Last posts on reformes2024-03-29T01:43:20+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/reformes/atom.xmlletisonehttp://pasteurtjomp-epc.hautetfort.com/about.htmlNOTRE EGLISE, EPC, A BESOIN D'UN VERITABLE PLAN MARSHAL POUR UN CHANGEMENT.tag:pasteurtjomp-epc.hautetfort.com,2021-08-19:63328562021-08-19T06:14:54+02:002021-08-19T06:14:54+02:00 LA POLITIQUE DE PASSAGE EN FORCE LORS DE LA PRISE DES DECISIONS A...
<p style="background: white; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">LA POLITIQUE DE PASSAGE EN FORCE LORS DE LA PRISE DES DECISIONS A L'ASSEMBLEE GENERALE, POUR DES REFORMES, TROUVE SON EXCUSE DANS L'IMPRESSION QUE LE SYSTEME ACTUEL EST IMPOSSIBLE A CHANGER. MAIS, C'EST FAUX. PARCE QUE LE SYSTEME, C’EST NOUS. C'EST AVANT TOUT A NOUS DE CHANGER</span></strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">. </span></p><p><img src="http://pasteurtjomp-epc.hautetfort.com/media/00/00/1494658687.jpeg" id="media-6285889" alt="" /></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">L'amendement de la Constitution de l'EPC par exemple n'est pas tâche impossible. Les clefs de la modification sont là, sous les yeux des <strong>"Réformateurs aveugles »</strong> successifs, depuis des années. Il faudra changer tous ceux qui n'ont rien <strong>« vu »</strong> et qui ne <strong>« voient rien ».</strong> Notre Eglise doit sortir des griffes de ces représentants qui viennent suivre des leçons de gouvernance sans maitrise des textes de base qui régissent l’EPC, sans maitrise de la complexité du patrimoine humain de celle-ci ainsi que son histoire consignée dans les Minutes. Le bon presbytérien de l'EPC (Pasteur ou Ancien d’Eglise) sait que <strong>l'ASSEMBLEE GENERALE NE VOTE PAS LA LOI. ELLE PROMULGUE LA LOI VOTEE FAVORABLEMENT PAR ECRIT PAR LES 2/3 DES CONSISTOIRES, SAISIS AU PREALABLE PAR UNE OUVERTURE VENANT DE L'ASSEMBLEE.</strong></span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"><br />Cette situation où l’AG EPC veut être au-dessus de la Constitution de l’Eglise qui l’organise au même titre que les autres juridictions (et bien d'autres avant et après), a créé une ligne de fracture juridique entre l'ASSEMBLEE GENERALE ET LES AUTRES JURIDICTIONS DE BASE, déclenchant en même temps, une course aux postes (électifs ou nominatifs) de l'AG EPC, faisant perdre de vue, les raisons d'existence même des juridictions dans notre Eglise. </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Les conséquences sont terribles pour notre Eglise. <strong>L’AG EPC EST DEVENU UN MAMOUTH FINANCIER.</strong> C’est par bandes de <strong>« famille »,</strong> de <strong>« promotionnaires »</strong> et de <strong>« copains »</strong> qu’on vient les uns et les autres, chercher une part du <strong>« gâteau ».</strong> Pendant ce temps, <strong>« le petit peuple de l’EPC »</strong> ploie à la base, sous les charges, et est <strong><em>appelé à payer les dettes de l’Eglise sans en connaitre les origines</em>, </strong>alors même que leur Eglise dispose d’un patrimoine foncier sérieusement important ! Seuls ceux qui sont aux commandes et leurs amis et membres de familles trouvent que tout va bien. Les autres, d’avis contraire, sont diabolisés, traités de tous les noms et neutralisés. <strong>MAIS CELUI QUI JETTE DES PIERRES SUR SA TOITURE NE DOIT-IL PAS S’ATTENDRE A ËTRE MOUILLE UN JOUR DANS SA MAISON EN TEMPS DE PLUIES ?</strong></span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span></p><p style="background: white;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">C’EST POURQUOI L’URGENCE D’UN PLAN MARSHALL, VERITABLE, S'IMPOSE A L'EPC. </span></strong></p><ul><li style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Il faut dégraisser <strong>« le Mamouth AG EPC »,</strong> supprimer les comités et commissions « doublons » ainsi que les <strong>« Départements de confort » </strong>; supprimer également les « déplacements de confort »</span></em></li><li style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Mettre un terme aux <strong>« doubles salaires »</strong> (injustes) à tous les niveaux de l’Eglise</span></em></li><li style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Taxer proportionnellement, les revenus perçus à tous les niveaux dans l’EPC</span></em></li><li style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Dés asphyxier les Consistoires par une baisse drastique des contributions, en d’autres termes, réinjecter des finances (de l’argent frais) dans ces juridictions pour favoriser leur croissance</span></em></li><li style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Adopter une nouvelle administration judiciaire, moins complexe, moins couteuse, moins sujette à des conflits d’intérêts, et laquelle vise plus une discipline évangélique qu’une discipline punitive et encore moins, des « leurres de procès »</span></em></li><li style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Adopter une autre politique de mise à disposition des documents de l’Eglise (Rapports, Minutes » et éviter le gaspillage financier annuel de publication des Minutes que 90% ne lisent même pas…</span></em></li><li style="background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"> </span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Et encore, et encore, etc . Je m’ouvrirai davantage en cas d’opportunité.