Last posts on reggiani2024-03-28T14:07:18+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/reggiani/atom.xmlBruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlManon, de Clouzottag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2017-09-25:59592712017-09-25T08:47:00+02:002017-09-25T08:47:00+02:00 Manon Lescaut au XX e siècle Manon Clouzot a transposé le...
<p align="center"><em><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Manon Lescaut au XX<sup>e</sup> siècle</span></u></em></p><p align="center"><strong><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Manon</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Clouzot a transposé le roman de l’abbé Prévost dans la France de l’après guerre. Les personnages sont profondément amoraux et se livrent à toutes sortes de trafic. Cécile Aubry est pleine de fraicheur et de spontanéité dans son personnage de fille facile.</span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> <span style="font-size: 12pt;"> Vers l’âge de douze ans, Henri-Georges Clouzot avait lu <em>Manon Lescaut</em>, le célèbre roman de l’abbé Prévost, publié au XVIII<sup>e</sup> siècle. Devenu cinéaste, il eut l’idée d’en faire un film. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il travailla à l’adaptation du livre et, plutôt que de tourner un film en costumes, il préféra moderniser l’intrigue et la transposer au XX<sup>e</sup> siècle. Dès lors, son <em>Manon</em> devint un film sur la génération des jeunes de la guerre et de l’après-guerre.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/02/01/886527596.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5691712" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/02/01/4235203685.jpeg" alt="manon,clouzot,reggiani,cécile aubry,michel auclair,raymond souplex" /></a> Manon Lescaut est une jeune fille accusée d’avoir eu, sous l’Occupation, une amourette avec un Allemand. A la Libération, elle est menacée de faire les frais d’une justice expéditive. Elle ne doit son salut qu’à l’intervention d’un résistant du nom de Des Grieux. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Décidés à unir leurs destins, ils montent à Paris rejoindre Léon Lescaut, frère aîné de Manon. Malgré les restrictions, le garçon arrive à « se débrouiller » ; il vit dans le confort grâce à la relation qu’il entretient avec monsieur Paul, dont il est le collaborateur. M. Paul est un profiteur de guerre qui a fait fortune sous l’Occupation, et dont le commerce continue de prospérer grâce aux pénuries de l’après-guerre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Très vite Manon envie l’aisance dans laquelle évolue son frère, qui tire profit de différents trafics. Décidée à l’imiter, elle entre dans l’entourage de M. Paul et fait valoir ses avantages auprès de clients fortunés. Elle se livre à ses activités en cachette de Des Grieux. Quand celui-ci apprend la vérité, il ressent une grande souffrance et fait une scène à Manon. Mais la jeune fille parvient à l’apitoyer et à le convaincre qu’elle est ainsi : elle n’aime pas la misère et n’est pas née pour travailler, elle veut s’amuser, briller et danser. Pour garder Manon, des Grieux se résigne à fermer les yeux sur son comportement ; et lui-même, parce qu’il faut bien gagner de l’argent d’une manière ou d’une autre, il se lance dans des trafics juteux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Comme dans le roman, les personnages du film, notamment Manon, sont profondément amoraux. La jeune fille n’a pas conscience de mal agir, elle a besoin de beaucoup d’argent pour vivre, et se débrouille comme elle peut pour s’en procurer. Est-ce sa faute si son principal atout réside dans les charmes dont l’a dotée la nature ?