Last posts on poulpe2024-03-28T23:08:30+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/poulpe/atom.xmlOpapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlPas de pêche au poulpe l'ététag:opapilles.hautetfort.com,2015-02-06:55523512015-02-06T05:46:00+01:002015-02-06T05:46:00+01:00 Le poulpe se fait de plus en plus rare en Méditerranée. La pêche intensive...
<strong>Le poulpe se fait de plus en plus rare en Méditerranée.</strong> La pêche intensive est en train de faire disparaître l'espèce. Un arrêté préfectoral pourrait faire interdire la pêche au poulpe sur une partie des côtes méditerranéennes entre juin et septembre. C'est le seul moment de l'année où la femelle vient pondre dans les rochers. "Si on ne lui laisse pas le temps de se reproduire, de pondre et de s'occuper de ses petits, il est certain que la ressource périclite. Et malheureusement, cela se produit essentiellement en été", explique au micro de France 2, Nardo Vivente, de l'Institut océanographique Paul Ricard.</br><br /><iframe frameborder="0" width="460" height="255" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x2gel8j" allowfullscreen></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2gel8j_le-poulpe-de-mediterranee-une-espece-menacee_news" target="_blank"> Le poulpe de méditerranée : une espèce menacée</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/francetvinfo" target="_blank">francetvinfo</a></i><br /><strong>Pour Michel Portos, restaurateur, le poulpe est un produit rare.</strong> Ce chef marseillais ne cuisine que des produits frais. Ce jour-là, le chef prépare une daube de poulpe. Un délice qui pourrait disparaître de la carte des restaurants si la pêche du poulpe est interdite l'été prochain.</br>
Claudinehttp://claudinecholletecrivain.hautetfort.com/about.htmlLe Post de REMI SHULZ* sur mes POLYCARPE et MON POULPEtag:claudinecholletecrivain.hautetfort.com,2012-04-21:46877962012-04-21T18:12:00+02:002012-04-21T18:12:00+02:00 *Si vous ne le connaissez pas encore, Rémi SCHULZ est (je le cite) : ...
<div style="text-align: left;" align="right"><strong><span style="font-size: medium; color: #000080;">*Si vous ne le connaissez pas encore, Rémi SCHULZ est (je le cite) : <em>"Ecrivain, amateur de bizarreries en tout genre, surtout numériques, surtout concernant le nombre d'or ou la quaternité"...</em></span></strong></div><div style="text-align: left;" align="right"> </div><div style="text-align: left;" align="right"><span style="font-size: medium; color: #000080;">Pour connaître mieux l'auteur de <em>Sous les Pans du Bizarre</em>, 2000, La Baleine-Le Seuil, publié par notre éditeur commun Antoine de Kerverseau, ami de POUY et de quelques fondus de coïncidences, comme George PEREC, c'est <span style="color: #ff0000;"><a title="blog de RS" href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/"><span style="color: #ff0000;">ici</span></a></span>, puis <span style="color: #ff0000;"><a title="blog de RS" href="http://blogruz.blogspot.fr/"><span style="color: #ff0000;">ici</span></a>, <span style="color: #000080;">et encore</span> <a title="blog de RS" href="http://quaternite.blogspot.fr/search?updated-min=2011-01-01T00:00:00%2B01:00&updated-max=2012-01-01T00:00:00%2B01:00&max-results=28"><span style="color: #ff0000;">ici</span></a>...</span></span></div><div style="text-align: left;" align="right"> </div><div style="text-align: left;" align="right"><span style="font-size: medium; color: #000080;">Arrimez vos neurones... !</span></div><div style="text-align: left;" align="right"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><br /></span></div><div style="text-align: left;" align="right"><span style="color: #000080; font-size: medium;">Ecole L</span></div><div align="right"><span style="color: #000080; font-size: medium;"> à Claudine N</span></div><div align="right"> </div><div align="justify"><span style="color: #000080; font-size: medium;">"Les rebondissements divers des deux derniers mois ont ajourné une affaire non moins digne d'intérêt, mais ce retard s'avère finalement enrichissant. Le 1er février, j'ai reçu un mèl de <a href="http://claudinecholletecrivain.hautetfort.com/"><span style="color: #000080;">Claudine Chollet</span></a>, laquelle avait récemment trouvé mon site en faisant des recherches sur Perec. Ceci l'avait menée à ma page <em><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/813/baleine.htm"><span style="color: #000080;">La Baleine d'or</span></a></em>, où j'explorais comment, sans aucun calcul délibéré des responsables de la principale collection de poche <strong>Baleine</strong>, le nombre de Poulpes <a href="http://2.bp.blogspot.com/-JrKHQd5mutM/T4W1bKCC5-I/AAAAAAAAEXM/41O6wijJWe8/s1600/lapsus.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5730185579052853218" style="margin: 5px 0px 2px 6px; width: 129px; float: right; height: 200px; cursor: hand;" src="http://2.bp.blogspot.com/-JrKHQd5mutM/T4W1bKCC5-I/AAAAAAAAEXM/41O6wijJWe8/s200/lapsus.JPG" alt="" border="0" /></span></a>y avait été avec une remarquable constance en rapport d'or avec le nombre d'autres titres dans la collection. Claudine avait publié le 141e Poulpe en 2001, <em><a href="http://www.editionsbaleine.fr/Le-Poulpe/84-un-petit-lapsus-tres-suspect-9782842193539.html"><span style="color: #000080;">Un petit lapsus très suspect</span></a></em>, numéro 228 dans la collection. Elle put vérifier que 228/141 = 1.617... meilleure approximation du nombre d'or à ce niveau. Claudine a créé par ailleurs un héros récurrent, le vétérinaire retraité Polycarpe, dont 5 enquêtes ont été publiées à ce jour. La 4e est parue en juillet 2008, <em><a href="http://www.editionstuttiquanti.com/pagelenombredor.htm"><span style="color: #000080;">Le Nombre d'Or</span></a></em>, et Claudine m'a assuré<a href="http://4.bp.blogspot.com/-W1jWB5sSTTE/T4XOtKj4bkI/AAAAAAAAEXY/6uU73GeNamI/s1600/polycarpe.