Last posts on résilience
2024-03-28T12:46:09+01:00
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Zébra
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Le grand bluff
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2023-10-12T14:56:19+02:00
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Caricature par ZOMBI
<p><strong>Caricature par ZOMBI</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481783" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/1528364211.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,caricature,gabriel attal,éducation nationale,empathie,résilience,réforme,pédagogie,dessin,presse,satirique,zombi" /></p>
Carmen SERGHIE LOPEZ
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Traumatisme et résilience
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2023-10-01T08:00:00+02:00
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( Photo- Nice. Lever de soleil) Le psychiatre Boris...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6476749" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/01/02/1434365200.JPG" alt="DSC_5178.JPG" /></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(<em>Photo- Nice. Lever de soleil)</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le psychiatre <span style="color: #003366;"><strong>Boris Cyrulnik </strong></span>explique qu’après un trauma, on est coupé en deux, c’est-à-dire qu’on est clivé. Il y a une partie de nous qui parle facilement, qui s’exprime, qui travaille, qui rigole, et une autre partie qui souffre en secret. On croit que le problème est réglé, alors qu’en fait il est enfoui.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Invitée dans l’émission <strong><em>La Grande Librairie</em></strong>, l’écrivain belge <span style="color: #003366;"><strong>Amélie Nothomb</strong></span> parle de son récent livre <span style="color: #003366;"><strong><em>Psychopompe</em></strong></span>, où elle évoque, dans une page glaçante, un épisode biographique traumatisant: le viol collectif qu’elle avait subi sur une plage au Bangladesh, à 12 ans. Comment est-elle parvenue à l’écrire ? Elle répond que c’était indispensable. </span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"<em>Psychopompe", il est question de quelqu'un qui s’approche autant que possible de la mort et qui en revient. C’est de la résilience. Encore faut-il s’approcher autant que possible de la mort. Ma manière à moi d’avoir approché cette mort, ça a été cette agression. Donc je ne peux pas raconter l’expérience Psychopompe en omettant cet épisode qui de fait a failli m’emporter. Ca m’a plongée dans une totale irréalité. Ce qui s’est passé était tellement fou, je ne voyais pas les agresseurs, quand je suis sortie de l’eau, heureusement que ma mère a prononcé deux paroles pour commenter ce qu’elle avait vu, parce que sinon j’aurais réellement pensé avoir déliré, avoir inventé cet épisode monstrueux.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>L’écriture m’a sauvée. Je pense qu’on a tous un danger intérieur, qui est très difficile à identifier, peut-être pas le même pour tous. Je ne sais pas au juste quel est mon danger intérieur, mais je sais qu’il est très important de m’en sauver.</em></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>Dans quelle mesure cet événement a déterminé l’écrivain que vous êtes ? </em>» demande l’animateur de l’émission.</span></p><blockquote><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Comment on se sauve d’un truc pareil ? Y a pas moyen. Alors moi, par la suite, j’ai poussé l’expérience de recherche de la mort, mais presque jusqu’à son terme. J’ai cessé de m’alimenter, je suis devenue anorexique au finish, et j’ai réellement failli mourir. Bon, à la dernière seconde, j’en suis revenue. Encore fallait-il se reconstruire. J’ai commencé à écrire à ce moment-là, sans savoir le moins du monde ce que je faisais, et sans savoir qu’il y avait là une possibilité de reconstruction. Ce n’est pas de la magie. Il a fallu des années et des années d’écriture pour qu’il y ait une reconstruction.</span></em></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>Aujourd’hui, vous vous sentez vivante ? </em>»</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>Oh oui, vraiment. Vraiment aujourd’hui, je me sens vivante. </em>»</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Quelques extraits du livre <a id="media-6476748" href="http://www.cefro.pro/media/02/02/417292409.pdf">dans ce document PDF.</a></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;"><strong>Référence </strong></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #003366;"><strong>Amélie NOTHOMB</strong>, <em><strong>Psychopompe</strong></em>, Editions Albin Michel, 2023</span></p><p><span style="color: #003366;"><em><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Archives</span></strong></em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.cefro.pro/archive/2015/09/22/la-memoire-2-5688709.html">http://www.cefro.pro/archive/2015/09/22/la-memoire-2-5688709.html</a> (<em>sur les blessures émotionnelles)</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.cefro.pro/archive/2017/07/17/le-tspt.html">http://www.cefro.pro/archive/2017/07/17/le-tspt.html</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.cefro.pro/archive/2021/04/26/une-pathologie-de-la-memoire-le-tspt.html">http://www.cefro.pro/archive/2021/04/26/une-pathologie-de-la-memoire-le-tspt.html</a></span></p><p> </p><p> </p>
Bruno Chiron
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Fais comme l’oiseau
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-02-20:6365905
2022-02-20T00:00:00+01:00
2022-02-20T00:00:00+01:00
Et si les grands bonheurs ne pouvaient être que murmurés ? Tel est le...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/4000088375.jpg" id="media-6333603" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et si les grands bonheurs ne pouvaient être que murmurés ? Tel est le postulat de <a href="https://www.facebook.com/rosemariemusique" target="_blank" rel="noopener">Rosemarie </a>qui signe avec son nouveau single <a href="https://youtu.be/BD8WFse6YP8" target="_blank" rel="noopener">"Comme un oiseau" </a>un étonnant et convaincant titre délicat comme une pluie de rosée. Voilà qui fait du bien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">De sa voix juvénile et acidulée – comme l’est d’ailleurs le clip, tout en rose et en pastel - la jeune chanteuse chante les émois de l’amour qui vous cueille subitement, "<em>comme un oiseau dans l’eau et un arbre dans le ventre</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’artiste présente cette nouvelle création comme une ode à la résilience, un retour à la vie : "<em>J’ai dormi de longues heure / Et j’ai trouvé le repos / Maintenant la paix demeure en moi / Résonne son écho</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le premier EP de Rosemarie sortira le 4 mars prochain. Nous l’attendons avec impatience. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Rosemarie, <em>Comme un oiseau</em>, single, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/rosemariemusique" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/rosemariemusique</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.instagram.com/rosemariemusic" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/rosemariemusic</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.youtube.com/channel/UC_MC0fa-WGqf5PnBG9_t1oA" target="_blank" rel="noopener">Chaîne Youtube de Rosemarie</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/01/16/maud-lubeck-au-voleur-critique-6360561.html" target="_blank" rel="noopener">"En attendant 1988"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/02/08/le-temps-des-cerises-avec-cecilya-6364969.html" target="_blank" rel="noopener">"Le temps des cerises avec Cecilya"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BD8WFse6YP8" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
frenchbooklover
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Les Lendemains de Mélissa Da Costa
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2021-03-14:6303347
2021-03-14T10:27:00+01:00
2021-03-14T10:27:00+01:00
Les Lendemains de Mélissa Da Costa "La serrure...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">Les Lendemains</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">Mélissa Da Costa</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6236924" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/02/2683612370.jpg" alt="IMG_20210313_184329_323.jpg" width="429" height="429" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">"La serrure rouillée cède difficilement. L'homme est obligé de forcer, de retirer la clé, d'essayer encore. Ici aussi il fait terriblement chaud. Pas aussi chaud qu'en ville ou en plaine, mais tout de même. La température avoisine les trente degrés. L'homme souffle, semble réfléchir une seconde, puis donne un léger coup contre le bois de la porte, en même temps que la clé tourne. Un déclic: le lourd panneau de bois à la peinture écaillée cède et bascule vers l'intérieur, vers l'obscurité, la fraîcheur."</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le drame un soir de fête de la musique. Une moto qui se retrouve encastrée.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et, en quelques heures, Amande perd tout. Son mari et son bébé mort né.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans la brume de sa douleur, surgit une solution. Trouver un refuge. Loin du soutien aimant de sa belle-famille, loin de la maladresse de sa mère.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un refuge à soi. Une maison isolée au milieu des bois. Où elle ne laisse rien entrer. Ni lumière, ni bruit.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mais voilà même dans le désespoir, peuvent surgir des lueurs. Un chat errant. Des calendriers oubliés où l'ancienne propriétaire notait toutes ses astuces de jardinage de cuisine.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les jours passent. Et peu à peu, Amande se réancre dans l'existence. Par cette terre qu'elle cultive. Par ces tissus qu'elle suspend dans un arbre. Par ces invitations qu'elle redonne.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Laisser entrer.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Partager.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Laisser partir.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et retrouver le goût de vivre et des lendemains qui chantent.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il y a un an, je découvrais, lors d'un voyage à Porto, la plume de Melissa Da Costa. Je me souviens encore de l'émotion à ma lecture de Tout le bleu du ciel. De ce coup de cœur comme une déflagration et ce besoin absolu d'écrire une lettre à son héros. Pour me résoudre aux adieux.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dès les premières pages, j'ai de nouveau eu les larmes aux yeux. Car Melissa Da Costa sait nous emporter dans un tourbillon d'émotions.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'aime les histoires de résilience et assister au deuil et à la reconstruction d'Amande m'a beaucoup touchée.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'aime les histoires qui parlent de/à notre humanité. Et il y a eu tellement d'instants qui ont fait écho.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tout comme ces calendriers retrouvés résonnent en Amande. Tutos de jardinage. Tuteurs aussi de ces mois à se relever. Même si je regrette que cette idée n'ait pas été plus creusée.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il y a de beaux passages. De communion avec la nature. De couleurs portées par le vent. D'entraide. De barbecue à la pleine lune.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mais, pour autant, j'ai trouvé que l'intrigue s'accélère trop vers la fin. Et se résoud trop vite. Laissant une sensation d'inachevé. Comme si certains chapitres restaient à écrire pour conclure cette année avec Amande.</span><br /><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Bref, vous l'aurez compris: un joli instant de lecture. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Albin Michel, 2020, 347 pages</span></p>
Jacques GIMARD
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MOT VIRAL 03
tag:nostaljg.hautetfort.com,2020-11-02:6274108
2020-11-02T14:49:00+01:00
2020-11-02T14:49:00+01:00
Comment vivre ce CONFINEMENT-SAISON 2 ? Certains renouent...
<p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/00/2936897066.jpg" id="media-6187748" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Comment vivre ce <strong><span style="color: #993300;">CONFINEMENT-SAISON 2</span></strong> ? <img id="media-6187749" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/02/100434656.jpg" alt="home-confinement.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Certains renouent avec les petites habitudes de la saison 1, au nom d’un empirisme pragmatique qui aurait fait ses preuves.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">D’autres cherchent à inventer un confinement <em>« assez cool »</em>, avec plus de sagesse, plus de sérénité, plus de résilience — oui, il faut bien le placer quelque part ce mot à la mode, qui vous donne soudain un air intello —.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">D’autres encore refusent de se poser la question, tout simplement parce qu’elle ne propose aucune réponse, et qu’elle vient défier notre besoin vital de projection.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Entre émotions et sensations, entre auto-séquestration et frustration, le confinement n’est-il pas la source d’une littérature débridée ? Là où l’imagination vient <em>« hausser le réel d’un ton »</em>, selon la conviction de notre ami Gaston (Bachelard). Là où l’inspiration vient donner un sens au temps.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Alors sans complexe, haussons le réel d’un ton en revisitant le CONFINEMENT-SAISON 1, Au fil d’une <strong>nouvelle</strong> que j’ai écrite en avril 2020 :<strong><em> « Bérengère est en colère »</em></strong>… Version politiquement peu correcte d’un confinement printanier tout aussi étrange que notre confinement automnal.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Bonne lecture.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">NB- Suivre ce lien pour lire ma nouvelle — <a id="media-6187750" href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/00/1628890986.pdf">BERENGERE.pdf</a></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
À la place du mort
tag:www.bla-bla-blog.com,2020-09-23:6264596
2020-09-23T00:00:00+02:00
2020-09-23T00:00:00+02:00
Retour à David Foenkinos et au hors-série que nous lui consacrons sur...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/4028654293.jpg" id="media-6172103" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Retour à David Foenkinos et au <a href="http://www.bla-bla-blog.com/hors-serie-david-foenkinos/" target="_blank" rel="noopener">hors-série</a> que nous lui consacrons sur Bla Bla Blog, avec cette chronique sur <em>La Délicatesse</em> ( éd. Gallimard, Folio). Ce n’est pas son premier roman, mais c’est celui a marqué la reconnaissance critique et publique d’un auteur devenu incontournable dans la littérature contemporaine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’intrigue relativement tenue du récit tout comme le choix de personnages qui pourraient être des voisins ou des collègues de travail font de ce livre un vrai petit miracle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous suivons Nathalie, une jeune femme pétillante, légère, délicate mais aussi à la vie ordinaire et heureuse. Lorsqu’elle croise sur sa route François, avec qui elle décide de vivre sa vie, on se dit que tout réussit à cette Parisienne ("<em>Ils étaient le maillot jaune de l’amour</em>"). D’autant plus qu’un alignement des planètes favorable lui permet d’entrer dans une grande société suédoise, au service de son directeur, Charles Delamain, qui l’a recruté pour son rayonnement (<em>"Il trouvait que cette femme semblait sage</em>") mais aussi pour son attraction. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un vrai petit miracle</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le drame surgit sans prévenir : un accident de la route provoque le décès de François, et voilà Nathalie tétanisée, enfermée dans un chagrin indicible et que personne ne semble pouvoir mettre fin : "<em>Elle ne voulait plus sentir ce regard apitoyé sur elle. Elle voulait se terrer, s’enfermer, vivre dans un tombeau.</em>" La jeune veuve parvient à revenir au travail et reprendre un peu de vie sociale, mais le cœur n’y est plus. Charles Delamain, son directeur, mais aussi Chloé, une collègue un peu trop envahissante, tentent de faire sortir Nathalie de son deuil. En vain. Le déclic viendra pourtant d’une autre personne, Markus, un homme effacé, presque invisible, pour tout dire assez ordianire. Un geste gratuit, délicat et inexplicable bouscule subitement l’existence de cet homme et de cette femme si différents. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lorsque David Foenkinos a sorti La Délicatesse il y a un peu plus de 10 ans, le terme de résilience était inconnu du grand public. Il s’agit pourtant bien de cela : l’histoire d’une reconstruction en dépit d’un drame insupportable. L’auteur parvient à parler de cette tragédie grâce à un récit singulièrement léger, écrit avec une grande délicatesse, et où les effets de surprise ne manquent pas : passant d’un personnage à un autre (on pense à ces pages consacrées à Charlotte, la conductrice à l'origine de l'accident mortel), il suit pas à pas la route de Nathalie mais aussi de l’irrésistible Markus. David Foenkinos ponctue son roman de digressions sous forme de listes ou de notes de bas de pages – qui seront bientôt une marque de fabrique dans la suite de son oeuvre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>La Délicatesse</em> a été adaptée au cinéma deux ans plus tard par Stéphane Foenkinos et David Foenkinos en personne, avec Audrey Tautou et François Damiens dans les rôles principaux.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">David Foenkinos, <em>La Délicatesse</em>, éd. Gallimard, coll. Folio, 2009, 210 p. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://twitter.com/davidfoenkinos" target="_blank" rel="noopener">@DavidFoenkinos</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/08/27/david-foenkinos-son-oeuvre-6172307.html" target="_blank" rel="noopener">"David Foenkinos, son œuvre"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/11/10/la-bibliotheque-des-auteur%C2%B7e%C2%B7s-inconnu%C2%B7e%C2%B7s-6189245.html" target="_blank" rel="noopener">"La bibliothèque des auteur·e·s inconnu·e·s"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GokJiGnJHC0" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
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Extrait de Plus Vivant que jamais...
tag:www.romero-blog.fr,2020-05-28:6241292
2020-05-28T00:05:00+02:00
2020-05-28T00:05:00+02:00
Dans ce contexte particulier certains d'entre nous ont perdu brutalement...
<div style="text-align: justify;">Dans ce contexte particulier certains d'entre nous ont perdu brutalement l'être aimé. Comment faire face à l'inacceptable ? #PlusVivantQueJamais<p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/4207602709.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6137697" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/2067985743.JPG" alt="IMG_2408.JPG" /></a></p></div><p> </p>
ITENARASA
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Champion - Maria Pourchet
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2020-01-05:6202923
2020-01-05T17:50:00+01:00
2020-01-05T17:50:00+01:00
A mots découverts Avoir 15 ans et être coincé dans un Centre de repos...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6075345" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/01/3188124917.jpg" alt="champion,maria pourchet,adolescence,psychiatrie,déni,deuil,écriture cathartique,résilience" /><span style="color: #ffffff; background-color: #00ccff;">A mots découverts</span></p><p style="text-align: justify;">Avoir 15 ans et être coincé dans un Centre de repos psy, c'est la vie que n'a pas vraiment choisi de mener Fabien.<br />Quelque chose s'est passé qui l'a conduit<br />Et les pages des carnets qu'il noircit pour sa psychiatre sont là pour nous y mener.</p><p style="text-align: justify;">Qui ne s'est jamais adonné dans son adolescence à coucher sur un cahier son âme d'ado à fleur de peau.<br />Fonction cathartique de l'écriture.<br />Méthode mise en place par la psy de Fabien, que le lecteur ne rencontrera jamais sinon qu'à travers les interpellations du gosse à son encontre. Le deal, écrire sans rétention aucune, ce qui l'a amené là, retrouver la liberté à cette seule condition.<br /><br />Fabien se prête au jeu de la confidence, de la vérité vraie jure-t-il. Flashback sur l'année antérieure à l'internement.<br />Il nous livre Champion, son loup intérieur, son protecteur, son ami irréel. Le sauvage, l'enragé, celui prêt à mordre, à tout casser, l'impulsif c'est lui, pas Fabien qu'il nous dit.<br />Ce qui interpelle malgré tout. Est-ce ce qui l'a conduit dans ce centre?<br /><br />Le lecteur chemine alors à travers les souvenirs de Fabien. Il y a le pensionnat du collège de Notre-Dame, ce qu'il se passe à l'intérieur, ceux qui le composent. Et il y a le reste, l'extérieur, qui le ramène à sa famille, dont on saisit par bribes qu'elle est partie du problème.<br />En quoi? Ça, on ne le saisit qu'après moult couches et surcouches de mots, empilés les uns derrière les autres. Des mots qui appellent à être creusés, fouillés au-delà de ce qu'ils veulent bien laisser entendre.</p><p style="text-align: justify;">Des mots crus et piquants, parfois amusants, souvent tristes. Parce que sous la fanfaronnade se cache la douleur, profonde et mortelle.</p><p style="text-align: justify;">C'est une chouette rencontre que celle de ce personnage.<br />Un regard acéré sur les gens qui vous fera peut-être vous souvenir de ce gamin à-vif et farouche auprès de qui vous cheminiez et qui avait ce regard-là, foudroyant et intelligent. Elle parlera peut-être à votre ancien moi ou pas, allez savoir. C'est une chouette rencontre en tout cas.<br />Et peut-être que même sans ça, le roman saura vous toucher pour ce qu'il dit du déni, du deuil, de la culpabilité, de la résilience enfin.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #00ccff;"><em>"Les vrais tarés ne déconnent jamais, vous devez le savoir."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #00ccff;"><em>"C’est important de savoir manger de la merde, ça endurcit son homme."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #00ccff;"><em>"On est obligés de pardonner aux simples d’esprit, c’est écrit."</em></span></p><p>Livre lu dans le cadre d'un partenariat <span style="text-decoration: underline; color: #000080;"><strong><a style="color: #000080; text-decoration: underline;" href="http://www.folio-lesite.fr/Litterature-contemporaine">Folio</a></strong></span></p>
papillote
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Kidding : Jim Carrey, le clown triste
tag:incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com,2019-11-25:6193287
2019-11-25T18:52:00+01:00
2019-11-25T18:52:00+01:00
Atteint par une profonde dépression, Jim Carrey souhaitait interrompre sa...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6061185" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/02/02/2651530675.jpg" alt="kidding clown.jpg" />Atteint par une profonde dépression, Jim Carrey souhaitait interrompre sa carrière. Michel Gondry, qui l'a auparavant dirigé dans le magnifique <strong><em>Eternal sunshine of a spotless mind</em></strong>, l'a convaincu de revenir devant les écrans, en <strong>sublimant son mal-être</strong>. En effet, dans <em>Kidding</em>, l'acteur incarne un créateur d’émission pour enfants qui ne parvient plus à animer joyeusement ses marionnettes depuis la mort accidentelle de son fils et la séparation avec sa femme que cette épreuve a engendrée. <br />Kidding permet à Jim Carrey de <strong>dépasser son état dépressif et d'exprimer l'étendue de son talent et de sa sensibilité</strong> : il chante, joue de la guitare, fait rire les autres pour oublier sa peine, comme il l'a toujours fait, par exemple dans <em>Yes man</em>. C'est un grand acteur, un performer que j'estime beaucoup. Le revoir si dévasté dans <em>Kidding</em>, les rides marqués, les yeux embués, m'a beaucoup émue.<br />La créativité et la sensibilité de Jim Carrey s'accordent à merveille avec celles de Gondry, qui nous épate toujours autant avec ses univers enfantins. Les décors de l'émission sont empreints d'une <strong>poésie</strong> revigorante et rappellent ceux de <a href="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/archive/2011/09/25/a-la-tele-cette-semaine-ascenseur-pour-l-echafaud-la-science.html" target="_blank" rel="noopener"><em><strong>La science des rêves</strong></em></a> où Gael Garcia Bernal♥ fuyait la réalité en créant lui aussi une émission.<br />Jim Carrey est entouré d'acteurs à sa démesure : Catherine Keener, déjà frappadingue dans le délirant <a href="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/archive/2012/01/08/la-rubrique-necrologique-et-les-films-de-la-semaine-dark-vad.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Dans la peau de John Malkovich</em></a> de Spike Jonze. Frank Langella, aussi paternaliste que dans <em>The americans</em>, Judy Greer, qui rejette aussi son mari dans <a href="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/archive/2019/09/01/bilan-culture-les-comedies-dramatiques-6173209.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Jeff who lives at home</em></a>... A voir.<br />Jim Carrey, ce clown triste, exprime parfaitement les propos de <strong>Boris Cyrulnik</strong>♥ sur la résilience et la création, ici dans son livre <em><strong>Les vilains petits canards</strong></em> :<br /><br /><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif';"><strong><img id="media-6061186" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/02/01/2653431412.jpg" alt="kidding.jpg" />"Le talent suprême consiste à exposer son malheur avec humour.</strong> Il y a dans l’humour une intention thérapeutique qui ressemble un peu à la fonction du déni : faire croire, pour se faire croire que ce n’est pas si grave. Ce leurre est une <strong>falsification créatrice qui met la douleur à distance</strong>. Si je parviens à mettre en scène la tragédie qui me torture, si je vous arrache un sourire, je cesserai de jouer le rôle navrant du pauvre petit et de donner l’image de la victime. En vous invitant à participer à un sourire, nous nous lierons comme nous lient les émotions partagées.<br /></span><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif';">Le sujet sait bien que le traumatisme est grave mais en le disant sur un ton léger, au moins il peut le dire et renouer avec ses proches : « je ne les embête pas avec mon tracas, au contraire, je les amuse et les intéresse, ce qui me revalorise puisque je deviens celui qui égaye et intrigue. En vous faisant sourire, j’agis sur ma souffrance et je transforme mon destin en histoire. Voilà, ça m’est arrivé, j’ai été blessé, mais je ne veux pas faire ma vie avec ça, me soumettre au passé. En en faisant une représentation belle, intéressante et gaie, c’est moi qui maintenant gouverne l’effet que je vous fais. En modifiant l’image que vous avez de moi, je modifie le sentiment que j’éprouve en moi. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif';"><strong>Créer signifie « faire naître du néant »</strong>. Face au néant, quels sont nos choix ? Ou bien on se laisse fasciner, happer par le vertige du vide jusqu’à en éprouver l’angoisse de la mort, ou bien on se débat et on travaille à remplir ce vide. (…) <strong>C’est l’énergie de l’espoir qui nous stimule et nous contraint à la création.</strong> (...)<br /></span><span style="font-family: 'Calibri','sans-serif';">Freud, Joyce, Pascal, Proust, Hugo n’ont osé devenir créatifs qu’après la mort de leur père, le douanier Rousseau après celle de sa femme ; et Montaigne après celle de son ami la Boétie. <strong>L’orphelinage et les séparations précoces ont fourni une énorme population de créateurs</strong> : Balzac, de Nerval, Rimbaud, Zola, Baudelaire, Dumas, Stendhal, Maupassant, Loti, Sand, Dante, Tolstoï, Voltaire, Dostoïevski, Kipling… Et même<strong> la maladie physique contraint à la créativité</strong> <strong>quand le sentiment d’être diminué provoque la rage de vaincre</strong>. Alfred Adler avait bien compris ça au cours de sa propre enfance quand faible et rachitique, il avait décidé de devenir médecin pour lutter contre la mort. Adulte, il en a fait une théorie générale : toute faiblesse peut être compensée et un enfant difficile, mal socialisé, peut transformer cette négativité quand son milieu lui propose un but social."<br />Et faire rire les autres en devenant comédien comme Jim Carrey !<br /></span></p><p> </p>
Jacques GIMARD
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OPEN IN LIVE (2/3)
tag:nostaljg.hautetfort.com,2019-07-05:6162298
2019-07-05T13:16:57+02:00
2019-07-05T13:16:57+02:00
En direct du 16 e Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) — La...
