Last posts on pornichet2024-03-28T14:03:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/pornichet/atom.xmlLouphttp://saint-nazaire.hautetfort.com/about.htmlLes Sauveurs en mer de la Côte d’Amourtag:saint-nazaire.hautetfort.com,2022-01-15:63602942022-01-15T23:41:00+01:002022-01-15T23:41:00+01:00 La station balnéaire de Saint-Marc-sur-Mer doit son existence, non à un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">La station balnéaire de Saint-Marc-sur-Mer doit son existence, non à un programme immobilier, tels Porcé ou Sainte-Marguerite, mais à la création d’une station de sauvetage, la première de la Côte d’Amour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Cela nous donne ici l’occasion de raconter l’histoire des sociétés de Sauvetages implantées à Saint-Nazaire et en Presqu’ile, débordant exceptionnellement des frontières de Saint-Nazaire afin de permettre une pleine compréhension du sujet. Le lecteur trouvera au passage la réponse à l’interrogation récurrente sur l’origine du « <em>Petit-canon de Saint-Marc</em> »<a style="color: #000000;" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><strong>Le sauvetage en mer :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Durant des siècles les sauvetages autour de l’Estuaire de la Loire furent accomplis par les Pilotes de Saint-Nazaire. Gustave Bord, dans un opuscule intitulé « <em>Un épisode de l'histoire de Saint-Nazaire : les pilotes de Saint-Nazaire en 1791</em> », Saint-Nazaire, Girard imprimeur, 1883, relate un exemple édifiant de leurs actions. Les régimes qui succédèrent à la Révolution ne fondèrent pas d’institution nationale pour assurer les sauvetages ; en cas de naufrage ou de tombée à la mer, on ne pouvait espérer son salut que de la bravoure de marins et de pêcheurs.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326018" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/3696171992.jpg" alt="Amiral_Charles_Rigault_de_Genouilly.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>L’amiral de Genouilly par Pierre Louis Pierson, (source wikimedia commons)</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">En 1865 fut fondé à Paris par l'amiral Charles Rigault de Genouilly, (Rochefort 12 avril 1807 - 4 mai 1873 Paris), ancien gouverneur de la Cochinchine, ministre de la Marine et des Colonies du 20 janvier 1867 à la proclamation de la Troisième République, le 4 septembre 1870, la <em>Société centrale de sauvetage des naufragés</em>, (S.C.S.N.), une œuvre philanthropique, inspirée de ce qui se faisait au Royaume-Uni, qu’il plaça sous la protection de l’impératrice Eugénie. Regroupant des membres du gouvernement et des proches du Souverain, elle fut copiée sur le modèle des sociétés de sauvetage britanniques qui palliaient la carence de l’Etat en matière de sauvetage, à une époque où même certains marins ne savaient pas nager. Une grande souscription à 20 fr accompagna cette fondation, réunissant 8.000 personnes, dont 1.200 ayant versé plus de 100 fr, et bénéficiant de fait de la qualité de membres fondateurs. Les sommes réunies permirent de projeter la création de stations de sauvetage, dotées d’un canot et de matériels. Sur la côte d’Amour, c’est l’anse de Saint-Marc en Nazaire qui fut choisie. Le lieu était alors désert, il n’y avait qu’une chapelle du 17<sup>ème</sup>, en mauvais état, et un corps de ferme, ancienne source de revenue au chapelain, confisqué à la Révolution et devenu poste douanier. Les habitats les plus proches étaient au Crépelet, village lové entre deux collines pour se protéger des vents. Le Saint-Marc que nous connaissons aujourd’hui est né sur les ruines de sa chapelle éponyme<a style="color: #000000;" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a>, avec la mise en sécurité du rivage par la création sur la dune de la station de sauvetage. Les <em>Annales du Sauvetage Maritime</em>, publication de la S.C.S.N., révèlent dans leur édition pour l’année 1866 que l’on estima que « <em>le canot, aussi rapproché que possible des écueils les plus dangereux, situés à l'ouest et au sud des pointes de l'Eve et de Chemoulin, pourra se porter facilement soit par terre, soit par mer, du côté de Villès-Martin et de Saint-Nazaire dont il n'est éloigné que de 6 kilomètres</em> ». Il avait été craint de manquer de matelots dans cette zone, mais les douaniers qui avaient ici leur poste, étaient des marins douaniers, dont le concours fut assuré. Il faut comprendre que si ces hommes acceptèrent de s’engager comme sauveteurs, ce n’était pas uniquement par dévouement, ou se griser de danger, mais surtout par le fait que leur salaire journalier était de 2fr12 en moyenne, et que la S.C.S.N. leur offrait une indemnité par manœuvre 2fr50, pour un sauvetage en journée 3fr, et pour un sauvetage de nuit 5 fr, et que 500gm de pain coutaient alors 0,80 fr. La Commune étant à l’époque propriétaire du littorale, il fut adressé en mai 1866 une demande de concession de terrain, ce qui fut accordé par vote du Conseil municipal le 17 juin. Il fallut désigner un délégué local, ce fut Atys Goy, (1832 - Saint-Nazaire 3 juin 1883), courtier maritime, correspondant de la Société d'encouragement pour la navigation de plaisance maritime<a style="color: #000000;" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. Les Ponts-et-Chaussées réalisèrent les travaux de construction d’un hangar, remise à la S.C.S.N. le 12 avril 1867, mais le canot fut livré dès janvier, expédié de la Seyne par le chemin de fer depuis Lorient. Il fallut un affut doté de deux roues de chariot très larges pour permettre de le tirer sur le sable entre le hangar et les flots.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326025" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/02/2300917253.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326026" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/00/1338077416.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326027" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/02/1024765418.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>La Station de Sauvetage de Saint-Marc avant la construction de l'Hôtel de La Plage</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les Douanes offrirent, pour servir de canon d’appel, une caronade anglaise datant de 1819, c’est le « <em>Petit Canon de Saint-Marc</em> », symbole de la station, actuellement fixé sur le promontoire au-dessus de la plage dans une base de béton.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/1657491719.jpg" alt="canon.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><em>Le « petit canon », état en 1911 et état actuelle.