Last posts on pintilie2024-03-29T08:51:18+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/pintilie/atom.xmlZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1992tag:zoomarriere.hautetfort.com,2016-09-20:58493342016-09-20T20:48:00+02:002016-09-20T20:48:00+02:00 EDITORIAL : Par Edouard S. En 1992, fidèle abonné, je lis Les...
<p><strong>EDITORIAL :</strong></p><p>Par Edouard S.</p><p><img id="media-5457824" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/01/01/618756719.jpg" alt="impitoyable00.jpg" />En 1992, fidèle abonné, je lis <em>Les Inrockuptibles</em>, publication ayant je crois disparu depuis. Le début d’année est celui d’une tornade provoquée par une jeune fille frêle mais teigneuse du Dorset. Le magazine présente la demoiselle et l'orage monte sur les trois numéros de printemps : une demi-page, puis deux entières, puis sept et la couverture. PJ Harvey a 21 ans et vient de sortir son premier disque. Le bien nommé <em>Dry</em>, 24 ans après, trône toujours tout en haut de ma pyramide discographique personnelle (le single <em>Dress</em> en live d'époque, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=xOpvhluNNjw">ici</a>). Autre découverte, celle de Dominique A. L'album <em>La Fossette</em> débarque de nulle part et me saisit tout de suite. J’entends encore Bernard Lenoir en parler dans son émission sur France Inter, ému de trouver là, enfin, un chanteur d’ici capable de reprendre le flambeau de Manset/Murat, et passer tous les soirs ou presque <em>Va t'en</em> ou <em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=nNtSijP4yaQ">Le Courage des oiseaux</a></em>, candidat sérieux au titre de meilleure chanson française de tous les temps. Dans le même temps, arrive le deuxième album de Ride, groupe s’étant hissé quelques mois auparavant, d’un coup d’un seul, sur le haut de la vague noisy pop anglaise. <em>Going Blank Again</em> s’ouvre sur un Everest guitaristique, un single improbable et ahurissant. Pendant les 8 minutes que dure <em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=xCCkY55bEO8">Leave them all behind</a></em>, Ride se propulse à des années lumières, ne cesse de monter, touche les étoiles, va là où l’on ne respire plus depuis longtemps. Le reste de l’album, pourtant bon, est dans l’incapacité de se remettre totalement de cette ascension fulgurante comme une attaque de Claudio Chiappucci sur le Tour de France 92. Ensuite, le groupe produira deux albums quelconques et s’évanouira. <em>Leave them all behind</em> était donc un sommet et un adieu. En ce temps-là, je les vois cependant sur scène sans me douter de la suite. Étudiant bordelais, je fréquente les lieux emblématiques du circuit rock, du Théâtre Barbey au Jimmy, de la Médoquine au Krakatoa ou au Chat Bleu, afin d'y voir The House Of Love, The Jesus and Mary Chain, The Wedding Present, Yo la Tengo, Television fraîchement reformé ou, bien sûr, un peu partout, Noir Désir. Achetant CD sur CD, je choisis mon Top 10 de l'année ainsi : 1. PJ Harvey - <em>Dry</em>, 2. Dominique A. - <em>La Fossette</em>, 3. Pavement - <em>Slanted and Enchanted</em>, 4. R.E.M. - <em>Automatic for the people</em>, 5. Yo la Tengo - <em>May I sing with me</em>, 6. The Pharcyde - <em>Bizarre Ride II the Pharcyde</em>, 7. John Cunningham - <em>Shankly Gates</em>, 8. John Cale - <em>Fragments for a rainy season</em>, 9. Nick Cave and the Bad Seeds - <em>Henry's dream</em>, 10. DC Basehead - <em>Play with toys</em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5457920" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/01/23183392.jpg" alt="1992,eastwood,cassavetes,allen,brisseau,altman,rohmer,desplechin,hartley,pintilie,burton" /></p><p>Mais, me direz-vous, ici, c’est Zoom Arrière, pas Rétro Disco.</p><p>Donc, en 1992, je laisse tomber définitivement <em>Première</em>, je continue à acheter de temps à autre les <em>Cahiers du Cinéma</em> et je tombe pour la première fois sur <em>Positif</em>. Le numéro qui m’attire alors s’orne d’une photo de Tim Robbins dans <em>The Player</em> de Robert Altman. Le film m’enthousiasme dans la foulée. Je choisis donc mon camp, pour de longues années. Et j’établis mes programmes en premier lieu sur la foi des conseils positivistes avant de me rendre au Cinéma Jean Eustache de Pessac ou au Centre Jean Vigo dans Bordeaux.