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SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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Le VERS selon Jean-Paul MICHEL
tag:surduvent.hautetfort.com,2024-03-28:6491620
2024-03-28T21:30:00+01:00
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Poèmes de vigueur ! Éclats de lumineuse fraîcheur ! Combien...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6521319" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/4179044752.jpg" alt="fleur,pétales," /></p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Poèmes de vigueur ! Éclats de lumineuse</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">fraîcheur ! Combien garderez-vous les pétales colorés de</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">votre verbe ? Comme le lys fragile un instant</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">de gloire ? Ou comme</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">la marguerite des champs résistante et modeste</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">de longues semaines de présence rassérénante ?</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cela, nul de la sait. Un vers pur ne doit</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">se perdre à peser ses chances mais</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">surgir imposer le jamais ouï, la</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">si ancienne beauté que déjà</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">perdue non pas quémander l'attention mais</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">incliner les regards vers soi avec</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">l'autorité légère qui signe la force garder</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">captives les âmes portées vers des beautés qui</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">rafraîchissent, contentent, trompent</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">l'angoisse, disposent</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">ceux qui les regardent - ô gloire des bouquets ! -</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">à l'égalité de cœur qu'il faut pour</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">aller à la vie légère sans faute.</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"><br /><span style="color: #800000;"><strong>Jean-Paul MICHEL</strong></span>, Défends-toi, beauté violente !, Flammarion, 2001</span></p><p> </p><p> </p>
fredlautre
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MAHMOUD DARWICH, POÈTE
tag:lantidote.hautetfort.com,2024-02-11:6484711
2024-02-11T09:00:00+01:00
2024-02-11T09:00:00+01:00
Mahmoud Darwich est Palestinien. Comme Ibrahim Sousse, qui aurait pu faire...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich est Palestinien. Comme Ibrahim Sousse, qui aurait pu faire une grande carrière de pianiste, Mahmoud Darwich aurait sans doute préféré se consacrer entièrement à sa propre vie, à ses amours, à ses amitiés et à l'écriture. Mais voilà, il est Palestinien. Et s'il écrit, c'est comme entre les parenthèses de temps que l'action lui laisse. Il est un militant, alors quoi de plus logique que ce qu'il écrit se permette de refléter l'urgence, la simple et brutale réalité des événements ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais Mahmoud Darwich est un poète : ce qui compte, c'est la voix qui émerge de cette réalité pour se faire entendre avec force. Cette voix est belle, cette voix est grande. Elle appelle à la résistance, au point de se souvenir d'Aragon ("Ballade de celui qui chantait dans les supplices") : « <em>Si c'était à refaire, Je parcourrais cette longue route </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Oui, cette voix est belle, et cela sans doute parce que l'auteur accepte le plus souvent de ne pas nommer le trivial, mais d'en filtrer l'arôme, la saveur et la silhouette comme dans un filigrane d'authenticité. Le pluriel est de mise, quand on veut éviter de réduire au particulier : « <em>Quand les martyrs vont dormir, je me réveille et je monte la garde pour éloigner d'eux les amateurs d'éloges funèbres </em>».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cette voix est belle, qui fait entendre le chant d'un être pleinement vivant : la passion, la vibration, la femme, les amis, les rêves mêmes illuminent le livre et accompagnent le combat de l'homme : « <em>Ô mes amis, laissez un seul mur pour les cordes à linge, une nuit pour les chansons </em>». On entend au loin l'appel au plaisir : « <em>Je veux davantage de vie </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le livre est tout entier bruissement, fourmillement, mouvement d'un peuple astreint à la quotidienneté du rire et des larmes, comme rêvé. Impatience de celui qui sent une terre promise à portée de sa main. Vision d'un possible futur, désillusion quand il est mis en face de la fraternité refusée : « <em>Frère, ô mon frère ! qu'ai-je fait pour que tu m'assassines ? </em>»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cette voix est celle d'un homme qui chante. Un lyrisme sans ostentation baigne la plupart des poèmes, ou les gonfle d'un souffle ample et inspiré : « <em>Ils dorment au-delà de l'horizon rétréci, sur le versant où la parole s'est pétrifiée. Ils dorment dans une pierre modelée avec les ossements de leur phénix </em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Un lyrisme qui ne fuit pourtant pas l'évocation de l'hostilité ou de la violence : « <em>La blessure a-t-elle besoin de son poète Pour dessiner une grenade à l'absence ? </em>» Mais sans complaisance déplacée : « <em>La poésie et la prière nous seront secourables. Et nous, nous avons le droit d'éponger la nuit des belles femmes, de discuter de ce qui Peut écourter la nuit de deux étrangers guettant l'arrivée du nord à la boussole </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich sait qu'il ne faudrait pas qu'après le retour en terre promise, ce qu'il a chanté pour accompagner ce retour devienne pour autant caduc : si je me réduis à ce que je cherche, que deviendrai-je quand je l'aurai trouvé ? L'auteur, sans cesse, pressent l'invention d'un futur peut-être heureux, à condition que.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich dit ailleurs : « <em>Dis-moi, notre poème a-t-il été vain ? — Non, je ne le pense pas. — Alors pourquoi la guerre devance-t-elle le poème ? — Nous demandons à la pierre de nous donner le rythme ; nous ne l'obtenons pas. — Les poètes ont des dieux anciens </em>».</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Note : J'ai écrit ce petit texte en octobre 1991. Je venais de me laisser saisir par la lecture de <span style="text-decoration: underline;">Plus rares sont les roses</span>, traduit par l'excellent Abdellatif Laâbi, publié aux Editions de Minuit en 1989. Le hasard vient de me faire rouvrir le numéro de revue où ce texte a paru. A la lumière des actuels événements qui bouleversent une nouvelle fois le Proche-Orient, il m'a semblé opportun de lui donner une deuxième vie, malgré ce que j'y vois aujourd'hui de maladresses, omissions et balourdises. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich est mort en 2008. Le Hamas, avec le 7 octobre, a donné un élan irrésistible à la propagation de la haine entre les Israéliens et les Palestiniens en inspirant aux premiers une réaction de vengeance tellement démesurée qu'un point de non-retour semble cette fois atteint. Que reste-t-il de possible ? Que resterait-il à dire au poète Mahmoud Darwich, face au spectacle de l'invincible désolation ?</span></p>
Bruno Chiron
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Louis Arlette, classique et moderne
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-06-23:6444129
2023-06-23T00:00:00+02:00
2023-06-23T00:00:00+02:00
On ne saurait que conseiller de se précipiter sur Sacrilèges , le...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/2123858394.jpg" id="media-6448529" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On ne saurait que conseiller de se précipiter sur <em>Sacrilèges</em>, le dernier album de <a href="https://www.facebook.com/louisarlette" target="_blank" rel="noopener">Louis Arlette </a>qui avait déjà, par le passé, <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/02/21/le-loup-arlette-6214409.html" target="_blank" rel="noopener">séduit Bla Bla Blog.</a> Sa personnalité, son univers et la densité de sa musique ne peuvent que frapper. Mais là où le musicien s’avère indispensable – oui, indispensable ! – c’est dans sa revisite de textes classiques de la littérature française. Une revisite ou un sacrilège comme le laisse penser le musicien ? "<em>Je prends un poème que j’adore. Je le déshonore ! Un premier poème. Puis deux... Le plaisir est devenu ivresse. Plongée en apnée....</em>", confie-t-il. </span><span style="font-size: 10pt;">François Villon, Ronsard, Alfred de Musset, Gérard de Nerval et – bien sûr – Baudelaire sont les héros de son dernier EP, <em>Sacrilèges</em>. La mort et la fin sont le fil conducteur de cet EP.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur pourra se replonger dans un des premiers grands monuments de la littérature française. Au XVe siècle, alors que Villon, vaurien condamné par la justice, attendait, dit la légende, son exécution, il donne par écrit la parole à des morts pendus. Poignant, humain et exemplaire : "<em>Frères humains, qui après nous vivez, / N’ayez les cœurs contre nous endurcis, / Car, si pitié de nous pauvres avez, / Dieu en aura plus tôt de vous mercis</em>". Ici,<a href="https://www.instagram.com/louisarlette/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener"> Louis Arlette</a> rhabille ce grand classique du Moyen-Âge de sons électro, en redonnant la densité à ce texte à redécouvrir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pierre de Ronsard est lui aussi dépoussiéré. À l’instar de Maurice Ravel qui, en 1924, avait mis en musique le poème "À son âme", Louis Arlette propose une lecture pop-folk et faussement légère d’un texte, en forme d’épitaphe, sur l’âme de l’écrivain et sur sa mort à venir : "<em>Passant, j’ay dit, suy ta fortune / Ne trouble mon repos, je dors</em>".</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Séduisant et incontournable EP</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La revisite de Musset et de son poème "Tristesse" séduira tout autant, avec une mention spéciale pour la flûte métaphysique accompagnant la voix toute en retenue du chanteur : "<em>Quand j’ai connu la Vérité, / J’ai cru que c’était une amie ; / Quand je l’ai comprise et sentie, / J’en étais déjà dégoûté</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Louis Arlette a fait le choix d’un grand texte de Gérard de Nerval. "El Desdichado" fait partie des "Chimères", la dernière partie des<em> Filles de feu</em> de l’un des grands artistes maudits du XIXe siècle. "El Desdichado" est exemplaire de construction, de poésie et de puissance d’évocation ("<em>Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, / Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : / Ma seule Etoile est morte, – et mon luth constellé / Porte le Soleil noir de la Mélancolie</em>"). Il fallait du cran et de l’audace pour adapter ce chef-d’œuvre en 2023. Louis Arlette le fait avec une gourmandise non dissimulée, délivrant ce sonnet comme on entonne une chanson populaire de marin au long cours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Baudelaire ne pouvait pas ne pas apparaître dans cet album. Intelligemment, Louis Arlette a choisi "La fin de la journée", un poème des Fleurs du Mal où la mort est identifié à la nuit, ces "<em>rafraîchissantes ténèbres</em>" : "<em>La nuit voluptueuse monte, / Apaisant tout, même la faim</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Assurément, ces revisites de classiques français sont délivrées avec intelligence, et sans esprit de "sacrilège" comme le laisserait penser le titre de ce séduisant et incontournable EP. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Louis Arlette, <em>Sacrilège</em>, Le Bruit Blanc, 2023</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/louisarlette" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/louisarlette</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.instagram.com/louisarlette/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/louisarlette/?hl=fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/02/21/le-loup-arlette-6214409.html" target="_blank" rel="noopener">"Le loup Arlette"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ojXlXNhUA5I" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Elisabeth LEROY
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DERNIERE JOURNEE
tag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2022-12-31:6419739
2022-12-31T17:59:00+01:00
2022-12-31T17:59:00+01:00
Bien au chaud Dans mon salon Les cadeaux...
<p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt;">Bien au chaud</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt;">Dans mon salon</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt;">Les cadeaux</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt;">Donnent le ton</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt;">Dernière journée</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt;">De l'année.</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #800080;"><em><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6413071" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/00/01/909511478.JPG" alt="nouvel an,nouvelle année,31 décembre,cadeaux,poésie,poèmes,poète" /></span></em></span></strong></p>
Jean-Jacques NUEL
http://nuel.hautetfort.com/about.html
Poèmes (choix)
tag:nuel.hautetfort.com,2022-11-03:6410086
2022-11-03T15:16:00+01:00
2022-11-03T15:16:00+01:00
Un choix de poèmes inédits ou parus dans les recueils "Mémoire cash" (Gros...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000080;">Un choix de poèmes inédits ou parus dans les recueils "Mémoire cash" (Gros Textes, 2020) et "Hermes baby" (La boucherie littéraire, 2021).</span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">É</span><span style="font-family: Times New Roman, serif;">QUINOXE</span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">l'équinoxe</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de ta vie</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">est cet instant</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">unique</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">précis et fugace</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">où tu as une égale</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">quantité de temps</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">devant toi</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">et derrière toi</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">où le passé</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">pèse le même poids</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">que le futur</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">à la seconde près</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">si autour de l'axe</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de cet équinoxe</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">on retournait ton futur</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">sur ton passé</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ils coïncideraient</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">comme les 2 pans</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">d'un drap</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">rigoureusement plié</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">par le milieu</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">mais </span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><em>au milieu du chemin de la vie</em></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">évoqué par Dante</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">au premier vers de </span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><em>La Divine Comédie</em></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">tu ne sais pas que tu es parvenu</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">à ce point exact</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">et que tu viens de franchir</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">la ligne médiane</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">tes jours sont comptés</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">mais le compteur reste</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">invisible</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">tu ne peux effectuer le compte</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">à rebours</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">cette incertitude sur la durée</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de l'existence</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">est un cadeau </span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de la providence</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">car imagine</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">le reste de ta vie</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">dans le couloir de la mort</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">du condamné à mort</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">attendant le jour fixé</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">pour son exécution</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ce serait pire que la perspective</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de la rentrée</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">qui te gâche</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">la seconde moitié</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">des vacances</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">*</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><strong><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">TONKIN</span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">j'ai vécu quelques mois</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">à Villeurbanne en 1970</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">dans le quartier du Tonkin</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">près de la place Rivière</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">où se tenait alors</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">le marché aux puces</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">un ami de mon père</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">m'avait loué une petite baraque</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">coincée entre 2 autres similaires</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">avec un jardin</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">à l'arrière</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">une sorte de bungalow</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">rudimentaire et délabré une bicoque</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de plain-pied et sans étage</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">promise à une proche</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">démolition</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">juste 2 pièces en enfilade</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">une cuisine une chambre</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">et une cave très humide</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">à laquelle on accédait </span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">par une trappe dans le plancher</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">je pouvais pisser dans l'évier</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de la cuisine</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">pour le reste il fallait</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">traverser le jardin</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">pour gagner une cabane en planches</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">qui faisait office de cabinet</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">je ne me souviens plus</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de l'adresse exacte</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">et je ne saurais la retrouver</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">la baraque a été rasée</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">par les bulldozers</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">et la rue elle-même</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">qui s'appelait je crois</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><em>rue Charles-Lyonnet</em></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">a disparu</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">le quartier ayant été entièrement</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">redessiné</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">dans une vaste opération</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">de rénovation urbaine</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">je suis donc incapable de localiser</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">l'endroit précis où je demeurais</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">ni d'effectuer le moindre</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">pèlerinage</span></span></p><
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
DES MODES, DES MOTS, DES GENS
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2022-10-05:6404814
2022-10-05T18:19:00+02:00
2022-10-05T18:19:00+02:00
Il est des modes qui ne passent pas Il est des mots qui ne passent...