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les douaniers ne virent l’achèvement de leur formation qu’en septembre 1867. Le premier équipage se composait de : Le Pelley, patron ; Michel Rastel et Macro, sous-patrons ; Levenot, Le Nué, Piraud, Lepine, Couihouis, Lefaivre et Le Dugne, matelots des douanes ; ainsi que Denais et Hervet, marins à Saint-Marc. La première opération de sauvetage eu lieu dans la nuit du 8 au 9 avril 1868, par une violente tempête. La goélette<em> La Charente</em>, montée par quatre hommes, s'échoua en face de la pointe de l'Eve. Prévenu par le gardien du sémaphore, le patron de la station, Le Pelley, fit armer le bateau de sauvetage. L'état de la mer était tel à ce moment que ce ne fut qu'au prix des plus grands efforts que l'embarcation put être mise à l'eau et dirigée sur le lieu du sinistre : « <em>Au moment où elle atteignait le navire, l'un des naufragés venait d'être enlevé par une lame ; les trois autres, qui se tenaient accrochés aux haubans, étaient sur le point de céder à la fatigue. Le danger était imminent, les vagues, s'élevant à une hauteur énorme, submergeaient par instants la goélette. Pendant trois heures, le canot de sauvetage a lutté contre la mer, qui l'éloignait ou le rapprochait du navire. Le capitaine de la Charente avait perdu la tête et se refusait à profiter du secours qui lui arrivait. On réussit enfin à l'arracher, ainsi que ses deux compagnons, à une mort certaine, et à les ramener à Saint-Marc, où, pendant deux jours, ils reçurent à la caserne des douanes, et surtout de la part de la femme du patron, les soins que réclamait leur position</em><a style="color: #000000;" href="#_ftn4" name="_ftnref4"><em><strong>[4]</strong></em></a>. » Le Comité parisien de la S.C.S.N. marqua l’événement en décernant une médaille d'argent au patron Le Pelley, des médailles de bronze aux hommes qui montaient l'embarcation, et fit parvenir un remerciement sur parchemin à la madame Le Pelley, avec des indemnités supplémentaires aux sauveteurs, et une indemnité de 50 fr à madame Le Pelley. Le canot de sauvetage sortit deux autres fois par de très-gros temps cette même année 1868 : de nuit, pour se porter au secours du paquebot <em>Impératrice Eugénie</em>, qui faisait la ligne entre Saint-Nazaire et le Mexique<a style="color: #000000;" href="#_ftn5" name="_ftnref5">[5]</a>, dont les signaux de navigation furent pris pour des signaux de détresse ! La seconde fois, pour secourir un navire naufragé près de Saint-Gildas, à huit milles de la station, mais dont on découvrit en arrivant qu’il n'avait plus d'équipage à son bord, le canot de sauvetage de Saint-Gildas, (situé à Préfailles), était intervenu plus rapidement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Dans le 24 avril 1869, un grand trois-mâts britannique, le <em>Queen of the South</em>, battu par la tempête, égaré par la brume, vint mouiller l'après-midi près de la pointe de Saint-Gildas. Dans la nuit, ses chaînes cassèrent, il se brisa à la côte ; cinq personnes seulement, sur les quarante-deux qui étaient à bord échappèrent au désastre. Quelques jours après cet événement, les journaux britanniques, notamment le <em>Shipping and Mercantile Gazette</em>, qui avait un fort tirage, firent paraître des articles d'une violence extrême, accusant l’équipage de la station de sauvetage « <em>de Saint-Nazaire</em> » de lâcheté. Dans un autre article, c'est au canot de sauvetage de Saint-Gildas, que l'on reprochait son inaction. Ces assertions étaient de tout point mensongères. La S.C.S.N. fit savoir à la presse britannique que seul canot de sauvetage existant dans ces parages était stationné à Saint-Marc, et non au port de Saint-Nazaire, à six milles et hors de vue de la pointe de Saint-Gildas. La chambre de commerce de Nantes, émue des attaques des journaux britanniques, procéda à une enquête, elle demanda au Comité central l'autorisation de visiter la station de Saint-Marc et d'interroger l'équipage. Le rapport de la Commission rapporta les faits suivants : « <em>Dans la journée du 24, le patron du bateau de sauvetage de Saint-Marc était allé au sémaphore de Chemoulin, et avec la longue-vue du guetteur il avait pu à peine voir à une encablure au-delà des Grands Charpentiers. Il n'a eu aucune connaissance du Queen of the South et du péril où il se trouvait. </em>» Le Pelley, n’eut connaissance d'un navire qui paraissait coulé entre deux eaux, non loin de la pointe de Saint-Gildas que le 28 vers 10 h ! Il fit immédiatement armer le canot. A une 13 h 30, il arriva sur le lieu du naufrage, vit des épaves innombrables, fit le tour du navire et des épaves, ne trouva aucun naufragé et rentra à Saint-Marc à 17 h. Ce naufrage et la polémique des journaux britanniques décidèrent la création d'une station de sauvetage au petit port de l'Herbaudière, à l'extrémité nord de l'île de Noirmoutier. En 1870, Rastel devint patron en remplacement de Le Pelley. Michel Rastel, (Saint-Lyphare 18 avril 1835 –21 septembre 1909 Escoublac), fils d’un laboureur. Entré aux douanes, fut d’abord le 1er janvier 1864 matelot à Couëron pour un salaire de 750 fr, puis à Nantes le 1er juin 1864 pour un salaire de 800 f. Muté à Saint-Marc le 1er septembre 1867 comme sous-patron avec un salaire de 900fr ; nommé patron en 1868 il gagna 1.000fr, et fut augmenté à 1.100fr en janvier 1872. Par décret du 25 février 1873 il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur. La S.C.S.N. lui accorda deux médailles de bronze en 1868 et 1870, ainsi que le Prix Gémond en 1877, d’un montant de 1.000 fr. Il se montra aussi exceptionnel en portant secours durant un incendie le 13 juin 1875, et septembre 1878 il reçut le diplôme les insignes et le diplôme de l’Institut de sauvetage de la Méditerranée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Nous ne dresserons pas la liste de tous les sauvetages, mais ils ne furent, heureusement, que d’une moyenne de 2 à 3 interventions, généralement pour des navires britanniques, qui transportaient du sucre raffiné depuis Nantes, ou des navires norvégiens qui transportaient du bois de construction pour l’entreprise <em>Hailaust et Cie</em><a style="color: #000000;" href="#_ftn6" name="_ftnref6"><em><strong>[6]</strong></em></a>. L’un de ses navires de livraison, l<em>’Héléna,</em> eut une histoire singulière. Ce brick norvégien s'échoua au début de l’après-midi du 24 octobre 1872 sur les roches des Morées, à la pointe de la Ville-ès-Martin. Averti immédiatement par un télégramme du Commissaire de l'inscription maritime, l'équipage du canot de sauvetage prit la mer. Les lames étaient énormes et déferlaient avec une grande violence dans l’anse de Saint-Marc, à la force de leur bras, ils avancèrent avec les avirons, droit contre le vent et la lame. Il était 14h ; le canot, après des efforts inouïs, arrivés au large de la côte, le patron fit mater, prendre les ris, et orientant la voilure. Il fit route sur le navire naufragé, qu'il ne tarda pas à approcher. « <em>Le brick avait déjà une forte voie d'eau ; les coups de mer l'ébranlaient constamment ; l'inclinaison était grande, la manœuvre presque impossible ; tout l'équipage était aux pompes, bien que la mâture fouettât avec violence. Le capitaine de L’Héléna, conservant encore un peu d'espoir de relever son navire, refusa de s'embarquer dans le canot ; le patron, prévoyant ce qui allait