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Ma dévotion de Julia Kerninon
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2019-01-06:6118672
2019-01-06T19:08:00+01:00
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Ma dévotion de Julia Kerninon "A vingt-cinq ans, j'ai écrit un...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">Ma dévotion</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">Julia Kerninon</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5935732" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/01/1686294744.jpg" alt="julia kerninon,ma dévotion,rouergue,rentrée littéraire 2018,passion,littérature,grand prix des lectrices elle,lecture" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;"><em>"A vingt-cinq ans, j'ai écrit un mince essai consacré à Hans Christian Andersen. J'étais jeune alors, et je pensais y avoir démontré de manière convaincante l'étroitesse des liens entre la vie et l’œuvre de l'auteur danois, mais je me leurrais. Des années plus tard, lorsque je l'ai vraiment lu, ce qui signifie lu comme le livre écrit par une autre-ce qu'il avait de fait fini par devenir- j'ai été stupéfaite de ce que j'y ai trouvé. En lieu et place des pertinentes analyses dont je croyais me souvenir, je découvrais page après page une défense presque lyrique de l'isolement- et j'entendais la voix sourde de la jeune femme que j'avais été, une fille introvertie, se cachant derrière ces livres, aussi terrifiée qu'orgueilleuse, et qui tâchait férocement d'imposer un ordre au monde."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">Au crépuscule de son existence, Helen croise par hasard Franck sur un trottoir de Londres, alors qu'ils ne se sont pas vus depuis plus de vingt-trois ans. Sur ce bout de bitume, elle entame sa longue confession. De leur rencontre sous les lambris d'un palais romain à leur installation à Amsterdam, de leurs séparations à leur réunion normande, de leur enfance au drame, se déroule ainsi le fil de leur relation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;"><em>"Si je t'avais parlé à temps, Frank. Si je t'avais une seule fois, dit quelque chose au lieu de simplement faire, toujours faire, toujours tout faire, si j'avais su utiliser tous les mots qui étaient pourtant, sous leur forme écrite, ma compétence la plus achevée, si j'avais su les dompter pour qu'ils portent ma voix, rien de tout cela ne serait arrivé, n'est-ce pas? C'est pour cela que je parle maintenant et que tu dois m'écouter."</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;"><img id="media-5935735" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/4155217602.jpg" alt="julia kerninon,ma dévotion,rouergue,rentrée littéraire 2018,passion,littérature,grand prix des lectrices elle,lecture" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;"><em>© Philippe Matsas / OPALE</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">Grâce au Grand prix des lectrices Elle, j'ai découvert la plume de Julia Kerninon. Pour mon premier jour de l'année 2019, je me suis plongée dans ce livre et je l'ai dévoré en une après-midi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">J'ai été captée par ce long chant de l'amour impossible. A la manière de l'héroïne de la magnifique nouvelle <em>Lettre d'une inconnue</em> de Stefan Zweig, Helen revient sur toutes les étapes de sa passion dévorante pour Franck. Rome, Amsterdam, la Normandie, Londres comme autant de couplets de ce même refrain décliné à l'infini: son adoration pour cet homme qui ne cesse de lui échapper et la rattrape au moment des adieux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">La plume sensible et vibrante de Julia Kerninon épouse au mieux les pensées de cette héroïne au cœur malmené. Et nous livre un sublime portrait de femme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">J'ai beaucoup apprécié également l'analyse psychologique, à la fois poussée et d'une grande finesse. Non seulement d'Helen. Mais aussi de Franck, dont on entend une seule fois la voix (et de quelle jolie manière) mais qui se dessine en creux de chaque phrase de la narratrice. Tout s'efface en sa présence. Et les autres protagonistes n'apparaissent que comme des figures de deuxième plan. Même si, à un moment, elles parviennent à occuper un rôle de premier plan. Notamment par les vérités implacables qu'elles délivrent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">Quant au duo Helen et Franck, il est fascinant de les voir évoluer dans leur danse de l'amour-dévoration, de l'amour-ravage, de l'amour-fuite, de l'amour-jalousie, de l'amour-pardon, de l'amour-drame...Même si, le plus souvent, Helen se retrouve reléguée de la piste de danse, loin de ce cavalier si convoité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">De plus, ce roman permet une incursion dans les milieux diplomatiques, culturels et un voyage des années 50 à nos jours. Toute la partie sur la création, tant littéraire que picturale, m'a profondément intéressée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">Chapitre après chapitre, nos sentiments sont chamboulés, entre compréhension, attachement, pitié, rejet, espoir...Jusqu'à cet acte final, d'une certaine façon, inéluctable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">Bref, vous l'aurez compris: j'ai entamé l'année 2019 en termes de lectures de la plus belle manière. Ma dévotion, ce drame de l'amour à sens unique, m'a profondément touchée. Et je pense que cette fresque de la passion entre deux êtres extraordinaires fera partie de mes plus belles découvertes du Grand prix des Lectrices Elle 2019.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">Editions Rouergue, La Brune, 2018, 299 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">En bonus, je vous glisse un lien vers cette chanson qui a résonné en moi, une fois ce livre refermé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;"> <br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/PogZR31W05w?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"> </p>
MLire
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Onlikoinou #61 LES OGRES de Jean Gourounas (rouergue)
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2017-03-04:5917622
2017-03-04T13:51:38+01:00
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LES OGRES Jean Gourounas éditions du Rouergue - 13.90€ Pour...
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/avdzw6tu2cE" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>LES OGRES</p><p>Jean Gourounas</p><p>éditions du Rouergue - 13.90€</p><p> </p><p><a href="https://www.librairiemlire.com/livre/10708515-les-ogres-gourounas-jean-le-rouergue">Pour l'acheter c'est ici</a></p>
frenchbooklover
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La Meilleure nuit de tous les temps de Séverine Vidal
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2015-10-20:5703398
2015-10-20T22:24:00+02:00
2015-10-20T22:24:00+02:00
La Meilleure nuit de tous les temps de Séverine Vidal "Quand...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">La Meilleure nuit de tous les temps</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Séverine Vidal</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5190482" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/1682992858.jpg" alt="la meilleure nuit de tous les temps, séverine vidal, rouergue, dacodac, amour enfantin, roman jeunesse, roman adolescent" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"Quand on tombe amoureux, on tombe pour de vrai. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>Aimer, c'est s'écrouler dans les escaliers, c'est se fendre la cheville en deux, avoir l'os qui ressort et hurler à la mort en attendant les secours. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>Niveau douleur, c'est à peu près ça.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>La première fois, je n'ai vu que ses cheveux.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>J'étais juste derrière elle en allant au collège, le jour de la rentrée. J'ai donc observé un moment ses boucles rousses, qui virevoltent quand elle marche. Et puis, je l'ai doublée sans oser me tourner vers elle. Pour rêver encore un peu. L'imaginer."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Le jour de la rentrée, Raphaël Durand tombe fou amoureux de la très belle Colombe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Très vite, ils deviennent tous les deux inséparables.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"C'est fou de faire la connaissance de quelqu'un le 5 septembre et de ne plus pouvoir s'en passer le 6."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais c'est sans compter leurs parents qui, brusquement, leur interdisent de se retrouver.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Heureusement, Colombe a une idée géniale pour contrer ce diktat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Et s'ils passaient la meilleure nuit de tous les temps?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5190485" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/02/2402806967.jpg" alt="la meilleure nuit de tous les temps, séverine vidal, rouergue, dacodac, amour enfantin, roman jeunesse, roman adolescent" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Vous vous rappelez sans doute à quel point j'ai eu un coup de cœur pour le magnifique <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2015/09/14/quelqu-un-qu-on-aime-de-severine-vidal-5684989.html"><em>Quelqu'un qu'on</em> <em>aime</em> </a>de Séverine Vidal. Et je poursuis mon exploration de son œuvre avec ce titre..</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Dès les premières pages, j'ai été happée par cette histoire à la fois drôle et poétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Peut-être parce qu'il est impossible de ne pas s'attacher à Raphaël dont le quotidien a été tourneboulé depuis la rentrée...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Peut-être parce que l'amour entre Raphaël et Colombe frappe par sa sincérité et sa pureté...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Peut-être parce qu'il fait résonner en nous d'anciennes amourettes d'enfance...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Peut-être parce qu'on est surpris par la tournure de l'intrigue...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Peut-être parce qu'on aurait adoré à l'âge des héros connaître cette meilleure nuit de tous les temps (et quelle nuit!)....</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Peut-être parce qu'on oscille entre le rire et les émotions...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Peut-être parce que ce roman parle avec une telle justesse et une telle sensibilité d'amour, de famille, de colère, de révolte enfantine...Bref, de vie...Tout simplement... et c'est là peut-être que réside sa plus grande force....</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: j'ai beaucoup aimé cet ouvrage qui évoque avec talent la force du premier amour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"Quand on tombe amoureux, on tombe pas vraiment. On s'envole."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Rouergue, 2012, 87 pages</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
MLire
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MA MERE, LE CRABE ET MOI d'Anne Percin (DoAdo, Le Rouergue)
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2015-10-02:5693307
2015-10-02T10:01:00+02:00
2015-10-02T10:01:00+02:00
Tania est une ado comme les autres, si ce n’est qu’elle tient en haute...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5171740" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/02/3591877033.jpg" alt="ma mère,le crabe et moi,anne percin,doado,rouergue,littérature jeunesse,solène duroch,m'lire,laval" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span lang="fr-FR">Tania est une ado comme les autres, si ce n’est qu’elle tient en haute estime les loups-garous (sur son blog un peu </span><span lang="fr-FR"><em>dark</em></span><span lang="fr-FR">, on peut trouver des vampires, des bestioles un peu bizarres, et tout ça sur un fond noir perlé de gouttes de sang, c’est son truc vous voyez ?) et qu’elle vit seule avec sa mère, qui elle est plutôt confitures, pâtisseries (souvent ratées, il faut le préciser) et lecture de pavés littéraires d’auteurs slaves. Mais Tania est surtout une pirate qui se bat contre « le crabe » qui ronge chaque jour un peu plus le corps de sa mère, ce foutu cancer du sein qui fait son apparition dans leur vie sans prévenir. L’entourage de la jeune fille la met en garde, son père et sa nouvelle copine, ainsi que son frère la prévienne : il va falloir qu’elle soit forte. Mais qui sont-ils, eux, pour lui dire ces mots ? C’est facile de lancer des conseils quand on vit loin de sa mère qui se métamorphose peu à peu en zombie, que l’on retrouve en pleurs dans la salle de bain, et pensant la voir agenouillée devant les toilettes rendre son dernier repas, on tombe plutôt sur son fantôme dans la baignoire, hagard et complètement désemparé : « Mes cheveux ! Ça y est, tout est tombé ! Regarde ! ». </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span lang="fr-FR"> Face à la maladie, bien sûr la souffrance est présente, ainsi que la peur, mais Tania et sa mère ne baissent pas les bras, et c’est avec beaucoup de tendresse, de complicité et d’amour qu’elles vont continuer à vivre le quotidien. Mais une maladie, ça vous change. Sa mère, une femme pleine de ressources, toujours le sourire aux lèvres et la mine sereine se fatigue très vite, ne prend plus le temps de cuisiner (Tania en viendrait même à regretter ses fameux macarons déformés), et délaisse ses sagas nordiques de 800 pages. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span lang="fr-FR">« Moi, je savais qu’elle était forte ma mère, qu’elle se battait, qu’elle n’avait pas besoin de leur pitié ! Je pensais que quand je la retrouverais, après le Nouvel An, elle serait fidèle à elle-même. Un exemple d’optimisme, un modèle de positive-attitude. Une battante, une </span><span lang="fr-FR"><em>wineuse</em></span><span lang="fr-FR">. Une Amazone quoi. Sauf que j’avais oublié un léger détail. La chimie, c’est puissant. Ça change les gens. » </span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span lang="fr-FR"> Ce roman est une vraie découverte, un véritable coup de cœur ! Tania est une jeune fille pleine de dérision et on apprécie son humour plutôt décapant et cynique, son ton désinvolte, mais surtout le regard qu’elle porte sur les choses et les gens, sa maturité et son combat pour ne pas laisser sa mère seule avec </span><span lang="fr-FR">« </span><span lang="fr-FR">le </span><span lang="fr-FR">crabe </span><span lang="fr-FR">».</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span lang="fr-FR">« On crève le crabe, et c’est un job à plein temps »</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><a href="https://www.librairiemlire.com/livre/8263458-ma-mere-le-crabe-et-moi-percin-anne-rouergue">Vous avez envie d'acheter ce livre ? C'est par ici !</a></p><p> </p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
