Last posts on résignation2024-03-29T13:10:27+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/résignation/atom.xmlPrietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - L'abandon filialtag:www.chemindamourverslepere.com,2020-03-08:62181692020-03-08T05:05:00+01:002020-03-08T05:05:00+01:00 « comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><strong>« comme un petit enfant contre sa mère,<br />comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. »<br />(Ps 131,2)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">« L'abandon n'est pas l'obéissance qui suppose une soumission, un renoncement de la volonté. Quelque simple, docile, joyeuse même que soit l'obéissance, elle ne revêtira jamais le caractère suave de l'abandon. Il y a entre l'un et l'autre une différence aussi grande que celle qui existe entre la charité et la justice.<br />Il n'est pas la résignation, car celle-ci est la soumission laborieuse, qui ne subsiste qu'en raison d'une nécessité, d'un cas de force majeure et porte en elle l'idée d'une volonté qui se laisse dominer, en regardant peut-être avec amour la main qui la broie, mais dont la traduction parfaite se résume dans le "fiat !"<br />Il n'est pas la simple acceptation, le "oui, mon Dieu !" dit sincèrement à chaque manifestation des désirs divins.<br />Il dépasse la conformité à la volonté divine parce que, à cette volonté il se livre non pas seulement avec ce qu'on nomme la sainte indifférence, ni même avec complaisance : il y ajoute cette attirance irraisonnée et invincible, fruit des relations intimes de deux êtres faits l'un pour l'autre, qui porte le beau nom de sentiment filial.<br />C'est l'instinct qui presse l'enfant de se livrer aux bras de sa mère où il se tient heureux et sans souci des mouvements de celle qui le porte. »<br /><br /><strong>H. Blaise</strong>, <em>Au désert avec Jésus-Christ - Lectures pour la Sainte Quarantaine</em>, E. Drioton, Nancy, 1912.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6098822" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/138165898.jpg" alt="H. Blaise,abandon,obéissance,résignation,acceptation,volonté divine,enfant,mère" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong><span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pino_Daeni" target="_blank" rel="noopener">Pino Daeni</a></span> (1939-2010), Mother and child</strong></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - « Demain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6, 34)tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-10-21:60984532018-10-21T05:05:00+02:002018-10-21T05:05:00+02:00 « Je vous recommande la sainte simplicité. Regardez devant vous et ne...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Je vous recommande la sainte simplicité. Regardez devant vous et ne regardez pas à ces dangers que vous voyez de loin. Il vous semble que ce soient des armées ; ce ne sont que des saules ébranchés, et cependant que vous regardez là, vous pourriez faire quelque mauvais pas. Ayons un ferme et général propos de vouloir servir Dieu de tout notre cœur et toute notre vie ; au bout de là, n'ayons soin du lendemain. Pensons seulement à bien faire aujourd'hui, et quand le jour de demain sera arrivé, il s'appellera aussi aujourd'hui, et lors nous y penserons. Il faut encore en cet endroit avoir une grande confiance et résignation en la providence de Dieu. Il faut faire provision de manne pour chaque jour, et non plus (cf. Ex 16, 16-21) ; et ne doutons point, Dieu en pleuvra demain d'autre, et passé demain, et tous les jours de notre pèlerinage. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>St François de Sales</strong>, <em>Lettre CXC</em> du 22 juillet 1603, <em>in</em> "Anthologie mystique", FAC, Centre Saint-Jean-de-la-Croix, 1999.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5902499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/4208377978.jpg" alt="François de Sales,simplicité,servir,Dieu,aujourd'hui,demain,confiance,résignation,providence,pèlerinage" /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - Prière pour demander la douceur quotidiennetag:www.chemindamourverslepere.com,2016-08-31:58418592016-08-31T05:05:00+02:002016-08-31T05:05:00+02:00 « Ô Jésus, très doux agneau, qui ne maudissiez pas ceux qui Vous...