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Christian COTTET-EMARD
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Rétrospective de mes publications de 2023 et 2022
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-12-30:6477824
2023-12-30T00:01:00+01:00
2023-12-30T00:01:00+01:00
2023 : (Nouvelle édition. Texte intégral) 2022...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">2023 :</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500509" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/3307673043.jpg" alt="sentierRec.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3236244637.jpg" alt="folleNuitCouv.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500512" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/2363005941.jpg" alt="italie promiseCouv.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500513" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3313908872.3.jpg" alt="ChroOYOcouv.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/3722084295.jpg" alt="tu écristjrs.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Nouvelle édition. Texte intégral)</span></em></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">2022 :</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3257301543.3.jpg" alt="veilleusesCouv .jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/3339032990.jpg" alt="mariageaut.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Nouvelle édition)</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1966494313.jpg" alt="enLisant.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500519" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1995211185.jpeg" alt="poèmesBois.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Nouvelle édition)</span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tous ces ouvrages sont en vente par correspondance sur <a href="https://www.amazon.fr/stores/Christian-Cottet-Emard/author/B00JIMY264?ref=ap_rdr&store_ref=ap_rdr&isDramIntegrated=true&shoppingPortalEnabled=true">Amazon</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On peut aussi me les commander en m'envoyant un mail à <em>contact.ccottetemard@yahoo.fr</em><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, ces livres sont en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Certains de ces livres sont disponibles en consultation et au prêt à la <a href="https://mediatheque.oyonnax.fr/recherche-simple/simple/Mots%2BNotice/-1/cottet%25252Demard/perso">médiathèque municipale d'Oyonnax</a>, centre culturel Aragon. </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Sur un sentier recouvert
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-11-18:6471568
2023-11-18T02:08:00+01:00
2023-11-18T02:08:00+01:00
Les derniers temps de la canicule, j'écrivais dans la salle à manger en...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6490487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1205268607.jpg" alt="carnet, note, journal, autobiographie, publication, parution, édition, christian cottet-emard, écriture, littérature, sur un sentier recouvert, blog littéraire de christian cottet-emard, orage-lagune-express, journal intime,sanglier,forêt" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les derniers temps de la canicule, j'écrivais dans la salle à manger en pleine nuit, sous le halo d'une petite lampe. La baie vitrée était grande ouverte pour que je puisse me rafraîchir. Dehors, il faisait noir, pas de clair de lune. J'ai entendu un souffle, comme un animal qui flaire, juste devant la baie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'ai d'abord cru à un chien en goguette mais je pense maintenant que c'était un sanglier qui ne m'avait pas senti. Peut-être était-il venu boire dans la piscine gonflable installée pour mon petit-fils. Plusieurs jours après, des pelouses de ma propriété et de celles des voisins ont été retournées ainsi que cela se produit assez souvent dans les villages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Deviner la présence toute proche du sanglier qui est un animal puissant aux perceptions d'une extrême finesse est une sensation forte. J'ai encore en mémoire cet épisode de l'époque où j'arpentais les forêts presque tous les jours, en particulier en demi-saison. Pour accéder à une clairière depuis un ancien sentier en perdition recouvert de basses ramures d'épicéas, je rampais entre deux fourrés de hautes herbes très épaisses et très denses où persistaient quelques plaques de neige. J'ai alors entendu renifler et grogner à proximité sans pouvoir détecter ne serait-ce qu'un mouvement. Inutile de préciser que je me suis vite éloigné, de crainte de surprendre une laie avec des petits, ce qui peut arriver si le vent ne lui est pas favorable pour flairer l'humain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Rencontrer le sanglier dans la nature (comme tout animal sauvage) n'est pas forcément un problème à condition de ne pas oublier qu'il défend ses intérêts. Pour le jeune homme de vingt ans que j'étais à l'époque de ces longues incursions dans les bois, il ne s'agissait pas d'éprouver ma résistance physique, encore moins de faire du sport ou de me lancer je ne sais quel défi. Je recherchais la force consolatrice de la nature parce qu'il ne m'était encore jamais venu à l'idée que j'étais moi-même une partie de cette nature, au même titre que le sanglier qui venait de détaler en silence pour m'éviter. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je dois cette prise de conscience à une promenade matinale dans la forêt du Chemin de la guerre au-dessus d'Oyonnax et au poème que j'ai écrit en rentrant (<em>Dans l'automne flamboyant</em>, intégré à mes <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/09/07/vient-de-paraitre-une-nouvelle-edition-de-mes-poemes-du-bois-6399900.html"><em>Poèmes du bois de chauffage</em></a>). J'avais quarante-six ans mais j'avais beau connaître depuis longtemps la musique de Janáček * (à laquelle j'ai emprunté le titre du <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2023/11/11/vient-de-paraitre-6470506.html">deuxième tome de mes carnets qui vient de paraître</a>), il me restait encore à réaliser que j'allais marcher de plus en plus souvent sur un sentier recouvert c'est-à-dire un sentier non pas perdu mais soustrait au regard puis revenant de temps en temps en lumière parce que tracé dans la petite éternité du temps humain.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">* <em>Sur un sentier recouvert</em> est un cycle de quinze pièces pour piano de <a href="https://www.google.fr/search?q=leo%C5%A1+jan%C3%A1%C4%8Dek&sca_esv=583505300&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwiPlZ-DrMyCAxViRqQEHcJ4Mos4UBDSlAl6BAgDEAQ&biw=1240&bih=577&dpr=1">Leoš Janáček (1854-1928)</a> qui m’a inspiré le titre de ce deuxième volume de mes carnets. J’ai failli choisir le titre de la dixième pièce <em>La chevêche ne s’est pas envolée !</em> car les animaux ont une grande place dans mon imagination et mes rêves. La chevêche est une petite chouette attachée à son territoire. On peut écouter <a href="https://www.google.fr/search?q=janacek+la+chev%C3%AAche+ne+s%27est+pas+envol%C3%A9e&sca_esv=583505300&source=hp&ei=Rg5YZYfiJvq7kdUPhd2Q-AU&iflsig=AO6bgOgAAAAAZVgcVoioJA5Hu6fyKvk3oprFKY6aY-jb&ved=0ahUKEwiHndX-rcyCAxX6XaQEHYUuBF8Q4dUDCAk&uact=5&oq=janacek+la+chev%C3%AAche+ne+s%27est+pas+envol%C3%A9e&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6IipqYW5hY2VrIGxhIGNoZXbDqmNoZSBuZSBzJ2VzdCBwYXMgZW52b2zDqWUyBxAhGKABGApI-b0BUABYmbsBcAB4AJABAZgBlAWgAbAdqgEIMzcuMy41LTG4AQPIAQD4AQHCAgoQLhiABBiKBRhDwgIOEC4YgAQYigUYsQMYgwHCAgsQLhiABBixAxiDAcICChAAGIAEGIoFGEPCAgUQLhiABMICCBAuGIAEGLEDwgIOEAAYgAQYigUYsQMYgwHCAgsQLhiDARixAxiABMICCxAAGIAEGLEDGIMBwgILEC4YgAQYxwEYrwHCAgUQABiABMICBxAuGIAEGArCAgYQABgWGB7CAgcQABiABBgTwgIIEAAYFhgeGBPCAgoQABgWGB4YExgKwgIFECEYoAHCAgoQIRgWGB4YDxgdwgIEECEYFQ&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:15357e4a,vid:jDtRlyxxTMI,st:0">cette pièce et tout le cycle de cette œuvre sur YouTube</a>. Le titre du premier tome de mes carnets, <em>Prairie Journal</em>, était aussi en lien avec la musique, celle d’Aaron Copland (1900-1990). Très souvent, le processus d’écriture est chez moi déclenché et parfois entretenu par la musique.</span> <br /></span></p>
Christian COTTET-EMARD
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La tête froide
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-11-14:6471048
2023-11-14T22:34:43+01:00
2023-11-14T22:34:43+01:00
Après le premier volume, Prairie Journal , paru en 2016, la publication...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6489847" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/3307673043.jpg" alt="carnet,note,journal,autobiographie,publication,parution,édition,christian cottet-emard,écriture,littérature,sur un sentier recouvert,blog littéraire de christian cottet-emard,orage-lagune-express,journal intime" />Après le premier volume, <em>Prairie Journal</em>, paru en 2016, la publication du deuxième tome de mes carnets, <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2023/11/11/vient-de-paraitre-6470506.html"><em>Sur un sentier recouvert</em></a>, arrive plus tôt que prévu. Je vais encore entendre ou lire quelques reproches (complaisance narcissique, nombrilisme). Ces critiques me sont le plus souvent adressées par des personnes qui considèrent mes livres du haut de leurs préjugés, qui les lisent en diagonale ou qui ne les lisent pas du tout. Comment être encore narcissique à soixante-trois ans ? Si quelqu'un a la recette, je suis preneur !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quant au nombrilisme, le nombre de pages consacrées à des sujets de société et d'actualité me semble démentir cette accusation. J'ajoute quand même que si je me résous à traiter parfois ce genre de sujets, ce n'est pas vraiment par plaisir car je ne suis plus journaliste, ce métier qui m'a déplu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les livres ont souvent un curieux destin, parfois celui d'être achetés sans être lus. Je me rappelle un ami peintre hélas décédé qui faisait une visite annuelle à la librairie de sa bourgade pour se procurer tous les grands prix littéraires de l'année afin de les offrir en cadeau de Noël à son épouse. Elle m'avait confié qu'elle n'en lisait souvent qu'un seul, extrait de cet encombrant paquet cadeau, parfois aucun. Heureusement, le couple vivait dans une immense maison avec les possibilités de stockage qu'on imagine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette anecdote me semble révélatrice de l'écart entre la réalité de l'édition et la perception qu'en a le grand public. Beaucoup de livres sont imprimés, publiés et expédiés chez les libraires dans des cartons qui ne sont pas ouverts puis renvoyés plus tard à leurs expéditeurs. Cela paraît absurde mais il existe pourtant une logique économique, certes perverse, à cette aberration. En tant qu'auteur, il m'est arrivé comme à d'autres d'en faire les frais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C'est la raison pour laquelle j'observe avec satisfaction et intérêt toutes les innovations technologiques entraînant de profondes mutations dans l'industrie du livre avec les conséquences prévisibles sur la diffusion, la distribution et la vente. Je connais des auteurs dans la même situation que moi qui déplorent cette évolution. Je me demande pourquoi ils défendent bec et ongles un système qui les malmène ou les ignore. Moi, je m'en réjouis car je n'ai plus l'âge (et le souhait) d'attendre des mois ou des années la bénédiction d'un inconnu retranché derrière sa pile de manuscrits et la signature d'un improbable contrat qui me sera de surcroît défavorable d'un point de vue financier, qu'il s'agisse d'un grand ou d'un petit éditeur. Je me reproche d'avoir attendu si longtemps avant de consentir enfin à garder la tête froide.</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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À propos de mon nouveau roman :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-09-18:6461981
2023-09-18T16:08:23+02:00
2023-09-18T16:08:23+02:00
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, mon roman Une folle nuit...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, mon roman <em>Une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez Lapin ?</em> qui vient de paraître est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax et du Haut-Bugey au prix public de 10 €.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6476084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/2550801601.JPG" alt="christian cottet-emard, service de presse, roman, parution, publication, édition, exemplaires, livre, littérature, fiction, porto, portugal, lyon, nantua, blog littéraire de christian cottet-emard, une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez lapin ?, france, éditions orage lagune express, ©2023, dépôt office notarial n°, dépôt électronique n°, dépôt société d'auteurs n°, lisbonne" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Une folle nuit d’amour ou un bon dîner ? Faut-il se résoudre à ce choix diabolique quand on se trouve en proie au démon de midi et à la crise de la cinquantaine comme Julius qui erre dans les rues de Porto à la recherche de sa femme et de ses repères dans la vie ? </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">« Voici donc la recette de la comédie sentimentale aigre-douce façon Cottet-Emard : un fond d’humour décalé, un zeste d’absurde et un brin de cynisme adouci d’une bonne dose de tendresse.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Souvent étiqueté « réac » par des critiques, (en vérité juste ce qu’il faut pour notre plus grand plaisir) l’auteur du très ironique</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> <em>Club des Pantouflards</em></span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> revient avec un petit roman incisif, volontiers politiquement et socialement incorrect. »</span></em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">- Club Cigare Info -<br /></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard est né en 1959 à Montréal (Ain). Il a vécu jusqu’en 2009 à Oyonnax (Ain) avant de s’installer dans le Haut-Jura.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Bourse d’écriture du CNL (Centre National du Livre) en 2006.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Depuis 2005, il tient un blog : http://cottetemard.hautetfort.com (ISSN 2266-3959) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Renseignements, commandes, extrait du premier chapitre sur <a href="https://www.amazon.fr/folle-nuit-damour-d%C3%AEner-Lapin/dp/B0CGKWQ282/ref=sr_1_1?qid=1693518889&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">la librairie en ligne</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0CGKWQ282</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Éditeur : Orage-Lagune-Express, diffusion </span> Independently published (26 août 2023)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Langue : </span> Français</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span> 117 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8859129720</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 154 g</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 0.76 x 18.01 cm </span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Vient de paraître :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-09-01:6459106
2023-09-01T00:00:00+02:00
2023-09-01T00:00:00+02:00
Quatrième de couverture : Une folle nuit d’amour ou un bon dîner ?...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6471794" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3236244637.jpg" alt=" christian cottet-emard, service de presse, roman, parution, publication, édition, exemplaires, livre, littérature, fiction, porto, portugal, lyon, nantua, blog littéraire de christian cottet-emard, une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez lapin ?, france, éditions orage lagune express, ©2023, dépôt office notarial n°, dépôt électronique n°, dépôt société d'auteurs n°" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Une folle nuit d’amour ou un bon dîner ? Faut-il se résoudre à ce choix diabolique quand on se trouve en proie au démon de midi et à la crise de la cinquantaine comme Julius qui erre dans les rues de Porto à la recherche de sa femme et de ses repères dans la vie ? </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">« Voici donc la recette de la comédie sentimentale aigre-douce façon Cottet-Emard : un fond d’humour décalé, un zeste d’absurde et un brin de cynisme adouci d’une bonne dose de tendresse.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Souvent étiqueté « réac » par des critiques, (en vérité juste ce qu’il faut pour notre plus grand plaisir) l’auteur du très ironique</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> <em>Club des Pantouflards</em></span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> revient avec un petit roman incisif, volontiers politiquement et socialement incorrect. »</span></em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">- Club Cigare Info -<br /></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard est né en 1959 à Montréal (Ain). Il a vécu jusqu’en 2009 à Oyonnax (Ain) avant de s’installer dans le Haut-Jura.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Bourse d’écriture du CNL (Centre National du Livre) en 2006.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Depuis 2005, il tient un blog : http://cottetemard.hautetfort.com (ISSN 2266-3959) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Renseignements, commandes, extrait du premier chapitre sur <a href="https://www.amazon.fr/folle-nuit-damour-d%C3%AEner-Lapin/dp/B0CGKWQ282/ref=sr_1_1?qid=1693518889&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">la librairie en ligne</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0CGKWQ282</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Éditeur : Orage-Lagune-Express, diffusion </span> Independently published (26 août 2023)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Langue : </span> Français</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span> 117 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8859129720</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 154 g</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 0.76 x 18.01 cm </span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Mon nouveau roman sort en format poche vendredi. L'action se situe à ?
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-08-31:6458959
2023-08-31T00:00:11+02:00
2023-08-31T00:00:11+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6471594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2737274333.jpg" alt="devinette, publication, christian cottet-emard,roman,fiction,littérature" /></p>
Christian COTTET-EMARD
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Mon nouveau roman sort directement en poche. L'action se passe à ?
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-08-30:6458909
2023-08-30T16:33:50+02:00
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<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6471547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/1038960902.2.JPG" alt="devinette,publication,christian cottet-emard" /></p>
Christian COTTET-EMARD
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De la protection des œuvres littéraires inédites ou en voie de publication
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-08-13:6456451
2023-08-13T00:00:47+02:00
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En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à...
