Last posts on régulation2024-03-29T02:09:37+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/régulation/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlTrump nomme un milliardaire à la régulation de l'économietag:creseveur.hautetfort.com,2016-12-22:58900652016-12-22T11:33:00+01:002016-12-22T11:33:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5530312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/01/903090457.JPG" alt="Trump nomme un milliardaire à la régulation de l'économie.JPG" /></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlExamen de la proposition de loi sur le secteur du transport public particulier de personnestag:www.lioneltardy.org,2016-07-19:58279792016-07-19T18:26:14+02:002016-07-19T18:26:14+02:00 Examen, en séance, de la proposition de loi relative à la régulation,...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Examen, en séance, de la proposition de loi relative à la régulation, responsabilisation et simplification dans le secteur du transport public particulier de personnes.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #ff0000;">Je suis intervenu sur ce texte en tant qu'orateur du groupe Les Républicains, et j'ai défendu 20 amendements (sur 92).</span></span><strong><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Cette proposition loi est la deuxième en moins de deux ans pour tenter d’apaiser les tensions entre les VTC et les taxis qui éclatent régulièrement dans notre pays.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Après la loi du 22 juillet 2009 qui avait créé le nouveau régime de transport léger des personnes pour les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), la majorité nous a servi la loi Thevenoud, en septembre dernier, qui n’a pas réussi à organiser un cadre concurrentiel équilibré pour ce secteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">En réalité cette loi n’a rien résolu et les tensions entre VTC et taxis ont repris de plus belle, d’où cette deuxième ppl qui a été conçue, en urgence, pour répondre aux grèves et manifestations de force des chauffeurs de taxi en janvier 2016. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Cette deuxième proposition de loi est en réalité un aveu d’échec de l’action gouvernementale pour créer enfin des conditions de concurrence équilibrée dans ce secteur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">A moins que cela ne soit qu’une loi de plus, avec des mesures qui ne sont pas toutes mauvaises mais qui ne sont pas fondées sur un diagnostic et une vision globale du problème mais découlent uniquement d’une optique à court terme. <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #ff0000;">Mon intervention en discussion générale, en tant qu'orateur du groupe Les Républicains :</span> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><iframe width="360" height="260" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4kv22k" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/2074472360.jpg" target="_blank"><img id="media-5417988" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/4195218974.jpg" alt="13770494_10207044615578191_3390443389585415773_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/617653655.jpg" target="_blank"><img id="media-5417989" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/1185765735.jpg" alt="13775495_10207044616018202_797229299188122310_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/388888730.jpg" target="_blank"><img id="media-5417990" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/550398851.jpg" alt="13754611_10207044615538190_2110045763487979145_n.jpg" /></a></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlAudition de l'ARCEP : mon intervention sur la couverture mobile des zones de montagne et ruralestag:www.lioneltardy.org,2015-11-18:57182482015-11-18T14:28:00+01:002015-11-18T14:28:00+01:00 La commission des Affaires économiques auditionnait mercredi matin Sébastien...
<p style="text-align: justify;">La commission des Affaires économiques auditionnait mercredi matin Sébastien Soriano, président de l'ARCEP (Autorité de Régulation des Communication Électroniques et des Postes).</p><p style="text-align: justify;">L'ARCEP est compétente pour les questions de couverture mobile. <strong>J'ai donc évoqué la question de la couverture en zones de montagne et rurales.</strong> A l'heure actuelle, les besoins de multiroaming (passage d'un réseau à un autre, sans interruption de service) ne peuvent être couverts qu'avec des cartes SIM d'origine étrangère. Il serait plus simple de s’appuyer sur des solutions françaises.</p><p style="text-align: justify;">Certains acteurs en ont particulièrement besoin, comme les personnels des services de sécurité, des services médicaux ou de la sécurité civile, qui interviennent en zone de montagne.</p><p style="text-align: justify;">Cela permettrait aussi de renforcer la couverture en zone rurale.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Bonne nouvelle : le Président de l'ARCEP a confirmé étudier cette solution.</strong></p><p style="text-align: justify;">Mes autres questions concernaient le projet de loi sur le numérique et la définition de la "neutralité du net", ainsi que sur la concurrence dans les infrastructures du réseau fixe.</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Mes questions à S. Soriano : </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><iframe width="360" height="260" allowfullscreen="allowfullscreen" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x3edo21" frameborder="0"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><br />Mon communiqué de presse : </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5217283" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/01/02/2230171687.JPG" alt="194308.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/3294139220.jpg" target="_blank"><img id="media-5217289" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/2641119681.jpg" alt="1553.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/1063670302.jpg" target="_blank"><img id="media-5217929" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/2227556831.jpg" alt="arcep,régulation,téléphonie,couverture,numérique,réseau,fixe,mobile,soriano,audition" /></a></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlRégulation, concurrence et rentetag:snpsp1.hautetfort.com,2012-08-06:47985142012-08-06T00:46:52+02:002012-08-06T00:46:52+02:00 Par : Mustapha Hammouche Après avoir essuyé les attaques de deux des...
<p><strong><span class="auteur">Par : Mustapha Hammouche</span> </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Après avoir essuyé les attaques de deux des trois entreprises de téléphonie mobile, l’ARPT est prise à partie par les fournisseurs d’accès Internet exploitant la technologie WiMax.</strong><br /><strong>Les premiers lui reprochent de couvrir l’abus de dominance dont se serait rendu coupable l’opérateur leader et les seconds l’accusent d’inventer une redevance illégale. Ils contestent une décision “unilatérale” et “contraire à la politique des pouvoirs publics en matière de démocratisation de l’usage d’Internet”.</strong><br /><strong>Sans préjuger de la pertinence de leur protestation, on peut s’étonner que des professionnels placent leur contestation sous le signe de la défense d’une “politique des pouvoirs publics” ayant fait de l’Algérie l’avant-dernier pays du monde en termes de débit Internet.</strong><br /><strong>Décidément, les NTIC posent à notre pays plus de problèmes de répartition de sa rente commerciale que de soucis de stratégie de développement. Tableau paradoxal où tout se passe comme si la problématique se réduisait à la question de savoir comment exploiter l’opportunité commerciale des NTIC sans mettre le haut débit à la portée du libre usage du citoyen.</strong><br /><strong>Autoritaire et rentier, le système algérien ne s’est jamais accommodé de l’indépendance de ces entités arbitrales, une indépendance qui fonde pourtant leur finalité même. Le concept est incompatible avec sa réelle raison d’être, celle d’assurer la répartition arbitraire des retombées financières de la souveraineté nationale sur le sous-sol, les airs et la mer.</strong><br /><strong>En matière de ressources naturelles, on observe que l’idée de confier la politique de valorisation et des hydrocarbures et des autres ressources minières, comme l’or ou l’uranium, n’a jamais traversé l’esprit des régimes successifs. En matière de finances, on peut aussi constater la parfaite “identité de vue” qui a toujours marqué la gestion du budget, du Trésor et de la monnaie. Le gouverneur de la Banque d’Algérie s’exprime comme le ministre des Finances, et vice-versa. Parfois, le pouvoir “oublie” littéralement d’installer ou de renouveler ces instances pour éviter de s’encombrer d’autorités incompatibles avec son mode de gouvernance… autoritaire. Même en sport, l’ingérence politique dans le choix des dirigeants fédéraux suscita maintes interventions des instances sportives internationales.</strong><br /><strong>Le système du passe-droit et du favoritisme politique proscrit de fait la notion de concurrence. Si le pays s’est offert une coquetterie législative en la matière, peut-être pour des raisons de processus d’adhésion à l’OMC ou de conventions internationales, le gouvernement s’est bien gardé d’installer le Conseil de la concurrence décidé par la loi en 2005 !</strong><br /><strong>Dans un pays des “monopoles privés” d’importation, comme ce fut le cas de la bière, entre autres, le pays des “domaines réservés” aux enfants du sérail, comme le médicament, où le sigle cache un nom significatif avant de désigner une entreprise, le pays des “boîtes” prête-noms d’initiés, comme dans la communication, en arriver à la transparence des règles de régulation du marché, ce serait revenir de loin. </strong><br /><strong>Dans ce contexte où les règles du marché sont confrontées à la finalité rentière de l’autorité politique, si l’ARPT venait à se confirmer, de quelque manière que ce soit, comme une authentique autorité arbitrale, pertinente et impartiale, elle aurait l’allure d’une heureu</strong>se<strong> anomalie.</strong></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlDu système D au système R...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-11-24:38779402011-11-24T10:15:00+01:002011-11-24T10:15:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy , cueilli...
<p>Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Michel Geoffroy</strong>, cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/index.php"><em>Polémia</em></a> et consacré à l'oeuvre de redressement national qui s'impose pour notre pays.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3305044" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/4163367031.jpg" alt="bâtisseur.jpg" width="152" height="152" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Passer du système D au système R</strong></span></p><p style="text-align: justify;">L’oligarchie n’a rien d’autre à nous proposer que « le système D » : D pour dettes, déficits, diktat des marchés, déracinement, délinquance, désindustrialisation, démoralisation, destruction des identités et des nations, déclin. Son action se place désormais sous le signe de la débandade car elle nous a fait faire fausse route.</p><p style="text-align: justify;">L’heure est donc venue de changer d’ « R ».</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Rénovation</strong>. L’oligarchie a échoué en tout : il faut reconstruire sur les ruines qu’elle nous a laissées, c'est-à-dire entreprendre une profonde rénovation morale, politique, économique et sociale de notre pays. Seuls des hommes et des femmes nouveaux pourront conduire cette rénovation.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour République</strong>. L’oligarchie a confisqué tous les pouvoirs à son profit. Il faut rendre le pouvoir au peuple et rétablir la souveraineté de la nation dans sa dimension politique (= la suprématie de la loi, expression de la volonté générale), économique (= la souveraineté monétaire) et stratégique (= la sortie de l’OTAN). Refonder la République implique aussi de rétablir la primauté de l’intérêt général – de la « chose publique » – sur les intérêts particuliers. La société ne se réduit pas à une collection d’intérêts et d’appétits individuels.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Reconquête</strong>. Les zones de non-droit, les enclaves étrangères doivent disparaître. Les lois de la République doivent s’appliquer partout sur son territoire. La loi et l’ordre doivent être assurés partout. Il faut aussi rompre avec la politique de préférence immigrée et organiser le départ des immigrés qui refusent l’assimilation et l’expulsion de ceux qui commettent des crimes et des délits. Il faut enfin refuser l’islamisation de notre société car elle est contraire aux valeurs de notre pays qui est de tradition chrétienne.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Renégociation</strong>. Il faut renégocier les traités européens car l’Union européenne est morte et la zone euro est en train d’imploser. Les peuples européens ne paieront pas les dettes qui ont été provoquées par les politiques laxistes mises en œuvre par l’oligarchie ou qui ont été contractées par un système bancaire irresponsable, à la recherche des profits à court terme. Face au surendettement général il faut un moratoire des dettes et une renégociation générale entre débiteurs et créanciers. <strong><br /> </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong> R pour Régulation</strong>. L’économie doit être régulée et non pas dérégulée, en particulier dans sa dimension monétaire et financière.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Relance</strong>. L’économie mondiale entre dans un cycle déflationniste ; le commerce mondial va se rétracter et il faut que la demande intérieure soutienne la croissance. Il n’y aura pas de réduction du chômage sans relance de l’activité intérieure, alors que les politiques économiques conduites par l’oligarchie nous enferment dans une spirale déflationniste.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Réciprocité</strong>. Il faut en finir avec le dogme des bienfaits du libre-échange mondial et de la destruction des frontières qui en découle : il faut mettre en place un <em>protectionnisme raisonnable</em>, c’est-à-dire fondé sur le rétablissement de la préférence nationale et européenne (comme c’était le cas à l’origine de la communauté européenne) et sur la réciprocité réelle de la levée des obstacles aux échanges.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Relocalisation</strong>. Il faut encourager la relocalisation des activités industrielles en Europe et taxer les délocalisations car il n’y a pas d’emploi ni de croissance sans industrie. Il faut donner la préférence à la consommation des produits nationaux et de proximité.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Rigueur budgétaire</strong>. L’Etat et les collectivités publiques doivent maîtriser leurs dépenses dans les secteurs non prioritaires et non <em>régaliens</em> : par exemple arrêter de subventionner des associations qui ne sont que des coquilles vides ou dont l’action va à l’encontre de l’intérêt national. Le réexamen des dépenses et des interventions publiques est une nécessité. Mais l’Etat régalien – protecteur et instrument de la communauté nationale qui a été détruit par l’oligarchie – doit être reconstitué.</p><p style="text-align: justify;"><strong>R pour Renaissance</strong>. La France doit investir de nouveau dans son avenir. L’Etat doit conduire une politique de grands projets industriels structurants. Cela passe aussi par une réforme du système d’enseignement et universitaire pour qu’il se fonde sur l’excellence, la sélection et la promotion des talents.</p><p style="text-align: justify;">Il n’y aura pas de renouveau ; non plus, sans politique familiale qui encourage les familles et la natalité des Français de souche.</p><p style="text-align: justify;">Encore un effort, et le <strong>R</strong>êve deviendra <strong>R</strong>éalité !</p><p style="text-align: justify;"><strong>Michel Geoffroy</strong> (Polémia, 10 novembre 2011)<br /><br /></p></blockquote>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlZbigniew Brzezinski constate l'affaiblissement de l'influence américainetag:verslarevolution.hautetfort.com,2011-11-19:38742502011-11-19T04:15:00+01:002011-11-19T04:15:00+01:00 Il évoque la dimension économique et financière, mais aussi...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Rupture.jpg" alt="Rupture.jpg" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il évoque la dimension économique et financière, mais aussi politique de cette perte d'influence dans le monde, due selon lui à la mondialisation et à l'absence d'une direction correspondant à la montée de la puissance spéculative planétaire, sans centre ni régulation, qu'il décrit comme totalement hors de contrôle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Brzezinski déplore l'ignorance et l'indifférence où il voit la classe politique américaine, quant aux conséquences sociales de cette absence de direction et aux répercussions mondiales de ce provincialisme intellectuel sur l'image des Etats-Unis et leur rayonnement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Il estime qu'une réaction populaire contre la dynamique insensée de la mondialisation spéculative, les inégalités, les injustices et l'insécurité qu'elle génère, est en train de naître, et il prône une meilleure répartition des richesses. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Même s'il la trouve quelque peu manichéenne, il juge positivement cette réaction populaire, susceptible, selon lui, d'inciter les gagnants de la finance à rendre une partie de leurs profits à la société et les politiciens américains à prendre des mesures de transparence et de contrôle en ce sens. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">C'était le 17 octobre 2011, dans l'émission <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/07/17/brzezinski-annonce-des-troubles-sociaux-aux-usa.html" target="_blank">Morning Joe sur MSNBC</a>. La version intégrale est <a href="http://video.fr.ca.msn.com/watch/video/dr-brzezinski-top-earners-should-give-back-to-society/1tju5udsx?cpkey=f9c7fbb6-415e-4bc0-81d6-332700185cd1%7C%7C%7C%7C&src=v5:share:permalink:" target="_blank">ici</a> (</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Désolé, c'est en VO</span>).<br /></span></p>
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlLa Commission lance une règlement pour prévenir les abus sur le marché de l’énergietag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2010-12-09:30206602010-12-09T16:51:53+01:002010-12-09T16:51:53+01:00 Günther Oettinger, commissaire à l’Énergie, a présenté hier une proposition...