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5730213376223112770" style="margin: 5px 6px 2px 0px; width: 129px; float: left; height: 200px; cursor: hand;" src="http://4.bp.blogspot.com/-W1jWB5sSTTE/T4XOtKj4bkI/AAAAAAAAEXY/6uU73GeNamI/s200/polycarpe.JPG" alt="" width="115" height="177" border="0" /></span></a> qu'elle avait imaginé cette enquête faisant intervenir au premier plan le nombre d'or sans la moindre connaissance de mes élucubrations diverses. Nul besoin de sa parole pour deux autres coïncidences, d'abord le 4e de la série, puisque je n'ai créé <em><strong>Quaternité</strong></em> que deux mois plus tard. C'est encore dans ce seul volume de la série qu'apparaît le nom de Jung... Je reviendrai sur le roman plus loin, tant la première coïncidence <strong>Baleine</strong> est riche. C'est donc Perec qui a mené Claudine à mes pages, et à calculer le rapport 228/141 qui se simplifie en 76/47, soit les valeurs de GEORGES/PEREC. C'est Perec qui m'avait mené à découvrir la curiosité dorée de la collection <strong>Baleine</strong>, par son n° 89 qui était aussi le 55e Poulpe, <em>La disparition de Perek</em>, de Hervé Le Tellier. 55 et 89 sont deux nombres de Fibonacci, suivis par leur somme 144 qui correspond à CLAUDINE+CHOLLET (69+75). C'est une allusion plutôt dépréciative qui est faite <a href="http://1.bp.blogspot.com/-i8zPpEIF9v8/T4Z5sLv88II/AAAAAAAAEXw/0-G9Ohdjdik/s1600/freud_par_ike.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5730401375850655874" style="margin: 5px 6px 2px 0px; width: 126px; float: left; height: 200px; cursor: hand;" src="http://1.bp.blogspot.com/-i8zPpEIF9v8/T4Z5sLv88II/AAAAAAAAEXw/0-G9Ohdjdik/s200/freud_par_ike.JPG" alt="" width="104" height="166" border="0" /></span></a>à Jung dans <em>Le Nombre d'Or</em>. La compagne de Polycarpe, Imogène, est férue de psychanalyse, mais elle délaisse Jung, <em>trop sulfureux</em>, au profit de Freud et Lacan. Or SIGMUND/FREUD = 87/54 est un nom doré, et la série additive 54-87-... se poursuit par 141-228, les nombres du Poulpe de Claudine. Il est presque universellement admis que deux grands esprits ont révolutionné le monde au début du 20e siècle, l'un dans le domaine de l'esprit, Freud, l'autre dans celui de la matière, Einstein. Presque, car certains tentent de démontrer à grands cris (Onfray par exemple) qu'ils se seraient appropriés des découvertes préexistantes. Tous deux d'origine juive, ils ont dû quitter Berlin et Vienne à l'avènement du nazisme. Un autre point commun est bien moins connu,<a href="http://2.bp.blogspot.com/-ed2S8fSnUU4/T4Z3lu7DK8I/AAAAAAAAEXk/_yakRh-1xUE/s1600/einstein.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5730399066010102722" style="margin: 5px 0px 2px 6px; width: 130px; float: right; height: 200px; cursor: hand;" src="http://2.bp.blogspot.com/-ed2S8fSnUU4/T4Z3lu7DK8I/AAAAAAAAEXk/_yakRh-1xUE/s200/einstein.JPG" alt="" border="0" /></span></a> celui d'avoir un nom doré, car EINSTEIN/ALBERT = 95/58. Une nouvelle coïncidence avec Claudine est qu'un élément important de son <em>Nombre d'Or</em> est un ULM, présent en couverture, or Einstein est natif d'Ulm... Le rapport est ici nom/prénom, ce qui permet d'imaginer un Albert Freud = 112, subordonné à un Sigmund Einstein = 182. La moyenne entre les deux serait 56/91, correspondant à <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/08/jour-nuit.html"><span style="color: #000080;">Marina Sloty</span></a> et à son insolite aventure, se simplifiant en le rapport 8/13 aux multiples avatars. Ceci m'amène à un dernier écho, magnifiant le retard pris à parler du <em>Nombre d'Or</em> de Claudine. J'ai intitulé le <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2012/04/la-mode-daumal.html"><span style="color: #000080;">dernier billet</span></a> d'un palindrome phonétique, <em>La mode Daumal</em>. Les syllabes LA-MO m'ont fait songer à Boris Lamot, créateur et animateur de la liste 813, à laquelle j'ai participé tant que j'étais membre de l'association <strong>813</strong>. Depuis plus de 20 ans que je manipule les nombres et les lettres, certains processus sont devenus quasi immédiats, et il m'est venu l'idée d'une dédicace FOR BORIS = 39+63 = 3(13+21), Daumal semblant avoir privilégié le couple Fibo 21-13. La somme 102 était encore celle de LA MODE DAUMAL = 13+37+52 = 102 J'avais un vague souvenir que ce Boris était impliqué dans <a href="http://4.bp.blogspot.com/-Utt6Kd6JPcc/T4hDYBVBpcI/AAAAAAAAEYI/72DQbB9UAJ8/s1600/boris.