<p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Il est des modes qui ne passent pas</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Il est des mots qui ne passent pas</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des gens qui ne vieillissent pas</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des sources qui ne tarissent pas</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des gens qui ne s'aiment pas</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des pleurs qui ne finissent pas</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des routes qui ne mènent à rien</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des conseils qui ne servent à rien</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des histoires qui finissent bien</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Des chansons qui font du bien.</span></em></span></p><p><img id="media-6391844" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/02/3170707211.2.jpg" alt="poèmes,poète,poésie,écriture,actualité,culture" /><img id="media-6391845" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/1649548410.jpg" alt="poèmes,poète,poésie,écriture,actualité,culture" /></p>
Alice
http://booksaremywonderland.hautetfort.com/about.html
Fragments de Marilyn Monroe
tag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2022-08-04:6394975
2022-08-04T08:48:00+02:00
2022-08-04T08:48:00+02:00
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<ul><li style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/01/4028812152.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6377395" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/01/1093103812.jpg" alt="Marilyn Monroe, fragments, points, écrits de Marilyn, poèmes" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Fragments </em>?</span></strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Je suis tombée sur cette </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>réédition de la meilleure des manières, au hasard, au détour d'une allée de la librairie, et je n'ai pas pu résister au sourire solaire de Marilyn..</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>."</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "Il s'agit de quelques </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>écrits</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> de Marilyn rassemblés ici, des petits bouts de papiers, des pensées jetées sur un carnet, des lettres..</em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>.</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "Je pense que le moment était plus qu'approprié pour plonger dans les écrits de Marilyn, à l'occasion des soixante ans de sa disparition. Mais à vrai dire, je ne sais pas pourquoi je ne les ai pas lus avant, moi qui l'aime tant pourtant. Une chose est sûre, je m'y suis immergée avec délice. Comme on s'y attend, c'est triste, mélancolique et lumineux à la fois mais c'est aussi saisissant et </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>étonnamment</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> juste. Même alors que je n'ai jamais douté de son intelligence, je suis surprise de ces mots qu'elle a juste posé là sans trop savoir qu'en faire. Beaucoup de petits fragments décousus nous sont offerts ici, qui semblent parfois n'avoir que peu d'intérêts mais comme lorsque je lis les lettres de Jane Austen, qui ne parlent que de son quotidien, j'ai une conscience </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>aigüe</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> qu'avec ce genre de personnalité, tout a un </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>intérêt. Bref, un régal, avec un seul aspect moins plaisant peut-être, les commentaires et textes d'explications qui ne m'ont parfois paru flous et vraiment peu interessants</em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>. J'ai adoré les photos en revanche, qui mettent l'accent sur son amour de la lecture.</em></span><em style="color: #000000; font-size: 12pt;">"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "Mal, ça se finit mal pour Marilyn... Et si je la quitte avec beaucoup de chagrin, je sais que ce n'est que pour la retrouver bientôt, avec beaucoup de plaisir, dans le film Blonde de Netflix à la rentrée par exemple."</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Retrouvez toutes <a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/tag/marilyn+monroe">mes chroniques sur Marilyn Monroe ICI</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><a title="Voir "Fragments" sur Amazon" href="https://amzn.to/3SrwCC3" target="_blank" rel="noopener">Alors, vous craquez pour "Fragments" ?</a></span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
En forêt
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-03-23:6372795
2022-03-23T00:09:00+01:00
2022-03-23T00:09:00+01:00
Ne croyez pas que la forêt me parle. Je me contente de lui emprunter ses...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6343898" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/1819469231.jpg" alt="christian cottet-emard,atelier,variations,poèmes,poésie,blog littéraire de christian cottet-emard,aux grands jours,poèmes du bois de chauffage,la lune du matin,autres récits de l'homme invisible,l'alerte joyeuse,littérature,forêt,promenade,respiration,respirer,feuilles,brindilles,murmures de la forêt,hêtre,foyard,air,feuilles" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ne croyez pas que la forêt me parle. Je me contente de lui emprunter ses murmures, le temps de remplacer un moment des mots par des feuilles et des pas qui craquent sur les brindilles, le temps de respirer le même air que le grand hêtre et les épicéas qui ont le même accent que la mer quand le vent met les voiles. Alors je respire l'air des feuilles mouillées et je vais pouvoir rentrer chez moi tout propre.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6343899" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/987617883.JPG" alt="christian cottet-emard,atelier,variations,poèmes,poésie,blog littéraire de christian cottet-emard,aux grands jours,poèmes du bois de chauffage,la lune du matin,autres récits de l'homme invisible,l'alerte joyeuse,littérature,forêt,promenade,respiration,respirer,feuilles,brindilles,murmures de la forêt,hêtre,foyard,air,feuilles" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">(Petite variation sur deux poèmes extraits de deux de mes recueils, <a href="https://germesdebarbarie.weebly.com/"><em>Poèmes du bois de chauffage</em></a> et <em>Aux grands jours</em>. La première partie de cette variation s'appuie sur un poème extrait de la quatrième section des <a href="https://www.amazon.fr/Po%C3%A8mes-bois-chauffage-autres-invisible/dp/172462816X#customerReviews"><em>Poèmes du bois de chauffage</em></a> intitulée <em>La lune du matin et autres récits de l'homme invisible</em>. La deuxième partie de la variation s'appuie sur un poème de la quatrième section de <a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=cottet-emard+aux+grands+jours&qid=1647991336&s=books&sr=1-1"><em>Aux grands jours</em></a> intitulée <em>L'alerte joyeuse</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 8pt;">Photo 1 : © M-CC. Photo 2 : © CC-E</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto"><a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/christiancottetemard?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#christiancottetemard</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/litterature?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#litterature</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/poesie?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#poesie</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/foret?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#foret</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/hetre?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#hetre</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/epicea?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#epicea</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/nature?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#nature</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/arbres?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#arbres</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/edition?__eep__=6&__cft__[0]=AZXXgFPeopRc_z35joGJvbfIDS4-i1bB50ScMdbLtqsaQeRVHJXbe4EM7JZ29XBT0cLZ32ilNY5-qHCL4-beZx8QDtkOtZbaV-aj8Kp5Gb3U64vxNI1exbxlmt7qXpKl6nw&__tn__=*NK-R">#edition</a></span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; 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Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
PAUL VALERY (extrait de UNE CHAMBRE CONJECTURALE)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2022-01-23:6362002
2022-01-23T17:32:00+01:00
2022-01-23T17:32:00+01:00
Le livre fermé, ivre de l'ivresse supérieure des imaginations rapides...
<p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'courier new', courier, monospace;">Le livre fermé, ivre de l'ivresse supérieure des imaginations rapides assimilées, je courus à travers la campagne en un torrent de pensées emporté. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'courier new', courier, monospace;">Et je ne voyais rien. Ma vie s'opposait à moi et je la regardais hors de moi comme un roman, lu dans mon cerveau.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'courier new', courier, monospace;">Si bien que soudain réveillé par un coup de soleil entre des buissons, ou un sifflet de machine - qu'importe - Je vis ! et de suite, s'écrivit le paysage apparu, dans mon esprit.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'courier new', courier, monospace;">"La ville", maintenant, brillait au loin - Suite réelle aux imaginaires chapitres déjà <em>parcourus.</em></span></strong></p><p><img id="media-6328083" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/02/2174388134.jpg" alt="livre,auteur,culture,recueil,paul valery,poèmes,poète,poésies" /></p><p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'courier new', courier, monospace;"><em><img id="media-6328079" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/01/1772836305.jpg" alt="livre,auteur,culture,recueil,paul valery,poèmes,poète,poésies" /></em></span></strong></p><p> </p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Voyages poétiques
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-01-18:6359352
2022-01-18T00:00:00+01:00
2022-01-18T00:00:00+01:00
Une anthologie de poésies est sortie en fin d’année 2021 aux éditions...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/3336066680.png" id="media-6324397" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une anthologie de poésies est sortie en fin d’année 2021 aux éditions <a href="https://www.editions-caracteres.fr" target="_blank" rel="noopener">Caractères</a>. Encore une, direz-vous. Nombreuses sont les maisons d’éditions qui ont réservé leur catalogue à un genre capital dans la littérature. Sauf que, cette fois, le mot "<em>mondiale</em>" vient souligner la démarche du magazine créé en 1950 par l’auteur, poète et éditeur d’origine polonaise <a href="https://www.bnf.fr/fr/mediatheque/bronislaw-kaminski-dans-lombre-de-bruno-durocher-comparaison-poetique-entre-un-rimbaud" target="_blank" rel="noopener">Bronisław Kamiński</a>, avec Jean Tardieu, Jean Follain et André Frénaud.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette <em>Anthologie de la Poésie mondiale</em> mérite que l’on s’y intéresse : "<em>372 poètes de 96 pays en deux volumes (842 pages). Un bouquet de visions, d’images, de graphies, d’alphabets, de poèmes du monde entier présentés par ordre alphabétique d’auteurs, accompagnés de biographies, dessins, gravures, collages</em>", annonce l’éditeur. L’anthologie pourra également surprendre par son choix de mettre à côté d’odes, de versets ou de chants poétiques, des slogans ("Soleils", en mai 68), mais aussi des textes en prose, à l’instar d’<em>Achani</em> de l’Allemand Peter Altenberg. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À côté d’auteurs et auteures que les Français connaissent – Francis Picabia, Georges Perec, le Portugais Fernando Pessoa (<em>Bureau de tabac et autres poèmes</em>) ou l’Irlandais James Joyce (<em>Musique de Chambre</em>) – le lecteur du coffret découvrira des noms, des œuvres mais aussi des cultures dont il est généralement peu familier : l’Inde (Sri Aurobindo), le Pérou (Alejandro Calderón), la Roumanie (Mircea Cărtărescu), Haïti (Georges Castera), le Népal (Laksmīprasād Devkotā), le Groenland (Nakasuk), l’Afghanistan (Abdolbâri Djahâni), la Bulgarie (Plamen Doynov), sans oublier la Chine (Xingjian Gao) ou le Japon (Gôzo Yoshimasu).</span></p><blockquote><p style="text-align: left; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong><em>L’Anthologie </em>des éditions Caractères a fait le choix de donner toute sa place à des auteur·e·s vivant·e·s et même jeunes</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La poésie aztèque a elle aussi sa place, tel ce "Chant à la louange des chefs". Il faut aussi souligner la présence de figures quasi inconnues de ce côté-ci de l’Europe, comme les Ouïgour Chimengul Awut ou Ghojamuhammet Muhammet, des présences qui ont toute leur importance alors que ce peuple est persécuté par le régime communiste chinois. Le recueil présente aussi un texte rare issu des traditions indiennes en Amérique du Nord ("Nez-Percé").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Outre le Français d’origine chinois François Cheng mis à l’honneur dans le double recueil, il faut noter la place singulière laissée à Ben, le graphiste et peintre moderne prenant les atours du poète maniant l’autodérision telle une arme : "<em>Ben tu es un con. / C’est des blagues / Je suis le type le plus fantastique dont vous avez jamais entendu parler</em>". Un autre Français, beaucoup moins connu, a sa section : Bruno Durocher (À l’image de l’homme).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>L’Anthologie </em>des éditions Caractères a fait le choix de donner toute sa place à des auteur·e·s vivant·e·s et même jeunes, à l’instar de la néerlandaise Radna Fabias (<em>Habitus</em>), l’Éthiopien Alemou Tebeje, la Néo-Zélandaise Selina Tusitala Marsh ou l’excellente Cubaine Zoé Valdès.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En proposant cette Anthologie passionnante, c’est autant un voyage littéraire qui est proposé qu’un voyage tout court. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Nicole Gdalia, Sylvestre Clancier et Jean Portante, <em>Anthologie de la Poésie mondiale</em>,<br />éd. Caractères, 2 vol., 2021, 842 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.editions-caracteres.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.editions-caracteres.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/12/19/completement-baba-de-bulles-6285300.html" target="_blank" rel="noopener">"Complètement baba de bulles"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7-BMKdgxg60" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Le Sciapode
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C'est parti pour Fatima-Azzara Khoubba à la Galerie Dettinger-Mayer
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2021-11-28:6351933
2021-11-28T20:11:00+01:00
2021-11-28T20:11:00+01:00
J'en remets une couche pour inciter tous les Lyonnais...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">J'en remets une couche pour inciter tous les Lyonnais et autres à aller voir les nouveaux dessins de Fatima-Azzahra chez Dettinger (du 27 novembre 2021 au 1er janvier 2022), œuvres proposées pour les Fêtes, à mettre dans toutes les hottes, toutes les bottes, entre deux oranges, surtout si l'on manque d'idées de cadeaux cause pénuries diverses...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314392" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/508235269.jpg" alt="FAK 5 (2).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Oeuvre de Fatima-Azzahra Khoubba (son titre n'a pu être retenu par moi, en raison de son aspect un peu "cabalistique" (il est composé de lettres détachées, dont je n'ai pas saisi le sens)</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314391" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/2991575176.jpg" alt="IMG-20211127-WA0001.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Fatima-Azzahra avec un admirateur, ph. non référencée, arch. Galerie Dettinger-Mayer, 2021.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"> Falaises, découpures bleues, ocellées, </span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 18.6667px;">sont ses dernières créations </span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">(curieux comme les yeux envahissent Fatima en ce moment, jusqu'à ces boucles d'oreille ocellées arrachées à la queue d'un paon, qu'elle portait à la séance de signature de son recueil de poèmes, </span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">Nuit intranquille</em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;">, signé seulement de son deuxième prénom, Azzahra, le jour du vernissage de son exposition). Falaises, si on les regarde dans le sens vertical qu'elle préfère, mais, à l'horizontal, on songe aussi à une cartographie de pays imaginaire, archipel ou continent aux côtes crevées de déchirures. Et sur tout cela, des yeux qui pullulent, dardant vers ceux qui les regardent.</span></p><p><img id="media-6318963" style="text-align: center; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/3035366101.mp3" /></p><p style="text-align: center;"><span style="text-align: center;">"Eternelle saison", poème d'Azzahra lu par elle-même, décembre 2021.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314395" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/2097546797.jpg" alt="fatima-azzahra khoubba,galerie dettinger-mayer,cartographie imaginaire,échancrures,art fractal,ocelles,boucles d'oreille,poèmes,nuit intranquille,yeux" /></p><p style="text-align: center;">Fatima-Azzahra Khoubba campant fièrement devant ses œuvres devant les objets africains épars dans la galerie d'Alain Dettinger, 2021, archives Galerie Dettinger-Mayer.</p><p style="text-align: center;"> </p>
Elisabeth
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LE COUCHER DU SOLEIL ROMANTIQUE (Charles BAUDELAIRE)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2021-05-12:6315484
2021-05-12T11:33:00+02:00
2021-05-12T11:33:00+02:00
Que le soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Comme une explosion nous lançant son bonjour !</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">- Bienheureux celui-là qui peut avec amour</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Je me souviens !... J'ai vu tout, fleur, source, sillon,</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite...</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">- Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Pour attraper au moins un oblique rayon !</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">(photo personnelle, en Auvergne)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img id="media-6257691" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/00/3989910001.jpg" alt="poèmes,poésie,poète,soleil,vers,romantisme,romantique,culture,écriture" /></span></p><p> </p>
Elisabeth
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LEVER DE LUNE (Paul VALERY) extrait de UNE CHAMBRE CONJECTURALE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2021-04-30:6313055
2021-04-30T15:14:00+02:00
2021-04-30T15:14:00+02:00
Dans un ciel couleur de violette claire, des nuages d'un rose crémeux et...
