Last posts on revue2024-03-19T14:25:09+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/revue/atom.xmlZébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2024 (108)tag:fanzine.hautetfort.com,2024-03-13:64894042024-03-13T16:55:55+01:002024-03-13T16:55:55+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub ni pièce jointe.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme de la quinzaine (10- 23 mars) :</strong> 1. Une Renaissance à double sens à la BNF ; 2. Le Livre des Morts de Jacques Tardi ; 3. L'art hybride de Posy Simmonds ; 4. Caricatures fraîches par Marc Schmitt, Waner, Miss Lilou, Jerem, Decressac & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6518312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/3895898628.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2024,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,mars,renaissance,bnf,jacques tardi,posy simmonds,jerem,decressac,waner,marc schmitt,miss lilou" /></p><p style="text-align: center;">Portrait équestre d'un condottière (1491).</p><p style="text-align: center;"> </p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlContre-culturetag:lapinos.hautetfort.com,2024-03-13:64893832024-03-13T14:06:54+01:002024-03-13T14:06:54+01:00 Pour s'abonner à la revue de presse de contre-culture Zébra, cliquez sur...
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Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2024 (107)tag:fanzine.hautetfort.com,2024-02-26:64871052024-02-26T23:20:25+01:002024-02-26T23:20:25+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub ni pièce jointe.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme de la quinzaine (25 févr.- 9 mars) :</strong> 1. Jérusalem en BD ; 2. A quoi pensent les Russes selon Nicolas Wild ? 3. Interview de Philippe Mougey ; 4. Les Parisiens de Daumier ; 5. Franquin honoré par La Poste ; 6. Caricatures fraîches par Piérick, Kurt, Goubelle & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6514738" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/2728260797.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2024,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,février,kurt,goubelle,piérick,jérusalem,daumier,parisiens,franquin,russes,nicolas wild,philippe mougey" /></p><p style="text-align: center;">par Nicolas Wild (éd. La Boîte à Bulles, 2024.)</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 470 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-02-26:64870012024-02-26T13:26:21+01:002024-02-26T13:26:21+01:00 Parution du numéro 470 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1355" class="post-1355 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6514515" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3304901808.jpg" alt="QL2ZRTFWAZAXXC45IW2SUMKY4U.jpg" width="476" height="621" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Parution du numéro 470 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Sommaire :</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6514516" style="margin: 0.7em 0px; float: right;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/809954080.jpg" alt="2024-02-BC-Cover.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le modèle de Mme Bérenge : Barbe Domis (1856-1935) </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Entretien avec Stéphane Zagdanski </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Bagatelles pour un massacre</em> loué par un militant sioniste (1944) </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Divorce à Rennes </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De Céline à Beethoven </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ramuz et Céline</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1353" class="post-1353 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #ff6600;" href="https://bulletincelinien.com/celine-chez-paul-morand/" rel="bookmark"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;">Céline chez Paul Morand</span></a></span></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Passionnant <em>Journal de guerre </em>de Paul Morand, surtout le premier tome où on le voit à Vichy, au cœur du pouvoir. Recruté au printemps 1942 au cabinet de Pierre Laval, il note tout ce qui se dit, notamment lors des déjeuners où il côtoie le président du Conseil revenu aux affaires après avoir connu un purgatoire politique de plus d’un an. Dans ce journal de 2.000 pages (!), il est peu question de Céline. On a confirmation de quelques éléments ; ainsi, c’est bien à la demande de Darlan (ministre de la Guerre) que <em>Les Beaux draps </em>furent interdits par Pucheu (ministre de l’Intérieur) en zone non occupée¹. Autre confirmation : la participation de Céline à un déjeuner chez les Morand, le 22 avril 1943 ², en compagnie de Benoist-Méchin, Louise de Vilmorin et Jünger. C’est lors de ce déjeuner que Céline confie avoir été invité à visiter Katyn, invitation qu’il déclinera. </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6514513" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2314745640.jpg" alt="NEEOWF22Y5HEZKPW7KYQ4YDLVM.jpg" /></span></strong></span></p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Propos confirmé par Jünger dans son <em>Journal</em>. Après la chute de Stalingrad et le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, Céline sait que la partie est perdue : il assure alors à Morand qu’il restera en France avec pour conséquence que « <em>les Soviets le feront tomber dans une fosse Katyn</em> ». Dans une lettre censurée par <em>Je suis partout</em>, il écrira : « <em>La fosse de Katyn est plus vaste qu’on l’imagine – Je suis porté à croire qu’elle va jusqu’aux Tuileries</em>. » Il sera à nouveau invité le mois suivant (5 mai), cette fois en compagnie de Josée Laval, Heller et Jardin, directeur de cabinet de Laval. C’est l’époque où Céline tient des propos hallucinés. Morand les rapporte dans son journal : « Sa thèse est qu’Hitler est “<em>l’hystérique de service</em>”, manœuvré par les trusts, lesquels sont d’accord avec Londres et Washington, que tout cela c’est faire le jeu des Soviets, que Laval s’en ira, et nous tous avec. » </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Alors que Céline vomissait le régime de Vichy et n’avait que sarcasmes à l’égard de Laval, Morand, légaliste et admiratif, lui resta fidèle jusqu’au bout. « C’était un homme très bon, très juste, détestant la guerre, la ruine, le meurtre, le sang, la violence. », écrit-il à l’automne 1945. On sait que l’approchant à Sigmaringen, Céline révisa son jugement. Morand et Céline avaient, en revanche, les mêmes vues sur ce qu’il aurait fallu faire et surtout ne pas faire. Morand : « Je considère qu’il ne fallait pas déclarer la guerre à l’Allemagne, mais attendre. De mes voyages, j’étais revenu persuadé que, même en cas de victoire, la France sortirait d’une guerre puissance de deuxième ordre et qu’il fallait à tout prix maintenir le plus longtemps possible la fiction France puissance de premier ordre, grâce à la paix. » Comme en écho, Céline dira : « Nous avions le prestige d’avoir gagné 14-18. Il fallait conserver ce prestige à toute force, n’importe comment, ne pas le mettre en péril, ne pas le mettre sur la table. » S’ils se sont l’un et l’autre retrouvés en piètre situation après la défaite, ils gagneront la partie en littérature. La seule qui compte pour des écrivains.</span></strong></span></div><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• Paul MORAND, <em>Journal de guerre, I (Londres – Paris – Vichy, 1939-1943) </em>&<em> Journal de guerre, II (Roumanie – France – Suisse, 1943-1945)</em>, Gallimard, coll. “Les cahiers de la nrf”), 2 vol. de 1028 et 1042 p. Édition établie, présentée et annotée par Bénédicte Vergez-Chaignon (27 & 35 €)</span></strong></span></p><div class="bottom-note"><ol><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1) Les autorités allemandes désapprouvèrent cette interdiction.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(2) Et non le 23 comme indiqué ici et là : dans son journal, Paul Morand relate le déjeuner ce jour mais, dans son agenda, sa femme, Hélène Morand, le note la veille, tout comme Jünger. C’est au cours de ce déjeuner que Céline fait part de ses craintes à son hôte : « <em>J’aimerais pouvoir prendre mes dispositions car je serai dans les cinq ou six premiers. Vous n’êtes que dans la première centaine</em>. »</span></strong></span></li></ol></div></div></article>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2024 (106)tag:fanzine.hautetfort.com,2024-02-12:64849712024-02-12T21:08:37+01:002024-02-12T21:08:37+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub ni pièce jointe.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme de la quinzaine (11-24 févr.) :</strong> 1. Daniel Clowes, un fauve d'or marketing ; 2. Balzac et Daumier assortis ; 3. L'humour perdu de "Lucky-Luke" ; 4. La guerre scolaire de 100 ans ; 5. Caricatures fraîches par Kurt, Morten Morland, El Diablo & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6511618" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/1277003503.jpg" alt=" webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2024,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,février,morten morland,el diablo,daniel clowes,fauve d'or,daumier,balzac,lucky-luke" width="380" height="488" /></p><p style="text-align: center;">"Monica" par Daniel Clowes ("Fauve d'or" 2024)</p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2024 (105)tag:fanzine.hautetfort.com,2024-01-29:64825832024-01-29T12:05:00+01:002024-01-29T12:05:00+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub ni pièce jointe.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme de la quinzaine (28 janv.-3 févr.) :</strong> 1. "Candide" ou l'école du pessimisme, illustré par Gus Bofa ; 2. "L'Expert", polar automobile par Jennifer Daniel ; 3. Hommage à Pierre Dac de "Montmartre en revue" ; 4. Caricatures fraîches par Mutio, Schvartz, Dubouillon, LB, Chappatte & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6508298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/2670770697.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2024,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,janvier,candide,gus bofa,pierre dac,mutio,chappatte,zombi,lb,schvartz,jennifer daniel,polar" width="390" height="603" /></p><p style="text-align: center;">"Candide" illustré par Gus Bofa.</p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLa Revue Ztag:lapinos.hautetfort.com,2024-01-16:64804302024-01-16T00:58:00+01:002024-01-16T00:58:00+01:00 La Revue Z , littéraire et satirique, vient de paraître ; on peut se la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>La Revue Z</strong>, littéraire et satirique, vient de paraître ; on peut se la procurer sur Amazon.com (n°ISBN : 979-8871742525).<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Je contribue à cette nouvelle revue (illustrée) notamment sous la forme d'un article portant sur le danger que représente la prose de <strong>George Orwell</strong> ("1984" en particulier) pour l'intelligentsia contemporaine, soi-disant "libérale", en réalité coercitive. Si Orwell ne représentait pas une menace de dissidence, il ne serait pas trahi, saboté, diffamé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La revue publie aussi une étude sur <strong>la philosophie de Shakespeare</strong> afin de compenser le retard pris par les études françaises sur les études anglo-saxonnes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Sommaire complet ci-dessous :</span></p><p style="text-align: center;"><a title="La Revue Z dans le catalogue Amazon.com" href="https://www.amazon.fr/Revue-Z-litt%C3%A9raire/dp/B0CS9NJ5P9/ref=sr_1_fkmr3_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1I3T8WNNDBO8X&dib=eyJ2IjoiMSJ9.nPreOntV-5eRJUYJ0fZ86lM5MPXlNXqIRxRSnYQWgJxWSyw0305_ousJxB2SQc1IqtONir7Op4c1BKce_r9iwF997oyoyrkYXMU58aN9rj0BuHuuIM7Sx5O5z1dAibo6.H8jpaUKqB-4Sp8NdB3bbNGv2M5aPxS_KmiusvE_gL-4&dib_tag=se&keywords=revue+z+fran%C3%A7ois+leroux&qid=1705362747&s=books&sprefix=revue+z+fran%C3%A7ois+le+roux%2Cstripbooks%2C1121&sr=1-1-fkmr3"><img id="media-6504550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapinos.hautetfort.com/media/02/02/3612437410.jpg" alt="shakespeare,revue,littéraire,amazon.com,satirique,orwell" /></a></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2O24 (104)tag:fanzine.hautetfort.com,2024-01-15:64803672024-01-15T12:36:03+01:002024-01-15T12:36:03+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (14-27 janv.) :</strong> 1. Les Voeux de Zébra par Laouber ; 2. Expo. Posy Simmonds à la bibliothèque Pompidou (Bpi) ; 3. Inédits de Gus Bofa à Bruxelles ; 4. Caricatures fraîches par tOad, Kurt, Diego Aranega & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6504466" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/1606231915.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2024,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,janvier,posy simmonds,bpi,pompidou,gus bofa,bruxelles,diego aranega,toad,kurt,flaubert,gemma bovery" /></p><p style="text-align: center;">"Gemma Bovery", parodie de Flaubert par Posy Simmonds.</p><p style="text-align: center;"> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 68 de War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-01-12:64799902024-01-12T15:53:34+01:002024-01-12T15:53:34+01:00 Parution du numéro 68 de War Raok ÉDITORIAL ...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503951" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3761203998.jpg" alt="thuwraokbabnail.jpg" width="480" height="680" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Parution du numéro 68 de <em>War Raok</em></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;">ÉDITORIAL</span> </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Autonomie - Un gros mot, un sacrilège… un blasphème pour nos républicains français!</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La France et son monarque-président viennent de découvrir, sur une vieille étagère poussiéreuse d’une de leurs nombreuses bibliothèques, un livre ancien, rangé précieusement afin de n’être point lu, à la couverture quelque peu jaunie et au titre provocateur, voire sulfureux : Autonomie, sous-titré « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Précipitation pour une saine lecture ? Eh bien non, notre monarque-président et sa cour se sont arrêtés à la première page considérant que les tous premiers chapitres risquaient de mettre en péril leur empire colonial, que leur république « Une et indivisible »… et totalitaire allait disparaître et ressembler alors aux horribles démocraties européennes voisines qui accordent une large autonomie à leurs peuples ! </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les fondements de la république française allaient être sapés ! Est-il nécessaire de rappeler que la France a construit dans sa constitution un carcan empêchant toute évolution démocratique, toute réforme constitutionnelle afin de donner l’autonomie politique aux peuples qu’elle emprisonne ? La France, sa belle république, si on les compare aux États voisins européens qui les entourent, restent une anomalie, une exception… Pas touche au dogme ! Une fidélité inconditionnelle à leur révolution, révolution française qui ne s’est pas déroulée sous une pluie de roses mais dans un bain de sang, une monstruosité et pour nous Bretons la fin d’une existence nationale : plus de nation bretonne, plus de peuple breton… tous Français ! Je ne m’abaisserai pas à décrire ce qui s’est réellement passé sous cette Terreur révolutionnaire en Bretagne, mais ce qu’on en connaît pourrait faire passer les monstres de Daesh ou du Hamas pour de gentils apprentis… </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Revenons et examinons maintenant la proposition d’autonomie du président français au peuple corse. Loin de moi l’idée de m’ingérer dans les affaires internes de mes amis nationalistes corses, je pressens tout de même, après les déclarations de Gilles Simeoni et de Guy Talamoni à la suite du discours d’Emmanuel Macron, une réelle consternation. Même s’il s’agit d’une véritable coquille vide, soyons honnêtes et reconnaissons un point positif néanmoins : le mot autonomie a été prononcé, l’idée également et en Bretagne, par exemple, elle fait son chemin puisque selon un sondage 70 % des Bretons y sont favorables. Le vœu du président du Conseil régional de Bretagne, son rapport de 29 pages relativement insipide qui ne mentionne même pas l’existence d’un peuple breton, justifiant et légitimant par là même cette revendication d’autonomie, va cependant éveiller et susciter un réel intérêt chez les Bretonnes et les Bretons. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour nous, nationalistes bretons, l’autonomie a un sens bien défini, une étape qui doit nous permettre de retrouver la voie de la prospérité et du bien-être. Cette toute première étape devra permettre au peuple breton de se réapproprier sa conscience historique, de contrer et réfuter les mystifications inculquées pour anesthésier sa volonté d’émancipation… de recouvrer une partie de ses libertés arbitrairement confisquées et de connaître enfin un début de vie nationale propre. Un projet audacieux, sage, un projet moderne et contemporain prenant en considération l’évolution géopolitique de l’Europe et des peuples qui la composent.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’autonomie, c’est aujourd’hui la Catalogne, l’Écosse, le Pays de Galles, le Pays Basque, le Québec… Demain ce sera la Bretagne avec une démarche de renouveau pour rendre l’espoir aux Bretons et permettre à la Bretagne de prendre un nouvel essor européen. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce statut d’autonomie devra progressivement évoluer vers une co-souveraineté, c’est-à-dire une troisième voie entre simple autonomie de gestion (qui peut être remise en question à tout instant par l’État central) et une totale indépendance, négociée avec l’État français, une voie pacifique, raisonnée et réfléchie vers l’autodétermination et permettre au peuple breton de se retrouver. La Bretagne peut, avec un tel statut, devenir une grande région européenne entreprenante et riche. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dès à présent, le peuple breton doit de nouveau entrer dans l’histoire avec la possibilité d’agir pour lui-même et être l’acteur de son avenir.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Padrig MONTAUZIER</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503952" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2478092367.jpg" alt="0146c47582ba08e84ad90f40c39d8da1.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Sommaire <em>War Raok</em> n° 68</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Buhezegezh vreizh</span> page 2 </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Editorial</span> page 3 </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Buan ha Buan</span> page 4 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Environnement </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Environnement / Écologie page 12 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Écologie </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Réchauffement climatique, éco-anxiété et restrictions page 14 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503953" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3059389215.jpg" alt="db83e2c440c34d4408060ee3c4878aa4.jpg" width="395" height="553" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Politique </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Propositions pour un renouveau autonomiste page 16 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En sortir, c’est s’en sortir ! Page 18 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hent an Dazont </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Votre cahier de 4 pages en breton page 19 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La consommation de viande attaquée par les élites mondiales page 23 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Réflexions </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le fanatisme idéologique tue les luttes de libération nationale page 24 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503954" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/401720090.2.jpg" alt="cfc78e8b-avatar-novlangue.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Société </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Novlangue… un dangereux flirt avec des tentations totalitaires page 26 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire de l’Emsav </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le marquis de l’Estourbeillon et l’URB page 29 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bannières de processions et de pardons, page 32 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503955" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3360538608.jpg" alt="MjAyMTA3ZTk1ODllMTFkZmVlMzQyMGU3MzE3MTQ5M2E3M2I4Njg.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Libellules et demoiselles en Bretagne page 35 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le ragoût dans les “mottes” d’Ouessant page 37 </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503956" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3849539934.jpg" alt="gwenn-ha-du.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les cent ans du Gwenn ha Du page 38 </span></strong></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le phare de l’île Vierge page 39</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution des numéros 467, 468 & 469 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-01-12:64799852024-01-12T15:28:38+01:002024-01-12T15:28:38+01:00 Parution des numéros 467, 468 & 469 du Bulletin célinien...
