Last posts on psychose
2024-03-29T08:28:21+01:00
All Rights Reserved blogSpirit
https://www.hautetfort.com/
https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/psychose/atom.xml
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Bouteflika en capacité de se représenter
tag:creseveur.hautetfort.com,2019-03-06:6133825
2019-03-06T16:03:28+01:00
2019-03-06T16:03:28+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5960921" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/3805912743.jpg" alt="Bouteflika pour un 5eme mandat.jpg" /></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Chaos mondial, psychose et menaces réelles...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-12-27:5520838
2014-12-27T10:00:00+01:00
2014-12-27T10:00:00+01:00
Vous pouvez découvrir ci-dessous l'intervention du criminologue Xavier...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous l'intervention du criminologue <strong>Xavier Raufer</strong> lors du colloque organisé le 8 décembre 2014 à l'Assemblée Nationale par le Club <em>Participation et Progrès</em>, sur le thème « 2014 : Notre monde est-il au bord du gouffre ?». L'image bouge un peu... mais le propos est intéressant !</span></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2d9br2" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2d9br2_xavier-raufer-chaos-mondial-psychose-et-menaces-reelles_news" target="_blank">Xavier Raufer : « Chaos mondial, psychose et...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Super_Resistence" target="_blank">Super_Resistence</a></em></p>
ITENARASA
http://quel-bookan.hautetfort.com/about.html
Juste une ombre - Karine Giébel
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2014-09-24:5451835
2014-09-24T20:32:00+02:00
2014-09-24T20:32:00+02:00
Plus dure sera la chute Une jeune femme ambitieuse, à la limite de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><img id="media-4701079" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/3543925083.2.jpg" alt="juste une ombre, karine giébel, paranoïa, psychose, manipulation, isolement, un glaçon ça fond aussi à l'ombre " /><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;">Plus dure sera la chute</span></span></p><p style="text-align: justify;">Une jeune femme ambitieuse, à la limite de la tyrannie, qui a tout à perdre ; un policier torturé, incontrôlable qui n'a plus rien à perdre. Poursuivi, poursuivant : l'Ombre en ligne de mire. Une ombre qui a pris Chloé Beauchamp dans ses filets et qui l'entraîne vers la folie. Délire paranoïaque ou réalité? Alors que Chloé se retrouve esseulée, sous l'emprise d'une ombre, Alexandre Gomez, flic en perdition, décide d'agir en solo pour la sauver. Nouvelle erreur de jugement?</p><p style="text-align: justify;">Y a pas à dire Karine Giébel s'y connaît pour manier le suspens et faire planer le malaise. Si le style est simple et direct, l'ambiance de ce thriller psychologique est juste terrible. Pourtant ce scénario n'a rien d'original en lui-même parce que le coup de la nana harcelée c'est du revu et corrigé que ce soit en littérature ou au cinéma. Mais justement parce que c'est du connu, le lecteur suppose qu'il ne se laissera pas prendre au piège et que "bah voyons c'est du tout cuit : aucune surprise, aucun suspens". Tsss, c'eut été trop facile.</p><p style="text-align: justify;">Alors? Alors je me suis laissée prendre au jeu. Plus j'avançais dans l'intrigue, plus je ressentais une forme d'anxiété et j'aspirais à ce que ça se termine vite. Parce que c'est un véritable calvaire, une torture à laquelle nous convie l'auteure. L'ambiance est malsaine, pesante. Cette menace, cette ombre a une telle emprise sur Chloé qu'on pourrait presque la sentir soi même.<br />Elle perd pied Chloé, elle perd son assurance et on pourrait en être satisfait tellement elle se révèle être exécrable. Mais là aussi Karine Giébel sait amadouer le lecteur et le faire revenir à de meilleurs sentiments, un drame dans l'enfance qui vient expliquer (excuser?) un tel fonctionnement et on efface ce sourire et tout jugement. Ce drame sert aussi à la remise en question de nos certitudes quant à la véracité de "l'Ombre" et, là aussi, on a beau connaître les ficelles, ça, ajouté à divers autres éléments suffit à nous faire douter...</p><p style="text-align: justify;">Voilà pourquoi je peux dire que <strong>Juste une ombre</strong> est un bon thriller qui saura ferrer malgré une intrigue "déjà vue" tout lecteur amateur du genre. Et pour peu que ce thriller psy soit votre baptême d'entrée dans l'univers de Giébel alors vous aurez de grandes chances d'adorer (j'ai bien dit de "grandes chances" car il est possible de ne pas aimer hein).