François Fabié, poète
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2015-08-14:5670328
2015-08-14T07:18:00+02:00
2015-08-14T07:18:00+02:00
« François Fabié est un homme simple et un poète raffiné autant que...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span style="font-size: medium;">« <em>François Fabié est un homme simple et un poète raffiné autant que profond. Sa mère était paysanne et son père bûcheron. C'est cette enfance merveilleuse qui va inspirer ses poèmes et il ne cessera jamais de chanter le Rouergue ainsi que ses pâtres, ses loups, ses rivières et ses habitants. </em></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span style="font-size: medium;"><em>Il publia huit recueils chez Lemerre, alors éditeur renommé des Parnassiens.</em> » (</span><a href="http://short-edition.com/classique/francois-fabie"><span style="color: #78b749; font-size: medium;">http://short-edition.com/classique/francois-fabie</span></a><span style="font-size: medium;">) </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span style="font-size: medium;">Il écrivit de très beaux vers non seulement sur son environnement campagnard, mais sur sa compréhension de la vie. Ainsi le poème « Savoir vieillir » :</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire, <br /> Tout haut, non pas pour voir protester les amis, <br /> Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire <br /> Ce que la veille encore on se croyait permis.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #404141; font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Avec sincérité, dès que l'aube se lève, <br /> Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour. <br /> À chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve <br /> Et lui dire tout bas un adieu sans retour.<br /> <br /> Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes, <br /> Et nourrir son esprit d'un solide savoir ; <br /> Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes <br /> Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir.<br /> <br /> Se résigner à vivre un peu sur le rivage, <br /> Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux, <br /> Craindre d'être importun, sans devenir sauvage, <br /> Se laisser ignorer tout en restant près d'eux.<br /> <br /> Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame, <br /> Prier et faire un peu de bien autour de soi, <br /> Sans négliger son corps, parer surtout son âme, <br /> Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi,<br /> <br /> Puis un jour s'en aller, sans trop causer d'alarmes,<br /> Discrètement mourir, un peu comme on s'endort,<br /> Pour que les tout petits ne versent pas de larmes<br /> Et qu'ils ne sachent pas ce que c'est que la mort.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span style="font-size: medium;"> </span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span style="font-size: medium;">Mais savoir vieillir, consiste auparavant à savoir vivre, ce qui est encore plus compliqué. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span style="font-size: medium;">Alors apprenons à vivre pour mieux mourir !</span></span></p>
MLire
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Onlikoinou #52 Plus de morts que de vivants - Guillaume Guéraud (éd. du Rouergue)
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2015-04-14:5603141
2015-04-14T09:48:24+02:00
2015-04-14T09:48:24+02:00
onlikoinou 52 plus de morts que de vivants par afterfives
<p><iframe width="560" height="315" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2mg4yg" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2mg4yg_onlikoinou-52-plus-de-morts-que-de-vivants_fun" target="_blank">onlikoinou 52 plus de morts que de vivants</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/afterfives" target="_blank">afterfives</a></em></p>
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Quand un chat réunit des coeurs esseulés
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2015-02-03:5550713
2015-02-03T07:00:00+01:00
2015-02-03T07:00:00+01:00
Chat par-ci/ Chat par-là de Stéphane Servant "J'attends Lundi....
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Chat par-ci/ Chat par-là</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Stéphane Servant</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4889479" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/02/3537980680.gif" alt="chat par ci.gif" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"J'attends Lundi. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>C'est un drôle de nom pour un chat.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>Mais je n'aime ni les lundis ni les chats. C'est pour cela que j'ai choisi de l'appeler Lundi."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Suite à un accident à vélo, Lorette, une vieille dame, se retrouve plâtrée. Et elle s'ennuie à mourir. Heureusement, pour la distraire, elle bénéficie de la présence d'un chat qu'elle a surnommé Lundi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Aujourd'hui est un jour pas comme les autres car autour du cou du chat, elle trouve un message. Quelqu'un essaie d'engager la conversation avec elle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Lorette aimerait bien que ce soit le vieux monsieur en face.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Une correspondance s'établit...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"J'attends Lunes. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>C'est un drôle de nom pour un chat.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>Mais j'adore les lundis et les chats. Et l'espagnol aussi. Lunes, ça veut dire lundi."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Sofiane doit rester chez lui car il a une jambe plâtrée. Mais compte les heures car personne ne vient lui rendre visite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"Personne ne vient jamais sonner à ma porte. Parce que je ne sais pas comment me faire des amis. Le jour où je suis né, on a oublié de me donner le mode d'emploi."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Sofiane rêverait de sortir de sa coquille et d'aborder notamment la petite voisine qu'il adore entendre rire ou chanter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Quel stratagème employer pour engager la conversation?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><img id="media-4889574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/3070632610.jpg" alt="chat par-ci,chat par-là,boomerang,rouergue,stéphane servant,roman recto verso" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Je ne sais pas si vous connaissez la collection Boomerang du Rouergue. Elle a l'originalité de proposer des romans recto verso. Peu importe le sens de lecture, on est toujours surpris quand les intrigues se rejoignent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Avec <em>Chat par-ci</em> et son pendant <em>Chat par-là</em>, Stéphane Servant propose un très joli texte sur les solitudes modernes et sur les cœurs esseulés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Lorette/Sofiane: deux personnes aux âges opposés mais réunis par le même problème: tous deux sont refermés sur eux-mêmes et peinent à s'ouvrir aux autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Deux voix qui vont nous raconter leur semaine et l'évolution de leur vie grâce à un chat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Pour mieux montrer les points communs entre ces deux narrateurs, l'auteur a pris le parti de commencer de la même manière son recto et son verso. A une variante près: là où Lorette se montre négative, Sofiane se révèle positif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Puis, après avoir souligné les ressemblances entre ces deux protagonistes, il se lance dans deux récits différents et qui parviennent quand même à se recouper au milieu du livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Comment? Je vous laisse le plaisir de la découverte. Sachez juste que j'ai trouvé l'idée très ingénieuse et j'ai eu hâte de me lancer dans le verso (<em>Chat par-là</em>) pour tout comprendre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">A cette trame très bien conçue se superpose un langage à la fois prosaïque et poétique. Le prosaïque, c'est plus pour Lorette, la poétique, plus pour Sofiane. Mais le langage prosaïque de Lorette se teinte de plus en plus fortement d'éléments poétiques au fil des jours. Tout comme la poésie de Sofiane s'intensifie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"Avec Pablo Neruda et tes chansons et tes rires dans le jardin d'en bas, le mercredi est passé à toute allure. Mes yeux vont des poèmes au jardin, et du jardin aux poèmes. Et tout se mélange. La vie et la poésie. Tout est beau. Tout brille. Et les phrases de Pablo et tes yeux. Des soleils partout."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">On est conquis par les scènes, par les échanges de regards, par les vagues d'espoir qui étreignent nos héros, par leur ouverture progressive et on ressort émus de cette lecture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: un très beau roman jeunesse qui résonnera aussi bien dans les cœurs des plus petits que des plus grands.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Rouergue, 2014, 74 pages (37 et 37)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Trente-six chandelles” de Marie-Sabine Roger
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-11-20:5485984
2014-11-20T17:20:00+01:00
2014-11-20T17:20:00+01:00
Mortimer Decime se prépare à mourir le 15 février à 11h pile, le jour de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4753233" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/3195511398.JPG" alt="trente six chandelles.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mortimer Decime se prépare à mourir le 15 février à 11h pile, le jour de son anniversaire. Il le sait car chaque homme de sa famille est mort le jour de leur 36 ans à onze heure du matin. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le problème c'est qu'aujourd'hui Mortimer n'est pas mort. Alors il cherche à comprendre pourquoi avec ses deux amis Paquita et Nassardine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'avais adoré "<a title="Vivement l'avenir" href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2012/05/16/vivement-l-avenir-de-marie-sabine-roger.html" target="_blank">Vivement l'avenir</a>" de Marie Sabine Roger et je n'ai entendu que du biens de ses autres romans. Alors quand j'ai eu l'occasion de lire son dernier livre grâce aux matchs littéraires de Price Minister, je n'ai pas pu m'empêcher de le choisir !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Marie-Sabine Roger nous emmène ici dans une drôle d'histoire. Celle de Mortimer qui est persuadé de mourir le jour de ses trente-six ans, comme le reste de ses aïeuls avant lui. Mais lorsqu'il s'aperçoit qu'il est toujours vivant après l'heure fatidique, il cherche à comprendre pourquoi. Il en parlera pour la première fois à ses deux amis : Paquita et Nassardine. Ceux ci s'aiment depuis toujours et possèdent un camion à crêpes ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'adore la façon dont l'auteure façonne ses personnages. Autant ici, Mortimer est le narrateur et nous apprenons à la connaître et il nous devient vite sympathique. Autant, les personnages secondaires prennent également une importance pour la lecture. Ainsi, j'ai adoré la fameuse Paquita et son charme fou, et son mari Nassardine qui essaye en vain de retrouver le vrai goût du kawa !</span><br /> <br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Petit à petit, Mortimer nous raconte l'histoire de ses ancêtres et de cette étrange tradition morbide. Comme Mortimer, le lecteur ne peut s'empêcher d'essayer de trouver une explication au fait qu'il n'est pas encore passer l'arme à gauche. Plusieurs hypothèses sont données et nous avons l'impression d'être dans une enquête à la recherche d'indice.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Concernant le style de l'auteure, j'ai adoré ses divers jeux de mots sur la mort, notamment avec l'utilisation du prénom et du nom du narrateur. Plusieurs petites phrases bien trouvées finissent avec délices les différents chapitres. Cet univers morbide revisités à la sauce humour noir m'a rappelé l'excellent titre "Le magasin des suicides" de Jean Teulé !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je peux également vous dire que c'est un livre qui se dévore à une vitesse folle et qu'il serait dommage de ne pas le déguster petit à petit, pour apprécier le charme de l'écriture de Marie-Sabine Roger !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un thème original, une lecture plaisante, bref un excellent roman de Marie-Sabine Roger, qui mérite bien un grand 4/5 !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petites citations pour la route</span> : "Les secrets de famille sont de noires araignées qui tissent autour de nous une toile collante. Plus le temps passe, plus on est ligoté, bâillonné, serré dans une gangue. Incapable de bouger, de parler. D'exister."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Tourner la page ne sert pas à grand-chose, quand c'est le livre entier que l'on voudrait changer."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Lu dans le cadre des matchs littéraire de Price Minister ! Je remercie donc Oliver de <a title="Price Minister" href="http://www.priceminister.com/" target="_blank">Price Minister </a>!</span></p><p><img class="alignleft size-full wp-image-12152" style="width: 326px; height: 203px; margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Blog_LogoRentreeLitteraire2014_03" src="http://www.priceminister.com/blog/wp-content/uploads/2014/09/Blog_LogoRentreeLitteraire2014_03.png" alt="" width="601" height="325" /></p>
MLire
http://librairiemlire.hautetfort.com/about.html
Trente-six chandelles (Marie-Sabine Roger)- Chronique de Delphine
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2014-08-27:5434715
2014-08-27T18:21:00+02:00
2014-08-27T18:21:00+02:00
Trente-six chandelles Marie-Sabine Roger Editions du Rouergue- 20€...
