Last posts on rep2024-03-19T09:21:14+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/rep/atom.xmlCarl Enckellhttp://www.enckell-avocats.com/about.htmlREP des déchets du bâtiment : le calendrier décalé se précisetag:www.enckell-avocats.com,2021-11-24:63511062021-11-24T10:46:00+01:002021-11-24T10:46:00+01:00 Responsabilité élargie des producteurs de #déchets du #bâtiment : le...
<p><img src="http://www.enckell-avocats.com/media/01/02/1753709374.jpeg" id="media-6313239" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Responsabilité élargie des producteurs de <strong class="ql-hashtag">#déchets</strong> du <strong class="ql-hashtag">#bâtiment</strong> : le calendrier se précise et confirme le vide juridique entre :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">- la date d'entrée en vigueur "juridique" de la REP, fixée au 1er janvier 2022,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">- et son entrée en vigueur opérationnelle, qui interviendra de façon certaine bien plus tard.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">1/ Le Ministère de la Transition écologique vient d'engager le 23 novembre 2021, auprès des acteurs intéressés, la phase de consultation restreinte des projets de décret et de cahier des charges de la filière REP bâtiment.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">2/ Les parties prenantes ont jusqu'au 8 décembre pour faire part de leurs commentaires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">3/ La consultation publique obligatoire sur le cahier des charges pourra ensuite se tenir (3 à 4 semaines).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">4/ De sorte que la publication au Journal Officiel (JO) n'interviendra pas avant janvier 2022.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">5/ Les éco-organismes candidats connaitront alors les règles définitives et pourront élaborer leurs dossiers de demande d'agrément accompagnés des documents techniques juridiques (barèmes, contrats d'adhésion, contrat de référencement et de soutien financier, marchés de service...). Ce qui prendra plusieurs semaines/mois à compter de la publication des textes au JO.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">6/ A compter de la réception des candidatures (délai indéterminé car aucune règle), le Ministère aura ensuite six mois pour se prononcer (art R 541-87 Code env).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">7/ Une fois agrées, le ou les éco-organismes pourront passer les contrats avec les professionnels du déchets (guichet ouvert ou marché de service avec, dans ce dernier cas, de possibles allotissements avec appel d'offre et mise en concurrence) fixant les règles à respecter de part et d'autre (montant du soutien, modalités de la collecte, tri, reporting, soutien aux collectivités territoriales ...).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">8/ C'est seulement à compter de cette date que le dispositif sera alors pleinement opérationnel, notamment les soutiens financiers </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">(voir en ce sens le CP du Ministère : </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><a href="https://www.ecologie.gouv.fr/gouvernement-precise-modalites-mise-en-oeuvre-nouvelle-filiere-responsabilite-elargie-des">https://www.ecologie.gouv.fr/gouvernement-precise-modalites-mise-en-oeuvre-nouvelle-filiere-responsabilite-elargie-des</a>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Ainsi, le maintien dans le projet de décret d'une date de démarrage de la filière au 1er janvier 2022 interroge.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">S'agit-il d'une mesure d'affichage ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le Ministère de l'environnement attend-il des metteurs en marché qu'ils mettent en place des systèmes individuels en urgence pour combler les quelques mois de carence ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les producteurs de déchets qui répondent aux conditions de la loi et du décret (tri...) pourront-ils prétendre à une gestion ou un traitement sans frais de leurs déchets ? Dans ce cas, qui paiera ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les collectivités territoriales devront-elles continuer à réceptionner sans contrepartie des déchets du bâtiment dans les déchetteries publiques ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les éco-organismes en préfiguration devront-ils pallier à cette situation via une application rétroactive de la REP par rapport à leur date d'agrément ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En pratique, si une certaine rétroactivité peut-être envisageable, elle implique d'assortir au dispositif déjà fort complexe de la REP Bâtiment des modalités supplémentaires. Ce qui dépend du reste exclusivement du volontariat des metteurs en marché, dans la mesure ou ils ne sont pas responsables de ce calendrier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il est compréhensible que l'ambition de la REP bâtiment implique un délai supplémentaire préalable à sa mise en oeuvre; ce que les acteurs intéressés ont du reste demandé depuis l'adoption de la loi AGEC fixant cette date ambitieuse du 1er janvier 2022.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il est cependant important que chacun comprenne les modalités et les conséquences de ce délai supplémentaire qui, en l'état des derniers projets en consultation, ne semble pas clairement assumé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">A lire les documents en consultation restreinte :</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">1/ Le projet de décret de la REP bâtiment <a id="media-6313165" href="http://www.enckell-avocats.com/media/00/02/4264934176.pdf">projet décret.pdf</a></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">2/ Le projet de cahier des charges de la REP bâtiment <a id="media-6313190" href="http://www.enckell-avocats.com/media/01/01/522694878.pdf">Projet CDC REP.pdf</a></span></strong></p>
Carl Enckellhttp://www.enckell-avocats.com/about.htmlDéchets du bâtiment : La consultation publique du projet de décret REP est terminéetag:www.enckell-avocats.com,2021-07-30:63298262021-07-30T14:57:00+02:002021-07-30T14:57:00+02:00 Afin notamment de réduire le nombre de déchets du bâtiment dans les dépôts...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Afin notamment de réduire le nombre de déchets du bâtiment dans les dépôts sauvages, le gouvernement a organisé la création d’une filière de responsabilité élargie du producteur (REP). Ainsi, la loi AGEC, adoptée en 2020, prévoit l’entrée en vigueur de cette nouvelle responsabilité pour les produits et les matériaux de construction du secteur du bâtiment (PMCB) au 1<sup>er</sup> janvier 2022.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Pour ce faire, le gouvernement a élaboré plusieurs mesures d’application de cette REP, dans un projet de décret dont la mise en consultation s’est terminée le 26 juillet 2021 (<a href="http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-la-responsabilite-a2386.html">Projet de décret relatif à la responsabilité élargie du producteur pour les produits et les matériaux de construction du secteur du bâtiment</a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La consultation publique du cahier des charges de la filière REP doit à présent commencer.</span></p><p><img src="http://www.enckell-avocats.com/media/01/02/2658241342.jpeg" id="media-6281247" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><u>Contexte : </u></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Rappelons tout d’abord que le mécanisme de la REP consiste à renforcer pour les producteurs, l’obligation de gestion des déchets issus de leurs produits (article L. 541-10 du code de l’environnement). Or, la nouvelle REP doit concerner un gisement très important puisque le nombre de déchets du bâtiment s’élève chaque année à plus de 40 mégatonnes par an.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La loi AGEC a donc prévu que les PMCB destinés aux ménages ou aux professionnels seront repris sans frais lorsqu’ils feront l’objet d’une collecte séparée (L. 541-10-1 du même code).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le projet de décret précise notamment le champ d’application de la REP, les conditions de collecte séparée donnant lieu à la reprise sans frais, ou encore les modalités d’action des éco-organismes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><u>Analyse :</u></strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> <strong>Définitions préalables </strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le projet de décret définit au préalable certaines notions comme celle de « Produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment » correspondant aux matériaux et produits, y compris de décoration, fabriqués en vue d'être incorporés, assemblés, utilisés ou installés dans des bâtiments ou sur les parcelles sur lesquelles ils sont construits, à l’exception de ceux qui sont utilisés uniquement pour la durée du chantier (article 1<sup>er</sup> du projet de décret).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Précisément, le gouvernement décline en différentes catégories les produits concernés, dont notamment les minéraux, le métal, le bois, la peinture, le plâtre, le plastique, ou encore les produits d’origine végétale ou animale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Enfin, le gouvernement explicite qu’une personne qui, à titre professionnel, fabrique, importe ou met sur le marché des produits ou matériaux du secteur du bâtiment qui sont destinés à être utilisés pour réaliser des travaux de construction ou de rénovation sur le territoire national, sera considéré comme un producteur soumis à ce régime de responsabilité (article 1<sup>er</sup> du projet).</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> <strong>Mise en œuvre de la reprise sans frais </strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le gouvernement révèle ensuite les modalités de la reprise sans frais des déchets concernés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Pour ce qui est de la collecte (article 1<sup>er</sup> du projet), le projet distingue les déchets du bâtiment triés à la source et collectés séparément, des déchets qui, par exception, ne sont pas soumis à la collecte séparée (tri simplifié pour certaines collectivités locales, certains distributeurs, certaines entreprises du bâtiment, et certaines personnes qui assurent la reprise de déchets du bâtiment sur le lieu d’un chantier).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le projet de décret précise en outre que l’obligation de reprise s’applique aux distributeurs disposant d’une surface de vente de ces produits d’au moins 1500 m2 et d’un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 million d’euros (article 2 du projet).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Enfin, si le principe est celui de la reprise sans frais, le gouvernement laisse la liberté aux éco-organismes de proposer des règles de tri plus exigeantes aux repreneurs, en contrepartie d’une compensation financière (article 1<sup>er </sup>du projet).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Autrement, lorsqu’un PMCB a été employé à des fins de constructions autres que celles prévue par la reprise sans frais, l’éco-organisme propose aux producteurs de déduire de leur contribution la part correspondante (article 1<sup>er </sup>du projet).</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> <strong>Maillage territorial </strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Afin de garantir une mise en œuvre coordonnée de la REP, le gouvernement pose les conditions relatives au maillage territorial des installations qui reprennent sans frais les déchets du bâtiment (article 1<sup>er</sup> du projet). Ainsi, le maillage doit a minima permettre d’assurer un niveau de service de collecte satisfaisant, de respecter une distance moyenne entre le lieu de production des déchets et les installations de reprise des déchets, et de garantir que les installations incluses reprennent les déchets définis précédemment.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Chaque éco-organisme doit, à ce titre, établir un projet de maillage territorial, en tenant compte notamment des plans régionaux de prévention et de gestion des déchets et des installations existantes. Elaboré en concertation avec les collectivités territoriales chargées du service public de la gestion des déchets, le projet de maillage doit ensuite être validé par l’autorité administrative (article 1<sup>er</sup> du projet).</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"> <strong>Modalités d’actions des éco-organismes</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les éco-organismes doivent passer des marchés relatifs à la prévention ou à la gestion des déchets du bâtiment prévoyant notamment leur reprise sans frais. Ce contrat type doit notamment comprendre les modalités de la couverture des coûts supportés pour la reprise des déchets et celles de la collecte séparée (article 1<sup>er </sup>du projet).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Afin d’offrir un service simplifié aux détenteurs de déchets, le projet de décret prévoit la mise en place d’un guichet unique et la possibilité de faire des propositions conjointes pour tous les éco-organismes de la filière REP (pour le maillage territorial notamment).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Pour le cas précis des déchets amiantés, le projet de décret donne la possibilité aux éco-organismes de plafonner leur prise en charge.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Chloé Le Juez - Carl Enckell - Enckell Avocats</span></strong></p>
Carl Enckellhttp://www.enckell-avocats.com/about.htmlFilière REP et aide d'État : l'avocat général de la CJUE est prudenttag:www.enckell-avocats.com,2020-07-02:62493482020-07-02T08:47:31+02:002020-07-02T08:47:31+02:00 Les soutiens financiers versés aux opérateurs de tri, déterminés selon...
