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Une bibliothèque Cornulier : Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental
tag:almasoror.hautetfort.com,2013-12-01:5222973
2013-12-01T19:45:00+01:00
2013-12-01T19:45:00+01:00
(La bibliothèque dont on vous parle fut créée, trente ans durant, dans un...
<p><em>(La bibliothèque dont on vous parle fut créée, trente ans durant, dans un appartement au fond d’une cour du 13 boulevard du Montparnasse, avant de devenir une bibliothèque éparpillée).</em></p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Titre</strong> : Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental</p><p style="text-align: justify;"><strong>Auteur</strong> : Michel Pastoureau</p><p style="text-align: justify;"><strong>Date</strong> 2004</p><p style="text-align: justify;"><strong>Dédicace</strong> : "Pour Laure et Anne"</p><p style="text-align: justify;">Éditions du Seuil, Collection "La librairie du XXI°siècle"</p><p style="text-align: justify;">Exergue : "Il est des choses qui ne sont que des choses et d'autres qui sont aussi des signes (...). Parmi ces signes, certains sont seulement des signaux, d'autres sont des marques ou des attributs, d'autres encore sont des symboles". Saint Augustin</p><p style="text-align: justify;"><strong>Provenance</strong> : J'ai accompagné Anne, grande lectrice déjà de Michel Pastoureau, et qui voulait apprendre encore, apprendre encore plus sur le Moyen Âge. Elle cherche à connaître le langage des images médiéval, ce réseau de signes et de codes qui permettent de comprendre des images souvent doubles, à première vue naturalistes ou naïves, en fait profondément signifiantes pour l'Initié.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Première phrase</strong> : "Le symbole est un mode de pensée et de sensibilité tellement habituel aux auteurs du Moyen Âge qu'ils n'éprouvent guère le besoin de prévenir les lecteurs de leurs intentions sémantiques ou didactiques, ni de toujours définir les termes qu'ils vont employer". </p><p style="text-align: justify;"><strong>Première phrase de la page 200</strong> : "D'abord Esaü, le frère jumeau de Jacob, dont le texte de la Genèse nous dit qu'il était dès sa naissance "roux et velu comme un ours"".</p><p style="text-align: justify;"><strong>Dernière phrase</strong> : "Je voudrais à ce sujet citer pour terminer une phrase de Marc Bloch, une phrase qui devrait accompagner le chercheur tout au long de ses enquêtes et de ses réflexions : "L'Histoire, ce n'est pas seulement ce qui a été, c'est aussi ce que l'on en a fait"."</p><p style="text-align: justify;"><strong>Cri silencieux du cœur</strong> : Une visite guidée à travers le monde animal (et les procès d'animaux), le monde végétal (la nature bonne ou mauvaise des arbres), le monde des étoffes (bons tissus unis, tissus rayés néfastes), le monde des hommes (les roux), le monde des signes (la langue héraldique des armoiries et des drapeaux) ; quelques portes ouvertes sur un rêve qui doit devenir intérieur. Sortir de l'étude historique dans laquelle on s'est baignée, pour renouer avec son propre imaginaire et l'enrichir. Mais surtout, découvrir une nouvelle interprétation du poème de Nerval <em>El Desdichado</em>, et trouver enfin l'envie de lire une version intégrale d'Ivanhoé, de Walter Scott.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Extrait :</strong> "Pour clore cette histoire symbolique du Moyen Âge, je souhaiterais rester à l'époque romantique et dire quelques mots de l'un des ouvrages les plus célèbres jamais consacrés à cette période. Ce n'est ni une œuvre savante due à un historien de profession, ni un texte fondateur datant de l'époque médiévale elle-même, mais un livre de fiction, l'un des plus grands succès de librairie de tous les temps, peut-être le roman qui jusqu'au début du XX° siècle a été le plus lu dans le monde occidental : Ivanhoé. La célébrité et la portée de ce livre ont été telles qu'elles nous invitent à nous demander où se situe le "vrai" Moyen Âge : dans les documents médiévaux eux-mêmes ? Sous la plume des érudits et des historiens ? Ou bien dans les créations littéraires et artistiques post-médiévales, qui certes prennent des libertés avec la liberté historique mais qui, ce faisant, sont peut-être moins soumises aux caprices des modes et des idéologies ? Le passé que tentent de reconstituer les chercheurs change tous les jours, au gré de nouvelles découvertes, de nouvelles interrogations, de nouvelles hypothèses. En revanche, celui que certaines œuvres de fiction mettent en scène acquiert parfois un caractère immuable, archétypal, presque mythologique, autour duquel se construisent non seulement nos rêves et nos sensibilités mais aussi une partie de nos connaissances. Ivanhoé est à ranger au nombre de ces œuvres. Au reste, la frontière est-elle si grande qui sépare les ouvrages de fiction des travaux d'érudition ? Moi qui depuis plus de trente ans passe plusieurs heures par jour dans la fréquentation des documents médiévaux, je sais bien que cette frontière reste perméable, que les travaux savants relèvent eux-aussi de la littérature d'évasion et que le "vrai" Moyen Âge n'est à chercher ni dans les documents d'archives, ni dans les témoignages archéologiques, encore moins dans les livres des historiens de profession, mais dans les œuvres de quelques artistes, poètes et romanciers qui ont façonné notre imaginaire de manière inaltérable. Loin de le regretter, je m'en réjouis".