<article id="post-1349" class="post-1349 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503939" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1357087760.jpg" alt="lfceline_vieux.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution des numéros 467, 468 & 469 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;">N°469:</span> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em><img id="media-6503940" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1277677307.jpg" alt="2024-01-BC-Cover.jpg" /></em><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt; color: #ff6600;">Sommaire :</span></span></strong></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Des lettres retrouvées</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les sœurs Canavaggia et Céline</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>L’Église</em> vue par Charles Bernard [1933]</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1346" class="post-1346 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://bulletincelinien.com/encore-taguieff/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;">Encore Taguieff</span></a></span></strong></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Décidément obnubilé par Céline, celui qui éprouvait jadis “<em>une admiration sans bornes</em>” [sic] à son égard y revient dans son dernier livre. Taguieff, traquant la prolifération de la bêtise dans notre société (vaste programme !) lui consacre, en effet, plusieurs pages. Dans une section consacré aux voyageurs désillusionnés en Union soviétique (pp. 219-241), il affirme erronément que les documents sont introuvables sur son séjour en URSS. Il ignore manifestement le rapport de Mikhaïl Apletine découvert il y a une quinzaine d’années par une célinienne russe¹. Là où Taguieff est tendancieux, c’est lorsqu’il affirme qu’avant son séjour Céline ne prend pas position, “<em>soucieux de bénéficier de l’appui des milieux intellectuels de gauche, sensibles à son supposé pacifisme et à son non moins supposé anticolonialisme</em>”. S’il n’a pas exprimé avant 1936 de jugement sur l’URSS, n’est-ce pas plutôt parce qu’il tenait à juger sur pièce ? L’auteur reconnaît qu’il est de ceux qui ont osé “<em>chercher à voir ce qui se cachait derrière les slogans et les mises en scène pour invités de marque</em>”. Mais pour y parvenir, il fallait bien évidemment se rendre sur place. À son retour le constat fut terrible : « Tout cela est <em>abject</em>, <em>effroyable</em>, inconcevablement <em>infect</em>. Il faut voir pour croire. Une horreur. <em>Sale</em>, <em>pauvre</em> – <em>hideux</em>. Une prison de larves. Toute police, bureaucratie et infect chaos. Tout bluff et tyrannie. » Suivra <em>Mea culpa </em>qui ne fera pas davantage dans la dentelle. </span></strong></div><div class="indented"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503941" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3493733523.jpg" alt="670160_document.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1872874342.jpg" alt="Le-Nouvel-Age-de-la-betise.jpg" /></span></strong></p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au moins Taguieff admet-il que Céline s’est montré “<em>lucide</em>” face au communisme. L’autre passage du livre relatif à Céline concerne son jugement dépréciatif sur Proust (pp. 64-68). Le but étant naturellement de montrer “<em>sa profonde bêtise</em>”. L’honnêteté eût consisté à montrer que son appréciation à l’égard du glorieux aîné connut une évolution certaine. Au point d’énoncer, un an avant sa mort, un avis aussi définitif que celui-ci : « <em>Proust est un grand écrivain, c’est le dernier, c’est le grand écrivain de notre génération </em>». Pour avoir une idée exhaustive de cette évolution, je vous recommande la notice relative à Proust dans un dictionnaire que tout célinien devrait avoir dans sa bibliothèque². Quant aux essais dans lesquels il est question des liens entre ces deux géants, ils sont légion. Coïncidence : les deux plus notables sont parus la même année³. Au risque de choquer, oserais-je écrire que, même dans le dénigrement radical, Céline fait preuve de perspicacité ? Ainsi lorsqu’il utilise la métaphore de la chenille pour définir le style proustien : « <em>Cela passe, revient, retourne, repart, </em><em>[n’oublie rien, add.] </em><em>incohérent en apparence </em>(…) <em>La chenille laisse derrière elle tel Proust une sorte de tulle, de vernis irisé, </em><em>[impeccable add.]</em><em>, capte, étouffe, réduit, empoisonne tout ce qu’elle touche et bave, rose ou étron.</em> » Ainsi décrit-il cette obsession parfois oppressante qui tend à vouloir tout exprimer à propos d’un fait ou d’un sentiment. Et, pour cela, passe et repasse indéfiniment sur la même observation ou la même sensation.</span></strong></div><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">• Pierre-André TAGUIEFF, <span style="color: #99cc00;"><em>Le Nouvel Âge de la bêtise</em>, </span>Éditions de l’Observatoire, 2023 (23 €).</span></strong></p><div class="bottom-note"><ol><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(1) Olga Chtcherbakova, “Quelques précisions sur le séjour de Céline à Leningrad en 1936” in <em>Céline et la guerre</em>, <em>Actes du Seizième colloque international Louis-Ferdinand Céline</em>, Société d’études céliniennes, 2007, pp. 84-88.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(2) Laurent Simon & Jean-Paul Louis, <em>La Bibliothèque de Louis-Ferdinand Céline (Dictionnaire des écrivains et des œuvres cités par Céline dans ses écrits et ses entretiens)</em>, Du Lérot, vol. 2, 2020, pp. 198-199.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(3) Jean-Louis Cornille, <em>La haine des lettres. Céline et Proust</em>, Arles, Actes Sud, coll. « Un endroit où aller », 1996 ; Pascal A. Ifri, <em>Céline et Proust. Correspondances proustiennes dans l’œuvre de L.-F. Céline</em>, Birmingham [Alabama], Summa Publications, 1996.</span></strong></li></ol></div></div></article><article id="post-1342" class="post-1342 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>N°468: </strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em><img id="media-6503943" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2838449283.jpg" alt="2023-12-BC-Cover.jpg" /></em><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><span style="color: #ff6600;">Sommaire</span><span style="color: #ff6600;"> :</span></span></span></strong></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">Une heure chez M<sup>e</sup> Gibault </span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">Céline dans <em>Le Populaire </em> </span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">Bibliographie. Les Dictionnaires.</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1339" class="post-1339 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://bulletincelinien.com/in-memoriam-henri-thyssens/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;">In memoriam Henri Thyssens</span></a></span></strong></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Henri Thyssens nous a quittés le 28 octobre¹ à l’âge de 75 ans. Je le connaissais depuis 1979 ; il m’avait contacté à la parution du premier numéro de feu <em>La Revue célinienne</em>. Il découvrit <em>Voyage au bout de la nuit </em>à l’âge de dix-neuf ans alors qu’il effectuait son service militaire. « <em>Ce </em>Voyage <em>me transporta dans un monde nouveau, celui de la lecture, à tel point que j’en fis un métier : libraire </em>²<em>. </em>» Avant de créer sa propre librairie, “La Sirène”, il apprit le métier chez Halbart, puis chez Eugène Wahle, à Liège dont il était originaire. Parallèlement, il fit du courtage à Paris. Spécialisé dans les ouvrages de généalogie et de régionalisme, il publiait des catalogues qui attestaient d’un professionnalisme sans faille. Ceux qu’il réalisa sur la gastronomie ou sur Simenon sont conservés par les amateurs. Alors qu’il avait été un élève peu appliqué, Céline joua pour lui le rôle d’initiateur et lui donna l’amour des lettres. À l’instar de nombreux céliniens pointus, le livre de Céline qu’il préférait, sensible à la modernité du style, était <em>Mort à crédit</em>. Ce qui ne l’empêchait pas d’apprécier des auteurs au style classique, tels Stendhal, Paul Léautaud ou Jules Renard qu’il relisait fréquemment. En 1976, cet autodidacte s’était fait connaître en éditant la correspondance à Évelyne Pollet qu’il avait rencontrée à plusieurs reprises. Cinq ans plus tard, il se rendit au Danemark sur les traces de Céline³. Il en ramena le flacon de cyanure que celui-ci avait emporté en Allemagne. Il l’avait fait analyser (c’était bien du cyanure de potassium mais désormais sans danger), ce qui lui permit de le proposer dans l’un de ses catalogues ! Il fut le créateur de la série <em>Tout Céline</em>, répertoire des livres, manuscrits et lettres passés en vente, qui connut cinq numéros et dans lesquels il publia différentes études, notes biographiques et recensions bibliographiques. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503945" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1948241389.jpg" alt="20180717.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais la grande affaire de sa vie fut ses recherches sur l’itinéraire de Robert Denoël. Elles aboutirent à la création d’un site internet en accès libre d’une rigueur et d’une érudition en tous points remarquables. « <em>Un éditeur assassiné, c’est rare, c’est incongru, on ne meurt pas pour les Lettres. Celui-là était différent, c’était un vrai bagarreur, et Liégeois de surcroît. Je me lançai donc à sa poursuite. Elle dura trente ans, mais je ne parvins jamais à mettre un nom sur son assassin, ou plutôt j’en trouvai plusieurs, ce qui compliquait encore l’affaire. </em>»</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503946" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/759029012.jpg" alt="Robert_Denoël_-_photo_Henri_Manuel.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On trouve d’ailleurs sur son site toutes les pièces connues sur cet assassinat ainsi que sur l’instruction judiciaire qui suivit. Il y a là matière à un livre majeur sur cette vie brisée mais Henri ne s’était jamais résolu à cette conversion, étant dans l’impossibilité, disait-il, de faire la synthèse de ce qui équivaut à un volume de centaines de pages. Il faudrait aussi évoquer l’homme qu’il fut : son ironie, sa fidélité en amitié, son indépendance d’esprit. Épris de liberté, il aura mené l’existence qu’il souhaitait. Ce qui importe maintenant c’est de préserver son travail. Michel Fincœur (attaché scientifique à la Bibliothèque Royale) et moi l’avions convaincu de léguer sa documentation aux “Archives & Musée de la Littérature”, à Bruxelles, ce qu’il fit il y a cinq ans. Il y existe désormais un “Fonds Robert Denoël / Henri Thyssens” qui a vocation à pérenniser le site internet qu’il créa en 2005 et qui constitue l’œuvre de sa vie.</span></strong></p></div><div class="bottom-note"><ol><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(1) Et non le 31 octobre, comme erronément mentionné dans notre numéro précédent. Il a été incinéré à Ostende le 8 novembre.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(2) Les citations sont extraites de sa contribution au livre collectif <em>90 ans de </em>Voyage<em> (Céline et nous)</em>, La Nouvelle Librairie, 2022.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(3) Henri Thyssens, « Au Royaume de Danemark » in <em>Tout Céline</em>, 5 [Liège], À la Sirène, 1990, pp. 116-136.</span></strong></li></ol></div></div></article><article id="post-1335" class="post-1335 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>N°467:</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em><img id="media-6503947" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3578685784.jpg" alt="2023-11-BC-Cover.jpg" /></em><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;">Sommaire : </span></span></strong></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Retour sur Drena Beach et Winna Winfried – </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le <em>Spiegel</em> et Céline </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un monument à Claude Duneton</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1333" class="post-1333 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://bulletincelinien.com/manuscrit-de-mort-a-credit/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;">Manuscrit de Mort à crédit</span></a></span></strong></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En juillet 2021, la découverte des inédits a éclipsé celle d’un manuscrit de <em>Mort à crédit</em>, l’un des plus anciens retrouvés et donc antérieur à celui déjà connu. L’année passée, dans la nouvelle édition du roman (La Pléiade), Henri Godard annonçait que la publication du facsimilé de ce manuscrit de plus de 1.600 feuillets permettrait dans une certaine mesure de faire la lumière sur les différentes étapes de rédaction. Cela s’avère fondé et c’est ce qui en fait un document passionnant pour les amateurs et les chercheurs. Comme l’écrit Pascal Fouché, qui en a excellemment réalisé l’édition et la présentation, s’il est incomplet et qu’il ne livre pas toutes les clés de la méthode de travail de Céline, il nous permet tout au moins de mieux l’appréhender. Grâce aux versions successives de nombreuses séquences, on a accès aux différentes étapes. On assiste ainsi “en direct” au travail de création et on comprend mieux la manière de travailler de l’écrivain qui n’a de cesse d’accroître successivement plusieurs passages. Il est aussi intéressant de comparer avec ce qui sera modifié dans la version définitive. Un exemple parmi d’autres : on se souvient que dans celle-ci, il évoque sa mère en disant : « <em>Elle a tout fait pour que je vive, c’est naître qu’il aurait pas fallu </em>» ; cette phrase figure bien dans ce manuscrit, mais ici c’est de son père qu’il s’agit (« <em>Il a tout fait</em>… »). Les noms des personnages y sont loin d’être définitifs : ainsi, la concierge Mme Bérenge, qui fait l’ouverture du livre, s’appelle d’abord Mme Dovis. Quant à la datation, il faut situer la rédaction effective en 1934-1935, après qu’il a abandonné la partie qui serait devenue <em>Guerre</em> et le projet de <em>Londres</em>¹. Il se consacre alors uniquement au premier volet de ce roman qui, initialement, devait en comporter trois : « <em>Enfance</em>, <em>Guerre</em>, <em>Londres</em>. »</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503948" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.haute
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlQue vive Brèves !tag:jplongre.hautetfort.com,2024-01-03:64773912024-01-03T17:33:00+01:002024-01-03T17:33:00+01:00 Brèves n° 122, 2023 « Daniel a construit sa vie d’homme et...
<p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6499836" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/00/3553731320.jpg" alt="revue,nouvelle,francophone,atelier du gué,brèves,jean-pierre longre" width="91" height="171" />Brèves</span></em></strong><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"> n° 122, 2023</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">« Daniel a construit sa vie d’homme et d’éditeur sur la fidélité à ses amours et à ses amitiés. » Lui qui « détestait les certitudes » a été un infatigable artisan dans son Atelier du Gué de Villelongue d’Aude où il fabriquait, éditait, diffusait avec Martine des recueils de nouvelles et la revue <em>Brèves</em>, dont le numéro 122 se clôt sur l’évocation de sa vie (1947-2023), de son tempérament (« toujours calme »), du militant, « bref » de l’homme qu’il était et que chacun regrette.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Ce numéro 122, donc : sept nouvelles aux tonalités diverses déclinant le thème du malentendu, que des dramaturges (Camus et d’autres) ont reconnu comme fondement de certains rapports humains. Et ces rapports, faits de non-dits, d’ambiguïtés, de mensonges, de trahisons parfois, mais aussi de révélations et de générosité, donnent corps aux histoires ici racontées. Il y a un jeune immigré perdu dans un univers totalement étranger pour lui, et dont le seul repère est le temps qui s’écoule ; une femme qui quotidiennement pense à l’enfant qu’elle a dû abandonner, avant de se couler dans le moule de l’épouse et mère de famille (« Je l’ai laissée pour qu’elle vive de sa vie propre, moi je ne pouvais pas. ») ; un drôle d’agent immobilier qui entretient de drôles de relations avec une drôle de locataire ; la vie étrange de Joseph Brach qui n’aime pas la lumière et devient « veilleur », arpentant la nuit les rues du village (texte de Jan Čep, 1902-1974) : un riche franco-américain refusant de troubler sa tranquillité en accueillant son fils réfugié climatique ; une longue suite donnée au « Baiser de l’hôtel de ville », la fameuse photographie de Robert Doisneau. En prime, un récit plein d’humour d’une certaine Janou Walcutt (1875-1944) mettant en scène un pittoresque et bouillant « patron » de jardiniers portugais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Comme toujours avec <em>Brèves</em>, nous avons affaire à une belle variété de textes parfaitement présentés, et comme toujours la rubrique « Pas de roman / bonnes nouvelles ! » donne d’autres idées de lecture. Soyons sûrs que la disparition de Daniel Delort ne nous privera pas d’aussi beaux numéros à venir…</span></p><p align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p align="right"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><u><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Les auteurs </span></u></strong><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">: </span></strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Natalie Barsacq, Francine Charron, Pierre Montbrand, Jan Čep, Jean-Luc Feixa, Pierre Zanetti, Janou Walcutt.</span></p><p><u><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Pour s’abonner et/ou pour commander des numéros anciens</span></u><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;"> : </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; background: white;">Brèves, 1, rue du Village, 11300 Villelongue d’Aude</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;"><a href="mailto:breves@atelierdugue.com"><span style="color: #0066cc;">breves@atelierdugue.com</span></a></span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; background: white;">Tél. 04 68 69 50 30 </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d;"><a href="http://www.scopalto.com/revue/breves">www.scopalto.com/revue/breves</a> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;"><a href="http://www.difpop.com">www.difpop.com</a></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (102)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-12-18:64763172023-12-18T17:38:48+01:002023-12-18T17:38:48+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (17-30 déc.) :</strong> 1. Des Lumières à l'islam ; 2. De Georges Orwell à Serge July ; 3. La BD alternative par Frédéric Hojlo ; 4. De Dupé à Chaval ; 5. Caricatures fraîches par Piérick, Pascal, Micaël, Gros & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6498466" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/3000991682.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,décembre,frédéric hojlo,giuseppe césarini,piérick,pascal,gros,micaël,chaval,serge july,orwell" /></p><p style="text-align: center;">Détournement de Giuseppe Césari par Silex.</p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (101)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-12-04:64740972023-12-04T12:44:00+01:002023-12-04T12:44:00+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (3-16 déc.) :</strong> 1. Cabu et le sport ; 2. La SF de Métal Hurlant est-elle ringarde ? 3. Le magazine britannique Private Eye ose défier la censure de l'OTAN ; 4. Caricatures fraîches par Kurt, Goubelle, Philippe Tastet & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6494871" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/00/2829186839.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,décembre,cabu,michel lafon,private eye,censure,kurt,goubelle,philippe tastet" /></p><p style="text-align: center;">Vive le Sport ! (par Cabu, éd. Michel Lafon)</p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (100)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-11-20:64719412023-11-20T19:12:30+01:002023-11-20T19:12:30+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (19 nov.-2 déc.) :</strong> 1. Centenaire de Théophile Steinlein au musée de Montmartre ; 2. Steve Bell, caricaturiste de "The Guardian", accusé d'antisémitisme ; 3. Chappatte, entre les lignes de la guerre froide ; 4. Programme du festival SoBD ; 5. Caricatures fraîches par Biche, Klub, LB & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6491271" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/3937646165.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,novembre,steve bell,steinlein,montmartre,centenaire,the guardian,antisémitisme,chappatte,guerre froide,klub,biche,lb" /></p><p style="text-align: center;">Caricature par Steinlein (1903).</p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (99)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-11-06:64696632023-11-06T19:34:19+01:002023-11-06T19:34:19+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (5-19 nov.) :</strong> 1. Posy Simmonds exposée à la BPi ; 2. D'Astérix à Zemmour ; 3. Reiser, 40 ans déjà ; 4. F. Kupka dans "Le Canard Sauvage" ; 5. Caricatures fraîches par Lindingre, F. Caumartin, Morten Morland & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/1912100244.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6487696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/2333071889.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,octobre,2023,beehiiv,dessin,presse,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,lindingre,morten morland,caumartin,posy simmonds,bpi,reiser,zemmour,astérix" /></a></p><p style="text-align: center;">Caricature par Posy Simmonds.</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 466 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-10-12:64657392023-10-12T23:25:00+02:002023-10-12T23:25:00+02:00 Parution du numéro 466 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1328" class="post-1328 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6481960" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3922663849.jpg" alt="fba8bdee7d86f914da27e7c18f1fe342.jpg" width="434" height="466" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du numéro 466 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Sommaire :</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6481961" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1212254254.jpg" alt="2023-10-BC-Cover.jpg" /><span style="font-size: 18pt;">Gare de l’Est. L’expert n’est plus aussi catégorique </span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">“La Cour de cassation refuse l’amnistie à Céline” (1951) </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Iconographie célinienne </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Non-dit dans <em>Voyage au bout de la nuit</em> </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Actualité célinienne.</span></strong></span></p></div><footer class="entry-meta"></footer></article><article id="post-1326" class="post-1326 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="https://bulletincelinien.com/tribunal/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;">Tribunal</span></a></span></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C’est le 4 septembre qu’eut lieu au Tribunal judiciaire de Nanterre l’audience opposant les ayants droit de Céline à ses descendants. Une demi-douzaine de ceux-ci, représentés par l’un de ses arrière-petits-fils, dénoncent l’exploitation des milliers de feuillets retrouvés il y a deux ans et revendiquent le droit de divulgation ainsi que l’exercice du droit moral. Et ce plus de soixante ans après la disparition de l’écrivain. L’assignation compte 58 pages et se lit comme un roman. On y découvre que Céline était très attaché à ses petits-enfants… qu’il n’a jamais vus, hormis l’aîné, Jean-Marie Turpin, qu’il ne rencontra qu’une seule fois et qu’il ficha à la porte. Pour le reste, le mémoire adressé aux ayants droit mêle considérations littéraires et arguments juridiques : l’avocate y fait référence à la jurisprudence tout autant qu’au Code civil et au Code de la propriété intellectuelle. Telle est sa position : « <em>Céline n’ayant pas désigné sa veuve comme exécutrice testamentaire, celle-ci n’était pas titulaire du droit de divulgation de ses œuvres posthumes même si elle l’a exercé </em>[notamment pour la publication du <em>Pont de Londres </em>et de <em>Rigodon</em>, ndlr]<em>. La loi est claire ; ce droit moral revient aux descendants</em>. » </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le hic c’est qu’après la mort de Céline, sa fille a renoncé, pour elle et ses enfants mineurs, à l’héritage avec tout ce que cela implique. Ce 4 septembre, il s’agissait d’une audience de mise en état : il s’agit de l’étape pendant laquelle les parties échangent leurs pièces et conclusions, afin que l’affaire soit prête à être plaidée devant le juge. On en est loin : cet été, l’avocate des plaignants, Claire Simonin, a déposé pas moins de 69 pièces. Comme c’était prévisible, le conseil des ayants droit, Annick Coignard, a demandé un report afin de pouvoir les examiner. C’est dire si cette affaire risque de durer aussi longtemps que la guerre en Ukraine. M<sup>e</sup> Simonin n’a pas craint elle-même de pronostiquer « <em>une longue bataille juridique incertaine </em>[sic] »². Le BC a déjà consacré deux articles à ce litige³ et n’a pas manqué d’offrir à Guillaume Grenet l’occasion de donner son point de vue. On peut regretter que, sous un fallacieux prétexte, celui-ci ait finalement renoncé à nous accorder un entretien. </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6481965" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1467546792.jpg" alt="eb51b5d0e507fbc7135afc809b7e5ac8.jpg" /></span></strong></span></p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quoiqu’il en soit, son point de vue est connu grâce à la presse qui l’a interrogé à ce sujet. On sait, par exemple, qu’il réclame, à titre de dommages et intérêts, 2 € par exemplaire vendu de <em>Guerre</em>, <em>Krogold</em> et <em>Londres</em>, soit environ 500.000 € ³. Résolument hostile à toute réédition des pamphlets (même une édition “encadrée” par des historiens), Guillaume Grenet dénonce avec force les « <em>monstruosités</em> » dont son arrière-grand-père s’est rendu coupable. Ce qui a suscité cette réflexion d’un journaliste bien connu des céliniens : « <em>J’avoue que je ne suis pas du tout convaincu par ces gens qui se réveillent des décennies plus tard en jouant les belles âmes avec les pamphlets pour obtenir autre chose</em>. »</span></strong></span></div><div class="bottom-note"><ol><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">1) Propos rapporté par Laurent Valdiguié, « “Nous, les descendants de Céline, on nous a tout volé” », <em>Marianne</em>, 6-12 octobre 2022.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">2) M. Laudelout, « Bagarre autour de l’héritage » (BC n° 462, mai 2023) & « Descendants <em>versus</em> ayants droit » (BC, n° 464, juillet-août 2023).</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">3) Il est juste de préciser que, le 19 juin, un autre arrière-petit-fils, Pierre Turpin, chercheur en biologie moléculaire à Berkeley (Californie), a déclaré sur la page <em>facebook</em> de la Société des Lecteurs de Céline : « Je fais don des [hypothétiques, <em>ndlr</em>] gains financiers de cette action à une organisation caritative. »</span></strong></span></li></ol></div></div></article>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (97)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-10-10:64652692023-10-10T13:59:29+02:002023-10-10T13:59:29+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (8 oct.-22 oct.) :</strong> 1. Balzac avant "Hara-Kiri" ; 2. Le Collège de France potache ; 3. Le filon de l'âge d'or de la BD franco-belge ; 4. Willem à Lyon ; 5. Caricatures fraîches par Kurt, Schvartz, Piérick, Delestre & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/3709083252.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,octobre,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,kurt,schvartz,delestre,piérick,collège de france,balzac,hara-kiri,willem,lyon" /></p><p style="text-align: center;">Balzac en tenue de travail par Henry Somm.</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlJoyeux anniversaire ! Les 30 ans de la revue Réfléchir & Agirtag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-10-09:64650912023-10-09T13:27:38+02:002023-10-09T13:27:38+02:00 Joyeux anniversaire ! Les 30 ans de la revue Réfléchir &...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6481021" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2493440865.jpg" alt="deco-anniv-30-ans-12.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Joyeux anniversaire ! </strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Les 30 ans de la revue <em>Réfléchir & Agir</em></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Les abonnés de <em>Réfléchir & Agir</em> viennent de recevoir son 79<sup>e</sup> numéro, soit trente années d’existence et de combat. Trente ans déjà ! <em>Comme le temps</em> <em>passe </em>pour reprendre le titre d’un roman d’un brillant écrivain français trop tôt disparu car assassiné…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Qu’il est maintenant loin le tout premier numéro d’octobre – novembre 1993 sous la forme d’un fanzine. Sur sa couverture s’exprimait déjà sa différence avec une citation extraite d’un discours de José Antonio Primo de Rivera prononcée à Carpio de Tajo, le 25 février 1934: « La vie ne vaut la peine d’être vécue si ce n’est pour la brûler au service d’une grande cause. » L’éditorial posait des bases pour lesquelles R&A n’a jamais dérogées: «Le militant s’informe, analyse, parle, expose, discute et convainc. Il est chaque minute en train d’alimenter sa doctrine, toujours prêt à faire connaître ses idées et montrer partout que la résistance à l’ordre démocratique s’organise». Un article visionnaire prévenait ensuite de « La société de confusion : convergences doctrinales, brouillage des cartes et déclin du politique ».