<h3 id="p3"></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6419531" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/555096211.JPG" alt="littérature,manuscrit,œuvre,fiction,plagiat,protection juridique,droit,édition,publication,dépôt,sociétés d'auteurs,office notarial,notaire,christian cottet-emard,parution,blog littéraire de Christian Cottet-Emard,©,preuve,antériorité,copyright" />En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir dans des établissements scolaires et des médiathèques pour présenter mes livres et mes activités littéraires, on me posait presque toujours des questions à propos du plagiat et de la manière de s’en protéger. Ce sujet préoccupait notamment les jeunes tentés par l’envoi de manuscrits mais inquiets à l’idée de s’en faire déposséder sans recours. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je répondais en énumérant les différentes solutions de dépôt garantissant une protection efficace des œuvres (enregistrement dans des sociétés d’auteurs, en office notarial, dépôts électroniques, enveloppes cachetées adressées à soi-même, etc…). Ne pas négliger le risque de plagiat n’implique pas d’en faire une obsession. Personnellement, ma nature méfiante m’a quand même toujours conduit à prendre les dispositions appropriées, même lorsque j’ai cessé de soumettre des manuscrits en envois spontanés à des éditeurs voici plus d’une vingtaine d’années. Tout au long de ma vie, j’ai d’ailleurs proposé très peu de projets non sollicités aux maisons d’édition. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est avec la publication d’extraits de certains de mes ouvrages sur internet, en particulier sur mon blog, avant leur « édition papier », que le problème s’est à nouveau présenté. Je l’ai résolu en inscrivant désormais tous mes livres en pré-publication sur Amazon, ce qui équivaut à un dépôt parfaitement enregistré et daté car en matière de protection d’une œuvre, le principal est d’établir l’antériorité qui constitue la preuve irréfutable en cas de plagiat total (rare) ou partiel (plus fréquent). Pour cette partie de ma production adaptée à cette forme de publication, l’un des nombreux avantages est aussi de pouvoir planifier les dates de parution et de gérer la promotion. Mais ceci est une autre histoire !</span></p></div></div></div>
Christian COTTET-EMARD
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2023-08-01T15:10:28+02:00
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Le petit dernier est en cours de parution. Les habituels dépôts...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le petit dernier est en cours de parution. Les habituels dépôts administratifs sont effectués.Les premiers exemplaires du service de presse sont livrés. On peut en demander d’autres dès maintenant à contact.ccottetemard@yahoo.fr</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6465874" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/619690154.jpg" alt="christian cottet-emard,service de presse,roman,parution,publication,édition,exemplaires,livre,littérature,fiction,porto,portugal,lyon,nantua,blog littéraire de christian cottet-emard,une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez lapin ?,france,éditions orage lagune express,©2023,dépôt office notarial n°,dépôt électronique n°,dépôt société d'auteurs n°," /></p>
Christian COTTET-EMARD
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Aux grands jours (un livre de saison)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-06-02:6445848
2023-06-02T00:56:04+02:00
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Empressé ou patient, fragile et lumineux comme un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6451273" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3435749230.2.jpg" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" /></p><p class="p1" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="s1">Empressé ou patient, </span><span class="s1">fragile et lumineux comme un coquelicot, </span><span class="s1">chaque poème avec audace </span><span class="s1">se dédie aux grands jours</span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="s1">(Poème de 4ème de couverture) </span></span></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6451274" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2043394359.jpg" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" />Pour une fois, je serai en phase avec l’actualité, au moins celle de la saison. Les grands jours sont revenus et peut-être en leur lumière le moment de tourner les pages de ce recueil dont l’un des principaux thèmes est tout simplement l’été.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quelques liens pour découvrir ce livre :</span></p><h3 id="p3"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/05/26/a-propos-de-mon-livre-aux-grands-jours-6383958.html">À propos de mon livre AUX GRANDS JOURS</a></h3><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une critique de Jean-Jacques Nuel : </span><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/04/19/vient-de-paraitre-aux-grands-jours-en-edition-reliee-6377272.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Vient de paraître / AUX GRANDS JOURS en édition reliée</span></a></p><h3 id="p3"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2021/02/09/d7a598430aaaf18ec9eceba021be361b-6296356.html">Un petit hommage à Balthus</a></h3><h3 id="p2"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2020/11/19/villanelle-des-promis-extrait-de-aux-grands-jours-6278300.html">Villanelle des promis (Extrait de : Aux grands jours, paru l'été dernier)</a></h3><p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=UlyiXG4PSDs"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une brève vidéo de présentation</span></a></p><h3 id="p1"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2020/06/17/a-propos-de-aux-grands-j-6246345.html">À propos de Aux grands jours</a></h3><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">En vente sur : </span><a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1H3AME8WZHM9W&dchild=1&keywords=aux+grands+jours+christian+cottet-emard&qid=1596360678&s=books&sprefix=aux+grands+jours%2Caps%2C185&sr=1-1">https://www.amazon.fr/Aux-grands-jour...</a></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et pour les gens d'Oyonnax et de sa région, recueil disponible (ainsi que mes autres livres récents) au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax).</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Aux grands jours</em> est aussi disponible au prêt à la <a href="https://mediatheque.oyonnax.fr/index.php?option=com_opac&view=DetailNotice&task=DetailNtcFull&num_ntc=1303903547:197&fas=0&Itemid=372&is_media_ntc=0">médiathèque municipale d'Oyonnax</a> (centre culturel Aragon).</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Vient de paraître :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-05-04:6441450
2023-05-04T00:03:46+02:00
2023-05-04T00:03:46+02:00
Les services de presse sont à demander par mail à :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6444436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/1261603640.jpg" alt="italie, livre, l'italie promise, christian cottet-emard, orage lagune express label, parution, édition, publication, textes de voyages, carnet, chroniques, blog littéraire de christian cottet-emard, venise, turin, bergame, vérone, sardaigne, alghero, rome, burano, lagune vénitienne,récits de voyage" /></p><p style="text-align: center;"><strong><em>Les services de presse sont à demander par mail à : contact.ccottetemard@yahoo.fr</em></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>L'Italie promise</em> est une collection de moments suspendus dans le temps qui se sont imprimés dans mon esprit tels des instantanés photographiques. Si ces pages que je souhaite légères et divertissantes peuvent être lues comme on dégusterait une coupe de champagne, ou mieux en l’occurrence, de prosecco, j’estimerai mon but atteint et la terre promise de ma petite Italie portative partagée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0C2SG2F2Z</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Éditeur : </span> Orage-Lagune-Express (diffusion Independently published, 24 avril 2023)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Langue : </span> Français</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span> 122 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8392391752</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 159 g</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 0.79 x 18.01 cm (poche)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item">Prix : 10,55 €</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item">Commandes : <a href="https://www.amazon.fr/LItalie-promise-Christian-Cottet-Emard/dp/B0C2SG2F2Z"><span style="font-size: 18pt;">ici</span></a></span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Parution en mai :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-04-24:6439771
2023-04-24T00:13:00+02:00
2023-04-24T00:13:00+02:00
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<p style="text-align: center;"><img id="media-6441918" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2363005941.jpg" alt="italie,livre,l'italie promise,christian cottet-emard,orage lagune express label,parution,édition,publication,textes de voyages,carnet,chroniques,blog littéraire de christian cottet-emard,venise,turin,bergame,vérone,sardaigne,alghero,rome,burano,lagune vénitienne" /></p><p style="text-align: center;"><strong><em>Les services de presse sont à demander par mail à : contact.ccottetemard@yahoo.fr</em></strong></p>
Christian COTTET-EMARD
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Vient de paraître
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-04-17:6438678
2023-04-17T11:14:00+02:00
2023-04-17T11:14:00+02:00
Quatrième de couverture : Oyonnax, une petite ville du Haut-Bugey...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6440250" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/4044360942.jpg" alt="livre, parution, publication, christian cottet-emard, chroniques oyonnaxiennes, boulevard de l'enfance, blog littéraire de christian cottet-emard, oyonnax, ain, haut bugey, rhône alpes, france, europe, années 60, boulevard dupuy, rue michelet, peigne, ornement de coiffure, plastique, entreprise familiale, artisan, vignoble, ménétru le vignoble, château châlon, vin jaune, savagnin, franche comté, jura, bresse, racines, origines" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Oyonnax, une petite ville du Haut-Bugey dans les années soixante du vingtième siècle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une promenade dans le temps en compagnie d’un gamin qui grandit entre les jardins et les parcs d’un boulevard résidentiel ombragé avec ses ateliers d’artisanat et de petite industrie. Les parfums de buis, d’iris et de pivoine mais aussi l’effluve douceâtre de la matière plastique en fusion ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Souvent, les souvenirs ont besoin d’une maison où ils se promènent à leur guise comme des esprits bienveillants, de gentils fantômes qui veillent sur la mémoire des vivants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard est né en 1959 à Montréal (Ain). Il a vécu jusqu’en 2009 à Oyonnax avant de s’installer dans un village du Haut-Jura.</span></em></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Bourse d’écriture du CNL (Centre National du Livre) en 2006.</span></em></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Depuis 2005, il tient un blog : http://cottetemard.hautetfort.com (ISSN 2266-3959)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Les services de presse sont à demander à : contact.ccottetemard@yahoo.fr</em></strong></p><div id="detailBullets_feature_div"><ul class="a-unordered-list a-nostyle a-vertical a-spacing-none detail-bullet-list"><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0C1JBHVG7 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Éditeur : </span> Orage-Lagune-Express. Diffusion : Independently published </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Langue : </span> Français </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 164 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8390413326 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 236 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.85 x 1.07 x 19.84 cm</span></li><li><span class="a-list-item">Commandes : <a href="https://www.amazon.fr/gp/product/B0C1JBHVG7/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i2#detailBullets_feature_div"><span style="font-size: 18pt;">ici</span></a></span></li><li><strong><em><span class="a-list-item">Pour les gens d'Oyonnax et sa région, ce livre sera disponible au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax (Ain) à partir du 28 avril.</span></em></strong></li></ul></div>
Christian COTTET-EMARD
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Parution en avril :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-03-22:6434375
2023-03-22T00:09:47+01:00
2023-03-22T00:09:47+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6434040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3313908872.jpg" alt="livre,parution,publication,christian cottet-emard,chroniques oyonnaxiennes,boulevard de l'enfance,blog littéraire de christian cottet-emard,oyonnax,ain,haut bugey,rhône alpes,france,europe,années 60,boulevard dupuy,rue michelet,peigne,ornement de coiffure,plastique,entreprise familiale,artisan,vignoble,ménétru le vignoble,château châlon,vin jaune,savagnin,franche comté,jura,bresse,racines,origines" /></p>
Christian COTTET-EMARD
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De la protection des œuvres littéraires inédites ou en voie de publication
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2023-01-25T02:16:50+01:00
2023-01-25T02:16:50+01:00
En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6419531" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/555096211.JPG" alt="littérature,manuscrit,œuvre,fiction,plagiat,protection juridique,droit,édition,publication,dépôt,sociétés d'auteurs,office notarial,notaire,christian cottet-emard,parution,blog littéraire de Christian Cottet-Emard,©,preuve,antériorité,copyright" />En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir dans des établissements scolaires et des médiathèques pour présenter mes livres et mes activités littéraires, on me posait presque toujours des questions à propos du plagiat et de la manière de s’en protéger. Ce sujet préoccupait notamment les jeunes tentés par l’envoi de manuscrits mais inquiets à l’idée de s’en faire déposséder sans recours. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je répondais en énumérant les différentes solutions de dépôt garantissant une protection efficace des œuvres (enregistrement dans des sociétés d’auteurs, en office notarial, dépôts électroniques, enveloppes cachetées adressées à soi-même, etc…). Ne pas négliger le risque de plagiat n’implique pas d’en faire une obsession. Personnellement, ma nature méfiante m’a quand même toujours conduit à prendre les dispositions appropriées, même lorsque j’ai cessé de soumettre des manuscrits en envois spontanés à des éditeurs voici plus d’une vingtaine d’années. Tout au long de ma vie, j’ai d’ailleurs proposé très peu de projets non sollicités aux maisons d’édition. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est avec la publication d’extraits de certains de mes ouvrages sur internet, en particulier sur mon blog, avant leur « édition papier », que le problème s’est à nouveau présenté. Je l’ai résolu en inscrivant désormais tous mes livres en pré-publication sur Amazon, ce qui équivaut à un dépôt parfaitement enregistré et daté car en matière de protection d’une œuvre, le principal est d’établir l’antériorité qui constitue la preuve irréfutable en cas de plagiat total (rare) ou partiel (plus fréquent). Pour cette partie de ma production adaptée à cette forme de publication, l’un des nombreux avantages est aussi de pouvoir planifier les dates de parution et de gérer la promotion. Mais ceci est une autre histoire !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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<p style="text-align: center;"><img id="media-6365595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1517489258.jpg" alt="atelier,publication,livre,essais,littérature,recueil d'essais,christian cottet-emard,édition,parution,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Parutions aux éditions Germes de Barbarie
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-04-29:6379125
2022-04-29T00:43:00+02:00
2022-04-29T00:43:00+02:00
À paraître ce mois-ci aux éditions Germes de barbarie dans la collection...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6353278" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/696382069.jpg" alt="livre,publication,édition,littérature,poésie,éditions germes de barbarie,bernard deson,daniel malbranque,éric poindron,christian cottet-emard,anthologie personnelle" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À paraître ce mois-ci aux éditions Germes de barbarie dans la collection <em>Poésie</em> : <em>Risques et périls</em>, anthologie personnelle 1974-2014 par Bernard Deson. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette collection publie des ensembles conséquents (l'équivalent de plusieurs recueils) qui permettent de plonger en profondeur dans l'œuvre d'un poète qui a déjà beaucoup publié. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Après Christian Cottet-Emard (<em>Poèmes du bois de chauffage</em>), Éric Poindron (<em>Le Fou et la Licorne</em>), Daniel Malbranque (<em>Des nuits de l’outre-soi et de certains jours renaissants</em>, anthologie personnelle 1973-2018), Bernard Deson vient rejoindre la fine équipe. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À noter que chacun de ces titres existe en version « grand poche » et en version « club » (format plus grand et couverture rigide).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Rodogune<br />Fille de roi<br /></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Rodogune avait la cuisse majuscule </em><br /><em>et le sein interrogateur.</em><br /><em>Ses épaules antiques étaient vastes</em><br /><em>et sa toison châtaigne.</em><br /><em>J'y plongeai mon nez</em><br /><em>avec la science toute neuve</em><br /><em>qu'elle m'avait apprise :</em><br /><em>des ailes me poussèrent aux narines</em><br /><em>et ma bouche se remplit d'oiseaux-mouches.</em><br /><em>J'avais pris pied sur les rivages de Syrie</em><br /><em>au royaume des Parthes.</em><br /><em>Je sus très vite que j'allais mourir.</em><br /><em>Dès le deuxième jour Rodogune</em><br /><em>portait déjà mon deuil</em><br /><em>comme elle l'avait déjà fait</em><br /><em>pour Nicator et Antiochus.</em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- Bernard Deson -</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Poème extrait de <em>Risques et périls</em>, anthologie poétique 1974-2014 de Bernard Deson éd. Orage-Lagune-Express, bientôt republié en édition club aux éd. Germes de barbarie)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>Illustration :</strong> <em>Rodogune</em>, papiers collés, Bernard Deson, 1986.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto"><a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/edition?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#edition</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/publication?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#publication</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/poesie?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#poesie</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/litterature?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#litterature</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/bernarddeson?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#bernarddeson</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/christiancottetemard?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#christiancottetemard</a></span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Un bref extrait de mon roman CHARMES. (Une scène à Nantua, Ain)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-04-06:6375223
2022-04-06T00:12:00+02:00
2022-04-06T00:12:00+02:00
Résumé et critique du roman à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :...
<h3 id="p3"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Résumé et critique du roman <a href="http://nuel.hautetfort.com/archive/2021/06/08/charmes-de-christian-cottet-emard-6320724.html">à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :</a></span></span></span></em></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">« Le roman se constitue des récits croisés des différents protagonistes, qui forment comme les pièces d'un puzzle. On se déplace à Lyon, Paris, Barcelone, Venise et Lisbonne, on prend quelques détours par Oyonnax et Nantua. L'action progresse vers une fin surprenante. »<br /></span></span></span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2494796116.jpeg" alt="charmes, roman, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, littérature, fiction, blog littéraire de christian cottet-emard, parution, publication, édition, musique, piano, pianiste, orgue, oyonnax, nantua, lyon, barcelone, venise, lisbonne, france, espagne, italie, portugal, jura, rhône-alpes, rhône" /></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><strong><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Reprise du journal de Charles Dautray.</span></span></span></em></strong></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Dans les bourrasques glaciales, les vaguelettes du lac de Nantua luisaient comme des écailles d’acier sur une plaque de tôle. L’allée de platanes nus soulignait durement la courbe de l’esplanade, se cognait au ciel bas et butait contre le mur des nuées en direction de La Cluse. À l’opposé, seule l’enseigne mauve fluo du camion du vendeur de hot-dogs, de gaufres et de churros retenait le regard. Quelques silhouettes frileuses s’en approchaient. Un adolescent encapuchonné marchait la tête baissée sur son téléphone en direction du centre-ville. Il bifurqua sur la droite et moi sur la gauche. Je ralentis devant la vitrine de la maison de la presse, traversai la place d’Armes et entrai dans l’abbatiale Saint-Michel. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Après avoir introduit quelques pièces dans le tronc de la chapelle du Sacré-Cœur, je choisis un petit photophore bleu parmi les rouges, les verts et les jaunes et j’allumai la bougie avec le briquet jetable accroché au mur par un bout de ficelle. Je déposai le photophore au milieu des autres sur le candélabre en métal noir auquel la flamme paisible de chaque bougie donnait l’allure d’un buisson piqueté de petits fruits.</span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Bien qu’étant agnostique, je trouve un peu d’apaisement dans ce geste que j’accomplissais même à l’époque encore pas si ancienne de mes heures de gloire. Des sons légers que je connaissais bien rompirent le silence : le tour de clef dans la serrure de la porte ouvrant sur l’escalier en colimaçon qui permet d’accéder à la tribune de l’orgue, le cliquetis des interrupteurs, le froissement du papier des partitions, le profond soupir du soufflet, le claquement sourd des jeux qu’on tire, quelques notes hésitantes, des jeux qu’on tire à nouveau et la voix patinée, unique, de ce merveilleux instrument sur lequel je ne jouerai plus. C’était fini. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Cette époque qui avait quand même duré quelques trop brèves années s’était dissipée comme un songe même s’il en restait des preuves tangibles, mes disques. Comme je regrette de n’avoir pas pris le temps d’enregistrer un disque d’orgue... J’avais tout donné au piano, pour moi bien sûr, mais aussi parce que c’était la volonté de Marina. Et maintenant, Marina n’était plus là. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Depuis la fin de mes longs mois d’hospitalisation, j’allais mieux mais je me sentais encore plein d’amertume, de colère et d’incompréhension. J’étais encore loin d’avoir accompli le chemin sinueux dans ces brumes où mon seul repère était la flamme têtue d’une bougie dans l’ombre silencieuse d’une chapelle. Je me doutais bien que tout cela finirait un jour mais je ne voulais pas y penser. J’avais reçu un don, on me l’avait repris. D’autres ont reçu un don et ils l’ont gardé. Pourquoi eux et pas moi ? Ai-je perdu ce don parce qu’il ne m’était pas vraiment destiné ? Ai-je perdu Marina parce qu’elle ne m’était pas destinée ? Parce que je l’avais déçue ? Parce que je n’avais pas été à la hauteur ? </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Je ne cesse de me poser ces questions même si je sais bien au fond de moi-même que Marina était dangereuse pour moi et peut-être pour tous ceux qui croisaient son chemin et prenaient le risque de s’attacher à elle. Peut-être n’y pouvait-elle rien, peut-être était-ce sa destinée. En amour, nous savons que nous allons souvent à la catastrophe mais nous y allons quand même. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Il y avait chez Marina une fêlure, ce qui, comme toutes les personnes blessées, la rendait périlleuse à fréquenter. L’assurance ou l’inconscience que nous prodigue le sentiment amoureux peut nous conduire à penser que nous allons devenir le baume de cette blessure alors qu’en réalité, nous ne ferons que rouvrir nos propres plaies. Le piège se referme alors avec notre consentement. Il n’y avait peut-être rien d’autre à comprendre. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Dans un de mes carnets, j’avais recopié une phrase du romancier Haruki Murakami, extraite de son roman </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">La Ballade de l’impossible</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"> : </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">Ce n’était pas mon bras qu’elle cherchait mais un bras. Ce n’était pas ma chaleur qu’elle cherchait mais une chaleur. J’étais gêné de n’être que moi. </span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">En ce qui concerne Marina, je pourrais ajouter : ce n’étaient pas mes mains qu’elle cherchait mais des mains. Moi aussi, </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">j’étais gêné de n’être que moi</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">.</span></span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1130775708.2.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les personnages que l'on rencontre dans <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1629842377&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">ce roman</a> :</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Charles Dautray, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aaron Jenkins, agent artistique, producteur.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Antoine Magnard, rédacteur. (Antoine-Marie Magnard Mongins de la Force).</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Marina, jeune femme en colère.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Docteur Émilien Bouvardel.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Butler, agent immobilier.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le curé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nelson Gahern, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La prostituée-voyante extra-lucide.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'agent de sécurité.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le barman au nœud papillon de travers.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nuno.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Reynald Osborne, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Constantin Machialys, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Oleg Vorodine, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le notaire aux ongles peints.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une passante de Lisbonne.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le pianiste du café Florian à Venise.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 218 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8745269714 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 299 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.85 x 1.4 x 19.84 cm </span></li></ul><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></em></strong></p><p><a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1622847776&s=books&sr=1-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p></div></div></div><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" 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Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Réponses à quelques questions et remarques récurrentes à propos de mon activité d’auteur.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-03-13:6371105
2022-03-13T17:47:00+01:00
2022-03-13T17:47:00+01:00
Vos livres sont difficiles à trouver ! Pas du tout. La...