<p><em><span style="font-size: 12pt;">Dans un ciel couleur de violette claire, des nuages d'un rose crémeux et plumeux et gonflés et pleins de majesté.</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Soudain derrière l'un d'eux apparaît un morceau de cuivre pâle et léger, qui flotte. Il se démasque et s'arrondit et c'est la Cymbale de la Lune.</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">Des oiseaux volent autour...</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;">(En photos : le recueil d'où est tiré ce poème, et la tombe de Paul Valéry à SETE, photos personnelles).</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6253104" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/149503632.jpg" alt="paul valery,poèmes,poète,poésie,culture,écriture,recueil" /><img id="media-6253106" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/3750176176.JPG" alt="paul valery,poèmes,poète,poésie,culture,écriture,recueil" /><img id="media-6253107" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/4133690229.JPG" alt="paul valery,poèmes,poète,poésie,culture,écriture,recueil" /></span></em></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Georg Trakl, Poèmes
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2021-03-09:6302342
2021-03-09T08:21:18+01:00
2021-03-09T08:21:18+01:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-6235249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/3943361885.jpg" alt="Georg-Trakl-oesterreichischer-Lyriker-1887-1914-2.jpg" /></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> <span style="color: blue;">Paysage</span></span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Soir de septembre ; les sombres appels des </span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> bergers tristement résonnent</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">À travers le village au crépuscule ; du feu jaillit dans la forge.</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Puissamment se cabre un cheval noir ; les boucles de jacinthe de la [servante</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Happent l'ardeur de ses pourpres naseaux.</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Doucement se fige à la lisière du bois le cri de la biche</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et les fleurs jaunes de l'automne</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Se penchent muettes sur la face bleue de l'étang.</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Dans une flamme rouge un arbre a brûlé ;</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> figures sombres de chauve-souris s'élevant en battant des ailes.</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> Landschaft</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Septemberabend ; traurig tönen die dunklen Rufe der Hirten</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Durch das dämmernde Dorf ; Feuer sprüht in der Schmiede.</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Gewaltig bäumt sich ein schwarzes Pferd ; die hyazinthenen Locken [der Magd</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Haschen nach der Inbrunst seiner purpurnen Nüstern.</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Leise estarrt am Saum des Waldes der Schrei der Hirschkuh</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Und die gelben Blumen des Herbstes</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Neigen sich sprachlos über das blaue Antlitz des Teichs.</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">In roter Flamme verbrannte ein Baum , aufflattern mit dunklen [Gesichtern die Fledermäuse.</span></em></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Georg Trakl, <em>Poèmes</em>, <em> </em>traduits et présentés par Guillevic<em>, </em>Obsidiane, 1986, p. 25 et 24.</span></p>
Elisabeth LEROY
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JE SUIS UNE FILLE
tag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2021-02-25:6299923
2021-02-25T10:50:24+01:00
2021-02-25T10:50:24+01:00
Je suis une fille de la terre De vignes et de pierres D'argile ou de...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je suis une fille de la terre</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">De vignes et de pierres</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">D'argile ou de cailloux</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">De sécheresse ou de boue</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">D'oliviers ou de platanes</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">De tilleuls ou de chênes</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Mon coeur est au Nord</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Mon coeur est au Sud.</span></p><p>(20.03.19)</p><p><img id="media-6231152" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/02/00/1331914743.JPG" alt="nord,sud,régions,france,poésie,poèmes,poète,vers" /></p>
Elisabeth LEROY
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L'HIVER ME VA BIEN
tag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2021-01-23:6292873
2021-01-23T23:56:00+01:00
2021-01-23T23:56:00+01:00
L'hiver me va bien Par tous les chemins Partir gambader M'apporte...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">L'hiver me va bien</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Par tous les chemins</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Partir gambader</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">M'apporte la joie</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Toute emmitouflée</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">De n'penser qu'à moi</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">L'hiver me va bien</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Par tous les chemins.</span></p><p>(04.01.19)</p><p><img id="media-6219483" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/00/01/3931008959.JPG" alt="poésie,poèmes,poète,culture,nature,hiver,chemins" /></p><p> </p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
Matthieu MESSAGIER TOMBE le COSTUME
tag:surduvent.hautetfort.com,2020-12-12:6283750
2020-12-12T21:30:00+01:00
2020-12-12T21:30:00+01:00
... les poèmes en costume serré sont quelques fois plus...
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.hautetfort.com/admin/posts/200" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6203315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/3386966595.jpg" alt="cloisonné,couleurs," /></a></p><p> </p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">...</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">les poèmes en costume serré</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">sont quelques fois plus élégants</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">mais les flux de vie errée</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">y circulent moins abondamment</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">...</span></p><p style="padding-left: 40px;"> </p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #800080;"><strong>Matthieu MESSAGIER</strong></span>, Poèmes sans tain autres sauvageries, Flammarion, 2010</span></p><p> </p><p> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
À fleur de mots
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2020-12-11:6282459
2020-12-11T10:44:00+01:00
2020-12-11T10:44:00+01:00
Et si la poésie nous apportait une lueur...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6201173" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2224170786.jpg" alt="Francine lg, photos, poèmes" width="428" height="605" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Et si la poésie nous apportait une lueur de vie dans un monde où la culture est laissée à l’abandon !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">J’ai déjà terminé les deux ouvrages que je me suis offert pour mon petit Noël. Après avoir présenté récemment le recueil de poèmes de Francette lg « Les couleurs du temps », je vous offre des extraits du second « À fleurs de mots » tout aussi agréable à lire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Le recueil d’aujourd’hui m’a attiré par le joli graphisme de sa couverture de coquelicots roses et rouges sur fond noir. Tout au long de ma lecture, j’ai cueilli, picoré, dans l’ordre ou le désordre de ma lecture, au fil de mes affinités. Les photographies prises par Francette dans sa belle région bretonne accompagnent à nouveau la poésie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Harmonies :</span></p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6201497" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1694792206.jpg" alt="francine lg,photos,poèmes" width="329" height="354" /></span></em></p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ses ailes poudrées de gouttes d’aurore</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Déposent ses poussières</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Sur la fleur qui vient d’éclore</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Une nécessité d’éterniser l’instant</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">De peur de l’oublier</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Juste un baiser de beauté...</span></em></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Réveil :</span></p><p> </p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Cambria;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6201503" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1439724847.jpg" alt="francine lg,photos,poèmes" width="340" height="342" /></span></span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">Gouttes d'ombre et de lumière</span></span></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">Entre les cils de la fleur</span></span></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">C'était juste l'heure</span></span></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">L'heure où l'ombre s'accorde avec elle</span></span></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">L'heure d'une connivence</span></span></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">Une connivence crépusculaire... </span></span></em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Sur la pelouse, des marguerites courent :</span></p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6201510" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2243581315.jpg" alt="francine lg,photos,poèmes" width="323" height="310" />Un parterre étoilé</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Frêles danseuses</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Au cœur d’or</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Caracolant</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Tutus blancs</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Virevoltant</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Jambes longues et fines </span></em></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">En rouge et noir :</span></p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Pétales carminés<img id="media-6201511" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2185736351.jpg" alt="francine lg,photos,poèmes" width="469" height="304" /></span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Comme des baisers</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ils se sont envolés</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Papillons légers</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Aux ailes de braise</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Graciles demoiselles</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">À la robe fripée</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">En rouge et noir</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Sur la pointe des pieds</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Elles entament une danse endiablée</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cœurs rouge baiser</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Gravés dans l’éphémère </span></em></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Des goélands passent au-dessus des étoiles d’eau apparaissant sur l’ourlet des vagues :</span></p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6201520" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/701423743.jpg" alt="francine lg,photos,poèmes" width="427" height="320" />Ils jalousent le ciel et le vent</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Leur vol cisèle l'invisible</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Tatouées sur les ailes</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Des réminiscences de brume</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le soir les étoiles d’eau</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ensemenceront leur lit d’azur</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Sous l’œil attendri de la Lune</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Qui déjà cligne d’impatience</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Dans la somnolence de la grande voûte silence </span></em></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Une belle déclaration d’amour à la poésie :</span></p><p> </p><p> <em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Toi</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Que chaque jour je viens cueillir<img id="media-6201557" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/4231728088.jpg" alt="francine lg,photos,poèmes" width="437" height="328" /></span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Dans les nuages et sur la plage</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Toi qui m’accompagnes</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Jour et nuit</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et qui partages ma vie</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et que je nomme poésie </span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je t’écrirai partout</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Dans les nuages et sur la plage</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et je te nourrirai</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Pour que tu ne meures pas</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et tu me nourriras</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Pour que je ne meure pas… </span></em></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> C'est beau ! Francette en offre la vision avec les images sur son blog : <a href="https://images-imagination.blogspot.com/">https://images-imagination.blogspot.com/</a></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> En édition papier, ses recueils sont un magnifique cadeau de Noël : <a href="http://www.Thebookedition">www.Thebookedition</a></span></p><p> </p><p> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Les couleurs du temps
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2020-11-24:6279370
2020-11-24T08:07:00+01:00
2020-11-24T08:07:00+01:00
Les poèmes de Francette lg sont des...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6196464" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2586139811.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="377" height="533" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> <em>Les poèmes de Francette lg sont des bribes de pureté, des petits grains de vie qui feront chanter la pluie. C’est un amour de la création, un amour de la vie qui est donné ici en partage. Et c’est plein d’espérance pour notre monde souvent désorienté. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Jean Pierre Boulic, poète Breton</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je ne vais pas mâcher mes mots. Nous sommes dans le BEAU. Dans cette période anxiogène qui nous est imposée, une bouffée d’oxygène nous arrive sous la forme de ce recueil de poèmes de Francette lg. Je me suis déjà offert mon cadeau de Noël : deux recueils de poésie de cette auteure. Je donnerai de courts extraits des deux avant la fin décembre. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Aujourd’hui, la source d’inspiration de ce recueil est l’oiseau arc-en-ciel qui est allé quérir les couleurs du temps tout au long de l’année. J’espère que Francette ne m’en voudra pas de lui avoir emprunté quelques photos, qui sont aussi belles que les écrits, afin de donner vie aux poèmes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Quand le ciel pleure de joie, le printemps est là :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Le piano du renouveau<img id="media-6196470" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3310087236.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="371" height="325" /></span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Égrène ses notes</span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Sur le voile de l’aube</span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Arpège sur les cordes du vent</span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Douce mélodie qui fait danser la lumière</span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Et qui s’abreuve des gouttes du temps</span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Les fleurs encore toute engourdies</span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Se parent de corsage émeraude</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14pt;">Et de jupon de dentelle rose nuit </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Le jardin s’éveille :</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6200133" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/4243996049.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="401" height="298" />Et dans le murmure</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">De l’aube qui vient de s’éveiller</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">C’est une symphonie !</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">Un hymne à la vie</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">C’est une enluminure !</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">Une page d’écriture.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">Va vite cueillir les petits grains de vie</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">Qui caressent ton jardin ébloui !</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">L’été vient d’arriver soudainement :</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Vagabondages<img id="media-6196479" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/497867705.