Last posts on régence2024-03-28T16:01:04+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/régence/atom.xmlAlicehttp://booksaremywonderland.hautetfort.com/about.htmlLes Chroniques de Bond Street de M.C. Beatontag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2022-06-16:63866112022-06-16T09:08:00+02:002022-06-16T09:08:00+02:00 Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<ul><li style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/02/3456043846.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6364711" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/02/277403820.jpeg" alt="les chroniques de bond street,m. c. beaton,romance historique,albin michel,lady fortescue,régence,lady fortescue à la rescousse,miss tonks prend son envol" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Les Chroniques de Bond Street </em>?</span></strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Une nouvelle série de M.C. Beaton enfin traduite en français, il est </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>évident</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> que je ne pouvais pas passer à côté."</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Lady Fortescue est un parent pauvre, une de ses personnes de l'aristocratie qui se doit de maintenir un certain train de vie sans en avoir les </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>moyens. Elle a alors une idée, en s'alliant à d'autres parents pauvres et en mettant leurs ressources en commun, peut-être pourraient-ils mieux s'en sortir ensemble..</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">.</em><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Il s'agit de petites histoires légères, qui se déroulent sous la régence, avec de l'humour et une romance à la clé. L'éditeur français, Albin Michel, a choisi de proposer un format un peu plus grand, un peu plus cher que les autres ouvrages de M.C. Beaton mais composé de deux tomes de cette nouvelle saga, et toujours avec les magnifiques couvertures d'Alice Tait</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">. Je dois dire </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>que</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> j'ai vraiment apprécié de pouvoir enchaîner ces deux romans, et j'ai d'ailleurs </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>préféré</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> le second, le précédent faisant la part belle à la mise en </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>place</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> et à la présentation des personnages. Ces derniers sont nombreux et hauts en couleurs, comme c'est si bien le faire l'auteur et avec eux, </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>impossible</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> de s'ennuyer. J'aime </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>beaucoup ce genre d'histoire chorale, même si chaque tome se concentre plus sur l'un ou sur l'autre et j'ai passé, comme toujours, un excellent moment, même si je continue à préféré Agatha et Hamish.</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;">"</em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "Je ne me lasse jamais de la plume de M.C. Beaton, c'est léger, drôle et plein d'humanité. Hâte de retrouver toute la bande du parent pauvre dans les prochains opus."</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Retrouvez toutes <a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/tag/m.+c.+beaton">mes chroniques des livres de M.C. Beaton ICI</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><a title="Voir "Les Chroniques de Bond Street" sur Amazon" href="https://amzn.to/3MJCse0" target="_blank" rel="noopener">Alors, vous craquez pour "Les Chroniques de Bond Street" ?</a></span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlDu couvent à la Régencetag:www.bla-bla-blog.com,2020-11-29:62796292020-11-29T00:01:00+01:002020-11-29T00:01:00+01:00 L’Histoire de France est riche de personnages secondaires ayant...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/421020847.jpg" id="media-6196806" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’Histoire de France est riche de personnages secondaires ayant contribué à leur manière à écrire des périodes particulièrement agitées. Claudine Alexandrine de Tencin est indubitablement l’une de ces figures. Madeleine Mansiet-Berthaud conte le récit de sa vie dans son roman historique, <em>La Défroquée</em> (éd. Ramsay).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette fille de cinq enfants, née d’une famille grenobloise de la noblesse de robe durant le règne de Louis XIV a, dès son enfance, l’assurance de faire partie de ses grandes oubliées. Femme dans une culture patriarcale, avec un frère aîné qui est promis à un riche héritage et un autre frère poussé vers une carrière dans le clergé, la jeune fille est envoyé au couvent de Montfleury pour une vie de prière. Son existence est promise au silence, ce qu’elle ne peut admettre. Madeleine Mansiet-Berthaud la fait s’exprimer ainsi, alors qu’elle se morfond dans un couvent où son père l’a enfermé : "Si je quitte un jour ce voile et le monastère pour la vie civile, j’emploierai mon temps à bâtir une fortune." Une promesse de reprendre en main sa vie et de s’échapper d’une véritable prison, mais qui est aussi la marque d’une défiance envers les hommes : "Si Alexandrine ne tuait pas son père, elle tuerait tous les hommes qui l’approcheraient."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En fait de meurtre, c’est plutôt de revanche et de vengeance dont elle va user. Cela va d’abord passer par une manœuvre juridique de longue haleine : obtenir du pape la fin des ordres et retourner à la vie civile. Sa bataille va durer onze ans et se terminer par sa libération : un cas "unique dans les annales de l’Église". Contre toute attente, dans une France où la religion catholique pèse de tout son poids sur la vie, Madame de Tencin devient celle que l’on surnomme "la défroquée" : "Ne serait-je jamais qu’une nonne / A qui faux pas l’on ne pardonne ?", versifie-t-elle lors des derniers jours du Roi Soleil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce n’est qu’une première étape vers son destin exceptionnel dans une époque traditionnelle et patriarchale. La jeune femme ne veut pas se contenter d’une existence régie par le mariage et une famille traditionnelle. S’occuper d’un enfant ? Au risque qu’il "vienne anéantir des rêves de gloire" ? Jamais ! Car si elle a bien eu un enfant, elle ne le reconnaît pas, et c’est finalement son amant de l’époque qui s’occupe de lui – qui deviendra plus tard le philosophe et encyclopédiste D’Alembert. <br /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Une féministe avant l’heure</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est d’abord auprès de sa sœur Marie-Angélique, devenue Madame de Ferriol, que l’ancienne nonne se frotte au grand monde, via un salon littéraire où les plus brillants esprits sont invités : Fontenelle, la tragédienne Mademoiselle Duclos, le jeune Voltaire, mais aussi toutes ces figures politiques qui, après la mort de Louis XIV, allaient être les têtes pensantes de la Régence. Mme de Tencin devient même la maîtresse de Dubois, le second en France après le Duc d’Orléans. Puisque la société interdit aux femmes tout pouvoir, elle multiplie les intrigues pour placer tel ou tel au plus haut sommet, souvent ses amants, et sans oublier les membres de sa famille. Alexandrine continuerait à fabriquer des candidats à l’immortalité dans son usine à idées, tout simplement parce que c’était sa vocation, sa vie, d’élever les grands esprits aux plus hauts sommets, comme de moquer ceux qu’elle estimait médiocres." Vers la fin de sa vie, elle se lance également en littérature, avec des romans qui auront un succès certain à l'époque.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En suivant le destin incroyable de la Défroquée, l’auteure fait un tableau passionnant de la France du début du XVIIIe siècle : les luttes d’influence pour la succession de Louis XIV, les troubles anglais, le miracle économique du système de Law puis la crise qui s’en suivit, sans oublier l’arrivée au pouvoir du jeune Louis XV. Madeleine Mansiet-Berthaud fait de Madame de Tencin une brillante et insatiable manipulatrice qui s’appuie aussi sur sa propre famille. L’auteure capte bien cette époque, tout en glissant quelques pages d’une écriture classique, voire sensuelle, lorsqu’elle entre par exemple dans les intérieurs bourgeois de cette fille de noble provinciale devenue une aristocrate influente : "Le taffetas glissa sur le parquet ; la jupe étalée restait gonflée, comme toujours habitée. Les dessous de coton blanc échouèrent sur une méridienne. La chambre baignait dans une demie-pénombre."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Car la famille est l’autre pierre saillante de son existence, avec un frère dont elle est éprise et qu’elle aidera sans faille dans sa quête de pouvoir ecclésiastique car "garder des relations avec les hauts personnages susceptibles de servir la carrière de son frère passait avant une aléatoire gloire personnelle". La quête de reconnaissance n’est pas absente des motivations de l’ancienne religieuse, jamais épargnée par son passé de nonne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L'auteure ne cache pas la grande part d’ombre d’Alexandrine de Tencin qu’est sa relation avec d’Alembert. On peut dire qu’elle s’avère être une féministe avant l’heure, qui a assumé ses choix privés jusque dans ses excès, en refusant "d’être l’esclave d’un homme" : "Quand la femme serait-elle l’égale de l’homme ?". C’est sa sœur qui a sans doute eu la réflexion la plus définitive sur elle : "Votre génie pour le calcul et l’intrigue me stupéfie." Ce que l’auteur résume de cette manière : "Quelle revanche prise sur le destin qui aurait dû être le sien !"</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Madeleine Mansiet-Berthaud, <em>La Défroquée</em>, éd. Ramsay,2020, 430 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://ramsay.fr/dd-product/la-defroquee" target="_blank" rel="noopener">https://ramsay.fr/dd-product/la-defroquee</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/11/08/heros-salauds-et-intellos-sous-l-occupation-6275539.html" target="_blank" rel="noopener">"Héros, salauds et intellos sous l’Occupation"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/E9bej9ubC3U" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Alicehttp://janeausten.hautetfort.com/about.htmlJane Austen et son Époquetag:janeausten.hautetfort.com,2020-06-11:62327082020-06-11T09:55:00+02:002020-06-11T09:55:00+02:00 P ersonne n'est parfait et on ne peut pas tout savoir, c'est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> <span style="font-size: 36pt;">P</span>ersonne n'est parfait et on ne peut pas tout savoir, c'est un fait. Pourtant, quand beaucoup de personnes vous suivent et vous lisent, il me semble que vous avez quand même une certaine responsabilité. Là encore, vous me répondrez que l'erreur est humaine. Je vous assure que je travaille sur mon indulgence mais lorsque, à diverses reprises, des sites et/ou des personnes très suivis claironnent que Jane Austen est victorienne et refusent d'apporter une modification lorsqu'on leur signale gentiment l'erreur, je m'enflamme. J'en ai déjà parlé sur Facebook, et l'on m'avait même rapporté le cas de professeurs, d'universitaires ou d'ouvrages qui relaient cette erreur. N'en jetez plus...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> Il ne s'agit pas, comme la plupart des autres sujets autour de l'auteur, d'un point du vue, il s'agit ici de faits précis et historiques non contestables. Donc, je le répète, une nouvelle fois, <strong>Jane Austen n'est absolument pas, en aucun cas, ni de près ni de loin, ni dans les dates, ni dans l'esprit, victorienne.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://janeausten.hautetfort.com/media/01/02/3014962811.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6123329" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://janeausten.hautetfort.com/media/01/02/3902314709.jpg" alt="Jane Austen, England, époque victorienne, régence, époque géorgienne, Regency era, Jane Austen france, auteur victorien" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> Voilà donc, pour vous, deux petites minutes d'histoire (oui, parce que ça ne prend pas plus de temps que ça de savoir et/ou de vérifier l'époque de notre auteur chouchou) :</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><strong> Jane Austen a vécu sous le règne de George III, de sa naissance en 1775 à 1811, puis sous la régence de 1811 à sa mort en 1817. Jane Austen est donc un pur produit de l'époque Géorgienne/Régence</strong> (la Régence est une période un peu à part mais qui se trouve au milieu de l'époque Géorgienne).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> <strong>L'époque Victorienne commence en 1837</strong> (à l'accession au trône de la Reine Victoria), <strong>soit 20 ans après la mort de Jane Austen.