arriver, mit à la voile et courut au large afin de se tenir au vent du bâtiment. A quatre heures, la mâture tomba ; une lame énorme se fit jour à travers le navire, qui se sépara complètement ; ce n'était plus qu'une épave, où se trouvait réfugié l'équipage ; l'embarcation fit route sur les récifs et, malgré le danger, n'ayant plus le navire pour leur servir d'abri, grâce au courage et à l'habile manœuvre des canotiers, les neuf matelots et le capitaine purent s'embarquer dans le canot de sauvetage, qui les ramena à Saint-Nazaire, à sept heures du soir, sains et saufs</em>. » Le patron Rastel devait encore couronner par un autre acte de dévouement cette journée déjà si bien remplie. Après avoir conduit au port les marins sauvés, Rastel, traversant les quais de Saint-Nazaire pour aller chercher des vivres pour lui et ses canotiers, il sauta dans le bassin pour sauver un homme qui y était tombé et criait sa détresse. Outre le fait remarquable que ce fut la première fois que l’un des canots de la S.C.S.N. resta en mer aussi longtemps, par une tempête aussi violente, l’épave de l’<em>Héléna</em> ne fut que partiellement démontée, laissant le squelette de sa coque que le temps couvrit d’algues et de coquilles. Avec le temps, les enfants qui le découvraient au loin demandaient à leurs parents ce que c’était. On était alors à l’époque des découvertes des fossiles de dinosaures, que l’on découvrait sous la forme de grand sauriens marins sur les gravures des revues. Un plaisantin raconta que c’était les restes d’un crocodile géant. Ces restes du brick disparurent, mais la légende du crocodile, déplacé à Sautron avec la création du remblai et la canalisation des ruisseaux côtiers dont les accès depuis la plage sont condamnés par des grilles, préservant les enfants d’une terrible bête… </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-6326020" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/00/2640958764.jpg" alt="satations de sauvetage,saint-marc,croisic,saint-nazaire,pouligen,la baule,pornichet,aiguillon,phare,canot,canon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em>Michel Rastel</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Le 22 janvier 1874, le vapeur norvégien <em>Thereza</em> s’échoua à son tour sur les Morées, mais cette fois le canot de Saint-Marc fut précédé par le par le remorqueur de La Compagnie transatlantique, le <em>Belle-Ile</em>. La motorisation rendit obsolète en partie la Station de Saint-Marc, dont l’aire d’intervention fut diminuée du côté de l’Estuaire, mais le même jour, les canotiers de Saint-Marc sauvèrent l’équipage du trois-mâts français <em>Marie-Marguerite</em>, vers Saint-Gildas, là où le <em>Queen of the South</em> s’était brisé.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><strong>Hospitaliers Sauveteurs Bretons, (H.S.B)</strong></span></p><p style="text-align
Louphttp://saint-nazaire.hautetfort.com/about.htmlLes paludiers de Saint-Nazairetag:saint-nazaire.hautetfort.com,2019-10-03:61803332019-10-03T20:22:00+02:002019-10-03T20:22:00+02:00 Tous les nazairiens, qu’ils soient à Saint-Nazaire ou expatriés de l’autre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Tous les nazairiens, qu’ils soient à Saint-Nazaire ou expatriés de l’autre côté de la planète, ont irrémédiablement du sel de Guérande dans leur cuisine. Plus qu’une habitude culturelle, c’est un besoin génétique. Le sel, qui servait à la conservation des aliments, a fait la fortune de la Presqu’île ; c’est aussi en raison du commerce du sel, dont l’Angleterre était la plus grande consommatrice, que les Bretons choisirent le camp de l’enfant Jean de Montfort. Cet attachement aux Anglais de la part des paludiers bretons fit courir la légende que ceux-ci étaient en réalités des descendants de saxons. Aujourd’hui on ne parle plus que du sel de Guérande en raison d’une IGP, (<em>Indication Géographique Protégée</em>), mais si c’est sur cette commune que se trouvent la majorité des œillets, il ne faut pas ignorer que l’appellation s’étant sur les œillets de Baltz et de La Turballe, et aussi à la commune de Saint-Nazaire !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En fait, l’IGP « <em>sel de Guérande</em> » et « <em>fleur de sel de Guérande</em> », s’étend en Loire-Atlantique sur les 39 communes suivantes : ASSERAC, BATZ-SUR-MER, BAULE-ESCOUBLAC (LA), BESNE, BOUEE, CAMPBON, CHAPELLE-DES-MARAIS (LA), CHAPELLE LAUNAY (LA), CROISIC (LE), CROSSAC, DONGES, DREFFEAC, GUENROUET, GUERANDE, HERBIGNAC, LAVAU-SUR-LOIRE, MALVILLE, MESQUER, MISSILLAC, MONTOIR-DE-BRETAGNE, PIRIAC-SUR-MER, PONTCHATEAU, PORNICHET, POULIGUEN (LE), PRINQUIAU, QUILLY, SAINT-ANDRE-DES-EAUX, SAINT-GILDAS-DES-BOIS, SAINT-JOACHIM, SAINT-LYPHARD, SAINT-MALO-DE-GUERSAC, SAINT-MOLF, SAINT-NAZAIRE, SAINTE-ANNE-SUR-BRIVET, SAINTE-REINE-DE-BRETAGNE, SAVENAY, SEVERAC, TRIGNAC, TURBALLE (LA) ; et sur les 7 communes du Morbihan suivantes situées le long de la Villaine : CAMOEL, FEREL, NIVILLAC, PENESTIN, ROCHE-BERNARD (LA), SAINT-DOLAY, THEHILLAC.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le choix de l’aire géographique définie s'est fait en se basant sur les références historiques de l’activité salicole en Presqu’île guérandaise, comprenant : « <em>les différentes routes du sel ainsi que les emplacements des marchands de sel et stockeurs hors du site de production</em> ». Ainsi trouve-t-on historiquement des emplacements de lieux de stockage de sel et de commercialisation jusqu’aux villes de Savenay et de Campbon. Le dossier de constitution de l’IGP précise : « <em>Le périmètre de l’aire choisie reflète la réalité de l’espace utilisé aujourd’hui pour produire, stocker en vrac et effectuer un premier conditionnement clos par les différents opérateurs. Les marais salants du bassin de Guérande et leur proximité immédiate étant intégralement situés en site classé, il est impossible de construire des bâtiments de stockage sur le site. L’ensemble de ces éléments justifient la délimitation de l’aire géographique de l’IGP </em>».</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6153458" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/01/670203030.jpg" alt="paludier,pornichet,saint nazaire,guérande" /></p><p style="text-align: center;"><em>Marais salants de Guérande et de Saint-Nazaire en 1769</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">e blog étant consacré à l’histoire de Saint-Nazaire, nous nous bornerons ici à ne parler que des paludiers nazairiens, car oui, il y a eu à Saint-Nazaire une production de sel qui se stoppa presque totalement en 1870 et définitivement en 1895.