<div dir="ltr" style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-6341575" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2406737077.JPG" alt="carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,publication,manuscrits,envois de manuscrits,maisons d'édition,christian cottet-emard,éditions le pont du change,éditions germes de barbarie,éditions orage lgune express,amazon,fnac,decitre,passe vaccinal,nantua,salon du livre de nantua,ain,haut bugey,rhône alpes,france,europe,site clunisien,médiathèque oyonnax,centre culturel aragon,littérature,poésie,chroniques,essais,romans,récit,éditions club,gauche télérama,bien pensance,pensée unique,cancel culture,élections,présidentielle 2022,politique,opposition,contestation,bibliographie christian cottet-emard,service de presse" /></p></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Vos livres sont difficiles à trouver !</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pas du tout. La plupart de mes ouvrages sont disponibles à la vente sur Amazon. Pour ceux qui sont opposés par principe à l’achat sur Amazon, on les trouve aussi bien sûr sur les sites de mes éditeurs (avec paiement sécurisé), sur les sites de certaines librairies et même sur le marché de l’occasion ! Dans ma région, la plupart de mes livres sont aussi disponibles en prêt et en lecture sur place à la médiathèque municipale d’Oyonnax (Ain), au centre culturel Aragon. Et puis, si par extraordinaire quelqu’un a épuisé tous ces recours, il suffit de m’envoyer un mail à l’adresse figurant sur mon blog pour être approvisionné. Je ne refuse jamais de dépanner. Pour cela, je n’hésite pas à puiser dans les exemplaires éventuellement réservés aux journalistes qui sont la plupart du temps envoyés en pure perte. Autant en faire profiter une personne intéressée ! </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pourquoi vos livres sont-ils publiés par de petits éditeurs ?</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Parce que je préfère confier mes textes à des personnes que je connais et qui sont des amis plutôt que de soumettre (le verbe est tout à fait approprié) des manuscrits à des inconnus. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aimeriez-vous travailler avec de plus grandes maisons d’édition ?</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comme je ne leur envois pas de manuscrits, je n’en sais rien. Si je m’y aventurais, je crois que je serais refusé parce que je suis trop vieux (62 ans), trop provincial, trop réac, pas assez communiquant et pas dans l’air du temps. Je connais quelques auteurs publiés par ces grandes maisons et mécontents de la manière dont ils y sont traités, tant sur le plan humain que financier. De plus, en France, le marché de l’édition est de plus en plus aseptisé car sous l’influence de la bien-pensance voire de la <em>cancel culture</em>, ce qui ne m’inspire pas du tout confiance. À mon âge, je ne me vois pas sous l’autorité d’un directeur de collection, probablement un gamin ou une gamine entre vingt-cinq et quarante ans qui risquent de me chercher des noises en allant farfouiller sur les réseaux sociaux pour m’y reprocher mes opinions et prises de position politiquement incorrectes. La majorité des grandes maisons d’édition françaises sont tenues par ce que j’appelle la gauche Télérama. La pensée unique y fait rage ! Cette tendance n’épargne hélas pas non plus ce qu’on appelle les petits éditeurs ou l’édition dite alternative. Il m’est arrivé d’en faire les frais il y a quelques années avec l’annulation de certaines de mes parutions alors que j’étais officiellement annoncé au programme. Heureusement, il s’agissait d’éditeurs de poésie minuscules qui ont disparu et qui, de toute façon, dans ce domaine de la poésie, n’auraient pas fait mieux que si je m’étais auto-édité. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pourquoi n’êtes-vous pas présent dans les salons, par exemple au salon du livre de Nantua, pourtant très proche de chez vous ?</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette année, je ne suis pas allé à Nantua, ne serait-ce qu’en tant que simple visiteur, parce que je n’ai pas de passe vaccinal. Le salon avait lieu les 12 et 13 mars et le passe est suspendu le 14 ! (À ce propos, ça les démange déjà de le remettre, alors si vous ne voulez plus de cette infamie, souvenez-vous en aux élections !) Les années précédentes, j’y suis allé incognito pour voir ce qui était proposé. Plus généralement, j’ai participé en tant qu’auteur à pas mal de salons mais je me suis rendu compte que je n’y prenais pas vraiment plaisir. J’ai donc cessé de signer dans ce genre de manifestations. D’une manière générale, je ne suis pas à l’aise lors des séances de dédicaces qui ne me paraissent adaptées qu’aux auteurs de best-sellers très médiatisés et non pas à un auteur comme moi qui vit isolé à la campagne et qui ne fait pas de publicité (à part sur mon blog et sur les réseaux sociaux). </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour en revenir au salon de Nantua, il a le mérite d’exister et d’être effectivement proche de chez moi. Il est plutôt bien organisé, dans un cadre agréable et dans une bonne ambiance (les bénévoles aux fourneaux y sont pour beaucoup) mais il a aussi le défaut d’être mal annoncé et mal couvert par la presse. Pour ne citer qu’un exemple, sauf erreur de ma part, hormis les affiches, je n’ai jamais vu la liste détaillée des auteurs inscrits paraître dans la presse ou même sur internet. C’est pourtant l’usage dans de nombreux autres salons et c’est aussi un minimum.</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quelques adresses pour se procurer mes livres :</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="http://www.lepontduchange.fr/pages/ouvrages/dragon-ange-et-pou-de-christian-cottet-emard.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Le Pont du change</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="https://germesdebarbarie.weebly.com/"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Germes de barbarie (revue Instinct nomade)</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.google.fr/search?q=amazon+christian+cottet-emard&sxsrf=APq-WBv4WE3ULelBI8cmcXhSYoF1F_mCyg%3A1647188449616&source=hp&ei=4RkuYuLZI8GblwTTqqZY&iflsig=AHkkrS4AAAAAYi4n8ScvqqAVZWQlwx_vPUGeNGnp8OSt&ved=0ahUKEwiizqmTv8P2AhXBzYUKHVOVCQsQ4dUDCAY&uact=5&oq=amazon+christian+cottet-emard&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAMyBQgAEKIEOgQIIxAnOgsIABCABBCxAxCDAToICC4QgAQQsQM6CAgAEIAEELEDOgUIABCABDoOCC4QgAQQsQMQxwEQowI6CwguEIAEELEDEIMBOg4ILhCABBCxAxDHARDRAzoFCC4QgAQ6BwgjEOoCECc6EQguEIAEELEDEIMBEMcBENEDOgsILhCABBDHARDRAzoLCC4QgAQQsQMQ1AI6CggAEIAEEIcCEBQ6CwguEIAEEMcBEK8BOgYIABAWEB46CAgAEBYQChAeOgUIIRCgAToHCCEQChCgAToECAAQEzoICAAQFhAeEBM6BggAEA0QHlAAWKfOAmC31QJoD3AAeACAAZ8EiAHVYZIBDTAuMS4yMS4xOS4wLjGYAQCgAQGwAQo&sclient=gws-wiz">Amazon</a> (Taper : Amazon Christian Cottet-Emard)</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.google.fr/search?q=fnac+christian+cottet-emard&sxsrf=APq-WBvCL_VICGcjNXcuWwrkGZSeTPNffg%3A1647189728405&source=hp&ei=4B4uYo3oFsG8aZWWudgF&iflsig=AHkkrS4AAAAAYi4s8BPKBwQrbipUydmZ-0pdb_k8zIAe&ved=0ahUKEwiN2Iz1w8P2AhVBXhoKHRVLDlsQ4dUDCAY&uact=5&oq=fnac+christian+cottet-emard&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAMyBAgjECc6DQguELEDEMcBEKMCEEM6EQguEIAEELEDEIMBEMcBENEDOg4ILhCABBCxAxDHARCjAjoLCC4QgAQQsQMQgwE6CAguELEDEIMBOhMILhCABBCHAhCxAxDHARCjAhAUOgQIABBDOgsILhCABBDHARCvAToOCC4QgAQQsQMQxwEQrwE6DQgAEIAEEIcCELEDEBQ6BQgAEIAEOggIABCABBCxAzoLCC4QsQMQxwEQrwE6CggAEIAEEIcCEBQ6EAguEIAEEIcCEMcBEK8BEBQ6BggAEBYQHjoICAAQCBANEB5QAFiHZGDdaWgAcAB4AIABsQKIAe42kgEIMC4xLjI1LjGYAQCgAQE&sclient=gws-wiz">Fnac </a>(Taper : Fnac Christian Cottet-Emard)</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.google.fr/search?q=decitre+christian+cottet-emard&sxsrf=APq-WBtYfwuFit6vCC88FFdc08gfl9L05w%3A1647188613801&ei=hRouYsTAMKyKlwTusZSwDw&ved=0ahUKEwiEl9Dhv8P2AhUsxYUKHe4YBfYQ4dUDCA0&uact=5&oq=decitre+christian+cottet-emard&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EANKBAhBGAFKBAhGGABQoBhYniRg_z9oA3AAeACAAe4CiAGjE5IBBTItMy41mAEAoAEBwAEB&sclient=gws-wiz">Decitre</a> (Taper : Decitre Christian Cottet-Emard)</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Blog littéraire de Christian Cottet-Emard</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 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Houdaer
http://houdaer.hautetfort.com/about.html
Un mien poème...
tag:houdaer.hautetfort.com,2022-01-15:6360388
2022-01-15T08:35:49+01:00
2022-01-15T08:35:49+01:00
... dans cette (nouvelle) revue !
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/3707890018.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6325838" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/4057763542.jpg" alt="271070844_137332502062923_4244714683359787104_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">... dans cette (nouvelle) revue !</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Lectures d'automne
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-11-10:6348511
2021-11-10T00:04:00+01:00
2021-11-10T00:04:00+01:00
Commandes : Mariage d'automne (nouvelles) Poèmes du bois de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6309524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/2243646094.JPG" alt="lecture,édition,publication,livre,lectures d'automne,saison,automne,mariage d'automne,nouvelles,christian cottet-emard,éditions germes de barbarie,poèmes du bois de chauffage,cottet-emard,le fleix,dordogne,blog littéraire de christian cottet-emard,bois de chauffage,poème,poésie,poésie narrative" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.amazon.fr/Mariage-dautomnes-nouvelles-Christian-Cottet-Emard/dp/1545431167"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mariage d'automne (nouvelles)</span></em></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;"><a href="https://germesdebarbarie.weebly.com/"><em><span style="font-size: 12pt;">Poèmes du bois de chauffage</span></em></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour les personnes de ma région, ces deux livres sont disponibles à la médiathèque municipale d'Oyonnax (Ain), au centre culturel Aragon.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Demandes de services de presse : <a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/"><span style="font-size: 18pt;">ici.</span></a></span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Pourquoi j'ai modifié la fin de mon GRAND VARIABLE dans la nouvelle édition
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-09-11:6336863
2021-09-11T00:37:00+02:00
2021-09-11T00:37:00+02:00
Samia, l'un des personnages du Grand variable (dessin de Frédéric...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6292449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/689700740.jpg" alt="le grand variable, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, aventures contemporaines, récit, littérature, fiction, prose, édition, publication, blog littéraire de christian cottet-emard,nouvelle édition,modification" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">Samia, l'un des personnages du Grand variable (dessin de Frédéric Guénot)</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour cette nouvelle édition du <em>Grand variable</em>, j'ai légèrement modifié la fin, le centième épisode dont le sens risquait aujourd'hui de porter à confusion. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour m'en expliquer, je dois préciser que beaucoup n'ont vu dans ce livre qu'un récit onirique, une sorte de fantaisie, alors que l'ouvrage ne néglige pas, en filigrane, quelques thèmes de société concrets. Par exemple, les personnages vivent en retrait d'un monde dont l'évolution ne leur convient pas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ils s'insurgent à leur manière contre les dérives les plus absurdes du travail, l'embrigadement collectif, l'enlaidissement de l'environnement, le mensonge politique, les idéologies faussement progressistes et la langue de bois de la communication. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je ne vais pas jusqu'à qualifier <em>le Grand variable</em> d'œuvre engagée car j'ai une trop piètre opinion de ce genre de littérature qui produit rarement de bons textes. Cependant, contrairement aux apparences, ce livre n'est pas hors-sol et la fin, ce centième chapitre que j'ai modifié, en témoigne. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une modification mais d'une précision, d’une actualisation. Dans les premières éditions, l'épilogue du <em>Grand variable</em> évoquait les dangers des conséquences de l'injustice sociale sans appeler pour autant au désordre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C'est toujours le cas dans cette nouvelle édition mais avec une dimension supplémentaire, l'urgence de porter l'étendard d'un renouveau occidental indissociable de la défense de notre monde ancien mais toujours renaissant. De ce combat de civilisation qui passe aujourd'hui au premier plan en Occident, dépendent tous les autres.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Version de la nouvelle édition (2021) :</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6292454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/341731168.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,nouvelle édition,modification" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Survint une nouvelle saison. Elle ne ressemblait à aucune autre. Des foules anonymes rejoignirent les solitudes que j’arpentais, des cohortes de splendides impatients réconciliés avec leur monde ancien mais toujours renaissant. Les grandes fleurs qui me nourrissaient exhalèrent une odeur d'orage. Pour qui en verrait l’accomplissement, c’était une belle saison qui commençait dans la fureur et dans la joie. Pour qui en verrait le lendemain, c’était un jour flamboyant.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Version de l'ancienne édition (2002) :</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6292455" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1841494236.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,nouvelle édition,modification" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Survint une nouvelle saison. Elle ne ressemblait à aucune autre. Des foules anonymes rejoignirent les solitudes que j’arpentais, des cohortes de splendides impatients peu enclins au pardon. Les grandes fleurs qui me nourrissaient exhalèrent une odeur de sang. Pour qui en verrait l’accomplissement, c’était une belle saison qui commençait dans la fureur et dans la joie. Pour qui en verrait le lendemain, c’était un jour flamboyant.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><ul><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span>168 pages</span></li><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span>979-8452583851</span></li><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span>245 g</span></li><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span>12.7 x 1.07 x 20.32 cm</span></li><li><span class="a-list-item">Prix : 12,66 €</span></li></ul><p>Informations :</p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em>Éditions Orage-Lagune-Express</em></a></p><p>Commandes :</p><p><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em>Amazon</em></a></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
L'homme qui sent la patate
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-09-02:6335135
2021-09-02T01:09:00+02:00
2021-09-02T01:09:00+02:00
(Extrait de mon livre, Le grand variable , qui vient de sortir dans une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Extrait de mon livre, <a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em>Le grand variable</em></a>, qui vient de sortir dans une nouvelle édition.)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6289708" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1663372334.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,usine,patate,pomme de terre,travail,machine" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le jour de mon entrée à l'usine, je suis pris en charge par l'homme qui sent la patate. Petit, rondouillard, toujours suant, cet homme a pour mission de m'apprendre le maniement de la machine à lier des boîtes en carton pliées à plat. Il sent les pommes de terre car il en consomme de si grandes quantités que sa transpiration a fini par s'imprégner de leur odeur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On empile dix boîtes bien à plat les unes sur les autres à cet endroit de la machine et on presse le bouton, explique l'homme qui sent la patate. Un poids en bois descend et comprime les boîtes. À ce moment-là, il faut appuyer sur la pédale de la machine pour que le lien en plastique entoure les boîtes, poursuit-il d'un ton docte. Et d'insister : d'abord le bouton, ensuite la pédale. À toi maintenant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mais voilà. J'appuie sur la pédale avant de presser le bouton, non pas parce que je suis incapable de comprendre la consigne, mais parce que je suis troublé par l'idée d'avoir à coordonner ces gestes toute la matinée, toute la journée, toute la semaine, tout le mois, toute l'année, toute la vie... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Non, non, dit l'homme qui sent la patate. D'abord le bouton, ensuite la pédale. Sinon, regarde, le lien entoure les boîtes sans les comprimer et après, elles ne tiennent plus sur les palettes. L'homme qui sent la patate est contrarié car il lui faut maintenant s'occuper de retendre le lien en plastique après ma fausse manœuvre. Mais il essaye de n'en rien laisser paraître car il faut être patient avec les nouveaux. Voilà. Recommence quand je te le dirai. Et n'oublie pas : le bouton puis la pédale... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Au moment où il se penche au-dessus de la machine pour vérifier si le lien est bien tendu, l'homme qui sent la patate grommelle quelque chose et j'interprète ce grognement comme le signal. Le bouton puis la pédale... Et voilà l'homme qui sent la patate empêtré dans le lien en plastique car la machine, bien que de conception ingénieuse, ne fait pas la différence entre une pile de boîtes en carton et un homme. Dès l'instant qu'on presse le bouton et qu'on appuie sur la pédale, elle lie tout ce qui passe à sa portée. Et cette machine n'a aucune raison de faire une exception au bénéfice d'un homme, qu'il sente ou non la patate.</span></p><p><img id="media-6289711" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1478677564.2.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,usine,patate,pomme de terre,travail,machine" /></p><ul><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 168 pages</span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8452583851 </span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 245 g </span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.7 x 1.07 x 20.32 cm </span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item">Prix : 12,66 €</span></li></ul><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p style="text-align: left;"><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Un bref extrait de mon roman CHARMES, récemment paru.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-08-29:6334440
2021-08-29T01:41:00+02:00
2021-08-29T01:41:00+02:00
Résumé et critique du roman à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :...