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5730904605781501378" style="margin: 5px 0px 2px 6px; width: 126px; float: right; height: 200px; cursor: hand;" src="http://4.bp.blogspot.com/-Utt6Kd6JPcc/T4hDYBVBpcI/AAAAAAAAEYI/72DQbB9UAJ8/s200/boris.JPG" alt="" border="0" /></span></a>une coïncidence dorée Baleine, et c'est effectivement le dernier cas étudié sur ma page <em><a href="http://remi.schulz.perso.neuf.fr/813/baleine.htm"><span style="color: #000080;">La Baleine d'or</span></a></em>, avec le <strong>Baleine</strong> n° 231 qui est aussi le Poulpe 143, <em>Boris au pays vermeil</em>, de Darnaudet. 231/143 se simplifie en 21/13, les Fibos favoris de Daumal. Je remarquais dans le billet précédent que les lettres U-M de rangs 21-13 formaient le centre de daUMal, et on les trouve aussi dans l'ULM (Ultra-léger Motorisé) en couverture du <em>Nombre d'Or</em>. Le roman couvre 13 jours d'avril centrés sur l'énigme de ce qui s'est passé le 21. Et un Professeur Mumu apparaît dans <em>La Grande Beuverie</em>... Mon palindrome <em>La mode Daumal</em> était inspiré par le Père Sogol-Logos du <em>Mont Analogue</em>, mais il se pourrait que Daumal ait été bien plus tôt un adepte du palindrome, et que sa première création littéraire, le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Jeu_(revue)"><span style="color: #000080;">Grand Jeu</span></a>, en soit la manifestation. Laurent m'a signalé que, dans <em>La Grande Beuverie</em> (1938), un alter ego de Daumal se nomme Aham Egomet, soit "je" en sanskrit et "moi-même" en latin. Un brin égocentrique pourrait-on penser, mais en sanskrit le mot <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Aham_(Kashmir_Shaivism)"><span style="color: #000080;"><em>ahám</em></span></a> est extrêmement symbolique, car il peut s'écrire avec les première et dernière lettres de l'alphabet, A et Ha, अ et ह, représentant Śiva et Śakti, les principes masculin et féminin. Ils s'unissent en <em>AHam</em>,अहं, où le <em>bindu</em> ou point indiquant la nasalisation de Ha en Ham représente l'union des deux principes. <em>ahám</em> peut encore s'écrire en 3 lettres, अहम् , soit l'envers du mot महा , <em>mahā</em>, "suprême", "grand", ce qui peut aisément amener à penser que, au moins pour Daumal, le <strong>Grand Jeu</strong> était une transposition du <strong>Suprême Je</strong> de la mystique hindoue. J'indiquais dans le billet précédent avoir lu sur le document de Daumal le mot <em>hina</em>, soit l'antonyme de <em>mahā</em>. J'ai depuis regardé plus attentivement et le réel mot sanskrit est हीन , <em>hīna</em>, alors que Daumal a plutôt écrit हिङ् , <em>hiṅ</em>, qui ne semble pas avoir de sens, mais mes capacités en sanskrit se bornent à identifier à peu près les lettres... La remémoration du "jeu" <em>maha aham</em> m'incite à renverser <em>hina</em>, obtenant ainsi quelque chose qui ressemble à <em>ani</em>, "je" en hébreu... Il existe en hébreu aussi des spéculations sur les mots formés avec la première et la dernière lettre de l'alphabet, <em>alef-taw</em>, notamment le mot <em>at</em>, "tu", "toi"... En arabe ou araméen c'est <em>ana</em> qui signifie "je", d'où de possibles questions sur les "analogies" daumaliennes (du grec <em>analogos</em>, "proportionné"). Je sens qu'il faudra développer cela, mais peut-être est-il temps de cesser cette digression et de revenir aux Polycarpe. <em>Nous au village aussi l'on a de beaux assassinats</em> pourrait s'appliquer à cette série, campée dans un village de Touraine. Au classique Kilafé ? (<em>Whodunit ?</em>), car il y a un beau petit crime dans chaque épisode, s'ajoute une peinture des problèmes relationnels au sein de cette petite communauté, servie par un style alerte. Le roman n'est pas intitulé pour rien <em>Le Nombre d'Or</em>, et Polycarpe y enquête sur une bizarre secte d'Orphistes,<a href="http://2.bp.blogspot.com/-tfUSd3uQsN4/T4iEtJYnibI/AAAAAAAAEYU/RgOIy7A3HsA/s1600/pentarochebourg.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5730976436977109426" style="margin: 5px 6px 2px 0px; width: 162px; float: left; height: 200px; cursor: hand;" src="http://2.bp.blogspot.com/-tfUSd3uQsN4/T4iEtJYnibI/AAAAAAAAEYU/RgOIy7A3HsA/s200/pentarochebourg.JPG" alt="" border="0" /></span></a> qui ont choisi ce nom parce qu'on y trouve "or" et "phi", le symbole du nombre d'or. Ils se réunissent les nuits de pleine lune près de Rochebourg, car divers lieux sacrés des alentours dessinent un pentagone centré sur le château du village... Ces pleines lunes ont attiré mon attention, car deux dates sont données, celle du 20 mars, puis de nouveaux phénomènes se produisent dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 avril. Si la pleine lune de mars était bien le 20, alors ce n'est pas la lune vernale, laquelle doit être au minimum le 21, et donc la lune décidant de la date de Pâques sera la suivante, vers le 18-19 avril, et Pâques tombera le 22 avril. Précisément, c'est la nuit du 20 au 21 avril, suivant alors le Vendredi saint, qu'il se produit un événement mystérieux. Un sauveur doit venir du ciel pour emmener la petite Marion malheureuse chez sa mère divorcée maquée avec un orphiste; c'est son père Charlie qui a emprunté un ULM, mais il a aussi un peu trop bu et il atterrit dans un chêne à côté de la maison de Polycarpe. Le lendemain on trouve l'appareil accidenté, mais nulle trace du pilote, sinon un tissu ensanglanté portant la lettre grecque phi... Marion disparaît deux jours plus tard. Charlie, Marion, Christ, Marie ? Le tombeau retrouvé vide avec seulement le suaire du Christ ? Je ne voyais pas de schéma pascal clair