<p>Günther Oettinger, commissaire à l’Énergie, a présenté hier une proposition de règlement qui essayera de prévenir les abus sur les marchés de l’énergie. L’objectif du règlement est de garantir la transparence des marchés en obligeant les négociants en énergie à ne pas utiliser des informations privilégiées pour manipuler le marché afin de provoquer une hausse artificielle des prix. Le règlement proposé donne un rôle crucial à l’Agence européenne de coopération des régulateurs (ACER), qui sera responsable de la surveillance du marché en vue de détecter les abus. Cette proposition empêchera les manipulations de cours et les opérations d’initiés sur les marchés de l’énergie, sur lesquels s’échangent le gaz et l’électricité entre producteurs et négociants, et qui ont un rôle essentiel dans la fixation du prix de vente aux consommateurs, industriels et particuliers. Les sanctions aux États membres seront appliquées par les régulateurs nationaux.source MEF</p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlEconomistes atterrés...tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2010-10-21:29536392010-10-21T05:20:34+02:002010-10-21T05:20:34+02:00 Économistes atterrés: Nathalie Peré-Marzano
<p><object width="480" height="270" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xfaovz?additionalInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xfaovz?additionalInfos=0" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /><strong><a href="http://www.dailymotion.com/video/xfaovz_economistes-atterres-nathalie-pere_news">Économistes atterrés: Nathalie Peré-Marzano</a></strong><br /><em><br /></em></p>
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlEva Joly veut une régulation rapide des marchés de matières premièrestag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2010-09-25:29119702010-09-25T02:53:00+02:002010-09-25T02:53:00+02:00 ... la bulle spéculative a commencé à naître au début des années 2000 . A...
<p>...<span style="color: #ff6600;"><strong>la bulle spéculative a commencé à naître au début des années 2000</strong>. A cette époque, des opérateurs investissent dans les denrées alimentaires comme ils le feraient sur tout autre produit. Résultat: l’écart entre les marchés physiques, ou s’échangent réellement le blé et le maïs, et les marchés secondaires, où les opérateurs négocient des contrats à terme, se creuse considérablement.<strong><span style="text-decoration: underline;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline;">En </span><span style="text-decoration: underline;">2007-2008, on observe ainsi plus de 80 fois plus d’activités spéculatives, en comparaison des stocks qui s’échangent sur le marché physique.</span></strong></span></p><p>Pour Olivier De Schutter, les Etats-Unis sont néanmoins en passe de freiner ce phénomène. «Grâce à une loi qui vient d'être adoptée, une commission de contrôle déterminera bientôt le nombre maximum de contrats qui peut être conclu par chaque opérateur sur les marchés secondaires», a poursuivi l’expert.</p><p>La France a décrété que la lutte contre la volatilité des prix sur les marchés de matières premières constituerait une priorité de sa prochaine présidence du G20. L’Europe, de son côté, en est encore au stade de la réflexion. Le 15 septembre, le commissaire européen en charge du Marché intérieur, <span class="glossify_term lightbox-processed">Michel Barnier</span>, a proposé de mettre en place des outils pour renforcer la transparence et les contrôles sur les marchés dérivés de matières premières.</p><p><strong>« Nous n’avons rien compris de la dernière crise »</strong></p><p>«Le fait que nous n’arrivons pas à réguler ces marchés est insupportable. Nous n’avons rien compris de la dernière crise», a déploré <span class="glossify_term lightbox-processed">Eva Joly</span>. «Nous pouvons réguler la spéculation si nous le voulons», a-t-elle poursuivi. Une volonté dont les 27 ne sont pas dotés, selon l’eurodéputée. Elle doute notamment de la capacité de Nicolas Sarkozy à mettre en adéquation ses paroles et ses actes. extraits source euroactiv 22.09.2010 </p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlLa meilleure régulation, n'est-ce pas la transparence ?tag:heresie.hautetfort.com,2010-09-11:28943742010-09-11T16:49:00+02:002010-09-11T16:49:00+02:00 Je suis très près de partager l'avis de Vincent Bénard qui commente les...
<p>Je suis très près de partager <a href="http://www.objectifliberte.fr/2010/09/regulateur-sytemique-europeen-mauvaise-idee.html">l'avis de Vincent Bénard</a> qui commente <a href="http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-le-comite-europeen-du-risque-systemique-au-mieux-inutile-au-pire-dangereux">les dernières décisions de l'Union européenne</a> en matière de régulation financière. Les accords Bâle III sont censés contraindre les établissements bancaires à disposer de garanties solides avant d'engranger des titres spéculatifs et potentiellement à risque. Vincent Bénard observe que d'ores et déjà, les entreprises qui disposent d'une garantie d'État, l'État en question fût-il endetté jusqu'à la moëlle, bénéficieront d'un statut particulier quand une banque en détiendra des actions. Ce que soupçonne Vincent Bénard, c'est que le régulateur européen soit très vite tenté de protéger ses intérêts plutôt que d'assurer transparence et sécurisation des transactions.</p><p>De son point de vue, un marché réagit de manière saine dès lors qu'on ne lui cache pas des éléments essentiels. Il croit, en somme, à l'intelligence des acteurs économiques et financiers. Le meilleur régulateur systémique, dans ces conditions, c'est le marché libre, c'est à dire un marché où les États laissent aussi couler et faire faillite les établissements qui se sont ramassés.</p><p>Dès 2008, j'ai aussi tendu à penser que la crise financière était d'abord une crise de l'information. Polymorphe et dissimulée dans les plis de ses propres métamorphoses, sciemment ou par ignorance, l'information est la clef des marchés, enjeu de pouvoir et de savoir.</p><p>J'appuie et valide donc les quatre propositions de Vincent Bénard, avec toutefois une réserve que j'indiquerai ensuite.</p><ul><li><em>En finir avec la comptabilité créative "hors bilan" (les finalités du hors bilan doivent être limitées au dévoilement des cautions et garanties à des tiers, point barre), et punir comme une escroquerie aggravée engageant la responsabilité personnelle des dirigeants sur l'intégralité de leurs biens la dissimulation aux actionnaires de risques pris par le biais de "Special Investment Vehicles" et autres joyeusetés, notamment off shore. </em></li><li><em>obliger les banques à dévoiler de la façon la plus transparente les "produits primaires", actions, obligations, immobilier, contenus dans tous leurs produits dérivés ou agrégés, </em></li><li><em>laisser le marché décider qui prend trop de risque, qui n'en prend pas, laisser évoluer les taux d'intérêts naturellement en fonction de ce jugement, sans donner un privilège de notation à quelques agences en position d'oligopole protégé... et de fait en grave conflit d'intérêt. </em></li><li><em>et surtout, LAISSER LES MAUVAISES BANQUES FAIRE FAILLITE, selon des modalités techniques qui partagent le fardeau entre actionnaires et créanciers, <a href="http://www.objectifliberte.fr/2009/04/sauver-les-banques-sans-spolier-les-contribuables-c-est-possible.html">déjà exposées ici</a></em>.</li></ul><p>J'ajouterai donc une quatrième proposition, et c'est celle de François Bayrou et du MoDem de longue date :</p><ul><li>séparer à nouveau banque d'affaires et banque de dépôts.</li></ul><p>Si une banque se casse la figure, qu'elle ne mette pas en danger les économies de petits épargnants qui n'ont rien demandé à personne et qu'on n'a jamais informé des risques encourus par leur établissement bancaire.</p><p>J'ai un dernier désaccord avec Vincent Bénard : il commente en fait les <a href="http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/goulard-liberation-supervision-financiere-070910.html">réponses apportées par Sylvie Goulard, du MoDem, au quotidien Libération</a>. L'Europe a une propension plus forte à imposer de la transparence que les États. Qu'il y ait donc un comité de supervision est une bonne chose. Ce qui compte, en revanche, c'est de déterminer ce que sera son rôle : et là, en effet, je préférerais qu'il s'occupe de rendre les transactions financières transparentes plutôt que de les interdire.</p><p>Malheureusement, ce traité laisse la part belle aux États, et, ce n'est pas faute, au niveau de l'ADLE, tout du moins, d'avoir tenté de leur rogner les ailes, comme l'explique Sylvie Goulard :</p><p><em>A chaque étape de la négociation, nous nous sommes heurtés aux Etats. Ainsi, nous n’avons pas réussi à faire sauter l’article qui prévoit qu’un pays peut s’opposer à une décision des autorités européennes si elle a des conséquences pour son budget, comme la nécessité de recapitaliser une banque.</em></p>
Michel BOUCHEThttp://quefaire.hautetfort.com/about.htmlLe cobaye payeur, par Corinne Lepagetag:quefaire.hautetfort.com,2010-06-13:27825062010-06-13T09:54:00+02:002010-06-13T09:54:00+02:00 Les manigances désespérées des financiers français évoquées par Corinne...
<blockquote> <p><strong><em>Les manigances désespérées des financiers français évoquées par Corinne Lepage, elle même tancée par des commentaires piquants des lecteurs de Paul JORION.</em></strong></p> </blockquote> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744"><span style="color: #0066cc;">http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744</span></a></p> <p><small>Auteur : Paul Jorion | Classé dans : <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?cat=1">Economie</a>, <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?cat=18">Monde financier</a>, <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?cat=12">Subprime</a></small></p> <blockquote> <p>Billet invité du 8 juin 2010.</p> </blockquote> <p><strong>La question du rapport du politique avec la finance est vraiment la question centrale</strong>. Si <strong>les gouvernements se révèlent incapables d’imposer les transformations nécessaires</strong>, qu’il s’agisse de régulation, de création d’une taxe mondiale sur les banques ou de priorité donnée à l’économie, deux possibilités existent : <strong>soit ils ne veulent pas</strong> et cela pose la question des liens peut-être incestueux entre les gouvernements et la finance, <strong>soit ils ne peuvent pas</strong> et il conviendrait alors que cette situation illégitime et inacceptable soit mise sur la place publique pour que les citoyens s’en saisissent.</p> <p><strong>La situation française, pour ce qui est de la législation nationale et des choix présidentiels, relève à l’évidence de la première catégorie.</strong></p> <p>Déjà, <strong>le plan de sauvetage des banques a été négocié dans de très mauvaises conditions</strong>, puisque par rapport aux choix faits par exemple par l’administration américaine, <strong>nous avons perdu près de 6 Mds</strong>.</p> <p>Mais <strong>le projet de loi</strong> « <strong><em>régulation bancaire et financière</em></strong> » <strong>est un projet scélérat</strong> dans la mesure où, en totale contradiction avec les déclarations présidentielles sur la « moralisation » du capitalisme financier et la nécessité de tirer les conséquences des catastrophes liées à la titrisation à tout crin et au hors bilan, <strong>il plonge la France dans la capacité de faire ce qui a causé l’explosion de la crise financière : les subprimes</strong>.</p> <p><strong>Le texte, en effet, crée des sociétés de financement de l’habitat pour permettre de titriser les créances immobilières que les banques sont aujourd’hui obligées d’inscrire dans leur bilan, ce qui jusqu’à présent nous a protégé d’une crise à l’américaine</strong>. « <em>Ce n’est pas une petite réforme. Il s’agit de relancer la titrisation en France, laquelle patine. Mais pas seulement. Là, on va beaucoup plus loin</em> », confirmerait l’avocat d’un des plus grands cabinets spécialisés dans la finance et qui, pour cette raison, préfère l’anonymat. <strong>Il s’agit non seulement de transformer des créances en titres financiers, mais encore de permettre aux banques d’externaliser ces titres, c’est-à-dire de se débarrasser du risque sur les acheteurs de ces produits, c’est-à-dire les épargnants.</strong> Autrement dit, il s‘agit de créer une possibilité de crise des subprimes en France, <strong>réservant aux banques la possibilité de prêter sans supporter le moindre risque de défaut</strong>, <strong>puisque plus rien n’apparaîtra dans le bilan.</strong></p> <p><strong>Christian Upper</strong>, économiste à la <strong>BRI</strong> précise : « <strong><em>Dans les nouveaux produits titrisés, si il y a un problème, les investisseurs ne pourront pas se tourner vers les banques émettrices pour récupérer leur capital, comme ils le pouvaient dans les produits existants. Ils devront se contenter de récupérer ce qui est récupérable sur les prêts des ménages</em></strong> ».</p> <p>Cerise sur le gâteau : <strong>la BCE pourra recevoir en garantie ces titres, mais le projet de loi prévoit que les Sicav et autres fonds de placement recevront ces produits pouvant même aller jusqu’à 25%, soit le quart de leur actif auprès du même émetteur</strong>.</p> <p>Certes, ce faisant, <strong>le Président</strong> est fidèle à ses engagements de candidat qui faisait la promotion des subprimes, et <strong>rêvait d’une société française dans laquelle nos concitoyens seraient endettés à hauteur de 100%, et non 60.</strong></p> <p>Mais, la crise étant passée par là, on aurait pu penser que ces élucubrations étaient envolées.</p> <p>Il n’en n’est rien. <strong>Cela signifie que le système financier en France est assez puissant pour imposer une réforme sur laquelle les Etats-Unis sont précisément en train de revenir</strong>. Quels visiteurs du soir, quels personnages sont ils assez puissants pour obtenir une réforme de cette ampleur qui va tellement à contre courant ? Et que dire du silence abyssal qui entoure cette affaire, la presse financière et la presse générale restant muettes ?</p> <p>Plus que jamais, c’est dans la société civile et ses relais que se débattent les vrais sujets politiques<strong>.</strong> Alors, il est vrai que ces derniers ont quelque raison de demander des comptes au personnel politique pour les choix de plus en plus hasardeux qui sont faits.</p> <p>La question du fonctionnement ou plutôt du dysfonctionnement démocratique de nos sociétés est patent. Il est plus que temps que nous retrouvions un mode de fonctionnement adapté, faute de quoi, le principe cobaye payeur, déjà très en vogue dans le domaine de la santé et de l’environnement, deviendra le principe majeur de la société contemporaine.</p> <p>Tags : <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?tag=titrisation">Titrisation</a></p> <p><small>This entry was posted le 8 juin 2010 à 23:15 et classé dans <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?cat=1">Economie</a>, <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?cat=18">Monde financier</a>, <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?cat=12">Subprime</a>. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article grâce qu fil <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?feed=rss2&p=12744">RSS 2.0</a> RSS. 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De plus comme l’a souligné François Leclerc, <strong>elles sont en concurrence avec les états sur la vente d’obligations</strong> ce qui n’arrange pas la liquidité.</p> <p>Donc il <strong>faut de tout urgence trouver un système pour désengorger les bilans pour continuer le crédit sinon c’est l’implosion du système tout entier.<br /></strong><br /> <strong>Sinon il reste l’appel à l’actionnaire, mais compte tenu de situation, il est à douter qu’il remette au pot sauf le petit porteur qui se fait rincer comme d’habitude</strong>.<br /> <br /> Et il <strong>reste la nationalisation</strong>, ce que les politiques auraient du faire, un an plus tôt en soldant toutes les créances irrécouvrables et en recapitalisant ces mêmes banques.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85212#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/f9000cc56c0c087679116f6d65e7e889?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>DidierF</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85218">8 juin 2010 à 23:41</a></p> <p>Madame,</p> <p>C’est une titrisation où les banquiers ne prennent aucun risque. Ils ont appris des subprimes qu’il ne fallait être responsable de rien. La crise est passée par là. Le capitalisme prouve sa résilience. Il s’adapte à nos dépends. Je pensais que Sarkozy s’était bien aplati devant les banquiers lorsqu’il leur a sauvé la mise. Je me trompais.</p> <p><strong>Pour la démocratie, c’est un Euro = un vote. Autrefois, c’était un citoyen = un vote.</strong> C’est terminé. C’était la démocratie pour grands-pères. Maintenant, c’est la Rupture. On modernise.</p> <p>Je dirais aussi que les banquiers sont aux abois. Ils ont absolument besoin d’argent frais et ont trouvé chez Sarkozy et sa clique une source d’argent frais. La discrétion de cette affaire me fait penser que récupérer cet argent dans la poche des Français est impératif pour les banquiers. Que Sarkozy ait accepté l’opération malgré le risque politique énorme va dans ce sens. Cela pourrait tourner à un scandale analogue à celui de l’EPAD.