<p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; color: black;">En direct du 16<sup>e </sup>Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) —</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; color: black;">La chronique in live de Jacques GIMARD, <em><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">« pousseur de bois »</span></em> persévérant, en cure de sevrage.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #993300;">« JE PERDS DONC J’APPRENDS »</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><em><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/150922895.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010004" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/203292934.png" alt="Open-08.png" /></a>« Dans la vie, je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »</em> Qu’il est bon de convoquer le sage Nelson Mandela au moment d’analyser une partie d’échecs ne laissant derrière elle que des sueurs et des larmes ! Prix Nobel de la Paix, icône totémique de la résistance à l’oppression, Nelson est de bon secours dans les moments sombres du dépit échiquéen.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Oui, je perds, donc j’apprends. Seule cette sentence parvient à me consoler dès que je couche mon Roi sur l’échiquier. Geste rituel pour signifier l’abandon. Hommage implicite pour féliciter mon adversaire, dans la tradition chevaleresque du noble jeu.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Ici comme ailleurs, à l’Open de Villard-de-Lans, — quoi qu’en disent les philosophes esthètes du jeu d’échecs —, seule la victoire est belle. Et la défaite a toujours un goût amer. Alors, sans complexe ni pudeur, osons une petite excursion dans le drame intime qui se noue sur l’échiquier.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Amateurs et grands maîtres sont (presque) égaux devant l’échiquier, du moins dans le rapport à l’adversité. Après avoir joué mon premier coup, je m’accorde une bonne minute pour dresser l’inventaire de mon adversité. Parce que je sais devoir affronter, — pendant plus de quatre heures durant, peut-être —, trois adversaires en une même unité de lieu.</p><p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/264346349.jpg" id="media-6010014" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Premier adversaire : le joueur en face de moi</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/3966259932.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010006" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/00/851607579.jpg" alt="Open-10.jpg" /></a>Premier adversaire, le joueur ou joueuse en face de moi. J’essaie de lire sur son visage, dans son regard, dans ses mains, — ne jamais oublier le langage des mains ! —. Selon qu’il est jeune ou âgé, homme ou femme, petit ou grand, rond ou sec, fermé ou souriant, impassible ou nerveux, s’établit une certaine relation implicite, tacite, énigmatique, capable tour-à-tour de me rassurer ou de me désarçonner. Dans le silence habité d’une partie, tout prête à interprétation et conjecture. Lors du tournoi de Villard-de-Lans, par exemple, je sais avoir gagné ou perdu au gré d’une bonne ou mauvaise acuité psychologique. Au-delà de la position de mes pièces, plus ou moins confortable, le geste envoie un message. Pour avancer un pion, dois-je le marteler sur la case ou le pousser du doigt tout en délicatesse ? Question d’ambiance, d’humeur, ou de pugnacité, ouvrant l’éternel débat comportemental. Dans la tempête d’émotions qui s’abat sur l’échiquier, faut-il exprimer ou taire des sentiments ? La victoire se nourrit-elle d’exubérance ou de placidité ? La question revient me hanter chaque fois que je couche mon Roi…</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Deuxième adversaire : la terrible pendule</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/770084124.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010007" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/262318507.jpg" alt="Open-11.jpg" /></a>Deuxième adversaire, la terrible pendule égrenant les minutes de réflexion, dans un temps imparti qui semble, au gré de la tension sur l’échiquier, doucereux ou oppressif, dramatique ou rassurant. Depuis plus de vingt ans, les pendules sont électroniques : insonores, précises et implacables. À mon humble avis, le noble jeu a perdu là une grande part de son romantisme. Douce nostalgie des pendules mécaniques aux aiguilles approximatives et au cliquetis anxiogène ! Aujourd’hui, la torture du temps qui file ne serait-elle pas plus sournoise ? Silencieuse, sentencieuse, vertueuse.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Complice de la victoire pour un joueur rapide ou facteur de détresse pour un joueur lent, le temps se dresse en arbitre froid des émotions mal maîtrisées. Faut-il l’accuser ou le dédouaner ? Faut-il s’en plaindre ou s’en féliciter ? Qu’importe le point de vue rétréci de notre humanité puisque le célèbre adage de l’Antiquité romaine se rappelle à nous : <em>« vulnerant onmes, ultima necat »</em>. Sur l’échiquier comme dans la vie, chaque minute blesse, la dernière tue. Soudain, cette sagesse philosophique ne vient-elle apaiser la douleur intime de la partie perdue ? Pas étonnant alors si aux échecs, le temps a son vocabulaire : <em>« être en zeitnot »</em>, autrement dit <em>« être en besoin de temps »</em>, selon le sens littéral de ce mot germanique. Mais pourquoi ce mot ne vaudrait-il que sur l’échiquier ? Et à bien réfléchir, le temps relève-t-il du besoin ou de la fatalité ? J’ignore, à Villard-de-Lans, combien de joueurs se posent la question. Et si elle se présente là à mon esprit, n’est-ce pas pour chercher un minable alibi à mes défaites ?</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong>Troisième adversaire : le joueur que je suis</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/3020221213.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/1208144763.jpg" alt="Open-12.jpg" /></a>Troisième adversaire, le plus imprévisible, le plus redoutable, le plus fourbe aussi : soi-même ! À n’en point douter, là réside le charme pervers du jeu d’échecs. Axiome impitoyable du noble jeu : si je perds, c’est parce que j’ai failli, faibli ou omis. Impensable, incongru, indécent de s’en prendre à l’autre. Regret, remords, mépris de soi forment les contours de l’ecchymose-bobo-à-l’âme. Et la blessure narcissique mettra le temps qu’il faut pour cicatriser… Savoir analyser les causes intimes de la défaite, — mal maîtriser ses émotions, avoir trop forte ou trop faible confiance en soi, sous-estimer l’adversaire, — n’est-ce pas déjà faire acte de résilience ? Accepter ses faiblesses pour mieux les surmonter, savoir vivre avec ses <em>« médiocrités passagères »</em>, enfouir ou remuer notre <em>« misérable petits tas de secrets »</em> comme l’ami André (Malraux) : tout cela aussi, c’est <em>« savoir jouer aux échecs »</em>… Car nul jeu ne mérite mieux son nom. Et pour nous qui cherchons parfois une argutie facile pour digérer une défaite affictive et/ou infâmante, l’ami Alfred (Einstein) sera toujours là, en spécialiste de la relativité, pour nous aider à relativiser : <em>« Jouer aux échecs est la façon la plus intelligente de perdre son temps ! »</em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Alors résumons-nous. Aux échecs, quand je perds, j’apprends. Et quand j’apprends, je me demande soudain si c’est utile. À Villard-de-Lans aussi, un Open d’échecs est une leçon de vie !</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/2022193720.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6010011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/681143268.JPG" alt="Open-03.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/nwJ_V9kt16Y?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p>
ITENARASA
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Docteur Sleep - Stephen King
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2018-12-31:6117159
2018-12-31T20:00:00+01:00
2018-12-31T20:00:00+01:00
In your head, in your hea-ea-ead, zombie, zombie Danny a survécu à...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5933442" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/1110749563.jpg" alt="Docteur Sleep,stephen king,danny torrance, une trentaine d'année plus tard,le Don,instrospection,résilience,vampires à vapeur,alcoolisme,combat" /><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000; background-color: #000000;">In your head, in your hea-ea-ead, zombie, zombie</span></p><p style="text-align: justify;">Danny a survécu à l'Overlook mais il en est sorti marqué pour toujours. Et s'il y a laissé le pire, certaines apparitions ont continué de le hanter, l'obligeant à trouver un coin de son esprit où les y enfermer à double tour. Son don, trop lourd à porter, c'est dans la bouteille qu'il l'a fuit, le conduisant à une vie d'errance.<br />Puis vient la main tendue, celle qu'il faut savoir saisir pour refaire surface et c'est là, que les comptes doivent être réglés avec ce qui reste et qui menace toujours.</p><p style="text-align: justify;">Un an et quelques que j'ai lu Shining et pourtant j'ai l'impression de l'avoir lu hier. Je ne peux pas dire pourtant que j'avais une attente particulière par rapport à <strong>Docteur Sleep</strong>. De la curiosité, ça oui.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Si <strong>Shining</strong> est un roman à caractère horrifique, clairement écrit pour avant tout vous coller des sueurs froides, je ne dirais pas qu'il en est de même de <strong>Docteur Sleep</strong>. Certes il y a les ficelles propres au genre mais ce qui domine dans cette histoire, c'est sa portée introspective et sa résilience. Et au final, il en émane malgré sa noirceur, une belle lumière.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le récit met le lecteur face à un Danny adulte, un homme torturé. Torturé par le passé, torturé par ce qu'il porte en lui, un don fait de visions qui ne le laissent jamais vraiment tranquille, torturé par cette violence qui le ramène à son père, torturé par sa dépendance à l'alcool et la culpabilité de tout ce qu'il a fait ou pas à cause d'elle.<br />Si je ne me suis pas dit qu'il ne pourrait pas se relever, je me suis surtout demandée comment.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Tout le génie de King est là, d'avoir su apporter autant d'humanité à Danny au lieu d'en faire un surhomme. En construisant un homme faillible, ravagé par son passé, en proie aux doutes et à l'addiction, il l'a mis à hauteur d'homme auquel peut-être l'identification a été rendue possible. Et par là-même l'empathie.<br />Si au début du roman, Danny apparaît pitoyable, minable, la lectrice que je suis s'est bien gardée de tout jugement <span style="font-size: 8pt;"><em>(Après tout, il a un sacré passif le petit gars et, je défis quiconque de vivre sereinement avec ce qu'il a enfermé dans son esprit)</em></span>.<br />Au fur et à mesure de sa rédemption, de sa réhabilitation, l'homme gagne en épaisseur et en sympathie. Sa part d'humanité prend le pas sur le monstre qu'il croit être, jusqu'à l'écraser et écraser avec lui, le besoin d'alcool.<br />Cette lutte contre la soif jalonne le roman, elle est propice à de nombreuses réflexions, écho probable de la traversée du désert de l'auteur lui-même.<br />Bref, dans la vie de Danny il y a le pire et le meilleur. Le meilleur c'est la tâche bonus octroyée par son don auprès des mourants de l'hospice où il a trouvé un travail. A l'heure de leur dernier souffle, Docteur Danny Sleep est là pour garantir un passage dans l'au-delà en toute quiétude. On en rêverait presque!</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Va pour l'ingrédient fantastique, mais alors l'ingrédient horrifique me direz-vous?<br />Il est amené par la petite Abra. Tout bébé, la demoiselle inquiète ses parents par de drôles d'aptitudes. En grandissant, ces dons s'accentuent. Et sans le savoir, elle communique avec Danny. Mais l'un et l'autre en restent à cette communication lointaine, sans conséquences ni pour l'un ni pour l'autre, outre qu'elle titille la curiosité du lecteur. Jusqu'au jour où la jeune fille, devenue adolescente, perçoit quelque chose d'horrible, qu'elle n'aurait jamais dû voir. Et en faisant cela, elle a révélé son immense pouvoir à des gens pas très nets, des gens qui n'auront de cesse de la traquer.<br />C'est là que la relation des deux protagonistes de notre histoire se rejoint et explose, libérant la dimension horrifique et anxiogène du roman. Ouvrant aussi la porte au suspens, à l'action et à une montée en tension puissante.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le récit prouve qu'il est bien pensé et bien ficelé jusqu'au bout, rien n'a été laissé au hasard quand arrive le grand final. Ce final que l'on craint mais qui nous aspire inexorablement. Alors oui à la fin, la boucle est bouclée, Danny et King ont eu leur revanche, la résilience est totale.<br /><span style="font-size: 8pt;">(il n'y a guère que la fameuse révélation qui m'a paru un brin too much dans l'histoire mais allez pourquoi pas après tout)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p>Lire un King, c'est se tailler une bonne part de réflexion sur la société et sur soi-même, sur notre part d'obscurité et de lumière, sur de grands questionnements comme ici le passage de vie à trépas, l'addiction et ce que nous avons à transmettre...</p><p> </p><p style="text-align: justify;">En tout cas, pour ma part, et même si j'ai pris mon temps pour le lire, ça a été un vrai grand plaisir de m'immerger dans ce roman jour après jour. Je n'ai pas ressenti un pet d'ennui à sa lecture. King a écrit une suite qui résonnera différemment de Shining mais pas moins intensément.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #000000;"><em><span style="color: #ff0000;">"L'esprit est un tableau noir. L'alcool, la brosse à effacer."</span> </em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Elle se disait que les choses ne pouvaient pas être pires mais elles peuvent toujours le devenir et bien souvent, elles ne s'en privent pas."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Un jour, tu finis par t’aviser que rien ne sert de cavaler. Où que tu ailles, tu t’emmènes toujours avec toi." </em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Quand l'élève est prêt le maître apparaît..."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Les enfants viennent peut-être au monde en charriant des nuées de gloire, ainsi que Wordsworth le poète l’a si hardiment proclamé, mais ils chient aussi dans leur culotte jusqu’à ce qu’ils apprennent à faire mieux."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5934995" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/02/2443594114.2.jpg" alt="docteur sleep,stephen king,danny torrance,une trentaine d'année plus tard,le don,instrospection,résilience,vampires à vapeur,alcoolisme,combat" /></p>
Estrella Oscura
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Instantanés d'Ambre de Yôko Ogawa
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2018-09-26:6091990
2018-09-26T11:43:00+02:00
2018-09-26T11:43:00+02:00
Aujourd'hui, M. Amber vit dans une institution. Il est âgé, parle d'une...
<p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-5891977" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/00/2612071289.jpg" alt="yôko ogawa,instantanés d'ambre,enfance,conte,résilience,enfermement,amour maternel,amour fraternel,art,ambre,opale,agate,chien maléfique,protection,rêve,poésie,onirisme,douceur,violence,mort,récit" />Aujourd'hui, M. Amber vit dans une institution.</strong> Il est âgé, parle d'une voix frêle et porte sur le monde un regard mêlé de clarté et de brume. Il saisit le cœur silencieux des objets et des êtres ; au-delà des apparences, vibre l'intime émotion de l'absence.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">On pense souvent à tort qu'il a des problèmes de vue, mais non. En réalité, il a sa manière bien à lui d'observer le monde, différente de celle des autres. il ne se contente pas de regarder le point qui se trouve présentement devant ses yeux : il accueille aussi la continuité des instants passés et à venir. C'est seulement à travers l'ambre au fond de lui que s'écoule le temps tel qu'il est. </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Son enfance résonne particulièrement à son esprit.</strong> Jusqu'à l'âge de huit ans, il portait un nom qu'il lui a fallu oublier après le décès de sa plus jeune sœur. Sa mère ne s'est jamais remise de cette mort soudaine qu'elle a imputée au chien maléfique. Pour en protéger ses trois autres enfants, elle les emmène dans une vieille maison humide et un brin délabrée, leur fait désigner un objet du monde dans une encyclopédie qui sera désormais leur nouveau nom et les tient ainsi reclus. Opale, Ambre et Agate vivent à présent seuls dans leur bulle. Ils revêtent couronne, ailes ou queue de lapin, s'inventent des jeux dans le jardin et feuillettent sans fin les ouvrages que leur père a jadis édités. Le moindre gratteron posé sur la surface lisse des jours identiques est source d'histoires rocambolesques, d'aventures et dessine un dehors qu'ils fantasment et redoutent à la fois. On sait dès le départ qu'ils sortiront, qu'ils seront séparés. <em>secourus, </em>nous dit-on. Pourtant Ambre ne cesse de se remémorer cette enfance particulière dans ses dessins, ces folioscopes en marge des encyclopédies qu'il décalque de son œil d'ambre. </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Le ciel était pur et lumineux, les rayons du soleil étaient tièdes. Les arbres dont les feuilles peu de temps auparavant avaient jauni les avaient perdues et leurs branches dénudées brillaient couleur d'argent dans la lumière. A travers elles l'avion de papier traçait son chemin. Petit bond, oscillation du talisman, trace blanche dans les airs, courbe des ailes dans le ciel, chaussures dispersant les feuilles mortes, souffle précipité. Ces scènes l'une après l'autre se reflétaient dans l’œil gauche d'Ambre. Comme si Agate se mettait à courir dans un coin de l'encyclopédie. La légère vibration des ailes tremblotantes correspondait au souffle du tournoiement. </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Ce livre-là est le quatrième que je lis de l'auteure ; je commence à avoir l'habitude.</strong> Yôko Ogawa est une créatrice d'univers ténus, en équilibre entre l'onirisme pur et la cruauté. En clair, elle infuse dans la littérature cet esprit si particulier de l'enfance et des contes. <br />Comme eux, on pourrait penser de prime abord que tout est paisible, et en effet, l’œil des enfants, les récits des contes, ont cette capacité de discerner des merveilles dans l'apparente banalité. Tout est nouveau, lumineux, extraordinaire. Tout recèle un univers miniature. Pourtant, de notre point de vue d'adulte, ces merveilles reproduisent des schémas. Les dialogues ne sont pas toujours d'une intensité foudroyante... La simplicité des merveilles nous apparaît alors surface un peu trop plane et le plaisir de lire Ogawa flirte avec la blancheur et l'ennui.<br />Si l'on parvient malgré tout au-delà de cette morne plaine, on découvre quelques reliefs escarpés. Ils ne s'offrent pas à la vue facilement, ils se cachent. Il y a, dans l'oeuvre d'Ogawa, cette pudeur japonaise des émotions qui se délivre autrement, se fait désirer avant de se dévoiler. Ce cheminement qui apprend l'humilité et la patience, en plus de nous faire plonger dans une culture si éloignée de la nôtre, me touche et me séduit à chaque lecture. C'est à la fois une rencontre et un apprentissage. Dans <em>Instantanés d'ambre</em>, le récit de cette mère mal aimante est en fait d'une violence inouïe. Le mensonge, la terreur et la solitude régissent le quotidien des enfants ; ils se cristallisent autour d'une mort devenue plaie béante. </p><p style="text-align: justify;"><strong>On ne sait jamais trop où l'on est, finalement.</strong> Est-ce un rêve ? Un conte sans prétention ? Une fable, une esquisse, un croquis presque effacé ? Au contraire, opère-t-on une plongée vertigineuse dans l'inconscient humain le plus sombre et le plus torturé ? Ce jeu d'équilibriste n'est sans doute pas fait pour tous les lecteurs - certains s'ennuieront et je le comprends (bisous <a href="https://ellettres.wordpress.com/2018/09/21/cristallisation-secrete-de-yoko-ogawa/">copinette</a>) - mais décidément il me fascine et m'invite à saisir les instants autrement. La lecture d'Ogawa va plus loin, chez moi, que le simple plaisir littéraire. Ces œuvres m'interpellent et me questionnent. Je n'en ressors jamais tout à fait la même qu'auparavant et j'aime ça. </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Ses oeuvres ressemblent à des poussières d'étoiles sans nom abandonnées, solitaires dans le vaste ciel nocturne. Elles clignotent en un endroit sans même échanger avec les lumières émises par les autres étoiles, sans même vouloir se faire remarquer par quelqu'un. [...] Il se peut que cette voix ressemble à un accompagnement miséricordieux des bruits dissonants dont déborde le monde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">[...]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Je n'ai jamais rencontré auparavant un être humain parlant de cette façon. C'est un peu comme si quelque part dans les sous-bois des fées échangeaient des communications secrètes. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Livres précédemment lus et chroniqués de Yôko Ogawa : </strong></p><p style="text-align: justify;"><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2013/03/15/les-tendres-plaintes-de-yoko-ogawa.html">Les tendres plaintes</a>, <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2014/11/09/petits-oiseaux-de-yoko-ogawa-5486068.html">Petits oiseaux</a>, <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2016/01/01/cristallisation-secrete-de-yoko-ogawa-5738244.html">Cristallisation secrète</a> </em></p>
Zed
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Survivalisme et trahison des élites...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-06-10:5952017
2017-06-10T10:00:00+02:00
2017-06-10T10:00:00+02:00
Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Piero San Giorgio...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par <strong>Piero San Giorgio</strong> au site <em><a href="http://www.les-non-alignés.fr/">Les non-alignés</a></em> à propos de la vague d'attentats qui secoue l'Europe et de l'incapacité des élites politiques à assurer la protection des citoyens européens. Tête pensante dans le monde francophone d'une forme de survivalisme ou de décroissance résiliente et identitaire, Piero San Giorgio est l'auteur de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/10/18/survivre-a-l-effondrement-economique.html"><strong><em>Survivre à l'effondrement économique</em></strong></a> (Le Retour aux sources, 2011) et de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/12/14/rues-barbares.html"><strong><em>Rues barbares</em></strong></a> (Le Retour aux sources, 2012).</span></p><p> </p><p> <iframe width="373" height="210" src="https://www.youtube.com/embed/ulLKf7wRs8U" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Zed
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Le survivalisme, mode ou tendance de fond ?...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-06-03:5949653
2017-06-03T16:00:00+02:00
2017-06-03T16:00:00+02:00
La revue Survival , consacrée à la survie en milieu hostile, sort en...