dans cette histoire, d'autant que les dates ne collaient pas avec l'année 2007 où le 22 avril était bien un dimanche, mais suivant une nuit sans lune... De fait quelques courriers échangés avec Claudine clarifièrent l'affaire, elle n'avait pas du tout songé à Pâques, et pris sur le calendrier de 2008 les dates des pleines lunes. Il fallait donc oublier cette possibilité de trouver réunies deux de mes principales obsessions, Pâques et le nombre d'or... ...Oublier pour ce roman, mais l'implication de Claudine dans les coïncidences dorées Baleine m'a aidé à me rappeler autre chose. Bien que j'aie trouvé on ne peut plus louable l'idée de JiBé Pouy de permettre à tout un chacun de publier un Poulpe, les résultats ne m'ont pas semblé des plus convaincants, même pour les Poulpes d'auteurs "confirmés", aussi n'ai-je lu que peu de Poulpes, essentiellement ceux que le hasard a fait passer entre mes mains. C'est ainsi que lors de la parution de mon <a href="http://www.editionsbaleine.fr/Pierre-de-Gondol/150-sous-les-pans-du-bizarre-9782842192570.html"><span style="color: #000080;">Gondol</span></a>, en octobre 2000, j'ai reçu avec mes exemplaires d'auteur les autres parutions Baleine <a href="http://1.bp.blogspot.com/-KfLcYGdYtOA/T4hDX41HKqI/AAAAAAAAEX8/g3q-ZGnDbrc/s1600/afreud.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5730904603500161698" style="margin: 5px 0px 2px 6px; width: 128px; float: right; height: 200px; cursor: hand;" src="http://1.bp.blogspot.com/-KfLcYGdYtOA/T4hDX41HKqI/AAAAAAAAEX8/g3q-ZGnDbrc/s200/afreud.JPG" alt="" border="0" /></span></a>du mois, dont le n° 205 et 127e Poulpe, <em>A Freud ! sales et méchants</em>, de Pierre Magne. C'est l'histoire de la vengeance d'Albert Mansard, qui 15 ans plus tôt a subi avec sa compagne divers outrages sur un cargo. Ils ont ensuite été jetés à la mer, jugés morts, mais lui a survécu. Selon un journal du 14 avril 1982, l'incident a eu lieu le dimanche précédent, soit le 11 qui était un dimanche de Pâques. Je n'ai pas cherché à contacter l'auteur, étant à peu près certain que cette date était accidentelle. La situation me semblait fort proche d'un roman déjà pour moi emblématique, <em>Le Triangle d'or</em> de Leblanc (1917), où Armand Belval et sa compagne sont assassinés par Essarès le 14 avril 1895, mais Belval "ressuscite" le soir de ce dimanche de Pâques, et ourdit une revanche qui est près d'échouer 20 ans après lorsqu'il est tué pour de bon par Essarès, qui lui emprunte son identité, le 4 avril 1915, un autre dimanche de Pâques. En 2000 je n'étais sensibilisé ni au nombre d'or, ni au 4/4 jungien. Albert a 4 personnes à tuer, dont un Armand. Le rapport 205/Phi arrondi au plus proche entier donne bien 127, et il y a une remarquable autre possibilité. J'indiquais sur ma page Baleine qu'il y avait deux numéros de la collection avec un statut particulier, le n° 99, ou 63e Poulpe, dont l'auteur a refusé d'être distribué par le Seuil lorsque la grande édition a pris le contrôle de Baleine, et le n° 186, non vendu. En ne tenant compte que du catalogue du Seuil, le Poulpe de Magne devient le 126e, qui rapporté aux 78 non-Poulpes de la collection livre 126/78 = 21/13. Le "rapport de Daumal", et Magne peut renvoyer au Grand JE avec le lien étymologique <em><a href="http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?p=22846&sid=4952597cd43999a27e41dd170ce6ce48#22846"><span style="color: #000080;">maha/magnus</span></a></em>. J'avais vu plus haut le lien des numéros 228/141 du Poulpe de Claudine avec Sigmund/Freud = 87/54 apparaissant dans le titre de Magne, et je suis fasciné par les nombres obtenus en écartant les deux Baleine non vendus par le Seuil, soit 226/140. Ce sont des nombres de la Série Bleue du Modulor, emblématiques car l'outil Modulor est un ruban de 226 cm de long, 226 cm<a href="http://1.bp.blogspot.com/_0GmDH7Mtnik/S1_1MIz3n2I/AAAAAAAACMM/2j3IaGLso44/s1600-h/modulor.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431329264504381282" style="margin: 5px 0px 2px 6px; width: 200px; float: right; height: 195px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_0GmDH7Mtnik/S1_1MIz3n2I/AAAAAAAACMM/2j3IaGLso44/s200/modulor.JPG" alt="" border="0" /></span></a> supposés correspondre à un homme levant le bras, homme qui pourrait être Le Corbusier (cité par Polycarpe), dont le nom réel était Charles-Edouard Jeanneret = 226. J'ai évoqué à plusieurs reprises <em>Le Triangle d'or</em>, dernièrement <a href="http://quaternite.blogspot.fr/2011/10/triangles.html"><span style="color: #000080;">ici</span></a>, et ma fascination devant l'échange du 4 avril entre Belval et Essarès, avec les valeurs de la Série Bleue : BELVAL = 54 ESSARES = 86 TRIANGLE + D'OR (LE) = 86 + 54 = 140 Je remarque encore les équivalences en pouces de 140/86 cm, 55/34, ce qui correspond au Poulpe qui me fit découvrir l'harmonie dorée de la série, le 55e, <em>La disparition de Perek</em>.<a href="http://4.bp.blogspot.com/-srVQ-3aJoFY/T4lN55aVkdI/AAAAAAAAEYg/cjSdztzWaEY/s1600/perek.JPG"><span style="color: #000080;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5731197657864835538" style="text-align: center; margin: 2px auto 10px; width: 320px; display: block; height: 19px; cursor: hand;" src="http://4.bp.blogspot.com/-srVQ-3aJoFY/T4lN55aVkdI/AAAAAAAAEYg/cjSdztzWaEY/s320/perek.JPG" alt="" border="0" /></span></a> J'ai lu les 4 premiers Polycarpe, sur lesquels il y aurait bien plus à dire, mais je ne pouvais omettre que la première date mentionnée dans la <a href="http://www.editionstuttiquanti.com/pagelelogisdepolycarpe.htm"><span style="color: #000080;">série</span></a> est un 4 avril, le mardi 4 avril 1974 jour de parution d'un journal relatant la démission du juge Léon Corbeau, le précédent<a href="http://4.b
