Last posts on polyphonie2024-03-29T13:37:42+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/polyphonie/atom.xmldaniel cuninhttp://flandres-hollande.hautetfort.com/about.htmlPolyphonie et paysages de Flandretag:flandres-hollande.hautetfort.com,2020-06-09:62445262020-06-09T13:06:00+02:002020-06-09T13:06:00+02:00 Un entretien avec Paul Van Nevel par...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un entretien avec Paul Van Nevel</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">par Sandrine Willems</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/3165863848.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6143257" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/1863973221.jpg" alt="paul van nevel,sandrine willems,polyphonie,flandre,belgique,france,musique,ensemble huelgas" /></a></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">En 2001, deux ans après avoir réalisé le documentaire <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.medici.tv/fr/documentaries/philippe-herreweghe-and-the-word-became-song/" target="_blank" rel="noopener"><em>Philippe Herreweghe, et le verbe s’est fait chant</em></a></span>, la romancière et réalisatrice bruxelloise <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://sandrinewillems.com" target="_blank" rel="noopener">Sandrine Willems</a></span> en consacrait un à une autre grande figure du monde de la musique flamande : Paul Van Nevel, le fondateur de l’</span><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://www.huelgasensemble.be/en/" target="_blank" rel="noopener">Ensemble Huelgas</a></span><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">. Ce qu’elle a en réalité cherché à faire, c’est « un portrait, non pas de Paul Van Nevel lui‐même, mais plutôt de la polyphonie franco‐flamande envisagée à travers le regard du chef d’orchestre » qui mûrissait depuis de longues années un ouvrage sur le paysage des polyphonistes.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Ce magnifique ouvrage a enfin paru en 2018 aux <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.lannoo.be/nl/het-landschap-van-de-polyfonisten" target="_blank" rel="noopener">éditions Lannoo</a></span> sous le titre <em>Het landschap van de polyfonisten. De wereld van de Franco-Flamands (1400-1600)</em>, autrement dit : <em>Le Paysage des polyphonistes. L’univers des Franco-Flamands (1400-1600)</em>. Un volume agrémenté de magnifiques photographies de Luk Van Eeckhout - qui a marché des décennies durant dans la compagnie de Van Nevel - et d’un CD de l’Ensemble Huelgas.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/240096923.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6143264" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/1591690899.png" alt="paul van nevel,sandrine willems,polyphonie,flandre,belgique,france,musique,ensemble huelgas" /></a>Dans ce qu’il convient de considérer comme le testament spirituel de cette grande figure belge, nature, chant et musique se rencontrent en Flandre et dans le Nord de la France au fil d’une fresque tout aussi subjective qu’exaltante. De manière saisissante, Paul van Nevel expose combien le paysage a été déterminant pour les Franco-Flamands. Il s’agit de centaines d’artistes des XV<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span> et XVI<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span> siècles qui sont nés et/ou ont grandi dans ces régions. De jeunes chanteurs, des maîtres de chapelle, des organistes et des compositeurs qui ont laissé une « marque indélébile sur l’évolution de la musique polyphonique » sur notre continent.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Page après page, cette époque mouvementée et cette riche culture reprennent vie. L’auteur brosse un tableau complet et accessible de cette période dorée pour la Flandre et les régions voisines : 80 % des meilleurs compositeurs d’Europe occidentale venaient de là ! On retrouve le cadre naturel, religieux, architectural où les voix des polyphonistes résonnaient il y a 500 ans. Un voyage fascinant à travers des paysages qui, pour ceux qui restent encore en partie épargnés, respirent comme à la Renaissance, silence et beauté. « Il faut le dire, avance <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.les-plats-pays.com/article/une-boulimie-febrile-le-paysage-des-polyphonistes" target="_blank" rel="noopener">Rudy Tambuyser</a></span> : le mal que le photographe et Van Nevel se sont donné pour capter les aspects visuels, variant avec élégance et calme du beau au mélancolique, est vraiment stupéfiant. Le but que s’assigne Paul Van Nevel dans ce livre va encore bien plus loin. Partant du constat en effet étonnant que pendant un siècle et demi la musique occidentale a été presque entièrement dominée par les ‘‘Franco-Flamands’’, des chanteurs et compositeurs issus d’une très petite région frontalière chevauchant partiellement la Flandre, il se met en quête de l’ADN de leur musique. Convaincu que celui-ci se trouve dans le paysage qui les environnait. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/34478164.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6143262" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/2818146925.png" alt="paul van nevel,sandrine willems,polyphonie,flandre,belgique,france,musique,ensemble huelgas" /></a>Préparant le tournage de <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.cinergie.be/film/chants-et-soupirs-des-renaissants-selon-paul-van-nevel" target="_blank" rel="noopener"><em>Chants et soupirs des Renaissants selon Paul Van Nevel</em></a></span> (Les Piérides), Sandrine Willems a recueilli en juin 2000 les propos du musicologue. Elle n’a pu en reprendre qu’une petite partie dans le documentaire. Nous reproduisons ci‐dessous un choix de propos extraits de ces entretiens. Il s’agit donc d’un avant-goût du livre non encore disponible en français.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Laissons d’abord la parole à Sandrine Willems</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">« À travers la musique, c’est l’homme de la Renaissance qui apparaît, avec son nouvel amour du terrestre et de la nature, son obsession de la mort, sa mélancolie noire parfois trouée d’une exubérante gaieté, toutes choses qu’incarnait si parfaitement Orlando de Lassus – et qu’incarne à nouveau, peut‐être, Paul Van Nevel.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">» Les préoccupations les plus actuelles du chef d’orchestre constituent l’une des clés majeures pour la compréhension de cette époque et de sa musique : à savoir, l’étroite connexion existant entre les polyphonies et les paysages où elles ont vu le jour. Arpentant le Nord de la France et le Sud de la Belgique, accompagné d’un photographe, Van Nevel travaille en effet à un livre sur ce sujet. Il y montre qu’à l’époque où la peinture flamande “inventait” le paysage, et “l’accommodait” au regard, la mélancolie des plaines flamandes imprégnait indéfectiblement les compositeurs qui y étaient nés. Fait significatif, ceux‐ci revenaient souvent y finir leur existence, au soir d’une carrière “internationale”. Comme si ces lignes dépouillées, graphiques, qui délimitent là‐bas champs et horizons, étaient celles‐là mêmes qu’ils avaient toujours recherchées à travers leur musique.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/1409742315.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6143263" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/3763932357.jpg" alt="paul van nevel,sandrine willems,polyphonie,flandre,belgique,france,musique,ensemble huelgas" /></a>» La Renaissance voit l’Homme, qui jusqu’alors s’était tant préoccupé de l’au‐delà, se tourner davantage vers l’ici‐bas. Il se met à rêver d’utopies plutôt que de Paradis, entreprend les voyages au long cours qu’il se contentait auparavant d’imaginer, et, de plus en plus sensible au caractère éphémère des choses, tente, tout en craignant la mort, de jouir de l’instant. Nourri de néo‐platonisme, il perçoit soudain l’ici‐bas comme un reflet de l’au‐delà, et l’amour humain comme une image de l’amour divin. Une aspiration à réformer les âmes se fait jour : retour aux harmonies de l’Antiquité et réforme du christianisme sont les deux visages d’un même bain de jouvence.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">» De tout cela la musique se ressent, qui, dans sa recherche des proportions, tend vers un nombre d’or oublié, se greffe sur des poèmes d’amour de l’Antiquité ou mêle constamment textes ou mélodies profanes et religieuses – une chanson d’amour néoplatonicienne se fondant avec allégresse dans un motet à la Vierge. À moins qu’elle ne décrive les charmes d’une rose qui va mourir demain ou la saveur fugace d’un vin.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">» Paul Van Nevel, qui partage le goût du terrestre et la mélancolie de la Renaissance, pratique la musique de cette époque depuis de nombreuses années. Toujours en quête de manuscrits originaux oubliés, ce chantre de la curiosité s’interroge aussi sur la vie concrète de l’homme de la Renaissance. Il restitue ainsi un monde où le temps était plus lent, quoique l’existence plus brève, où les morts veillaient sur les vivants, où le rêve régnait en maître, où les enfants imaginaient monts et merveilles à partir d’un rien, où l’on commençait à entreprendre de longs voyages, où le “paysage” s’inventait. Et Van Nevel, contemplant ces paysages franco‐flamands où tous les grands polyphonistes ont vu le jour, y retrouve les mêmes lignes que dans leurs compositions : grâce à lui, collines et vallées se mettent soudain à chanter Gombert, Manchicourt ou Lassus, et nous redevenons des rêveurs d’un autre âge. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/SkKyWcRMof4?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">un extrait du documentaire</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Écoutons à présent Paul Van Nevel</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">« […] J’ai commencé en 1971 en pensant que j’avais les deux pieds dans le Moyen Âge et la Renaissance. Dans les années 1980, avec l’expérience, je me suis dit : Soyons sérieux, oublions le rêve, il n’est pas possible de vivre en se croyant installé de plain‐pied dans la Renaissance, ce n’est pas possible parce que tout est différent, ce serait malhonnête de ma part de penser que je suis un homme de la Renaissance.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">» […] La seule authenticité qui vaille, c’est d’entretenir avec l’œuvre telle qu’elle est écrite un rapport aussi direct et droit que possible. Dans une partition moderne, il y a toujours des indications en vue de la réalisation, de sorte qu’on lit en fait pour partie une interprétation de celui qui a transcrit l’œuvre ; ce qui revient à offrir au public l’interprétation d’une interprétation d’une œuvre originale. Or, je veux éviter autant que possible tout intermédiaire ; je suis musicien, je comprends le matériau musical, autrement dit je veux prendre mes propres décisions avec mon Ensemble. Voilà pourquoi la lecture de l’original me paraît très importante.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/3382334803.