<p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: x-large;">Trente-six chandelles</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: large;">Marie-Sabine Roger</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: medium;">Editions du Rouergue- 20€</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4670221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/00/2147090467.2.JPG" alt="36 CHANDELELS.JPG" /></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: medium;">Que feriez-vous si vous étiez programmé pour mourir mais que la grande faucheuse n'est pas à l'heure?</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: medium;">Mortimer Decime porte en lui une malédiction: tous les hommes de la famille sont morts, dans des circonstances absurdes, le jour de leurs trente-six ans. </span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: medium;">En ce 15 février, jour anniversaire, Mortimer s'est préparé. Il a démissionné, donné le préavis de son appartement, rangé ses affaires, s'est acheté un beau costume et attend. Mais à l'heure fatidique rien ne se passe!</span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: medium;">Marie-Sabine Roger nous offre une nouvelle fois un roman plein d'humour et d'humanité.</span> <span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span><a href="https://www.librairiemlire.com/livre/7076509-trente-six-chandelles-marie-sabine-roger-rouergue-du"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i88.photobucket.com/albums/k199/afterfives/achetezcelivre_zpsafcac059.jpg" alt="" width="150" /></a></p><p> </p>
MLire
http://librairiemlire.hautetfort.com/about.html
Après la pluie (Ahmed Kalouaz) - chronique de Geoffrey #06
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2014-04-22:5352769
2014-04-22T11:44:01+02:00
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<p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:DontGrowAutofit/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ansi-language:#0400;mso-fareast-language:#0400;mso-bidi-language:#0400;}</style><![endif]--></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: x-large; font-family: trebuchet ms,geneva;">APRÈS LA PEINE</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ahmed KALOUAZ</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;">Rouergue doado - 9.70€</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4529436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/00/494419719.jpg" alt="après la pluie,kalouaz,rouergue,mlire,m'lire,geoffrey berain" /></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Ludovic est un ado de 16 ans qui a une vie totalement normale. Tout va basculer un matin, lorsque la police frappe à la porte de la maison familiale. Son père est arrêté et condamné pour une arnaque financière qu’il ne niera pas. Ludovic et sa maman vont rester dans le flou le plus total. Pour quelle raison obscure ce père de famille a pu commettre un tel délit ?</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Après trois mois de prison, c’est le retour à la maison. Le père de Ludovic décide d’emmener son fils faire une virée en camping-car à travers les Cévennes, sur les traces de ses souvenirs, et ainsi expliquer son action qui l'a mené en prison.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Ahmed Kalouaz, avec ses magnifiques descriptions, nous immerge parfaitement dans cette région de France chargée d’histoire. La relation père fils est attachante et on se plaît au fil des lignes à partager leurs moments d’intimité. Pour conclure, Kalouaz nous offre un très beau texte rempli en émotion.</span></p>
MLire
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Rencontre avec Olivier Pouteau samedi 08 mars
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2014-03-06:5315565
2014-03-06T13:58:16+01:00
2014-03-06T13:58:16+01:00
Vous connaissez tous le célèbre tour de magie où l’on voit avec effroi...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4467952" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/02/2796000350.jpg" alt="affiche olivier pouteau.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Vous connaissez tous le célèbre tour de magie où l’on voit avec effroi une jeune femme enfermée dans une boîte noire se faire découper en trois morceaux. Imaginez que la dite jeune fille s’appelle Amanda et qu’elle est sans aucun doute la fille la plus détestée du collège. Imaginez maintenant que, lors d’une coupure de courant inopinée, l’un des trois morceaux disparaisse mystérieusement… Voici l’intrigue de base du premier roman extrêmement réussi du jeune auteur Olivier Pouteau. Le narrateur, Léonard, est l’auteur de ce cambriolage bien particulier. Que va-t-il faire maintenant ? Même si Amanda semble aller bien, il se retrouve bien embêté avec ce bout de corps (celui où il y a le cœur bien évidemment) caché dans sa chambre. Le tout prend vraiment une tournure étrange quand une personne anonyme commence à envoyer des lettres de chantage à Amanda…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Olivier Pouteau signe un premier roman vraiment très bien construit, très plaisant à lire. Mais il ne se contente pas que de cela. Le dénouement final est vraiment bien trouvé et la fin est particulièrement émouvante. Une très belle promesse pour de prochains romans à venir.</span></p>
MLire
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ABRACADABRA AMANDA (Olivier Pouteau) - chronique de Simon #142
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2014-01-09:5266824
2014-01-09T10:42:00+01:00
2014-01-09T10:42:00+01:00
ABRACADABRA AMANDA Olivier POUTEAU Rouergue coll doado - 10,20 €...
<p><span style="font-size: x-large; font-family: trebuchet ms,geneva;">ABRACADABRA AMANDA</span></p><p><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;">Olivier POUTEAU</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;">Rouergue coll doado - 10,20 €</span></p><p><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-4395326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/00/1516857373.JPG" alt="IMG_20140109_101651.JPG" /></span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><em>Nous sommes extrêmement contents de vous parler de ce nouveau roman publié dans la collection doado au Rouergue. Vous savez qu'on adore cette collection et le travail effectué par Sylvie Gracia depuis plusieurs années déjà. Quelle fût notre surprise quand on apprit que le prochain auteur, la future étoile montante de la litté ado, le nouveau chouchou (puisqu'édité au Rouergue) serait un certain Olivier Pouteau. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais pour nous il veut dire beaucoup. C'est en effet ce garçon qui nous aide depuis des années déjà à monter, démonter, installer, réarranger la plupart des stands des grands salons sur lesquels nous allons... (étonnants voyageurs, fougères, America...). Alors le retrouver de l'autre côté... on est vraiment très heureux pour lui et impressionnés par son talent caché...</em></span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><em>Bon courage à lui dans cette nouvelle part de sa vie ! et maintenant place à la critique...</em></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Vous connaissez tous le célèbre tour de magie où l’on voit avec effroi une jeune femme enfermée dans une boîte noire se faire découper en trois morceaux. Imaginez que la dite jeune fille s’appelle Amanda et qu’elle est sans aucun doute la fille la plus détestée du collège. Imaginez maintenant que, lors d’une coupure de courant inopinée, l’un des trois morceaux disparaisse mystérieusement… Voici l’intrigue de base du premier roman extrêmement réussi du jeune auteur Olivier Pouteau. Le narrateur, Léonard, est l’auteur de ce cambriolage bien particulier. Que va-t-il faire maintenant ? Même si Amanda semble aller bien, il se retrouve bien embêté avec ce bout de corps (celui où il y a le cœur bien évidemment) caché dans sa chambre. Le tout prend vraiment une tournure étrange quand une personne anonyme commence à envoyer des lettres de chantage à Amanda…</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Olivier Pouteau signe un premier roman vraiment très bien construit, très plaisant à lire. Mais il ne se contente pas que de cela. Le dénouement final est vraiment bien trouvé et la fin est particulièrement émouvante. Une très belle promesse pour de prochains romans à venir.</span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Les trois vies d'Antoine Anacharsis” d'Alex Cousseau
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-10-25:5204414
2013-10-25T09:00:00+02:00
2013-10-25T09:00:00+02:00
Pendant ses trois vies bien distinctes, Antoine Anarcharsis n'aura...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4299808" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/3954812673.JPG" alt="trois vies.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Pendant ses trois vies bien distinctes, Antoine Anarcharsis n'aura qu'une obsession : découvrir le trésor que lui a laissé ses ancêtres. Un médaillon qui comporte un message codé à décrypter afin de découvrir l'endroit du trésor. Que ce soit dans le ventre de sa mère, durant son enfance ou à l'âge adulte, Antoine fera le tour du monde, rencontrera des personnes importantes et vivra d'incroyables aventures !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce roman m'a été chaudement recommandé par ma libraire jeunesse préférée et encore une fois elle ne s'est pas trompée ! Dommage que ce roman ne soit pas plus mis en avant ! </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Il faut accepter une petite part d'exentricité au tout début de ce roman puisque le narrateur est dans le ventre de sa mère et nous raconte son histoire. C'est un peu l'histoire de ses parents qui deviendront esclaves mais qui lui parleront comme s'il était déjà parmi eux. Ils lui lèguent un médaillon qui détient l'endroit d'un grand trésor jamais trouvé !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Alors lorsqu'il est en âge de comprendre, Antoine fera tout ce qui est en son pouvoir pour décoder le message du médaillon. Il trouvera parfois l'aide de personnages sympathiques et étonnants, comme le docteur Blind ou l'écrivain Edgar Allan Poe lui même ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Il fera également plusieurs métiers, il passera du statut d'esclave à voleur pour devenir baleinier ! Sa vie se résume à une quête initatique, à des voyages, des tours du monde et de rencontres !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">C'est un livre remarquablement bien écrit avec des chapitres courts comme les aiment les ados (et moi aussi d'ailleurs ^^). Je n'aurais pas cru adhérer autant à cette histoire imaginaire et pourtant j'ai adoré ce livre. Je le conseille d'ailleurs vivement !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petite citation pour la route</span> : "Ce n'est plus moi qui cherche un trésor, c'est le trésor qui me poursuit."</span></p>
Lizouzou
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”Plus tard je serai moi” de Martin Page
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-10-20:5198674
2013-10-20T09:00:00+02:00
2013-10-20T09:00:00+02:00
Séléna est une jeune ado qui ne sait pas encore réellement ce qu'elle...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4291243" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/615713561.JPG" alt="plus tard je serai moi.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Séléna est une jeune ado qui ne sait pas encore réellement ce qu'elle veut faire plus tard. Ses parents par contre, ont des avis très tranchés. On pourrait croire qu'ils veulent qu'elle devienne médecin, avocate ou un autre métier prestigieux... eh bien non ! Ils veulent qu'elle soit une artiste. S'en suit des évènements plus rocambolesques les un que les autres !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La difficile question de l'orientation et du futur métier est une étape par laquelle nous sommes tous passé un jour ou l'autre. Ici, Séléna ne sait pas encore ce qu'elle veut faire mais rien ne presse réellement. Les parents de Séléna regrettent apparemment leur choix de vie et aimeraient tout plaquer pour se pencher un peu plus sur leur passion. Mais voilà, Séléna n'a pas forcément une âme d'artiste et ne veut pas qu'on l'y oblige. Et pourtant, c'est exactement ce que vont faire ses parents : ils lui achètent un piano, de la terre pour découvrir la poterie, un appareil photo, une caméra... bref ils veulent qu'elle trouve sa voie artistique ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mais cela prend rapidement des proportions énormes, puisqu'ils vont même jusqu'à la mettre dans la vraie condition d'un artiste : à savoir qu'un artiste a peu de revenu (cliché en veux tu en voilà) donc ils ont décidé d'arrêter le chauffage et c'est bien connu que les artistes n'ont pas le vie facile, donc les parents de Séléna s'improvisent des dettes d'argent et une vie d'alcoolique... </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Avec autant de clichés et de telles situations, autant vous dire que vous allez sourire à quelques passages ... et qu'il est possible que vous ne trouviez pas crédible ce genre d'histoire (non mais quels parents iraient jusque là ?). Malgré tout, c'est un livre qui parlera sûrement à quelques ados en plein doute sur leur orientation ou qui subissent d'une manière ou d'une autre beaucoup de pression de l'entourage sur leur future carrière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je ne vous dirai pas comment cela se termine mais il y a au fond une belle morale à tirer ce court roman (73 pages) pour ados !</span></p><p> </p>
MLire
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Les nouveautés jolies de la rentrée #03
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2013-08-28:5150385
2013-08-28T16:33:22+02:00
2013-08-28T16:33:22+02:00
PIRATES À TARTINER (Eric Veillé) - Actes Sud junior Si vous étiez...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4229017" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/1805734740.JPG" alt="IMG_20130827_175337.JPG" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;">PIRATES À TARTINER</span> <span style="font-size: large;">(Eric Veillé)</span> - Actes Sud junior</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Si vous étiez là en juin dernier pour la dédicace d'Eric Veillé, voici son nouveau livre tout aussi excellent Pirates à tartiner. Au programme, des dents noires à colorier, des monstres marins à dessiner, des étripages à inventer... A vos crayons !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-4229019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/01/3664379934.JPG" alt="IMG_20130827_175429.JPG" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;">MES ROBOTS EN PYJAMARAMA</span> <span style="font-size: large;">(Michaël Leblond & Frédérique Bertrand)</span> - Rouergue jeunesse</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le nouveau pyjamarama ! Utilisant toujours la technique de l'ombro-cinéma (une grille rayée déplacée lentement sur des dessins striés), c'est l'univers des robots qui est mis en avant dans cet ouvrage. Toujours plein d'images qui bougent donc ; la nouveauté consiste dans le fait que l'enfant pourra colorier, dessiner plein de superbes images ! Un livre d'activités bien original.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-4229021" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/2956550565.JPG" alt="IMG_20130827_175513.JPG" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;">DIS PAPA DIS MAMAN TU FAIS QUOI QUAND J'SUIS PAS LÀ ?</span> <span style="font-size: large;">(Camille Seydoux & Amélie Graux)</span> - Sarbacane</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Voici une très bonne question à laquelle beaucoup d'enfants aimeraient avoir la réponse. Le quotidien heure par heure de Papa et Maman quand l'enfant passe une journée à l'école, voici ce que propose ce très bel album de Camille Seydoux et Amélie Graux.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-4229022" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/01/1088779078.JPG" alt="IMG_20130827_175620.JPG" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;">LE CROCOLION</span> <span style="font-size: large;">(Antonin Louchard)</span> - Thierry Magnier </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le Papa de Titi est super fort. Il connaît toutes les réponses que se posent le jeune lapin. Mais comment cela ! il ne connaît pas le Crocolion ? Un album à la chute très très drôle pour les plus jeunes. On retrouve une nouvelle fois avec plaisir l'humour décalé de Antonin Louchard.</span></p>
MLire
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Le coeur des louves (Stéphane Servant) - chronique de Simon #136
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2013-07-25:5128871
2013-07-25T14:31:00+02:00
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Quoi de neuf et de beau pour la rentrée littéraire chez les ados ? voici...