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Ô Jésus, très doux agneau, qui ne maudissiez pas ceux qui Vous maudissaient, ne menaciez pas ceux qui Vous injuriaient, qui répondiez avec une divine douceur au cruel mépris dont on Vous couvrait, ou Vous taisiez dans un admirable silence, aidez-moi, afin qu'à votre exemple, je puisse réprimer la colère, embrasser la mansuétude et, armé de patience, souffrir volontiers toute peine, afin d'arriver à jouir avec Vous de l'éternel repos » (<strong>Vén. Louis Du Pont</strong>).</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> « Ô Seigneur, avec votre aide, je veux m'exercer particulièrement à la douceur et à la résignation à votre volonté, moins dans les choses extraordinaires que dans les rencontres et les contrariétés quotidiennes.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Dès que je m'apercevrai que la colère s'allume en moi, je recueillerai mes forces, non avec impétuosité, mais suavité, non avec violence, mais doucement, et je chercherai à rétablir mon cœur dans la paix. Mais, sachant bien que seul je ne pourrai rien faire, je prendrai soin de Vous appeler au secours, comme le firent les Apôtres tourmentés par la tempête et ballotés par la mer en furie. Permettriez-Vous Seigneur, que je Vous invoque en vain ? En ces moments, daignez accourir à mon secours et commander aux passions de se taire, daignez lever votre main bénissante, et il s'ensuivra un grand calme. Enseignez-moi à être doux avec tous, même avec ceux qui m'offensent ou me sont opposés, et jusqu'avec moi-même, ne m'indisposant pas à cause de mes rechutes et de mes défauts. Quand je me retrouverai à terre, malgré mes efforts, je me reprendrai doucement et dirai : Allons ! mon pauvre cœur, nous voici de nouveau tombé dans cette fosse que nous nous étions proposé si souvent d'éviter. Relevons-nous et quittons-la pour toujours. Recourons à la miséricorde de Dieu, mettons notre espoir en elle et elle nous viendra en aide. Me confiant en Vous, Seigneur, je recommencerai, reprenant le chemin de l'humilité et de la mansuétude » (cfr. St François de Sales). »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine</strong>, <em>Intimité Divine</em> Tome II (15e semaine après l'Octave de la Pentecôte - 10. La Mansuétude Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5444648" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/3795491805.jpg" alt="Gabriel de Ste Marie-Madeleine,prière,Jésus,agneau,douceur,silence,humilité,mansuétude,patience,résignation,miséricorde,espoir" /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : le chemin de la croixtag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-11:57723562016-03-11T05:05:00+01:002016-03-11T05:05:00+01:00 « Seigneur, la souffrance est la grande loi de ce monde, et, quelques...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Seigneur, la souffrance est la grande loi de ce monde, et, quelques efforts que l'on fasse pour l'oublier, il faut bien comprendre enfin que la vie humaine est souvent un chemin de la croix. Ce que vous y ajoutez pour nos fils n'est pas une augmentation de peines et de douleurs, mais une consolation céleste, un secours tout-puissant, le don d'une sagesse supérieure qui change les stériles souffrances en sacrifices féconds, les tristesses découragées en résignation tranquille et en espérance. Je crois à votre parole. Au lieu de demeurer comme anéanti sous le fardeau de ma croix, j'entreprends de la soulever et de la porter à votre suite, de renoncer à mon sens propre, à mes révoltes, à mes regrets, à mes désirs impuissants, et de marcher avec vous dans cette voie du sacrifice chrétien où vous m'appelez.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Seigneur, à peine engagé sur le chemin de la croix, j'entends déjà tomber de vos lèvres des paroles d'une pénétrante douceur ; à peine ai-je commencé le sacrifice, et déjà vous m'apportez la consolation ; à peine ai-je entrepris de porter ma croix, et déjà votre main divine en allège le poids et me force de reconnaître « que votre joug est doux et votre fardeau léger ».