</p><p>En 1992, se poursuit la folie <em>Twin Peaks</em>. Ayant suivi la diffusion de la série mythique sur La Cinq (chaîne qui l’est un peu moins, mythique, ou alors pour d’autres raisons), j’attendais comme tout le monde énormément du film de cinéma que Lynch avait décidé de tourner, incapable d’abandonner sa Laura Palmer dans la "Black Lodge". Or, passé son <a href="https://www.youtube.com/watch?v=vA1dpPLJkN4">extraordinaire prologue</a> convoquant David Bowie (ou son fantôme), <em>Fire walk with</em> me laisse sur un goût d’inachevé, de légère déception. Tout le contraire de deux premiers longs métrages qui me retournent la tête (et parfois l’estomac) : <em>Reservoir Dogs</em> coup d’essai, coup de poing, coup de maître de Quentin Tarantino et <em>La Sentinelle</em> d’Arnaud Desplechin, étoile tout à fait inattendue dans le ciel d’un cinéma français, qui, il est vrai continue d'assurer (très bonnes cuvées de Rohmer, Tavernier, Sautet, Brisseau, Deville) et de bouger (<em>Bar des Rails</em> de Cédric Kahn, <em>Nord</em> de Xavier Beauvois et, pour certains, <em>Les Nuits fauves</em> de Cyril Collard). Je suis également impressionné par les dernières livraisons de deux cinéastes que l’on pouvait alors croire installés dans leur routine : avec <em>Impitoyable</em>, Clint Eastwood, tout en créant le modèle-type du western crépusculaire prouve, à la suite du Kevin Costner de <em>Danse avec les loups</em>, que le genre n’est toujours pas mort, tandis que Woody Allen prend tout le monde à contre-pied avec son rugueux et risqué <em>Maris et Femmes</em>.</p><p>En 1992, je compte parmi ceux qui doivent à un Gérard Depardieu transformé en distributeur la découverte des films de John Cassavetes dont les deux merveilleux inédits en salles françaises que sont <em>Faces</em> et <em>Opening Night</em>. A <em>Positif</em> et aux <em>Cahiers</em>, plutôt qu’à <em>Première</em>, je dois celle des beaux <em>Et la vie continue</em> d'Abbas Kiarostami, <em>La Chasse aux papillons</em> d'Otar Iosseliani, <em>Le Chêne</em> de Lucian Pintilie, <em>Les Équilibristes</em> de Nico Papatakis, <em>Une vie indépendante</em> de Vitali Kanevski, <em>Crush</em> d'Allison MacLean, <em>Bhumika</em> de Shyam Benegal... Côté américain, Tim Burton réussit l'impossible avec un deuxième volet batmanien des plus sombres, Gus Van Sant passe un nouveau cap (<em>My Own Private Idaho</em>), Tim Robbins retient bien les leçons ironiques de Robert Altman (<em>Bob Roberts</em>), Oliver Stone maîtrise son <em>JFK</em>, Steven Soderbergh se sort brillamment du piège <em>Kafka </em>mais Martin Scorsese se plante dans les grandes largeurs avec son remake des<em> Nerfs à vif</em>... J’évite alors consciencieusement tout un tas de grosses productions à succès comme le <em>Basic Instinct</em> de Paul Verhoeven. L’impudique croisé-décroisé de Sharon Stone me rattrapera des années plus tard et me démontrera que, dans ce cas précis, j’avais eu tort de faire mon rebelle. A l’époque, je ne passe malheureusement pas à côté d’un autre "phénomène", le regrettant amèrement : je sors absolument dégoûté du film dégueulassement piégé qu'est <em>C’est arrivé près de chez vous</em>. Là est l’origine, sans aucun doute, de mon allergie persistante au comique cinématographique et télévisuel de Benoît Poelvoorde.</p><p>Mais oublions cette sombre idiotie. 