</p><p style="text-align: justify;">Certains s'agaceront peut-être du sempiternel cliché du flic torturé, borderline et au bord du gouffre qui voit dans cette affaire une possible rédemption. Possible.<br /><br />Personnellement, il s'agit du troisième roman de cette auteure que je lis et, si j'ai globalement apprécié la manière dont ce thriller psychologique est mené et s'il m'a malmené les nerfs, j'avoue que j'ai ressenti une très très légère pointe d'agacement face à un type de fin qui se répète et semble être LA signature Giébel.<br />Ceux qui ont lu les romans de cette auteure me comprendront peut-être et pourront peut-être répondre à cette question qui me taraude : le mot rédemption est-il à rayer du vocabulaire de madame Giébel ? (répondez moi s'il vous plaît!!! :p )<br />J'avoue que j'aimerais maintenant être surprise par une fin différente, même si ici il y a déjà une amorce d'espoir...</p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em>"Dans la vie, il y a des besoins vitaux. Essentiels, primaires. Qui nous rappellent que nous ne sommes rien d'autre que des animaux.</em></span><br /><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em> Parmi eux, un endroit où se sentir en sécurité. Un abri, un refuge. Un terrier, un gîte.</em></span><br /><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em> Quand cet endroit n'existe plus, on devient un animal traqué, la peur chevillé au corps. </em></span><br /><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em> Quand on ne se sent plus en sécurité nulle part, on devient un simple gibier. Une proie, qui fuit et se retourne sans cesse, ne trouvant plus le repos."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em>"J'ai tout essayé, tu sais. Tout.</em></span><br /><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em> J'ai répété cent fois, mille fois. J'ai expliqué, avec tous les mots que je connais. Et j'en connais beaucoup.</em></span><br /><span style="background-color: #000000; color: #ffffff;"><em> Mais je crois que ce n'est pas une question de vocabulaire. J'ai l'impression d'être dans une autre réalité. Ils me regardent tous comme si je ne faisais pas partie de leur monde. Comme si je n'étais pas normale."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;"><em>"C'est ça, être vivant. C'est ça, exister.</em></span><br /><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;"><em> Exister, c'est manquer à quelqu'un.</em></span><br /><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;"><em> Exister, c'est être la douleur d'un autre."</em></span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
LE JOURNAL DE PERSONNe : ” PSY-CAUSE : G RIEN ”
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-03-03:5004410
2013-03-03T15:27:00+01:00
2013-03-03T15:27:00+01:00
Femme magnifique à l'intensité hors-norme. Superbe et...
<p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/YHstIjGdxBw" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Femme magnifique à l'intensité hors-norme.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Superbe et talentueuse...</span></strong></span> </p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">A l'écriture riche et précise.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Il est important de ne pas passer à côté</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!</span></strong></span> </p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">http://www.lejournaldepersonne.com/</span></strong></span> <span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">Ou sur sa chaine Youtube:</span></strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Quand j'écarte mes deux hémisphères, j'entends un drôle de bruit.</strong></span><br /><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Un bruit qui ne fait pas de bruit.</strong></span><br /><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Le silence...oui le silence</strong></span><br /><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Comme la muse qui interpelle le poète</strong></span><br /><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Ou l'Ange qui interpelle le prophète</strong></span><br /><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Chutttttttttttttttttttttttt !</strong></span></p>
Fichtre
http://fichtre.hautetfort.com/about.html
Marre des livres avec rien dedans ?
tag:fichtre.hautetfort.com,2012-09-13:4686538
2012-09-13T13:43:00+02:00
2012-09-13T13:43:00+02:00
Avez-vous entrepris de lire vos contemporains et vos...