</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481022" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1111670240.jpg" alt="thurabnail.jpg" width="390" height="551" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Ainsi un brûlant feu intérieur continue-t-il à flamber chez les deux chevilles ouvrières qui effectuent au quotidien un travail parfois fastidieux: Eugène Krampon et Pierre Gillieth. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2127595840.jpg" alt="pierre340x500.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481027" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3319459657.jpg" alt="Les-Polemistes-2.2.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Grâce aux bons soins de Wilsdorf, l’émission du 7 juillet 2023 a longuement interrogé ce dernier sur cette entreprise militante remarquable. Nous invitons tous les auditeurs à l’écouter si ce n’est pas encore fait. L’ami Gillieth est infatigable. Outre la direction administrative et rédactionnelle d’un périodique de haute tenue, il s’occupe des éditions Auda Isarn. Cette sympathique maison d’édition publie plusieurs titres par an. Signalons le beau succès de la collection policière « Le Lys noir » et, en particulier, les aventures truculentes du Hussard.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Pour l’anecdote, le nom de cette collection irrita Rodolphe Crevelle (1955 - 2019), militant anarcho-royaliste de l’Hyper-France et de la francité résistante. Dans le sillage de <em>La Manif pour Tous,</em> cet ancien militant solidariste publia une série de journaux intitulée <em>Le Lys noir</em> placée sous le patronage de Georges Bernanos. Agacé par ce qu’il considérait comme un détournement, Rodolphe Crevelle menaça de casser la gueule des co-directeurs de la collection avant de se raviser. Il apprit qu’à côté de Pierre Gillieth officiait Francis Bergeron, le même qui dans sa jeunesse solidariste distribuât des tracts anti-communistes sur la Place rouge à Moscou à l’époque soviétique.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481028" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/377954456.jpg" alt="cragover-big.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Des liens amicaux existent depuis le début entre le magazine autonome de désintoxication idéologique et <em>Radio Méridien Zéro</em>. Eugène Krampon a contribué aux deux projets. Le dossier du numéro 34 (hiver 2010) de R&A proposait d’ailleurs « Vers une rupture militante nécessaire » avec les entretiens de Gianluca Iannone, le fondateur de <em>CasaPound</em>, et de Frédéric Laroque, alors porte-parole du MAS (Mouvement d’action sociale). Placée sous la mémoire fidèle de Robert Dun (1920 – 2002) et de Jean Mabire (1927 – 2006), le magazine albo-européen perdure, comme l’écrit en éditorial du nouveau numéro Eugène Krampon, sur une magnifique « ligne anti-mondialiste, anti-capitaliste, grand européenne (de Dublin à Vladivostok), identitaire, socialiste révolutionnaire ».</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481029" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1176235535.jpg" alt="RA54couv-page-001.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Les thématiques du numéro 79 sont riches et variées. À côté des notules qui confirment la veulerie de nos contemporains, Klaas Malan poursuit son exploration des peuples minoritaires d’Europe, en l’occurrence ici les Tyroliens du Sud. Malan est un ardent partisan d’une Europe impériale des régions ethniques homogènes et enracinées. Le dossier concerne « Le retour de la question sociale ». L’inflation, la réforme désastreuse des retraites, la paupérisation massive de la population française et la hausse vertigineuse des profits démontrent toute l’acuité du sujet bien trop peu traité par la « mouvance »… Dans un excellent entretien, Pierre Le Vigan rappelle « la nécessaire union du national et du social, de la souveraineté, de l’identité et de la justice ». Il oublie malheureusement le versant écologique. Les questions identitaire et sociale dépendent aussi de la question environnementale. Identités ethno-culturelles, justice sociale et préservation des écosystèmes forment un tout à la radicalité foncièrement non cosmopolite.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">La présence durable de R&A constitue un apport non négligeable de munitions lourdes dans la guerre culturelle en cours. En dehors des bulletins à diffusion confidentielle, d’autres titres participent aussi à la grande bataille des idées. Le doyen <em>Rivarol</em> subit les foudres du Système. Il continue malgré tout à avancer. Fondée en 1967, <em>Militant</em> demeure la revue nationaliste qui défend l'identité française et européenne. <em>Éléments </em>vient de fêter ses cinquante ans. <em>Terre et Peuple Magazine</em> se dirige vers son quart de siècle. <em>Rébellion</em> a vingt-et-un ans. <em>Synthèse nationale</em> approche de ses dix-huit ans. Le benjamin des imprimés est pour l’heure <em>ZentroMag</em> avec quatre années d’intenses activités.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6481030" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1234351682.jpg" alt="L5532.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Ces titres font honneur au pluriversalisme qu’anime l’ethno-différencialisme. Ils affrontent selon le tempérament de leur rédaction respective et malgré les inévitables divergences d’interprétation le politiquement correct et les délires du wokisme. On constate néanmoins que bien d’autres ont disparu: <em>Flash</em>, <em>Présent</em>, <em>Le Choc du Mois</em>, <em>National Hebdo</em>, <em>La Nouvelle Revue d’Histoire</em>, etc. Ces pertes peuvent susciter le désespoir et inciter peut-être à l’inaction et au désœuvrement. À tort ! Il importe toujours de se souvenir que l’histoire porte en elle l’imprévu. Comme le dit avec justesse Eugène Krampon dans ce numéro – anniversaire, « notre boulot et notre devoir, c’est de préparer notre résurrection à long terme, de reconstruire les murs porteurs de demain en évitant de les faire reposer sur une chape idéologique et des erreurs qui nous ont conduit à l’effondrement d’aujourd’hui ». L’aurore apparaît tôt ou tard après une très longue nuit. </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="right"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">GF-T</span></strong></p><ul><li style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;"> « Vigie d’un monde en ébullition », n° 86, mise en ligne le 3 octobre 2023 sur <em>Radio Méridien Zéro</em>.</span></strong></li></ul>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 67 de War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-09-16:64616692023-09-16T14:35:04+02:002023-09-16T14:35:04+02:00 Parution du numéro 67 de War Raok EDITORIAL ...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6475532" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2662563560.jpg" alt="1330695-un-homme-tient-un-drapeau-breton-a-nantes-en-loire-atlantique.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du numéro 67 de <em>War Raok</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>EDITORIAL </strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;">Union dans l’action et dans les esprits</span> </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La situation actuelle de la France nous autorise à esquisser quelques sourires moqueurs, et nous ne sommes pas, nous Bretons, les seuls à regarder notre plus proche voisin sombrer lentement, s’affaiblir et devenir de plus en plus effacé face aux nouveaux grands de ce monde ! Quand on est faible et que l’on veut se faire passer pour puissant on prend un air vaniteux, on se montre même prétentieux, on mène des opérations de prestige qui prennent malheureusement des proportions tout à fait pathologiques. L’État français en est coutumier depuis plusieurs années et, dépité, il souffre d’un besoin névrotique de grandeur. Conscient de l’artifice de son existence, il se croit dans la nécessité de provoquer un sentiment de supériorité autour de ses réalisations qu’il qualifie de grandioses… et, comme d’habitude, il sombre dans un ridicule assez douloureux ! </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Oui, le bateau France prend l’eau ! Nous, Bretons, pourrions nous réjouir de ce déclin, de cette déliquescence, nous ravir de voir le pays des « Droits de l’Homme », pays qui nie l’existence de notre peuple, de notre nation, ce pays qui nous prive de nos libertés et de nos droits nationaux, qui embastille les peuples basque, corse, catalan, flamand, alsacien, occitan… se perdre et s’abîmer. Eh bien non. Laissons notre voisin gérer son naufrage et les problèmes qu’il s’est créés, pensons à notre Bretagne, épargnons à notre peuple les cruels événements qui font entrevoir l’abîme et arrêtons une gangrène qui se profile inéluctablement. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Faut-il quitter le bateau ? La réponse est évidente ! La société française est malade, touchée et faussée dans ses assises… Alors sauvons la Bretagne. Mais pour cela, un minimum d’unité, d’union politique devient une question de vie ou de mort. Les Bretons, dans leur grande majorité, s’en rendent compte par moments, pour retomber tout de suite après dans leur individualisme, faute d’une certitude qui devrait les engager et déterminer leur conduite. Pourquoi leur « mauvaise conscience » n’est-elle pas devenue conscience et conscience opérante ? Pourquoi les appels à l’union sont-ils restés sans prise sur les partis bretons ? Pourquoi l’impératif de l’union des forces politiques bretonnes n’a-t-il trouvé, sur peu de plan, les instruments aptes à faire valoir son exigence et à entraîner la Bretagne sur la voie de l’émancipation ? </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les raisons sont multiples. Tout d’abord, l’union n’a pas trouvé son instrument « intellectuel ». Union ne signifie pas juxtaposition, ni alignement comme le souhaiteraient certains, mais synthèse, analyse permettant de découvrir, pour chaque élément de la réalité bretonne ainsi dénombrée, le coefficient permettant de le situer suivant son poids spécifique et de reconstituer cette réalité dans ses articulations concrètes. Attention toutefois à ne pas s’épargner l’effort d’identifier le meilleur point d’application en vue des buts à atteindre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’union n’a pas trouvé non plus son instrument « moral ». Dans cette carence, l’intelligence a sa part de responsabilité. On se satisfait bien souvent d’une fausse analyse et l’on finit par se contenter de programme approximatif aux dépens non seulement de l’efficacité mais aussi du caractère. On accepte toute abdication d’une véritable pensée nationaliste devant les raccourcis dialectiques de l’action… La cohérence entre la pensée et l’action se trouve ainsi compromise ce qui désarme les consciences et les livre au désarroi. Il faut, une fois pour toute, mettre à l’écart, se débarrasser et dénoncer les sectaires, idéologues, imposteurs et autres arrivistes qui s’opposent constamment à toute initiative d’union ainsi que leurs travers pernicieux. Ces gens ne travaillent malheureusement pas pour la Bretagne ! </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Enfin, l’union n’a pas trouvé son instrument « politique », c’est-à-dire avoir une vue d’ensemble de tous les éléments de la vie nationale bretonne permettant de les articuler suivant leur importance et leur conformité aux intérêts du peuple breton.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour conclure, une véritable union nationale bretonne se doit de faire la part du présent et de l’avenir, assurer, à travers les nécessités, la sauvegarde des intérêts permanents de la Bretagne, tels qu’ils sont déterminés par son histoire, sa géographie et par les valeurs mûries dans sa civilisation. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Padrig MONTAUZIER.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6475531" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4043636426.2.jpg" alt="War Raok n°67.jpg" width="416" height="589" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>SOMMAIRE WAR RAOK N° 67</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Spécial été : 52 pages</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Éditorial, page 3</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Buan ha Buan, page 4</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Géopolitique : Conflit en Serbie et au Kosovo ?, Page 13</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Notre Europe :L’Europe, la mort ou la capitulation, page 15</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tribune libre : L’activisme écologiste et utopique..., page 17</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Billet d’humeur : La “substitution ethnique" dans la société fluide, page 19</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Société : Un enseignement enraciné, page 20</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Religion : Christianisme orthodoxe et chrétienté celtique, page 22</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hent an Dazont</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Votre cahier de 4 pages en breton, page 24</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Histoire : Géopolitique de la Bretagne, page 29</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Symbole sacré : La roue celtique, page 33</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6475533" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1338133794.jpg" alt="celtes.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tradition : La tradition indo-européenne chez les Celtes, page 35</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Plantes et santé : Ti al louzoù … aujourd’hui, page 37</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Terre de Celtie : Cornouailles : une identité celtique qui perdure, page 39</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Civilisation celtique : Littératures écrites et orales des civilisations celtiques, page 44</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nature : Les sauterelles, Grillons, criquets, courtilières, page 47</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lip-e-bav : L’artichaut breton farci, page 49</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Keleier ar Vro : La Bretagne défigurée, page 50</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bretagne sacrée : Les rochers sculptés de Rothéneuf, page 51</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6475534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/4070452368.jpg" alt="istockphoto-118847011-612x612.jpg" /></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlTraversées, revue. Parcours des numéros 103 et 104tag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-15:64568442023-08-15T23:30:00+02:002023-08-15T23:30:00+02:00 Je relis, numéro par numéro. Traversées n° 103 D’abord je...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6469620" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/4249319219.jpeg" alt="traversees-103-recto.jpeg" /><img id="media-6469622" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/1682366712.jpeg" alt="traversees-nc2b0104.jpeg" />Je relis, numéro par numéro.</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Traversées n° 103</span></span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s1">D’abord je reviens parcourir <span style="text-decoration: underline;">l’éditorial</span>, même s’il est volontairement décalé à la fin, choix de structure sans doute pour laisser ouverte la compréhension des axes de ces pages. Oui, d’évidence, <span style="text-decoration: underline;">la traduction</span>, l’ouverture à des poètes du monde. Et c’est le sujet du texte de <span style="text-decoration: underline;">Patrice</span>. (Sans plus de précision : </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Patrice Breno</span></span><span class="s1">, l’éditeur, ou </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Patrice Reytier</span></span><span class="s1">, qui fait la composition, la mise en pages et des créations sous forme de petites vignettes qui marquent les espaces entre les rubriques ? – À vous de deviner, on peut...). Traduction, donc, l’entreprise ardue qu’est rendre le style et le sens dans une langue autre : transmutation, en quelque sorte. Mais entreprise nécessaire au plus haut point, pour dépasser les frontières de notre tour de Babel. Les textes sont offerts dans la langue d’origine et en français. Des textes en langues qu’on connaît on lit doublement, des autres on regarde, même sans comprendre : c’est déjà un voyage culturel que la perception des graphies différentes.</span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Parcours, une sélection subjective, citations (poèmes), sans commenter les fragments cités, mais parfois un peu les présentations, après avoir consulté celles qui sont en dernières pages et donnent des clés (indications partielles notées ici entre parenthèses, sous le nom de l'auteur).</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">…………….</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6469623" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/00/4249319219.jpeg" alt="traversees-103-recto.jpeg" />CITATIONS</span> (poèmes), titres en italique</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Deux </span><span class="s1">poètes ukrainiens</span></span><span class="s2"> traduits par </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Vladimir Claude Fisera</span></span><span class="s2">.</span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Solidarité. Comment ne serions-nous pas émus par la réalité tragique ?</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Anastasia Afanav’sev</span>a</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(Elle est née et vit à Kharkiv, ville régulièrement bombardée. Elle traduisait autrefois des textes de l’ukrainien en russe, mais ne veut plus écrire dans cette langue, depuis l’horreur des faits de cette guerre subie.)</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">C’est là, chez moi…</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Avant, il y avait un passage,</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Maintenant, il y a une clôture.</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">C’est là qu’on vit, contre la clôture.</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.</span></p><p class="p1"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Iouri Bouriak</span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(Il vit à Kiiv, Kiev en russe)</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Dans cette vie-là</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Dans cette vie-là, j’aurais habité à Lviv, ou peut-être à Vienne,</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">dans une rue étroite, au premier étage, avec des fleurs sur le balcon</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">et un vieux vélo dans l’entrée ;</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">…………………..</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Poète d’expression roumaine</span></span><span class="s2">,</span></span></p><p class="p1"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Ara Alexandre Shishmanian</span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">trad. en français par </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Dana Shishmanian</span></span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(Né à Bucarest, il a quitté la Roumanie en 1983, du fait des persécutions répondant à son engagement pour les droits de l’homme. On nous précise qu’il est historien des religions et a publié des études sur l’Inde védique et la Gnose. Plusieurs recueils traduits et édités par L’Harmattan, deux par d’autres éditions.)</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">qui es-tu</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">qui es-tu moi étrange</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">une pesanteur confuse colle le feu aux murs</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">le gardien de l’éternité veille au morcellement</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">inéluctable des secondes et les remplit de mutismes</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">…………………..</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">Dossier, des </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">poètes néerlandais</span></span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">(choix de </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Jean-Pierre Otte</span></span><span class="s2"> et </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Christian Marcipont</span></span><span class="s2">)</span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">trad. </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Christian Marcipont</span></span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">Parmi eux, </span><span class="s1"><span style="text-decoration: underline;">Gerrit Kouwenaar</span> </span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(journaliste, il est aussi traducteur). Extrait : </span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">là où le bateau vient de passer</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">demeure l’indicible vide</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">c’est le bateau qui fait la mer.</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">…………………..</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">Dossier, un </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">poète luxembourgeois</span></span><span class="s2">, présentation et traduction </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Florent Toniello</span></span></span></p><p class="p1"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Tom Weber</span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(En lisant la présentation, après avoir découvert les poèmes, j’ai été étonnée par sa jeunesse – il est né en 1996. Traducteur, il écrit en anglais et allemand, et s’intéresse particulièrement à la mythologie. Je me dis que c’est peut-être parce qu’il trouve là un écho de profondeur en affinité avec ses propres interrogations et réflexions. Belle découverte…)</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">vacances sur anthémuse</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">j’aime me perdre j’aime être libre</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">du fardeau de ma propre volonté</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">juste de temps en temps</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">[…]</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">je demeure en un pays magique</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">où tous les ego se confondent</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">où passé présent et futur</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">se combinent en une symphonie</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">où toute existence rime divinement</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">[…]</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">dans les profondeurs glacées de</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">ce kaléidoscope abandonné</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">où la lumière dans nos yeux</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">gagne sa liberté en touchant</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">le prisme de nos âmes</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">[ ]</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">berceuse</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">une fillette se relaxe</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">dans les rues d’idlib</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">[…]</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">dans sa minuscule</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">poitrine d’enfant</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">on a fait</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">des trous d’air</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">au fusil</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">dans les rues d’idlib</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">sont à l’agonie</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">les valeurs de l’occident</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">[ ]</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">jeu de miroirs</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">il doit bien</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">y avoir quelque chose</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">il doit bien</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">rester quelque chose à sauver</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">…………………….</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">Dossier, </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">poètes italiens</span></span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">(trad. </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Irène Dubœuf</span></span><span class="s2">, </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Michela Zanarella</span></span><span class="s2"> et </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Alain Bourdy</span></span><span class="s2">)</span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">Parmi eux, </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Amedeo Anelli</span></span><span class="s2"><span style="text-decoration: underline;"> </span>et </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Luigi Carotenuto</span></span></span></p><p class="p1"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Amedeo Anelli</span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(philosophe et traducteur, dirige la revue de philosophie<em> Kamen’</em>, qu’il a fondée)</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Postlude</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Et le silence actif</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">tel l’animal transpercé</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">se fait instrument</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">et l’hermétique sagesse se renouvelle</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">le chant respire dans le silence</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.</span></p><p class="p1"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Luigi Carotenuto</span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(né en Sicile, publie la revue en ligne <em>l’EstroVerso</em>)</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Rien n’est déplacé,</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">pas même le désordre.</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">…………………………..</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s2">Une <span style="text-decoration: underline;">poète grecque,</span> trad. </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Bernard Grasset</span></span></span></p><p class="p1"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Jeanne Tsatsos</span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(1909-2000, résistante pendant l’Occupation, humaniste, une poésie de la profondeur intérieure)</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Extrait du recueil <em>Paroles du silence</em> :</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Je lutte autour de la lumière que je ne vois pas,</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">je la pressens, j’en ai soif ;</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">j’ai enclos le soleil dehors.</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">.</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Extrait du recueil <em>Lumière dans l’obscurité </em>:</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">J’ai partagé mon amour</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Un autre vent devint le temps,</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">un autre devint la mort.</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">……………………..</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Canada</span></span><span class="s2">, </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Leonard Cohen</span></span><span class="s2">, trad. </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s1">Gérard Le Goff</span></span></span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(1934-2016. De Montréal, Québec, mais anglophone. Connu internationalement pour sa carrière de chanteur, on sait aussi son intérêt pour les questions spirituelles. Je me souviens avoir lu des textes issus de ses années dans un centre zen qu’il finit par quitter, le renoncement étant excessif – mais ses aspirations demeuraient, autrement).</span></p><p class="p1"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Suzanne</span></em></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Et tu veux voyager avec elle</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Tu veux voyager en aveugle</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Et tu sais qu’elle te fera confiance</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Toi qui touchas son corps parfait en esprit</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">[…]</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Et tu veux voyager avec elle</span></p><p class="p1"><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Tu veux voyager en aveugle</span></p><p class="p1"><span class="s2" styl
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 464 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-08-04:64554142023-08-04T20:15:47+02:002023-08-04T20:15:47+02:00 Parution du numéro 464 du Bulletin célinien Sommaire...