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Parler des paludiers de Saint-Nazaire n’est pas chose facile ; on manque cruellement d’informations à leur sujet, ils étaient très peu nombreux, officiaient sur un territoire réduit qui est depuis 1900 devenu celui de la commune de Pornichet. Ce territoire se composait des lieux de vie des paludiers, les hameaux de La Villès Davaud où il ne reste que quelques longères dénaturées, dont une encore dans son jus couverte de tôle ondulée, et qui fut un temps transformée en musée ; La Gruche, (derrière le cimetière), totalement remodelé ; l’Ermur qui a pour l’instant, malgré un lotissement intensif de cette zone recherchée, a conservé son aspect historique de campagne cloisonnée de haies et de maisonnettes basse à deux travées avec dépendances ; Prieux, devenue un quartier résidentiel où a été tracée « <em>l’avenue des Paludiers</em> » ; et la Villès Liron, disparue depuis, en bordure même du marais salant. Enfin, le lieu d’exploitation, le marais salant de Saint-Nazaire, qui se trouvait le long de la limite des paroisses d’Escoublac et de Saint-Nazaire, a aujourd’hui disparue sous l’herbe de l’Hippodrome et du Parc paysager de Pornichet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/00/1788481351.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6040001" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/00/700829501.2.jpg" alt="paludier,pornichet,saint nazaire,guérande" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Le marais salant de Saint-Nazaire en 1829, (cliquer pour agrandir).</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les paludiers de Saint-Nazaire n’étaient pas propriétaires de leurs œillets ; ceux-ci appartenaient aux seigneurs locaux : le vicomte de Saint-Nazaire et le seigneur de Cleux. Les partages et reventes firent que ces propriétés furent divisées durant l’Ancien-Régime entre deux co-seigneurs dans le cas de Saint-Nazaire, et trois seigneurs indépendants pour Cleuz, (Cleuz-le-Propre, Cleuz-Coyau, Cleuz-Siriac). Cleuz-Siriac fut acquise par Julie Lepennec du Bois-Jolland, veuve de Charles marquis de Sesmaisons en 1748 ; Cleuz-le-Propre et Cleuz-Coyau furent acquises vers 1780 par Jean-Baptiste-Elie Camus de Pontcarré, co-vicomte de Saint-Nazaire<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Louis-Jean-François-Népomucène-Marie Camus de Pontcarré, fils d’Elie, fut guillotiné à Paris le 30 avril 1794, ses biens furent déclarés domaine nationale le 27 octobre 1794, et mis en vente ; Claude-Louis-Gabriel-Donatien marquis de Sesmaisons, qui avait hérité de sa mère la part des marais dépendant de Cleuz, acquis les œillets des Camus de Pontcarré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">De ce passé médiéval il restait les noms de certains œillets : <em>La Grande Marquise,</em> pour la partie acquise en 1748 par la marquise de Sesmaisons ; la <em>Saline de Cleux</em> pour la partie appartenant aux Camus de Poncarré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L’afferment des salines de Saint-Nazaire se faisait suivant le contrat suivant : deux tiers du sel récolté allaient aux propriétaires, un tiers aux paludiers exploitants, (à Guérande ils ne touchaient que le quart, mais le rendement était supérieur) ; l’entretien des œillets, ainsi que l’impôt spéciale que pouvait à certaines occasions lever le curé recteur de Saint-Nazaire, (malgré le fait qu’en Bretagne il n’existait pas la gabelle), étaient à la charge des paludiers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les paludiers de Saint-Nazaire étaient beaucoup moins riches que ceux de Saillé, mais leur niveau de vie était supérieur à ceux de la majorité des nazairiens. S’ils n’étaient pas propriétaires des oeillets, ils étaient cependant propriétaires de petit domaines agricoles ce qui leur valait dans les actes la désignation de « <em>laboureur </em>» à côté de celle de paludier. Ils formaient une caste qui trouvait ses épouses parmi les familles des autres paludiers de la Presqu’île, ou parmi celles des laboureurs nazairiens, et après la Révolution leurs filles épousaient des agents des douanes. Parents et enfants participaient à l’exploitation des œillets que la famille avait en fermage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Parmi les familles de paludiers nazairiens, la plus anciennement connue est la famille MOUILLERON. Elle a aussi pour autre particularité d’avoir fournie les deux derniers paludiers de la commune. Cette famille était suffisamment importante pour donner son nom à un domaine agricole constitué en hameau à force de partages, <em>La Villes Mouilleron</em> à Pornichet, où existe encore leur ferme, au nord-ouest de l’ancien marais salant. On notera que c’est par l’intermédiaire de cette famille que la majorité des autres familles de paludiers nazairiens purent avoir des baux d’exploitation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #4472c4;">I° Charles MOUILLERON, (Guérande vers 1674 – Saint-Nazaire 3 mai 1723), paludier et laboureur</span>, marié le 27 novembre 1696 à Saint-Nazaire avec Françoise BRENY, (Saint-Nazaire 23 août 1671 - 12 mai 1719), d’où :</span></p><ol><li style="list-style-type: none;"><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Perrine MOUILLERON, Née le 29 septembre 1698 - Saint-Nazaire Décédée le 11 juin 1769 - Saint-Nazaire, Mariée le 24 janvier 1736, Saint-Nazaire, 44184, Loire Atlantique, Pays de la Loire, France, avec Julien TARTOUÉ (Saint-Nazaire 28 janvier 1698 - <span style="color: #222222; background: white;">24 septembre 1777 Saint-Nazaire), tisserand, d’où :</span></span><ol><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #222222; background: white;">Jeanne</span> <span style="color: #222222; background: white;">TARTOUÉ, (Saint-Nazaire 11 février 1739 - 3 septembre 1804 Saint-Nazaire), mariée le 3 février 1766 avec </span><span style="color: #4472c4; background: white;">René LEGAL, paludier à Saint-Nazaire, </span><span style="color: #222222; background: white;">voir généalogie LEGAL ;</span></span></li></ol></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Renée MOUILLERON, mariée le 8 février 1724 à Saint-Nazaire avec <span style="color: #4472c4;">Pierre NICOL, paludier </span>natif de Guérande, d’où entre autres :</span><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Marie NICOL, (née à Guérande), mariée le 4 novembre 1749 à Guérande avec Guillaume LÉVÊQUE, d’où :</span><ol><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #4472c4;">Yves LÉVÊQUE, (Guérande vers 1748 - 11 janvier 1829 </span><span style="color: #4472c4;">La Gruche en Saint-Nazaire</span><span style="color: #4472c4;">) paludier, </span>marié le 18 août 1778 à Saint-Nazaire avec Guillemette LEGAL, (Saint-Nazaire vers 1750 - 19 mars 1826 La Gruche en Saint-Nazaire), fille de Pierre LEGAL, paludier (voir généalogie LEGAL), d’où :</span><ol><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #4472c4;">Thomas LÉVÊQUE, (La Gruche en Saint-Nazaire 30 juillet 1782 - 21 septembre 1813 La Gruche en Saint-Nazaire), paludier</span>, marié le 11 février 1808 à Saint-Nazaire, avec Julienne MOTHAIS, (La Villes Liron en Saint-Nazaire 29 novembre 1781 - 2 octobre 1870 La Gruche en Saint-Nazaire), d’où :</span><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Julienne LÉVÊQUE, (La Gruche en Saint-Nazaire 23 mai 1809 – 20 juillet 1887 La Gruche en