1992, c’est surtout l’année Hal Hartley. Nous avons découvert <em>Trust Me</em> en mars, <em>The Unbelievable Truth</em> en septembre et <em>Simple Men</em> en octobre. Qu’à partir d’<em>Amateur</em>, sorti deux ans plus tard, la belle mécanique s’enraye, puis cale totalement par la suite importe peu. Pendant quelques mois, sur nos écrans, Hal fut le cinéaste le plus classe, ses actrices et ses acteurs les plus beaux (Adrienne Shelly, Elina Löwensohn, Karen Sillas, Martin Donovan, Robert Burke, William Sage), ses musiques les mieux choisies (Yo la Tengo, Sonic Youth), ses films les plus rock, les plus sexys, les plus drôles et les plus émouvants, ses fins les plus touchantes et les plus encourageantes, ses idées de mise en scène, même empruntées à Godard, les plus emballantes (car elles créaient une distance et dans le même temps, par on ne sait quel tour de magie, elles nous attachaient plus encore aux personnages), ses dialogues les plus à même d'être amoureusement retenus ("<em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=getMYpeRYMM">Respect, admiration and trust equal love</a></em>", "<em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=ikip4ts3KnA">I know what you need... you need a woman</a></em>", "<em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=1XuLK3JASYw">Why do women exist ?</a></em>").</p><p>Au milieu de <em>Simple Men</em>, Martin Donovan déboule en pick-up, en sort, arrache sa casquette et hurle "<em>I can’t stand the quiet !</em>" Dans la seconde, débute la meilleure scène de danse du monde, au son du bien nommé (lui aussi) <em>Kool Thing</em> de Sonic Youth (et Chuck D de Public Enemy). Dans mon fauteuil du cinéma Jean Vigo, je n’en reviens pas. A cet instant se cristallise tout ce que j’aime dans mes deux arts favoris, le cinéma et le rock, pour toujours. Plus encore que devant le <em>Mauvais Sang</em> de Carax, découvert peut-être un peu trop jeune. Là, ayant déjà succombé, quelques semaines auparavant, aux charmes des deux premiers Hartley et ayant fait de <em>Goo</em>, l'album de Sonic Youth dont est extrait <em>Kool Thing</em>, l'un de mes favoris de l'année 90, j'ai le sentiment d’être vraiment dans le présent, de vivre l’instant au bon moment et au bon endroit. Cet incroyable éclair, je sais que je ne le revivrai plus jamais au cinéma. Mais je ne dis pas cela de façon triste : il me suffit d'en avoir été frappé une fois.</p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/5R3OB_j7IlA?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 115%;" align="JUSTIFY"><em> </em></p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 175 longs métrages (sur les 373 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table><tbody><tr><td width="283"> </td><td width="73">Antoine</td><td width="73">Céline</td><td width="73">Christophe</td><td width="73">Dr.Orlof</td><td width="73">Edouard</td><td width="73">FredMJG</td><td width="73">Jean-Luc</td><td width="73">Ludovic</td><td width="73">Nolan</td><td width="73">Rémi</td><td width="73">Timothée</td><td width="117">Vincent</td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;">Impitoyable (Eastwood)</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/article-impitoyable-construction-et-deconstruction-de-mythes-44290882.html">****</a></strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>**</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/eastwood/impitoyable.htm">***</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;">Opening Night (Cassavetes)</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/cassavetes/openingnight.htm">****</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;">Maris et femmes (Allen)</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;">Faces (Cassavetes)</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/cassavetes/faces.htm">***</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>****</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td></tr><tr><td><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;">Céline (Brisseau)</span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://filmsnonutc.wordpress.com/2011/09/15/celine-jean-claude-brisseau-1992/">****</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"> </span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://www.cineclubdecaen.com/realisat/brisseau/celine.htm">***</a></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>***</strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong> </strong></span></td><td style="text-align: center;"><span style="font-family: helv