Last posts on pessimisme2024-03-29T12:14:43+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/pessimisme/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDécadence, effondrement, apocalypsetag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-02-08:62111822020-02-08T10:20:00+01:002020-02-08T10:20:00+01:00 Décadence, effondrement, apocalypse par Antonin Campana...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6088359" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/978751510.jpg" alt="5c1a26f684373.jpg" width="625" height="351" /></p><h1 class="post-title title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Décadence, effondrement, apocalypse</strong></span></h1><p class="meta" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Antonin Campana </span></strong></span></p><p class="meta" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.autochtonisme.com</span> </span></strong></span></p><div class="entry"><div class="ob-sections"><div class="ob-section ob-section-html"><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">L’idée de « décadence nationale » hante le XIXe siècle. Taine souligne la médiocrité de la vie intellectuelle et la futilité des nouvelles générations. Ernest Renan, espère une réforme intellectuelle et morale qui désintoxique le pays des idéaux qui compromettent « l’état moral de la France » (1874). Plus concret, l’écrivain légitimiste Claude-Marie Raudot s’alarme, chiffres à l’appui, de la diminution du nombre des naissances, du déclin de la moralité, des « dépenses énormes » et de la « déperdition de forces » causées par la colonisation de l’Algérie. Il accuse la fièvre du changement : « <em>La France est continuellement en révolution, </em>écrit-il<em>, comme un malade qui s’agite, croit trouver dans le changement un soulagement à ses maux et ne fait que les aggraver, la France est en décadence, donc elle s’appuie sur des institutions funestes et des principes faux</em> » (<u>De la décadence de la France</u>, 1850). Avec une clairvoyance extraordinaire, il répond d’avance à ceux qui voudraient endiguer le reflux démographique par la fabrication de nouveaux Français : « <em>N’est-ce pas un rêve</em>, écrit-il en 1862, <em>de croire qu’on fera des Français avec les Arabes et les Kabyles ? Nous aurons en eux des sujets obéissants, tant que nous serons les plus forts, des concitoyens jamais</em> » <span style="background-color: #808080;">(<u><span style="background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat; background-attachment: scroll; background-image: none; background-size: auto; background-origin: padding-box; background-clip: border-box;">Mes Oisivetés </span></u>).</span></span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;"><img id="media-6088360" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3112588997.jpg" alt="51EFH-5sunL._SX327_BO1204203200_.jpg" />Tout ce qui a été craint par les esprits les plus affûtés du XIXe siècle est arrivé à la France, mais amplifié au centuple ! Ils se plaignaient du fléchissement intellectuel de leur siècle ? Mais celui-ci avait encore ses Lamartine, ses Auguste Comte, ses Proudhon, ses Verlaine et ses Stendhal ! Aujourd’hui, nous n’avons plus que des Badinter, des Attali, des Luc Ferry ou des BHL ! Ils se plaignaient de la diminution du nombre de naissances en France ? Mais aujourd’hui, les naissances françaises sont directement remplacées par des naissances étrangères ! Ils se plaignaient de l’état moral de la France ? Mais aujourd’hui le sens moral se vautre dans le transsexualisme, l’idéologie LGBTQ, le féminisme, l’idéologie du genre, l’idéologie « no-child » et la stigmatisation de « l’homme blanc hétérosexuel de plus de 50 ans » ! Ils craignaient que l’on fabrique un jour des Français de papier ? Mais aujourd’hui ces Français de papier se comptent par millions et font la loi ! </span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Les intellectuels réalistes du XIXe siècle ne se trompaient pas : la décadence avait bien commencé. Mais la décadence qui est alors dénoncée nous paraît insignifiante au regard de l’effondrement multiforme et gigantesque que nous connaissons aujourd’hui. C’est que le pourrissement commençait à peine. Seul un nez exercé en percevait les premiers effluves. De nos jours, les odeurs sont insupportables et le cadavre est à un stade de pourrissement avancé. Peut-on encore parler de « décadence nationale » quand la nation est déjà morte ?</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="line-height: 115%;">Pourquoi la décadence ?</span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Les auteurs dont nous parlons sont unanimes à dénoncer les dérives du sens moral. Pour Renan, l’affaiblissement moral de la France explique largement la défaite. L’idée que la défaite de 1870 procède de causes spirituelles plutôt que politiques ou militaires est d’ailleurs largement partagée à cette époque. On se souvient ainsi que la basilique du Sacré-Cœur de Paris fut construite en réparation des fautes morales commises par le pays. Or, l’idée d’une décadence qui serait le résultat d’un affaissement moral et spirituel n’est pas aussi absurde qu’il peut paraître.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">On le sait, la société européenne traditionnelle a toujours été le produit d’un équilibre subtil entre le spirituel et le temporel, entre ce qui appartient à Dieu et ce qui appartient à César. La société française traditionnelle n’échappe pas, jusqu’à la révolution « française » tout au moins, à cette loi d’équilibre. Par son action, la République atteint l’Eglise, c’est-à-dire un pilier essentiel de l’ordre moral et de l’ordre social. Comment s’étonner alors du déclin progressif de la moralité et de la société ? Le refoulement du spirituel, qui irrigue l’ordre moral et l’ordre social traditionnel, ne pouvait que provoquer une rupture des équilibres antérieurs.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Or, une société ne peut rester en déséquilibre très longtemps. En effet, un déséquilibre se traduit toujours par une souffrance, un manque, une tension qui préfigurent la rupture et une nouvelle recomposition. Le déséquilibre « précipite ». Mécaniquement, l’organisation sociale va donc agir sur elle-même pour trouver un nouvel équilibre. Mais cet équilibre sera impossible à atteindre puisqu’une de ses conditions anthropologiques fondamentales, la spiritualité, aura été écartée. La société va donc se lancer dans une quête perpétuelle de remise en question et de changements sans fin. Comme une personne sur le point de tomber enchaîne des pas de plus en plus rapides pour tenter de se rattraper, la société en déséquilibre va enchaîner des transformations de plus en plus rapides… qui vont accentuer son déséquilibre et précipiter sa chute ! On l’a vu, Claude-Marie Raudot exprime parfaitement ce processus lorsqu’il écrit que la France est « <em>continuellement en révolution</em> »<em>, </em>qu’elle est<em> « comme un malade qui s’agite » </em>et que le<em> « changement » </em>grâce auquel le pays espère se rétablir ne fait au contraire qu’aggraver ses problèmes<em>. </em></span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Prenons l’exemple de la dénatalité, puisqu’il est pointé par Raudot :</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Au déséquilibre démographique, le régime répond ainsi par un « changement » : l’ouverture des frontières, l’organisation d’une immigration de masse et des naturalisations intensives (celles, précisément, que semblait redouter Raudot). Mais cette immigration crée à son tour des déséquilibres encore plus importants : des zones de non-droit apparaissent, la France connaît une guerre civile de basse intensité. Le régime cherche alors à résoudre ce nouveau déséquilibre par un nouveau « changement » : il discrimine économiquement la France périphérique, avantage les banlieues et tient un discours qui stigmatise les Français de souche. Mais ce changement engendre un autre déséquilibre : la France périphérique se révolte (Gilets jaunes) sans que pour autant les allochtones se tiennent tranquilles (Bataclan). Le régime répond à cette agitation par un nouveau changement : il accentue les violences policières et se dote de lois qui l’autorisent à placer la population sous surveillance. Mais ce changement exacerbe les tensions et rapproche le pays d’une guerre civile de forte intensité. Le régime y répondra sans doute par une violence encore plus dure, avant de disparaître définitivement sous le poids des changements qu’il a provoqués. </span></span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6088362" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2190235546.jpeg" alt="ep1-fete-est-finie-img-header.jpeg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Nous pourrions prendre d’autres exemples comme le mariage, la famille ou la langue. Comment est-on passé du mariage comme sacrement devant Dieu au « mariage pour tous » ? Comment est-on passé de la famille patriarcale à la famille homoparentale non genrée ? Comment est-on passé des sermons de Bossuet à l’écriture inclusive ? Ce sont bien des principes absurdes, avec la complicité d’institutions dévoyées, qui par étapes successives ont entraîné la décadence de tous les aspects de la France !</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">En fait, quand le spirituel « laisse les clés » au temporel, alors l’effondrement est inévitable. Pour Durkheim, la religion fait l’unité du groupe. Cela signifie que s’il n’y a plus de religion, alors il y a fractionnement. Et s’il y a fractionnement, il y a lutte d’intérêts entre les parties. Autrement dit, le déséquilibre de la société, implique une lutte de plus en plus âpre entre des parties qui auront tendance à se scinder en sous-parties, elles-mêmes en lutte les unes contre les autres et elles-mêmes se scindant à leur tour. Le déséquilibre engendre un déséquilibre de plus en plus grand, de plus en plus rapide, de plus en plus diversifié et de plus en plus diversifiant jusqu’à l’effondrement final. La société se cannibalise : les allochtones contre les Autochtones, les femmes contre les hommes, les homosexuels contre les hétérosexuels, les jeunes contre les vieux, le privé contre le public, les lesbiennes contre les gays, les végans contre les végétariens, les végétariens contre les flexitariens…</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Confirmant Durkheim, l’historien David Engels, explique que l’athéisme est l’un des marqueurs de la décadence de la République romaine (<a style="color: #999999; text-decoration: underline;" href="http://www.autochtonisme.com/2019/10/la-fin-de-la-civilisation-europeenne-en-occident.html" target="_blank" rel="noopener">voyez ici</a>).</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">L’Ancien Testament expose quant à lui que l’oubli des commandements de Dieu empêchera les champs de produire, transformera les villes en désert, dispersera le peuple parmi les nations. En d’autres termes, transparaît l’idée que l’athéisme est cause d’effondrement.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;"> A l’autre bout du monde, les études de Claude Lévi-Strauss montrent qu’il y a un rapport entre la destruction, par les missionnaires salésiens, des structures cérémonielles des indiens Bororos du Brésil (par le démantèlement de l’organisation géométrique de leur habitat) et l’effondrement ultérieur de leur société.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Chez nous, en France, le processus d’effondrement (économique, démographique, culturel, moral…) commence véritablement à partir de la Révolution. Or la Révolution installe, avec une violence inouïe, un régime qui systématise le rejet de la religion traditionnelle…</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Il se pourrait que l’effondrement des sociétés humaines commence lorsque le spirituel n’est plus opérationnel dans le social, lorsqu’il n’irrigue plus le tissu social, lorsqu’il n’a plus son mot à dire dans la structuration sociale et la bonne marche de la société. Religion, <em>religare</em>, relier : quand le spirituel ne relie plus, alors la société se désagrège et disparaît.</span></span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6088363" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3929598062.jpg" alt="par-david-mcnew.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 115%;">Que rajouter de plus de notre point de vue autochtoniste, étant posé que cette société en putréfaction nous est désormais totalement étrangère ? Tout d’abord, que l’enchainement de plus en plus rapide des déséquilibres rend inutile de s’impliquer en faveur de l’une ou de l’autre des « parties » actuellement en lutte, sauf si des nécessités stratégiques ou tactiques l’exigent. Ensuite que le processus de désintégration du corps politique est maintenant irréversible : il ira jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à cet effondrement apocalyptique de la société que nous commençons à voir. Enfin, sans doute, qu’il est nécessaire que l<span style="background: #333333 none repeat scroll 0% 0%; color: #808080;">’effondrement atteigne son terme. Il semble maintenant que notre peuple ne renaîtra pas avant que son « reste pur » ne puisse dire, tel Jésus sur sa croix :</span></span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="color: #808080; background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;"><span style="line-height: 115%;"><span style="background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat; background-attachment: scroll; background-image: none; background-size: auto; background-origin: padding-box; background-clip: border-box;">« T<em>out est achevé !</em> ». </span></span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="color: #808080; background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;"><span style="line-height: 115%;"><span style="background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat; background-attachment: scroll; background-image: none; background-size: auto; background-origin: padding-box; background-clip: border-box;">Antonin Campana</span></span></span></strong></span></p></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlOswald Spengler's Apocalyptic Vision of Historytag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-01-19:62064042020-01-19T13:21:36+01:002020-01-19T13:21:36+01:00 Oswald Spengler's Apocalyptic Vision of History ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6080399" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2298470922.2.jpg" alt="Spengler-29.jpg" width="496" height="676" /></p><h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: arial black, sans-serif;">Oswald Spengler's Apocalyptic Vision of History</span></h1><div id="meta" class="style-scope ytd-watch-flexy"><div id="meta-contents" class="style-scope ytd-watch-flexy"><div id="container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="list-container" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><a class="yt-simple-endpoint style-scope ytd-video-owner-renderer" tabindex="-1" href="https://www.youtube.com/channel/UC48MljPUpTfdNM19LfIu0yg"><img id="img" class="style-scope yt-img-shadow" src="https://yt3.ggpht.com/a/AGF-l7-R8FYeGdo5Wfke7Io9DKUAE3ZnFwYUUrXa=s48-c-k-c0xffffffff-no-rj-mo" alt="" width="48" /></a><div id="upload-info" class="style-scope ytd-video-owner-renderer"><div id="container" class="style-scope ytd-channel-name"><div id="text-container" class="style-scope ytd-channel-name"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/channel/UC48MljPUpTfdNM19LfIu0yg"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;">Promethean Gnosis</span></span></strong></span></a></div></div></div></div></div></div></div><div id="top-row" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><div id="subscribe-button" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div></div><div id="content" class="style-scope ytd-expander"><div id="description" class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=lt_rnVA7AlM&t=160s">2:40</a> - Part 1 </span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=lt_rnVA7AlM&t=547s">9:07</a> - Part 2 </span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" style="color: #999999;" spellcheck="false" href="https://www.youtube.com/watch?v=lt_rnVA7AlM&t=1010s">16:50</a> - Part 3 </span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">The last of my Spengler videos, for now at least.</span></strong></span></div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"> </div><div class="style-scope ytd-video-secondary-info-renderer"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/lt_rnVA7AlM" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlFür einen aufgeklärten Kulturpessimismustag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-11-23:61073302018-11-23T00:05:00+01:002018-11-23T00:05:00+01:00 Für einen aufgeklärten Kulturpessimismus VON...