<p id="consult-titre"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Quoi de neuf et de beau pour la rentrée littéraire chez les ados ?</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">voici en avant première l'un de mes coups de coeur à découvrir très vite ! (sortie prévue le 21 août)</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large; color: #ff0000;">LE COEUR DES LOUVES</span><br /></span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: large;">Stéphane Servant</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">doado, Rouergue jeunesse - 18 €</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4193151" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/01/2077043558.jpg" alt="le coeur des louvesn stéphane servant,rouergue,doado,m'lire,librairie jeunesse,roman ado,simon roguet" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">L’histoire se déroule dans un village perdu au fond des montagnes. Les habitants y semblent un peu rustres, fermés sur eux-mêmes, inquiets par le manque de travail. Célia vient d’y arriver avec sa mère. Cette dernière, une écrivaine renommée mais en pleine crise d’écriture a décidé de réinvestir la maison de sa propre mère, Tina, morte il y a quelques années.</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Commence alors le récit de ces trois femmes qui seront, chacune à leur façon, toutes rejetées. Les voix de Célia et Tina se croisent dans ce récit dense, peuvent perdre et récupèrent le lecteur dans un jeu de va-et-vient très agréable. Car ce livre se lit d’une traite. On est pris dans l’étrange narration de cette saga uniquement féminine. La montagne, ses légendes, ses secrets surtout et la folie ordinaire des gens du coin se révèlent peu à peu et nous embarquent automatiquement. Car dans toute histoire intéressante, ce sont les non-dits qui sont les plus passionnants.</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Stéphane Servant signe ici un grand roman, une vaste fresque familiale et villageoise admirablement bien écrite. Entre conte moderne et légende traditionnelle, il se joue des codes classiques utilisés en littérature pour ados et livre un grand roman tout court.</span></p><p><a href="http://www.lalibrairie.com/tous-les-livres/le-coeur-des-louves-stephane-servant-9782812605581.html?trackPart=ba002b4815f327a578d27f90a788f3e1"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://i88.photobucket.com/albums/k199/afterfives/banniegravereachatlibrairiecopie_zps4880d383.jpg" alt="" width="250" /></a></p><p> </p>
MLire
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Olivier Douzou à la librairie
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2013-06-21:5103119
2013-06-21T11:17:47+02:00
2013-06-21T11:17:47+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4153562" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/02/2974081843.jpg" alt="affiche douzou.jpg" /></p>
Lizouzou
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”Demander l'impossible.com” d'Irène Cohen-Janca
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-04-08:5039281
2013-04-08T12:09:00+02:00
2013-04-08T12:09:00+02:00
La vie d'Antonin est bien remplie en ce moment : la vue quotidienne d'un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4051762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/3242265790.JPG" alt="demander l'impossible.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">La vie d'Antonin est bien remplie en ce moment : la vue quotidienne d'un clodo en face de chez lui le perturbe, Emma sa soeur parfaite devient extrêmement bizarre, sans parler de l'ambiance spéciale qui règne chez lui et n'oublions pas son tonton Max, pur produit de mai 68, qui détonne un peu dans cette famille !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Bon ok dit comme ça, on a l'impression que ce roman comprend tout et n'importe quoi... et pourtant de vastes sujets sont abordés ici et d'une telle manière que ça se lit tout seul ! Un roman d'actualité dans lequel je pense beaucoup d'ados pourront s'y retrouver !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">L'auteure nous parle tout d'abord des SDF. Antonin remarque un clochard près de chez lui et tente de l'aborder. Il ne sait pas pourquoi mais quelque chose le perturbe et l'attire en cet homme. Il va s'interroger et l'aider à sa manière. Un sujet qui n'est certe pas facile mais qui rend bien compte de la réalité.</span><br /><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Ensuite, l'auteure s'intéresse à la soeur d'Antonin : une fille parfaite en apparence, qui veut toujours exceller dans tous les domaines et qui se voit autrement qu'elle ne l'est ! Je ne vous en dit pas plus pour garder un peu de suspense.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Enfin, mai 68 est évoqué grâce à l'oncle d'Antonin. Une période qui est peu exploité dans les romans jeunesses à part bien sur dans les manuels scolaires. Rien de chiant ni de barbant mais qui permet de souligner que l'on peut parfois se rebeller et avoir confiance en ses rêves d'avenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">J'ai beaucoup aimé le style et la manière d'écrire de l'auteure. On se laisser bercer par l'histoire d'Antonin qui nous amène en tant que lecteur a réfléchir sur différents sujets. </span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">La couverture donne très envie, prise d'en haut, elle nous montre un couple. Pourquoi pas Antonin et son amoureuse Léa ? Je n'en ai pas parlé mais tout n'est pas toujours très rose entre deux... Encore un aspect de ce livre à découvrir ^^</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petite citation pour la route</span> : "Top ou flop. Ainsi va la vie." </span></p>
MLire
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Comment devenir une rock star (ou pas) / Anne Percin - chronique de Simon #125
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2012-09-15:4834257
2012-09-15T10:24:00+02:00
2012-09-15T10:24:00+02:00
COMMENT DEVENIR UNE ROCK STAR (OU PAS) Anne PERCIN Rouergue doado -...
<p><span style="font-size: x-large; font-family: trebuchet ms,geneva;">COMMENT DEVENIR UNE ROCK STAR (OU PAS)</span><br /><span style="font-size: x-large; font-family: trebuchet ms,geneva;">Anne PERCIN</span><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Rouergue doado - 15.70 €</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3746932" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/00/1991082968.jpg" alt="Photo 080.jpg" /></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Il est de retour et il est en très grande forme. Maxime Mainard revient pour la troisième fois et va nous emmener dans une dernière aventure complètement débridée. Fidèle à son habitude, les mauvais plans vont se succéder. Suite à son raté londonien - voir la fin de <em>comment (bien) gérer sa love story</em> - Maxime se retrouve chez son tonton un peu décalé et décide de monter avec lui le groupe de rock de ses rêves. Il va lui falloir trouver les autres membres du groupe et cela ne va pas être sans repos. </span><br /> <br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Plus que l'histoire en elle-même, c'est surtout la verve de Maxime que l'on retrouve avec plaisir dans ce troisième et sans doute dernier volume. Maxime est passionné, il se pose pas mal de questions, il est un peu branleur aussi - on a des fois envie de lui mettre des baffes, mais il peut être aussi génialement excentrique, craquant ou lyrique quand il le veut bien. Et il n'est pas le seul. Toute la galerie de personnages créée par Anne Percin, les nouveaux et les anciens, dont l'excellentissime Sa Kévinerie, constitue la moelle profonde de cette trilogie. Sans eux il n'y a plus rien. Ou alors si, des histoires banales de vies d'ados. Mais là, grâce à tous ces personnages, cela devient punk, cela devient fleur bleue trash, cela devient vivant.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> Ces romans parlent de la vie, ils font rire, ils font du bien.</span></p><p><img id="media-3746940" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/00/900054589.jpg" alt="comment devenir une rock star ou pas,anne percin,rouergue,doado,mlire,simon roguet" width="129" height="188" /><img id="media-3746941" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/00/2090844103.jpg" alt="comment devenir une rock star ou pas,anne percin,rouergue,doado,mlire,simon roguet" width="193" height="193" /><img id="media-3746942" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/01/2533383765.jpg" alt="comment devenir une rock star ou pas,anne percin,rouergue,doado,mlire,simon roguet" width="186" height="186" /><br /><br /><br /></p>
MLire
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Ma (Louis Atangana) - chronique de Simon #116
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2012-05-21:4721450
2012-05-21T06:30:00+02:00
2012-05-21T06:30:00+02:00
MA LOUIS ATANGANA doado, Rouergue - 9,20 € Ma est...
<p><span style="font-size: xx-large; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #008000;">MA </span></p><p><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;">LOUIS ATANGANA</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">doado, Rouergue - 9,20 €</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3588429" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/01/3419087595.jpg" alt="9782812603075_1.jpg" /></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></p><div id="text-apercu"><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>Ma</em> est un roman précieux. Un de ces textes qui se lit avec lenteur, pour mieux en ressentir la profondeur, la poésie aussi. Avec Félix, le jeune héros de l’histoire, nous plongeons au cœur d’une Afrique reculée, sauvage presque, au cœur des forêts. Félix habite avec sa mère dans ce village, loin de la ville, loin de tout. Ils vivent tous les deux, dans une relation très forte, presque possessive, un peu à l’écart des autres habitants du village. Seul Jonas, un peu fou, fait le lien avec les autres. Il a vécu longtemps en ville et raconte ses aventures à qui veut bien les entendre. Surtout il veut partager avec Félix son amour des livres et lui fait découvrir la lecture et la culture. Mais tout cela ne vaut rien face à la protection de la mère de Félix. Elle ne veut pas entendre parler de la ville, des autres et surtout pas des filles. Elle a trop peur de perdre son fils. Un jour pourtant, Félix rencontre Magali, celle qu’on décrit comme une sorcière. Tiraillé entre ces deux femmes au caractère extrêmement virulent, Félix devra alors jouer de subtilité pour les apaiser toutes deux.</span></p><p class="section"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Louis Atangana nous transporte avec une écriture magnifique, très particulière, entre le conte et le récit intime, dans cette histoire fondamentalement humaine. L’amour, la fierté, la souffrance, la beauté, tout y est décrit avec une justesse rare et nous donne un vrai beau moment de lecture.</span></p></div>
MLire
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Anka (Guillaume Guéraud) - chronique de Simon #111
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2012-01-10:4373726
2012-01-10T13:33:22+01:00
2012-01-10T13:33:22+01:00
Anka Guillaume Guéraud Doado noir, Rouergue - 9,50 €...