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="403" height="302" /></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Dans des livres d’images</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Où le bleu</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Est celui de tes yeux</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Où le blanc</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Est celui du nuage du matin</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Qui prend le vent</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Par la main </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Les vagues déferlent sur la plage :</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><img id="media-6196487" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/682901856.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="350" height="232" /><em>Accrocher des baisers</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Aux branches de l’écume</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Et se laisser bercer</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Par la chanson des elfes</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">De la dune </span></em></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Un jardin nous offre sa parure de pluie :</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Surprendre</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Endormi dans sa bulle,</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le petit jardin funambule.<img id="media-6196492" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/3402073509.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="443" height="287" /></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Miroir éphémère</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Après l’éveil de la terre. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">À la croisée des filandres de soie</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Elle retient son souffle</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Elle boit la lumière</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Goutte après goutte</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Sans que personne ne la voie</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Coûte que coûte</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Un peintre s'inspire du ciel et des fleurs :</span></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6196494" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/4191444299.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="315" height="310" />Dans le vertige du ciel :</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Un signet</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">La palette diaprée</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Du peintre</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Tintinnabule</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et fait vibrer</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le grand drap bleu</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">De l’été camaïeu. </span></em></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">L’automne nous surprend lorsque l’on ne s’y attend pas :</span></p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">L’arbre tisse son manteau<img id="media-6196497" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/784591322.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="420" height="315" /></span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">De Bronze, de miel et d’or</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Et dans ce clair-obscur</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Tout se tait…</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Et tout chantonne</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Dans ce timide automne</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Jouant encore sur les rayons dorés</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Avant d’aller se coucher… </span></em></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Quelques feuilles s’envolent :</span></p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6196780" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3963603411.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="344" height="258" />J</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">e regarderai choir</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Une à une les médailles d’or</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Du petit arbre mirliflore.</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et je les entendrai gémir</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Dans le silence pur et blanc</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">De l'hiver impatient</span></em></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">L’hiver est arrivé, la mer rugit :</span></p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ici les flocons blancs<img id="media-6196781" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/682901856.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="369" height="245" /></span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Sont ceux de l’écume</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ceux de la vague qui ondule</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Les montagnes blanches</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Sont les rouleaux</span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Qui font le gros dos </span></em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6196782" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3524674895.jpg" alt="photos,poèmes,francette lg" width="366" height="274" />Ici, l’alpiniste c’est la mouette</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Qui grimpe jusqu’à la crête</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">La mouette qui parade</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">La mouette qui escalade</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">L’échelle du temps</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">L’échelle du vent</span></em></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Couronnée d’argent </span></em></p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Pour avoir une véritable idée de la beauté de ce recueil il faut le lire en entier avec les images. Francette en offre la vision sur son blog : <a style="color: #000000;" href="https://images-imagination.blogspot.com/">https://images-imagination.blogspot.com/</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Ou en édition papier : <span style="font-size: 12.0pt; font-family: Cambria;">: <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><a href="https://www.thebookedition.com/fr/4583_francette-lg">https://www.thebookedition.com/fr/4583_francette-lg</a></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p>
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Les dimanches poétiques (266)
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2020-11-01:6273941
2020-11-01T19:00:00+01:00
2020-11-01T19:00:00+01:00
"La fin de l'année. Tous les problèmes De ce monde flottant balayés."...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;">"La fin de l'année.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;">Tous les problèmes</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;">De ce monde flottant balayés."</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>BASHÔ</strong>, haïku</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6187592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/00/2809551315.jpg" alt="poésie,poèmes,haïku,lecture,littérature,actu,actualité,bashô" /></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
ERREUR
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2020-08-15:6257717
2020-08-15T15:30:00+02:00
2020-08-15T15:30:00+02:00
Il n'y a pas de cause d'erreur plus fréquente que la recherche de la vérité...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Il n'y a pas de cause d'erreur plus fréquente que la recherche de la vérité absolue (Samuel BUTLER).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Que resterait-il de l'histoire du monde si l'on n'admettait que l'erreur fait partie de la réalité ? (Pierre REVERDY).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #333300;">Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors (Rabindranath TAGORE).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #333300;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Rabindranath_Tagore">https://fr.wikipedia.org/wiki/Rabindranath_Tagore</a></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #333300;"><img id="media-6161803" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/00/972213822.jpg" alt="citations,expressions,culture,auteurs,écrivains,livres,poèmes,poètes" /></span></p><p> </p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Salvatore Quasimodo, Poèmes
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2020-05-13:6237990
2020-05-13T05:00:00+02:00
2020-05-13T05:00:00+02:00
Élégie Froide...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6132263" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/972725323.jpg" alt="salvatore-quasimodo-libreria-cover.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> <span style="color: #0000ff;"> Élégie</span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Froide messagère de la nuit </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">tu es revenue limpide au balcon</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">des maisons ravagées</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">pour éclairer des tombes sans nom</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">et les restes abandonnés de la terre fumante.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Ci-gît notre songe. Solitaire </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">tu montes vers le Nord où toute chose</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">s’achemine sans lumière à sa mort,</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">et tu résistes.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Salvatore Quasimodo, <em>Poèmes</em>, traduction</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Pericle Patocchi, Mercure de France, 1958, p. 58.</span></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
VASES COMMUNICANTS
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2020-05-05:6236080
2020-05-05T23:03:31+02:00
2020-05-05T23:03:31+02:00
Je republie ici un ancien poème écrit le 21 avril 2008. Faire le...
<p>Je republie ici un ancien poème écrit le 21 avril 2008.</p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Faire le vide des mots</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Qui assaillent mon cerveau</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Un besoin mais les vases</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Communicants de la vie</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">A chaque nouvelle phrase</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Se vident puis se remplissent</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Comme les fleuves dans leur lit</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Courent vers la mer et glissent</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Sans jamais disparaître</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Les mots ne font que renaître.</span></p><p><img id="media-6129091" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/1168678266.jpg" alt="poèmes,poète,poésie,vases,mots,vide,communiquer" /></p><p> </p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Parution de ”Divagations japonaises” (pictaïkus)
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-04-07:6227718
2020-04-07T07:19:00+02:00
2020-04-07T07:19:00+02:00
Il est paru ! Ce fut long à préparer, mais il est maintenant...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif; color: red;">Il est paru ! Ce fut long à préparer, mais il est maintenant accessible sur Amazon et sur ma chaîne YouTube. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif; color: #2f5597; background: white;">Un haïku est un petit poème extrêmement bref visant à dire et célébrer l'évanescence des choses. </span></em></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif; background: white;">(<span style="color: windowtext;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ha%C3%AFku">https://fr.wikipedia.org/wiki/Ha%C3%AFku</a></span>)</span></p><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif; color: black;"><img id="media-6114577" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/00/3655518161.jpg" alt="nouveau livre,haïkus,poèmes,poésie,art cinétique,art abstrait,art visuel" />Cependant, dans cet ouvrage, Le pictaïku associe la forme poétique particulière des haïkus à l’art pictural abstrait, ce qui entraîne une certaine distance par rapport aux règles japonaises du haïku et introduit une approche différente du haïku utilisé seul. Souvenez-vous des pictoèmes, </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif; background: white;">association d’un poème et d’une image, que celle-ci soit dessin, tableau ou photo</span><a href="#_ftn1" name="_ftnref1"><span style="font-size: 12.0pt; background: white;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Calibri',sans-serif; background: white;">[1]</span></span></a><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif; background: white;">. Le poème est incomplet sans cette image et inversement celle-ci éclaire le poème. Les deux forment un ensemble indissociable évoquant un instant, une émotion, un sentiment, voire une histoire ou même un concept.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif; color: black;">Alors, ne soyez pas surpris. Foin des règles, inventons. Ce qui compte est la surprise de l’association et l’émotion qu’elle procure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #0000ff;">Pour visionner la vidéo de présentation de l’ouvrage :</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=phUFKpPVtD4">https://www.youtube.com/watch?v=phUFKpPVtD4</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #0000ff;">ou encore sur la chaîne YouTube :</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.youtube.com/results?search_query=loup+francart">https://www.youtube.com/results?search_query=loup+francart</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"> </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #0000ff;">Pour voir quelques extraits du livre et le commander :</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.amazon.fr/Divagations-japonaises-Picta%C3%AFkus-Loup-Francart/dp/1651354936/ref=sr_1_2?dchild=1&qid=1586098432&refinements=p_27%3ALoup+Francart&s=books&sr=1-2">https://www.amazon.fr/Divagations-japonaises-Picta%C3%AFkus-Loup-Francart/dp/1651354936/ref=sr_1_2?dchild=1&qid=1586098432&refinements=p_27%3ALoup+Francart&s=books&sr=1-2</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Nous vous souhaitons un bon visionnage et une bonne lecture et surtout, si l’idée du livre vous plaît, n’oubliez pas de cliquer sur "J’aime" (le poing bleu au doigt tendu). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Bon confinement.</span></p>
Elisabeth
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PETITS TRESORS
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2020-02-22:6214685
2020-02-22T17:09:00+01:00
2020-02-22T17:09:00+01:00
Au fond des armoires Des petits trésors Que l'on a oubliés...
<p><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Au fond des armoires</span></em></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Des petits trésors</span></em></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Que l'on a oubliés</span></em></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;">Nous attendent.</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000080;"><img id="media-6093692" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/3939898675.jpg" alt="poèmes,poésie,poète,écriture,vers,ma vie,placards,armoires,tiroirs" /></span></p><p> </p>
galavent
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Je suis couché
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-02-05:6210260
2020-02-05T07:10:00+01:00
2020-02-05T07:10:00+01:00
Je suis couché, ver de terre Du creux des ténèbres montait une voix La...
<p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Je suis couché, ver de terre</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Du creux des ténèbres montait une voix</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">La nuit fermait sa main étoilée</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Sur les pierres sales et les fous</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu riais. J’écoutais le chant de la terre</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Cœur, un rond de douceur chaude</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">La flamme du désir</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">S’élève dans la houle de nos corps</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Centaure aux bras d’étau</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Vaste plaine</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">L’œil des juges prend les paupières baissées</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Sur l’eau noire aux cercles rouges</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ta bouche s’ouvrait sur ton corps mobile</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le lac des caresses se mêlait aux torrents</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">L’ambre de ton cou se noyait au fond de nos mains avides</span></p><p><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; color: #0000ff;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;"><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; color: #993366;"><span style="color: #000000;"><span style="background-color: #ffffff;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">© Loup Francart (1967)<br /></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
galavent
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Chien
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-01-08:6203719
2020-01-08T07:30:00+01:00
2020-01-08T07:30:00+01:00
Il est revenu le tout-fou Il n’a pas les yeux dans sa poche Il sait...