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6143266" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/1600734940.png" alt="paul van nevel,sandrine willems,polyphonie,flandre,belgique,france,musique,ensemble huelgas" /></a>» Sur la partition, telle que nous la connaissons aujourd’hui, toutes les voix sont retranscrites l’une en dessous de l’autre. On voit verticalement ce que l’on entend verticalement au même moment. Ce qui correspond à une idée apparue très tardivement dans la musique occidentale. À l’époque, chaque partie était écrite et présentée séparément. La dimension verticale était absente, et cela a des conséquences énormes pour les musiciens. En répétant, on essaie de se placer dans une perspective d’horizontalité, de linéarité correspondant à l’époque.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">» Au début de la Renaissance, il n’existe presque pas de compositions spécifiques pour instruments, la musique instrumentale pure n’existe pratiquement pas sauf pour les danses. Par ailleurs, le répertoire vocal peut être joué (et est, de fait, joué) également sur les instruments, quitte à ce que certaines voix ne soient pas reprises.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">» Les compositeurs cherchaient un moyen de créer de la musique en fonction des besoins : ça pouvait être pour une messe, une cérémonie à caractère politique, une procession, des fêtes, des banquets, pour toutes circonstances, y compris pour le lit. Ne disposant pas d’un temps suffisant pour écrire toute cette musique, ils ont inventé un système auquel ils ont donné le nom de <em>contrapunte alla mente </em>: il s’agissait d’improviser au moment même à partir d’une mélodie existante, transcrite en notes longues sur une partition écrite, devant eux, c’est ce qu’on nommait le <em>cantus firmus</em> ; ils appliquaient des règles contrapunctiques, chacun improvisait sa ligne, chaque chanteur observait les mêmes règles sans cependant savoir ce que son compagnon allait chanter au même moment que lui, ce qui produisait des dissonances. Il fallait bien que je puisse restituer ça un jour, et je suis persuadé que notre vision de l’interprétation de la musique écrite va changer lorsque nous finirons par avoir dans l’oreille une réalité que les chanteurs à l’époque ont écoutée, ont entendue tous les jours, une réalité que nous n’avons, nous, jamais entendue parce qu’elle n’a jamais été écrite.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/3454309354.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6143267" style="floa
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlComplètement perchétag:www.bla-bla-blog.com,2020-05-09:62368862020-05-09T00:00:00+02:002020-05-09T00:00:00+02:00 Amateurs de musique perchée – dans tous les sens du terme –, le nouvel...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/1392993571.jpg" id="media-6130369" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Amateurs de musique perchée – dans tous les sens du terme –, le nouvel album de Manuel Adnot est fait pour vous. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le guitariste et compositeur, accompagné par le Macadam Ensemble dirigé par Étienne Ferchaud, propose avec <em>Amor infiniti</em> un de ces opus à la fois hors du temps, étrange et magnétique. Mais aussi sacrément ambitieux ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une sorte de polyphonie du XXIe siècle, traversant plusieurs époques : l'Antiquité, le Moyen Âge, la Renaissance, le classicisme mais aussi le contemporain. Prenez le premier titre <em>World Ligh</em>t : les voix éthérées et mystiques guident jusqu’à l’extase les cordes gracieuses et subtiles de Manuel Adnot, jusqu’à ce qu’il convient de nommer un vrai feu d’artifice musical.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;">La conception de cet opus et le travail musical méritent toute notre admiration !</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les trouvailles d<em>’Amor infiniti</em>, album atypique jusque dans la longueur de ses quatre titres (deux morceaux dépassent les 20 minutes), surfe sans cesse entre l’archaïsme (<em>World Light</em>), le religieux (<em>Iceland -Stay still</em>) et la pop-folk (<em>We Will Meet The Sun</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La conception de cet opus et le travail musical méritent toute notre admiration ! Manuel Adnot et le Macadam Ensemble utilisent chaque nuance de corde et chaque subtilité de voix pour aboutir à une architecture musicale de très haute volée. L’album mérite de faire date dans sa manière de mêler méditation et <a href="https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/univers-chant-etoiles-nouvelle-musique-stellaire-1857/page/2/" target="_blank" rel="noopener">musique des sphères</a> (Le titre <em>Amor infiniti</em> a d’ailleurs été inspiré du essai de l’astrophysicien et écrivain vietnamo-américain <a href="https://www.fayard.fr/sciences-humaines/desir-dinfini-9782213635118" target="_blank" rel="noopener">Trinh Xuan Thuan,<em> Désir d'infini</em></a>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Souveraineté du vide,</em> qui, lui, renvoie à un <a href="http://www.fatamorgana.fr/livres/souverainete-du-vide" target="_blank" rel="noopener">livre de Christian Bobin</a>, frappe par son ambition : les notes sont gracieusement maintenues par des voix aériennes, avant d’être ponctuées par de longs silences, comme pour leur donner du sens. Manuel Adnot unit de la plus belle des manières l'universel et l'humain, ce que le musicien commente avec les mots de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Yasunari_Kawabata" target="_blank" rel="noopener">Yasunari Kawabata</a> : "<em>Et la Voie lactée, dans une sorte de rugissement formidable, se coula en lui."</em></span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Manuel Adnot et Macadam Ensemble, <em>Amor infiniti</em>,<br />Fo Féo Prod / Caroline International, 2020</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/manueladnotsolo" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/manueladnotsolo</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/04/22/world-music-progressive-avec-aziz-sahmaoui-university-of-gna-6232066.html" target="_blank" rel="noopener">"World music progressive avec Aziz Sahmaoui & University Of Gnawa"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/vlfMSCcND6k" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlBabel heureuse, revue d'art et littérature... (Mise à jour le 02-08-2022, lien vers l'e-book)tag:tramesnomades.hautetfort.com,2017-12-23:60108252017-12-23T03:02:00+01:002017-12-23T03:02:00+01:00 Voilà donc enfin la note sur Babel heureuse, ample et superbe revue d’art...
<p><img id="media-6158228" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/00/4124804954.png" alt="babel heureuse,françois rannou,gwen catala,diacritik,roland barthes,le plaisir du texte,poésie,photographie,pensée,polyphonie,arts visuels,écriture,création" />Voilà donc enfin la note sur Babel heureuse, ample et superbe revue d’art et littérature, semestrielle. J’ai la joie d’occuper quelques pages pour des photographies et deux textes, l’un où je dis ma démarche de création et mes références (<span style="text-decoration: underline;"><em>Peindre sans peindre, et soi dans l’ombre et les ombres…</em></span>), l’autre où l’écrivain et éditeur Roland Chopard regarde, commente, devine.</p><p>Et regarder, il sait, écrire son regard, tout autant… (<span style="text-decoration: underline;"><em>Ombres et lumières</em></span>).</p><p>MISE à Jour... La revue étant arrêtée, le site n'existe plus. Dmeure la revue disponible en ligne, pour moins de 2 euros. </p><p>LIEN... Babel heureuse, en e-book… (dont le dossier photos-textes de mes feuillages d’ombre)… Peindre sans peindre... <a href="https://play.google.com/store/books/details?id=nbVGDwAAQBAJ&rdid=book-nbVGDwAAQBAJ&rdot=1&source=gbs_vpt_read&pcampaignid=books_booksearch_viewpor">https://play.google.com/store/books/details?id=nbVGDwAAQBAJ&rdid=book-nbVGDwAAQBAJ&rdot=1&source=gbs_vpt_read&pcampaignid=books_booksearch_viewpor</a></p><p> </p><p>Roland Chopard analyse aussi sa propre démarche d'écriture dans un grand texte passionnant, <em><span style="text-decoration: underline;">Comment j'écris</span></em>. Il prolonge ainsi la méditation sur la création commencée dans son ample poésie en prose, <em><span style="text-decoration: underline;">Sous la cendre</span></em> où il évoquait la destruction d'une oeuvre par le feu et la plongée en soi pour faire advenir à la mémoire des bribes de ce qui fut perdu, et s'interroger sur la perte, le sens, écrire et vivre. </p><p>Mais déjà, une clé, pour l'éloge du pluriel programmatique, des croisements de soi à soi et de soi à l'autre. En exergue de l’édition Gwen Catala, la citation de Roland Barthes, tirée de <em>Le plaisir du texte</em> : « Le sujet accède à la jouissance par la cohabitation des langages, qui travaillent côte à côte : le texte de plaisir c’est Babel heureuse. »...</p><p>Présentation des objectifs éditoriaux. « Être en avant sur la parole en avant, faire entendre/voir/lire l’élémentaire, ce qui a l’opacité du réel, dans les langues et les arts ». Et, pour dire l’enjeu « polyphonique » (Babel !) : « Sans hiérarchisation de valeur, dans la revue trouveront leur place (car elle se veut lieu plurimodal de pensée et de création) : photographes, vidéastes, peintres, chorégraphes, compositeurs, penseurs… et ceux qui ne sont stricto sensu rien de tout cela et tout cela à la fois, les poètes — loin de la fragmentation des savoirs et des arts. » </p><p>Lire, donc, l’entretien publié par <span style="text-decoration: underline;">Diacritik </span>(excellent magazine que je lis intensément…). Très riche approche qui donne l’occasion de préciser la démarche et les intentions… François Rannou répond aux questions de Johan Faerber. Ou comment naît une revue, de quels rêves, par quelles rencontres… <a href="https://diacritik.com/2017/11/07/la-revue-babel-heureuse-la-revue-voudrait-faire-advenir-ce-qui-suffoque-rompt-libere-excede-le-langage-en-filet/">https://diacritik.com/2017/11/07/la-revue-babel-heureuse-la-revue-voudrait-faire-advenir-ce-qui-suffoque-rompt-libere-excede-le-langage-en-filet/</a> </p><p>MC San Juan</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa polyphonie du mondetag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-10-20:57014492015-10-20T00:05:00+02:002015-10-20T00:05:00+02:00 La polyphonie du monde par Jean-François Gautier Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5186561" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3137070286.jpg" alt="Illuminated-manuscript-mo-010.jpg" /></p><h2 class="post_title"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>La polyphonie du monde</strong></span></h2><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><strong>par Jean-François Gautier</strong></span></p><p><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: large;">Ex: http://www.institut-iliade.com</span> </strong></span></p><h4><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Intervention de Jean-François Gautier, docteur en philosophie, musicologue et étiopathe, lors du <a href="http://institut-iliade.com/2015-lunivers-esthetique-des-europeens/" target="_blank"><span style="color: #99cc00;">2<sup>e</sup> colloque de l’Institut Iliade</span></a>, Paris, Maison de la Chimie, 25 avril 2015.