<p style="text-align: justify;"> Avez-vous entrepris de lire vos contemporains et vos contemporaines ? Ces chers auteurs et chères auteures, écrivains et écrivaines, intellectuels et intellectuelles qui peuplent les émissions littéraires, qui se déplacent pour nous montrer leur dernière coupe de cheveux ou le jaune de leurs dents et le marron de leurs yeux cernés, et qui nous ont concocté une rentrée littéraire qui s'annonce encore d'un grand cru.</p><p style="text-align: justify;">Avez-vous été jusqu'à prendre un de leurs livres en main dans une librairie ou une bibliothèque... jusqu'à l'emprunter... jusqu'à l'acheter... jusqu'à le conserver au sein de votre bibliothèque à vous à proximité de vos magnifiques livres de littérature, de poésie et d'histoire !? Fichtre alors...</p><p style="text-align: justify;">Je m'adresse donc à vous qui aimez lire et encore davantage à ceux et celles qui auraient répondu par la négative.</p><p style="text-align: justify;">Voici un roman (pour son contenu) que l'on peut aussi qualifier de nouvelle (pour sa taille effective en nombre de pages) qui s'intitule tout simplement <em>Psychose</em>. Inséré dans un recueil, il est plus petit que beaucoup de livres que vous trouverez en librairie, où l'on a pris l'habitude de nommer "roman" des livres creux de 130 à 160 pages, des machins qui traînent en longueur, se répètent, tournent autour du pot pour ne pas dire du "je" et finissent par ne laisser qu'un souvenir confus si ce n'est désagréable. <em>Psychose</em> est tout différent : un concentré dense, riche, qui ne vous laissera pas indifférents et encore moins déçus, et vous le lirez d'un trait, en trombe furieuse et joyeuse !</p><p style="text-align: justify;">Son auteur, Romain Debluë, n'est pas un habitué des plateaux de télévision, ni des émissions radiophoniques, ni même du salon du livre ou des signatures en librairies. C'est sans doute la raison pour laquelle vous n'avez encore jamais entendu ou lu son nom. Mais il a tout le temps de le devenir et c'est bien là tout le mal qu'on lui souhaite.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3547303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/1660656373.jpg" alt="l-odeon-1850- recolorisé.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><em><span style="font-size: x-small;">Carrefour de l'Odéon, vers 1850</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Venez donc, suivez-nous, à Paris, dans le quartier latin, à la fin du XIXème siècle. Venez, si vous n'avez pas peur. Je dis bien si vous n'avez pas peur, peur de voir certaines de vos conceptions quelque peu chahutées, car Romain Debluë a décidé de brouiller les cartes d'emblée : dès les premières lignes de son court roman, un peu plus d'une vingtaine de pages, pages écrites à un âge particulièrement vert, dès les premières lignes, il donne la parole au narrateur, qui vous place à un <strong>carrefour</strong> : le narrateur nage-t-il dans son propre océan de psychose comme il sait qu'on le dit autour de lui ? ou le monde est-il fou et seul le narrateur est sain d'esprit ? Prendrez-vous position pour ou contre lui ? A vous de voir, chers lecteurs et chères lectrices, et vous ne serez pas au bout de vos surprises.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3547307" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/2319870768.jpg" alt="rue Soufflot recolorisée.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Rue Soufflot, vers 1850</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Romain Debluë nous décrit avec force et intensité notre Paris d'avant, son quartier latin et la chambre dans laquelle s'est reclus le narrateur qui enseigne à la <strong>Sorbonne</strong>. Le style qu'il déploie dans ce livre nous offre des tournures de phrases délicieuses, un vocabulaire moiré, le tout enveloppé dans une parfaite élégance. Il pourra vous évoquer Poe, Baudelaire, des gravures de Rops ou les <em>Contes cruels</em> de Villiers-de l'Isle Adam. Et puis vous ne pourrez rester indifférents au destin du personnage principal, au point que votre chambre à vous - si vous avez le malheur de lire de votre chambre - pourrait bien prendre les allures inquiétantes de la sienne...</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3547308" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/3368991905.jpg" alt="saint-severin-1850-recolorisée.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Rue saint Séverin, vers 1850</span></span></em></p><p style="text-align: left;"> </p><div><p style="text-align: justify;">Noire est l'encre de Romain Debluë lorsqu'il écrit ce roman-nouvelle en 2009.</p><p style="text-align: justify;">Dense est l'encre qui sort de son encrier pour venir se poser sur le papier en caractères forts et ornés de vocabulaire précieux, autant de gemmes qu'il incruste avec virtuosité dans le noir originel de l'encre. </p></div><p style="text-align: justify;">J'aimerais tant vous en dire plus, il y a tant à dire, à décrire, à discuter... mais j'ôterais à votre plaisir de découvrir et de vous laisser surprendre en lisant. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><img id="media-3743277" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/3904984262.jpg" alt="psychose,romain,debluë" width="139" height="219" />Se procurer l'ouvrage :</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">"Psychose" in <em>Sur le fil</em></span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Romain Debluë</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">2009</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Ed. Mille Plumes</span></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">144 pages</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">> Chez l'éditeur : <a href="http://www.milleplumes.info/nouvelle.html" target="_blank">http://www.milleplumes.info/nouvelle.html</a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">> Chez Chapitre : <a href="http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/imperialdream/sur-le-fil,25932970.aspx" target="_blank">http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/imperialdream/sur-le-fil,25932970.aspx</a></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: x-small;">Du même auteur :</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">> Ecrits publiés en ligne : <a href="http://www.inlibroveritas.net/auteur5163.html" target="_blank">http://www.inlibroveritas.net/auteur5163.html</a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">> Blog : <a href="http://amicusveritatis.over-blog.com" target="_blank">http://amicusveritatis.over-blog.com</a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">> Partitions en ligne : <a href="http://www.free-scores.com/partitions_gratuites_romain-deblue.htm" target="_blank">http://www.free-scores.com/partitions_gratuites_romain-deblue.htm</a></span></p><p style="text-align: left;"> </p>
ITENARASA
http://quel-bookan.hautetfort.com/about.html
Avant d'aller dormir - S.J. Watson
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2012-08-18:4807834
2012-08-18T14:34:00+02:00
2012-08-18T14:34:00+02:00
Gardez les yeux ouverts sous peine de tout oublier ! "Peut-être que...