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlUne littérature du désordre...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-02-24:31141382011-02-24T10:35:00+01:002011-02-24T10:35:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un texte de Jérôme Leroy , cueilli sur son...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un texte de <strong>Jérôme Leroy</strong>, cueilli sur son blog <em><a href="http://feusurlequartiergeneral.blogspot.com/">Feu sur le quartier général</a></em>, consacré à la littérature policière. <strong>Jérôme Leroy </strong>est l'auteur de plusieurs excellents polars d'anticipation comme <em><strong>Monnaie bleue</strong></em>, <em><strong>Bref rapport sur une très fugitive beauté</strong></em> ou <em><strong>La minute prescrite pour l'assaut</strong></em>.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2902588" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/3934861147.jpg" alt="polar.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">Roman noir : les infortunes de l'engagement</span></strong></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le simple fait de poser la question de la politique et de l’engagement en ce qui concerne la littérature policière revient à nous interroger sur sa définition même. Roman policier, roman noir, whodunit, thriller, techno thriller ? Nous ne sommes pas ici simplement en présence de sous-genres mais aussi de projets littéraires qui n’ont plus grand chose à avoir entre eux, sinon la place qu’ils occupent dans les rayons d’une médiathèque, d’une bibliothèque municipale ou d’une librairie quand on les rassemble arbitrairement par commodité commerciale ou paresse intellectuelle.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et cela peut faire sourire car quelques minutes de lucidité de la part d’un de ces professionnels du livre devraient pourtant lui montrer qu’il y a pas ou plus grand chose de commun entre un lecteur qui va acheter le dernier Fred Vargas et celui qui va s’offrir la réédition récente en un seul volume des romans de Dashiell Hammett (1), entre celui qui emprunte spasmodiquement les Agatha Christie et autres reines du crime comme Martha Grimes ou Elisabeth Georges, celui qui ne jure plus que par le polar scandinave façon Mankell et celui pour qui ce genre littéraire est devenu le lieu d’expérimentations narratives et stylistiques, notamment chez l’Anglais David Peace mais aussi des Américains comme James Ellroy, James Sallis, Chuck Palahniuk ou encore Don De Lillo.</span></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">La littérature policière est, par essence, une littérature du désordre. Elle va mettre en scène, pour le lecteur qui retrouve avec elle l’ancestral plaisir de la peur, des meurtres, des vols, des complots, des manipulations, des escroqueries, des massacres avec les mobiles les plus violents parce que les plus primaires : l’envie, la jalousie, l’appât du gain, l’ivresse du pouvoir, la folie psychotique ou la volonté de puissance. Elle est, à proprement parler, cette part maudite présente dans toutes les sociétés, cet <em>impensé radical</em> dont parle Georges Bataille et que Baudrillard définit ainsi : « <em>Dans l'optique de Bataille, la part maudite est quelque chose qui ne peut pas s'échanger selon l'échangé conventionnel, et donc doit être sacrifiée pour retrouver une forme d'équilibre fonctionnel.</em> » </span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">On voit d’ailleurs pourquoi la littérature policière est si directement la fille de la tragédie antique et qu’elle joue chez le lecteur contemporain le rôle cathartique que lui assignait Aristote envers le spectateur grec d’Eschyle ou de Sophocle : </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« La tragédie par la pitié et la crainte purge ses semblables de ses semblables passions. » </em></span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Que ce soit dans les antichambres de la CIA ou dans la bibliothèque d’un manoir anglais, dans les bas-fonds mondialisés de l’horreur à New-York, Londres, Paris ou dans le huis clos étouffant des familles provinciales recuites dans leurs haines généalogiques, la littérature policière est là pour apporter le dérèglement, la crise, la fin d’une harmonie quand bien même celle-ci se serait révélée entièrement factice.Désordre, oui, et donc révélation. </span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il reste à savoir ce que la littérature policière va faire de cette révélation. </span></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et c’est là qu’intervient le problème de l’engagement de l’auteur. La littérature policière, par son projet même, est vite suspecte aux yeux de l’ordre établi et de la critique officielle. Contrairement à la tragédie, elle s’adresse à un public populaire dans une forme en elle-même toujours tenue pour un peu suspecte, une forme moins « noble » : le roman. Elle est donc, potentiellement, subversive. On remarquera d’ailleurs l’absence presque totale de littérature policière dans les sociétés totalitaires qui se vivent parfaites par essence.