Last posts on psychiatrique2024-03-29T06:48:46+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/psychiatrique/atom.xml.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlC'est psychiatrique...tag:pdf31.hautetfort.com,2018-09-12:60839962018-09-12T08:22:00+02:002018-09-12T08:22:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 12 septembre 2018 Michel Onfray était...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 12 septembre 2018</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a class="asset-img-link" href="http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e2022ad3b03aa1200b-pi"><img class="asset asset-image at-xid-6a00d83451619c69e2022ad3b03aa1200b img-responsive" style="float: right;" title="Capture" src="http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e2022ad3b03aa1200b-250wi" alt="Capture" /></a>Michel Onfray <a href="https://www.bfmtv.com/mediaplayer/replay/news-et-compagnie/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">était interrogé hier soir sur BFM TV</a>, sur le thème de l'islam de France. A 39mn10, le philosophe athée répond à une question sur l'islam et ses attaques terroristes avec un bel amalgame :</span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;">"[...] évidemment qu'il faut avoir des problème psychiatrique pour croire que quand on égorge quelqu'un en criant allah akbar on va récupérer une dizaine de vierges au paradis, <strong id="yui_3_16_0_ym19_1_1536679035361_39219">mais c'est psychiatrique, aussi, de croire que Jésus peut naître d'une mère vierge, mourir et ressusciter le 3e jour</strong> [...]"</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il n'a pas tout à fait tort, puisque le sacrifice d'un Dieu sur la croix ne peut être vu que comme une folie pour les païens :</span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;">"nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et<strong> folie pour les Gentils"</strong> [1 Corinthiens 1.23]</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais que Michel Onfray ne se croit pas à l'abri de la folie, comme le dit l'auteur du psaume 14 :</span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;">"<strong>L'insensé dit dans son cœur : " Il n'y a point de Dieu !...</strong> ""</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="mailto:micheljanva-lesalonbeige@yahoo.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Michel Janva</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html">lesalonbeige</a></span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlExit Freudtag:lapinos.hautetfort.com,2013-01-21:49637202013-01-21T11:41:00+01:002013-01-21T11:41:00+01:00 La croyance est couramment répandue aux Etats-Unis dans le caractère...
<p style="text-align: justify;"><strong>La croyance est couramment répandue aux Etats-Unis dans le caractère scientifique du freudisme, alors même que cette nation apparaîtra vite à la plupart des visiteurs étrangers comme un asile psychiatrique à ciel ouvert; chez les hommes, une pédérastie (= passion furieuse de l'enfance) particulièrement marquée.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ce sont les malades qui ont la plus grande foi dans la médecine. L'aliénation un peu moindre des Français explique on reste assez méfiant en France vis-à-vis du freudisme. On y exige qu'il soit passé au crible de la critique comme toutes les doctrines officielles. Notamment, en quoi le freudisme n'est-il pas un substitut des poussiéreux sacrements catholiques, selon l'élucidation de Carl Jung lui-même ? Rappelons que les sacrements ont pour but et effet, de même que les dogmes, de rendre "sociale" une spiritualité chrétienne antisociale. Et que l'athéisme moderne (Feuerbach), hérite de cette subversion.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>L'intérêt de l'élite bourgeoise dans le freudisme est parfaitement clair, et il est inutile d'aller le chercher bien loin : le freudisme omet l'argent parmi les causes de la folie. Freud est un saboteur du judaïsme, et chez le juif freudien, il ne faudra pas creuser beaucoup pour découvrir un aliéné mental, comme chez le psychiatre de confession catholique romaine, manifestement ignorant que les évangiles fournissent des raisons de vivre opposées à celles que la médecine fournit (d'où les nombreux pamphlets chrétiens contre la médecine et les médecins).</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Rappelons que le point de vue chrétien empêche de voir la médecine comme une science, et non seulement de souligner la médiocrité des progrès qu'elle a accomplis au cours des millénaires : en effet la médecine se contente de fournir les moyens de vivre, quand l'homme requiert surtout un but, contrairement à l'animal qui ne saurait en avoir d'autre qui ne soit confondu à son art de vivre. La médecine est une "science sans conscience", comme dit Rabelais.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ainsi le sacerdoce psychanalytique consiste à placer la population des Etats-Unis sous camisole chimique, et il contribue à l'idéologie totalitaire, puisque la raison de l'homme moderne, ainsi que celle du robot, est dépourvue de but et coïncide avec son mobile. Comme le catholicisme romain inféode le message évangélique à une cause et une finalité étrangères au message évangélique -la famille-, le freudisme met la science au service de la raison d'Etat et de l'ordre public.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
ITENARASAhttp://quel-bookan.hautetfort.com/about.htmlAvant d'aller dormir - S.J. Watsontag:quel-bookan.hautetfort.com,2012-08-18:48078342012-08-18T14:34:00+02:002012-08-18T14:34:00+02:00 Gardez les yeux ouverts sous peine de tout oublier ! "Peut-être que...