</span></em></li></ul><p style="background: white; text-align: center;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;"><br /></span><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Roboto Condensed'; color: #050505;">Révérend TJOMP Jacques René </span></strong></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlPour mieux connaître le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, ”Le curé d'Ars de la Canebière”...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-02-07:25837542010-02-07T00:05:00+01:002010-02-07T00:05:00+01:00 ...
<p> Forcément, depuis notre <em>reportage</em> sur le 21 janvier à Marseille, et la diffusion de la propre page du site du Père Michel-Marie, relatant l'évènement -page à laquelle faisait suite la vidéo de la Messe, envoyée par les Marseillais- vous connaissez tous un peu, ou un peu mieux, le Père Michel-Marie Zanotti Sorkine, qui a si bien reçu le Prince, sa <strong>"chère épouse"</strong> et le <strong>"petit prince Gaston de France".</strong></p><p> Et qui a célébré une Messe d'une haute <em>intensité,</em> au cours de laquelle il a notamment prononcé l'homélie dont vous avez pu goûter la grande élévation et la profonde spiritualité.</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/129082187.jpg" target="_blank"><img id="media-2248374" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/740980736.jpg" alt="zanotti sorkine.jpg" name="media-2248374" /></a></div><p><strong> </strong> Voici que, par le plus grand des hasards -qui, pour le coup, fait bien les choses, mais dont nous savons, aussi, qu'il n'existe pas...- voici donc que <em>Famille chrétienne</em>, dans son numéro 1672 (du 30 janvier au 5 février 2010), publie un beau reportage de cinq pages (pages 18 à 22) sur <strong><em>Le curé d'Ars de la canebière.</em></strong> L'occasion rêvée d'en savoir plus, pour ceux qui le connaissent, et de le découvrir, pour ceux qui ne le connaissent pas encore.</p><p> Nul doute, après cette lecture, que celles et ceux qui passeraient, un jour, par Marseille, auront à coeur d'aller entendre ce prêtre exceptionnel, dans son église des Réformés, comme l'a fait, un jour, le Prince Jean; avant d'y retourner, ce 21 janvier, mais cette fois avec son épouse et le prince Gaston de France...</p><p> Impossible de la manquer, cette église, c'est celle qui est tout en haut de la Canebière (ci dessous).... </p><p> N'étant pas des pirates, nous ne vous donnerons pas, ici, l'article de <em>FC,</em> du moins dans sa totalité. La revue, contactée, nous a fort aimablement autorisé à reproduire environ un tiers du texte -ce dont nous la remercions- et nous a demandé de renvoyer, pour le reste, au journal, s'agissant d'un article qui vient juste de paraître. De même, pour les cinq photos illustrant l'article (la première est vraiment très belle, et la cinquième également...), la revue nous a demandé de ne pas les publier, étant liée avec le photographe par des accords évidents de propriété artistique. Nous remettons donc, en tête d'article, la photo du propre site du Père Michel-Marie, et vous pourrez consulter texte et photos en recopiant le lien clôturant le début de l'article<em> (</em>préparé par <em>FC)</em>:</p><p> <a id="media-2246693" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/705481125.rtf" name="media-2246693">P.Zanotti.rtf</a></p><p> Que dire de plus ? Sinon former le voeu que l'Eglise de France compte des dizaines, des centaines de prêtres comme le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Et que, toutes divisions cessantes, l'unité se fasse autour de personnalités aussi exceptionnelles.....</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1278079715.jpg" target="_blank"><img id="media-2248513" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/389278262.jpg" alt="REFORMES MARSEILLE.jpg" width="358" height="232" name="media-2248513" /></a></div><div style="text-align: center;"><em>A l'extérieur, le pastiche néo-gothique n'est franchement pas terrible,</em></div><div style="text-align: center;"><em>mais à l'intérieur, et spirituellement parlant -si l'on peut dire...-c'est du lourd......</em></div><div style="text-align: center;"><em>Tout en haut de la Canebière, à droite, la paroisse Saint Vincent de Paul, couramment appelée les Réformés....</em></div>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html26 millions de royalistes, par Alain Decaux.tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2007-09-14:12185362007-09-14T17:35:00+02:002007-09-14T17:35:00+02:00 Voici le texte...
