Last posts on piccoli2024-03-28T09:27:41+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/piccoli/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlBlanquer à Ibiza pour annoncer son protocoletag:creseveur.hautetfort.com,2022-01-18:63609172022-01-18T11:43:21+01:002022-01-18T11:43:21+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6326634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/02/1723050484.JPG" alt="Blanquer à Ibiza.JPG" /></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlCom' officielle (ma fabrication personnelle) #7tag:houdaer.hautetfort.com,2021-06-19:62983022021-06-19T04:14:00+02:002021-06-19T04:14:00+02:00 D'autres ?
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/1619747328.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6228668" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/2407501666.jpg" alt="6029e0f4b41c1.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/com+officielle"><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">D'autres ?</span></span></a></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.html« Il ne faut jamais se foutre de la gueule des riches...”tag:houdaer.hautetfort.com,2020-06-17:62461342020-06-17T04:59:00+02:002020-06-17T04:59:00+02:00 « Il ne faut jamais se foutre de la gueule des riches car on ne sait pas...
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left; color: #ffffff; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; word-spacing: 0px; display: inline !important; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #000000;">« <em>Il ne faut jamais se foutre de la gueule des riches car on ne sait pas ce qu’on peut devenir.</em> »</span><br style="color: #1c1e21; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;" /><span style="text-align: left; color: #ffffff; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; word-spacing: 0px; display: inline !important; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #000000;"> Frédéric Dard</span></p><p><iframe width="560" height="315" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" frameborder="0" src="https://www.youtube.com/embed/oGfS_ErkZok"></iframe></p><p> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlEt tu aimes bien...tag:houdaer.hautetfort.com,2020-02-18:62136622020-02-18T13:22:19+01:002020-02-18T13:22:19+01:00 - Et tu aimes bien qu'on te relise par-dessus ton épaule ? - Ca dépend...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">- Et tu aimes bien qu'on te relise par-dessus ton épaule ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">- Ca dépend qui.</span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/863213413.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6092151" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/382946604.jpg" alt="86661856_10158146218533872_789109350542082048_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p>
Bruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlBelle de Jour, de Bunueltag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2019-10-17:59299452019-10-17T11:20:00+02:002019-10-17T11:20:00+02:00 Catherine Deneuve prisonnière de ses rêves Belle de Jour...
<p align="center"><em><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Catherine Deneuve prisonnière de ses rêves</span></u></em></p><p align="center"><strong><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Belle de Jour</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Catherine Deneuve interprète une épouse modèle aux rêves inavouables. Comme à son habitude, Bunuel se plaît à s’emparer des conventions bourgeoises pour les inverser. Mais il n’y a aucune image ni aucun propos graveleux dans son film très librement adapté d’un roman de Kessel.</span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Séverine est une jeune femme qui habite un vaste appartement situé dans les beaux quartiers de Paris. Son mari, médecin des hôpitaux, est jeune et beau, et ils s’aiment profondément. Leur couple est si harmonieux qu’il fait l’admiration de leurs amis. Lui, il fait figure de boy-scout ; et elle, elle est l’incarnation même de la vertu. En vérité, il y existe deux Séverine : il y a la Séverine bourgeoise respectable et épouse modèle ; et il y a l’autre Séverine, aux rêves inavouables et aux fantasmes dont elle est prisonnière. Se trouvant froide vis-à-vis de son mari, elle imagine pendant son sommeil qu’elle est la proie d’actes sadomasochistes dont il est l’auteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/01/2439285592.