Last posts on rurbanisation2024-03-29T16:39:28+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/rurbanisation/atom.xmlCinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlLa fin du village, le début de ...tag:cinemamilitant.hautetfort.com,2016-01-06:57410752016-01-06T23:14:00+01:002016-01-06T23:14:00+01:00 Réalisation: Bertrand Delais Année de sortie: 2015 Pays: France...
<p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong><img id="media-5259921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/02/02/3659982174.jpg" alt="La fin du village, le début de... ?,la fin du village,jean-pierre le goff,néoruralisme,rurbanisation,cadenet,france,documentaire,bertrand delais,2015" />Réalisation:</strong> Bertrand Delais</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Année de sortie:</strong> 2015</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Pays:</strong> France</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Durée:</strong> 51 minutes</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;" align="justify">Écrit d'après le livre "La fin du village" du sociologue Jean-Pierre Le Goff et avec lui, ce documentaire retrace les transformations survenues ces dernières décennies dans le village de <span style="text-decoration: none;">Cadenet</span> (Vaucluse) qui a vu sa population presque doubler en l'espace de trente ans, son agriculture, son artisanat et ses traditions disparaître. Les nouveaux habitants - <em>les rurbains</em> - sont désormais majoritaires; bon nombre d'anciens regrettent ce qui n'est plus.</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;" align="justify">Ce documentaire revient sur ces changements en interrogeant divers Cadenétiens, anciens ou nouveaux, et en montrant des films et des photographies de ce qu'était jadis ce village.</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;" align="justify">Un cas paradigmatique de ce qui s'est produit dans d'autres villages de France.</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"> </p><p><iframe width="365" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/iJEwSayPiI8?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5259923" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/00/00/2646281754.jpg" alt="la fin du village,jean-pierre le goff,néoruralisme,rurbanisation,cadenet,france,documentaire,bertrand delais,2015" width="135" height="198" /></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlNe pas négliger le monde rural.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2012-02-26:46141382012-02-26T14:12:25+01:002012-02-26T14:12:25+01:00 Chaque année, c'est un rituel qui annonce le printemps et, en période...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Chaque année, c'est un rituel qui annonce le printemps et, en période électorale, aucun des postulants à l'Elysée n'oublie d'y sacrifier : <strong>le Salon de l'agriculture</strong> ! Mais cela cache aussi un immense malentendu : les politiciens, pour la plupart, ne s'intéressent plus à l'agriculture ni aux agriculteurs parce qu'ils ont intégré que le monde actuel était désormais « urbain » et qu'ils plaquent sur la société des campagnes des modèles économiques qui oublient les particularités rurales et paysannes, ces mêmes politiciens ne raisonnant qu'en terme de compétitivité et de profits, alors que ce ne sont pas forcément les éléments les plus déterminants de l'activité agricole. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">De plus, <strong>la poussée de la rurbanisation</strong> qui mange littéralement <strong>près de 80.000 hectares de terres arables chaque</strong> <strong>année</strong> se fait au détriment des agriculteurs, même si ceux-ci participent de ce mouvement par le simple fait qu'une terre devenue constructible vaut parfois jusqu'à 50 fois ce qu'elle valait comme terre agricole ! Pour des propriétaires ruraux souvent en difficulté financière ou simplement désireux de laisser un héritage à leurs enfants, la tentation est forte, et cela n'est pas incompréhensible, me semble-t-il...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Autant dire que, les critères de profitabilité ayant envahi tout (ou presque) l'espace mental de nos sociétés, les agriculteurs sont soumis à des pressions qu'il leur est difficile de supporter très longtemps : <strong>il est loin le temps où la terre comptait plus que l'argent</strong>, et cela explique aussi <strong>la difficulté de maintenir une agriculture de petites et moyennes exploitations</strong> qui, pourtant, serait un moyen de relancer, en de multiples espaces ruraux aujourd'hui en cours de déprise agricole, <strong>un véritable aménagement du territoire et une agriculture plus équilibrée et moins dépendante des Marchés internationaux</strong>...