<article id="post-1315" class="post-1315 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6466561" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/921098467.jpg" alt="9ae86a2fab28c9d32ba115f877b04834.jpg" width="511" height="681" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du numéro 464 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6466564" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2143656432.jpg" alt="2023-07-08-BC-Cover.jpg" /><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;">Sommaire :</span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>- Descendants versus ayants droit </strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>- Réédition de Céline en Bretagne </strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>- Entretien avec Yannick Gomez </strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>- Biographies </strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>- Nabe et Mergen persévèrent dans l’erreur.</strong></span></p></div></article><article id="post-1313" class="post-1313 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="https://bulletincelinien.com/heritiers/" rel="bookmark"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;">Héritiers</span></a></span></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les céliniens l’ont échappé belle. Si Colette Destouches (1920-2011) n’avait pas renoncé à l’héritage, ce serait ses enfants et petits-enfants qui, aujourd’hui, prendraient les décisions éditoriales. On a compris que, si cela ne tenait qu’à eux, les inédits n’auraient pas vu le jour (voir l’article “Descendants <em>versus</em> ayants droit” dans ce numéro). Certes on peut estimer, comme eux, que ces textes n’ont pas leur place dans la collection “Blanche”; les “Cahiers de la Nrf” eussent été plus adaptés à ce corpus. Et bien entendu la Bibliothèque de la Pléiade où ils ont à présent trouvé leur place naturelle. Mais si la décision de publier dépendait de Guillaume Grenet (l’un des arrière-petits-fils qui s’est fait le porte-parole de la famille), on attendrait encore la publication de ces textes. Et même s’il ne s’agit que d’ébauches, ils apportent des éléments passionnants à la fois pour la génétique des textes, l’étude du style en évolution, et même la biographie¹. Quant aux pamphlets, les descendants sont viscéralement opposés à toute réédition. Grenet appelle de ses vœux “<em>une censure pure et dure</em>” ², ce qui va sûrement lui attirer des sympathies. Mais est-il normal que l’édition canadienne établie par un spécialiste patenté ne soit pas disponible dans son pays ? Signalons, à ce propos, que la législation canadienne a récemment changé : elle s’aligne désormais sur la loi française. Toute œuvre entre désormais dans le domaine public 70 ans (et non plus 50) après le décès de l’auteur. Heureusement la nouvelle loi n’a pas d’effet rétroactif : les œuvres tombées dans le domaine public avant sa promulgation y demeurent. Qu’on le veuille ou non, les pamphlets font partie de l’œuvre et représentent cinq ans de sa vie d’écrivain. Faut-il rappeler que malgré ses outrances et ses trivialités, <em>Bagatelles pour un massacre</em> (“<em>génial et malfaisant </em>”, selon Charles Plisnier) est un grand livre ? Et l’épilogue des <em>Beaux draps </em>une merveille ? Céline ne cesse pas d’être écrivain lorsqu’il écrit ses brûlots. On est un peu gêné de rappeler ces évidences… </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/kksL62pD7YE" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quant à la belle exposition consacrée aux manuscrits retrouvés, elle n’aurait pas pu être tout à fait la même si les descendants avaient eu leur mot à dire : ils estiment, en effet, que certaines pièces n’auraient pas dû y s’y trouver car appartenant au domaine privé. Avec un autre ayant droit, le libéralisme dont fait preuve François Gibault à l’égard des revues céliniennes (dont celle que vous avez entre les mains) nous aurait manqué. Comme il l’a confié récemment, c’est lui qui, en tant que conseil de l’ayant droit, prenait les décisions d’importance secondaire³. <em>L’Année Céline, Études céliniennes </em>et, plus modestement, le <em>Bulletin </em>ont publié lettres et documents appartenant à sa collection sans qu’il n’y trouvât ombrage. Nous ne sommes pas assurés du tout qu’avec les héritiers de l’écrivain, cela se serait passé de la même façon. Gibault a, par ailleurs, toujours défendu l’écrivain dans les médias et à la tête de la Société d’Études céliniennes. Aurait-on trouvé la même constance à promouvoir l’œuvre si Lucette n’avait pas été détentrice du droit moral et patrimonial ? Rien n’est moins sûr…</span></strong></span></div><div class="bottom-note"><ol><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1) Le prochain colloque de la Société d’Études céliniennes (qui aura lieu à l’Université de Nantes l’année prochaine) sera entièrement centré sur ces textes. Vingt communicants sont déjà inscrits.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(2) Propos recueillis par Sonia Devillers dans son émission « L’invité de 9 h 10 », France Inter, 19 juin 2023.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(3) « Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux » : “Me Gibault, avocat de Kadhafi et héritier de Céline”. TV Libertés, 18 juin 2023.</span></strong></span></li></ol></div></div></article>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (93)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-07-02:64503692023-07-02T23:44:14+02:002023-07-02T23:44:14+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement tous les quinze jours dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (2 juillet-1er août) :</strong> 1. Expo Balzac drolâtique ; 2. Reiser antiflic ; 3. Manga à gogos ; 4. Une belle affiche de théâtre ; 5. Caricatures fraîches par Dubouillon, François Caumartin, Erwann Terrier, Jonesy & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6459054" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/3262141.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,juillet,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,théâtre,balzac,drolâtique,manga,reiser,dubouillon,françois caumartin,erwann terrier,jonesy" width="431" height="648" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (92)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-06-19:64483642023-06-19T23:44:48+02:002023-06-19T23:44:48+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (18 juin-1er juillet) :</strong> 1. La caricature sulpicienne de Chaunu et Plantu ; 2. Annecy s'anime ; 3. Bouvard & Pécuchet, prototypes du bourgeois de droite et du bourgeois de gauche ; 4. Caricatures fraîches par Marc Schmitt, Lindingre, Placide, Will McPhail & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6456190" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/2871905911.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,juin,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,marc schmitt,will mcphail,placide,lindingre,sulpicien,chaunu,plantu,bouvard,pécuchet,annecy" /></p><p style="text-align: center;">par Will McPhail, "The New-Yorker" (traduit de l'américain).</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 463 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-06-10:64470882023-06-10T19:23:39+02:002023-06-10T19:23:39+02:00 Parution du numéro 463 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1308" class="post-1308 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6453518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1237543484.jpg" alt="SIPA_00008544_000002.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution du numéro 463 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Sommaire :</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6453519" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3215701237.jpg" alt="2023-06-Cover.jpg" />Le goût de Céline chez Sollers</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Krogold face à la critique</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Céline loin des Lumières</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Entretien avec Maxim Görke</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Céline et Mirbeau</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Gen Paul et Céline</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1306" class="post-1306 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"> </h1><h1 class="entry-title"> </h1><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="https://bulletincelinien.com/retour-dans-la-pleiade/" rel="bookmark">Retour dans la Pléiade</a></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il faut savoir beaucoup de gré à Henri Godard, Pascal Fouché et Régis Tettamanzi pour le travail magistral accompli dans cette nouvelle édition de la Pléiade. Rappelons à ceux qui possèdent déjà l’œuvre romanesque dans cette collection que seuls deux volumes apportent, avec l’exégèse requise, un corpus inédit. À ne plus confondre avec les deux premiers volumes de l’édition précédente ; avant cette année, pour lire l’œuvre dans l’ordre chronologique de leurs phases de rédaction, il fallait lire les volumes dans l’ordre suivant : I, III, IV et II ! Cette tomaison est abandonnée ; désormais, les quatre volumes sont classés par grandes périodes d’écriture : <em>Romans</em><em> 1932-1934 </em>(comprenant <em>Voyage au bout de la nuit</em>, avec notamment des séquences inédites du manuscrit et du dactylogramme, et ce que l’éditeur nomme “textes retrouvés” : <em>La Volonté du roi Krogold</em>, <em>Guerre</em> et <em>Londres</em>) ; <em>Romans 1936-1947 </em>(comprenant <em>Mort à crédit</em>, augmenté de dix séquences du roman dans la version du manuscrit retrouvé ; <em>Casse-pipe </em>suivi de ce que l’éditeur nomme “scènes retrouvées” ; et <em>Guignol’s band</em>). N’étant pas affectés par les découvertes de l’été 2021, les deux derniers volumes demeurent inchangés et sont seulement rebaptisés en <em>Romans 1952-1955 </em>et <em>Romans 1957-1961</em>. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6453520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/922517802.jpg" alt="lotlfc.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">À moins d’être un collectionneur éperdu de toutes les éditions céliniennes, seule l’acquisition des deux premiers volumes cités s’impose pour découvrir de l’inédit non procuré par la collection “Blanche”. Idéalement – puisqu’il s’agit de textes non achevés – il aurait fallu réserver <em>Guerre</em>, <em>Londres</em> et <em>Krogold</em> à la “Bibliothèque de la Pléiade”, et aux “Cahiers de la NRF” mais, outre les impératifs commerciaux, il est naturel de songer au grand public. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6453521" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2193192155.jpg" alt="henri-godard-specialiste-de-louis-ferdinand-celine-a_5922101_676x397p.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6453522" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2315222304.JPG" alt="ob_5fbb6c_celine-pleiade-les-beaux-draps.JPG" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au moins ces inédits ne lui ont-ils pas été présentés comme des “romans” puisque non avalisés par Céline qui les considérait à juste titre comme des textes non aboutis. Ajoutons que les deux nouveaux volumes de la Pléiade comprennent un avant-propos inédit de Henri Godard pour le premier et une préface actualisée pour le deuxième. Ses commentaires sagaces font litière de l’affirmation de certains selon laquelle <em>Guerre </em> serait un texte écrit en 1930-1931 destiné, à l’origine, à être intégré dans <em>Voyage au bout de la nuit</em>. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette hypothèse est, on s’en souvient, celle de l’universitaire italien Pierluigi Pellini¹. Il n’est pas le seul dans ce cas : en France aussi il se trouve deux ou trois céliniens qui le pensent aussi. Or <em>Guerre</em> ne peut avoir été écrit à la même période que <em>Voyage</em> puisqu’y figurent des bribes de <em>Krogold. </em>Lequel fut rédigé, comme on le sait, après la parution de son premier roman. Mais la grande découverte apportée par ces inédits est qu’après le fabuleux retentissement de <em>Voyage</em>, Céline a longuement tâtonné. Et n’a donc pas trouvé d’emblée ce qui sera désormais son style : celui inauguré par <em>Mort à crédit</em>. Auparavant il adopta encore, dans ces tentatives que sont <em>Guerre</em> et <em>Londres</em>, un langage proche de l’oralité populaire qui était celui de <em>Voyage</em>. Sa révolution stylistique sera la consécration d’un éprouvant et patient labeur.</span></strong></p><ul><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L.-F. Céline, <em>Romans 1932-1934 </em>& <em>Romans 1936-1947</em>, Gallimard, coll. “Bibliothèque de la Pléiade”, 2023, 1552 p. et 1956 p. (70,50 et 78,50 euros, prix de lancement jusqu’au 31 décembre).</span></strong></li></ul></div><div class="bottom-note"><ol><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(1) Giulia Mela et Pierluigi Pellini, « Genèse d’un best-seller. Quelques hypothèses sur un prétendu “roman inédit” de Louis-Ferdinand Céline », <em>ITEM</em>, Paris, Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS-ENS), 22 juillet 2022. Voir aussi Marc Laudelout, « <em>Guerre</em> antérieur à <em>Voyage</em> ? », <em>Le Bulletin célinien</em>, n° 454, septembre 2022.</span></strong></li></ol></div></div></article>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (91)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-06-05:64463712023-06-05T21:08:09+02:002023-06-05T21:08:09+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (4 juin-18 juin) :</strong> 1. L'Enfer par Eric Salch ; 2. Merel des Flandres par Clara Lodewick ; 3. Caricatures fraîches par El Diablo, Decressac, Schvartz, Lara & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6452349" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/3856483943.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,juin,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,lara,salch,dargaud,merel,clara lodewick,flandres,el diablo,schvartz" /></p><p style="text-align: center;">par Salch, éd. Dargaud, 2023.</p><p style="text-align: center;"> </p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (90)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-05-21:64442072023-05-21T22:14:00+02:002023-05-21T22:14:00+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (21 mai-3 juin) :</strong> 1. Fanzine Ratiche n°1 ; 2. La Gidouille briochine n°2 ; 3. Adieu Sam Gross ; 4. Caricatures par Kurt, Juin, Andy Davey & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6448668" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/3796024159.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,mai,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,andy davey,ratiche,les requins marteaux,sam gross,juin" /></p><p style="text-align: center;">Fanzine Ratiche n°1 - ed. Les Requins Marteaux</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 462 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-05-11:64427022023-05-11T21:21:17+02:002023-05-11T21:21:17+02:00 Parution du numéro 462 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1301" class="post-1301 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6446422" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/255762572.jpg" alt="84fa390fd97427307dd7c31a5ba97967.jpg" width="451" height="679" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du numéro 462 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Sommaire :</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6446423" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1964588459.jpg" alt="2023-05-BC-Cover.jpg" width="253" height="359" />Un entretien inédit avec Céline (1960)</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Retour dans la Pléiade</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bagarre autour de l’héritage</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une amie méconnue : Blanche Chauvenet alias Blanchette Fermon</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Entretien avec David Labreure</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Céline, la guerre et la Lys en 1914.</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1299" class="post-1299 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"> </h1><h1 class="entry-title"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="https://bulletincelinien.com/moralisme/" rel="bookmark">Moralisme</a></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsqu’un ancien premier ministre¹ déclare, dans une émission télévisée, qu’il admire Céline sans pour autant partager ses idées, il s’attire cette réplique de l’animateur suscitant les rires du public : « <em>Donc, vous êtes un peu schizo ? </em>»¹ De plus en plus difficile de faire admettre aux nouvelles générations que l’on peut apprécier un écrivain dont on réprouve les idées. Je donne volontiers, pour ce qui me concerne, l’exemple d’Aragon, auteur (entre autres) de ce beau roman qu’est <em>La Semaine sainte</em> (1958), et qui fut, comme chacun sait, un stalinien de l’espèce répulsive. Au cours d’un récent déjeuner qui réunissait des amis céliniens dans la capitale belge, Christian Mouquet, président de la <em>Société des Lecteurs de Céline</em>, me faisait observer que cette ouverture d’esprit est davantage répandue à droite qu’à gauche. Cela se vérifie avec la prolifération des « <em>sensitivity readers </em>» qu’on pourrait traduire par « démineurs éditoriaux ». Il s’agit de personnes vigilantes débusquant dans les œuvres littéraires des contenus pouvant être perçus comme offensant ou contenant des stéréotypes ; elles rédigent ensuite, pour les maisons d’édition qui les rétribuent, un rapport suggérant des suggestions de réécriture. </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette profession, en vogue de l’autre côté de l’Atlantique, risque fort de fleurir bientôt ici. Les œuvres d’Agatha Christie, Roald Dahl, Mark Twain et Ian Fleming ont déjà dû passer sous les fourches caudines de ces nouveaux censeurs. Ainsi les aventures des détectives Miss Marple et Hercule Poirot ont été modifiées par la maison Harper Collins afin d’éradiquer toute expression potentiellement offensante pour le lecteur contemporain. Toute mention faite d’une personne noire, juive ou gitane est appelée à disparaître. </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><p style="text-align: center;"><img id="media-6446424" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2485985732.jpg" alt="81CLpI2ugWL.jpg" width="421" height="621" /></p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce genre de réaction ne date pas d’hier. On se souvient que dans son <em>Ferdinand furieux </em>(1979), Pierre Monnier fait un portrait attachant de Paul Lévy qui, quoique juif, apporta son soutien inconditionnel à Céline alors exilé au Danemark. L’auteur notait, au passage, qu’il avait un type juif très marqué. Que n’avait-il pas dit là ?! Rendant compte du livre, Bertrand Poirot-Delpech, feuilletoniste littéraire au <em>Monde</em>, y discerna un signe d’antisémitisme ! Rappelant ce fait, son fils, Frédéric Monnier, indiquait avec ironie : « <em>C’est à partir de ce moment-là que mon père et moi avons décidé de ne plus dire qu’Houphouët-Boigny avait l’air noir.</em> »² </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><p style="text-align: center;"><img id="media-6446425" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2500531208.jpg" alt="HD0050019858.jpg" /></p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la <em>Mystérieuse Affaire de Styles </em>(1920), le premier roman d’Agatha Christie, Hercule Poirot fait remarquer qu’un personnage est “ <em>un</em> <em>Juif, bien sûr </em>” ; dans la nouvelle édition, le mot n’apparaît plus. Certaines formules complètement banales sont, elles aussi, vouées à disparaître : ainsi, dans <em>Le Major parlait trop</em> (1964), du même auteur, la description d’une femme avec « <em>un torse de marbre noir </em>» a été caviardée. Christie, Dahl, Twain, Flemming… ce n’est qu’un début. « <em>Next Louis-Ferdinand Céline </em>», prédit la grande romancière américaine Joyce Carol Oates, indignée par ses délires. </span></strong></span></div><div class="indented"> </div><div class="indented"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La tâche s’avère colossale car, même dans les romans d’après-guerre, les propos politiquement incorrects de Céline sont légion. On peut espérer qu’en France le droit moral de l’auteur (et des héritiers) s’opposera à cette censure. Il comprend notamment cette prérogative relative au respect de l’intégrité de l’œuvre : seul l’auteur (ou son ayant droit) peut s’opposer à toute modification, suppression ou ajout susceptible de modifier son œuvre initiale, tant dans la forme que dans le fond.</span></strong></span></div><div class="bottom-note"><ol><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1) Édouard Philippe dans l’émission « Quotidien » animée par Yann Barthès, TMC, 27 mars 2023.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(2) Frédéric Monnier, <em>Céline, mon père et moi</em>, Du Lérot, 2019.</span></strong></span></li></ol></div></div><footer class="entry-meta"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></footer></article>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (89)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-05-08:64419802023-05-08T11:05:00+02:002023-05-08T11:05:00+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (7 mai) :</strong> 1. RIP Philippe Sollers ; 2. Pitié pour le roi Charles III ? ; 3. Cabu contre TOUTES les guerres ? ; 4. Bitcoins et jetons non fongibles ; 5. "Autant en emporte le vent" adapté Pierre Alary par en BD ; 6. Caricatures par Alex, Tony Husband & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6445327" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/2404534560.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,avril,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,zombi,tony husband,alex,philippe sollers,cabu,bitcoin,jeton non fongible,pierre alary" /></p><p style="text-align: center;">Caricature par Zombi.</p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (88)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-04-23:64397662023-04-23T22:54:31+02:002023-04-23T22:54:31+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (23 avril) :</strong> 1. Helkarava et la voie du manga ; 2. Tintin ou Molière ? 3. Prix Gotlib à Larcenet ; 4. Caricatures par Francisco, Mutio, Salch & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6441914" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/00/3171552020.jpg" alt=" webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,avril,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,mutio,zombi,francisco,salch,gotlib,larcenet,helkarava,manga,pain bénit,tintin,molière" /></p><p style="text-align: center;">"Pain Bénit", par Helkarava, ed. Même pas mal, 2021.</p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlLe foisonnant persil de Suisse romandetag:jplongre.hautetfort.com,2023-04-13:64371072023-04-13T11:30:45+02:002023-04-13T11:30:45+02:00 Le Persil Journal n° 206-207-208, février 2023 Près de...