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5600829" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/01/3789359312.jpg" alt="belle de jour,bunuel,deneuve,jean sorel,piccoli,geneviève page,francis blanche,georges marchal,francesco rabal,françois maistre" /></a> Elle entend parler par hasard d’une certaine Madame Anaïs qui appartient au monde de la mode et qui emploie des jeunes femmes dans son appartement. Séverine, ressentant une mystérieuse attirance à laquelle elle ne sait résister, se présente à Mme Anaïs et se fait embaucher. De façon à ce que son mari ne se doute de rien, elle travaillera exclusivement de jour, de deux à cinq ; d’où son surnom de Belle de Jour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Dans ce film, comme à son habitude, Bunuel se plaît à s’emparer des conventions bourgeoises pour les inverser. En travaillant pour le compte de Mme Anaïs, Séverine brave les interdits de son enfance et de son éducation. Elle est très appréciée de sa patronne qui a tout de suite remarqué qu’elle a bon genre. Elle est élégante dans sa tenue dessinée par Yves Saint Laurent, qui contraste avec les vêtements de confection portée par les autres filles. En tant qu’anciennes, celles-ci ne se privent pas de l’aider de leurs conseils : <em>« Il faut</em>, dit l’une d’eux, <em>mettre</em> <em>une robe qui s’enlève en deux-trois mouvements »</em>. Séverine tient compte de cette recommandation; si bien qu’une fois arrivée chez Mme Anaïs, elle prend l’habitude de se changer pour enfiler sa tenue de travail.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Mme Anaïs est une patronne exigeante, elle tient à la ponctualité et n’aime pas le travail d’amateur : <em>« Il y a la rue pour ça »</em>, dit-elle gravement. Dans un premier temps, elle réserve Séverine à ses clients fidèles, sensibles à l’attrait de la nouveauté. Chacun d’entre eux a sa propre personnalité, et Séverine doit apprendre à les connaître pour satisfaire au mieux leurs désirs. Au soir du premier jour, après s’être efforcée de répondre à leurs fantasmes, elle éprouve le besoin de prendre une douche et de jeter ses sous-vêtements au feu, comme si elle voulait se purifier. Elle qui a été élevée dans la religion, est prise de remords quand elle pense à la double vie qu’elle mène. Un ami du couple, un jour qu’il rend visite à Mme Anaïs, est profondément choqué de découvrir Séverine parmi le personnel de la maison, alors qu’il voyait en elle la personnification de la vertu. Ce jour-là, il lui fait part de sa profonde déception. Pourtant son activité transforme Séverine et la guérit de sa froideur. Elle y trouve son épanouissement et se met à sourire, ce qui la rapproche encore un peu plus de son mari, qui est comblé de la voir rayonnante.</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Dans le cinéma de Bunuel,</span></strong></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Dans ce film Bunuel fait défiler toutes les formes de perversités, y compris la nécrophilie, qui aurait dû donner lieu à une scène de messe qui fut enlevée au montage. Ce qui fait la force du film, c’est l’absence d’image ou de propos graveleux. L’appartement de Mme Anaïs est très bien tenu et l’on n’y croise que des gens bien élevés, à l’exception d’un jeune révolutionnaire espagnol qui se montre brutal et qui sera la mauvaise conscience de Séverine. Le film et ses nombreuses scènes de rêves permettent de saisir le décalage qu’il peut y avoir entre le sens de la morale qu’a une personne et le combat qu’elle mène (ou ne mène pas) pour se libérer des fantasmes qui ont pris possession de son cerveau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Par son élégance et sa froideur naturelle, Catherine Deneuve colle parfaitement au personnage de Séverine, Jean Sorel étant son mari. Parmi les clients de Mme Anaïs on reconnaît Francis Blanche et François Maistre, lequel a un comportement singulier. Quant à Michel Piccoli dans le rôle de l’ami du couple, il désire Séverine tant qu’il croit qu’elle est la personnification de la vertu. Comme dans le précédent film de Bunuel, le scénario a été écrit par Jean-Claude Carrière, qui a brillamment ordonné et mis en forme les idées du cinéaste, tout en faisant en sorte que le spectateur ne parvienne pas à clairement distinguer le rêve de la réalité. Au festival de Venise de 1967, <em>Belle de jour</em> reçut le Lion d’or du meilleur film.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> A notre époque, une telle œuvre peut difficilement choquer le spectateur, qui depuis en a vu d’autres ; elle le distrait plutôt, car ici on n’a pas le temps de s’ennuyer. Bunuel disait : <em>« On peut discuter le contenu d’un film, son esthétique (s’il en y en a une), son style, sa tendance morale. Il ne doit jamais être ennuyeux. » </em>On ne saurait mieux dire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Belle de Jour,</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> de Luis Bunuel, 1967, avec Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page, Francis Blanche, Georges Marchal, Francesco Rabal et François Maistre, DVD StudioCanal.</span></span></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlLe sens des prioritéstag:houdaer.hautetfort.com,2017-09-08:59770262017-09-08T00:11:00+02:002017-09-08T00:11:00+02:00 - Tu as le sens des priorités ? - Je crois...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/00/3249717956.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5682744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/00/3966970747.jpg" alt="piccoli.jpg" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 18pt;">- Tu as le sens des priorités ?</span><br /><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 18pt;"> - Je crois...</span></p><p> </p>
Bruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlMax et les Ferrailleurs, de Claude Sautettag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2013-10-16:51958622013-10-16T09:20:00+02:002013-10-16T09:20:00+02:00 The Sting Max et les Ferrailleurs C’est peut-être le...