<p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il est revenu le tout-fou</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il n’a pas les yeux dans sa poche</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il sait tout de suite où se trouve le meilleur</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Alors il tire la laisse du bonheur</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Jappe de petits sons aigus par intermittence</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Agite son museau partout où il peut</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">L’extase le prend, il en rit d’aise</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et met son menton sur vos cuisses</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Fermant les yeux avec soupir</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Esquissant un animal sourire serein</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">La fidélité est un bonheur</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Qui oserait l’abandonner</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et pourtant que de contradictions</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">D’atermoiements et de non-dits</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il est là, simple. Il te regarde</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et tu vois dans son attitude</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">La naissance d’un bonheur parfait</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Au-delà de la raison et du naturel</span></p><p><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; color: #0000ff;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;"><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; color: #993366;"><span style="color: #000000;"><span style="background-color: #ffffff;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">© Loup Francart</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p>
Bruno Chiron
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Approcher Marie Noël
tag:www.bla-bla-blog.com,2019-12-08:6196459
2019-12-08T10:48:00+01:00
2019-12-08T10:48:00+01:00
" Qui peut prétendre connaître Marie Noël ? " Ainsi commence ces...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/996234311.png" id="media-6065574" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"<em>Qui peut prétendre connaître Marie Noël ?</em>" Ainsi commence ces <em>Portraits intimes de Marie Noël</em> choisis et commentés par Chrystelle Claude de Boissieu, docteure en littérature comparée et chercheuse en lettres modernes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Marie Noël : la plus inclassable, la plus insaisissable, la plus discrète et la plus indépendante des poétesses du XXe siècle, fait l’objet ici d’un ouvrage constitué de 60 photos, comme autant de scènes fixant une auteure tour à tout raisonnable, déraisonnable, timide, intrépide, forte, faible, écrivaine, lectrice, indépendante ou dépendante. Ces qualificatifs forment autant de chapitres pour fixer une femme que l’on connaît si mal : "<em>Les photographies choisies s’organisent en une galerie de portraits… des facettes antithétiques de son tempérament. De ce fait,elles regroupent autour d’un trait de caractère et de son contraire, tels qu’ils sont énoncés dans « Connais-moi ».</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Assez justement, Chrystelle Claude de Boissieu la compare avec une autre grande auteure incomprise à son époque, Emily Dickinson: "<em>[Ces] sœurs jumelles n’ont guère apprécié le passage brutal de l’ombre à la lumière."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le lecteur trouvera dans ce livre proposée par les éditions Desclée de Brouwer une autre manière d’approcher la petite Marie Rouget, fille d’un professeur de philosophie rude. Contrairement à une biographie traditionnelle, Chrystelle Claude de Boissieu trace un portrait vivant et sensible de Marie Noël, à la manière d’une peintre impressionniste. L’auteure bourguignonne se dévoile par petites touches : interrompant une minute sa lecture ; déchiffrant une partition à son piano ; se promenant dans un jardin ; posant, petite fille, en robe de dentelles ; croisant à Auxerre le Général de Gaulle ; surprise au milieu d’un tournage ; ou bien au cœur d’une cour de récréation en compagnie d’enfants, de pied avec son chien.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Inconsolable après le deuil d’un petit frère et une rupture amoureuse</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Femme de lettres effacée, Marie Noël se révèle surtout une femme autant qu'inconsolable après le deuil d’un petit frère et une rupture amoureuse : deux événements qui la laisseront blessée à jamais. Durant la période de Noël 1904, c’est d’abord un jeune homme, qu’elle aimait, qui choisit de s’éloigner d’elle. De cette "<em>trahison</em>", qui la marquera à jamais, Marie écrit : "<em>Il a marché sur moi, suivant sa route</em>" (<em>Chanson</em>). Quelques jours plus tard, elle découvre dans son lit le corps inerte de son petit frère Eugène ("<em>Marie Noël paraît projetée dans un roman de Charles Dickens</em>"). Le choc est immense pour cette jeune femme pieuse : "<em>Ô Dieu ! La Mort ouvrant la porte / Me l’a volé ! / Mon agneau blanc, le loup l’emporte !</em>" (<em>Hurlement</em>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce double événement privé va marquer profondément la carrière artistique de Marie Noël, dont on souligne souvent la nature pieuse ("<em>Plus près de Marie Mère</em>", "<em>Pied à pied pour la chrétienté</em>", "<em>Pas à pas vers la sainteté</em>"), mais sans doute moins le caractère hypersensible d’une femme de son époque (le chapitre de sa rencontre surprenante avec le Général de Gaulle peut être lu comme le récit d’une auteure déjà incomprise), indépendante, insatiable et sans doute aussi "rassurante" ("<em>[P]ouvais-je refuser de partager avec ceux qui suivent l’expérience de ma misère ?</em>").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au terme de la lecture de ces <em>Portraits intimes de Marie Noël</em>, Le lecteur sera sans doute décontenancée par les propos d’une auteure inclassable, à la fois passionnée, très croyante et d’une sensibilité rare : "<em>J’ai été toute passion, tout élan, toute flamme, toute folie, pourtant je n’ai jamais commis d’action folle ou singulière… Ma seule action déréglée, je m’en suis rendue coupable quand j’aimais Jésus.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Marie Noël paraît finalement plus appartenir au XIXe siècle qu’à ce XXe siècle brutal et, à bien des égards, nihiliste. Mieux, l’auteure des <em>Chansons</em> semble échapper à tous les qualificatifs : "<em>Ces oscillations se succèdent aux caprices du temps et des humeurs.</em>" Chrystelle Claude de Boissieu choisit de conclure ainsi cet ouvrage : "<em>Connaissons-nous Marie Noël ? Le pouvons-nous ? / Nous l’avons approchée. / Nous l’avons observée. / Nous l’avons imaginée. / Nous l’avons devinée./ Nous l’avons écoutée. / Nous l’avons vue, lue, entendue. / Au fur et à mesure. / Qu’avons-nous retenu ?</em>"</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Chrystelle Claude de Boissieu, <em>Portraits intimes de Marie Noël<br /></em>éd. Desclée de Brouwer, 2019, 321 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.editionsddb.fr/auteur/fiche/55284-chrystelle-claude-de-boissieu" target="_blank" rel="noopener">https://www.editionsddb.fr/auteur/fiche/55284-chrystelle-claude-de-boissieu</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.marienoelsiteofficiel.fr" target="_blank" rel="noopener">http://www.marienoelsiteofficiel.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.marie-noel.asso.fr" target="_blank" rel="noopener">http://www.marie-noel.asso.fr</a><br /><a href="https://fr.linkedin.com/in/chrystelle-claude-de-boissieu-389359126">https://fr.linkedin.com/in/chrystelle-claude-de-boissieu-389359126</a><br /></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/11/02/marie-noel-jour-apres-jour-6187398.html" target="_blank" rel="noopener"> "Marie Noël, jour après jour"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="100%" height="100%" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://player.ina.fr/player/embed/CPF08008601/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/wide/0" allow="fullscreen,autoplay"></iframe></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Soutenez Bla Bla Blog et tenez-vous informés des derniers blablas</span></span></strong><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">en vous abonnant gratuitement à notre newsletter</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Cuisine poétique
tag:www.bla-bla-blog.com,2019-11-03:6187595
2019-11-03T14:38:00+01:00
2019-11-03T14:38:00+01:00
Bla Bla Blog avait parlé il y a quelques semaines de l’étonnant livres...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/2067596664.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6052210" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/1341807932.png" alt="paul pariente,rose poullot-robin,cuisine,poésie,poèmes,vigan,georges blanc" /></a><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/10/01/paul-pariente-au-fourneau-et-au-slam-6179580.html" target="_blank" rel="noopener">Bla Bla Blog avait parlé il y a quelques semaines de l’étonnant livres de recettes de Paul Pariente.</a> Pour ses plats du pays viganais, le chef avait imaginé un livre atypique mixant recettes, dessins humoristiques… et slam. Une manière de réconcilier plats traditionnels et culture urbaine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour ce nouvel ouvrage, Paul Pariente, qui ne dédaigne jamais le risque, choisit cette fois d’allier cuisine et poésie traditionnelle, grâce à la collaboration de Rose Poullot-Robin. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Cuisine en Poésie</em>, qui a été préfacé par Georges Blanc, propose douze recettes de Paul Pariente que Rose Poullot-Robin illustre en vers. Pourquoi poésie et cuisine font si bon ménage ? Les auteurs le précisent grâce à deux courtes présentations se faisant écho l’une et l’autre : une histoire synthétique de la cuisine et une autre sur la poésie : "<em>Voici aujourd’hui la poésie associée à des recettes de cuisine. Chaque poème les mets en valeur, profitez de ce moment unique pour apprécier l’œuvre du cuisinier mais aussi l’œuvre du poète !</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà qui est <em>"judicieux",</em> pour reprendre un mot de Georges Blanc, le chef étoilé de Vonnas. Et il est vrai que l’alliance entre les recettes de Paul Pariente (la tarte aux quatre saveurs du pays viganais, la blanquette de veau à l’ancienne, le feuilleté cévenol, le petit sablé du Vigan, le gratin du docteur Brochet, la tarte à la brandade de morue et au foie gras, la truite en papillote <em>"André Chamson",</em> la pomme reinette en baluchon, les artichauts à la gantoise, l’escalope des camisards, la tourte de poulet de Bresse façon <em>"Rose Poullot-Robin"</em> et l’étonnant lapin rôti à la sauce à la réglisse) trouvent un écho à travers les textes d’une poétesse et femme de lettres qui a su mettre des mots sur les saveurs d’un chef, un chef qui a choisi de prendre des chemins de traverse pour faire partager sa passion : "<em>La joie illumine le visage gracieux / De ces chefs où le temps a perdu sa victoire, / Où la cuisine est pour eux un hymne à la gloire, / Créant une œuvre d’art aux subtiles couleurs, / Mêlant à son bouquet la beauté et la flaveur.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Peut-être est-ce là, comme l’écrit Rose Poullot-Robin, "<em>la recette d’une bonne journée.</em>"</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Paul Pariente et Rose Poullot-Robin, <em>Cuisine en Poésie</em>, autoédité, 2018, 56 p. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://twitter.com/pariente" target="_blank" rel="noopener">https://twitter.com/pariente</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/10/26/feu-sur-la-mere-poulard-6185667.html" target="_blank" rel="noopener">"Feu sur l'omelette de la Mère Poulard"</a></span></em></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Soutenez Bla Bla Blog et tenez-vous informés des derniers blablas</span></span></strong><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">en vous abonnant gratuitement à notre newsletter</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Marie Noël, jour après jour
tag:www.bla-bla-blog.com,2019-11-02:6187398
2019-11-02T17:06:00+01:00
2019-11-02T17:06:00+01:00
C’est l’une des très grandes femmes de lettres du XXe siècle – à l’égal...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/323816561.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6051958" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/2392061803.jpg" alt="marie noël,poésie,poèmes,religion,dieu,solitude,christianisme,colette nys-mazure" /></a>C’est l’une des très grandes femmes de lettres du XXe siècle – à l’égal d’une Colette, selon Montherlant – mais dont la renommée peine à s’imposer. Marie Noël est oubliée, et c’est injuste. Il faut dire aussi que cette auteure bourguignonne (comme Colette, d’ailleurs), n’aura jamais bougé d’Auxerre et a cultivé une forme de discrétion tout au long de sa vie ("<em>Et quand tu m’écouterais, / Quand tu suivrais à mesure / Tous mes gestes, tous mes pas, / Par le trou de la serrure… / Tu ne me connaîtrais pas</em>"), discrétion qui lui a survécu, hélas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est temps sans doute, de découvrir ou, pourquoi pas, de redécouvrir Marie Noël (1883-1967), récompensée en son temps de prestigieux prix (Académie Française, Société des gens de lettres ou Société des Poètes). <em>Le Chant des Jours</em> que publient les éditions <a href="https://www.editionsddb.fr/livre/fiche/le-chant-des-jours-9782220096278" target="_blank" rel="noopener">Desclée de Brouwer</a>, et dont le titre renvoie à ses <em>Chansons,</em> est une manière d’entrée en douceur dans une œuvre à la tonalité incomparable, tour à tour sombre, lumineuse, désespérée et aux éclats de lumière incroyables. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La romancière et essayiste <a href="http://www.colettenysmazure.be/" target="_blank" rel="noopener">Colette Nys-Mazure</a> a compilé dans cet ouvrage une sélection de textes, toujours très brefs, pour rendre Marie Noël accessible au plus grand nombre : "<em>Quoi de mieux qu’un livre de poche lu par bribes dans le métro, l’avion, à la pause-café ou dans un lit d’hôpital, glissé sous l’oreiller à la place du téléphone ?</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Le Chant des Jours</em> c’est 365 jours avec Marie Noël, donc. Chaque mois de l’année correspond à une thématique abordée : la difficulté de se connaître soi-même, l’amour espéré et redouté, le repli et l’envol, la détresse et la confiance, la nature, les exigences de la création, le chez-soi, la solitude, le temps et la croyance. Une sorte d’almanach, donc, qui n’est pas sans rappeler cet autre : <em>Almanach pour une jeune fille triste</em> (2011, posthume).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le choix éditorial a été de proposer des textes extraits de poèmes s’étalant sur plusieurs jours, à l’instar de <em>Ronde</em> : "<em>Mon père me veut marier, / Sauvons-nous, sauvons-nous par les bois et la plaine, / Mon père me veut marier, / Petit oiseau, tout vif te laisseras-tu lier ?</em>" (7-12 juillet). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’humour et l’autodérision ("<em>Je ris… Je me moque un peu de moi</em>") est présent, sans pour autant que Marie Noël ne doute que l’écriture est ce qui la fait avancer, avec toujours le regard d’une femme croyante, pieuse (<a href="https://www.lyonne.fr/auxerre-89000/actualites/le-proces-en-beatification-de-l-uvre-poetique-de-marie-noel-officiellement-ouvert-aujourd-hui_12679648/" target="_blank" rel="noopener">un procès en béatification est d’ailleurs en cours</a>), mais d’une grande humilité.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Le regard noëlien d’une femme rejetée, rappel d’un amour de jeunesse déçu</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette grande solitaire (<em>"Il se fait tard. Personne ne viendra plus maintenant…</em>") se confie via des textes denses, qui chantent le dépouillement, les autres ou la nature, autant que le malheur, le désespoir ou la mort, "<em>entre révolte et acquiescement</em>", comme le souligne Colette Nys-Mazure. Et avec toujours une importance laissée au sacré et à la foi. Les passages choisis pour les premiers jours de février renvoient ainsi au <em>Cantique des Cantiques</em> ("<em>Mon bien-aimé descend la colline fleurie / De blé noir, / Très lentement par les champs pâles… C’est le soir</em>"), mais cette fois avec le regard noëlien d’une femme rejetée, rappel d’un amour de jeunesse déçu ("<em>Mon bien-aimé passa, voilé de rêverie, / L’âme ailleurs, / Sans rien me dire hélas ! Sans me voir, et j’en meurs</em>"). L’amour apparaît chez elle comme un Souverain Bien inaccessible, et en tout cas pour lequel elle ne semble pas être destiné ("<em>Dans l’Amour, si grand, si grand, / Je me perdrai toute / Comme un agnelet / Dans un bois sans route</em>").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cet amour inaccessible et finalement cette solitude qui l’a pesée toute sa vie ("<em>J’ai tellement besoin d’un ami que je l’invente</em>"), on le doit sans nul doute à une éducation rigide, tiraillée entre un père philosophe, agnostique et dur ("<em>- Va prier le soleil pour que mon champ prospère. / C’est ta dot qui mûrit dans nos blés. / Oui, mon père</em>") et une famille pétrie dans une culture catholique extrêmement rigide ("<em>Sommes-nous au couvent ?</em>" demande-t-elle avec une ironie mordante) : une éducation qui est pour beaucoup dans le parcours personnel et artistique de Marie Noël ("<em>Famille d’autrefois en province, composée de gens qui retombent – les femmes surtout – indéfiniment les uns sur les autres</em>"). L’auteure parle également d’une des grandes déchirures de sa vie : la mort prématurée de son jeune frère Eugène en 1904 ("<em>Sœur, la chanson d’amour que tu savais naguère, / Celle où passe un oiseau, chante-la… / Oui, mon frère</em>" fait-elle dire à cet enfant qu'elle ne cessera jamais de pleurer). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Artistiquement, le lecteur trouvera dans <em>Le Chant des Jours</em> des textes consacrés à son travail littéraire. Marie Noël l'appréhende comme une artisane à la recherche de la phrase parfaite, sans fioriture ("<em>Ce que tu as dit en dix mots, tâche de le dire en sept. En trois si tu peux</em>") mais aussi comme une poétesse en recherche perpétuelle ("<em>Je voudrais retrouver le pays natal de ma poésie, le nid perdu de ma chanson</em>").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Femme de lettres importante, mais aussi croyante tourmentée, Marie Noël résume elle-même ce qui pourrait définir son œuvre : "<em>J’ai toujours pensé que pour découvrir dans un poète la source subconsciente de sa Poésie, il n’était que de noter les mots qui reviennent le plus fréquemment, les plus involontairement dans son incantation. Chez moi j’ai trouvé : chemin, noir, perdu, pâle, seul…</em>" Il est à cet égard frappant que ce ne sont pas des termes ayant trait à la religion ou à Dieu qu'elle choisit. Profondément croyante, Marie Noël n’en retira finalement que peu de réconfort : "<em>Dieu n’est pas un lieu tranquille,</em>" écrit-elle pleine d'amertume dans un texte que le lecteur trouvera singulièrement à la date du 25 décembre.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Marie Noël, <em>Le Chant des Jours</em>, textes choisis par Colette Nys-Mazure<br />Ed. Desclée de Brouwer, 2019, 141 p. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.marienoelsiteofficiel.fr" target="_blank" rel="noopener">http://www.marienoelsiteofficiel.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.marie-noel.asso.fr" target="_blank" rel="noopener">http://www.marie-noel.asso.fr</a><br /><a href="http://www.colettenysmazure.be/" target="_blank" rel="noopener">http://www.colettenysmazure.be</a><br /></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2015/05/08/ca-caille-les-belettes-5618702.html" target="_blank" rel="noopener">"Ça caille les belettes"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/08/07/dante-voyage-au-bout-de-l-enfer-6168881.html" target="_blank" rel="noopener">"Dante, voyage au bout de l'enfer"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/uS26mai_avs" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Soutenez Bla Bla Blog et tenez-vous informés des derniers blablas</span></span></strong><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">en vous abonnant gratuitement à notre newsletter</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Plume
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Chantal Dupuy-Dunier (4)
tag:poesiemaintenant.hautetfort.com,2019-10-31:6140206
2019-10-31T17:17:00+01:00
2019-10-31T17:17:00+01:00
Au fur et à mesure que nous montons, la végétation se raréfie....