</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Moins de cinq ans après la Libération,</span></strong></span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Clouzot ose montrer des femmes tondues</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> <span style="font-size: 12pt;"> Manon est interprétée par Cécile Aubry, alors âgée de moins de vingt ans ; elle fait plus jeune que son âge et ressemble à une femme-enfant. Clouzot l’avait repérée au cours Simon et avait été ébloui par sa spontanéité alliée à la souplesse de son corps, due à la pratique de la danse. Il la dressa et en fit une comédienne. Dans le livre <em>Clouzot cinéaste</em>, de Jean-Louis Bocquet et Marc Godin, Cécile Aubry se rappelle que, dans le cadre de la préparation du tournage, elle se rendait plusieurs fois par semaine au domicile de Clouzot : <em>« Il m’a tout appris, quelques fois durement. Pour me faire articuler, il me faisait lire des pages de Proust, parfois de vingt à trente fois de suite. J’étais un élève devant son professeur. J’obéissais. »</em> C’est sur le plateau de <em>Manon</em>, en dirigeant Cécile Aubry, que Clouzot acquit la réputation de tyranniser ses acteurs.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> A l’origine, Serge Reggiani devait jouer Des Grieux, tandis que Michel Auclair devait jouer Léon Lescaut. Mais, quand Clouzot prit conscience de la petite taille de Cécile Aubry et de sa fragilité, il préféra, pour des raisons de crédibilité, inverser les rôles. Reggiani, mince et souple, devint Lescaut, et Michel Auclair, au physique avantageux de jeune premier, se vit attribuer le rôle de Des Grieux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Clouzot était ravi de diriger des jeunes acteurs, qu’il était en mesure de façonner à sa guise, comme s’il avait entre les mains de la pâte à modeler ; ce qu’il n’avait pas pu faire précédemment, quand il dirigeait Louis Jouvet ou Pierre Fresnay.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> Plus qu’un drame, <em>Manon </em>est aussi une étude de mœurs sur la société de l’après-guerre. Clouzot, plutôt que de magnifier la Libération et de glorifier ses héros, insiste sur le côté sordide des règlements de compte. Il ose montrer à l'écran des femmes tondues moins de cinq ans après les faits. Les Français qu’il montre sont des profiteurs qui se livrent à des trafics en tous genres ; et l’officier américain qui intervient dans l’histoire ne vaut pas mieux : il vend au marché noir des surplus de l’armée américaine et même de la pénicilline. Clouzot évoque également l’émigration des juifs vers la Palestine ; leur transport en mer offre à des capitaines de navire peu scrupuleux, l’occasion de s’enrichir à bon compte. Encore une fois, Clouzot fait une peinture peu reluisante de l’humanité, et sa vision noire du monde lui fut reprochée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <em>Manon</em> est un film captivant, à l’exception peut-être de la séquence finale qui aurait gagné à être raccourcie de quelques minutes. Le personnage de Manon est attachant, tant Cécile Aubry fait preuve de fraicheur et de naïveté. Son personnage de fille facile annonce les rôles que Brigitte Bardot allait jouer quelques années plus tard, notamment dans <em>La Vérité</em>, sous la direction du même Clouzot.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Manon, </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">d’Henri-Georges Clouzot, 1948, avec Serge Reggiani, Cécile Aubry, Michel Auclair et Raymond Souplex, DVD M6 Vidéo.</span></span></p>
Paola Piganihttp://paolapigani.hautetfort.com/about.htmlParis livré aux loupstag:paolapigani.hautetfort.com,2015-11-14:57530002015-11-14T15:43:00+01:002015-11-14T15:43:00+01:00
<p><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/r9uwWIA76SQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Bruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlCasque d'ortag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2014-12-01:54226162014-12-01T07:30:00+01:002014-12-01T07:30:00+01:00 Echec à sa sortie, film mythique aujourd’hui Casque d’Or Au...
