Last posts on picassiette2024-03-28T18:20:41+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/picassiette/atom.xmlLe Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlCagnotte à faire grossir pour que se réalise un film sur Picassiettetag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2023-11-11:64704322023-11-11T10:20:32+01:002023-11-11T10:20:32+01:00 ...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> <a href="https://www.proarti.fr/collect/project/le-grand-reve-disidore/0">https://www.proarti.fr/collect/project/le-grand-reve-disidore/0</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><iframe width="640" height="360" title="vimeo-player" src="https://player.vimeo.com/video/814887175?h=d266c1fb04" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> Ci-dessus donc le lien et le <em>teaser</em> (la bande annonce, en bon français...) pour aller voir si les lecteurs de ce blog veulent ajouter leur morceau de vaisselle cassée au projet de faire un film sur Raymond Isidore, dit Picassiette. Personnellement, je me retiens, cherchant moi-même des sous pour financer mon prochain livre aux éditions du Sandre (qui sera un prolongement/variante au précédent livre, <em>le Gazouillis des éléphants</em>, qui fut édité à une époque où les subventions (mécènes, régions, état) existaient encore...). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> A signaler, en regardant la bande-annonce, que l'on y rencontre une "animation" de Raymond Isidore, qui m'intrigue. Est-elle basée sur des photographies, a-t-on engagé un sosie? On le fait parler aussi... tout cela rend perplexe.</span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlLe site de Picassiette vandalisé!tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2017-03-03:59172872017-03-03T17:11:00+01:002017-03-03T17:11:00+01:00 Est-ce un signe des temps obscurs qui approchent,...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Est-ce un signe des temps obscurs qui approchent, je ne sais, mais comment expliquer cet incroyable fait-divers rapporté par <a href="http://www.lechorepublicain.fr/chartres/loisirs/art-litterature/2017/03/01/la-cathedrale-de-la-maison-picassiette-saccagee-a-chartres_12302208.html"><em>l'Echo Républicain</em></a> (merci à M. Bézelin qui me l'a communiqué), selon lequel l'œuvre de Raymond Isidore, dit Picassiette, à Chartres, a été vandalisée par un individu qui a sauté les grilles de clôture du site dimanche 26 février, entre 17h et 18h (il a été filmé par des caméras de surveillance). Il s'en serait pris essentiellement – l'article n'est pas très disert sur l'étendue du saccage – à la maquette de la cathédrale de Chartres qui est scellée sur le tombeau dans la Cour Noire, juste après la maison, si je me souviens bien de la disposition des lieux. Il l'aurait brisée en une quarantaine de fragments...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5576975" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/228254955.jpeg" alt="pho echo Républicain, jéremie Fulleringer.jpeg" /></p><p style="text-align: center;">La maquette de la cathédrale de Chartres au-dessus du tombeau, ph. Jérémie Fulleringer, parue dans <em>l'Echo républicain</em>.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Bien sûr, on peut imaginer que le vandale, probablement passablement déséquilibré, qui a commis cet acte aberrant sera retrouvé, puisqu'il a été filmé, et l'on en saura peut-être alors davantage sur ses motivations. S'il ne s'en est pris qu'à la cathédrale en miniature, c'est peut-être déjà une indication.. L'acte a en tout cas quelque chose de particulièrement révoltant lorsqu'on veut bien se rappeler tout ce qu'a pu endurer déjà de son vivant Picassiette lui-même, en butte aux moqueries de toutes sortes de la part de gens à l'entendement limité (pour ne pas dire plus). Et cela nous prouve aussi que le fait de bâtir ou de créer en plein vent des œuvres ou des monuments d'art anticonformiste n'a pas tant que cela le vent en poupe. II y a toujours quelques (?) crétins qui rôdent. Et certains partis politiques aux conceptions culturelles bornées ont peut-être plus d'influence qu'on ne le croit généralement sur ce genre d'excités.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5576980" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/1874637006.jpg" alt="poésiepasmorte6, Picassiette,1961.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Extrait de <em>Poésie pas morte</em>, 1961.