<p> Voici le texte complet de l'excellent article d'Alain Decaux, paru sous le titre <strong>"26 millions de Royalistes."</strong></p><p><strong> </strong> Il s'agit du premier article d'une série de neuf, écrits chacun par une personnalité différente, et regroupés sous le titre global <strong>"Journal de l'Histoire 1788".</strong></p><p><strong> </strong>L'ensemble a été publié dans <strong><em>"Le Figaro"</em>,</strong> du 13 juillet 1988 au 25 août 1988.<strong> </strong> </p><p> Le 13 juillet 1788, on le sait, un cataclysme tel que nul en France n'en avait gardé la mémoire accabla l'Ouest de la France: la grêle s'abattit partout avec une telle violence qu'elle anéantit la moisson. Fallait-il être grand clerc pour en déduire que le pain, en 1789, serait rare et que donc il serait cher. On n'avait vraiment pas besoin de cela, alors que surgissaient déjà tant de raisons d'inquiétude et non moins de sujets de mécontentement. Quelques temps plus tôt, un voyageur anglais, Arthur Young, agronome de profession et observateur d'instinct, notait: <strong>"Une opinion prévalait, c'est qu'on était à l'aurore d'une grande révolution dans le gouvernement."</strong> Vers la même époque, un des derniers ministres de Louis XVI, Calonne, avait, dans un rapport adressé au Roi, formulé un diagnostic plus sombre encore: <strong>"La France est un royaume très imparfait, très rempli d'abus et, tel qu'il est, impossible à gouverner."</strong> Une révolution imminente, un pays impossible à gouverner: pourquoi ?</p><p> L'étrange de l'affaire est que, dans son ensemble, la France ne s'est jamais aussi bien portée. Oubliées, les épouvantables famines qui avaient désolé le règne de Louis XIV, celle de 1709 ayant à elle seule causé deux millions de morts. Éloignées, les grandes épidémies qui, au XVIII° siècle encore, avaient répandu la terreur. Qui plus est -et c'est peut-être l'élément capital- de 1715 à 1792 le territoire national n'a connu aucune invasion étrangère. Que découvre l'étranger qui, en 1788, parcourt la France? Un pays de 26 millions d'habitants -le plus peuplé d'Europe- dont l'opulence le frappe. Une nation en pleine expansion économique. Une agriculture de plus en plus prospère. Un commerce florissant. Paris est, pour le monde entier, l'incarnation d'une civilisation portée à son plus haut degré. Toute l'Europe parle français.</p><p> Le problème, le vrai problème, est que, si la France est riche, l'Etat est ruiné. Du Roi jusqu'au plus humbles des citoyens, les français cherchent éperdument la solution d'une crise dont on sent qu'elle menace jusqu'à l'existence de la nation. Pour le Roi et ses conseillers, cette solution doit rester financière. Pour le plus grand nombre de français, elle ne peut que devenir politique.</p><p> L'évidence des réformes.</p><p> Le colossal déficit accumulé d'année en année depuis si longtemps ne pouvait être réduit à néant que par le vote de nouveaux impôts. Cependant seuls les États Généraux, élus par l'ensemble de la nation, pouvaient voter des impositions supplémentaires. Ils n'avaient pas été convoqués depuis 1614. Fallait-il les réunir ? Le poids total de l'impôt reposait sur le Tiers État. Le clergé et la noblesse en étaient dispensés. L'occasion se présentait d'une plus grande équité fiscale. Fallait-il la saisir ? Le siècle tout entier aspirait, non pas à une révolution mais à des réformes. Le premier, Montesquieu avait souhaité un état libéral. Rousseau avait exposé les principes idéaux d'une démocratie égalitaire. Avec son extraordinaire alacrité, Voltaire avait donné la priorité à la