</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La musique savante européenne est d’essence polyphonique. Cela signifie qu’elle conjugue au cours d’une même durée – d’exposition, ou d’écoute – plusieurs états sensibles superposés. Elle est la seule, dans l’ensemble des traditions musicales de la planète, à être ainsi construite. Elle retrouve en cela l’esprit du polythéisme antique, ressaisi à partir du XIII° siècle, et secondé par la mise au net d’une écriture solfégique des sons très précise.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’antiquité hellénique distinguait neuf muses, autant de manières d’inspirer ou de styliser la profération des textes selon la matière traitée. Clio, avant de devenir la muse de l’Histoire, était celle qui inspirait l’épopée, narrée selon un certain type de mélodie et un certain type de rythme ; Érato inspirait la poésie amoureuse ; Euterpe prônait un autre type de poésie, à danser celle-là, avec d’autres mélodies et d’autres rythmes ; le domaine de Calliope était celui du « bien dire » ; celui de Thalie, le pastoral ; etc. Mais en ces temps-là, il n’était pas question de polyphonie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On trouve un peu partout sur la planète des formes d’expression à deux ou trois voix, que l’on pourrait qualifier de polyphonies naïves, mais que la musicologie préfère qualifier d’hétérophonies. Il y a des hétérophonies corses, ou sardes ; il en existe aussi en Islande, en Géorgie, et dans le fond celtique qui, avec les cornemuses, superpose une basse constante et des variations mélodiques dans les aigus. Dans tous les cas, il s’agit de voix parallèles, sans guère d’autonomie et, d’une séquence à l’autre de la musique, elles sont reprises à l’identique comme dans les cantiques ou les chansons à versets et refrains : les différentes voix superposées y reviennent inchangées, répétées à l’infini, selon la quantité de paroles à chanter.</span></strong></p><h3><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La « révolution polyphonique », une création monastique</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La polyphonie qui naît dans le chantier de Notre-Dame de Paris à la fin du XII<sup>e</sup> siècle et au début du XIII<sup>e</sup> siècle est d’essence toute différente. Elle suppose qu’ait été au préalable résolu un problème technique autour duquel tournent les pratiques monastiques depuis la fin du IX<sup>e</sup> siècle, et que l’on peut résumer ainsi : tout son est caractérisé par sa hauteur, sa durée, son timbre et son intensité ; mais comment écrire – c’est-à-dire comment transmettre – les deux premières caractéristiques, hauteur et durée, pour qu’elles puissent être reprises par d’autres que soi, à la seule lecture, autrement qu’en faisant travailler la mémoire ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Deux chantres en activité dans Notre-Dame en construction, Léonin et Pérotin, résolvent progressivement ce double problème, en utilisant des lignes superposées (les futures portées) pour repérer des hauteurs de sons, et différentes formes de notes (les futures rondes, blanches, noires, croches, etc.) pour indiquer leurs durées. Ce faisant, ils libèrent la mémoire de l’apprentissage par cœur du répertoire ecclésiastique ; mais ils se donnent surtout les moyens d’écrire des chants à plusieurs voix étagées. La rénovation de la musique européenne est là, dans la capacité qu’elle acquiert de rédiger des architectures à plusieurs parties, exactement comme la peinture pouvait réaliser des scènes à plusieurs éléments, paysages, personnages, animaux, etc.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il est à noter que ce souci d’écrire plusieurs voix superposées anime les musiciens au moment où, dans une civilisation encore marquée par des féodalités individualistes, jalouses de leurs indépendances, apparaît une idéologie politique qui va permettre d’unifier celles-ci. C’est le retour du vieux modèle trifonctionnel indo-européen, qui vise à faire coexister pacifiquement les fonctions sociales de ceux qui prient (oratores), qui se battent (bellatores) ou qui travaillent et produisent (laboratores). Un monde rénové apparaît, qui adopte la polyphonie comme sa manière propre de se réunir et de chanter.</span></strong></p><h3><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">De l’exercice spirituel à l’autonomie artistique</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A partir de cette époque, deux types de musiques vont être pratiqués. Dans les monastères, ceux des réseaux de Cluny et de Cîteaux, la musique est celle de la cantillation grégorienne à une voix, ou à deux voix parallèles. Cette musique-là ne vise pas une émotion esthétique comprise pour elle-même. Il s’agit plutôt d’une forme d’exercice spirituel, de travail du souffle et de la voix, permettant de progresser, de note d’appui (arsis) en note de repos (thésis), vers la contemplation du mystère théologal (incarnation, ou rédemption) qui est la vérité non de la musique mais du texte chanté.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans le chantier de Notre-Dame de Paris, la musique à plusieurs voix devient quant à elle autonome par rapport au texte. Plus que servir une vérité préalable, le compositeur est surtout préoccupé par la compatibilité mélodique et rythmique des chants proférés ensemble, qui participent de la même architecture. Les polyphonies nouvelles s’accordent en effet à l’agencement du vaisseau basilical, avec des montées et des descentes de voix, parallèles ou non, articulées autour de notes-pivots équivalant à des clefs de voûte, tandis que d’autres voix dessinent des arcades, des transepts, des claires-voies et toute autre figure magnifiant la nef en construction tout autant que la communauté diverse réunie à l’office.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les travaux de Pérotin et de Léonin forment la matière d’un Magnus Liber Organi (« Grand Livre de chants ») dont des copies circulent à partir de 1215-1220 dans tous les grands chantiers gothiques de France et de Flandres (Senlis, Laon, Soissons, Amiens, Mons, Louvain, Beauvais, etc.). L’école franco-flamande prospère ainsi, puis exporte ses techniques en Europe centrale et du Nord. Celles-ci présentent le double avantage de libérer la mémoire d’un apprentissage difficile, surtout dans les chants à plusieurs voix, et conséquemment d’étendre indéfiniment le répertoire, au moins auprès de ceux qui, d’une part, auront appris à écrire les notes, et d’autre part à les lire.</span></strong></p><h3><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Des chantiers de Notre-Dame à l’opéra</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’école va ensuite essaimer vers l’Italie, restée à l’écart du mouvement gothique. Johannes Ciconia (v.1340-1411), un temps chanoine à Liège où il naquit, adapte les rigueurs de l’ars nova à la courbe mélodique italienne, tant à Padoue qu’à Florence ou à Venise. Son successeur Guillaume Dufay (v.1400-1474), né dans le Cambrésis, voyage lui aussi en Italie, attaché à la chapelle papale de Rome, puis à Florence et à Bologne avant de revenir à Cambrai. Il laisse une douzaine de Messes à trois ou quatre voix, dont une sur un thème de chanson profane, l’Homme armé, grand succès du XV<sup>e</sup> siècle, qui resservira dans toute l’Europe pour une quarantaine de Messes après la sienne, jusqu’au XVII<sup>e</sup> siècle.</span></strong></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5186563" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1171588258.jpg" alt="DufayBinchois.jpg" />Jean de Vaerwere, dit Johannes Tinctoris, né en 1435 à Nivelles, dans le Brabant wallon, affine en 1477 le règles de l’écriture à plusieurs voix dans un remarquable traité de contrepoint, <em>Liber de arte contrapuncti</em>, suivi de trois autres traités tous publiés en Italie, qui vont servir de référence. Son successeur picard Josquin des Prés, qui mourra à Condé-sur-l’Escault en 1541, passera lui aussi par Milan, la Sixtine romaine et Ferrare. La délocalisation franco-flamande est totale. D’Andrea Gabrieli (Venise) à Palestrina (Rome) en passant par Ingenieri (Crémone) ou Monteverdi (Mantoue), tous les grands maîtres italiens sont formés par des Nordiques.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’art polyphonique construit avec eux, et pour l’oreille, un espace de pluralités audibles ensemble, même si l’auditeur ne les perçoit pas les unes les autres comme distinctement différentes. L’apport de cet art nouveau est décisif dans l’esthétique continentale. En même temps que des érudits comme Pic de la Mirandole ou Marcile Ficin diffusent par des traductions et des adaptations les grands écrits de l’antiquité polythéiste, les musiciens s’apprennent à bâtir des partitions dans lesquelles, comme sur l’Olympe, les voix divergentes ne sont pas tenues pour contradictoires mais, au contraire, conjuguées avec plaisir.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cet art des voix combinées se double en Italie d’un art instrumental autonome, qui acquiert une liberté que l’école franco-flamande n’avait pas connue. Bientôt, ce sont les maîtres italiens qui vont initier leurs confrères européens aux nouvelles formes instrumentales et vocales développées dans la péninsule. Notamment l’opéra, un nouvel art théâtral et chanté (Orfeo, 1607) qui va parler en italien deux siècles durant dans toute l’Europe, même sur les scènes londoniennes.</span></strong></p><h3><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">De l’extension de « l’art des pluriels » à la césure contemporaine</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’art des pluriels conjugués ne cesse de plaire. L’Orfeo de Monteverdi (1607) dit en même temps bios et thanatos, la vie et la mort. La cantate BWV 60 de Bach (1723) chante de concert les deux motifs opposés de la crainte (Fucht) et de l’espérance (Hoffnung). La Symphonie Fantastique (1830) de Berlioz dit dans le même mouvement un Dies Irae et une ronde de Sabbat de sorcières. Désir (Eros) et Discorde (Eris) dominent le Tristan (1865) de Wagner. Dans la Mer (1905), Debussy combine des rythmes de houles, de vagues, de crêtes et d’écumes qui semblaient incompatibles. Tout ce polythématisme musical porte vers les sens l’émotion jamais résolue de la même énigme antique, celle de l’essentialité des contraires. Quelque chose comme Dionysos et Apollon racontés ensemble, tant ils sont inséparables. Ou Clio, Euterpe, Érato et Calliope conversant en chœur, sans tomber dans la cacophonie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le XX<sup>e</sup> siècle, après Ravel et Poulenc, inaugure une césure brutale d’avec cette tradition. La technique dite « dodécaphonique » prônée par nombre d’écoles modernes vise la maîtrise dogmatique de l’écriture plus que l’art des sensations sollicitées chez l’auditeur. Comme pour les installations en peinture ou les performances en sculpture, ou pour la mise en fonction d’une machine à laver, il devient bientôt indispensable de disposer au concert d’un mode d’emploi des œuvres. D’où le recours des mélomanes à une muséographie insensée, qui réactualise sans fin les œuvres du passé faute de disposer d’une actualité continuatrice de la vocation historique et artistique de l’Europe musicale.</span></strong></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Jean-François Gautier</span></strong></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlVoix bulgarestag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2015-10-17:56996292015-10-17T07:33:00+02:002015-10-17T07:33:00+02:00 800x600 Normal 0 21 false false...