</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> O Jésus ! qui commandez des sacrifices nécessaires, mais qui sans cesse en adoucissez la peine par votre tendre amour ; ô Jésus ! qui commandez le renoncement, mais qui faites trouver à l'âme détachée d'elle-même plus de trésors qu'elle n'en posséda jamais dans ses attaches ; ô Jésus ! qui nous ordonnez de porter la croix de chaque jour si nous voulons vous suivre, mais qui changez cette croix en un joug doux et un fardeau léger ; ô Jésus ! qui vous contentez souvent de la moindre bonne volonté de nos cœurs, et qui récompensez par des consolations surabondantes nos plus faibles efforts, non, je ne vous crains plus ! Je ne m'effraye plus de votre évangile ; je ne tremble plus au seul nom de la croix ! Je sais qu'en elle est le secret des grandes consolations et des vrais soutiens dans ce chemin de la vie, où, quoi qu'on veuille, il faut souffrir. Je m'approche d'elle avec confiance, et, aujourd'hui, en particulier, je viens chercher à ses pieds et dans le souvenir de votre passion des grâces nouvelles de force et de patience. Ne me les refusez pas, ô généreux maître ! et recevez-moi dans votre cortège, parmi ces âmes fidèles qui trouvent en vous suivant au Calvaire la force de profiter de leurs peines, et de changer en richesses inépuisables toutes les amertumes du monde. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Abbé Henri Perreyve</strong> (1831-1865), Le sacrifice chrétien, <em>in</em> "Élévations Prières et Pensées de l'Abbé Perreyve, recueillies par l'Abbé Peyroux", A la Librairie de l'Art Catholique, Paris, 1917.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5316570" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/67832698.jpg" alt="Henri Perreyve,chemin de croix,souffrance,peine,tristesse,résignation,sacrifice,révolte,regret,consolation,calvaire" /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : la sainteté dans les petites chosestag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-01:57672052016-03-01T05:10:00+01:002016-03-01T05:10:00+01:00 « Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus héroïques des confesseurs, des vierges, des anachorètes, des martyrs ; il a promis aux ouvriers arrivés à sa vigne les derniers, sur la fin de la journée, le même salaire qu'à ceux qui ont porté le poids du jour, et l'humble denier de la veuve lui est aussi agréable que les plus riches offrandes. Aussi a-t-il voulu nous donner des modèles plus à portée de notre imitation. Chaque jour l’Église nous propose l'exemple de quelque bienheureux qui s'est sanctifié dans les plus humbles conditions : saint Victor et saint Maurice étaient soldats ; saint Gaudéric et saint Isidore étaient laboureurs ; sainte Zite une pauvre servante ; saint François d'Assise marchand ; saint Joseph un charpentier ; les apôtres de simples pêcheurs, et Jésus-Christ a voulu naître de la plus humble des familles ; à côté d'un glorieux martyr triomphe une sainte femme, un juste, un pauvre artisan qui n'a d'autre mérite aux yeux de Dieu que d'avoir su retenir sa langue, respecter l'honneur du prochain, pardonner une offense, rendre à chacun ce qui lui était dû, d'avoir été bon, doux, charitable, modeste dans la prospérité, résigné dans l'affliction, d'avoir été surtout l'ami des pauvres ; en un mot, les plus simples vertus, pratiquées en vue de Dieu et de notre avenir éternel, sont cette monnaie d'or dont on achète les cieux...</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Dieu ne vous demande pas de vous dépouiller de vos biens, de quitter le monde pour aller vous enfoncer dans un cloître ou quelque solitude, et y pleurer vos péchés le reste de votre vie, dans les cilices, les jeûnes et les macérations ; il ne vous ordonne pas non plus de voler au martyre et de confesser votre foi dans les cachots, sur les roues, les chevalets et les brasiers ardents ; ce qu'il vous demande, mes Frères, c'est votre cœur, c'est le généreux sacrifice de cette passion, de cette rancune, de cet illégitime intérêt ; c'est que vous ne soyez pas esclaves de l'or et de l'argent, et que vous sachiez donner dans le temps, ce qui vous sera rendu au centuple dans l'éternité... Il veut qu'au milieu de vos travaux, de vos chagrins, de vos souffrances, vous vous souveniez que ce monde est votre purgatoire, un lit de douleur où vous êtes languissants et malades, et que, de quelque côté que vous vous y retourniez, jamais vous ne pourrez y trouver le repos.