<p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Résumé et critique du roman <a href="http://nuel.hautetfort.com/archive/2021/06/08/charmes-de-christian-cottet-emard-6320724.html">à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :</a></span></span></span></em></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">« Le roman se constitue des récits croisés des différents protagonistes, qui forment comme les pièces d'un puzzle. On se déplace à Lyon, Paris, Barcelone, Venise et Lisbonne, on prend quelques détours par Oyonnax et Nantua. L'action progresse vers une fin surprenante. »<br /></span></span></span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2494796116.jpeg" alt="charmes, roman, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, littérature, fiction, blog littéraire de christian cottet-emard, parution, publication, édition, musique, piano, pianiste, orgue, oyonnax, nantua, lyon, barcelone, venise, lisbonne, france, espagne, italie, portugal, jura, rhône-alpes, rhône" /></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><strong><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Reprise du journal de Charles Dautray.</span></span></span></em></strong></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Dans les bourrasques glaciales, les vaguelettes du lac de Nantua luisaient comme des écailles d’acier sur une plaque de tôle. L’allée de platanes nus soulignait durement la courbe de l’esplanade, se cognait au ciel bas et butait contre le mur des nuées en direction de La Cluse. À l’opposé, seule l’enseigne mauve fluo du camion du vendeur de hot-dogs, de gaufres et de churros retenait le regard. Quelques silhouettes frileuses s’en approchaient. Un adolescent encapuchonné marchait la tête baissée sur son téléphone en direction du centre-ville. Il bifurqua sur la droite et moi sur la gauche. Je ralentis devant la vitrine de la maison de la presse, traversai la place d’Armes et entrai dans l’abbatiale Saint-Michel. Après avoir introduit quelques pièces dans le tronc de la chapelle du Sacré-Cœur, je choisis un petit photophore bleu parmi les rouges, les verts et les jaunes et j’allumai la bougie avec le briquet jetable accroché au mur par un bout de ficelle. Je déposai le photophore au milieu des autres sur le candélabre en métal noir auquel la flamme paisible de chaque bougie donnait l’allure d’un buisson piqueté de petits fruits. Bien qu’étant agnostique, je trouve un peu d’apaisement dans ce geste que j’accomplissais même à l’époque encore pas si ancienne de mes heures de gloire. Des sons légers que je connaissais bien rompirent le silence : le tour de clef dans la serrure de la porte ouvrant sur l’escalier en colimaçon qui permet d’accéder à la tribune de l’orgue, le cliquetis des interrupteurs, le froissement du papier des partitions, le profond soupir du soufflet, le claquement sourd des jeux qu’on tire, quelques notes hésitantes, des jeux qu’on tire à nouveau et la voix patinée, unique, de ce merveilleux instrument sur lequel je ne jouerai plus. C’était fini. Cette époque qui avait quand même duré quelques trop brèves années s’était dissipée comme un songe même s’il en restait des preuves tangibles, mes disques. Comme je regrette de n’avoir pas pris le temps d’enregistrer un disque d’orgue... J’avais tout donné au piano, pour moi bien sûr, mais aussi parce que c’était la volonté de Marina. Et maintenant, Marina n’était plus là. Depuis la fin de mes longs mois d’hospitalisation, j’allais mieux mais je me sentais encore plein d’amertume, de colère et d’incompréhension. J’étais encore loin d’avoir accompli le chemin sinueux dans ces brumes où mon seul repère était la flamme têtue d’une bougie dans l’ombre silencieuse d’une chapelle. Je me doutais bien que tout cela finirait un jour mais je ne voulais pas y penser. J’avais reçu un don, on me l’avait repris. D’autres ont reçu un don et ils l’ont gardé. Pourquoi eux et pas moi ? Ai-je perdu ce don parce qu’il ne m’était pas vraiment destiné ? Ai-je perdu Marina parce qu’elle ne m’était pas destinée ? Parce que je l’avais déçue ? Parce que je n’avais pas été à la hauteur ? Je ne cesse de me poser ces questions même si je sais bien au fond de moi-même que Marina était dangereuse pour moi et peut-être pour tous ceux qui croisaient son chemin et prenaient le risque de s’attacher à elle. Peut-être n’y pouvait-elle rien, peut-être était-ce sa destinée. En amour, nous savons que nous allons souvent à la catastrophe mais nous y allons quand même. Il y avait chez Marina une fêlure, ce qui, comme toutes les personnes blessées, la rendait périlleuse à fréquenter. L’assurance ou l’inconscience que nous prodigue le sentiment amoureux peut nous conduire à penser que nous allons devenir le baume de cette blessure alors qu’en réalité, nous ne ferons que rouvrir nos propres plaies. Le piège se referme alors avec notre consentement. Il n’y avait peut-être rien d’autre à comprendre. Dans un de mes carnets, j’avais recopié une phrase du romancier Haruki Murakami, extraite de son roman </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">La Ballade de l’impossible</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"> : </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">Ce n’était pas mon bras qu’elle cherchait mais un bras. Ce n’était pas ma chaleur qu’elle cherchait mais une chaleur. J’étais gêné de n’être que moi. </span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">En ce qui concerne Marina, je pourrais ajouter : ce n’étaient pas mes mains qu’elle cherchait mais des mains. Moi aussi, </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">j’étais gêné de n’être que moi</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">.</span></span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1130775708.2.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les personnages que l'on rencontre dans <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1629842377&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">ce roman</a> :</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Charles Dautray, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aaron Jenkins, agent artistique, producteur.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Antoine Magnard, rédacteur. (Antoine-Marie Magnard Mongins de la Force).</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Marina, jeune femme en colère.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Docteur Émilien Bouvardel.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Butler, agent immobilier.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le curé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nelson Gahern, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La prostituée-voyante extra-lucide.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'agent de sécurité.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le barman au nœud papillon de travers.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nuno.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Reynald Osborne, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Constantin Machialys, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Oleg Vorodine, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le notaire aux ongles peints.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une passante de Lisbonne.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le pianiste du café Florian à Venise.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 218 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8745269714 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 299 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.85 x 1.4 x 19.84 cm </span></li></ul><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></em></strong></p><p><a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1622847776&s=books&sr=1-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Épuisé peu de temps après sa publication en 2002, mon GRAND VARIABLE sort dans une nouvelle édition illustrée, revue et
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-08-27:6334138
2021-08-27T00:48:00+02:00
2021-08-27T00:48:00+02:00
Curieux destin que celui des livres. Je me suis attelé à mon Grand...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-6288049" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1478677564.jpg" alt="le grand variable, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, aventures contemporaines, récit, littérature, fiction, prose, édition, publication, blog littéraire de christian cottet-emard" />Curieux destin que celui des livres. Je me suis attelé à mon <em>Grand variable</em> en novembre 1996, en même temps qu’à un autre livre, et j’ai terminé la version manuscrite en octobre 1997, l’année du passage près de la Terre de la comète Hale Bopp. J’utilisais des cahiers en papier recyclé offerts par ma fille alors écolière. J’écrivais avec des stylos à plume jetables à l’encre de couleur, souvent dans le jardin, au soleil. J’avançais assez vite malgré le contexte défavorable de cette année. J’avais presque renoncé à publier ce texte lorsque deux événements se produisirent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En visite à Oyonnax lors de Pâques très neigeuses, mon ami et éditeur Bernard Deson pianota sur mon Macintosh Performa 6300 pour disposer dans un ordre que je trouvai judicieux les cent séquences du récit. Il m’avait préalablement révélé que les deux livres auxquels je croyais travailler n’en formaient en réalité qu’un seul, ce que je n’avais pas réalisé, le nez dans mes cahiers et sur mon écran depuis trop longtemps. Quelques semaines ou quelques mois après cette intervention, il établit une première édition hors commerce du <em>Grand variable</em>. On en trouve un exemplaire relié à la bibliothèque municipale d’Oyonnax. Bernard composa aussi spécialement pour <em>Le Grand variable</em> un collage que j’ai partiellement reproduit sur mon blog, <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2007/06/30/c-est-curieux-mais-c-est-ainsi.html">en illustration de la séquence 72</a>, mais qui ne put malheureusement pas être retenu pour la couverture. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Entre temps, j’avais aussi porté le manuscrit à mes nouveaux amis, Emmanuelle et Roland Fuentès, qui le publièrent en 1999 sous forme de feuilleton en trois épisodes dans leur revue <em>Salmigondis</em>, le tout rehaussé de superbes dessins de Frédéric Guénot. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L’idée me vint ensuite d’envoyer le manuscrit aux éditions Editinter qui l’acceptèrent. <em>Le Grand variable</em> est le seul texte abouti que j’ai proposé à l’édition par envoi postal spontané. Les autres ont été publiés à la suite de commandes et de rencontres avec les éditeurs intéressés par mon travail. Robert Dadillon, le patron d’Editinter, que je regrette de n’avoir jamais rencontré, en fit en 2002 une édition très soignée, ornée d’une encre du peintre Gabriel Guy. Dans un courrier, Robert Dadillon m’apprit qu’il avait lu certains de mes textes dans des revues. J’ignore s’il parlait des épisodes du <em>Grand variable</em> parus dans <em>Salmigondis</em> et je n’en sais pas plus aujourd’hui puisque nous n’avons pas eu l’occasion de discuter, même par téléphone. Je téléphone peu et je me déplace rarement, excepté lors de courtes vacances. Par un hasard assez incroyable, <em>Le Grand variable</em>, aujourd’hui épuisé dans l’édition d’Editinter, parut en même temps et dans la même maison que <em>Portraits d’écrivains</em>, le beau livre de mon ami et éditeur Jean-Jacques Nuel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>Le Grand variable</em> est le dernier livre que j’ai directement écrit au stylo-plume. Le premier jet du manuscrit est un grand cahier aux pages très raturées que je perds et que je retrouve régulièrement dans mon désordre. Mes pattes de mouche ont absorbé toute l’encre d’un gros étui de stylos jetables de différentes couleurs et quand ils furent tous secs, le livre était terminé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Je me souviens d’une coupure accidentelle de courant qui avait plongé la moitié de mon quartier dans le noir lorsque j’habitais encore en ville. Il en résulta une ambiance étrange, comme si toutes les étoiles du ciel s’allumaient en même temps, telles d’innombrables veilleuses. C’est cet incident qui a déclenché l’écriture des premières pages du <em>Grand Variable</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Je suis encore étonné aujourd’hui d’avoir réussi à publier ce texte alors qu’il était déjà si difficile, à l’époque, d’imposer une écriture non calibrée, c’est-à-dire s’aventurant aux limites de plusieurs genres littéraires. C’est en ce sens que j’avais sous-titré l’ouvrage <em>Aventures contemporaines</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Lorsque <em>Le Grand variable</em> était candidat à l’édition, avant la signature du contrat chez Editinter, Maurice Nadeau avait lu le manuscrit et m’avait écrit que les personnages manquaient d’épaisseur, remarque tout à fait pertinente puisque l’écriture de ce livre était focalisée sur les paysages et non sur les personnages. Je n’ai lu qu’une phrase de l’écrivain américain Thomas Savage mais elle me frappe : « J’ai toujours cru que le paysage formait les gens. » Depuis la publication du <em>Grand variable</em>, j’ai exploré pas mal de pistes qui se présentaient à moi. Mais j’aime revenir aux rapports entre personnages et paysages, quand bien même cela ne soit pas propice au roman et à la nouvelle. Pour aggraver mon cas, j’aime écrire et lire des romans courts et des longues nouvelles. Daniel Delort, de la revue <em>Brèves</em> (Atelier du Gué éditeur), m’a écrit un jour que j’étais plutôt un romancier (sous-entendu, plus qu’un nouvelliste). Lorsque les éditions Nykta ont publié mon bref roman <em>Le Club des pantouflards</em>, certains m’ont étiqueté nouvelliste... Ma réticence à maintenir mes textes de fiction dans le cadre étroit des genres littéraires a probablement pesé dans le refus du <em>Grand variable</em> par l’éditeur Cheyne dont la collection <em>Grands fonds</em> me semblait pourtant adaptée à sa publication. Son directeur littéraire du moment (dont j’ai oublié le nom malgré sa longue carrière dans l’usine à gaz du <em>Printemps des poètes</em>) avait pris la peine de m’écrire pour me notifier son rejet en me précisant qu’il avait hésité. Voilà qui me fit une belle jambe ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Au lieu de me dissuader de continuer dans cette manie de m’asseoir entre deux chaises, les triomphes du nouveau conformisme et de la pensée unique m’inciteraient plutôt à me remettre dans la peau de mon double inversé, de mon contraire, l’improbable et opportuniste enseigne de vaisseau Mhorn qui ne prend pas le temps d’avoir peur du monde parce qu’il a appris à ne rien espérer ni désirer et à se tenir à distance d’à peu près tout, du moment qu’il sent près de sa main son vieux <em>Makarov</em> au fond d'une poche de son caban, en cas de mauvaise rencontre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C’est ainsi que pendant la dégustation nocturne d’un <em>Por Larrañaga</em> au milieu de mes massifs de lilas par les belles nuits de mai, certains de mes personnages romanesques viennent me visiter comme s’ils ne m’avaient pas encore tout dit. Telle est sans doute la raison de cette réédition.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 168 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8452583851 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 245 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.7 x 1.07 x 20.32 cm </span></li></ul><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Pourquoi j'ai écrit CHARMES
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-08-25:6333761
2021-08-25T00:25:48+02:00
2021-08-25T00:25:48+02:00
Je voulais depuis longtemps écrire sur le thème du don et de la hantise...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6287411" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1130775708.2.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je voulais depuis longtemps écrire sur le thème du don et de la hantise mais je ne trouvais pas la forme adaptée. J’ai fini par choisir le roman, genre certes incontournable et laborieux mais qui autorise les digressions, fantaisies, étrangetés, excentricités, fantasmagories, paradoxes, extravagances et autres bizarreries. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Avec un léger recours au fantastique comme moyen et non comme fin, ce livre peut être lu, je l’espère, comme un simple divertissement, au premier degré, ou donner matière à réflexion. Avoir un don, n’est-ce pas être hanté ? Qu’apporte un don dans une vie ? Peut-on le négliger, s’en détourner, le fuir ? Un don fait-il un destin ? Peut-il être un fardeau ? Ne sommes-nous que ce que nous faisons ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le don est un mystère qui m’a toujours tourmenté, sans doute parce que j’en suis dépourvu, en particulier de celui qui m’a le plus cruellement manqué, écrire et jouer de la musique. Ce manque étant une de mes hantises les plus lourdes, je m’en suis un peu allégé en inventant cette fable où rôdent les ombres et les esprits de ce qui ne peut trouver ni repos ni fin. Chaque personnage raconte l’histoire en donnant son point de vue mais il revient bien sûr à qui voudra s’y intéresser d’en trouver la cohérence.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les personnages que l'on rencontre dans <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1629842377&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">ce roman</a> :</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Charles Dautray, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aaron Jenkins, agent artistique, producteur.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Antoine Magnard, rédacteur. (Antoine-Marie Magnard Mongins de la Force).</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Marina, jeune femme en colère.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Docteur Émilien Bouvardel.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Butler, agent immobilier.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le curé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nelson Gahern, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La prostituée-voyante extra-lucide.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'agent de sécurité.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le barman au nœud papillon de travers.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nuno.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Reynald Osborne, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Constantin Machialys, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Oleg Vorodine, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le notaire aux ongles peints.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une passante de Lisbonne.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le pianiste du café Florian à Venise.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 218 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8745269714 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 299 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.85 x 1.4 x 19.84 cm </span></li></ul><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></em></strong></p><p><a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1622847776&s=books&sr=1-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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2021-08-22T00:02:00+02:00
2021-08-22T00:02:00+02:00
Nouvelle édition illustrée, revue et commentée 4ème de couverture :...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nouvelle édition illustrée, revue et commentée</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6286563" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1478677564.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">4ème de couverture :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans sa solitude, le narrateur a braqué la lunette astronomique de l’enseigne de vaisseau Mhorn sur le monde terrestre, beaucoup plus énigmatique que les plus lointaines planètes.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Que voit-il ? Des personnages pétris de <em>matière solaire</em> ou encore une jeune fille qui pourrait bien être une comète. C’est que la perspective a changé et les priorités aussi. On rêve de manquer des trains, de poser des lapins, d’organiser un trafic de billets d’absence et de descendre au jardin.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce livre qui mêle fiction romanesque et narration onirique, la vie se conjugue au <em>conditionnel des enfants</em> et se construit entre l’art de la fugue et le voyage immobile.</span></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 168 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8452583851 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 245 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.7 x 1.07 x 20.32 cm </span></li></ul><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Vient de paraître :
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2021-05-13T01:10:30+02:00
2021-05-13T01:10:30+02:00
Quatrième de couverture : Passionné de musique mais dans l’incapacité...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6257853" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/1130775708.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Passionné de musique mais dans l’incapacité de la pratiquer, Charles vit seul, au bord du monde. Il rédige son journal intime. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À la suite de son étrange rencontre avec l’inquiétante et mystérieuse Marina, il se trouve subitement en possession de ce don musical dont il a toujours rêvé et qui fait de lui un autre homme en l’entraînant sous les feux de la rampe. Mais le halo des projecteurs ne protège qu’un temps de ce qui réclame la part de l’ombre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Avoir un don, n’est-ce pas être hanté ? Qu’apporte un don dans une vie ? Peut-on le négliger, s’en détourner, le fuir ? Un don fait-il un destin ? Peut-il être un fardeau ? Ne sommes-nous que ce que nous faisons ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce roman aux limites du fantastique, comme dans une fable, Christian Cottet-Emard pose ces questions qui nous concernent tous dans un récit que chaque personnage raconte de son point de vue. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À qui voudra bien s’y intéresser d’assembler les pièces du puzzle en prenant quelques détours par Oyonnax et Nantua, dans la région natale de l’auteur, ainsi qu'à Lyon, Barcelone, Venise et Lisbonne où s’aventure cette histoire d’un vertige.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En savoir plus : <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1620859251&sr=8-1">informations et commandes.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express.</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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2021-04-16T23:59:30+02:00
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Après la chasse aux œufs, la chasse aux coquilles (lecture et relecture des...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Après la chasse aux œufs, la chasse aux coquilles (lecture et relecture des épreuves). Parution fin avril.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6248531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/4136304256.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,parution,publication,édition,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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L'île des libellules transparentes
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-03-12:6302931
2021-03-12T00:22:00+01:00
2021-03-12T00:22:00+01:00
Un soir de mai, il en a assez d'entendre crépiter la toile de son grand...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6236198" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1268583737.JPG" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" /></p><p class="p3" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un soir de mai, il en a assez d'entendre crépiter la toile de son grand parapluie noir. Il décide de descendre à la mer. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un autorail l'emporte loin de ses forêts, un train express l'abandonne tôt le matin dans la gare d'une ville portuaire et un autocar le dépose sur le parking d'un village aux rues sablonneuses. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pendant que son parapluie finit de sécher à des centaines de kilomètres, un bon soleil l'encourage ici à acheter quelques fruits vendus par une grosse femme qui somnole sur un banc au fond d'une cahute en mauvais bois. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Vous êtes un des premiers vacanciers de la saison, dit-elle avant de faire rouler quelques pêches jaunes en plus dans le sachet en papier. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je suis là tous les jours sauf le lundi et vous savez, c'est bien pratique si vous voulez avoir des fruits frais sur la plage ou en revenant de la baignade. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Elle désigne du regard une grande dune. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C'est derrière, vous n'avez qu'à suivre le caillebotis. Mais peut-être cherchez-vous à vous loger ? Il y a juste en face ce petit hôtel que je vous recommande. En haute saison, il est toujours complet mais en ce moment, pas de problème. Ça vous fait deux-cinquante.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il doit être onze heures et le voyage de nuit l'a privé de son petit déjeuner. L'idée d'un bon café au lait remplace toutes les autres. Pour tester un hôtel, rien de tel que de demander le petit déjeuner à onze heures. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je vais voir ce que je peux faire promet une jeunette à tablier blanc et à jupe noire. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Depuis la terrasse fleurie de larges parasols bleus où il grille une cigarette, il la voit parlementer dans la salle, près du comptoir avec une belle femme à la cinquantaine épanouie, sans doute la patronne. Elle regarde sa montre puis disparaît de son champ de vision. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une petite brise salée s'est invitée à sa table lorsque la patronne arrive avec un grand plateau. Nous n'avons plus de croissants à cette heure mais j'ai pu vous faire griller du pain. Cela vous conviendra-t-il ? </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un quart d'heure après, il s'allonge sur le lit d'une grande chambre claire. La porte-fenêtre du balcon ouvre sur des pins et sur des albizias odorants. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un regard vers la fenêtre ouverte et sa conscience s'égare dans le gonflement des voilages. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Toute la chambre s'emplit d'une fraîche lumière blanche dans laquelle s'éternise son sommeil. Du moins le croit-il car à son réveil, il est à peine treize heures. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il a rêvé abondamment et émerge de cette courte sieste plus fatigué qu'avant. Assis sur le bord du lit, il tente de reprendre ses esprits quand on frappe doucement à la porte. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Apparaît la jeunette au tablier blanc et à la jupe noire. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Désirez-vous déjeuner ? Moules-frites ou poisson grillé. C'est le dernier service. Il prend une douche presque froide, enfile un pantalon et une chemise propres bien qu'un peu froissés et descend sur la terrasse. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il s'attable à la même place devant une assiette de sardines grillées et un pichet de vin blanc léger. Sachant que ce petit vin risque de l'endormir quand même, il commande un grand café noir. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il se met en tête de se rappeler ses rêves de tout à l'heure. Il n'en reste rien. Juste quelques bribes mêlant images et mots dispersés où il était question d'une île et de libellules. Des libellules transparentes. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le tablier blanc et la jupe noire le frôlent en débarrassant. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Connaissez-vous l'île des libellules transparentes ? demande-t-il pour plaisanter. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ah oui, répond la jeunette. À vingt minutes par la navette. Mais elle n'intéresse pas grand-monde ; et tous deux se regardent, perplexes, avant qu'elle ne disparaisse avec son plateau.</span></p><p class="p3"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Extrait de mon livre <a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=aux+grands+jours+cottet-emard&qid=1615501023&s=books&sr=1-1"><em>Aux grands jours</em></a>, paru l'été dernier.)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6236200" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3457922233.jpg" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Ah, la bonne ou la mauvaise littérature !
