Last posts on pouligen2024-03-28T19:08:54+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/pouligen/atom.xmlLouphttp://saint-nazaire.hautetfort.com/about.htmlLes Sauveurs en mer de la Côte d’Amourtag:saint-nazaire.hautetfort.com,2022-01-15:63602942022-01-15T23:41:00+01:002022-01-15T23:41:00+01:00 La station balnéaire de Saint-Marc-sur-Mer doit son existence, non à un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">La station balnéaire de Saint-Marc-sur-Mer doit son existence, non à un programme immobilier, tels Porcé ou Sainte-Marguerite, mais à la création d’une station de sauvetage, la première de la Côte d’Amour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Cela nous donne ici l’occasion de raconter l’histoire des sociétés de Sauvetages implantées à Saint-Nazaire et en Presqu’ile, débordant exceptionnellement des frontières de Saint-Nazaire afin de permettre une pleine compréhension du sujet. Le lecteur trouvera au passage la réponse à l’interrogation récurrente sur l’origine du « <em>Petit-canon de Saint-Marc</em> »<a style="color: #000000;" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><strong>Le sauvetage en mer :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Durant des siècles les sauvetages autour de l’Estuaire de la Loire furent accomplis par les Pilotes de Saint-Nazaire. Gustave Bord, dans un opuscule intitulé « <em>Un épisode de l'histoire de Saint-Nazaire : les pilotes de Saint-Nazaire en 1791</em> », Saint-Nazaire, Girard imprimeur, 1883, relate un exemple édifiant de leurs actions. Les régimes qui succédèrent à la Révolution ne fondèrent pas d’institution nationale pour assurer les sauvetages ; en cas de naufrage ou de tombée à la mer, on ne pouvait espérer son salut que de la bravoure de marins et de pêcheurs.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326018" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/3696171992.jpg" alt="Amiral_Charles_Rigault_de_Genouilly.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>L’amiral de Genouilly par Pierre Louis Pierson, (source wikimedia commons)</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">En 1865 fut fondé à Paris par l'amiral Charles Rigault de Genouilly, (Rochefort 12 avril 1807 - 4 mai 1873 Paris), ancien gouverneur de la Cochinchine, ministre de la Marine et des Colonies du 20 janvier 1867 à la proclamation de la Troisième République, le 4 septembre 1870, la <em>Société centrale de sauvetage des naufragés</em>, (S.C.S.N.), une œuvre philanthropique, inspirée de ce qui se faisait au Royaume-Uni, qu’il plaça sous la protection de l’impératrice Eugénie. Regroupant des membres du gouvernement et des proches du Souverain, elle fut copiée sur le modèle des sociétés de sauvetage britanniques qui palliaient la carence de l’Etat en matière de sauvetage, à une époque où même certains marins ne savaient pas nager. Une grande souscription à 20 fr accompagna cette fondation, réunissant 8.000 personnes, dont 1.200 ayant versé plus de 100 fr, et bénéficiant de fait de la qualité de membres fondateurs. Les sommes réunies permirent de projeter la création de stations de sauvetage, dotées d’un canot et de matériels. Sur la côte d’Amour, c’est l’anse de Saint-Marc en Nazaire qui fut choisie. Le lieu était alors désert, il n’y avait qu’une chapelle du 17<sup>ème</sup>, en mauvais état, et un corps de ferme, ancienne source de revenue au chapelain, confisqué à la Révolution et devenu poste douanier. Les habitats les plus proches étaient au Crépelet, village lové entre deux collines pour se protéger des vents. Le Saint-Marc que nous connaissons aujourd’hui est né sur les ruines de sa chapelle éponyme<a style="color: #000000;" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>, avec la mise en sécurité du rivage par la création sur la dune de la station de sauvetage. Les <em>Annales du Sauvetage Maritime</em>, publication de la S.C.S.N., révèlent dans leur édition pour l’année 1866 que l’on estima que « <em>le canot, aussi rapproché que possible des écueils les plus dangereux, situés à l'ouest et au sud des pointes de l'Eve et de Chemoulin, pourra se porter facilement soit par terre, soit par mer, du côté de Villès-Martin