</p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Les internautes qui en sauraient plus à Chartres même sont priés de nous faire savoir les développements de l'affaire... </span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlBalade en films chez les inspirés du bord des routes et rendez-vous en Creusetag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2015-08-15:56681222015-08-15T00:56:00+02:002015-08-15T00:56:00+02:00 Dans le cadre de mon exposition estivale chez Jean...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Dans le cadre de mon exposition estivale chez Jean Estaque à la Maison du Tailleu à Savennes dans la Creuse (une dizaine de kilomètres au sud de Guéret), je prendrai rendez-vous avec tous les amateurs des environnements qui aimeraient voir quelques images animées, cinématographiques, de quelques-uns de ces derniers.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5121150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/3232505169.jpg" alt="Le-Dernier-des-R,-avr10 (2).jpg" width="400" height="267" /></p><p style="text-align: center;">Rochers sculptés de l'abbé Fouré avec Jacques Cartier (l'homme au chapeau) au-dessus d'un monstre marin, Rothéneuf (Ille-et-Vilaine), ph. Bruno Montpied, 2010</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> Outre les <em>Bricoleurs de Paradis</em> de Remy Ricordeau, on pourra voir quelques films surprise, des images du Palais Idéal du Facteur Cheval, des rochers sculptés de l'abbé Fouré, de Fernand Chatelain, de Monsieur G. (Gaston Gastineau), de Picassiette, et de Petit-Pierre. Le programme fera environ 1h40, et il sera accompagné d'un débat, d'une discussion avec les amateurs présents si le cœur leur en dit. Cette petite animation se tiendra de manière intime et conviviale dans une des salles d'exposition de la Maison du Tailleu en fin d'après-midi du 28 août prochain. Pour plus de renseignements, merci d'appeler le 05 55 80 00 59.</span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlConférence à Chartres de Marielle Magliozzitag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2010-11-06:29751372010-11-06T17:15:00+01:002010-11-06T17:15:00+01:00 Dans le cadre des 8èmes Rencontres...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Dans le cadre des 8èmes <a href="http://www.chartres-mosaique-les3r.com/">Rencontres internationales de la Mosaïque</a> à Chartres, rencontres qui bien entendu découlent de la présence dans la ville de la maison en mosaïque de Picassiette (rue du Repos), s'annonce pour le samedi 20 novembre prochain (14h30, lycée Fulbert, rue Saint-Chéron), une conférence de Marielle Magliozzi intitulée "Architecture et art singulier", ce dernier terme étant à comprendre comme désignant des créations environnementales d'autodidactes (voir <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2008/07/02/art-brut-architectures-marginales-un-livre-de-marielle-magli.html">l'annonce</a> que j'avais faite en son temps du livre publié par Miss Magliozzi sur ce thème aux éditions de l'Harmattan). Quelques plus amples renseignements? On se reporte aux placards ci-dessous:</span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><p style="text-align: left;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/771177309.jpg" target="_blank"><img id="media-2735512" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/2177435578.jpg" alt="invitation conférences rencontres autour de la mosaïque à Chartres.jpg" /></a></p></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3021299036.jpg" target="_blank"><img id="media-2735516" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3328802154.jpg" alt="invitation 8èmes rencontres autour de la mosaïque, à Chartres .jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlExposition des Prévost, les Bâtisseurs de l'Imaginaire à Meluntag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2010-03-26:26697882010-03-26T10:36:00+01:002010-03-26T10:36:00+01:00 L es f rères Prévost, Claude et...