Saint-Nazaire), mariée le 23 janvier 1828 à Saint-Nazaire avec <span style="color: #4472c4;">Guillaume GUERVEL, (né le 7 avril 1805 à Careil en Guérande), paludier à Saint-Nazaire </span>;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Marie-Françoise LÉVÊQUE, (née le 24 décembre 1811 à La Gruche en Saint-Nazaire), mariée le 5 février 1835 à Saint-Nazaire avec son cousin <span style="color: #4472c4;">Yves BOURDIC, (né le 27 mars 1808 à La Villes Davaud en Saint-Nazaire), paludier</span>, (voyer généalogie LEGAL), d’où sept enfants dont aucun paludier ;</span></li></ol></li></ol></li></ol></li></ol></li></ol></li><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #4472c4;">Thomas LÉVÊQUE, (né le 21 septembre 1813 à La Villes Liron en Saint-Nazaire), paludier, </span>marié le 5 février 1835 à Saint-Nazaire avec Marie Françoise MAHÉ, (Prieux en Saint-Nazaire 5 avril 1813 - 13 mars 1843 La Gruche en Saint-Nazaire) d’où trois filles dont une mariée à un paludier de Guérande. </span></li><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #4472c4;">Jean-Marie LÉVÊQUE, (Bellon en Guérande 10 décembre 1767 - 26 mars 1833 Ermur en Saint-Nazaire), paludier</span><span style="color: black;">, marié </span>le 5 mai 1795 à Saint-Nazaire avec Julienne BROHAN, (née le 23 janvier 1771 à Ermur en Saint-Nazaire), d’où :</span><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Ysabelle LEVESQUE (née le 16 février 1796 à Ermur en Saint-Nazaire) ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">René Jean LÉVÊQUE, (Ermur en Saint-Nazaire 27 mars 1798 - 9 avril 1798 Ermur en Saint-Nazaire) ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Marie LÉVÊQUE, (Ermur en Saint-Nazaire 3 août 1799 - 10 mai 1863 Ermur en Saint-Nazaire), mariée le 31 décembre 1817 à Saint-Nazaire avec <span style="color: #4472c4;">Julien-Marie LEBERT, (Beslon en Guérande 27 décembre 1797 - 19 mars 1828 Ermur en Saint-Nazaire), paludier à Saint-Nazaire</span>, d’où :</span><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Jean Marie LEBERT, (Ermur en Saint-Nazaire 29 septembre 1819 - 3 décembre 1820 Ermur en Saint-Nazaire) ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Marie LEBERT, (née le 11 septembre à Ermur en Saint-Nazaire), mariée le 13 juin 1854 à Saint-Nazaire avec Jean-André-Marie HALLUARD, (La Villès Robert en Saint-Nazaire 8 février 1820 - 22 janvier 1899 Géraud en Saint-Nazaire), laboureur, d’où trois enfants, dont une fille mariée à un paludier de Guérande ;</span></li></ol></li></ol></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Thomas LEVESQUE, (Guérande 23 avril 1793 – 19 novembre 1859 Prieux en Saint-Nazaire), marié le 7 août 1822 à Saint-Nazaire avec Marie-Madelaine MOTHAIS, (La Villes Liron en Saint-Nazaire 14 mars 1798 - 15 novembre 1873 Ermur en Saint-Nazaire), d’où 6 enfants dont une fille épouse d’un paludier d’Escoublac ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Jean-Marie LEVESQUE, (Ermur en Saint-Nazaire 14 mars 1803 - 17 mars 1803 Ermur en Saint-Nazaire) ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Jeanne LEVESQUE, (Ermur en Saint-Nazaire 6 février 1805 - 7 septembre 1811 Ermu en Saint-Nazaire).</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Martin NICOL, établi à Guérande, marié le 22 novembre 1757 à Guérande avec Julienne BERTHO, née à Guérande, d’où :</span><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Jeanne NICOL 1761, mariée, 1ère le 1er mai 1786 à Guérande, avec Julien LEGAL natif de Saint-Nazaire ; 2ème le 19 mai 1799 à Guérande avec Yves EON, (Brénahuet) Guérande 2 janvier 1769 - 19 juin 1827 - (Beslon) Guérande)</span></li></ol></li><li><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #4472c4;">Julien MOUILLERON, (Saint-Nazaire le 15 octobre 1703 - 4 mars 1753 - Saint-Nazaire), paludier</span>, marié, 1<sup>er</sup> le 26 septembre 1730 à Saint-Nazaire avec Marie Mothais, (Saint-Nazaire 16 février 1694 - 3 août 1731 Saint-Nazaire) ; 2<sup>ème</sup> le 29 janvier 1732 à Saint-Nazaire avec Renée GEFFROY, (Saint-Nazaire 7 février 1706 – 18 février 1767 - Saint-Nazaire) ; d’où, du second lit :</span><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Charles MOUILLERON, né à Saint-Nazaire le 30 octobre 1734 ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Julienne MOUILLERON, (Saint-Nazaire 4 mars 1737 - 11 décembre 1800 Saint-Nazaire), mariée le 3 février 1770 à Saint-Nazaire avec <span style="color: #4472c4;">Raoul BROHAND, paludier, </span>(Batz-sur-Mer vers 1742 - le 3 avril 1807 Saint-Nazaire), d’où :</span><ol><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Julienne BROHAN, mariée le 5 mai 1795 à Saint-Nazaire avec Jean LÉVÊQUE, voyez généalogie LÉVÊQUE) ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">François BROHAN, (Saint-Nazaire 10 juillet 1772 - 13 juin 1773 Saint-Nazaire) ;</span></li><li><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Marie BROHAN, (Saint-Nazaire 18 juin 1774 - 3 juillet 1774 Saint-Nazaire).</span></li></ol></li><li><span style="font-size
Sandra Mézièrehttp://www.inthemoodforluxe.com/about.htmlMon avis sur l'hôtel Relais Thalasso Château des Tourelles à Pornichet : l'adresse idéale pour se ressourcertag:www.inthemoodforluxe.com,2019-07-22:61657782019-07-22T10:41:24+02:002019-07-22T10:41:24+02:00 Cliquez ici ou sur l'image ci-dessous pour lire mon article du jour...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><a href="https://inthemoodforhotelsdeluxe.com/2019/07/21/hotel-relais-thalasso-chateau-des-tourelles-a-pornichet-mon-avis-ladresse-de-reve-pour-se-ressourcer/">Cliquez ici</a> ou sur l'image ci-dessous pour lire mon article du jour consacré à l'hôtel Relais Thalasso Château des Tourelles publié sur Inthemoodforhotelsdeluxe.com.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://inthemoodforhotelsdeluxe.com/2019/07/21/hotel-relais-thalasso-chateau-des-tourelles-a-pornichet-mon-avis-ladresse-de-reve-pour-se-ressourcer/"><img id="media-6015616" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.inthemoodforluxe.com/media/00/00/458489607.jpg" alt="IMG_20190720_090258_448.jpg" /></a></p>