</p> <p>Mais il manque un petit quelque chose, une idée, une étincelle pour que le scandale explose. Je ne sais pas ce que c’est. Peut-être qu’il manque un bénéficiaire connu de l’opération. Nous sommes dans une ère où l’individualisme prime. Tant qu’un individu n’est pas pris la main dans le sac, il n’y a rien à dire. C’est invisible. Cela expliquerait aussi le silence de la presse. Ce n’est qu’une hypothèse.</p> <p>La situation est aussi mauvaise que ce blog l’annonce.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85218#respond">Répondre</a></p> <ul> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/b63c31ce64e32571dcf034acec622c53?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite><a href="http://www.artiste-hervey.com">Hervey</a></cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85283">9 juin 2010 à 08:55</a></p> <p>Tout juste. C’est exactement cela. Où l’on découvre que nous gouvernants, simulateurs, menteurs, voleurs ne sont que du gibier pour la potence. Que le modérateur m’excuse, c’est la moutarde citoyenne qui monte.</p> </li> </ul> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/34e0721c8cd99c3128fdce2dae3d3d88?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>Jean Aymar</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85219">8 juin 2010 à 23:48</a></p> <p>Ce que vous nous annoncez là Madame, est proprement ahurissant. J’ose espérer qu’il y aura encore quelques hommes politiques courageux pour s’élever contre un tel projet.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85219#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/5faa6311cc7ab0596f5cd333aa3e2997?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite><a href="http://demetentreprises.wordpress.com/">Alain Loréal</a></cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85228">9 juin 2010 à 00:40</a></p> <p>Il sagit d’un « <strong>projet » de loi</strong> : il n’a pas été voté par le parlement, s<strong>eulement « vu » par la commission financière <i>qui n’a « rien trouvée à y redire</i></strong> ».</p> <p><strong>On peut effectivement s’interroger sur la compétence de nos édiles.<br /> Soit ils n’y comprennent rien aux « dérivés » et autre produits complexes, titrisation et prêts à risques, soit ils vivent dans un autre monde dans lequel la crise amorcée en 2008 avec les subprimes n’existe pas…<br /></strong></p> <p>Au final j’opte pour les deux !</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85228#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/77512435638cb0ccdf9d1f2abc780ecf?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>jeanpaulmichel</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85235">9 juin 2010 à 01:04</a></p> <p>Bonsoir Mme Lepage,</p> <p>Désolé pour le ton peu courtois de ce commentaire.</p> <p>Ainsi donc vous revoilà. Cela faisait un certain temps que l’on ne vous avait pas vue sur ce blog. <strong>Vous revenez pour dire quoi ? Uniquement des vérités et constatations connues de tous ici. Qu’apportez-vous de plus ? Rien, à mon sens</strong> rien pour nous qui suivons l’actualité financière au quotidien.<br /> <br /> Vous écrivez: ‘<em><strong>Et que dire du silence abyssal qui entoure cette affaire, la presse financière et la presse générale restant muettes</strong></em> <strong>?</strong> »<br /> La presse appartient majoritairement à des groupes industriels et financiers, elle a perdu toute indépendance. Mais où étiez-vous durant ce temps ? Sauf erreur, je n’ai pas noté d’intervention de votre part sur ces sujets. A défaut d’être muette, je n’ai pas en mémoire des interventions affirmées sur ce sujet.<br /> <br /> <strong>Vous attaquez le Président de la République. Seriez-vous déjà en campagne ?</strong><br /> Vous écrivez : »La question du fonctionnement ou plutôt du dysfonctionnement démocratique de nos sociétés est patent ».<br /> Ah bon ? Qu’est-ce qu’il ne va pas ? On vit dans une démocratie qui fonctionne mal ?<br /> Aucun des membres de ce blog n’avait fait une telle constatation jusqu’à ce que vous en parliez.<br /> <br /> Au fait, j’allais oublier : <strong>quelle fut votre position et celle de vos amis lorsque le Congrès fut réuni à Versailles afin d’approuver le projet de Constitution Européenne rejeté par 55% des électeurs ? C’est de cela dont vous vouliez parler en employant le terme de » dysfonctionnement démocratique » ?</strong><br /> <br /> Cobaye payeur, oui, c’est ce qu’il nous attend tous.<br /> Notez que les cobayes actuellement ce sont les Grecs … Un test grandeur nature sur la capacité de résistance des peuples. Là encore Mme Lepage, sauf erreur de ma part, je ne vous ai pas remarqué dans les manifestations du 1er Mai ni auprès de salariés luttant pour conserver leur emploi.<br /> Je ne crois pas vous avoir remarquée non plus lors des manifestations fin Mai pour défendre les retraites. Je me trompe ?<br /> <br /> Mais rassurez-vous, si vous ne l’avez fait, il vous sera toujours possible d’accompagner les cobayes qui manifesteront ce 24 Juin pour défendre les retraites à nouveau.<br /> Serez-vous à nos cotés afin que les cobayes n’aient pas à »travailler plus pour payer leurs bonus » ?<br /> <br /> Enfin, ne pensez-vous pas – si vous êtes sincèrement opposée aux décisions du gouvernement – qu’il serait temps de déposer une motion de censure ?<br /> <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85235#respond">Répondre</a></p> </li> </ol> <ul> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/6c530be2662fc868e50d0f51a98e1a78?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>Jaycib</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85275">9 juin 2010 à 08:27</a></p> <p>Corinne Lepage n’est pas parlementaire (en France) et ne dispose donc d’aucun moyen de déposer une motion de censure.</p> </li> </ul> <ol> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/44c06b6883962691284ddeefb2212898?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>logique</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85239">9 juin 2010 à 01:54</a></p> <p><strong>beau discours, mais comment penser vous imposer vos idées aux politiques, car il semblerait qu’ils soient a l’inverse de vos proposition. Et que vous ne puissiez rien y faire et moi non plus.</strong></p> <p>C’est juste un triste constat de la situation.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85239#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/c29ae3a5be33264cf6b2c7910fbd7c9b?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>Gu Si Fang</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85243">9 juin 2010 à 02:37</a></p> <p>Merci pour ces informations tres instructives sur <strong>le projet de loi portant sur les societes de financement de l’habitat</strong>. Il va falloir regarder en detail de quoi il retourne.</p> <p><strong>Si le but recherche est de faciliter le recours a l’endettement prive</strong>, l’operation presente un interet pour le gouvernement. Comme en Espagne, en Irlande et aux US, la hausse de l’endettement prive est une alternative a l’endettement public. Cela permet d’afficher une baisse des deficits publics pendant la periode ou l’endettement croit, et evite d’avoir a s’attaquer aux reformes dites structurelles.</p> <p>Autrement dit, <strong>c’est un tour de passe-passe qui peut fort bien faire l’affaire d’un gouvernement dispendieux en mal de recettes</strong>. A court terme, c’est donc une « solution » a un probleme de finances publiques. A long terme, le prix a payer sera une nouvelle crise, aggravant encore les difficultes actuelles. Mais a long terme nous sommes tous morts…</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85243#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/961d7914087ece59377b5a77da7150e7?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>vigneron</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85244">9 juin 2010 à 02:39</a></p> <p>Madame Lepage, merci pour le billet, premier que je lis sur le sujet depuis le scoop de Marianne.<br /> J<strong>e comprends tout à fait que vous utilisiez le relai de ce blog, et ses 300000 visites mensuelles, que vous offre Paul Jorion.</strong> J’espère néanmoins que ce n’est pas un quelconque ostracisme des médias mainstream à votre égard qui soit la cause de votre contribution du jour. J’aime à croire que le sujet abordé vous à menée tout naturellement à nous en offrir l’exclusivité.</p> <p><strong>Mais nous aimerions que vous nous en disiez plus.</strong><br /> Vous attaquez notre bien aimé et très surélevé suzerain, au delà de l’évidente contradiction entre ses tartarinesques déclarations d’intention et ses grotesques débandades, en suggérant que sous la pression de ses généreux et redoutables amis financiers aux abois, il n’a pu qu’accéder à leur demande plaintive, et respecter ainsi le pacte de l’amitié, sacré pour lui plus que tout, placé de surcroît sous le sceau de Roux et Combaluzier.</p> <p><strong>Graves accusations s’il en est! Mais peu circonstanciées hélas.</strong> Maintenant que vous vous êtes rapprochée du PS, je ne doute pas que vous en toucherez deux mots au bon docteur Cahuzac, député de Villeneuve sur Lot, et accessoirement président de la commission des finances de l’Assemblée. Son intransigeance et son indépendance devraient faire merveille pour que toute la lumière et toute la publicité, que cette obscure et douloureuse affaire exige, soient offertes au peuple souverain mais quelque peu cornu.</p> <p>Avec vous mes encouragements.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85244#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/2aa1bdf9ccc67d0c7596e89e52e7cdb0?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>timiota</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85245">9 juin 2010 à 02:47</a></p> <p>Mais c’est Marianne qui a sortit cela en premier dans la journée de Lundi, je crois.<br /> Cela n’enlève rien au scandale, mais une petite partie de la presse en parle.<br /> Rendons à César …</p> <p>Par ailleurs, Marianne sert en ce moment de terrain de foot à JFK et Bayrou, pour s’expliquer sur le centrisme.</p> <p>Parfait sujet où il faut de toute façon oublier la querelle politicienne, mais attention, <strong>les députés (PS !) ne vont pas aimer qu’on révèle ainsi qu’ils sont sourds et myopes à l’Assemblée…</strong><br /> Mettons Sarkozy au défi de signer le décret le moment venu, c’est la meilleure façon de chloroformer ces velléités pour une paye !</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85245#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/bb174ab64bc0bc2f8d6751c761bcb4c0?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>dissy</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85247">9 juin 2010 à 02:56</a></p> <p><a href="http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-banques-relancent-les-subprimes-a-la-francaise_a193573.html">http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-banques-relancent-les-subprimes-a-la-francaise_a193573.html</a></p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85247#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/6f798c927839781e0a62fd444670416d?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>simplesanstete</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85252">9 juin 2010 à 03:49</a></p> <p>Décidément <strong>entre l’anonymat, les sociétés anonymes et écrans</strong>, c’est nuits et brouillards, <strong>les citoyens sont enterrés vivants</strong> qui va jouer l’exorciste ? Vous êtes une bonne rapporteuse comme Paul, c’est tout ce que je peux vous dire, merci.Ils veulent supprimer le présent et même le temps, quelle programme !!!!</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85252#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/f992c23bc2a594bc8a971c8b37f0ccf2?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>Roland</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85254">9 juin 2010 à 04:36</a></p> <p>C’est beau la naïveté.</p> <p>Normalement c’est réservé aux petits enfants et ca passe avec l’age.<br /> Vous qui côtoyez au quotidien tous ces crocodiles, vous ne vous rendez compte que maintenant de ce qu’ils sont et ce qu’ils représentent.</p> <p><strong>C’est bien, bravo, mais vu votre temps de réaction, vous devriez changer d’occupation, c’est pas pour vous tout ca</strong>.<br /> <strong>Idem pour le propriétaire des lieux qui hésite toujours entre la naïveté, la stupidité et la rouerie des acteurs du drame actuel.</strong><br /> Quand vous en serez à prendre des claques en pleine figure comme nous tous, vous fixerez peut être votre opinion.</p> <p>Pour ma part, ca fait bien 20 ans que je sais que c’est une lutte à mort.</p> <p>Réveillez vous, votre temps est compté.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85254#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/9db9cd54c07412a3392a03835e664e80?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite><a href="http://www.stellaris-online.com">kay</a></cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85255">9 juin 2010 à 04:37</a></p> <p>Article très intéressant !<br /> <strong>Hélas il n’y a pas que dans la finance que les lobbys ont gagnés.<br /> Il y a aussi l’écologie avec les ogms,<br /> Le nucléaire, les laboratoires…<br /> Ils ne sont pas contrôlés, ou alors par leur propres labos, juges et parties.</strong></p> <p>Et les conséquences seront d’autant plus désastreuses qu’elle handicapent notre avenir a tous. Dans la finance on ne produit rien à manger, alors j’ai la naïveté de croire que c’est moins grave.<br /> Mais les choses sont liées.<br /> <strong>Une plateforme pétrolière qui explose. Onze morts qu’on a rapidement oubliés, un océan pollué et étouffé</strong>.<br /> <strong>Que se passera t-il lorsque il s’agira d’une centrale nucléaire ou l’exploitant aura décidé de faire des économies sur une vanne à 500 euros ?</strong></p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85255#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/59947aa4169d13f93f36942b567e8132?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>beaufou</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85256">9 juin 2010 à 04:39</a></p> <p>Tim Geithner n’est pas venu pour rien.<br /> <strong>Afin de cacher la misere de vos banques, faites donc comme nous, faites les beneficier de truanderies en tous genres.<br /> C’est selon a quoi sert ce procede de titrisations si je ne me trompe, pas vu pas pris.</strong></p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85256#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/b31362b5d600e2adb64d36827c8b3686?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>Fab</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85257">9 juin 2010 à 05:08</a></p> <p><strong>Les dérives que vous décrivez peuvent être observées partout : « l’agroalimentaire », la santé, les transports, le bâtiment…partout. Et bien évidemment la finance.</strong> C’est vrai qu’il est aujourd’hui de bon goût de se préoccuper de la finance, mais à regarder de plus près les résultats de démarches similaires dans d’autres domaines, il n’est pas certain que le problème soit « résolu » plutôt que déplacé.</p> <p>La spécialisation de la crise de civilisation n’est donc pas nécessairement la meilleure méthode pour qui espère un autre monde, au sens « meilleur » !</p> <p>Oui, le « <strong>dysfonctionnement démocratique de nos sociétés</strong> » est visible. Pensez-vous qu’il vienne d’une minorité, d’une « élite » -qui n’est d’ailleurs que le reflet des aspirations du plus grand nombre, dans nos sociétés -, ou du peuple ?</p> <p>Le déni de réalité se situe dans ces parages… »<strong>Produire et financer quoi et pourquoi</strong> ? » en somme. Est-ce une activité nécessaire que de produire -attention les yeux – pour produire ?</p> <p>Ce n’est pas tant la réponse à ces questions qui importe, mais simplement le fait qu’on les laisse prendre la place qu’elles méritent dans le débat public. Ce serait semble-t-il une attitude honnête envers la population qui le « réclame » silencieusement -la crise de civilisation- depuis si longtemps, et, logiquement serait-on tenté de dire, une réponse au « dysfonctionnement démocratique de nos sociétés ».</p> <p>Merci pour ce billet, bon courage, j’aime beaucoup ce que vous faites.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85257#respond">Répondre</a></p> <ul> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/1d0fe2789cdfdebf4995a69eb874c3a2?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>laurence</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85276">9 juin 2010 à 08:31</a></p> <p>@ Fab,</p> <p>‘Oui, le « dysfonctionnement démocratique de nos sociétés » est visible. <strong>Pensez-vous qu’il vienne d’une minorité, d’une « élite</strong> » -<i>qui n’est d’ailleurs que le reflet des aspirations du plus grand nombre, dans nos sociétés</i> -, <strong>ou du peuple</strong> ?’</p> <p>Vous touchez là, à mon sens, un point terriblement sensible de la crise de civilisation que nous vivons….