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Les politiciens et les technocrates (ce dernier terme étant pris de manière « neutre » si, eux, par formation et déformation, ne le sont pas...) connaissent ces tendances lourdes contemporaines et ils n'ont guère de temps à « perdre », semble-t-il, à défendre un monde paysan qui apparaît en déclin, malgré la place des exportations françaises sur le Marché mondial, et qui ne compte plus guère en tant que spécificité sociale, ce qu'expliquait déjà Henri Mendras dans son maître-livre « <strong>La fin des paysans</strong> », dans les années 60, en un temps où, pourtant, l'agriculture employait encore directement plusieurs millions de personnes !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ainsi, les dirigeants politiques, candidats à la présidentielle ou non, sont-ils moins intéressés à la question agricole, ne serait-ce que parce que <strong>le réservoir de voix y est désormais moins rempli, et que notre société a rejeté largement ce qui pouvait apparaître comme les « valeurs paysannes », pourtant plus « naturelles » ou respectueuses du temps et de la terre</strong>... J'ai bien écrit « <strong>valeurs paysannes</strong> » et non seulement « agricoles » car, aujourd'hui,<strong> je ne confonds pas ces valeurs et traditions paysannes avec la sorte de fureur productiviste et le modèle de « l'agrobusiness »</strong> qui savent si bien et si dangereusement <strong>faire « mentir la terre »</strong>...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Et pourtant ! <strong>La France agricole</strong>, dans sa diversité, ses tentations et, parfois, les errements de ceux qui la représentent, <strong>reste une « France des possibles »</strong>, et la crise actuelle pourrait bien, paradoxalement, entraîner un certain renouveau paysan (j'ai bien écrit « paysan ») et une <strong>revitalisation des campagnes</strong>, là où il y a de la place et des richesses à faire surgir de terre... </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Les politiciens auraient tort de négliger un monde rural qui a encore, s'il saisit l'occasion au vol, de belles et prometteuses heures devant lui. Aussi, se contenter d’aller à la pêche aux voix (sans approfondir la réflexion sur l’avenir de nos campagnes…) comme le font, rituellement, nos candidats à l’Elysée est une preuve supplémentaire du « court-termisme » électoral dont la France toute entière, en définitive, est la principale victime…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlEn traversant la campagne...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2011-06-29:36954562011-06-29T13:46:52+02:002011-06-29T13:46:52+02:00 La France est un livre dont j’ai parcouru quelques pages hier mardi, entre...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La France est un livre dont j’ai parcouru quelques pages hier mardi, entre Rennes et Versailles, cette fois au volant de ma voiture faute d’avoir trouvé une place de train à un prix abordable… Ce livre, <strong>cette France qui est mienne autant qu’elle est celle de ceux qui en héritent et la vivent au jour le jour, dans les joies comme dans les malheurs</strong>, est le meilleur révélateur des contradictions et de la complexité de notre temps : c’est aussi le rappel de nos devoirs envers elle et nos contemporains, et envers ceux qui viendront, dans les temps qui suivent, nos fils et nos neveux… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Sorti de la grande ville, prenant les routes nationales plutôt que les autoroutes un peu monotones, me voici au cœur des campagnes mayennaises ou normandes : les croix marquent le paysage autant que les talus et les arbres, ces restes d’un bocage qui tend à disparaître sous les pressions conjuguées du remembrement et de cette rurbanisation qui n’est rien d’autre, en définitive, que la construction de « <strong>villes horizontales et simplement résidentielles</strong> », de lotissements-dortoirs, autour des villages anciens ; les troupeaux paissent tranquillement, indifférents aux quelques camions et voitures qui longent les champs, et les tracteurs traversent, parfois un peu brusquement, ces routes qu’ils partagent bon gré mal gré avec les véhicules de passage… ; les villages sont, pour quelques uns, encore bien vivants, et <strong>le café reste le lieu de la sociabilité rurale</strong>, même si ceux qui le fréquentent ne sont visiblement plus tout jeunes : n’est-ce pas <strong>la marque du vieillissement des « travailleurs de la terre » et le repli