</strong> On considère parfois son début au Reform Act de 1832. Cela reste malgré tout toujours 15 ans après la disparition de Jane Austen. Bref, au cas où ça ne serait pas encore assez clair, <strong>lorsque Jane Austen est morte, Victoria n'était même pas née</strong> !</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> Have a good day.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> Et n'hésitez pas à partager...</span></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlL'Echange des princesses de Chantal Thomastag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2014-02-09:52940712014-02-09T13:48:00+01:002014-02-09T13:48:00+01:00 L’Échange des princesses de Chantal Thomas ""La gueule de bois...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">L’Échange des princesses</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Chantal Thomas</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4435035" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/02/1498806511.jpg" alt="echange des princesses,chantal thomas,editions du seuil,roman historique,régence,début du règne de louis xv" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">""La gueule de bois n'a jamais empêché les bonnes idées" se dit Philippe d'Orléans en fermant les yeux dans les forts parfums de son bain. S'il les ouvrait, il aurait le regard bloqué sur ce gros corps ventru, blanchâtre, flottant dans l'eau chaude; et cette bedaine de bête échouée, cette espèce de molle bonbonne gonflée par les nuits de débauche et de goinfrerie, sans lui gâcher complètement le plaisir et la bonne idée, l'affaiblirait"</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">En cet été 1721, le Régent Philippe d'Orléans vient de décider de demander en mariage l'infante d'Espagne pour le roi Louis XV et de proposer en échange la main de sa fille pour le futur roi d'Espagne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Après de nombreuses tractations et l'ambassade de Saint-Simon, l'accord est conclu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">L'infante de 4 ans et la jeune princesse de 12 ans entament leur voyage et se croisent à la frontière franco-espagnole, sur la petite île de Bidassoa.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais rien dans cette alliance ne se déroule comme prévu.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4435037" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/02/864605902.jpg" alt="echange des princesses,chantal thomas,editions du seuil,roman historique,régence,début du règne de louis xv" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Je suis une grande fan de l’œuvre de Chantal Thomas. J'avais adoré <em>les Adieux à la Reine</em> et passé un très bon moment en compagnie du <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2012/12/06/une-lecture-commune-avec-bianca.html"><em>Testament d'Olympe</em></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Aussi, quand ce nouveau roman est sorti au moment de la rentrée littéraire, j'attendais avec impatience de pouvoir m'y plonger.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Dans cet ouvrage, elle traite d'un moment de l'histoire que je méconnaissais totalement. Pour moi, Louis XV n'avait pas eu de fiancée avant d'épouser en 1725 Marie Leszczynska.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">C'est donc tout un pan de la Régence et du début du règne de Louis XV que j'ai découvert.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Comme d'habitude, l'auteure nous apprend beaucoup de choses sur les coulisses de ces arrangements politiques.On suit ainsi l'ambassade de Saint-Simon, le trajet des deux princesses, les conditions des accords (la date retenue pour la consommation de l'union, par exemple), la cérémonie de l'échange, les arrivées triomphales des cortèges...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais elle s'attarde également sur les us et coutumes de ces "Grands".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">J'ai été notamment frappée par la vie à la Cour d'Espagne. Le couple, que formait Philippe V (petit-fils de Louis XIV) et sa seconde épouse Elizabeth Farnèse, vivait en grande majorité dans son lit. De même, parmi les divertissements proposés, on trouvait en bonne place les autodafés de l'Inquisition ou les messes à répétition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Au contraire, en France, le Régent s'oubliait dans une vie de débauche. Quant au Roi, il était sans cesse supervisé par son gouverneur le maréchal Villeroy et craignait d'être empoisonné. Il se divertissait dans des mini-sièges organisés avec des acteurs pour lui apprendre les tactiques à adopter en cas de guerre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">De même, Chantal Thomas souligne les difficultés d'intégration des deux jeunes épousées et rappelle à quel point il ne faisait guère bon d'être femme au 18ème siècle. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Néanmoins, même si j'ai l'impression de m'être beaucoup instruite, je n'ai pas pris autant de plaisir à ma lecture que pour ses opus précédents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Cela tient sans doute au choix narratif. Alors que dans <em>les Adieux à la Reine</em>, on suivait l'intrigue par les yeux de la lectrice de Marie-Antoinette et dans <em>le Testament d'Olympe</em> par ceux d'Olympe et de sa sœur, l<em>'Echange des princesses</em> ne reprend pas ce schéma.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Au contraire, ce roman oscille sans cesse entre deux modes: tantôt il prend le ton d'une chronique et se révèle factuel, tantôt il tente de retranscrire les pensées des deux jeunes femmes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Et je n'ai pas trouvé ce fonctionnement très percutant. J'aurais aimé que le "je" soit sans cesse présent. Il aurait humanisé le récit et m'aurait permis de vraiment y prendre part. Là, je suis toujours restée en surface, malgré le destin tragique des princesses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: ce roman se révèle historiquement très fouillé mais il n'a pas suscité d'émotions chez moi.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Editions du Seuil, 2013, 333 pages, 20 €</span></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlVenenum (C. BOUSQUET)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2012-05-22:47254742012-05-22T21:48:00+02:002012-05-22T21:48:00+02:00 « Je me rappelle parfaitement de notre dernière entrevue, en ce lugubre...