<header class="entry-header cf"><div class="title-wrap"><p style="text-align: center;"><img id="media-5917989" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1748967017.jpg" alt="kulturpessimismus.jpg" width="588" height="281" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Für einen aufgeklärten Kulturpessimismus </strong></span></h1></div><div class="entry-meta cf" style="text-align: left;"><div class="meta-columnone"><div class="entry-author"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span class="entry-author" style="color: #999999;"><span class="author vcard"><a class="url fn n" style="color: #999999;" href="https://www.blauenarzisse.de/author/christoph/">VON CHRISTOPH GEORGE</a></span></span></strong></span></div></div><div class="meta-columntwo"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.blauenarzisse.de </span></strong></span></div></div></header><div class="contentwrap"><div id="socialicons-sticky"><div id="entry-content" class="entry-content"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 14pt; color: #ccffcc;">Ist es klug, die gemeinhin als vergiftet geltende Position eines Kulturpessimisten einzunehmen?</span><span id="more-12220"></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Spätestens seitdem die Pop-Art von Andy Warhol als Kunst gilt, und Punkbands wie die Toten Hosen zu Auftritten höchster staatlicher Würdenträger abgespielt werden, sollte doch eines klar sein: Als kulturelles Gut kann heute so beinahe alles gelten. Daß es zwischen einem Gemälde Rembrandts und dem von Joseph Beuys in den Raum gestellten <em>Stuhl mit Fett</em> dennoch einen kulturrelevanten Unterschied gibt, sollte einleuchten. Wie konnte es also dazu kommen, daß heute beides als Kunst gelten soll? Und sind jene, denen eine Gleichstellung aufstößt, automatisch griesgrämige Kulturpessimisten?</span></strong></span></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Der Untergang ist real</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Zu diesem noch weit umfangreicheren Thema ist jüngst im <em>zu Klampen Verlag</em> ein hochinteressantes Büchlein des Philosophen und Cicero-Kolumnisten Alexander Grau erschienen. Sein erklärtes Ziel ist es, den zu Unrecht als ewiggestrig geltenden Begriff des Kulturpessimismus zu rehabilitieren und dessen Verständnis gleichsam zu erneuern.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Das ausdrücklich im Geiste Oswald Spenglers geschriebene Essay zeigt Kultur zunächst als ein Ordnungssystem auf, das der Mensch der bedrohlich wirkenden Natur entgegensetzt. Kulturen, die den Entwicklungssprung zu einer Hochkultur vollziehen, sind jedoch latent gefährdet, sich selbst zu schaden. Entweder sie drohen zu erstarren, oder sich durch ihre inneren Umformungsprozesse selbst den Boden zu entziehen, auf dem sie jedoch letztlich nur gedeihen können. Was dann eintritt, ist die Auflösung aller ihrer Überlieferungen, zugunsten eines rational erscheinenden Weltbildes, in dem für Tiefe und Mystik kein Platz mehr ist.</span></strong></span></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">„Ziel ist der globale Melting Pot, aus dem sich jeder nach seiner Fasson bedienen kann.“</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Durch diese Nivellierung kultureller Differenzen wird schließlich „die Vielfalt, die Buntheit und Austauschbarkeit, kurz: die Normlosigkeit zur Norm. Wo jedoch Normlosigkeit zur Norm wird, ist die Zerstörung und Überwindung von Normen das Ideal.“ Die Phase der eigentlichen Kultur liegt heute also längst hinter uns. Das Zeitalter der bürgerlichen Vernunft, in dem sich diese die Kultur zerstörende Entwicklung durchsetzte, stellte geschichtlich die Übergangsphase hierzu dar, und führte uns schließlich in das spätkulturelle Stadium zivilisierter Rationalität über, in dem wir heute stehen.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Über die geschichtliche Wurzel unseres kulturellen Verfalls lässt sich dabei trefflich streiten. Hier stellt Grau die Theorien von Joseph de Maistre, Henri Massis, René Guénon und weiteren vor, welche die Ursache der kulturellen Erosion des Abendlandes wahlweise in der Renaissance, der Reformation, der verpassten Latinisierung Europas nördlich des Limes oder auch bereits in der griechischen Antike verorten. Leider spart er hierbei jedoch den eingangs erwähnten Oswald Spengler aus, der seinerzeit zur Lösung dieser Frage noch andere Ansatzpunkte präsentierte.</span></strong></span></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Kritik an unserer Entwicklung muß heute rational sein, nicht mystisch</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Unstrittiger erscheint hingegen die konkrete Ursache des kulturauflösenden Prozesses in den verbesserten Lebensbedingungen des abendländischen Menschen zu liegen, die Grau mit Gustave Le Bon, Elias Canetti und Theodor W. Adorno beschreibt. Auf der Grundlage einer anhebenden Industrialisierung, die den Menschen von der kulturnotwendigen Enthaltsamkeit entbindet, ist es dann nur folgerichtig, daß sich im Leben dieser Kultur Hedonismus ausbreitet. Unter dem Einfluß des Lustprinzips, das den Menschen nun ebenso beherrscht wie einst die altbürgerliche Moral, erodieren schließlich kulturelle Äußerungen wie Religion und Gemeinschaftsgefühl als widerlegte Größen einer vergangenen Zeit.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Um diese Prozesse zu verstehen und ihre für den Menschen fatalen Fehlentwicklungen aufzuzeigen, die Grau im Wegfall eines kultur-religiösen Sinnzusammenhangs sieht, empfiehlt er schließlich die Position eines aufgeklärten Kulturpessimismus. Anstatt die Entwicklung blind zu feiern, solle man sie nüchtern beschreiben, um darüber die nötigen Konsequenzen für unser Zusammenleben abzuleiten. Demnach solle man sich nicht in eine für unsere Entwicklungsphase weltfremde Mystik oder andere Ausflüchte stürzen, die letztlich überlebt sind und zu nichts führen. Vielmehr solle man – wie bei Spengler – den Prozeß als einen unumkehrbaren annehmen und ihn aus unserer eigenen Lebenswirklichkeit heraus kritisieren.</span></strong></span></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Die Sehnsucht nach einer höheren Sinnebene bleibt</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Kulturpessimismus kann Grau zufolge dazu beitragen, „dass das Projekt Aufklärung, das einmal als Emanzipation von angeblichen Glaubensgewissheiten und eingefahrenen Denkschablonen begann, nicht an sich selbst zugrunde geht“. Folgt man seinen Ausführungen hätten wir sowieso keine andere Wahl, was das Buch zu einem lesens- und diskussionswürdigen Ausgangspunkt über den kulturellen Wandel unserer Zeit macht.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alexander Grau: <span style="color: #ccffcc;"><em>Kulturpessimismus – Ein Plädoyer</em>,</span> zu Klampen Verlag, 2018, 160 Seiten, 16 Euro.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(Portrait: Michael Lebed)</span></strong></span></p></div></div></div>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLéopardi ou la solitudetag:lapinos.hautetfort.com,2018-04-02:60398642018-04-02T01:31:11+02:002018-04-02T01:31:11+02:00 Le propre de l'homme est le goût de la solitude, pourrait-on dire, tandis...
<p style="text-align: justify;"><strong>Le propre de l'homme est le goût de la solitude, pourrait-on dire, tandis que les espèces inconscientes la craignent.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Improprement ou injustement qualifié de penseur "pessimiste" ou "misanthrope", Léopardi s'en défend dans son <em>"Zibaldone"</em>:</strong></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>- Ma philosophie ne mène pas à la misanthropie, comme on pourrait le croire en la considérant de manière superficielle, ce dont beaucoup l'accusent. Elle exclut au contraire toute misanthropie et tend naturellement à guérir, à faire disparaître cette humeur néfaste, cette haine (qui, si elle n'est pas systématique, n'en est pas moins réelle) que tant de gens, qui ne sont pas philosophes et qui ne voudraient passer pour misanthropes, éprouvent continuellement ou occasionnellement envers leurs semblables en raison du mal que leur font, avec ou sans raison, les autres hommes.</strong></em></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>Ma philosophie rend la nature coupable de tout, et en disculpant les hommes, elle déplace la haine et les plaintes vers un principe plus élevé, vers la véritable origine des maux des êtres vivants.</strong></em></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ici Léopardi éclaire le sens véritable du péché chrétien, qui n'accuse pas l'homme, ou n'accroît pas la haine de soi mais accuse la nature et souligne l'impasse du "droit naturel" des païens ou des élites politiques (qui en tous temps et sous tous les régimes sans exception tirent leur légitimité et leurs moyens du droit naturel).</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Au passage, Léopardi élucide pourquoi il y a tant de haine dans le socialisme qui s'avance au nom de l'amour de l'Humanité et a pourtant fait couler le sang des hommes comme aucune autre religion auparavant, attisant des querelles violentes dont l'humanité ne se remettra peut-être jamais. Les socialistes sont en effet ces gens "qui ne voudraient pas passer pour misanthropes", tantôt par ruse, tantôt par esprit moutonnier.</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlPensées étranglées...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-10-18:59898902017-10-18T16:00:00+02:002017-10-18T16:00:00+02:00 Les éditions Gallimard viennent de publier dans leur collection de poche...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Gallimard viennent de publier dans leur collection de poche Folio Sagesses, un recueil de pensées et d'aphorismes de <strong>Cioran</strong> intitulé <em><strong>Pensées étranglées</strong></em>. Philosophe et écrivain roumain d'expression française, Emile Cioran est l'auteur d'une œuvre marquée par l'ironie et le pessimisme avec des livres comme <em><strong>Précis de décomposition</strong></em>, <em><strong>La tentation d'exister</strong></em> ou <em><strong>De l'inconvénient d'être né</strong></em>...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5706913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/1842629552.jpg" alt="Cioran_pensées étranglées.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" «Le bonheur, c’est être dehors, marcher, regarder, s’amalgamer aux choses. Assis, on tombe en proie au pire de soi-même. L’homme n’a pas été créé pour être rivé à une chaise. Mais peut-être ne méritait-il pas mieux.» « Frivole et décousu, amateur en tout, je n’aurai connu à fond que l’inconvénient d’être né.» «Ces moments où l’on souhaite être absolument seul parce que l’on est sûr que, face à face avec soi, on sera à même de trouver des vérités rares, uniques, inouïes, - puis la déception, et bientôt l’aigreur, lorsqu’on découvre que de cette solitude enfin atteinte, rien ne sort, rien ne pouvait sortir.» «Nous sommes tous au fond d’un enfer dont chaque instant est un miracle.» Une pensée d’une exigence radicale, entre désespoir absolu et humour ravageur. "</span></p></blockquote>
Littérature de partouthttp://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.htmlOctave Mirbeau, La Grève des électeurstag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-03-01:59160772017-03-01T05:04:00+01:002017-03-01T05:04:00+01:00 ...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5574704" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/2023765398.3.jpeg" alt="Unknown-1.jpeg" /></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Une chose m’étonne prodigieusement — j’oserai dire qu’elle me stupéfie — c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose… Quand on réfléchit un seul instant, ce surprenant phénomène n’est-il pas fait pour déroutes les philosophies les plus subtiles et confondre la raison ? […] qu’un député, ou un sénateur, ou un président de la République, ou n’importe lequel de ces étranges farceurs qui réclament une fonction élective, quelle qu’elle soit, trouve un électeur, c’est-à-dire l’être irrêvé, le martyr improbable, qui vous nourrit de son pain, vous vêt de sa laine, vous engraisse de sa chair, vous enrichit de son argent, avec la seule perspective de recevoir, en échange de ces prodigalités, des coups de trique sur la nuque, des coups de pied au derrière, quand ce n’est pas des coups de fusil dans la poitrinr, en vérité cela dépasse les notions déjà pas mal pessimistes que je m’étais faites jusqu’ici de la sottise humaine en général, et de la sottise française en particulier, notre chère et immortelle sottise, ô chauvin !</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Octave Mirbeau, <em>La Grève des électeurs</em> [1888], éditions Allia, 2017, p. 7 et 8-9.</span></p><p> </p><p> </p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlL'Histoire du Salut : joies et douleurstag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2016-12-30:58928842016-12-30T21:38:00+01:002016-12-30T21:38:00+01:00 TRANSCRIPT We'd first like to say we hope you are...