<p class="MsoNormalCxSpFirst" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">The Sting</span></span></em></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Max et les Ferrailleurs</span></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-theme-font: minor-fareast; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">C’est peut-être le meilleur film de Claude Sautet. Michel Piccoli est glaçant dans le rôle du policier Max. Mais il ne restera pas insensible aux charmes d’une prostituée jouée par Romy Schneider, qui sort définitivement du rôle de Sissi.</span></span></em></strong></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Max est un policier intègre, soucieux de son devoir. Il court après les braqueurs, mais bien souvent il ne peut les arrêter, faute de preuve. Un jour, l’attaque à main armée d’une banque cause la mort du caissier et les gangsters s’évanouissent dans la nature. Max ne supporte plus son impuissance. Pour arrêter des braqueurs, il n’a qu’une seule solution : les prendre en flagrant délit. Max veut donc « son » flagrant délit. Cela devient une obsession. Mais comment faire ? Il est décidé à forcer le destin. Il va lui-même susciter un hold-up.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/02/01/3625381145.jpg" target="_blank"><img id="media-4991819" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/02/01/350211895.jpg" alt="max et les ferrailleurs,claude sautet,piccoli,romy schneider,georges wilson,françois périer,bernard fresson,philippe léotard" /></a> </span>Max se fait passer pour un banquier auprès d’une prostituée, Lily. Ce qui lui permet d’approcher les Ferrailleurs, une bande de mauvais garçons qui vit de larcins. Il va les appâter et les inciter à attaquer une banque, la succursale qu’il prétend diriger. Il espère que les Ferrailleurs vont mordre à l’hameçon, et qu’ensuite il pourra les surprendre en flagrant délit. En clair, Max monte ce que les Anglo-saxons appellent un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">sting</em>, une opération illégale organisée par des agents pour appâter et appréhender des délinquants.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Tout de suite, ce film pose un problème moral. Pour être efficace la police doit infiltrer le milieu, mais jusqu’où peut-elle aller? A quel moment le policier franchit-il la ligne jaune ? La fin justifie-t-elle les moyens ?</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Même en faisant abstraction de toutes ces questions, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Max et les Ferrailleurs </em>demeure un très bon film policier. On est pris par l’histoire, on est envoûté par Max joué par Michel Piccoli. Il est glaçant, le visage marmoréen, sous son feutre et dans ses costumes croisés. Il ne restera pas insensible aux charmes de Lily, la prostituée, incarnée par Romy Schneider, qui cassait là, définitivement, son personnage de Sissi.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>On peut penser, comme l’historien Jean Tulard, que <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Max et les Ferrailleurs </em>est le meilleur film de Claude Sautet. Sautet emprunte ce qu’il ya de meilleur aux films noirs du cinéma américain, jusqu’au procédé narratif avec la construction en retour en arrière (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">flash-back)</em>. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Max et les Ferrailleurs </em>peut faire penser au film<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Du plomb pour l’inspecteur </em>(<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Pushover</em>) de Richard Quine. Fred MacCurray y jouait le rôle d’un policier intègre à la poursuite de braqueurs, qui finit par succomber aux charmes de la maîtresse de l’un d’eux. En 1971, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Max et les Ferrailleurs</em> aurait pu marquer un tournant dans l’histoire du film policier français et dans la carrière de Sautet. On sait qu’il en fut autrement, Sautet n’ayant pas poursuivi dans cette voie. On peut le regretter.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px;"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Max et les Ferrailleurs</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">, un film de Claude Sautet (1971), avec Michel Piccoli, Romy Schneider, Georges Wilson, François Périer, Bernard Fresson et Philippe Léotard, DVD Studio Canal.</span></span></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 9 au 15 juillettag:corboland78.hautetfort.com,2012-07-16:47819292012-07-16T07:00:00+02:002012-07-16T07:00:00+02:00 « Il y a 50 ans, le 12 juillet 1962, le satellite américain Telstar...