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Une des premières occurrence du terme « </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>roman policier </em></span><span style="font-family: Times New Roman;">» est, de fait, péjorative. Elle apparaît sous la plume d’un certain Gaschon de Molènes, en 1842, dans la </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Revue des Deux Mondes.</em></span><span style="font-family: Times New Roman;"> Il qualifie ainsi </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Une ténébreuse affaire</em></span><span style="font-family: Times New Roman;"> de Balzac en signifiant que ce livre « </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>appartient à la pire espèce des œuvres littéraires</em></span><span style="font-family: Times New Roman;">. ». On classerait aujourd’hui </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Une ténébreuse affaire</em></span><span style="font-family: Times New Roman;"> dans la catégorie des thrillers politiques et Balzac est ici un des tous premiers à montrer le rôle décisif des polices secrètes dans le fonctionnent des sociétés modernes et leur aptitude à manipuler et monter des provocations pour permettre au pouvoir de se consolider dans la répression de périls imaginaires. </span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Serge Quadruppani, lui même auteur de romans noirs, mais aussi essayiste et analyste subtil de la question, a appelé « </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>idéologie antiterroriste »</em></span><span style="font-family: Times New Roman;"> cette étrange pratique dont même les démocraties font un usage abondant. Pour s’en convaincre, on pourra lire, justement, des romans policiers ou plutôt des romans noirs : le triptyque de James Ellroy sur l’histoire des USA au moment de Kennedy et de Nixon, de Cuba et de la guerre du Vietnam mais aussi par exemple </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Les terroristes</em></span><span style="font-family: Times New Roman;"> de Sojwall et Walhoo qui se passe dans le décor apparemment beaucoup plus apaisé de la Suède social-démocrate des années soixante.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Peindre un désordre est une chose, savoir ce qu’on en fait en est une autre.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ellroy, par exemple, est un conservateur et ne s’en cache pas tandis que Sojwall et Walhoo étaient membre du parti communiste suédois. Pour l’un montrer l’infamie du politique renvoie à une méditation assez désespérée sur la perversité intrinsèque de la nature humaine tandis que pour les autres, il s’agit avant tout d’une critique sociale montrant les imperfections et les impasses d’un État Providence par trop auto satisfait.</span></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Critique sociale, le mot est lâché. La littérature policière est aussi devenue, non sans ambigüités, une littérature de la critique sociale. Le cas de la France est à ce titre exemplaire puisqu’elle a vu naître un courant, le néo polar, qui s’est diffusé un peu partout en Europe mais n’en reste pas moins un phénomène spécifique comme l’ont montré dans une étude pertinente, <em>Le polar français</em> (2), deux universitaires allemands Elfriede Müller et Alexander Ruoff. Le néo polar apparaît au début des années 70 et va renouveler un genre à bout de souffle comme en témoignait concrètement le déclin commercial de certaines collections historiques comme Le Fleuve Noir ou même La Série Noire. </span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les auteurs du néo polar sont à cette époque, pour la plupart, des anciens de Mai 68 ayant appartenu aux chapelles les plus différentes de l’extrême gauche maoïste, trotskyste ou situationniste. Le père de ce courant est Jean-Patrick Manchette (1942-1995). Il est aujourd’hui considéré comme un écrivain à part entière et des auteurs de la littérature « blanche » aussi prestigieux que Jean Echenoz lui reconnaissent une dette stylistique immense. </span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’idée de Manchette est simple : si la révolution a échoué en 1968, il faut la continuer par d’autres moyens et le roman policier en est un. Il récusera au passage cette appellation de roman policier et préfèrera parler de roman noir. En ce sens, il renvoie très clairement au courant « </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>hard boiled </em></span><span style="font-family: Times New Roman;">» américain né au moment de la crise de 29 avec le grand Dashiell Hammett, communiste et prisonnier politique des geôles de Mac McCarthy, dont </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Moisson Rouge</em></span><span style="font-family: Times New Roman;"> est le chef d’œuvre fondateur. </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Moisson Rouge</em></span><span style="font-family: Times New Roman;">, pour résumer, raconte un carnage. Le patron d’une petite ville minière du Montana a utilisé les services de truands pour réprimer