<p><span style="font-size: 10pt;">La revue <em><strong>Survival</strong></em>, consacrée à la survie en milieu hostile, sort en kiosque son huitième numéro (juin - juillet 2017). Une revue indispensable pour les amateurs de crapahut et d'aventure ainsi qu'à toutes les personnes soucieuses de développer leur capacité d'autonomie et de résilience et leur aptitude à la survie individuelle ou collective... </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un commentaire de <strong>Piero San Giorgio</strong> sur ce magazine.<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5636521" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/1431955159.jpg" alt="survival_8.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">Au sommaire : </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"><strong>Spécial</strong></span><br /><span style="color: #000000;"> Retour à la terre</span><br /><span style="color: #000000;"> Survivre grâce aux insectes</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"><strong>Survie</strong></span><br /><span style="color: #000000;"> Le Survivalisme un jeu, un commerce ou un mode de vie ? </span><br /><span style="color: #000000;"> Mauvaises herbes : le Plantain </span><br /><span style="color: #000000;"> Mauvaises herbes : la Consoude </span><br /><span style="color: #000000;"> 3 000 mètres sans parachute, l’histoire de Juliane Köpcke </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"><strong>Équipements</strong></span><br /><span style="color: #000000;"> Les sacs de couchage </span><br /><span style="color: #000000;"> Smartphones Durcis </span><br /><span style="color: #000000;"> PROTEGOR : Entretien avec Guillaume Morel </span><br /><span style="color: #000000;"> Le seau d’urgence </span><br /><span style="color: #000000;"> Optimiser son Bob </span><br /><span style="color: #000000;"> Les couteaux de survie de chez Extrema Ratio </span><br /> </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"><strong>Techniques</strong></span><br /><span style="color: #000000;"> La létalité d’une flèche de chasse : optimiser précision et pénétration… </span><br /><span style="color: #000000;"> Allumer un feu au silex </span><br /><span style="color: #000000;"> Le nœud de chaise </span><br /><span style="color: #000000;"> Ouvrir une boite de conserve </span><br /> </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte"><span style="color: #000000; font-size: 10pt;"><strong>Vos rubriques</strong></span><br /><span style="color: #000000; font-size: 10pt;">J’ai testé pour vous Veste Seeland « Canada » </span><br /><span style="color: #000000; font-size: 10pt;">J’ai testé pour vous Les chaussures « Terrebonne Outdry Ex » de Columbia </span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span class="texte"> <iframe width="373" height="210" src="https://www.youtube.com/embed/75Y9VtT2K4A" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p></blockquote>
Zed
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Survivre en milieu urbain...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-04-26:5935776
2017-04-26T16:00:00+02:00
2017-04-26T16:00:00+02:00
La revue Survival , consacrée à la survie en milieu hostile, sort en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La revue <em><strong>Survival</strong></em>, consacrée à la survie en milieu hostile, sort en kiosque son septième numéro (avril 2017-mai 2017). Une revue indispensable pour les amateurs de crapahut et d'aventure ainsi qu'à toutes les personnes soucieuses de développer leur capacité de résilience et leur aptitude à la survie individuelle ou collective... On trouvera dans ce numéro un bon dossier sur la survie en ville en cas de catastrophe et un entretien avec Laurent Obertone.<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5610657" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/3607720198.jpg" alt="survival_7.jpg" /></p><blockquote><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;">Sommaire : </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span class="texte"><strong>Spécial</strong><br /> Optimiser son Bob – les axes de réflexion, <em>par Olivier Achard</em> <br /> La panic room, <em>par V-sty Stevens</em> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span class="texte"><br /> <strong>Survie</strong><br /> La survie en milieu urbain <br /> Mauvaises herbes : l’ail des ours <br /> Interview : De Chiang Maï à Paris 15 000 km en vélo <br /> Catastrophes : Accident à Jonquières <br /> Entretien avec Laurent Obertone <br /> Trente ans dans la jungle. L’étonnante histoire d’Hiro Onoda </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span class="texte"><br /> <strong>Équipements</strong><br /> La canne comme outil de survie <br /> L’énergie électrique transportable <br /> Gants Mechanix Wear Original & Fastfit <br /> Un kit Bushcraft pour 100 € <br /> Lampe frontale et batterie nomade Streamlight <br /> Le Cochise : couteau de camp haute qualité <br /> Shot Show 2017 </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span class="texte"><br /> <strong>Techniques</strong><br /> S’orienter grâce aux indices du ciel</span></span></p></blockquote></blockquote>
stephanedugast
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UNE AVENTURE POUR NE PLUS JAMAIS BOITER DANS SA TETE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-04-05:5929416
2017-04-05T08:22:00+02:00
2017-04-05T08:22:00+02:00
La belle aventure ! Frank Bruno part dans quelques jours avec 4 jeunes à...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">La belle aventure ! Frank Bruno part dans quelques jours avec 4 jeunes à la vie «hors normes» de <a href="http://www.boutdevie.org" target="_blank">son association Bout de vie</a>. Direction la côte nord-ouest du Groenland pour y vivre une expérience inédite sur des chiens de traîneaux guidée par des Inuits. Pour que la différence ne fasse plus boiter !</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/1656631330.jpg" id="media-5600109" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>La seule chose qu’on est sûr de ne pas réussir est celle qu’on ne tente pas</em> », écrivait l’explorateur Paul Emile Victor. A la tête de l’association Bouts de vie, Frank Bruno a fait sienne cette maxime de l’explorateur pour sa prochaine expédition au Groenland qu'il va partager avec 4 jeunes à la vie «hors normes».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: black;">Ces 4 jeunes, choisis par l’association Bout de vie, partiront pour une expédition d’une quinzaine de jours. </span><span style="color: black;">Direction le nord de la baie de Disko sur la côte occidentale du Groenland. L’expédition partira dans la direction du glacier d’Eqi d'où l’équipe de Paul Emile Victor est partie en 1948 et en 1949 pour étudier ce qui était alors une vaste contrée mystérieuse : l’<em>inlandsis</em> (=calotte glaciaire).</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5600107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/3887129792.jpg" alt="IMGP7693web.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Il s’agira donc de rejoindre ces cabanes depuis le village d’Ilulissat, 100 kilomètres plus au sud, en chien de traineaux, pour atteindre le camp de base du glacier Eqi. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Le trajet alternera entre calotte et banquise avec des bivouacs en cabane ou sous tente. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Chaque jeune aventurier sera le binôme d’un Groenlandais, qui assurera la conduite de l’attelage des chiens. L’expédition aura un homme de tête : Julien Caquineau.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5600110" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3626125346.jpg" alt="IMGP7617web.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Ce Français vit depuis plus de 15 ans dans la ville d’Ilulissat, où il a fondé une famille avec une Inuit. Il est devenu l’un d’eux, sa vie est la glace et sa passion nous guidera jusqu’au bout de cette expédition. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em>Peu de gens ont la chance de vivre une telle expérience, ces 4 jeunes triés sur le volet, partageront un bout de vie extraordinaire </em>», aime à rappeler Frank Bruno, lui-même un explorateur «hors normes». Franck va en effet se lancer dans une longue ballade en kayak, à la suite de cette aventure commune. Cette fois, il partira depuis Illulisat jusqu'à Kullorsuaq, soit 1200 kilomètres à pagayer en solitaire.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-5600108" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2049715308.jpg" alt="IMGP7661web.jpg" /> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: black;">« <em>Je n'y vais pas pour dénoncer le réchauffement climatique, je ne vais pas non plus à la rencontre de la culture inuit. Non, d'autres l'ont fait bien avant moi. Je serai seul face à moi même et mes maux m'inspireront des mots qui seront en ligne sur mon journal de bord tous les soirs </em>», a-t-il récemment déclaré dans <em>Carnets d'Aventures. </em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: black;">A noter que le dernier numéro met en lumière </span><span style="color: black;">la résilience, ou le voyage comme remède après une épreuve de la vie, avec de vibrants témoignages, dont celui de Frank Bruno. <span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://www.expemag.com" target="_blank">EN SAVOIR +</a>)</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5600212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1373862460.jpg" alt="MAG carnets aventures.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">LES PARTICIPANTS </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Outre Frank Bruno et Julien Caquineau, cette expédition sera composée de deux garçons et deux filles à la vie « hors normes » : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Remi Rapin a 25 ans. Il est né avec une jambe qui n’a pas grandi. Il est porteur d’une orthèse, mais sa volonté l’a amené à découvrir de nouvelles limites. A l’âge de 12 ans, il est entré dans l’association Bout de vie qui l’a amené très régulièrement sur des aventures polaires : canoë sur le fleuve Yukon au Canada, survie sur une île déserte de la côte ouest du Groenland, croisière en mer australe en passant par les îles Malouines, la Géorgie du Sud et la péninsule Antarctique... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Elisa Gastou a 15 ans. Suite à un accident de tondeuse, elle est amputée depuis l’âge de 2 ans. Un an après sa mutilation, sa maman venait avec elle au stage de plongée sous-marine qu’organise chaque année Bout de vie. Puis à 13 ans, elle est retournée toute seule au stage de plongée en Corse aux îles Lavezzi pour se retrouver face à d’autres jeunes de son âge dans la même situation. Elle pratique l’équitation et elle-même devenu championne de son département (Haute-Garonne) en catégorie « normale ». Eté 2015, elle a participé avec Rémi au stage de survie sur la côte ouest du Groenland.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5600111" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/4215939970.2.jpg" alt="IMGP7716web.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Ange-Paul Straboni a 20 ans. A 14 ans, son père décède d’une tumeur au cerveau. Quelques mois plus tard lui aussi déclenchera la même pathologie. Son combat sera récompensé par une rémission totale. A l’âge de 18 ans, il a participé, aux côtés d’Elisa, au stage de plongée sous-marine en Corse organisé par Bout de vie. Il a ensuite eu le courage, aux côtés de Franck Bruno, d’effectuer une plongée en mer de Baffin sur la côte occidentale du Groenland. Sa gentillesse et son courage sont garants d’une fabuleuse entraide avec le groupe. Il a passé son Bac en langue Corse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Maxence Pitraye-Casanova à 16 ans. Dès sa naissance, elle est atteinte d’un pneumocoque multi résistant. Sa vie est en jeu et elle devra lutter par un long coma mais s’en sortira sans grosse séquelle sur cette épreuve. Cet enfant est née pendant un tour du monde à la voile avec ses parents. Elle découvrira la Corse, sa terre maternelle qu’à 4 ans. Depuis « son » univers n’est qu’un horizon de terres inconnues. Ce voyage au Groenland serait une sorte de revanche sur la vie. Elle a participé au stage de survie Bout de vie et elle s’est révélée être une des candidates idéales pour cette aventure. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5600113" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/2232786616.jpg" alt="frank-bruno-d-fondateur-et-animateur-de-l-association-bout-de-vie-lors-d-une-plongee-sur-la-cote-est-du-groenland-en-mai-2014_5396899.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">L’ASSOCIATION BOUT DE VIE </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;"><a href="http://www.boutdevie.org" target="_blank"><img id="media-5600216" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2358286532.gif" alt="groenland,aventure,franck bruno,bout de vie,handicap,polaire,jeunes,kayak,résilience,expéditions mag,voyage,inlandsis,paul-emile victor, " /></a>Créée en 2003, <a href="http://www.boutdevie.org" target="_blank">l’association Bout de vie </a>a pour vocation d’insuffler de l’espoir aux personnes qui sont amputées. Son président fondateur Frank Bruno a lui-même perdu une partie de sa jambe droite après un accident sur le pont d’envol du porte-avions <em>Foch</em> le 9 juin 1983. Il lui aura fallu de très nombreuses années pour ne plus boiter dans sa tête. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">Le fil rouge de son association est d’inviter chaque année en Corse un groupe de dix personnes amputées à effectuer un stage de plongée sous-marine. Cette activité, qui est sa passion et son premier métier, l’a reconstruit. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 10pt;">« <em>Sous l’eau, finis les regards blessants, aux orties la pesanteur qui fait souffrir les moignons </em>», aime-t-il à dire avant de préciser : « <em>Dans ma vie d’aventurier à cloche pied, j’ai toujours fait participer des jeunes stagiaires à mes aventures extrêmes, une manière à leur tour de voir de leurs propres yeux que les limites ne se dépassent pas mais se découvrent chaque jour </em>». </span><span style="font-family: Verdana; color: black;"> </span></p><p><img id="media-5600114" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/949231648.jpg" alt="IMGP7482web.jpg" /></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: Verdana; color: black; font-size: 8pt;">Photographies © Bout de vie – Frank Bruno</span></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Comment protéger sa famille...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-02-24:5913273
2017-02-24T16:00:00+01:00
2017-02-24T16:00:00+01:00
La revue Survival , consacrée à la survie en milieu hostile, sort en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La revue <em><strong>Survival</strong></em>, consacrée à la survie en milieu hostile, sort en kiosque son sixième numéro (février 2017-mars 2017). Une revue indispensable pour les amateurs de crapahut et d'aventure ainsi qu'à toutes les personnes soucieuses de développer leur capacité de résilience et leur aptitude à la survie individuelle ou collective...<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5570326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/3932772534.jpg" alt="survival_6.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;">Sommaire : </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;"><strong>Survie </strong><br /> Le troc en situation de survie <br /> Interview Cris Millenium <br /> IEM : un risque méconnu <br /> Information d’État : Les conseils suisses et français <br /> Survivre en temps de guerre : Le siège de Leningrad </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt; color: #000000;"><strong>Équipements</strong><br /> La lanterne à LED Helix <br /> Alerter pour survivre <br /> Correspondance entre la température et la force du vent <br /> Chaussures Muckboots Pursuit Shadow <br /> Introduction aux couteaux de Bushcraft </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="color: #000000;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Techniques</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;">Mieux vaut prévenir… </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Stage mixte défense et premiers secours tactiques </span><br /><span style="font-size: 10pt;">La défense du domicile </span><br /><span style="font-size: 10pt;">L’hygiène en situation de survie </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Le noeud de « tête d’alouette »</span> </span></p></blockquote>
ITENARASA
http://quel-bookan.hautetfort.com/about.html
Là où elle repose - Kimberly McCreight #MRL'16
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2016-11-21:5876946
2016-11-21T01:12:00+01:00
2016-11-21T01:12:00+01:00
Cette année encore j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour les Matchs...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.priceminister.com/blog/wp-content/uploads/2016/08/logo_rentreelitteraire.png" alt="logo_rentreelitteraire.png" /></p><p style="text-align: center;">Cette année encore j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour les Matchs de la Rentrée Littéraire Priceminister. J'ai donc reçu avec plaisir <strong>Là où elle repose</strong> de Kimberly McCreight.<br />Voici mon avis ("original" tel que demandé ^^ )</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5506610" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/00/3197904062.jpg" alt="là où elle repose,kimberly mccreight,mrl'16,priceminister,cadavre bébé,scandales,journalisme d'investigation,peur sur la ville,personnages féminins en force,résilience,un thriller pour le challenge de la licorne ^^" /></p><p style="text-align: center;"> <em>A Ridgedale, petite commune aisée au Nord Ouest de New York, Molly Sanderson, journaliste de presse locale, se voit confier, à la place de son collègue indisposé, la couverture d'un crime sordide : un cadavre de bébé a été retrouvé dans l'eau croupissante d'une rivière jouxtant les bois de l'université.</em><br /><em>Alors que la police piétine dans l'enquête, Molly va retourner la ville jusqu'à mettre le doigt sur une vérité lourde de conséquences.<br /></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/00/2249021524.jpg" target="_blank"><img id="media-5506605" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/00/2737274333.jpg" alt="là où elle repose,kimberly mccreight,mrl'16,priceminister,cadavre bébé,scandales,journalisme d'investigation,peur sur la ville,personnages féminins en force,résilience,un thriller pour le challenge de la licorne ^^" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/535772757.2.jpg" target="_blank"><img id="media-5506606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/3834054413.2.jpg" alt="là où elle repose,kimberly mccreight,mrl'16,priceminister,cadavre bébé,scandales,journalisme d'investigation,peur sur la ville,personnages féminins en force,résilience,un thriller pour le challenge de la licorne ^^" width="498" height="535" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/01/3730956693.2.jpg" target="_blank"><img id="media-5506607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/01/3655806653.3.jpg" alt="là où elle repose,kimberly mccreight,mrl'16,priceminister,cadavre bébé,scandales,journalisme d'investigation,peur sur la ville,personnages féminins en force,résilience,un thriller pour le challenge de la licorne ^^" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/01/4149933078.2.jpg" target="_blank"><img id="media-5506608" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/01/1808265901.2.jpg" alt="là où elle repose,kimberly mccreight,mrl'16,priceminister,cadavre bébé,scandales,journalisme d'investigation,peur sur la ville,personnages féminins en force,résilience,un thriller pour le challenge de la licorne ^^" width="496" height="513" /></a></p><p style="text-align: center;">Merci à <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #000000; text-decoration: underline;"><strong><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="http://www.priceminister.com/blog/cest-reparti-pour-les-matchs-de-la-rentree-litteraire-mrl16-16636">Priceminister</a></strong></span></span> et aux Editions Cherche Midi pour leur confiance.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">(Cette lecture compte aussi pour le challenge de la Licorne 2016/2017 ^^ )</p>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://www.cefro.pro/about.html
Résiliences/Livre
tag:www.cefro.pro,2016-09-01:5842105
2016-09-01T07:35:00+02:00
2016-09-01T07:35:00+02:00
(Photo: L'Atlantique à Edisto Beach, Caroline du Sud) Cet ouvrage...