<p class="MsoNormalCxSpFirst" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Echec à sa sortie, film mythique aujourd’hui</span></span></em></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 16pt;">Casque d’Or</span></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;">Au fil des rediffusions à la télévision, le film de Jacques Becker a acquis le statut de film mythique. Simone Signoret est resplendissante dans le rôle de Marie. Elle séduit Serge Reggiani qui joue le rôle d’un charpentier nommé Georges Manda. On les voit tous deux danser la valse dans la scène d’ouverture du film, restée mémorable.</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Le film fut un échec commercial. A sa sortie en 1952, un certain nombre de spectateurs furent décontenancés. Ils s’attendaient à un film policier et, au lieu de cela, ils découvraient à l’écran une histoire se déroulant dans le Paris des années 1900. Qui plus est, l’histoire mettait en scène des Apaches, c'est-à-dire les voyous de la Belle Epoque. Les spectateurs ressortirent déçus. Ce n’est que par la suite et avec les années, au fil des ressorties en salles et des diffusions à la télévision, que <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Casque d’Or </em>acquit sa réputation de film mythique.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/02/02/1916130442.jpg" target="_blank"><img id="media-4988671" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/02/02/4200686578.jpg" alt="casque d'or,jacques becker,simone signoret,reggiani" /></a> </span>La séquence d’ouverture est la plus mémorable. Un beau dimanche d’été, dans une guinguette des bords de Marne, un menuisier nommé Georges Manda finit d’installer une estrade, quand une bande de jeunes gens turbulents vient s’installer à une table. L’une des filles, Marie, dite Casque d’Or du fait de sa coiffure, se montre très aguicheuse. Par provocation, elle fait de l’œil à Manda et lui demande si les charpentiers savent danser. Pour le lui montrer, il l’invite à valser avec lui. Ils dansent ensemble et, au moment de se séparer, ils promettent de se revoir. Mais Manda va se heurter à Félix, protecteur de Marie et chef de la bande d’Apaches.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Casque d’Or</em> vaut d’abord pour les acteurs. Simone Signoret, dans le rôle de Marie, est moqueuse et étincelante. Elle est âgée de trente ans quand elle tourne le film, et sa beauté est resplendissante sous ses cheveux blonds. De nos jours, le spectateur est d’autant plus ému de la voir ainsi qu’il sait que bientôt les années compteront double pour elle, sa beauté ne tardera pas à se faner et ne sera plus qu’un lointain souvenir.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Serge Reggiani, dans le rôle de Manda, est presque méconnaissable, tant ses bacchantes à la mode 1900 lui donne un air sombre. Reggiani raconta des années plus tard que Simone ne savait pas danser la valse et qu’il avait dû la lui apprendre à cette occasion. En 1973, il enregistra une chanson intitulée <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Un menuisier dansait</em>, dédiée à Simone Signoret.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Claude Dauphin joue le rôle de Félix. Il exige de ses hommes qu’ils portent un chapeau et non une casquette, afin de ne pas se faire remarquer. Il cherche une forme de respectabilité. Ce qui ne l’empêche pas d’être cynique à l’occasion. Ainsi il fait liquider un garçon de café qui avait mouchardé ; pour éloigner les soupçons, il se désole en public de sa mort, et pousse le vice jusqu’à organiser une quête pour aider sa grand-mère.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: center;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;">Les hommes règlent leurs comptes</span></span></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: center;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;">à coups de couteau</span></span></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Becker a reconstitué avec soin l’atmosphère du Paris 1900. On y voit des bourgeois en habit et à haut-de-forme venir s’encanailler dans un caf-conc au milieu des ouvriers à casquette. Ils ne seront pas déçus du déplacement.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Le film est sombre. Les hommes règlent leurs comptes à coups de couteau, et la vie, pour eux, n’a pas grand prix. Seule l’amitié, comme souvent chez Becker, finit par montrer sa force, ainsi que l’amour. Une séquence insolite détonne dans cette histoire. On y voit Marie et Manda pousser la porte d’une église et s’y attarder quelques minutes pour apercevoir une cérémonie de mariage.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Jacques Becker fut affecté par l’échec de son film, lui qui rêvait tant du succès. Si bien que, pour son film suivant, il prit le contre-pied de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Casque d’Or</em>. Il se décida à réaliser un grand film policier qui aurait les faveurs du public. Après bien des hésitations, il recruta Jean Gabin et cela donna <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Touchez pas au grisbi</em>, d’après un roman d’Albert Simonin. Et enfin, Becker obtint un succès à la fois public et critique. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Touchez pas au grisbi </em>relança la carrière de Gabin qui retrouva la popularité qui avait été la sienne avant la guerre.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Casque d’Or,</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> de Jacques Becker, 1952, avec Simone Signoret, Serge Reggiani, Claude Dauphin et Raymond Buissière, DVD StudioCanal.</span></span></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlCe soir, il pleut sur la maisontag:opapilles.hautetfort.com,2014-06-15:53832902014-06-15T05:34:00+02:002014-06-15T05:34:00+02:00Ce soir mon petit garçon Mon enfant, mon amour Ce soir, il pleut sur la...