<p><img src="http://www.enckell-avocats.com/media/00/02/1674994192.jpg" id="media-6150734" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les soutiens financiers versés aux opérateurs de tri, déterminés selon le barème aval du dispositif de la REP textile constituent-ils une aide d'État illégale ?</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C'est la question à laquelle vont devoir répondre le Conseil d'État et la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Au vu du précédent que constitue le dispositif d'obligation d'achat des énergies renouvelables, la qualification d'aide d'État pourrait engendrer des conséquences importantes (risque de remboursement des aides illégales par leurs bénéficiaires ou par l'État si sa responsabilité était avérée).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La réponse est donc très attendue en France jusqu'au plus haut niveau des acteurs économiques, administratifs et politiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le 28 mai 2020, l'avocat général Giovanni Pitruzzela a rendu ses conclusions à la Cour de justice de l'Union européenne dans l'affaire <a href="http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=226870&pageIndex=0&doclang=fr&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=5273408" target="_blank" rel="noopener">C-556/19</a> relative au dispositif français de responsabilité élargie du producteur (REP) pour la gestion des déchets issus de produits textiles, du linge de maison et des chaussures. </span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.actu-environnement.com/ae/news/dechets-filiere-REP-aide-etat-cjue-35754.php4"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour lire la suite de notre analyse, c'est ICI.</span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Avis d'expert proposé par Carl Enckell avec la collaboration de Lisa Viry de Enckell Avocats - <a href="https://www.actu-environnement.com/ae/news/dechets-filiere-REP-aide-etat-cjue-35754.php4">sur Actu-environnement</a></em></strong></span></p>
Carl Enckellhttp://www.enckell-avocats.com/about.htmlQuestions autour d'une filière REP du bâtiment - Assises Nationales des déchets 2019tag:www.enckell-avocats.com,2019-10-07:61812052019-10-07T19:04:00+02:002019-10-07T19:04:00+02:00 Les 15ème Assises Nationales des Déchets se sont déroulées à Nantes les 2...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6041470" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.enckell-avocats.com/media/01/02/2022987085.2.png" alt="rep,bâtiment,economie circulaire,btp,déchets,loi anti gaspillage,recyclage,réemploi" width="591" height="400" />Les 15ème Assises Nationales des Déchets se sont déroulées à Nantes les 2 et 3 octobre 2019, dans un contexte législatif actif avec le projet de loi anti gaspillage et économie circulaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.assises-dechets.org/fr/actualites/assises-2019/480-questions-autour-d-une-filiere-rep-du-batiment">La synthèse des débats, réalisée par Thierry Meunier, Président de l'Association (Groupe Séché Environnement) est en ligne.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>Débats de haute qualité au sein de l’atelier 6 des Assises. Autour de la mise en place d’une filière REP du bâtiment, les avis des parties prenantes, professionnels et ministère, divergent. Mais le dialogue reste ouvert.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6041466" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.enckell-avocats.com/media/01/02/1518527187.png" alt="Capture d’écran 2019-10-07 à 17.22.20.png" width="368" height="245" />« BTP : on y est », provoquait le titre de cet atelier. En effet, le recyclage et le réemploi dans les travaux publics sont devenus une réalité. Mais si ça avance pour le « TP », le sujet complexe est désormais celui du Bâtiment (le « B »). Un sujet de poids — 42 à 46 millions de tonnes par an —pour lequel on se dirige vers la mise en place d’une filière REP, le projet de loi ayant franchi le cap du Sénat.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>Positions tranchées</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6041464" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.enckell-avocats.com/media/01/01/1538739476.png" alt="0.png" width="474" height="261" />Les parties prenantes sont encore divisées. La diversité des matériaux à traiter, mais aussi la multiplicité des acteurs concernés, et possiblement assujettis à la REP (producteurs, distributeurs, maîtres d’œuvre, traiteurs de matériaux…), incite les professionnels à une grande prudence. 14 organisations professionnelles se sont rassemblées pour commander une étude exhaustive sur le sujet. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ses chiffres correspondent à ceux des administrations, avec notamment la mise en valeur des objectifs 2020 de valorisation matière première à coup sûr atteints (70 %) pour les inertes… mais pas pour les « non inertes-non dangereux ». En toute logique puisqu’il s’agit des multiples matériaux du second œuvre — pour environ 10 millions de tonnes annuelles — où le déficit de recyclage est réel (plastique, plâtres, bois…) malgré les progrès déjà réalisés.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6041457" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.enckell-avocats.com/media/00/02/2876174979.jpeg" alt="Sans titre2.jpeg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>Quelle organisation ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6041454" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.enckell-avocats.com/media/00/00/454801787.png" alt="Capture d’écran 2019-10-07 à 17.20.35.png" width="305" height="215" />Pour autant, si elles affirment leur volontarisme pour animer la suite de ces efforts, les organisations professionnelles sont réticentes à la mise en place d’une REP. Elles en appellent plutôt à une gouvernance originale, de l’ordre de l’« interprofession »… une notion dont l’imprécision ne semble pas satisfaire l’administration. Alors, dossier bloqué ? Pas forcément. À travers les échanges des débatteurs — Jacques Vernier, président de la commission des filières REP au ministère ; et Carl Enckell, avocat représentant pour les organisations professionnelles —, il semble bien que la réflexion pourrait se recentrer utilement sur le seul sujet des « non inertes — non dangereux ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>Une autre échelle de territoire ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Peut-être faudrait-il également prendre l’avis éclairé d’autres experts, comme celui de Thibaut Mariage, représentant la Fédération wallonne des Recycleurs de Déchets de construction <a href="http://www.feredeco.be/" target="_blank" rel="nofollow noopener">Federeco</a>, qui démontre que la mise en œuvre d’un effort de collecte et de recyclage de déchets du BTP peut être un vrai succès. Lors de l’atelier, il a sans surprise vanté le maillage des centres de recyclage et leur proximité avec les chantiers, qui en ont fait la réussite, avec également la mise en place d’une haute exigence en matière de conformité réglementaire, avec des normes de qualité contrôlées et des cahiers des charges exigeants. Mais peut-être cette réussite tient-elle surtout à l’échelle du territoire concerné, restreint pour ce qui est de la Wallonie ? Ce qui ne pourrait se transposer en France qu’avec la mobilisation d’entités telles que les Régions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">---------------------------------------------------------------------------------------------------------------</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les 14 organisations professionnelles qui ont confié au groupement ENOTIKO, INDDIGO et ENCKELL AVOCATS une étude nationale ayant pour objectifs de faire un état des lieux le plus complet possible de la gestion des déchets du bâtiment, puis d’identifier des solutions d’amélioration de la collecte et de la valorisation des déchets du bâtiment, sont : AIMCC - Association française des industries des produits de construction, CAPEB - Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment, CGI - Confédération Française du Commerce de Gros et International, FDME - Fédération des Distributeurs de matériel électrique, FEDEREC (Fédération Professionnelle des Entreprises du Recyclage), FFB - Fédération Française du Bâtiment, Fnade - Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement, FNAS - Fédération Française des Négociants Appareils Sanitaires, FNBM - Fédération du Négoce du Bois et des Matériaux de Construction, FND - Fédération Nationale de la Décoration, Union sociale pour l’habitat, SEDDRe - Syndicat des Entreprises de Déconstruction, Dépollution et Recyclage, SNEFiD - Syndicat National des Entrepreneurs de la Filière Déchet, UNICEM - Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a href="https://www.fnade.org/ressources/documents/2/2548-Etude-dechets-batiment-Enotiko-Presentation-Colloque-FNADE-2019-Lecture-seule.pdf">Les conclusions de l’étude</a> doivent alimenter les réflexions des pouvoirs publics lancées à l’occasion de la publication de la Feuille de Route Économie Circulaire (FREC) au printemps 2018 et devant aboutir dans le cadre de la loi Anti gaspillage et économie circulaire. Cette étude doit permettre de créer les conditions de décision et de mise en œuvre de solutions permettant de :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• favoriser le réemploi des matériaux en fin de vie des bâtiments ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• optimiser la collecte des déchets pour toutes les entreprises ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• accompagner le développement des filières de réemploi, recyclage et valorisation ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• éviter les dépôts sauvages.</span></p>
Carl Enckellhttp://www.enckell-avocats.com/about.htmlDéchets du bâtiment : quel avenir ?tag:www.enckell-avocats.com,2019-01-28:61243382019-01-28T13:45:00+01:002019-01-28T13:45:00+01:00 14 organisations professionnelles ont confié au groupement ENOTIKO, INDDIGO...