<p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2661"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-5445072" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/02/01/471103936.jpg" alt="psychologie, traumatisme, émotions négatives, résilience, livre " /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>(Photo: L'Atlantique à Edisto Beach, Caroline du Sud)</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Cet ouvrage récent réunit l’apport de quatorze universitaires et praticiens de sept pays au sujet du concept de <span style="color: #003366;"><em><strong>résilience</strong> </em></span>dans plusieurs domaines : psychologie et psychiatrie, socio-écologie, travail social, réadaptation, éducation, organisation des systèmes, science des matériaux, économie, culture, droit et relations internationales. De là le terme au pluriel <a href="https://www.amazon.fr/R%C3%A9siliences-ressemblances-diversit%C3%A9-Boris-Cyrulnik/dp/2738134491/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1472655308&sr=1-1&keywords=r%C3%A9siliences+Serban+Ionescu">Résiliences, Ressemblances dans la diversité.</a></span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2663"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;"> "L’origine de ce terme se perd dans la nuit des temps, mais il a été utilisé dans une variété de contextes depuis au moins 2065 ans. Son histoire est riche et variée. Il est passé d’une langue à l’autre, d’un pays et d’une culture à une autre, d’une discipline à une autre. Au cours de ce processus, il a été défini et redéfini". <span style="color: #000000;">Un</span></span> chercheur aurait trouvé plus de 225 définitions de la <em>résilience</em>. "<span style="color: #003366;">Au cours de la Seconde guerre mondiale, la résilience est devenue monnaie courante dans des disciplines comme la psychologie et l’anthropologie. (...) Dans son essence, la résilience est un simple concept. Tout comme un matériau doit être robuste et ductile afin de résister et d’amortir la force qui lui est appliquée, la société, par analogie, doit manifester de la résistance et de l’adaptabilité, et ses membres doivent réagir de la même manière. Le problème est comment un tel état peut être atteint. <strong>Holling</strong>, l’écologue des systèmes, définissait la résilience en référence à l’homéostasie, la propension d’un système à revenir à l’équilibre. Les systèmes écologiques pourraient le faire si on leur permettait de récupérer après des chocs, si l’échelle temps impliquée n’était pas si longue que celle du changement climatique ou de la montée du niveau des mers, et si les frontières du système étaient fermées. Le problème avec les individus et la société, et davantage avec la nature, est l’absence d’une base pour l’équilibre. Tout est tendanciel. Alors, la meilleure formulation pour la résilience est celle basée sur <em>bondir en avant </em>(<em>bouncing forward</em>) et non pas <em>se remettre </em>(<em>bouncing back</em>) après que le système a reçu un choc. Bien sûr, la physique et les sciences sociales ont remis en question l’utilisation du concept d’équilibre et ce, de manière remarquablement similaire</span>." </span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2665"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;">"La résilience est quelque chose que nous voulons tous réaliser et que nous voulons promouvoir comme partie intégrante du développement humain. Bien sûr, la résilience et le développement vont main dans la main. Dans la réduction du risque de catastrophes, il est bien connu -mais curieusement beaucoup moins mis en pratique- que la sécurité ne peut être réalisée sans relier la réduction de catastrophes au processus de développement général. Dans la même veine, les processus de réduction du risque doivent être durables, en soi et comme partie d’un agenda général de durabilité qui limite notre consommation excessive des ressources. La résilience ne peut être atteinte sans réduire la vulnérabilité et accroître la durabilité. En plus du niveau social, le concept de résilience a été largement appliqué à la santé des individus. Généralement, elle ne peut être atteinte sans un certain niveau du bien-être."</span> Mais qu’est-ce que le bien-être ? Il est rarement défini car il y a une répugnance universelle à être normatif sur quelque chose d’aussi controversé politiquement. "<span style="color: #003366;">Les preneurs de décisions ont peur qu’une définition du bien-être puisse les forcer à l’offrir et peut-être aussi à le refuser à certains qui aspirent à en bénéficier. La question de savoir si la résilience est le contraire de la vulnérabilité fait penser au débat qui consiste à déterminer si pauvreté et vulnérabilité sont synonymes, auquel la réponse définitive est <em>presque mais pas tout à fait"</em></span>. L’acquisition de la résilience implique la réduction de la vulnérabilité, mais probablement cela n’est pas suffisant.</span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2667"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2668">En psychologie et en psychiatrie, </strong>le mot résilience apparaît pour la première fois dans <em>l’American Journal of Psychiatry</em>, en 1942, quand <span style="color: #003366;"><strong>Mildred C. Scoville</strong></span> évoque "<span style="color: #003366;">l<em>’étonnante résilience</em> des enfants confrontés, pendant la guerre, à des <em>situations dangereuses pour leur vie"</em>. "Dans ce texte, Scoville cite l’article publié, la même année, par <strong>Dorothy Burlingham</strong> et <strong>Anna Freud</strong>, qui notaient que des enfants ayant vécu des bombardements répétés et très destructeurs ne présentaient pas de signes observables de <em>chocs traumatiques</em>. La résilience psychologique devient objet de recherche avec les thèses de doctorat, soutenues à l’Université Stanford, par <strong>Jack Block</strong> (1950) et <strong>Jeanne Block</strong> (1951). Les travaux des époux Block ont fait émerger le concept de <em>résilience du moi</em> dont le sens est précisé en 1980, quand ils le définissent comme l’un des facteurs sous-jacents à l’adaptation. La résilience du moi serait, selon ces deux chercheurs, la capacité à s’adapter de manière flexible." </span></span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2670"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En comparant le développement de l’intérêt pour la résilience aux Etats-Unis et en France, nous constatons que le mot résilience apparaît en anglais beaucoup plus tôt qu’en français."<span style="color: #003366;">C’est le philosophe <strong>Francis Bacon</strong> qui l’utilise pour la première fois, en 1626, dans son ouvrage <em id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2671">Sylva Sylvarum</em> ou <em id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2672">Histoire naturelle</em> pour désigner la manière dont l’écho <em>rebondit</em>."</span> Selon le Trésor de la langue française, édité par le CNRS, la première occurrence en français du mot résilience (sous la forme <em>résélience</em>) date de 1906, et celle de la forme utilisée actuellement (<em>résilience</em>), de janvier 1911. Les écrivains français adoptent plus tard ce mot, et "<span style="color: #003366;"><strong>Paul Claudel</strong> utilise dans <em>L’élasticité américaine </em>(1936/1965) le mot anglais resiliency sans le traduire en français, pour désigner une caractéristique du tempérament américain, qui assemblerait les idées d’élasticité, de ressort, de ressource et de bonne humeur".</span></span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2674"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En France plus particulièrement, le concept de résilience est à l’origine d’une nette ambivalence. Pendant que certains chercheurs le trouvent passionnant, d'autres le critiquent parce qu'il risque de porter ombrage à leurs options théoriques ou au monopole de leur pratique. Il est important de signaler le parallèle qui existe entre le développement de la recherche sur la résilience aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons, et l’essor de la psychologie positive dans ces pays, approche qui vise "<span style="color: #003366;">l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des gens, des groupes et des institutions</span>. <span style="color: #003366;">Il s’agit donc d’une approche qui concerne, en même temps, l’épanouissement et le développement personnel, les relations interpersonnelles et les questions sociales, voire politiques. Dans les pays anglo-saxons, on considère que l’espoir, l’optimisme, une <em>attitude positive</em> sont les clefs de la santé et de la longévité. Selon <strong>Seligman</strong> (2002), l’un des principaux promoteurs de la psychologie positive, le but de cette approche est de catalyser un changement qui amènerait la psychologie centrée uniquement sur la réparation des pires choses de la vie à s’intéresser aux moyens d’améliorer la qualité de la vie. Le message du mouvement de la psychologie positive est de rappeler que la psychologie doit aussi se consacrer aux forces humaines, pour aider à construire à partir de ces forces. L’accent mis sur les forces des individus rapproche la psychologie positive d’une orientation proche, développée aux Etats-Unis, dans le cadre du travail social. Il s’agit de la pratique basée sur le concept d’habilitation (<em>empowerment</em>, en anglais), qui vise à identifier les forces effectives ou potentielles, les ressources internes ou externes des personnes, ainsi que les ressources additionnelles qu’il faut développer. Loin de constituer une pratique fondée sur un optimisme excessif, l’habilitation tient compte des déficits et des limitations des personnes pour lesquelles elle est utilisée"</span>.</span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2676"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Les débats sur le concept de résilience sont nombreux. Certains chercheurs considèrent que la résilience est une caractéristique personnelle stable qui englobe un ensemble de traits reflétant les ressources globales et la solidité du caractère, la flexibilité psychique en réponse aux circonstances environnementales stressantes, un facteur qui protège contre les adversités et les émotions négatives. Pour d’autres chercheurs la résilience n’est pas et ne peut être un trait. </span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2678"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;">"Le fait de considérer la résilience comme une caractéristique individuelle pourrait avoir des conséquences négatives. Sans vouloir minimiser le rôle des facteurs individuels dans le processus de résilience, il est évident que cette manière de de concevoir la résilience pourrait conduire à la valorisation sociale de certains individus, envisagés comme <em>plus forts</em>, et respectivement, à la stigmatisation de ceux qui ne font pas ou font difficilement face à l’adversité.</span> <span style="color: #003366;">Dans la perspective <em id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2679">résilience en tant que résultat</em> de la rencontre de l’individu avec l’adversité chronique ou le traumatisme</span>, des chercheurs ont observé <span style="color: #003366;">trois groupes de <em>phénomènes de résilience</em> chez les individus à risque: 1) l’apparition de résultats meilleurs qu’attendus; 2) le maintien, pur et simple, d’une <em>adaptation positive</em> en dépit des expériences stressantes vécues et 3) une bonne rémission après le trauma</span>. <span style="color: #003366;">En France, en particulier, certains universitaires et praticiens considèrent qu’il n’est possible de parler de résilience qu’après un traumatisme. Cette position pourrait être en relation avec l’influence de la psychanalyse (ou le concept de traumatisme occupe une place importante) et avec une résistance au changement de paradigme qu’entraînerait l’utilisation du concept de résilience dans la pratique clinique"</span>.</span></p><p id="yui_3_16_0_ym19_1_1472652879185_2582"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le concept de résilience psychologique suscite un intérêt rarement rencontré "<span style="color: #003366;">parce qu’il fascine en objectivant une attitude optimale face aux adversités de la vie, face aux traumatismes"</span>, et en même temps, "i<span style="color: #003366;">l déclenche des appels à la prudence, un travail, réalisé avec rigueur, de clarification terminologique, visant à affiner le concept de résilience, en utilisant les informations issues de son analyse à niveaux multiples, en projetant de nouvelles recherches longitudinales, en collaboration avec ceux qui l’utilisent dans d’autres domaines"</span>. </span></p><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></div><p> </p>
Zed
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Face à la menace NRBC...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2016-08-12:5834277
2016-08-12T14:00:00+02:00
2016-08-12T14:00:00+02:00
Les éditions Le Retour aux Sources publient ces jours-ci un ouvrage signé...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Le Retour aux Sources publient ces jours-ci un ouvrage signé conjointement par <strong>Piero San Giorgio</strong> et <strong>Cris Millennium</strong> et intitulé <em><strong>NRBC - Survivre aux événements nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques</strong></em>. Promoteur dans le monde francophone d'une forme de survivalisme ou de décroissance résiliente, Piero San Giorgio est l'auteur de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/10/18/survivre-a-l-effondrement-economique.html"><strong><em>Survivre à l'effondrement économique</em></strong></a> (Le Retour aux sources, 2011) et de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/12/14/rues-barbares.html"><strong><em>Rues barbares</em></strong></a> (Le Retour aux sources, 2012). Cris Millennium est pour sa part un expert des questions de sécurité dans le cadre de la menace NRBC.</span></p><p> </p><p><img id="fancybox-img" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.leretourauxsources.com/images/stories/virtuemart/product/nrbc-panneau-black.jpg" alt="" width="313" height="443" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">"Tchernobyl, Fukushima, Ebola, Armes de destruction massive, accidents chimiques… Ces noms, ces événements font peur.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Qu’en est-il réellement des risques ? La réalité dépasse-t-elle la fiction ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Qu’adviendrait-il des équipements et installations sensibles (centrales nucléaires, industries lourdes, laboratoires…) en cas de crise économique ou de guerre ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Rendant accessible un sujet très complexe, cet ouvrage aborde les différentes menaces issues des domaines nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques pour vous permettre de différencier les mythes de la réalité et d’identifier les risques. Il présente également des moyens de protection et de détection tout en énonçant des conduites à tenir en cas d’évènement <strong>NRBC</strong>…"</span></p></blockquote>
Zed
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Guide de survie en milieu hostile...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2016-08-04:5832113
2016-08-04T14:00:00+02:00
2016-08-04T14:00:00+02:00
La revue Survival sort cet été en kiosque son troisième numéro et passe...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La revue <strong><em>Survival</em></strong> sort cet été en kiosque son troisième numéro et passe à un rythme de parution bimestriel. A lire par tout ceux qui ont lu avec intérêt les livres de <strong><a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/12/14/rues-barbares.html">Piero San Giorgio</a></strong> et qui pensent que, décidément, nous risquons d'aller vers des temps difficiles (si nous n'y sommes pas déjà...).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5425450" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/4025331486.jpg" alt="Survival_3.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au sommaire de ce numéro :</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="texte" style="font-size: 10pt;">LEATHERMAN RAPTOR « L’OUTIL MÉDICAL »<br /> FUKUSHIMA - LA MAUDITE<br /> SURVIE : <br /> Survie, un terme galvaudé<br /> Un tour de la Méditerranée en 247 jours à sac à dos<br /> Le sac d’évacuation (BOB) 2e partie<br /> Mes premiers pas au stand de tir<br /> Le micro-BOB, cent cinquante grammes qui peuvent vous sauver la vie ! <br /> EQUIPEMENTS<br /> 20 objets pour survivre en voyage<br /> La trousse médicale de survie<br /> Le chauffe-eau instantané portatif et autonome<br /> TECHNIQUES<br /> La cuisine du bivouac 1re partie<br /> La révolution compound <br /> De la trappe au tarp<br /> Quand autonomie rime avec aquaponie<br /> NUTRITION<br /> Mauvaises herbes : Le pissenlit<br /> Savoir-faire : La viande séchée<br /> VOS RUBRIQUES : News Matos</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Equisetum (prêle)
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Un chemin de résilience...
tag:prele.hautetfort.com,2016-03-21:5777149
2016-03-21T01:38:21+01:00
2016-03-21T01:38:21+01:00
Au cours de l'émission Sagesse Bouddhiste sur la 2ème chaîne...
<p></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Au cours de l'émission Sagesse Bouddhiste sur la 2ème chaîne télévisée, dimanche 20 mars 2016, j'ai écouté avec une grande attention Mr Christophe André, médecin psychiatre à l'hôpital St Anne à Paris, qui était interviewé sur le thème de la résilience.</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Sa définition de la résilience est la capacité qu'a l'être humain à traverser une épreuve grave (attentat, violences, tortures, cancer, catastrophe...) à se remettre à vivre et à se sentir de nouveau heureux au bout d'un temps qui peut aller de quelques mois à quelques années. </font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">C'est le fruit d'un processus que Mr André détaille en 3 phases. La première, qui est de rester humain sans se durcir quand on est soumis à une épreuve difficile. La seconde est de se sentir différent, lorsqu'on a traversé l'adversité mais de reprendre néanmoins contact avec le monde. La troisième est de retrouver goût à la vie, sans se laisser toucher par le syndrôme du survivant (culpabilité), ni s'isoler en se protégeant du monde extérieur. Car une adversité sévère conduit parfois à de l'impuissance et à une solitude morale non perçue par l'extérieur. D'autres enfin se protègent par de l'humour, de l'agressivité comme pour mettre à distance l'épreuve.</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Si la force personnelle du sujet et ses ressources (foi, valeurs humaines, art...) sont en jeu, un entourage bienveillant peut également jouer un grand rôle pour aider à la reconstruction. Mr Boris Cyrulnik a beaucoup écrit sur le sujet comme Mr C. André. On peut affirmer quoi qu'il en soit que la résilience demande de la flexibilité pour ne pas perdre pied et sombrer.</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Pour beaucoup, le pardon à l'agresseur ou l'acceptation de l'épreuve permettent de se libérer du passé. Toutefois, ce choix est plus difficile à faire par exemple si la justice n'a pas été rendue. La foi est une aide précieuse, qu'elle soit laïque (confiance dans l'humanité), religieuse par une relation intérieure avec un Dieu ou même tout simplement foi en l'avenir.</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">J'ai beaucoup apprécié la fin de l'interview, dans laquelle Mr C. André affirme que la notion de résilience peut être appliquée à la terre, aux océans, aux animaux, à toute la nature en général... Les humains que nous sommes polluent et traitent mal, le plus souvent sans aucune conscience, les éléments de leur cadre de vie et les êtres qui dépendent d'eux. Ceux ci peuvent être considérés comme résilients, car ils subissent pesticides, mauvais traitements... jusqu'à un certain point qu'il espère que nous ne franchirons pas. A méditer!</font></font></p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Lyliane</font></font></p><p> </p>
Cap21 Lorraine
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”Résilience” - Un thriller nucléaire de Yannick Monget
tag:cap21lorraine.hautetfort.com,2016-03-09:5771853
2016-03-09T19:48:00+01:00
2016-03-09T19:48:00+01:00
Yannick Monget , que l'on connait bien pour ses expositions d'affiches...
<p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5315614" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cap21lorraine.hautetfort.com/media/02/00/318748139.jpg" alt="résilience,yannick monget" /><strong>Yannick Monget</strong>, que l'on connait bien pour ses <a href="http://cap21lorraine.hautetfort.com/archive/2015/11/27/vision-5722891.html">expositions</a> d'affiches photographiques d'anticipation présentées dans de nombreuses villes et différents pays, vient de sortir "<em><strong>Résilience</strong></em>" (Editions de La Martinière, <a href="https://www.facebook.com/Roman.Resilience/videos/1031398886920413/">voir la bande-annonce</a>), un thriller d'anticipation ayant pour cadre la société nucléaire.</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Après "<em>Terres d'Avenir</em>", recueil commenté des photographies de Yannick, et "<em>Gaïa</em>"voici donc un nouveau roman. </span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Le thème est celui de <strong>l'accident nucléaire</strong>, des virus informatiques et biologiques, de la gestion politique de la crise et, finalement de la destruction d'une civilisation amenée à devoir renaître à partir de bunkers polaires.</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Connaissant l'attachement de l'auteur aux données scientifiques, on peut lui faire confiance pour décrire les situations avec le maximum de réalisme ; outre l'intrigue, les informations scientifiques sont d'ailleurs le point fort de ce livre qui enseigne beaucoup. Yannick Monget s'est aidé, en cela, des conseils de scientifiques et de politiques, à commencer par Corinne Lepage.</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Invité de l'émission <a href="https://www.facebook.com/Roman.Resilience/videos/1030963086963993/?video_source=pages_finch_main_video"><strong><em>Juste avant de Zapper</em></strong></a>, Yannick élargit le débat et le place au cœur des problématiques actuelles : multiplication galopante des centrales en Chine, prolongation, ou pas, de nos centrales vieillissantes etc.</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Bon vent à "Résilience", car mieux vaut prévenir que guérir...</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Cap21 Lorraine</span></em></span></p>
Kraly
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La résilience...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-02-02:5753631
2016-02-02T05:00:00+01:00
2016-02-02T05:00:00+01:00
Tous potentiellement résilients La résilience Cette capacité à...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5282674" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/02/1915680420.39.jpeg" alt="résilience,capacités,développement,naître,caractère,sérotonine,psychiatre,distances,établir,réflexion,comprendre,savoir,connaître" />Tous potentiellement résilients</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">La résilience Cette capacité à surmonter les traumatismes s'appelle la résilience. Le terme, emprunté à la physique, désigne le retour à l'état initial d'un élément déformé. Les psychiatres américains spécialisés dans la petite enfance, ont adopté le mot dans les années 90. Il a ensuite été popularisé en France par Boris Cyrulnik. A en croire le psychothérapeute, "environ une personne sur deux subit un traumatisme au cours de son existence, qu'il s'agisse d'un inceste, d'un viol, de la perte précoce d'un être cher, d'une maladie grave ou d'une guerre".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff0000;">La résilience, innée ou acquise ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">Notre développement est régi par un certain nombre de déterminants génétiques. Le cerveau de certains individus sécrète beaucoup de dopamine et de sérotonine, qui jouent un rôle d'euphorisants. A contrario près de 2 % des enfants naîtraient avec un potentiel de "force psychique" diminué. Il serait cependant illusoire d'imaginer qu'une analyse de l'ADN suffirait à savoir si un enfant est prédisposé. Son caractère et son environnement affectif jouent un rôle primordial .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">Dès leurs premiers jours, les bébés adaptent leurs comportements en fonction de l'attitude des parents à leur égard. Quatre sortes d'attachement réciproque peuvent ainsi être distinguées :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">Sécurisant (65 %), ces enfants ont les meilleures chances de s'en sortir en cas de malheur ;</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">Evitant (20 %), ils maintiennent leurs distances ;</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">Ambivalents ou désorganisés (15 %).</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">Selon le type de relation qu'ils réussissent à établir, ils sauront plus ou moins bien se reconstruire après une blessure de la vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff0000;">Savoir mettre au monde</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #339966;">"Faire naître un enfant n'est pas suffisant, il faut aussi le mettre au monde" affirme Boris Cyrulnik. Ses travaux insistent sur l'importance des "nourritures affectives". C'est pour l'avoir ignoré, sous l'ère Ceausescu, que 40 % des orphelins et enfants abandonnés sont morts en Roumanie. Les adultes doivent aider les enfants à se construire un capital psychique qui leur permettra de façonner leur résilience et trouver les ressources intérieures et extérieures le moment venu. Ainsi quand un père joue à poursuivre son enfant en faisant la grosse voix, ce dernier comprend qu'il s'agit d'un jeu. Cette comédie permet la familiarisation avec l'inconnu et sert à maîtriser sa peur. Cela ne signifie pas que l'enfant sera "immunisé" à vie contre les malheurs, mais il acquière un premier facteur de résilience.</span></p>
NLG
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Mudwoman, Joyce Carol Oates
tag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2016-01-02:5738774
2016-01-02T13:50:13+01:00
2016-01-02T13:50:13+01:00
Mudwoman est son surnom. La femme de la boue. Retrouvée enfant, gisant...
<p><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-5255884" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/01/01/4057452089.jpg" alt="mudwoman.jpg" />Mudwoman est son surnom. La femme de la boue. Retrouvée enfant, gisant dans un marécage des Adirondacks, Meredith Neukirchen a suivi contre toute attente un parcours brillant. Des cabanes en planches bancales, elle est passée aux somptueuses demeures de l'université américaine dont elle est devenue présidente. La première femme présidente d'une université prestigieuse.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">A l'occasion d'un déplacement professionnel, M. R Neukirchen, comme attirée irrésistiblement par le vide, redécouvre les lieux de son enfance. Avec eux les réminiscences d'une maltraitance sordide, nourrie de fanatisme religieux et de folie. Et la femme solide et austère qui préside une université va commencer à se fissurer, pas à pas, marche après marche.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Ce roman de Joyce Carol Oates est mystérieux. Au détour des pages, on s'interroge : M.R cède-t-elle à la folie, revient-elle dans le chemin qui lui avait été tracé ? Questions sans réponse ferme qui entourent cette lecture d'une aura très particulière.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Mudwoman</em>, Joyce Carol Oates (USA). Points. 576 pages. 8, 40 €</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;">A lire également, du même auteur : <em><a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2014/06/08/les-chutes-joyce-carol-oates-5387092.html">Les chutes</a></em>.</span></p>
GOUTTES D'EAU
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Les âmes blessées
tag:gouttesdo.hautetfort.com,2015-04-16:5604878
2015-04-16T19:39:00+02:00
2015-04-16T19:39:00+02:00
Normal 0 0 1 621 3544 29 7 4352 11.1539...
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Sans cesser<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’alimenter ses réflexions à partir de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>son propre parcours, le neuropsychiatre oriente davantage son propos vers la construction d’une histoire de la psychiatrie telle qu’il l’a vécue en professionnel de la santé. Il ne s’agit donc pas d’une vision générale de la<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>spécialité médicale inventée il y a un siècle,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> mais bien d’un témoignage personnel permettant de tracer une évolution pragmatique des théories et des<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>moyens mis en œuvre au cours de sa carrière. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Dès le prologue, l’auteur rappelle le traumatisme personnel qui a éveillé en lui le besoin de comprendre. Comprendre l’autre, comprendre les racines du mal, « <em>le diable </em><span style="font-style: normal;">» tant que l’on ne peut pas saisir la logique destructrice,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> suicidaire ou génocidaire, comprendre au sens étymologique—prendre avec soi — pour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>cerner, organiser<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et donc apaiser le chaos généré par la folie.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Une telle démarche est donc chez lui constitutive de sa vocation.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Cyrulnik<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>lui-même précise que son récit s’apparente à un journal de bord de sa pratique. Grâce à son écriture claire, Boris Cyrulnik aborde<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la reconstitution des avancées praticiennes en s’appuyant largement sur les travaux de chercheurs que le commun des mortels ne songerait pas à relier aux traitements psychiatriques. Ainsi, les têtes de sous-chapitres évoquent parfaitement l’audace nécessaire à toute innovation. En rappelant qu’au début des années 70, les malades soignés à Paris dormaient encore sur des litières et végétaient abrutis de neuroleptiques, Cyrulnik montre combien il fallait faire preuve de hardiesse pour établir d’autres pratiques. <em>« Comprendre ou soigner </em><span style="font-style: normal;">» intitule-t-il un des premiers chapitres, suivi de façon explicite par </span><em>« tout innovateur est un transgresseur »</em><span style="font-style: normal;">. Dès lors, le champ des possibles passera par l’expérience appliquée des éthologues, ces observateurs attentifs des pratiques sociales dans le monde animal. Mais aussi par les apports de tous les penseurs qui ne se réfugieraient pas dans les idées toutes faites, les doxa, fonctionnant comme des axiomes qu’il est interdit de remettre en cause : </span><em>« Les travaux d’éthologie étaient disqualifiés par ceux qui refusaient de les lire parce qu’ils étaient disqualifiés *. Ces récitations réflexes empêchent les débats. On préjuge d’une théorie qu’il convient d’ignorer, afin de la haïr. C’est ainsi que bêlent les troupeaux de diplômés, unis par une même détestation. La haine devient le liant d’un groupe d’où le plaisir de penser a été chassé. « </em><span style="font-style: normal;">(Pages 89-90)<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> On devine que la démarche vaut pour de nombreux domaines ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Nommé dès le début de sa carrière à l’hôpital psychiatrique de Digne, dans les Alpes de Haute-Provence, Cyrulnik refuse de s’enfermer dans sa routine tranquille d’un hôpital de province; D’abord, il va y découvrir que, même si la poésie atténue la violence des<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>souffrances, l’efficacité des soins repose sur la connaissance et la re-connaissance des malades, grâce au travail d’une équipe. Cette foi en l’équipe, l’union des réflexions, l’échange des expériences vont devenir une des clés de sa pratique. Cyrulnik se dépense pour organiser et inviter de nombreux colloques ouverts, médecins chercheurs et artistes se côtoyant pour le meilleur brassage des points de vue…</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Toutefois, le malade, et avant lui, l’enfant blessé dans son innocence reste au centre de son propos. La passion de Cyrulnik reste la compréhension du traumatisme et son apaisement. Il pose des mises en garde qui nous concernent tous, en particulier dans les réactions hyper médiatisées des faits divers qu’il nous est donné de voir : ainsi précise-t-il au sujet de l’inceste et de la résilience combien <em>« il est difficile de parler de l’impensable quand l’indignation empêche la réflexion. »</em><span style="font-style: normal;">. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">En refermant ces 300 pages généreuses, j’ai conservé le sentiment que le monde avance<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>quand même. Doucement certes, et souvent loin du public, les hommes de bonne volonté déroulent des solutions, développent des techniques, prêtent l’oreille aux murmures des faibles et pas à pas, une part vaillante de l’humanité contrecarre la malveillance des systèmes.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>C’est une leçon d’optimisme malgré tout, venant de la part de quelqu’un qui connaît son sujet… Un livre qui fait du bien.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><!--[if !supportEmptyParas]--> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/00/01/3468115001.jpg" target="_blank"><img id="media-5008311" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/00/01/2252545041.jpg" alt="Boris cyrulnik, les âmes blessées, mémoire, histoire de la psychiatrie, résilience, " /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><!--[endif]--></p><p class="MsoNormal"><!--[if !supportEmptyParas]--> Les âmes blessées<!--[endif]--></p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>12</o:Words> <o:Characters>72</o:Characters> <o:Lines>1</o:Lines> <o:Paragraphs>1</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>88</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1539</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions/> <w:DoNotPrintRevisions/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin/> </w:WordDocument></xml><![endif]--><p> </p><!--StartFragment--><p class="MsoNormal">Boris Cyrulnik</p><p class="MsoNormal">Odile Jacob (Septembre 2014)</p><p class="MsoNormal">ISBN : 978-2-7381-3146-1</p><!--EndFragment--><p><!--EndFragment--></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Comment tout peut s'effondrer...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-04-09:5599153
2015-04-09T16:00:00+02:00
2015-04-09T16:00:00+02:00
Les éditions du Seuil viennent de publier Comment tout peut s'effondrer...