liberté individuelle et à la tolérance. Jamais des théoriciens n'avaient rencontré si prodigieux écho. Toute la France cultivée les avait lus. Pour une raison évidente: ils s'adressaient à des esprits préparés. </p><p> Depuis plusieurs décennies, la bourgeoisie avait mobilisé une grande partie de la fortune de la France. Elle ne pouvait et ne voulait plus accepter les privilèges réservés à la noblesse, par exemple celui, exorbitant, qui, depuis 1781, accordait aux seuls nobles le droit de devenir officier. Non seulement elle les trouvait injustes mais humiliants. Qui dira la part des humiliations dans la naissance des révolutions ? Les paysans, dans leur majorité, étaient devenus propriétaires de leurs domaines. Mais ils devaient toujours au seigneur dont dépendait autrefois leur terre une incroyable quantité -jusqu'à 70% de leur revenu- de droits en nature ou en argent. Si la bourgeoisie enrageait, la paysannerie gémissait. Les cahiers de doléances qui devaient précéder la convocation des États Généraux allaient unanimement réclamer l'égalité devant l'impôt, l'égalité civile, l'accès aux emplois selon le mérite et non selon la naissance, l'accès de tous aux grades militaires. Tout ce qui pour nous est aujourd'hui la règle. Tout ce qui restait alors à conquérir.</p><p> Demain les États Généraux.</p><p> Comme tout est allé vite! L'année 1788 s'ouvre, le 4 janvier, par un réquisitoire du Parlement contre les lettres de cachet qui permettent, sans jugement et par simple décision royale, de faire arrêter les citoyens. Soutenus par l'opinion, les parlementaires vont plus loin: ils réclament la liberté individuelle comme un droit fondamental. Le 3 mai, le Parlement affirme que le vote des impôts appartient aux États Généraux. En mai et juin, le Parlement de Grenoble entre en rébellion contre l'autorité royale. Le 11 juin, des émeutes éclatent à Dijon et à Toulouse. Le 14 juin, Grenoble réclame la convocation des États Généraux. Le 19 juin, Pau s'enflamme. Le 21 juillet, à Vizille, cinquante ecclésiastiques, cent soixante cinq nobles, deux cent soixante seize membres du Tiers État réclament les Etats Généraux.</p><p> Le 8 août, Louis XVI capitule: <em>les États Généraux seront convoqués pour le 1° mai 1789.</em> Le 16 août, l'État doit suspendre ses paiements. C'est la banqueroute. D'évidence, ceci explique cela. Le 26 août 1788, le Roi rappelle Necker. Le retour aux affaires de ce grand bourgeois, suisse, protestant et libéral, fait croire à un peuple enthousiaste que la France est sauvée. Au début de novembre, une société de pensée qui réunit La Fayette, Mirabeau, Sieyès, Condorcet, Talleyrand, réclame que le nombre des députés du Tiers État soit doublé par rapport à ceux de la noblesse et du clergé. Elle demande que les votes, aux États Généraux, soient comptés par tête et non par ordre. Elle revendique -voilà qui est nouveau- un gouvernement représentatif. Le 27 décembre, Necker accepte le doublement du Tiers.</p><p> Ainsi s'achève l'année 1788. Une immense gratitude monte vers le Roi Louis XVI en qui l'on voit le restaurateur des libertés. Il n'y a pas un seul républicain en France (1). <strong>"Nous sommes nés pour chercher le bonheur",</strong> écrit Madame Roland. Il n'est, pour préoccuper les esprits pessimistes, que cette catastrophe climatique qui a anéanti la moisson. Les optimistes répondent que dans un an on n'en parlera plus.</p><p> Dans un an, le 13 juillet 1789.......</p><p>(1): voir lA note <strong>"Royauté, évolutions, Révolution...."</strong> dans la Catégorie <strong>"République ou Royauté ?".</strong></p>