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; color: #808080;"><span style="font-size: large;"><img id="media-3708137" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/01/738831445.jpg" alt="avant d'aller dormir,s.j. watson,amnésie,troubles de la mémoire,confabulation,usurpation d'identité,journal intime,psychiatrique,psychose,entre rêve et réalité,au jour le jour" />Gardez les yeux ouverts sous peine de tout oublier !</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000080;"><em>"Peut-être que c'est pire ai-je dit doucement. J'ai écrit que c'était comme d'être morte. Mais ça? Mais ça, c'est pire. C'est comme mourir, tous les jours. Encore et toujours. Il faut que j'aille mieux. Je ne me vois pas continuer comme ça bien longtemps.Je sais que je vais m'endormir ce soir, et demain je vais me réveiller, et à nouveau je ne saurai plus rien, et le jour suivant ce sera pareil, et le lendemain encore pareil. Je n'arrive pas à l'imaginer. Je ne peux pas affronter cette perspective. Ce n'est pas la vie, c'est une existence où l'on saute d'un moment au suivant sans la moindre idée de son passé, et sans le moindre projet pour l'avenir. C'est comme ça que j'imagine l'existence des animaux. Le pire, c'est que je ne sais même pas ce que je ne sais pas. Peut-être y a-t-il des tas de choses qui vont me faire mal. Des choses dont je n'ai même pas encore rêvé."</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;"><strong><em>"Avant d'aller dormir"</em></strong> suscite dès les premières pages la curiosité, l'envie d'en savoir plus. Que ça aille plus vite dans la progression : qui est Christine, que lui est-il arrivé et qui en est responsable?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Autant de questions qui demandent d'être patient. Patient comme doit l'être Christine, la narratrice de ce roman. Narratrice ou lectrice d'ailleurs puisqu'elle découvre comme nous à travers son journal ce qu'a été, est sa vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Christine a 47 ans et tous les matins depuis une vingtaine d'années, depuis ce fameux "incident", elle se réveille en ignorant tout du lieu où elle se trouve, de l'homme à ses côtés, du temps qui a passé. </span><span style="font-size: small; color: #000080;">A la limite de la dépersonnalisation... </span><span style="font-size: small; color: #000080;">Ce n'est que devant le miroir de la salle de bain qu'elle prend conscience avec terreur qu'elle vit dans le corps d'une femme mûre, que la bague à son doigt est une alliance et que l'homme aux cheveux poivre et sel auprès de qui elle se réveille n'est pas une rencontre d'un soir. Ce que semble conforter les photos accrochées au miroir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Alors, elle retourne dans la chambre et là, l'homme qu'elle retrouve lui explique patiemment et avec tendresse qu'il s'appelle Ben, qu'il est son mari, qu'ils s'aiment et que elle, Christine, souffre d'un type d'amnésie rare qui dès que le sommeil profond la prend, la plonge dans un oubli total d'elle-même, de sa vie, de son entourage et fait de ses jours un éternel recommencement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;"> Christine découvre ensuite qu'elle est suivie par un jeune psychiatre, Ed Nash. Avec son aide, elle tente de recoller les morceaux de son passé à l'insu de Ben. Ce Dr Nash lui remet un journal intime où journalièrement elle doit se replonger pour lire les miettes d'un passé et d'un présent fuyant. Journal intime faisant office de mémoire, seul lien entre Christine, son passé et son présent. Source d'autant d'incertitudes que de certitudes...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Et que signifie cette phrase écrite en première page : <em>"Ne pas faire confiance à Ben"</em>. Sourde inquiétude planant sur tout le roman, pressentiment à la fois fugace et persistant.