<p> </p><p style="text-align: center;"><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/CqY9BYBLwdM?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>TRANSCRIPT</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">We'd first like to say we hope you are having a holy, happy, blessed Christmas — and yes, it is, of course, still Christmas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Christmas joy cannot be contained to one 24-hour period; it spills over for eight days, which comprise what the Church teaches us is actually one very long celebration. See how much atheists and protestants miss out on? Who says Catholics are dull and serious?</span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.churchmilitant.com/video/episode/vortex-good-and-bad">> Read more</a></span></p><p> </p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlEt à la fin le Sauveur revient, sa Mère triomphe, la victoire est totaletag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2016-12-08:58845892016-12-08T21:20:00+01:002016-12-08T21:20:00+01:00 The best game ever ...
<p style="text-align: center;"><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/m59Ry2in1IE?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">The best game <em>ever</em>...</span></p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlLes effets psychologiques et spirituels du pessimisme et des excès de pensées négativestag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2016-04-18:57902232016-04-18T15:30:00+02:002016-04-18T15:30:00+02:00 These media files are Penanceware, which require that you do one of...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5349609" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/00/01/2791518814.png" alt="Negativity.png" width="650" height="276" /></p><p style="text-align: center;"><a href="https://sentrad.org/multimedia/"><img id="media-5829454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/00/02/3353142371.png" alt="anglais,english,spiritualité,spiritualité chrétienne,pessimisme,négativisme,négativité,dépression,engagement chrétien,chrétiens en politique,blogosphère catholique,fraternité saint-pierre,psychologie thomiste,combat spirituel" width="651" height="415" /></a></p><div class="entry-content"><p style="text-align: justify;">These media files are Penanceware, which require that you do one of the following: (1) $1.00 via Paypal (<a href="http://sentrad.org/multimedia/" rel="nofollow">http://sentrad.org/multimedia/</a>), (2) offer up a decade of the Rosary, or (3) perform some form of penance for the intentions of Fr. Ripperger (for each individual media file downloaded). The same rule applies if you copy and distribute to friends.</p><p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=RoEWGSa6bxE" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5829456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/02/00/2339256109.png" alt="anglais,english,spiritualité,spiritualité chrétienne,pessimisme,négativisme,négativité,dépression,engagement chrétien,chrétiens en politique,blogosphère catholique,fraternité saint-pierre,psychologie thomiste,combat spirituel" width="650" height="237" /></a></p></div>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlLa Pensée Positive... (13)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-01-03:57388832016-01-03T05:00:00+01:002016-01-03T05:00:00+01:00 Le style explicatif positif ou négatif : Dans le cadre de...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5256029" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/02/1915680420.34.jpeg" alt="pensées positives,nürnberger,écrivain,philosophie,positif,négatif,optimisme,pessimisme,comprendre,savoir,connaître" />Le style explicatif positif ou négatif :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #008080;">Dans le cadre de ses recherches, le psychologue américain Martin Seligman s'est posé la question suivante : comment les différents styles explicatifs, c'est-à-dire la prépondérance de l'optimisme ou du pessimisme, agissent-ils sur les actions et les comportements futurs ? Et les résultats de ses études montrent que les styles explicatifs influencent considérablement le niveau de motivation à agir ou à se comporter de telle ou telle manière. Manifestement, la raison objective d'une réussite ou d'un échec tient d'abord à des explications et à des jugements tout prêts.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">(Extrait de "La Pensée Positive" de Elke Nürnberger - Ed. "Ecolibris" - 2014)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">à suivre...</span></em></span></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlLa Pensée Positive... (12)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2015-12-09:57282622015-12-09T05:00:00+01:002015-12-09T05:00:00+01:00 Comment nos jugements transforment le monde : L'optimisme...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Comment nos jugements transforment le monde :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;"><img id="media-5235992" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/01/1915680420.25.jpeg" alt="pensée,positive,nürnberger, jugements,monde,pessimisme,optimisme,inter^rétations,réflexions,comprendre,savoir,connaître,écolbris, livre,extrait,société" /><span style="color: #a3833e;">L'optimisme et son contraire, le pessimisme, sont deux manières pour l'être humain de s'expliquer les événements de sa vie. En psychologie sociale, on appelle ces modèles explicatifs les attributions causales ou attributions des causes. La façon dont nous interprétons nos réussites et nos échecs influence nos sentiments et notre motivation. Notre interprétation de situations et d'événements de notre vie, qu'il s'agisse d'un examen raté, d'une réponse négative à une candidature ou du simple retard d'un ami prend souvent la forme d'un style explicatif ou d'attribution personnel. A qui imputons-nous nos échecs ? Partons-nous du principe que tout ce qui va mal pour nous témoigne de notre propre défaillance ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">(Extrait de "La Pensée Positive" de Elke Nürnberger - Ed. "Ecolibris" - 2014)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">à suivre...</span></em></span></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlLa Pensée Positive... (11)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2015-10-29:57074462015-10-29T05:01:00+01:002015-10-29T05:01:00+01:00 Puisqu'aucun être humain ne naît ppessimiste mais apprend à se comporter...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #3366ff;"><img id="media-5197638" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/02/1915680420.32.jpeg" alt="écolibris,nürnberger,livre,pensée,positive,optimisme,pessimisme,étudier,humain,vision,cerveau,réflexion,comprendre,savoir,connaître" />Puisqu'aucun être humain ne naît ppessimiste mais apprend à se comporter de manière pessimiste, l'individu peut apprendre et s'exercer à retrouver peu à peu une vision des choses plus positives. Etudier l'optimiste est déjà un premier pas vers l'optimisme qui active les régions du cerveau responsables de cette attitude.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Extrait de "La Pensée Positive" d'Elke Nürnberger - Ed. "Ecolibris" - 2014)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">à suivre...</span></em></span></p>
jean-verdonhttp://www.pdfcentre.fr/about.htmlLes chefs d'entreprise et salariés du privé sont pessimistestag:www.pdfcentre.fr,2015-03-31:55939472015-03-31T08:24:48+02:002015-03-31T08:24:48+02:00 Les chefs d'entreprise sont pessimistes sur leur capacité à embaucher dans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #000000;"><img id="media-4989118" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.pdfcentre.fr/media/02/01/915454204.jpg" alt="pessimiste-1.jpg" />Les chefs d'entreprise sont pessimistes sur leur capacité à embaucher dans les six mois à venir (84 %) ou sur une augmentation de salaire pour leur personnel (65 %). Leurs salariés manquent également de confiance : une grande majorité d'entre eux pensent que l'entreprise n'augmentera pas leur salaire (76 %) ou ne pourra pas embaucher (69 %). Pour ce qui est du développement économique du secteur d'activité de l'entreprise, les employés sont plus optimistes (52 %) que leur patron (32 %).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Lire la suite sur <a href="http://www.lepoint.fr/economie/les-chefs-d-entreprise-et-salaries-du-prive-sont-pessimistes-30-03-2015-1916983_28.php" target="_blank">Le Point</a></span></p>
Equisetum (prêle)http://prele.hautetfort.com/about.htmlPeut on encore être optimiste de nos jours ?tag:prele.hautetfort.com,2015-02-21:55636242015-02-21T06:57:00+01:002015-02-21T06:57:00+01:00 Si l’on essaye de se montrer optimiste actuellement, on risque de...
<p> </p><p><span style="font-size: small;">Si l’on essaye de se montrer optimiste actuellement, on risque de passer pour niais ou de voir des sourires ironiques sur les visages environnants, tant la morosité semble de mise. Celui ou celle qui, comme moi de temps en temps, se risque à envisager l’avenir en mettant les choses au mieux, en espérant des prises de conscience, des avancées, se sent en effet très vite plein d’illusions, voire carrément ridicule.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Comment en sommes nous venus à refuser de prendre la vie du bon côté ? </span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Certes, il ne s’agit pas de pratiquer la méthode Coué en nous répétant que tout va s’arranger ou de nous accrocher à des pensées magiques infantiles. Je constate pour ma part que, quelques uns d’entre nous essayent de savourer leur vie au présent. J’en veux pour preuve un style de publicité nous questionnant : « bien manger n’est il pas le début du bonheur ? » Et des émissions comme Top Chef devenues régulières ne montrent elles pas que la nourriture pourrait combler un vide ou une angoisse existentielle ?</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">La réalité est là et nous ne pouvons faire l’autruche à propos des menaces climatiques, écologiques, économiques, politiques auxquelles notre terre paraît exposée. Toutefois, cultiver le pessimisme nous donne-t-il un quelconque avantage? Je ne le pense pas! Mésestimer nos ressources n’aide en effet aucunement à les mettre en œuvre! Comme le dit le chanteur Abd el Malik, dont j’ai retenu la phrase : "le pessimisme est un luxe qu’on ne peut pas se permettre !"<br /></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Notre moral a souvent besoin d’être dopé, notre capital bien-être mis en lumière, pour que nous sentions que chacun de nous dans le quotidien fait face à l’adversité, avance malgré les obstacles. Car en puisant dans nos ressources, individuellement comme collectivement, nous trouvons la force et la confiance nécessaires pour rebondir. Tous ceux qui ont traversé une période de guerre, d'incarcération le savent : pour résister, passer au-delà, il ne faut pas perdre l'espoir!</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Peut-être pêchons nous actuellement par un grand manque de confiance en l’autre, qu’il soit étranger ou français, qu'il ait une autre religion que la nôtre, d'autres modes de vie ou pas. Pourquoi autrui ne voudrait-il pas, comme nous tous, vivre décemment des fruits de son travail, connaître la joie et l'amour, la paix, si on lui en donne les moyens? La violence est parfois la conséquence du désespoir...</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Il me semble que nous manquons en ce moment d’une direction, d’un sens. Notre monde qui semblait aller vers l’expansion, le progrès, la croissance paraît tout à coup se contracter, se rétrécir. Est-ce forcément négatif? Aurions nous appris à partager nos voitures, nos logements, à chercher des ressources renouvelables, à travailler dans le social, si l’expansion avait continué comme avant en laissant une partie de l’humanité au bord du chemin?</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Tout passage, toute transition est un temps d’insécurité, car on ne peut plus retourner en arrière et le nouveau nous fait peur… Notre fragilité est bien réelle, mais c’est aussi notre force que de savoir compter avec la vie, de pouvoir positiver nos expériences, de faire silence, de nous reconnaître humains et donc faillibles, tout en écoutant ce qui se murmure en nous au moment de poursuivre l’aventure.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Pourquoi ne pourrions nous pas considérer cette époque charnière comme riche en opportunités, dynamisante pour notre créativité, motivante pour apporter un renouveau intérieur ? Et comme l’amour est réputé donner des ailes, pourquoi ne pas aimer ce temps de chambardement en y remettant au cœur des valeurs essentielles comme la bienveillance, la simplicité, la compassion et la confiance ?</span></p><p> </p><p><em><span style="font-size: small;">Lyliane</span></em></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlPessimisme françaistag:lapinos.hautetfort.com,2014-08-25:54342452014-08-25T22:36:00+02:002014-08-25T22:36:00+02:00 Si la presse fustige régulièrement le pessimisme des Français, voire leur...
<p style="text-align: justify;"><strong>Si la presse fustige régulièrement le pessimisme des Français, voire leur "cynisme", c'est parce que les journalistes se font un devoir d'incliner à l'esclavage.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les esclaves ne se doivent-ils pas d'être optimistes et d'avoir toujours espoir dans l'avenir ? L'espoir fausse autant la réalité que la perspective, cet art du mensonge.</strong></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlFrançais toujours aussi pessimistestag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-03-11:46326952012-03-11T12:52:00+01:002012-03-11T12:52:00+01:00 Il n'est pas trop tard pour le signaler, d'autant que ces résultats ont un...