Ce soir mon petit garçon<br />Mon enfant, mon amour<br />Ce soir, il pleut sur la maison<br />Mon garçon, mon amour<br />Comme tu lui ressembles!</br><br /><iframe width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/qKlagLtCrhY" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br />On reste tous les deux<br />On va bien jouer ensemble<br />On est là tous les deux<br />Seuls</br><br /><iframe width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/GEQlIeiWGRQ" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Bruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlLes Justes, d'Albert Camustag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2014-03-24:53273002014-03-24T09:05:00+01:002014-03-24T09:05:00+01:00 La justice au-dessus de tout ? Les Justes La pièce fut...
<p class="MsoNormalCxSpFirst" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La justice au-dessus de tout ?</span></span></em></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 16pt;">Les Justes</span></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;">La pièce fut créée sur scène en 1949, avec Serge Reggiani, Maria Casarès et Michel Bouquet dans les rôles principaux. Camus s’est inspiré d’un fait réel : l’assassinat, en 1905, du grand-duc Serge. La pièce est vivante, les dialogues sont concis et les réflexions philosophiques ne sont pas pesantes du tout.</span></span></em></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Le grand-duc Serge doit mourir. Ainsi en a décidé le groupe de combat du parti socialiste révolutionnaire. Son exécution est destinée à hâter la libération du peuple russe. Ses déplacements sont maintenant connus. Les terroristes se réunissent pour établir un plan d’action. Le poète Kaliayev se porte volontaire pour lancer la bombe sur sa voiture du grand-duc. Kaliayev est épris de justice ; c’est un militant résolu de la cause, mais c’est aussi un humaniste. Or, le jour dit, il s’apprête à lancer son engin quand il s’aperçoit que le grand-duc est accompagné de ses deux jeunes neveux, qui ont pris place à ses côtés. Kaliayev hésite. Une cause aussi juste que celle de la révolution autorise-t-elle à tuer des enfants innocents ?</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"><a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/01/02/2038877848.jpg" target="_blank"><img id="media-4991753" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/01/02/3137380718.jpg" alt="les justes,camus,jacques hébertot,maria casarès,reggiani,michel bouquet" /></a> </span>Dans son introduction aux <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Justes</em>, Albert Camus explique qu’il s’est inspiré d’un fait réel : l’assassinat, en 1905, du grand-duc Serge, oncle du tsar Nicolas II. Les situations sont historiques. Camus a même conservé au héros son véritable nom, Kaliayev. Si, bien sûr, il est préférable de voir les pièces de théâtre sur scène avec des acteurs en chair et en os, les pièces étant faites pour être jouées, il faut cependant reconnaître que <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les Justes</em> se lit très facilement. La pièce est vivante, les dialogues sont concis, les réflexions philosophiques ne sont pas pesantes et, comme dans un film d’action, nous vivons l’attentat « en direct ».</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Camus glisse dans la bouche des personnages des réflexions récurrentes dans son œuvre. La justice est-elle au dessus-de tout ? Ou encore, y a-t-il quelque chose qui puisse justifier la mort d’un enfant innocent ? Si Kalayev hésite, en revanche son camarade Stepan, lui, a la réponse : oui, les deux neveux du grand-duc doivent mourir. Peut-être sont-ils innocents. Mais renoncer, du fait d’une sensiblerie hors de propos, retardera la libération du peuple russe. Et, pendant tout ce temps perdu, des milliers d’enfants mourront de faim. Or, selon Stepan,<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> « la mort par la bombe est un enchantement à côté de cette mort-là ». </em>Qu’importe que les justiciers soient des assassins, seul le résultat compte ; la mort du grand-duc est un acte de justice.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les Justes </em>fut créée en 1949, avec le jeune Serge Reggiani dans le rôle d’un Kalliayev tourmenté. La fragile Maria Casarès jouait Dora, terroriste plus âgée que ses camarades, riche de son expérience. Sa réflexion lui fait dire : si la révolution tolère que des enfants soient broyés par des bombes, alors l’humanité entière haïra la révolution.