et de Saint-Nazaire dont il n'est éloigné que de 6 kilomètres</em> ». Il avait été craint de manquer de matelots dans cette zone, mais les douaniers qui avaient ici leur poste, étaient des marins douaniers, dont le concours fut assuré. Il faut comprendre que si ces hommes acceptèrent de s’engager comme sauveteurs, ce n’était pas uniquement par dévouement, ou se griser de danger, mais surtout par le fait que leur salaire journalier était de 2fr12 en moyenne, et que la S.C.S.N. leur offrait une indemnité par manœuvre 2fr50, pour un sauvetage en journée 3fr, et pour un sauvetage de nuit 5 fr, et que 500gm de pain coutaient alors 0,80 fr. La Commune étant à l’époque propriétaire du littorale, il fut adressé en mai 1866 une demande de concession de terrain, ce qui fut accordé par vote du Conseil municipal le 17 juin. Il fallut désigner un délégué local, ce fut Atys Goy, (1832 - Saint-Nazaire 3 juin 1883), courtier maritime, correspondant de la Société d'encouragement pour la navigation de plaisance maritime<a style="color: #000000;" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. Les Ponts-et-Chaussées réalisèrent les travaux de construction d’un hangar, remise à la S.C.S.N. le 12 avril 1867, mais le canot fut livré dès janvier, expédié de la Seyne par le chemin de fer depuis Lorient. Il fallut un affut doté de deux roues de chariot très larges pour permettre de le tirer sur le sable entre le hangar et les flots.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326025" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/02/2300917253.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326026" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/00/1338077416.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326027" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/02/1024765418.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>La Station de Sauvetage de Saint-Marc avant la construction de l'Hôtel de La Plage</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les Douanes offrirent, pour servir de canon d’appel, une caronade anglaise datant de 1819, c’est le « <em>Petit Canon de Saint-Marc</em> », symbole de la station, actuellement fixé sur le promontoire au-dessus de la plage dans une base de béton.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/1657491719.jpg" alt="canon.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>Le « petit canon », état en 1911 et état actuelle.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les douaniers ne virent l’achèvement de leur formation qu’en septembre 1867. Le premier équipage se composait de : Le Pelley, patron ; Michel Rastel et Macro, sous-patrons ; Levenot, Le Nué, Piraud, Lepine, Couihouis, Lefaivre et Le Dugne, matelots des douanes ; ainsi que Denais et Hervet, marins à Saint-Marc. La première opération de sauvetage eu lieu dans la nuit du 8 au 9 avril 1868, par une violente tempête. La goélette<em> La Charente</em>, montée par quatre hommes, s'échoua en face de la pointe de l'Eve. Prévenu par le gardien du sémaphore, le patron de la station, Le Pelley, fit armer le bateau de sauvetage. L'état de la mer était tel à ce moment que ce ne fut qu'au prix des plus grands efforts que l'embarcation put être mise à l'eau et dirigée sur le lieu du sinistre : « <em>Au moment où elle atteignait le navire, l'un des naufragés venait d'être enlevé par une lame ; les trois autres, qui se tenaient accrochés aux haubans, étaient sur le point de céder à la fatigue. Le danger était imminent, les vagues, s'élevant à une hauteur énorme, submergeaient par instants la goélette. Pendant trois heures, le canot de sauvetage a lutté contre la mer, qui l'éloignait ou le rapprochait du navire. Le capitaine de la Charente avait perdu la tête et se refusait à profiter du secours qui lui arrivait. On réussit enfin à l'arracher, ainsi que ses deux compagnons, à une mort certaine, et à les ramener à Saint-Marc, où, pendant deux jours, ils reçurent à la caserne des douanes, et surtout de la part de la femme du patron, les soins que réclamait leur position</em><a style="color: #000000;" href="#_ftn4" name="_ftnref4"><em><strong>[4]</strong></em></a>. » Le Comité parisien de