</p> </li> </ul> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/200352427208025ee05c45b31a339ca5?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>Jean-Louis M</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85261">9 juin 2010 à 07:21</a></p> <p><strong>Vous avez donc compris que Sarkozy « travaillait » donc non pas pour la France mais pour quelques nantis à droite (travail plus simple) et peut-être aussi vers une certaine « gauche ». Même si ces partis de « gauche » s’en font peu l’écho ! Devons-nous comprendre que vous ne serez désormais plus à droite ?</strong><br /> C’est quand même bien de montrer votre détermination mais quelle ligne choisir ? La mienne c’est celle de Johannes Finckh.</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85261#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/1d0fe2789cdfdebf4995a69eb874c3a2?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>laurence</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85269">9 juin 2010 à 08:19</a></p> <p>Désasreux en effet. Et lamentable.</p> <p>Mais par pitié, DITES NOUS ce que nous pouvons faire et comment !!!</p> <p>Si vous avez besoin d’aide pour contrer ces processus destructeur, demandez-là.</p> <p><strong>Eclairez-nous simplement sur nos possibilité d’action sinon votre avertissement est vain</strong> …….</p> <p>Merci</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85269#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/697abe236be0ae48cd3017f7f379f807?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite>Mireille</cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85271">9 juin 2010 à 08:21</a></p> <p><strong>Trouvé sur Boursorama</strong><br /> Je n’ai pas vérifié l’info</p> <p>les directeurs financiers des 20 plus puissantes banques d’Europe s’allient………….</p> <p><strong>Les directeurs financiers d’une vingtaine de banques européennes ont décidé de former un clan, le CFO Network (« réseau directeur financier »), afin de présenter un front commun face aux élus, aux régulateurs et aux autres entités susceptibles d’influer sur le secteur. La réunion inaugurale a eu lieu à Paris le 4 juin et des rencontres régulières sont prévues.</strong></p> <p>Barclays, BBVA, Commerzbank, Danske Bank; Deutsche Bank, DZ Bank, HSBC, ING Groep, Intesa, Lloyds, Nordea, Rabobank, RBS, Santander et Unicredit en font partie, comme les françaises BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Dexia et Société Générale</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744&replytocom=85271#respond">Répondre</a></p> </li> <li> <p><img width="32" src="http://www.gravatar.com/avatar/5faa6311cc7ab0596f5cd333aa3e2997?s=32&d=identicon&r=G" height="32" /><cite><a href="http://demetentreprises.wordpress.com/">Alain Loréal</a></cite> dit :</p> <p><a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=12744#comment-85297">9 juin 2010 à 09:23</a></p> <p><strong>Voilà ce que dit l’Avocat qui « préfère garder l’anonymat »</strong> :</p> <p>« <i><strong>Le projet de loi de régulation bancaire et financière</strong></i></p> <p>Présenté comme la réponse du législateur aux causes ayant débouché sur la crise des crédits subprimes, le projet de loi de régulation bancaire et financière entend compléter les dispositions prises ces derniers mois pour soutenir l’économie via deux séries de mesures ayant pour principaux objectifs :</p> <p>•<span style="text-decoration: underline;">le renforcement de la régulation du secteur financier</span>. Il est ainsi prévu de <strong><i>créer un conseil de régulation financière et de risque systémique</i></strong> (art. 1), <strong><i>d’élargir l’étendue des pouvoirs du président de l’AMF</i></strong> (art. 2), d<strong><i>’introduire un contrôle des agences de notation par l’AMF</i></strong> (art. 3 et 4) <strong><i>et de renforcer l’efficacité du contrôle des groupes bancaires européens</i></strong> (art. 5, 6 et 7) ;</p> <p>•l<span style="text-decoration: underline;">’accompagnement de la reprise, notamment en modernisant le droit des offres publiques (art. 8, 9 et 10), en promouvant les marchés financiers et l’assurance-crédit dédiés aux PME (art. 11 à 13) et en restructurant OSEO (art.14 à 18)</span>.<br /> <br /> Au rang des <strong><i>outils nouveaux</i></strong> qui devraient être issus de la loi nouvelle figurent <strong><i>les obligations à l’habitat</i></strong> (art.19, 20 et 21). Véritable consécration légale des <strong><i>structured covered bonds</i></strong>, l<strong><i>es obligations à l’habita</i></strong>t – qui ne pourront être émises que par les futures sociétés de financement de l’habitat – p<strong>ourront être adossées à une variété d’actifs plus grande que celle autorisée en matière d’obligations foncières.</strong></p> <p>Epoque oblige : le projet de loi devrait imposer des <strong><i>exigences supplémentaires de liquidité aux sociétés de crédit foncier</i></strong> (obligations qui seraient aussi applicables aux sociétés de financement de l’habitat), qui pour y faire face <strong><i>se verraient consentir le droit d’auto-détenir leurs obligations foncières afin de pouvoir les affecter en garantie d’opérations de crédit réalisées auprès de la Banque de France.</i></strong> »</p> </li> </ol>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'Ecole de la régulation: une hétérodoxie féconde?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-05-13:27359502010-05-13T00:05:00+02:002010-05-13T00:05:00+02:00 Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1993 L'Ecole de...
<p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 40pt; font-family: Bookman; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;">Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1993</span></span></span></b></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 40pt; font-family: Bookman; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">L'Ecole de la régulation: une hétérodoxie féconde?</span></span></span></span></b></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 18pt; font-family: "Helvetica Narrow"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">par Guillaume d'EREBE</span></span></span></span></span></span></b></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">«La finalité de l'étude de l'économie n'est pas d'acquérir un ensemble de réponses toutes faites aux questions économiques, mais d'apprendre à ne pas se laisser duper par les économistes»</span></strong></span></span></span></i></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Joan Robinson.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Crise économique,</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">crise de la théorie économique</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Années 60, le temps est à l'agitation, au grand chambardement, à la critique qui se veut radicale (cf. Althusser, Foucault,…); les discours académiques sont menacés et les quiets territoires de la science économique commencent à être envahis par les «Enfants de Mai». Années 70, la crise frappe les économies industrielles avachies dans le confort de la croissance. Mais cette crise économique est avant tout une crise de la théorie économique qui exhibe son impuissance à expliquer le phénomène et surtout à l'endiguer. Le marxisme est en capilotade et toute logodiarrhée conclut à la mort du prophète Marx. Grande débâcle chez les économistes «de gauche»; à l'exception de quelques irréductibles croyants tel P. Boccara (1), les économistes orphelins du «socialisme scientifique» se réfugient promptement dans un post-keynésianisme; certains audacieux commencent à pactiser avec l'adversaire et s'engagent dans les bataillons libéraux. Après le cauchemar soviétique vient l'éphialte californien. Années 80, les politiques keynésiennes de relance ont lamentablement échoué; le bon peuple, électeur/consommateur, menacé par le chômage, commence à douter du sérieux des économistes, ces médicastres qui désespérément s'échinent à trouver une nouvelle politique économique. L'imagination n'étant pas au pouvoir, il faut ressortir quelques naufragés disparus de la théorie économique. Par une grande opération résurrectionnelle, F. von Hayek, celui-là même que Keynes avait magistralement défait, fait un foutral retour; M. Friedman et ses <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Chicago Boys</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> constituent une puissante secte où vont communier en un même credo les Reagan, Pinochet, Thatcher… Mitterand. Le libéralisme, qu'il soit conservateur ou social, triomphe avec insolence, faute d'adversaire. La mode est aux cavillations d'un J.B. Say ou aux courbes d'un A. Laffer. Certes, dans les pays «développés», la pauvreté s'accroît mais qu'importe; les gouvernements «de droite», bien inspirés par un darwinisme-social de circonstance, considérant que tout chômeur est un feignant, attendent que le marché fasse son œuvre: éliminer les faibles; les gouvernements «de gauche», ceux dont la mauvaise conscience oblige à la charité, octroient dans un geste large, un RMI (Revenu Minimum d'Indignité). Certes, le Tiers Monde agonise, étouffé par la dette, torturé par les politiques du FMI, pillé par les firmes transnationales. Qu'importe ces «dysfonctionnements» pourvu que triomphe l'Occident libéral et son nouvel ordre.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Après les échecs: quitter</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">les chemins de l'orthodoxie</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Au-delà de ces simulacres, les analyses traditionnelles, néo-classiques mais aussi keynésiennes et marxistes, sont incapables d'expliquer le pourquoi et le comment de la crise. Sans diagnostic, les iatres économistes font semblant de soigner et les taux d'intérêt deviennent l'ultime cacoergète. Rien ne vaut une bonne saignée pour une économie apoplectique. Les questions demeurant sans réponses, certains économistes curieux, dont les régulationnistes, quittent les chemins de l'orthodoxie et tentent de répondre à certaines questions essentielles. Pourquoi les économies capitalistes sont-elles passées d'une croissance forte et régulière à une quasi-stagnation? La théorie néo-classique ne développant qu'une analyse intemporelle (exit Clio) où le marché assure une prétendue auto-régulation, n'offre aucune place à la crise. Et si crise il y a, elle ne peut s'expliquer que par un malheureux hasard (un choc pétrolier) ou par une cause exogène (cf. l'Etat). A l'inverse, affirmer l'inéluctabilité des crises et invoquer un épuisement du capitalisme, un stade ultime préfigurant le «grand soir», n'est guère plus satisfaisant. Car comment expliquer la croissance sans précédent qu'ont connu les vieux pays industrialisés après la deuxième guerre mondiale. D'autre part, comment expliquer qu'à une même époque historique, la crise adopte des formes nationales signifiantes? Les économies industrielles réagissent diversement; certaines, stimulées par la «maladie», connaissent la prospérité alors que d'autres voient leurs déséquilibres s'aggraver. Enfin pourquoi, au-delà de certains invariants généraux (salariat, production marchande, …), les crises varient au cours du temps. La crise actuelle n'est pas la petite sœur de celle de 1929, l'échec des politiques de relance par la demande le prouvant amplement. Certes, il existe certaines caractéristiques communes (baisse de la rentabilité, chômage élevé, forts taux d'intérêts,…) mais aussi de grandes dissemblances. Si la Grande Crise se singularise par une brutale déflation et une dépression (contraction) cumulative, la crise présente connaît une inflation permanente et une croissance, certes ralentie, de la production et des échanges. Dans ces conditions, la crise qui pointe dans les années 70, rend indispensable un renouvellement de la théorie économique, la question centrale devenant «celle de la variabilité dans le temps et dans l'espace des dynamiques économiques» (2). L'analyse des crises oblige à se situer dans la dynamique du capitalisme (3); l'économiste doit retrouver l'histoire que les libéraux ont évacuée en postulant l'invariance des comportements économiques et que les marxistes ont travestie en édictant, au nom du matérialisme historique, des lois dites «tendancielles». Autrement dit, la science économique redécouvrant l'histoire et la sociologie, se constitue en science sociale. Les régulationnistes participent à ce renouveau de la théorie économique, proposant une alternative au libéralisme et ouvrant certains chemins sur lesquels nous pouvons, non sans prudence, nous engager.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Le concept de régulation</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">A la fin des années 70, des économistes vont se réunir autour d'un concept original, celui de régulation. Le terme de «régulation» étant polysémique, il convient de se garder contre toute confusion sémantique. Dans un premier sens, la régulation est un concept transversal de la théorie des systèmes ou de la théorie du contrôle qui s'applique à divers systèmes (biologiques, thermodynamiques, économiques, sociaux) et qui rend possible une théorie de l'auto-organisation. Dans un second sens, le terme de régulation désigne une intervention active de la part de l'Etat; macro-économiquement, c'est une politique conforme aux dogmes keynésiens (par exemple, le New Deal) se caractérisant par une multiplication des réglementations. Dans l'univers anglo-saxon, «regulation» signifie réglementation; ainsi la dérégulation exigée par les néo-libéraux n'est qu'une déréglementation de la vie économique, une version moderne du «laissez-faire, laissez-passer». Ces deux sens sont rejetés par les régulationnistes. Ceux-ci fournissent de nombreuses définitions marquant certaines divergences (par exemple, certains admettent des lois tendancielles telles la chute des taux de profit ou leur égalisation, d'autres les refusent) mais un accord se dégage sur certains points. La régulation peut être définie comme «la conjonction des mécanismes concourant à la reproduction d'ensemble, compte tenu des structures économiques et des formes sociales en vigueur» (4). Les économistes s'assemblant autour de ce concept (M. Aglietta, Ch. André, M.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Basle, H. Bertrand,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> R. Boyer, A. Brender, B. Coriat, R. Delorme, A. Lipietz, J. Mazier, J. Mistral, J.F. Vidal,…) forment l'école de la régulation qui, à ses débuts, est purement française mais qui rapidement, va connaître une renommée internationale malgré une certaine résistance du monde anglo-saxon (5).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">A l'origine, les régulationnistes tentent d'effectuer une rénovation critique de l'analyse marxiste, reliant Marx et Keynes; il est vrai que nombre de ces économistes travaillent sur modèles macro-économiques (FIFI, DMS, …) (6) dont l'inspiration est nettement keynésienne (cf. J. Robinson, N. Kaldor, M. Kalecki). L'apport de Marx est fondamental même si la lecture qui en est faite est très hétérodoxe. Rejetant toute une vulgate marxiste, les régulationnistes gardent du marxisme sa méthode holiste (analyse des rapports sociaux), sa vision historique des modes de production et l'idée de la périodicité des crises dans une économie capitaliste. Précisons que la référence à Marx est variable selon les auteurs. Ainsi la théorie de la valeur est clairement marxiste chez A. Lipietz, elle est implicite chez M. Aglietta mais elle n'est pas spécifiée chez R. Boyer et J. Mistral. En outre, certains régulationnistes ont progressivement rejeté la référence marxiste, tel M. Aglietta. Dans sa thèse, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Accumulation et régulation du capitalisme en longue période. Exemple des Etats-Unis (1870-1970)</i> (7), Aglietta part du marxisme mais il en est très éloigné dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Les métamorphoses de la société salariale</i> (8) où il renonce à la lutte des classes comme moteur de l'histoire, le salariat et le capital étant associés dans un même mouvement.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Keynes est aussi présent dans la théorie de la régulation, le maître de Cambridge ayant eu de fortes intuitions. De la théorie macro-économique keynésienne (et plus exactement kaleckienne), les régulationnistes retiennent le principe de la demande effective, de la monnaie comme institution (9), la possibilité d'un sous-emploi comme équilibre, le rôle de la négociation collective et des syndicats,… Néanmoins le keynésianisme présente nombre d'insuffisances; ainsi, il situe ses analyses dans le court terme et ne rend pas compte du fondement des régularités qu'il dégage.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">L'institutionnalisme</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Après Marx et Keynes, la troisième source d'inspiration des régulationnistes est l'institutionnalisme même s'ils ne mentionnent pas les pères fondateurs de cette école (Veblen, Commons, Mitchell,…); nous retrouvons cette même distance avec l'école historique allemande (Schmoller, Wagner,…). Il est vrai que l'institutionnalisme fut incapable de constituer un paradigme alternatif, impuissant à présenter un modèle théorique d'ensemble, se réduisant à décrire le monde.