<p style="padding-left: 30px; text-align: justify;">14 organisations professionnelles ont confié au groupement ENOTIKO, INDDIGO et ENCKELL AVOCATS une étude nationale ayant pour objectifs de faire un état des lieux le plus complet possible de la gestion des déchets du bâtiment, puis d’identifier des solutions d’amélioration de la collecte et de la valorisation des déchets du bâtiment.</p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;">Les conclusions de l’étude alimenteront les réflexions des pouvoirs publics lancées à l’occasion de la publication de la Feuille de Route Économie Circulaire (FREC) au printemps 2018 et qui devraient aboutir lors de la future loi, dite d’Économie Circulaire, annoncée pour courant 2019. <a id="media-5945353" href="http://www.enckell-avocats.com/media/00/00/1840035994.pdf">Le Communiqué de presse est ici.</a></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><img id="media-5945340" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://www.enckell-avocats.com/media/02/01/677441635.png" alt="Communique-de-presse_Etude-dechets-du-batiment_janvier18_Inddigo-Enotiko-EnckellAvocats1-1.png" width="641" height="906" /><img id="media-5945341" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://www.enckell-avocats.com/media/01/02/1874889395.png" alt="Communique-de-presse_Etude-dechets-du-batiment_janvier18_Inddigo-Enotiko-EnckellAvocats1-2.png" width="627" height="887" /></p>
France Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlBlanquer, ”ministre du grand remplacement ” !tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2018-09-22:60916062018-09-22T15:51:00+02:002018-09-22T15:51:00+02:00 Le 11/09/18, Blanquer est venu se produire au micro d’un Pujadas, non...
<p style="text-align: center;"><img class="alignnone size-full wp-image-97830" src="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2018/09/blanquer-l-arabe.jpeg" sizes="(max-width: 613px) 100vw, 613px" srcset="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2018/09/blanquer-l-arabe.jpeg 613w, http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2018/09/blanquer-l-arabe-300x168.jpeg 300w, http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2018/09/blanquer-l-arabe-98x55.jpeg 98w" alt="" width="613" height="344" /></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">Le 11/09/18, Blanquer est venu se produire au micro d’un Pujadas, non seulement complaisant mais complice, pour l’aider à justifier ses propos de la veille au micro de JJ.Bourdin sur l’enseignement de l’arabe à l’école et à s’insurger contre les contestations soulevées par cette annonce.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">Comme l’a souligné Pujadas, Monsieur Blanquer est un ministre qui pèse au sein du gouvernement et pour cause !<strong> Il le sert merveilleusement dans sa visée mondialiste dont l’objectif est de détruire l’identité française, notamment par la mise en œuvre d’une politique éducative élitiste en faveur des populations issues de l’immigration au détriment de nos enfants pour qui l’Ecole devient un simple lieu de vie, et dans le même temps, anesthésiant le public, le bernant en permanence avec des propos mensongers dispensés avec un aplomb et un cynisme dépassant toute mesure * , tout cela, sous des dehors de Monsieur « Propre ».</strong></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 14pt;"><strong>Les contestations</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">Monsieur Blanquer perçoit mal les contestations et n’hésite pas à fustiger les opposants qui n’avancent rien de plus que des propos de bon sens :</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Cambria, serif;">Ce qui ne l’empêche pas de parler d’ « </span><span style="font-family: Cambria, serif;"><em>emballement médiatique, de déformation des propos, de mensonges, de vouloir exciter l’opinion de façon surréaliste, d’exciter les gens les uns contre les autres, d’instrumentaliser le débat pour de petites bassesses politiciennes, de dérive dans le mensonge permanent sur les réseaux sociaux…</em></span><span style="font-family: Cambria, serif;"> » réseaux sur lesquels il n’a aucune prise pour l’instant, raison pour laquelle il les attaque tout particulièrement, car c’est précisément là que se fait le rétablissement de la vérité politique que ce gouvernement cherche à camoufler aux Français.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">Ce qu’il faut retenir des oppositions à cette décision, ce sont deux choses :</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Cambria, serif;">D’une part, qu’il vaudrait mieux d’abord apprendre le français à nos enfants, d’autre part, qu’il y a danger d’islamisation de la France.</span></strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">Sans vouloir entrer dans les détails*, il faut dire qu’il n’y a rien d’excessif dans ces propos :</span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 14pt;"><strong>Apprentissage de la langue française</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">Pour ce qui est d’apprendre le français à nos enfants, il faut rappeler que malgré les déclarations – celles-là bien mensongères – de Monsieur Blanquer, <strong>il n’a nullement procédé – pour nos enfants – au rétablissement des méthodes dites « syllabiques » de lecture – en réalité alphabétiques – qui seules, permettent de maîtriser la langue et les méthodes semi-globales perdurent, ne permettant pas d’appréhender la très riche culture française.</strong> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">D’ailleurs, à cet égard, nous aimerions que Monsieur Blanquer vienne à un quelconque micro, nous détailler les décisions prises pour la valorisation de la langue française à l’école, du primaire à l’université incluse. Nous l’attendons !</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: Cambria, serif;">Les méthodes alphabétiques ne sont pratiquées que dans les REP, pour les immigrés, en classes dédoublées !!<br /></span></strong></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 14pt;"><strong>Danger d’islamisation de la France</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;">C’est d’autant plus cohérent comme propos, que l’arabe est appréhendé à travers la lecture du Coran dont le caractère «religieux » n’échappe à personne et dont le contenu révèle des dangers incalculables, mettant gravement en danger notre société. Vouloir que nos enfants apprennent l’arabe, c’est vouloir les islamiser, il n’y a aucun excès dans ces propos.</span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 14pt;"><strong>Conclusion</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 12pt;"><strong>Fustigeant également les associations qui se mobilisent contre l’éducation sexuelle à l’école, Monsieur Blanquer n’aspire qu’à une chose : imposer le silence aux opposants, en résumé à tous ceux qui veulent protéger nos enfants et sauver la France !</strong> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: 12pt;">C’est cela, la démocratie selon Blanquer, c’est cela un « honnête homme » !</span> </span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><em>*cf. ouvrage paru le 05/09/2018 : </em></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><em><strong>« blanquer, ce monstre froid</strong></em></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><em> »- </em></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: small;"><em>remède de cheval contre la blanquer-mania</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><em> –Editions des trianons – sites : chapitre.com ; Chiré.fr ; Duquesne diffusion Paris.</em></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">En cette rentrée 2018, Monsieur BLANQUER s’est également produit au micro de Jean-Jacques BOURDIN sur BFM-TV. après un entretien avec Paris-Match la semaine passée d’où il est loisible d’apprécier <strong>l’immigrationnisme forcené du ministre et l’évidente collusion des medias avec le ministre.</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Fidèle à lui-même, Blanquer continue à discourir avec le même aplomb, le même cynisme.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Néanmoins, beaucoup de Français que les faux-semblants de JM Blanquer ont abusés toute l’année passée, commencent à se réveiller d’un mauvais sommeil avec une « gueule de bois » qui risque fort de perdurer !</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Peuple en voie de rééducation ?</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Braves gens qui contestez l’Education Nationale, vous n’allez pas bien du tout ! c’est ce que sous-tend le discours du ministre aidé par le journaliste.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">En effet, pour introduire l’entretien, JJ. Bourdin tend une perche à JM Blanquer qui s’en saisit immédiatement : </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« Parlons des enseignants</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> – dit-il – </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>parce-que cette phrase que vous avez prononcée, je la reprends chaque fois : ‘un pays qui va bien est un pays qui aime ses enseignants’ , çà c’est clair, on est </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em><u><strong>tous </strong></u></em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>d’accord ».</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Très habile de déplacer le curseur, du système éducatif sur les enseignants. Certes, nous sommes tous d’accord sur le fait que ce ne sont pas les enseignants qui sont responsables de l’incurie de l’Education Nationale et, pour cette simple raison, ce ne sont pas les enseignants que nous n’aimons pas, mais l’Ecole telle qu’elle existe aujourd’hui, marquée du sceau de la politique éducative poursuivie par nos différents gouvernants depuis des décennies et qui exploitent les enseignants, leur faisant appliquer une politique éducative qui n’est pas la leur. Pour preuve, le taux actuel de démissions du personnel enseignant (près de 20%).</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">De plus, cette affirmation laisse supposer que si nous n’aimons pas l’Ecole telle qu’elle existe aujourd’hui, c’est que le pays ne va pas bien, faisant une inversion « renversante » si l’on peut dire. En réalité, c’est parce que l’école ne va pas bien que nous ne l’aimons pas.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Cette inversion n’est pas anodine : elle tend à nous signifier que si nous n’aimons pas l’Ecole telle qu’elle existe aujourd’hui, c’est nous qu’il va falloir rééduquer et peut-être, dans les hôpitaux psychiatriques, qui sait ? car il est à craindre que nous entrions progressivement en dictature où toute contestation étant censée venir troubler l’ordre social, se devra d’être bâillonnée, ce qui est déjà en cours !</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif; font-size: 14pt;"><strong>TOUT POUR LES R.E.P.</strong></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: medium;"><em>(réseaux d’éducation prioritaire</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>)</em></span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Une revalorisation des salaires des enseignants ?…pour les R.E.P.</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Il est ensuite question des enseignants français moins bien payés que dans beaucoup d’autres pays.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Que prévoit JM Blanquer ? la revalorisation des salaires en REP et REP+ seulement : 1000 euros cette année, 2000 euros l’année suivante et 3000 euros en 2019.