<p>« Je me rappelle parfaitement de notre dernière entrevue, en ce lugubre mois de février. »</p><p>Février 1650, René Descartes meurt, officiellement d’une pleurésie. Mais Jana, sa pupille, connaît la vérité : il a été empoisonné. Par qui ? Et surtout, pourquoi ? Y a-t-il un lien entre son assassinat et la mise à sac de l’imprimerie où ses derniers écrits devaient être imprimés ? Et que contiennent les lettres codées qu’il lui a confiées ? Poursuivie par d’implacables tueurs, Jana n’a d’autre solution que fuir et trouver au plus vite le destinataire de ces courriers. Escortée par Conrad van Vries, ancien soldat au service de la France, Jana se lance dans une course éperdue qui, d’Amsterdam à Paris, la mènera au plus près des cercles du pouvoir, au cœur d’un complot dont le cardinal Mazarin pourrait bien être l’instigateur !</p><p>Charlotte BOUSQUET propose à son lecteur un roman tout à fait passionnant, où histoire, littérature et philosophie se mêlent sans jamais lasser ou être pesantes. L’héroïne présente a priori toutes les caractéristiques du rôle : jeune, orpheline, au passé incertain, intelligente et débrouillarde, tête brûlée, elle affronte tous les obstacles sans férir, n’hésite pas à endosser des habits d’homme pour agir à sa guise et… se révèle petite âme sensible lorsqu’il s’agit d’échanger un premier baiser !</p><p>On lit ce <em>Venenum</em> avec jubilation, y croisant au fil des aventures le véritable Cyrano de Bergerac (qui parle comme son homonyme de chez Edmond ROSTAND) ou encore le Cardinal de Mazarin. Les personnages, outre celui de Jana, sont bien campés, depuis le mystérieux Espagnol jusqu’à l’apprentie comédienne, et le Paris du dix-septième siècle offre une toile de fond aussi sinistre que mal famée à l’intrigue.</p><p>Les références sont nombreuses, qu’elles soient littéraires, historiques ou philosophiques, et font que l’on prend beaucoup de plaisir à lire les aventures de Jana van D., anti-Agnès puisqu’élevée à l’égale des hommes et n’hésitant pas à les affronter sur leur terrain. Jusqu’en amour, et ce n’est pas la moindre malice de ce roman…</p><p>Roman picaresque, roman d’apprentissage, roman policier, <em>Venenum</em> se dévore avec bonheur, depuis sa fuligineuse couverture jusqu’à l’appareil documentaire qui vient enrichir encore l’histoire pour mieux la compléter.</p><p><em>« Quelle est, dites-moi, la différence entre cette malheureuse et un chien habitué à obéir ? Entre un être humain si maltraité qu’il en devient une machine, et ce même chien ? » « Vous ne comparez une femme, encore moins un homme, et une simple bête », rétorqua René, d’autant plus irrité qu’il venait d’ouvrir sa garde. Je ne lui laissai pas le temps de la refermer. « </em>Encore moins un homme ?<em> Mon esprit serait-il, en dépit de tous vos soins, à jamais inférieur à celui de Georges de la Souche ? A quoi bon, alors, ces années durant lesquelles j’appris le latin, le français, le grec, la philosophie et tout ce que vous jugeâtes utile de m’enseigner ? » Il se défendit fort mal, peut-être parce qu’il ne parvenait pas à s’emporter contre moi, peut-être parce qu’il savait, au fond, que j’avais raison. Ce qui différenciait un homme d’une femme n’était point la raison mais le corps. Une mécanique sans importance. Quant à l’âme animale, il suffisait d’utiliser la méthode pour concevoir son existence : ce que je lui démontrai.</em></p><p align="right">Charlotte BOUSQUET, <em>Venenum</em></p><p align="right">Gulf Stream – Courants noirs</p><p align="right">288 pages – 13,90 €</p><p align="right">Paru en 2012</p><p><span style="text-decoration: underline;">Feuilleter un extrait </span>: http://www.gulfstream.fr/livre-189-venenum.html</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Philosophe de formation, Charlotte BOUSQUET est l’auteure d'une quinzaine de romans, dont <em>Cytheriae </em>(Prix Elbakin 2010, Prix Imaginales 2011). Pour les adolescents et les jeunes adultes, elle a récemment publié <em>Nuit tatouée </em>et <em>Nuit brûlée</em>, les premiers tomes d’une pentalogie dystopique (Galapagos / L’Archipel). Aux éditions Gulf Stream, après deux polars historiques, <em>Noire lagune</em> (Juke Box ado 2010) et <em>Princesses des os</em>, elle a signé <em>Précieuses, pas ridicules</em>, un abécédaire décapant dans la collection « Et toc ! ».</p><p><span style="text-decoration: underline;">Le site de l'auteur :</span> http://www.charlottebousquet.com/Accueil.html</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2354881592&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Marquis des Chouanshttp://richemont.hautetfort.com/about.html15 février 1710, naissance de Louis XVtag:richemont.hautetfort.com,2011-02-15:31074642011-02-15T20:35:00+01:002011-02-15T20:35:00+01:00 Aujourd'hui 15 février nous célébrons la date anniversaire de la...