<p><img id="media-3481364" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/772533361.6.jpg" alt="images.jpg" />Il n'est pas trop tard pour le signaler, d'autant que ces résultats ont un lien avec les questions socioreligieuses que nous étudions: <a href="http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Sondage-Ifop-pour-La-Croix-sur-la-crise-et-le-pessimisme-francais-_NG_-2012-02-22-771264">un <strong>sondage IFOP</strong> rendu public à la fin du mois dernier</a>, pour le quotidien<em><strong> La Croix</strong></em>, confirme le <strong>pessimisme record des Français</strong>.</p><p>Russes, Allemands, Américains, Allemands, Chinois, tous voient l'avenir en couleurs plus roses. Parce qu'ils ont moins à perdre? Pas toujours.</p><p style="text-align: justify;">Sans doute aussi parce que le rapport au réel y est plus sain qu'en France (oui, oui, même en Russie et en Chine!). Dans l'hexagone, pays pourtant si attachant, on continue à vendre du "<em>rêve</em>" et de l'"idéologiquement correct", alors que c'est le <em>réel</em> (en France et en Europe) qu'il faudrait mieux connaître et façonner, troquant la démagogie des grands mots creux pour une pédagogie de l'avenir.<strong> <a href="http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Sondage-Ifop-pour-La-Croix-sur-la-crise-et-le-pessimisme-francais-_NG_-2012-02-22-771264">Sondage téléchargeable ici</a>.</strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEmil Cioran e o Culto à Mortetag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-11-25:38797052011-11-25T00:10:00+01:002011-11-25T00:10:00+01:00 Emil Cioran e o Culto à Morte por Tomislav Sunic...
<div class="date-posts"><div class="post-outer"><div class="post hentry"><a name="6413672440034696370"></a><h3 class="post-title entry-title"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><a href="http://legio-victrix.blogspot.com/2011/11/emil-cioran-e-o-culto-morte.html"><span style="color: #ff6600;">Emil Cioran e o Culto à Morte</span></a> </span></h3><div class="post-header"> </div></div><div id="post-body-6413672440034696370" class="post-body entry-content"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"> por Tomislav Sunic</span></div></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://legio-victrix.blogspot.com/</span><br /> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" href="http://2.bp.blogspot.com/-eubHNvcMsx4/TeJWGFXhrVI/AAAAAAAAAJI/1gYEyntmDAg/s400/A1-CAPITANUL-CIORAN-LEGIONAR.JPG"><img src="http://2.bp.blogspot.com/-eubHNvcMsx4/TeJWGFXhrVI/AAAAAAAAAJI/1gYEyntmDAg/s320/A1-CAPITANUL-CIORAN-LEGIONAR.JPG" alt="" width="273" height="320" border="0" /></a></div><br /> <br /> <br /><div class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; line-height: 115%;">Pessimismo histórico e senso trágico são motivos recorrentes na literatura Européia. De Heraclitus à Heidegger, de Sophocles à Schopenhauer, os representantes do ponto de vista trágico assinalam que a maneira mais curta de existência humana pode somente ser superada pela intensidade heróica de viver. A filosofia do trágico é incompatível com o dogma cristão de salvação e otimismo de algumas ideologias modernas. Muitas políticas ideológicas e teológicas modernas se estabelecem a partir do pressuposto de que “o futuro radiante” está em algum lugar depois de virar a esquina, e que o medo existencial pode ser melhor subjugado pela aceitação de um linear e progressivo conceito histórico. É interessante observar que indivíduos e massas, na nossa pós-modernidade, cada vez mais evitam alusões à morte e ao fato de morrer. Procissões e despertares, que há não muito honraram a comunhão pós-moderna entre a vida e a morte, estão rapidamente caindo no esquecimento. Em uma sociedade fria e super-racional de hoje, a morte de alguém causa constrangimento, como se a morte nunca tivesse existido, e como se a morte pudesse ser adiada por uma “procura da felicidade” deliberada. A crença de que a morte pode ser despistada com um elixir da juventude eterna e a “ideologia das boas aparências”, é generalizada na sociedade moderna orientada pela TV. Essa crença se tornou uma fórmula de conduta sócio-política.<br /> <br /> O ensaísta franco-romeno, Emile Cioran, sugere que uma conscientização da futilidade existencial representa a única arma contra delírios teológicos e ideológicos que têm balançando a Europa por séculos. Nascido na Romênia em 1911, Cioran desde muito cedo se identificou com o velho provérbio Europeu de que geografia significa destino. Da sua região nativa, de onde uma vez vagou pelas hordas de Scythian e Sarmatian, e na qual mais recentemente, vampiros e Draculas políticos estão tomando o pedaço, ele herdou um típico talento “balkanesque” de sobrevivência. Dezenas de povos gregos antigos evitavam esta área, e quando as circunstâncias políticas os forçaram a fugir, escolheram uma nova pátria na Sicília ou na Itália – ou hoje, como Cioran, na França. “Nossa época” escreve Cioran, “vai ser marcada pelo romantismo de pessoas apátridas. Já a imagem do universo está no passo de que ninguém terá direitos civis.”[1] Similarmente a esses compatriotas exilados, Eugene Ionesco, Stephen Lupasco, Mircea Eliade, e muitos outros, Cioran vem para compreender muito cedo que o senso de futilidade existencial pode melhor ser curado pela crença em um conceito histórico cíclico, que exclui qualquer noção de chegada de um Messias ou a continuação do progresso tecno-econômico.<br /> <br /> A atitude política, estética e existencial, de Cioran em relação a ser e tempo é um esforço para restaurar o pensamento pré-Socrático, o qual o Cristianismo, logo a herança do racionalismo e do positivismo, empurrou para a periferia da especulação filosófica. Nesse ensaio e aforisma, Cioran tenta lançar uma fundação de uma filosofia de vida que, paradoxalmente, consiste na refutação total de todo o viver. Em uma era de história acelerada lhe parece sem sentido especular sobre o aperfeiçoamento humano ou sobre o “fim da história”. “O futuro”, escreve Cioran, “vão e vejam por si mesmos se realmente desejam. Eu prefiro me agarrar ao inacreditável presente e ao inacreditável passado. Eu os deixo a oportunidade de encarar o inacreditável.”[2] Antes dos empreendimentos humanos em devaneios sobre a sociedade futurista, ele devia primeiro imergir a si mesmo na insignificância da sua vida, e finalmente restaurar a vida para o que ela é de fato: uma hipótese trabalhosa. Em uma de suas litografias, o pintor francês J. Valverde, do século XVI, esboçou um homem que tinha tirado sua própria pele. Esse incrível homem, segurando uma faca em uma das mãos e sua pele recém tirada na outra, assemelha-se a Cioran, que agora ensina aos seus leitores como melhor tirar a máscara das ilusões políticas. Homens sentem medo somente na sua pele, não no esqueleto. Como seria para uma mudança, pergunta Cioran, se o homem poderia ter pensado em algo não relacionado ao ser? Nem tudo que transparece teimoso tem causado dores de cabeça? “E eu tenho pensado em todos que eu conheço”, escreve Cioran, “em todos que não estão mais vivos, há muito chafurdando em seus caixões, para sempre isentos da sua carne – e medo.”[3]<br /> <br /> A interessante característica de Cioran é a tentativa de lutar contra o niilismo existencial por significados niilistas. Diferente de seus contemporâneos, Cioran é averso ao pessimismo chic dos intelectuais modernos que lamentam paraísos perdidos, e que continuam pontificando sobre o fim do progresso econômico. Inquestionavelmente, o discurso literário da modernidade tem contribuído para essa disposição do falso pessimismo, embora esse pessimismo pareça ser mais induzido por apetites econômicos frustrados, e menos, pelo que Cioran fala, “alienação metafísica”. Contrário ao existencialismo de J.P. Sartre, que foca na ruptura entre ser e não-ser, Cioran lamenta a divisão entre a linguagem e a realidade e, portanto, a dificuldade de transmitir inteiramente a visão da insignificância existencial. Em um tipo de alienação popularizada por escritores modernos, Cioran detecta o ramo da moda do “parnasianismo” que elegantemente mascara uma versão aquecida de uma crença frustrada em andamento. Como uma atitude crítica em relação aos seus contemporâneos, talvez seja a razão do por quê Cioran nunca teve elogios caindo aos montes sobre ele, e por quê seus inimigos gostam de apelida-lo de “reacionário”. Para rotular Cioran de filósofo do niilismo pode ser melhor apropriado em vista do fato de quê ele é um blasfemador teimoso que nunca se cansa de chamar Cristo, São Paulo, e todo o clérigo cristão, tão bem quanto seus seculares marxistas freudianos, de sucessores totais da mentira e mestres da ilusão. Ao atenuar Cioran para uma categoria ideológica e intelectual preconcebida não se pode fazer justiça ao seu temperamento complexo, nem refletir objetivamente sua filosofia política complicada. Cada sociedade, democrática ou despótica, tenta silenciar aqueles que encarnam a negativa da sacrossanta teologia política. Para Cioran, todo os sistemas devem ser rejeitados pela simples razão de que eles glorificam o homem como criatura final. Somente no louvor do não-ser, e na total negação da vida, argumenta Cioran, a existência do homem se torna suportável. A grande vantagem de Cioran é, como ele diz, “eu vivo somente porque é meu poder morrer quando eu quiser; sem a idéia de suicídio, eu tenho me matado já há muito tempo atrás.”[4] Essas palavras testemunham a alienação de Cioran da filosofia de Sisyphus, bem como sua desaprovação do pathos moral do trabalho infestado de esterco. Dificilmente um caráter bíblico ou moderno democrata poderia querer contemplar de maneira similar a possibilidade de quebrar o ciclo do tempo. Como Cioran diz, o supremo senso de beatitude é alcançável somente quando o homem compreende que ele pode, em qualquer momento, terminar com sua vida; somente nesse momento isso significará uma nova “tentação de existir”. Em outras palavras, poderia ser dito que Cioran desenha sua força vital do constante fluxo de imagens de morte saudada, assim interpretando irrelevante todas as tentativas de qualquer compromisso ético ou político. O homem deveria, por uma mudança, argumenta Cioran, tentar funcionar como uma bactéria saprófita; ou melhor, como uma ameba da era Paleozóica. Como forma primordial de existência pode suportar o terror do ser e do tempo mais facilmente. Em um protoplasma, ou em espécies mais arcaicas, há mais beleza que em todos os filósofos da vida. E para reiterar este ponto, Cioran acrescenta: “Oh, como eu gostaria de ser uma planta, mesmo que eu teria que ser um excremento de alguém!”[5]<br /> <br /> Talvez Cioran poderia ser retratado como arruaceiro, ou como os franceses diriam, “trouble fete”, do qual os aforismas suicidas ofendem a sociedade burguesa, mas de quem as palavras também chocam os socialistas modernos sonhadores. Em vista da sua aceitação da idéia da morte, assim como sua rejeição de todas as doutrinas políticas, não é de admirar que Cioran não mais se sente imposto ao egoísta amor da vida. Por isso, não há razão para ele no refletir sobre a estratégia de vida; alguém deveria, primeiro, começar a pensar sobre a metodologia da morte ou, melhor ainda, como nunca ter nascido. “A humanidade tem regredido muito”, escreve Cioran, e “nada prova isso melhor que a impossibilidade de encontrar uma única nação ou tribo na qual o nascimento de uma criança causa luto e lamentação”[6] Onde estão aqueles tempos sacros, pergunta Cioran, quando os bogumils balcânicos e os cátaros franceses viram no nascimento de uma criança um castigo divino? As gerações atuais, ao invés de alegrarem-se quando seus queridos morrem, estão aturdidos com terror e descrença na visão da morte. Ao invés de lamentar e lutar quando sua prole nasce, organizam festividades em massa:<br /> <br /> “Se embargá-los é um mal, a causa desse mal deve ser vista no escândalo do nascimento – porque para nascer significa ser embargado. O propósito da separação deveria ser a supressão de todos os vestígios desse escândalo – o sinistro e o menos tolerável dos escândalos.”[7]<br /> <br /> A filosofia de Cioran carrega uma forte marca de Friedrich Nietzsche e das Upanishads indianas. Embora seu incorrigível pessimismo muitas vezes chama a “Weltschmerz” de Nietzsche, sua linguagem clássica e sua rígida sintaxe raramente tolera narrativas românticas ou líricas, nem as explosões sentimentais que pode-se encontrar na prosa de Nietzsche. Ao invés de recorrer à melancolia trovejante, o humor paradoxal de Cioran expressa algo o qual, em primeiro lugar, nunca deveria ter sido construído verbalmente. A fraqueza da prosa de Cioran reside, provavelmente, na sua falta de organização temática. Quando seus aforismos são lidos como notas destruídas de uma boa construção musical, e também sua linguagem é bastante hermética, em que o leitor tem de tatear o significado.<br /> <br /> Quando alguém lê a prosa de Cioran é confrontado por um autor que impõe um clima de gélido apocalipse, que contradiz completamente a herança do progresso. A verdadeira alegria está em não-ser, diz Cioran, que é, na convicção de que cada ato de criação intencional perpetua o caos cósmico. Não há propósito nas deliberações intermináveis sobre um melhor sentido da vida. A história inteira, seja a história lembrada ou a história mítica, é repleta de cacofonia de tautologias teológicas e ideológicas. Tudo é “éternel retour”, um carrossel histórico, com aqueles que estão hoje no topo, terminando amanhã no fundo do poço.<br /> <br /> “Eu não posso desculpar a mim mesmo por ter nascido. É como se, ao insinuar a mim mesmo nesse mundo, eu profanasse algum mistério, traísse algum importante noivado, executasse um erro de gravidade indescritível.”[8]<br /> <br /> Não significa que Cioran seja completamente isolado dos tormentos físicos e mentais. Ciente da possibilidade de um desastre cósmico, e persuadido neurologicamente de que algum outro predador pode em qualquer momento privar-se do seu privilégio para assim morrer, ele implacavelmente evoca um conjunto de imagens de morte em camas. Não é um verdadeiro método aristocrático de aliviar a impossibilidade d ser?