<p> </p><p>Au fur et à mesure que nous montons,</p><p>la végétation se raréfie.</p><p>Fougères, bruyères et genêts remplacent la forêt.</p><p>Le poème abandonne tout caractère urbain,</p><p>pourrait redevenir sauvage,</p><p>poème d'avant le poème.</p><p> </p><p>Quel but pour l'itinéraire scriptural ?</p><p>Voyager à même les lignes</p><p> ou dérailler ?</p><p> </p><p>Déplacer sans cesse le lieu du poème,</p><p>bousculer le texte,</p><p>l'empêcher de se fixer,</p><p>le priver de toute sécurité sédentaire.</p><p> </p><p> </p><p>* * * * *</p><p> </p><p> </p><p>Un train glisse</p><p> jusqu'à la mère,</p><p>jusqu'à son enfance et la mienne.</p><p> </p><p>La rouille anticipe la couleur du sable.</p><p> </p><p>(Au soir,</p><p>des pêcheurs feront sécher leurs filets</p><p>aux montants des wagons, sur quelque voie de garage,</p><p>et leur nuit sera bleue de poissons endormis.)</p><p> </p><p> </p><p>* * * * *</p><p> </p><p>Toutes les vaches parlent sans doute<br />la même langue,<br />les arbres aussi<br />lorsque le vent leur donne la parole.</p><p> </p><p>* * * * *</p><p> </p><p>Corbeaux écrivant sur fond d'arbres nus</p><p>les quatre lettres qu'ils connaissent.</p><p> </p><p>Troncs de bouleaux qui défilent derrière la fenêtre,</p><p>bûchettes blanches.</p><p>A l'école maternelle,</p><p>on composait des dessins avec,</p><p>naïves maisons, girafe ou chat,</p><p>un train.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>Déjà invitée dans<em> Poésiemaintenant</em> les 12 mai 2006, 11 novembre 2007 et 21 janvier 2009.<br /><br /></p><p> </p><div id="mailtorapidetoPopupModal" style="z-index: 1;"><div id="mailtorapidemailTo"><div id="mailtorapidecloseMailModalToPopup"></div><div id="mailtorapidequestionPopupMail">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapideopenButtonAppEmailNew"></a>New mail<button id="mailtorapideemailClipboardButton">Copy</button><textarea id="mailtorapidetextToSelect"></textarea></div></div><div><img /></div>
Elisabeth
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LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2019-10-19:6184239
2019-10-19T21:42:00+02:00
2019-10-19T21:42:00+02:00
Les vagues frôlent le quai On remonte au port Sous un ciel...
<p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Les vagues frôlent le quai</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">On remonte au port</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Sous un ciel de nuages</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Et de doux paysages.</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Il me dit : vis le plus</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Longtemps possible</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Je voudrais oui, mais</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Le corps décide</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Et sans volonté</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">De moi, des autres</span></em></span></p><p><span style="color: #000080;"><em><span style="font-size: 10pt;">Tout s'épuise un jour.</span></em></span></p><p><img id="media-6046544" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/00/3500144469.JPG" alt="poésie,poèmes,poète,paysages,écriture,nuages,vivre" /></p><p> </p><p> </p>
Elisabeth
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LEO FERRE : METANEC
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2019-08-11:6169495
2019-08-11T11:17:00+02:00
2019-08-11T11:17:00+02:00
Ces...
<h3 id="p1"><img id="media-6021244" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/413429994.jpg" alt="musique,poèmes,poètes,poésie,léo ferré,chanson,auteur" /></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>Ces oiseaux que tu portes en toi depuis septembre</p><p>Cette pâleur jalouse où tu mets tes pensées</p><p>Ce ventre qui te prend comme un enfant de cendre</p><p>Ces souvenirs gâchés qui t'ont pris tes années</p><p>Regarde cette église au bout de l'habitude</p><p>Regarde ce dessin de Rembrandt dans la nuit</p><p>Regarde cette femme en allée vers le Sud</p><p>Regarde ce printemps et son sourire appris</p><p>Ces parfums qui t'assaillent et qui te désapprennent</p><p>Ces routes perforées dans ton programmateur</p><p>Ce silence ordonné dans ton coeur qui se traîne</p><p>Cette mort de l'oubli comme venue d'ailleurs</p><p>Ecoute l'horizon dans les bras d'une femme</p><p>Ecoute la seconde éternelle qui tue</p><p>Ecoute la lueur qui regarde ton âme</p><p>Ecoute l'analyse et prends-toi par la rue</p><p>Ces chiens partis ailleurs dans ton enfance double</p><p>Cet horizon doublé par tes pensées de chien</p><p>Ce hasard muselé dans ta télévitrouble</p><p>Ce linge larmoyant où sèchent tes chagrins</p><p>Goûte cette Raison qui se prend pour ta tête</p><p>Goûte dans la Folie ta tête de Raison</p><p>Goûte cette chanson qui s'en va dans la fête</p><p>Goûte le flot rendu sur la plage des cons.....</p><p><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/HYS1GqM3nhY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></div></div></div>
Elisabeth LEROY
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C'EST EN ETE
tag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2019-07-31:6167599
2019-07-31T14:22:00+02:00
2019-07-31T14:22:00+02:00
C'est en été Sous un soleil de plomb Ou à l'ombre Dans la...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><em>C'est en été</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><em>Sous un soleil de plomb</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><em>Ou à l'ombre</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><em>Dans la maison</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><em>Que passent </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><em>En silence</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;"><em>Les heures.</em></span></p><p>(10.06.17)</p><p><img id="media-6018257" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/00/01/3907246459.jpg" alt="soleil,été,chaleur,silence,heures,poèmes,poètes,poésie,culture,vacances" /></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Retour sur texte
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-05-20:6152342
2019-05-20T01:28:23+02:00
2019-05-20T01:28:23+02:00
C’est à un bien curieux travail que je me livre actuellement : regrouper...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5993489" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/2829835790.jpg" alt="carnet,note,journal,atelier,réécriture,poèmes,poésie,littérature,recueils,plaquettes,éditions limitées,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,volume,christian cottet-emard,chantier,liberté,publication,retour sur texte" />C’est à un bien curieux travail que je me livre actuellement : regrouper en une seule édition la plupart des brefs recueils de poèmes publiés de manière confidentielle entre 1992 et 2004. J'ai longtemps hésité à réunir ces ouvrages en un volume aussi longtemps après leur première publication. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le principal problème d'une telle entreprise est de savoir s'il faut corriger voire réécrire ou tout laisser en l'état d'origine. J'ai choisi la première option car la plupart de ces textes ont été écrits dans une période de ma vie empoisonnée par les servitudes professionnelles et marquée par des difficultés, de l’incertitude et une exaltation parfois préjudiciable à la précision de la forme. Je ne pense pas que les modifications apportées et la suppression de quelques textes nuisent à l'expression de l'élan vital qui s'exprime dans ces différents ensembles. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La reprise de chaque recueil revu et corrigé s’organise en sections dont chacune est introduite par une petite préface. Le volume comporte une annexe composée de notes succinctes, de quelques poèmes traduits et éventuellement de variantes. Il ne s’agit pas de renier ce que j’ai écrit et publié lors de cette période mais d’élaguer et d’ordonner ce qui partait parfois en herbes folles. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le chantier est bien sûr plus compliqué que prévu mais dans les moments où je doute de son intérêt, je me rappelle la chance que j’ai de pouvoir me consacrer à une entreprise que personne n’attend et qui n’a pas d’obligation de résultat, un luxe et un privilège constitutifs de mon rapport au monde pour moi qui ne croit pas à la liberté mais seulement aux libertés.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Image :</strong> un de mes manuscrits.</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Elisabeth
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JOLI MAI
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2019-05-14:6150888
2019-05-14T14:31:04+02:00
2019-05-14T14:31:04+02:00
Joli mois de mai Que je préfère Pour l'atmosphère...