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Néo-marxisme, post-keynésianisme, néo-ricardisme, néo-institutionnalisme… aucune de ces étiquettes ne semblent convenir à la théorie de la régulation qui est d'autant plus inclassable qu'il existe un éclatement des références théoriques (Marx, Keynes, Kalecki, les institutionnalistes, Girard,…); références multiples aussi en ce qui concerne les analyses et les propositions. Ainsi, en matière de relations internationales, A. Lipietz est favorable à un certain protectionnisme alors que J. Mistral considère le libre-échange comme un moindre mal. Face à ce manque apparent d'unité, certains se sont interrogés sur l'existence d'une école de la régulation. Nul ne peut nier qu'il existe une opposition sur certains concepts, généralement les plus abstraits (par exemple, la valeur) mais force est de constater qu'il existe un «noyau dur» de concepts communs à tous les régulationnistes. Dès lors, la théorie de la régulation, avant même de constituer une école, est un véritable «programme de recherche» (au sens de Thomas S. Kuhn), un paradigme et un ensemble de propositions partagées par un groupe de chercheurs et organisant la façon d'aborder le monde réel.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Les concepts fondamentaux</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">La théorie de la régulation recèle au moins trois concepts fondamentaux: régime d'accumulation, forme institutionnelle et mode de régulation.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">L'idée de régime d'accumulation est empruntée à à l'analyse marxiste selon laquelle «les forces qui gèrent la croissance sont liées à la reproduction élargie du capital à la fois comme un ensemble de biens de production à mettre en œuvre, comme un rapport entre les classes sociales et comme une quantité monétaire à valoriser» (10). Cette notion permet de résoudre un problème simple: comment un processus contradictoire voire conflictuel peut-il durer sur une longue période c'est-à-dire pourquoi la crise est-elle l'exception et non la règle? L'analyse historique tend à montrer que les contradictions peuvent être surmontées, qu'il existe des régularités économiques et sociales rendant possibles l'accumulation, à long terme. Le régime d'accumulation peut se définir comme «l'ensemble des régularités assurant une progression générale et relativement cohérente de l'accumulation du capital, c'est-à-dire permettant de résorber ou d'étaler dans le temps les distorsions et déséquilibres qui naissent en permanence du processus lui-même» (11). Autrement dit, un régime d'accumulation est l'ensemble des régularités économiques et sociales permettant à l'accumulation/investissement de perdurer, rendant compatibles entre elles l'évolution des capacités de production et de la demande sociale. Sur ce point précis, trois éléments sont déterminants: le type d'évolution de l'organisation de la production, notamment le rapport des salariés aux moyens de production; le partage de la valeur entre les groupes sociaux; une demande sociale validant l'évolution tendancielle des capacités de production, et plus précisément une norme de consommation (des pratiques de consommation tendant à s'imposer à l'ensemble de la population).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Accumulation extensive et accumulation intensive</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Deux grands régimes d'accumulation peuvent être distingués: extensive et intensive. Le régime d'accumulation extensive (XIXième siècle, début du XXième siècle) se caractérise par une croissance fondée sur une augmentation des facteurs de production; la production s'accroît mais les gains de productivité sont faibles. Le partage de la valeur et la valorisation du capital reposent, pour reprendre des termes marxistes, sur la plus-value absolue des profits (12) et ce, par une compression des salaires et une augmentation de la durée et de l'intensité du travail. La norme de consommation est fort peu dynamique, la consommation populaire se composant, pour l'essentiel, de produits en provenance de secteurs non capitalistes (agriculture, artisanat). Il existe une grande diversité entre l'industrie lourde, concentrée et productive, et l'industrie de consommation, parcellisée et peu productive, très peu de relations se nouant entre les deux. Enfin, la concurrence est très forte, le marché régulateur engendrant d'importantes fluctuations. Le régime d'accumulation intensive (qui se développe dans les années 20 aux Etats-Unis et connaît son apogée dans les années 60) se caractérise par une croissance fondée sur d'importants gains de productivité dus à des techniques améliorant les méthodes de production. La valorisation du capital et le partage de la valeur reposent sur l'extraction de la plus-value relative. Afin de résoudre une crise due à une faiblesse des débouchés (cf. salaires trop faibles), on assiste à une hausse simultanée des salaires et des profits. Cette augmentation conjointe résulte d'une double indexation des salaires réels sur les gains de productivité et des prix sur les coûts de production. La norme de consommation est dynamique (cf. la «société de consommation»), portant sur les produits issus de branches où prévalent les nouvelles méthodes de production.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour fonctionner, ces régimes d'accumulation ont besoin d'un environnement socio-institutionnel permettant le développement des transformations économiques et sociales sans qu'il y ait trop de tensions, de conflits. C'est là la fonction du mode de régulation. Le mode de régulation peut se définir comme «l'ensemble des formes institutionnelles, des réseaux de normes explicites ou implicites assurant la compatibilité des comportements dans le cadre d'un régime d'accumulation conformément à l'état des rapports sociaux et par-delà leur rapport conflictuel» (13). Autrement dit, un mode de régulation est un ensemble de procédures et de comportements reproduisant les rapports sociaux fondamentaux, soutenant le régime d'accumulation, rendant compatible un ensemble de décisions décentralisées (14).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Régulation concurrentielle et régulation monopolistique</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour conceptualiser les mécanismes de régulation, cinq formes institutionnelles sont retenues: les formes de la contrainte monétaire (organisation de la création monétaire, contrôle de la masse…), les formes de la concurrence, les formes de l'Etat (les modes d'intervention de l'Etat,…), les formes du régime international (DIT, hiérarchisation de l'économie internationale,…) et, enfin, le rapport salarial qui est l'élément central (15). Ces éléments permettent de définir deux grands modes de régulation (concurrentielle et monopolistique), chacun pouvant correspondre à un régime d'accumulation (extensive et intensive). Dans la régulation concurrentielle, les mécanismes du marché dominent, l'ajustement de la production et de la demande sociale se faisant par les prix. Le rapport salarial a une codification précise, par nature individuelle et limitée dans le temps du contrat de travail. La concurrence entre les capitalistes repose sur les prix, même si la structure de production n'est pas atomistique. L'Etat intervient peu (cf. l'«Etat-gendarme»). Au niveau interne, l'Etat veille au respect des droits acquis par la révolution bourgeoise de 1789 (liberté de circulation des biens et des personnes, liberté d'entreprendre,…). Dans le domaine économique et social, son intervention interfère peu avec le jeu du marché; il n'intervient pas sur le fonctionnement des marchés mais sur leurs structures (par exemple, en développant le système bancaire). Dans la régulation monopolistique, des formes institutionnelles donnent lieu à des procédures originales de formation des prix et des salaires. Parmi ces formes institutionnelles, l'extension et la codification des négociations collectives qui modifient le caractère individuel du contrat de travail; la multiplication des interventions de l'Etat permet la conclusion d'accords de branches et de conventions nationales. Ainsi, passe-t-on d'un Etat circonscrit à un Etat inséré, celui-ci quittant son rôle arbitral pour participer activement au jeu économique et social (16). Dans la régulation monopolistique, les prix sont «administrés» c'est-à-dire relativement déconnectés vis-à-vis des déséquilibres du marché. Cela nécessite des procédures sociales de validation de la production et du revenu.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Précisons que l'opposition théorique entre ces deux régulations-types recouvre un processus historique long et contradictoire. Les régulationnistes n'ont pas une vision déterministe et linéaire de l'histoire; on ne passe pas de façon définitive de la concurrence au monopole, bien au contraire. Certains auteurs (R. Boyer, M. Aglietta,…) constatent actuellement un retour en force de la concurrence. Des formes de concurrence «sauvage» réapparaissent notamment avec le développement de certaines PME. Les cinq NPI de l'Asie du Sud-Est (17) développent des stratégies «agressives» de conquête des marchés extérieurs; les Japonais pratiquent des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">killer's strategies</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> (18). Dès lors, l'oligopole stabilisé est de plus en plus menacé et les dominations deviennent très temporaires.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Le régime d'accumulation et le mode de régulation constituent donc un mode de développement du capitalisme. Reste à examiner la cause de l'existence des crises dans les économies capitalistes. Comme nous l'avons déjà évoqué, le modèle néo-classique n'accorde aucun statut théorique à la notion de crise, celle-ci étant, au mieux, un choc, un événement dû à une imperfection passagère des mécanismes d'ajustement. A l'opposé, les marxistes, déterministes et réducteurs, affirment que les économies capitalistes sont, par nature, porteuses d'une crise structurelle qui, à terme, provoquera l'effondrement du mode de production. Entre ces deux «extrêmes», la théorie de la régulation présente une analyse réaliste.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Les crises</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Elaborant une typologie, certains animateurs de l'école de la régulation distinguent quatre types de crise. Le premier type regroupe les crises qui sont dues à des facteurs extérieurs au mode de développement (cf. guerre, catastrophes naturelles ou climatiques,…). Le mode de développement intervient en ce que sa forme conditionne le déroulement de la crise. Le deuxième type englobe les crises de régulation. Une crise de régulation est provoquée par des facteurs internes au mode de développement; ce type de crise totalement endogène, fait partie de la régulation. C'est une «phase d'apuration des tensions et déséquilibres accumulés lors de l'expansion» (19). Ces crises sont cycliques comme le montre toute étude du XIXième siècle. Périodiquement, le mode de développement en vigueur connait des problèmes de surproduction; les capacités excédentaires doivent s'ajuster à de nouveaux débouchés sous peine d'une baisse des profits. La crise a alors le mérite d'éliminer certains producteurs, d'en introduire d'autres, de déplacer les investissements, etc. Les efforts de productivité et la pression sur les salaires permettent une reprise de l'accumulation.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">A côté de ces «petites» crises, on peut constater l'existence de crises plus profondes: les «grandes» crises ou crises structurelles c'est-à-dire des périodes au cours desquelles «la dynamique économique et sociale entre en contradiction avec le mode de développement qui l'impulse, c'est-à-dire où ressort le caractère contradictoire de la reproduction à long terme du système» (20). Par exemple, la «Grande Dépression» de la fin du XIXième siècle. Ces crises structurelles qui touchent à la régulation et au régime d'accumulation, sont de deux types: les crises de la régulation et les crises du régime d'accumulation. Une crise de la régulation correspond à une période où les mécanismes de la régulation sont incapables de renverser des enchaînements conjoncturels défavorables alors qu'initialement le régime d'accumulation était viable. Trois circonstances conduisent à ce divorce entre la structure économique et la régulation: des luttes socio-politiques, des perturbations externes ou internes d'un type nouveau, l'approfondissement de la logique de régulation, celle-ci étant parvenue à sa pleine maturité. Par exemple, la crise de 1929. Une crise du régime d'accumulation est une crise du mode de développement, celle qui met en cause les formes institutionnelles les plus essentielles, celles qui conditionnent le régime d'accumulation. Ce dernier a atteint ses limites et cesse de fonctionner. Ce type de crise ressemble à la crise organique dans l'orthodoxie marxiste (la crise finale du mode de production capitaliste) mais la crise de régime d'accumulation, aussi grave soit-elle, ne renverse pas le capitalisme. En outre, cette crise est difficile à distinguer de la précédente car dans les deux cas, il y a une crise de la régulation. Actuellement, nous connaissons une crise du régime d'accumulation.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">La crise actuelle</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Après la deuxième guerre mondiale, les économies industrielles connaissent une croissance équilibrée et rapide, celle-ci étant permise par un régime d'accumulation intensif et une régulation monopoliste. Alors que les libéraux font de la concurrence pure et parfaite un idéal où l'optimum économique serait atteint, il est intéressant de constater que les économies occidentales ont connu une croissance sans précédent au moment même où l'on assistait à une dominance des oligopoles, à une intervention accrue de l'Etat et à une régulation monopolistique. Ce mode de développement qui peut être ainsi qualifié de fordiste a atteint aujourd'hui ses limites. Ainsi la crise actuelle est due principalement à un épuisement du fordisme c'est-à-dire<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> qu'elle est d'abord une crise du rapport salarial.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">La croissance des «Trente Glorieuses» repose globalement sur de forts gains de productivité liés à des transformations de l'organisation de la production, marquées par le recours massif aux formes d'organisation du travail tayloro-fordiste (OST). La modernisation des processus productifs (nouveau régime d'accumulation) fait l'objet d'une très large acceptation d'un compromis implicite entre les employeurs et les salariés. Les patrons ont toute liberté pour organiser la production et accroître la productivité. Par la négociation collective, par des compromis institutionnels, les syndicats récoltent les fruits de la croissance en obtenant des augmentations de salaires. Ainsi ce régime d'accumulation s'accompagne d'un nouveau rapport salarial; les travailleurs acceptent de nouvelles conditions de travail en échange de hausse du pouvoir d'achat et d'un développement de salaire indirect (cf. la Sécurité Sociale); désormais, les luttes se concentrent sur le pouvoir d'achat (salaire nominal). La hausse des salaires réels permet d'accroître les débouchés du secteur de la consommation où le fordisme triomphe (cf. les biens durables associés au logement, automobile). Une vériable consommation de masse s'instaure, ce qui stimule les investissements; en permanence, les capacités de production s'adaptent à la demande sociale et ce, en incorporant le progrès technique. Globalement, on a «un processus cumulatif dans lequel une croissance rapide repose sur des règles stables de partage salaires/profits et consommation/investissement» (21). La concurrence par les prix est faible de par l'importance des oligopoles stabilisés. Les firmes ayant acquis «une certaine maîtrise des micro-fluctuations», les prix ne sont plus des données de la concurrence mais le reflet d'une stratégie. Désormais, la «guerre» ne se fait plus par les prix mais par la publicité, la différentiation (objective et subjective) des produits. La concurrence monopolistique suppose une action directe de la demande sociale (cf. la «filière inversée» de J.K. Galbraith) et ce, par diverses pratiques permettant la fabrication de différents statuts de salariés pour des différents revenus et positions sociales (l'OST repose sur une hiérarchisation du travail). Autrement dit, ce type de concurrence implique une différenciation accrue des salaires et donc des inégalités.