les grèves. Mais ces derniers, comme les mercenaires carthaginois dans </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Salammbô</em></span><span style="font-family: Times New Roman;">, ne veulent plus lâcher leur part du gâteau. On engage un privé qui est le narrateur et qui va jouer la carte de la division entre les truands, jusqu’à ce que ceux-ci se massacrent joyeusement. L’intérêt du livre, bien entendu, est avant tout dans le traitement de cette intrigue par une forme d’écriture totalement inédite, qu’on a pu appeler behavioriste ou comportementaliste. Les motivations et les sentiments des personnages ne sont jamais exprimés ou explicités. Le lecteur peut deviner ce qui se passe seulement à partir des indices extérieurs qui lui sont donnés. </span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Jean-Patrick Manchette importa ce style en France pour ses propres romans mais il importa aussi la thématique qui allait avec. Le roman noir ne se contentait plus du meurtre en chambre close, ou de la banale histoire de mauvais garçons façon Albert Simonin, il abordait frontalement la question sociale, la critique du système capitaliste, la violence des rapports de production. Et surtout, surtout, le « </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>hard-boiled </em></span><span style="font-family: Times New Roman;">» se refusait à tracer une frontière entre les bons et les méchants comme il se refusait à donner une fin « </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>où tout rentre dans l’ordre </em></span><span style="font-family: Times New Roman;">» puisque précisément, l’ordre en question est critiquable voire nuisible. Pas question d’arrêter le criminel pour rassurer tout le monde puisqu’il n’est plus certain que le criminel en soit un ou en tout cas que ses raisons d’avoir commis un crime ne soient pas infiniment plus respectables que celles de ceux qui vont l’arrêter et le juger.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Comme Dashiell Hammett qui influencera directement tous les grands noms du roman noir américain des trois décennies suivantes (Goodis, Thompson, Himes, Burnett…), Jean-Patrick Manchette va lui aussi être suivi d’une série d’écrivains, tous issus de l’extrême gauche(3), qui vont donner des œuvres importantes. On citera, pour mémoire Frédéric Fajardie et Thierry Jonquet, décédés en 2008 et 2009 mais aussi Jean-Bernard Pouy, Jean-François Vilar, Serge Quadruppani ou Didier Daenincks. Qu’ils revisitent des périodes historiques sombres comme l’occupation ou la guerre d’Algérie ou qu’ils dénoncent une société vivant une guerre à bas bruit dans ses banlieues et autres quartiers de relégation, ces auteurs ont connu un grand succès tant ils étaient en écho avec une société sortant difficilement des Trente Glorieuses à travers une crise économique de longue durée qui allait bouleverser tous les repères.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">La création de la collection du Poulpe, anti SAS (l’espion créé par Gérard de Villiers à l’anticommunisme rabique), par Pouy, Raynal et Quadruppani en 1995 marque un sommet dans ce désir d’un polar ouvertement engagé. Héros récurrent, Le Poulpe, alias Gabriel Lecouvreur, est confronté aux principaux problèmes rencontrés par la société française dans chacune de ses aventures ayant toutes pour titre un jeu de mots (4) et écrites par un auteur différent: sectes, corruptions, montée de la xénophobie, délocalisations massives… Parfois très réussis, parfois franchement ratés, les Poulpe sont néanmoins un phénomène littéraire d’écriture collective unique en son genre et qui après une interruption de quelques années, a repris de plus belle et en est à sa 270</span><sup><span style="font-family: Times New Roman;">ème</span></sup><span style="font-family: Times New Roman;"> aventure.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le problème est que le néo polar n’est plus très néo et a tendance à s’épuiser, faute de se renouveler. L’antifascisme affiché a souvent chez les successeurs et les épigones actuellement en activité de Manchette pris l’allure d’une posture commerciale plus que d’un engagement de fond. On dispose, ou on croit disposer d’une « niche » auprès d’un public convaincu. Une sorte de bonne conscience politiquement correcte, de manichéisme moralisateur voire de maccarthysme inversé comme celui de Didier Daenincks dressant périodiquement des listes de confrères qu’il juge mal pensants, conduit à une exténuation du néo polar et à la figure par trop limitée de l’écrivain engagé.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est d’autant plus dommage que ce vide laisse la place à un roman policier qui retrouve son innocuité de pur divertissement consumériste à une époque qui aurait pourtant besoin, plus que jamais, d’un polar qui sait raconter de bonnes histoires mais aussi tirer des sonnettes d’alarmes sur les nouveaux périls de notre monde comme les catastrophes écologiques ou les crispations ethnico-religieuses. Le succès d’un Frank Thilliez et d’un Maxime Chattam avec leurs thrillers « à l’américaine » ou d’une Fred Vargas, qui se targue elle-même d’écrire des « </span><span style="font-family: Times New Roman;"><em>polars calmants</em></span><span style="font-family: Times New Roman;">. » n’est pas forcément bon signe. Quelle que soit la qualité littéraire que l’on puisse reconnaître à ces textes, cela marque une forme de régression par rapport à une littérature qui avait presque réussi à s’imposer comme un genre littéraire à l’égal des autres.