<br /> <br /> “A fim de vencer a ansiedade ou temor tenaz, não há nada melhor do que imaginar seu próprio funeral: método eficiente e acessível a todos. A fim de evitar recorrer a isso durante o dia, o melhor é entrar nessas virtudes logo após se levantar. Ou talvez fazer uso disso em ocasiões especiais, semelhante ao Papa Inocêncio IX que mandou pintarem ele morto em sua cama. Ele lançaria um olhar para aquela pintura toda vez que tivesse uma decisão importante a fazer...”[9]<br /> <br /> Primeiramente, já se deve ter sido tentado a dizer que Cioran é afeiçoado em mergulhar nas suas neuroses e idéias mórbidas, como se pudessem ser usadas para inspirar sua criatividade literária. Tão emocionante que ele encontra seu desgosto pela vida que ele próprio sugere que “aquele que consegue adquiri-lo tem um futuro o qual fará tudo prosperar; sucesso assim como derrota.”[10] Tal franca descrição de seus espasmos emocionais o faz confessar que sucesso, para ele, é tão difícil adquirir quanto a falha. Tanto um como o outro lhe causam dor-de-cabeça.<br /> <br /> O sentimento da futilidade sublime com relação a tudo que engloba a vida vai de mão à mão com a atitude pessimista de Cioran com respeito ao surgimento e à decadência dos impérios e dos Estados. Sua visão da circulação do tempo histórico lembra Vico's corsi e ricorsi, e seu cinismo sobre a natureza humana desenha na “biologia” histórica de Spengler. Tudo é um carrossel, e todo sistema está condenado a perecer no momento em que toma entrada na cena histórica. Pode-se detectar nas profecias sombrias de Cioran os pressentimentos do estóico imperador romano Marcus Aurelius, quem ouviu na distância do Noricum o galope dos cavalos bárbaros, e quem discerniu através da neblina de Panonia as pendentes ruínas do império romano. Embora hoje os atores sejam diferentes, a configuração permanece similar; milhões de novos bárbaros começaram a bater nos portões da Europa, e em breve tomarão posse daquilo que está dentro dela:<br /> <br /> “Independentemente do quê o mundo se tornará no futuro, os ocidentais assumirão o papel do Graeculi do império romano. Necessitados de e desprezados por novos conquistadores, não terão nada para oferecer a não ser a imposturice da sua inteligência ou o brilho de seu passado.”[11]</span></strong></span></div><div class="MsoNormal"> </div><div class="MsoNormal"> </div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" href="http://www.romania-insider.com/wp-content/uploads/2010/09/emil-cioran.jpg"><span style="color: #c0c0c0;"><img src="http://www.romania-insider.com/wp-content/uploads/2010/09/emil-cioran.jpg" alt="" width="320" height="201" border="0" /></span></a></span></strong></span></div><div class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; line-height: 115%;"><br /> <br /> Este é o momento da rica Europa arrumar-se e ir embora, e ceder a cena histórica para outros povos mais viris. A civilização se torna decadente quando toma a liberdade como certa; seu desastre é iminente quando se torna tolerante a todo tosco de lá de fora. No entanto, apesar de que os furacões políticos estão à espreita no horizonte, Cioran, como Marcus Aurelius, está determinado a morrer com estilo. Seu senso do trágico ensinou-o a estratégia do ars moriendi, o tornando preparado para qualquer surpresa, independente da sua magnitude. Vitoriosos e vítimas, heróis e capangas, eles todos não se revezam nesse carnaval da história, lamentando e lamentando seu destino enquanto no fundo do poço, e tomando vingança enquanto no topo? Dois mil anos de história greco-cristã é uma mera ninharia em comparação à eternidade. Uma civilização caricatural está agora tomando forma, escreve Cioran, na qual os que estão criando estão ajudando aqueles que a querem destruir. A história não tem sentido e, portanto, na tentativa de torna-la significativa, ou esperar disso uma explosão final de teofania, é uma quimera auto-destrutiva. Para Cioran, há mais verdade nas ciências ocultas do que em todas as filosofias que tentam dar sentido de vida. O homem se tornará finalmente livre quando ele tirar sua camisa de força do finalismo e do determinismo, e quando ele compreender que a vida é um erro acidental que saltou de uma circunstância astral desconcertante. Provas? Uma pequena torção da cabeça claramente mostra que a história, de fato, se resume a uma classificação do policiamento: “afinal de contas, a barganha histórica não é a imagem da qual as pessoas têm do policiamento das épocas?”[12] Suceder na mobilização das massas em nome de algumas idéias obscuras, para as permitir farejar sangue, é um caminho certeiro para o sucesso político. As mesmas massas, as quais carregaram nos ombros a revolução francesa em nome da igualdade e da fraternidade, não têm muitos anos atrás também carregado nos ombros um imperador de roupas novas – um imperador em cujo nome corriam descalços de Paris a Moscou, de Jena para Dubrovnik? Para Cioran, quando uma sociedade cai fora das utopias políticas, não há mais esperanças, e consequentemente não se pode mais haver vida. Sem utopia, escreve Cioran, as pessoas são forçadas a cometer suicídio; graças à utopia, elas cometem homicídio.<br /> <br /> Hoje em dia não há mais utopia. A democracia de massa tomou seu lugar. Sem a democracia a vida possui algum sentido; agora, a democracia não possui vida em si mesmo. Afinal, Cioran argumenta, se não fosse por um lunático da Galiléia, o mundo seria um lugar muito chato. Ai, ai, quantos lunáticos hoje estão incubando hoje suas auto-denominadas derivativas teológicas e ideológicas. “A sociedade está mal organizada”, escreve Cioran, “ela não faz nada contra os lunáticos que morrem tão cedo.”[13] “Provavelmente todos os profetas e adivinhos políticos deveriam imediatamente ser condenados à morte, porque quando a ralé aceita um mito – prepare-se para massacres ou, melhor, para uma nova religião.”[14]<br /> <br /> Inequivocamente, como os ressentimentos de Cioran contra a utopia poderiam aparecer, ele está longe de ridicularizar sua importância criativa. Nada poderia ser mais repugnante para ele do que o vago clichê da modernidade que associa a busca pela felicidade com uma sociedade da busca pelo prazer da paz. Desmistif
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlA Prophecy for the Future of Europetag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-10-03:37983722011-10-03T00:07:00+02:002011-10-03T00:07:00+02:00 A Prophecy for the Future of Europe By John Morgan Ex:...
<p id="BlogTitle" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">A Prophecy for the Future of Europe</span></p><p id="BlogDate" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">By <span style="text-decoration: underline;">John Morgan</span> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://www.counter-currents.com/</span></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://cdn.counter-currents.com/wp-content/uploads/2011/09/a_prophet01.jpg" rel="external"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="alignright size-medium wp-image-18006" style="float: right;" title="a_prophet01" src="http://cdn.counter-currents.com/wp-content/uploads/2011/09/a_prophet01-300x240.jpg" alt="" width="300" height="240" /></span></a> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The 2009 French film <em>A Prophet</em>, directed by Jacques Audiard, is one of the best prison/crime films (it contains elements of both) I have seen in a long time. In its gritty realism, it is a throwback to the greatest prison films of bygone eras. I’m thinking of classics like <em>A Man Escaped</em>, <em>Escape from Alcatraz</em>, <em>Papillon</em>, or even the 1985 <em>Runaway Train</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">These disappeared after the Tarantino age was ushered in with <em>Reservoir Dogs</em> and <em>Pulp Fiction</em>, and after that, prison and crime films, with their slick, fast-paced cinematography, jumbled morality and glamorous characters, came to resemble long music videos more than dramas. (The 2004 British film <em>Layer Cake</em> is a prime example of this type of film.) <em></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>A Prophet</em>, however, shows criminals and prison life as I imagine they are really like: dirty, ugly and unpleasant, inhabited by people who have to be both brutal and cunning just to survive from one day to the next. In this sense, the film is a great success, and that alone would make it worth viewing. Many other people have sung its praises as well, and it won the Grand Prize at the Cannes Film Festival in 2009.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There is another layer to <em>A Prophet</em>, however, and that is primarily what I would like to discuss here. It is also the story of the rise of a criminal mastermind from nothingness to absolute power, similar to the paradigm we’ve seen before in <em>The Godfather</em> films and <em>Scarface</em>. Mixed with this is a none-too-subtle parable about the position of immigrants in France, and, by extension, Europe, in both the present and the future.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alarm bells should immediately ring when Wikipedia quotes a French interview with director Audiard about the film in which he said that he was “creating icons, images for people who don’t have images in movies, like the Arabs in France,” even though he added to this that it “has nothing to do with [his] vision of society.” I’m sorry, Monsieur Audiard, but I don’t believe that you simply wanted to make a movie about Parisian criminals.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">My discussion requires that I give a quick summary of the film’s plot, so if you haven’t seen the film and don’t want to know the story before doing so, turn back now. The film begins as 19-year-old Arab Malik El Djebena is being thrown into a prison in Paris. The prison is run by two gangs of inmates: one consisting of the Muslims; and the other, which is much more successful and wealthy, run by Cesar Luciani, a Corsican crime boss who is still running his empire from inside the prison, along with his Corsican cohorts.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Malik, weak and defenseless, is at first easy prey, and he is attacked and robbed by fellow Muslims shortly after his arrival. Typically, the Corsicans will have nothing to do with the Arabs, but an Arab prisoner arrives who they know intends to testify against them. Not having any allies in the Muslim section of the prison, they recruit Malik by offering to give him protection in exchange for murdering the witness.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Malik carries out the assassination, and thereafter becomes a servant to the Corsicans, who protect him but treat him with contempt and hold him at a distance. At the same time, the other Muslims regard Malik as a traitor for working with them, and as a result he is kept safe but isolated.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">This situation continues for some time until most of the Corsicans are freed, leaving Cesar with only a handful of followers. After this he is forced to rely to a much greater extent on Malik, but gives him occasional, brutal reminders not to think that he can live without Cesar’s continued protection. Still, Malik’s life begins to improve considerably, and he is able to have many goods brought to his cell from the outside, including White prostitutes. Eventually, because of his good behavior in the eyes of the prison authorities, he is allowed to begin taking day-long leaves out of the prison, and Cesar uses him as a messenger to negotiate deals with his own bosses in Paris, becoming even more indispensable to him.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Meanwhile, Malik finally befriends one of the Muslim prisoners, Ryad, who finishes his sentence and helps Malik, in spite of Cesar’s threats, to set up a hashish smuggling operation which begins to win Malik contacts among the Muslim inmates. We later learn that Ryad is dying of cancer, but he continues to help Malik to build his network in return for Malik’s promise that he will care for Ryad’s wife and family after he dies.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Malik continues to become more and more important to Cesar’s operations, and simultaneously begins to win the respect of the Muslim gang leaders both inside and outside the prison, as they recognize that Malik occupies a unique position, being the only person to straddle both sides of the underworld. Things come to a climax when Cesar, suspecting that his Italian boss is plotting against him, asks Malik to arrange for the Don’s assassination during one of his leaves outside the prison.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Malik agrees, and initially the Arabs and the Corsicans plan to carry out the attack together, but the two groups despise each other and cannot cooperate. On the day of the attack, Malik deserts the Corsicans, and he and Ryad successfully carry out the hit on their own. Knowing that the remaining Corsicans in the prison will now turn on each other, Malik deliberately returns from his leave late and is thrown into solitary confinement – for forty days and forty nights. By the time he emerges, all of the Corsicans apart from Cesar himself have either been killed or sent to other prisons.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In the last part of the film, Malik is returned to the prison population, and we see him come out into the yard, which has traditionally been split between the Corsicans and the Muslims, only now, Cesar sits by himself. Malik is welcomed by the Muslims as their new leader, and he takes his place at the center of their group.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cesar signals for Malik to come and speak with him, but Malik ignores him. Getting desperate, Cesar finally attempts to cross over to the Muslim side, but some of them stop him and beat him up before he can reach Malik. Realizing he has lost, Cesar staggers back to his side of the yard.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Shortly thereafter, Malik completes his sentence, and on the day he is released, he is met by Ryad’s wife and children. As he walks home with them, we see several vehicles pull up behind them, discreetly keeping their distance, and we realize that it is Malik’s new security detail. The film ends, the transfer of power now complete.