<p id="title" class="a-size-large a-spacing-none" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span id="productTitle" class="a-size-large">Les éditions du Seuil viennent de publier <strong><em>Comment tout peut s'effondrer - Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes</em></strong>, un essai de<strong> Pablo Servigne</strong> et de <strong>Raphaël Stevens</strong>. </span>Ingénieur agronome et docteur en biologie, Pablo Servigne est spécialiste des questions d'effondrement, de transition et d agroécologie. Raphaël Stevens, quant à lui, est expert en résilience des systèmes socioécologiques...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4998377" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/462959046.jpg" alt="Collapsologie.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la ?n de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet - fort inconfortable - qu’ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre… "</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Pauline
http://paulinelaloua.hautetfort.com/about.html
Juste avant le bonheur - Agnès Ledig
tag:paulinelaloua.hautetfort.com,2015-03-27:5592050
2015-03-27T17:11:00+01:00
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5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:11.0pt;font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-font-family:Calibri;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Calibri;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img id="media-4985690" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://paulinelaloua.hautetfort.com/media/01/01/2002514639.jpg" alt="Juste-avant-le-bonheur.jpg" />Je viens de finir la lecture de « Juste avant le bonheur », roman paru en 2013 sous la plume d’Agnès Ledig aux Éditions Albin Michel et reparu récemment chez Pocket. Ce roman, acheté un peu par hasard (oui j’avoue, le seul mot « Bretagne » dans le résumé m’y a poussé), m’a arraché plus d’un sourire, quelques éclats de rire et fait aussi verser quelques chaudes larmes... Un joli coup de cœur que je voudrais vous conseiller… et même vous recommander…</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>X-NONE</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:DontGrowAutofit/> <w:SplitPgBreakAndParaMark/> <w:DontVertAlignCellWithSp/> <w:DontBreakConstrainedForcedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> <w:Word11KerningPairs/>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Vers la fin d'un monde ?...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-02-04:5550755
2015-02-04T10:00:00+01:00
2015-02-04T10:00:00+01:00
Vous pouvez ci-dessous découvrir l'entretien avec Piero San Giorgio...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez ci-dessous découvrir l'entretien avec <strong>Piero San Giorgio</strong> réalisé par <strong>Martial Bild</strong> et <strong>Élise Blaise</strong> pour <a href="http://www.tvlibertes.com/"><em>TV Libertés</em></a>. Tête pensante dans le monde francophone d'une forme de survivalisme ou de décroissance résiliente, Piero San Giorgio est l'auteur de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/10/18/survivre-a-l-effondrement-economique.html"><strong><em>Survivre à l'effondrement économique</em></strong></a> (Le Retour aux sources, 2011) et de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/12/14/rues-barbares.html"><strong><em>Rues barbares</em></strong></a> (Le Retour aux sources, 2012).<br /></span></p><p> </p><p><iframe width="504" height="285" src="https://www.youtube.com/embed/dzj1cxkeiOY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
ELLIPSES INCONGRUES 1
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-11-10:5438011
2014-11-10T10:16:00+01:00
2014-11-10T10:16:00+01:00
ELLIPSES INCONGRUES 1 L'exercice qui consiste à se souvenir...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4674888" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/2279802397.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #008000;"><strong>ELLIPSES INCONGRUES</strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>1</strong></span></div><div style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>L'exercice qui consiste à se souvenir</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A voix la plus haute expose au périlleux.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>On sombre vite dans le mielleux pathétique,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans l'ennuyeux narcissisme de la quête de soi.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Énumération obsédante qui sédimente l'émotion, </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Authentique désordre perturbant d'évidences</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A l'étouffante saillie de flammes infernales,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D'ellipses élégamment incongrues</strong></span></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> De lourdes descriptions superfétatoires.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans la distorsion attestée de l'inévitable</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pénètre le réel vécu et ce qui en découle.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dès lors, mieux vaut passer les souvenirs</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Au travers du tamis tendancieux de l'écriture.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Optimisme
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-09-30:5458029
2014-09-30T07:04:00+02:00
2014-09-30T07:04:00+02:00
La principale objection à l’optimisme ne teint pas à la réalité du monde,...
<p style="text-align: justify; padding-left: 90px;"><em><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">La principale objection à l’optimisme ne teint pas à la réalité du monde, mais à un certain positionnement intellectuel. Le pessimisme est plus avantageux : annoncer le pire et, à la moindre catastrophe, se vanter de l’avoir prévu, est simple et stratégiquement payant. L’optimisme est plus périlleux, puisqu’il exige de regarder l’horizon, de déceler la tendance au-delà des accidents, tout en courant le risque de passer pour Pangloss, si bien ridiculisé par Voltaire parce qu’il estimait que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. L’optimisme est guetté – comme tout prisonnier d’une idéologie explicative du monde – par la tentation de rejeter les événements inattendus qui ne corroborent pas sa théorie de départ. A chaque instant l’optimiste devra se demander s’il est bien raisonnable de le rester. Oui, pour l’instant…</span></span></em></p><p style="text-align: right;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Guy Sorman, Journal d’un optimiste, Fayard, 2012</span></strong></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">L’optimisme est-il une maladie rare ? On pourrait le croire à en voir l’image de la France à l’intérieur comme à l’extérieur, dans la vie quotidienne comme dans la tête des gens. Le pessimisme envahit la planète France que l’on soit sous le règne de l’un ou l’autre président qui font tout dans le verbe pour paraître optimiste, mais dont les actes laissent un goût étrange de « n’y revenez pas ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Qu’est-ce qui différencie l’optimiste du pessimiste ? L’espoir en l’avenir pour soi-même, les sociétés et le monde en général. Le plus important est bien l’espoir pour soi-même. Il conditionne le reste. Le psychanalyste Cyrulnik a promu le terme <em style="mso-bidi-font-style: normal;">résilience</em> que l’on peut résumer comme la capacité pour une personne, un groupe ou une société à s’adapter à un environnement changeant. Depuis maintenant plus de dix ans, les politiques ont monopolisé ce mot et l’ont inscrit dans le marbre des documents officiels, tels que le Livre blanc pour la défense et la sécurité de 2008, puis de 2013. Mais ils l’ont transformé en capacité à gérer une crise. La résilience est devenue une organisation promue par l’Etat pour être capable de faire face à une crise, quelle qu’elle soit. Bel exemple de pessimisme. On organise la société pour malgré tout s’en tirer dans les crises de plus en plus nombreuses qui peuplent le monde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Pour Cyrulnik, il s’agit bien d’une force intérieure, personnelle et indivise, qui permet à l’homme dans l’adversité, de faire face et de surmonter les circonstances pour rebondir. Que faire lorsque tout est perdu ? Non pas attendre que l’Etat vous assiste, mais se prendre en main et surmonter son désespoir au lieu de l’entretenir et de laisser les autres le déclarer seule vérité.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 3pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">La résilience, c’est la grâce devenue réalité.</span></p>
NLG
http://fais-moilespoches.hautetfort.com/about.html
Comment les fourmis m'ont sauvé la vie, Lucia Nevaï
tag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2014-09-03:5393954
2014-09-03T15:02:00+02:00
2014-09-03T15:02:00+02:00
Déterminisme social contre résilience, le combat est rude dans ce roman...
<p><span style="font-size: small;"><img id="media-4599877" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/01/00/1904128320.jpg" alt="usa, enfance, résilience, adoption, religion" />Déterminisme social contre résilience, le combat est rude dans ce roman d'enfance. Nés dans une famille bringuebalante autant que la cabane qui l'abrite, au Etats-Unis, Crane et ses frères et soeurs ont pour unique distraction le passage quotidien du train, dont les rails tremblent des dizaines de minutes auparavant pour qui sait tendre l'oreille. La jeune Crane a en outre la malchance d'être née avec une difformité au visage et des yeux défaillants, qui la font passer pour une idiote aveugle qu'elle est loin d'être. Et des malchances elle en a d'autres, voyez un peu : une mère prostituée à ses heures, une deuxième mère folle de Dieu dans la même maison, un père évangéliste, des jeunes voisins sadiques, une soeur aînée alcoolique bien qu'encore enfant, un cadavre au plafond. Oui, ça fait beaucoup.</span></p><p><span style="font-size: small;">Alors le jour où les services sociaux mettent le nez dans tout ça, la famille est éclatée, Crane confiée à des religieuses qui vont lui permettre l'accès à l'éducation et à une adoption miraculeuse. Crane rencontre alors Ollie, une femme infertile et infirme qui va tout donner pour elle, affection, protection et éducation. La question sera bien sûr de savoir s'il est possible d'échapper aux voies qu'on nous a promises.</span></p><p><span style="font-size: small;">Le récit emprunte la voix d'une enfant décalée et maline, avec fantaisie, audace et humour. Un excellent moment.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><em>Comment les fourmis m'ont sauvé la vie</em>, Lucia Nevaï (USA).</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;">Editions Philippe Rey, Collection Fugues. 236 pages. 9 €</span></p>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://www.cefro.pro/about.html
La neuroplasticité
tag:www.cefro.pro,2014-06-19:5394585
2014-06-19T19:09:00+02:00
2014-06-19T19:09:00+02:00
De nombreuses études scientifiques parlent de la capacité du cerveau de se...
<p id="yui_3_16_0_5_1403183103142_4" style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px;"><span id="yui_3_16_0_5_1403183103142_26"><img id="media-4600801" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/02/02/1348104087.jpg" alt="cerveau, neuroplasticité, recherche, méditation, habitudes, résilience " />De nombreuses études scientifiques parlent de la capacité du cerveau de se remodeler dans la pratique répétée. C'est grâce à cette neuroplasticité que le développement personnel est possible, et la résilience aussi. <em>"Nous sommes ce que nous faisons régulièrement. L'excellence n'est pas un acte, mais une habitude",</em> écrit <span style="color: #333300;"><strong>Aristote</strong></span>. Les IRM des cerveaux des violonistes </span>ont montré une région plus large consacrée à l'activité des doigts. Cette modification est directement liée à la quantité et à la qualité de l'exercice que ces musiciens pratiquent, leurs cerveaux s'étant adaptés de manière très concrète. Lorsque des neurones s'activent en même temps en réponse à un événement, ils s'associent et les connexions deviennent plus fortes. Cela forme des <em>sentiers </em>qui deviennent plus marqués dans les conditions d'une pratique répétée. L'inverse est possible aussi: si <em>les sentiers</em> ne sont pas utilisés, l'espace sera récupéré par d'autres <em>sentiers </em>qui ont besoin de place pour grandir. Durant la dernière décennie, la recherche a exploré la capacité du cerveau de se remodeler, et la neuroplasticité n'est plus une théorie, mais un constat.</p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px;">Dans les années 1980 et 1990, la plupart des scientifiques croyaient que notre cerveau se développait pendant l'enfance, pour devenir ensuite <em>"du ciment"</em>: un cerveau âgé ne peut apprendre. On sait maintenant que cela est faux. Nous pouvons remodeler notre cerveau aussi longtemps que l'oxygène et le sang traversent notre corps. Ce qui revient à dire que nous n'avons pas d'excuse quand il s'agit de former de nouvelles habitudes (penser <em>au changement</em> nécessaire, à <em>l'adaptation</em>, à <em>la résilience</em>). Bien avant que la science occidentale ne reconnaisse le concept de neuroplasticité, le bouddhisme parlait de <em>souplesse</em> : l'expérience répétée peut changer le cerveau. A présent, les chercheurs s'intéressent aux <strong><a href="http://www.urbandharma.org/udharma8/monksmed.html">résultats observables de la méditation sur le cerveau</a>,</strong> en tant qu'effet d'entraînement. Exactement comme d'autres habiletés mentales, <em>la résilience</em> peut être cultivée et développée à l'aide de la méditation. <span id="yui_3_16_0_1_1403183103142_14470" style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://livre.fnac.com/a6566494/Boris-Cyrulnik-Resilience-et-personnes-agees">Ce livre</a> </strong>sur la résilience et les personnes âgées nous assure que <span style="color: #333300;"><strong><em>"la créativité protège de tout".</em></strong> </span></span></p><div id="yui_3_16_0_5_1403183103142_8" style="font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px;"><span id="yui_3_16_0_1_1403183103142_14471" style="font-size: 10pt;">Une <strong><a href="http://mindhacks.com/2008/07/29/juggling-can-change-brain-structure-within-7-days/">étude récente </a></strong>suggère que des habitudes peuvent se former même en 7 jours d'activité répétée, mais peuvent disparaître tout aussi facilement. </span><span id="yui_3_16_0_1_1403183103142_15420" style="font-size: 10pt;">Donc, à tout âge, nous avons la capacité d'apprendre des choses et de former des habitudes. La satisfaction est un état à découvrir et à construire tout au long de la vie. Et voici un exemple d'<strong><a href="http://mindvalleyacademy.com/featured/6-phase-meditation-infographic">exercice de méditation</a>.</strong> </span></div><div id="yui_3_16_0_5_1403183103142_8" style="font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px;"> </div>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Vers une civilisation techniquement soutenable...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-05-30:5380306
2014-05-30T16:03:00+02:00
2014-05-30T16:03:00+02:00
Les éditions du Seuil viennent de publier dans leur collection...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions du Seuil viennent de publier dans leur collection Anthropocène,<strong><em> L'âge des low tech - Vers une civilisation techniquement soutenable</em></strong>, un essai de <strong>Philippe Bihouix</strong>. Ingénieur, l'auteur est un spécialiste de la question de la finitude des ressources énergétiques et minières.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4575597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/872866820.jpg" alt="Low tech.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Face aux signaux alarmants de la crise globale ? croissance en berne, tensions sur l’énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée ? on cherche à nous rassurer. Les technologies « vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l’impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations <em>high tech</em>, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les <em>low tech</em>, les « basses technologies ». Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S’il met à bas nos dernières illusions, c’est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie. "</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
La dépression
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-09-14:5164881
2013-09-14T07:42:00+02:00
2013-09-14T07:42:00+02:00
Un état dépressif a souvent pour origine le sentiment de ne pouvoir...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Un état dépressif a souvent pour origine le sentiment de ne pouvoir maîtriser sa vie. Ce n’est pas les malheurs qui nous accablent qui nous rendent dépressif, c’est le fait que ces malheurs nous prennent tout entier, nous interdisent toute autre pensée, nous centrent non sur ce que nous pouvons faire, mais sur ce que nous ne pouvons pas faire. Ce que le psychiatre Boris Cyrulnik appelle la résilience est la capacité à reprendre un développement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>malgré l’adversité. Si l’on ne possède pas cette résilience, si l’on n’est pas capable de reprendre le dessus face au malheur, on déprime, on se réduit à l’état de victime, état dans lequel nous entraînent ceux qui nous veulent du bien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Oui, un état dépressif a souvent pour origine le sentiment de ne pouvoir maîtriser sa vie. Ce sentiment devient si puissant qu’il finit par occuper en permanence les pensées et de ce fait crée une tension psychologique incontrôlable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Conscient que la souffrance est due au fait que l’on est incapable de s’empêcher de ruminer toujours les mêmes pensées, il faut chercher à faire taire cette souffrance par nos propres moyens. C’est une résilience active et volontaire et non passive et due à un événement indépendant de notre volonté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">La médecine ne nous offre le plus souvent que des cachets antidépresseurs qui soignent les conséquences, mais ne retirent pas la cause. Notre religion en général ne nous permet pas de lutter efficacement. Certes, elle nous entoure de bonnes paroles et de fraternité. Mais là aussi, ce n’est qu’un traitement des conséquences et non de la cause. Il s’agit de changer notre psychologie habituelle, de faire des expériences intérieures qui vont nous permettre de dominer notre incapacité à penser par nous-mêmes. Ne plus être pensé au travers de nos émotions. Le jour où l’on commence à envisager ce changement volontaire en soi, on est sur le chemin de la résilience volontaire. On passe du savoir, à la connaissance par l’expérience. C’est dur, on tombe et on retombe, mais quel chemin si l’on persévère.</span></p>
Patricia Sarrio
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Mary-Lou (S. CASTA)
tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2013-08-25:5147782
2013-08-25T15:22:04+02:00
2013-08-25T15:22:04+02:00
« C’est l’heure de pointe.» Adam et Mary Lou se retrouvent pour...
<p>« C’est l’heure de pointe.»</p><p><img id="media-4224850" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/00/00/2749923690.JPG" alt="IMG_0601.JPG" />Adam et Mary Lou se retrouvent pour passer quelques jours dans une maison au bord d’un lac. Amis d’enfance, ils s’étaient perdus de vue depuis trois ans, depuis « l’accident » qui a cloué Mary Lou sur une chaise roulante. Au cours de cette période, Mary Lou a beaucoup changé, pas seulement physiquement, elle est agressive, ironique et a totalement perdu sa joie de vivre. Adam s’efforce d’être compréhensif mais en a vite assez de la mauvaise humeur de son amie. L’action se déroule l’espace d’un été avec des flashbacks vers l’accident fatal, trois ans auparavant, qui expliquent la raison de la séparation des familles amies et l’état physique et psychique de Mary Lou. Adam espère trouver une réponse à la question qui le hante depuis longtemps : Mary Lou a-t-elle voulu se suicider ou était-ce un accident ?</p><p>Étonnant roman qui met en scène deux adolescents livrés à eux même dans un coin perdu de Suède. La nature omniprésente, les souvenirs envahissants, les réactions à fleur de peau, tout concourt à faire de cette histoire le récit d’une résilience qui ne dit pas son nom. Les deux héros, Adam le narrateur et Mary-Lou l’héroïne déchue, sont dépeints avec beaucoup de finesse et de réalisme et, peu à peu, le lecteur va tisser la toile déchirée depuis ce fameux été.</p><p>Évoquant crûment le handicap, la souffrance, l’adolescence et ses affres, Stefan CASTA réussit u très beau roman, baigné par la lumière bien particulière des rivages suédois l’été.</p><p><em>- La vie est quand même étrange, dit-elle. La dernière fois qu’on était ici ensemble, j’avais douze ans et je fonçais sur un Finn dériveur. Sa voile dégoulinait d’eau pendant des heures tellement elle était mouillée. Je rêvais de faire le tour du monde à la voile.</em></p><p><em>Ne trouvant pas de commentaire approprié, je me tais.</em></p><p><em>- Et maintenant, poursuit-elle, j’ai quinze ans et je me déplace en fauteuil roulant. Je ne ferai pas le tour du monde. Pas grand-chose d’autre non plus, probablement. Je me rappelle que je rêvais de voir la tour Eiffel. Mes parents avaient parlé d’aller à Paris pendant les vacances. Je n’irai probablement pas non plus à Paris. Du moins, je ne monterai pas en haut de la tour Eiffel. Je n’ai plus assez de force pour ce genre de choses. Plus assez de force pour quoi que ce soit, d’ailleurs. C’est comme si une partie de moi s’était étiolée…</em></p><p><em>Elle se tait. Il faut que je trouve quelque chose à dire.</em></p><p><em>- Tu es encore la même personne. Avec trois ans de plus, c’est tout. Tu es une fille de quinze ans comme une autre. Ce truc-là n’a aucune importance, j’ajoute en donnant un coup de pied dans le fauteuil.</em></p><p><em>- Non, pas pour ceux qui peuvent s’en passer. Une certaine manière tu as raison, je commence à m’habituer.</em></p><p align="right">Stefan CASTA, <em>Mary-Lou</em></p><p align="right">Editions Thierry Magnier</p><p align="right">304 pages – 17 €</p><p align="right"><span style="text-decoration: underline;">Titre original</span> : <em>Fallet Mary-Lou </em>– Paru en 1997 – Traduit en Français en 2012</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Stefan CASTA est journaliste et a reçu le prestigieux prix Auguste en 1999 et le prix Niels Holgerson en 2000 pour ce roman, ainsi que le prix Astrid Lindgren en 2002 pour l'ensemble de son œuvre.</p><p><span style="text-decoration: underline;">Le site de l’auteur (en suédois)</span>: http://www.stefancasta.com</p>
NLG
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Valérie Tong Cuong : quand l'esprit protège le corps...
tag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2013-04-03:5033744
2013-04-03T12:11:00+02:00
2013-04-03T12:11:00+02:00
Valérie Tong Cuong est l'auteure de L'ardoise magique . Elle a...