Louphttp://saint-nazaire.hautetfort.com/about.htmlLa seigneurie de Cleuz, deuxième partietag:saint-nazaire.hautetfort.com,2012-07-18:47672122012-07-18T10:00:00+02:002012-07-18T10:00:00+02:00 La seigneurie de Cleuz-Coyau de Rochereul ...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong>La seigneurie de Cleuz-Coyau</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong>de Rochereul<img id="media-4247467" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/01/1455349964.jpg" alt="pornichet,cleuz,saint-nazaire" /><br /><br /></strong></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Famille bourgeoise déboutée de noblesse à Guérande en 1669</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>D'azur au rocher d'argent, accompagné de huit yeux en orles.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">I° Aubin Rochereul, seigneur de Cleuz-Coyau en 1600, père de :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">II° Jean Rochereul, seigneur de Cleuz-Coyau, notaire royal et procureur de la sénéchaussée de Guérande, sénéchal de Saint-Nazaire, époux de Jeanne Robert, d'où :</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 240px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">1° Françoise, baptisée à Guérande le 9 novembre 1615 ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 240px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">2° Jan, baptisé à Guérande le 20 juillet 1617 ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 240px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">3° Thomas, baptisé à Guérande le 16 novembre 1621 ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 240px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">4° Aubin Rochereul, baptisé à Guérande le 1er octobre 1623 ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 240px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">5° Georges, qui suit ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 240px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">6° François, baptisé à Guérande le 13 juillet 1627.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">III° Georges Rochereul de Cleuz, né à Guérande le 8 juin 1627, baptisé le 13, enterré le 27 avril 1688 à Guérande, seigneur du Plessis-Giffard, de Cleuz-Coyau, et de Cleuz-le-Propre par achat à Julien Proust ; il était conseiller du Roi, et procureur au siège royal de Guérande, ces charges lui permirent d'assumer le titre d'écuyer, mais ne lui procura cependant pas la noblesse, ni à ses héritiers, ainsi il fut débouté de noblesse en 1669 lors du recensement de Guérande ; époux de Catherine Huré, d'où : </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">1° René, baptisé à Guérande le 7 septembre 1655</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">2° Jeanne, dame de Cleux, baptisée à Guérande le 6 février 1659, mariée le 5 février 1687 à Guérande avec René Begaud, sieur de Kervoyer ; </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">3° Catherine, baptisée à Guérande le 27 juin 1660, inhumée le 3 juillet 1667 ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">4° Georges, né à Guérande le 24 avril 1661, baptisé le 31 mai, inhumé le 4 juin ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">5° Marie, baptisée à Guérande le 22 août 1662, inhumée le 24 août ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">6° Georges, seigneur de Promarzin et de Cleuz-Coyau, né le 12 novembre 1664, décédé le 18 août 1738, inhumé le 19 août en l'église Saint-Jean de Guérande, conseiller du Roi, procureur au siège royal de Guérande, marié le 21 mai 1697 à Nantes avec Françoise Moriceau, fille de François Moriceau, sieur de La Halquinière, et de Catherine Loquet, d'où postérité branche de Promarzin ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">7° Jean, seigneur du Plessis-Giffard, né le 20 juin 1666, ondoyé à la naissance, baptisé à Saint-Nazaire le 15 août 1668, inhumé à Guérande le 20 novembre 1684 ; </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">8° Charles, baptisé à Guérande le 11 mai 1672, inhumé le 10 juin ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">9° Rodolphe-Philippe, dit Raoul-Philippe, qui suit ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">10° Angélique, dame du Plessis-Giffard et de La Cour de Béac, et de Cleuz-le-Propre, décédée en son manoir du Plessis-Giffard, inhumée dans le choeur de l'église de Saint-Nazaire le 4 juin 1754, épouse de Julien Le Pourceau de Rollivaud, écuyer, seigneur de Rollivaud ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">11° Marthe, baptisée à Guérande le 24 juin 1677, mariée le 18 février 1710 avec Michel Roger, conseiller du Roi, rapporteur du point d'honneur en la Sénéchaussée de Guérande ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">12° Marie, baptisée à Guérande le 11 août 1679 ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">IV° Rodolphe-Philippe Rochereul, dit Raoul-Philippe, seigneur de de Cleuz-Coyau, baptisé à Guérande le 9 juin 1676, inhumé à Guérande en l'église Saint-Jean e 29 janvier 1722, capitaine d'une compagnie bourgeoise, époux de Genevieve Fouquer, d'où :</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">1° Pierre-François, qui suit ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">2°Marguerite-Geneviève, née et baptisée le 16 novembre 1708 à Guérande ; </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">3° Philippe-François, né le 26 juillet 1711, baptisé à Guérande le 27 juillet ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">4° Jeanne, inhumée à l'âge de 5ans le 5 septembre 1713 à Guérande en l'église Saint-Jean ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">5° Mathurin-Philippe, ondoyé le 12 mars 1710 à Guérande, et inhumé le 12 mai ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">6° Jeanne-Charlotte, baptisée à Guérande le 17 mars 1713 ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">7° Geneviève-Michelle, baptisée à Guérande le 9 octobre 1714 ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">8° Louise-Jeanne, née et baptisée à Guérande le 18 avril 1716, mariée à Guérande par contrat du 17 juillet 1737, puis religieusement le 19 août avec Arthur de Kercabus, chevalier, seigneur de Sourac </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> V° Pierre-François Rochereul, seigneur de de Cleuz-Coyau, née et baptisée à Guérande le 30 novembre 1707, époux de Jeanne Belliotte de La Ville-Allain, d'où :</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">1° Joseph-François, né le 25 janvier 1735, baptisé le 26, </span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">2° Anne-Louise-Jeanne, née et baptisée à Guérande le 26 juillet 1737, inhumée le 31 août.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong>La seigneurie de Cleuz-Siriac</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Seigneurie née du démembrée de la seigneurie de Cleuz-le-Propre par Julien Proust en 1680.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-3648280" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/00/2301381958.2.jpg" alt="Sans titre-1.jpg" /><strong>de Kerpoisson</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>D'argent au lion de gueules, la queue passée entre les jambes et remontant.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">I° Louise de Kerpoisson, dame de Trevengat, de la châtellenie d'Ust, de Saint-André, de Cleuz-Siriac et du fief du Bois-Savary, mariée : 1° à Pierre Bonnier, écuyer, seigneur de la Chapelle-Launay, nommé gouverneur des villes de Guérande, du Croisic, et de Saint-Nazaire en 1678, membre de la confrérie de Saint-Nicolas en 1687, seigneur d'Ust du chef de sa femme, pour qui il rend l'aveu au Roi le 3 mai 1679 ; 2° Maurice Avril, écuyer, seigneur de La Chauvière, conseiller au Parlement de Bretagne, décédé le 28 octobre 1728.