sur soi, ou sur le monde virtuel des ordinateurs, des plus jeunes</strong>, peu soucieux, pour beaucoup, de rester au village mais plus pressés de rejoindre « <strong>la ville</strong> » et ses promesses (ou ses illusions…) ? L’église reste la plupart du temps le bâtiment le plus imposant du village mais les portes en sont souvent closes et le presbytère est « <strong>à vendre</strong> », comme de nombreuses autres maisons lézardées par le temps et l’abandon, tandis que de petites maisons, toutes semblables, poussent comme des champignons à la sortie du village : ces dernières semblent vides le jour, comme « <strong>absentes du village</strong> »… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">J’aime m’arrêter quelques minutes pour prendre un café ou une limonade dans ces petits restaurants d’un autre temps, dans lesquels on a encore, parfois, des chaises et des tables en bois et, au mur, des trophées de chasses anciennes. Je me souviens d’y avoir mangé, il y a quelques années, un poulet qui, le matin encore, picorait dans l’arrière-cour : un régal, et ceci pour quelques euros, à peine le prix d’un apéritif à Paris… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Cette France meurt-elle ? Sans doute s’efface-t-elle peu à peu devant la poussée d’une modernité qui confond vitesse et précipitation, et qui « communique » à défaut de transmettre et de parler aux autres… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La France change, bien sûr, et il ne sert à rien de rester dans la nostalgie : mais <strong>il serait faux de croire que la modernité présente est la seule manière de vivre</strong>, qu’elle est obligatoire et non négociable et, qu’en dehors d’elle, point de salut ! Non, <strong>vivre ne se fait pas seulement au travers des seules valeurs de rapidité ou de fluidité, de rentabilité ou d’utilité</strong>… L’ordinateur, les techniques en général et l’argent, ne doivent être que <strong>des moyens</strong> et non des fins qui transformeraient les personnes et les communautés humaines en simples esclaves consommateurs, comme on le voit trop aujourd’hui !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le sociologue Henri Mendras parlait d’une « <strong>seconde révolution française</strong> » en évoquant l’entrée de plain pied de la France dans la société de consommation, et il n’avait pas tort… Mais <strong>toute révolution n’est pas forcément bonne quand elle tombe dans l’hubris, dans cette démesure qui aveugle et fait oublier le nécessaire et l’humain</strong>. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Se lamenter ne sert à rien si l’on ne préserve pas l’espérance d’une société équilibrée, vive et humaine</span></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> : <strong>les campagnes sont encore des lieux où peuvent fleurir de multiples initiatives pour atténuer les effets indésirables de la modernité technophile</strong>, et l’Etat, qui cherche en vain à réduire les déficits publics, devrait penser <strong>qu’un aménagement des territoires intelligent, reposant sur un « autre rythme »</strong> (et celui des campagnes est bien différent de celui des villes et des marchés financiers), <strong>est une véritable opportunité pour retrouver du souffle</strong> et libérer de nombreuses populations aujourd’hui fragilisées, plus encore par le rythme effréné de la société technophile de consommation que par la crise elle-même (simple mais cruel révélateur des impasses de la modernité et d’un libéralisme souvent égoïste et destructeur). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La France est un livre dont de nombreuses pages sont jaunies par le temps mais ont encore du sens et peuvent servir à inspirer nos réflexions et, pourquoi pas, nos projets, nos actions… « <strong>Il suffirait de presque rien</strong> », disait Reggiani sur un tout autre thème (quoique…) : ce « <strong>presque rien</strong> », qu’est-ce d’autre qu’un Etat qui, par nature enraciné dans le temps long et l’histoire et, par là-même, dans cet « <strong>avenir qui dure longtemps</strong> » selon une formule commune au général de Gaulle et au comte de Paris, peut faire <strong>cette politique d’un aménagement des territoires soucieux des équilibres sans négliger l’unité de l’ensemble et les exigences de la société contemporaine</strong> ? Cet Etat possible porte, en France, un nom : <strong>la monarchie, celle qui a fait la France en quelques siècles et qui pourrait la rééquilibrer en quelques décennies</strong>, vaste chantier du XXIe siècle pour qui ne se contente pas des préjugés et des autoroutes grises du conformisme… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La France est un livre qui s’écrit chaque jour et dont la lecture ne s’arrête jamais</span></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlRoutes et rurbanisation.