</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/une-bibliotheque-cornulier-les-titres.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Une bibliothèque Cornulier : les titres</a></p><p> </p>
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La haine des mères
tag:almasoror.hautetfort.com,2013-03-08:5009524
2013-03-08T15:07:00+01:00
2013-03-08T15:07:00+01:00
Poil de Carotte et Vipère au poing C es deux romans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4005622" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/01/2715264839.jpg" alt="Ed.MMIX.La nuit, la guer153.jpg" /></p><p><object id="gsSong8675473" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="250" height="40" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=grooveshark.com&songID=86754&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><img src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/img/trans.gif" class="mceItemMedia mceItemFlash" width="250" height="40" data-mce-json="{'video':{},'params':{'wmode':'window','allowScriptAccess':'always','flashvars':'hostname=grooveshark.com&songID=86754&style=metal&p=0','src':'http://grooveshark.com/songWidget.swf'},'object_html':'<span><a href="http://grooveshark.com/search/song?q=Narciso%20Yepes%20Danza%20De%20Las%20Hachas" title="Danza De Las Hachas by Narciso Yepes on Grooveshark">Danza De Las Hachas by Narciso Yepes on Grooveshark</a></span>'}" alt="" /></object></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="font-size: x-large;">Poil de Carotte et Vipère au poing</span><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">C<span style="font-size: small;">es deux romans parlent de la haine des mères pour leurs enfants et, en retour, de la douleur et de la haine des enfants pour leur mère. Les enfants lisent ces deux livres - </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Poil de Carotte</span>, de Jules renart, et<span style="text-decoration: underline;"> Vipère au poing</span>, d'Hervé Bazin - </span>au collège. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><br style="text-decoration: underline;" /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><strong>Jules Renard</strong></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/01/02/3651354589.JPG" target="_blank"><img id="media-3310535" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/01/02/1353143771.JPG" alt="jules_renard.JPG" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><strong>1864 - 1910</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; font-size: large;"><strong>Poil de Carotte</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em><span style="font-size: small;">« Ô rousseur des soleils, Ô douceur des enfances»</span></em><span style="font-size: small;"><em><br />Edith Morning</em><br /></span></p><p> </p><p style="text-align: left;"><a href="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/00/02/1778201541.JPG" target="_blank"><img id="media-3310940" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/00/02/3207846265.JPG" alt="poil de carotte.JPG" /></a></p><p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: small;">(Célèbre illustration du dessinateur montmartrois Francisque Poulbot)</span></em></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Ce roman autobiographique conte l'histoire d'un petit garçon maltraité, qui cherche à être aimé. </span>Poil de Carotte est le souffre-douleur, le bouc émissaire, de sa famille. Sa mère le hait, son père le méprise, son frère et sa soeur le raillent. </span><br /><span style="font-size: small;"> <br />La maltraitance n'est pas objective, visible à l'oeil nu : Poil de Carotte ne subit pas de coups, pas de malnutrition réelle, juste un mépris, un chantage, une hypocrisie, une absence d'amour réaffirmés au quotidien dans les faits, niés au quotidien dans les paroles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Perversité, tristesse, solitude, honte, vengeance, désespoir, déception... Ces thèmes, présents à chaque page, sont rendus supportables pour le lecteur, par l'ironie mordante de Jules Renard, son humour cynique où pointe la tendresse déçue. </span><br /><span style="font-size: small;">Poil de Carotte n'est pas décrit comme un ange : à certains moments l'enfant songe à se suicider ; parfois, il devient à son tour un bourreau et il massacre de petits animaux.