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">La régulation monopoliste triomphe, un «cercle<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> vertueux» (R. Boyer) s'instaurant: augmentation de la productivité – croissance (hausse des salaires et des profits) – nouveaux débouchés – investissements – hausse de la productivité. La crise naît quand ces différentes formes institutionnelles de la régulation monopoliste ne fonctionnent plus. D'abord il existe une remise en cause du rapport salarial fordiste et ce, par la recherche d'une plus grande flexibilité de l'emploi, de nouvelles formes d'organisation du travail (cf. la participation), d'individualisation des salaires. Depuis la fin des années 60, l'organisation du travail tayloro-fordiste est l'objet d'attaque de la part des syndicats qui dénoncent la peinibilité du travail. Dans le même temps, on assiste à un ralentissement des gains de productivité. Dès lors, les mécanismes de la négociation collective fonctionnent de plus en plus mal. Les hausses de salaires tendent à dépasser les gains de productivité, l'accumulation étant très sérieusement remise en cause. Autrement dit, les employeurs ne peuvent octroyer des augmentations de salaires. En outre, les entreprises supportent de plus en plus mal le coût du salaire indirect (cf. la protection sociale). Les multiples interventions de l'Etat (l'«Etat-Providence») sont aussi en crise (les limites des politiques keynésiennes ne signifient pas qu'il faille se jeter dans les bras du libéralisme). Les formes de la concurrence se modifient, une certaine concurrence «sauvage» réapparaissant. Les banques nationales contrôlent de plus en plus difficilement la masse monétaire (cf. inflation, développement et prolifération de nouveaux instruments financiers,…). Enfin, la crise permanente du SMI, depuis la fin des années 60, marque une remise en cause (partielle) de la domination américaine, l'économie américaine connaissant un perpétuel déclin. La régulation nationale devient impossible dans un monde qui tend à l'internationalisation; pis, le régime international est lui-même en crise.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">La crise de la régulation renvoie à une crise du régime d'accumulation intensif. C'est ce que révèle la crise du rapport salarial. Le régime intensif repose sur les gains de productivité liés à l'OST. Or cette OST connaît actuellement ses limites tant sociales (le travail à la chaîne n'est guère enthousiasmant) que technique et économique (les gains de productivité nécessitent de plus en plus d'investissements et la parcellisation génère de nombreux effets pervers). En outre, seule une croissance continue de la production (cf. les économies d'échelle) permet des gains de productivité; mais cette croissance se heurte à une certaine saturation des besoins des ménages (cf. les taux d'équipement des ménages en biens durables); la norme de consommation fordiste, autre pilier du régime d'accumulation intensif, s'épuise aussi.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Le cercle vicieux stagnationniste</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Crise du rapport salarial, crise de la norme de consommation… tout cela marque une crise globale du régime d'accumulation. Au cercle vertueux de la croissance fordiste se substitue, fin des années 60, un cercle vicieux stagnationniste. L'OST s'épuisant, les entrepreneurs réagissent en substituant de plus en plus du capital au travail afin de maintenir des gains de productivité. Désormais, plus de machines et moins d'hommes (cf. sous-emploi). Mais la productivité apparente du capital baisse et pèse sur la rentabilité (il y a plus de capital à valoriser mais les profits n'augmentent pas en conséquence); d'où un ralentissement des gains de productivité (variables selon les pays). Pourtant, les employeurs vont continuer à augmenter les salaires, ce qui grèvent cruellement leurs profits. Ces hausses de salaires sont, dans un premier temps, compensées par des hausses de prix; d'où une poussée des tensions inflationnistes. L'inflation est aussi soutenue par le développement de l'endettement des entreprises qui doivent financer leurs investissements. La crise pétrolière accentue des tensions et fait baisser les investissements. Dès lors, le cercle stagnationniste qui se met en place est le suivant: faibles gains de productivité – baisse des profits – baisse de l'investissement – faible croissance du pouvoir d'achat – ralentissement de la croissance – faibles gains de productivité.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">La théorie de la régulation est la cible de nombreuses critiques, tant des économistes «de gauche» que «de droite» (22). C'est un signe encourageant. Certes, certaines de ses critiques sont fondées. Ainsi il est reproché aux régulationnistes leur incapacité à construire un modèle, de formuler des lois, d'être trop descriptif, de formuler des lois, de ne pas offrir de solutions pour sortir de la crise… Néanmoins, cette école propose une analyse fructueuse de la crise. Mieux, en appréhendant le système économique comme une totalité intégrée dans une histoire et une réalité sociale, rejetant l'individualisme méthodologique, cette école assigne de nouveaux fondements à l'analyse macro-économique, constituant ainsi une alternative à la théorie néo-classique. Dès lors, il appartient à tous ceux qui recherchent de nouveaux outils/armes conceptuels de puiser dans l'arsenal régulationniste. L'heure est désormais aux hérésies.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "New Century Schoolbook";"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "New Century Schoolbook"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Guillaume d'EREBE.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Notes</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(1) P. Boccara a développé des thèses sur la suraccumulation-dévaluation du capital. Il est un des théoriciens du Capitalisme Monopoliste d'Etat, théorie marxo-léniniste réactualisant la fameuse baisse tendancielle du taux de profit. Cette théorie fut développée en URSS (cf. V. Tcheprakof) et devint, dans les années 70, le credo du Parti Communiste Français dont P. Boccara est membre.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(2) Boyer (Robert), <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La théorie de la régulation: une analyse critique,</i> Paris, La Découverte, coll. Algama, 1987, p. 39.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(3) Cf. la perspective de Karl Polanyi, ce remarquable anti-Hayek, constitue une tentative intéressante.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span xml:lang="EN-GB" style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB">(4) Boyer (R.), op. cit., p. 30.</span> Il est à noter que G. Destanne de Bernis, responsable du Groupe de Recherche sur la Régulation de l'Economie Capitaliste (GRREC) est un des premiers à avoir introduit le terme de régulation dans les sciences sociales, utilisant certains éléments de la systémique pour réactualiser l'analyse marxiste.</span></strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(5) Il est relativement délicat de préciser les frontières de l'école de la régulation. Stricto sensu, cette école se constitue autour de Boyer, Aglietta et Coriat, autour du CEPREMAP. On peut y rattacher l'école néo-marxienne de Grenoble (GRREC) animée par Destanne de Bernis. L'école de la régulation entretient certains rapports avec d'autres économistes ou courants: l'Allemand J. Hirsch, les radicaux américains Gordon, Bowles, Weiss, Kopf, Piore, Sabel et la Social Structure of Accumulation, certains tenants de l'école de la dépendance tels R. Haussman (cf. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">State Landed Property oil Rent and Accumulation in Venezuela; an Analysis in Terms of Social Relations;</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> thèse, Cornell University, août 1981) et C. Minami (cf. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Croissance et stagnation au Chili: élément pour l'étude de la régulation dans une économie sous-développée</i>, thèse, Paris X-Nanterre, 1980; <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Tiers-Monde dans la crise,</i> Paris, La Découverte, 1986).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(6) FIFI, STAR, DMS, METRIC… sont des modèles de prévision. Ainsi DMS est un modèle dynamique multisectoriel utilisé pour les travaux de planification; FIFI (modèle physico-financier) est un modèle de prévision pour le moyen terme (ZOGOL étant pour le court terme), etc…</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(7) Thèse, Paris I, octobre 1974.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(8) Paris, Calman-Levy, 1984.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(9) Cf. Aglietta (M.) et Orlean (A.), <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La violence de la monnaie,</i> Paris, PUF, 1982.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(10) Mazier (J.), Basle (M.), Vidal (J.F.), <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Quand les crises durent…;</i> Paris, Economica, 1984, p. 9.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span xml:lang="EN-GB" style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(11) Boyer (R.), op. cit., p. 46.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">(12) Karl Marx distingue la plus-value absolue et la plus-value relative. Pour obtenir un surtravail accru de la part du salarié, deux façons sont possibles: d'une part en augmentant soit la durée, soit l'intensité du travail (ce qui revient au même), c'est la plus-value absolue; d'autre part en diminuant le «temps de travail nécessaire» qui correspond à la valeur des consommations nécessaires au salarié, c'est la plus-value relative. Cette dernière est la résultante d'une liaison spécifique entre productivité et profit: produire à moindre coût les consommations ouvrières, c'est réduire le coût en travail de la reproduction de la force de travail, c'est donc dégager, sur chaque journée effectuée, davantage de surtravail donc davantage de plus-value.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #c
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlHedge funds - La CE répond aux critiques de Washingtontag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2010-03-13:26482962010-03-13T02:17:00+01:002010-03-13T02:17:00+01:00 Geithner se plaint auprès de BarnierCE - le projet n'est pas...
<h1 class="gros_titre"><span style="font-size: small;">Geithner se plaint auprès de BarnierCE - le projet n'est pas protectionniste e</span><span style="font-size: small;">t est cohérent.La GB pourrait faire des concessions.</span><span style="font-size: small;">avec les orientations du G20</span></h1> <p>BRUXELLES, 11 mars (Reuters) - L'Union européenne a défendu son projet de régulation des fonds spéculatifs face aux critiques venues de Washington, en déclarant jeudi que son projet n'était pas protectionniste et était cohérent avec les orientations définies par le G20 pour accroître la transparence des marchés.</p> <p>Le secrétaire d'Etat au Trésor américain Tim Geithner s'est en effet plaint auprès du commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier au sujet des initiatives d'encadrement des fonds spéculatifs, a indiqué la Commission européenne.</p> <p>Le porte-parole de Michel Barnier a rejeté ces critiques, affirmant que les dispositions avancées par l'UE n'étaient pas protectionnistes.</p> <p>"La décision de l'UE d'agir sur les hedges funds est dans le droit fil de la décision du G20 de renforcer la transparence", a indiqué le porte-parole. "Les nouvelles règles concernant les hedge funds ne sont pas discriminatoires envers les acteurs étrangers et ne sont pas protectionnistes", a-t-il ajouté.</p> <p><b>Bruxelles souhaite que les investisseurs étrangers, par exemple les hedge funds new-yorkais basés à Londres, soient soumis à une surveillance plus stricte et fassent preuve d'une transparence plus grande.</b></p> <p>Mais Washington s'inquiète du fait que de telles exigences risquent d'entraver les efforts des fonds spéculatifs pour attirer l'argent des investisseurs européens.</p> <p>Cette divergence de vue se manifeste à un moment crucial pour le secteur financier. Des sources proches du dossier ont indiqué à Reuters mercredi que la Grande-Bretagne serait sur le point de faire des concessions à l'Allemagne et à la France, ce qui permettrait aux ministres des Finances de présenter d'un projet de réglementation des hedge funds la semaine prochaine.</p> <p><b><span style="color: #008000;">Obsevation : sans un contôle RENFORCE DU G20 sur les paradis fiscaux et...les hedge funds...ainsi que sur les instruments financiers dérivés, la crise et la bulle va de nouveau EXPLOSER</span></b></p>
michelmenardhttp://michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com/about.htmlUn an de crise… Et quelles leçons ?tag:michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com,2009-09-15:23980982009-09-15T16:51:00+02:002009-09-15T16:51:00+02:00 Les journaux faisaient ce matin (et déjà hier) leur titre sur la faillite...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2014105" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com/media/00/02/546197986.png" alt="1 an crise.png" name="media-2014105" />Les journaux faisaient ce matin (et déjà hier) leur titre sur la faillite de la banque d'investissement Lehman Brothers, intervenue il y a tout juste un an. Un an de crise donc. Et une reprise, qui quoiqu’annoncée désormais, tarde à se faire sentir dans l’économie réelle. L’occasion de livrer quelques observations, constats et questionnements, de tirer aussi quelques leçons…</p> <p style="text-align: justify;">Je veux revenir sur le cas de GOSS où les salariés payent aujourd’hui la stratégie financière d’un fonds d’investissement américain. Un cas que j’ai souvent opposé à LEDUC à l’échelle de la circonscription pour mieux illustrer à quel point la structure de l’entreprise influe sur sa stratégie face à la crise et sur le sort des salariés. Le cas de GOSS n’est d’ailleurs pas isolé. CONTINENTAL, MOLEX, ou NEWFABRIS sont d’autres exemples de stratégies abusives qui doivent nous alerter, nous interroger. Car si en période de crise, les difficultés que rencontrent certaines entreprises peuvent justifier le recours à des compressions d’effectifs, le fait qu’un groupe (a fortiori s’il est bénéficiaire) ferme un site rentable dans le seul but d’améliorer sa profitabilité est indécent, inacceptable. L’économie a toujours connu des défaillances, des faillites, mais elles ne doivent pas être confondues avec des choix purement spéculatifs ou financiers. Pourtant, et même si le « laisser-faire » de l’Etat est inacceptable dans le cas de GOSS (<a href="http://michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com/archive/2009/09/10/goss-l-etat-pret-a-ouvrir-les-yeux.html" target="_blank">voir note précédente</a>), force est de reconnaître que face à ces stratégies d’entreprises « déviantes », les pouvoirs publics sont particulièrement impuissants. Concrètement, les règles de droit brident leurs capacités d’intervention.</p> <p style="text-align: justify;">La crise actuelle a révélé un certain nombre de dysfonctionnements (il y en a d’autres, tels les bonus des dirigeants…) qui ne pourront plus être ignorés demain. De nouvelles régulations doivent être envisagées et notamment pour permettre aux pouvoirs publics d’empêcher le pillage d’entreprises françaises au détriment des salariés, de lutter contre des licenciements abusifs. La possibilité de mise sous tutelle de l’entreprise en amont des licenciements, telle que l’a proposé récemment Martine AUBRY est une piste à suivre. Il en existe d’autres : l’obligation de remboursement préalable des aides publiques, mais aussi le renforcement de l’implication des salariés dans le fonctionnement des entreprises (y compris dans le processus de décision). Le but étant, à mon sens, de remettre l’économie devant la finance…</p> <p style="text-align: justify;">Nous sommes également attachés à ce que d’autres mécanismes de régulation, visant à « moraliser le capitalisme » voient le jour dans les plus brefs délais : plafonnement des écarts de rémunération, limitation des bonus, interdiction des parachutes dorés et des stocks options sauf pour les entreprises naissantes, entrée de l’Etat dans les CA des banques refinancées par la puissance publique. Une nouvelle proposition de loi a été déposée en ce sens par le groupe socialiste de l’Assemblée Nationale qui sera discutée en séance publique le 15 octobre prochain. J’aurai l’occasion d’y revenir…</p> <p style="text-align: justify;">Pour en revenir à GOSS, la table ronde qui avait lieu ce matin au Ministère n’aura tenu aucune de ses promesses. Nous avons visiblement été reçus entre deux rendez-vous et trop peu d’attention aura été prêtée aux arguments déroulés par l’intersyndicale. Pas le dossier le plus important du jour pour Bercy. Plus choquant encore, l’Etat nous a dit approuver le plan proposé par GOSS. Les salariés sont repartis sans aucune réponse ni garantie sur l’avenir du groupe avec l’arrivée de Shangaï Electric (non présent à la table ronde), écœurés par l’aveuglement dont l’Etat continue de faire preuve sur le dossier. Moi aussi…</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlUne réglementation européenne pour la finance est-elle pertinente ?tag:heresie.hautetfort.com,2009-07-13:22816182009-07-13T07:37:00+02:002009-07-13T07:37:00+02:00 Je me réjouissais, tout récemment, de la nomination d'une euro-députée...