<p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: x-large;"><img id="media-3378609" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/01/2399600253.jpg" alt="9782812603020.jpg" width="201" height="295" /><span style="color: #666699;">Anka</span></span></strong></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: large;">Guillaume Guéraud</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Doado noir, Rouergue - 9,50 €</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></p><div id="text-apercu"><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Chaque nouveau livre de Guillaume Guéraud provoque une attente et une angoisse chez nous. Une attente parce qu’on a envie qu’il nous surprenne encore une fois, qu’il nous prenne par la main, nous attire doucement puis nous balance avec violence contre le mur. Parce qu’ils sont souvent comme cela les livres de Guéraud. Forts. Déstabilisants. Extrêmement puissants. Ce qui provoque l’angoisse. L’angoisse de ne pas savoir les conseiller, de ne pas réussir à les porter. Ou ne pas oser…</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><em>Anka</em>, le dernier paru, toujours aux éditions du Rouergue (le garçon est fidèle) respecte cette tradition. <em>Anka </em>est fort, <em>Anka </em>est beau et triste à la fois. <em>Anka </em>est violent. Pas à cause de l’écriture de Guéraud, une nouvelle fois admirable mais parce que la vie est violente. Il se dégage dans ce roman une énergie de la vie alors même qu’il raconte la mort d’une inconnue, le destin tragique d’une jeune femme nommée Anka, sans attaches, sans personne ne serait-ce que pour la pleurer. Guéraud raconte cette histoire du point de vue de Marco, un lycéen très banal qui va rentrer, sans le vouloir, en contact avec cette femme. Un soir, en rentrant du lycée, deux policiers rentrent chez lui et lui annoncent le décès de sa mère. Pourtant, quelques minutes plus tard, sa mère pousse la porte de la maison. Qui est donc cette femme qu’on a pris pour sa mère ? Qui est Anka ?</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Guillaume Guéraud est fort ! très fort !</span></p></div>
MLire
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onlikoinou #22 New York en pyjamarama (Frédérique Bertrand & Michael Leblond)
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2011-11-14:3867919
2011-11-14T13:26:50+01:00
2011-11-14T13:26:50+01:00
onlikoinou 22 New York en pyjamarama (Frédérique... par afterfives
<p><iframe width="480" height="360" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xmah8j"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xmah8j_onlikoinou-22-new-york-en-pyjamarama-frederique-bertrand-michael-leblond-rouergue-jeunesse_fun" target="_blank">onlikoinou 22 New York en pyjamarama (Frédérique...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/afterfives" target="_blank">afterfives</a></em></p>
MLire
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Quand j'étais déesse (Irène Cohen-Janca) - chronique de Emilie #07
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2011-03-25:3157930
2011-03-25T09:18:00+01:00
2011-03-25T09:18:00+01:00
Quand j’étais déesse de Irène Cohen-Janca (éd. du Rouergue coll....
<p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: large; color: #000080;"><em>Quand j’étais déesse</em></span> de <span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: medium;">Irène Cohen-Janca</span></strong></span> (éd. du Rouergue coll. Dacodac - 7€)</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2952588" style="margin: 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/02/1696540120.jpg" alt="quand_jetais_deesse.jpg" /></p><p><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Rashmila, une jeune indienne, vient d’être déchue de son trône de petite déesse (Kumari). Elle qui ne devait pas sortir du palais, n’avait ni le droit de sourire ni de pleurer et qui ne pouvait pas fouler le sol de ses pieds va devoir reprendre une vie normale et retourner vivre chez ses parents. Mais que s’est-il passé ? </span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>Quand j'étais déesse</em> est un petit roman extrêmement dépaysant. Le décor indien donne un charme particulier à cette histoire. Pas facile pour l’ancienne Kumari de se réintégrer au sein d’une famille - sa famille - avec laquelle elle n’a que peu vécue. Difficile également de reprendre le cours normal d'une vie de petite fille anodine. </span><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le récit de ce retour aux souches est entrecoupé par des passages de sa vie de petite déesse, du rite de passage pour devenir Kumari et des nombreuses consignes qu’elle devait alors respecter. Cette vie est-elle si enviable finalement ?</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">On retrouve ici le sujet traité avec talent par Fred Bernard et François Roca dans leur album <a href="http://laboitealivres.free.fr/wp-content/2008/11/20113486.jpg"><em>Uma, la petite déesse</em> (Albin Michel jeunesse)</a>.Ces deux textes sont très complémentaires, le premier qui traite uniquement de la vie de Kumari et le second un peu plus axé sur la réintégration au monde « normal » après cette vie de déesse.</span></p><p><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">En tout cas, ce livre est un petit bijou qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. En effet la révélation du secret de l’expulsion de Rashmila est gardée jusqu’à la toute fin du roman, pour notre plus grand plaisir de lecteur.</span></p>
MLire
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Le garçon qui volait des avions (Elise Fontenaille) - chronique de Simon #94
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2011-03-07:3130265
2011-03-07T16:53:00+01:00
2011-03-07T16:53:00+01:00
Le garçon qui volait des avions de Elise Fontenaille (Rouergue coll...
<p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: large; color: #000080;">Le garçon qui volait des avions</span> de <span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: medium;">Elise Fontenaille</span></strong></span> (Rouergue coll DoAdo - 8 €)</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-2925888" style="margin: 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/02/1892585297.jpg" alt="le garçon qui volait des avions, élise fontenaille, rouergue, doado, colton harris-moore, librairie mlire, simon roguet" /></span></p><p> </p><p><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;">Liberté.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">C'est inconstestablement le mot qui nous vient à l'esprit quand on lit ce court texte d'Elise Fontenaille.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">L'auteur, qu'on aime pour ses textes courts et percutants (<em>La cérémonie d'hiver</em> par exemple) s'est une nouvelle fois inspirée d'un fait réel pour écrire ce roman.</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;">Colton Harris-Moore.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-2922723" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/01/3553304344.jpg" alt="colton harris-moore" /></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ce nom vous dit peut-être quelque chose si vous traînez sur les réseaux sociaux. Regardez <a href="http://www.facebook.com/home.php#!/pages/Colton-Harris-Moore-The-Barefoot-Bandit/334761154065">son profil</a>. Plus de 30000 personnes à travers le monde ont suivi ces aventures.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">À première vue, rien de bien transcendant chez ce jeune américain. Une bonne tête d'ado. Une chemisette aux couleurs d'une marque de voiture et écouteurs MP3 aux oreilles, il semble allongé dans les bois quand il prend la photo de son profil. Pourtant ce jeune homme va devenir en quelques mois l'ennemi public n°1 de la police de San Juan, une petite île au large de Seattle.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dès huit ans, ce petit gars qui vit seul avec sa mère, est l'objet d'une erreur policière qui lui reste en travers de la gorge. Il est accusé d'avoir volé le vélo qu'il arbore fièrement sur les routes de San Juan. Sa mère n'a pas beaucoup d'argent et tout le monde est persuadé qu'elle n'a pas pu lui offrir un tel engin. Cette erreur non digérée marquera son changement d'attitude et le début de son incroyable destin. <em> </em>Après plusieurs séjours dans des centres, il s'échappe de nombreuses fois et apprend à vivre de manière totalement autonome. Il rentre de moins en moins à la caravane familiale et commence à vivre dans les bois. Il va de maison en maison et pique tout ce dont il a besoin. D'abord des petites choses : de la nourriture, des boissons, des petits objets, puis au fur et à mesure de ses succès il voit plus grand : des voitures, des bateaux pour enfin toucher son rêve ultime... un avion ! Cette partie de l'histoire est très symptomatique du personnage autant qu'elle peut paraître extraordinaire. Petit, il s'amuse sur des jeux de simulation de vol. Plus tard, il lit des ouvrages techniques et un matin, à 5h55, il s'envole dans un Cessna "emprunté" dans un aérodrome près de chez lui et fait son premier vol au dessus des terres qui l'ont vu naître. Avouez quand même que ce n'est pas commun pour un garçon de 12 ans... </span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Car contrairement à un voleur lambda, Colton Harris-Moore a ce petit quelque chose qui en fait un délinquant exceptionnel. Il fait rêver ! Ce ne sont pas les actes qu'il fait, c'est la manière dont il les fait qui est remarquable. </span></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Il ne vole que pour son plaisir personnel, on aurait envie de dire pour la beauté du geste. Il opère toujours avec une certaine forme d'insouciance et de provocation (sans doute dues à son âge). À ce titre, il est vite surnommé <em>le voleur aux pieds nus</em> (car il ôte ses baskets avant d'effectuer ses opérations). Il ne détériore rien, laisse même des petits mots qui font enrager tout le monde. Il symbolise une sorte de rêve pour beaucoup. Ne pas faire de mal, ne pas révolutionner le monde, mais juste l'enquiquiner un petit peu. Et le faire savoir. Car tout au long de son escapade (plus de deux ans tout de même), il a régulièrement envoyé des nouvelles à ses proches... et les fans ont commencé a afflué. Des T-Shirts ont été fabriqués, des marques de soutien sont venues... comme s'il devait représenter une certaine forme d'opposition douce au système en général.</span></p><p><img id="media-2925975" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/02/3531488686.jpg" alt="le garçon qui volait des avions, élise fontenaille, rouergue, doado, colton harris-moore, librairie mlire, simon roguet" /> <img id="media-2925979" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/2501639389.jpg" alt="le garçon qui volait des avions, élise fontenaille, rouergue, doado, colton harris-moore, librairie mlire, simon roguet" /><img id="media-2925980" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/1432860810.jpg" alt="le garçon qui volait des avions, élise fontenaille, rouergue, doado, colton harris-moore, librairie mlire, simon roguet" /><img id="media-2925984" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/01/1368161903.jpg" alt="le garçon qui volait des avions, élise fontenaille, rouergue, doado, colton harris-moore, librairie mlire, simon roguet" /></p><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Comme beaucoup d'autres, Elise Fontenaille a suivi les aventures de ce jeune garçon exceptionnel. Elle a voulu lui rendre hommage dans ce livre et c'est particulièrement bien réussi ! En une soixantaine de pages elle parvient à nous faire aimer ce personnage. On aurait presque eu envie d'être aussi de ces fans qui le suivaient jour après jour. Trop tard, il est maintenant arrêté mais reste l'histoire, magnifiquement mise en scène par l'auteur, l'histoire d'un destin, l'histoire d'un rêve. Celle du garçon qui volait des avions...</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><blockquote><p><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>J'ai juré de me venger, de faire la guerre aux flics, de tout faire pour leur pourrir la vie... Là, on peut dire que j'ai réussi !<br /></em></span></p></blockquote>
MLire
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Petit meurtre et menthe à l'eau - chronique de Simon #87
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2011-01-25:3078264
2011-01-25T09:17:00+01:00
2011-01-25T09:17:00+01:00
Petit meurtre et menthe à l'eau de Cécile Chartre (Coll Dacodac -...
<div id="text-apercu"><span style="font-size: large; color: #000080; font-family: verdana,geneva;">Petit meurtre et menthe à l'eau</span> de <span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-size: medium;">Cécile Chartre</span></strong></span> <span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">(Coll Dacodac - Rouergue / 6.50 €)</span></div><div><p style="text-align: center;"><img id="media-2858829" style="margin: 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/01/1249449330.jpg" alt="34614682_8223712.jpg" /></p></div><div><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ses deux premiers romans (<a href="http://librairiemlire.hautetfort.com/archive/2010/03/02/joyeux-ornithorynque-de-cecile-chartre-ditions-du-rouergue.html"><span style="font-size: medium;"><strong><em>Joyeux ornithorynque</em></strong></span></a> et <a href="http://lsj.hautetfort.com/archive/2010/03/04/poil-au-nez.html"><span style="font-size: medium;"><strong><em>Poil au nez</em></strong></span></a>) nous avaient prévenus. Cécile Chartre a une capacité certaine à mêler l’humour d’un récit simple avec l’émotion, souvent soudaine et intense. Avec ce troisième roman, elle continue donc son beau chemin dans la littérature de jeunesse, en nous offrant un roman au titre très alléchant <strong><em>Petit Meurtre et menthe à l’eau</em></strong>.</span></div><div><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Philibert doit partir avec son père et occasionnellement sa belle-mère pour le mois d’août. C’est comme cela. Non négociable. Pas de Corse avec sa mère. C’est marqué sur les papiers du divorce. La perspective d’un mois à St-Débilos-le-Pied-Pourri en pleine montagne à randonner avec sa belle-mère adorée ne le remplit pas d’un bonheur absolu. Alors quand il remarque une annonce pour garder le chat Poupoune une semaine complète, il se dit que ce serait déjà ça de gagné. Il est loin de s’imaginer ce qui va se passer…</span><br /><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ce roman se lit d’une traite et fait preuve tout du long d’un humour un peu second degré très justement maîtrisé. Amis des félins, craignez ce livre, la fin est quelque peu sans morale pour le fameux Poupoune mais quel plaisir de lire un livre drôle et bien écrit. On n’en demande pas plus…</span></div>
sandales
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Comment (bien) rater ses vacances
tag:librairiesandales.hautetfort.com,2010-12-20:2995516
2010-12-20T15:00:00+01:00
2010-12-20T15:00:00+01:00
Comment (bien) rater ses vacances Ecrit par Anne Percin Editions...