<p><em><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><strong><img id="media-2894536" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://richemont.hautetfort.com/media/01/02/2447587714.jpg" alt="LouisXV.jpg" />Aujourd'hui 15 février nous célébrons la date anniversaire de la naissance de Louis XV</strong>, dit le « Bien-Aimé » né à Versailles le 15 février 1710, duc d'Anjou jusqu'au 8 mars 1712, puis dauphin de France du 8 mars 1712 au <a title="1er septembre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1er_septembre"><abbr class="abbr" title="Premier"><span style="color: #000000;">1<sup>er</sup></span></abbr></a> septembre 1715.</span></em></p><p><em><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;">Orphelin à l'âge de 2 ans, succédant à son arrière-grand-père Louis XIV à l'âge de cinq ans, il voit son pouvoir alors délégué à son grand-oncle, le duc d'Orléans, proclamé « Régent du Royaume » le 2 septembre 1715, jusqu'au 15 février 1723, date de l'entrée du jeune roi dans sa quatorzième année, où il prend officiellement le contrôle du gouvernement...</span></em></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlLes Demoiselles de la Louisiane (J-E. SINGER)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2011-01-06:30538642011-01-06T10:09:00+01:002011-01-06T10:09:00+01:00 « Sur un brick naviguant vers les rivages de Louisiane, comment une...
<p>« Sur un brick naviguant vers les rivages de Louisiane, comment une demoiselle peut-elle occuper les heures et les jours ? »</p><p>Les demoiselles touchent au but : elles ont accosté en Louisiane. C’est la découverte des plantations, du Mississipi et des « indigènes ». Mandaté par le régent, le duc de Gaumont doit surveiller le gouverneur, M. de Bienville, soupçonné de complots, et ses filles et nièces vont le seconder habilement, tout en découvrant les coutumes locales et nouant des amitiés avec la population locale.</p><p>Après un début un peu lent, car ressassant les événements passés, la seconde partie du roman devient tout à fait intéressante car elle propose une excursion dans les terres indiennes : nouveaux paysages, nouveaux comportements, dénonciation encore d’un certain esprit de colonisation, ce troisième volume propose une fois de plus un regard intelligent sur une période historique mal connue.</p><p><em>Blanche avait répliqué avait une violence qui ne lui était pas coutumière :</em></p><p><em>- Nous aussi nous avons été contraintes de quitter Paris, sans qu’on nous demande notre avis ! La Louisiane a beau être française, or je crains fort qu’elle ne soit surtout le pays des Indiens et que nous n’y ayons pas vraiment notre place. D’après ce que m’a raconté Sophie, nous avons fait beaucoup de mal aux Indiens… Je me souviens d’un poème de Dumont de Montigny : « Qui donc habitait ici avant la colonie ? C’étaient des habitants qui passaient leur vie à vivre de la chasse, et passaient tout leur temps sans envies ni chagrins, étaient tout contents. »</em></p><p><em>Je trouve que ces vers résument parfaitement la situation.</em></p><p style="text-align: right;">J. Esther SINGER, <em>Les Demoiselles de la Louisiane</em>.</p><p style="text-align: right;">Seuil</p><p style="text-align: right;">250 pages – 12€</p><p style="text-align: right;">Paru en 2010</p><p>Rappel : le tome 1 <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/19/les-demoiselles-du-palais-royal-j-e-singer.html"><em>Les demoiselles du Palais-Royal</em></a><em> ; le tome 2 : <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/20/les-demoiselles-de-la-nouvelle-france-j-e-singer.html">Les demoiselles de la Nouvelle-France</a> ; le tome 3 <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2011/01/06/les-demoiselles-de-la-louisiane-j-e-singer.html">Les demoiselles de la Louisiane</a></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2020995379&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2021003191&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2021011402&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlPetit rappel...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-06-07:27788372010-06-07T12:10:25+02:002010-06-07T12:10:25+02:00 Le 7 juin 1654 , le jeune roi en titre depuis la mort de son père Louis...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le <b>7 juin 1654</b>, le jeune roi en titre depuis la mort de son père Louis XIII, est sacré à Reims : il a autour de lui tous ceux qui, aux heures de la Fronde des nobles, lui sont restés fidèles malgré les difficultés, fidèles non seulement à sa personne mais à ce qu’il incarne, c’est-à-dire <b>l’Etat, le pays et son histoire, la France fondée par ses ancêtres capétiens</b>… La fidélité n’est pas toujours chose simple ni même évidente, en particulier dans les époques troublées où s’affrontent les intérêts et où semble triompher la loi du plus fort.