<div id="mid.1364824445263:f317208b1ac51ba822" class="_53" style="color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; line-height: 14px;"><div class="_3hi"><div class="_38 direction_ltr" style="direction: ltr; font-size: 13px; line-height: 1.38; margin-right: 50px;"><p style="margin: 10px 0px 0px;"><img id="media-4043321" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/02/02/1063541692.jpg" alt="305975_10151524702412103_1346390807_n.jpg" /></p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><strong>Valérie Tong Cuong est l'auteure de<a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2013/03/30/l-ardoise-magique-valerie-tong-cuong.html"><em> L'ardoise magique</em></a>. Elle a accepté de répondre aux questions de Fais-moi les poches sur l'écriture de ce roman, dans lequel l'esprit de Mina va la tromper pour mieux la sauver. Une lecture à conseiller aux adultes comme aux ados.</strong></p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><strong>Fais-moi les poches</strong> : - <em>Pour écrire ce roman, vous avez dû vous mettre dans la peau d’une adolescente. Comment vous y êtes vous prise ? S’agit-il d’observation ou de puiser dans ses propres souvenirs ? </em><br /><strong>Valérie Tong Cuong</strong> : - J’ai utilisé bien sûr les réminiscences de ma propre adolescence qui fut compliquée, chaotique, intense, mais aussi l’observation de celle des autres – je m’imprègne en permanence de ceux que j’ai la chance de rencontrer, ados, enfants, adultes. <br />Il faut dire que j’ai des enfants adolescents : je baigne donc dans cet environnement qui m’a d’ailleurs inspiré également un court roman publié aux Editions du Moteur, <em>la Battle</em>. <br />Enfin, j’ajouterai que j’ai situé cette histoire à l'époque de l’adolescence, mais elle illustre avant tout un étranglement intérieur, un moment où l’on se sent au pied d’un mur infranchissable tout en étant dans l’incapacité à l’exprimer. Ce sentiment d’impasse, de solitude, d’être incompris, cette incapacité à avancer peut surgir à des moments très différents dans une vie, ce qui explique que tout le monde, quel que soit son âge, peut se sentir concerné par ce que ressent Mina, l’héroïne.</p><p style="margin: 10px 0px 0px;"> </p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><strong>FMLP</strong> -<em> En ce moment, j’ai l’impression que les romans –français en particulier et féminins la plupart du temps- évoquent beaucoup la famille, les mères en particulier. Comment expliquer cette tendance ? </em><br /><strong>V. T. C</strong> - Une hypothèse serait que l’éclatement des repères et la déshumanisation des rapports humains créent ce besoin de revenir à l’image fondatrice (et en principe protectrice, mais parfois destructrice) de la mère. Dans le même ordre d’idées, les quêtes d’identité se multiplient : beaucoup d’entre nous réalisent qu’ils se sont perdus de vue. Alors, ils ressentent le besoin de revenir à l’origine pour comprendre. Or l’origine de tout, de nos souffrances comme de nos capacités à nous défendre, réside dans la qualité de l’amour reçu (ou pas) dans l’enfance, au sein de la famille.</p><p style="margin: 10px 0px 0px;"> </p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><strong>FMLP</strong> -<em> Dans L’ardoise magique, la « mort » d’Alice va sauver Mina, la préserver du suicide. Pensez-vous que notre inconscient puisse créer ainsi des réflexes de survie ?</em></p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><em></em><strong style="line-height: 1.38;">V. T. C</strong><span style="line-height: 1.38;"> - L’esprit est renversant dans les possibilités qu’il offre pour «protéger» le corps – la survie. Ainsi, il est admis que nous sommes capables d’occulter inconsciemment des événements de notre passé auxquels nous ne pourrions faire face. La mémoire va enfouir profondément un traumatisme, pour éviter tout simplement que nous nous suicidions. Elle reviendra seulement lorsque l’on sera assez fort pour l’affronter sans mettre notre vie en danger. Des sujets fascinants...</span></p><p style="margin: 10px 0px 0px;"> </p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><strong>FMLP</strong> -<em> Repartir à zéro quand à 18 ans, on traîne déjà beaucoup de casseroles, être « résilient », ça demande beaucoup d’efforts . Où Mina va-t-elle puiser ces forces ? Avez-vous imaginé ce que va être sa vie après vos dernières lignes ?</em></p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><strong>V. T. C</strong> - La résilience tient à différents facteurs. Le paramètre indispensable, c’est la rencontre. Seule, Mina serait incapable de modifier son point de vue. Elle resterait avec ses certitudes sombres. Mais David – « Sans-larme » va l’aider à décadrer, à revoir les choses sous un angle différent. Cependant, cette rencontre ne serait sans doute pas suffisante si Mina n’avait en elle des ressources de vie. Car malgré ses difficultés, elle a reçu de l’amour lorsqu’elle était enfant. Cet amour-là a préservé chez elle la possibilité d’aimer à nouveau la vie, et l’idée, même bien cachée, qu’elle pourrait à nouveau être aimée de son prochain. A l’issue du livre, Mina a beaucoup appris sur elle-même et sur le fonctionnement de l'être humain. Et elle sait qu'elle n'est pas condamnée à la solitude. Elle a donc les forces nécessaires pour avancer.</p><p style="margin: 10px 0px 0px;"> </p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><strong>FMLP</strong> -<em> Etait-il important pour vous de surprendre le lecteur à la fin du roman comme vous l’avez fait ?</em><br /><strong>V. T. C</strong> - Cette surprise était capitale dans la mesure où la narration se fait par la voix de Mina. C’est SA surprise à elle, qu’il fallait transmettre. Cela me permettait de créer un bouleversement chez le lecteur, de lui couper le souffle. Provoquer des émotions fortes, c’est un des intérêts de l’écriture romanesque.</p><p style="margin: 10px 0px 0px; text-align: right;"><span style="font-size: small;">Photo : Delphine Jouhandeau<span style="line-height: 1.38;"> </span></span></p><p style="margin: 10px 0px 0px;"><span style="font-size: x-small;">Valérie Tong Cuong est l'auteure de <em>L'atelier des miracles</em> en grand format chez Lattès,<em> La Battle</em>, (Editions du moteur), et <em>Providence</em>, <em>Big</em>, <em>Où je suis,</em> <span style="line-height: 1.38;"> </span><span style="line-height: 1.38;"><em>Gabriel</em>, <em>Ferdinand et les iconoclastes </em></span><span style="line-height: 1.38;">(J'ai lu), <em>Noir dehors</em> (Livre de poche)</span></span></p></div></div></div>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Bâtir notre cathédrale (Résilience, compétence et travail sur soi)
tag:www.louispaulfallot.fr,2013-02-26:4999876
2013-02-26T07:19:00+01:00
2013-02-26T07:19:00+01:00
Avertissement au lecteur : Une Note au format...
<p> </p><p style="text-align: center;"> <a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/2285724115.jpg" target="_blank"><img id="media-3990750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/2710712853.jpg" alt="Résilience2-PhotosLP.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong>Avertissement au lecteur :</strong> Une Note au format exceptionnellement long en texte est inhabituelle sur ce blogue; en voici les raisons : Mes travaux de ce début d’année ainsi que des discussions personnelles m’ont amené à lire ou relire des récits, textes, documents qui illustrent et/ou explicitent le concept de résilience. Je l’ai fait avec ce recul par rapport à ma propre expérience, ce qui me permet de mettre -modestement- en adéquation le savoir, le ressenti et le vécu et qui donne à mes relectures une saveur nouvelle, un sens approfondi de compréhension pour ne pas employer un terme qui pourrait paraître péremptoire et que pourtant j’ai envie d’employer, celui de l’évidence. Mes pages dites des <a href="http://www.louispaulfallot.fr/mes-mercis-de-nouvelle-vie.html" target="_blank">23 septembre</a> -date à laquelle j’ai posé mes premiers pas sur le chemin de cette résilience en sortant du déni et en acceptant en premier de me faire soigner- racontent ce travail de résilience, de construction de « nouvelle vie ». Elles me sont personnelles mais comme je l’écris souvent, je les partage comme les lignes de cette Note pour témoigner, à la fois de ma gratitude envers tous ceux qui m’ont aidé et pour délivrer ce message que la souffrance n’est pas une fatalité, que l’espoir est toujours là.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Résilience, compétence et travail sur soi</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">C’est dans les pays anglo-saxons et nord-américains qu’eurent lieu les premiers travaux sur le concept de résilience qui a pris son essor plus tardivement, dans les années 1990, dans les pays francophones. <em>Si un jour nous arrivons à bien structurer nos observations, nos expérimentations et nos théories, je pense que nous en ferons une théorie de l'anti-fatalité, de l'anti-destin</em> déclarait Boris Cyrulnik dans un colloque qui a fait a fait l’objet d’un livre « Entre résilience et résonnance », avec pour objet: traiter de la place de l’émotion en thérapie. (Voir ma Note du 27 août 2009 « <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/08/27/a-l-ecoute-des-emotions.html" target="_blank">A l'écoute des émotions »</a>).</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Voici la définition de la résilience, proposée par Michel Manciaux, Stefan Vanistendael, Jacques Lecomte et Boris Cyrulnik en 2001 : <em>c’est la capacité d’une personne ou d’un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l’avenir en dépit d’événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes sévères</em>.<br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je ne suis pas un spécialiste de la résilience - un acteur oui je pense - et ne vais donc pas m’essayer ici à développer ce concept qui a fait l’objet de nombreuses études et essais. Votre moteur de recherche se fera un plaisir de déposer en PDF sur l’écran de votre ordinateur ou vous donnera les références des ouvrages que vous pourrez vous procurer sur ce sujet et dans la version de votre choix, papier ou numérique. Non, comme je l’ai mis en titre à ce billet, je voulais juste noter dans ce blogue qui est aussi mon « Carnet de nouvelle vie » - que c’est pour moi une notion fondamentale sur laquelle j’ai ressenti le besoin de faire un point d’étape, d’en approfondir ma compréhension et de le partager avec mes lecteurs.<br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Quelles compétences, quelles notions du travail sur soi sont nécessaires à associer au concept et au travail de résilience ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Dans un débat organisé par <a href="http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Estime-de-soi/Articles-et-Dossiers/Avoir-confiance-en-soi-et-dans-la-vie/Ce-qui-nous-tient-debout-dialogue-entre-Boris-Cyrulnik-et-Luc-Ferry" target="_blank">Psychologie magazine</a>, Boris Cyrulnik et Luc Ferry qui se rencontraient pour la première fois à cette occasion dialoguent autour du thème « Ce qui nous tient debout ». Boris Cyrulnik évoque cette maison que l’on se construit et qui parle de notre vision du monde . Il rappelle la fable racontée dans son livre <a href="http://www.odilejacob.fr/catalogue/auteurs/boris-cyrulnik/" target="_blank">Parler d’amour au bord du gouffre</a> (page 35 de l’édition poche chez Odile Jacob). La voici : <br /></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Un pèlerin se rend à Chartes et va rencontrer sur sa route trois hommes qui cassent des cailloux<br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Le premier grimace, respire le malheur. Alors le pèlerin s’arrête et l’interroge : </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">-Monsieur, qu’est-ce que vous faites ? </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> L’homme, malheureux, lui répond : </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">-J’ai trouvé ce métier stupide et mal payé. Et j’ai mal au dos. </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le pèlerin continue son chemin et voit un deuxième homme un peu plus loin, torse nu en train de casser des cailloux. Il lui pose la même question : </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">-Monsieur, qu’est-ce que vous faites ? </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">-Eh bien moi, je gagne ma vie comme ça, au moins c’est en plein air, lui répond l’homme. </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Plus loin, le pèlerin voit un troisième homme occupé au même travail. Ce dernier respire le bonheur. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">-Monsieur, qu’est-ce que vous faites ? Et l’homme lui répond : </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">-Moi ? Je bâtis une cathédrale ! "</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Pour Boris Cyrulnik, « cette fable montre que celui qui a une cathédrale dans la tête métamorphose la manière dont il éprouve le réel. Le troisième homme souffre du réel, comme les autres, mais il a une représentation de ce caillou qui lui donne sens. ». Et il poursuit « Je dirige actuellement des thèses sur les survivants résistants dans les camps de déportés. On y constate que ceux qui ont le mieux supporté l’horreur sont ceux qui avaient une « cathédrale dans la tête ». Le simple fait d’imaginer la même cathédrale faisait qu’ils s’aimaient entre eux et pouvaient vaincre leur peur grâce à elle. C’est alors une sublimation nécessaire, dans laquelle il y a de l’affect, du lien, de la représentation d’images… »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Luc Ferry lui répond et nous met en garde : « Le problème, c’est que la cathédrale peut être délirante. Il ne faudrait pas prendre la fable comme si elle revenait à dire : à partir du moment où vous croyez en quelque chose, c’est bien. Non, ce n’est pas forcément bien ! L’idée de transcendance elle-même peut être un nouveau délire, et Dieu sait qu’elle l’a été, qu’elle l’est encore parfois aujourd’hui ». Il poursuit : « l’une des grandes questions qui se pose aux sociétés laïques est sans doute la suivante : quelles valeurs spirituelles et morales, en exigeant des sacrifices de l’individu, peuvent lui permettre de sortir de lui ? L’idée que l’on va tout trouver en soi – idée qui domine parfois le discours psy, certains retours au bouddhisme ou certains thèmes de développement personnel – est une immense illusion, liée justement à la logique du monde de la consommation. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce dialogue passionnant entre les deux hommes démontre que la résilience est un concept complexe. Et qu’être résilient n’est pas un acquis pour la vie, qu’elle exige de poursuivre le travail sur soi, d’être conscient de l’environnement dans lequel nous vivons et d’être toujours en situation de vigilance, face notamment à un évènement, mineur ou majeur et qui peut réveiller –souvent inconsciemment- de vieilles blessures enfouies. La compétence à vivre une « nouvelle vie » passe donc par la compréhension et le désir de ne pas s’endormir sur ce qui pourrait être considéré comme des acquis. C’est le sens que j’essaye de donner quand j’évoque sur ce blogue ou dans les commentaires que je dépose sur d’autres sites de ce réseau social tout ce que j’estime indispensable à mon bien être. Je terminerais ce billet – que (je me répète), j’avoue bien volontiers avoir écrit en premier lieu pour me fixer quelques notes issues de réflexions, vécus, lectures, partages- en citant Rosette Poletti et Barbara Dobbs. Ces deux auteurs, dans un petit ouvrage de vulgarisation nommé «<a href="http://www.editions-jouvence.ch/livre/la-resilience" target="_blank">La résilience, l’Art de rebondir </a>» paru chez Jouvence nous donnent un message d’espoir : <em>La résilience est une capacité humaine fondamentale. Tous les individus et à tout âge ont le pouvoir de se transformer et de transformer leur réalité à condition de trouver en eux et autour d’eux les éléments qui leur permettent de créer cette capacité de résilience.»</em> (Page 29 de l’édition de poche)</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><br />Vous trouverez, insérés dans la Note quelques liens, volontairement en nombre très limité. De nombreux autres textes, récits, compte-rendu d’études, colloques, débats, listes d’ouvrages… sont disponibles sur Internet. Je tiens ceux que j’ai notés à disposition. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/664022041.jpg" target="_blank"><img id="media-3990762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/3723696078.jpg" alt="Résilience1-PhotosLP.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Crédits photos : Louis-Paul Fallot<br />En haut, la cathédrale Notre-Dame de Paris, octobre 2012<br />En bas, le p<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">ort du Cros de Cagnes, fleur sortant du filet de pêche, janvier 2013</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Boris Cyrulnik... ”Sauve-toi, la vie t'appelle”.
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2012-10-18:4868871
2012-10-18T05:00:00+02:00
2012-10-18T05:00:00+02:00
<p><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/FbJq0hVLDow" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Un nouveau survivalisme ?...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-10-17:4860083
2012-10-17T10:00:00+02:00
2012-10-17T10:00:00+02:00
Le succès du livre de Piero San Giorgio , Survivre à l'effondrement...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le succès du livre de <strong>Piero San Giorgio</strong>, <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/09/24/survivre.html"><strong><em>Survivre à l'effondrement économique</em></strong></a>, (Le retour aux sources, 2011) a relancé le débat sur la question du survivalisme. Que faut-il penser de cette pratique ? S'agit-il d'une nouvelle forme d'individualisme exacerbé ? Traduit-elle la tentation du repli sur soi ou de la sortie de l'histoire (à la façon des Amish) ? Ou est-ce plutôt une saine réaction devant les fragilités de notre société, qui vise à renforcer la résilience de communautés enracinés, ou même, peut-elle être l'amorce de projets politiques localistes ? Un débat intéressant que nous alimentons par un point de vue émanant de <strong>Volwest</strong>, responsable du site <em><a href="http://lesurvivaliste.blogspot.fr/">Le survivaliste</a></em> et tenant d'un néo-survivalisme éloigné des caricatures médiatiques...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3791135" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/1728184811.jpg" alt="survivalistes famille.jpg" /></p><p> </p><blockquote><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span style="font-size: medium;"><strong><span class="Apple-style-span">L'image du survivaliste</span></strong></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Quand j'ai commencé ce blog il y a plus de deux ans mon idée était simple; déposer sur la toile une vision de la responsabilisation citoyenne, de la préparation et plus largement du survivalisme, au delà de certains clichés, au delà d'une certaine caricature psychologique trop souvent exploitée par la machine médiatique en mal de sensations fortes et de racolages plus ou moins malhonnêtes, et pouvant, a contrario, témoigner d'un survivalisme fondé sur la raison, et non sur l'émotion.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Cependant, comme toujours chez l'humain, et ceci qu'il soit rose ou bleu, fort ou faible, croyant ou dé-croyant, politisé ou polarisé, intelligent ou grossier…son rapport aux choses est souvent limité par le poids conscientisé ou non de son patrimoine génétique, de son éducation, et bien sur et plus généralement de son conditionnement.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Dès lors, le survivalisme est fatalement la construction d'une montagne d'idées plus ou moins cohérentes…d'une montagne de perceptions plus ou moins libres d'une chaine quelconque: conceptuelle, politique, théologique, émotionnelle, culturelle, médiatique, sensuelle, intellectuelle…</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Ce qui est intéressant dans ce jeu d'images, c'est que si nous demandions a milles personnes de décrire le survivalisme, nous aurions sans doute milles échos différents tant l'information est ici dénuée de sens commun, et perpétuellement plongée dans un brouillard souvent auto-généré…mais si nous demandions a ces mêmes milles personnes de décrire en quelques mots un survivaliste, nous aurions sans doute ici une ébauche beaucoup plus uniforme, beaucoup plus palpable et dirigée.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Les mots clés de cette direction ?</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Armes</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Fin du monde</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Peur</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Guerre atomique</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Zombies</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Asociale </span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Solitaire</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Bunker</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Malade</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Extra terrestre</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Eruption solaire</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Complot</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- 2012</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Farfelu</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Paranoïaque</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Masque a gaz</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">etc.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Malheureusement pour nous, force est de constater qu'il nous est encore impossible d'échapper a ces associations parfois démoralisantes, tant ces trajectoires transpirent encore plus ou moins maladroitement aux travers de survivalistes pour la plupart victimes de leur propres uni-vers…victimes de leurs propres limites intellectuelles, et inévitablement, consciemment ou non, complices du malentendu ambiant.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Car soyons honnête, l'image du survivaliste, et même si soigneusement malaxée et entretenue par la bulle médiatique, est principalement définie par l'émanation que nous, les survivalistes, projetons sur le monde.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">C'est donc principalement sur ce champs de bataille souvent abstrait, sur cet échiquier "mentalisé" et imbibé de tendances plus ou moins douteuses, que la totalité de mon travail repose.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Il n'est bien sur pas question pour moi de redéfinir le survivalisme, cette tache ne peut être que collective, mais bien de rendre possible ici l'alchimie du malentendu premier, c'est a dire la transformation des mots clés servant aujourd'hui a définir le survivaliste.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span style="font-size: small;"><span class="Apple-style-span">Les nouveaux mots clés ?</span> </span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Indépendance</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Résilience</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Autonomie</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Intelligence</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Prévoyance</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Entraide</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Harmonie</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Enracinement</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Adaptation</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Liberté</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Responsabilité</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Cohérence</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Clan</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Durabilité</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">- Mais aussi "fais pas chier"</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Cette transformation des mots clés, des mots gouvernants et fondateurs, est pour moi nécessaire, car le survivaliste d'hier (au sens propre comme au sens figuré), vestige d'une époque et d'un raisonnement précis dans sa manière de vivre le monde, ne peut représenter a lui seul la diversité et la pertinence de notre démarche d'indépendance, d'autonomie et de résilience…</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">De plus, il me semble important, et surtout dans la jungle actuelle, de réaliser que notre travail de sensibilisation se doit non pas d'être entendu par le plus grand nombre (quantité), mais se doit d'être le plus logique et raisonné possible (qualité).</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">La bonne nouvelle est que le survivalisme a évolué et évolue encore.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Majoritairement, les survivalistes ne sont plus ces individus en marge perdus au fin fond de l'Idaho Américain, et habités d'une démarche exclusivement axée sur le retranchement bunkarisé, ou encore calculée sur une inévitable apocalypse…non, majoritairement, les survivalistes sont aujourd'hui ces parents par exemple, qui sensibilisés par la santé d'une économie mondiale basée sur la dette, et le risque de plus en plus probable d'une simple perte de l'emploi a la maison ou d'une austérité soudaine, se penchent, entre autre, sur une gestion du foyer nous rappelant celle de nos aïeux, et axée sur le stockage de produits régulièrement consommés, et la consommation de produits régulièrement stockés.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Ce sont aussi ces millions d'individus, de familles et de clans, qui s'investissent dans la production de nourriture, dans la récupération des eaux de pluies, dans le recyclage et la réparation, dans la prise en main intelligente de leur propre sécurité, dans l'indépendance énergétique quelle qu'elle soit, dans l'économie locale et surtout, dans un consumérisme intelligent qui n'est pas celui de "l'objet plaisir", mais bien celui de "l'objet utile", si chère a nos ancêtres.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Les survivalistes, aujourd'hui, sont tout simplement vous et moi.</span></div><div class="separator" style="text-align: justify; clear: both;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Ce consumérisme intelligent évoqué plus haut, trop souvent amalgamé par manque de compréhension et de logique a son rejeton modernistique le consumérisme compensatoire (et oui, un poêle a bois est utile, tout comme un jerrican, une trousse de premiers soins, une casserole en fonte ou un bon couteau), est sans aucun doute l'une des pierres fondatrice du malentendu qui sépare le survivaliste de ces concitoyens, et qui vient ajouter a cette image d'un individu ne pouvant être qu'égoïste et sur un axe psychologique névrosé de repli sur soi.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Sans glisser dans le fatalisme ou le catastrophisme, ce qui est loin d'être ma tasse de vin, il me parait évident que nous n'avons plus le luxe ni le temps de prétendre que notre monde est en bonne santé, que nos ressources sont intarissables ou que notre drogue première, le pétrole bon marché, ne peut avoir, a court, moyen ou long terme, un impact décisif sur nos modes de vie si celui-ci venait a manquer.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Cette santé globale, tant écologique qu'économique, tant politique que sociale, pour la moins fragile et ceci depuis des décennies, est peut être la source même d'une multitude de comportements pouvant paraître plus ou moins radicaux et farfelus selon notre niveau de tolérance…et en ce sens, il est difficile de vraiment savoir si la démarche intériorisée par ce que nous nommons librement ici "le survivaliste", vient de son propre univers interne, ou si elle n'est pas simplement le reflet et l'ébauche d'une réponse plus ou moins adaptée a une réalité difficilement dissimulable aujourd'hui.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Quelle que soit la source du malaise ambiant, interne, externe ou les deux, il me semble important de garder a l'esprit que même si certains survivalistes cultivent et s'obstinent a vendre une image complice du racolage médiatique ambiant: fin du monde, apocalypse, 2012, complotisme etc…l'énorme majorité des survivalistes / preppers, c'est a dire des millions d'individus de tout horizons sociaux, culturels et économiques, de tout âge et de tout sexe, de toutes philosophies, sont simplement des gens a l'écoute des problématiques globales aujourd'hui évidentes, et travaillant a des solutions de plus en plus locales, de plus en plus primordiales, et de ce fait se donnant les moyens d'influencer leur niveau d'indépendance, d'autonomie et de résilience face a une "machine" de plus en plus instable et incertaine.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Nous sommes ici très loin de ce survivaliste "camouflé", sa boite de quenelles sous l'épaule, armé de son fusil, de son Berger Allemand et prêt a devenir le sauveur-vérité d'une humanité séquestrée dans le gouffre de sa déchéance moralisatrice…nous ne pouvons raisonnablement pas avoir cette prétention, mais cet axe est pourtant sous-jacent chez quelques survivalistes en mal d'attention…et au passage, ce sont souvent ces mêmes individus qui sont toujours les premiers a entraver, refuser ou rejeter l'un des piliers fondamental de la survie qu'est le lien social et l'idée de réseau.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"> </div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;">Soyons tranchant. C'est la totalité de ces frustrations incomprises et ce syndromes du "Je suis une légende", chère a la machine hollywoodienne, qu'il nous faut ici combattre…et il me parait évident qu'une grande partit de cette caricature découle invariablement d'un manque de maturité intrinsèque chez certains.</span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify; margin: 0px; font: 14px Helvetica;"><span class="Appl
màsp
http://www.loeilcrie.fr/about.html
Il se passe des choses, on dirait, au Parc de la Tête d'or le 7 juillet 2012. On dirait.
tag:www.loeilcrie.fr,2012-06-26:4764098
2012-06-26T23:16:00+02:00
2012-06-26T23:16:00+02:00
Cliquez-donc pour agrandir la chose dans votre oeil à vous, et tout savoir...