<p> </p><p style="text-align: left;">Comment (bien) rater ses vacances</p><p style="text-align: left;">Ecrit par <strong>Anne Percin</strong></p><p style="text-align: left;">Editions du <strong>Rouergue</strong>, collection <strong>doAdo, </strong>novembre 2010, 11,50 €</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Terriblement drôle...</strong></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://librairiesandales.hautetfort.com/archive/2010/11/22/comment-bien-rater-ses-vacances.html" target="_blank"><img id="media-2760241" style="margin: 0.7em 0;" src="http://librairiesandales.hautetfort.com/media/02/01/4218263762.jpg" alt="ratervacances.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;">Déjà partir en vacances avec ses parents, c’est pas forcément génial ; en plus pour l’aventure trépidante du GR Corse, un seul mot pour les enfants Mainard : impossible !</p><p style="text-align: justify;">Il faut trouver une solution de repli. Alice a un plan : partir en colo avec sa copine. Mais Maxime n’a pas de plan. A 17 ans, c’est un ado installé dans sa petite vie confortable, sans avoir de vrais amis vers qui se tourner. Alors à la grande surprise de sa famille, il propose de tenir compagnie à sa Mamie en banlieue parisienne... Il se dit qu’il y sera peinard, logé nourri, pour pouvoir traîner sur l’ordi et gratouiller sa guitare. Et puis, sa grand-mère est encore active et bien entourée ; et elle, elle comprend l’adolescence… Seulement, au bout de quelques jours, elle fait un malaise sous les yeux de Maxime. C’est alors qu’une nouvelle vie commence pour notre ado qui devra gérer la situation familiale et sa survie à l’appartement, seul.</p><p style="text-align: justify;">Ce garçon, profondément attachant, réveille à lui seul nos zygomatiques : victime de situations incongrues, il met le deuxième pied dans le plat avant de s’en tirer… ce qui provoque la jubilation du lecteur !</p><p style="text-align: justify;">L’auteur fait néanmoins évoluer son personnage vers l’âge adulte avec beaucoup de sensibilité. Ayant choisi cette fois-ci le ton de l’humour, Anne Percin n’en a pas fini de nous surprendre…</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em>Claire Bretin</em></p>
MLire
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petit cadeau de Guillaume Guéraud
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2010-10-13:2942323
2010-10-13T17:47:00+02:00
2010-10-13T17:47:00+02:00
Il y a des matins où ça fait plaisir... Il y a des matins où...
<p><span style="font-size: small;">Il y a des matins où ça fait plaisir...</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Il y a des matins où tout va bien : on reçoit des remerciements pour les derniers albums chroniqués :</span><strong><em><span style="font-size: small;">Antoine Guilloppé, Philippe-Henri Turin, Janik Coat...</span></em></strong><span style="font-size: small;"> ça fait bien plaisir...<br /></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;">Merci surtout à eux</span> pour leurs très beaux livres</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><img id="media-2694603" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/01/3297695551.jpg" alt="index.jpg" />Et ce matin, nouvelle petite surprise : un mail de <span style="font-size: medium;"><strong>Guillaume Guéraud</strong></span> qui m'envoie la bande annonce de son nouveau livre : <span style="font-size: medium;"><em>Sans la télé</em></span>.(Rouergue DoAdo)<br /></span></p><p><span style="font-size: small;">Pourtant je ne l'avais pas encore chroniqué ce livre. Quand j'y pense, je crois que c'est le premier depuis bien longtemps. Pas encore. Pas le temps en pleine rentrée... Et pourtant il y a droit, comme les autres car Guéraud sait toujours nous surprendre, être là où on ne l'attend pas. </span></p><p><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-size: small;">Alors allons-y... </span></p><p><span style="font-size: small;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2694604" style="margin: 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/00/1687067906.jpg" alt="sans télé.jpg" width="142" height="213" /></p>Vous le savez, j'adore Guéraud, j'aime son souffle, j'aime son écriture directe et sans blabla, j'aime la froideur de son regard sur le monde. Ce nouveau roman, <em>Sans la télé</em>, devait marquer une rupture dans son écriture. On me l'avait annoncé comme complètement différent. Et il l'est c'est sûr. Mais pas l'intérêt qu'on doit y porter. Cette fois, c'est son adolescence qu'il expose, sans provocation, sans violence. Ce texte est un moment de vie mais cette fois c'est la sienne qu'il raconte, ce pour quoi il est ce qu'il est maintenant. Son adolescence à Bordeaux, dans un quartier populaire, sa vie avec sa mère seule et son oncle communiste. C'est surtout le livre d'un amour déclaré : celui du cinéma, dans toutes ses formes, dans tous ses aspects : Cinéma de quartier, cinéma d'auteurs, salles obscures, gros films américains, ciné français... ce livre est une ode au grand écran tout simplement. Quand on y réfléchit, on comprend mieux alors ses autres textes, tellement visuels, tellement cinématographiques. Ce roman est effectivement un tournant dans l'écriture de Guéraud, moins frontale peut-être, plus posée sûrement mais pas moins intéressante et ce dernier l'aborde avec simplicité, presque avec retenue même (chose étonnante pour lui). </span></p><p><span style="font-size: small;">Chaque fin de chapitre reprend un extrait du film qu'il cite. Une chose est sure : Guillaume Guéraud atteint sans souci un objectif primordial : ce livre donne une furieuse envie d'aller au cinéma</span> !!!</p><p> </p><p>allez on ne vous fait plus attendre, voici sa petite vidéo bande annonce, du grand n'importe quoi comme toujours...</p><p> </p><p><object width="480" height="385" data="http://www.youtube.com/v/NTX1VzJMK7M?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/NTX1VzJMK7M?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/NTX1VzJMK7M?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
MLire
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Souviens-toi de la lune (Stéphane Servant) - chronique de Simon #76
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2010-08-25:2866126
2010-08-25T09:26:00+02:00
2010-08-25T09:26:00+02:00
Souviens-toi de la lune Stéphane Servant Rouergue DoAdo Noir -...
<p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><strong><img id="media-2608236" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/149778385.jpg" alt="4730266546_cd618d909b.jpg" />Souviens-toi de la lune</strong></span></p><p><span style="font-size: medium;"><strong>Stéphane Servant</strong></span></p><p><span style="font-size: small;">Rouergue DoAdo Noir - 14 €</span></p><p><span style="font-size: small;">Carrefour porte mal son nom. Ville fantomatique de la Louisiane, elle n’est que le carrefour d’alcooliques et de paumés. Dans ce sinistre paysage, vit David qui finit une formation de garagiste. Mais cette vie ne lui va pas. Le mobil-home miteux de son père, ses colères, cette ville misérable sans avenir, tout le pousse à partir ailleurs. Comme il écrit, il veut se consacrer pleinement à l’écriture, se faire publier et quitter Carrefour et sa morosité. Justement, au lycée, intervient une ancienne gloire de la littérature, Frank Lebreton, qui a connu un succès fulgurant il y a quelques années. David décide de lui montrer ses manuscrits mais se fait humilier par l’auteur devenu aigri. Peu après surgissent sur sa peau quelques écailles… Une chose prend peu à peu le contrôle du jeune homme et lui dicte les textes qu’il écrit. Toute la violence retenue du garçon semble alors s’exprimer à travers la voix de cette chose qui semble inarrêtable. À cet instant, le roman semble basculer vers le fantastique. Après on ne sait plus trop. Entre une réalité sociale devenue assez floue et un fantastique qui paraît réel, surgissent pèle-mêle meurtres, schizophrénie, enfermement, démence ou romance. Chaque chapitre perd un peu plus le lecteur sans pouvoir se rattacher à un genre littéraire précis. Une chose est sûre en revanche : ce livre est absolument impossible à lâcher. La grande maîtrise littéraire de Stéphane Servant (déjà remarquée dans <em>Guadalquivir </em><img id="media-2608245" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/3303869265.jpg" alt="44249369_p.jpg" width="64" height="103" />paru chez Scripto Gallimard) fait le reste. La fin ne laissera sans doute pas indifférent – certains aimeront, d’autres resteront sur leur faim – en tout cas, tous devraient s’accorder à affirmer qu’on tient là un vrai bon roman pour ados et un acte littéraire ambitieux à défendre et à soutenir.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://stephaneservant.20six.fr/">Le blog de Stéphane Servant</a></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">La couverture très très jolie de ce livre est signée par la <a href="http://www.dorothy-shoes.com/">photographe Dorothy Shoes</a></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Attention parution de ce roman : le 8 septembre</em><br /></span></p>
MLire
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La cérémonie d'hiver (Elise Fontenaille) - chronique de Simon #72
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2010-04-20:2693062
2010-04-20T18:49:00+02:00
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La cérémonie d’hiver Elise Fontenaille DoAdo Noir, Rouergue -...
<h2 id="consult-titre"><span style="color: #800000;"><i><b><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/02/331447499.jpg" id="media-2392743" alt="40319.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />La cérémonie d’hiver</b></i></span></h2> <p><span style="font-size: medium;"><b>Elise Fontenaille</b></span><br /> DoAdo Noir, Rouergue - 6,50 €</p> <div id="text-apercu"> <p>Vancouver n’est pas que la ville des jeux olympiques d’hiver. C’est aussi la plus belle ville du monde. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Élise Fontenaille, l’auteur du roman <i>La cérémonie d’hiver</i>. On connaît tout l’attachement qu’elle porte à cette ville – elle y a vécu – qu’elle a déjà mise en scène dans son roman pour adultes <i>Les disparues de Vancouver</i>. Mais comme pour celui-ci, c’est une vision assez sombre de cette ville qu’elle nous transmet avec ce petit texte percutant.</p> <p>Eden est une jeune indienne qui vit dans une tour au 23e étage au milieu de la Réserve, là où vivent tous les indiens de Vancouver. Elle vit de son amour des rapaces et notamment grâce à Sky, un aigle qu’elle élève comme sa fille. Sa grand-mère Violett vient de mourir à sa sortie de prison, victime de sa liberté. Eden ne digère pas. Elle a besoin d’une vengeance, comme le veut la tradition…</p> <p>Ce texte court se révèle extrêmement percutant, comme un coup de poing venu de nulle part. L’intrigue est très bien mené et tient le lecteur en apnée jusqu’au dénouement, mystérieux et poétique. Un texte fort.</p> </div>
MLire
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Joyeux ornithorynque (Cécile Chartre) - chronique de Simon #63
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2010-04-03:2628473
2010-04-03T18:31:00+02:00
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Joyeux ornithorynque Cécile Chartre Dacodac, Editions du...