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Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlTour d'horizon... (92)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-06-21:56428662015-06-21T16:00:00+02:002015-06-21T16:00:00+02:00 Au sommaire cette semaine : - sur le journal du MAUSS ,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5079040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/4065593650.jpg" alt="Rommel_Afrika Korps.jpg" width="259" height="450" /></p><blockquote><p><span style="font-size: small;">Au sommaire cette semaine :</span></p><p><span style="font-size: small;">- sur <em>le journal du MAUSS</em>, <strong>Jean-Paul Karsenty</strong> fait une intéressante présentation critique de la question des <em>Big Data</em> (mégadonnées)... </span></p><p class="crayon article-titre-1218 "><span style="font-size: small;"><a href="http://www.journaldumauss.net/?Big-Data-megadonnees-Une"><strong>Big Data (mégadonnées). Une introduction</strong></a></span></p><p class="crayon article-titre-1218 "> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5079405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/1886215053.jpg" alt="Big Data.jpg" /></p><p class="crayon article-titre-1218 " style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur le site de l'<em>Iliade</em>, <em>l'institut pour la longue mémoire européenne</em>, <strong>Jean-François Gautier</strong> fait une superbe présentation de la polyphonie, comme marque essentielle de l'univers esthétique des Européens...</span></p><p class="crayon article-titre-1218 " style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=Ewt_zLLq_No&feature=player_embedded"><strong>La polyphonie du monde</strong></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5079420" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/869887516.jpg" alt="Polyphonie.jpg" /></p></blockquote>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlLe gymeltag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2015-01-19:55363382015-01-19T07:20:00+01:002015-01-19T07:20:00+01:00 https://www.youtube.com/watch?v=6zciDnkMjfE Le...
<p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=6zciDnkMjfE">https://www.youtube.com/watch?v=6zciDnkMjfE</a></span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;"><br /><strong><iframe width="480" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/6zciDnkMjfE?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></strong></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Le gymel est d’origine scandinave (XIIe – XIIIe). C’est un faux bourdon strictement parallèle. L’origine du nom de ce procédé vient du latin gemellus « jumeau ». Cette forme de chant constitue le début de la musique polyphonique. Le début du chant est strictement parallèle, à la tierce, puis il s’infléchit pour partir de l’unisson et y revenir. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 18pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Un bon exemple du gymel est l’hymne à Saint Magnus, datant du XIIIe siècle. </span><span style="color: black;"><span style="font-size: medium;">En voici le début dans le manuscrit du XIIIème siècle conservé à l’université d’Uppsala :</span></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 18pt; text-align: center; line-height: 18pt;" align="center"><span style="color: black;" lang="EN-GB"><a href="http://www.schola-sainte-cecile.com/wp-content/2011/07/Nobilis-Humilis-Uppsala.png"><span style="color: #333333; text-decoration: none; text-underline: none;"><span style="mso-ignore: vglayout;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><img title="Nobilis Humilis dans le manuscrit d'Uppsala" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/00/4272290331.png" alt="" width="476" height="154" border="0" /></span></span></span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 18pt; text-align: justify; line-height: 18pt;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">En voici une transcription en notation moderne :</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 18pt; text-align: justify; line-height: 18pt;"><span style="color: black;" lang="EN-GB"><a href="http://www.schola-sainte-cecile.com/wp-content/2011/07/Hymne-Saint-Magnus.pdf"><span style="color: #333333; text-decoration: none; text-underline: none;"><span style="mso-ignore: vglayout;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><img title="Hymne à saint Magnus" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/02/4250129335.png" alt="" width="575" height="429" border="0" /></span></span></span></a></span></p><div align="center"><table style="border: currentColor; width: 100%; border-collapse: collapse; mso-border-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-yfti-tbllook: 1184; mso-padding-alt: 3.75pt 3.75pt 3.75pt 3.75pt;" border="1" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr style="mso-yfti-irow: 0; mso-yfti-firstrow: yes;"><td style="border-width: 1pt 0px 0px 1pt; border-style: solid none none solid; border-color: #e7e7e7 #000000 #000000 #e7e7e7; padding: 4.5pt 18pt; width: 50%; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-left-alt: solid #E7E7E7 .75pt;" width="50%"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">I. Nobilis, humilis, Magne martyr stabilis,<br /></span><span style="font-size: medium;"> Habilis, utilis, comes venerabilis<br /></span><span style="font-size: medium;"> Et tutor laudibilis tuos subditos<br /></span><span style="font-size: medium;"> Serva carnis fragilis, mole positos.</span></span></p></td><td style="border-width: 1pt 1pt 0px 0px; border-style: solid solid none none; border-color: #e7e7e7 #e7e7e7 #000000 #000000; padding: 4.5pt 18pt; width: 50%; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-right-alt: solid #E7E7E7 .75pt;" width="50%"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><em><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">I. Magnus, noble et hymble martyr puissant,<br /></span><span style="font-size: medium;"> Valeureux, seriable, vénérable compagnon<br /></span><span style="font-size: medium;"> Et guide digne de louanges, protège tes sujets<br /></span><span style="font-size: medium;"> Devant le danger où ils sont, par la faiblesse de la chair.</span></span></em></p></td></tr><tr style="mso-yfti-irow: 1;"><td style="border-width: 1pt 0px 0px 1pt; border-style: solid none none solid; border-color: #e7e7e7 #000000 #000000 #e7e7e7; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-left-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">II. Præditus, cœlitus, dono Sancti Spiritus<br /></span><span style="font-size: medium;"> Vivere, temere, summa caves opere<br /></span><span style="font-size: medium;"> Carnis motus premere, studes penitus<br /></span><span style="font-size: medium;"> Ut carnis in carcere, regnet spiritus.</span></span></p></td><td style="border-width: 1pt 1pt 0px 0px; border-style: solid solid none none; border-color: #e7e7e7 #e7e7e7 #000000 #000000; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-right-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><em><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">II. Pourvu du don du Saint-Esprit, tu as pris soin<br /></span><span style="font-size: medium;"> Dans toutes tes actions de vivre sans souci du lendemain<br /></span><span style="font-size: medium;"> Et de réprimer les pulsions de la chair.<br /></span><span style="font-size: medium;"> Tu t’es profondément appliqué<br /></span><span style="font-size: medium;"> Pour que, une fois obtenue la maîtrise de la chair, l’esprit règne.</span></span></em></p></td></tr><tr style="mso-yfti-irow: 2;"><td style="border-width: 1pt 0px 0px 1pt; border-style: solid none none solid; border-color: #e7e7e7 #000000 #000000 #e7e7e7; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-left-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif';" lang="EN-GB"><span style="font-size: medium;">III. Gravia, tedia, ferens pro justicia,<br /></span><span style="font-size: medium;"> Raperis, terreris, donec ictu funeris<br /></span><span style="font-size: medium;"> Abymis extolleris ad cœlestia<br /></span><span style="font-size: medium;"> Sic Christo conjungeris per supplicia.</span></span></p></td><td style="border-width: 1pt 1pt 0px 0px; border-style: solid solid none none; border-color: #e7e7e7 #e7e7e7 #000000 #000000; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-right-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><em><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">III. De graves dommages tu as subi par amour de la justice,<br /></span><span style="font-size: medium;"> On t’a persécuté jusqu’à ce qu’un funeste coup<br /></span><span style="font-size: medium;"> T’emporte des abîmes pour te porter en haut des cieux<br /></span><span style="font-size: medium;"> Où par ton supplice, tu as pu t’unir au Christ.</span></span></em></p></td></tr><tr style="mso-yfti-irow: 3;"><td style="border-width: 1pt 0px 0px 1pt; border-style: solid none none solid; border-color: #e7e7e7 #000000 #000000 #e7e7e7; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-left-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif';" lang="EN-GB"><span style="font-size: medium;">IV. Pura gloria, signorum frequencia<br /></span><span style="font-size: medium;"> Canitur, agitur, Christus benedicitur,<br /></span><span style="font-size: medium;"> Et tibi laus redditur in Ecclesia<br /></span><span style="font-size: medium;"> O quam felix cernitur hinc Orchadia.</span></span></p></td><td style="border-width: 1pt 1pt 0px 0px; border-style: solid solid none none; border-color: #e7e7e7 #e7e7e7 #000000 #000000; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-right-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><em><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">IV. Ta pure gloire ainsi que tes nombreux miracles<br /></span><span style="font-size: medium;"> Est chantée. Tu es béni par le Christ<br /></span><span style="font-size: medium;"> Et nous proclamons ta louange dans toute l’Eglise<br /></span><span style="font-size: medium;"> Depuis ces Orcades, îles bienheureuses.</span></span></em></p></td></tr><tr style="mso-yfti-irow: 4; mso-yfti-lastrow: yes;"><td style="border-width: 1pt 0px 1pt 1pt; border-style: solid none solid solid; border-color: #e7e7e7 #000000 #e7e7e7 #e7e7e7; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-left-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-bottom-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif';" lang="EN-GB"><span style="font-size: medium;">V. Gentibus laudibus, tuis insistentibus<br /></span><span style="font-size: medium;"> Gratiam, veniam & æternam gemmam,<br /></span><span style="font-size: medium;"> Precuum preinstantiam propter optine<br /></span><span style="font-size: medium;"> Hanc salvans familiam a discrimine.</span></span></p></td><td style="border-width: 1pt 1pt 1pt 0px; border-style: solid solid solid none; border-color: #e7e7e7 #e7e7e7 #e7e7e7 #000000; padding: 4.5pt 18pt; background-color: transparent; mso-border-top-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-right-alt: solid #E7E7E7 .75pt; mso-border-bottom-alt: solid #E7E7E7 .75pt;"><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 13.5pt;"><em><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">V. Que le peuple qui chante sans cesse tes louanges<br /></span><span style="font-size: medium;"> Obtienne grâce, pardon et biens éternels.<br /></span><span style="font-size: medium;"> De grâce, écoute nos incessantes prières<br /></span><span style="font-size: medium;"> Et préserve notre famille de la chute par le péché.</span></span></em></p></td></tr></tbody></table></div><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">L’intervalle de tierce était considéré comme un intervalle dissonant à cette époque sur le continent européen, probablement parce que la musique européenne de l’époque était fondée sur les considérations pythagoriciennes des intervalles. La gamme de Pythagore donne des quintes justes pures, mais les tierces ne sonnent pas très bien dans ce système. Ce chant de Vikings devait paraître très étrange aux oreilles étrangères, qui réprouvaient l’usage de la tierce. <span style="font-size: small;">(from : <a href="http://www.schola-sainte-cecile.com/2011/07/24/nobilis-humilis-une-hymne-norvegienne-a-saint-magnus/">http://www.schola-sainte-cecile.com/2011/07/24/nobilis-humilis-une-hymne-norvegienne-a-saint-magnus/</a>)</span></span></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlLéonin, ”Magister Leoninus” (v.1150-v.1210) : ”Alleluya. Non vos relinquam orphanos”tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-05-12:50681152013-05-12T08:40:00+02:002013-05-12T08:40:00+02:00 Polyphonie et plainchant Dimanche dans l'octave de l'Ascension...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/TwK2f3SR6ho?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Polyphonie et plainchant</strong></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Dimanche dans l'octave de l'Ascension<br /><br />Non vos relinquam orphanos,<br />vado et veniam (venio) ad vos,<br />et gaudebit cor vestrum.<br /><br /> <em>Je ne vous laisserai pas orphelins,<br />je reviendrai vers vous, alleluia ;<br />alors votre coeur se réjouira.</em></span></p>
AR GEDOUR MAG - Le Bloghttp://www.ar-gedour-mag.com/about.htmlDEI AMORIS CANTORES dans les Côtes d'Armortag:www.ar-gedour-mag.com,2013-05-04:50622912013-05-04T12:55:00+02:002013-05-04T12:55:00+02:00 Ur strollad evit an avielerezh nevez a zo bet savet daou bloaz zo. En...