<p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6437921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/02/3164872283.jpg" alt="revue, Le Persil, francophone, suisse, roumanie, marius daniel popescu, jean-pierre longre" width="96" height="171" />Le Persil Journal </span></em></strong><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">n° 206-207-208, février 2023 </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Près de Lausanne pousse toujours un florissant <em>Persil</em>, « journal inédit », c’est-à-dire composé uniquement de textes nouveaux. Le numéro de février 2023 donne « parole et silence » à des auteurs de Suisse romande, à commencer par Raluca Antonescu (comme Marius Daniel Popescu originaire de Roumanie, et autrice francophone confirmée), avec un extrait de <em>L’aile nord</em>, où la protagoniste, embauchée comme femme de ménage dans un hôtel, subit de drôles de relations avec les chambres qu’elle entretient, « coincée dans [une] absurdité implacable. » L’auteur « invité », Jacques Gélat, écrivain et scénariste, propose à la fin du numéro un récit au centre duquel l’abandon (maternel) et le désir de meurtre (filial), le manque d’amour, la velléité de vengeance et « le passage du temps » donnent sa puissance particulière à l’écriture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6437922" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/00/4125272486.jpg" alt="revue, Le Persil, francophone, suisse, roumanie, marius daniel popescu, jean-pierre longre" width="105" height="188" />Entre les deux, le foisonnement que l’on attend toujours du fameux journal grand format. Des proses réalistes ou non (Karine Yakim Pasquier, Odile Cornuz, Pauline Desnuelles, Philippe Veuve, Dania Miralles, Cornélia de Preux, Juliette Dezuari), du théâtre (Philippe Jeanloz), de la poésie bardée de citations (Marie Patrono, Anicée Willemin), des poèmes tendance haïkus (Philippe Fontannaz), des proses et des vers en alternance (Maud Armani)… Le tout est ponctué par un « Voyage en Suisse » photographique de Patrick Gilliéron Lopreno et par des lignes ambulantes de Marius Daniel Popescu en personne !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Trois numéros en un, beaucoup de belle matière, beaucoup de branches, beaucoup de feuilles – encore un <em>Persil </em>à dévorer. </span></p><p align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Le Persil journal</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">, Marius Daniel Popescu, avenue de Floréal 16, 1008 Prilly, Suisse.</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Tél. +41.21.626.18.79</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><a href="http://www.facebook.com/journallitterairelepersil"><span style="color: black;">www.facebook.com/journallitterairelepersil</span></a> </span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">E-mail : <a href="mailto:mdpecrivain@yahoo.fr"><span style="color: black;">mdpecrivain@yahoo.fr</span></a> </span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Association des Amis du journal Le persil : <a href="mailto:lepersil@hotmail.com"><span style="color: black;">lepersil@hotmail.com</span></a></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD 2023 (87)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-04-10:64375662023-04-10T13:33:00+02:002023-04-10T13:33:00+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (9 avril) :</strong> 1. Le Pif ou le Gadget de Macron ? 2. Van Hamme, le Midas de la bande dessinée ; 3. L.-F. Céline vu par Loustal ; 4. La dernière tournée du Zinocircus ? 5. Caricatures par Lacombe, Kroll, Alesha Stupin & Cambon.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6438758" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/987805002.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,mars,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,céline,loustal,cambon,kroll,lacombe,alesha stupin,van hamme,midas,pif gadget,macron" /></p><p style="text-align: center;"><em> </em></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 460 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-04-06:64371102023-04-06T19:37:42+02:002023-04-06T19:37:42+02:00 Parution du numéro 460 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1288" class="post-1288 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><img id="media-6437925" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2605290267.jpg" alt="76dd191e71a7d162a45b6e2f491c0182.jpg" width="498" height="657" /></p><p><strong><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;">Parution du numéro 460 du <em>Bulletin célinien</em></span></strong></p><p><strong><em><img id="media-6437926" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2379970077.jpg" alt="2023-03-BC-Cover.jpg" width="253" height="359" /></em><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt; color: #99cc00;">Sommaire :</span></strong></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Céline et “Le Livre de Poche”</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Du nouveau sur Abel Bonnard ?</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Normance</em> vu par Kléber Haedens (1954)</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Paul Valéry dans <em>Londres</em></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Louis Bertrand, précurseur de <em>Bagatelles</em> ?</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rencontre à Bikobimbo.</span></strong></span></p></div><footer class="entry-meta"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><time class="entry-date" datetime="2023-03-01T00:01:24+01:00"></time> </span></strong></span></footer></article><article id="post-1286" class="post-1286 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><a style="color: #999999;" href="https://bulletincelinien.com/annee-faste/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;">Année faste</span></a></span></strong></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Nul doute que, pour les céliniens, cette année 2023 sera aussi faste que la précédente. Ces jours-ci paraît <em>La Nouvelle Revue française </em>(n° 655) avec un copieux dossier consacré à Céline. Au sommaire : la nouvelle « La vieille dégoûtante » (l’un des inédits retrouvés) complétée par plusieurs études sur les textes déjà publiés. Ils sont signés Philippe Bordas, Alban Cerisier, Yves Pagès et Javier Santiso. Fin avril paraîtra <em>La Volonté du Roi Krogold</em>, la légende gaélique à laquelle l’écrivain attachait tant de prix. Elle est proposée en deux versions : celle intitulée “La Légende du roi René” datant de la première moitié des années trente, et le texte portant le titre définitif écrit ultérieurement. En mai sortira un nouvel <em>Album Céline </em>(la première édition remonte à 1977), avec une nouvelle iconographie et un texte dû, cette fois, à Frédéric Vitoux. Suivront, prenant en compte les inédits retrouvés, les quatre éditions, revues et augmentées, des romans dans la “Bibliothèque de la Pléiade”.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6437927" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2092334331.jpg" alt="515WJwsIJlL._AC_SY580_.jpg" /></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Lors d’une conférence qui eut lieu le mois passé à Enghien-les-Bains, François Gibault a révélé qu’une adaptation cinématographique de <em>Voyage au bout de la nuit</em> pourrait apparaître sur le grand écran dans deux ou trois ans. Si le contrat n’est pas encore signé, le projet est en bonne voie, d’autant que l’ayant droit a été approché par une importante société cinématographique ayant les moyens financiers de le concrétiser. Par ailleurs, le biographe de Céline a indiqué que Gallimard n’a nullement renoncé à une réédition des pamphlets, et ce avant 2032 qui verra l’œuvre tomber dans le domaine public. François Gibault précise qu’Antoine Gallimard a sollicité « <em>des personnalités du monde juif</em> » pour participer à cette réédition.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">On se souvient qu’il y a quatre ans, lors du dîner annuel du CRIF, le président de la République avait déclaré qu’il n’était pas nécessaire, selon lui, de republier ces textes. Il avait, en revanche, regretté que Charles Maurras eût été retiré du livret des “Commémorations nationales”, estimant qu’il ne faut pas occulter la figure du fondateur de l’Action Française : « <em>Nous devons la regarder comme faisant partie de l’histoire de France, l’occulter c’est vouloir reconstruire une autre forme de refoulé post-mémoriel et post-historique et cela dit quelque chose de nos propres faiblesses. </em>» Ce qui vaut pour l’antisémite Maurras ne vaut donc pas pour l’antisémite Céline. On peut légitimement se demander si c’est le rôle de la plus haute autorité de l’État de dire quels textes doivent être réédités et ceux qui ne le doivent pas. Décidant récemment de la dissolution d’un groupuscule nationaliste (qui rendait notamment hommage à Robert Brasillach et aux morts du 6 février 1934), le gouvernement a, entre autres raisons, justifié cet acte en relevant « <em>que le mois de février est traditionnellement marqué par les hommages rendus aux morts des émeutes du 6 février 1934 et à Robert Brasillach, condamné pour intelligence avec l’ennemi, fusillé le 6 février 1945 et qualifié de “poète” par ces nationalistes </em>». Ce décret, signé par le Ministre de l’Intérieur, est cosigné par la Première Ministre et le Président de la République. Serait-il défendu de rendre hommage à ces morts et de qualifier ainsi l’auteur des <em>Poèmes de Fresnes</em>, quelque opinion que l’on ait sur la valeur de ceux-ci <em> </em>?</span></strong></p></div><div class="bottom-note"><ol><li><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">(1) En janvier 2018, Antoine Gallimard avait déclaré ceci : « <em>Au nom de ma liberté d’éditeur et de ma sensibilité à mon époque, je suspends ce projet, jugeant que les conditions méthodologiques et mémorielles ne sont pas réunies pour l’envisager sereinement.</em>» (Communiqué à l’A.F.P., 11 janvier 2018).</span></strong></li><li><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">(2) “Décret du 1<sup>er</sup> février 2023 portant dissolution d’un groupement de fait”, <em>Journal Officiel</em>, n° 0028, 2 février 2023.</span></strong></li></ol></div></div><footer class="entry-meta"></footer></article>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlRudi Dutschke : front transversal avec l'ennemi jurétag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-04-05:64369292023-04-05T19:49:43+02:002023-04-05T19:49:43+02:00 Rudi Dutschke: front transversal avec l'ennemi juré Par...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6437748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3449033416.jpg" alt="ob_afae1c_dutschke-rudi.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Rudi Dutschke: front transversal avec l'ennemi juré</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Par Federico Bischoff</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.compact-online.de/rudi-dutschke-querfront-mit-dem-todfeind/?mc_cid=f559a662f7&mc_eid=128c71e308</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien que Rudi Dutschke soit toujours vénéré en tant que personne par ses héritiers rouges et verts, son profil politique s'est estompé. Il y a de bonnes raisons à cela : tout ce que le rebelle représentait est en contradiction avec l'idéologie de la gauche actuelle - et favoriserait la stratégie d'un éventuel front transversal. Ici, un extrait du numéro d'avril de COMPACT, tout juste sorti de presse (cf. infra).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6437752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2679841930.jpg" alt="Cover_COMPACT_2023_04_shop_Easy-Resize.com.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rudi Dutschke était "le" visage du mouvement de 68 en RFA - les biographes ultérieurs en ont fait un "Che Guevara allemand" ou une version politique de James Dean. Il est vrai qu'à l'instar de ces derniers, c'est surtout en tant qu'icône qu'il a eu un impact sur les masses : lorsqu'il faisait de l'agitation lors de débats publics, ses phrases alambiquées, sinueuses, touffues, surchargées de mots étrangers, étaient difficilement compréhensibles, même pour de nombreux universitaires.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais le <em>staccato </em>de sa rhétorique, son blouson de cuir et ses yeux noirs brûlants sur son visage ascétique et mal rasé montraient que c'était un intransigeant, un honnête homme qui parlait. Et un modeste qui, en tant qu'intellectuel, n'était pas dévoré par l'orgueil et la vanité. En 1968, il écrivit à l'ouvrier Josef Bachmann (nous en reparlerons plus loin): "Pour nous, les étudiants ne valent quelque chose que s'ils retournent enfin dans le peuple. Les intellectuels et les artistes doivent enfin aussi lier fermement leur imagination créatrice à la vie du peuple, travailler avec lui, le soutenir, changer, le changer et le transformer".</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Contre les États-Unis et l'OTAN</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dutschke, né en 1940, a grandi à Luckenwalde en RDA et a rejoint les Jeunesses du Parti est-allemand (FDJ) en 1956. L'écrasement de la révolte hongroise la même année a fait de lui un critique de ce socialisme réel. Il appelle à refuser de servir dans la NVA ("Nationale Volksarmee"), s'installe à Berlin-Ouest en 1961, juste avant la construction du mur, et commence des études à l'Université libre de la ville.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6437749" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/463063442.jpg" alt="771a0a9e-0001-0004-0000-000000648876_w920_r0.753_fpx49.98_fpy37.64.jpg" width="416" height="553" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 1962, il fonde avec Bernd Rabehl un groupe local d'Action subversive, originairement basé à Munich. Au cours des deux années suivantes, cette troupe du chaos fait parler d'elle en organisant des happenings contre les autorités de l'ère Adenauer et en fustigeant la "terreur consumériste". En 1964/65, ils rejoignent le <em>Sozialistischer Deutscher Studentenbund</em> (SDS). Ce dernier était à l'origine l'organisation étudiante de la SPD sociale-démocrate, mais avait été excommunié en 1961 en raison de ses tendances gauchistes. (...)</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lettres à l'assassin</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quelques semaines plus tard, les ferments de la haine ont été semés. Le matin du 11 avril 1968, l'ouvrier Josef Bachmann arrive à la gare <em>Zoo </em>de Berlin-Ouest par le train interzones en provenance de Munich. Il porte un pistolet en bandoulière et en a caché un second dans ses bagages. Après des recherches confuses, le jeune homme pâle et presque imberbe trouve sa cible: à proximité des bureaux du SDS sur le Kurfürstendamm, Bachmann reconnaît Dutschke, l'insulte de "sale porc communiste" et l'abat de trois coups de feu. (...)</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6437750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3083079609.jpg" alt="81a5eacb-0001-0004-0000-000000038597_w996_r1.778_fpx34.4_fpy49.98.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dutschke ne voyait pas en son assassin raté un ennemi, mais une victime du système capitaliste (...). Le fait que Dutschke ait tenté de rallier son assassin à la gauche en dit long sur la grandeur de l'homme. Il a écrit à Bachmann en prison: "Tu voulais m'achever. Mais même si tu avais réussi, la clique dirigeante (...) t'aurait achevé. (...) Pourquoi (...) t'exploiter, et avec toi les masses dépendantes de notre peuple, détruire ton imagination, détruire la possibilité de ton développement. (...) Alors ne nous tirons pas dessus, luttons pour nous et notre classe".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce passage est également typique : "Pour les porcs des institutions dirigeantes, pour les représentants du capital, pour les partis et les syndicats, pour les agents de la machine de guerre et des "médias" dirigés contre le peuple, pour les fascistes des partis coalisés contre les masses, qui se trouvent partout, tu peux trimer tous les jours. (...) Cesse tes tentatives de suicide, le socialisme anti-autoritaire est toujours là pour toi". (...)</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rolf Stolz, un camarade du SDS de Dutschke à l'époque, a commenté l'échange de ces lettres en 2015 dans le magazine <em>COMPACT </em>: "N'est-ce pas du populisme pur et dur, n'est-ce pas là un front transversal au carré ? Que peuvent bien dire les antifascistes d'aujourd'hui de l'offre de Dutschke à un "néonazi méprisant" - tout en méprisant les "institutions démocratiques librement élues" ? (...) Ils hurleraient sans doute et s'apprêteraient à leur tour à attaquer violemment Dutschke" (...)".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'article complet est à lire dans le numéro d'avril de <em>COMPACT-Magazin, </em>dont le thème principal est <em>"Querfront - Wie Rechte und Linke die Kriegstreiber stoppen können"</em> ("Front transversal Comment la droite et la gauche peuvent, ensemble, arrêter les fauteurs de guerre"). Vous trouverez ici le sommaire complet de ce numéro ainsi que la possibilité de le commander: <a style="color: #999999;" href="https://www.compact-shop.de/shop/compact-magazin/compact-4-2023-querfront/"><span style="color: #ffcc99;">https://www.compact-shop.de/shop/compact-magazin/compact-4-2023-querfront/</span></a></span></strong></span></p><p> </p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlLe réel et ses ouverturestag:jplongre.hautetfort.com,2023-03-31:64278432023-03-31T19:23:00+02:002023-03-31T19:23:00+02:00 Brèves n° 121, 2023 Pour Daniel Delort (1948-2023)...