la S.C.S.N. marqua l’événement en décernant une médaille d'argent au patron Le Pelley, des médailles de bronze aux hommes qui montaient l'embarcation, et fit parvenir un remerciement sur parchemin à la madame Le Pelley, avec des indemnités supplémentaires aux sauveteurs, et une indemnité de 50 fr à madame Le Pelley. Le canot de sauvetage sortit deux autres fois par de très-gros temps cette même année 1868 : de nuit, pour se porter au secours du paquebot <em>Impératrice Eugénie</em>, qui faisait la ligne entre Saint-Nazaire et le Mexique<a style="color: #000000;" href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a>, dont les signaux de navigation furent pris pour des signaux de détresse ! La seconde fois, pour secourir un navire naufragé près de Saint-Gildas, à huit milles de la station, mais dont on découvrit en arrivant qu’il n'avait plus d'équipage à son bord, le canot de sauvetage de Saint-Gildas, (situé à Préfailles), était intervenu plus rapidement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Dans le 24 avril 1869, un grand trois-mâts britannique, le <em>Queen of the South</em>, battu par la tempête, égaré par la brume, vint mouiller l'après-midi près de la pointe de Saint-Gildas. Dans la nuit, ses chaînes cassèrent, il se brisa à la côte ; cinq personnes seulement, sur les quarante-deux qui étaient à bord échappèrent au désastre. Quelques jours après cet événement, les journaux britanniques, notamment le <em>Shipping and Mercantile Gazette</em>, qui avait un fort tirage, firent paraître des articles d'une violence extrême, accusant l’équipage de la station de sauvetage « <em>de Saint-Nazaire</em> » de lâcheté. Dans un autre article, c'est au canot de sauvetage de Saint-Gildas, que l'on reprochait son inaction. Ces assertions étaient de tout point mensongères. La S.C.S.N. fit savoir à la presse britannique que seul canot de sauvetage existant dans ces parages était stationné à Saint-Marc, et non au port de Saint-Nazaire, à six milles et hors de vue de la pointe de Saint-Gildas. La chambre de commerce de Nantes, émue des attaques des journaux britanniques, procéda à une enquête, elle demanda au Comité central l'autorisation de visiter la station de Saint-Marc et d'interroger l'équipage. Le rapport de la Commission rapporta les faits suivants : « <em>Dans la journée du 24, le patron du bateau de sauvetage de Saint-Marc était allé au sémaphore de Chemoulin, et avec la longue-vue du guetteur il avait pu à peine voir à une encablure au-delà des Grands Charpentiers. Il n'a eu aucune connaissance du Queen of the South et du péril où il se trouvait. </em>» Le Pelley, n’eut connaissance d'un navire qui paraissait coulé entre deux eaux, non loin de la pointe de Saint-Gildas que le 28 vers 10 h ! Il fit immédiatement armer le canot. A une 13 h 30, il arriva sur le lieu du naufrage, vit des épaves innombrables, fit le tour du navire et des épaves, ne trouva aucun naufragé et rentra à Saint-Marc à 17 h. Ce naufrage et la polémique des journaux britanniques décidèrent la création d'une station de sauvetage au petit port de l'Herbaudière, à l'extrémité nord de l'île de Noirmoutier. En 1870, Rastel devint patron en remplacement de Le Pelley. Michel Rastel, (Saint-Lyphare 18 avril 1835 –21 septembre 1909 Escoublac), fils d’un laboureur. Entré aux douanes, fut d’abord le 1er janvier 1864 matelot à Couëron pour un salaire de 750 fr, puis à Nantes le 1er juin 1864 pour un salaire de 800 f. Muté à Saint-Marc le 1er septembre 1867 comme sous-patron avec un salaire de 900fr ; nommé patron en 1868 il gagna 1.000fr, et fut augmenté à 1.100fr en janvier 1872. Par décret du 25 février 1873 il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur. La S.C.S.N. lui accorda deux médailles de bronze en 1868 et 1870, ainsi que le Prix Gémond en 1877, d’un montant de 1.000 fr. Il se montra aussi exceptionnel en portant secours durant un incendie le 13 juin 1875, et septembre 1878 il reçut le diplôme les insignes et le diplôme de l’Institut de sauvetage de la Méditerranée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Nous ne dresserons pas la liste de tous les sauvetages, mais ils ne furent, heureusement, que d’une moyenne