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-01-29:6293954
2021-01-29T03:37:00+01:00
2021-01-29T03:37:00+01:00
Chaque fois qu’on parle de livre et de « création » littéraire,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6221406" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/2180021518.JPG" alt="carnet,note,journal,littérature,édition,publication,livre,lecture,blog littéraire de christian cottet-emard,presse,figaro littéraire,christian cottet-emard" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Chaque fois qu’on parle de livre et de « création » littéraire, (j’emploie les guillemets pour <em>création</em> car je ne crois en aucune création — mais il faut bien employer une convention de langage pour désigner cette production de l’esprit) la question du bon et du mauvais finit toujours par polluer le débat. Il faudrait pourtant aborder le sujet sous un autre angle. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Au lieu de s’enliser dans des critères totalement subjectifs visant à désigner ce que serait un bon livre ou un mauvais, mieux vaudrait établir la distinction entre un produit et ce qui n'en est pas un. Là encore, il est préférable de veiller à conserver une certaine flexibilité de jugement car un produit n’est pas forcément de mauvaise qualité. Reconnaissons tout de même qu’un livre qui est un produit a beaucoup moins de chance d’être bon qu’un autre parce qu’il est écrit et publié pour d’autres raisons que celles relevant de la seule motivation littéraire de l’auteur.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’ai lu récemment un article du Figaro littéraire signé Mohammed Aïssaoui sur Les dix auteurs français qui ont vendu le plus en 2020. Il s’agit du palmarès du Figaro et de l’Institut GFK <em>qui analyse le marché de l’édition et établit chaque semaine le classement des meilleures ventes</em> (sources : Figaro littéraire du jeudi 21 janvier 2021). </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On y retrouve dix auteurs que je n’ai jamais lu (je n’ai donc rien de négatif ou de positif à dire sur eux) et leurs chiffres de vente : Guillaume Musso, Virginie Grimaldi, Michel Bussi, Franck Thilliez, Joël Dicker, Marc Levy, Bernard Minier, Aurélie Valognes, Marie-Bernadette Dupuy et Agnès Martin-Lugand. On parle ici de chiffres de vente compris entre 1 509 662 exemplaires (Guillaume Musso, n°1 du classement) et 565 392 exemplaires (Agnès Martin-Lugand, n°10).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ce classement, nous dit l’auteur, <em>« est une photographie réelle de ce que les Français achètent vraiment. »</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">J’ai particulièrement retenu quelques lignes de cet article : <em>« ... l’édition de poche et un important travail marketing sont des conditions nécessaires pour pérenniser sa place dans ce palmarès : </em></span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2"><em>l’auteur doit publier régulièrement (une fois par an pour la plupart)</em></span></span><span class="s1"><em> </em>— c’est moi qui souligne —<em> et ses livres doivent être disponibles en petit format, histoire de créer un cercle vertueux, chaque succès du grand format relançant le petit. »</em></span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je crois que nous touchons là à un des grands maux de l’édition, l’obligation pour des auteurs de publier régulièrement, une fois par an, dans le souci et celui de leurs éditeurs d’occuper le terrain en permanence. Cette fuite en avant ne concerne bien sûr pas que les best-sellers que je viens de citer et sur lesquels, je le répète, je ne porte pas de jugement parce que je ne les ai pas lus. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour évoquer des auteurs que j’ai lus ou commencé de lire avant que leurs livres ne me tombent des mains (il serait trop long de citer des noms !), je constate comme beaucoup de lecteurs que chaque rentrée littéraire connaît une inflation d’ouvrages écrits à la va-vite dans le seul but d’honorer des contrats et de ne jamais quitter l’espace médiatique. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comment peut-on croire, lorsqu’on connaît l’intensité de travail requise pour s’appliquer à un roman, que les livres écrits et publiés sous cette pression de la régularité de publication puissent être autre chose que des produits (comme, du reste, leurs auteurs) ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est à mon avis un critère d’évaluation, de choix et, assumons le mot, de jugement, qui me paraît plus fiable et plus objectif que celui de la bonne ou de la mauvaise littérature.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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La petite musique de Nuel
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-01-19:6291809
2021-01-19T01:22:00+01:00
2021-01-19T01:22:00+01:00
Mémoire cash , de Jean-Jacques Nuel. Éditions Gros Textes. 84 p. 10 €....
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://grostextes.fr/publication/memoire-cash/"><em><span style="font-size: 14pt;">Mémoire cash</span></em></a>, de Jean-Jacques Nuel. Éditions Gros Textes. 84 p. 10 €.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6217795" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3819736383.jpg" alt="jean-jacques nuel,mémoire cash,éditions gros textes,poésie,littérature,recueil,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,publication" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Jean-Jacques Nuel aurait-il un côté Modiano de la poésie ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette idée n’est pas tout à fait absurde pour qui fréquente régulièrement son œuvre, notamment lorsqu’on ouvre son dernier recueil publié chez <em>Gros Textes</em>. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La nostalgie toujours présente n’est qu’un léger voile. Pas vraiment de <em>C’était mieux avant</em> qui pourrait alourdir le propos, juste un art de retenir un peu le temps à travers une narration brève, très visuelle, qui évoque souvent des photos jaunies ou en train de s’effacer, même si ces images n’ont pas été capturées par un objectif </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>(ce qui était merveilleux / en ce temps-là / c’est qu’on ne prenait pas / de photos / on vivait sans le moindre appareil / jamais l’idée ne me serait venue / d’immortaliser / les instants que nous vivions / et que je recrée depuis / à volonté / dans la chambre noire / de mon cerveau / en fermant les yeux / je te revois encore / comme en rêve / je n’ai de toi aucune photographie / aucun négatif / aucune image arrêtée / aucune chose / morte</em>)<em>.</em> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Des noms de rues et de quartiers parfois disparus ou méconnaissables où circulaient, têtus, des autocars avec leurs arrêts comme autant de balises dans le mouvement perpétuel et pourtant précaire de la vie quotidienne attestent d’une réalité certes ténue et provisoire mais vécue. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Des objets (distributeurs automatiques, illustrés d’enfance petits formats <em>Akim Zembla, Blek le Roc et Mandrake</em> <em>le magicien</em> vendus au bureau de tabac entre 50 et 80 centimes, cigarettes <em>Gitanes</em>, banquettes en skaï gris des compartiments de trains, carcasse d’une <em>Peugeot 404</em>, monnaies qui n’ont plus cours) racontent une époque pas si lointaine mais déjà emportée au large de l’océan sans retour. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un visage en filigrane, une blessure qu’on a du mal à garder secrète et l’angoisse diffuse de l’impermanence imprègnent lieux et mémoire. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Omniprésentes dans l’univers nuélien où toute fixité est trompeuse (et où même les gares déménagent !), les gares, dis-je, sont des hauts lieux de la mélancolie avec leurs trains du soir voués, malgré l’exactitude de leurs horaires, à s’évaporer dans des atmosphères à la Paul Delvaux. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comme dans les tableaux de ce peintre, règne une irrémédiable solitude jamais vaincue par les fulgurants progrès des outils de communication. Opérateurs du téléphone, cabines téléphoniques, téléphones fixes, téléphones portables, adresses de messageries, réseau internet, <em>sans compter la boîte aux lettres</em> (!), rien n’y fait. Le monde extérieur se fait avare de ses signes <em>(c’est à se demander s’il n’est pas en permanence en dérangement</em>), se demande le narrateur qui a fait le grand écart entre le petit appartement de la grande ville et la grande demeure de la petite campagne. Entre les deux, les kilomètres d’autoroute ont repoussé les horizons sans faire bouger la ligne.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tout cela pourrait sembler bien sombre mais une magie opère dans le style de Jean-Jacques Nuel, d’abord parce que l’humour n’est jamais loin :</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(<em>les poètes auront beau dire / les éditeurs auront beau faire / les 2 stands les plus fréquentés / statistiquement / du marché de la poésie / restent la buvette / et les toilettes</em>).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L’autre registre de cette magie est le discret lyrisme qui affleure sous cette écriture blanche en apparence mais jamais distante. Presque rien ne sépare le poète du passant ordinaire de la vie, celui que nous sommes tous et qui, par les mots de Jean-Jacques Nuel, devient, malgré le vertige du doute et de l’insignifiance, un passant considérable.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1" style="text-align: right;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard</span></em></p><p class="p1" style="text-align: right;"> </p><p class="p1" style="text-align: right;"> </p><p class="p1" style="text-align: right;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Les éditions Germes de barbarie
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-11-13:6276660
2020-11-13T01:10:00+01:00
2020-11-13T01:10:00+01:00
présentées par leur fondateur, Bernard Deson. Les...
<div class="" dir="auto"><div id="jsc_c_dg" class="ecm0bbzt hv4rvrfc ihqw7lf3 dati1w0a" data-ad-comet-preview="message" data-ad-preview="message"><div class="j83agx80 cbu4d94t ew0dbk1b irj2b8pg"><div class="qzhwtbm6 knvmm38d"><div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: center;"><p style="text-align: left;"><img id="media-6192012" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/1391257276.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /></p></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">présentées par leur fondateur, Bernard Deson.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Les éditions Germes de barbarie ont été créées en 1979 et ressuscitées en 2014 après une longue éclipse. </span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">La priorité est donnée à la publication d'une revue littéraire semestrielle, Instinct nomade, et de carnets d'écrivain ou d'artistes. Nous ne nous interdisons pas de publier de la poésie, des romans, du théâtre, des nouvelles ou des essais si les manuscrits sont de qualité et si les auteurs ont bien compris notre mode de fonctionnement : une édition 100% à compte d'éditeur (c'est bien nous qui assumons le coût du projet) qui optimise les nouveaux circuits de distribution (notamment la vente directe sur notre un site). </span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Nos livres se trouvent aussi dans les rayons d'une soixantaine de librairies partenaires ainsi que dans une dizaine de FNAC et une quinzaine d'espaces culturels Leclerc. Site de notre maison d'édition : <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl py34i1dx gpro0wi8" tabindex="0" role="link" href="https://germesdebarbarie.weebly.com/?fbclid=IwAR2B7TvaxD-XG8KRhomhAz0_Mfo7urxiH-KQVrPEd7Xg46e--2YPRDXRrtk" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://germesdebarbarie.weebly.com/</a></span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><img id="media-6192008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2808889468.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192009" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2584504780.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192010" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/674018780.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192011" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/357342316.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192013" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/1871499020.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192014" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/3990640861.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192015" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/3502010733.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192016" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/29391926.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192017" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/1017140614.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><img id="media-6192019" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/3771480748.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div></div></div></div></div></div><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; 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Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Jean-Jacques Nuel a lu Aux grands jours, paru cet été.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-11-03:6274222
2020-11-03T01:30:00+01:00
2020-11-03T01:30:00+01:00
Quand on publie de la poésie depuis plus de trente ans, la tentation est...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Quand on publie de la poésie depuis plus de trente ans, la tentation est grande de faire un retour sur ses débuts et de chercher à comprendre le chemin de son évolution personnelle jusqu'aux plus récentes œuvres. Des questions se posent inévitablement : ces textes anciens sont-ils encore valables, encore lisibles ? Pour ceux qui résistent à un examen critique, ne méritent-ils pas d'être corrigés, voire réécrits ? Est-il bon de les rééditer ?</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6173505" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nuel.hautetfort.com/media/01/00/4262478179.jpg" alt="cce-agj.jpg" />Toutes ces interrogations, Christian Cottet-Emard les a faites siennes, et s'est finalement décidé à republier ses recueils passés. Comme s'il voulait mettre de l'ordre dans ses papiers. Pour solde de tout compte. En choisissant une voie médiane : ne pas republier en l'état d'origine, ne pas tout réécrire, mais corriger. En veillant à ce que les modifications apportées ne nuisent pas à l'élan vital originel.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman, times, serif;">Pari réussi. Cinq recueils parus entre 1992 et 2004 sont ici regroupés, par ordre chronologique. : </span><span style="font-family: times new roman, times, serif;"><em>Le passant du grand large, L'alerte joyeuse, La jeune fille, Le monde lisible, Le pétrin de la foudre</em>. Suivent quelques textes ajoutés en fin de volume.</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Malgré l'ancienneté de leur conception, tous ces textes témoignent déjà d'une grande maîtrise dans l'écriture, et surtout, ils permettent de mesurer l'évolution, tant dans l'inspiration que dans la forme du vers employé, depuis les premiers textes où se devine parfois l'influence de René Char jusqu'aux derniers plus personnels, plus originaux et aboutis, plus amples, comme dans cet extrait du <em>Monde lisible</em> :</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif;">« La flaque d'eau toujours à la même place sur la route forestière où attend la vieille voiture n'est ni le miroir ni le contraire du monde, juste une facette de ce diamant qu'on appelle la Terre. » .</span></em></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Deux textes rajoutés sont d'une grande originalité : <em>La jeune fille aux sandales de sable</em> et <em>L'île des libellules transparentes</em> sont des œuvres de quatre pages dont l'écriture se situe entre prose et vers, racontant une histoire en versets, toute de mystère et de délicatesse. On a l'impression de découvrir un nouveau genre littéraire.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Jean-Jacques Nuel </span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Détails <a href="https://www.youtube.com/watch?v=UlyiXG4PSDs"><span style="font-size: 18pt;">ici</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">En vente sur : </span><a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1H3AME8WZHM9W&dchild=1&keywords=aux+grands+jours+christian+cottet-emard&qid=1596360678&s=books&sprefix=aux+grands+jours%2Caps%2C185&sr=1-1">https://www.amazon.fr/Aux-grands-jour...</a></span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Le point où j’en suis (notes en désordre). Volet 2 : à propos de l’écriture et de la publication.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-10-22:6271631
2020-10-22T18:01:00+02:00
2020-10-22T18:01:00+02:00
Lorsque j’étais lycéen, je tenais déjà des carnets dans lesquels j’avais...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6184213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/690093958.JPG" alt="carnet,note,journal,littérature,édition,publication,bilan,andré pieyere de mandiargues,création littéraire,éditinter,nykta,le pont du change,germes de barbarie,christian cottet-emard,regard dans le rétro,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Lorsque j’étais lycéen, je tenais déjà des carnets dans lesquels j’avais l’habitude de commencer chaque année avec une note parfois intitulée <em>Le point où j’en suis</em>. J’avais emprunté ce titre à <a href="https://www.google.com/search?q=andr%C3%A9+pieyre+de+mandiargues&rlz=1C5CHFA_enFR755FR755&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwi_tq-TyMjsAhXJAmMBHVFYBNoQ_AUoAXoECAcQAw&biw=1280&bih=629">André Pieyre de Mandiargues</a>, un poète que je lisais souvent à la fin des années soixante-dix. Ces notes étaient beaucoup plus triviales que les poèmes du recueil de Mandiargues écrits selon lui <em>dans une époque de solitude et de manque</em>, <em>où se faisait sentir une forte nostalgie de tendresse, accompagnée d’un humour assez noir</em>. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je me croyais durant ces années dans un état d’esprit semblable mais je comprends aujourd’hui qu’il s’agissait plus de désir de vie, d’élan vital, que de manque ou de nostalgie, celle-ci étant généralement étrangère à l’adolescence. Quant au manque, le lycéen que j’étais n’a pas mis longtemps à comprendre comme tout le monde qu’il était le frère du désir et que les deux étaient en quelque sorte des jumeaux condamnés à se tourner éternellement le dos sans jamais pouvoir se séparer. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Plus de quarante ans après, je lis moins la poésie d’André Pieyre de Mandiargues même si je peux encore parfois m’abreuver à la source claire de <em>L’Âge de craie</em> et il arrive même que certains textes que j’avais marqués en cornant une page me soient devenus hermétiques comme si une porte subitement ouverte sur un paysage de lumineux mystères s’était refermée en silence. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il est vrai que pour ma découverte de la littérature et de la poésie, en jeune homme pressé, j’avais choisi l’entrée du merveilleux, la plus commode mais pas toujours la plus fiable. Ce merveilleux, j’étais si déterminé à le trouver qu’effectivement je le trouvai et qu’il en devint encombrant au point que j’eusse à m’en défaire d’une grande part. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tout cela s’agitait dans la tête d’un jeune homme de la deuxième moitié du vingtième siècle qui, pour tenter de contrôler la fièvre de cet âge impatient, tentait de fixer le point où il en était sur la première page du carnet de l’an nouveau. Où en suis-je donc quatre décennies plus tard en cette fin 2020 ?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Faire des livres comme le pommier fait des pommes</span></em></strong></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Depuis quelques années, je constate que mon rapport à l’écriture et à la publication de mes livres s’est agréablement simplifié. Je me suis longtemps posé tout un fatras de questions souvent dérangeantes à ce sujet mais ce n’est désormais plus le cas. Je fais des livres comme le pommier fait des pommes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il m’arrive certes encore d’éprouver un certain vertige en parcourant les rayonnages des librairies où tant d’ouvrages parus à l’enseigne de grandes et petites maisons ne font que passer avant de partir chez les soldeurs ou au pilon. Cette sensation désagréable me perturbe maintenant beaucoup moins qu’à l’époque où il fallait toute une logistique pour que la nouvelle de la parution d’un livre arrive jusqu’aux lecteurs. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nous avons aujourd’hui basculé dans un nouveau monde que j’apprécie, un monde dans lequel le plus confidentiel des ouvrages écrit par l’auteur le moins communiquant qui soit est toujours disponible quelque part en quelques clics sur un écran d’ordinateur ou de téléphone. Lorsque paraît un de mes livres, les réactions et les critiques positives ou négatives me parviennent par le même canal, ce qui est plutôt reposant. Et lorsqu’il n’y a pas de réaction, cela ne m’empêche pas de travailler au livre suivant. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Sur le plan de l’écriture, jamais je ne me suis senti aussi libre. Si un texte ne trouve pas son chemin dans l’édition papier, je le publie sur internet. Si je constate que j’ai été mal compris, j’en conclus que je me suis mal exprimé et je corrige si j’en ai envie ou si je le juge utile, ce qui ne l’est pas toujours. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Depuis mes débuts, j’ai eu plusieurs éditeurs parmi lesquels <em>Éditinter, Nykta, Le Pont du change, Germes de barbarie</em> (je ne nomme que ceux qui ont fait du bon travail). Deux d’entre eux qui se reconnaîtront sont aussi des amis sûrs. Lorsque j’exprime des réserves sur la petite édition qu’on appelle aussi l’édition indépendante ou alternative, je n’inclus pas ces amis dans ces critiques parce qu’avec eux, je ne suis pas en affaire mais en amitié. Je peux également prendre à tout moment la décision d’éditer certains textes (pas tous ) sur Amazon si je le souhaite. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Voilà en tous cas qui me console de vivre dans des temps qui ne me conviennent pas toujours sur bien d’autres plans mais ceci est une autre histoire !</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;"><strong>Photo :</strong> un de mes carnets.</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Édition : qui prescrit ?