</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Mais Manchette, toujours lui, ne remarquait-il pas dès 1978 : « <em>Quand le monde a cessé d'être frivole, les polars le deviennent".</em></span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Jérôme Leroy </span></span></strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">(<em>Revue générale de Belgique</em>, janvier 2011)</span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;">(1)</span><span style="font-family: Times New Roman;"> </span><span style="font-family: Times New Roman;">Gallimard, collection Quarto</span></span></span></p><p style="text-align: justify; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;">(2)</span><span style="font-family: Times New Roman;"> </span><span style="font-family: Times New Roman;">La fabrique éditions</span></span></span></p><p style="text-ali
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlLe poulpe aux oeufs d'ortag:heresie.hautetfort.com,2010-07-09:28205932010-07-09T00:08:00+02:002010-07-09T00:08:00+02:00 Il y en a qui ne pensent qu'à bâffrer de l'encornet . Y-a-t-il pourtant...
<p>Il y en a qui ne pensent qu'à <a href="http://falconhill.blogspot.com/2010/07/propos-de-paul-le-poulpe-miam.html">bâffrer de l'encornet</a>. Y-a-t-il pourtant céphalopodes plus gentils et affectueux que nos sympathiques petits poulpes ?</p> <p>Une des rares bestioles de ce type que l'on peut apprivoiser et avec lesquelles on peut jouer. En Méditerranée, il y a des abrutis qui tirent dessus simplement pour tester leur tout nouveau fusil sous-marin.</p> <p>En ce qui concerne Paul, le cultissime poulpe allemand, il serait stupide pour l'aquarium d'Oberhausen de se séparer du poulpe aux oeufs d'or. Quelqu'un qui aurait suivi les pronostics du céphalopode aurait gagné sa mise à 25 contre 10 ! Le mieux est aisément l'ennemi du mien. Une biologiste veut libérer l'animal, mais, élevé en captivité, il serait bien incapable de se nourrir.</p> <p>Bon, c'est sympa comme bestiole, mais alors, quand c'est scotché, c'est vraiment scotché...</p> <p><object width="380" height="285" data="http://www.youtube.com/v/fJ47eycsoyY&hl=fr_FR&fs=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/fJ47eycsoyY&hl=fr_FR&fs=1" /> <param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/fJ47eycsoyY&hl=fr_FR&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlLundi 24 janviertag:houdaer.hautetfort.com,2005-01-24:10695272005-01-24T22:05:00+01:002005-01-24T22:05:00+01:00 - Tu me stresses, quand je...
<p align="justify"><span style="font-size: 14pt">-<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><span style="font-size: 7pt"> </span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">Tu me stresses, quand je te vois manger ta pomme.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt">-<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><span style="font-size: 7pt"> </span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">Quand je <i>quoi</i> ?</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt">-<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><span style="font-size: 7pt"> </span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">Quand tu croques ta pomme aussi vite, comme ça. Tu la manges comme un carnivore. Je vois mon homme croquer dans une pomme, et je vois un carnivore !</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt">-<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">Même quand je croque dans une pomme bio ?</span> <i><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana"> </span></i></p> <p align="justify" style="text-indent: 35.4pt; line-height: 150%; margin-right: 129.15pt" class="MsoBodyTextIndent"> </p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana"><span><em>Dispution</em></span> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Verdana">(discution + dispute) au téléphone avec un ami, auteur d’un « Poulpe ». Cela fait deux ans que je sais la chose suivante : la date de décès officiel de Gabriel Lecouvreur dit « Le Poulpe » est le 21 avril 2002. Ça devrait être une évidence, une porte ouverte que j’enfonce, là.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Verdana">Si mes collègues polardeux, mes <span style="font-family: Verdana"><em>confrères</em></span> (j'adore ce mot) noiristes veulent bien faire suivre...</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Verdana">Pour finir, peu de temps avant la date fatidique du 21 avril, un journaliste (<a href="http://johnpaullepers.blogs.com/">John Paul Lepers</a>, je crois) a demandé à Jospin s'il s'imaginait absent au second tour des Présidentielles. Sa réaction en photo:</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Verdana"><a target="_blank" href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/2a09a9680d3ade1b3db25320b0794789.jpg"><img name="media-427565" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/2a09a9680d3ade1b3db25320b0794789.jpg" alt="2a09a9680d3ade1b3db25320b0794789.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-427565" /></a></span></div>