<p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Ur strollad evit an avielerezh nevez a zo bet savet daou bloaz zo. En Aodoù an Arvor a vo sonadegoù liez-mouezh gant kanerien ar strollad-mañ : DEI AMORIS CANTORES. </span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Un nouveau groupe musical pour la nouvelle évangélisation a vu le jour en 2011. L'idée : évangéliser par une musique polyphonique conçue pour toucher les cœurs en profondeur. Un peu ce que font les <em><a href="http://www.ar-gedour.fr" target="_blank">Gedourion ar Mintin</a></em> en Bretagne. </span><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Au-delà des sensibilités, le chant des <em>Dei Amoris Cantores</em> porte vers le ciel comme une volute d'encens s'envole au firmament, menant à la prière et à la contemplation. Par la polyphonie et une harmonie des voix, elle illumine l'âme pour entrer en profondeur dans le mystère divin. </span><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">C'est pourquoi Ar Gedour est heureux de vous annoncer leur venue dans les Côtes d'Armor aux dates ci-dessous, pour un rendez-vous à ne pas manquer. </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: xx-small;">Eflamm Caouissin</span></p><p> </p><dl class="spip_document_14729 spip_documents spip_documents_center" style="text-align: center; clear: both; width: 530px; margin: auto; color: #404040; font-family: 'Signika Negative', sans-serif; font-size: 14px;"><dt><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><img style="margin: 0px; padding: 0px 1.5em; border-style: none; z-index: 0; height: 99px; width: 280px;" src="http://www.saintbrieuc-treguier.catholique.fr/sites/saintbrieuc-treguier.catholique.fr/local/cache-vignettes/L280xH99/dei_amoris-e2682.jpg" alt="Dei amoris" width="280" height="99" /></span></dt><dd class="crayon document-titre-14729 spip_doc_titre" style="margin-right: auto; margin-left: auto; font-weight: bold; font-size: 0.9em; width: 350px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><strong>Dei amoris</strong></span></dd></dl><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><img class="puce" style="margin: 0px; padding: 0px 0.5em 0px 0px; border-style: none; z-index: 0; height: 11px; width: 8px;" src="http://www.saintbrieuc-treguier.catholique.fr/sites/saintbrieuc-treguier.catholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> <strong class="spip">Jeudi 9 mai 2013 </strong>(Ascension) - Eglise de <strong class="spip">Saint-Cast</strong> à 20h30 </span><br /><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><img class="puce" style="margin: 0px; padding: 0px 0.5em 0px 0px; border-style: none; z-index: 0; height: 11px; width: 8px;" src="http://www.saintbrieuc-treguier.catholique.fr/sites/saintbrieuc-treguier.catholique.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> <strong class="spip">Samedi 11 mai 2013</strong> - Eglise Saint Jacques à <strong class="spip">Perros-Guirrec</strong> à 20h30</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Concert gratuit. </span><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Plus d'informations sur leur site </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.deiamoriscantores.com/">http://www.deiamoriscantores.com</a></p><p> </p>
Fabien Rotheyhttp://fabienrothey.hautetfort.com/about.htmlDu Caractère polyphonique des romans de Dostoïevskitag:fabienrothey.hautetfort.com,2012-11-13:48967672012-11-13T23:11:00+01:002012-11-13T23:11:00+01:00 Entretien inédit en français de Mikhaïl Bakhtine Entretien de...
<h1 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;"><br /></span></h1><h1 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Entretien inédit en français de Mikhaïl Bakhtine</span></h1><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Entretien de Mikhaïl Bakhtine accordé à Zbigniew Podgorzec, initialement paru en russe en 1975, peu après la mort de Bakhtine. L’entretien en lui-même a eu lieu sous forme épistolaire entre la fin de l’année 1970 et le tout début de 1971. Traduction de Fabien Rothey.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3836173" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fabienrothey.hautetfort.com/media/02/01/1275509382.jpg" alt="Bakhtine, polyphonie, dialogique, roman, Dostoïevski, Tolstoï, Socrate, Camus, Sartres, Kafka, biély, théâtre, france" /></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Quelle est selon vous l’idée fondamentale de l’œuvre de Dostoïevski ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— La vérité, selon Dostoïevski, dans le domaine des questions ultimes et universelles, ne peut pas être découverte dans les limites d’une conscience individuelle. Elle ne rentre pas dans une seule conscience. Elle se dévoile, et seulement partiellement, dans le processus dialogique de communication de plusieurs consciences égales en droits. Ce dialogue sur les questions ultimes ne peut se terminer ni être achevé tant qu’il existe une humanité qui pense et cherche la vérité. La fin du dialogue équivaudrait à la mort de l’humanité. Si toutes les questions sont résolues, alors l’humanité n’aura plus de stimulant pour prolonger son existence. Comme je l’ai déjà dit, « la fin du dialogue équivaudrait à la mort de l’humanité » est une idée déjà exprimée à l’état rudimentaire dans la philosophie de Socrate. Mais elle a reçu son expression la plus profonde et la plus entière, son expression artistique, dans les romans de Dostoïevski. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">Dostoïevski, selon moi, est le créateur du roman polyphonique (à beaucoup de voix) organisé comme un dialogue tendu et passionné sur les questions ultimes. L’auteur n’achève pas ce dialogue, il ne donne pas sa décision d’auteur ; il dévoile la pensée humaine dans sa formation contradictoire et inachevée.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">Dostoïevski n’a prétendu à aucun achèvement. Si quelques-uns de ses romans (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Crime et Châtiment</em>, par exemple) ont l’air achevés, il ne s’agit que d’un achèvement littéraire formel. Par contre, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les Frères Karamazov</em> n’est achevé en aucune manière, tout ici reste ouvert, tous les problèmes restent des problèmes, et il n’y aucune allusion à une résolution claire. Les opinions personnelles de Dostoïevski (il en avait, bien sûr, il les exprimait dans ses œuvres de publicistes, ses articles de journaux, ses lettres, ses discours), inscrites dans son époque, ses intérêts de groupe, sa trajectoire, s’expriment partiellement dans ses romans. Bien sûr, nous recherchons les passages des romans, qui répètent, mais répètent à partir d’un personnage, des pensées exprimées par Dostoïevski (par exemple dans son <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Journal d’un écrivain</em>). Mais dans ces passages, ces opinions n’acquièrent absolument pas le caractère de la déclaration directe de l’auteur, elles sont insérées dans un dialogue au même titre que toute autre opinion complètement opposée. Par conséquent, dans ses romans, il s’élève au-dessus de ses opinions bornées, étroitement humaines, étroitement confessionnelles, orthodoxes. Et c’est au fond, je pense, le véritable Dostoïevski. Il est impossible de prétendre que l’on peut dégager une idée principale. Tout se joue justement dans leur multitude, représentée par différents personnages. Tout se joue justement dans ce dialogue, même s’il s’agit d’un dialogue qu’on sait inachevable. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">Dostoïevski montre à plusieurs reprises dans ses romans que l’achèvement du dialogue, l’achèvement de la dispute, n’est possible que par l’intervention d’une force matérielle extérieure grossière. Mais, au fond, la pensée dialogique, et même la pensée tout court, est inachevable. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Que pensez-vous des travaux critiques consacrés à l’œuvre de Dostoïevski ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Dans la plupart des cas, les critiques littéraires se sont efforcés de l’utiliser au service de leurs propres buts, pour la promotion de leurs opinions (c’est le cas des connaisseurs de Dostoïevski que sont Merejkovski, Chestov, et Rozanov). Ils ont essayé de rattacher à Dostoïevski un système uniforme de pensée, alors que Dostoïevski, justement, n’admettait aucun système. Il considérait tout système comme artificiel et forcé, comme étant avant tout une violence sur l’esprit et le cœur de l’homme. La pensée de l’homme n’est pas systématique, mais dialogique. C’est-à-dire qu’elle a besoin d’une réponse, d’objections, elle a besoin d’accord et de désaccords. C’est seulement dans l’atmosphère de cette lutte libre que la pensée humaine et artistique peut se développer. C’est ce que ces critiques littéraires d’avant la révolution ont ignoré. Mais à notre époque aussi, bien sûr, beaucoup essaient de rattacher à Dostoïevski (en tant qu’artiste) une vision du monde précise, un quelconque système bien défini d’opinions. Et il y a beaucoup de tels critiques littéraires. Il va sans dire que cela ne prive pas leurs travaux de valeur, puisque Dostoïevski est si difficile et protéiforme qu’on peut l’aborder de mille façons sans qu’il soit possible de le saisir entièrement. C’est précisément parce qu’il est dialogique, c’est précisément parce qu’il est polyphonique qu’il est impossible d’en venir à bout. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">Et c’est comme si Dostoïevski nous demandait dans son testament de continuer ces discussions qu’il menait, que menaient ses personnages. Elles continueront éternellement ; nous débattons de cela, et de cette manière nous prolongeons la voie de Dostoïevski. C’est pourquoi toutes ces énonciations monologiques que l’on rapporte à Dostoïevski sont aussi utiles et nécessaires, et, dans une certaine mesure, elles révèlent Dostoïevski. C’est précisément pourquoi j’apprécie les travaux de ces critiques littéraires soviétiques qui n’ont pas une approche de compréhension polyphonique des romans de Dostoïevski, bien qu’une telle conception commence déjà à être répandue à notre époque. Feu Grossman a montré que Dostoïevski est une discussion mondiale sur des questions mondiales, et une discussion interminable. J’accorde une grande importance aux observations et aux remarques de feu B. M. Engelgardt. Enfin, dans « Pour et contre. Remarques sur Dostoïevski » de Victor Chklovski, il est montré que Dostoïevski était toujours « pour » et « contre ». </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">Je considère comme très précieux les travaux de Dolinine, Fridlender, Kirpotine, Boursov, Evnine. Tous ces travaux explorent différentes faces de Dostoïevski, mais je ne pense pas, de toute façon, que dans le domaine de la critique littéraire on puisse se contenter d’une seule approche. La littérature est tellement complexe que parfois même des énoncés stupides parviennent à saisir quelque chose. Évidemment, ce que je viens de dire ne concerne en aucune manière les critiques que je viens de citer. Leurs œuvres sont considérables et importantes. J’estime tout particulièrement le travail de Fridlender, son livre théorique sur le réalisme de Dostoïevski.