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Quant à Michel Bouquet, alors âgé de vingt-quatre ans, on l’imagine aisément dans le rôle de Stepan, terroriste froid et déterminé, qui ne va pas se laisser attendrir par la mort de deux enfants, fussent-ils innocents. Le même Michel Bouquet jouera un rôle analogue dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Katia</em>,de Robert Siodmak (film à la mauvaise réputation injustifiée). Là encore, il interprètera un terroriste implacable appartenant à une organisation qui prononce la condamnation à mort du tsar Alexandre II.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Les Justes</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">, d’Albert Camus (1949), pièce créée, sur une mise en scène de Jacques Hébertot, par Maria Casarès, Serge Reggiani et Michel Bouquet, collection Folio.</span></span></p>
laserlaserhttp://bijou-noir.hautetfort.com/about.htmlReggianitag:bijou-noir.hautetfort.com,2013-07-14:51215372013-07-14T02:31:00+02:002013-07-14T02:31:00+02:00
<p> </p><p><iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/FqaSdy3lR7Q?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p> </p><p><iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/oLTC_Kb7lnw?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlLa barbe et les lunettestag:corboland78.hautetfort.com,2013-05-28:50810622013-05-28T07:00:00+02:002013-05-28T07:00:00+02:00 Profitant de mon absence la semaine dernière, ils s’en sont allés pour...
<p>Profitant de mon absence la semaine dernière, ils s’en sont allés pour toujours, Ray Manzarek et le Métèque viennent de quitter la scène. Aucun rapport étroit entre les deux, si ce n’est qu’ils sont musiciens et qu’ils ont leur part dans la bande-son qui m’accompagne mentalement depuis ma jeunesse. Autant dire que ce n’est pas rien pour moi.</p><p>Les lunettes sont à Ray Manzarek. Lui, c’est le clavier des <em>Doors </em>qui leur donne ce son si caractéristique, qu’il soit derrière son orgue Vox Continental ou un piano électrique Fender Rhodes. Constitué normalement, deux mains au bout de deux bras donc pas manchot, l’homme économisait au <img id="media-4119150" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/3081018330.jpg" alt="130527 Manzarek.jpg" />groupe la paye d’un bassiste, puisque c’est lui qui jouait les lignes de basse de la main gauche sur son clavier, quand les <em>Doors</em> se produisaient sur scène. Leur premier disque datait de 1967 et le groupe ne commit que six albums studio avant le décès de Jim Morrison leur chanteur charismatique en 1970 mais la quantité ne faisant pas la qualité, dois-je répéter que ce fut une grande époque ? Ray et Jim à nouveau réunis là-haut vont pouvoir se remettre à composer ensemble, prenez votre temps les gars, je ne suis pas pressé de vous rejoindre mais quand ce sera l’heure, accueillez-moi en musique !</p><p>La barbe, c’est celle de Georges Moustaki. L’auteur-compositeur interprète n’a rien à voir avec le groupe de rock américain, mais en 1969 il explose avec son <em>Métèque</em>, impossible d’allumer la radio alors, sans l’entendre susurrer sa complainte, « Avec ma gueule de métèque, de juif errant de pâtre grec … », du coup elle s’est gravée dans mon subconscient comme 1515 Marignan ou quatre fois quatre égale seize. Pourtant <img id="media-4119151" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/01/3321203243.jpg" alt="Moustaki.jpg" />ce n’est pas cette chanson que je lui préfère, mais <em>Sarah</em> une de ses compositions dont Serge Reggiani avait donné une version sublime. Si le titre ne vous dit rien, les premiers vers vont vous la remémorer « La femme qui est dans mon lit, n’a plus vingt ans depuis longtemps… » Je n’avais pas vingt ans, elle m’émouvait beaucoup, j’en ai plus de soixante aujourd’hui, elle me touche encore plus.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/B-8z3kSfPfM?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p> </p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlEnivrez-vous...Baudelairetag:valeriebergmann.hautetfort.com,2012-06-19:47567162012-06-19T16:10:00+02:002012-06-19T16:10:00+02:00 Pour ne pas regretter toutes ces années qui nous ont vues passer...