<p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Joli mois de mai</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Que je préfère</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Pour l'atmosphère</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Dans les roseraies</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">L'été tressaille</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Et se chamaille</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Dans la grisaille</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Avec la caille</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Joli mois de mai</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Que je préfère</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Est bien entamé</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;">Pour nous distraire.</span></em></span></p><p><span style="background-color: #ffff99;"><em><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;"><img id="media-5991354" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/381854713.jpg" alt="poèmes, poètes, poésie, mai, saison, mois de mai, printemps, vers, culture" /><img id="media-5991355" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/02/2376936986.jpg" alt="poèmes, poètes, poésie, mai, saison, mois de mai, printemps, vers, culture" /><img id="media-5991356" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/3214714598.jpg" alt="poèmes, poètes, poésie, mai, saison, mois de mai, printemps, vers, culture" /></span></em></span></p>
Elisabeth
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JE SUIS UNE FILLE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2019-03-20:6137584
2019-03-20T18:02:35+01:00
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Je suis une fille de la terre De vignes et de pierres D'argile ou de...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je suis une fille de la terre</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De vignes et de pierres</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D'argile ou de cailloux</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De sécheresse ou de boue</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D'oliviers ou de platanes</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De tilleuls ou de chênes </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mon coeur est au nord</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mon coeur est au sud.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><img id="media-5968473" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/00/47411008.jpg" alt="Sud, Nord, pierres, boue, vignes, cailloux, terre, poèmes, poètes," /></span></p>
Le Sciapode
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”Je peins parce que je rêve”, un beau titre pour une nouvelle exposition de Guy Girard
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2019-02-13:6128446
2019-02-13T12:33:26+01:00
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Guy Girard est un peintre dont j'aime très...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;">Guy Girard est un peintre dont j'aime très souvent le travail, selon les diverses périodes qui dominent son inspiration. Je possède plusieurs de ses toiles ou gravures. En ce moment il est à nouveau la proie d'une série de peintures remarquables, généralement en petit format. Il s'est passé avec le temps une décantation où l'essentiel de ses thèmes, de sa démarche vient converger de façon à la fois limpide, mystérieux et ludique. Il a de la technique, il connaît merveilleusement bien la couleur et son emploi, et il garde cependant un graphisme doux avec un zeste d'enfance, qui pourrait l'associer à un surréalisme naïf. Le voici qui nous propose une nouvelle exposition.</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-5952334" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1294815267.2.jpg" alt="Guy Girard, l'énigme à marée basse, 2018 (2).jpg" width="432" height="429" /></p><p style="text-align: left;">Guy Girard, <em>l'énigme à marée basse</em>, huile sur toile, 30 x 30 cm, 2016, ph. et coll. Bruno Montpied.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-5952356" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/3005852844.jpg" alt="Gy girard, titre non relevé (corps en lévitation), vers 2016 (2).jpg" /></p><p style="text-align: right;">Guy Girard, <em>La chambre de l'horizon ontologique</em>, huile sur carton,, 27 x 35 cm, 2018, ph. B.M.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-5952357" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/741773277.jpg" alt="Guy Girard, La Belle au crâne dormant, II-2015 (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;">Guy Girard, <em>La Belle au crâne dormant</em>, huile sur toile, 33 x 41 cm, février 2015, ph. B.M.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-5952358" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/2822814690.jpg" alt="Guy Girard, titre non relevé (le couple ds une tasse), vers 2016 (2).jpg" /></p><p style="text-align: right;">Guy Girard, <em>Le détour du printemps</em>, 24 x 33 cm, huile sur toile, 2015, ph. B.M. (cette œuvre sera exposée à l'Usine).</p><p style="text-align: left;"><img id="media-5952359" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/2129925806.jpg" alt="Guy Girard, titre non relevé (paysage avec Chinois), vers 2016 (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;">Guy Girard, <em>La cascade des papillons</em>, 92 x 73 cm,, huile sur toile, 2016, ph. B.M.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-5952365" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/3206076266.jpg" alt="Guy Girard, tableaux dans l'atelier ph 2018 (2).jpg" /></p><p style="text-align: right;">Guy Girard, vue de son atelier, avec, au centre, la toile <em>Un café sur le boulevard</em>, 54 x 65 cm, huile sur toile, 2015 ph. B.M. ; (l'œuvre au centre sera à l'expo).</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> L'actualité le propulse en effet, très bientôt (dans trois jours), à la galerie L'Usine, à Paris, ce temple des découvertes en tous genres, lieu secret du 19e arrondissement, tenu depuis des décennies par une grande prêtresse des inspirations cachées, Claude Brabant. Voir ci-dessous les dates de l'expo, celle du vernissage et celle de la clôture (où seront lus des poèmes de Guy et d'autres membres du groupe surréaliste de Paris (ex-canal Bounoure...)).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5952369" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/4025974708.JPG" alt="Je peins parce que je rêve, expo l'usine 2019.JPG" width="398" height="565" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif;">Le vernissage...</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5952370" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1235968569.jpg" alt="Cloture_Girard_Usine_2019_web.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><strong>La petite sauterie de clôture...</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif;">Enfin, pour mettre en garde contre le fait de se contenter de regarder les œuvres seulement en reproduction, notamment numérique, je donne une autre version photo de la toile qui figure sur le carton d'invitation à l'expo de l'Usine ci-dessus. Les couleurs sur la version ci-dessous n'ont plus grand-chose à voir, en particulier, l'atmosphère y est infiniment moins solaire, à croire qu'il existe deux versions de la même toile... :</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5952373" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/1162309295.jpg" alt="guy girard,groupe surréaliste de paris,poèmes,peinture surréaliste contemporaine,surréalisme naïf,galerie l'usine,claude brabant" /></p><p style="text-align: center;">Guy Girard, titre, date (vers 2018) et dimensions non relevés, huile sur toile, ph. B.M. ; un lion narcissique, une sirène avec sa copine grenouille, une sorte de Maurice Béjart bizarrement coiffé d'une bassine en équilibre instable, prêt à s'entailler l'avant-bras, tout en regardant un homme qui apporte un athanor, une femme nue de dos, contemplant deux serviteurs apportant des pains de sucre semblables à des panais, deux volcans aux fumerolles comme des lanières, bref: un paysage à la fois loufoque et tendre...</p>
Elisabeth
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L'ALPHABET DE L'AMOUR
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2019-02-09:6127593
2019-02-09T15:09:00+01:00
2019-02-09T15:09:00+01:00
A comme amour On le trouve toujours B comme baiser Envie de...
<p><span style="font-size: 12pt;">A comme amour</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">On le trouve toujours</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">B comme baiser</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Envie de t'embrasser</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">C comme coeur</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je te connais par coeur</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">D comme ton prénom</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je ne dis pas non</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">E comme équilibre</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je te laisse libre</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">De me choisir </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Ou de partir</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">F comme frissons</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Quand on perd la raison</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">G comme gourmands</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Nous sommes amants</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">H comme heures</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Celles du bonheur</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">I comme intérieur</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">L'amour est à l'intérieur</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">J comme jouer</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">L'amour n'est pas jouer</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">K comme K.way</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Sous la pluie on marchait</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">L comme lune</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je suis dans la lune</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">M comme miroir</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Me renvoie notre histoire</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">N comme nuptial</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je marche sous le vitrail</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">O comme or</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Le monde doux dehors</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">P comme pardonner</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je t'ai tout pardonné</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Q comme quotidien</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Le mien est lié au tien</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">R comme recette</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Il n'y a pas de recette</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">S comme souvenirs</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Les meilleurs à retenir</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">T comme toujours</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">On s'aime nuit et jour</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">U comme unis</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Jusqu'à l'infini</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">V comme vie</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Celle que l'on vit</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">W comme wagon</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">A la gare on se cherchait</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">X comme Xérès</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">L'amour et le vin jusqu'à l'ivresse</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Y comme yeux</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Les tiens sont bleus</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Z comme Zanzibar</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Trouvés par hasard.</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">(mai 2006).</span></p><p><br /><img id="media-5950900" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/00/5029866.jpg" alt="poèmes,poètes,poésie,écriture,amour,auteur,culture" /></p><p> </p>
Elisabeth
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NUIT BLANCHE (Albert SAMAIN - Au Jardin de l'Infante)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2019-01-09:6119419
2019-01-09T11:48:41+01:00
2019-01-09T11:48:41+01:00
Cette nuit, tu prendras soin que dans chaque vase Frisonne, humide...
<p><span style="font-size: 12pt;">Cette nuit, tu prendras soin que dans chaque vase</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Frisonne, humide encore, une gerbe de fleurs.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Nul flambeau dans la chambre - où tes chères pâleurs</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Se noieront comme un rêve en des vapeurs de gaze.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pour respirer tous nos bonheurs avec emphase,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Sur le piano triste, où trembleront des pleurs,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Tes mains feront chanter d'angéliques douleurs</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Et je t'écouterai, silencieux d'extase.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Tels nous nous aimons, sévères et muets.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Seul, un baiser parfois sur tes ongles fluets</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Sera la goutte d'eau qui déborde des urnes.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Oh soeur ! et dans le ciel de notre pureté</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Le virginal Désir des amours taciturnes</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Montera lentement comme un astre argenté,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Ton souvenir est comme un livre bien aimé,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Qu'on lit sans cesse, et qui jamais n'est refermé,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Un livre où l'on vit mieux sa vie, et qui vous hante</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">D'un rêve nostalgique, où l'âme se tourmente.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je voudrais, convoitant l'impossible en mes voeux,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Enfermer dans un vers l'odeur de tes cheveux ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Ciseler avec l'art patient des orfèvres</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Une phrase infléchie au contour de tes lèvres ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Emprisonner ce trouble et ces ondes d'émoi</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Qu'en tombant de ton âme, un mot propage en moi ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Dire quelle mer chante en vagues d'élégie</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Au golfe de tes seins où je me réfugie ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Dire, oh surtout ! tes yeux doux et tièdes parfois</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Comme une après-midi d'automne dans les bois ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">De l'heure la plus chère enchâsser la relique,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Et, sur le piano, tel soir mélancolique,</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Ressusciter l'écho presque religieux</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">D'un ancien baiser attardé sur tes yeux.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Samain">https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Samain</a></span></p><p> </p><p> </p><p><img id="media-5936892" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/02/285040722.jpg" alt="poète,auteur,poésie,poèmes,albert samain,culture,écriture,littérature" /></p><p> </p>
Elisabeth
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UN MONDE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2018-12-07:6111278
2018-12-07T15:32:48+01:00
2018-12-07T15:32:48+01:00
Deux visions du monde s'opposent Les uns annoncent la catastrophe Le...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Deux visions du monde s'opposent</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les uns annoncent la catastrophe</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le terre étouffe sous les déchets</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puis les autres à l'opposé</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Nous disent qu'il faut avoir confiance</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Que nous vivons dans l'abondance</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Qui nous ouvre un monde nouveau</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un monde tout nouveau tout beau</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais la vérité saute aux yeux.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><img id="media-5924749" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/02/1087574423.jpg" alt="poèmes,poète,poésie,texte,écriture,auteur,recueil,culture,monde" /></span></p><p> </p>
Elisabeth
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BOUCHONS DU MATIN
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2018-11-20:6106976
2018-11-20T21:57:00+01:00
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Les bouchons du matin Forment des p'tits boudins Métalliques et...
<p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>Les bouchons du matin</em></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>Forment des p'tits boudins</em></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>Métalliques et changeants</em></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>Sinueux et mouvants.</em></span></p><p> </p><p> </p><p>(le 12.09.2011)</p><p> </p><p> </p><p><img id="media-5917333" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/02/36097402.jpg" alt="poésie,poèmes,poète,auteur,recueil,livre,vers,écriture" /></p>
Christian COTTET-EMARD
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La bonne étoile
tag:cottetemard.hautetfort.com,2018-11-11:6104159
2018-11-11T00:43:00+01:00
2018-11-11T00:43:00+01:00
Tu regardes toujours à la fenêtre avant de te coucher car ce que tu vois...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5913073" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/3448573536.JPG" alt="poèmes du bois de chauffage,la lune du matin,et autres récits de l'homme invisible,christian cottet-emard,éditions germes de barbarie,littérature,récits,poèmes,11 novembre,évocation,tranchées,guerre de 14-18,grande guerre,première guerre mondiale" /></p><p align="LEFT"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tu regardes toujours à la fenêtre avant de te coucher car ce que tu vois dehors dans le halo du dernier réverbère est ta vie</span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce tableau nocturne le pré quelques buissons l’orme les frênes le chat la route où trotte parfois presque tranquille le renard</span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: medium;">Pas grand-chose en somme mais tout ce dont pouvait sans doute rêver le pauvre gars dans les tranchées </span></span></span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quelle chance fut la tienne de n’être pas ce pauvre gars</span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ce clair de lune encadré par la fenêtre quel luxe </span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette fenêtre entre toi et le monde quelle chance</span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;"><img id="media-5913075" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2269918612.jpg" alt="poèmes du bois de chauffage,la lune du matin,et autres récits de l'homme invisible,christian cottet-emard,éditions germes de barbarie,littérature,récits,poèmes,11 novembre,évocation,tranchées,guerre de 14-18,grande guerre,première guerre mondiale" />(Extrait de mon dernier livre, <strong><em>Poèmes du bois de chauffage</em></strong>, section <strong><em>La Lune du matin et autres récits de l'homme invisible</em></strong>, <a href="https://germesdebarbarie.blogspot.com/2018/09/poemes-du-bois-de-chauffage-et-autres.html">éditions Germes de barbarie</a>.) Pour Oyonnax et sa région, livre disponible à la <a href="http://www.lainpact.fr/article-mille-feuilles-sylvie-allombert-blanc-oyonnax,23957.htm?fbclid=IwAR35CTdX5olnL2YCHO9VMRql-wNB2JlKVHDcAGGUXveYHVOAkkLeX4ixj1g">librairie maison de presse Mille Feuilles</a>, rue Anatole France.</span></p><p align="LEFT"><strong> </strong><em><strong>Photo :</strong> Depuis ma fenêtre (photo CC-E)</em></p><p align="LEFT"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Elisabeth LEROY
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LA VIE EST LENTE
tag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2018-09-20:6091023
2018-09-20T10:59:50+02:00
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La vie...
<p><img id="media-5889206" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/02/01/3620108966.jpg" alt="poésie,poète,nature,poèmes,été,automne" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">La vie est lente</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Comme les pensées</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Bonjour l'automne</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">La vie est lente</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">L'été s'en va</span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Le soir descend.</span></p>
Elisabeth
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SUR MON AUTRE BLOG MES POEMES
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2018-08-30:6076066
2018-08-30T15:26:00+02:00
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...
<p><a href="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2018/08/30/fleurs-fanees-6076063.html">http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2018/08/30/fleurs-fanees-6076063.html</a></p><p><img id="media-5858102" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/2811340636.JPG" alt="poésie,poèmes,poète,écriture,nature,été,saison" /></p>
Elisabeth
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CANICULE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2018-08-04:6070529
2018-08-04T17:46:00+02:00
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La canicule S'écrit en gros Partout fantaisiste Cela devient ridicule Ce...