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Vous êtes l’auteur du livre considéré comme le plus fondamental dans le domaine de la critique de l’œuvre de Dostoïevski. Sa traduction en polonais vient de sortir. Pouvez-vous nous rappeler l’idée principale qui le sous-tend ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— La polyphonie de Dostoïevski. Il ne faut pas interpréter cet auteur de manière monologique, comme on le fait avec les autres romanciers, tels Tolstoï, Tourgueniev, etc. De plus, j’essaie dans mon livre d’inscrire Dostoïevski dans le processus historique du développement de la littérature. Je pense qu’il ne faut pas faire entrer des écrivains comme Dostoïevski et Tolstoï dans le cadre d’une époque, la leur. Même pas dans le cadre plus large du XIXe siècle dans sa totalité, même pas dans le cadre de la modernité. D’une certaine façon, ils absorbent en eux tout ce qu’a fait l’humanité pendant tous les siècles de son existence historique. Dans mon livre, j’essaie de découvrir les racines fondamentales de Dostoïevski. En commençant avec les œuvres de la Grèce antique, je suis la ligne singulière du roman dialogique jusqu’à Dostoïevski. Je pense qu’il parachève cette ligne immense du développement mondial de la littérature. Dans mon livre, j’essaie d’inscrire Dostoïevski dans la littérature mondiale dans toute son étendue. Bien sûr, je ne peux pas juger des qualités de mon travail. De toute façon, j’ai écrit ce livre il y a très longtemps. Il a besoin de plein d’ajouts et de prolongements. C’est ce à quoi je m’occupe en partie en ce moment.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Dostoïevski, en tant que créateur du roman polyphonique, a exercé une immense influence sur les écrivains postérieurs. Qui parmi les écrivains qui l’ont suivi a continué cette ligne dialogique du roman ? Et peut-on vraiment rayer tout ce qui a été créé avant Dostoïevski, et considérer qu’après lui, il est impossible de découvrir quelque chose de nouveau dans la littérature ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— À notre époque, Dostoïevski est le sommet dans le domaine de la compréhension dialogique de la pensée humaine, des recherches sur l’homme. Bien sûr, cela ne dévalue en rien les chaînons antérieurs. Socrate restera Socrate. De manière générale, j’utilise ce terme : le temps long. Ainsi, dans le temps long, rien ne perd jamais sa signification. Dans le temps long, Homère, Eschyle, Sophocle, Socrate et tous les penseurs et écrivains antiques conservent des droits égaux. C’est dans ce temps long que se trouve Dostoïevski. Et en ce sens, je considère que rien ne meurt et tout se renouvelle. À chaque nouveau pas en avant, les pas précédents acquièrent une pensée nouvelle supplémentaire. Nous renouvelons et continuons en permanence ce qui a été fait avant nous par les grands écrivains et les grands penseurs. Dostoïevski est le créateur du roman polyphonique, et il me semble que le roman polyphonique fait partie du futur. Mais cela ne veut pas dire que ce futur raye, annule ou affaiblit le passé. Par exemple, le roman de Dostoïevski, comme forme, est plus productif dans le futur que le roman de Tolstoï. Mais cela ne lèse pas Tolstoï, il n’en devient pas pour autant moins grand. Au contraire, les romans monologiques de Tolstoï, Tourgueniev et d’autres resteront ; qui plus est, ils se développeront sur le fond du nouveau roman polyphonique, ils acquerront un sens nouveau. Sur ce type de roman, nous allons prendre du repos, car sur les romans de Dostoïevski, ainsi que sur les romans polyphoniques comme ceux qui sont actuellement créés en France sous l’influence de Dostoïevski, nous ne pouvons absolument pas nous reposer. Actuellement, dans de tels pays comme la France, il existe une tentative de créer un nouveau roman empruntant la voie de Dostoïevski. Il s’agit avant tout de Camus. Son roman <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Peste</em>, son essai philosophique <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Mythe de Sisyphe</em> sont fondés directement sur Dostoïevski. Il y a beaucoup de Dostoïevski dans Sartres, bien que Camus soit à mon avis plus profond. Il y a une dépendance directe de Dostoïevski chez Kafka. On aurait pu penser que Dostoïevski exerce avant tout une influence sur les écrivains de Russie. Je ne peux signaler que <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Pétersbourg</em> d’Andreï Biély. Cette œuvre, un des meilleurs romans du XXe siècle, contient une pluralité de voix dostoïevskienne. Les premières œuvres de Leonov sont aussi inspirées par Dostoïevski, mais elles ne sont pas très intéressantes. Tous ces écrivains, bien sûr, n’ont pas atteint la force et la profondeur de Dostoïevski, mais ils ont apporté quelque chose qui leur est propre. Il n’est tout simplement pas possible de dire que tout est déjà achevé et qu’il est impossible de dépasser ce qu’a accompli Dostoïevski dans le domaine de la littérature. Je considère que tout achèvement, même s’il s’agit de l’achèvement d’un grand travail, sent toujours un peu la mort. Et en ce sens, il ne peut être question d’aucun achèvement. Dépasser Dostoïevski est possible, mais il est impossible de le remplacer.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Quel est selon vous le meilleur livre de Dostoïevski ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Les livres des auteurs que je considère comme les meilleurs sont tous bons, chacun à sa façon. Et distinguer le meilleur livre est difficile, et même tout simplement impossible.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Quelles sont les erreurs les plus fréquentes lorsqu’on commence à étudier l’œuvre d’un écrivain ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— En fait, il n’y a pas d’erreur. Seuls les écoliers commettent des erreurs, on les corrige et on les souligne en rouge. Je suis contre le fait de dire qu’un savant commet une erreur. Quelle erreur ? Ce mot n’est pas adéquat, et il abaisse le savant au niveau de l’écolier. Croit-on qu’on peut trouver des erreurs chez Dostoïevski et chez Tolstoï ? Ce ne sont pas des erreurs. Il y a des situations qui nous paraissent plus importantes ou moins importantes, avec lesquelles nous sommes d’accord ou pas. Mais ne pas être d’accord ne veut absolument pas dire qu’il y a une erreur. J’aborde aussi cette question de manière polyphonique. Ce que je considère inexact est avant tout un défaut. C’est une restriction de Dostoïevski. Certains l’interprètent dans l’esprit des idées, des points de vue de héros tels Raskolnikov, Ivan Karamazov. D’autres s’efforcent de tout unir dans le personnage de Sonia ou du starets Zosime. Ces façons de procéder ne sont pas correctes. Il faut prendre Dostoïevski dans toute son unité contradictoire. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Quels sont les traits de l’œuvre de Dostoïevski qui n’ont pas encore été abordés ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Avant tout, sa biographie. Quoiqu’on dise nous n’avons pas encore de biographie de Dostoïevski. Nous n’avons même pas encore trouvé de méthode biographique : comment écrire une biographie et que doit-elle contenir ? Chez nous la biographie est une sorte de mélange de l’œuvre et de la vie. Comme tout écrivain, Dostoïevski dans son œuvre, c’est une personne, et dans sa vie, c’en est une autre. La manière dont ces deux personnes coïncident (le créateur et l’homme de la vie commune) n’est pas encore claire pour nous. Mais il est nécessaire, d’une certaine manière, de les distinguer, sinon on en arrive à dire n’importe quoi. On dit par exemple que puisque Raskonikov a accompli le meurtre d’une veille femme, l’auteur, ne serait-ce qu’en imagination, l’a accompli. Des sottises ! Il est possible que Dostoïevski se soit imaginé en meurtrier, sinon il n’aurait pas écrit ce roman, mais comment ne pas voir qu’il ne s’agit pas d’une action réelle impliquant une responsabilité juridique et morale. L’artiste peut s’imaginer accomplir n’importe quel crime, n’importe quel péché, et il est professionnellement obligé de le faire s’il veut saisir la vie dans sa totalité, dans tous ces moments. Mais on ne doit pas considérer cela, mais sous une forme atténuée, comme un acte réel. Les responsabilités éthique et artistique sont deux choses différentes, il ne faut pas les mélanger. Il me semble que Boursov, dans son travail, ne trace pas de frontière assez nette, même si cela ne diminue en rien la qualité remarquable de son livre. La valeur de son livre est incontestable ; il se lit avec un immense intérêt en dépit de sa visée de propagande. La vie et l’œuvre se fondent dans ce que l’on appelle la personnalité humaine profonde. Chaque personne est unique, quoiqu’elle ne puisse pas tout contenir. Dans son œuvre, cette personne brise son unité, elle se métamorphose en d’autres personnes. Il ne faut pas mélanger la vie et l’œuvre, mais il est nécessaire de les distinguer, d’établir une frontière entre eux.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; tab-stops: 135.0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; background-color: #ffffff; color: #000000;">— Quelles sont les qualités nécessaires pour entreprendre des recherches sur la vie et l’œuvre de Dostoïevski ?</span></p><p class="Mso
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlPierre de la Rue (1460-1518) : Sanctustag:www.chemindamourverslepere.com,2012-08-01:47951882012-08-01T08:11:10+02:002012-08-01T08:11:10+02:00