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong>Avril de Chauvière</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Famille originaire d'Anjou, anoblie par l'élection à l'échevinage d'Angers en 1666, maintenue en 1669, maintenue à l'intendance de Nantes en 1701. (<em>Sans liens avec la famille guérandaisel Avril aliée aux Le Pennec</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Armes :<em> D'argent au pin de sinople ; au chef d'azur, chargé de trois roses d'argent. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">I° Maurice I Avril, écuyer, seigneur de La Chauvière, conseiller au Parlement de Bretagne, décédé le 28 octobre 1728 ; marié à Louise de Kerpoisson, dame de Trevengat, de la châtellenie d'Ust, de Saint-André, et Cleuz-Siriac, d'où :</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">1° Maurice Avril, qui suit ;</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">2° Anne-Camille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">II° Maurice II Avril, écuyer, seigneur de La Chauvière, de Trevengat, de Cleuz-Siriac, de la châtellenie d'Ust, et de Saint-André, rendit aveu pour Ust le 30 avril 1730, décédé en janvier 1748 ; époux de Marie-Josèphe du Chastel, d'où :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">III° Anne-Camille Avril, écuyer, seigneur de La Chauvière, de Trévenegat, de Cleuz-Siriac, de la châtellenie d'Ust, et de Saint-André, vendit la châtellenie d'Ust et la seigneurie de Cleuz-Siriac à Julie Lepennec, dame de Lesnerac, de Trévécar et du Bois-Jollan, veuve de Charles marquis de Sesmaisons, (voyez les articles sur la seigneurie du Bois-Joalland).</span></p>
Louphttp://saint-nazaire.hautetfort.com/about.htmlLa seigneurie de Cleuz, première partietag:saint-nazaire.hautetfort.com,2012-07-17:47672012012-07-17T10:00:00+02:002012-07-17T10:00:00+02:00 Cleuz, aujourd'hui Cleux, au territoire de la commune de Pornichet, était...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cleuz, aujourd'hui Cleux, au territoire de la commune de Pornichet, était une seigneurie qui fut démantelée au cours des siècles en trois seigneuries : Cleuz-le-Propre, Cleuz-Coyau, et Cleuz-Siriac. On sait la présence d'un château, aujourd'hui disparu, qui se situait au lieu dit « le château de Cleux », qui se trouva intégré après démembrement à la seigneurie de Cleuz-le-Propre. Détruit à la Révolution, ses ruines, entourées de fossées en eaux, appartenaient, à monsieur Picard en 1850. La métairie de Cleuz, A cette seigneurie s'ajoutaient des salines, sises à Pornichet, là où s'étant aujourd'hui le centre de cette ville, détachée de Saint-Nazaire, et constituée en commune le 9 avril 1900.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong>La seigneurie de Cleuz, puis de Cleuz-le-Propre</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong><img id="media-3648271" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/2301381958.jpg" alt="Sans titre-1.jpg" />La famille de Cleuz</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>D‘argent à trois coqs de sable.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">I° Pierre de Cleuz, écuyer, vivant en 1365, seigneur de Marcein et de Cleuz, époux Marguerite Le Vayer, dame du manoir du Gage (évêché de Dol), d’où :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">II° Jean de Cleuz, écuyer, seigneur de Marcein, de Cleuz, et du manoir du Gage, rendit aveux pour sa baronnie devant le Duc de Bretagne en 1392, puis en 1426, époux de Marguerite de Kercabus, elle rendit aveu en tant que veuve en 1430, d’où :</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">1° Jean, qui suit ;</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">2° Perrine, dame de Marcein et de Moutonnet, mariée en 1427 à Thibault de Malor, décédé en 1479, (voyez le chapitre consacré à Marcein)</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">3° Olivier, seigneur du Gage et de Carec, lieutenant du sire de Chateauneuf, capitaine de Fougères en 1430 et 1434, commandant en 1531 de 25 hommes d'armes, et quinze de trait au siège de Pouancé, fut dépêché en 1437 à Fougère par le du Jean V pour chercher Pierre Le Porc, chambellan de Pierre II en 1451, chevalier de l'hermine le 8 janvier 1453, avec attribution de nouvelles armoiries : <em>émanché d'or et de gueules de six pièces </em>; épousa sa cousine Gilette Le Vayer, fille de Bonabes Le Vayer, et de Philipotte de Montboucher, d'où descendance établie en l’évêché de Dol, éteinte en 1785, (voyez les preuves fournies lors des reformations de noblesse enregistrées à Rennes le 26 juillet 1669).</span><span style="color: #000000;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">III° Jean de Cleuz, écuyer, seigneur de Cleuz, puis de Cleuz-Coyau, et de Moutonnet, fit montre de noblesse en 1436, mentionné comme gentilhomme de la ville de Guérande, en le frairie de Saillé, gentilhomme de la cour ducale, reçu pour étrennes le 1er janvier 1433 une paire de lunettes d'or dont les verres étaient en beryl, maître d’hôtel de la duchesse Ysabeau d’Ecosse en 1457, démembra sa seigneurie de Cleuz et en céda une partie à Jean de Muzillac, chevalier, seigneur de Trévailly, capitaine de Guérande, il fit aussi l'aveu de la seigneurie de La Motte-Allemand au nom de Nicolas de Volvire ; d'où :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">IV° Martin de Cleuz, écuyer, seigneur de Cleuz, époux de Guyonne Le Moël, qui veuve fit aveu en 1511, d'où :</span><span style="color: #000000;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">V° Jean de Cleuz, écuyer, fut enfant de la chambre du duc, seigneur de Cleuz-Coyau, puis seigneur seul de Cleuz en 1457, en vertu du décès sans héritier de Jean II de Muzillac ; reçu pour son mariage, avec Perrine Gaultier, le 14 août 1433 un don de 333 livres de la part du duc, reçu encore le 1er janvier 1445 pour ses étrennes une coupe d'argent de trois marcs, et son épouse reçu " <em>un texue de couleur long ô les garnitures dorées</em> " (<em>Don Morice</em>) ; d'où postérité non connue...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">On retrouve la lignée avec :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">I° Guillaume, seigneur de Cleuz, qui redémembra la seigneurie de Cleuz, époux d'Anne de Cleuz qui veuve fit aveu en 1581, d'où :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">II° Pierre, seigneur de Cleuz, qui rendit aveu pour la seigneurie en 1598 à Guérande (A.D.44, B 212-1.111 – H 95.), Capitaine du duc de Mercoeur, il s'empara du château de Careil à Guerande le 11 mai 1589, jour de l'Ascension, et le pilla avec ses hommes, '' <em>emportant jusqu'au lard</em> ''. Il vendit la seigneurie de Cleuz-le-Propre à François Proust et celle de Cleuz-Coyau à Aubin de Rochereul.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong><img id="media-3648272" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/01/2301381958.3.jpg" alt="Sans titre-1.jpg" />Famille Muzillac de Trévazillac</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Famille d'ancienne extraction maintenue durant la réformation de 1669 </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>De gueules au léopard lionné d'hermine.