<h2 id="consult-titre"><b><span style="color: #800000;"><i><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/710864060.jpg" id="media-2304811" alt="38691.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Joyeux ornithorynque</i></span></b></h2> <p><span style="font-size: medium;"><b>Cécile Chartre</b></span><br /> Dacodac, Editions du Rouergue - 5,50 €</p> <div id="text-apercu"> <p>Les éditions du Rouergue lance une nouvelle collection de romans qui s’adresse plutôt aux enfants qui lisent déjà bien, fin de primaire, début collège… Comme souvent chez le Rouergue, cette collection va essentiellement se constituer de créations originales en français. Parmi ces nouveaux titres, on découvre une nouvelle auteure : Cécile Chartre qui signe un premier roman réjouissant : <i>Joyeux ornithorynque</i>.</p> <p>Panique dans la famille. C’est le quarantième anniversaire de la mère de famille et tout le monde sait que c’est le pire jour de l’année à venir. Cette maman ne supporte pas les anniversaires et ce depuis ses quatre ans. Autant dire que la famille en a vu passer des 4 juin détestables. Pourtant, le père de la famille va une fois de plus tout tenter pour faire plaisir à sa femme. Une roue crevée plus tard et un soleil de plomb sur l’aire d’autoroute vide et tout annonce la catastrophe imminente. Mais Bilal et son vieux Combi passe par là et va offrir à la famille une aventure inespérée et réjouissante…</p> <p>Cécile Chartre signe un très beau premier roman, plein d’humour et de chaleur humaine. L’ouverture vers l’autre, le rapport à la famille, la différence sont autant de thèmes que l’on croise dans ce roman écrit avec beaucoup de finesse et de simplicité. Un très bel ouvrage pour une tranche d’âge qui ne regorge pas de textes en français très intéressants…</p> </div>
MLire
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Déroute sauvage- Chronique de Coraline#10
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2009-09-25:2386142
2009-09-25T09:48:00+02:00
2009-09-25T09:48:00+02:00
Déroute sauvage Guillaume Guéraud doAdo Noir chez...
<p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><b><i>Déroute sauvage</i></b></span></p> <p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><b><i><span style="font-size: small;">Guillaume Guéraud</span></i></b></span></p> <p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;">doAdo Noir chez Rouergue- 8 euros</span></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/463765291.gif" id="media-1998320" alt="deroutesauvage.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> Tout commence par un banal voyage scolaire en Espagne par une classe de 4e, pour un projet pédagogique. Mais tout va très vite virer au cauchemar. Le bus, en pleine nuit, quitte soudainement la route en plein coeur des Pyrénées. Après une chute vertigineuse, les quelques survivants constatent les dégâts matériels mais surtout humains, plus de la moitié de leurs camarades mais aussi de leur professeur n'ont pas survécu, mais sont de plus dans un état atroce. Malheureusement, ce qui leur semblent être la fin du cauchemar n'en est pourtant que le début.</span></span></span></p> <p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;">En effet, trois sauvages, qui semblent être échappés des Enfers, se mettent à les pourchasser et les tuer un à un.</span></span></span></p> <p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;">Si vous aimez les films gores alors n'hésitez pas et foncez, ce livre est pour vous, car Guillaume Guéraud, grand passionné de cinéma nous livre ici un véritable hommage au genre.<br /></span></span></span></p> <p><span style="color: #800000; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><br /></span></span></span></p>
daniel cunin
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En guise de présentation : entretien avec Madeline Roth (2007)
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2009-09-10:2036874
2009-09-10T10:15:00+02:00
2009-09-10T10:15:00+02:00
Daniel Cunin traducteur de littérature néerlandaise...
<p> </p><p><!--StartFragment--></p><p class="MsoNormal" align="center"><span style="font-size: 14pt; color: #993300; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Daniel Cunin</strong></span></p><p class="MsoNormal" align="center"><span style="font-size: 14pt; color: #993300; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong> traducteur de littérature néerlandaise</strong></span></p><p class="MsoNormal" align="center"> </p><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5327320" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/1684265010.png" alt="traduction,néerlandais,rouergue" /></p></div><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #808000;">Après des études de droit, Daniel Cunin a quitté la France pour la Hollande où il a vécu de nombreuses années. C'est donc un peu tardivement qu'il a appris la langue néerlandaise, par curiosité pour ce pays si mal connu. Ses premières traductions datent, elles, d’un peu moins de quinze ans : des articles dans des revues, des documents d’entreprise, des travaux universitaires, quelques nouvelles… Mais après le Salon du Livre de Paris de 2003, où la Flandre et les Pays-Bas étaient les invités d’honneur, beaucoup d’éditeurs se sont intéressés à la littérature de langue néerlandaise, et Daniel Cunin travaille beaucoup aujourd’hui pour les éditions du Rouergue, pour lesquelles il traduit albums et romans de la collection doAdo.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Quel est le premier livre jeunesse que vous ayez traduit ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- C’est <em>Amourons-nous</em>, de Geert De Kockere, publié en 2003. Avant ce livre Les éditions du Rouergue, me semble-t-il, n’avaient pas fait paraître la moindre traduction. Leur ligne éditoriale consistait très clairement à mettre en avant de jeunes créateurs français. Mais ils ont aimé les illustrations de Sabien Clement, et décidé de faire traduire cet album. Le coup de cœur pour les illustrations commande souvent les choix des éditeurs, surtout quand ils n’ont pas accès au texte original.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Ce texte présentait-il des difficultés de traductions particulières ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Le texte d’<em>Amourons-nous</em> est constitué de petits poèmes qui reposent sur des tas d’allitérations, de jeux de mots sur la langue, le corps, la sensualité. Dans un tel cas, le traducteur risque fort de tomber dans le cliché ou la poésie de quat’sous. On est en présence d’une tradition littéraire très différente de la nôtre, dans laquelle par exemple la rime n’a pas été bannie de la poésie, et d’une culture où les poèmes que nous qualifierions de mièvreries occupent, disons,une certaine place. Aussi cette réécriture n’a-t-elle pu se faire sans modifier bon nombre de choses – raison pour laquelle la mention indiquée dans le livre est "adapté du néerlandais" et non pas "traduit du néerlandais", mais en tenant compte des illustrations, voire en se laissant guider par elles. Quant au titre néerlandais, Jij Lievert, c’est une tournure basée sur d'autres existantes, mais qui n’existe pas elle-même ; elle est grammaticalement impossible. Aussi a-t-il fallu imaginer pour le titre français un mot qui n’existait pas non plus. Et qui soit bien entendu dans le registre de la tendresse.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Il y a donc un travail de traduction particulier quand le texte est accompagné d'images ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Oui, il faut conserver la cohérence entre eux. En ce moment, je travaille entre autres à un livre qui devrait sortir au début de l’année 2008 au Rouergue. C’est un album qui reprend le principe de Margot la folle : un tableau plus ou moins célèbre – reproduit en quatrième de couverture – à partir duquel un auteur et un illustrateur inventent une histoire, une nouvelle œuvre. Là, il s’agit d’un tableau du peintre belge Edgar Tytgat, intitulé <em>Prélude à un amour brisé</em>. Sur le tableau, une femme est allongée, une jambe coupée. Or l’auteur flamand emploie l’expression "op eigen benen staan" (mot à mot : se tenir sur ses propres jambes) qui signifie « être autonome », « voler de ses propres ailes ». Texte et illustrations de l’album jouent sur cette image en évoquant une femme qui est d’avis que se marier, c’est comme se retrouver avec une jambe en moins, c’est être amputé de sa liberté, ne plus pouvoir « se tenir sur ses propres jambes ». Cette métaphore ainsi que les allusions aux bras et aux jambes dans tout l’album rendent le travail de traduction assez délicat : conserver la correspondance entre jeux de mots et illustrations ne va pas forcément de soi quand on passe dans une autre langue ; or, ne pas la conserver dans le cas présent reviendrait à démolir l’album.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Travaillez-vous en relation avec l’auteur ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Souvent, le traducteur entre en contact avec l’auteur pour lui demander des précisions, pour vérifier s’il a lu correctement tel ou tel passage qui pose problème. Cette démarche est bien entendu nécessaire quand on traduit un roman ; dans le cas des albums, on a en général tout au <img id="media-1564873" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/1295167041.jpg" alt="CouvMonOmbreEtMoi.jpg" name="media-1564873" />plus deux ou trois questions à poser. Il est très utile aussi d’entendre l’auteur lire quelques pages de son livre. Cela permet de mieux entendre le texte et le ton du texte, d’autant plus que le néerlandais est une langue à accentuation de mot (selon la syllabe qu’on accentue, le mot change de sens) et que là où le français réclame des points d’exclamation et autres points d’interrogation, lui se contente bien souvent d’accentuer une syllabe en jouant avec la place des mots dans la phrase.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- L'éditeur intervient-il dans le travail de traduction ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Avec Le Rouergue, tout se passe dans des conditions idéales. Danielle Dastugue et ses collaboratrices travaillent sur les traductions comme elles travaillent sur les textes des auteurs français. Elles les relisent avec un vrai regard critique et en faisant des suggestions. Il arrive souvent que le traducteur bloque sur un mot. La plupart du temps, il suffit d’en parler de vive voix au téléphone durant quelques secondes à peine pour trouver la solution. Qui plus est, Le Rouergue me laisse en général des délais importants pour rendre la traduction des romans et des albums ! Si je ne travaille que pour Le Rouergue en jeunesse, c’est parce que je traduis par ailleurs beaucoup pour divers éditeurs de littérature générale. Mais il m’est aussi arrivé de refuser de traduire des romans jeunesse, parce que je n’étais pas assez intéressé par les livres qu'on me proposait. Et surtout parce que je tiens à garder du temps po<span style="color: #000000;">ur traduire les albums publiés par Le Rouergue et les livres de <a style="color: #000000;" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2009/07/22/bart-moeyaert-et-son-%C5%93uvre.html">Bart Moeyaert</a>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Pouvez-vous nous en dire davantage sur l’œuvre de Bart Moeyaert ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Les albums et les romans de Bart Moeyaert sont pour la plupart publiés à Amsterdam, par une vénérable maison d’édition, Querido. Dans les librairies hollandaises et flamandes, on trouve ses textes aussi bien dans les rayons de littérature générale que dans les rayons jeunesse. Cet auteur flamand incarne la volonté de jeter une passerelle pour rapprocher ces deux univers éditoriaux. Son œuvre est évocation, nuance, non-dit. Il écrit beaucoup pour le théâtre, monte souvent lui-même sur scène : ses textes sont vraiment faits pour être en même temps lus et entendus, ce que la traduction se doit de rendre possible en français. Bart Moeyaert creuse, avec une réelle qualité d’écriture, la thématique de la violence des adultes et de ses répercussions sur les enfants et les adolescents. Plus il avance en âge, plus il dépouille, plus il élimine. C’est au lecteur d’ajouter ce qui manque. Le ton de ses albums est moins grave en général. Mais il n’y a pas grande différence entre traduire un album de Bart Moeyaert et traduire l’un de ses romans : cela réclame la même démarche de la part du traducteur. Le texte des albums est en général tout aussi travaillé que celui de certains passages des romans. Les romans étant plus complexes, ils nécessitent simplement un effort de longue haleine, une attention accrue.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Sur lequel de ses livres travaillez-vous en ce moment ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Sur <em>Frères</em>, qui devrait être publié au printemps 2008, toujours aux éditions du Rouergue. C’est un livre très autobiographique, une série d’anecdotes sur l’enfance de l’auteur et de ses six frères. Ils sont sept garçons, Bart étant le petit dernier. En Belgique, le roi est le parrain de tout garçon qui est le cadet de sept frères nés successivement. Voilà pourquoi le livre en question est dédié et aux six frères du romancier et à « feu le roi Baudoin ». Traduire les textes de Bart Moeyaert demande beaucoup de travail : après le premier jet, il convient de peaufiner sans cesse, souvent pour aller au plus court. Il faut éviter de sur-traduire, d’expliciter. Il faut retrouver en français le dépouillement de l’original. Pour ce qui est de Frères, les multiples jeux de mots compliquent encore la tâche.