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">La question qui se pose et s'impose alors : en quoi, à qui faire confiance dès lors que tout n'est qu'inconnu, dès lors qu'il n'y a aucun souvenir stables? A quoi se raccrocher lorsque toute parole est mise en doute par ce qui est écrit, dit et répété? Qui croire? Ben, son psy, ce journal intime ? Mais ce dernier n'est-il pas le fruit de son imagination, de ses rêves, de ses souvenirs sous influence? Confabulation?...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Comment vivre lorsque tout n'est que doute, lorsqu'il faut même se cacher pour avancer? A quelle source sûre se raccrocher? Toute l'angoisse est là.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Comme elle, nous avançons à tâtons. Ses interrogations, ses doutes, son angoisse jusqu'à son chagrin sont nôtres. Ce que nous pressentons à l'instar de Christine se monte et se démonte aussitôt. On croit savoir mais on ne sait plus vraiment. Tout n'est que doutes, longtemps et les certitudes n'arrivent qu'à la toute fin, en même temps que celles de Christine finalement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">On peut dire qu'<strong><em>"Avant d'aller dormir" </em></strong>tient sa promesse de nous tenir en haleine. Rien non rien n'est ici moins sûr que la réalité...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Pour moi, le terme de thriller psychologique a pris tout son sens dans les dernières pages du roman où j'ai vraiment ressenti à un moment une précipitation dans ma lecture, une soif de découvrir comme Christine la vérité avec cette pointe d'angoisse propre au genre.<strong><em><br /></em></strong></span></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Julia Kristeva, Artaud, ”Le sujet en procès” ...
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2012-05-04:4704242
2012-05-04T19:40:10+02:00
2012-05-04T19:40:10+02:00
Quelques secondes en anglais, puis Julia Kristeva s'exprimera en français....
<p>Quelques secondes en anglais, puis Julia Kristeva s'exprimera en français.<br /><br /><object style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="425" height="355" data="http://www.youtube.com/v/NVHUHX768Zc&rel=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/NVHUHX768Zc&rel=1" /></object></p>
sandales
http://librairiesandales.hautetfort.com/about.html
Skeleton Creek - Tome 1, Psychose
tag:librairiesandales.hautetfort.com,2011-03-14:3141962
2011-03-14T08:00:00+01:00
2011-03-14T08:00:00+01:00
Skeleton Creek - Tome 1, Psychose ; Patrick Carman ; Traduit...
<p style="text-align: center;"><strong>Skeleton Creek - Tome 1, Psychose ; </strong><strong>Patrick Carman ; </strong><strong>Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Marie-Hélène Delval ; </strong><strong>Editions Bayard Jeunesse, mars 2011, 13 €</strong></p><p> </p><p><a href="http://librairiesandales.hautetfort.com/archive/2011/03/14/skeleton-creek-tome-1-psychose.html" target="_blank"><img id="media-2936424" style="margin-top: 0.7em; margin-bottom: 0.7em; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://librairiesandales.hautetfort.com/media/02/02/1721460771.2.jpg" alt="Skeleton Creek - Tome 1, Psychose, Patrick Carmann, Bayard Jeunesse, sandales d'empédocle jeunesse, claire bretin" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Deux adolescents Ryan et Sarah amis depuis longtemps et dont les parents commencent à trouver que leur association est particulièrement agaçante voir dangereuse. Du point de vue des parents, il faut séparer ces deux là avant que des évènements plus graves ne se produisent (les parents n’ont pas toujours tord !). Comment et pourquoi la ville de Linkford est-elle devenue Skeleton Creek ? Comment trouver des informations dans une petite ville perdue au fin fond du monde, abandonnée de tous. Que c’est-il passé autrefois au moment ou la Newyorkaise or et argent exploitait la mine avec une drague qui a provoqué un accident mortel, celui de Joe Bush.<br />Qu’on donc découvert de si dérangeant ces deux adolescents ? Qu’est la société du crâne ?