</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Dédoublement des classes de CP et CE1 ?…pour les R.E.P.</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Ces dédoublements concernent 60000 élèves en cette rentrée, 190000 en 2019 et 300000 en 2020 … élèves des R.E.P. et des R.E.P.+.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Rappelons que seul est évoqué le dédoublement, mais en réalité, les méthodes pédagogiques (« </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>efficaces </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">» – sic) et les programmes </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>(« pour donner une culture solide</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » – resic) ne sont pas du tout les mêmes que ceux destinés à nos enfants, et quand JM. Blanquer prétend qu’il s’agit d’une mesure sociale de lutte contre les inégalités, en réalité il s’agit d’une mesure qui crée des inégalités au détriment de nos enfants, car ce sont les élèves issus de l’immigration qui ont une scolarité d’excellence en opposition avec la scolarité de nos enfants, totalement et volontairement dévoyée par nos gouvernants, et JM.Blanquer « ne corrige nullement le tir » !</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Evaluation des établissements scolaires ?…pour les R.E.P.</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">« </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>Sur quels critères ? et les résultats seront-ils rendus publics ?</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » demande JJ.Bourdin ?</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« C’est tout un sujet de discussion »</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> répond JM. Blanquer. Or, si </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>SON </strong></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Ecole pour nos enfants était une véritable Ecole, cela ne devrait pas être un « sujet de discussion » : seuls, les résultats scolaires comptent ; or, pour l’Ecole de nos enfants, Monsieur Blanquer évoque l’appréciation du </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« climat scolaire, les sujets de cantine et toilette à envisager avec les collectivités territoriales… »</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">…tout un programme en effet !</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">C’est assez dire si SON Ecole pour nos enfants se réduit à un simple lieu de vie !</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« Les résultats seront-ils rendus publics ? » </em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Hésitation de Blanquer… « </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>çà dépend desquels » !</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Evidemment !<strong> seuls les établissements des REP et des REP+ pourront être évalués sur la base de leurs résultats scolaires ! ...<br /></strong></span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Développement des internats ?…pour les R.E.P.</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">JM. Blanquer prévoit le développement des internats sans préciser, bien évidemment, que <strong>ces établissements sont prioritairement réservés aux élèves issus de l’immigration</strong>. Il est question de « rapport » qu’il doit recevoir, d’un « grand plan », mais rien ne perce du contenu et pour cause !</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Par contre, l’arabe pour tous…</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">JM Blanquer parle de relancer l’apprentissage de la langue arabe et se fait le fervent défenseur de cette langue :</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>«L’arabe est une langue très importante comme d’autres grandes langues de civilisation : chinois, russe…il faut développer ces langues, donner du prestige à ces langues, c’est particulièrement vrai pour l’arabe qui est une très grande langue littéraire qui doit être apprise pas seulement par les personnes qui sont d’origine maghrébine ou de pays d’origine arabe.</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« Donc, </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em><strong>c’est toute une stratégie qualitative vis-à-vis de la langue arabe que nous allons mener.</strong></em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« …A la place de l’apprentissage de l’anglais, cela peut l’apprentissage de l’arabe en CP »</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">A noter d’ailleurs qu’il ne s’agit pas de « relancer » (sic) l’apprentissage de la langue arabe mais plutôt de la généraliser et cette généralisation était prévue dans les circulaires de rentrée de 2016 et 2017 produites par NV.Belkacem, c’est assez dire qu’en tout, JM.Blanquer poursuit la politique de ses prédécesseurs.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Dans la circulaire de rentrée du 13 avril 2016, il est expressément indiqué que l’enseignement en langues et cultures d’origine (ELCO) qui concernait 92500 élèves à la rentrée 2012et près de 85 000 élèves à la rentrée 2016 et dont la majeure partie des cours était en langue arabe, évoluait vers un dispositif inspiré des sections internationales (EILE – enseignement international de langues étrangères) existant dans le premier degré, dispensé en plus des 24 heures de cours, ouvert à tous les élèves volontaires de CE1, quels que soient l’origine, la nationalité et le niveau linguistique de départ.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span sty
France Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlBlanquer accélère le ”grand remplacement” et supprime des écoles pour pouvoir ouvrir plus de ”REP” aux immigrés !tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2018-03-20:60359522018-03-20T13:02:00+01:002018-03-20T13:02:00+01:00 Le 20 février 2018, le maire de PONTHOILE dans la Somme , commune de...
<p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Le 20 février 2018, le maire de PONTHOILE dans la Somme , commune de plus de 600 habitants et dont la démographie est en constante augmentation depuis les années 1990, reçoit une lettre de l’inspecteur d’académie – coursier du ministre de l’éducation BLANQUER – pour lui annoncer froidement, sans concertation préalable ni pré-avis, la suppression de son Ecole.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Le fond et la forme de la lettre « valent d’autant plus le détour » que ce n’est malheureusement pas un cas isolé mais la résultante d’une politique générale menée sur l’ensemble du territoire national.</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Des orientations ministérielles …</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">La lettre débute ainsi : </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« En application des </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em><strong>orientations ministérielles,</strong></em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em> l’instruction de la carte scolaire pour la rentre 2018 a été élaborée en tenant compte des </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em><strong>priorités </strong></em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>suivantes … :</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Notons qu’il est fait référence à une politique générale, ce courrier n’est nullement le fait d’une toquade de l’administration locale ; par ailleurs, il est stipulé que cette politique éducative comporte des « </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>priorités ».</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Curieux quand JM.BLANQUER, alors au micro de RTL à la rentrée 2017, faisait cette réponse à un auditeur qui lui faisait remarquer qu’en milieu rural, il supprimait des classes de 25 à 27 élèves au prétexte d’effectifs insuffisants alors qu’il créait des classes à 12 dans ce qu’il appelle les </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« zones sensibles</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> », demandant au ministre ce qu’il appelait </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« zone sensibles</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » et ce qu’il comptait faire concrètement :</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« Bien entendu, c’est une politique globale que nous avons…ce que vous décrivez correspond au passé….nous avons une politique très volontariste en milieu rural…il ne faut pas opposer une France à une autre : il y a une politique générale à l’école primaire pour tous les enfants de France… »</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> répondit le ministre</span></span> <span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">BLANQUER.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Intéressant comme réponse, seulement voilà ! cela n’empêche pas – sans doute – d’avoir des priorités…</span></span></p><p align="CENTER">…<span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em><strong>Et quelles « priorités » ?</strong></em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">1</span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>-« La mise en place des classes à effectifs réduits en CP et CE1 dans les réseaux prioritaires renforcée (REP+),</em></span></span></strong></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: Cambria, serif;"><em>2 – « La mise en place des classes à effectifs réduits en CP dans les écoles situées en éducation prioritaire (REP),</em></span></strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Pas de précision sur les « </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>effectifs réduits </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">» et pour cause ! ils correspondent à 12 élèves pas classe alors qu’en zones rurales sont prévues, par l’administration de l’Education nationale, des fermetures de classes comportant des effectifs à 15,20, voire 27, avec pour motif « manque d’effectifs » !</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Cambria, serif;">Par ailleurs, notons que les « </span><span style="font-family: Cambria, serif;"><em>priorités gouvernementales »</em></span><span style="font-family: Cambria, serif;"> sont les « </span><span style="font-family: Cambria, serif;"><em>Réseaux d’éducation prioritaire</em></span></strong></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: 18pt;"><strong> » (REP), très majoritairement destinés aux élèves issus de l’immigration.</strong></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> Au nombre d’environ 1200 sur le territoire national, ils correspondent donc à une moyenne de <span style="font-size: 14pt;"><strong>12 REP par département.</strong></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">A la rentrée 2017,</span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong> les classes de CP (cours préparatoire) ont été dédoublées pour les REP+, </strong></span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">sachant que les REP+ sont les « réseaux d’éducation prioritaire renforcée » dans lesquels sont scolarisés ceux que nos gouvernants appellent les « </span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>migrants »</em></span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> et que le système éducatif appelle les « </span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>EANA </em></span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">–</span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em> élèves allophones nouvellement arrivés</em></span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » : 2500 classes et 2500 postes ont été redéployés, ce qui fait donc 5000 classes ; à raison de 12 élèves par classe, cela donne un total de 60 000 élèves.