<div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino;"> <span style="font-size: medium;"> L</span></span><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;">es</span> <span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">f</span>rères Prévost, Claude et Clovis... Quoi, le sciapode, que dites-vous là? Ce ne sont pas des frères, enfin, que ces Claude Lenfant (nom prédestinant?)-Prévost et Clovis Prévost, mari et femme, chercheurs associés depuis quelques décennies pour nous parler de, ou pour laisser parler plutôt, les dix même créateurs singuliers aux pas desquels ils se sont attachés depuis les années 70, les années des cultures alternatives (<em>outsider</em> en somme) dont ils sont imprégnés passablement (surtout Claude?). Ils les ont exposés depuis cette époque dans de nombreux lieux, notamment à la mythique exposition des <em>Singuliers de l'Art</em> en 1978 au musée d'art moderne de la ville de Paris.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1823019913.jpg" target="_blank"><img id="media-2357081" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/2031224957.jpg" alt="Mme Isidore devant la maison Picassiette, ph. Clovis Prévost, 1977.jpg" width="336" height="324" name="media-2357081" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Mme Isidore, épouse de Raymond Isidore, surnommé "Picassiette" par les journaux, ph. Clovis Prévost (extrait du livre de Claude et Clovis Prévost sur Picassiette aux éditions du Chêne, 1977)</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Les dix: soit le facteur Cheval, l'abbé Fouré (qu'ils s'entêtent à orthographier Fouéré, respectant plus l'état-civil que le choix propre de l'abbé qui signait Fouré sur ses autographes), Picassiette (lotissement décoré d'une immense mosaïque de bouts d'assiettes à Chartres), Camille Vidal (statues en ciment à Agde), Marcel Landreau ("le caillouteux" de Mantes-la-Jolie), Irial Vets (l'homme qui se bricola une Chapelle Sixtine dans une chapelle qu'il avait rachetée pour son usage privé, à Broglie dans l'Eure), Robert Garcet et sa Tour de l'Apocalypse (Eben-Ezer en Belgique), Fernand Chatelain (avant ripolinage maquillé en restauration),<img id="media-2356787" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right; border-width: 0px;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/875473154.jpg" alt="Fernand Châtelain, ph. clovis Prévost, années 70.jpg" width="200" height="265" name="media-2356787" /> le mirobolant Monsieur G. (Nesles-la-Gilberde, Seine-et-Marne). A ces neuf créateurs s'ajoute Chomo, présenté judicieusement par les Prévost, qui connaissent leurs gammes, comme un "artiste plasticien", ce qui le distingue des neuf précédents, moins "artistes", même s'ils sont tout autant des créateurs (et même infiniment plus originaux à mon humble avis que le Chomo). Ils vont présenter à Melun, à l'Espace Saint-Jean, à partir du 10 avril, une exposition multi-média (photographies et films) intitulée "Les Bâtisseurs de l'Imaginaire et hommage à Chomo", dont le tire entérine la différence qu'ils établissent entre les deux groupes (oui, on va dire que Chomo est un groupe à lui tout seul, même s'il vaudrait mieux parler d'un groupe de groupies...). L'expo se terminera le 10 juillet.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1432572829.jpg" target="_blank"><img id="media-2357099" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/847590025.jpg" alt="Monsieur G., photogramme du film de Clovis Prévost, 1977.jpg" width="467" height="345" name="media-2357099" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><em>M<span style="font-family: verdana,geneva;">on</span></em><span style="font-family: verdana,geneva;"><em><span style="font-family: verdana,geneva;">s</span>ieur G. ou le sanctuaire des lasers</em>, photogramme du film de Clovis Prévost, 1977 (merci à Frédérique Michaudet pour la capture)</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"> </span> </span> Le propos des deux chercheurs est de laisser parler les créateurs sans chercher à raconter leur histoire. Il n'y a en apparence aucune intervention des cinéastes durant le film, un effet de réel étant poursuivi tout du long, les créateurs parlant ou se taisant et apparemment laissés à eux-mêmes, comme on se figure qu'ils sont la plupart du temps en l'absence de tout spectateur, dans l'intimité de leur vie quotidienne de créateur oeuvrant avant tout pour soi-même.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1363767954.jpg" target="_blank"><img id="media-2357119" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1669882996.jpg" alt="Brochure-catalogue exposition des Bâtisseurs de l'Imaginaire par les Prévost, Chartres-Rennes-Lausanne, 1977-1979.jpg" name="media-2357119" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Cou</span><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">v</span></span>erture de la brochure catalogue d'une des premières expos des Prévost en 1977 à Chartres, puis à Rennes, et ensuite à Lausanne en 1978-1979 (cette expo montrait aussi d'autres créateurs que les préférés des Prévost, comme Victor Grazzi