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">De ce roman est issu la phrase célèbre : </span>«<span style="font-size: small;">Tout le monde ne peut pas être orphelin</span>».</p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="text-decoration: underline;"><strong><br /></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><strong>Hervé Bazin</strong></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/00/01/1015116522.jpg" target="_blank"><img id="media-3310539" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/00/01/3272721917.jpg" alt="HBAzin.jpg" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Né en Anjou, à Angers, en <strong>1911</strong> et mort dans la même ville en <strong>1996, </strong>Hervé Bazin a publié de nombreux livres. Il était un des auteurs les plus lus de France de son vivant. Avec le temps le seul livre qui demeure très lu est <span style="text-decoration: underline;">Vipère au poing</span>, qui raconte son enfance.</span> <strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; font-size: large;"><strong>Vipère au poing</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Deux enfants vivent avec leur grand-mère pendant que leurs parents et leur petit frère habitent en Chine. Ils ont une vision rêvée de leur mère, qu'ils ne connaissent pas. </span><br /><span style="font-size: small;">La grand-mère meurt ; les parents reviennent habiter avec leurs enfants. <br />Lorsque les enfants voient pour la première fois leur mère à la gare, ils veulent se jeter dans ses bras. Furieuse d'être bousculée, la mère, à peine descendue du train, leur donne d'énormes gifles. Commence alors un long calvaire entre un père lâche et distant, et une mère féroce et cruelle.</span></p><p style="text-align: left;"><br /><span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">La mère est surnommée Folcoche pour "folle + cochonne"</span><strong></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/00/02/3725106191.jpg" target="_blank"><img id="media-3310593" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://enfancelitterairefrancaise.hautetfort.com/media/00/02/3754387237.jpg" alt="medium_Gericault_20L_27envieuse_20folle.jpg" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">Voici une folle, peinte par Géricault et <a href="http://www.tele-animaux.com/actualite,article,quand-les-truies-maternent-les-tigres---:5857.html" target="_blank">une truie (en compagnie d'un tigre</a>).</span><br /></span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-4005611" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/02/1371382991.jpg" alt="tendresse-entre-une-truie-et-un-tigre_9027_w560.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Des abbés sont successivement employés par la famille pour l'éducation des enfants. Dès qu'un abbé est compréhensif et gentil avec les enfants, il est licencié. D'ailleurs, certains partent d'eux mêmes, pour ne pas participer à cette maltraitance. Ne restent auprès de la famille que les pervers, qui jouissent d'y trouver leur compte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les enfants errent dans la propriété, n'ayant jamais assez mangés, pas assez habillés pour le froid, gravant sur les arbres, sur la terre, ce sigle : VF, qui signifie <em>Vengeance à Folcoche</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un jour, la mère tombée malade, s'en va vivre à l'hôpital. La vie devient merveilleuse pour le père et les enfants... Ils espèrent qu'elle va mourir, mais elle survit au grand désespoir de ses enfants et peut-être même de leur père. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Explication du titre</strong> : Le narrateur attrape une vipère et l'étrangle. Il se prouve ainsi qu'il est fort, mais cruel. Puissance et cruauté vont de pair. Cette vipère qu'il a tué, il y pense quand il regarde sa mère, qu'il est le seul à braver. Paradoxalement, ce "crime" est aussi la preuve que le narrateur est, des trois fils, celui qui ressemble le plus à sa mère, par la cruauté. Il est son ennemi et son portrait tout à la fois...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans le même thème de la hainte des mères, on pourra lire <span style="text-decoration: underline;">L'enfant</span>, de Jules Vallès. <br /></span></p>
Frasby
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The last waltz
tag:certainsjours.hautetfort.com,2012-12-01:4911740
2012-12-01T01:26:00+01:00
2012-12-01T01:26:00+01:00