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/Cafm4JRuZos?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlAncient Russian Liturgy Russian Orthodox [Znamenny chant - demestvennaya polyphony]tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-06-11:47473742012-06-11T08:13:09+02:002012-06-11T08:13:09+02:00
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/wujZiZ3ZRXU?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlMUSIQUE : L'ARABE ET L'OCCIDENTALE (3)tag:lantidote.hautetfort.com,2011-09-30:37915202011-09-30T09:00:00+02:002011-09-30T09:00:00+02:00 J’en étais resté à la célébration de la plus grande diva du monde arabe,...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">J’en étais resté à la célébration de la plus grande diva du monde arabe, OUM KHALSOUM. Elle n’avait donc, à une exception près – l’Olympia en novembre 1967 – jamais chanté hors de ce monde. C’est très regrettable, car la musique arabe savante est très savante et d’une richesse inépuisable. Pour être honnête, je ne peux apprécier cette musique que de l’extérieur, car je n’ai pas accès, d’une part à la langue, et ça, évidemment, c’est un sacré obstacle, et d’autre part au code culturel qui sous-tend cette tradition : je l’ai dit, je ne suis pas musicalement bilingue, et mon oreille est irrémédiablement polyphonique. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Et pourtant, cette musique me touche. Si j’essaie de comprendre pourquoi, ça devient compliqué. Bon, je peux me dire que tout ce qui est musical ne s’adresse pas en priorité à la compréhension, mais aux sensations et aux émotions, mais ça ne m’avance pas beaucoup. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Si je voulais être un peu précis, intuitivement, je dirais d’abord que c’est une musique qui m’étonne par un aspect : que ce soit OUM KHALSOUM, MOHAMED ABDELWAHAB, MOUNIR BACHIR, ou même NUSRAT FATEH ALI KHAN, qui n’est pas arabe, quand ils jouent avec un orchestre, comme c’est la règle, l’orchestre assure un fond harmonique, comme un sol bien irrigué, au-dessus duquel la tige mélodique du soliste va pouvoir s’élever en toute liberté. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Cet orchestre-là se contente, si j’en crois mes oreilles, d’accompagner le soliste : il n’est pas fait pour briller, comme dans les concertos à l’européenne, il se contente d’être un bon socle. Cet orchestre-là n’a pas de « chef » dirigeant avec une baguette, si ce n’est le soliste. Dans le « concerto », mot italien signifiant « combat », tour à tour, le soliste et l’orchestre prennent le dessus. Il y a rivalité, plus ou moins prononcée. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">C’est aussi que, dans l'orchestre arabe, tous les musiciens jouent la même mélodie : ça s’appelle monodie, par opposition à la polyphonie. Dans la 7<sup>ème</sup> symphonie de BEETHOVEN, la polyphonie se manifeste avec netteté dans l’Allegretto : un premier thème de nature rythmique (noire, deux croches, deux noires, et on recommence) dans les graves ; là-dessus se greffe un deuxième thème, purement mélodique, appelé « contre-chant », aux altos et violoncelles. C’est ça, la polyphonie : deux thèmes différents, qui se marient pour faire de l’harmonie. Jamais rien de tel dans la musique savante arabe.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Si je voulais être un peu plus précis, je dirais que la musique arabe, passant par un soliste, lui-même soutenu par la base harmonique de l’orchestre, est une musique d’ « inspiration », et non pas une musique d’ « événement » musical, comme si on racontait une histoire, tel qu’on l’entend, par exemple, dans les différentes modifications d'une mélodie à l’occidentale. Le soliste a pour mission, non de raconter une histoire mélodique, mais de s’élever au-dessus de lui-même, en même temps qu’il permet à l’auditoire de s’élever : c’est une musique de « communion ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Ce qui touche, dans l’art du soliste, c’est la façon dont il conduit la ligne mélodique, dont il l’habille de quarts de ton, voire huitièmes de ton (chaque ton est divisible en neuf parties, ou commas, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on parle de gammes tempérées, faite de douze demi-tons arbitrairement égalisés), les inflexions qu’il lui fait subir, les mélismes dont il l’orne. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Le soliste lui-même ne cherche pas à briller pour briller. La virtuosité n’est pas un but en soi, mais un MOYEN d’accéder à un état supérieur. Je ne connais NUSRAT FATEH ALI KHAN que par le disque, mais par sa voix, cet extraordinaire artiste du chant Qawwali atteint des états spirituels qui nous sont étrangers, à nous autres Européens. Il y a quelque chose de religieux dans cette musique, ce que n’est plus la nôtre depuis belle lurette, si l’on n’y inclut pas les sinistres cantiques du dimanche à l’église. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Et puis il y a autre chose : le soliste n’a pas sous les yeux une partition qu’il doit suivre scrupuleusement, et que des juges sourcilleux éplucheront au cours de l’audition pour décider si le « texte » est respecté « à la folie » ou « pas du tout ». OUM KHALSOUM chante dans un moment particulier. La même chanson, une autre fois, ne sera pas chantée de la même façon. C’est là que la musique arabe présente des accointances avec le jazz.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Le soliste arabe, lui aussi, <span style="text-decoration: underline;">improvise</span> en permanence. La « grille » de départ ne change pas, c’est ce qui se passe « autour » qui se modifie de concert en concert. KHALED BEN YAHIA me l’a dit : il ne joue jamais un morceau deux fois de la même exacte façon. Dans le jazz aussi, l’intérêt principal, selon moi, dans la formation reine comprenant piano, contrebasse, batterie, c’est la capacité pour chacun de relancer l’autre, de le pousser dans ses retranchements, de l’obliger à réagir musicalement dans l’instant. Autrement dit la capacité d’improviser. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">La grande différence entre la musique arabe et la musique européenne, c’est évidemment le rapport à la partition écrite. Dans la partition arabe, il est impossible de tout noter, surtout les subdivisions du demi-ton. KHALED BEN YAHIA m’avait fait lire un article très savant, où étaient décrites les conditions de numérisation des micro-intervalles. J’avais trouvé ça, d’une part, très compliqué, d’autre part et surtout, tout à fait vain et prétentieux (et tant soit peu effrayant), finalement, de vouloir enfermer dans un programme informatique les minuscules, multiples et constantes possibilités de variation d’une prestation à l’autre, d’un musicien à l’autre. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Dans la musique occidentale, le rapport à la partition a quelque chose de sacré, du fait d’une sorte de sacralisation de l’acte de composer : le musicien a pour devoir suprême de RESPECTER LE TEXTE. C’est comme une dictée de français : la moindre atteinte au texte est considérée comme une FAUTE d’orthographe. C’est ce que me disait régulièrement madame BARBIER-REDON (Dieu ait son âme !), professeur de piano au conservatoire, quand elle me parlait du texte musical qu’elle comparait aux virgules et autres signes de ponctuation. Dans ces conditions, il y a une sorte de tyrannie de la partition. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Bon, c’est vrai que la musique européenne savante est devenue ce qu’elle est aujourd’hui après des transformations constantes depuis le moyen âge. Les musiciens ont commencé à avoir l’idée de noter la musique par écrit autour du 9<sup>ème</sup> siècle. Dès lors, les innovations n’ont plus cessé. Il est d’ailleurs probable que la civilisation européenne se caractérise principalement par l’innovation, et dans tous les domaines de l’art et de la technique. C’est très normalement que la musique a suivi le mouvement. Et c’est très évidemment que le fossé s’est creusé avec les musiques qu’on ne peut guère appeler autrement que « traditionnelles ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Alors maintenant, se pose la question : est-ce que cette évolution constante, ces innovations permanentes qui ont façonné la musique européenne donnent à celle-ci une quelconque supériorité sur les musiques du monde ? Personnellement, pardon d’avance, je dirai – j’espère sans arrogance - que oui, qu’il y a quelque chose de plus dans la musique occidentale qu’il n’y a dans aucune autre musique, quelque chose, comment dire, sinon de supérieur, du moins d’englobant. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Je veux pour preuve de ce que j’avance le fait que les Occidentaux ont, plus que tout autre, fait preuve de curiosité pour d’autres musiques, même si c’était du haut de leur dédain et de leur supériorité affichée pour ces traditions « d’ailleurs ». J’en veux aussi pour témoignage le fait que deux des plus grands chefs d’orchestre qui dirigent aujourd’hui les grandes œuvres de la musique occidentale sont un Japonais et un Coréen : SEIJI OSAWA et MYUNG WUN CHUNG, et qu’on ne compte plus les asiatiques qui trustent les premières places dans les grands concours internationaux. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Je voudrais pour finir, citer quelques enregistrements de musique orientale qui me sont chers. D'abord et avant tout le monde, évidemment, les enregistrments publics de OUM KHALSOUM, édités (comme tous les autres, j'imagine) par la firme Sono. Je citerai ensuite le concert parisien de NUSRAT FATEH ALI KHAN, le Pakistanais, sous la marque Ocora (trois disques). On peut aller voir dans les disques pas trop tardifs de MOHAMED ABDELWAHAB, Egyptien comme la grande chanteuse citée ; de MUNIR BASHIR (ou MOUNIR BACHIR), l'Irakien ; de SAMIR TAHAR l'Algérien ; de KHALED BEN YAHIA le Tunisien (son disque Wissal) ; de SAMIR JOUBRAN, le Palestinien. Plus loin, du côté de l'Iran, on écoutera le Santour (genre de cymbalum) de MADJID KIANI et le luth sacré Tanbur de OSTAD ELAHI. Voilà déjà de quoi remplir la musette, comme on dit, pas vrai ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlAmour d'un homme pour son petit garçontag:almasoror.hautetfort.com,2010-08-07:28508432010-08-07T07:28:00+02:002010-08-07T07:28:00+02:00 Georges de La Tour (Saint Joseph et son fils, Jésus) (un...