<p><br /><br /></p><p style="text-align: center;"><strong><em><span style="color: #00ff00;">Pour ne pas regretter toutes ces années qui nous ont vues passer</span></em></strong></p><p><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/ZpKb5I6kxbM?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><strong><em><span style="color: #00ff00;">Enivrons-nous de la beauté du monde et de la poésie qui gronde</span></em></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><em><span style="color: #00ff00;">De toutes parts, de tous côtés, rien de plus beau en somme. VB</span></em></strong></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlSans transitiontag:houdaer.hautetfort.com,2011-10-08:38141002011-10-08T21:28:00+02:002011-10-08T21:28:00+02:00 Ces quelques mots de Jacques Outin au sujet de Tranströmer (prix Nobel de...
<p style="text-align: justify;"><span class="messageBody translationEligibleUserMessage" style="font-size: large; font-family: times new roman,times;" data-ft="{"type":3}">Ces quelques mots de Jacques Outin au sujet de Tranströmer (prix Nobel de littérature depuis quelques heures) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;"><em><span class="messageBody translationEligibleUserMessage" data-ft="{"type":3}">« Le poète a avoué à plusieurs reprises n’avoir été que peu sensible à la littérature et à la poésie jusqu’à l’âge de seize ans. Considéré par ses proches comme étant un garçon quelque peu excentrique, dont on disait qu’il vivait « dans son monde à lui », il s’intéressa tout d’abord aux sciences naturelles, à l’histoire et à la géographie, au point de vouloir devenir un jour entomologiste ou explorateur. »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;">Autrement ? J'ai beaucoup ri, en cette fin de journée, en écoutant "l'affaire Neyret" (sérieusement) expliquée aux enfants sur les ondes de France-Inter. Et toutes ces petites voix qui interrogeaient "<em>et quand est-ce que le monsieur il a plus été policier et qu'il a fait voyou</em> ?"...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;">Autrement ? A l'heure où j'écris cette notule, je surveille le ciel. Au lieu de la pluie de météorites promise, une pluie tout court.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;">Autrement ? Cette notule me sert à recycler mes statuts Facebookiens ? Cela se voit tant que cela ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;">Autrement ? Je ne suis plus directeur de collection aux Editions "A plus d'un titre".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;">Autrement ? <a href="http://youtu.be/Ixs3vx61sXU">Filer le collant</a> ? <a href="http://youtu.be/K-xtB5uALmI">N'être que de Passage pour faire chou blanc</a> (spéciale dédicace à <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/pellacoeur">Marc Pellacoeur</a>) ?</span></p>
Mathildehttp://www.parisienne-avertie.com/about.htmlPeu à peu je te regagne un peu du terrain perdutag:www.parisienne-avertie.com,2011-08-18:37453332011-08-18T17:55:55+02:002011-08-18T17:55:55+02:00 Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours eu l'impression que cette noyée...
<p style="text-align: justify;">Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours eu l'impression que cette noyée de Gainsbourg était celle à laquelle Reggiani répondait avec sa Maumariée (que j'aime tant). Pourtant rien à voir, aucun lien. <br />Reste l'eau. <br />Et deux de mes Serges inévitables.</p><p><iframe width="480" height="390" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/OsYa6xGl7eg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><br /></p><p><iframe width="480" height="390" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/CW709mVOOVg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Elisabethhttp://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.htmlLE DEJEUNER DE SOLEILtag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2011-03-27:31634202011-03-27T18:52:18+02:002011-03-27T18:52:18+02:00 Il y avait la porte bleue De la boulangerie Et puis l'épicerie Où un...