ou Joseph Meyer)</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;"> </span> </span> Voici en supplément quelques éléments biographiques et conceptuels prélevés dans le petit catalogue de la rétrospective qui fut consacré à Clovis Prévost par le musée national d'art moderne en 1993 au Centre Georges Pompidou:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> "<em>Clovis Prévost est né le 5 novembre 1940 à Paris. Après des études d'architecture à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et de sémiologie des médias à l'Université de Paris VII, il dirigera à partir de 1969 le département Cinéma créé par Aimé Maeght. (...) Montrer "comment l'imaginaire se symbolise à travers certaines figures formelles, spatiales, comportementales" est le sens du regard porté par Claude et Clovis Prévost tout le long de leur recherche cinématographique sur l'art."</em> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://www.ville-melun.fr/melun/menu_haut/culture/espace_saint_jean">Espace Saint-Jean</a>, 26, place St-Jean, 77 Melun. Vernissage le samedi 10 avril à 18h. Cinq films au programme, <em>Monsieur G. et le sanctuaire des lasers</em>, <em>Chomo: le fou est au bout de la flèche</em>, <em>Chomo le débarquement spirituel</em>, <em>La légende du silex: Robert Garcet</em>, <em>Le facteur Cheval: où le songe devient réalité.</em> En outre, le samedi 29 mai, à 15h, Claude et Clovis Prévost assureront une visite guidée de l'exposition. </strong></span></span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlFrédéric Sérontag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2009-10-25:24274932009-10-25T20:33:00+01:002009-10-25T20:33:00+01:00 Retour vers le passé, ce sera l'incipit pour...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Retour vers le passé, ce sera l'incipit pour aujourd'hui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> J'espère que l'INA ne m'en voudra pas de leur faire un peu de publicité en les mettant en lien avec mon modeste blog. Ainsi que de la mise en ligne de quelques photos capturées grâce à l'obligeance du camarade Jean-Jacques que je remercie hautement ici, et d'abord pour le renseignement précieux qu'il m'a fourni: sur le site de l'INA, on trouve depuis quelque temps, dans la rubrique "le journal de votre naissance", à la date du 25 octobre 1961, un reportage intitulé "Poésie pas morte" où l'on nous parle d'une exposition sur des oeuvres d'autodidactes (on reconnaît bien vite des photos de Gilles Ehrmann, qui était à cette date sur le point de publier son livre <em>Les Inspirés et leurs demeures</em> aux éditions du Temps, publié au 4e trimestre 1962 ).</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1061585878.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2059795" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/639628033.jpg" alt="poésiepasmorte8.jpg" name="media-2059795" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Image d'ouverture du reportage, 1961, ina.fr</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> L'exposition n'est pas autrement décrite, ni située. Nous sommes dans un fragment de journal d'actualités (on le trouve à la 5e minute - à peu prés - du journal qui parle aussi d'inondations au Japon, d'affrontements entre Wallons et Flamands, de refoulements par avions de manifestants "musulmans algériens" de la France vers l'Algérie, de Kroutchev et d'autres sujets de l'actualité de l'époque). Je n'ai pour l'instant pas trouvé d'ouvrages - notamment ceux qui ont été faits sur Gilles Ehrmann qui ne situent ses premières expositions qu'à partir de 1965... - qui puissent renseigner sur l'exposition en question. Qui est l'auteur du reportage? On ne nous le dit pas non plus.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/874639902.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2059801" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/838058363.jpg" alt="Poésiepasmorte1.jpg" name="media-2059801" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Frédéric Séron peignant l'effigie de Clémenceau, "le Père la Victoire", 1961, ina.fr</span></span></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/1295424654.