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Aussi ce Dieu de bonté veut-il que vous vous fassiez, de cet état de souffrance, un purgatoire de résignation et d'amour... Il ne vous demande pas des actions sublimes ; il couronne plus volontiers les vertus cachées au sein de la famille, celles que l'on pratique par une obéissance humble et fidèle aux lois de son adorable Providence, dans quelque état qu'il lui ait plu de vous placer ; on dirait même qu'il a des bénédictions toutes spéciales pour les plus petites choses, quand on les fait en son nom, et qu'un acte d'humilité, de résignation, d'obéissance, l'oubli d'une injure, une parole consolante à celui qui souffre, un soupir du cœur vers le ciel soit ce verre d'eau froide qu'il se plaît à récompenser de la félicité des saints. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Abbé Victorien Bertrand</strong>, <em>Petits sermons où l'on ne dort pas</em>, Tome IV (Dix-septième sermon), Paris, C. Dillet, 1868.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5307341" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/2432982982.jpg" alt="Abbé Victorien Bertrand,faiblese,sainteté,pardon,sacrifice,vertus,purgatoire,résignation,amour,humilité,obéissance,petites choses" /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : de la résignation de l'âmetag:www.chemindamourverslepere.com,2015-04-21:56073862015-04-21T05:05:00+02:002015-04-21T05:05:00+02:00 « Tenez-vous dans une parfaite résignation sur votre dénuement intérieur,...
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Tenez-vous dans une parfaite résignation sur votre dénuement intérieur, et croyez qu'il vous est infiniment plus utile que toutes les belles lumières et dons de larmes que plusieurs saints ont eus. Je dis bien davantage : que votre résignation sera plus agréable à Dieu et plus utile à votre âme que si, par des miracles, vous attiriez une infinité d'âmes à Dieu, parce que les miracles s'opèrent trop souvent par la seule bonté et miséricorde de Dieu, sans que pour cela ceux qui les opèrent en deviennent meilleurs ; mais une âme résignée toute entre les mains de Dieu et à sa divine volonté, et sous sa conduite en tous événements, s'élève à une très haute perfection et acquiert une très profonde humilité et haine de soi-même. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>P. Maur de l'Enfant-Jésus</strong> (1617-1690), <em>Lettre</em> 19 à une religieuse de la Visitation.</span></div><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5012857" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/829663391.jpg" alt="desert-pres-dArad_1a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">(<span style="color: #008080;"><a title="Crédit photo" href="http://pelerins-et-nomades.blog.pelerin.info/tag/desert/" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></span></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlCarnet / Du bois sec, de la grisaille et de l'espoirtag:cottetemard.hautetfort.com,2014-03-16:53235092014-03-16T01:48:00+01:002014-03-16T01:48:00+01:00 (Carnet écrit dans la nuit de samedi à dimanche et modifié ce...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-4482118" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/2677128119.JPG" alt="carnet,bois sec,frêne,grisaille,espoir,politique,élections municipales,résignation,morosité,tristesse,brouette,blog littéraire de christian cottet-emard" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><em>(Carnet écrit dans la nuit de samedi à dimanche et modifié ce dimanche matin à 9h47).</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Hier samedi après-midi, j’ai ramassé une brouette de bois sec pour allumer le feu dans la cheminée. Il n’y a qu’à se baisser pour récupérer ces branches de frêne cassées et précipitées à terre par le vent. J’aime cette idée de gratuité et de facilité dans la vie. Le culte de l’effort à tout prix et en toutes circonstances est un conditionnement qui nous est infligé dès l’enfance et qui vise non pas à nous apprendre à nous débrouiller dans l’existence mais à nous résigner au renoncement à toute joie de vivre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pendant que cette idée revenait une fois de plus me hanter, la grisaille a enveloppé les vallonnements où ma maison est nichée. Cette grisaille m’a fait penser à la lumière dominante des années 80 du vingtième siècle, les années de ma jeunesse. Des années grises qui étaient encore