<p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6424501" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/00/2135588290.4.jpg" alt="revue, nouvelle, francophone, brèves, atelier du gué, jean-pierre longre" width="89" height="165" />Brèves n° 121, </span></em></strong><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">2023</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #000000; text-decoration: underline;">Pour Daniel Delort </span></span>(1948-2023)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"> « Il n’est pas facile d’écrire une bonne nouvelle. Le projet doit être parfaitement conscient quant à sa finalité, la langue doit se faire plus laconique, tendre vers une forme parfaite. Une bonne nouvelle doit offrir au lecteur des ouvertures. Elle doit lui proposer de nouvelles perspectives, l’étonner, changer sa vision du monde. » Voilà, entre autres considérations, ce que dit la fameuse écrivaine polonaise Olga T</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #202122; background: #F8F9FA;">okarczuk, Prix Nobel de littérature 2018 (<em>L’Obs </em>n° 3049, février 2023, p. 70). Depuis que <em>Brèves </em>existe, les textes choisis par Martine et Daniel Delort, dans leur diversité, tendent vers cet idéal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #202122; background: #F8F9FA;">La diversité, c’est encore ce qui caractérise ce numéro 121 (121 numéros, quelle constance !). Histoires d’amours surprenantes, rêvées, trahies, mortes ou éphémères ; histoires de littérature (comment se résout une énigme littéraire) ou de musique (voir plus loin) ; les mystères d’une naissance suggérés dans une conversation entre père et fille, ou des confidences sur le tailleur porté par Jackie Kennedy lors de ‘attentat de Dallas ; une fable entre fantastique et humour, ou un cauchemar se révélant réalité et semant la révolte en Chine… Puis, avant les recensions d’usage, Éric Dussert nous présente Karen Bramson, Danoise de naissance et écrivaine française (1875-1936), avec l’une de ses nouvelles inédites, « Le petit génie », relatant la destinée exceptionnelle et tourmentée d’un petit violoniste virtuose. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #202122; background: #F8F9FA;">Grande variété, donc, avec toutefois le point commun affirmé dans la présentation : les personnages, « anti-héros au destin improbable », un destin plus aléatoire que maîtrisé, un destin qui, tout en prenant au départ ancrage dans le réel, lui échappe subrepticement ou ouvertement, laissant entrevoir des perspectives. Ajoutons à cela cette définition de l’invention littéraire soumise par l’un des auteurs de ce recueil (Denis Soubieux) : « Personne n’invente jamais complètement les fictions, n’est-ce pas ? Elles se baladent dans l’air du temps et le premier qui s’en saisit en devient l’auteur. » Un bon complément à ce qui précède.</span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p align="right"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Les auteurs</span></u><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;"> : Bertrand Runtz, Véronique Osé, Gilles-France Wanneguenn, Elisabeth Vitielli, Richard Huitorel, Caroline Charlet, Denis Soubieux, Christine Aurel, Fabien Quérault, Annie Huault et Karen Bramson.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Daniel Delort est récemment décédé. Le genre de la nouvelle lui doit une fière chandelle, à lui comme à son épouse Martine. Nous, lecteurs amateurs de textes brefs, ne pouvons plus que lui rendre hommage. Merci Daniel !</span></strong></p><p> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;">Brèves, 1, rue du Village, 11300 Villelongue d’Aude</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;"><a href="mailto:breves@atelierdugue.com"><span style="color: #0066cc;">breves@atelierdugue.com</span></a></span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;">Tél. 04 68 69 50 30 ou 06 28 07 51 81</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;"><a href="https://www.pollen-difpop.com/article-8529-breves.aspx"><span style="color: #0066cc;">https://www.pollen-difpop.com/article-8529-breves.aspx</span></a></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (86)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-03-28:64354242023-03-28T01:21:42+02:002023-03-28T01:21:42+02:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (12 mars) :</strong> 1. Conte iranien par Mana Nestayani ; 2. Prix de l'humour Marcel Gotlib 2023 ; 3. La méthode du caricaturiste Thibaut Soulcié ; 4. Michel de la Teigne, chauffeur de taxi ; 5. Caricatures par Wolinski, Banx, tOad & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6435574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/2055770208.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,mars,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,mana nestayani,iranien,taxi,michel de la teigne,banx,toad,wolinski,marcel gotlib,thibaut soulcié" /></p><p style="text-align: center;"><em>(Planche extraite de "Les Oiseaux de papier", par Mana Nestayani.)</em></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 66 de la revue War Raoktag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-03-15:64333612023-03-15T21:28:26+01:002023-03-15T21:28:26+01:00 Parution du numéro 66 de la revue War Raok EDITORIAL ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6432661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1111431520.jpg" alt="thumwrmars23bnail.jpg" width="457" height="647" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution du numéro 66 de la revue <em>War</em> <em>Raok</em></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>EDITORIAL </strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Il faut oser affronter l’État français et son ministère de l’Éducation coloniale </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>De plus en plus de voix s’élèvent pour que soit enseigné, de façon officielle, l’Histoire de la Bretagne aux jeunes élèves bretons. Un enseignement obligatoire et non pas une certaine « liberté pédagogique » des enseignants qui consiste à enseigner l’Histoire de France à travers des exemples locaux afin d’agrémenter et embellir le programme ! Voilà le subterfuge, l’échappatoire du ministère français de l’Éducation nationale pour ne pas intégrer officiellement l’Histoire de la Bretagne dans tous les programmes scolaires. Une fidélité aux règles intangibles imposées par les Grands Maîtres de l' Éducation nationale depuis le 19ème siècle.</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La République française a choisi de laisser les enfants bretons dans l’ignorance de leur Histoire</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Cette Histoire de la nation bretonne, véritable roman national au cœur de notre identité, serait-elle si sulfureuse pour que lʼÉtat français et sa belle République souhaitent la passer sous silence ? Une connaissance parfaite susciterait-elle une prise de conscience et éveillerait-elle soudain un désir d’émancipation au sein du peuple breton ?</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Les motifs du refus d’enseigner cette grande Histoire du peuple breton se trouvent en fait dans ces deux interrogations ! Nos braves « Hussards noirs de la République française » ont bien flairé le danger et lorsqu’ils daignent évoquer notre Histoire, ils la falsifient et osent les pires contrefaçons. On va même user des pires arguments fallacieux et s’adjoindre la collaboration de piètres historiens nourris par des visions idéologiques peu recommandables.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Ainsi, on apprend que les Bretons tireraient leur origine des tribus gauloises qui occupaient l’Armorique avant notre ère. Que la langue bretonne serait un miraculeux échantillon conservé de la langue que l’on parlait dans toute la Gaule… et donc que les Bretons seraient ainsi deux fois Français, puisque descendants directs des grands guerriers blonds aux yeux bleus, que la mythologie officielle assigne pour aïeux lointains à l’ensemble des hommes qui habitent entre l’Atlantique, le Rhin et les Alpes.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>La vérité est toute autre messieurs. Le berceau historique de notre ethnie est l’Île de Bretagne, où vivaient entre autres peuples, des hommes qui parlaient une langue apparentée à celle des Celtes continentaux et qui possédaient un type physique assez différent. </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Peu à peu refoulés vers l’Ouest suite aux diverses invasions, ils ne parvinrent à se maintenir que dans les deux péninsules occidentales de l’Île : le Pays de Galles et la Cornouailles où leurs fils habitent encore. Étaient-ils trop nombreux pour ces territoires ? Toujours est-il qu’ils se mirent à émigrer vers l’Armorique toute proche. L’Armorique ainsi repeuplée devint la Bretagne.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>On voit déjà combien, par cette brève première partie de notre Histoire, les débuts de la Bretagne la font différente de la France et l’erreur que l’on commettrait en l’assimilant à une quelconque et vulgaire province française.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>La suite de son histoire ne fit que creuser le fossé qui séparait la Bretagne, dès l’origine, de ses voisins de l’Est ! A peine établis en Armorique, les Bretons durent lutter contre les assauts successifs des Francs et repousser les multiples tentatives d’invasion pour sauvegarder leur liberté. Du point de vue historique, une chose est certaine, et personne ne le niera, la Bretagne vécu indépendante pendant de très longs et heureux siècles. Je ne vous ferai pas l’histoire de cette glorieuse période où les souverains bretons donnèrent au pays une prospérité remarquable et où les autres nations regardaient avec envie ce petit peuple européen actif et entreprenant.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>L’État français et sa République n’ont eu de cesse de répéter aux Bretons qu’ils n’avaient pas d’Histoire ! Il nous faut maintenant mettre un terme à cette politique bornée où se mêlent peur et méfiance, mais aussi totalitarisme et négationnisme culturel piliers jacobins de l’Éducation nationale française.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Il faut abattre cette féodalité. </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Padrig MONTAUZIER.</strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432663" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2600283119.jpg" alt="62126fe1568ce_s-manif-nouveau-referendum-l-a-en-bgne-et-plus-grand-drapeau-breton-du-monde-00-00-06-19.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sommaire <em>War Raok</em> n°66</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Buhezegezh vreizh page 2 </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Editorial page 3 (Padrig Montauzier)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Buan ha Buan page 4 (Julien Dir, Yann Vallérie)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2337201767.jpg" alt="100Drapeaux.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Europe </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Réflexion sur l’identité européenne page 10 (Enric Ravello)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Tribune libre </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>L’Occident a tendu un piège perfide aux Russes ? Page 12 (Peter G. Feher)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Histoire </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Deux peuples, deux destins page 14 (Fulup Perc’hirin)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Politique </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Immigration : la prochaine étape du libéralisme page 17 (Enric Ravello Barber)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Hent an Dazont </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Votre cahier de 2 pages en breton page 18 (Tepod Mab Kerlevenez/Eostig Pont-Eon)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Solidairté Kosovo </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le convoi de Noël, contre vents et marées page 23 (Goulc’hen Danio de Rosquelfen)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432666" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3368821626.jpg" alt="herboristerie-les-bienfaits-des-plantes-sur-notre-organisme_c14e8ad2daee15bb.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Plantes et santé </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>L’herboristerie… et le pouvoir des plantes page 25 (Jérôme Marchin)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Civilisation celtique </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Littératures écrites et orales des civilisations celtiques page 27 (Fulup Perc’hirin)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Nature </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le ver de terre page 31 (Per Manac’h)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Lip-e-bav </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Soupe de poisson à la bretonne page 33 (Youenn ar C’heginer)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Keleier ar Vro </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le Gwenn ha Du de l’Hôtel de ville de Saint-Nazaire page 34 (Meriadeg de Keranflec’h)</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Bretagne sacrée </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong>Le dolmen de la Roche-aux-fées page 35 (Per Manac’h)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432665" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2294855545.jpg" alt="La-Roche-aux-Fées.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (463)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-03-13:64330112023-03-13T23:41:00+01:002023-03-13T23:41:00+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine (12 mars) :</strong> 1. Steinlein et la russification ; 2. L'Arabe du Futur s'essouffle ; 3. Hägar Dünor le viking orphelin ; 4. Flatulences et bande dessinée ; 5. Caricatures par El Diablo, Bouzard & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6432263" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/2545192804.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,mars,2023,beehiiv,dessin,satire,satirique,editorial cartoon,bouzard,zombi,el diablo,arabe,futur,flatulences,steinlein,russification,hagar dunor" /></p><p style="text-align: center;"><em>(Caricature par Steinlein.)</em></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (462)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-02-27:64304972023-02-27T15:04:02+01:002023-02-27T15:04:02+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail/sans pub)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine :</strong> 1. Le manga horrifique selon Junji Ito ; 2. Ubu par André Breton ; 3. Faut-il récrire Charlie et la Chocolaterie ? 4. L'art officiel de Caillebotte caricaturé ; 5. Caricatures par Kurt & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6428517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/3331231193.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,février,2023,beehiiv,dessin,presse,satire,satirique,editorial cartoon,ubu,andré breton,junji ito,manga,horrifique,caillebotte,charivari,charlie,chocolaterie,kurt" /></p><p style="text-align: center;"><em>(La Femme-limace par Junji Ito.)</em></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du n°459 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-02-22:64298722023-02-22T23:50:00+01:002023-02-22T23:50:00+01:00 Parution du n°459 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1281" class="post-1281 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6427644" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2604131815.jpg" alt="e133d43fae842349e2ea0f61aabf744e.jpg" width="484" height="627" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du n°459 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Sommaire : </strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Entretien avec Yoann Loisel </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La guerre, en vérité </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une lettre de Paul Bonny à Céline [1961]</span></strong></span></p></div><footer class="entry-meta"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6427645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/282367851.jpg" alt="2023-02-BC-Cover.jpg" /></span></strong></span></p></footer></article><article id="post-1279" class="post-1279 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="https://bulletincelinien.com/grand-remplacement/" rel="bookmark">Grand remplacement</a></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sous l’Occupation, Céline bénéficiait dans la presse collaborationniste du statut de “prophète”. C’est que, dans ses terribles brûlots d’avant-guerre, il avait prédit l’imminence du danger et le péril d’un conflit dans lequel la France serait entraînée. « Ne tirez pas sur le prophète » s’exclame, par exemple, Robert Brasillach en janvier 1942 lorsque des exemplaires des<em> Beaux draps</em> sont saisis en zone non occupée. Sera-t-il un jour considéré par certains comme le prophète du “grand remplacement” ? Certes il n’était pas le seul à s’inquiéter. « <em>C’est une immense tragédie que la diminution de la race blanche, sa disparition</em>… », confiait Paul Morand peu de temps avant sa mort. Au journaliste qui lui demandait pourquoi cette disparition l’affligeait particulièrement, il répondait tout uniment : « <em>Parce que c’est ma race</em>. » Dans un ouvrage savant consacré à ce sujet, on ne s’étonne pas de voir Pierre-André Taguieff consacrer tout un chapitre à Céline. Il est précisément intitulé : « La fin de la “race blanche” : Céline prophète ». Truffé de nombreuses citations, ce chapitre montre, si besoin était, que ce fut chez lui une préoccupation constante, non seulement à l’époque des pamphlets, mais jusqu’à la fin.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6427642" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1059951927.jpg" alt="1666143014_9791032926154_v100.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Est-ce chez certains célinistes un sujet tabou ? Le simple fait d’avoir posé une question sur le racialisme célinien à un auteur dont le livre récent fait précisément le lien entre cette obsession et le sentiment de décadence a suscité chez lui des pudeurs de gazelle et le refus d’accorder un entretien. Dans le même ordre d’idées, ceux qui se disent soulagés de ne pas être confrontés à une telle thématique dans les romans d’après-guerre montrent qu’ils ne les ont pas bien lus. Ces livres, tout autant que les interviews de l’époque, fourmillent d’observations de ce genre. Le chapitre que nous propose Taguieff en constitue une sorte de florilège. « <em>L’homme blanc est mort à Stalingrad </em>» est une sentence qu’il prononce, à plusieurs reprises, au début des années soixante. Lorsqu’une journaliste du <em>Monde</em> lui demande ce qu’est, selon lui, le tragique de notre temps, la réponse fuse : « <em>C’est Stalingrad. Ça, comme catharsis ! La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe. Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs</em>. » </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Son refus du métissage est tout aussi emblématique : « <em>Le monde devient peu à peu comme le Brésil. Le grand mélange. Brasilia capitale du Monde</em>. » Ambivalence toujours dans le cas de Céline : ailleurs, il précise : « <em>Le métissage ne veut pas dire mauvaise santé. Il y a bien un peu de bizarrerie mentale, mais ce n’est pas gênant. Et çà a tout de même fait des Alexandre Dumas, des Pouchkine, des Leconte de Lisle, des Heredia, des Gaugin, et une immense partie du personnel artistique</em>. » On aura compris que, pour lui, ces exceptions ne doivent pas constituer la loi générale. Pierre-André Taguieff affirme que les projections démographiques permettent de prévoir qu’à l’horizon 2050 les États-Unis deviendront un pays majoritairement non blanc. Nul doute que Céline eût été conforté dans ses prédictions par ce constat. Constat ne signifie pas théorie complotiste. Demeure la crainte d’une page qui se tourne. L’auteur, lui, tient à se tenir à égale distance de l’angélisme des adeptes du “politiquement correct” et du catastrophisme de ce qu’il nomme les “nationalistes exaltés”, qui dénoncent, écrit-il, l’« immigration-invasion ». Mais n’est-ce pas l’expression qu’utilisait, voici déjà trente ans, un ancien président de la République ?</span></strong></span></p></div><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• Pierre-André TAGUIEFF : <span style="color: #ff6600;"><em>Le grand remplacement ou la politique du mythe</em>, </span>Éditions de l’Observatoire, 2022, 328 p. (23 €)</span></strong></span></p></div></article>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (461)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-02-13:64280272023-02-13T15:24:36+01:002023-02-13T15:24:36+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/p/revue-de-presse-bd-caricature-zebra-n83">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine :</strong> 1. Anouk Ricard et Tardi interviewés dans "Society" ; 2. "Les Profs", une mine intarissable de gags ; 3. La carrière déclinante de Gustave Doré ; 4. Caricature et propagande de guerre ; 5. Caricatures par Caro, Alex, Delestre & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424856" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/1485320499.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,février,2023,beehiiv,dessin,satire,editorial cartoon,anouk ricard,tardi,propagande,delestre,alex,caro,gustave doré,profs" /></p><p style="text-align: center;"><em>(hors-série Society 2023)</em></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (460)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-01-30:64255462023-01-30T14:44:00+01:002023-01-30T14:44:00+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/subscribe">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette quinzaine :</strong> 1. Riad Sattouf, un grand prix mérité ; 2. Alfred Jarry journaliste au "Canard Sauvage" ; 3. Albert Camus pour les Nuls, par J. Ferrandez ; 4. L'étrange hommage de Mathieu Sapin à Tomi Ungerer ; 5. Caricatures par Sempé, Kroll, Guy Venables & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6421092" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/1193012767.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,janvier,2023,beehiiv,dessin,satire,editorial cartoon,camus,ferrandez,riad sattouf,sempé,kroll,tomi ungerer,mathieu sapin,alfred jarry,canard sauvage" /></p><p style="text-align: center;"><em>(caricature par Zombi)</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman',times,serif;"><strong><span style="color: black;">L'Arabe du Mois</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Quel auteur de bande dessinée contemporain méritait mieux que <strong>Riad Sattouf</strong> d’être honoré d’un grand prix par ses pair.e.s ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Songez que Riad Sattouf n’a même pas eu besoin d’un scandale public ou d’une grossière provocation pour faire connaître ses bouquins, comme <strong>Salman Rushdie</strong> ou <strong>Michel Houellebecq</strong>. Il doit son succès au bouche-à-oreille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Et Riad Sattouf n’a plagié personne, contrairement à la plupart des économistes, des sociologues et des auteurs de science-fiction dont les ouvrages neufs (mais point originaux) encombrent les rayons des librairies.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Riad Sattouf ne dessine pas non plus de femmes partiellement ou entièrement dénudées, suivant la recette convenue de la bande dessinée pour adultes hétérosexuelle, homosexuelle ou transsexuelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Riad Sattouf n'imite pas le grand maître <strong>Hergé</strong>, ou si peu. Car son humour ne s'adresse pas aux enfants belges de 7 à 77 ans ; la « ligne claire » de Hergé, inspirée du dessin animé, n’est pas la technique de Sattouf.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Riad Sattouf n’est même pas une femme !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pour toutes ces raisons, on pardonne à R. Sattouf de donner systématiquement en interview les réponses politiquement correctes que les journalistes attendent de lui (sur ce plan-là, M. Houellebecq est bien meilleur).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">(suite de la revue de presse<span style="font-size: 12pt;"><strong> sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/p/revue-de-presse-bd-caricature-zebra-n82">Beehiiv</a>)</strong></span></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (459)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-01-15:64225912023-01-15T23:46:00+01:002023-01-15T23:46:00+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/subscribe">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">(Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette semaine :</strong> 1. "Full Stop, le génocide des Tutsis au Rwanda" par F. Debomy et E. Prost ; 2. Le député californien Robert Garcia ne jure que par la BD ; 3. La Gidouille briochine en hommage à A. Jarry ; 4. L'Ere du soupçon d'antisémitisme ; 5. Caricatures par Jean Mazurie, Deligne, Foolz & Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6417020" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/3821048286.2.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,janvier,2023,beehiiv,dessin,satire,editorial cartoon,rwanda,tutsi,génocide,frédéric debomy,emmanuel prost,foolz,zombi,deligne,jean mazurie,alfred jarry,gidouille briochine,robert garcia,superman,cambourakis" /></p><p style="text-align: center;"><em>(par Frédéric Debomy et Emmanuel Prost - éd. Cambourakis, 2019)</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman',times,serif;"><strong><span style="color: black;">Au coeur des ténèbres rwandaises</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif;"><span style="color: black;">« Full-stop, le génocide des Tutsis du Rwanda » : il ne s’agit pas ici d’une BD ordinaire, mais plutôt d’un contraste ; le contraste entre la paix retrouvée au Rwanda, petit pays d'Afrique de l'Est densément peuplé, peint ici par Emmanuel Prost en rouge, vert et bleu, complètement cabossé par ses « mille collines » boisées d’où lui vient son surnom, et d'autre part l’effort du collectif des parties civiles pour le Rwanda (<a href="https://link.mail.beehiiv.com/ss/c/tPrOL8tJw1CrLylJELUtb5owlSfUVukB_40pJ0VzNODuhhEmDXdNzmUnLKv4rHU42klhkfzNc-sDKF6ikfuBXA/3sv/YHcM5jrmSMiypRGOspvNJQ/h6/4DZgQzfmNAPOZvrf6QEV1RCgA5_EnQ35c5_vkT3ie0U" target="_blank" rel="noopener" data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=https://link.mail.beehiiv.com/ss/c/tPrOL8tJw1CrLylJELUtb5owlSfUVukB_40pJ0VzNODuhhEmDXdNzmUnLKv4rHU42klhkfzNc-sDKF6ikfuBXA/3sv/YHcM5jrmSMiypRGOspvNJQ/h6/4DZgQzfmNAPOZvrf6QEV1RCgA5_EnQ35c5_vkT3ie0U&source=gmail&ust=1673905105265000&usg=AOvVaw2tr2Fll6jTCoeNG88xkJUI">CPCR</a>) d’Alain et Dafroza Gauthier, pour que le massacre des Tutsis par les Hutus ne tombe pas dans l’oubli (environ un million de Tutsis ont été torturés et massacrés dans un pays comptant 12 millions d'habitants).