<p>Je me réjouissais, tout récemment, <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/07/10/65a7c8b23202596b0e8ab7701eef3394.html">de la nomination d'une euro-députée lib-dem à la commission économique et monétaire du Parlement Européen</a>, saluant notamment son rôle dans le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_Lamfalussy">processus Lamfalussy</a>. Mais <b>Arnaud</b> (<a href="http://quindi.typepad.com/">Quindi</a>) est venu doucher assez rapidement mon enthousiasme...</p> <p><i>Euh... Lamfalussy c'est un processus de coordination des réglementations des Etats membres, sur la base d'une législation européenne traduite dans le droit national.<br /> <br /> Même si je suis généralement fan de la création de standards communs et rarement en phase avec Sarko sur les affaires européennes, il ne faut pas minimiser le rôle des autorités budgétaires nationales (à défaut d'avoir un budget européen conséquent dans ce domaine) dans la remise à flot des secteurs bancaire et d'assurance, qui ne sont pas homogènes entre Etats membres (tu as omis de traduire le passage: ce sont les contribuables qui auront financé les conséquences de la crise).<br /> <br /> La problématique réelle est celle de stratégies financières et bancaires divergentes d'un pays à l'autre. La procédure Lamfalussy ne peut mener que vers une forme de régulation qui serait le plus petit dénominateur commun (notamment celle du Royaume-Uni). C'est vers l'Eurogroupe qu'il faut se tourner (dont le Royaume Uni n'est pas membre, ce qui pose la problématique de la nomination de Sharon à ce poste), avec une plus grande coordination de la stratégie financière, budgétaire et monétaire des Etats membres de ce groupe, qui doit fixer la tendance pour mener de manière subséquente et parallèle la procédure Lamfalussy d'augmentation de la régulation.<br /> <br /> Bref, c'est le schéma classique de la paralysie européenne, faute de politique économique et financière commune, il n'y a pas d'interlocuteur valable pour les acteurs monétaires (BCE) et financiers (acteurs privés). Faute d'adhésion du Royaume-Uni à la Zone Euro, un des principaux acteurs de la crise décrédibilise les efforts de régulation européens. Le Parlement Européen devenant un observateur dans tout cela, car il n'est pas la contrepartie législative d'un exécutif économique que serait l'Eurogroupe; de même la Commission n'ayant que très peu de pouvoir dans le domaine, et ne souhaitant pas les développer (sous Barroso), ce qui aurait aussi légitimer le rôle du Parlement face à la Commission. Toute forme de régulation sous la procédure Lamfalussy pour le moment sera donc insignifiante (car minimaliste) par rapport aux problématiques de titrisation et dissémination des risques par les hedge funds (le problème ce ne sont pas les hedge funds, mais plutôt l'ingénierie financière des banques et assurances pour délaisser leur prise de risque). On en revient à la nécessaire volonté de transformation du tissu financier, qui ne peut intervenir à l'échelle européenne, qu'à partir de l'Eurogroupe et la Commission (avec Barroso, Juncker, Sarkozy, et un PPE majoritaire, c'est mal barré)</i> .</p>
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlRetenons toutes les leçons du New Dealtag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2009-03-13:20945882009-03-13T15:04:00+01:002009-03-13T15:04:00+01:00 Comme la crise de 1929, la crise actuelle a deux faces. La face émergée,...
<p>Comme la crise de 1929, la crise actuelle a deux faces. La face émergée, c'est évidemment la crise financière. Des exigences de rentabilité incompatibles avec l'économie réelle, entretenues par la multiplication d'innovations financières, se sont effondrées comme des châteaux de cartes, lorsque les anticipations des marchés se sont retournées.</p> <p>Mais il y a aussi l'autre face : la pression constante sur les salaires résultant de ces exigences de rentabilité a profondément creusé les inégalités entre les revenus salariaux et les revenus du capital. L'économie américaine a continué à croître dans les années 2000, alors même que le salaire médian stagnait, grâce à une demande alimentée par l'endettement des ménages les plus modestes. Cette situation s'est retrouvée de façon moins marquée dans tous les pays européens, y compris en France. Comme à la veille de la crise de 1929, la mondialisation libérale a conduit à une formidable accumulation de la richesse au sein d'une petite minorité de la population.</p> <p>Si, contrairement à la crise de 1929, les gouvernements ont su éteindre transitoirement l'incendie financier et éviter des faillites bancaires par une injection massive de fonds publics, ils n'ont pas pris la dimension des changements profonds qu'il faudrait introduire dans la régulation mondiale pour répondre réellement à ce qui est la première grande crise de la mondialisation libérale.</p> <p><span style="color: #ff6600;"><b>Après la crise de 1929, Roosevelt prit des mesures radicales, séparant en 1933 les banques d'affaires des banques de dépôt et introduisant une régulation stricte de ces dernières, avec une conviction forte : les banques qui détiennent des dépôts exercent en quelque sorte une mission de service public. Elles ne doivent pas faire courir de risques au système des paiements en spéculant sur les marchés financiers. Elles doivent donc être soumises à une régulation stricte et, en contrepartie, l'Etat garantit qu'elles ne tomberont pas en faillite.</b></span></p> <p><span style="color: #ff6600;"><b>Avec le New Deal, il a jeté les bases de l'Etat-providence moderne dans un pays où cette culture de la protection sociale était totalement étrangère. C'est cette généralisation à l'Europe des politiques publiques, conjuguée au développement de l'Etat-providence et à une économie financière fortement régulée qui a contribué à la longue période de prospérité de l'après-guerre, lorsque prévalait le système de Bretton Woods.</b></span></p> <p><span style="color: #ff6600;"><b>Mais il est un autre domaine où Roosevelt bouleversa profondément et durablement les règles : les inégalités. A la veille de son arrivée à la Maison Blanche, le taux marginal de l'impôt sur les revenus les plus élevés n'était que de 25 %. Il le fera passer à 63 %, et il atteindra 91 % en 1941. Pendant un demi-siècle, les Etats-Unis vivront avec un taux marginal d'imposition sur les très hauts revenus proches de 80 %. Cette fiscalité dissuasive sur les très hauts revenus conduira à une forte réduction des inégalités avant impôts (et a fortiori après) ; situation que l'on retrouvera dans presque tous les pays industrialisés dans l'après-guerre.</b></span></p> <p><span style="color: #ff6600;"><b>La dérive des hautes rémunérations n'a pas de justification économique. Elle contribue au contraire à la perte de confiance dans le système économique. Qui peut croire que le travail d'un salarié dont la rémunération moyenne est de 1,6 smic, d'un cadre moyen ou d'un patron de PME, dont la rémunération moyenne est de 3 smic, a 100 ou 200 fois moins de valeur que le travail d'un patron du CAC 40 qui, en cumulant stock-options et bonus, touche plus de 300 smic par an !</b></span> Dans la période des « trente glorieuses », où les chefs des grandes entreprises et des banques se préoccupaient d'abord de leur métier de patron, les écarts de rémunération étaient dix fois plus faibles et l'économie s'en portait bien !</p> <p><span style="color: #ff6600;"><b>Dans ces trois domaines, régulation, action publique, inégalités, l'efficacité économique est très éloignée du credo libéral qui a conduit l'économie mondiale dans le mur.</b></span> On comprend mieux les difficultés que rencontre Nicolas Sarkozy pour répondre efficacement à la crise. Les valeurs sur lesquelles il a fait campagne et dont témoigne le paquet fiscal de l'été 2007, dernier avatar de « l'économie du ruissellement », sont aux antipodes des politiques qu'il faudrait conduire aujourd'hui. Contraint par l'ampleur de la crise à imiter des politiques qu'il bannissait de son vocabulaire, il est aussi mal armé pour mettre en oeuvre une vraie politique de relance que pour contribuer aux nécessaires réformes de l'économie mondiale.</p> <p>L'Amérique a tourné la page de George Bush et ouvre une autre époque avec les premières mesures de Barack Obama. Empêtrée dans une idéologie dépassée, la France de Nicolas Sarkozy risque d'être longtemps hors jeu.</p> <p><b>Pierre-Alain Muet édition le Monde du 10.03.09<br /></b></p> <p><b><span style="color: #888888;">Conclusion : la coordination des politiques économiques des Etats membres de l'Union Européenne est un impératif non suffisant.</span></b> <b><span style="color: #888888;"><span style="color: #888888;">Il faut déstructurer les banques en séparant les activités de spéculation des banques de leur activités de dépôt, d'une part, et de leurs activités d'assurances, d'autre part. Les agences de notation doivent être strictement contr^lées par un office d'audit du gouvernement pour éviter les fausses notations, car rémunérées par les audités à qui elles attribuents justement la note..</span>.<br /></span></b></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlRégulation démocrate en temps de crisetag:heresie.hautetfort.com,2009-02-17:20540262009-02-17T10:41:00+01:002009-02-17T10:41:00+01:00 Je reviens sur la compétence économique du MoDem que j'évoquais hier en...
<p>Je reviens sur la compétence économique du MoDem <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/02/16/pour-repondre-a-marianne-les-vues-economiques-du-modem.html">que j'évoquais hier</a> en réponse à <a href="http://www.marianne2.fr/L-economie,-maillon-faible-du-Modem-et-de-Bayrou_a175044.html">un article de Philippe Cohen</a> dans Marianne. J'ai lu çà et là quelques réactions. Bien sûr, celles qui figurent en commentaires, mais aussi <a href="http://bayrou-modem.exprimetoi.net/actu-modem-f61/le-modem-se-structure-petit-a-petit-t3505-165.htm">celles que l'on peut lire</a> sur le sympathique forum pour sympathisants MoDem de Demos. Or, qu'ouïs-je ? Quelqu'un juge que ma réponse n'est pas convaincante sur le délicat sujet des régulations qu'il convient de mettre en place sur les marchés financiers.</p> <p>Je voudrais d'abord faire une petite observation à <b>allblues33</b> : la question qu'il se pose, tout le monde se la pose, actuellement. UMP, PS, FMI, Commission européenne, gouvernement fédéral des USA, Obama, banques, bref, cela ne se limite pas au seul MoDem, et il ne faut peut-être pas s'attendre à une réponse toute faite sur un thème aussi complexe.</p> <p><img src="http://heresie.hautetfort.com/media/00/02/903782708.jpg" id="media-1585237" alt="brontosaure.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Je ferais ensuite une métaphore pour appréhender plus simplement ce qu'est un marché financier. Un marché financier, c'est une sorte de très gros herbivore particulièrement craintif. Tant qu'il est en confiance, il vit sa vie, mais, il déteste être surpris, et, plus la suprise est brutale, plus sa réaction est incontrôlée et brutale. Si l'économie mondiale était un champ d'herbe grasse, on peut se dire que les marchés financiers, c'est un gros, très gros brontosaure.</p> <p>Je ne sais pas si <b>allblues33</b> a vu la taille de la queue du bestiau, mais quand un brontosaure en panique s'enfuit en courant dans tous les sens, mieux vaut ne pas se trouver du côté où sa queue bat de gauche et de droite, sous peine au mieux d'être sonné, au pire, d'y laisser sa peau.</p> <p>Si <b>allblues33</b> devait réfléchir à la manière dont il va calmer, je ne dis même pas dompter mais seulement calmer, même s'il s'y mettait avec toute la tribu MoDem, il ne trouverait pas la solution tout de suite, à mon avis.</p> <p>Un marché financier, c'est à peu près ça : un gros brontosaure qui ne vit que par anticipation. Il broute çà et là, cherchant les bonnes zones herbeuses à souhait. Son long cou lui permet de les détecter de loin (anticipation). Mais si son oeil acéré a repéré de l'herbe grasse, et que lorsqu'il approche le cou, il tombe sur une grosse motte de terre, il va légitiment s'inquiéter. S'il pense brouter à l'abri des prédateurs et qu'il se découvre soudainement encerclé par des fricoraptors enragés et affamés, nul doute qu'il va paniquer.</p> <p>Je dois rectifier mon image. En fait, le marché, ce n'est pas un brontosaure. Non, c'est un gros gros gros troupeau de brontosaures avec quelques prédateurs genre vélociraptors qui font des raids de temps à autre.</p> <p>Cette image donne le ton et le fil des solutions à appliquer. On ne peut rien faire tant qu'on n'aura pas calmé les brontosaures. <b>Il faut donc rétablir la confiance avant toutes choses</b>.</p> <p>Or, pour être en confiance, il faut disposer d'informations fiables, c'est ce que je faisais valoir il y a 10 jours en qualifiant de <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/02/07/le-capitalisme-financier-n-est-pas-la-vraie-cause-de-la-cris.html">crise catallactique</a> la crise actuelle. On a quelques éléments de réponse avec les premières réactions de députés ADLE, groupe parlementaire auquel appartient le MoDem. Par exemple, en décembre dernier, <span>Mariela Velichkova Baeva (Bulgarie, ADLE) <a href="http://www.europarl.europa.eu/news/public/focus_page/042-43930-343-12-50-907-20081204FCS43819-08-12-2008-2008/default_p001c003_fr.htm">estimait que l'origine de la crise était à trouver</a> dans "<i>la quête du profit, le manque de connaissances sur le véritable état du marché et sa capacité à faire face à un cataclysme ainsi que dans l'ignorance des conséquences.</i>"</span></p> <p><span>Les informations fiables supposent également des règles fiables ainsi q'un arbitre. <a href="http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/008-37910-266-09-39-901-20080923IPR37908-22-09-2008-2008-false/default_fr.htm">C'est ce que précisait dès le mois de septembre une autre députée ADLE</a>.</span> <span><span align="justify">Silvana Koch-Mehrin (DE) pour le groupe ADLE faisait remarquer <i>"qu'il ne s'agit pas juste de quelques banques en crise, car ceux qui perdent ne sont pas des opérateurs de titres, mais des familles qui 'touchent le fond' avec des retraites menacées et des revenus endommagés".</i> Elle appelait alors à agir sur la base de faits : <i>"la réponse ne consiste pas en des marchés libres, nous exigeons la régulation de ces marchés. Les règles doivent être définies et nous exigeons un arbitre pour évaluer leur fonctionnement dans la pratique. Ceux qui ont refusé d'être liés par des règles doivent être accusés, et non le marché en soi"</i>. Elle insistait enfin <i>:"nous exigeons des règles pour toute l'économie mondiale".</i></span></span></p> <p><span><span align="justify">En somme, cher <b>allblues33</b>, il ne s'agit pas de réguler pour punir les très méchants capitalistes ni la vilaine finance, comme une sorte de grand Satan à l'origine de tous nos maux, mais de faire en sorte qu'on puisse tous brouter dans le même pré sans se téléscoper parce qu'il y en a qui ne font pas la file.</span></span></p> <p><span><span align="justify"><img src="http://heresie.hautetfort.com/media/01/00/581821186.3.jpg" id="media-1585277" alt="Sarnez.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />En somme, c'est ce que dit en grande partie Marielle de Sarnez : «Nous voulons une régulation financière mondiale. Nous voulons imposer davantage de contrôles, mais aussi davantage de sanctions. Il revient à l’Europe d’inspirer et de promouvoir un nouveau système de gouvernance et de régulation mondiale. <b>En commençant par mettre en place un régulateur européen</b>, <b>capable de parler à égalité avec son homologue américain</b>.»</span></span></p> <p><span><span align="justify">Tenez, pourquoi pensez-vous que Marielle de Sarnez parle de régulateur européen ? Ben oui, faudrait pas l'oublier : qui a créé les subprimes ? des agents américains, pardi, contrôlés/non-contrôlés par les seuls Américains. Ben oui, elle a bien compris le problème, elle Marielle. Pour que tout le monde puisse évoluer en confiance, il faut aussi des arbitres fiables. C'est bien ce que voulait Silvana Koch-Mehrin et</span></span> <span>Mariela Velichkova Baeva, l'une avec <i>un arbitre</i>, l'autre avec le <i>véritable état du marché</i>.</span></p> <p><span>Alors comment concrètement cela va se mettre en place, on ne le sait pas encore, parce que cela va dépendre justement du résultat des élections européennes...Entre le PPE (dont est membre l'UMP) qui ne souhaite modifier les choses qu'à la marge, le PSE (dont est membre le PS) dont les membres disent tout et son contraire puisqu'ils ne sont pas d'accord entre eux, et la gauche de la gauche (Verts compris) qui rêve de décroissance ou de Grand Bond en avant (20 millions de morts avec la Chine, tout de même, à la fin des années 50), sans parler des partis nationalistes et/ou extrémistes qui rêvent de protectionnisme (crise de 10 années en 1929 + une guerre mondiale avec 60 millions de morts), vous voyez, cher <b>allblues33</b>, les jeux sont ouverts et vous avez une large palette de choix pour déterminer quel brontosaure vous souhaitez être...<br /></span></p>
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlRéguler les bonus et rémunérations EXTRAVAGANTES DES DIRIGEANTS DES ETABLISSEMENTS FINANCIERStag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2009-02-08:20386512009-02-08T12:36:00+01:002009-02-08T12:36:00+01:00 "le système de rémunération de ceux qu'on appelle les traders , ces...