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The subtext of this story should be easy to read without much analysis. If we view the prison as a microcosm of Europe, Cesar and the Corsicans represent the White European establishment, while Malik and the other Muslims represent the disenfranchised immigrants. Malik suffers repeated humiliation at the hands of the Whites, and even does their dirty work, but he is really just biding his time. He slowly builds his power base, and after he gains their trust, he uses it against them, and manages to displace them in the prison that formerly belonged to them.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There is even a giveaway line in the middle of the film, when Cesar remarks to Malik that at one time the Whites were in the majority in the prison, but that they are rapidly becoming outnumbered by the Muslims. Indeed, if present trends continue, the story of <em>A Prophet</em> is very likely going to be the story of Europe in the twenty-first century. Muslim immigrants will tolerate the system as long as they have to, but as soon as they have the strength and are in a position to do so, they will surely shove their hosts aside and suck whatever remains of Europe dry, leaving the descendants of the original inhabitants of Europe to simply watch and mourn while it happens – those who don’t switch sides, that is.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">As Greg Johnson has expressed it, the new masters of Islamic Europe will be like teenagers who steal a car: they’ll take it for a joy ride, drive it until it crashes, and then move on to the next car. Why? Because, fundamentally, it’s not theirs. Why should they be concerned with what happens to the culture of Homer, Goethe, and Baudelaire?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">While it is very possible that this tale was born from the imaginations of ethnomasochistic French liberals, I don’t find much in this parable with which to disagree. Whatever their motivations, the filmmakers have caught the essential truth of what is happening in Europe today.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">It is worth noting that one of the measures of Malik’s success is his screwing of White whores, and there is also a quick shot of a White woman embracing a Black man on a Paris street during one of Malik’s leaves. The ability of non-Whites to dominate White women through sex, thus robbing us of future progeny which we can call our own, is among the trophies of their success, as we’ve been seeing for a long time in our own country.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">And, interestingly, it is not any of the Muslims who deliver the death blow to the White power base in the prison. Rather, the Whites do themselves in, rather as we have seen continuously among the European nations over the past century. Non-Whites will just need to step in once the Whites have finished killing themselves off.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Similarly, in the film, the process begins when Cesar admits an outsider to serve his own purposes, believing that he can keep him under control, just as the elites of the United States and Europe began to admit non-White immigrants in large numbers out of economic expediency and with little thought that the future might bring something altogether different from what they imagined. So, again, I challenge Audiard’s claim that his film has nothing to say about European society. Furthermore, this film could easily be remade in America with a Latino in the main role, and the message would remain the same.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">One criticism the film has received from some quarters is in its treatment of Islam, and in particular the references to Malik as a prophet. I myself, given the film’s title, had assumed that eventually, Malik was going to undergo some sort of religious awakening, but it never happens. At no point in the film does he evince any interest whatsoever in his Muslim heritage.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">We get occasional glimpses of more devout Muslim inmates in the background, and at one point Malik brings some of his hashish profits to a mosque (only because he didn’t think it was worth the risk to keep it himself, we learn). On another occasion, high on heroin, he sees another inmate spinning in the style of the whirling dervishes and chanting the names of Allah, and imitates him, working himself into ecstasy. But it never goes beyond this, and Malik’s actions could hardly be described as those of a good Muslim.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Still, the film draws a number of deliberate parallels between Malik and the lives of the Prophets of Islam. Malik, we learn, is illiterate, just as Muhammad was. Malik is kept in solitary confinement for forty days and nights, just as Moses and Jesus had fasted and prayed for the same length of time in isolation before being granted divine revelations. Muhammad also received many revelations through dreams, and Malik himself has a dream of deer running across a road. When he is in a car driving through a forest with a Muslim gang leader, he recognizes the area from his dream and warns the driver seconds before he hits a deer, henceforth becoming known as “a prophet.”</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">But if he’s not a religious leader, in what way is Malik a prophet? Is it really just a tasteless joke, as some critics have claimed?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">I would say no, and the reasons for this have to do with my own views on Muslim immigration into Europe, and not Muslim immigration into the United States, I hasten to add, which I do not view as a threat of the same order. Many Rightists conflate Muslim immigration into Europe and America as if they are the same thing, but the fact is, they are not. The truth is that Muslims in the United States comprise less than 1% of the population, while Hispanics account for over 16%, and they are coming into the country at a much faster rate, both legally and illegally, than Muslim immigrants are. This is beside the fact that the majority of Muslims in Europe are poor and uneducated, while Muslims generally come to the United States to receive education and enter the middle class. The situations are simply not comparable. So, personally, I think those who believe that we have to protect ourselves from <em>shariah</em> law before it overtakes America, and who are trying to pass legislation to this effect, are wasting their time. The threat of immigration to America is real, but comes from different sources.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">As a traditionalist, I respect Islam in its genuine forms, primarily Sufism, as a manifestation of the supreme, metaphysical truth. Unlike many of my political colleagues, my own problem with Muslim immigration has little to do with the religion itself, and I think <em>A Prophet</em> successfully illustrates my own thoughts on the matter.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There are some traditionalists, particularly followers of the teachings of René Guénon or Frithjof Schuon who have converted to Islam themselves, who view Muslim immigration into Europe as a positive thing, since they believe that Europe, having lost its own sacred traditions, will be resacralized by being reintegrated into a spiritual culture, regardless of the fact that it is a foreign tradition.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Even Ahmed Huber, the Swiss German banker who, rather like Malik, occupied a unique place where the worlds of Islamic fundamentalism and the European Right met, contended that, eventually, Muslim immigration into Europe would give rise to a unique form of “European Islam.” Muslim scholars, including the Scots convert Shaykh Abdalqadir as-Sufi and the Swiss Egyptian Tariq Ramadan, have likewise predicted the rise of such a thing.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On the surface, this might seem like a good idea, since it is undeniable that Europe is in desperate need of a return to spirituality. Unlike Guénon or Schuon, however, I believe that a religion has to be connected to one’s racial and cultural makeup, and the mere fact of a system of beliefs being associated with the Primordial Tradition is insufficient by itself. A “European” Islam would remain as inherently anti-European, no matter how many concessions it makes, as Christianity has always been, and surely its impact would be just as destructive as the last attempt to alter the spiritual foundations of our people was.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">However, even this is not the main issue for me. The fact is, as we see in <em>A Prophet</em>, the culture of the majority of Muslims in Europe is not the high-minded Sufi Islam of Martin Lings or Seyyed Hossein Nasr (two prominent contemporary traditionalists). Mostly, it does not even rise to the purely exoteric, black-and-white level of political Islamism.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The culture of Muslims in Europe is a ghetto culture, a
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlOswald Spengler et l’âge des “Césars”tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-09-18:37801682011-09-18T00:05:00+02:002011-09-18T00:05:00+02:00 Max OTTE: Oswald Spengler et l’âge des “Césars” ...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><span lang="NL"><span>Max OTTE:</span></span></span></p><h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span lang="NL"><span>Oswald Spengler et l’âge des “Césars”</span></span></span></strong></span></h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><em><span>Fonctionnaires globaux, négociants libre-échangistes, milliardaires: les questions essentielles posées par Spengler et ses sombres prophéties sont d’une étonnante actualité!</span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"><img id="media-3199614" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4033447717.jpg" alt="spenglerosw.jpg" />Il y a 75 ans, le 8 mai 1936, Oswald Spengler, philosophe des cultures et esprit universel, est mort. Si l’on lit aujourd’hui les pronostics qu’il a formulés en 1918 pour la fin du 20ème siècle, on est frappé de découvrir ce que ce penseur isolé a entrevu, seul, dans son cabinet d’études, alors que le siècle venait à peine de commencer et que l’Allemagne était encore un sujet souverain sur l’échiquier mondial et dans l’histoire vivante, qui était en train de se faire. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">L’épopée monumentale de Spengler, son “Déclin de l’Occident”, dont le premier volume était paru en 1918, a fait d’edmblée de ce savant isolé et sans chaire une célébrité internationale. Malgré le titre du livre, qui est clair mais peut aisément induire en erreur, Spengler ne se préoccupait pas seulement du déclin de l’Occident. Plus précisément, il analysait les dernières étapes de la civilisation occidentale et réfléchissait à son “accomplissement”; selon lui, cet “accomplissement” aurait lieu dans le futur. C’est pourquoi il a développé une théorie grandiose sur le devenir de la culture, de l’histoire, de l’art et des sciences. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Pour élaborer cette théorie, il rompt avec le schéma classique qui divise le temps historique entre une antiquité, un moyen âge et des temps modernes et veut inaugurer rien moins qu’une “révolution copernicienne” dans les sciences historiques. Les cultures, pour Spengler, sont des organismes supra-personnels, nés d’idées matricielles et primordiales (“Urideen”) auxquelles ils demeurent fidèles dans toutes leurs formes et expressions, que ce soit en art, en diplomatie, en politique ou en économie. Mais lorsque le temps de ces organismes est révolu, ceux-ci se figent, se rigidifient et tombent en déliquescence. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Sur le plan de sa conception de la science, Spengler se réclame de Goethe: “Une forme forgée/façonnée (“geprägt”), qui se développe en vivant” (“Geprägte Form, die lebend sich entwickelt”). Dans le germe d’une plante se trouve déjà tout le devenir ultérieur de cette plante: selon la même analogie, l’ “Uridee” (l’idée matricielle et primordiale) de la culture occidentale a émergé il y a mille ans en Europe; celle de la culture antique, il y a environ trois mille ans dans l’espace méditerranéen. Toutes les cultures ont un passé ancien, primordial, qui est villageois et religieux, puis elle développent l’équivalent de notre gothique, de notre renaissance, de notre baroque et de nos époques tardives et (hyper)-urbanisées; ces dernières époques, Spengler les qualifie de “civilisation”. Le symbole originel (“Ursymbol”) de la culture occidentale est pour Spengler la dynamique illimitée des forces, des puissances et de l’espace, comme on le perçoit dans les cathédrales gothiques, dans le calcul différentiel, dans l’imprimerie, dans les symphonies de Beethoven, dans les armes capables de frapper loin et dans les explorations et conquêtes des Vikings. La culture chinoise a, elle aussi, construit des navires capables d’affronter la haute mer ainsi que la poudre à canon, mais elle avait une autre “âme”. L’idée matricielle et primordiale de la Chine, c’est pour Spengler, le “sentier” (“der Pfad”). Jamais la culture chinoise n’a imaginé de conquérir la planète. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Dans toutes les cultures, on trouve la juxtaposition d’une volonté de puissance et d’un espace spirituel et religieux, qui se repère d’abord dans l’opposition entre aristocratie et hiérocratie (entre la classe aristocratique et les prêtres), ensuite dans l’opposition politique/économie ou celle qu’il y a entre philosophie et sciences. Et, en fin de compte, au moment où elles atteignent leur point d’accomplissement, les civilisations sombrent dans ce que Spengler appelle la “Spätzeit”, l’ “ère tardive”, où règne une “seconde religiosité” (“eine zweite Religiosität”). Les masses sortent alors du flux de l’histoire et se vautrent dans le cycle répétitif et éternel de la nature: elles ne mènent plus qu’une existence simple.