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif;"><span style="color: black;">Cet effort passait par la condamnation en 2018 des maires de la commune de Kabarondo, Octavien Ngenzi et Tito Barahira, pour génocide et crime contre l’humanité (rejoignant ainsi une poignée de condamnés pour des chefs d'accusation similaires). Ces deux meneurs ont nié jusqu'au bout leur participation, malgré des témoignages accablants de survivants. Bien au-delà des mensonges des meneurs et des responsables directs, Frédéric Debomy relate l’isolement de ceux qui ont tenté de reconstituer les faits avec un maximum de précision pour élucider ce crime politique, qui vient s’ajouter à la liste déjà longue et effroyable des crimes politiques du XXe siècle.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif;"><span style="color: black;">La cause israélienne s’est emparée du génocide des Juifs ; ou bien encore la cause arménienne, ukrainienne (Olodomor)... : dans le cas du génocide au Rwanda (1994), aucun parti n’appuie les enquêteurs. Ils ont été accusés d’être à la solde du chef rebelle Tutsi Paul Kagamé, actuel chef de l'Etat rwandais ; celui-ci semble plutôt avoir fait le choix de jeter le manteau de Noé. Les procès ne dissipent pas toutes les ténèbres.<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Depuis la publication de cet album en 2019, le rapport Duclert sur le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsis a conclu en 2021 à «une responsabilité lourde et accablante» de la politique menée par l’Elysée (la France ayant pris le relais de la tutelle coloniale belge).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">On dispose par ailleurs du témoignage du commandant de la force d’intervention armée de l’ONU, présente sur place au moment des massacres, le général canadien Roméo Dallaire ; or ce témoignage pointe nettement la responsabilité de l'ONU.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le Rwanda reste aujourd'hui sous la tutelle, plus discrète qu'avant mais néanmoins bien réelle, de puissances étrangères, ce qui rend le travail des historiens ardu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms',geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">(suite de la revue de presse<span style="font-size: 12pt;"><strong> sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/subscribe">Beehiiv</a>)</strong></span></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du n°458 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-01-15:64225232023-01-15T16:11:38+01:002023-01-15T16:11:38+01:00 Parution du n°458 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1275" class="post-1275 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6416870" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2959544955.jpg" alt="delfccfault.jpg" width="432" height="643" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Parution du n°458 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><img id="media-6416874" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1823847088.jpg" alt="2023-01-BC-Cover.jpg" />Sommaire : </strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La biographie de Gen Paul </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rentrée scolaire 1900, rue de Louvois </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un dessinateur inattendu de <em>Voyage</em>. Le sculpteur Alfred Bottiau </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L.-F. Céline sur Internet </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quand Charles Plisnier revenait sur son engouement pour <em>Voyage au bout de la nuit</em>.</span></strong></span></p></div><footer class="entry-meta"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></footer></article><article id="post-1273" class="post-1273 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="https://bulletincelinien.com/fariboles/" rel="bookmark"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;">Fariboles</span></a></span></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On se souvient qu’à l’occasion du 30<sup>e</sup> anniversaire de la mort de Brasillach, l’historien Pascal Ory, partisan résolu de l’abolition de la peine de mort, avait déclaré qu’en février 1945, il aurait volontiers « <em>figuré parmi les douze hommes qui exécutèrent au petit matin le condamné Robert Brasillach </em>»¹. Pierre-Yves Rougeyron, militant de droite souverainiste, fait tout aussi bien. Faisant allusion au sort des manuscrits de Céline à la Libération, il clame : « <em>Il fallait lui laisser ses œuvres, il fallait pas les piquer. C’est lui qu’il fallait pendre. C’est là où je suis très gaulliste : moi, je touche pas aux œuvres, c’est aux hommes que je touche</em>. »². Cet épurateur au petit pied comprend-il que si l’on avait liquidé Céline en 1944, nous eussions été privés d’une grande part (et non la moindre) de son œuvre ? Mais cet admirateur éperdu de Malraux n’en a certainement cure. Quant à l’auteur des <em>Quatre jeudis</em>, notre justicier à rebours ne fait pas davantage dans la dentelle : « <em>Brasillach, je l’aurais flingué de mes mains</em>. » [sic]. Vouant aux gémonies tous les écrivains de la Collaboration, sait-il que son idole voyait en Drieu la Rochelle « <em>l’être le plus noble </em>» qu’il ait jamais connu ? Mais un militant obtus peut-il comprendre ce genre de paradoxe ? Malraux forçait peut-être même son talent en déclarant que « <em>Drieu n’a jamais trahi la France, même sous l’Occupation. </em>» Rougeyron s’en remettra-t-il ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur cette période, bien des légendes circulent. Et il arrive que l’on parvienne à en créer de nouvelles dès lors que certaines affabulations sont reprises. Dans un livre récent, un prétendu historien – il n’en a pas la formation – affirme que « <em>depuis l’arrivée des occupants, [Céline] ne cesse d’envoyer des lettres à l’ambassade d’Allemagne ou à la Wehrmacht </em>[sic]<em>,</em> <em>par lesquelles il exige un durcissement des mesures raciales</em>. »³. La seule correspondance adressée à un officiel allemand que l’on connaisse est celle adressée à son ami Epting, directeur de l’Institut allemand, où il ne demande rien de ce genre. À moins que l’auteur ne détienne une correspondance inédite de Céline à Otto Abetz ainsi qu’à quelque hiérarque de l’armée allemande ? Passons…</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6416876" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2455186458.jpg" alt="gen-paul-eugene-paul-peintre-portrait-de-celine-signe-g-5385.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans le genre bobard étincelant, signalons aussi une vidéo sur Gen Paul dans laquelle une “spécialiste”<sup>4</sup> affirme ceci : « <em>L’amitié entre Paul et Céline a probablement été l’une des plus importantes dans la vie des deux hommes, mais elle est devenue de plus en plus difficile, lorsque Céline s’est engagé à promouvoir ses idées plus que controversées, qui engendrera la rupture entre les deux hommes. </em>» Vous pouvez me croire : la dame prononce cette phrase sans ciller. Comme on le sait, la rupture qu’elle évoque intervint bien après que Gen Paul eut accompagné Céline à l’ambassade d’Allemagne (février 1944), et auparavant à Berlin (mars 1942). Ignore-t-elle aussi que, cette même année 42, l’artiste illustra <em>Voyage</em> et <em>Mort à crédit </em>? Étonnant pour une experte en œuvres artistiques… Que n’a-t-elle lu, avant son exposé, la biographie de Gen Paul par Jacques Lambert qui vient d’être rééditée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Notes: </span></strong></span></p></div><div class="bottom-note"><ol><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1) Pascal Ory, « Apologie pour un meurtre », <em>Le Monde</em>, 6 février 1975.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(2) Entretien de Pierre-Yves Rougeyron avec Élie Thomas et Sophie De Malta, <em>Les Inactuels</em>, 25 novembre 2022</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(3) Christophe Bourseiller, <em>Ils l’appelaient “Monsieur Hitler” (L’histoire méconnue des nazis français, 1920-1945)</em>, Perrin, 2022.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(4) Élodie Couturier, « Gen Paul, le gamin de Montmartre à New York. Sa cote en vente aux enchères », <em>Expertisez.com</em>, 1<sup>er</sup> décembre 2022.</span></strong></span></li></ol></div></div><footer class="entry-meta"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></footer></article>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (458)tag:fanzine.hautetfort.com,2023-01-02:64200462023-01-02T18:45:00+01:002023-01-02T18:45:00+01:00 Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Abonnez-vous gratuitement à la revue de presse BD et caricature Zébra sur <a title="S'abonner à la revue de presse BD et caricature Zébra" href="https://zebra-bd-caricature.beehiiv.com/subscribe">Beehiiv</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">- Vous la recevrez directement dans votre boîte e-mail.</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette semaine :</strong> 1. Le dernier opus historique de François Bourgeon ("Le Sang des Cerises" - tome 2) ; 2. L'affaire Bastien Vivès (suite) ; 3. Le "Franc-Tireur" embusqué de C. Fourest et R. Enthoven ; 4. "La Liste de George Orwell" par Carlos Hernandez.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413686" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/216250450.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,janvier,2023,beehiiv,dessin,satire,editorial cartoon,bastien vivès,pédophilie,carlos hernandez,george orwell,liste,françois bourgeon,commune,paris,fillon,caroline fourest,franc-tireur,lefrançois,enthoven,krétinski" /></p><p style="text-align: center;"><em>(illu. extraite de "Le Sang des Cerises" - tome 2)</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman',times,serif;"><strong><span style="color: black;">Cerise sur le gâteau ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">Les deux derniers opus de la saga de François Bourgeon, « Les Passagers du Vent », "Le Sang des Cerises" (tome 2), ont des airs de guides touristiques. Ils entraînent en effet le lecteur à travers Paris, sur les lieux emblématiques de la Commune. Cela donne de belles illustrations (ci-dessus, l'enterrement de Jules Vallès, place de la Bastille), mais la dramaturgie est sacrifiée sur l'autel de la documentation. La Bretagne (où réside F. Bourgeon) n'est pas oubliée, avec de beaux bateaux, de belles tempêtes et de belles plages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">On trouve le même défaut aux BD historiques de J. Tardi, obsédé lui aussi par les détails architecturaux (manie de dessinateur de BD ?).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif';">La sympathie non dissimulée de François Bourgeon pour Louise Michel et les Communards le pousse à souligner l'extraordinaire violence de la répression, mais l'empêche d'avoir un regard critique sur une aventure politique suicidaire. Petit interlude comique : François et Pénélope Fillon, caricaturés dans le tome 2 en bourgeois radins.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman',times,serif; font-size: 14pt;"><strong>L'Affaire Bastien Vivès </strong>(suite)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif';">Bien que le festival d'Angoulême ait déprogrammé l'exposition de planches de Bastien Vivès après le tollé provoqué par cette initiative (une pétition en ligne a recueilli plus de 100.000 signatures), deux associations de protection de l'enfance ont porté plainte contre <strong>Bastien Vivès</strong> et son éditeur, <strong>Glénat</strong>, qu'elles accusent de diffuser des images pédopornographiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif';">En vendant ces BD sous emballage scellé, l'éditeur pensait sans doute empêcher une action en justice. Quant à l'auteur (âgé de 38 ans), il invoque le caractère burlesque de sa pornographie, et s'est excusé auprès des personnes choquées par ses BD.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413704" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/02/948290790.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,janvier,2023,beehiiv,dessin,satire,editorial cartoon,bastien vivès,pédophilie,carlos hernandez,george orwell,liste,françois bourgeon,commune,paris,fillon,caroline fourest,franc-tireur,lefrançois,enthoven,krétinski" /></p><p style="text-align: center;"><em>(Anniversaire de "Franc-Tireur" par Lefrançois)</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman',times,serif;"><strong>Franc-Tireur embusqué</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">« Charlie-Hebdo »</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;"> n’est pas seulement confronté à des dépenses exorbitantes pour assurer la sécurité de sa rédaction ; cet hebdo doit, depuis la campagne pour les présidentielles, affronter la concurrence d’un nouvel hebdo satirique, « Franc-Tireur », dirigé par Raphaël Enthoven et Caroline Fourest, hérauts de la gauche macroniste, ciblant donc les principaux adversaires de la politique du chef de l’Etat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">Financée par le millionnaire tchèque Daniel Krétinski, qui a investi une partie de ses avoirs dans la presse française, la formule n’est pas très « fair-play » pour « Charlie-Hebdo » ; elle reprend en effet les mêmes ingrédients, à savoir le mélange de caricatures, d’éditoriaux de gauche et de pensums sociologiques ; "Le Figaro" prête à "Franc-Tireur" une dizaine de milliers d'abonnés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">Poutine dispose-t-il d'un tel outil de propagande ? Un hebdo "satirique" qui flingue ses adversaires...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman',times,serif;"><strong><span style="color: black;">L'Itinéraire de George Orwell</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">Le projet de l’auteur «de gauche» de cette BD, Carlos Hernandez, est assez absurde puisqu’il voudrait empêcher «la droite» de récupérer Georges Orwell ? Or non seulement Orwell est inclassable sur l'échiquier politique contemporain, mais le vocabulaire politique, au stade totalitaire, a perdu selon Orwell sa signification univoque (la démocratie n’est qu’un slogan).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">Cette observation s’articule d’ailleurs avec la mise en cause par Orwell des «intellectuels», principaux producteurs de l'idéologie politique. Les discours partisans, voire les sciences partisanes (économie et sociologie), contribuent du point de vue orwellien au mensonge totalitaire.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">Heureusement le prétexte bizarre de Carlos Hernandez affecte peu la présentation biographique de l'auteur de "1984" proposée par cette BD. On comprend d’ailleurs, grâce à cette présentation, succincte mais utile, que l’indétermination politique d’Orwell est due à une existence marginale ; O. a exercé des tas de métiers différents (aussi bien manuels qu’intellectuels), vécu sous diverses latitudes (Angleterre, Birmanie, Espagne, France, Maroc, Ecosse…), fréquenté des personnes issues de milieux sociaux opposés…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">«La liste d’Orwell» fait référence à une tentative de la presse britannique, en 1996, pour diffamer l’auteur de «1984» à partir d’une vraie-fausse liste de noms extorquée à Orwell par une amie ; de son vivant, G. Orwell fut censuré (avec efficacité) par le parti soviétique <em>via</em> ses ramifications londoniennes.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: black;">Cette « liste d’Orwell » est le fil conducteur du récit, conçu comme un dialogue entre deux potes ayant sur Orwell des opinions différentes, tout comme sur les contraintes sanitaires imposées par l’Etat à l'occasion de la pandémie de coronavirus.</span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (457)tag:fanzine.hautetfort.com,2022-12-13:64167492022-12-13T01:26:07+01:002022-12-13T01:26:07+01:00 - La revue de presse hebdomadaire est consultable en ligne sur Getrevue ....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>- La revue de presse hebdomadaire est consultable en ligne sur <a title="Revue de presse Zébra sur GetRevue - Twitter" href="https://www.getrevue.co/profile/zebralefanzine/issues/revue-de-presse-bd-caricature-zebra-n-79-1479485">Getrevue</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">- On peut s'abonner à cette formule gratuitement et recevoir la revue de presse directement dans sa boîte e-mail.</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette semaine :</strong> 1. Catherine Meurisse à l'Académie ; 2. Bastien Vivès et le FIBD face aux ligues de vertu ; 3. Caricatures fraîches par Urbs, Piérick et Julien Couty.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6408872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/2415421489.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,décembre,2022,getrevue,dessin,satire,editorial cartoon,julien couty,bastien vivès,fibd,catherine meurisse,académie,urbs,piérick" /></p><p style="text-align: center;"><em>(caricature par ZOMBI)</em></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution du numéro 457 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-12-09:64162942022-12-09T20:09:09+01:002022-12-09T20:09:09+01:00 Parution du numéro 457 du Bulletin célinien Sommaire :...
<article id="post-1267" class="post-1267 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6408182" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/137978921.jpg" alt="portrait celine Frédérique Lemarchand.jpg" width="424" height="413" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Parution du numéro 457 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Sommaire : </strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><img id="media-6408185" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/780765120.jpg" alt="2022-12-BC-Cover.jpg" /><span style="font-size: 18pt;">Londres</span></em><span style="font-size: 18pt;"> : splendeur et misère des courtisanes </span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Guerre</em> traduit en créole </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Londres</em> face à la critique </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Entretien avec Émeric Cian-Grangé </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Notre Rabelais [1939] </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Maurice Nadeau, troisième service.</span></strong></span></p><p> </p></div></article><article id="post-1265" class="post-1265 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6408183" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1048754387.jpg" alt="aa5a531_1651242700938-1-louis-destouches-portant-ses-deux-de-corations-militaires-paris-ou-londres-1915-tirage-argentique-original-collection-franc-ois-gibault.jpg" /></span></strong></span></p><h1 class="entry-title"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="https://bulletincelinien.com/inedits/" rel="bookmark">Inédits</a></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La parution du second manuscrit inédit, <em>Londres</em>, a suscité beaucoup de commentaires dont nous rendons compte dans ce numéro. Certains estiment que ces textes n’auraient pas dû être publiés. C’est le cas de Yann Moix, par ailleurs admirateur de l’écrivain, qui reproche, d’une part, à Gallimard d’avoir cédé aux pressions relatives à la réédition des pamphlets, et, d’autre part, d’avoir édité « <em>de manière tout à fait cynique un roman de Céline qui est, en fait, un brouillon de brouillon de brouillon </em>[sic] <em>de </em>Voyage au bout de la nuit. » Ce qui, selon lui, « <em>abîme la réputation de Gallimard pour très longtemps</em>. »¹ Il évoquait alors uniquement <em>Guerre</em>, le second inédit n’étant alors pas encore paru. Et faisait sienne l’hypothèse (fallacieuse) selon laquelle ce texte date de 1932. Accusation absurde : d’un auteur majeur, on souhaite tout connaître, même les brouillons qui, sans être destinés à la publication en l’état, apportent un éclairage inédit sur une période d’écriture féconde. Nul doute que si Moix était édité par Gallimard, il serait moins intransigeant. Henri Godard a raison de rappeler que l’œuvre proprement dite est constituée des romans que Céline a publiés lui-même, le reste étant à considérer comme des documents de genèse. Ce qui est précisément bien le cas des deux inédits qui sont apparus. Tout au plus pourrait-on reprocher à Gallimard de les avoir édités dans la fameuse collection “Blanche”, et non pas, par exemple, dans les <em>Cahiers Céline</em> où ils auraient eu naturellement leur place.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6408184" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/511963204.jpg" alt="1067612.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais va-t-on reprocher à une maison d’édition, qui est aussi une entreprise commerciale, de rentabiliser au mieux deux inédits d’un de ses écrivains-phares ? Affirmer, par ailleurs, que ces textes n’auraient dû trouver leur place qu’en annexe d’une édition de la Pléiade est faire bon marché de l’exigence économique la plus élémentaire, d’autant que <em>Guerre</em> s’est déjà vendu à plus de 150.000 exemplaires. Le reproche émane, cette fois, de l’universitaire italien Pierluigi Pellini². Selon lui, le fait de publier ces textes comme des romans à part entière fausse la réception de l’œuvre. Désormais, dit-il, des milliers de personnes n’ayant jamais lu <em>Voyage au bout de la nuit </em>ou <em>Guignol’s band </em>auront lu <em>Guerre</em> et <em>Londres </em>qui leur donneront une fausse image de l’écrivain. Cette appréciation est-elle fondée ? Il faudrait pouvoir vérifier que les nombreux acheteurs de ces inédits sont majoritairement de nouveaux lecteurs découvrant l’œuvre de Céline et non pas d’anciens lecteurs qui s’y replongent. Dans un article récent, un journaliste a relevé qu’en quatre mois, de mai à août 2022, les ventes en collection de poche (Folio) ont déjà augmenté de 50 % par rapport à l’année dernière³. Chaque année, Gallimard vend environ 20.000 exemplaires (en poche) des livres de Céline. Or, cette année le chiffre de 30.000 a déjà été atteint. La parution de ces inédits fait donc, au contraire, naître un nouvel intérêt pour l’œuvre. Le même universitaire italien critique aussi « <em>une sorte de fétichisme où chaque page, chaque brouillon devient un objet sacré pour adeptes du culte célinien</em> ». Mais n’en va-t-il pas de même pour Proust dont on commémore cette année le centième anniversaire de la mort ?<sup>4</sup> C’est le lot de tous les écrivains importants et c’est bien naturel. Fétichisme bien partagé…</span></strong></span></p></div><div class="bottom-note"><ol><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1) « Entretien sans tabou avec Yann Moix », <em>Le Crayon</em>, automne 2022 [sur <em>you tube</em>]</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(2) Pierluigi Pellini et Giulia Mela, « “Les lecteurs de <em>Londres</em> auront une image fausse de Céline” » (propos recueillis par Florent Georgesco), <em>Le Monde</em>, 21 octobre 2022.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(3) François-Guillaume Lorrain, « La seconde vie de Céline en librairie », <em>Le Point</em>, 13 octobre 2022.</span></strong></span></li><li><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(4) Marcel Proust, <em>Les soixante-quinze feuillets et autres manuscrits inédits</em>, Gallimard, 2021, 384 p.</span></strong></span></li></ol></div></div></article>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlREVUE L'Intranquille n°23, automne 2022...tag:tramesnomades.hautetfort.com,2022-12-07:64157802022-12-07T09:47:00+01:002022-12-07T09:47:00+01:00 Le numéro 23 de la revue L’Intranquille (automne 2022) était présent lors...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6407655" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/2782551018.jpg" alt="l’intranquille,revue,atelier de l’agneau,françoise favretto,traductions,poésie,chine,argentine,colombie,enfance,claire dumay,carole darricarrère,citations" />Le numéro 23 de la revue L’Intranquille (automne 2022) était présent lors du Salon de la revue, puis pour celui de L’Autre livre (éditeurs indépendants). Riche numéro, de nouveau.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Comme toujours, des traductions à l’honneur, rituellement un dossier thématique (Jeux d’enfant cette fois), plus un ample essai que j’évoquerai brièvement, et enfin, poèmes et critiques (recensions, dont une de mon dernier recueil, par Françoise Favretto, et la mienne, d’un livre de Raymond Farina)…</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">TRADUCTIONS…</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">CHINE</span>. Quatre poètes, de <span style="text-decoration: underline;">Li Bai</span> (701-762, grande référence incontournable), à trois auteurs du XXème siècle (tous décédés). Poèmes brefs. Une page introductrice, par <span style="text-decoration: underline;">Victoria Rouëssé</span> (la traductrice), précède les textes. Elle présente le contexte de ces écrits, mouvement littéraire ou revendications réformistes. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">D’abord un titre qui regroupe trois auteurs.</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Trois poètes chinois à la lumière de la lune</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De <span style="text-decoration: underline;">Li Bai</span>, P<em>ensée de nuit</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> <em> Face au lit, la lune</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Son ombre est de givre.</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Vois là-haut, la lune</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Puis songe au pays.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De la poétesse <span style="text-decoration: underline;">Lin Huiyin</span>, <em>Une journée</em> (dont je cite les deux derniers vers).</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le crépuscule désolé sort silencieux,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Esseulée, muette, dans les bras de la nuit je me jette !</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et enfin, de <span style="text-decoration: underline;">Guo Moruo</span>, <em>Nuit silencieuse</em> (je copie la deuxième strophe).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> <em> Et la voie lactée ?</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> L’espace est voilé de brume</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Des larmes perlent sous la lune,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Une sirène ? </span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">À part, un long poème de <span style="text-decoration: underline;">Dai Wangshu </span>(dont il est dit qu’il fut aussi un traducteur de poètes français). <em>Ruelle sous la pluie</em> (1927). Extrait (une strophe)…</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> <em>Elle vient dans l’allée vide sous la pluie,</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Tenant un parapluie</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Tout comme moi.