<p><i>"le système de rémunération de ceux qu'on appelle les traders</i><i>, ces jeunes gens qui jouaient à spéculer"</i> et dont <i>"les rémunérations étaient indexées sur la prime de risques"</i>. <i>"Ça a conduit à la catastrophe que l'on sait</i>, a ajouté le chef de l'Etat. <i>C'est ça qu'il faut interdire !"</i> Les propos virulents de M. Sarkozy pourraient être rapidement suivis d'effet. Sous l'injonction de l'Etat, qui en fait une contrepartie à son aide au secteur bancaire, les banques françaises se sont engagées à réformer le mode de rémunération de leurs "professionnels des marchés".</p> <p>extrait lemonde du 07.02.09 <b>Anne Michel</b></p> <p><span style="color: #ff0000;"><b>Enfin un début de tir du Président contre ses amis et profiteurs du système.</b></span></p> <p><span style="color: #ff0000;"><b>Nous serons très attentifs à la mise en oeuvre pratique car nous nous méfions de l'effet d'annonce sans rien derrière. Cette fois, Il a choisi de copier Le président US OBAMA.</b></span></p> <p><span style="color: #ff0000;"><b>NE nous parlez pas de délocalisation vers d'autres places financières, la City de Londres ou ailleurs car aussi sinistrées...</b></span></p> <p><span style="color: #ff0000;"><b>ICi une véritable polique de régulation européenne s'impose dont il faut compléter le dispositif avec la FIN DES PARADIS FISCAUX QUI CACHENT ENCORE l'ARGENT SALE ET LES HEDGE FOUNDS........<br /></b></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa révolution protectionniste selon Emmanuel Toddtag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-01-15:19872992009-01-15T00:45:00+01:002009-01-15T00:45:00+01:00 La révolution protectionniste selon Emmanuel Todd...
<p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2008088076.jpg" alt="800147-959939.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1501906" /></div> <p style="margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong><span style="text-decoration: underline;">La révolution protectionniste selon Emmanuel Todd</span></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong><a href="http://www.europemaxima.com/">http://www.europemaxima.com/</a></strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>dimanche 2 novembre 2008, par</strong> <a href="http://www.europemaxima.com/spip.php?auteur15"><strong>Pierre Le Vigan</strong></a></p> <p style="margin-bottom: 0.56cm; line-height: 0.78cm; widows: 0; orphans: 0;"><em><strong>Pour bien comprendre les réflexions de Pierre Le Vigan, il est important au préalable de lire l’entretien qu’Emmanuel Todd accorde à Élisabeth Lévy pour l’hebdomadaire Le Point, n° 1 884, du 23 octobre 2008. Historien des structures familiales, auteur en 1976 de La chute finale sur l’effondrement prochain de l’U.R.S.S. (après avoir largement puisé dans les travaux de Jules Monnerot sans d’ailleurs le citer), il a publié en 1998 L’illusion économique, en 2002 Après l’empire et maintenant Après la démocratie, tous chez Gallimard. Hostile au libre-échange et ayant préfacé la réédition en 1998 Système national d’économie politique de Friedrich List, Emmanuel Todd a ouvert en 2004 à la demande de Dominique de Villepin la Conférence sur l’emploi et les salaires par un plaidoyer en faveur du protectionnisme. En 2005, et adversaire de Maastricht appelle à voter « oui » (avec réticence toutefois) au Traité constitutionnel européen -</strong></em> <strong>La rédaction</strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 0.04cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong><br /></strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>Les propos de Emmanuel Todd sont généralement intéressants même si on ne les partage pas tous. Le protectionnisme européen est bien sûr la condition de l’emploi et de la cohésion sociale. Il est aussi parfaitement exact que les élites qui ont choisi le libre échangisme mondial jouent contre la démocratie et détruisent les conditions de son effectivité.</strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>Par contre, la notion de « pogrom antirépublicain » avancée par Finkielkraut à propos des émeutes en banlieues est-elle si inadaptée que semble le penser Emmanuel Todd ? La formule est forte, mais la réalité était brutale. Comment appeler l’acte de gens qui brûlent des écoles, des gymnases mais qui essaient de piller les magasins de vêtements, et non de les brûler ? Des gens qui ont certes peu d’argent mais adorent ses symboles ? Et qui détruisent ce que la République met à leur disposition ? Todd écrit : « Lorsqu’une bande mêlée, de toutes les couleurs, caillasse la police, c’est que l’assimilation fonctionne ». Cela laisse perplexe. Il ne suffit pas d’énoncer des propos paradoxaux pour qu’ils soient justes. Quand des Russes émigrés après 1917 allaient à l’embauche aux usines Renault, cela prouverait que l’assimilation ne marchait pas alors que quand une famille vit aujourd’hui des aides sociales et que ses enfants brûlent les écoles, cela prouverait que cette assimilation fonctionne ?</strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>Ensuite, le libre échange et les délocalisations sont-elles les seules causes de la situation et du malaise de nombre de jeunes de banlieues ? Bien sûr, le fait que l’emploi ne soit pas aussi abondant que dans les années soixante ne favorise pas l’intégration. Mais ces jeunes cherchent-ils vraiment du travail ? Sont-ils prêts à se lever tôt ? Ont-ils vraiment acquis un savoir-faire qui rend apte à l’emploi ? Pour nombre d’entre eux, la réponse est bien sûr : non.</strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>Quand au déclin culturel que Todd conteste, il suffit pour en être convaincu de comparer l’orthographe de nos grands-parents qui quittaient l’école à onze ou quatorze ans à celle des jeunes qui peuvent y rester jusqu’à dix-huit ans, sans rien y faire pour beaucoup, et on comprendra qu’il y a vraiment déclin culturel. On peut aussi écouter les conversations au pied d’une barre H.L.M. pour avoir son opinion. La vérité que E. Todd ne veut pas voir c’est que l’immigration de masse est un désastre humain et culturel. Pour les accueillis et pour les accueillants.</strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>Finissons sur un point d’accord : « La narcissisation des comportements, l’implosion centripète des individus et des groupes vont tellement loin que le mythe national instrumentalisé par le couple Sarkozy / Guaino n’embraye sur aucune réalité. De ce point de vue, le peuple ne vaut pas mieux que l’élite. Et l’Europe ne va pas mieux que la France. Le sens du collectif se dérobe. » Mais on peut en tirer diverses conclusions. E. Todd appelle à « l’adoption d’un protectionnisme coopératif, mis en œuvre au niveau d’un collectif supranational, délivré de tout mythe fondateur ethnique ou étatique ». Sans mythe fondateur, il ne reste que l’économie, et le protectionnisme nécessaire n’est pas suffisant. Il faut un mythe englobant l’économie. L’Europe doit être ce mythe, celui d’une Grande Patrie englobant les Patries nationales et régionales, un mythe animé par le souffle d’un Peuple-source (1), comme écrit le philosophe Philippe Forget, un Peuple bâtisseur d’histoire.</strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>Pierre Le Vigan</strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>Note</strong></p> <p style="margin-bottom: 0.53cm; widows: 0; orphans: 0;"><strong>1 : Philippe Forget, « Culte de la “ diversité ” et dépècement du peuple souverain », mis en ligne par L’Esprit européen, http://www.esprit-europeen.fr/agora_enjeux_france_europe-3#forget_diversite.</strong></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
Pascalehttp://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.htmlOn compte sur eux !tag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2009-01-04:19782492009-01-04T13:08:00+01:002009-01-04T13:08:00+01:00 Paris, 8-9 Janvier - colloque Nouveau monde, nouveau capitalisme - Ethique,...
<p>Paris, 8-9 Janvier - colloque Nouveau monde, nouveau capitalisme - Ethique, développpement, régulation</p> <p><a href="http://www.colloquenouveaumonde.fr/index.php">http://www.colloquenouveaumonde.fr/index.php</a></p> <p>Durant deux jours, dirigeants politiques des 5 continents, prix Nobel d’économie, intellectuels et philosophes, responsables d’organisations internationales, <span style="color: #ff6600;"><strong>viendront <em>partager leurs réflexions et leurs expériences</em> pour établir un diagnostic du capitalisme et de la globalisation</strong></span>, et amorcer des pistes de réforme du système économique et des modes de gouvernance.</p> <p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: xx-small;">Intervenants confirmés à ce jour :</span></span></p> <p><span style="font-size: xx-small;"><span style="text-decoration: underline;">Présidents d'honneur du Colloque</span>: Nicolas Sarkozy et M. Tony Blair</span></p> <p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: xx-small;">Interviendront :</span></span></p> <p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: xx-small;">Jean-Paul <strong>Fitoussi</strong>, économiste, président de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE)<br /> Francis <strong>Fukuyama</strong>, économiste et philosophe, Professeur à John Hopkins University<br /> Ellen Johnson <strong>Sirleaf</strong>, Présidente du Liberia<br /> Pascal <strong>Lamy</strong>, directeur-général de l’Organisation Mondiale du Commerce<br /> Edmund <strong>Phelps</strong>, économiste et Professeur à Columbia University, Prix Nobel d'Economie 2006<br /> Amartya <strong>Sen</strong>, économiste et Professeur à Harvard University, Prix Nobel d'Economie 1998<br /> Joseph <strong>Stiglitz</strong>, économiste et Professeur à Columbia University, Prix Nobel d'Economie 2001</span></p> <p><span style="font-size: xx-small;"><br /> On peut s'y rendre en s'inscrivant, mais il est peut-être préférable d'écouter en contrepoint Jacques Sapir sur <a href="http://www.jaidulouperunepisode.org">www.jaidulouperunepisode.org</a></span></p> <p><font size="1"> </font></p> <p><span style="font-size: xx-small;">Info trouvée sur <a href="http://www.mediapart.fr/journal/france/030109/nouveau-monde-nouveau-capitalisme-ce-que-la-crise-leur-a-appris">http://www.mediapart.fr/journal/france/030109/nouveau-monde-nouveau-capitalisme-ce-que-la-crise-leur-a-appris</a>, avec en lien une intéressante et prometteuse interview de Tony Blair : <a href="http://www.lejdd.fr/cmc/international/200850/tony-blair-sauver-le-capitalisme_172328.html">http://www.lejdd.fr/cmc/international/200850/tony-blair-sauver-le-capitalisme_172328.html</a><br /></span></p>
Yeroglafhttp://yancha.hautetfort.com/about.htmlRégulation du Palais Impérialtag:yancha.hautetfort.com,2008-10-08:18350842008-10-08T16:04:00+02:002008-10-08T16:04:00+02:00 La régulation à son meilleur par ce Gaijin Espagnol qui a dérespecté le...
<div style="text-align: center;"><img src="http://yancha.hautetfort.com/media/01/00/663464461.jpg" id="media-1319521" alt="0e4ca659-s.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" width="470" height="356" /></div> <div style="text-align: center;">La régulation à son meilleur par ce Gaijin Espagnol qui a dérespecté le Palais Impérial de Tokyo, le style de merde dont tu n'étais pas prêt.</div> <div style="text-align: center;">Une scène de gangster de plus de 1h30 où les japs et leur police se sont montrés totalement effrayés face à un mec juste à poil... A l'heure qu'il est, tous ces policiers ont sans doute reçu la Légion d'Honneur pour acte de bravoure. Sûrement le plus gros évènement de ce siècle au pays de la hairy.<br /></div> <div style="text-align: center;">(Le Gaijin au fond à l'air d'apprécier la scène)</div> <div style="text-align: center;"><br /></div> <div style="text-align: center;"><br /></div> <div style="text-align: center;">Ci-dessous la K7 de l'heure que Washington recherche:<br /></div> <p style="text-align: center;"><object height="407" width="502" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/XNKSMknWnF0&hl=fr&fs=1" /> <embed height="407" width="502" src="http://www.youtube.com/v/XNKSMknWnF0&hl=fr&fs=1" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p>