</span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">« </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>A la rentrée 2018, 5600 classes de CP seront dédoublées en REP et REP+… » </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">est-il mentionné dans les documents ministériels – mais il n’est pas précisé si c’est en plus ou au total, bien que la formulation laisserait plutôt à penser qu’elles s’ajoutent à l’existant – …</span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>grâce à 3881 postes d’enseignants supplémentaires – </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">pour qui est prévu – … </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>une augmentation indemnitaire de 3000</em></span></span><sup><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>E</em></span></span></sup><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em> par an progressivement déployée à compter de la rentrée scolaire 2018… »…« afin d’accroître l’attractivité des postes</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> ». 5600 classes dédoublées en plus, cela fait 11 200 classes à 12 soit 134 400 élèves, ce qui porte le total à 194 400 élèves.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">-3</span></span><sup><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">ème</span></span></sup><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> priorité mentionnée : – </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« l’attention prêtée aux écoles en milieu rural</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> »</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Savoureux si l’on peut dire ! simplement une « attention » !</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">4- Toujours faisant partie des priorités </span></span><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: Cambria, serif;"><em>« le renforcement des moyens dédiés au remplacement </em></span></strong></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>» </strong></span>: aucune précision à ce sujet ; c’est d’autant plus compréhensible qu’il est puisé dans le vivier des instituteurs de nos enfants pour les attribuer aux immigrés, il parait légitime de se demander où vont être pris les remplaçants ? assurément, ce sera « l’arlésienne » !</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">5 – Dernière priorité énoncée : </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« le maintien de l’accompagnement des élèves à besoins particuliers »,</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> en langage décodé, cet accompagnement concerne essentiellement les élèves des REP.</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Conclusion </strong></span></span></p><p align="JUSTIFY">…<span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">La lettre se termine ainsi : </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>«…Compte-tenu de ces éléments, j’envisage de proposer au prochain conseil départemental de l’éducation nationale », la mesure suivante : « le retrait de deux moyens d’enseignement » !</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites ! qu’appelle l’administration de l’Education nationale les </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« moyens d’enseignement » ?</em></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« Le retrait de deux moyens d’enseignement » </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">signifie la </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>suppression de deux classes</strong></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> ; sachant que l’Ecole de Ponthoile comprend deux classes pour un total de 36 élèves, avec une prévision d’effectif pouvant dépasser la quarantaine à la rentrée prochaine portant la moyenne de classe à 20, </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>c’est l’Ecole qui ferme</strong></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> sans autre forme de procès tout simplement pour cause de priorités et de priorités aux immigrés. Les motifs évoqués de la suppression ne sont même plus le manque d’effectifs !</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">En clair, les enfants de France sont sans importance pour JM.BLANQUER, ceux qui comptent, ce sont les allogènes : ce qui correspond bien à toute sa politique éducative que nous ne cessons de dénoncer, politique masquée sous les oripeaux de la restauration d’une Ecole de qualité pour nos enfants et qui abuse encore un beaucoup trop large public.</span></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p>
France Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlLe mythe BLANQUER face aux réseaux prioritaires REP réservés aux immigrés .tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2017-09-29:59846672017-09-29T19:46:00+02:002017-09-29T19:46:00+02:00 Il est désespérant de voir se répandre dans la « Grande Presse...
<p style="margin: 1em 0cm; text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 12.5pt;"><span style="color: #3366ff;"><br /></span></span></strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Il est désespérant de voir se répandre dans la « Grande Presse » et jusque dans les commentaires de personnalités de qui l’on serait en droit d’attendre un plus grand discernement, tous les commentaires élogieux qui accueillent – « avec soulagement » vont même jusqu’à dire certains – la nomination au poste de ministre de l’Education Nationale de Jean-Michel BLANQUER ainsi que les premières mesures annoncées ou prises. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;"><br /> Cette véritable psychose collective est d’autant plus désespérante qu’elle induit en erreur l’ensemble du public en attente de celui qui va restaurer la qualité du système éducatif qu’il pense avoir trouvé à tort en lui et que nous perdons ainsi un temps précieux que nous n’avons pas, non seulement en n’opposant pas de résistance mais en gratifiant le ministre des plus belles intentions. <br /> Comment se fait-il que ce mythe se répande au sujet d’un ministre dont le lourd passé au sein de l’administration de l’Education Nationale ait laissé tant de marques durables et préjudiciables à l’avenir de notre société ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;"><br /> <strong>Comment se fait-il également que les premières mesures annoncées ou prises de ce ministre qui s’inscrivent dans le prolongement de ses actions antérieures, reçoivent un accueil empressé alors qu’elles sont toutes porteuses d’excellence uniquement pour les élèves des REP et REP+ (réseaux d’éducation prioritaire) – populations issues de l’immigration – san</strong>s aucune incidence positive pour nos enfants mais au contraire, prises à leur détriment ? </span></p><p style="margin: 1em 0cm; text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 12.5pt;"><span style="color: #3366ff;">Raisons de la méprise</span></span></strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Le public se méprend parce qu’il n’appréhende pas la question de l’Education Nationale dans son ensemble et sur un temps long . En conséquence, beaucoup ne saisissent pas les tenants et aboutissants de la situation, ni l’impact des décisions annoncées et parfois prises.<br /> Egalement parce que la désinformation est omniprésente, notamment dans les grands medias, à cela s’ajoutant le langage subversif de nos gouvernants qui nous porte à ne pas percevoir la toxicité des mesures et à considérer qu’elles sont bénéfiques pour nos enfants, les intentions étant toujours louables, à l’opposé de l’effet prétendûment recherché. <br /> Egalement parce que beaucoup se contentent d’une lecture rapide des discours de nos gouvernants et que, « le diable étant dans les détails », la réalité apparaît souvent de façon incidente au détour d’une phrase ou en fin de discours : « in cauda venenum ». <br /> Par surcroît, beaucoup ignorent le passé de Jean-Michel BLANQUER. </span></p><p style="margin: 1em 0cm; text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 12.5pt;"><span style="color: #3366ff;">Sa carrière professionnelle ?</span></span></strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Au sein de l’Education Nationale, entre autres. <br /> <u>De 2006 au 21 mars 2007, JM.BLANQUER devient directeur adjoint du Cabinet de Gilles de Robien</u>, époque à laquelle le ministre a voulu rétablir la <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">méthode alphabétique de lecture. </span></strong>Quand on sait, de l’aveu même de Gilles de Robien, qu’il a été <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">court-circuité</span></strong> par son administration dont faisait partie Jean-Michel BLANQUER, on peut être en droit de se poser quelques questions.<br /> <u>Puis, de 2007 à 2009, il devient recteur de l’Académie de Créteil</u> et c’est lui l’initiateur des 20000 places d’<strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">internats d’excellence</span></strong> réservées aux élèves issus de l’immigration, politique mise en cause à la fois par l’Inspection générale et par la Cour des comptes, d’une part en raison de l’atteinte au principe d’égalité, d’autre part en raison du coût prohibitif du projet, les dépenses induites dépassant tous les délires – JM.BLANQUER proposait même de rémunérer les élèves ! <br /> <strong>Toujours à ce poste, il est à l’origine des<span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';"> « conventions d’éducation prioritaire »</span> qui dispensent les élèves relevant de la politique de la ville et des ZEP du concours de recrutement pour intégrer Sciences Po, l’admission se faisant, pour eux seulement, sur dossier ...</strong><br /> A la suite de controverses sur cette politique, il abandonne ce poste en 2009 et devient <u>directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de Luc Chatel jusqu’en 2012.</u> <br /> Dans cette fonction, Jean-Michel BLANQUER <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">supprime 80 000 postes d’enseignants</span></strong> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">et met en œuvre la réforme du lycée </span></strong>qui constitue une véritable révolution culturelle puisqu’elle repose, entre autres, sur : </span></p><ul type="disc"><li style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; color: black; font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Un appauvrissement des contenus matérialisé par une réduction importante des horaires de cours remplacés par des pédagogies de projet. </span></li><li style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; color: black; font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Une autonomie des établissements scolaires non plus dans le cadre d’une déconcentration mais d’une décentralisation où il n’y a pas d’obligation de résultat mais seulement de moyens, à savoir, des activités en remplacement des cours. </span></li><li style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; color: black; font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Une désagrégation de la transmission de la culture française avec une survalorisation de la LVE au détriment du français. </span></li><li style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; color: black; font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Une valorisation de l’engagement lycéen dans et hors établissement. </span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Ce qui explique que JM BLANQUER veuille modifier le bac, basé essentiellement sur le contrôle continu, véritable « auberge espagnole ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;"><br /> <strong><u>De 2013 à 2016 , il devient directeur général de l’ESSEC</u>, Ecole en pointe pour la politique d’ « éducation prioritaire » et à l’origine d’une multitude de dispositifs en faveur des élèves des ZEP. 500 000 d’entre eux ont déjà bénéficié de ces différents dispositifs. </strong><br /><strong> Outre ce cursus, il faut signaler que JM.BLANQUER est <u>très proche de l’Institut Montaigne</u>, Institut proche du CAC 40 et des cercles mondialistes dont le club Bilderberg.