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le propos vaut encore pour notre temps : <b>l’Argent est, non le maître, mais le tyran de nos sociétés qui ont oublié que les vraies valeurs humaines ne sont pas celles qui « s’achètent » mais celles qui « se donnent »</b>… Il nous faudrait bien <b>un nouveau Louis XIV</b> pour mettre à la raison les « Fouquet » actuels qui nous gouvernent du haut de leur suffisance, de leurs pyramides financières et de leur trône d’airain ! <b>Un nouveau roi</b> qui ne soit l’élu de personne et qui, ainsi, se devrait à tous, tout en assumant et exerçant sa liberté d’Etat. <b>Un nouveau roi qui pense en terme d’hommes et non en termes de statistiques ou de règles comptables</b>. Un nouveau roi qui soit le roi, et détrône l’idole Argent !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Certes, le roi paraît, à l’échelle du temps, bien lointain : cela donne au royaliste que je suis, fidèle défenseur d’une certaine idée de <b>l’équité sociale</b> et du « <b>moyen politique royal </b>», des devoirs, comme à chaque royaliste. Le premier étant d’assurer cette « <b>régence française et sociale</b> » qui passe par la <b>défense des hommes, de leur dignité et de leur personnalité</b>, contre les exigences d’un Argent qui rend fou ceux qu’il hypnotise et veut perdre pour mieux assurer son Pouvoir définitif.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlLes demoiselles de la Nouvelle-France (J. E. SINGER)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-04-20:27104512010-04-20T13:56:00+02:002010-04-20T13:56:00+02:00 « Réveille-toi, Henriette ! Comment peux-tu dormir alors que nous...
<p>« Réveille-toi, Henriette ! Comment peux-tu dormir alors que nous avons tant de préparatifs à régler avant notre départ de demain ? »</p><p>Les demoiselles sont de retour ! Après avoir déjoué un complot contre Louis XV, le Régent, à leur demande et afin de ne pas les séparer de leurs cousines, les envoie en Nouvelle-France, autrement dit la colonie américaine de la France, qui allait du Saint-Laurent à l'embouchure du Mississipi, du Québec à la Louisiane. Le périple va se dérouler en bateau, où elles croiseront nombre de passagers imprévus et même, pour le plus grand plaisir d'Henriette, un corsaire anglais !</p><p>Une escale à Saint-Domingue va, encore une fois, leur faire connaître de nouvelles aventures...</p><p>Plus intéressant que le premier volume, plus rythmé, avec une plus grande richesse de personnages, ce deuxième épisode est tout à fait réussi : on s'éloigne de la Cour pour découvrir une autre réalité, plus voltairienne (« C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe », expliquait le nègre de Surinam), celle de l'esclavage, de la spoliation des terres par les Européens avides d'enrichissement. La réflexion s'élargit et c'est tout à l'honneur de cette série.</p><p><em>Sa voix avait pris un accent passionné qui prouvait son attachement à La Rochelle. D'ailleurs, elle renchérit :</em></p><p><em>- Je ne quitterai jamais la ville où je suis née, et où je me marierai dans deux mois...</em></p><p><em>La jeune fille remarqua le sursaut d'Henriette et éclata d'un nouveau rire :</em></p><p><em>- Je me marie avec un armateur,</em> of course <em>! [...] En ce qui concerne mon futur époux, sachez qu'il m'adore et qu'il ne me refuse jamais rien. Il m'a d'ores et déjà promis qu'il ne commercera jamais de nègres, qu'il se contentera d'eau-de-vie, de peaux de castors et autres marchandises. Car, ajouta-elle soudain d'une voix grave, jamais je ne tolérerai que des êtres humains puissent être considérés comme des objets à acheter et à vendre, et soient malheureux par ma faute. Et que, pire encore, je puisse m'enrichir avec leur sueur, leur sang et leurs larmes. Mon père, conclut-elle avec une grimace, ne s'en prive pas, et ne veut pas m'écouter. Il est mon père, mais ce n'est pas un homme bon.</em></p><p style="text-align: right;">J. Esther SINGER, <em>Les Demoiselles de Nouvelle-France</em>.</p><p style="text-align: right;">Seuil</p><p style="text-align: right;">282 pages - 12 €</p><p style="text-align: right;">Paru en 2010</p><p>Rappel : le tome 1 <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/19/les-demoiselles-du-palais-royal-j-e-singer.html"><em>Les demoiselles du Palais-Royal</em></a><em> ; le tome 2 : <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/20/les-demoiselles-de-la-nouvelle-france-j-e-singer.html">Les demoiselles de la Nouvelle-France</a> ; le tome 3 <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2011/01/06/les-demoiselles-de-la-louisiane-j-e-singer.html">Les demoiselles de la Louisiane</a></em><a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/19/les-demoiselles-du-palais-royal-j-e-singer.html"><em><br /></em></a></p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2020995379&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2021003191&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2021011402&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlLes demoiselles du Palais-Royal (J. E. SINGER)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-04-19:27088462010-04-19T14:51:00+02:002010-04-19T14:51:00+02:00 « En ce 25 août 1718, jour de la Saint-Louis, le peuple de Paris était...