celles de la guerre froide mais surtout celles d’un retour sournois des prétendues « valeurs » de la droite dans les esprits, et cela malgré l’arrivée de la gauche au pouvoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En ce moment, à l’occasion des élections municipales, les candidats et leurs listes s’affichent sur les murs et des trombinoscopes s’empilent dans les boîtes aux lettres. Politique : regards éteints, sourires commerciaux, désirs à peine masqués de revanches sociales, frustrations personnelles recyclées dans la compétition, grisaille et fatigue de la petite épicerie du quotidien... Et souvent aussi l'impression que ces gens ne s'aiment pas eux-mêmes. Dans ce cas, que peuvent-ils transmettre ?<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je ressens surtout ce malaise lorsqu’il m’arrive de descendre dans la bourgade que j’ai quittée en 2009, une petite ville ouvrière qui vote presque toujours à droite et dont il serait judicieux de détourner les supports d’affichages multipliés jusqu'au délire pour y placarder des extraits du <em>Discours de la servitude volontaire</em> d’Etienne de la Boétie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour conclure sur une note d’espoir, je lis actuellement le dernier livre de Damien Luce, <em>La Fille de Debussy</em>, tout récemment paru aux éditions Héloïse d’Ormesson, que j’ai reçu en service de presse. J’en parlerai bientôt dans ce blog car l’auteur, né à Paris en 1978, romancier, compositeur, pianiste, dramaturge et comédien, est très doué. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Heureusement il y a les livres et la musique. Heureusement, parce que sans cela...</span></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlLa porte ouverte défoncée de la semaine :tag:cottetemard.hautetfort.com,2014-02-13:52980532014-02-13T23:47:00+01:002014-02-13T23:47:00+01:00 Selon le résultat d'une enquête publiée dans l'Express (il fallait donc...
<p><span style="font-size: small;"><img id="media-4441690" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/2966128699.jpg" alt="travail,boulot,turbin,peine,bagne,corvée,désespoir,grisaille,résignation,l'express,enquête,presse,blog littéraire de christian cottet-emard,défoncer les portes ouvertes" />Selon le résultat d'une enquête publiée dans l'Express (il fallait donc une enquête pour en arriver à cette conclusion ?) :</span></p><p><span style="font-size: medium;"><a href="http://fr.news.yahoo.com/seul-fran%C3%A7ais-trois-rend-au-travail-plaisir-201846418.html">« Seul un français sur trois se rend au travail avec plaisir » (!)</a></span></p><p><span style="font-size: small;">Oh ! Ça alors !</span></p><p> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : la volonté de Dieu avant tout et en tout...tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-07-18:51238242013-07-18T07:30:27+02:002013-07-18T07:30:27+02:00 « La résignation préfère la volonté de Dieu à toutes choses ; mais elle ne...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La résignation préfère la volonté de Dieu à toutes choses ; mais elle ne laisse pas d'aimer beaucoup d'autres choses outre la volonté de Dieu. Or, l'indifférence est au-dessus de la résignation, car elle n'aime rien, sinon pour l'amour de la volonté de Dieu. [...] Le coeur indifférent est comme une boule de cire entre les mains de son Dieu, pour recevoir semblablement toutes les impressions du bon plaisir éternel : un coeur sans choix, également disposé à tout, sans aucun autre objet de sa volonté que la volonté de son Dieu, qui ne met point son amour dans les choses que Dieu veut, mais en la volonté de Dieu qui les veut. C'est pourquoi, quand la volonté de Dieu est en plusieurs choses, il choisit, à quelque prix que ce soit, celle où il y en a le plus. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Saint François de Sales</strong>, <em>Traité de l'amour de Dieu</em>, Livre IX ch. 4.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4185449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/125766418.jpg" alt="carrefour.jpg" /></span></p>
Pournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlPrendre encore plus à ceux qui n'ont rientag:michelpourny.hautetfort.com,2011-09-22:37898632011-09-22T21:39:00+02:002011-09-22T21:39:00+02:00 M oins il y a de solutions pour résoudre la...