<p>« Il y a 50 ans, le 12 juillet 1962, le satellite américain Telstar retransmettait les premières images télévisées en direct entre les Etats-Unis et la France, ouvrant l'ère de la Mondiovision et des télécommunications planétaires instantanées. La statue de la Liberté à New York et la tour Eiffel à Paris furent les premières images à apparaître sur les écrans des deux côtés de l’Atlantique, devant des téléspectateurs captivés. » <em>La Croix</em> 13/07/2012 </p><p>Mardi sur France2, <strong>Secrets d’histoire : Victor Hugo</strong>. Magazine présenté par Stéphane Bern retraçant la vie de l’illustre écrivain sur les lieux où il vécut. On notera particulièrement, la visite de sa maison Hauteville House dans l’île de Guernesey où il s’exila. Une fille noyée, l’autre internée et deux fils mis sous l’éteignoir, sa femme Adèle et sa maîtresse la plus connue, Juliette Drouet, mais il y en eut d’autres, car il était habile de sa queue ce cas-Totor Hugo ! Une gentille émission d’un intérêt relatif.</p><p>Mercredi sur France2 encore, la série <strong>Inquisitio</strong><strong> </strong>poursuit son petit bonhomme de chemin. Une série charmante, dans le sens de mièvre et non de magique, l’exact inverse désiré par le réalisateur j’imagine. Néanmoins cela se regarde sans rougir de honte et dans ce désert estival des programmes, difficile de négliger cette oasis…</p><p>Jeudi sur France3, <strong>Fantômas</strong> film de André Hunebelle (1964). Dire qu’il s’agit d’une rediffusion est bien en dessous de la vérité mais enfin, Louis De Funès et Jean Marais, la mignonne Mylène Demongeot et le très drôle Jacques Dynam font une belle affiche d’époque pour ce film parodique. Original en 1964, Jean Marais jouant deux rôles, les cascades de voitures qui font sourire aujourd’hui etc. Quand je suis bien luné, comme ce soir, je trouve encore matière à m’amuser devant de tels enfantillages, d’ailleurs j’attends les prochains épisodes prévus dans les semaines à venir ! </p><p><img id="media-3669974" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/02/4077652727.jpg" alt="120716 Espion_leve_toi_01.jpg" />Dimanche c’est sur Direct8 que je prends mes quartiers pour la soirée, c’est vous dire où j’en suis réduit pour trouver un programme à ma convenance. Je suis là pour revoir le film d’Yves Boisset (1982), <strong>Espion, lève-toi</strong>. Le réalisateur n’a jamais été très subtil, mais ce film d’espionnage et de complot fait partie de ses meilleures réalisations et de toute façon il y a Michel Piccoli, Lino Ventura et Bruno Crémer au générique, donc je trouve assez de motifs réjouissants pour passer une bonne soirée télé. </p><p>Je mentirais par omission si je taisais avoir suivi les étapes de montagne du Tour de France, avec les pentes raides qui me font mal aux jambes rien qu’à regarder les coureurs cyclistes les monter et les descentes abruptes qui me donnent le vertige et me font mal au cœur. Et puis il y a aussi tous ces documentaires tournant indéfiniment en boucles sur ARTE et France5, voyages et vie intime des animaux n’ont plus de secrets pour moi. </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlla vietag:hoplite.hautetfort.com,2010-02-25:26265402010-02-25T21:56:00+01:002010-02-25T21:56:00+01:00 romy je...ohhrrrrhhhh my god, ne me regarde pas comme ça,...
<p><object height="344" width="425" data="http://www.youtube.com/v/31us6AJ3W8E&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/31us6AJ3W8E&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p>romy je...ohhrrrrhhhh my god, ne me regarde pas comme ça, bordel!</p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlMort de Pierretag:hoplite.hautetfort.com,2008-12-12:19449622008-12-12T21:21:00+01:002008-12-12T21:21:00+01:00 Piccoli la clope au bec, costard noir et voix envoutante,...
<p><object height="295" width="480" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/JfDaFZPN4OU&hl=fr&fs=1" /> <embed height="295" width="480" src="http://www.youtube.com/v/JfDaFZPN4OU&hl=fr&fs=1" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p>Piccoli la clope au bec, costard noir et voix envoutante, évocation des femmes de sa vie (léa massari, romy schneider..), les cigarettes qui volent dans l'alpha, derniers instants d'une vie ordinaire et tragique...toute une époque insouciante et belle. Et merde!</p>