<p>Il y avait la porte bleue</p><p>De la boulangerie</p><p>Et puis l'épicerie</p><p>Où un monsieur frileux</p><p>Comptait ses caramels...</p><p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=2ICRSYQHrZE&feature=player_embedded#at=13">http://www.youtube.com/watch?v=2ICRSYQHrZE&feature=player_embedded#at=13</a></p><p> <img id="media-2958657" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/00/1866883462.jpg" alt="chansons,musique,poésie,poèmes,reggiani,écriture" /></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlSerge Reggiani chante Rimbaud...tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2010-12-14:30265462010-12-14T09:10:57+01:002010-12-14T09:10:57+01:00
<p><object width="480" height="385" data="http://www.youtube.com/v/kOBzWVewDPo?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/kOBzWVewDPo?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 20 au 26 avriltag:corboland78.hautetfort.com,2009-04-27:21665292009-04-27T18:36:00+02:002009-04-27T18:36:00+02:00 Est-ce le printemps bien présent, l'absence de ma femme en vacances avec...
<p>Est-ce le printemps bien présent, l'absence de ma femme en vacances avec ses petits-enfants pour la semaine, la concomitance de ces deux faits ? Toujours est-il que je n'ai pas beaucoup regardé la télé cette semaine, trop occupé à écouter mes disques car j'avais l'âme plutôt rock'n roll.</p> <p><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/02/516750118.jpg" alt="Doulos.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1722260" />Lundi sur Direct8 je n'ai pas résisté au plaisir de revoir <b>Le Doulos</b> un de ces vieux films en noir et blanc avec Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Jean Dessailly, Michel Piccoli et d'autres. Un polar de Melville datant de 1962, pas un chef-d'œuvre, mais une brochette d'acteurs mémorables dans des rôles d'époque, les truands avec des notions d'honneur, des rouleurs de mécanique évoluant dans la fumée des cigarettes omniprésentes. C'est d'ailleurs en revoyant ces anciens films qu'on réalise que les cigarettes ont quasiment disparu des écrans ou qu'inversement autrefois elles y avaient une place très importante, accessoire obligatoire du mec dur à cuire, symbole de virilité. Au fait, pour les plus jeunes, « doulos » désigne un chapeau dans l'argot de l'époque.</p> <p>Mercredi sur France5 <b>Silence ça pousse</b>, puisque le Dr House ne propose que des rediffusions. J'ai retrouvé avec bonheur Noëlle Bréham et Stéphane Marie les deux présentateurs complémentaires de cette émission dédiée au jardinage et à la nature. Instructif et reposant, un bol d'air pur livré dans mon salon.</p> <p>Jeudi grosse soirée télé puisque j'ai enquillé deux émissions successives sur France5 encore. Tout d'abord <b>La grande librairie</b> consacrée comme son nom l'indique aux livres et aux écrivains. Ce soir sur le plateau il y avait Grozdanovitch l'ex-joueur de tennis converti à l'écriture depuis plusieurs années, dont je suis l'actualité régulièrement mais dont je n'ai pas encore eu l'occasion de lire un seul ouvrage, ce que je regrette d'autant plus qu'il est toujours très bien critiqué dans la presse et qu'il s'avère très amusant à écouter. Sa philosophie « le bonheur est dans une vie médiocre ». Je note son nom dans mon calepin. Autre invité, Cécile Guilbert, séduisante et cultivée elle nous présente son dernier bouquin « Sans entraves et sans temps morts ». Enfin dernier intervenant, Eric Fottorino, directeur du <i>Monde</i>, dont le livre parle du suicide de son père, qui d'ailleurs n'est pas son père biologique. Alors qu'on rigolait bien depuis le début de l'émission, nous avons mis nos sourires en berne, comme l'auteur n'est pas très bavard en plus ... <img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/02/1073097289.jpg" alt="jean-edern-hallier.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1722262" />L'émission suivante était un documentaire <b>Jean-Edern le fou Hallier</b> consacré au trublion des lettres disparu en 1997. Nombreux documents et interviews pour tenter de déterminer - sans succès - la personnalité de l'étrange personnage sorte de bouffon dans tous les sens du terme, talentueux et ridicule sans que l'on sache quelle part est la plus représentative. Les images d'archives permettaient de revisiter <i>L'Idiot International</i>, ses rapports tumultueux avec Mitterrand, son « enlèvement » etc. Une très bonne soirée de télévision.</p> <p>Dimanche <b>l'Inspecteur Lewis</b> me sert d'anxiolytique pour calmer l'angoisse qui monte avant la reprise du boulot demain matin. Les enquêtes plan-plan des deux flics anglais à Oxford alignent ma tension sur le rythme lent de leur progression et finissent par me plonger dans une douce béatitude propice à une nuit sans cauchemars. </p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlLe jour Jtag:corboland78.hautetfort.com,2009-04-17:21515952009-04-17T17:56:00+02:002009-04-17T17:56:00+02:00 L'imitateur Thierry le Luron est né le 1er avril 1952, l'acteur Michel...