</p><p style="text-align: justify;">Le récit de leurs aventures est mené à deux voix : celle de Ryan, cloîtré chez lui derrière son ordinateur et son journal (qui est le corps du roman, sous forme de cahier avec des lignes et une écriture manuscrite comme choix de typographie) et celle de Sarah derrière son ordinateur elle aussi, mais sur le terrain avec sa caméra au point qui mène l’enquête et transmet les vidéos qu’elle a filmé à son camarade avec ses commentaires, ses interrogations.<br />Il faut donc bien le dire, si vous voulez lire ce roman, il vous faut la version papier et également un ordinateur sans lequel vous ne pourrez pas vous connecter aux vidéos dont les codes d’accès vous sont fournis au fur et à mesure de l’histoire retranscrite par Ryan, jusqu’à la vidéo finale qui vous laissera dans l’expectative, mais je vous laisse la surprise.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">J’avoue ne pas trop savoir quoi en penser ! Peut-être ne suis-je pas le public cible idéal ? Certains aspects sont agaçants (comme ces deux ados qui semblent pouvoir échapper à la surveillance de parents pourtant déjà bien échaudés par leur accident ; je n’ai pas vu l’intérêt de la vidéo de cette sorte de prédicateur incrusté dans le site de la drague sur le site de Sarah et l’histoire semble un peu tirée par les cheveux par moment : peut-être la difficulté de jongler entre les deux fonctionnements (écrit et vidéo) et la difficulté de mettre en place l’histoire dans ce premier tome) ; la voix de Sarah est étonnante parfois dérangeante.</p><p style="text-align: justify;">Pour le reste, il faut bien avouer que tout n’est pas négatif : la présentation du roman, sous forme de journal intime avec la typographie… est intéressante ; le ton employé dès le départ happe le lecteur et lui donne envie d’en savoir plus sur cette histoire qui devient de plus en plus compliquée et mystérieuse ; le rythme d’écriture est nerveux, les chapitres courts, faciles à lire ; les deux personnages principaux sont sympathiques (bien que parfois agaçants : mais bon ce sont des ados !) et on aimerait bien déjà être au deuxième tome pour savoir ce qui va en ressortir ; Le rythme, <a href="http://www.enqueteaskeletoncreek.fr/" target="_blank">les sites</a>, <a href="http://www.sarahfincher.fr/" target="_blank">les vidéos</a> et le journal devraient plaire sans doute aucun aux ados ; Cette histoire de revenants ? Qu’est-elle réellement ? Réalité ou montage de toute pièce pour éloigner les curieux d’un site au passé décidément bien mystérieux ? ; Et de quoi faire monter le taux d’adrénaline du lecteur !</p><p style="text-align: justify;">Au final en me relisant, je me dis qu’il y a donc probablement davantage de positif que de négatif : A suivre donc… (juin 2011)</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em>Jean-Luc</em></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
La crise, causes et solutions...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-03-12:3139419
2011-03-12T10:35:00+01:00
2011-03-12T10:35:00+01:00
Vous pouvez regardez ci-dessous un débat extrêmement intéressant sur la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez regardez ci-dessous un débat extrêmement intéressant sur la crise, ses causes et ses éventuelles solutions entre <strong>Jean Robin</strong>, animateur du site <em>Enquête & Débat</em>, et <strong>Michel Drac</strong>, responsable des éditions Le Retour aux Sources, et auteur de plusieurs essais. </span></p><p><object width="438" height="316" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhhfap?theme=none" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhhfap?theme=none" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhhfap?theme=none" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xhhfap_echec-et-mat-michel-drac-et-jean-robin_news" target="_blank">Echec et mat : Michel Drac et Jean Robin</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/enquete-debat" target="_blank">enquete-debat</a></em><br /><br /></p>
tiniak
http://pavupapri.hautetfort.com/about.html
À bascule
tag:pavupapri.hautetfort.com,2010-07-08:2819847
2010-07-08T10:17:00+02:00
2010-07-08T10:17:00+02:00
Les yeux rivés sur la porte close sans faire autre chose que respirer...