J’aime l’automne, cette triste saison va bien aux souvenirs. Quand les...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong>J’aime l’automne, cette triste saison va bien aux souvenirs. Quand les arbres n’ont plus de feuilles, quand le ciel conserve encore au crépuscule la teinte rousse qui dore l’herbe fanée, il est doux de regarder s’éteindre tout ce qui naguère encore brûlait en vous.</strong></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><a href="http://agora.qc.ca/Dossiers/Gustave_Flaubert" target="_blank">G. FLAUBERT</a> extr. <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2012/10/25/la-vogue-vue-par.html" target="_blank">"Fragments de style quelconque</a>" in <a href="http://fr.wikisource.org/wiki/Novembre_(Flaubert)" target="_blank">"Novembre</a>" </p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/01/2969043890.jpg" target="_blank"><img id="media-3868653" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/01/3268153857.jpg" alt="the last waltz.jpg" /></a></p><div style="padding-left: 60px;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/246044100.jpg" target="_blank"> </a></div><div style="padding-left: 60px;"> </div><div> </div><div style="text-align: left;">Ici bas © Frb 2012</div>
Frasby
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Fin d'été
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-08-16:2867419
2010-08-16T02:18:00+02:00
2010-08-16T02:18:00+02:00
Jeux trop mûrs, mais bouche ingénue; Œillet blanc, d'azur trop veiné;...
<p style="text-align: justify;"><strong>Jeux trop mûrs, mais bouche ingénue;</strong><br /><strong>Œillet blanc, d'azur trop veiné;</strong><br /><strong>Oh ! oui, rien qu'un rêve mort-né,</strong><br /><strong>Car, défunte elle est devenue.</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.orsini.net/laforgue/biographie_jjl.htm" target="_blank">JULES LAFORGUE</a>, extr.<a href="http://www.laforgue.org/comp08.htm" target="_blank"> "Complainte de la bonne défunte"</a> in "Complaintes".</p><p><img id="media-2609644" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/01/568754934.JPG" alt="rousses.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">J'ai perdu le centre du monde, des secondes infinies qui peut-être n'ont pas d'importance. J'ai perdu le contentement, celui de la lady, ou celui de l'ami. J'ai perdu le consentement, perdue l'oeuvre, la sainte impatience. Des années-lumières d'une étoile se crashent sur un brise-lame. J'ai perdu le goût ordinaire d'aller chercher le journal en souriant. Ma parole réinjecte ses boucles et les mêle au<a href="http://users.polytech.unice.fr/~leroux/courssignal/node85.html" target="_blank"> bruit blanc</a>.<a href="http://django.musickshandmade.com/filesrc/images/paintings//LutePaintings/Renaissance/Durer_Rosary_altar.jpg" target="_blank"> J'ai perdu la musique, le chant,</a> quelques balbutiements obsédés d'un trésor, aujourd'hui introuvable. J'ai perdu l'accolade. J'ai perdu la croyance. Nos singularités liées ailleurs sur les notes chahutées d'animaux glissent sous les aromates, jusqu'à ces nuits passées dans l'ombre après qu'un décret aussi froid qu'insensé ait avancé <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/11/24/sur-le-passage-de-quelques-personnes.html" target="_blank">la fin des mondes.</a></p><p style="text-align: justify;">Hier un camion est passé ramasser toutes les saloperies qui trainaient sous les arbres et l'ombre de quelques branches encore abondamment feuillues, on cherche en vain deux ou trois éphélides, deux, trois allumettes à craquer, juste histoire <a href="http://tangleding.hautetfort.com/archive/2009/04/06/roussir-le-papier.html" target="_blank">de roussir les pages</a> avant de les brûler. Tant de choses perdues, tant de peines. Tant et plus. Et ce n'est qu'un début...</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><object id="gsSong3649624783" width="227" height="40" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=grooveshark.com&songID=36496247&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><img src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/img/trans.gif" class="mceItemMedia mceItemFlash" width="227" height="40" data-mce-json="{'video':{},'params':{'wmode':'window','allowScriptAccess':'always','flashvars':'hostname=grooveshark.com&songID=36496247&style=metal&p=0','src':'http://grooveshark.com/songWidget.swf'},'object_html':'<span><a href="http://grooveshark.com/search/song?q=Japan%20Despair" title="Despair by Japan on Grooveshark">Despair by Japan on Grooveshark</a></span>'}"></img></object></p><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Photo : Le début de l'Automne ou la fin de l'été. Premières <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/14/taches-de-rousseur.html" target="_blank">rousses.</a> Sitôt apparues, et déjà destinées à une bouche pas très ingénue. Photographiées ici et là, juste à deux pas des oubliettes du bourg de G. (c'est le nom du village, et ça, je le garde au secret). Nabirosina. Aôut 2010.© Frb.</p>
Frasby
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Que votre ombre grandisse...