<p>L'imitateur Thierry le Luron est né le 1er avril 1952, l'acteur Michel Blanc le 16 et le couturier Jean-Paul Gaultier le 24. Le 16 avril le film <i>Casque d'Or</i> de Jacques Becker avec Simone Signoret et Serge Reggiani sortait sur les écrans tandis que la revue <i>Match</i> n° 161 datée du 12 au 19 avril affichait Rita Hayworth en couverture.</p> <p>Pourtant de toutes ces dates je n'ai retenu que le 17 jour de ma naissance !</p> <p><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/02/392681102.jpg" alt="Match avril 52.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1703777" /></p>
KALLYVASCOhttp://leonmazzella.hautetfort.com/about.htmlJoyeux Sensu(No)el à toutes et à toustag:leonmazzella.hautetfort.com,2008-12-22:19614452008-12-22T19:44:00+01:002008-12-22T19:44:00+01:00 Ô doux plaisir plein de doux pEnsements, ... (Gracq est mort il y a un an...
<p>Ô doux plaisir plein de doux pEnsements, ... (Gracq est mort il y a un an plus ou moins), ... Ô doux plaisir plein de doux pansements...</p> <p>http://www.deezer.com/track/o-doux-plaisir-plein-de-doux-pensement-T2203795</p>
Mathildehttp://www.parisienne-avertie.com/about.htmlGénériques de fintag:www.parisienne-avertie.com,2008-05-15:16175152008-05-15T12:45:00+02:002008-05-15T12:45:00+02:00 Mes aventures cinématographiques à l'UGC, ces derniers temps, ce sont...
<p align="justify">Mes aventures cinématographiques à l'UGC, ces derniers temps, ce sont beaucoup d'émotions musicales aussi, notamment grâce aux génériques de fin qui te collent à ton siège pour que tu puisses finir d'essuyer tes larmes tranquille, calmer le tremblement de ton menton et celui de tes épaules aussi. Et sortir dignement, la voix pas encore tout à fait légère quand tu te tournes vers la personne qui t'accompagne et lui réponds que oui c'était bien...</p> <p align="justify">Alors, est-ce un heureux hasard que les deux derniers bons films que j'ai vu aient pour générique de fin deux de mes chansons préférées, une très jolie cover pour <b>Il y a longtemps que je t'aime</b> et la version originale pour <b>Deux jours à tuer</b>. </p> <p>Il y a longtemps que je t'aime <i>(voir note <a href="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/archive/2008/03/24/il-y-a-longtemps-que-je-t-aime.html">ici</a>) </i></p> <p><object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="332" height="305"><param name="movie" value="http://video.mytaratata.com/p/fr/iLyROoaftLAv.html" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://video.mytaratata.com/p/fr/iLyROoaftLAv.html" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="332" height="305" /></object> <a href="http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftLAv.html"><br /> Jean-Louis AUBERT : Dis, quand reviendras-tu ? - Taratata</a><br /> <i>(France 4 – Dif. le 22/02/08)</i></p> <p>Deux jours à tuer <i>(j'en reparlerai)</i></p> <p><object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="332" height="278"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/LeqSgRaGqj4&hl=fr" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.youtube.com/v/LeqSgRaGqj4&hl=fr" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="332" height="278" /></object></p>