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-03-14:26515142010-03-14T14:17:49+01:002010-03-14T14:17:49+01:00 Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Dois-je, une fois de plus, clamer mon désespoir devant un mouvement qui semble inéluctable et que j’ai déjà maintes et maintes fois évoqué à travers les notes de ce blogue, je veux parler de la construction de nouvelles routes et autoroutes un peu partout en France ? Il y a quelques mois, en me rendant à Chartres, un peu après Rambouillet, j’ai longé un immense chantier qui bouleversait la campagne sur une bonne dizaine de kilomètres et mobilisait une véritable noria de bulldozers et de camions. Bien sûr, ce chantier était prévu de longue date mais est-il vraiment une bonne chose à l’heure où il serait plus judicieux de développer les transports ferroviaires ou les liaisons intercommunales par l’autobus, par exemple, ne serait-ce que pour désembouteiller les routes ou pour diminuer les effets des circulations humaines sur l’environnement (ne serait-ce qu’atmosphérique…) ? Car on sait que, contrairement à ce que beaucoup croient, la circulation automobile ne diminue pas lorsque l’on rajoute des kilomètres de macadam au réseau routier mais augmente parce qu’elle nourrit et se nourrit de la rurbanisation qu’elle favorise…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Or, l’un des problèmes évoqué lors du récent Salon de l’Agriculture est justement le grignotage inexorable des terres agricoles par cette même rurbanisation et son cortège de nouvelles grandes routes, de bétonnage des paysages ou, encore, d’artificialisation des terres au moment où l’on aurait besoin de mieux valoriser les terres arables tout en renonçant au productivisme dont on connaît les tristes conséquences environnementales et sociales.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Cette question ne doit pas rester sans réponse politique et l’Etat, entre autres, doit s’engager dans une <b>nouvelle</b> <b>politique d’Aménagement du Territoire</b> (des territoires, plus exactement) qui cherche <b>à freiner et à réorienter la rurbanisation</b> et <b>à favoriser la « fluidité des communications », non par la seule Route, mais par le Rail et le Fleuve</b>. Vaste chantier, dans lequel les Régions ont un rôle à jouer mais pour lequel l’Etat doit arbitrer et valider les principaux axes de réflexion et d’organisation.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"><br /></span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlEncore des routes...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-11-19:19068512008-11-19T23:51:57+01:002008-11-19T23:51:57+01:00 Dois-je, une fois de plus, clamer mon désespoir devant un mouvement qui...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dois-je, une fois de plus, clamer mon désespoir devant un mouvement qui semble inéluctable et que j’ai déjà maintes et maintes fois évoqué à travers les notes de ce blog, je veux parler de la construction effrénée de nouvelles routes et autoroutes un peu partout en France, et cela malgré les promesses du Grenelle de l’environnement de l’an dernier ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’autre jour, en me rendant à Chartres, un peu après Rambouillet, j’ai longé un immense chantier qui bouleversait la campagne sur une bonne dizaine de kilomètres et mobilisait une véritable noria de bulldozers et de camions. Bien sûr, ce chantier est prévu de longue date mais est-il vraiment une bonne chose à l’heure où il serait plus judicieux de développer les transports ferroviaires ou les liaisons intercommunales par l’autobus, par exemple, ne serait-ce que pour désembouteiller les routes ou pour diminuer les effets des circulations humaines sur l’environnement (ne serait-ce qu’atmosphériques…) ? Car on sait que, contrairement à ce que beaucoup croient, <b>la circulation automobile ne diminue pas lorsque l’on rajoute des kilomètres de macadam au réseau routier mais augmente parce qu’elle nourrit et se nourrit de la rurbanisation qu’elle favorise</b>…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Là encore, il est temps de <b>repenser un</b> <b>aménagement raisonnable du territoire</b>, pour freiner ce mouvement de « mitage » de nos campagnes et <b>impulser une nouvelle gestion des espaces ruraux </b>: voilà un vaste chantier de réflexion et d’action pour qui veut agir concrètement, autant pour l’environnement que pour l’habitat et l’emploi !</span></p>