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Comment définiriez-vous le travail du traducteur ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Traduire, c’est d’abord lire. Pour traduire, il faut être un bon lecteur, et maîtriser sa langue maternelle à l’écrit - puisqu’un traducteur traduit par principe une langue étrangère dans sa propre langue. Ensuite, il y a tout un travail d’écriture. Les écoles de traduction enseignent souvent et la traduction et l’interprétariat, mais il s’agit de deux métiers bien différents : un très bon interprète n’est pas forcément quelqu’un qui excelle à écrire dans sa langue maternelle. Chez moi, la tentation de la traduction est venue naturellement à partir du moment où j’ai eu envie de partager certains textes néerlandais avec des amis français. Cela d’autant plus qu’il s’agit d’une littérature encore très mal connue à l’étranger. Très peu de "classiques" néerlandais sont disponibles en langue française. J’ai eu le bonheur d’en traduire un récemment : <em>La Chambre noire de Damoclès</em>, de Willem Frederik Hermans. Au bout du compte, la traduction est devenue pour moi un réel apprentissage de l’écriture. Traduire me permet de concilier mes deux passions : la lecture et l’écriture, et d’en vivre, certes sans rouler sur l’or.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">- Un traducteur est-il pour autant un écrivain ?</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">- Un traducteur est quelqu’un qui écrit, mais il n’a ni le souci de la page blanche - que n’a pas, je pense, le véritable écrivain -, ni le souci de créer à partir de rien. Quelqu’un a emprunté le chemin avant lui. Son travail ne consiste pas pour autant à simplement restituer plus ou moins correctement un texte ; l’essentiel à mon sens est d’obtenir en français un texte vivant, un texte qui dise ce que dit le texte original. La traduction n’affecte en rien l’original, puisque celui-ci continue son existence propre. S’il y a traduction, cela veut dire que le nouveau texte « fait » dans la langue du traducteur ce qu’il « fait » dans la langue de l’auteur. Il faut accepter que la traduction vive une vie autonome. Henri Meschonnic, dans un ouvrage qui s’intitule Poétique du traduire, dit que le fait « que l’on puisse parler du Poe de Baudelaire et de celui de Mallarmé montre que la traduction réussie est une écriture, non une transparence anonyme ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em><span style="color: #3366ff;">Propos recueillis par Madeline Roth, librairie L’Eau Vive</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #993300;">Œuvres traduites par Daniel Cunin</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #993300;">publiées aux Editions du Rouergue</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em><a style="color: #000000;" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2009/03/16/embrasse-moi.html">Embrasse-moi</a></em>, de Bart Moeyaert, coll. doAdo</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Frères</em><span style="font-weight: normal;">,</span> <span style="font-weight: normal;">de Bart Moeyaert, coll. doAdo</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Le Maître de tout</em>, de Bart Moeyaert</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Prélude à un amour brisé</em>, de Geert De Kockere & Isabelle Vandenabeele</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em><a style="color: #000000;" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2009/07/20/la-fille-sans-c%C5%93ur.html">La fille sans cœur</a></em>, de Pieter van Oudheusden & Goele Dewanckel</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Frisson de fille</em>, de Edward van de Vendel & Isabelle Vandenabeele</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Waouw ! Petit Navire!</em><em>,</em> de Geert De Kockere & Noke Van den Elsacker</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Olek a tué un ours</em>, de Bart Moeyaert, Wolf Erlbruch & Wim Henderickx (musique)</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em><a style="color: #000000;" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2009/07/20/la-fille-sans-c%C5%93ur.html">Mon ombre et moi</a></em>, de Pieter van Oudheusden & Isabelle Vandenabeele</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em><img id="media-1564883" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/545159940.gif" alt="BartFrèresCouv.gif" name="media-1564883" />Oreille d’homme</em>, de Bart Moeyaert, coll. doAdo</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>C’est l’amour que nous ne comprenons pas</em>, de Bart Moeyaert, coll. doAdo</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>On se reverra ?</em>, de Ed Franck & Carll Cneut</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Pagaille</em>, de Edward van de Vendel & Carll Cneut</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Nid de guêpes</em>, de Bart Moeyart, coll. doAdo</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Moi, Dieu et la Création</em>, de Bart Moeyaert & Wolf Erlbruch</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Rouge Rouge Petit Chaperon rouge</em>, de Edward van de Vendel & Isabelle Vandenabeele</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;"><em>Amourons-nous</em>, de Geert De Kockere & Sabien Clement</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #993300;">source : <em>Citrouille</em>, n°
daniel cunin
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Embrasse-moi
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2009-03-16:2098273
2009-03-16T01:31:00+01:00
2009-03-16T01:31:00+01:00
Le nouveau roman de Bart Moeyaert Les...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>Le nouveau roman de Bart Moeyaert</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><strong> </strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><strong> </strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Les éditions du Rouergue inaugurent la nouvelle présentation de la collection doAdo en publiant <em>Embrasse-moi</em>, roman en 12 scènes de l’auteur flamand.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1888459" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/1608912744.jpg" alt="couvembrassemoi1.jpg" /></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">couverture Frank Secka</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong> </strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong> </strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Un après-midi d’été, Molly et la Fausse Blonde se retrouvent sur la butte qui donne sur le lac. L’une est moche et grosse, l’autre a tout pour elle. Depuis le début de la journée, l’ambiance va de travers. La Fausse Blonde a promis de montrer un secret à Molly, mais ce secret, caché dans une caisse, a disparu... Au jeu des secrets, les deux filles vont découvrir que chacune a le sien et que les plus gros, les plus grands, ne sont pas faits pour être divulgués. Sauf si…</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">« Alors que j’étais en train d’écrire <a style="color: #993300;" href="http://www.lirado.com/livres/embrasse-moi.htm" target="_blank"><em>Embrasse-moi</em></a>, les personnages ont décrété assez vite qu’ils souhaitaient rester au même endroit, près du lac, et que l’histoire se déroulerait sur une durée limitée : un après-midi. Ces choses-là se font naturellement : un tel espace-temps suffit à ces personnages. L’histoire se lit presque comme une pièce de théâtre. Les chapitres sont devenus des scènes, on passe de l’une à l’autre sans entracte. Rien de surprenant donc à ce qu’<a style="color: #993300;" href="http://www.encres-vagabondes.com/magazine/moeyaert.htm" target="_blank"><em>Embrasse-moi</em></a> ait été adapté pour le théâtre et pour le cinéma (court-métrage). » Bart Moeyaert</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
MLire
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Barjo (Michael Coleman) - chronique de Simon #35
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2008-11-10:1887679
2008-11-10T14:46:00+01:00
2008-11-10T14:46:00+01:00
Barjo Michael Coleman traduit de l'anglais par Ariane Bataille...
<p><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/01/1667940748.gif" id="media-1381770" alt="9782841569649FS.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="color: #800000;"><i><b>Barjo</b></i></span></p> <p><b>Michael Coleman</b><br /> traduit de l'anglais par Ariane Bataille<br /> DoAdo Noir, Editions du Rouergue - 12,50 €</p> <div id="text-apercu"> <p>J'avais déjà beaucoup aimé <i>Filer droit</i>, son premier livre dans la collection doAdo Noir. <i>Barjo</i> ne fait que confirmer l’étendue du talent de Michael Coleman, un auteur anglais déjà fortement reconnu en Angleterre et aux États-Unis.</p> <p>Daniel est un peu à part. Il aime être seul et qu’on le laisse tranquille. Il n’a pas vraiment d’ami proche et on le traîte de « barjo » parce qu’il aime les chiffres et les problèmes mathématiques plus que les hommes. Tozer, lui est tout le contraire. Il n’est pas très intelligent. Il est même un peu bête, parfois. En revanche, il aime être entouré des autres et préfère que l’on se moque de lui plutôt que de rester seul. Ces deux-là n’étaient pas faits pour se rencontrer. Ils vont pourtant se retrouver tous les deux coincés dans une grotte prête à s’écrouler, avec le corps inanimé de leur professeur à leurs pieds…</p> <p>Michael Coleman signe ici un excellent roman à suspense. La structure de sa narration, qui alterne situation présente dramatique et flashback explicatif, se prête à merveille à ce scénario et nous entraîne dans une histoire palpitante. Pourtant, c’est beaucoup plus la description des personnages qui est intéressante et l’analyse de Coleman sur la dureté des ados entre eux est remarquable. Cette situation de crise n’est là que par la succession de petits détails qui font que tout cela arrive. À la manière de la théorie du papillon, un événement en entraîne un autre et cela amène une vraie situation de crise. Ce roman nous prend le souffle. Une vraie belle réussite.</p> </div>
MLire
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Le contour de toutes les peurs - chronique de Guillaume #19
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2008-09-11:1787517
2008-09-11T09:35:00+02:00
2008-09-11T09:35:00+02:00
Le contour de toutes les peurs Guillaume Guéraud doAdo noir, Le...
<p><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/00/825076491.jpg" id="media-1263143" alt="peurs.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="color: #800000;"><i><b>Le contour de toutes les peurs</b></i></span></p> <p><b>Guillaume Guéraud</b><br /> doAdo noir, Le Rouergue - 7,50 €</p> <p><br /> Clément Rivière, adolescent de 14 ans, rentre chez lui comme tous les soirs après ses cours, dans la maison qu’il partage avec sa mère, avocate de profession. Mais ce soir-là, à son arrivée, la porte n’est pas fermée et l’homme qu’il trouve en train de saccager le bureau de sa mère va devenir bientôt la source d’une terrible souffrance physique et morale, d’un mal insaisissable et viral.</p> <div id="text-apercu"> <p>Guillaume Guéraud, écrivain réputé pour ses textes « coups de poing » qui mettent en scène l’humain dans ce qu’il a de plus sombre, récidive avec ce livre très dur autour d’une agression brutale et de ses conséquences directes. Il nous permet également d’appréhender avec émotion la zone dévastée, désertée par le sens pendant et après le passage de l’onde de choc dans l’esprit de la victime, dans son corps, dans son rapport à l’autre et dans son entourage lui-même. Un bouleversement d’autant plus fort qu’il agit sur une personne encore en train de construire sa personnalité.<br /> Un livre violent voire choquant mais non gratuit car lieu d’expérience(s). Guéraud au sommet de son art…</p> </div>
MLire
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Les déferlantes - chronique de Bérénice #01
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2008-08-02:1730412
2008-08-02T11:00:12+02:00
2008-08-02T11:00:12+02:00
Les déferlantes Claudie Gallay éditions du Rouergue - ...
<p><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/01/296196782.jpg" id="media-1169033" alt="arton595-cb2af.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-1169033" /><font color="#800000"><i><b>Les déferlantes</b></i></font><br /> <br /> <b>Claudie Gallay</b></p> <p>éditions du Rouergue - 21.50 €</p> <p> </p> <p>La Hague. C’est dans ce petit village saccagé par les bourrasques de vent salé de la mer que la narratrice a élu refuge fuyant ainsi ses tourments et une réalité trop difficile à accepter. Elle y vit en total autarcie ne côtoyant que quelques habitants plus atypiques les uns que les autres. Ce sont des personnes simples et attachantes; il y a Théo l'ancien gardien de phare, sa fille la gérante de l'unique bistrot, Max le simplet du village, la vieille Nan attendant encore que les flots lui rapportent les siens tous disparus lors d'un naufrage il y a des années ...<br /> <br /> Et au centre de la vie de ces habitants il y a la mer, cette mer sauvage qui rythme leur vie et garde prisonniers dans les ténèbres de ses profondeurs quelques corps oubliés comme autant de trésors volés.<br /> <br /> Mais un jour de grande tempête l’arrivée de Lambert, un étranger en quête de lumière sur son passé va venir arracher le petit village à sa torpeur… En l'aidant a trouvé la vérité sur le drame qui mit fin brutalement à son adolescence naissante, la narratrice va réussir à extérioriser son propre mal être. Ce sont ces deux êtres brisés, petits rescapés de gros naufrages de la vie, qui ensemble vont apprendre à se reconstruire.<br /> <br /> <br /> Avec un large panel de personnages tous très attachants, Claudie Gallay signe une magnifique histoire pleine de sentiments et d'espoir. Un roman sensible et beau à lire pour sa pureté et sa simplicité.<br /></p>