<div style="text-align: center;"><img id="media-2588597" style="margin: 0.7em 0;" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/01/1951379658.jpg" alt="G de la tour, joseph et jésus.jpg" name="media-2588597" /></div> <p style="text-align: center;">Georges de La Tour (Saint Joseph et son fils, Jésus)</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: left;">(un billet d'Hanno Buddenbrook)</p> <p style="text-align: left;"> </p> <p>Howells a écrit un requiem pour son fils Michael, mort d'une méningite ou de quelque chose de ce genre à l'âge de 9 ans. Dans plusieurs autres oeuvres pour choeurs, surgit le mot "Michael". Et d'ailleurs, à partir de ce triste événement son inspiration auparavant plutôt orchestrale, peu religieuse devient très axée sur la musique vocale et sacrée (anglicane).</p> <p>Si simple, mais d'une si rare originalité, ces chants envoûtent et nous portent loin de la vie quotidienne, vers des sphères où l'âme libérée des mesquineries de tous les jours s'élève et danse dans le cosmos, dans le mystérieux ether qui nous entoure, que nous peuplons et dont nous ne savons rien.</p> <p>Howells n'a accepté de le laisser jouer qu'après une période de 45 ans.</p> <p>J'écoute la version du <a href="http://www.stella-maris.fr/" target="_blank">choeur français Stella Maris</a>, et j'entre littéralement dans un vaisseau de son. Les voix volètent alentour dans la pièce (j'oublie la chaîne hi fi), quelques fois sortent du fleuve lourd du choeur comme des poissons volants torpillent hors de la rivière quelques instants pour s'entremêler dans les airs avant de s'immerger à nouveau. Oui, cette musique vocale d'outre-intimité donne une impression surréelle.</p> <p>Le requiem est court ; l'effet qu'il laisse, long. L'écouter, c'est faire une méditation émouvante sur la vie, l'amour et la mort. La douleur d'un père nous a laissé une très belle oeuvre ; mais, comme Victor Hugo l'écrivit après la mort de sa fille, il aurait sans doute préféré renoncé à tout son art et à toute gloire pour "n'être qu'un homme qui passe/ Tenant son enfant par la main".</p> <p>H.B.</p>
daniel cuninhttp://flandres-hollande.hautetfort.com/about.htmlIntermède Guillaume Dufay (1)tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2010-04-06:26590812010-04-06T04:31:00+02:002010-04-06T04:31:00+02:00 Guillaume Dufay Missa L'homme armé - Agnus Dei...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #808000;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a style="color: #808000;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Dufay" target="_blank">Guillaume Dufay</a></span></strong></span></p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span style="color: #808000;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;" title="Dufay : Missa l'homme armé">Missa L'homme armé - Agnus Dei</span></strong></span></h1><p> </p><p style="text-align: center;"><object data="http://www.youtube.com/v/GWyGfK4k2bs&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" width="480" height="385"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/GWyGfK4k2bs&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #000000;">Véritable figure de proue de la première génération des <a style="color: #000000;" href="http://www.polyphonies.eu/lemensuel/spip.php?article364" target="_blank">polyphonistes</a> flamands, <a style="color: #000000;" href="http://www.youtube.com/redirect?username=lelutindecouves&q=http%3A%2F%2Fle.lutin.kikourou.net%2Fbillet.php%3Fidbillet%3D24&video_id=2DBtiTVaJZ0&event=url_redirect&url_redirect=True&usg=btZoAUMZDUCP_PEMlBgls9ETVaA=" target="_blank">Guillaume Dufay</a> (1400-1474) a chanté et étudié la musique à la célèbre cathédrale <span style="font-weight: normal;">de Cambrai. Il occupa des fonctions dirigeantes tant d’ordre ecclésiastique que musical dans divers pays (Flandres, Italie,Savoie). Son <span style="font-weight: normal;">oeuvre comporte des pièces religieuses comme cet Agnus Dei de la messe <em>L'Homme armé</em>.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: mceinline, Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
daniel cuninhttp://flandres-hollande.hautetfort.com/about.htmlIntermède Hieronymus Vinderstag:flandres-hollande.hautetfort.com,2009-12-04:24947382009-12-04T20:21:00+01:002009-12-04T20:21:00+01:00 O mors inevitabilis, funeral motetto Mikael...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="color: #808000;">O mors inevitabilis, funeral motetto</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><strong><span style="font-weight: normal;">Mikael Bellini, contre-ténor<br /> Lennart Löwgren, contre-ténor<br /> Carl Unander-Scharin, ténor<br /> Jaan Arder, ténor<br /> Joosep Vahermägi, ténor<br /> Lars Arvidson, bariton<br /> Sven-Anders Benktsson, basse<br /> <br /> Orchestre: Hortus Musicus<br /> <br /> Direction : Andres Mustonen</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;"><br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/vAaqAVP7SbM?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /> <span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><span style="font-weight: normal;">Composé pour les obsèques de Josquin des Prés</span></span></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><span style="font-weight: normal;">et joué aussi lors de celles du roi de Suède</span></span></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><span style="font-weight: normal;">Gustave Ier Vasa en</span> <span style="font-weight: normal;">1560.</span></span></span></strong></p><p><span style="font-family: mceinline, Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808000; font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Hieronymus Vinders (première moitié du XVIe siècle) écrivit à la fois de la musique polyphonique profane et sacrée pour voix. On n’a pu lui attribuer aucune composition instrumentale... <span style="font-weight: normal;">(<a style="color: #808000;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hieronymus_Vinders" target="_blank">suite</a>)</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Bouboubouhttp://europe-musique.hautetfort.com/about.htmlLe Magnificat de Pergolèsetag:europe-musique.hautetfort.com,2009-08-14:23270002009-08-14T22:59:00+02:002009-08-14T22:59:00+02:00 Pergolesi Magnificat - 2 Pergolesi Magnificat...
<p style="text-align: center;"><object height="340" width="420" data="http://www.youtube.com/v/zGjnWSUIDv8&hl=fr&fs=1&rel=0&color1=0x403524&color2=0xD9C9BA" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/zGjnWSUIDv8&hl=fr&fs=1&rel=0&color1=0x403524&color2=0xD9C9BA" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a target="_blank" title="Youtube - Pergolesi Magnificat - 2 - Et Misericordia" href="http://www.youtube.com/watch?v=dIi3MjOpmeE">Pergolesi Magnificat - 2</a></p> <p><a target="_blank" title="Youtube - Pergolesi Magnificat - 3 - Deposuit Potentes" href="http://www.youtube.com/watch?v=VyPwlx2ayIY">Pergolesi Magnificat - 3</a></p> <p><a target="_blank" title="Youtube - Pergolesi Magnificat - 4 - Suscepit Israel" href="http://www.youtube.com/watch?v=qrJS578TJhE">Pergolesi Magnificat - 4</a></p> <p><a target="_blank" title="Youtube - Pergolesi Magnificat - 5 - Sicut locutus est" href="http://www.youtube.com/watch?v=AQBiM3VVSFQ">Pergolesi Magnificat - 5</a></p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><b><img src="http://www.europe-musique.fr/media/01/00/515536822.2.jpg" alt="Pergolesi.jpg" id="media-1925679" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1925679" />Jean-Baptiste Pergolèse</b> <i>Giovanni Battista Pergolesi</i> (1710- 1736) Son nom lui vient de la ville de <i>Pergola</i> d'où sa famille était originaire. Enfant très doué, il fut envoyé dès l'âge de douze ans au célèbre Conservatoire des <i>Poveri di Gesù</i> Cristo à Naples où il fut l'élève de professeurs réputés et exigeants dont Francesco Durante. Il y reçut une solide formation musicale centrée sur l'apprentissage de la beauté et des difficultés de l'opéra napolitain et de la polyphonie religieuse.</p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /></span></p> <p style="text-align: justify;">Son chef d'œuvre de fin d'étude au conservatoire, la <i>Conversatione di San Guglielmo d'Aquitana</i>, donné en 1731 le rendit célèbre. Sa jeune renommée lui fit recevoir immédiatement la commande de son premier opéra pour la saison qui commençait du <i>Theatro San Bartolomeo</i>. Son <i>Salustia</i> fut joué en hiver de la même année et connut un grand succès comme l'année suivante son <i>Frate 'innamorato</i> (le Frère amoureux). En 1732, il devint maître de chapelle du prince Ferdinando Colonna Stigliano, écuyer du vice-roi de Naples.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Pour Naples victime d'un violent séisme en 1732, Pergolèse composa sa grande <i>Messe solennelle</i> à dix voix, double chœur, deux orchestres et deux orgues ainsi que des <i>Vêpres solennelles</i> à cinq voix. Ces allers et retours entre la musique profane et la musique sacrée étaient fréquents à cette époque où les musiciens italiens faisaient jouer des œuvres profanes et religieuses pour un même public avec le soutien des mêmes mécènes créant ainsi naturellement des adaptions d'une musique pour une autre et par conséquent une proximité entre elles. <a target="_blank" title="Giovanni Battista Pergolesi - Wikipédia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Battista_Pergolesi">Suite...</a></p>