<p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: large;">M</span>oins il y a de solutions pour résoudre la montagne des problèmes qui se posent à l’humanité, plus il y a de gros malins pour proposer des solutions. « Il n’y a qu’à… » : voilà le programme politique de toutes les oppositions du monde. Par exemple, il n’y a qu’à prendre l’argent où il se trouve. Une solution plébiscitée par la quasi-unanimité des pauvres, ce qui est normal, mais aussi par les riches… quand ils sont dans l’opposition. Parvenus au pouvoir, ils oublient tout. </strong></span></span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> Les pauvres, eux, n’oublieraient pas. Mais ils ne sont jamais au pouvoir. L’accès au pouvoir est conditionné par l’appartenance à un réseau, un parti, une association de bonnes œuvres, il est conseillé d’avoir suivi de longues études dans une grande école. Il faut être capable de tenir de longs discours pour ne rien dire, chose impossible pour un pauvre qui est plongé dans le nécessaire et qui exprime clairement et distinctement des faits réels. Jamais on n’entendra une ouvrière licenciée après vingt ans d’entreprise étaler en long et en large au journaliste, que « <em>la conjoncture internationale et l’équilibre budgétaire rendent inéluctables certains sacrifices y compris malheureusement et je le déplore quelques compressions d’effectif dans l’industrie.</em>» </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> Pour le riche, l’idéal du pauvre, c’est Job. Combien ce poème biblique a pu faire de mal dans les chaumières ! Jobard, facile à duper, fichu à la porte, laissant une famille sans autre ressource que la charité publique, prosterné, l’infortuné dirait aujourd’hui: « <em>Le Seigneur avait donné, le Seigneur a repris ; que le nom du Seigneur soit béni !</em> » (Job 1,21) ? Mais non, au vingt-et-unième siècle, l’infortuné ne dit rien de tout cela. Dieu est introuvable, et contrairement au héros biblique, le travailleur sans emploi ne retrouve jamais la prospérité, car à cinquante ans, aucune entreprise ne lui ouvre ses portes.</span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> Et moins il y a de solutions, plus on vous en propose de radicales. C’est le danger qui guette les démocraties plongées dans la crise. Les démarcheurs en tout genre vont frapper à nos portes. Autrement plus dangereux que les Témoins de Jéhovah et les Scouts de France, les vendeurs de systèmes, les pros de la doctrine, les installateurs de clôtures, les marchands de canon, les fous de dieux, les messagers de puissances qui n’existent que dans les cauchemars sont là. Ces malfaisants n’existent et ne menacent que parce que la démocratie les tolère. Ils la montrent du doigt. Elle est coupable de tout. Ils lui collent des mots bien à eux, des mots qui font peur : capitalisme au bord de l’implosion, société occidentale dégénérée, impérialisme yankee, lobby juif international, franc-maçonnerie, des mots enrobés de mystère et qui font peur. Et les bons démocrates que nous sommes les laissons dire, car si les déclarations des droits humains interdisent le crime, elles ne donnent pas les moyens de faire taire ceux qui le préparent.</span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> Aujourd’hui, sont réduits au silence ceux qui subissent la crise. Plus rien ne compte que les remboursements de dettes, le sauvetage de pays en perdition, la crise boursière. Ne parlez surtout pas de vos problèmes, ils ne sont rien par rapport aux dangers qui menacent la planète. Personne n’ose le dire, mais les grands de ce monde le savent, eux qui s’accordent des emplois fictifs et des indemnités à tire-larigot : il faut prendre encore plus à ceux qui n’ont rien pour que la machine redémarre. On fera appel pour cela aux cordes sensibles, on prendra les chômeurs par les sentiments : sagesse, raison, solidarité nationale, patriotisme. Finalement ces donneurs de leçons qui nous gouvernent accomplissent le vœu des Anciens : ils sont devenus philosophes. N’est-ce pas Epictète qui disait :</span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> <em>« N’essaie pas que ce qui arrive arrive comme tu veux, mais veux ce qui arrive comme il arrive, et tu couleras des jours heureux. » </em>?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;"><em> </em>C’est au-dessus de nos forces.</span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">§<em></em></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><em><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></em></strong></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p>
O.Bhttp://vivrecestlechrist.hautetfort.com/about.htmlLa seule chose qui comptetag:vivrecestlechrist.hautetfort.com,2010-10-29:29628422010-10-29T14:53:22+02:002010-10-29T14:53:22+02:00 (suite) 32. (...) Enfin, face à l'apparente trahison de Dieu, je...