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-09-22:6265012
2020-09-22T01:18:36+02:00
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Trouvé à l'instant (mardi 22 septembre à 1h du matin) sur Internet, un...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6172888" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/692597075.JPG" alt="revue esprit,anne dujin,qui prescrit ?,internet,média,prescripteur,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,la fin du roman de l'auteur,évolution de l'édition,amazon" />Trouvé à l'instant (mardi 22 septembre à 1h du matin) sur Internet, un article de la revue <em>Esprit</em> signé Anne Dujin qui va bien dans le sens de ce que j'écris depuis longtemps sur l'évolution de l'édition, notamment dans mon papier sur la <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2020/09/14/carnet-fin-du-roman-de-l-auteur-6263212.html">Fin du roman de l'auteur</a> et les nouveaux modes de publication. L'article d'Anne Dujin est à lire <a href="https://esprit.presse.fr/article/anne-dujin/qui-prescrit-42924?fbclid=IwAR1iO0bwpdfE7kZJDur8NEcESZHaqBQxSMJpxF4aMX0tvaFn0iokgtYimWA"><span style="font-size: 14pt;">ici</span></a>.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Comment être un auteur serein ?
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-09-12:6262850
2020-09-12T00:56:00+02:00
2020-09-12T00:56:00+02:00
Comment être un auteur serein sinon heureux ? (en sachant bien sûr qu’un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6169589" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/458629198.JPG" alt="carnet,note,journal,chronique,auteur,écrivain,livre,publication,édition,auteur serein,auteur heureux,sérénité,littérature,blog littéraire de christian cottet-emard,christian cottet-emard,publier,écrire,lisbonne,portugal" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comment être un auteur serein sinon heureux ? (en sachant bien sûr qu’un bonheur intense, constant ou paisible ne vous incitera pas forcément à l’effort de l’écriture). Le mieux est de commencer jeune, dans la mesure du possible, à se poser les bonnes questions qui sont aussi simples que leurs réponses sont complexes et variables d’un individu à l’autre. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À qui souhaitez-vous parler ? Pourquoi et comment ? Quel bénéfice et quelle satisfaction attendez-vous de l’écriture et de la publication ? Si votre motivation est simplement financière (pourquoi pas ?) elle sera à ce compte-là du même ordre que celle qui pourrait faire de vous le roi de la courgette lyophilisée. Vous mettrez un produit sur le marché et vous vous efforcerez d’attirer le client en tenant compte de la loi d’airain de l’offre et de la demande. Dans ce cas, la courgette lyophilisée semble un bon choix. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Blague à part, un auteur, surtout s’il est un écrivain, n’a besoin que de quelques dizaines, au pire quelques centaines de lecteurs pour être heureux et il sera comblé s’il apprend que quelques-uns d’entre eux sont issus du cercle de ses amours de jeunesse. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Vient inévitablement le moment de se poser la question du succès. Qu’est-ce que le succès ? Une anomalie, souvent un accident. C’est particulièrement vrai en littérature et il y a lieu de se méfier d’une anomalie qui dure, encore plus d’un accident. Le succès peut ressembler à un anticyclone qui se vautre un peu trop longtemps au même endroit du ciel. Pour rester dans la métaphore climatique, les paysans ont un bon mot pour cela : le mauvais temps, c’est le même temps qui dure trop longtemps. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pourquoi désirez-vous le succès ? Ce désir est légitime mais le simple fait de se poser cette question peut vous permettre de soulever un coin du tapis qui vous vient de vos arrière-grands-parents ou de la vieille moquette pourrie que vous avez la flemme de virer en aménageant dans une nouvelle maison. Dessous, vous trouverez de la poussière c’est-à-dire quelque chose de polluant qui, en plus, ne vous appartient pas. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un des composants les plus toxiques de cette poussière est le désir de reconnaissance. Comme un grand nombre de poisons, la reconnaissance peut stimuler voire soigner à faible dose mais en cas fort probable d’addiction, elle vous conduira à rechercher à tout prix l’assentiment, l’accord, l’approbation, l’admiration voire l’affection ou pire l’amour de gens que vous ne connaissez pas et qui ne vous sont rien. Pourquoi poursuivre une telle chimère ?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Peut-être vous faudrait-il vous demander quel est le succès le plus désirable. Le succès en général ou votre succès bien à vous dans votre espace et dans votre temps limités, c’est-à-dire ce que vous voulez vraiment dire et faire avec vos livres avant de repartir comme tout le monde dans le néant ?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">Photo : sculpture Botero (Lisbonne)</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Vient de paraître :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-08-02:6255196
2020-08-02T10:03:00+02:00
2020-08-02T10:03:00+02:00
Empressé ou patient, fragile et lumineux comme un...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><span class="s1">Empressé ou patient, </span><span class="s1">fragile et lumineux comme un coquelicot, </span><span class="s1">chaque poème avec audace </span><span class="s1">se dédie aux grands jours.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6158488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/4064162040.jpg" alt="aux grands jours, littérature, édition, publication, © club, blog littéraire de christian cottet-emard, club littéraire des amateurs de cigares, christian cottet-emard, empressé ou patient, fragile et lumineux, comme un coquelicot, chaque poème, avec audace, se dédie aux grands jours, droits réservés, sous presse, le pétrin de la foudre, le congé du buveur, le passant du grand large, l'alerte joyeuse, la jeune fille, le monde lisible, poèmes rescapés, la jeune fille aux sandales de sable, l'île des libellules transparentes, entretien, été, jean-jacques nuel, gabriel guy" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Détails <a href="https://www.youtube.com/watch?v=UlyiXG4PSDs"><span style="font-size: 18pt;">ici</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">En vente sur : </span><a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1H3AME8WZHM9W&dchild=1&keywords=aux+grands+jours+christian+cottet-emard&qid=1596360678&s=books&sprefix=aux+grands+jours%2Caps%2C185&sr=1-1">https://www.amazon.fr/Aux-grands-jour...</a></span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / À propos de Aux grands jours (à paraître)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-06-17:6246345
2020-06-17T02:55:00+02:00
2020-06-17T02:55:00+02:00
Empressé ou patient, fragile et lumineux comme un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6146249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/250968906.jpg" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy" /></p><p class="p1" style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="s1">Empressé ou patient, </span><span class="s1">fragile et lumineux comme un coquelicot, </span><span class="s1">chaque poème avec audace </span><span class="s1">se dédie aux grands jours</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="s1">(Poème de 4ème de couverture) </span></span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 8pt;">Photo © Marie-Christine Caredda</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><br /><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2020/06/13/aux-grands-jours-preface-6245465.html">Aux<em> grands jours</em></a> regroupe cinq recueils parus entre 1992 et 2004 en éditions limitées. Quatre sont des plaquettes : <em>Le passant du grand large</em> (1995), <em>L'alerte joyeuse</em> (1997), <em>La jeune fille</em> (édition bilingue français / portugais, 2001) et <em>Le monde lisible</em> (2004). Le plus ancien des cinq recueils, <em>Le pétrin de la foudre</em>, date de 1992 et provient d'un livre collectif illustré par <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2013/02/18/gabriel-guy-1925-2013.html">le peintre Gabriel Guy</a>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'ai hésité à réunir ces ouvrages en un volume aussi longtemps après leur première publication. Le principal problème d'une telle entreprise est de savoir s'il faut corriger voire réécrire ou tout laisser en l'état d'origine. J'ai choisi la première option, notamment pour l'ensemble intitulé <em>Le pétrin de la foudre</em> écrit dans une période de ma vie marquée par une exaltation parfois préjudiciable à la précision de la forme. Je ne pense pas que les modifications apportées nuiront à l'expression de l'élan vital qui s'exprime dans ce cycle. On trouvera en conclusion de ce volume l'extrait d'un entretien avec mon ami Jean-Jacques Nuel, éditeur de deux de mes livres.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Le pétrin de la foudre</em></strong> parut quelques semaines avant une rupture dans ma vie professionnelle. Il fallait à cet ensemble un titre en mesure d'exprimer les forces contradictoires qui me tenaillaient à cette époque où l'inquiétude du lendemain et l'élan de renaissance me consumaient. C'est en visitant une exposition consacrée à l'environnement naturel de ma région que ce titre me fut révélé, je n'ose dire par hasard. Arrivé à la section spéléologie, mon attention fut attirée par une grande carte du relief jurassien affichée sur un panneau. Au milieu des noms de massifs forestiers, de monts et de rivières, la mention <em>Pétrin de la foudre</em> me sauta aux yeux. Il s'agit d'un gouffre situé à proximité de la commune de Choux très proche de mon village dans ces montagnes parfois frappées par de violents orages où j'ai pour le meilleur et pour le pire mes racines.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Le congé du buveur</em></strong> est une suite de miniatures qui portait dans l'édition de 1992 le sous-titre d'<em>interludes narratifs</em>. J'ai renoncé à cette mention que je juge aujourd'hui trop pompeuse pour qualifier ces instantanés comportant parfois quelques références surréalistes parodiques et quelques traits d'humour. Dans le titre, le mot <em>congé</em> est à lire non seulement dans sa signification habituelle de <em>vacances</em> mais encore dans le sens qu'il revêt dans la législation du commerce et de la circulation de l'alcool soumise à des droits de douane. Cela nous amène au personnage du buveur livré aux humeurs changeantes de sa fatigue et de son demi-songe.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Le Passant du grand large</em></strong> est le recueil que j'ai le plus modifié pour la présente édition parce que les différents thèmes abordés s'y côtoient dans un désordre que je juge aujourd'hui excessif. J'ai donc élagué et raboté cet ensemble qui méritait plus de cohérence.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'ai écrit <strong><em>L'alerte joyeuse</em></strong> dans le sillage du <em>Passant du grand large</em>, c'est-à-dire dans un état d'esprit assez proche mais moins aventureux.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il s'agissait de retrouver un équilibre, de renouer avec des sensations simples, de tenter <em>d'habiter poétiquement le monde</em> (Hölderlin). </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>La jeune fille.</em></strong> L'opportunité d'une traduction en portugais, à mon goût la langue idéale de la poésie, me conduisit à écrire cette évocation du personnage quasi mythologique de la jeune fille. On trouvera en annexe de ce volume le texte traduit.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Le monde lisible.</em></strong> Malgré son titre pouvant évoquer une certaine sérénité, <em>Le monde lisible</em> marque une rupture avec l'univers poétique de mes débuts. Cet ensemble annonce le ton et les choix narratifs adoptés par la suite dans mes <em>Poèmes du bois de chauffage </em>publiés quatorze ans plus tard en 2018. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Poèmes rescapés</em></strong><span class="s1"><strong>.</strong> Il s'agit de quelques textes issus de différents recueils et revues introuvables, des écrits de mes débuts. Des rescapés, évidemment, parce que je n'ai pas éprouvé le besoin de les retoucher.</span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>La jeune fille aux sandales de sable et L'île des libellules transparentes.</em></strong> La publication de textes revus et corrigés laisse à l'auteur une légère frustration. J'ai donc décidé d'intégrer en conclusion de ce volume deux inédits déjà anciens qui partagent une particularité. Ils n'ont jamais voulu se stabiliser en prose ou en vers. Le problème n'est pas rare mais il trouve d'habitude une solution en quelques mois. Il n'en va pas de même pour <em>La jeune fille aux sandales de sable</em> et pour <em>L'île des libellules transparentes</em> qui refusent tous deux depuis des années de se couler dans le moule du poème ou de la nouvelle. Je pense donc qu'ils ont leur place dans cet ensemble dominé par le thème récurrent de l'été, notamment avec la figure poétique de la jeune fille qui symbolise à mes yeux beaucoup plus cette saison que le printemps, tout comme le voyageur stupéfait de découvrir que son île, rêvée dans une chambre d'hôtel, existe.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">© Club, 2020.</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10pt;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif;">© Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">ISSN 2266-3959.</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="p2"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Aux grands jours : préface
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-06-13:6245465
2020-06-13T00:39:00+02:00
2020-06-13T00:39:00+02:00
Dans mon grand jardin d’enfance, vers l’âge de dix ans, je m’ennuyais...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6144725" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/4064162040.jpg" alt="aux grands jours, littérature, édition, publication, © club, blog littéraire de christian cottet-emard, club littéraire des amateurs de cigares, christian cottet-emard, empressé ou patient, fragile et lumineux, comme un coquelicot, chaque poème, avec audace, se dédie aux grands jours, droits réservés, sous presse, le pétrin de la foudre, le congé du buveur, le passant du grand large, l'alerte joyeuse, la jeune fille, le monde lisible, poèmes rescapés, la jeune fille aux sandales de sable, l'île des libellules transparentes, entretien, été" />Dans mon grand jardin d’enfance, vers l’âge de dix ans, je m’ennuyais beaucoup et souvent. J’avais peur dès que je m’en éloignais. Un jour, je me suis dit : ce n’est pas possible, tu ne peux pas continuer à t’ennuyer ainsi dans la vie. Alors, je me suis mis à écrire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’ai aussitôt remarqué que le pommier devenait un monde à lui seul, que le lézard des murailles, <em>chef-d’œuvre de la bijouterie préhistorique</em> pour citer Francis Ponge que j’étais encore loin de découvrir, avait quelque chose d’une créature mythologique. Je testais des histoires sur moi et après, je les racontais aux autres. Certaines produisaient un effet, d’autres non. J’essayais d’écrire celles qui avaient réussi. Je n’y arrivais pas. Première prise de conscience : un jour, j’écrirai pour de bon. J’ai déjà eu un peu moins peur. Il a ensuite fallu que tout cela mûrisse et des années sans écriture ont passé jusqu’au début de l’adolescence durant laquelle j’ai de nouveau tenté d’écrire des poèmes romantiques imités de mon idole du moment, Victor Hugo. Échec total. L’ennui revenait. Je suis tombé malade (sérieusement) et de nouvelles années se sont écoulées sans écriture, sans tentatives abouties. Après, j’ai quitté le lycée. C’est une fois dehors, libéré des programmes et de certains enseignants, que quelque chose a commencé à frémir. J’ai produit des textes en vers et en prose que je n’ai pas tous détruits. J’en ai même publié quelques uns dans de petites revues. Ensuite, tout a évolué autrement. Je suis sorti peu à peu du cycle<span class="Apple-converted-space"> </span>écriture-non-écriture. Ne pas écrire ou écrire peu, voire presque rien, ne m’apparaissait plus comme une incompétence. J’avais fini par comprendre que le véritable et principal travail d’écriture n’était pas uniquement celui de la rédaction et qu’il survenait parfois à mon insu dans ces périodes inactives que je considérais à tort comme infertiles, pas négatives, mais disons improductives. Le plus aguerri des écrivains a toujours, je crois, beaucoup de mal à accepter l’idée selon laquelle ne pas noircir des pages et des pages ne signifie pas que la source est tarie. J’ai compris cela en observant mon jardin. La terre doit se reposer. En surface, c’est le calme plat. Dessous, cela continue.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mes pires périodes de véritable infécondité ont coïncidé avec les époques au cours desquelles j’ai été avalé par mon travail. Il faut dire que j’avais choisi le plus dangereux des boulots pour quelqu’un qui prétend se lancer dans l’écriture (je parle de l’écriture littéraire, le reste, c’est autre chose).<span class="Apple-converted-space"> </span><em>Choisi</em> n’est d’ailleurs pas le mot juste. Un poste de journaliste professionnel dans l’agence d’un quotidien régional s’était présenté. Après un ou deux ans de cette servitude que j’ai subie durant une décennie, je me suis aperçu que l’écriture me quittait. Devoir écrire tous les jours sur tout et n’importe quoi à toute vitesse m’obligeait à utiliser des stéréotypes d’écriture, autant de clichés qui reflétaient la vacuité des sujets que j’avais à traiter. Je vous en épargne la liste. Ouvrez un quotidien régional et vous vous ferez vite une idée de ce qui me vidait de toute créativité. Écrire, c’est traquer le sens. Écrire sans cesse sur ce qui n’en a aucun, c’est nier l’écriture. Pour quelqu’un qui aspire à devenir écrivain, c’est très dangereux. Cela équivaut presque à un suicide intellectuel. Je soupçonne quelques journalistes rencontrés durant ma brève<span class="Apple-converted-space"> </span><em>carrière</em> d’avoir suivi ce chemin avant d’aboutir à un cul de sac en forme de cul de bouteille. (Je parle ici des plus intelligents). J’avais d’autres projets que la cure de désintoxication, alors j’ai organisé la résistance. Puisque je n’arrivais plus à écrire à cause de toutes les assemblées générales et les réunions ineptes auxquelles je consacrais mes journées et mes soirées, il me fallait d’abord maintenir le lien avec l’écriture, la vraie, la seule, par tous les moyens. Au point où j’en étais, tout était bon, y compris de me balader toute la journée où que j’aille et quoi que je fasse avec un livre, un livre dans la main. La nuit, je n’avais qu’à tendre le bras pour le toucher, le sentir là, sous la lampe. Au bureau, dans le salon de coiffure, dans la salle d’attente du dentiste, un livre, partout me protégeait. Je me servais de ce fétiche pour conjurer les forces maléfiques qui m’encerclaient. Lire ces livres m’importait autant que de les transporter, de les manipuler, de les soupeser et de les tourner en tous sens. Montale, Brodsky, Pessoa, Mandiargues, Calaferte, Nabokov, Duras, Luzi, Sereni, Jaccottet, Char, Carver, Ungaretti, Cernuda, Cossery, Pavese, Tardieu, Giono, Kavvadias, Landolfi, Saba, Bowles, Beckett, Ramuz, Hamsun, Kundera, Penna..., mes fringales littéraires de l’époque faisaient désordre sur le bureau d’un localier. Petits lampions têtus dans le brouillard d’une vie de journaleux, ces piles de livres en équilibre précaire ont un beau jour enseveli la note de frais d’un pigiste sportif qui n’avait déjà pas grande estime pour la littérature. Belle victoire des Lettres sur les chiffres ! Que ces grands écrivains me pardonnent de m’être servi de leurs noms pour dire le mot de Cambronne aux collègues malveillants, aux amis menaçants, aux petits chefs rancis, et à toute l’armée de ceux qui sont payés pour vous mitonner des <em>aurores à gueules de tenailles</em> pour reprendre une image de René Char.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À cette époque, je pouvais dire <em>ne me secouez pas car je suis plein de colère</em>. Celle-ci était bien sûr destinée à celles et ceux qui me rendaient la vie impossible au travail mais je la dirigeais aussi contre moi-même, incapable que j’étais de me soustraire aux travaux ridicules qui plombaient mon existence. La colère est l’un des bons terreaux de l’écriture, à condition de savoir la détourner du particulier qui l’a suscitée pour l’orienter contre l’universel de l’ennui et de la malveillance. Le grand chic, le talent, c’est d’exprimer cette colère en termes choisis, dans un style qui vous est propre, calmement, extraire et produire du sens en fourrageant à pleines mains dans la boue individuelle. Le plus délicat des sonnets, la plus suave des mélodies, tous les chefs-d’œuvre de l’art et de la littérature sont aussi de sauvages colères contre tous les buveurs de sang qui nous transforment le monde en caserne et à qui la beauté provoque des œdèmes de Quinque, des descentes d’organes, des occlusions, des coliques, des furoncles et des gangrènes gazeuses. Le jour où j’ai compris cela, j’ai voulu mettre mon grain de sel. Voilà comment cela m’est venu, en fait, la littérature. Et je n'ai plus jamais connu l'ennui.