<p><span style="font-size: small; font-family: courier new,courier;">Cliquez-donc pour agrandir la chose dans votre oeil à vous, et tout savoir par la même occasion, tout en prononçant l'onomatopée complexe et signifiante <em><strong>Merci</strong></em> à l'attention de Rémi, qui n'a pas signé mais bel et bien réalisé cette jolie affiche. <em><strong>Merci Rémi</strong></em>.<br /></span></p><p><a href="http://www.loeilcrie.fr/media/01/01/3394831369.jpg" target="_blank"><img id="media-3644114" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.loeilcrie.fr/media/01/01/1896803096.jpg" alt="dialogues en humanité, résilience, équilivristes" width="418" height="295" /></a></p><div class="linkscent-iconblock" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt ! important; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: none repeat scroll center center transparent ! important; width: auto ! important; height: auto ! important; display: block ! important; overflow: visible ! important; position: static ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: auto ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: auto ! important; top: auto ! important; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important;"><img class="linkscent-icon" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; width: 16px ! important; height: 16px ! important; display: none; overflow: visible ! important; position: absolute ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: 2147483635 ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: 428px; top: 349px; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: visible; background: url('http://static.hautetfort.com/backend/graphics/favicon.ico') no-repeat scroll center center transparent ! important;" src="chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/pixel.gif" alt="" /><img class="linkscent-icon" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: url('chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/sprites.png') no-repeat scroll -112px -80px transparent; width: 16px ! important; height: 16px ! important; display: none; overflow: visible ! important; position: absolute ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: 2147483635 ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: 446px; top: 349px; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: visible;" src="chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/pixel.gif" alt="" width="16" height="16" /><img class="linkscent-icon" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: url('chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/sprites.png') no-repeat scroll -16px -80px transparent; width: 16px ! important; height: 16px ! important; display: none; overflow: visible ! important; position: absolute ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: 2147483635 ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: 464px; top: 349px; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: visible;" src="chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/pixel.gif" alt="" width="16" height="16" /><img class="linkscent-icon" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: none repeat scroll center center transparent; width: 16px ! important; height: 16px ! important; display: none; overflow: visible ! important; position: absolute ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: 2147483635 ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: 482px; top: 349px; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: hidden;" src="chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/pixel.gif" alt="" /></div><p> </p><div class="linkscent-iconblock" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt ! important; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: none repeat scroll center center transparent ! important; width: auto ! important; height: auto ! important; display: block ! important; overflow: visible ! important; position: static ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: auto ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: auto ! important; top: auto ! important; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important;"><img class="linkscent-icon" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; width: 16px ! important; height: 16px ! important; display: none; overflow: visible ! important; position: absolute ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: 2147483635 ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: 428px; top: 366px; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: visible; background: url('http://static.hautetfort.com/backend/graphics/favicon.ico') no-repeat scroll center center transparent ! important;" src="chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/pixel.gif" alt="" /><img class="linkscent-icon" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: url('chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/sprites.png') no-repeat scroll -112px -80px transparent; width: 16px ! important; height: 16px ! important; display: none; overflow: visible ! important; position: absolute ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: 2147483635 ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: 446px; top: 366px; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: visible;" src="chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/pixel.gif" alt="" width="16" height="16" /><img class="linkscent-icon" style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: url('chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/sprites.png') no-repeat scroll -16px -80px transparent; width: 16px ! 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important; min-height: 0pt ! important; left: 482px; top: 366px; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: hidden;" src="chrome://interclue/content/cluecore/skins/default/pixel.gif" alt="" /></div><p><object style="padding: 0pt ! important; margin: 0pt ! important; float: none ! important; border: 0px solid #ff0000 ! important; background: none repeat scroll center center transparent ! important; width: 0px ! important; height: 0px ! important; display: block ! important; overflow: visible ! important; position: absolute ! important; text-indent: 0px ! important; z-index: auto ! important; max-width: none ! important; min-width: 0pt ! important; max-height: none ! important; min-height: 0pt ! important; left: 0px ! important; top: 0px ! important; bottom: auto ! important; right: auto ! important; line-height: 16px ! important; white-space: nowrap ! important; visibility: hidden ! important;"></object></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Les grandes funérailles d'une poignée de morts...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-06-25:4760199
2012-06-25T10:15:00+02:00
2012-06-25T10:15:00+02:00
Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Jean-Dominique...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de <strong>Jean-Dominique Merchet</strong>, cueilli sur <a href="http://fr.rian.ru/"><em>Ria Novosti</em></a> et consacré à la capacité de notre pays à supporter la mort de ses soldats au combat. Directeur-adjoint de la rédaction de <em>Marianne</em>, responsable du blog <a href="http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/"><em>Secret Défense</em></a>, Jean-Dominique Merchet est l'auteur de nombreux ouvrages sur les questions militaires et collabore à la revue <em>Guerres & Histoire</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3638394" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/463915800.jpg" alt="ceremonie-invalides-14-juin-2012.jpg" width="462" height="291" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Les grandes funérailles d'une poignée de morts</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Samedi 9 juin 2012: quatre militaires français sont tués en Afghanistan. A peine la nouvelle connue, la Présidence de la République prend les choses en main et François Hollande annonce lui-même qu’un « hommage national » aura lieu cinq jours plus tard aux Invalides (Paris). N’est-ce pas un peu exagéré?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Certes, il s’agissait des « premiers morts » d’un chef de l’Etat tout récemment élu, qui ne fait que suivre l’exemple de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, d’ailleurs présent à la cérémonie religieuse, militaire et politique – qui s’est tenue avec toute la pompe dont un vieux pays comme la France est capable. Mais au-delà de l’émotion et des considérations politiques (la France était à la veille du second tour des élections législatives…), cette cérémonie pose des questions essentielles : quatre morts à la guerre sont-ils devenus à ce point hors du commun qu’il faille aussitôt déployer ce que le poète Charles Péguy nommait « l’appareil des grandes funérailles » ? Les démocraties modernes ne peuvent-elles plus supporter l’idée que leurs soldats meurent à la guerre ? Est-ce là le signe d’un affaiblissement politique qui minerait, à terme, la capacité de nos pays à peser sur les affaires du monde ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour tenter d’y répondre, quelques chiffres et un peu d’histoire. En moins de onze ans de présence militaire en Afghanistan, l’armée française a perdu 87 hommes, dont certains par accident. Elle compte environ 700 blessés, dont plusieurs dizaines très grièvement, sans compter les blessures psychologiques, impossibles, pour l’heure, à estimer sérieusement. Sur la durée de la guerre, cela fait moins d’un mort toutes les six semaines… Certes, les opérations ne se sont vraiment durcies qu’à partir de 2008 et plus de la moitié des pertes ont eu lieu au cours des deux dernières années (45 sur 87). Sur cette seule période, on en reste quand même à un mort tous les seize jours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La France est un pays qui a perdu 1,3 millions de ses soldats au cours de la Première guerre mondiale (1914-18), comme en témoignent les Monuments aux morts dans toutes les villes et villages du pays. C’est 900 hommes tués tous les jours pendant quatre ans ! Et que dire des pertes immenses de l’Armée soviétique durant la Grande Guerre Patriotique (1941-45) ? Si l’on estime les pertes démographiques totales de l’URSS à près de 27 millions, le général Alexandre Kiriline, qui s’en tient aux seuls militaires, avance le chiffre d’«environ 8,8 à 8,9 millions de personnes tués, dont 2,5 millions de prisonniers de guerre et 6,4 millions de tués sur le champ de bataille ». Soit 4500 tués chaque jour au Front pendant quatre ans ! Ces chiffres donnent littéralement le vertige.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Toutes les guerres ne donnent pas lieu à de tels massacres : au Vietnam, les Américains ont perdu 58.000 hommes et les Français en Algérie (1954-1962) environ 25.000, dont 15.000 au combat. Soit, quand même, douze quotidiennement. Un jour de la guerre d’Algérie équivaut donc à un semestre en Afghanistan : où étaient alors les hommages nationaux et les interventions solennelles du président de la République ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nos sociétés ont-elles si radicalement changées en un demi-siècle ? Le colonel Michel Goya, chercheur à l’Ecole militaire, considère que « la résilience politique aux pertes est de plus en plus faible », mais il la distingue de « celle de l’ensemble de la nation, en général plus forte ». La classe dirigeante, politique et médiatique, encaisse donc plus mal les morts à la guerre que le pays dans ses profondeurs, qui sait bien, notamment pour en avoir payé de longue date le prix fort, qu’il n’y a pas de guerre sans mort ! L’on voit, certes, quelques familles de soldats tués s’en prendre à l’armée devant la justice, mais ce n’est là qu’une façon moderne, pour elles, de tenter de faire leur deuil avec l’aide intéressée de quelques avocats médiatiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Deux choses essentielles ont pourtant changé la donne. Depuis 50 ans, c’est-à-dire la fin de la guerre d’Algérie, aucun jeune Français n’a été obligé de partir à la guerre. Depuis cette date, seuls les volontaires et les professionnels se battent et risquent leur vie. Autre nouveauté, tout aussi radicale au regard de l’histoire française : depuis 20 ans, plus aucune armée étrangère ne menace le territoire national, alors que depuis la Révolution française (Valmy, 1792), la Nation vivait dans l’idée d’une invasion possible en provenance de l’Est. Et l’on pourrait remonter jusqu’à Attila, battu en 451, aux Champs catalauniques, là où l’on se battait encore en 1918…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Depuis 20 ans, donc, les militaires français sont envoyés combattre loin des frontières du pays (Guerre du Golfe, Balkans, Afrique, Afghanistan, Libye). D’où la gêne des politiques : ces guerres sont-elles suffisamment légitimes, même si elles sont légales au regard du droit international, pour que de jeunes Français y perdent la vie ? Dans le cas de l’Afghanistan, l’opinion publique en doute fortement. Tous les sondages traduisent le fait que les Français ne souhaitent pas la poursuite de cette guerre. Nicolas Sarkozy puis François Hollande l’avaient d’ailleurs parfaitement compris en accélérant le calendrier de retrait des troupes, l’un d’un an, l’autre de deux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">« Pour qui meurt-on ? » se demandait en 1999, le général français Emmanuel de Richoufftz dans un livre de réflexion sur le sens de la guerre. En effet ! C’est la question que se posent les citoyens – dont les militaires - et c’est aux dirigeants politiques, visiblement embarrassés, de leur fournir une réponse. Pourquoi nos soldats tombent-ils en Afghanistan ? Les réponses fournies ne sont guère plus convaincantes que celles qui l’étaient, aux Soviétiques, au temps de leur intervention en Afghanistan. Certes, la guerre d’alors fut beaucoup plus meurtrière et les Afghantsy n’étaient pas tous volontaires ! En dix ans, l’armée soviétique a perdu (au moins) 15 400 hommes sur le terrain. En une décennie également, la coalition occidentale en aura perdu, elle, 3050, soit cinq fois moins.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour quel résultat ? C’est parce que les dirigeants d’aujourd’hui, et notamment les Français, gauche et droite confondues, peinent à répondre sur le fond qu’ils en font sans doute un peu trop sur la forme. D’où « l’appareil des grandes funérailles » déployé dans la cour, grandiose et austère, des Invalides.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Jean-Dominique Merchet</strong> (Ria Novosti, 19 juin 2012)</span></p></blockquote>
Patricia Sarrio
http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.html
Brise-glace (J-P. BLONDEL)
tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2012-03-11:4633536
2012-03-11T18:25:10+01:00
2012-03-11T18:25:10+01:00
« Je regarde par la fenêtre la pluie qui s’abat sur la cour du lycée. »...
<p><img id="media-3482639" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/00/02/3918030315.jpg" alt="Friedrich.jpg" />« Je regarde par la fenêtre la pluie qui s’abat sur la cour du lycée. »</p><p>Solitaire, secret, renfermé, Aurélien tente d’être le plus transparent possible dans sa classe. Tout le contraire de Thibaud, « avec un d », le populaire, le champion des amis sur Facebook, le bienveillant aussi. Car Thibaud s’est donné une mission : être le brise-glace d’Aurélien et le faire sortir de sa léthargie volontaire. Pour cela, il va le faire entrer dans son monde, un monde inattendu…</p><p>A son habitude, Jean-Philippe BLONDEL propose un personnage d’adolescent prisonnier de lui-même et du regard des autres. A la différence que, cette fois-ci, son héros a réellement vécu une expérience traumatisante et que <em>Brise-Glace</em> va être le récit d’une résilience. A travers une histoire d’apprivoisement progressif, les deux garçons vont se découvrir et partager une passion pour un mode d’expression contemporain : le slam. C’est par le slam qu’Aurélien va enfin briser sa glace et laisser fondre ses digues.</p><p>Mais <em>Brise-Glace</em> n’est pas pour autant un roman où la musique est omniprésente, c’est bien plutôt une ode à l’écriture, « c’est en écrivant que je me reconstitue », à l’amitié, à la maladresse aussi car, en voulant aider, on blesse parfois, et à l’égoïsme aussi, dans le sens salutaire du mot : se retrouver soi pour mieux aller vers l’autre. Le style est fluide, presque limpide, et l’écriture coule de source, comme cette vie retrouvée.</p><p><em>Je ferme les yeux, mais je sens sa présence. A l’intérieur de moi, c’est un festival de sentiments contradictoires. De l’inquiétude, de la fierté, de la rage, de la gratitude. C’est comme ça, les yeux fermés sur le lit de l’infirmerie, que je tente d’expliquer, à voix basse. D’expliquer que je me sens comme ce mec, en haut de la montagne, depuis quelques temps ; je ne veux pas regarder en arrière, mais devant, ça m’effraie aussi, alors je reste là, tout au bord du précipice, je joue avec l’idée de me jeter dans le vide et de trouer les nuages, mais je ne le fais pas parce qu’il y a une partie de moi qui a vraiment envie de vivre, de vivre des trucs extraordinaires, de vivre à pleins poumons, simplement, je ne sais pas comment faire.</em></p><p style="text-align: right;">Jean-Philippe BLONDEL, <em>Brise-glace</em>.</p><p style="text-align: right;">Acte Sud Junior</p><p style="text-align: right;">110 pages – 10 €</p><p style="text-align: right;">Paru en 2011</p><p>L’auteur : Jean-Philippe BLONDEL est né à Troyes, en 1964. Il est marié, a deux enfants et enseigne l’anglais dans un lycée de province depuis bientôt vingt ans. Il a aussi un vice – il aime lire. Pire encore, il aime aussi écrire. Il a publié de nombreux romans.</p><p>Un dossier sur l'auteur <a href="http://www.mediatheque-saintgermain.fr/selection/pdf_liste/Jean_Philippe_Blondel.pdf">à télécharger</a>.</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2330000251&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
cicatrice
http://cicatrice.hautetfort.com/about.html
9 ans de ”rab”.... déjà !!
tag:cicatrice.hautetfort.com,2012-02-23:4610913
2012-02-23T23:42:00+01:00
2012-02-23T23:42:00+01:00
A cette heure-là, voici 9 ans, j'étais entre la vie et la mort. ...
<p>A cette heure-là, voici 9 ans, j'étais entre la vie et la mort.</p><p> </p><p> </p><p>Extrait de ma note<em> "l'espérance folle"</em><br /><a href="http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/04/l-esperance-folle-15-au-23-fevrier-2003.html">http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/04/l-esperance-folle-15-au-23-fevrier-2003.html</a><br />pour ceux qui ne connaîtraient pas mon histoire :</p><p><span style="color: #ccffff;"><em>Et si elle m’avait laissé un mail au boulot ?</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em>Encore une chance...</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em>Boulot. Ordinateur. Réception des messages.</em></span></p><p><span style="color: #ccffff;"><em>Je suis là, le coeur battant.</em></span></p><p><span style="color: #ccffff;"><em>Message, oui, mais pas d'elle. Un de Jean-Paul en revanche : « Game is over ». Il me raconte en substance que « les collègues » lui auraient dit que je cassais du sucre sur son dos. Et que la belle période d’embellie qui a duré plus d’un an se termine. En clair le harcèlement va reprendre de plus belle... jusqu'à ma mutation pour Besançon.</em></span><br /><br /><span style="color: #ccffff;"><em>Second mail, de la DRH qui me dit "désolé pour Besançon mais un emploi réservé est passé devant vous..."<br /></em></span></p><p><span style="color: #ccffff;"><em>Et là, d'un coup, je deviens très calme.</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> <strong>C'est maintenant.</strong> C'est là que mon calvaire va enfin se terminer.. Je vais enfin m'autoriser à me reposer, une chose que je refusais depuis plus de trois ans.</em></span><br /><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Toujours calme, presque souriant, je sors de mon placard une boîte de rohypnol. </em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Je commence par avaler 10 comprimés.</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Puis je rentre chez moi, l'air de rien, et vais me coucher, comme si de rien n'était.</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Petit passage par la salle de bains, où là je m'enfile une nouvelle dose de 15 pilules magiques.</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Puis je me glisse dans mon lit, auprès de ma femme.</em></span><br /><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Et là, j'attends, calmement.<strong><br />Calmement au début,</strong> puis de moins en moins calmement, constatant que "ça ne venait pas".</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> D'habitude, 2 de ces petits comprimés m'assomment en un rien de temps, mais là, non !</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Lutte féroce entre la partie de moi qui veut en finir, et celle qui ne veut pas mourir.</em></span></p><p><span style="color: #ccffff;"><em>Alors, au bout d'une petite heure, je finis par me lever. Je titube un peu - quand même - et je retourne dans la salle de bains reprendre une nouvelle dose de 10 comprimés, assortis cette fois d'une demie-bouteille d'après-rasage.</em></span><br /><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Je pense que l'envie de mourir est proportionnelle au fardeau que l'on porte.</em></span><br /><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Puis, je me rallonge.</em></span><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Et je plonge.</em></span><br /><br /><span style="color: #ccffff;"><em> Rideau.</em></span></p><p>Le rideau ne s'est pas refermé...</p><p>Pendant longtemps, très longtemps, j'ai pensé que c'était regrettable. Au tout début (de mars à juillet) j'ai pensé recommencer, avec cette fois le train qui me passerait dessus, imparable.</p><p>Puis ce fut la période ou certes j'abandonnais plus ou moins mon projet funeste, mais où aussi, pour la moindre contrariété, j'envisageais à nouveau de passer à l'acte. Alors je vous dis pas pour des atroces déceptions...<br />Comme celle de ce mois de juin 2004 - soit 16 mois après - où ma vie fut suspendue, pendant une heure, à un fil de téléphone. A une voix amie, qui se reconnaîtra si elle vient me lire.</p><p>Puis cela se tassa. Début 2005 nous achetions le terrain, je recommençais, en parlant d'une maison pour ma retraite, à faire des projets. Oui j'avais encore quelques petits "accès" mais ça ne durait plus guère de temps dans la plupart des cas.</p><p>En février 2006, la double épreuve trépanation de mon épouse/mort de mon père n'arrangea pas les choses. La cohabitation avec une épouse qui n'arrivait plus à aligner deux mots à la suite me semblait insurmontable. Mais je me devais de tenir, car si je disparaissais, c'est sur ma fille que tout reposerait, ma fille qui avait - enfin - pris un bon départ dans la vie, et qui avait assez morflé pendant son enfance et son adolescence entre la maladie de sa mère et celles de son père. Les médecins m'avaient assuré que mon épouse retrouverait une grande partie de son vocabulaire.<br />Et heureusement pour moi ils eurent raison. Mais ils m'aura fallu attendre des années...</p><p>Mais de nouveau, en octobre 2006, je fus à deux doigts de plonger. Plonger dans l'Adour, la rivière qui coupe Bayonne en deux. La raison ? Un collègue avait violé mon blog, et avait passé le "filon" à d'autres collègues, qui du coup connaissaient tout mon passé. Mais en plus, vu que racontais des choses qui n'honoraient pas la maison qui m'employait (harcèlement, débarquement de Nathalie par le petit chef Lozérien) ma hiérarchie m'avait imposé un choix : soit le conseil de discipline et éventuellement la révocation, soit une mutation.</p><p>C'est comme ça que j'ai quitté le Pays Basque, un endroit qui au contraire de la Bretagne m'avait adopté et aidé à panser mes plaies.</p><p>Mais - coup de pouce du destin ? - c'est ma nouvelle affectation à Lons le Saunier qui me guérira de la maniaco-dépression. Restait l'autre maladie, cette fameuse <em>Nathalie Aigue... Q</em>ui elle ne se guérit pas par des cachets, mais par de l'Amour. Et là, moins évident.<br />Lons est une ville où je rêvais déjà de poser mes bagages en... 1985 ! Une affectation qui me permettra d'être polyvalent et faire tous les boulots que comportent ma profession. J'irai ainsi énormément en Franche-Comté et en Alsace, mais aussi dans le Limousin, le Nord Pas de Calais, la Normandie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine...</p><p><span style="color: #ffff00;"><strong>Je peux dater le jour où j'ai "basculé"</strong></span>. Où je me suis dit que finalement il avait mieux valu que cette nuit du 23 au 24 février, au contraire de Bernard Loiseau je me rate.</p><p><strong>C'est le 10 août 2007.</strong></p><p>Ce jour-là, je suis en mission à Guéret.<br />Extrait de mon blog de l'époque :</p><p><span style="color: #00ff00;"><em>Puis, le taf ce matin. </em></span><br /><span style="color: #00ff00;"><em> C'était donc un ancien collègue de Mende avec qui je tournais "en double".</em></span><br /><span style="color: #00ff00;"><em> <strong>Ce collègue qui était arrivé à me mépriser tant mon boulot était ni fait ni à faire, aujourd'hui je pense l'avoir épaté.</strong> Je lui ai montré un florilège de tout ce que je savais faire, et j'avoue que voir son regard surpris, étonné, époustouflé même, m'a procuré une immense satisfaction personnelle.</em></span><br /><span style="color: #00ff00;"><em> Je crois qu'il était content pour moi...</em></span><br /><span style="color: #00ff00;"><em> Et c'est vrai que je n'aurais pas parié un centième de roupie sur une telle résurrection il y a 10 ans.</em></span></p><p>Côté boulot, j'étais donc revenu à niveau, à mon niveau de 1993. Conjointement, j'ai cessé de rêver à Nathalie. Ces rêves à la limite du film qui me laissaient désespéré à mon réveil, ces rêves qui étaient fréquents et qui m'ont poursuivi pendant des années.</p><p><span style="color: #ffcc99;">Et depuis cet été-là, j'ai cessé de pencher du mauvais côté</span>. Et la Vie m'a remercié l'an passé, avec le retour de celui que j'appelle mon "cousin-frère" après 13 ans d'exil à l'autre bout de la planète. Il a beaucoup de choses à rattraper, moi aussi.</p><p>Des amitiés renouées aussi, comme celle de mes amis de Lons et Quimper qui, en 2000, n'avaient pas digéré ma maniaco-dépression. 7 ans de fâcherie pour l'un, 11 ans pour l'autre.</p><p><span style="color: #ff0000;">Et puis vous, vous qui depuis - pour certains - juillet 2003, m'avez porté à bout de bras par vos mails, vos coups de fil, vos commentaires, votre présence, quoi !</span></p><p><span style="color: #ff0000;">Je vous embrasse.</span></p><p><span style="color: #ccffff;"><em> </em></span></p>
Patricia Sarrio
http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.html
Le Soleil et la Mort (E. FONTENAILLE)
tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2011-09-14:3778391
2011-09-14T11:37:00+02:00
2011-09-14T11:37:00+02:00
« Je m’appelle Ulysse, j’ai quinze ans et je veux mourir. » Il...