</strong> <br /> D’ailleurs, il<u> appartient au comité directeur d’ « <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Agir pour l’école » ,</span></em></u> organisation satellite de l’Institut Montaigne dédié à l’école élémentaire qu’il a aidée pour lancer un projet « lecture » dans les écoles des quartiers populaires <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« voulant sauver les gamins des banlieues en contournant </span></em>ce qu’il considère comme <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">les « archaïsmes de l’école publique » !</span></em> <br /> C’est dire si nos hommes politiques savent bien ce qu’ils font pour nos enfants, très préoccupés par contre, d’en préserver « <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">les gamins des banlieues » .</span></em> </span></p><p style="margin: 1em 0cm; text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 12.5pt;"><span style="color: #3366ff;">La grande presse en délire…</span></span></strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">Si l’on se reporte aux manchettes de différents journaux, nous aurions enfin trouvé l’homme de la situation pour sauver le système éducatif : <br /> <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Valeurs Actuelles, du 1er juin 2017 : </span></strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« Un hussard noir rue de Grenelle ! Excellence au programme, le projet éducatif éloigne de la sempiternelle démagogie égalitariste, <u>retour aux fondamentaux</u>, condamnation franche de la méthode globale, retour de la chronologie dans les cours d’histoire, revalorisation de l’épreuve du bac… »</span></em> <br /> <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Le Parisien, du 08/0617 : </span></strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« Le redoublement fait surface.</span></em> <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">BLANQUER à l’Education nationale, c’est une vraie </span></em><strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">rupture idéologique</span></em></strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">, le pédagogisme progressiste n’est pas son truc, retour aux fondamentaux, efface le tableau du quinquennat précédent…éclatement du cadre national pour les rythmes scolaires, inflexion importante pour le redoublement, stages de remise à niveau, devoirs faits au collège… »</span></em><br /> <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Libération, du 08/06/17 :</span></strong> parle de <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« </span></strong><em><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">casse »</span></strong></em><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> </span></strong>et de <em><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« revirement</span></strong></em> » ; <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« rythmes scolaires à la carte, réforme du collège assouplie, autonomie des établissements… »</span></em>.<br /> <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Le Point, du 22/06/2017 : </span></strong>JM.BLANQUER serait<em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> </span></em><strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« l’homme qui veut arrêter les bêtises</span></em></strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> </span></em>», serait<em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> </span></em>également celui du<em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> « </span></em><strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">détricotage</span></em></strong><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">,</span></strong> du rétablissement des classes bi-langues et du retour du redoublement<em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> »</span></em>, souhaiterait « <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">que tout le monde maîtrise l’orthographe</span></em>…<em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> »</span></em><br /> <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Wikipedia : </span></strong>La première action de JM.BLANQUER serait est de revenir sur une partie de la réforme du collège en publiant un décret qui rétablirait les classes bi-langues, renforcerait les langues anciennes, rendrait facultatifs les E.P.I., augmenterait l’autonomie des établissements… </span></p><p style="margin: 1em 0cm; text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 12.5pt;"><span style="color: #3366ff;">REVENANT SUR TERRE….</span></span></strong><span style="font-size: 12.5pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-family: Verdana;"><strong> <br /> </strong></span><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"><strong>QUELLES DECISIONS ? QUELLES REALITES ?</strong></span></span> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><u><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;">A l’Ecole primaire</span></u></strong><span style="color: black; font-family: 'Verdana', 'sans-serif'; font-size: 11.5pt;"> : <br /> <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Pour cette année, les classes de CP (cours préparatoire) sont dédoublées </span><u>mais</u> <u>pour les REP+ seulement</u>,</strong> <strong>sachant que les REP+ sont les « réseaux d’éducation prioritaire renforcés » dans lesquels sont scolarisés ceux que nos gouvernants appellent les « <em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">migrants »</span></em> et ce que le système éducatif appelle les<em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">« élèves allophones nouvellement arrivés</span></em> ». 2500 classes et 2500 postes sont redéployés, à raison de 12 élèves par classe, ce qui fait un total de 60 000 élèves, sachant qu’à la rentrée 2018, seront également dédoublées les classes de CP (cours préparatoire) et de CE1 des REP et des REP+ (1100 en tout sur le territoire national) : 12000 classes seront concernées, à raison de 12 élèves par classe, ce qui donne un total de 144000 élèves.</strong> <br /> Dans ces classes seulement, ce dédoublement est accompagné du maintien du dispositif « <em><strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">plus de maîtres que de classes</span></strong></em> » et de <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« </span></em><strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">la qualité de la pédagogie déployée dans ces classes… enjeu majeur</span></em></strong><em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';"> »</span></em> a bien précisé JM. BLANQUER, son objectif étant de « <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">garantir pour chaque élève, à la sortie du CP, l’acquisition des savoirs fondamentaux</span></em> ». <br /> Rappelons que, pour nos enfants, cet objectif doit être atteint seulement fin de 3ème ! <br /> Pour ce qui est de la <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">méthode de lecture </span></strong>sur laquelle JM.BLANQUER reviendrait , dit-on, en réalité, le 28 août, sur BFM-TV-RMC, il a simplement dit :<em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« …il y a une vieille querelle entre méthodes globales et syllabique qui <u>a été</u>tranchée en faveur de la syllabique »</span></em> – et non « <em><u><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">qui est désormais</span></u></em> » – ce qui veut dire « <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">circulez, il n’y a rien à voir</span></em> » ; il considère donc que la méthode utilisée est syllabique et qu’il n’y a rien à changer. Les méthodes de nature globale sont et seront donc toujours utilisées mais « vendues » aux parents comme syllabiques. <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">En ce qui concerne les « rythmes scolaires »</span></strong>, JM.BLANQUER confère davantage de liberté dans l’organisation de la semaine scolaire, ce qui est une pure question de forme. <br /> Par contre, il ne revient nullement sur la question de fond à savoir, pourquoi y a-t-il eu changement des rythmes scolaires ? tout simplement pour introduire des activités périscolaires dans l’horaire scolaire au détriment des heures de cours et transformer l’école en lieu de vie et ceci, seulement pour nos enfants. De cela, il n’est nullement question. <br /> <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Pour ce qui est du redoublement, </span></strong>JM. BLANQUER le réserve aux R.E.P. car il précise que <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« ce redoublement n’est possible… qu’en complément d’autres mesures de lutte contre l’échec scolaire… ». </span></em>Or, les <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« autres mesures de lutte contre l’échec scolaire</span></em> » – accompagnement toute l’année, stages de soutien – concernent uniquement les élèves des R.E.P. <br /> A cet égard, en juin, JM.BLANQUER avait annoncé <strong><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">des stages de remise à niveau</span></strong> pour fin août, <em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« au moins dans les REP</span></em> » avait-il bien précisé. <br /> D’ailleurs, le redoublement ne se justifierait absolument pas dans le système « refondé » pour nos enfants puisque basé sur une obligation de moyens des activités en remplacement des cours, et non de résultat.<br /> <br /> <strong><u><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">Au collège</span></u></strong><br /> <br /> <strong>JM.BLANQUER prévoit d’instaurer le programme<em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';"> « devoirs faits </span></em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';">»</span> qui consiste à proposer aux collégiens volontaires<em><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';"> « un soutien gratuit après la classe, l’objectif étant de s’appuyer sur les expériences qui fonctionnent, <u>notamment en éducation prioritaire</u></span></em> », dit-il !</strong><br /> <strong>Ce système fonctionne donc déjà dans les REP et non pour nos enfants</strong> et continuera à fonctionner ainsi, car dans le collège « refondé » pour nos enfants, le principe de l’« interdisciplinarité » est maintenu, – « interdisciplinarité » signifiant activité se substituant au cours et dont JM .BLANQUER estime qu’elle<em><span style="font-family: 'Verdana', 'sans-serif';">« va dans le bon sens<
France Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlAvec BLANKER, même politique pour détruire ce qui reste de l' Ecole !tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2017-05-31:59496132017-05-31T18:46:52+02:002017-05-31T18:46:52+02:00 Un « nouveau » ministre de l’Education...