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2059851" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/222288304.jpg" alt="FrédéricSéronGEhrmann,Sirèn.jpg" name="media-2059851" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Sirène au premier plan et Clémenceau au bout de l'allée, chez Frédéric Séron dans les années 50, photo extraite du livre de Gilles Ehrmann, <em>Les inspirés et leurs demeures</em></span></span></div></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Toujours est-il qu'on voit tout à coup, après l'introduction d'usage qui est consacrée à des images de l'exposition, d'autres vues prises cette fois directement sur les sites des divers inspirés évoqués dans l'expo. Autant dire que sur ces créateurs-là les films ne courent pas les rues, et ce dernier reportage pourrait bien être l'un des seuls (1): on découvre ainsi, revenus du passé en pleine forme, leurs oeuvres encore toutes fraîches, Frédéric Séron et ses statues du Pressoir-Prompt (aujourd'hui son jardin et sa maison ont semble-t-il disparu pour cause d'élargissement de la Nationale 7 qui les longeait dans l'Essonne), Raymond Isidore, dit Picassiette, en train de composer une mosaïque sur le sol devant sa petite maison, la paume de la main remplie de fragments d'assiettes, sa femme en train de coudre sur la machine que son mari avait également couverte de mosaïque, ou encore M. Marmin, le pépiniériste des Essarts en Vendée, qui avait taillé des animaux dans des arbustes sur une prairie prés de sa maison (le jeune homme qu'on voit tailler les arbustes est probablement un acteur, car Marmin photographié par Ehrmann n'a pas du tout la même apparence, ni le même âge...).</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/477092215.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2059864" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/684745257.jpg" alt="PicassietteJPEG, scène du Nouveau Testament en silhouettes blanches, Les J de l'AI, 1981.jpg" name="media-2059864" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Picassiette, scène biblique, photogramme extraite des <em>Jardins de l'art immédiat</em>, Bruno Montpied, 1982</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Frédéric Séron est montré en train de confectionner ses statues, disposant son ciment sur des armatures de fil de fer, badigeonnant une de ses statues dont le commentaire nous apprend fortuitement le nom (Un "Père la victoire" évoquant Georges Clémenceau, à qui l'on attribue la victoire de la Guerre 14-18), enfermant dans ses statues nous dit-on "sa carte de visite et le journal du jour".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> On peut continuer à fouiller dans les archives de cette INA ouverte (depuis peu, semble-t-il) à l'art brut du passé, et notamment prolonger la recherche sur Frédéric Séron, sur lequel il existe de rares documents écrits (2), surtout accessibles du grand public. On trouve sur leur site un autre document rare, nettement inconnu des chercheurs jusqu'à présent à ce que je subodore... Une <a href="http://www.ina.fr/recherche/search?search=Fr%C3%A9d%C3%A9ric+S%C3%A9ron">interview de Frédéric Séron</a> par Pierre Dumayet dans <em>Lectures pour tous</em> du 25/03/1954 (production RTF). Après des vues sur les statues du jardin (c'est muet, pas la peine de vous exciter sur votre ordinateur!), au bout d'une minute et des poussières, tous deux causent familièrement assis au jardin en toute cordialité du travail de Séron et de son contenu ("Dites donc M. Séron c'est pas par hasard si on trouve une Porteuse de pain dans votre maison...", "Ben oui, j'ai été trente ans boulanger..."), tandis qu'en fond sonore dialoguent des poules fort glousseuses. Il y révèle qu'il enfermait dans ses statues toutes sortes de journaux, pas seulement dans la perspective comme le signale de son côté Ehrmann, de fabriquer des sortes d'âmes dans des boîtes, mais plutôt avec l'arrière-pensée de mêler sa propre identité à celles des hommes qui faisaient l'Histoire de son temps. Il y avait certainement dans cette démarche un peu d'un rituel magique naïf, écho de rituels païens plus anciens et oubliés. Certains de ses sujets y sont évoqués pour les modèles qui les ont inspirés (la patineuse, la danseuse, "L'Etoile polaire"...). Séron avoue dessiner ses sujets au préalable, il parle un peu de sa technique (des balles de la guerre de 14-18 servaient de crocs au lion de 100 kilos qu'enserrait un serpent et que l'on voyait en premier lorsqu'on découvrait le jardin dans les années 80).</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1042902798.