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On dit aujourd’hui que la poésie connaît une crise majeure. Un mur de lamentation tient lieu d’analyse du phénomène. On dit que tout le monde en écrit, que personne n’en lit, que les éditeurs la fuient et que ceux qui persistent à en publier font faillite ou ne tiennent qu’en recourant aux subventions et aux tirages confidentiels rendus possibles par l’impression numérique. On dit que pour le profane, un poète est un rimailleur du dimanche aussi ridicule que le mot, en vérité fort laid, qui le désigne. À l’opposé, ont dit que les poètes sont distants, lointains, qu’ils écrivent des livres dont on ne comprend pas le sens, que leurs vers sont hermétiques. On dit que la poésie est une langue étrangère. J’hésite pour ma part à risquer une explication de cette crise que traverserait la poésie. Sans doute la poésie est-elle toujours en crise et c’est peut-être bien ainsi.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ce que j’observe relève plutôt d’un retour de la poésie vers le privé, après, quoiqu’on dise, une très grande diffusion dans le public grâce au progrès technique. Tous ces livres de poésie qui sont brutalement sortis du secret des bibliothèques aristocratiques pour se divulguer, littéralement se diffuser dans les librairies géantes sous forme d’éditions courantes et bon marché auraient-ils souffert d’une surexposition, d’une surexploitation commerciale en direction de foules de consommateurs de moins en moins initiés au rythme et aux exigences de la lecture poétique qui est déjà en elle-même pratique de la poésie ? La poésie est-elle comme ces fresques anciennes et souterraines que la brutale mise au jour fait pâlir et finit par effacer ? Que de questions qui me semblent avoir au moins le mérite d’ouvrir beaucoup plus la réflexion que des affirmations doctes et tapageuses.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Si j’essaie d’observer avec le peu de recul dont je suis capable ma pratique de la poésie, pratique qui comprend 90% de lecture et 10% d’écriture, je crois voir se profiler ce retour au privé dont je parlais précédemment. Je suis de moins en moins tenté de soumettre un cycle de poèmes aux éditeurs de poésie même si publier à certaines enseignes me serait évidemment agréable. Quant à la satisfaction très compréhensible de voir enfin exister le ou les poèmes en un livre imprimé, je n’ai pas besoin de déranger un éditeur pour y accéder car les récents et fulgurants progrès dans l’art d’imprimer à tirage limité la rendent immédiatement possible et pour le plus modique des coûts. En raison des tirages restreints et de la faible diffusion de la poésie, un poète peut aujourd’hui raisonnablement se poser la question de savoir si un éditeur de poésie est capable de lui assurer un lectorat plus nombreux que celui qu’il pourrait toucher en s’éditant lui-même, toute considération de prestige et d’image de marque liée à une enseigne évidemment mise à part. Lorsque je me pose cette question qui ne concerne bien sûr que ma production poétique, je dois reconnaître que ma motivation à publier chez un petit éditeur de poésie, même prestigieux, s’émousse. En revanche, la possibilité de réserver dans une édition de ma fabrication quelques exemplaires numérotés d’un livre de poèmes à un cercle de lecteurs amicaux, qu’ils soient lecteurs avertis de poésie ou collectionneurs d’ouvrages rares, ne m’apparaît plus comme une perspective à négliger.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Henri Michaux, qui refusa de paraître en édition de poche de son vivant, ne disait-il pas, en substance, préférer quelques centaines de lecteurs attentifs à quelques milliers de lecteurs distraits ?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ce qu’on appelle la crise supposée de la poésie, n’est-ce pas plutôt la difficulté à définir ce qui peut, dans la production contemporaine, être qualifié de poésie ? Tout jugement de valeur mis à part, peut-on continuer à nommer <em>poésie</em> la grande diversité de ce qui paraît aujourd’hui sous cette appellation ? Je lis et je produis moi-même certains textes qu’il me paraît problématique de qualifier de poésie. Ceci est délibéré et pour moi lié à une défiance croissante envers le vers français avec sa besogneuse comptabilité de syllabes. Même à travers des traductions de qualité inévitablement variable et peut-être bien à cause de ces traductions, je peux mesurer ce que la poésie écrite dans des langues dans lesquelles le vers se construit sur l’accentuation peut offrir de souplesse, de fluidité et de musicalité, par opposition au vers français qui contraint souvent à des choix entre métrique régulière et musicalité. <span class="s1">Est-ce dans la métrique du vers français qu’il faut chercher l’origine de la prédominance de la forme sur le fond dans quelques courants de la poésie française ou est-ce au contraire le refus des règles qui aboutit à des formes vides</span></span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">? Il me faudrait plus que cette préface pour tenter de répondre à ces questions. Ai-je écrit de la poésie ? Je laisse volontiers qui veux bien feuilleter mes recueils en décider car personnellement, cela ne m'intéresse guère de le savoir.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="s1">© Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, </span></span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">ISSN 2266-3959</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 8pt;"><span class="s1">© Club, 2020</span></span></span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1"> </span></span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Pour fêter l'été, bientôt :
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Carnet / « Lisbonne, Pessoa et ses ombres » dans la revue Instinct nomade
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-03-03:6217014
2020-03-03T02:33:00+01:00
2020-03-03T02:33:00+01:00
Je viens de livrer ma contribution au prochain numéro de la revue...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6097171" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/2749963553.JPG" alt="carnet,note,journal,mes actualités,publication,collaborations presse,édition,littérature,fernando pessoa,luis vaz de camões,littérature portugaise,lisbonne,christian cottet-emard,blog littéraire de christian cottet-emard,europe,portugal,antonio tabucchi,italie,message,les lusiades,antónio vieira,cinquième empire,quint-empire,occident,renouveau occidental,revue instinct nomade,bernard deson,france,périgord,jura,hétéronymes,l'homme qui a plusieurs ombres" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je viens de livrer ma contribution au prochain numéro de la <a href="https://germesdebarbarie.blogspot.com/">revue <em>Instinct nomade</em> (éditions Germes de barbarie)</a> consacré cette fois à Pessoa. <img id="media-6097168" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2313478130.JPG" alt="carnet,note,journal,mes actualités,publication,collaborations presse,édition,littérature,fernando pessoa,Luis Vaz de Camões,littérature portugaise,lisbonne,christian cottet-emard,blog littéraire de christian cottet-emard,europe,portugal,antonio tabucchi,italie,message,les lusiades,António Vieira,cinquième empire,quint-empire,occident,renouveau occidental,revue instinct nomade,bernard deson,france,europe,périgord,jura,hétéronymes,l'homme qui a plusieurs ombres" />J’ai choisi la forme d’un carnet de lecture et de voyage pour évoquer le poète aux hétéronymes, l’homme qui a plusieurs ombres, sur fond d’une promenade à Lisbonne, la dernière capitale littéraire européenne où j’ai déjà séjourné à plusieurs reprises. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans cet article illustré de photos de mes séjours, je développe quatre thèmes : 1 : le rapport direct entre <em>Message</em>, le livre controversé de Fernando Pessoa et <em>Les Lusiades</em>, l’épopée de Luis Vaz de Camões, 2 : une ébauche de réflexion sur l’espoir d’un renouveau occidental qui pourrait s’inspirer du principe du <em>Cinquième Empire</em> d’António Vieira cité par Pessoa dans <em>Message</em>, 3 : des exemples du rayonnement de l’œuvre de Pessoa dans celles d’autres créateurs, notamment dans les livres d’Antonio Tabucchi, et 4 : quelques plans rapprochés sur plusieurs lieux de la capitale portugaise qui en font à mes yeux une ville d’enchantement.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Même si, depuis plusieurs années, je ne suis guère motivé par la publication en revues papier parce que je préfère réserver mes écrits autres que les fictions à internet (plus rapide et plus réactif), c’est avec un réel plaisir que je fais une exception pour <em>Instinct nomade</em> créée dirigée et animée avec une incroyable énergie par mon ami l’écrivain, poète et éditeur Bernard Deson.</span></p><p class="p1" style="text-align: center;"> </p><p class="p1" style="text-align: center;"><strong><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Revue Instinct nomade, </span><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">à paraître bientôt. </span></em></strong></p><p class="p1" style="text-align: center;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le sommaire s'annonce déjà très riche pour un opus qui devrait approcher les 300 pages avec plus de 25 contributeurs allant du traducteur de l'oeuvre de Pessoa au compositeur en passant par le poète, le philosophe, le photographe, le peintre, le romancier ou l'universitaire. (Couverture réalisée spécialement par José Correa)</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6097174" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/3567448878.jpg" alt="carnet,note,journal,mes actualités,publication,collaborations presse,édition,littérature,fernando pessoa,luis vaz de camões,littérature portugaise,lisbonne,christian cottet-emard,blog littéraire de christian cottet-emard,europe,portugal,antonio tabucchi,italie,message,les lusiades,antónio vieira,cinquième empire,quint-empire,occident,renouveau occidental,revue instinct nomade,bernard deson,france,périgord,jura,hétéronymes,l'homme qui a plusieurs ombres" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Des nouvelles de mon Findus
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-02-09:6211307
2020-02-09T02:09:00+01:00
2020-02-09T02:09:00+01:00
Je rame depuis deux ans sur la publication en édition revue et corrigée...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6088566" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/3774272136.jpg" alt="publication,édition,carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,plaquettes,recueils,brochures,librairie,médiathèque oyonnax,livre d'occasion,édition revue et corrigée,christian cottet-emard,guerre froide,glaciation,congélateur,poésie,poisson pané" />Je rame depuis deux ans sur la publication en édition revue et corrigée d’un ensemble de poèmes issus de plusieurs plaquettes et recueils confidentiels disséminés ici ou là et qu’on ne trouve désormais que dans certaines bibliothèques, en particulier à la <a href="http://mediatheque.oyonnax.fr/portail/index.php?option=com_opac&view=rechdet&task=RechFacettes&Itemid=372&layout=colonne&level=0&mots1=cottet-emard">médiathèque municipale d’Oyonnax</a>, sur le marché du livre d’occasion, notamment sur internet, ou dans quelques librairies qui peuvent encore se payer le luxe d’ouvrages à rotation lente jaunissant sur des étagères poussiéreuses. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ainsi que cela se produit parfois, le projet patine et s’enlise pour des raisons trop fastidieuses à énumérer dont les principales sont mon incompétence technique, ma lenteur, ma paresse, le temps passé à table et surtout mon incapacité radicale à collaborer avec qui que ce soit de manière qui me satisfasse d’un point de vue psychologique. Pour résumer, je dirais que je suis le seul responsable de cette situation. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Histoire de compliquer encore les choses, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’annoncer aux partenaires acceptant de m’aider dans cette publication que je décidais de geler le projet, raison pour laquelle mon ami l’artiste Jacki Maréchal m’a bien fait rire en le qualifiant de Findus. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’ajoute que depuis cette rigolade salutaire, j’ai de nouveau gelé le projet (c’est mon petit côté guerre froide en hiver polaire, on ne se refait pas, surtout à partir d’un certain âge où il faut bien commencer à apprendre à garder la tête froide avant que le reste ne suive).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tout cela pour informer les quelques personnes me demandant des nouvelles de cette publication un peu trop tôt annoncée que mon Findus finira peut-être par ressortir une énième fois du congélateur mais j’ignore quand, ce qui n’entamera en rien la qualité puisqu’il s’agit de poésie et non de poisson pané.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Donna
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NON JE N'AI PAS OUBLIE
tag:lejournaldedonna.hautetfort.com,2019-10-14:6182925
2019-10-14T16:15:00+02:00
2019-10-14T16:15:00+02:00
Non je n'ai pas oublié ce blog. C'est surtout que j'ai des choses plus ou...
<p>Non je n'ai pas oublié ce blog. C'est surtout que j'ai des choses plus ou moins importantes à faire. Après les 3 mois d'été caniculaires (de 30 à 44 °), je peux enfin faire les travaux chez moi (peinture extérieure, jardin, préparation de l'hivernage de la piscine, tri de photos), plus porter la voiture à la visite technique puis au garage pour cause de 2 crevaisons, etc, etc. Je dois aussi surveiller les travaux de crépi des murs intérieurs du jardin.</p><p>Bientôt je prendrai rendez-vous chez mon ophtalmologue, je contacterai un ramoneur pour la cheminée, je nettoierai les filtres des splits pour passer de la clim froide à la clim chaude. Il me faut aussi me faire vacciner contre la grippe, et faire aussi le vaccin contre le tétanos, acheter une bouteille de gaz, tailler les haies etc, etc.... la liste est longue et à chaque jour suffit sa peine car je vais à la gym deux matinées par semaine.</p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Édition : des sujets qui fâchent
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-04-26:6146472
2019-04-26T03:01:00+02:00
2019-04-26T03:01:00+02:00
J’ai lu récemment sur internet la réaction offusquée du directeur de la...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5983600" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1259839952.JPG" alt="carnet,note,journal,édition,parution,publication,auto-édition,presse,le figaro,rentrée littéraire,michel houellebecq,blog littéraire de christian cottet-emard,roman,premier roman,primo-romancier,librairies,surproduction éditoriale,trésorerie,christian cottet-emard,franchir le rubicon,réseaux sociaux,amazon,raymond carver,facebook,internet,toile,web,librairie ombres blanches,toulouse,salon du livre" />J’ai lu récemment sur internet <a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/patron-librairie-toulousaine-ombres-blanches-s-insurge-contre-presence-amazon-au-salon-du-livre-paris-1641216.html">la réaction offusquée</a> du directeur de la librairie Ombres blanches à Toulouse à propos de la présence de plus en plus marquée du stand Amazon au salon du livre de Paris. Il reproche notamment à Amazon d’être <em>une entité qui compromet les relations entre auteurs et éditeurs en faisant la promotion de l’auto-édition, reléguant ainsi l’action des éditeurs à l’exercice d’une autorité financière et intellectuelle dépassée.</em> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Si je peux facilement comprendre les griefs des libraires à l’encontre d’Amazon, j’ai un peu plus de mal avec l’hostilité affichée des éditeurs envers ce spécialiste de l’auto-édition.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’entends toujours les éditeurs (petits et grands) se plaindre d’être ensevelis sous des piles de manuscrits non sollicités qu’ils reçoivent par la poste. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ne devraient-ils pas plutôt se réjouir d’être progressivement délestés de tous ces textes indésirables dont une grande part peut désormais converger vers les plateformes d’auto-édition telles qu’Amazon ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En outre, je me demande bien en quoi les relations entre écrivains et éditeurs travaillant dans le circuit classique de l’édition peuvent être compromises par la possibilité offerte à des auteurs qu’ils ne publieront jamais de s’éditer eux-mêmes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le patron de la librairie Ombre blanches emploie le mot <em>autorité</em>, certes plus noble, mais c’est en réalité de pouvoir qu’il s’agit. Ce que je lis dans cette hostilité générale envers l’auto-édition relève à mon avis de l’angoisse de la perte d’un pouvoir demeuré longtemps sans partage. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour qui s’intéresse à ces questions, je renvoie à un article que j’ai publié dans le troisième numéro de la revue <a href="https://germesdebarbarie.blogspot.com/2019/03/instinct-nomade-n3-faut-il-canoniser.html"><em>Instinct nomade</em></a> consacré à l’écrivain Joseph Delteil et sur ce blog <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2019/01/10/carnet-6119586.html"><span style="font-size: 18pt;">ici</span></a> et <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2019/01/22/carnet-l-auto-edition-en-debat-6122763.html"><span style="font-size: 18pt;">là</span></a>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5983598" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2927492145.png" alt="carnet, note, journal, édition, parution, publication, auto-édition, presse, le figaro, rentrée littéraire, michel houellebecq, blog littéraire de christian cottet-emard, roman, premier roman, primo-romancier, librairies, surproduction éditoriale, trésorerie, christian cottet-emard, franchir le rubicon,carnet, note, journal, édition, parution, publication, auto-édition, presse, le figaro, rentrée littéraire, michel houellebecq, blog littéraire de christian cottet-emard, roman, premier roman, primo-romancier, librairies, surproduction éditoriale, trésorerie, christian cottet-emard, franchir le rubicon, réseaux sociaux, amazon, raymond carver, facebook, internet, toile, web,librairie ombres blanches,toulouse,salon du livre,paris,revue instinct nomade,joseph delteil,éditions germes de barbarie" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="p1" style="text-align: center;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Le point où j’en suis
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-04-10:6142797
2019-04-10T02:09:35+02:00
2019-04-10T02:09:35+02:00
À Barcelonne Lorsque j’étais lycéen, je tenais déjà des carnets...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5977058" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/1817605653.JPG" alt="carnet,note,journal,autobiographie,billets,chroniques,poésie,littérature,édition,publication,parution,blog littéraire de christian cottet-emard,le point où j'en suis,bilan,dans le rétroviseur,dans le rétro,regard,passé,présent,rapport à l'écriture,andré pieyre de mandiargues,l'âge de craie,poésie gallimard" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">À Barcelonne</span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Lorsque j’étais lycéen, je tenais déjà des carnets dans lesquels j’avais l’habitude de commencer chaque année avec une note parfois intitulée <em>Le point où j’en suis</em>. J’avais emprunté ce titre à <a href="https://www.google.com/search?q=andr%C3%A9+pieyre+de+mandiargues&rlz=1C5CHFA_enFR755FR755&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=xax8wbxEHHIYWM%253A%252CvnRztG94yGNr2M%252C%252Fm%252F06myq2&vet=1&usg=AI4_-kQxSLYXIKzd21EGhRKrist4VfwW1g&sa=X&ved=2ahUKEwi1nYaznMThAhXvAWMBHa1GCL8Q_B0wCnoECA4QBg&cshid=1554854685418359#imgrc=xax8wbxEHHIYWM:">André Pieyre de Mandiargues</a>, un poète que je lisais souvent à la fin des années soixante-dix. Ces notes étaient beaucoup plus triviales que les poèmes du recueil de Mandiargues écrits selon lui <em>dans une époque de solitude et de manque</em>, <em>où se faisait sentir une forte nostalgie de tendresse, accompagnée d’un humour assez noir</em>. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je me croyais durant ces années dans un état d’esprit semblable mais je comprends aujourd’hui qu’il s’agissait plus de désir de vie, d’élan vital, que de manque ou de nostalgie, celle-ci étant généralement étrangère à l’adolescence. Quant au manque, le lycéen que j’étais n’a pas mis longtemps à comprendre comme tout le monde qu’il était le frère du désir et que les deux étaient en quelque sorte des jumeaux condamnés à se tourner éternellement le dos sans jamais pouvoir se séparer. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Plus de quarante ans après, je lis moins la poésie d’André Pieyre de Mandiargues même si je peux encore parfois m’abreuver à la source claire de <em>L’Âge de craie</em> et il arrive même que certains textes que j’avais marqués en cornant une page me soient devenus hermétiques comme si une porte subitement ouverte sur un paysage de lumineux mystères s’était refermée en silence. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il est vrai que pour ma découverte de la littérature et de la poésie, en jeune homme pressé j’avais choisi l’entrée du merveilleux, la plus commode mais pas toujours la plus fiable. Ce merveilleux, j’étais si déterminé à le trouver qu’effectivement je le trouvai et qu’il en devint encombrant au point que j’eusse à m’en défaire d’une grande part. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tout cela s’agitait dans la tête d’un jeune homme de la deuxième moitié du vingtième siècle qui, pour tenter de contrôler la fièvre de cet âge impatient, tentait de fixer le point où il en était sur la première page du carnet de l’an nouveau. Où en suis-je donc quatre décennies plus tard en ce début 2019 ?</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Depuis quelques années, je constate que mon rapport à l’écriture et à la publication de mes livres s’est agréablement simplifié. Je me suis longtemps posé tout un fatras de questions souvent dérangeantes à ce sujet mais ce n’est désormais plus le cas. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il m’arrive certes encore d’éprouver un certain vertige en parcourant les rayonnages des librairies où tant d’ouvrages parus à l’enseigne de grandes et petites maisons ne font que passer avant de partir chez les soldeurs ou au pilon. Cette sensation désagréable me perturbe maintenant beaucoup moins qu’à l’époque où il fallait toute une logistique pour que la nouvelle de la parution d’un livre arrive jusqu’aux lecteurs. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nous avons aujourd’hui basculé dans un nouveau monde que j’apprécie, un monde dans lequel le plus confidentiel des ouvrages écrit par l’auteur le moins communiquant qui soit est toujours disponible quelque part en quelques clics sur un écran d’ordinateur ou de téléphone. Lorsque paraît un de mes livres, les réactions et les critiques positives ou négatives me parviennent par le même canal, ce qui est plutôt reposant. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Sur le plan de l’écriture, jamais je ne me suis senti aussi libre. Si un texte ne trouve pas son chemin dans l’édition papier, je le publie sur internet. Si je constate que j’ai été mal compris, j’en conclus que je me suis mal exprimé et je corrige si j’en ai envie ou si je le juge utile. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Depuis de nombreuses années, j’ai deux éditeurs qui sont aussi des amis sûrs. Je peux également prendre à tout moment la décision d’éditer moi-même certains textes si je le souhaite (seul bémol sur ce point, la procédure technique un peu trop compliquée pour moi mais au vu des progrès fulgurants réalisés en quelques années en ce domaine, on va sans doute vers encore plus de simplification). Voilà en tous cas qui me console de vivre dans des temps qui ne me conviennent pas toujours sur bien d’autres plans mais ceci est une autre histoire !</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / L'auto-édition en débat