<p>« En ce 25 août 1718, jour de la Saint-Louis, le peuple de Paris était venu proclamer son affection pour son petit roi. »</p><p>Paris, août 1718. Le jeune Louis XV, arrière-petit-fils de Louis XIV, est encore trop jeune pour régner. C'est Philippe d'Orléans qui assure la Régence. Mais les complots menacent la vie du « petit Roi » bien-aimé des Français. A la suite d'un ensemble de coïncidences, deux jeunes filles de la haute noblesse, Héloïse et Henriette de Grammont vont se trouver mêler à un complot d'État et s'employer à le déjouer. Tout en songeant à leur cœur...</p><p>Gentille série que celle des « Demoiselles » : deux autres volumes sont à venir, qui expatrieront les filles du duc de Grammont et leurs cousines de Pontivy en Nouvelle-France puis en Louisiane.</p><p>La narration est alerte, les jeunes filles à la fois belles et déterminées, l'Histoire est présente sans être trop pesante, et les demoiselles à partir de onze ans suivront avec plaisir les mésaventures de ces jolies nobles.</p><p><em>- Le régent a purement et simplement enlevé au duc du Maine la surintendance de l'éducation du roi et l'a offerte à son cousin, M. le duc... Mais il ne s'en est pas tenu là : il lui a aussi ôté son rang de prince de sang que lui avait fait donner son père, le Roi-Soleil ! il est vrai que la mère du duc du Maine n'était que marquise de Montespan et non reine de France, et qu'un bâtard ne peut être prince du sang et prétendre au trône ! N'oublions pas que le roi n'a que huit ans et qu'il est de santé fragile...</em></p><p><em>- Et un poison est vite avalé... murmura Bleue. Cette mort arrangerait bien le Régent qui se retrouverait roi. Je l'ai toujours pensé : cet homme est capable du pire. D'ailleurs, n'a-t-on pas dit qu'il a empoisonné toute la famille ?</em></p><p style="text-align: right;">J. Esther SINGER, <em>Les Demoiselles du Palais-Royal</em>.</p><p style="text-align: right;">Seuil</p><p style="text-align: right;">282 pages - 12 €</p><p style="text-align: right;">Paru en 2010</p><p style="text-align: left;">Rappel : le tome 1 <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/19/les-demoiselles-du-palais-royal-j-e-singer.html"><em>Les demoiselles du Palais-Royal</em></a><em> ; le tome 2 : <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/20/les-demoiselles-de-la-nouvelle-france-j-e-singer.html">Les demoiselles de la Nouvelle-France</a> ; le tome 3 <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2011/01/06/les-demoiselles-de-la-louisiane-j-e-singer.html">Les demoiselles de la Louisiane</a></em><a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2010/04/19/les-demoiselles-du-palais-royal-j-e-singer.html"><em><br /></em></a></p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2020995379&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2021003191&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2021011402&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlLe dossier du Point sur les Reines de Francetag:lafautearousseau.hautetfort.com,2009-06-05:21966382009-06-05T00:10:00+02:002009-06-05T00:10:00+02:00 Après...
<p> Après l'intéressant dossier sur <em>Les Rois de France,</em> il y a quelques mois, Le Point en publie un second, consacré cette fois-ci aux <em>Reines...</em></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/178417466.jpg" target="_blank"><img id="media-1760604" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1330627581.jpg" alt="LePointReines.jpg" width="344" height="441" name="media-1760604" /></a></div><p> Plus court, moins dense que le premier, ce dossier permet malgré tout d'utiles mises au point, et apporte certains éclairages nouveaux (notamment sur des sujets culturels), tout en s'attardant aussi sur des aspects plus psychologiques et affectifs, qui peuvent contribuer à mieux comprendre la formation et la mentalité de ces enfants qui deviendront des rois...</p><p> Surtout, ce dossier est l'occasion de retrouver quelques unes de ces femmes qui, sous la royauté, ont exercé à six reprises la totalité du pouvoir en France (à l'occasion de Régences, dues aux minorités ou à l'absence du roi). Et, quatre fois, ces femmes étaient d'origine étrangère (1).</p><p> Dans le match <em>république-royauté</em>, c'est la royauté qui mène: six à zéro (six femmes au pouvoir sous la royauté, zéro sous la république), quatre à zéro (quatre étrangères au pouvoir sous la royauté, zéro sous la république). Elle est où la promotion de la femme, la parité, la moderrnité ?...</p><p>(1) : - <strong>Blanche de Castille</strong> (Régente pour Saint Louis pendant sa minorité, puis pendant son long séjour en Terre sainte)</p><p> - <strong>Anne de Beaujeu</strong> (Régente pour Charles VIII)</p><p> - <strong>Louise de Savoie</strong> (Régente pour François I°)</p><p> - <strong>Catherine de Médicis</strong> (Régente pour Charles IX)</p><p> - <strong>Marie de Médicis</strong> (Régente pour Louis XIII)</p><p> - <strong>Anne d'Autriche</strong> (Régente pour Louis XIV)</p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlEtats unis d'Europe ?tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-05-03:16013462008-05-03T12:50:28+02:002008-05-03T12:50:28+02:00 « Comme l’on n’a pas coutume de prêcher la santé aux gens qui se...