</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Tout comme moi, elle</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Marche sans un bruit,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Froide et sombre et soucieuse.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Traductions</span>, encore, mais de l’espagnol. <span style="text-decoration: underline;">A</span></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">rgentine et Colombie.</span> Différents traducteurs.</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Argentine</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Didier Coste</span> (écrivain et traducteur, trilingue) présente et traduit une poète décédée en 1938, <span style="text-decoration: underline;">Alfonsina Storni </span>: Une des grandes figures de la poésie argentine moderne, "venue avant <span style="text-decoration: underline;">Alejandra Pizarnik</span> et <span style="text-decoration: underline;">Olga Orozco", </span>rappelle-t-il. Il tient à dépouiller cette poète du halo tragique lié à son suicide, pour révéler plutôt l’œuvre. Mais il est vrai que les circonstances sont troublantes, car elle annonce sa mort en envoyant un poème d’adieu à la vie... à un journal, juste avant de se jeter dans la mer (<em>Voy a dormir</em>, <em>Je vais dormir</em>). En 1969, nous dit-il, une chanson de <span style="text-decoration: underline;">Mercedes Sosa</span> lui sera consacrée (<em>Alfonsina y el mar</em>). Ce qui transforme, il me semble, le fait (presque fait divers) en mythe. Chanson culte reprise et reprise… Lisant les six poèmes je sens les signes d’un univers de fragilité, que la biographie, nous est-il dit, explique (contexte, vie difficile, machisme). Je choisis des fragments dans trois textes différents.</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Une page de partition</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> <em>… Sur un léger tremblement du pentagramme</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> devenu soudain muet dans la campagne</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> il ne reste qu’une note qui perdure…</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">À Notre Dame de Poésie</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> (…)</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> car il ne me fut jamais donné de vivre</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> coupée de ton ombre : je suis née aveugle,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> les yeux crevés par tes terribles forceps.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je vais dormir</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> <em> Je vais dormir, chère nourrice, couche-moi</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> dans ce lit, pose une lampe à mon chevet,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> n’importe quelle constellation m’ira,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> mais tout de même baisse un peu la lumière.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> (…) <em>Et puis</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> fais ça pour moi : s’il téléphone, dis-lui</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> de ne pas insister, que je suis sortie.</span></em></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Colombie</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Quatre poèmes de <span style="text-decoration: underline;">Renata Durán</span> (lectrice de <span style="text-decoration: underline;">Pessoa</span>, puisque le mettant en exergue d’un de ses livres, et, beaucoup, de <span style="text-decoration: underline;">Sor Juana Ines de la Cruz</span>…). Textes traduits à deux mains par <span style="text-decoration: underline;">Brigitte Le Brun Vanhove</span> et <span style="text-decoration: underline;">Beatriz Avendaño</span>. Trois extraits (de trois poèmes)…</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Solitaria</em> / <em>Solitaire</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> <em> Baignée à l’instant</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> D’une Aura de lumière</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Je retourne à mon silence bien-aimé.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Libertad</em> / <em>Liberté</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> <em>Libérée de l’Ego</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Tu chevauches un lion.</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Pugnace</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> et sauvage tu as tranché</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> cette tête humaine</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em> qui ne sait ce qu’elle rêve</em> (…).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Poesia</em> / <em>Poésie</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Je veux te vivre jusqu’au bout</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Extatique</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> Je veux te vivre pure.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Plus loin, dans le dossier thématique, il y a quatre pages (bilingues) de <span style="text-decoration: underline;">William Carlos Williams</span>, deux poèmes traduits de l’anglais par <span style="text-decoration: underline;">Jacques Demarcq</span>.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">////////////////////////</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Suit un essai d’une quinzaine de pages. Une étude de <span style="text-decoration: underline;">Jacques Donguy</span>.</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">La poésie numérique, ou vers un élargissement du langage</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De quoi s’agit-il ? De poésie électronique (mais terme qu’il refuse), d’écriture assistée par ordinateur. Il en est un spécialiste, ayant publié un <em>Manifeste pour une poésie numérique</em> dans la revue <span style="text-decoration: underline;">Art Press</span>, en 2002. Les techniciens et autres ingénieurs ne sont pas ceux qui l’intéressent, mais les artistes. Dans l’historique des pratiques novatrices il mentionne l’Oulipo des années 60 (contrainte, combinatoire). Mais aussi le fait que des révolutions techniques (comme l’imprimerie) ont changé les modalités de la création. Et que cela se poursuit dans notre modernité.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Suit une bibliographie (divers auteurs, et plusieurs publications à son nom).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Parcours très sélectif… Je passe au dossier thématique. <span style="text-decoration: underline;"><em>Jeux d’enfants.</em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Choix…</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De <span style="text-decoration: underline;">Claire Dumay</span>, <em>Jouer son enfance</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">[Elle observe un enfant, jeu dans un parc. Comment son jeu le crée, corps et mental, comment il hésite et décide, comment le jeu est plus que du jeu. Et je retrouve dans ces deux pages sa manière de disséquer le réel pour en extraire l’essence signifiante. Texte dense, philosophie du quotidien. Mais je vois là, avec plaisir, une évolution de la matière et de la manière. Claire Dumay, dans ce que je connais de ses textes et livres, peut faire de la dissection, de ce goût de chercher en profondeur ce qui se révèle de soi et d’autrui, un exercice cruel pour elle-même, contre elle-même. Là c’est différent, la profondeur ouvre à autre chose, échappe à tout enfermement corporel.]</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">CITATIONS</span></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Absolument seul, il se proclame silencieusement l’élu d’un territoire dont il élabore les contours. Sa proposition d’itinéraire, subjective, partiale, s’érige en valeur suprême, prend la figure de l’absolu.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’accomplissement réside dans l’avancée, l’illusion de la toute-puissance, la perception d’un infini qui aurait des bords.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Tout est en cours, bien au centre, d’un seul tenant, réduit à l’essentiel. La colonne du dedans suffit, n’appelle rien d’autre.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De <span style="text-decoration: underline;">Carole Darricarrère</span>, <em>L’aïeul</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">[Texte troublant, qui déroule une mémoire d’enfance avec des surimpressions, des interférences, comme si celle qui écrit revivait des émotions passées et se les réappropriait, acceptant que le présent les métamorphose. Heurt des temporalités et des ressentis. L’enfant habite l’adulte mais l’adulte lui impose son voyage dans le temps. L’instant de vie invite la mort, les fantômes, la trace des morts. Comme si les jeux d’enfance étaient un moyen pour penser la mort sans devoir passer par les savoirs, ignorances, et doutes des parents.]</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">CITATIONS</span></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Comme d’habitude je récupère l’aïeul, celui dont les os gesticulaient en vrac en bas, et qui pris en sandwich entre moult dimensions, appelle aujourd’hui à l’aide dans le poème.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>J’ouvre un son qui n’existe pas dans l’atmosphère, je le glisse dans le vocabulaire </em>(…).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)<em> Mon propre reflet sur tous les écrans de la maison me renvoie l’image jumelle d’un visage en flammes sous flanelle que je ne connais pas. Comme les arbres, je suis sensible à l’attraction céleste, j’ai encore en mémoire le royaume d’où je viens.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">À noter. Deux pages d’hommage à <span style="text-decoration: underline;">Jean-Luc Parant </span>(décédé en 2022), par <span style="text-decoration: underline;">Denis Ferdinande</span>.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">[Et pour terminer, <span style="text-decoration: underline;">critiques</span>. Recensions diverses par différents auteurs. Beaucoup de lectures suggérées. Les lecteurs y feront leurs choix... Mais c</span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">omment choisissons-nous… ? Critères ? Le nom d’un auteur, dont on a déjà repéré un texte quelque part. L’édition, si on fait confiance à son catalogue. Une citation qui nous accroche… Et… le prix qui parfois permet de prendre un risque avec de l’inconnu… Parfois, aussi, il faudra attendre patiemment qu’il y ait des retours des services de presse dans les librairies d’occasion… ou de lecteurs déçus par ce qu’on aimera, nous.]</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><u>Françoise Favretto</u> a glissé, parmi ses quatre titres recensés, mon recueil, <em>Le réel est un poème métaphysique </em>(celui qui photographie et pense l’eau des flaques et les révélations de leurs reflets). Parmi ses lectures je remarque justement deux éditions : <span style="text-decoration: underline;">Rosa Canina</span>, au si beau nom de rose délivrant des rages (pour un livre de <span style="text-decoration: underline;">Jacques Estager</span>), et <span style="text-decoration: underline;">Isabelle Sauvage</span>, où j’ai un retard de lectures en attente (autant ajouter celui de <span style="text-decoration: underline;">Lou Raoul</span> – mais plus tard).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><u>Mathias Lair</u> recense deux livres dont un que j’ai très envie de lire, celui de <span style="text-decoration: underline;">Germain Roesz</span>, car peintre et poète, et ceux pour qui le regard est central sont ceux vers qui je vais d’abord. Et en plus avec la thématique du chiffre 3. Intéressant... C’est, chez <span style="text-decoration: underline;">Les lieux dits</span>, coll. <em>bas de page</em>, <em>Mathématiques du trois</em>, 2020. Pas besoin d’attendre, cet ouvrage au format italien, e
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (456)tag:fanzine.hautetfort.com,2022-11-28:64143082022-11-28T20:49:24+01:002022-11-28T20:49:24+01:00 - La revue de presse hebdomadaire est consultable en ligne sur Getrevue ....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>- La revue de presse hebdomadaire est consultable en ligne sur <a title="Revue de presse Zébra sur GetRevue - Twitter" href="https://www.getrevue.co/profile/zebralefanzine/issues/revue-de-presse-bd-caricature-zebra-n-78-1458116">Getrevue</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">- On peut s'abonner à cette formule gratuitement et recevoir la revue de presse directement dans sa boîte e-mail.</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette semaine :</strong> 1. Le Monde est une Jungle, par Nicolas Presl ; 2. L'entarteur Noël Godin dans Braséro ; 3. La coupe est pleine (de cadavres) au Qatar ; 4. Caricatures par Schvartz, Goubelle, Guy Venables et Zombi.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6405416" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/2034517322.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,novembre,2022,getrevue,dessin,satire,editorial cartoon,nicolas presl,atrabile,jungle,foot,entarteur,noël godin,braséro,qatar,zombi,goubelle,schvartz,guy venables" /></p><p style="text-align: center;"><em>(Ed. Atrabile, 2022)</em></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlRevue de presse BD (455)tag:fanzine.hautetfort.com,2022-11-15:64119882022-11-15T23:34:00+01:002022-11-15T23:34:00+01:00 - La revue de presse hebdomadaire est consultable en ligne sur Getrevue ....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>- La revue de presse hebdomadaire est consultable en ligne sur <a title="Revue de presse Zébra sur GetRevue - Twitter" href="https://www.getrevue.co/profile/zebralefanzine/issues/revue-de-presse-bd-caricature-zebra-n-77-1433403">Getrevue</a>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;">- On peut s'abonner à cette formule gratuitement et recevoir la revue de presse directement dans sa boîte e-mail.</p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au programme cette semaine :</strong> 1. Portrait de "David" par François Dimberton ; 2. Le gaullisme trompe énormément ; 3. Caricatures par LB, Mikaël et Mike Stokoe.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6402001" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/917688937.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,revue,presse,hebdomadaire,actualité,octobre,2022,getrevue,dessin,satire,editorial cartoon,lb,mikaël,mike stokoe,deligne,françois dimberton,david,gaullisme" /></p><p style="text-align: center;"><em>(Ed. Glénat, 2015)</em></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParution des numéros 455 et 456 du Bulletin célinientag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-11-15:64119662022-11-15T19:02:28+01:002022-11-15T19:02:28+01:00 Parution des numéros 455 et 456 du Bulletin célinien...
<article id="post-1255" class="post-1255 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6401961" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3901578589.jpg" alt="sudouest-photo-1-11170456.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Parution des numéros 455 et 456 du <em>Bulletin célinien</em></strong></span></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>N°455:</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Sommaire :</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6401959" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3488039789.jpg" alt="2022-10-BC-Cover.jpg" /><span style="font-size: 18pt;">Hommage à Robert Le Vigan [1972 – 2022] </span></span></strong></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Vigan à Montmartre </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Rencontre avec Le Vigan (1939) </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Une amitié épistolaire </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Propos d’exil </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le procès de Le Vigan </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">À Fresnes</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1252" class="post-1252 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6401955" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1630329780.jpg" alt="robert_le_vigan_small.jpg" /></span></strong></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="https://bulletincelinien.com/celine-et-les-historiens/" rel="bookmark">Céline et les historiens</a></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les historiens, qui n’aiment guère Céline, sont rarement d’accord entre eux. « <em>Céline a été un collaborateur enthousiaste de l’Allemagne nazie </em>», déclare Pierre-André Taguieff¹. Ce n’est pas l’avis de Pascal Ory qui évoque « <em>une collaboration hypocondriaque </em>»². Divergence aussi quant au jugement du 21 février 1950 : « <em>Le jugement qui le sanctionne est d’une sévérité extrême </em>», constate Anne Simonin³. Pas du tout, affirme sa consœur Odile Roynette observant que « <em>le verdict de la Cour de Justice s’avéra indulgent </em>»<sup>4</sup>. À cet égard, elle commet une erreur dans le livre qu’elle lui a consacré : Céline a été uniquement condamné au titre de l’article 83-4 du Code pénal (pour “actes de nature à nuire à la défense nationale”), et non du fait de ses prises de position antisémites (p. 177). La même cite Drieu la Rochelle et Brasillach, « <em>anciens combattants de la Grande Guerre, comme Céline </em>» (p. 243). Apprenons lui que Brasillach avait cinq ans en 1914 et que son père mourut au combat. Il est assez étonnant que ces historiennes, rigoureuses l’une et l’autre, commettent de telles erreurs. Ainsi, Simonin affirme avec force que la seule fois où Céline utilise une note infrapaginale, c’est dans <em>Les Beaux draps</em>. Or il recourt à ce procédé dans <em>Semmelweis </em>[1936, éd., p. 89] et dans <em>L’École des cadavres</em>. (p. 35). Les allégations erronées sont une chose, les commentaires où perce de manière constante le dénigrement en sont une autre. À propos de la guerre de Louis Destouches, Roynette évoque des « <em>actes prétendument héroïques </em>» et dresse, au fil des pages, le portrait d’un homme humainement peu fréquentable, affabulateur médiocre et calculateur. Il s’agit surtout de tenter de démontrer que sa blessure n’était pas si grave et que Destouches aurait logiquement dû retourner au combat au lieu de « <em>s’embusquer</em> » à Londres. Simonin renchérit et évoque « <em>une médaille [militaire] que Céline a obtenue sans qu’on sache comment </em>[sic]. »<sup>5 </sup>Et de faire l’amalgame entre Louis Destouches et le narrateur de <em>Guerre</em> pour mieux discréditer le premier. Bien entendu, elle est hostile à la réédition des pamphlets, ne comprenant pas cette « <em>insistance à revisiter la bibliothèque antisémite française</em>. » Or ce corpus est abondamment commenté ici et là : ne serait-il pas utile qu’il soit autant accessible que les explications le concernant ? On s’étonne qu’un historien ne veuille résoudre ce paradoxe. On peut aussi se demander si celui-ci est dans son rôle lorsqu’il adopte de manière constante une rhétorique moralisatrice même quand la conduite de Louis Destouches est exempte de tout reproche, comme ce fut assurément le cas en 1914. Pas que les historiens. Ainsi, un lecteur de <em>L’Express</em>, domicilié à Courbevoie (!), déplore que, dans un article consacré à <em>Guerre</em>, il ne soit pas rappelé que Céline « <em>fut aussi collaborationniste, antisémite et frappé d’indignité nationale</em> »<sup>6</sup>. Ce lecteur est-il également déçu lorsqu’un article sur Aragon ne rappelle pas ses turpitudes staliniennes ? Étant entendu que les dévoiements de l’un n’excusent pas ceux de l’autre.</span></strong></p></div><div class="bottom-note"><ol><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(1) Pierre-André Taguieff : « Céline a été un collaborateur enthousiaste de l’Allemagne nazie », <em>Figarovox / Tribune</em>, 14 décembre 2018.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(2) Pascal Ory, <em>Les Collaborateurs, 1940-1945 </em>[réédition du livre paru en 1977] in Pascal Ory, <em>Ce côté obscur du peuple (Lectures pour les temps de catastrophe)</em>, Bouquins éditions, 2022, p. 657-660.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(3) Anne Simonin, « Céline a-t-il été bien jugé ? » in <em>L’Histoire</em> [dossier sur “Le procès Céline”], n° 453, novembre 2018, pp. 36-49.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(4) Odile Roynette, <em>Un long tourment. Louis-Ferdinand Céline entre deux guerres (1914-1945)</em>, 2015.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(5) Anne Simonin, « Céline à découvert », <em>L’Histoire</em>, n° 499, septembre 2022.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(6) « Courrier », <em>L’Express</em>, 19 mai 2022.</span></strong></li></ol><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>N°456</strong></span></p><article id="post-1261" class="post-1261 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><div class="entry-content"><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sommaire :</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6401957" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1390977563.jpg" alt="2022-11-BC-Cover.jpg" /><span style="font-size: 18pt;">Entretien avec Frédéric Hardouin –</span></span></strong></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Deux points de vue inattendus sur <em>Guerre</em> – </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le cas Thibaudat –</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Yvon Morandat –</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Héritage –</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les Hussards, suite et fin –</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">“Martynabe” persiste mais ne convainc pas.</span></strong></span></p></div></article><article id="post-1259" class="post-1259 post type-post status-publish format-standard hentry category-non-classe"><header class="entry-header"><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="https://bulletincelinien.com/reactionnaire/" rel="bookmark">Réactionnaire ?</a></strong></span></h1></header><div class="entry-content"><div class="indented"><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au départ, il s’agit d’une thèse de doctorat : “Le style réactionnaire : positions de la droite littéraire française sur la langue et le style au XX<sup>e</sup> siècle ». Ayant à y revenir afin de l’adapter pour l’édition, son auteur ne cache pas que cela lui a procuré « <em>un sentiment nauséeux </em>» [sic]¹. Une plongée dans l’œuvre de Bernanos, Marcel Aymé, Paul Morand, Antoine Blondin, Jacques Laurent, pour ne citer qu’eux, est-elle de nature à susciter cette réaction répulsive ? Pour ce jeune universitaire qui traque les menées de la Réaction dans les lettres, c’est assurément le cas. Et lorsqu’un bas-bleu lui demande si prendre du plaisir à lire Céline fait d’elle une réactionnaire qui s’ignore, il recommande « <em>de lire du Sartre pour se laver un peu l’esprit</em> »². C’est que pour ce jeune universitaire, animateur d’un séminaire “Lectures de Marx”, il s’agit de combattre l’idée selon laquelle les réactionnaires sont de grands stylistes irréprochables. Ce livre rappelle irrésistiblement celui de l’inénarrable Daniel Lindenberg qui, dans son <em>Rappel à l’ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires </em>(2002) fustigeait déjà Houellebecq mais aussi Philippe Muray. Si Berthelier ne lui accorde pas un chapitre entier, il consacre tout de même quelques pages à Céline, histoire de tancer au passage ses « <em>idées exterminatrices </em>». Peu importe que les exégètes céliniens les moins complaisants à son égard, tels Godard ou Tettamanzi, répètent à l’envi qu’il n’y a pas chez lui d’appel au meurtre des juifs.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6401956" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2521782227.jpg" alt="Le-Style-reactionnaire.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Berthelier maîtrise manifestement mal ce sujet. Si l’on trouve des tropismes réactionnaires chez Céline, il ne peut de toute évidence être réduit à ça. La Réaction étant ce qui s’oppose au progrès social, cela cadre mal avec les réformes proposées, par exemple, dans <em>Les Beaux draps</em>. En réalité, vouloir enfermer Céline dans un carcan (conservateur, fasciste ou anarchiste) s’avère une impasse. Il apparaît davantage comme un hapax que comme un échantillon représentatif des écrivains de droite. Précisément en raison du style. Dans sa <em>Poétique de Céline</em>, Henri Godard affirme que son écriture est à contre-courant de son idéologie, le plaisir que procure au lecteur le style célinien ayant un pouvoir libérateur. Lequel serait en opposition avec un fascisme de l’ordre réprimant les instincts³. Ce qu’avait contesté, on s’en souvient, Marie-Christine Bellosta qui estime au contraire que son style est en phase avec cette idéologie dans la mesure où elle se présente précisément comme un triomphe de l’instinctif sur l’intellectualité<sup>4</sup>. Il est exact que la droite révolutionnaire a souvent utilisé les ressources de la verve populaire. Mais est-ce typiquement “fasciste” ? On retrouve des procédés analogues chez Hébert, le créateur du <em>Père Duchesne</em>. Rendant compte du livre de Berthelier, un critique en arrive même à se demander s’il faut considérer le lyrisme célinien comme le véhicule de son fascisme (!)<sup>5</sup>. Tout cela est grotesque. Sur son site internet, l’auteur clame que son livre mérite d’être acheté. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">• Vincent BERTHELIER, <em>Le style réactionnaire (De Maurras à Houellebecq)</em>, Éditions Amsterdam, 2022, 385 p. (22 €)</span></strong></p></div><div class="bottom-note"><ol><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(1) Entretien de Julien Théry avec l’auteur dans l’émission “On s’autorise à penser”, <em>Le Média</em>, septembre 2022.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(2) Entretien de Louisa Yousfi avec l’auteur dans l’émission “Dans le texte”, www.hors-série.net, 3 septembre 2022.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(3) Henri Godard, <em>Poétique de Céline</em>, Gallimard, coll. “Bibliothèque des idées”, 1985.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(4) Marie-Christine Bellosta, <em>Céline ou l’art de la contradiction (Lecture de </em>Voyage au bout de la nuit<em>)</em>, P.U.F., 1990.</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(5) Jean-Louis Jeannelle, « Vous n’avez pas le monopole du style », <em>Le Monde</em>, 9 septembre 2022.</span></strong></li></ol></div></div></article></div></div></article>