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; color: #808080;"><span style="font-size: large;"><img id="media-3708137" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/01/738831445.jpg" alt="avant d'aller dormir,s.j. watson,amnésie,troubles de la mémoire,confabulation,usurpation d'identité,journal intime,psychiatrique,psychose,entre rêve et réalité,au jour le jour" />Gardez les yeux ouverts sous peine de tout oublier !</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000080;"><em>"Peut-être que c'est pire ai-je dit doucement. J'ai écrit que c'était comme d'être morte. Mais ça? Mais ça, c'est pire. C'est comme mourir, tous les jours. Encore et toujours. Il faut que j'aille mieux. Je ne me vois pas continuer comme ça bien longtemps.Je sais que je vais m'endormir ce soir, et demain je vais me réveiller, et à nouveau je ne saurai plus rien, et le jour suivant ce sera pareil, et le lendemain encore pareil. Je n'arrive pas à l'imaginer. Je ne peux pas affronter cette perspective. Ce n'est pas la vie, c'est une existence où l'on saute d'un moment au suivant sans la moindre idée de son passé, et sans le moindre projet pour l'avenir. C'est comme ça que j'imagine l'existence des animaux. Le pire, c'est que je ne sais même pas ce que je ne sais pas. Peut-être y a-t-il des tas de choses qui vont me faire mal. Des choses dont je n'ai même pas encore rêvé."</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;"><strong><em>"Avant d'aller dormir"</em></strong> suscite dès les premières pages la curiosité, l'envie d'en savoir plus. Que ça aille plus vite dans la progression : qui est Christine, que lui est-il arrivé et qui en est responsable?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Autant de questions qui demandent d'être patient. Patient comme doit l'être Christine, la narratrice de ce roman. Narratrice ou lectrice d'ailleurs puisqu'elle découvre comme nous à travers son journal ce qu'a été, est sa vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Christine a 47 ans et tous les matins depuis une vingtaine d'années, depuis ce fameux "incident", elle se réveille en ignorant tout du lieu où elle se trouve, de l'homme à ses côtés, du temps qui a passé. </span><span style="font-size: small; color: #000080;">A la limite de la dépersonnalisation... </span><span style="font-size: small; color: #000080;">Ce n'est que devant le miroir de la salle de bain qu'elle prend conscience avec terreur qu'elle vit dans le corps d'une femme mûre, que la bague à son doigt est une alliance et que l'homme aux cheveux poivre et sel auprès de qui elle se réveille n'est pas une rencontre d'un soir. Ce que semble conforter les photos accrochées au miroir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Alors, elle retourne dans la chambre et là, l'homme qu'elle retrouve lui explique patiemment et avec tendresse qu'il s'appelle Ben, qu'il est son mari, qu'ils s'aiment et que elle, Christine, souffre d'un type d'amnésie rare qui dès que le sommeil profond la prend, la plonge dans un oubli total d'elle-même, de sa vie, de son entourage et fait de ses jours un éternel recommencement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;"> Christine découvre ensuite qu'elle est suivie par un jeune psychiatre, Ed Nash. Avec son aide, elle tente de recoller les morceaux de son passé à l'insu de Ben. Ce Dr Nash lui remet un journal intime où journalièrement elle doit se replonger pour lire les miettes d'un passé et d'un présent fuyant. Journal intime faisant office de mémoire, seul lien entre Christine, son passé et son présent. Source d'autant d'incertitudes que de certitudes...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Et que signifie cette phrase écrite en première page : <em>"Ne pas faire confiance à Ben"</em>. Sourde inquiétude planant sur tout le roman, pressentiment à la fois fugace et persistant.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">La question qui se pose et s'impose alors : en quoi, à qui faire confiance dès lors que tout n'est qu'inconnu, dès lors qu'il n'y a aucun souvenir stables? A quoi se raccrocher lorsque toute parole est mise en doute par ce qui est écrit, dit et répété? Qui croire? Ben, son psy, ce journal intime ? Mais ce dernier n'est-il pas le fruit de son imagination, de ses rêves, de ses souvenirs sous influence? Confabulation?...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Comment vivre lorsque tout n'est que doute, lorsqu'il faut même se cacher pour avancer? A quelle source sûre se raccrocher? Toute l'angoisse est là.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Comme elle, nous avançons à tâtons. Ses interrogations, ses doutes, son angoisse jusqu'à son chagrin sont nôtres. Ce que nous pressentons à l'instar de Christine se monte et se démonte aussitôt. On croit savoir mais on ne sait plus vraiment. Tout n'est que doutes, longtemps et les certitudes n'arrivent qu'à la toute fin, en même temps que celles de Christine finalement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">On peut dire qu'<strong><em>"Avant d'aller dormir" </em></strong>tient sa promesse de nous tenir en haleine. Rien non rien n'est ici moins sûr que la réalité...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000080;">Pour moi, le terme de thriller psychologique a pris tout son sens dans les dernières pages du roman où j'ai vraiment ressenti à un moment une précipitation dans ma lecture, une soif de découvrir comme Christine la vérité avec cette pointe d'angoisse propre au genre.<strong><em><br /></em></strong></span></p>