<p>« Je m’appelle Ulysse, j’ai quinze ans et je veux mourir. »</p><p>Il n’est pas heureux, Ulysse, et il n’a pas l’intention de faire un beau voyage… Lui, ce qu’il veut, c’est mourir. En finir avec ce sentiment que tout s’acharne contre lui : la mort de son grand-père, qui l’a élevé après le décès de sa mère, puis celle de son chat, un père qu’il connaît à peine et ne le comprend pas, une belle-mère insupportable, il est seul au monde et veut le quitter. Pourtant, c’est en cherchant à en sortir qu’il va faire des rencontres inattendues…</p><p>Le roman d’Elise FONTENAILLE tente de concilier deux choses : prévenir et guérir. En choisissant d’évoquer le suicide chez les jeunes, elle met à bas l’idée reçue que, « quand on est jeune, on ne pense qu’à s’amuser ». Ici, aucune insouciance, aucune légèreté, ses personnages broient du noir et s’y complaisent. La difficulté de l’entreprise résidait dans le fait qu’il fallait se confronter à l’idée sans toutefois faire naître des vocations chez les adolescents qui la liront.</p><p><em>Le Soleil et la Mort </em>s’avère de ce point plutôt réussi : en donnant la parole à Ulysse, l’adolescent mal dans sa peau, elle permet au lecteur de créer une complicité avec lui et l’entraîne peu à peu de l’autre côté, lui faisant partager son évolution. Car c’est dans la découverte des autres qu’Ulysse va peu à peu se découvrir lui-même. Le roman souligne également toute l’influence que peut exercer un aîné, plus cultivé, plus averti et… plus manipulateur.</p><p>Récit d’une rébellion, récit d’initiation, <em>Le Soleil et la Mort</em> a le mérite d’interroger et de susciter le débat. De surcroît, sa brièveté saura attirer les lecteurs plus occasionnels, désireux cependant de lire l’histoire d’un adolescent mal dans sa peau et qui ne sait où se cacher.</p><p><em>Je me levais la nuit pour chercher à manger, je bouffais n’importe quoi devant mon écran, je m’en foutais, je passais ma vie en ligne, seul avec mes idées noires… Je tapais des mots cool comme : suicide, mort, comment-mettre-fin-à-ses-jours-sans-(trop)-souffrir… Le nombre de sites consacrés au suicide… on n’imagine pas. Dès qu’on a les mots clés, on a l’impression que la planète ado ne pense qu’à se flinguer. Les gens croient qu’on ne pense qu’au sexe à quinze ans, eh bien pas du tout : on ne pense qu’à la mort. Photos de cadavres partout, faits-divers atroces, vidéos horribles…</em></p><p><em>Une nuit, je suis tombé sur un site moins gore que les autres : le Soleil et la Mort. C’était comme un club. Sur le Soleil, il y en avait toujours un qui était réveillé, même au milieu de la nuit, on chattait 24 heures sur 24.</em></p><p align="right">Elise FONTENAILLE, <em>Le Soleil et la Mort.</em></p><p align="right">Grasset – Jeunesse</p><p align="right">100 pages –8€</p><p align="right">Paru en 2011</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Élise FONTENAILLE a suivi des études de sociologie et est devenue journaliste à Vancouver au Canada, puis à Paris pour le magazine Actuel.<br /> <br /> En 1995, elle se concentre sur l’écriture avec un premier roman publié chez Grasset, <em>La gommeuse</em>. Son style y est percutant, composé de phrases très courtes et de mots simples. (source Ricochet)</p><p><span style="text-decoration: underline;">Pace Facebook du livre</span>: http://www.facebook.com/pages/Le-soleil-et-la-mort-Elise-Fontenaille/256743181018092?sk=wall</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2246780632&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Patricia Sarrio
http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.html
Tout près, le bout du monde (M. LETHIELLEUX)
tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2011-06-23:3688829
2011-06-23T09:43:00+02:00
2011-06-23T09:43:00+02:00
« Le plus difficile, c’est de commencer.» Ils sont trois « bras...
<p>« Le plus difficile, c’est de commencer.»</p><p>Ils sont trois « bras cassés » de la vie qui débarquent un beau jour de novembre dans la ferme de Marlène, le bout du monde. Placés par l’institution, c’est une reconstruction par le travail qu’on leur propose : Marlène retape une vieille grange et ils doivent l’aider. Il y a Malo, le plus jeune, Julie et Solam. La règle est de chaque soir écrire une page, thérapie par l’écriture. C’est ainsi que va se dérouler le roman, à travers les trois voix qui d’abord déraillent avant peu à peu de se mettre à l’unisson.</p><p>La force du roman est d’abord sa construction tout en subtilité : en faisant le choix de laisser la parole à ses personnages, Maud LETHIELLEUX leur donne vie, leur donne voix, les rend tour à tour attendrissants, agaçants ou amusants. Loin de dire tout tout de suite, elle laisse le lecteur lentement cheminer à travers l’histoire de chacun, sans jamais juger ou influer. Le personnage de Marlène n’existant qu’à travers les témoignages des trois est notamment peu à peu dessiné, émergeant petit à petit, en filigrane du texte.</p><p>Une fois de plus, Maud LETHIELLEUX laisse parler sa tendresse envers les laissés-pour-compte, les marginaux, ceux que la société condamne sans prendre le temps de comprendre et, si certains passages peuvent horripiler, comme horripilent certaines personnes, d’autres savent aller droit au but et l’on referme le livre avec beaucoup d’émotion. <em>Tout près, le bout du monde</em> est une belle réussite.</p><p><em>Évidemment j’y ai pensé mais j’avais trop envie d’une vraie bouffe, avec du gras, tu vois, de la crème fraîche et des lardons, pas avec ton huile d’olive bio et tes oignons coupés gros comme ça. Comme je me suis pas gêné et comment t’as rien dit quand je t’ai dit de t’arrêter devant la supérette !</em></p><p><em>Après tous les ordres que tu nous as donnés pour tes putains de travaux, je me suis bien défoulé : épluche les châtaignes ! Y reste de la mousse sous le bolet !</em></p><p><em>N’empêche, t’as tout fait comme il faut. T’es plus docile que j’aurais pensé.</em></p><p><em>Au moins maintenant tu sais que même dans ta cuisine de Cro-Magnon on peut faire de la vraie bouffe. T’as entendu qu’on entendait rien pendant tout le repas ? T’as vu comment l’anorexique était plus anorexique ?</em></p><p align="right">Maud LETHIELLEUX, <em>Tout près, le bout du monde</em>.</p><p align="right">Éditions Flammarion - Tribal</p><p align="right">510 pages – 10 €</p><p style="text-align: right;"> Paru en 2010</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Maud LETHIELLEUD est musicienne et metteur en scène. Elle a parcouru le monde, de l’Asie à la Nouvelle-Zélande. Elle a publié <a href="http://www.macuisinerouge.com/archive/2009/04/20/de-l-art-du-fromage-de-chevre-m-lethielleux.html"><em>Dis oui, Ninon</em></a> chez Stock en 2009, puis <em>D’où je suis, je vois la lune</em>, son deuxième roman. Après <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/08/08/j-ai-quinze-ans-et-je-ne-l-ai-jamais-fait-m-lethielleux.html"><em>J’ai quinze ans et je ne l’ai jamais fait</em></a>, <em>Tout près, le bout du monde</em> est son deuxième roman pour la jeunesse.</p><p>Site de l’auteur : http://maudetlesmots.free.fr</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2081248506&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
galavent
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Désespoir
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2011-05-04:3318876
2011-05-04T04:28:00+02:00
2011-05-04T04:28:00+02:00
Désespéré, nous le sommes tous à un moment ou un autre dans la vie....
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR;">Désespéré, nous le sommes tous à un moment ou un autre dans la vie. Le désespoir est dû bien souvent à un évènement que l’on ne maîtrise pas. C’est un sentiment d’impuissance, que celle-ci soit réelle ou qu’elle soit de découragement devant ce qu’il faut accomplir. Il s’accompagne de révolte, de rage, puis d’abattement ou même de résignation. A chacun de nous d’en faire une possibilité de rebond ou de déchéance.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR;">C’est le mystère de la résilience, ce phénomène psychologique conduisant à un renouvellement de soi malgré la dépression qui serait une réaction normale face à l’adversité. Elle est capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit des épreuves.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0pt 0pt 0pt 90pt;"><span style="font-family: 'Book Antiqua'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR;">L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0pt 0pt 0pt 90pt;" align="right"><span style="font-family: 'Book Antiqua'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR;">Albert Camus</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0pt;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3014816" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/02/299416413.jpg" alt="11-04-03 Désespoir red.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0pt;"> </p>
L'Hérétique
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Le Lys dans la vallée et les résiliences de Félix
tag:heresie.hautetfort.com,2011-02-10:3100488
2011-02-10T00:38:00+01:00
2011-02-10T00:38:00+01:00
L'Didier m'a inspiré : moi aussi je me suis mis à relire le Lys dans la...
<p><a href="http://didiergouxbis.blogspot.com/2011/01/ulysse-dans-la-vallee.html">L'Didier</a> m'a inspiré : moi aussi je me suis mis à relire le <em>Lys dans la vallée</em> d'Honoré de Balzac. Contrairement à lui, je n'ai jamais trouvé l'ouvrage mièvre, à l'époque où j'étudais le roman par lettres. L'inconvénient, dirais-je, c'est surtout d'avoir lu ce livre trop jeune. Je viens juste de parcourir les premières pages. Félix de Vandenesse y déroule une existence malheureuse, ignoré et méprisé tant de sa famille que de ses semblables. Balzac se pique de vraisemblance, mais, à vrai dire, je me suis interrogé : Félix se perçoit comme un être aimant, désespérant de trouver de l'affection. Il se refuse à la flagornerie auprès des "puissants" quand il manque de ressources. La question que je me pose est la suivante : comment avec des parents durs sinon absents peut-il avoir développé des valeurs humaines fortes et l'amour de son prochain. Les premières lignes de la lettre à Blanche de Morsauf sont une longue litanie de plaintes. J'ai cru que j'avais ouvert par erreur <em>les Confessions</em> ou les <em>Rêveries du promeneur solitaire</em> de Jean-Jacques Rousseau. Je me suis d'ailleurs demandé si Félix avait vraiment souffert dans on enfance ou si le malheureux avait développé au fil du temps une paranoïa singulière, tant le monde entier semble le rejeter, à l'en croire. Sa mère est une folcoche en puissance, pas très loin de la mère d'un Poil de carotte, et le père finalement, de ces pères absents et lâches qui cèdent à des femmes hystériques par ennui ou par faiblesse. En effet, le jour où Félix fait une dette de cent francs, le père est d'avis de faire preuve d'indulgence quand la mère y voit le plus sûr chemin vers le vice (ce en quoi elle n'a pas forcément tort, au demeurant...).</p><p>Aimer s'apprend. Pas par un apprentissage scolaire mais tout simplement par imprégnation. Comment ce garçon peut-il avoir appris à aimer s'il n'a pas été lui-même aimé ? Comme je me souviens encore de ma première lecture du roman, il y a plus de 20 ans, il me revient à l'esprit que le Félix se fait renvoyer sur les roses par Natalie de Manerville à laquelle est adressée la lettre. Elle s'exaspère de ce que Félix lui envoie une longue lettre pour ne parler que de l'amour qu'il a éprouvé pour une autre femme, soit-disant pour mieux se faire connaître de sa nouvelle aimée. Natalie conclut qu'elle ne sera pas le nouvel objet de sa passion et le repousse.</p><p>J'ai quelque méfiance quant à l'authenticité du témoignage de Félix : un individu qui parle autant de lui se regarde surtout beaucoup. Dès lors, la véracité des comportement qu'il prête à sa mère d'abord, son frère et ses soeurs ensuite, est plus que sujette à caution. Il faut même une sacrée dose d'égocentrisme, et, par suite, en raison de la naïveté de ce sentiment chez Félix, de goujaterie pour raconter si longuement à une femme à laquelle on a déclaré sa flamme son premier amour passionnel. Égocentrisme, naïveté, goujaterie, bêtise, même, finalement. Absence de psychologie la plus élémentaire envers une femme.</p><p>Toutefois, un fond de vérité peut substister : Félix en cherchant une femme plus âgée, ce qui n'est pas commun pour les hommes de son temps, cherche peut-être la mère, mère qu'il a le sentiment de ne pas avoir eu. </p><p>En dépit de son égocentrisme forcené, Félix n'est pas un mauvais bougre. S'il peut aimer, c'est qu'il y a une forme de résilience chez lui. Or, toute résilience est l'effet de choses positives que l'on a vécu dans sa vie. Il reste à savoir lesquelles : je ne sais pas si j'en trouverai la trace dans la longue lettre qu'il adresse à Natalie de Manerville. Je serais tenté évidemment d'ajouter qu'il n'est vraiment capable d'aimer qu'une seule personne : lui-même. Attendons de voir avant de pousser l'acte d'accusation...</p>
Patricia Sarrio
http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.html
Un Endroit où se cacher (J. C. OATES)
tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-11-19:2992619
2010-11-19T09:42:34+01:00
2010-11-19T09:42:34+01:00
« Suis allée quelque part et, à mon retour, maman n’était plus...
<p><img id="media-2756448" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/01/00/1550762674.jpg" alt="un-endroit-ou-se-cacher-10.jpg" />« Suis allée quelque part et, à mon retour, maman n’était plus là. »</p><p>Jenna est l’unique rescapée d’un accident de voiture qui a vu périr sa mère. Lorsqu’elle revient à elle, baignant « dans le bleu » de l’inconscience médicamenteuse, elle est en miettes, physiquement et moralement. Sa famille éclatée se presse autour d’elle et, déjà, elle exprime ce qu’elle veut : ne pas partir vivre avec son père, parti refaire sa vie en Californie et qui les a tant fait souffert, sa mère et elle. C’est donc sa tante Caroline qui va l’accueillir dans sa famille. Changement de maison, de lycée, d’amis, de vie, tout est brutal pour Jenna qui ne parvient pas à s’adapter. Sans compter la douleur, physique et morale, et les calmants auxquels elle n’a bientôt plus droit…</p><p>Joyce Carol OATES a réussi avec cet <em>Endroit où se cacher</em> à se glisser dans la peau d’une adolescente meurtrie qui ne parvient pas à saisir les mains qui se tendent. A la fois entourée et très seule, son héroïne se débat entre la tentation du vide et la lucidité qui fait qu’elle se voit agir mais ne peut s’empêcher de se laisser glisser sur la pente dangereuse.</p><p>L’écriture est hachée, mêlant monologue intérieur et narration plus classique, mais cependant jamais le lecteur n’est perdu car un fil invisible sous-tend l’ensemble. Et c’est de cette tension entre le désir de retour vers « le bleu », cet état d’origine, celui où elle retrouverait sa mère, et l’appel de la vie, avec l’amour des siens, qu’elle perçoit ne peut accepter, que naît tout l’intérêt de l’histoire. Roman subtil, difficile parfois, c’est un très beau témoignage du travail de deuil et de résilience.</p><p>Ne me parlez pas ne me touchez pas !</p><p><em>Je m’efforce de me rappeler que je l’aime, ma « nouvelle » famille. </em></p><p><em>Ma tante Caroline et mon oncle, Dwight McCarty. Mes petits cousins Becky et Mikey.</em></p><p><em>Et ma nouvelle chambre, la chambre d’amis du premier étage, où j’avais coutume de dormir quand maman et moi venions rendre visite aux McCarty. Soudain, alors que je commence à défaire mes bagages et à pendre mes affaires dans le placard, je réalise que la dernière fois que je me suis trouvée dans cette même chambre à défaire ma valise, en août il y a un an de ça, maman était tout près… En train de défaire ses bagages dans sa chambre à elle, peut-être, ou en bas, avec tante Caroline. J’ai reformulé mon souhait, rouge de colère : </em>je veux qu’on me rende ces moments-là <em>!</em></p><p><em>Le temps présent, je le déteste. Je tremble et j’ai la nausée.</em></p><p style="text-align: right;">Joyce Carol OATES, <em>Un Endroit où aller.</em></p><p style="text-align: right;">Wiz – Albin Michel</p><p style="text-align: right;">300 pages – 13,50 €</p><p style="text-align: right;">Titre original : <em>After the Wreck, I picked myself up, spread my wings and flew away</em> – Paru en 2006 – Traduit en français en 2010</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Auteur de nombreux best-sellers, Joyce Carol OATES a commencé à écrire à quatorze ans. Elle a publié des romans, des essais, des nouvelles et de la poésie. Son roman <em> Blonde</em>, inspiré de la vie de Marylin Monroe, a connu un immense succès. Joyce Carol Oates enseigne également la littérature à l'université de Princeton.</p><p><span style="text-decoration: underline;">Site internet</span> : http://www.harpercollins.com/author/microsite/about.aspx?authorid=7275</p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Accepte- moi tel que je ne suis plus
tag:www.louispaulfallot.fr,2010-05-19:2751874
2010-05-19T07:02:00+02:00
2010-05-19T07:02:00+02:00
Accepte- moi tel que je ne...
<p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/52394192.jpg" alt="Deviens...PhotosLP Fallot (2).jpg" name="media-2467127" id="media-2467127" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/513034708.jpg"></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Accepte- moi tel que je ne suis plus</strong></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">A toi, que je rencontre sur ce chemin de maladie....</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Pourquoi cette souffrance? Pourquoi moi? Qu’ai-je fait pour être condamné? Vous ne pouvez savoir! Vous ne pouvez comprendre! tous mes projets tombent et les vôtres sont bien solides. Il me faut ces heures et ces jours de révolte, expression de cette vitalité restante.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Deviens "écoute"</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Tu ne peux faire à ma place le parcours qui est le mien, mais ta compagnie, ta proximité me sont indispensables.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Tu ne sais de ma douleur que ce que je peux t'en dire avec mon corps, mes gestes, mon langage.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Incommunicabilité. La douleur, çà ne se dit pas. çà se vit.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">si tu essaies toutefois d'imaginer ce que personnellement tu vivrais dans cette situation, cela te permettra, peut-être, d'y voir plus clair dans tes réactions à mon égard.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Accepte-moi tel que je suis</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Deviens " accueil"</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Respecte mon silence et réponds simplement à mes interrogations. Aides- moi à trouver ma vérité, non pas toujours celle que je réclame et qui va me noyer, mais celle qui me permettra de vivre, de garder la tête hors de l'eau, de retrouver la paix, la dignité, un but...</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Accepte- moi tel que je suis</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Deviens "espérance"</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ne sois pas, si tu n'es pas soignant, un poseur de questions.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ne viens pas d'abord pour "savoir" ce que je ne sais peut-être pas encore moi- même. Respecte ma vulnérabilité, ma dépendance....Fais attention à mon hypersensibilité...</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Sois gentil, ne fais pas partie des très nombreux donneurs de conseils. n'ennuie pas le personnel soignant par tes questions, respecte son obligation de secret</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Si je te confie un peu de ma vérité, garde-la pour toi</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Accepte-moi tel que je deviens.</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Sois "discrétion"</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Il me faut parfois bâtir des barricades, m'isoler dans ma coquille, ruminer mes soucis. Sois-là, près de moi, à recevoir</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">mes reproches. J’aurai sans doute envie d'un geste amical, d'un regard quand l'orage sera passé.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Vous m'avez connu calme et mon agressivité à l'égard de tout et de tous vous étonne. J'avais un caractère difficile, dit-on. Il ne s'est pas amélioré .Au contraire....</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Accepte- je tel que je ne suis plus</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Deviens " patience".....</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Toi qui es venu a l'annonce de mon hospitalisation, n'oublies pas que la convalescence, la rééducation... la réadaptation la vie comme avant .... La survie .... est souvent la période la plus difficile, la plus longue a vivre. Je ne reconnais pas, je ne me retrouve pas, dans ce corps qui n'est plus l'ami, le serviteur d'hier... C'est la période pénible ou tout peut se relâcher et ou pourtant il faut lutter pour me reconstruire en faisant le deuil de ce que j'étais il y a encore peu de temps ... Ce n'est pas une période sans danger. Toi n'oublie pas de me retrouver ....</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Accepte-moi tel que j'essaie d'être</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Deviens fidélité </strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Accepte-moi tel que je suis devenu</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Deviens "présence"</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 120px;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 120px;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 120px;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Père Christian Goujon</strong></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 120px;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Aumônerie clinique Bagatelle</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/1184158430.jpg"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/96573935.jpg" alt="Deviens...PhotosLP Fallot.jpg" name="media-2467128" id="media-2467128" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-size: small;"><a target="_blank" href="http://nono.hautetfort.com/">Noëlle</a> a déposé ce texte le 8 mai.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-size: small;">Le lendemain, nous échangions ces quelques mots:</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-size: small;">- Ce texte Noëlle, je viens encore de le lire, le relire à haute voix pour le partager.<br /> Toi qui connais un peu mon histoire - celle que je raconte de temps à autre et surtout les 23 septembre de chaque année- tu comprendras que je lis ces mots avec un regard particulier.<br /> Ecoute<br /> Accueil<br /> Espérance<br /> Discrétion<br /> Patience<br /> Présence<br /> C’est exactement ce que l’on dit dans les groupes de paroles du mercredi.<br /> Ils s’appliquent à la maladie que je connais et aux autres. Ils invitent à cette présence faite de compassion et d’humilité et surtout de non jugement. C’est un texte d’amour.<br /> Merci à celui qui a écrit ce superbe texte et à toi de l’avoir publié.<br /> Si tu le permets, un jour, j’aimerais le mettre aussi sur mon « Carnet de Nouvelle Vie ».</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span><span style="font-size: small;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-left: 60px;"><span style="font-size: small;">- Bien Sûr, poses le sur ton " Carnet de Nouvelle Vie" ce texte est magnifique et doit être lu! Il faudrait presque le distribuer!</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> </div> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="color: #ff6600;">.</span></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #ff6600;">Deviens...</span></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="color: #ff6600;">Merci à Noelle, merci au Père Goujon.</span></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="color: #ff6600;">Que ce texte voyage et vienne se poser</span></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="color: #ff6600;">sur les plages de l'espoir,</span></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="color: #ff6600;">sur les chemins de vie</span></em></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="color: #ff6600;">et surtout dans nos coeurs.</span></em></span></span></p>