<p>Les yeux rivés<br /> sur la porte close<br /> sans faire autre chose<br /> que respirer<br /> les doigts dans la cuisse plantés<br /> les ongles faits au verni rose<br /> <br /> Du bout des pieds<br /> en robe de deuil<br /> imprime au fauteuil<br /> un balancier<br /> qui fait grincer le vieux parquet<br /> depuis sa place jusqu'au seuil<br /> <br /> Chignon serré<br /> sur la nuque grise<br /> la vue s'électrise<br /> - on a frappé !<br /> " Entrez donc, qui que vous soyez "<br /> fait la gorge où la voix se brise<br /> <br /> Le sort est joué<br /> qui en sait la cause<br /> n'empêche la chose<br /> d'exécuter<br /> son acte sombre et carnassier<br /> d'intime et violente psychose<br /> <br /> <img id="media-2549700" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/00/1283324392.jpg" alt="rockinchair.jpg" /></p> <p style="text-align: right;"><span style="color: #808080;">tiniak - mes chanSonges<br /> © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK<br /> pour un</span> <a title="atteindre le SITE d'écriture ludique..." href="http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/index.php?2010/07/08/7913-tiniak-a-la-place-du-loup">Impromptu Littéraire</a> <span style="color: #888888;">- tiki#81</span></p> <p> </p>
papillote
http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/about.html
Psychose dans la salle de sport
tag:incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com,2009-06-29:2264051
2009-06-29T14:20:00+02:00
2009-06-29T14:20:00+02:00
Vous savez que, tous les dimanches, je vais à la salle de sport et...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/02/00/797854368.jpg" id="media-1849503" alt="Rideau de douche Psychose.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1849503" />Vous savez que, tous les dimanches, je vais à la salle de sport et j’espère à chaque fois qu’elle sera vide. Hier mon vœu a été exaucé. Y a que moi pour m’enfermer dans une pièce sans fenêtre le seul jour de l’année où il fait beau.<br /> <br /> Comme toujours, la dame de l’accueil me dit « Attendez je vérifie les heures d’ouverture » et elle cherche pendant 10 minutes le bon papier dans son fatras. Je réplique encore : « c’est pas la peine, c’est ouvert, je connais les horaires par cœur !<br /> Dame d’accueil, <i>sèchement</i> : - Oui ben pas moi. Ca y est j’ai trouvé. C’est ouvert jusqu’à 18 h.<br /> Moi : - Ah ? D’habitude c’est 17h30…<br /> Dame d’accueil, <i>fièrement</i> : - Vous voyez que vous connaissez pas les horaires !"<br /> J’ai pas d’alzheimer que je sache, mais je n’insiste pas. Décidément j’ai le chic pour me faire apprécier par le <a target="_blank" href="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/archive/2009/05/30/c-estsuiquidiquiyest-ou-comment-trouver-la-bonne-replique.html">personnel d’accueil</a>.<br /> <br /> Dans la salle vide, je pense : « je peux rester sur les appareils autant que je veux, c’est agréable… j’entends les enfants qui braillent dans la piscine à côté, pauvres nageurs, ils ne sont pas tranquilles eux… »<br /> A 17h, une autre personne vient me signaler : « la salle ferme à 18h, vous avez encore une heure »<br /> Les horaires ont donc bien changé. Cool j’ai le temps de tester toutes les machines. Je suis toujours perdue dans mes pensées : « aah, c’est bien d’être seule, c’est calme…tiens au fait, j’entends plus les nageurs ? C’est 17h30, ils libèrent sûrement la piscine en avance, pour que les sportifs aient le temps de se doucher. »<br /> Je continue.<br /> <br /> 10 minutes plus tard, un bruit étrange vient perturber mes réflexions : « Mais, ce que j’entend au loin, c’est tout de même pas un aspirateur ? Normalement ils nettoient quand il n’y a plus personne ! Ils m’ont oublié ou qu… »<br /> Au même moment, dans un délicat petit « schtong », toutes les lumières s’éteignent d’un coup.<br /> Je saute du tapis en marche, me casse la gueule donc, me précipite sur la porte : impossible de l’ouvrir !<br /> Au secours ! Ils m’ont enfermée! Je vais rester là seule dans le noir toute la nuit ! Je vais crever de faim ! (Le sport creuse un estomac sur pattes)<br /> <br /> Je vois la femme de ménage. Elle passe l’aspirateur à 15 mètres de moi en me tournant le dos. Enfermée derrière la porte vitrée, je tape de grands coups pour attirer son attention, mais avec le bruit de l’appareil, la femme n’entend rien. Exactement comme dans un film d’horreur. La nana est poursuivie par le méchant, elle trouve enfin une issue mais la porte est fermée. L’héroïne meurt devant la foule alors que le spectateur la croyait sauvée. Ok, là, pas de serial killer, mais on sait jamais, il peut se cacher dans un casier en attendant son heure. Maintenant quoi.<br /> La femme de ménage me remarque enfin et s’avance nonchalamment vers moi. Elle ouvre la porte le plus simplement du monde. Ah oui, si j’avais tiré la poignée au lieu de pousser …<br /> Femme de ménage : « - Ben qu’est ce que vous faîtes là vous ? Ca ferme à 17 h30 ! »<br /> <br /> Finalement, la prochaine fois, je préfère ne pas être seule dans la salle. Pour avoir de la compagnie, mais aussi pour, comme <a target="_blank" href="http://www.commeaucinema.com/film/les-naufrages-des-andes,103206">les naufragés des Andes</a>, avoir quelqu’un à manger en cas d’enfermement prolongé.</p>
L'Hérétique
http://heresie.hautetfort.com/about.html
Le déni de grossesse est-il une pathologie ?