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">La “Spätzeit” des masses scelle aussi la fin de la démocratie, elle-même phase tardive dans toutes les cultures. C’est à ce moment-là que commence l’ère du césarisme. Il n’y a alors “plus de problèmes politiques. On se débrouille avec les situations et les pouvoirs qui sont en place (...). Déjà au temps de César les strates convenables et honnêtes de la population ne se préoccupaient plus des élections. (...) A la place des armées permanentes, on a vu apparaître progressivement des armées de métier (...). A la place des millions, on a à nouveau eu affaire aux “centaines de milliers” (...)”. Pourtant, Spengler est très éloigné de toute position déterministe: “A la surface des événements mondiaux règne toutefois l’imprévu (...). Personne n’avait pu envisager l’émergence de Mohammed et le déferlement de l’islam et personne n’avait prévu, à la chute de Robespierre, l’avènement de Napoléon”. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><h2 style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><em><span>La guerre dans la phase finale de la civilisation occidentale</span></em></span></strong></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">La vie d’Oswald Spengler peut se raconter en peu de mots: né en 1880 à Blankenburg dans le Harz, il a eu une enfance malheureuse; le mariage de ses parents n’avait pas été un mariage heureux: il n’a généré que problèmes; trop de femmes difficiles dans une famille où il était le seul garçon; il a fréquenté les “Fondations Francke” à Halle; il n’avait pas d’amis: il lisait, il méditait, il élaborait ses visions. Il était loin du monde. Ses études couvrent un vaste champs d’investigation: il voulait devenir professeur et a abordé la physique, les sciences de la nature, la philosophie, l’histoire... Et était aussi un autodidacte accompli. “Il n’y avait aucune personnalité à laquelle je pouvais me référer”. Il ne fréquentait que rarement les salles de conférence ou de cours. Il a abandonné la carrière d’enseignant dès qu’un héritage lui a permis de mener une existence indépendante et modeste. Il n’eut que de très rares amis et levait de temps à autre une fille dans la rue. On ne s’étonnera dès lors pas que Spengler ait choisi comme deuxième mentor, après Goethe, ce célibataire ultra-sensible que fut Friedrich Nietzsche. Celui-ci exercera une profonde influence sur l’auteur du “déclin de l’Occident”: “De Goethe , j’ai repris la méthode; de Nietzsche, les questions”. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">L’influence politique de Spengler ne s’est déployée que sur peu d’années. Dans “Preussentum und Sozialismus” (“Prussianité et socialisme”), un livre paru en 1919, il esquisse la différence qui existe entre l’esprit allemand et l’esprit anglais, une différence qui s’avère fondamentale pour comprendre la “phase tardive” du monde occidental. Pour Spengler, il faut le rappeler, les cultures n’ont rien d’homogène: partout, en leur sein, on repère une dialectique entre forces et contre-forces, lequelles sont toujours suscitées par la volonté de puissance que manifeste toute forme de vie. Pour Spengler, ce qui est spécifiquement allemand, ou prussien, ce sont les idées de communauté, de devoir et de solidarité, assorties du primat du politique; ces idées ont été façonnées, au fil du temps, par les Chevaliers de l’Ordre Teutonique, qui colonisèrent l’espace prussien au moyen âge. Ce qui est spécifiquement anglais, c’est le primat de la richesse matérielle, c’est la liberté de rafler du butin et c’est l’idéal du Non-Etat, inspiré par les Vikings et les pirates de la Manche. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">“C’est ainsi que s’opposent aujourd’hui deux grands principes économiques: le Viking a donné à terme le libre-échangiste; le Chevalier teutonique a donné le fonctionnaire administratif. Il n’y a pas de réconciliation possible entre ces deux attitudes et toutes deux ne reconnaissent aucune limite à leur volonté, elles ne croiront avoir atteint leur but que lorsque le monde entier sera soumis à leur idée; il y aura donc la guerre jusqu’à ce que l’une de ces deux idées aura totalement vaincu”. Cette opposition irréconciliable implique de poser la question décisive: laquelle de ces deux idées dominera la phase finale de la civilisation occidentale? “L’économie planétaire prendra-t-elle la forme d’une exploitation générale et totale de la planète ou impliquera-t-elle l’organisation totale du monde? Les Césars de cet imperium futur seront-ils des milliardaires ou des fonctionnaires globaux? (...) la population du monde sera-t-elle l’objet de la politique de trusts ou l’objet de la politique d’hommes, tels qu’ils sont évoqués à la fin du second Faust de Goethe?”.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Lorsque, armés du savoir dont nous disposons aujourd’hui, nous jetons un regard rétrospectif sur ces questions soulevées jadis par Spengler, lorsque nous constatons que les lobbies imposent des lois, pour qu’elles servent leurs propres intérêts économiques, lorsque nous voyons les hommes politiques entrer au service de consortiums, lorsque des fonds quelconques, de pension ou de logement, avides comme des sauterelles affamées, ruinent des pans entiers de l’industrie, lorsque nous constatons que le patrimoine génétique se voit désormais privatisé et, enfin, lorsque toutes les initiatives publiques se réduisent comme peau de chagrin, les questions posées par Spengler regagnent une formidable pertinence et accusent une cruelle actualité. En effet, les nouveaux dominateurs du monde sont des milliardaires et les hommes politiques ne sont plus que des pions ou des figures marginalisées. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><h3 style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;" lang="NL"><em><span>Spengler a rejeté les propositions de Goebbels</span></em></span></strong></span></h3><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Spengler espérait que le Reich allemand allait retrouver sa vigueur et sa fonction, comme l’atteste son écrit de 1924, “Neubau des Deutschen Reiches” (= “Pour une reconstruction du Reich allemand”). Dans cet écrit, il exprimait son désir de voir “la partie la plus valable du monde allemand des travailleurs s’unir aux meilleurs porteurs du sentiment d’Etat vieux-prussien (...) pour réaliser ensemble une démocratisation au sens prussien du terme, en soudant leurs efforts communs par une adhésion déterminée au sentiment du devoir”. Spengler utilise souvent le terme “Rasse” (= “race”) dans cet écrit. Mais ce terme, chez lui, signifie “mode de comportement avéré, qui va de soi sans remise en question aucune”; en fait, c’est ce que nous appelerions aujourd’hui une “culture d’organisation” (“Organisationskultur”). Spengler rejetait nettement la théorie folciste (= “völkisch”) de la race. Lorsqu’il parlait de “race”, il entendait “la race que l’on possédait, et non pas la race à laquelle on appartient. La première relève de l’éthique, la seconde de la zoologie”. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">A la fin des années 20, Spengler se retire du monde et adopte la vie du savant sans chaire. Il ne reprendra la parole qu’en 1933, en publiant “Jahre der Entscheidung” (= “Années décisives”). En quelques mois, le livre atteint les ventes exceptionnelles de 160.000 exemplaires. On le considère à juste titre comme le manifeste de la résistance conservatrice.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL">Spengler lance un avertissement: “Nous ne vivons pas une époque où il y a lieu de s’enthousiasmer ou de triompher (...). Des fanatiques exagèrent des idées justes au point de procéder à la propre annulation de celles-ci. Ce qui promettait grandeur au départ, se termine en tragédie ou en comédie”. Goebbels a demandé à Spengler de collaborer à ses publications: il refuse. Il s’enfonce dans la solitude. Il avait déjà conçu un second volume aux “Années décisives” mais il ne le couche pas sur le papier car, dit
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCioran: scrivere per non moriretag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-07-16:37118262011-07-16T00:17:00+02:002011-07-16T00:17:00+02:00 Emil Cioran: scrivere per non morire...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3119488" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3749080988.jpg" alt="cioran2.jpg" /></p><h1 style="display: block; width: 630px; color: #0066ff; font-weight: bold; text-shadow: 1px 1px #dddddd; font-size: 16pt; text-align: left; margin-top: 5px; margin-bottom: 5px;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">Emil Cioran: </span></strong></span></h1><h1 style="display: block; width: 630px; color: #0066ff; font-weight: bold; text-shadow: 1px 1px #dddddd; font-size: 16pt; text-align: left; margin-top: 5px; margin-bottom: 5px;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">scrivere per non morire</span></strong></span></h1><table style="margin-bottom: 5px; width: 629px; height: 14px;" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td align="left"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><a style="font-size: 12px;" href="http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=9078#commenti"><br class="fb_comments_count" /></a> </span></strong></td><td align="right"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"> <a href="http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=9078"><br /></a> </span></strong></td></tr></tbody></table><div style="color: #990000; margin-bottom: 5px; width: 630px; font-size: 13px;" align="left"><table style="width: 100%;" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="line-height: 20px;" align="left"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"> di: <a style="text-decoration: none;" title="Cerca articoli di Claudio Cabona" href="http://rinascita.eu/index.php?action=search&q=Claudio+Cabona&dove=f"><span style="color: #c0c0c0;">Claudio Cabona</span></a></span></strong></span></td></tr></tbody></table></div><p><span style="color: #c0c0c0; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ex: http://rinascita.eu/</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Solitario. Schifato dalla realtà e da molti aspetti incerti e fallaci della vita. Unico. Spietato nell’analisi, tagliente come un coltello che squarcia le credenze di tutti i giorni. Dimenticato. La descrizione corrisponde ad uno dei più grandi filosofi del 1900, un “maestro” saggista e nichilista, che ha avuto una sola colpa: ritrovare quel vitalismo, scomparso in molti momenti della sua vita, in un’ideologia che non può avere intellettuali compiacenti, perché rappresenta “il male assoluto”. Emil Cioran, lasciato chiuso nell’armadio ingombrante degli artisti maledetti, da cancellare dalle scuole, da non far conoscere. È retorica, ma, come si sa, sono i vincitori che decidono ciò che è degno di memoria. Decidono “loro”.</span></strong></span></p><p><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Cioran nacque nel 1911 in Transilvania, Romania. Tessuto sociale difficile e molto chiuso. Figlio di un prete ortodosso, visse un’ infanzia, ma verrebbe da dire un’intera vita, solitaria. Durante la prima guerra mondiale i genitori di Emil, come una parte degli intellettuali di origine rumena, erano stati confinati; il padre a Sopron, la madre a Cluj, lasciando i figli alle cure della nonna a Rasina. Durante il periodo universitario riuscì a legare con Samuel Beckett che ricorderà sempre con profonda amicizia. Conoscendo egregiamente il tedesco, i suoi primi studi si incentrarono su Immanuel Kant, Arthur Schopenhauer e specialmente Friedrich Nietzsche, suo filosofo di riferimento. Ma prima di pubblicare la sua prima opera, avendo vinto una borsa di studio, nel 1933, si trasferì a Berlino, poi a Dresda e a Monaco. Assistette all’insediamento di Hitler e rimase profondamente ammaliato dall’ideologia nazional-socialista che, in vecchiaia, criticò. Al suo rientro in Romania venne a contatto con il locale movimento fascista delle “guardie di ferro” che abbandonò solo alla vigilia della seconda guerra mondiale. Il fascismo, nella sua vita, fu l’unica ideologia che lo entusiasmò realmente, lui che odiava i pensieri realizzati perché “inseguitore di utopie”. All’utopia dedicò un famoso saggio del 1960 ,“Storia e utopia”, in cui sottolinea come da qualsiasi sogno utopico basato su un presunto ritorno o sua una futura realizzazione dell’età dell’oro, si scatenino sempre forze liberticide. Intanto si era laureato all’Università di filosofia di Bucarest e, successivamente, iniziò ad insegnare presso i licei di Brasov e Sibiu. La cattedra non faceva per lui, si sentiva come un lupo in gabbia. Gli mancava il respiro. E così iniziò a scrivere non solo come valvola di sfogo filosofico poetica, ma anche per rimanere in vita. Cioran, infatti, soffriva di insonnia e, più di una volta, scrisse che se non ci fosse stata la scrittura a tenergli compagnia durante la notte, si sarebbe ucciso. Molto incline al suicidio, l’intellettuale rumeno sopravvisse solo grazie alla sua penna. Pessimista cronico, schiacciato dall’incompiutezza dell’essere e fortemente critico perfino della “venuta al mondo”, dedicò tutta la sua vita, anche quando si trasferì in Francia, alla stesura di saggi profondissimi: nel 1952 uscì “Sillogismi dell’amarezza” raccolta di aforismi corrosivi e nel 1956 “La tentazione di esistere”. Nel 1964 elaborò “La caduta nel tempo”; in “Il funesto demiurgo” del 1969, fece un viaggio nel mondo dello gnosticismo; nell’“L’inconveniente di essere nati” del 1973 cercò, attraverso la positività e la negatività delle emozioni, di raggiungere i panorami più alti. Dalla sua grande mente presero vita svariatissimi libri, tantissimi altri rispetto a quelli citati in breve. Ma le opere che fotografano nel migliore dei modi Cioran sono l’ultima, “Confessioni e anatemi”, testamento pessimista che condanna la felicità fondata sul nulla; e la prima “Al Culmine della disperazione” del 1933 ove per la prima volta, lo scrittore rumeno capì che senza scrittura non avrebbe potuto vivere.