<span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">« <b>Comme l’on n’a pas coutume de prêcher la santé aux gens qui se portent bien, l’on peut affirmer que les périodes où l’on prêche la paix et l’union des peuples sont celles précisément où les dits peuples se replient sur eux-mêmes et où les menaces de guerre et les rivalités se voient sans lunettes. (…)</b></span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"><b> </b></span></p> <b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Les Etats unis d’Europe ne sont pas pour demain mais on peut parier qu’ils serviront de prétexte à de nouveaux sacrifices que les Français seront pressés, non de consentir car leur avis ne sera pas demandé, mais de saluer d’enthousiastes approbations : simple question de presse. Et ce qui inquiète c’est que le mot d’ordre officiel est de minimiser l’idée de patrie au profit des ententes internationales, comme s’il y avait opposition formelle entre un patriotisme vigoureux et le goût de la paix. Signe des temps ! l’on a peine à voir, sous la conduite de pasteurs respectables, ordinairement plus avisés, une partie de la plus saine portion du peuple français, s’attacher à de telles billevesées. Il n’est pas besoin d’être prophète pour avoir la certitude que cela finira mal. (…)</span></b> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></b></p> <b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que la démocratie universelle rendrait plus rigoureux encore l’esclavage de l’humanité. Servir anonymement des maîtres anonymes manieurs d’argent, sans aucun recours ni moyen de défense, tel serait le sort peu enviable préparé à l’immense multitude. Et, de même que dans le cadre national, la seule garantie des citoyens est d’appartenir à des sociétés naturelles bien organisées et solides : famille, région, métier, dont la nation elle-même se trouve renforcée, de même le citoyen du monde ne pourra sauvegarder son indépendance qu’à la condition de n’être pas seul en face des maîtres formidables – et anonymes, répétons-le – de la planète. Il sera donc prudent de ne pas s’écarter du vieux cadre national, aussi solidement établi que possible. En deux mots les Etats unis de l’Europe et du monde postulent, pour pouvoir se constituer sans être une effroyable régression pour la dignité humaine, des patries prospères, conscientes de ce qu’elles représentent et des intérêts qu’elles ont à faire valoir.</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> »</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">On pourrait croire que ces lignes sont récentes et qu’elles évoquent, entre autres, le refus des Etats de l’Union européenne de faire voter leurs citoyens respectifs sur le nouveau traité constitutionnel européen, « <b>dépossession</b> » des citoyens de leur propre avis électoral, rupture affirmée entre le « <b>pays légal</b> » qui décide en arguant de la « démocratie représentative », et le « <b>pays réel</b> » qui se voit cantonné au simple choix démocratique des « partis de gouvernement »… Mais, ces lignes viennent de loin, et sont extraites d’un article du bulletin mensuel des groupes d’Action Française de la Mayenne, « <b><i>Le Maine</i></b> », publié à <b>l’automne 1929</b>. Elles restent, me semble-t-il, d’une étonnante actualité… Malheureusement, pourrait-on ajouter, car cela indique que, depuis cette année 1929, il manque toujours à la tête de l’Etat ce magistrat suprême qui ne doive rien aux oligarques, à ces « <b>maîtres anonymes manieurs d’argent</b> » comme l’affirme l’article, et qui puisse incarner la nation pour mieux la défendre devant les risques et les défis contemporains, en cultivant la mesure et la raison françaises… La régence du général de Gaulle, qui reprenait les méthodes de la « <b>monarchie de guerre</b> » du Clémenceau de 1917, n’a pas abouti à l’établissement d’une véritable Monarchie royale : on ne peut que le regretter, aujourd’hui mais moins encore que demain si la République poursuit son œuvre de désarmement politique face aux puissances du « <b>Tout-économique </b>»… En paraphrasant le titre du livre antisarkozyste de <b>Sébastien Lapaque</b>, royaliste impénitent et bernanosien éternel, « <b>il faut qu’elle parte</b> » !</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlSix à zéro!.....Quatre à zéro!.....tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2007-07-27:11563162007-07-27T12:25:00+02:002007-07-27T12:25:00+02:00 Le Pays légal...
<p> Le <em>Pays légal</em> républicain s'interroge sur un statut officiel pour <strong>"la première dame de France",</strong> après l'entremise de Cécilia Sarkozy dans l'affaire des infirmières bulgares.</p> <p> On rappellera juste à nos compatriotes qu'avec pas loin de 1000 ans d'avance sur la république, la Royauté a, six fois dans son histoire, donné <strong><span style="text-decoration: underline;">tout</span></strong> le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des <strong><span style="text-decoration: underline;">femmes étrangères</span> !:</strong> <strong>Blanche de Castille</strong> (régente pour Saint Louis); <strong>Anne de Beaujeu</strong> (pour Charles VIII); <strong>Louise de Savoie</strong> (pour François I°); <strong>Catherine de Médicis</strong> (pour Charles IX); <strong>Marie de Médicis</strong> (pour Louis XIII); <strong>Anne d'Autriche</strong> (pour Louis XIV).</p> <p> Anti racisme et promotion de la femme, république ou royauté: où est la <em>modernité ?....</em></p>