tag:heresie.hautetfort.com,2009-06-13:2238737
2009-06-13T16:18:00+02:00
2009-06-13T16:18:00+02:00
L'affaire Véronique Courjault défraye la chronique depuis quelques...
<p>L'affaire Véronique Courjault défraye la chronique depuis quelques semaines. Il faut dire que cette histoire est épouvantable, puisqu'il s'agit d'une femme qui a tué trois de ses enfants à la naissance après avoir apparemment refusé de reconnaître les grossesses préalables. Si j'ai quelques notions de psychologie assez solides, je suis évidemment bien loin d'avoir les compétences d'un spécialiste et mon avis n'engage donc que moi. Je ne peux m'empêcher, pour ma part, d'observer des traits communs entre certains aspects de la psychose hallucinatoire et le déni de grossesse et le déni de réalité. En effet, l'hallucination se définit autant par la présence que l'absence de perceptions en présence ou en absence de stimuli extérieur. Ce qui fait la psychose hallucinatoire, in fine, c'est l'inadéquation entre la perception et le stimulus. Ce que je dis là n'est pas clinique.</p> <p>Pour ma part, je suis frappé, dans le déni de grossesse par l'existence de similitudes avec la psychose hallucinatoire (je précise que ces termes regroupent en réalité beaucoup de formes de folie ou d'aliénation). Le fait de ne pas vouloir (ou pouvoir ?) prendre conscience de l'existence d'une vie en soi est à comparer avec certains aspects de la scizophrénie.</p> <p>Est-ce que, dans ces conditions, on ne pourrait pas supposer que le déni de grossesse est une pathologie mentale avec des stades variables de développement, se déclinant parfois avec une issue meurtrière ? Voilà, à mon avis, une question qu'il faut étudier, et qui en entraîne d'autres : la responsabilité des actes dans le cas d'un homicide, et les soins psychiatriques que l'on peut apporter à cette pathologie, y compris quand elle ne débouche pas sur la mise à mort des nouveaux-nés.</p> <p>Ne pas avoir conscience de la vie en soi, des changements du corps (dans certains cas, toutefois, la somatisation du déni est tellement forte que les modifications physiologiques sont difficiles à détecter), voilà qui interroge et qui devrait entraîner un questionnement sur l'état mental d'une femme, quand bien même la vie reprendrait son cours après la naissance de l'enfant.</p> <p>Il y a en tout cas au moins une association qui se pose très sérieusement la question de la nature du déni de grossesse, un colloque est prévu sur ce sujet <a href="http://www.afrdg.info/spip.php?article290">le 10 octobre 2009</a>. Je tends à penser, comme cette association, qu'il y a là en effet un problème de santé publique qui va bien au-delà du fait divers insolite ou de l'épiphénomène. Les <a href="http://www.afrdg.info/spip.php?article205">actes du précédent colloque</a> sont d'ailleurs parus. J'invite, pour ma part, le Ministère de la Santé et Madame Bachelot à en acheter les droits afin de les rendre publics.</p> <p>J'ajoute que j'ai d'autant plus de raisons de m'intéresser à ce sujet, que je connais au moins un cas, dans ma belle-famille, de femme touchée par un déni de grossesse (sans issue malheureuse, heureusement, les choses se sont très bien passées après). C'est une question qui m'interpelle depuis un moment, d'autant qu'il faudrait aussi évoquer les maris et compagnons de ces femmes (quand il y en a) qui ne remarquent rien non plus...</p>