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-01-22:6122763
2019-01-22T02:31:00+01:00
2019-01-22T02:31:00+01:00
Ma note du 10 janvier dans laquelle j’avoue être tenté par...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2019/01/10/carnet-6119586.html"><img id="media-5942505" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1559984078.JPG" alt="carnet,note,journal,édition,parution,publication,auto-édition,presse,le figaro,rentrée littéraire,michel houellebecq,blog littéraire de christian cottet-emard,roman,premier roman,primo-romancier,librairies,surproduction éditoriale,trésorerie,christian cottet-emard,franchir le rubicon" />Ma note du 10 janvier</a> dans laquelle j’avoue être tenté par l’auto-édition de certains de mes prochains livres m’ayant valu quelques commentaires étonnés ou désapprobateurs (pourquoi le sujet suscite-il tant de crispation ?), je remets en ligne sur ce blog, en vrac, mes réponses dispersées sur le réseau social.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Opposer les deux systèmes (édition classique et auto-édition) n’a guère de sens. Je trouve que les deux peuvent être complémentaires pour les auteurs.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En ce qui concerne l’édition classique, je précise qu’il n’est pas dans mon propos de dénigrer le travail des éditeurs, petits et grands mais d’attirer l’attention sur ce qui rend le circuit habituel de moins en moins attirant lorsqu'on veut publier. Pour plus de précisions techniques sur ce dernier point, je renvoie au <a href="https://www.facebook.com/lchristopheLucquinediteur/photos/a.487646994585258/2511555362194401/?type=3">très intéressant témoignage d’un éditeur </a>qu’on peut lire sur Facebook.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>À propos de la qualité littéraire</strong><span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je ne pense pas que les éditeurs soient les seuls garants de la qualité littéraire, ce qu’ils affirment parfois avec solennité parce qu’ils sentent qu’une partie de leur pouvoir leur échappe lorsque les auteurs s’efforcent de reprendre un peu la main sur leur création grâce aux nouveaux outils de l’auto-édition. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La qualité littéraire est une notion bien subjective. L’exemple des rapports entre un écrivain comme Raymond Carver et l’éditeur qui lui a apporté le succès en témoigne. Cet éditeur est massivement intervenu sur de nombreuses nouvelles de Carver en les allégeant, en les élaguant, en les rabotant littéralement, parfois au grand désespoir de Carver (il existe une correspondance à ce sujet). </span><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Finalement, la publication de ces nouvelles dans la version de l’éditeur a contribué à créer dans le grand public l’image d’un Carver champion de la ligne claire et de la concision. On sait maintenant qu’il s’agissait d’un mythe grâce à la publication simultanée des versions retaillées par l’éditeur et des originaux de Carver au style beaucoup plus touffu et aux développements beaucoup plus importants. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">De l’idée que je me fais de la qualité littéraire, celle-ci est pour moi beaucoup plus présente dans les originaux de Carver que dans le rewriting de son éditeur. Question de goût personnel, donc. Si Raymond Carver avait eu accès aux possibilités qu’offre aujourd’hui l’auto-édition, il n’aurait peut-être pas souffert des modifications qui lui furent imposées sans ménagement mais peut-être aurait-il aussi été privé de son considérable succès commercial dans les dernières années de sa courte vie.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>Sur l’aspect technique de l’auto-édition</strong></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il est vrai que beaucoup de compétences techniques en de nombreux domaines sont requises pour parvenir à un résultat professionnel, ce qui n’est pas forcément compatible avec la disponibilité et le travail que demande l’écriture. On peut se faire aider pour cela. Il existe différents prestataires en ligne qui proposent des solutions d’impression à la demande. La plus efficace et la plus fiable est à mon avis celle d’Amazon quoiqu’on puisse penser en bien ou en mal de ce géant commercial.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>La promotion sur les réseaux sociaux</strong></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je pense que les réseaux sociaux sont de bons outils, non pas pour <em>« se faire sa petite gloire personnelle »</em> comme on en fait le reproche à ceux qui s’efforcent de les utiliser intelligemment mais pour faire de la promotion, ce qui n’est honteux ni pour un éditeur ni pour un auteur auto-édité.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>Sujet sensible : la diffusion</strong></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L’argument de l’éditeur « <em>qui se charge de la diffusion »</em> revient toujours lorsqu’il s’agit de dénigrer l’auto-édition. Oui, il s’en charge mais pas longtemps dans le cas fréquent du primo-romancier qui a des difficultés au démarrage. Comme les chiffres cités dans mon article du 10 janvier en témoignent, les bataillons d’inconnus publiés par l’édition classique dans le contexte de surproduction des rentrées littéraires cessent rapidement d’être diffusés et distribués. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On en retrouve parfois dans les salons du livre en province avec des piles d’ouvrages qu’ils doivent gérer eux-mêmes. Dans ces cas déprimants, l’éditeur n’a pas forcément les moyens, le temps voire l’envie d’accorder de nouvelles chances, de travailler dans la durée ainsi que cela arrivait encore il y a bien longtemps, à une époque où un auteur finissait parfois par émerger au bout de trois, quatre, cinq, six livres ou plus. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans un tel contexte, mieux vaut une auto-édition bien menée chez un prestataire solide, ce qui permet à l’auteur d’éviter la blessure narcissique, de se confronter à la réalité du marché du livre, de ne pas devoir attendre un ou deux ans entre la signature de son contrat et la publication et, cerise sur le gâteau, de rester propriétaire de ses droits. Sur ce dernier point, je peux témoigner qu’il est désagréable de se retrouver avec un livre captif dont l’éditeur ne s’occupe plus, mésaventure évidemment impossible dans l’auto-édition.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Auto-édition : pourquoi franchir le Rubicon ?
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-01-10:6119586
2019-01-10T02:08:00+01:00
2019-01-10T02:08:00+01:00
Le monde de l’édition ressemble à s’y méprendre à un fauteuil roulant que...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><img id="media-5937280" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/1250533984.jpg" alt="carnet,note,journal,édition,parution,publication,auto-édition,presse,le figaro,rentrée littéraire,michel houellebecq,blog littéraire de christian cottet-emard,roman,premier roman,primo-romancier,librairies,surproduction éditoriale,trésorerie,christian cottet-emard,franchir le rubicon" />Le monde de l’édition ressemble à s’y méprendre à un fauteuil roulant que l’on continue de pousser sans savoir quand ses pneus vont crever. </em></span><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>(Alice Develey, Le Figaro, 3 janvier 2019)</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Malgré la parution de mes livres grâce à de petites maisons attentives qui m’ont donné toute satisfaction, j’aimerais beaucoup entreprendre l’auto-édition de certains de mes prochains ouvrages, c’est-à-dire maîtriser entièrement seul la totalité du processus de publication avec les récents outils spécialement créés à cet effet. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">De plus en plus d’auteurs tentent de sauter discrètement le pas, y compris certains publiés par de grandes enseignes au prestige souvent inversement proportionnel à leurs résultats. Certes, les tirages et les ventes des best-sellers font-ils encore illusion dans le grand public mais pour quelques stars qui font vivre leurs éditeurs et entretiennent le mythe, combien de centaines d’auteur(e)s en contrat classique désormais en-dessous du seuil de rentabilité commerciale dans ce système au bord de l’asphyxie ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Sans vouloir me répéter dans l’analyse de ce problème, les seuls chiffres de la rentrée littéraire de janvier communiqués par le Figaro parlent d’eux-mêmes : 336 romans en publication dont 77 premiers romans censés (en théorie) trouver leur place sur les tables des librairies, ces dernières n’ayant que quelques semaines pour absorber cette vague, laquelle ayant à peine déferlé sera rapidement et massivement suivie par celle de la rentrée de printemps ou d’été. On ne sait même plus comment nommer ces <em>rentrées</em> successives tant elles finissent par se rapprocher les unes des autres. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Qui aura le temps d’acheter et de lire tout cela avant la prochaine submersion ? C'est tout bonnement impossible. Et je ne parle pas du prix des nouveautés (dans les 20 €) alors que de plus en plus en plus de monde se fournit en occasion et en éditions de poche. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Sans pour autant se plaindre de l’abondance, il n’est pas difficile de comprendre qu’après avoir sorti sans trop barguigner ses 22 € pour <em>Sérotonine</em>, le client ne sera pas forcément disposé à débourser un autre billet en règlement d’un des 77 premiers romans proposés dans la même période que le septième du chevronné Michel Houellebecq, d’autant que parmi ces primo-romanciers dont certains sont complètement inconnus, beaucoup sont par avance voués à voir leurs livres retournés aux éditeurs à peine déballés puis pilonnés. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il faut chercher les raisons de l’absurdité apparente de cette spirale de surproduction dans les logiques comptables liées aux impérieux besoins de trésorerie à court terme des éditeurs. Cela se joue dans la diffusion / distribution. Bien que légales, ces pratiques longtemps reléguées à la peu glamour arrière-cuisine financière du monde de l’édition finissent par apparaître au grand jour comme c’est toujours le cas lorsqu’une crise grave affecte un système entrant dans sa fin. Les perdants de plus en plus nombreux en exposent plus volontiers les errements et du coup, le système devient beaucoup moins attractif ! Nombre d'auteurs ne prennent même plus la peine de soumettre leurs ouvrages aux comités de lecture et préfèrent s'éditer eux-mêmes en passant par les services de publication individuelle aux logistiques les plus puissantes et les plus efficaces comme Amazon. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ainsi Alice Develey écrivait-elle dans le Figaro du 3 janvier dernier : <em>Le monde de l’édition ressemble à s’y méprendre à un fauteuil roulant que l’on continue de pousser sans savoir quand ses pneus vont crever.</em> Rien d’illégitime à l’envie d’en essayer un autre, longtemps vieux et bancal lui aussi mais auquel la technologie et les nouveaux médias ont donné une nouvelle jeunesse et une belle vigueur, l’auto-édition en ligne (papier et numérique) sur les plateformes les plus sérieuses et performantes. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le seul obstacle qui m’empêche encore quant à moi de franchir le Rubicon est à mes yeux la difficulté technique mais au vu des fulgurants progrès réalisés en ce domaine en moins d’une décennie et qui conduisent aujourd’hui à une révolution aussi silencieuse que radicale dans l’édition, j’ai bon espoir d’accéder à cette liberté inédite !</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
La dernière fois que j’ai rencontré Dieu, de Franz-Olivier Giesbert
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-11-12:6103717
2018-11-12T07:17:00+01:00
2018-11-12T07:17:00+01:00
« Dieu est une chose trop importante pour être confiée aux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">« Dieu est une chose trop importante pour être confiée aux religions », annonce Franz-Olivier Giesbert dans son avant-propos. Mieux même, il énonce que « l’existence de Dieu ne se prouve pas, elle se sent ». Et il renonce à trouver Dieu dans la théologie et même l’intellect. Alors il nous raconte ses tentatives pour rencontrer Dieu : l’eau qui coule et qui emmène loin de soi, le bouillonnement de la vie, l’harmonie des après-midis dans l’infini du monde. « J’ai<img id="media-5912199" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/02/02/33352834.jpg" alt="littérature,publication,éditeur,dieu,nature,monde cosmos" /> retrouvé Dieu au sommet d’un tas de foin qui sentait le caramel cuit ». Mais sa première rencontre avec le Dieu d’amour se fit dans les yeux de sa mère, « le regard maternel l’emmena très loin, dans une danse effrénée jusqu’au bout de l’azur ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Depuis lors, sa conviction est que Dieu c’est la nature. Il comprend l’antispécisme comme une égalité qui lui fait dire que la condition animale, voire celle des plantes, est égale à celle de l’homme. Il fait pour cela appel aux religions orientales, en particulier à l’hindouisme et au bouddhisme. « Le bouddhisme est un panthéisme où Dieu et tout et tout est Dieu, le bien, le mal, le vrai, le faux, l’amour, la haine, la bête, l’homme, la part d’ombre, de lumière, etc. l’hindouisme ne voit pas les choses de la même façon. L’un de ses textes fondateurs, l’Advaita Vedanta de Brahma-Siddhi stipule : le Brahman est tout mais tout n’est pas le Brahman ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">L’auteur, après cinquante pages de poétique vision du monde entre dans sa vision des religions. L’effet sur le lecteur n’est pas le même. Les poètes regretteront sa verve campagnarde. Les philosophes se dotent d'un langage scientifique, les scientifiques manque d’approfondissement. Le livre alors s’ouvre en deux : le visible évalué par la science, la rationalité, l’analyse ; l’invisible discerné par le cœur, les sentiments, la beauté et la bonté. Le pont entre les deux ? Le panthéisme qui unifie le monde et Dieu. Alors, tout au long du livre, il oscille entre les deux approches, par l’intellect et les sentiments. Il nous parle du regard d’une chèvre, Rosette, et explique que « notre moi humain nous a bouché la vue sur le monde. Elle nous a empêchés d’approcher Dieu, de le toucher et d’être en sympathie avec lui, c’est-à-dire vous, nous, tous les autres. Il dévoile des ponts entre les deux : François d’Assise, saint et voyou ; les avancées cosmologiques qui mettent en évidence que nous ne sommes pas au centre du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Mais ne dévoilons pas l’ensemble du livre. Ne retenons qu’un conseil : « Merci est ma prière » (chap. 33), merci la vie, merci le monde, merci la nature. Et pourtant, « notre vieux monde vit sous la dictature de la déploration et de la mélancolie… Tout va mal, même quand tout va mieux… C’est pourquoi il n’est pas de bon ton, aujourd’hui, d’admirer, de célébrer, de dire merci.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 12pt;">Et dans l’épilogue, Franz-Olivier Giesbert ajoute : « Même si j’ai pensé que la mort se rappelait à moi, je suis sûr que j’ai gardé mon sourire con : alors que l’âge venait, elle ne me gâcherait jamais la vie que j’ai passé à mourir de joie en attendant de murmurer, l’instant fatal, ce vers d’Aragon qui résume notre destin ici-bas : Ce serait vivre pour bien peu s’il fallait pour soi que l’on vive… »</span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
À qui veut traverser la rue pour trouver mon dernier livre à Oyonnax (librairie Mille Feuilles)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2018-10-19:6098208
2018-10-19T00:34:00+02:00
2018-10-19T00:34:00+02:00
Puisque je suis né dans la région d'Oyonnax, je suis évidemment...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5902033" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/2269918612.jpg" alt="poèmes du bois de chauffage, christian cottet-emard, éditions germes de barbarie, le fleix, périgord, et autres récits de l'homme invisible, édition, parution, publication, littérature, récits-poèmes, poésie narrative, la vie au bord, paysage évasion, la lune du matin, blog littéraire de christian cottet-emard, postface de preben mhorn, club littéraire des amateurs de cigares,librairie mille feuilles oyonnax,ain,haut bugey,rhône alpes auvergne,france,europe,oyonnax" /><span style="color: #ff0000;">Puisque je suis né dans la région d'Oyonnax, je suis évidemment un auteur local à Oyonnax. Voici donc un message local. Normal non ?</span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je sais bien que la mention <em>poèmes</em> sur la couverture d’un livre produit l’effet d’un puissant répulsif, surtout dans une ville comme Oyonnax dans l’Ain où il est tout à fait normal de ne pas être prophète en son pays. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je suis conscient d’aggraver mon cas en intégrant ce mot fatal, <em>poèmes</em>, au titre du recueil que je viens de publier grâce au soutien d’un <a href="https://germesdebarbarie.blogspot.com/">éditeur</a> qui est aussi un ami depuis trente-sept ans. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je reconnais qu’intituler <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2018/09/07/poemes-du-bois-de-chauffage-presentation-de-l-editeur-6082821.html"><em>Poèmes</em> des textes qui n’en sont pas</a> et sous-titrer <em>récits</em> l’ensemble du recueil puisse être perçu comme la première atteinte de sénilité ou le dernier signe de provocation immature d’un vieil ado accroché à ses racines de frêne et d’épicéas. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce contexte dramatique, je peux quand même annoncer une bonne nouvelle aux quelques oyonnaxiens qui me font l’amabilité de me lire sans pour autant se montrer désireux de confier leur numéro de carte bleue à des sites de vente par correspondance : mon dernier livre ainsi que l’avant-dernier d’ailleurs, sont disponibles à la <a href="http://www.lainpact.fr/article-mille-feuilles-sylvie-allombert-blanc-oyonnax,23957.htm?fbclid=IwAR35CTdX5olnL2YCHO9VMRql-wNB2JlKVHDcAGGUXveYHVOAkkLeX4ixj1g">librairie Mille Feuilles</a>, rue Anatole France. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Que dire de ce livre dont la couverture a été pensée tout exprès pour économiser l’énergie et le papier nécessaires à la confection d’un paquet cadeau ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’indique pour ma part qu’il est tout particulièrement destiné aux gens qui ont peur de la poésie mais qui ont parfois quand même envie de lire autre chose que des romans. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On y trouve des histoires qui peuvent être lues dans le désordre sans se forcer. Si vous en lisez une par jour, le livre durera un peu moins d’un an puisqu’il compte un peu plus de deux cents pages, ce qui est quand même économique. Pardon mais dès qu’il s’agit de calcul, je ne peux pas être plus clair.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Voici un extrait de la postface (pourquoi une postface plutôt qu’une préface ?) Parce qu’il y a toujours un avant et un après. C’est l’après qui a gagné.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Extrait de la postface :</em></strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>... Des poèmes fabriqués avec ce que l’auteur avait sous la main, une grosse pierre, des brins d’herbe, du bois sec, des bâches qui claquent comme des voiles dans le vent, des branchages tombés, une petite cafetière italienne, des souliers usés, une encyclopédie pour enfants intitulée « Pourquoi, comment ? » , un parasol qui a déteint, une guirlande de Noël électrique, une photo d’oiseau mort, un rétroviseur de tramway de Lisbonne et un portrait de femme peint sur tôle ondulée. Car ce que nous nommons très doctement poésie, est-ce si éloigné de ce bric-à-brac ?</em></span></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>