<p>La canicule</p><p>S'écrit en gros</p><p>Partout fantaisiste</p><p>Cela devient ridicule</p><p>Ce n'est qu'un mot</p><p>Qui nous fatigue</p><p>Et nous rend triste</p><p>Alors qu'on aime l'été</p><p>Pour se balader</p><p>Et pas rester cloîtré</p><p>Volets baissés.</p><p> </p><p> </p><p><img id="media-5849258" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/02/857452970.JPG" alt="poèmes,poètes,poésie,culture,été,canicule" /></p><p> </p><p> </p>
Elisabeth
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SILENCE DOUX
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2018-07-29:6069304
2018-07-29T16:21:00+02:00
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Heureuse comme l'oiseau Caché dans le feuillage Alors qu'il fait si...
<p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Heureuse comme l'oiseau</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Caché dans le feuillage</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Alors qu'il fait si chaud</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Je dévore les pages</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Dans un silence doux</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Un projet un peu fou</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Je voudrais lire tout</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Lire tout jusqu'au bout</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Des histoires, des vies</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Contre la solitude</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">Imposée par la vie</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">En faire une habitude.</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5847061" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/381486702.jpg" alt="poèmes,poètes,poésie,écriture,livres,pages" /></span></p><p> </p>
MCSJuan
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À L’INDEX, revue de poésie. Recension (et citations).
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2018-07-24:6068270
2018-07-24T10:02:00+02:00
2018-07-24T10:02:00+02:00
Sortie du numéro 36, et retour sur le 33... Le numéro 36 est sorti en...
<p><img id="media-6158186" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/2649626154.jpg" alt="à l’index,jean-claude tardif,jean-pierre chérès,poésie,poètes,poèmes,luis porquet,jacques boise,edward thomas,fabien sanchez,rené char,robert nash,emily brontë,emmanuelle le cam,albertine sarrazin,jean-marc couvé,roberto san geroteo,jean-claude pirotte,henri cachau,claire dumay,a. kadir paksoy,le livre à dire,poésie à l’index" /></p><p>Sortie du numéro 36, et retour sur le 33...</p><p>Le numéro 36 est sorti en juin, riche de nombreux textes, près de 200 pages de poèmes et nouvelles.</p><p>Dans l’éditorial, Jean-Claude Tardif appelle à une conscience éveillée aux réalités du monde dont l’évolution inquiète. Relire Barjavel et Orwell, dit-il… Et il redonne l’axe, l’éthique, de la poésie qui est accueillie dans ces pages : « Pas un aller de soi vers soi, mais avant tout un allant de soi vers les autres ».</p><p><span style="font-size: 10pt;">Mais il faut lire aussi, relire, le texte de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Pierre Chérès</span> qui est inscrit chaque fois en quatrième de couverture. J’en cite des fragments : « Être poète, c’est se donner corps et esprit à la présence du monde, c’est être possédé par le monde » (…) « se perdre dans les gens pour se retrouver dans le sens » (…) « Être là ». Le texte est repris comme un leitmotiv, donné en relecture car il est en quelque sorte un art poétique collectif. Les éditoriaux développeront tel ou tel point, tel ou tel thème. D’un numéro à l’autre ils dessinent un programme d’écriture et de vie. (D’ailleurs ces éditoriaux mériteraient d’être regroupés en livre, plusieurs volumes sans doute, depuis le temps : ils s’ajouteraient aux quelques ouvrages essentiels qui permettent de penser la poésie, celle de l’exigence non formaliste.)</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">On ne peut parler de tout, lisant une revue. Le but est de donner envie d’aller lire… Donc je ne fais qu’un survol et quelques notations.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">J’aime beaucoup le texte de <span style="text-decoration: underline;">Luis Porquet</span>, « <span style="text-decoration: underline;">Éloge du plus proche</span> ». Une méditation sur la présence à « ce qui nous est immédiatement donné : l’ici ». Citant Kenneth White et Héraclite (et l’un citant l’autre) il écrit contre le piège illusoire de la projection dans le lointain de l’espace et du temps, et contre les mirages qui sont les erreurs du monde contemporain qui y sacrifie la nature. Alors que la sagesse serait de savoir reconnaître les liens tissés entre ce proche et ce lointain de notre réalité, de « voyager de l’un à l’autre », et « d’être là, simplement ». Ce, dit-il, qu’enseigne « toute quête spirituelle authentique ». Un poème de lui suit sa réflexion. « <span style="text-decoration: underline;">Calligraphie</span> ». J’en cite deux vers : « Le mot comme le trait / Doit naître du silence. »</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Un univers proche résonne avec ces pages : celui des poèmes de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Pierre Bars </span>: « Nous ne sommes pas inépuisables / nos limites ont la forme du monde ». Et « l’âme qui veille regarde l’âme / sortir de ces décombres. » </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Nature… La mer, dans les poèmes en prose de<span style="text-decoration: underline;"> Jacques Boise</span>. Éloge de la mer et de la contemplation immobile. Paragraphes de huit lignes, régulièrement, descriptifs à la manière d’un peintre subtil, qui pose des touches délicates avec des mots qui donnent une force sensuelle à la perception des éléments et du vivant. Le regard comme acte essentiel. Superbes textes. J’ai aimé quand la lumière changeante transforme les oiseaux qui « ne sont plus que des leurres d’écume et de sel. »</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Deux poèmes, bilingues, d’<span style="text-decoration: underline;">Edward Thomas</span>, pour lui rendre hommage au centième anniversaire de sa mort sur le front en 1917. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Les langues sont souvent présentes dans la revue. Et c’est le cas encore. Ainsi, textes en anglais et français pour les poèmes de <span style="text-decoration: underline;">Robert Nash</span> (dont un livre est publié par À L’Index). Textes d’une respiration dans et de la nature, une écoute saisie même dans le quotidien urbain.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Très beaux textes, aussi, de <span style="text-decoration: underline;">Fabien Sanchez</span>. En exergue, <span style="text-decoration: underline;">René Char</span>, pour introduire des textes qui interrogent le présent avec la nostalgie de l’enfance, si loin déjà, quand tout passe si vite et qu’on regrette de ne pas avoir mieux su choisir et vivre. Ne sommes-nous que passager qui « vit et meurt en amateur » ? En n’étant pas assez investi parce qu’on a laissé la force de vie de l’enfance s’en aller et qu’on n’a plus que « sa perte », « ses cendres » ? A force de « douter de tout, même du doute », perd-on la présence ? L’auteur parle de lui, dans un exercice d’amère lucidité extrême. Mais son « je » rejoint le questionnement de tous ceux qui méditent sur le temps, la vie, la mort, voulant s’incarner en vivants et regrettant de ne pas toujours savoir le faire, ou pas suffisamment, anges fatigués par l’éloignement de leur temps d’ange (l’enfance). « Ma figure d’homme est scindée par ma fatigue d’ange. » </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">A noter, l’évocation d’<span style="text-decoration: underline;">Emily Brontë</span> par<span style="text-decoration: underline;"> Emmanuelle Le Cam</span> (parcours de vie).</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Et celle d’<span style="text-decoration: underline;">Albertine Sarrazin</span> par <span style="text-decoration: underline;">Jean-Marc Couvé</span>. Elle que j’ai trouvée si bouleversante, la lisant, et morte si jeune… </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Plusieurs nouvelles de qualité, et d’autres poèmes, aussi. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Retour sur le numéro 33 (les 34 et 35 sont des numéros spéciaux consacrés, chacun, à un auteur).</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Pour ce <span style="text-decoration: underline;"><strong>numéro 33</strong></span>, long <span style="text-decoration: underline;">éditorial</span> de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Claude Tardif</span>, qui met l’accent sur le rapport au corps. Corps présent dans l’écriture même. « La poésie n’est pas une écriture de stuc, elle est un contre-poison. La poésie repulpe la chair de la langue. » (…) « Elle relève de l’Essence ; de ce qui donne corps ! ». Poèmes pour « les gens de peu », c’est-à-dire nous tous, donc avec un langage qui parle à tous. « Le vers le plus simple peut éclairer un monde. ». Ce que la revue À L’Index veut donner à lire ? « Des poèmes qui nous semblent porteurs de sens et de chair, en ce qu’ils sont habités par leurs auteurs en même temps qu’ils les habitent. ». </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">J’avais aimé retrouver des poèmes de <span style="text-decoration: underline;">Roberto San Geroteo</span>... <span style="text-decoration: underline;">Citation</span> : </span><span style="font-size: 10pt;">« Un goût de brume envahit tout / à commencer par nos corps / cyclopéens / aux airs de moulins à vent / aux ailes de lumière / vers le proche vers le lointain / qui font même tourner la tête / à la mer à la nuit ».</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">J’avais été émue par le portrait de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Claude Pirotte</span> dessiné par <span style="text-decoration: underline;">Henri Cachau</span>, commentant lui-même son dessin, et disant pourquoi sa tendresse pour cet être. Un éloge de plus de deux pages, portrait en mots. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Robert Nash</span> était déjà présent avec quelques poèmes. Premier avant-signe du livre publié par À L’Index, le second dans le numéro 36.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Claire Dumay</span> était de retour avec un texte en prose où elle continue à se disséquer durement. Autoanalyse qui ne sépare pas d’autrui, et laisse entrer le monde. Et l’écriture est belle.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Nombreux poèmes dans ce numéro, des textes bilingues aussi, comme souvent, diverses langues.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Tous ces poèmes pourraient avoir pour exergue ces vers de <span style="text-decoration: underline;">A. Kadir Paksoy</span> (p. 159) : </span><span style="font-size: 10pt;">« Qui est poète ? / Peut-être celui qui aurait eu une plus grande part de la tempête / peut-être celui qui se serait approché le plus du soleil / ou d’un réverbère également allumé le jour » (Je retiens ce nom, je le note, même, pour chercher à le lire).</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Note sur <span style="text-decoration: underline;">Entrevues</span>… </span><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.entrevues.org/revues/a-lindex/">https://www.entrevues.org/revues/a-lindex/</a> </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Lien vers la revue<span style="text-decoration: underline;"> À L’INDEX</span>… </span><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://lelivreadire.blogspot.com">http://lelivreadire.blogspot.com</a> </span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><em>MC San Juan</em></span></p>
Alain
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Les Fleurs du Mal sur Calaméo
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-05-01:6047577
2018-05-01T17:11:00+02:00
2018-05-01T17:11:00+02:00
Introduction du recueil : ...
<p> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="color: black;">Introduction du recueil :</span></em></span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Open Sans','serif'; color: black;"> </span><span style="font-size: 18pt; color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>« Charles Baudelaire commença à écrire les poèmes des « Fleurs du mal » à partir des années 1840, son recueil ne sera publié qu’en 1857 et sera suivi ensuite de rééditions accompagnées d’autres poèmes qui viendront se rajouter à cette première publication. Ce sera l’unique recueil de vers composé par l’écrivain. Il est structuré en six parties : Spleen et Idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte, La Mort. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em> Oeuvre majeure de la poésie française, la profonde admiration que m’inspire les vers de Charles Baudelaire m’a incité à publier une sélection de mes poèmes préférés des Fleurs du Mal. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em> Ces poèmes choisis — j’ai malheureusement dû limiter mes choix — sont illustrés de tableaux qui, subjectivement, m’ont paru correspondre le mieux au thème de chacun de ceux-ci. »</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> Par rapport à la publication que j'avais déjà faite en trois parties sur le blog, j'ai rajouté quelques poèmes dans ce recueil présenté sous forme de livre .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia; background: white;"> La plateforme de publication et de partage de documents en ligne Calaméo permet de feuilleter et consulter de façon dynamique, avec une extrême simplicité, un document numérique. S</span><span style="background: white; font-family: georgia, palatino, serif;">es fonctions interactives permettent d’adapter la vision la plus confortable pour chacun. Pour les personnes qui préfèrent lire ses magnifiques poèmes sur des liseuses ou tablettes, je peux leur envoyer un fichier PDF.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> Pour lire, il suffit de cliquer sur la couverture ci-dessous, ou sur le widget correspondant dans l'en-tête du blog :</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="https://fr.calameo.com/read/002509381a189d9672d7a"><img id="media-5807855" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/3338987821.jpg" alt="peinture, écriture, baudelaire, poèmes, fleurs du mal," /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Bonne lecture et excellent 1er mai parfumé de muguet.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> PS : </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">J’apprécie le blog d’Emma (<a href="http://eperluette.over-blog.com/">Eperluette</a>) qui a beaucoup publié sur Calaméo. Sa Calaméothèque est un régal. Je souhaiterais associer à Baudelaire le petit recueil de poésie qu’elle m’envoie. Je pense que Baudelaire apprécierait la poésie et l’humour contenus dans ces lignes.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Merci Emma : <a href="http://fr.calameo.com/read/000888158178fe2f73fed">Clic</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Elisabeth
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AUJOURD'HUI
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2018-04-17:6044352
2018-04-17T16:22:00+02:00
2018-04-17T16:22:00+02:00
Aujourd'hui l'été est là Demain il s'échappera Ou peut être jeudi C'est...
<p>Aujourd'hui l'été est là</p><p>Demain il s'échappera</p><p>Ou peut être jeudi</p><p>C'est ce qu'on m'a dit.</p><p>Un livre commencé</p><p>Histoire racontée.</p><p>C'est le moment de tailler</p><p>De couper et d'arroser</p><p>D'écouter la musique.</p><p>Tous les jours je m'applique</p><p>A repousser la tristesse</p><p>A faire les choses en vitesse</p><p>L'étrange solitude</p><p>Devient une habitude.</p><p><img id="media-5801942" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/00/2388883713.JPG" alt="poèmes,poètes,poésie,humeur,état d'âme,instant,auteur" /></p>