de 2 à 3 interventions, généralement pour des navires britanniques, qui transportaient du sucre raffiné depuis Nantes, ou des navires norvégiens qui transportaient du bois de construction pour l’entreprise <em>Hailaust et Cie</em><a style="color: #000000;" href="#_ftn6" name="_ftnref6"><em><strong>[6]</strong></em></a>. L’un de ses navires de livraison, l<em>’Héléna,</em> eut une histoire singulière. Ce brick norvégien s'échoua au début de l’après-midi du 24 octobre 1872 sur les roches des Morées, à la pointe de la Ville-ès-Martin. Averti immédiatement par un télégramme du Commissaire de l'inscription maritime, l'équipage du canot de sauvetage prit la mer. Les lames étaient énormes et déferlaient avec une grande violence dans l’anse de Saint-Marc, à la force de leur bras, ils avancèrent avec les avirons, droit contre le vent et la lame. Il était 14h ; le canot, après des efforts inouïs, arrivés au large de la côte, le patron fit mater, prendre les ris, et orientant la voilure. Il fit route sur le navire naufragé, qu'il ne tarda pas à approcher. « <em>Le brick avait déjà une forte voie d'eau ; les coups de mer l'ébranlaient constamment ; l'inclinaison était grande, la manœuvre presque impossible ; tout l'équipage était aux pompes, bien que la mâture fouettât avec violence. Le capitaine de L’Héléna, conservant encore un peu d'espoir de relever son navire, refusa de s'embarquer dans le canot ; le patron, prévoyant ce qui allait arriver, mit à la voile et courut au large afin de se tenir au vent du bâtiment. A quatre heures, la mâture tomba ; une lame énorme se fit jour à travers le navire, qui se sépara complètement ; ce n'était plus qu'une épave, où se trouvait réfugié l'équipage ; l'embarcation fit route sur les récifs et, malgré le danger, n'ayant plus le navire pour leur servir d'abri, grâce au courage et à l'habile manœuvre des canotiers, les neuf matelots et le capitaine purent s'embarquer dans le canot de sauvetage, qui les ramena à Saint-Nazaire, à sept heures du soir, sains et saufs</em>. » Le patron Rastel devait encore couronner par un autre acte de dévouement cette journée déjà si bien remplie. Après avoir conduit au port les marins sauvés, Rastel, traversant les quais de Saint-Nazaire pour aller chercher des vivres pour lui et ses canotiers, il sauta dans le bassin pour sauver un homme qui y était tombé et criait sa détresse. Outre le fait remarquable que ce fut la première fois que l’un des canots de la S.C.S.N. resta en mer aussi longtemps, par une tempête aussi violente, l’épave de l’<em>Héléna</em> ne fut que partiellement démontée, laissant le squelette de sa coque que le temps couvrit d’algues et de coquilles. Avec le temps, les enfants qui le découvraient au loin demandaient à leurs parents ce que c’était. On était alors à l’époque des découvertes des fossiles de dinosaures, que l’on découvrait sous la forme de grand sauriens marins sur les gravures des revues. Un plaisantin raconta que c’était les restes d’un crocodile géant. Ces restes du brick disparurent, mais la légende du crocodile, déplacé à Sautron avec la création du remblai et la canalisation des ruisseaux côtiers dont les accès depuis la plage sont condamnés par des grilles, préservant les enfants d’une terrible bête… </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326020" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/00/2640958764.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em>Michel Rastel</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Le 22 janvier 1874, le vapeur norvégien <em>Thereza</em> s’échoua à son tour sur les Morées, mais cette fois le canot de Saint-Marc fut précédé par le par le remorqueur de La Compagnie transatlantique, le <em>Belle-Ile</em>. La motorisation rendit obsolète en partie la Station de Saint-Marc, dont l’aire d’intervention fut diminuée du côté de l’Estuaire, mais le même jour, les canotiers de Saint-Marc sauvèrent l’équipage du trois-mâts français <em>Marie-Marguerite</em>, vers Saint-Gildas, là où le <em>Queen of the South</em> s’était brisé.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><strong>Hospitaliers Sauveteurs Bretons, (H.S.B)</strong></span></p><p style="text-align