Last posts on prudhomme2024-03-28T11:04:13+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/prudhomme/atom.xmlDenisehttp://specialdujour.hautetfort.com/about.htmlBerceaux aux mille visagestag:specialdujour.hautetfort.com,2011-06-15:36781392011-06-15T00:07:00+02:002011-06-15T00:07:00+02:00 Portrait à l'huile de Gabriel Fauré , par John Singer Sargent , vers...
<div style="float: left; width: 175px; height: auto; border: 1px solid gold; margin-right: 16px;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/3942469161.jpg" target="_blank"><img id="media-3079374" title="Fauré" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/518806134.jpg" alt="les berceaux,gabriel fauré,prudhomme,montand,jean-luc Fradet" width="175" /></a><p style="text-align: center; margin-top: 0px;"><em><span style="font-size: xx-small;">Portrait à l'huile de<strong> Gabriel Fauré</strong>, par <strong>John Singer Sargent</strong>, vers 1889</span></em></p></div><p>J'ai découvert <strong> Les Berceaux</strong>, une mélodie de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Faur%C3%A9" target="_blank">Gabriel Fauré</a> sur un poème de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sully_Prudhomme" target="_blank">Sully Prudhomme</a> en écoutant l'un des derniers disques enregistrés par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Montand" target="_blank">Yves Montand</a>, en 1980. J'ai été <strong>éblouie</strong> par ces <strong>mots si vrais</strong> et cette <strong>musique</strong>, que j'ai trouvée <strong>magnifique</strong>.<br />Puis j'ai constaté que <strong>tout le monde</strong> connaissait cela et qu'un nombre impressionnant <strong>d'interprètes</strong>, hommes et femmes, classiques et populaires, parmi lesquels <strong>Tino Rossi, Barbra Hendricks, Gérard Souzay</strong>, ont proposé leur version de cette oeuvre. <br />L'internaute <strong>Jean-Luc Fradet</strong> a consacré une page à cette chanson, (<a href="http://pagesperso-orange.fr/jlf/hors/faure.htm" target="_blank">ici</a>).<a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/2019547937.jpg" target="_blank"><img id="media-3079556" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3352467233.jpg" alt="les berceaux,gabriel fauré,prudhomme,montand,jean-luc vradet" width="178" height="153" /></a><br />Il en a colligé et commenté <strong>17 interprétations</strong>, toutes intéressantes. Il est très <strong>sévère</strong> envers celle d'<strong>Yves Montand</strong>, mais je ne suis <strong>pas d'accord</strong> avec lui: après tout c'est grâce à <strong>Montand</strong> que j'ai découvert cette mélodie, et je lui suis demeurée <strong>fidèle</strong>, tout en découvrant avec bonheur d<strong>'autres interprètes</strong>.</p><p>Sur la vidéo, une interprétation qui ne fait pas partie de la liste de M. Fradet, celle du ténor brésilien <strong>David Henrique de Souza</strong>: </p><p><br /><iframe width="360" height="220" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/fb9xSKmSy3s" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p>D'ailleurs si vous cherchez <strong>Les Berceaux</strong> sur <a href="http://www.youtube.com/" target="_blank">YouTube</a> vous en trouverez plusieurs autres versions.<br />J'en ai mis <strong>une dizaine sur mon iPod</strong> et c'est un <strong>vrai plaisir</strong> de les écouter toutes l'une après l'autre.</p><p> </p><p>Voici enfin le poème:</p><p style="font-size: small; margin-left: 30px;"> </p><p style="font-size: small; margin-left: 30px;"><strong>Les Berceaux<br /></strong><em>Sully Prudhomme</em></p><p style="font-size: small; margin-left: 30px;"><em>_____________<br /></em></p><p style="font-size: small; margin-left: 30px;">Le long du quai, les grands vaisseaux,<br /> Que la houle incline en silence,<br /> Ne prennent pas garde aux berceaux,<br /> Que la main des femmes balance.<br /> <br /> Mais viendra le jour des adieux,<br /> Car il faut que les femmes pleurent,<br /> Et que les hommes curieux<br /> Tentent les horizons qui leurrent!<br /> <br /> Et ce jour-là les grands vaisseaux,<br /> Fuyant le port qui diminue,<br /> Sentent leur masse retenue<br /> Par l’âme des lointains berceaux.</p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlSully Nobel Prudhodommisé...tag:solko.hautetfort.com,2008-10-10:18378872008-10-10T11:55:00+02:002008-10-10T11:55:00+02:00 Le prix Nobel (200 000) francs est acquis à Sully-Prudhomme, envisagé par...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/2125302117.jpg" alt="20933-004-BE1DB136.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1322708" />Le prix Nobel (200 000) francs est acquis à Sully-Prudhomme, envisagé par les académiciens de Stockholm, luthériens dessalés et moralistes perspicaces, comme l'ouvrier de "la plus belle oeuvre idéaliste". Le patriotisme en personne est forcé d'en convenir, même à Paris, on n'est pas plus bête que ça. L'heureux vainqueur à déclaré son intention d'employer cette somme à venir en aide aux poètes pauvres, sans se réserver un centime ( Blague <em>idéaliste,</em> dont la dérision n'a pas tardé à éclater).</p> <p style="text-align: justify;">D'après le <em>Journal,</em> Sully-Prudhomme fonde simplement un prix annuel de 1500 francs pour les jeunes poètes, à décerner par la Société des gens de lettres. C'est à cela que vient d'aboutir l'immense réclame d'immolation pour les pauvres. 1 500 francs, c'est à dire le quart du revenu de 200.000 à 3 pour 100 francs de bénef et le capital dans la profonde, sans préjudice d'une réputation d'holocauste. L'<em>idéalisme</em> est plutôt une bonne affaire.</p> <p>( <strong>Léon Bloy</strong>, 18 décembre 1901 /5 mars 1902 - "Quatre ans de captivité à Cochons-sur-marne" <em>(Journal</em>, Bouquins, 1999)</p> <p><strong>PS</strong>. :<em> </em> Ci-dessus, on reconnait Sully, pas Léon.<em> "La profonde",</em> c'est la poche (ah! les ressources inépuisables de l'argot ... )</p>