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2059867" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/77875185.jpg" alt="SéronLesanimauxsurlegarage5.jpg" name="media-2059867" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;">Frédéric Séron, le lion sur le toit du garage au Pressoir-Prompt, photo extraite du n° spécial "Art naïf" de la revue <em>Phantômas</em> (1956)</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> On y voit aussi, chose rarissime, des images des tableaux naïfs que confectionnait Séron. Du reste, Ehrmann a photographié Séron dans son intérieur devant une magnifique fresque naïve peinte sur un des murs de son logis (c'est sans doute par ces tableaux naïfs que le critique de l'art naïf Anatole Jakovsky est venu lui aussi visiter Séron dans les années 50). Dans l'interview de Dumayet, Séron commente en direct deux de ses tableaux, dont une chasse à courre, qui est le support de souvenirs, de récits, notamment liés à la guerre de 14 dont on comprend que Séron, ancien combattant, avait été copieusement marqué. Le second, intitulé "La paix chez les animaux", paraît remarquable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Rien de mieux pour se faire une idée vivante et réelle du genre de personnage et du type de créateur que ce petit documentaire de 8 minutes... Allez... Tous à l'INA...!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">_____</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>(1). J'ai fait quelques images en Super 8 sur ce qu'il restait du site de Frédéric Séron au Pressoir-Prompt en 1987, des statues verdâtres, d'autres enfouies sous les ifs qui en croissant les avait recouvertes, la maison fermée et inhabitée ; j'avais rencontré à l'époque un voisin qui nous avait confié, à moi et à Jean-Claude Pinel, qu'il avait conservé quelques sujets, peu importants semblait-il, et qu'il surveillait le devenir de la maison : peut-on espérer qu'au Pressoir-Prompt, on ait songé dès lors à sauvegarder à part quelques oeuvres de Séron? Mon petit film a été incorporé dans l'ensemble plus important qui s'intitule <em>Les Jardins de l'art immédiat.</em></strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>(2). On peut lire sur Séron outre le livre de Gilles Ehrmann déjà cité, le très bon livre de Charles Soubeyran<em>, Les Révoltés du merveilleux</em>, aux éditions Le Temps qu'il fait (2004), consacré à Ehrmann et à Robert Doisneau. Ces derniers ont tous les deux photographié Séron. Soubeyran donne des pistes bibliographiques par la même occasion, il rappelle l'article que Robert Giraud publia en 1950 (soit dix ans avant Ehrmann), "Etoiles noires de Paris: Frédéric Séron est le bon Dieu du paradis des animaux" dans <em>Paris Presse-L'Intransigeant</em>, article qu'illustraient deux photos de Doisneau. Ce dernier évoque lui-même Séron dans son livre de souvenirs, <em>A l'Imparfait de l'objectif</em> (p. 131, - et non pas p.73, M. Soubeyran... - éd. Belfond, 1989). Anatole Jakovsky a évoqué, quoique vraiment entre les lignes, la figure de Séron dans <em>Les Peintres Naïfs</em> (éd. La Bibliothèque des Arts, 1956). J'ajoute à cette bibliographie deux références que peu de gens ont dû repérer, je gage... Dans un n° spécial de la revue <em>Phantômas</em>, consacré à l'Art naïf (n°7/8, hiver 1956), revue dirigée par Marcel Havrenne, Théodore Koenig et Joseph Noiret à Bruxelles, on trouve quelques photos (voir ci-dessus, ci-dessous, et ci-contre) du site de Frédéric Séron, et notamment une photo du créateur en compagnie du mystérieux pataphysicien J-H. Sainmont que l'on aperçoit - anonymat, et peut-être supercherie, obligent - de dos seulement... Les commentaires des photos sont de Sainmont.<a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1794621945.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2059886" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/898372384.jpg" alt="Phantômasnuméro1504,1956.jpg" name="media-2059886" /></a> Une autre référence encore par rapport à Séron: l'article de Ralph Messac, "Un ancien boulanger a fabriqué un paradis en ciment" dans <em>L'Information</em> n°1504 du 7 septembre 1955 qui dénombre à l'époque (Séron, né en 1878, disparaît en 1959) 90 statues. A Dumayet, passé en 1954, il en signalait 88, dont une en cours... Ces chiffres paraissent donc authentiques. En 1987, lors de mon passage j'en vis nettement moins... </strong></span></span></p><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img id="media-2059877" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/1096410462.jpg" alt="Phantômas2pagesArtNaïfSéron.jpg" name="media-2059877" /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;">Deux pages sur Séron (et Camille Renault) dans <em>Phantômas</em> n°1504, 1956</span></span></div></div>