tag:certainsjours.hautetfort.com,2009-09-14:2383274
2009-09-14T23:12:00+02:00
2009-09-14T23:12:00+02:00
Comme un lundi place Tabareau. A Solko et son ami Alceste....
<p><b><i>Comme un lundi place Tabareau.</i></b></p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/1288803637.JPG" id="media-1995032" alt="matières lumieres.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1995032" /></p> <p><b><i><span style="font-size: x-small;">A <a target="_blank" href="http://solko.hautetfort.com/">Solko</a> et son ami <a target="_blank" href="http://solko.hautetfort.com/archive/2008/11/25/alceste.html">Alceste.</a></span><br /></i></b></p> <p>En cette dérive enfin consentie, la légéreté tient du miracle. La lumière de Septembre pose à la fin de l'été <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/11/les-sanglots-longs.html">les conditions de la couleur.</a> L'anthracite roule sur la <i>"tabareuse</i>" des étoiles, aux iris châtaignes. Un semblant d' immobilité, offert à ces glaneuses, donne à lire <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/11/bercent-mon-coeur.html">une saison de vies.</a> Les rousses arrivent. Un sillon d'or tracé entre la nuit et la journée. Sous la semelle, d'onctueuses rainures craquent des allumettes. Ici, un projet de brasier, là, quatre feux follets. Du bruissement léger sous le pas des bourreaux, à l'écrasant pied du bouliste portant ses lunes argentées, courtisées par un cochonnet ; nul ne songera un instant à s'immoler dans ces pépites. Il y aura pourtant une foule, penchée sur les sorcières, quelques bonnes fées aussi... Tous ces trésors échappés du fenier de l'Alceste, révèleront un tracé luisant comme la monnaie, ni sonnante ni trébuchante, mais légèrement ombrée quand le soir nous saisit. Si la lumière trébuche aux sillons de la rousse il ne faut pas douter que notre ombre grandira. Tout comme il est écrit (quelquepart, dans le ciel, probablement) que les éphélides hermaphrodites se reproduisent par milliers. Il est certain que d'ici quelques semaines, ou quelques jours à peine, elles recouvriront toute la terre.</p> <p>Photo : Les premières rousses, posant place Tabareau dans un après-midi de fin d'été. Photographiées à Lyon, sur le plateau de la Croix-Rousse, Septembre 2009. © Frb.</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Taches de rousseur
tag:certainsjours.hautetfort.com,2008-09-13:1798885
2008-09-13T05:07:00+02:00
2008-09-13T05:07:00+02:00
Les roux deviennent de plus en plus rares et pourraient totalement...
<p><b>Les roux deviennent de plus en plus rares et pourraient totalement disparaître d’ici 100 ans, selon les généticiens...</b> (Source: National geographic)</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/1391828478.jpg" id="media-1276707" alt="rousseur20.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p>Située sur le plateau de la Croix-Rousse à Lyon. La place Tabareau est plus connue pour ses boules lyonnaises que pour ses taches de rousseur. (On espère simplement que les joyeux boulistes y seront encore dans 100 ans, au train où l'on bousille ce quartier, cela n'est pas gagné. Et s'il se trouvait encore dans 100 ans, parmi eux un seul bouliste roux... Alors tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes...</p> <p>Notre Photo : "La place Tabareau et ses éphélides après l'ondée."</p>