<div style="float: none; margin: 10px 0 10px 0; text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;"><img class="alignnone size-full wp-image-74411" src="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/05/Jean-Michel-Blanquer.jpg" sizes="(max-width: 680px) 100vw, 680px" srcset="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/05/Jean-Michel-Blanquer.jpg 680w, http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/05/Jean-Michel-Blanquer-300x124.jpg 300w, http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/05/Jean-Michel-Blanquer-600x247.jpg 600w, http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/05/Jean-Michel-Blanquer-134x55.jpg 134w" alt="" width="680" height="280" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Un « nouveau » ministre de l’Education</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Quand va-t-on arrêter de nous prendre pour des « billes » et de nous donner à croire que de changer de ministre nous fait changer de politique ?</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Le clone BLANQUER</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Fraîchement nommé ministre de l’éducation nationale,<strong> Jean-Michel BLANQUER est le clone parfait de Belkacem tout comme elle-même était celui de Peillon, lui-même clone de Chatel – dont BLANQUER a été d’ailleurs le directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l’éducation</strong> – et nous pourrions remonter ainsi la généalogie de cette pègre politique qui trahit le peuple avec une implacable constance depuis des décennies que la mise en œuvre méthodique et progressive du plan Langevin se fait sous le masque de la désinformation visant toujours à nous faire croire que l’objectif est celui d’améliorer les résultats et qu’ils le sont réellement, pendant que dans le même temps, le système éducatif fait sciemment des français, un peuple d’ignares et un troupeau de moutons bêlants ! Qui plus est… « pas que… » !</span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Un précurseur de la politique d’ « éducation prioritaire »</strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">A cet égard, il est utile de se pencher sur le pédigree de Monsieur BLANQUER, « </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>presque frère »</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> dit-il, de François BAROIN – fils de Michel… qui fut grand maître du Grand Orient de France – et avec qui il a rédigé la « déclaration du 3</span></span><sup><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">ème</span></span></sup><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> millénaire », version actualisée de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">S’il est difficile de douter de ses capacités intellectuelles à en juger par son cursus universitaire – il serait même un homme brillant – pour ce qui est de ses intentions sur l’avenir de notre pays, il y a de quoi être plus restrictif.</span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Entre autres fonctions, <strong>il fut recteur d’académie et notamment de celle de Créteil et c’est s</strong></span></span><strong><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;">ous sa direction que seront promues différentes mesures en faveur des populations issues de l’immigration au détriment de nos enfants : ainsi, des fameuses </span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"><em>« conventions d’éducation prioritaire</em></span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"> » avec Sciences Po , c’est lui ! de la création des « </span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"><em>internats d’excellence</em></span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"> » à commencer par celui de Sourdun, c’est lui aussi !</span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Que recouvrent ces deux réalités ?</span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;">Les « </span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"><em>conventions d’éducation prioritaire</em></span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"> » constituent une procédure d’exception dispensant les élèves relevant de la politique de la ville et des Z.E.P. (zones d’éducation prioritaire) du concours de recrutement pour intégrer Sciences Po, l’admission se faisant – pour eux seulement – sur dossier ! ...</span></span></span></span></strong></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Jean-Michel BLANQUER fut également initiateur des </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« internats d’ excellence » –</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> en premier lieu de celui de SOURDUN – qui ne peuvent être accessibles qu’aux élèves des Z.E.P. et relevant de la politique de la ville en raison du coût pharaonique du dispositif et dans la mesure où les pourvoyeurs de deniers – notamment l’A.C.S.é (Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’égalité des chances) et le F.E.J. (Fonds d’Education pour la Jeunesse) leur réservent le financement. Autrement dit, ceux qui ne bénéficient pas de ces aides – c’est-à-dire les enfants de ceux qui abreuvent de leurs deniers ce dispositif par leurs contributions fiscales et charges les plus diverses – ne peuvent donc pas y avoir accès. Le comble étant que ce dispositif nécessite le recours à l’emprunt national.</span></span></span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Malgré une politique controversée, des « galons » !</strong></span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">A la suite de controverses sur sa politique, il abandonne ce poste en 2009 et devient le directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) de</span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Chatel"><span style="color: #00000a;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Luc Chate</span></span></span></a><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">l , d’où il a pu poursuivre allègrement ses méfaits.</span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Puis, en 2012, il devient directeur de l’ESSEC, école à la pointe des dispositifs d’ </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« éducation prioritaire</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » puisque près de 500 000 élèves de l’ « </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>éducation prioritaire</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » ont bénéficié de formules spécifiques depuis leur lancement dans cette école en 2002, et cela marche ! comme l’a déclaré avec satisfaction en 2016, la responsable du </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« pôle égalité des chances</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » de l’ESSEC, Chantal Dardelet: « …</span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>l’</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em><strong>impact </strong></em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>sur les élèves est </em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em><strong>vertigineux,</strong></em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em> ceux qui bénéficient des « cordées de la réussite » vont plus loin dans leurs études, ils ont même deux fois plus de chances d’intégrer une filière sélective que leur camarades</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> »! </span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Merci pour eux !</span></span></span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Quelle politique, Monsieur le ministre ?</strong></span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Aujourd’hui ministre de l’éducation, il n’y a aucune raison que Jean-Michel BLANQUER « change de braquet » ; d’ailleurs, il annonce tout de suite la couleur (si l’on peut dire !)</span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Poursuivant la politique de son prédécesseur à la tête du ministère, <strong>il annonce déjà le renforcement des dispositifs d’ </strong></span></span><strong><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"><em>« éducation prioritaire</em></span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"> » : 12 élèves par classe en CP et en CE1 dans les REP+ (anciennement Z.E.P.), c’est-à-dire dans les territoires qui accueillent les « </span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"><em>élèves allophones nouvellement arrivés</em></span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"> », autrement dit les fameux </span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"><em>« migrants</em></span></span></strong><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong> ».</strong> C’est ainsi que, dès la rentrée 2017, 2200 classes sont concernées et il prévoit de faire du « </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>cas par cas</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> », dans la droite ligne du </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« cousu main</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> » de Claude ALLEGRE. Ce qui va, de plus, nous coûter fort cher encore !</span></span></span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Et pour nos enfants ?</strong></span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Pour ce qui est de nos enfants, le ministre prévoit une éventuelle réforme du bac qui était déjà programmée et qui résulte de la refondation de l’Ecole pour nos enfants c’est-à-dire de sa métamorphose en centre d’activités, de loisirs et d’endoctrinement, avec une réduction du nombre d’épreuves – 3 ou 4 grosses matières – sachant que ce qu’il appelle les « grosses matières » sont le regroupement de différentes matières – et les autres feront partie du contrôle continu : c’était déjà « dans les cartons ».</span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Quant à l’autonomie des établissements scolaires, elle était déjà prévue et n’est que le corollaire de la métamorphose de l’école en lieu de vie où chaque établissement est amené à calquer son projet sur l’environnement socio-culturel local.</span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Cette autonomie, tant brandie comme une avancée significative pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement, est un faux drapeau : il faut bien réaliser que l’Ecole de la République est morte, entraînant avec elle l’Ecole privée sous contrat, dans la mesure où la suppression des cours, c’est-à-dire la fin de la transmission des savoirs pour nos enfants est prévue pour la rentrée 2018. Tout ceci n’est donc que de l’enfumage . L’autonomie des établissements ne servira donc que cette politique et cette politique seulement.</span></span></span></span></p><p align="CENTER"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Un bac « musclé » ?</strong></span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Et quand Jean-Michel BRANQUER prétend être pour un « bac musclé », il faudrait qu’il nous précise de quel muscle il s’agit : assurément,</span></span></span></span></p><ul><li><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">pour les élèves de l’ </span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><em>« éducation prioritaire</em></span></span><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"> », un muscle de sportif,</span></span></span></span></p></li><li><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">pour nos enfants, un muscle de paraplégique !</span></span></span></span></p></li></ul><p align="CENTER"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Conclusion</strong></span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria, serif;"><span style="font-size: large;">Donc, rien de nouveau sous le soleil de Satan !</span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;">La seule chose que l’on puisse attendre est une accélération de la destruction de l’Ecole pour nos enfants et le renforcement toujours plus performant de l’ </span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"><em>« éducation prioritaire »</em></span></span><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;"> pour les élèves issus de l’immigration et sans état d’âme pour l’avenir de nos enfants et de notre pays.</span></span></span></span></strong></p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Cambria,serif;"><span style="font-size: large;">Ce qui s’accorde parfaitement avec le renforcement de la politique immigrationniste et mondialiste d’Emmanuel MACRON, sans état d’âme non plus !</span></span></span></span></strong></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlGrâce à Najat, la Légion saute sur les banlieues (par Marie Delarue)tag:pdf31.hautetfort.com,2014-12-22:55182112014-12-22T09:07:00+01:002014-12-22T09:07:00+01:00 Publié par Guy Jovelin Elle ne le sait pas, Najat...
<div class="meta" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 3px; color: #878789; font-size: 11px;"><p style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block;"> </p><p style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block;"> Publié par Guy Jovelin</p></div><div class="entry" style="margin: 26px 0px 0px; padding: 0px; color: #222222; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><div class="ob-section ob-section-html" style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word; zoom: 1; width: 600px;"><div class="pf-content" style="margin: 0px; padding: 0px;"><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: center;"><img style="height: 367px; width: 550px;" src="http://md1.libe.com/photo/564588-france-education.jpg?modified_at=1411487222&width=750" alt="" /></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Elle ne le sait pas, Najat Vallaud-Belkacem, on ne lui a pas appris ça à l’ENA ? Quelqu’un aurait pu le lui dire alors – je ne sais pas, moi, le ministre de la Défense et des Armées, par exemple – que le REP, ce sont les paras ! La Légion étrangère ! Avec des bérets verts et rouges. Le REP, ce sont les gars qui ont sauté sur Ðiện Biên Phủ, qui ont sauvé la peau de 3.000 Européens et Américains à Kolwezi, qui crapahutent aujourd’hui au Mali, en Afghanistan et partout où ça chauffe ; bref, un corps d’élite qui clôt le défilé que la France applaudit tous les 14 Juillet sur les Champs-Élysées.</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Elle ne le sait pas, Najat, alors c’est le joli nom qu’elle a donné aux anciennes ZEP, rebaptisées REP. Un truc auquel personne, voilà trente ans, ne voulait appartenir, mais pour lequel tout le monde se bat aujourd’hui afin d’y figurer, les parents comme les profs. Trente ans de zones d’éducation prioritaires, créées sous Mitterrand pour <em>« en finir avec l’échec scolaire »</em> et <em>« les inégalités sociales »</em>. Au menu, des établissement surdotés en personnels, en matériels et en moyens afin d’honorer cette belle philosophie :<em>« Donner plus à ceux qui en ont le plus besoin. »</em> Un magnifique <em>« outil de justice sociale »</em>, dit le ministère. Bravo !</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment se fait-il alors qu’on doive, après trente ans, doubler le nombre de collèges classés « REP », ce qui signifie – sachant que chaque collège qui bénéficie du classement en fait profiter les écoles primaires et maternelles de son réseau – que ce sont désormais 18 % des écoliers et 20 % des collégiens français qui sont scolarisés dans <em>« l’éducation prioritaire »</em> ? Chiffres du ministère (ce qui correspond également au taux de gamins qui sortent de l’école illettrés). En 1982, cela concernait 503 établissements, aujourd’hui 1.089. Alors de deux choses l’une : ou bien les ZEP n’ont servi à rien et ce n’est pas la peine de poursuivre, ou bien la méthode employée est foireuse et ça n’est pas non plus la peine d’insister. À moins que quelque chose ait changé dans la société française qui oblige l’Éducation nationale à entreprendre des soins palliatifs de grande ampleur ?</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On ne nous dira pas ce qui s’est passé, ce qui se passe. À nous de réfléchir en regardant cette carte de France de l’échec ou de la réussite scolaire : 77 collèges classés REP ou REP+ en Seine-Saint-Denis, 71 dans le département du Nord, 47 dans celui des Bouches-du-Rhône, 37 en Seine-Maritime, 22 dans Paris <em>intra-muros</em> (tous, sauf un, situés dans le nord-est de la capitale), 45 à La Réunion, 18 à Mayotte, 28 en Guyane, 22 en Martinique, 14 en Guadeloupe… mais seulement 8 sur toute la Bretagne, 2 en Charente-Maritime, 1 en Mayenne…</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comme pour la population carcérale, on ne dit rien, on nomme encore moins, mais parfois le refoulé nous saute à la figure… comme le REP sur les banlieues.</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Alors, dites-nous, chère Najat Vallaud-Belkacem : rêveriez-vous en secret de confier le règlement du problème à la Légion ?</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a style="transition: color 200ms ease; -webkit-transition: color 200ms ease; text-decoration: none; color: #2786c2;" href="http://www.bvoltaire.fr/">Source</a></span></p></div></div></div>
France Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlEducation ”prioritaire” : un grand gaspillage national !tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2014-12-16:55143182014-12-16T19:16:17+01:002014-12-16T19:16:17+01:00 Depuis la mise en place de l’éducation dite...