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">I° Jean I de Muzillac, chevalier, seigneur de Trévailly, devint seigneur de Cleuz-le-Propre, sur démembrement de la seigneurie de Cleuz par Jean de Cleuz, seigneur de de Cleuz, décéda en 1449 ; père de :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">II° Jean II de Muzillac, chevalier, seigneur de Trévailly et de Cleuz-le-Propre, capitaine de Guérande, assista à la tête d'une troupe de 200 guérandais à la prise de Bordeaux, maître d’hôtel de la duchesse Ysabeau d’Ecosse en 1457, à sa mort la seigneurie retourna au patrimoine de la famille de Cleuz.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong><br />Famille Proust</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Famille anoblie en la personne de Julien Proust, maire de Nantes en 1693.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>D'azur à la tête d'aigle arrachée d'or. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-4247564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/01/78473648.jpg" alt="pornichet,cleuz,saint-nazaire, proust" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em> (Armorial général de 1696)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em> </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">I° François Proust, seigneur du Port-la-Vigne et de Cleuz-le-Propre par achat à Pierre de Cleuz, marié le 16 février 1632 à Nantes avec Marie Loriot, baptisée à Nantes le 2 février 1598, fille de Jehan Loriot, sieur du Fief et de La Houssinière, et d'Yzabeau Daragon, qui veuve fit aveu en 1660, d'où :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">II° Pierre Proust (Nantes 23 octobre 1638 – Bourguenais 4 août 1669), époux d'Anne-Claude de Ruays, fille de Julien de Ruays, écuyer, et de Marguerite Botherel, (veuve elle se remaria avec Joseph Péraud de La Nicolière), d'où :</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">1° Julien-Joseph, qui suit ;</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">2° Jeanne, née à Bourguenais le 31 octobre 1666, baptisée le 31 octobre 1667 à Bourguenais ;</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">3° Marie-Anne, (Bourguenais 2 avril 1670 – Bourguenais 7 avril 1670).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">III° Julien-Joseph Proust, (Bouguenais 10 août 1665 – Rennes 26 mai 1715), seigneur du Port-la-Vigne et de Cleuz-le-Propre qu'il vendit en 1681 à Georges de Rochereul, après en avoir démembré la seigneurie de Cleuz-Siriac, vendu à la même date à Louise de Kerpoisson ; conseiller du Roi, maire perpétuel de Nantes de 1693 à sa mort, élection qui lui apporta la qualité nobiliaire, fit enregistrer ses armoiries à l'armorial général en octobre 1697, marié à Nantes le 21 aout 1665 avec Marie-Bonne Letourneulx, (1673-1749)</span></p><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong><br /><img id="media-4247568" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/01/1455349964.jpg" alt="pornichet,cleuz,saint-nazaire" />Famille de Rochereul</strong></span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong> </strong></span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong> </strong></span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Famille bourgeoise déboutée de noblesse à Guérande en 1669</span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong> </strong></span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong> </strong></span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>D'azur au rocher d'argent, accompagné de huit yeux en orles</em>.</span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></div><div><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="color: #000000;">I° Georges Rochereul de Cleuz, né à Guérande le 8 juin 1627, baptisé le 13, enterré le 27 avril 1688 à Guérande, seigneur du Plessis-Giffard, de Cleuz-Coyau, et de Cleuz-le-Propre par achat à Julien Proust ; il était conseiller du Roi, et procureur au siège royal de Guérande, ces charges lui permirent d'assumer le titre d'écuyer, mais ne lui procura cependant pas la noblesse, ni à ses héritiers, ainsi il fut débouté de noblesse en 1669 lors du recensement de Guérande ; époux de Catherine Huré, d'où : </span></span><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">1° René, baptisé à Guérande le 7 septembre 1655</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">2° Jeanne, dame de Cleux, baptisée à Guérande le 6 février 1659, mariée le 5 février 1687 à Guérande avec René Begaud, sieur de Kervoyer ; </span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">3° Catherine, baptisée à Guérande le 27 juin 1660, inhumée le 3 juillet 1667 ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">4° Georges, né à Guérande le 24 avril 1661, baptisé le 31 mai, inhumé le 4 juin ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">5° Marie, baptisée à Guérande le 22 août 1662, inhumée le 24 août ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">6° Georges, écuyer, seigneur de Promarzin et de Cleuz-Coyau, né le 12 novembre 1664, décédé le 18 août 1738, inhumé le 19 août en l'église Saint-Jean de Guérande, conseiller du Roi, procureur au siège royal de Guérande, marié le 21 mai 1697 à Nantes avec Françoise Moriceau, fille de François Moriceau, sieur de La Halquinière, et de Catherine Loquet, d'où postérité branche de Promarzin ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">7° Jean, seigneur du Plessis-Giffard, né le 20 juin 1666, ondoyé à la naissance, baptisé à Saint-Nazaire le 15 août 1668, inhumé à Guérande le 20 novembre 1684 ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">8° Charles, baptisé à Guérande le 11 mai 1672, inhumé le 10 juin ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">9° <span style="color: #000000;">Rodolphe-Philippe Rochereul, dit Raoul-Philippe, seigneur de de Cleuz-Coyau, baptisé à Guérande le 9 juin 1676, inhumé à Guérande en l'église Saint-Jean e 29 janvier 1722, capitaine d'une compagnie bourgeoise, époux de G</span>enevieve Fouquer, d'où postérité ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">10° Angélique, dame du Plessis-Giffard et de La Cour de Béac, et de Cleuz-le-Propre, décédée en son manoir du Plessis-Giffard, inhumée dans le choeur de l'église de Saint-Nazaire le 4 juin 1754, épouse de Julien Le Pourceau de Rollivaud, écuyer, seigneur de Rollivaud ; ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">11° Marthe, baptisée à Guérande le 24 juin 1677, mariée le 18 février 1710 avec Michel Roger, conseiller du Roi, rapporteur du point d'honneur en la Sénéchaussée de Guérande ;</span></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">12° Marie, baptisée à Guérande le 11 août 1679.</span></p></div></div><div style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; fo