<p><span style="font-size: small;">(suite) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #ff0000; font-size: xx-small;">32.</span></strong> (...) Enfin, face à l'apparente trahison de Dieu, je voudrais partager avec vous cette idée que j'ai trouvée dans le journal saisissant de <strong><span style="color: #800080;">Etty Hillesum</span></strong> (Une vie bouleversée...) à savoir que c'est nous qui pouvons aider Dieu <span style="font-size: xx-small;"><strong><span style="color: #ff0000;">33.</span></strong></span> plutôt que Dieu nous aide. Cette jeune juive hollandaise, qui s'était portée volontaire dans un camp de transit afin de partager le sort de son peuple, fut finalement expédiée à <span style="color: #800080;">Auschwitz</span> où elle mourut le 30 novembre 1943. Dans les pires conditions du camp, elle écrit cette prière un dimanche matin de 1943 qui traduit une expérience très profonde qui est au-delà de la <span style="color: #800080;">révolte</span> et de la <span style="color: #800080;">résignation</span>. "<em>Je vais t'aider, mon Dieu, à ne pas t'éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d'avance. Une chose cependant m'apparaît de plus en plus claire : ce n'est pas toi qui peux nous aider, c'est nous qui pouvons t'aider, et ce faisant, nous nous aidons nous-mêmes. C'est tout ce qu'il nous est possible de sauver en cette époque, et c'est aussi la seule chose qui compte : un peu de toi en nous, mon Dieu. Oui, mon Dieu, tu sembles assez peu capable de modifier une situation finalement indissociable de cette vie. je ne t'en demande pas compte, c'est à toi au contraire de nous appeler à rendre des comptes, un jour. Il m'apparaît de plus en plus clairement, à chaque pulsation de mon coeur, que c'est à nous de t'aider et de défendre jusqu'au bout la demeure qui t'abrite en nous</em>." Ce n'est pas Dieu qui peut nous aider, mais nous pouvons aider Dieu à faire en sorte que sa demeure, au sens de notre expérience de la présence gratuite de Dieu en nous, subsiste en nous. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dieu nous a-t-il trahis ? Vous voyez que je ne réponds pas simplement comme théologien, mais comme homme tout court et comme croyant. La réponse à cette question ne peut être que modeste. je ferais volontiers mienne la confidence <span style="color: #800080;"><span style="color: #000000;">d</span>'<strong>Elie Wiesel </strong></span>quand il disait : "<em>Parfois pour Dieu, souvent contre lui, et pourtant jamais sans lui."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><strong><em>Claude Greffé </em></strong><em>dans "La religion, les maux, les vices" - Conférences de l'Etoile présentées par Alain Houziaux - Presses de la Renaissance, Paris 1998 - ISBN 2-85616-708-X</em></span></span></span></span></span></span></p>