<h1> </h1><p><span style="font-size: small;">Depuis la mise en place de l’éducation dite « prioritaire », en 1982, face à la baisse du niveau scolaire et au décrochage de quelque 150.000 élèves par an, l’Etat n’a cessé d’empiler les dispositifs, en saupoudrant l’argent public de façon contre-productive et en dissimulant l’absence de véritables réformes sous des acronymes toujours plus élaborés.</span></p><p><span style="font-size: small;">En 1982, la création des ZEP avait mis en place 363 zones de ce type. En 1991, Lionel Jospin mène la première des réformes en matière de ZEP et les porte à 555, totalisant plus de 6.300 écoles et établissements. En 1997, la seconde réforme de l’éducation prioritaire met en place les contrats de réussite des réseaux d’éducation prioritaire, les REP, ce qui ajoute globalement environ 1.000 écoles et établissements au dispositif. En 2006, sont créés les réseaux ambition et réussite (RAR), au nombre de 250 environ, pilotés par l’Etat, et les ZEP et REP sont regroupés en plus de 820 réseaux de réussite scolaire (RRS), gérés localement. En 2010, les dispositifs Collège-Lycée ambition innovation réussite, CLAIR, puis Ecole-Collège-Lycée ambition innovation réussite, ECLAIR, remplacent les RAR. En 2012, il y a donc environ 2.400 écoles et collèges ECLAIR et plus de 5.200 établissements en RRS. Aujourd’hui la réforme proposée par le gouvernement vise à remplacer les ECLAIR et RRS en REP et REP+.</span></p><p><span style="font-size: small;">En effet, il est indispensable d’en finir avec l’empilement de statuts et la dispersion de moyens qui en résulte. Le problème majeur de cette réforme, même si elle a le mérite de simplifier les dispositifs, est qu’elle perpétue encore et toujours cette tradition bien française de saupoudrage inefficace de l’argent public. Les nomenclatures restent des fourre-tout permettant d’acheter la paix sociale, en alignant des millions que l’on n’a plus.</span></p><h2 id="titre1"><span style="font-size: small;">Toujours plus de moyens, toujours plus mal utilisés !</span></h2><p><span style="font-size: small;">D’abord, cette habitude démagogique consistant à répondre aux difficultés scolaires par un déblocage de quelques millions supplémentaires met en péril le modèle de l’Ecole Républicaine. En effet, <strong><span style="text-decoration: underline;">plus d’argent public pour les établissements dits prioritaires, c’est, mécaniquement, moins de moyens pour les autres : une façon indirecte de pénaliser les meilleurs.</span></strong> </span></p><p><span style="font-size: small;">De facto, <strong>les millions distribués par l’Etat accentuent les inégalités qu’ils étaient supposés combattre : d’une part, parce que les moyens octroyés aux ZEP ne se concrétisent pas et ne garantissent pas une élévation du niveau scolaire ; d’autre part, parce que les autres établissements, parce qu’ils ont de moins mauvais résultats, n’intéressent pas les politiques.</strong> Cette politique de saupoudrage, c’est le meilleur moyen de fracturer définitivement le système scolaire entre des établissements dits prioritaires où le niveau général dégringole et les décrochages augmentent, et des établissements traditionnels délaissés pour les écoles privées. </span><br class="autobr" /><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"> <strong>Ensuite, l’utilisation concrète des moyens attribués à la politique d’éducation prioritaire est contre-productive : 70% de ce budget sert à créer de nouveaux postes</strong></span>, alors que seulement 8% finance le soutien et le suivi personnalisé et moins de 10% la rémunération additionnelle des personnels déjà présents. Or, le véritable levier est bien celui-ci : il faut attirer des professeurs expérimentés. Et ce n’est ni 1H30 de cours en moins par semaine, ni 50€ par mois qui permettront d’attirer un personnel volontaire et suffisamment qualifié.</span></p><h2 id="titre2"><span style="font-size: small;">Instiller une habitude de management par l’objectif et une culture de la réussite.</span></h2><p><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Ce n’est pas parce que l’on dépense plus que les résultats sont meilleurs !</strong></span> La France est l’un des pays industrialisés qui dépense le plus en matière d’instruction : premier poste budgétaire représentant près de 7% du PIB.<strong><em> Pourtant, la France n’est que 25° au classement PISA.</em> </strong>Dans le top 5 de ce classement figurent la Finlande, où le coût annuel de la scolarité d’un élève est équivalent au nôtre, et le Japon, où la scolarité d’un élève est financée à 70% par de l’argent public, contre presque 90% en France. <strong>Donc, le problème, ce n’est pas la quantité de moyens débloqués mais la façon dont ils sont utilisés !</strong></span></p><p><span style="font-size: small;">Une véritable réforme structurelle visant à relever durablement le niveau des établissements dits prioritaires, serait de leur octroyer davantage d’autonomie dans leur gestion, dans l’aménagement des programmes et des horaires, dans la possibilité de conclure des partenariats avec des associations ou des entreprises, dans le recrutement de certains professeurs. Effectivement, il faut arrêter d’envoyer les jeunes diplômés enseigner dans des établissements difficiles, ce pour quoi ils ne sont ni volontaires, ni suffisamment expérimentés. Et cela passe par la mise en place d’un système d’incitation financière véritablement attractif, un système de prime au résultat, en fonction par exemple, des moyennes trimestrielles des élèves.</span></p><p><span style="font-size: small;">Il s’agit donc de donner davantage de liberté et d’autonomie aux établissements ZEP/REP pour qu’ils puissent moduler leurs programmes selon différents objectifs qu’ils préétabliraient – maîtrise de telle et telle compétence à la fin de l’année – et qu’ils mesureraient et réadapteraient selon les résultats lors du passage en sixième, du brevet des collèges ou du baccalauréat. Une telle réforme implique, pour la financer, de dégager des sources d’économies, en rationalisant impérativement les effectifs de l’Education Nationale et en supprimant, par exemple, les dispositifs de bourses aux écoliers, collégiens et lycéens.</span></p><p><span style="font-size: small;"><strong>On l’aura compris, l’enjeu est d’insuffler une culture de la réussite. Mais nous en sommes malheureusement bien loin avec la lubie de la suppression des notes et de l’éradication des redoublements…</strong></span></p><p> </p><p> </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlLe collège de Monthureux-sur-Saône veut rester en zone prioritairetag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-11-20:54939322014-11-20T16:55:00+01:002014-11-20T16:55:00+01:00 Enseignants en grève, parents et élus du territoire se sont retrouvés ce...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: large;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/3355594290.jpg" target="_blank"><img id="media-4768114" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/2880671187.jpg" alt="collège.jpg" /></a>Enseignants en grève, parents et élus du territoire se sont retrouvés ce jeudi 20 novembre devant le collège du Pervis de Monthureux-sur-Saône (sud-ouest vosgien) pour s’opposer à la sortie de l’établissement du réseau de réussite scolaire. Ils estiment que les indicateurs pris en compte par l’Éducation nationale aggravent les inégalités territoriales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: large;">Le collège du Pervis de Monthureux-sur-Saône – Darney est donné sortant de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire (REP) présentée ce jour par le rectorat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: large;">L’établissement perdrait ainsi son classement en réseau de réussite scolaire (RRS). Une majorité d’enseignants – 13 sur 20 – se sont mis en grève pour protester contre ce qu’ils considèrent être « un abandon d’un territoire rural isolé », territoire déserté par les acteurs économiques et qui connaît une déprise démographique sans précédent…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: large;">[info Vosges Matin]</span></p>