</span></strong></span></p><p><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> “L’insonnia è una vertiginosa lucidità che riuscirebbe a trasformare il Paradiso stesso in un luogo di tortura. Qualsiasi cosa è preferibile a questo allerta permanente, a questa criminale assenza di oblio. È durante quelle notti infernali che ho capito la futilità della filosofia. Le ore di veglia sono, in sostanza, un’interminabile ripulsa del pensiero attraverso il pensiero, è la coscienza esasperata da se stessa, una dichiarazione di guerra, un infernale ultimatum della mente a se medesima. Camminare vi impedisce di lambiccarvi con interrogativi senza risposta, mentre a letto si rimugina l’insolubile fino alla vertigine. Se non lo avessi scritto (“Al culmine della disperazione”, ndr) certamente avrei messo fine alle mie notti”. Questa l’introduzione al libro, quest’altro, invece, uno dei ragionamenti più celebri dell’opera: “Se non c’è salvezza attraverso la follia, è perché non c’è nessuno che non ne tema gli sprazzi di lucidità. Si desidererebbe il caos, ma si ha paura delle sue luci”.</span></strong></span></p><p><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Emil Cioran morì a Parigi il 20 giugno 1995. Finalmente riuscì ad addormentarsi, ma per sempre. E così venne dimenticato dai più. Già, perché decidono “loro” ciò che è degno di memoria oppure no. Ma non per tutti. Perché Cioran nelle librerie e, soprattutto, nella mente di qualche “bastardo”, è ancora vivo e da lì, rincrescerà all’“intellighenzia” del 2000, non si può esiliare.</span></strong></span><br /> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAlgo sobre la distopiatag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-26:32761292011-04-26T00:10:00+02:002011-04-26T00:10:00+02:00 Algo sobre la distopía Alberto Buela...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2997889" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3151080948.jpg" alt="10202006_01.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><span lang="ES"><span><span>Algo sobre la distopía</span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><span lang="ES"><span> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><span><span><span lang="ES">Alberto Buela (*)</span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span>El concepto de distopía se puede definir como antónimo de utopía, como lo opuesto al de utopía, pero ésta sería una versión negativa y limitada del mismo. Sería algo así como una utopía negativa o como definir el disenso por oposición al consenso. </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span lang="ES"><span><span>Lo que sucede es que desde la ciencia filológica y etimológica se le viene otorgando <em style="mso-bidi-font-style: normal;">ab ovo </em>una carga negativa al prefijo “dis”. Pero esto no es cierto, es un error extendido del que muy pocos filólogos se han dado cuenta. En nuestro medio la gran Ofelia Kovacci, nuestra antigua profesora de filología, lo ha remarcado,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>y nosotros mismos, cuando hablamos acerca de la teoría del disenso. Y allí afirmamos: “<em style="mso-bidi-font-style: normal;">El prefijo dis, que proviene del adverbio griego </em></span></span></span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span><span lang="ES">diV</span><span lang="ES"><span> y que en latín se tradujo por bis=(otra vez), significa oposición, enfrentamiento, contrario, otra cosa. Así tenemos por ejemplo los vocablos disputar que originalmente significa pensar distinto, o displacer que equivale a desagrado, o disyuntivo a estar separado.</span></span></span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="ES"><span>Disenso significa, antes que nada, otro sentido, divergencia, contrario parecer, desacuerdo”.</span><a style="mso-footnote-id: ftn1;" title="" name="_ftnref1" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?blog_id=61453&blog_type=weblog#_ftn1"><span class="MsoFootnoteReference" style="color: #c0c0c0;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: ES; mso-fareast-language: ES; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="ES">[1]</span></span></span></span></a></span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span>Así el prefijo “dis” significa antes que nada “otra significación o una significación distinta a la habitual”, más allá de la carga negativa a que nos tienen acostumbrados los intérpretes políticamente correctos que trabajan de policías del pensamiento único. Por eso el significado profundo de “dis” no hay que buscarlo en términos como “des-honesto”, donde el prefijo “dis” tiene una carga peyorativa, sino en términos como “dis-putar”, que muestran que se puede pensar de otra manera.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span lang="ES"><span>Los pocos que han escrito sobre la distopía </span><a style="mso-footnote-id: ftn2;" title="" name="_ftnref2" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?blog_id=61453&blog_type=weblog#_ftn2"><span class="MsoFootnoteReference" style="color: #c0c0c0;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: ES; mso-fareast-language: ES; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="ES">[2]</span></span></span></span></a><span> sostienen que “<em style="mso-bidi-font-style: normal;">es un tipo de narración que enfatiza la desesperanza y la interpretación negativa de lo social”. </em>Sin embargo los distopistas que más se han destacado tanto en la literatura: Eugenio Zamaitin, Philip K. Dick, Anthony Burgess, Bradbury, Huxley, Orwell, Kurt Vonnegut, como en el cine: <em>Metrópolis </em>(de F. Lang), </span></span><span><span><em><span lang="ES">La Vida</span></em><em><span lang="ES"> del Futuro </span></em><span lang="ES">(de W. Menzies), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Bl<span style="mso-bidi-font-style: italic;">ade Runner </span></em>(de R. Scott), <em>Brazil </em>(de T. Gilliam), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Gattaca </em>(A. Niccol), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">M<span style="mso-bidi-font-style: italic;">atrix </span></em>(de los hermanos Wachowski), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La carretera </em>(</span></span><span style="mso-ansi-language: ES-AR;" lang="ES-AR">John Hillcoat)</span><span lang="ES"><span> lo que realizan, en el fondo, es una crítica a nuestra sociedad y a su relato mayestático: la utopía de la ciudad ideal, como la zanahoria inalcanzable delante de la liebre que nos plantea la mentalidad progresista. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span>La distopía, en nuestra opinión, viene a pintar las consecuencias directas de la realidad inminente que vivimos o mejor padecemos todos los días. La distopía no tiene por objetivo negar la utopía sino que le viene a pinchar el globo a la mismísima realidad que nos apabulla con sus contradicciones diarias. Así por ejemplo, en Argentina nos vinieron a prometer la construcción de un tren bala de alta velocidad y el pueblo viaja todos los días hacinado como ganado en trenes destruidos, a 40km por hora. Vemos como el relato utópico nos llena la cabeza de humo con el tren bala y<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>el distópico nos sumerge en la dura realidad, en esa realidad inminente que se nos viene encima a diario.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span>Es un error garrafal entender la distopía como “<em style="mso-bidi-font-style: normal;">la creación de una sociedad catastrófica y sombría”, </em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>o peor aún, como “<em style="mso-bidi-font-style: normal;">una sociedad de pesadilla en donde prima la desesperanza”. </em>Esto es lo que nos quieren hacer creer, pero la finalidad última del pensamiento distópico es, como se puede ver claramente en los ensayos de Kurt Vonnegut, mostrar las contradicciones flagrantes de la sociedad opulenta, de consumo, bajo el reinado del dios monoteísta del libre mercado. </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span>Es en definitiva, una crítica a las ambiciones infinitas, sin límites, desatadas por el hombre moderno. Una crítica demoledora a la subjetividad como principio de valoración del hombre, el mundo y sus problemas.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span><span>El discurso distopista viene a caracterizar como lo hace Charles Champetier al <em style="mso-bidi-font-style: normal;">homo consumans </em>para recuperarlo como <em style="mso-bidi-font-style: normal;">uomo libero. </em></span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span><span>El prototipo del hombre distopista es el rebelde, el que se rebela contra el <em style="mso-bidi-font-style: normal;">statu quo </em>reinante, que se ve envuelto en la aventura de la insurrección que parece condenada de antemano al fracaso. Pues como afirma Jünger: “<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Los rebeldes de reclutarán de entre los que están decididos a luchar por la libertad, incluso en una situación sin esperanzas”. <a style="mso-footnote-id: ftn3;" title="" name="_ftnref3" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?blog_id=61453&blog_type=weblog#_ftn3"><span class="MsoFootnoteReference" style="color: #c0c0c0;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: ES; mso-fareast-language: ES; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="ES">[3]</span></span></span></span></a></em></span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span><span>Pero no importa, su lema es: <em style="mso-bidi-font-style: normal;">nos pueden haber vencido pero no convencido. </em></span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;" lang="ES"><span>(*) </span><a href="mailto:alberto.buela@gmail.com"><span style="color: #c0c0c0;">alberto.buela@gmail.com</span></a></span></strong></span></p><div style="mso-element: footnote-list;"><br clear="all" /><span style="COLOR: #c0c0c0"><span style="COLOR: #c0c0c0"><strong><span style="FONT-FAMILY: trebuchet ms,geneva" data-mce-style="font-family: trebuchet ms,geneva;"></span></strong></span></span><hr align="left" size="1" width="33%" /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"></span></strong></span><div id="ftn1" style="mso-element: footnote;"><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><a style="mso-footnote-id: ftn1;" title="" name="_ftn1" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?blog_id=61453&blog_type=weblog#_ftnref1"><span class="MsoFootnoteReference" style="color: #c0c0c0;"><span lang="ES"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: ES; mso-fareast-language: ES; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="ES">[1]</span></span></span></span></span></a><span lang="ES"><span style="font-size: x-small;"><span> Buela, Alberto: <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Teoría del disenso, </em>Bs.As., Ed. Teoría, 2005, p. 8. </span></span></span></span></strong></span></p></div><div id="ftn2" style="mso-element: footnote;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><a style="mso-footnote-id: ftn2;" title="" name="_ftn2" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?blog_id=61453&blog_type=weblog#_ftnref2"><span class="MsoFootnoteReference" style="color: #c0c0c0;"><span lang="ES"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: ES; mso-fareast-language: ES; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="ES">[2]</span></span></span></span></span></a><span><span style="font-size: 9pt; mso-bidi-font-family: Times-Italic; mso-bidi-font-style: italic;" lang="ES">Castro Orellana, Rodrigo:</span></span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-weight: bold;" lang="ES">Ciudades Ideales, Ciudades sin Futuro.</span></em></span></strong></span></p><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-weight: bold;" lang="ES">El Porvenir de </span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-weight: bold;" lang="ES">la Utopía</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-weight: bold;" lang="ES">,</span></em></span><span><em></em><span style="font-size: 9pt; mso-bidi-font-family: Times-Italic; mso-bidi-font-style: italic;" lang="ES">Murcia, <em>Daimon, </em></span><span style="font-size: 9pt; mso-bidi-font-family: Times-Roman;" lang="ES">Suplemento 3, 2010, 135-144</span></span></span></strong></span></p></div><div id="ftn3" style="mso-element: footnote;"><p class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><a style="mso-footnote-id: ftn3;" title="" name="_ftn3" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?blog_id=61453&blog_type=weblog#_ftnref3"><span class="MsoFootnoteReference" style="color: #c0c0c0;"><span lang="ES"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: ES; mso-fareast-language: ES; mso-bidi-language: AR-SA;" lang="ES">[3]</span></span></span></span></span></a></span></strong></span><span lang="ES"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Tahoma;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> Jünger, Ernst: <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Tratado del rebelde, </em>Bs.As., Sur, 1963, p.95</span></strong></span></span></span></span></p></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa rivincita dell'anti-Sartre: Emil Ciorantag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-03-10:31262542011-03-10T00:05:00+01:002011-03-10T00:05:00+01:00 La rivincita dell’anti-Sartre: Emil Cioran di Andrea Rigoni Fonte:...
<div class="Titolo_big"><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">La rivincita dell’anti-Sartre: Emil Cioran</span></div><p><span class="artAutore" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">di Andrea Rigoni </span><br /><br /><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Fonte: <a title="Corriere della Sera" href="http://www.ariannaeditrice.it/scheda_fonte.php?id=58">Corriere della Sera [scheda fonte]</a> </span><br /><br /></p><p><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small;"><p><img src="http://4.bp.blogspot.com/_C2Bz0dUo6QQ/S-42qbmqpSI/AAAAAAAAArc/K2PD95QGE6A/s1600/cioran.jpg" alt="http://4.bp.blogspot.com/_C2Bz0dUo6QQ/S-42qbmqpSI/AAAAAAAAArc/K2PD95QGE6A/s1600/cioran.jpg" width="402" height="543" /><br /><span style="font-size: small;"><br /><span style="color: #ffff00;"><em><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Riscoperta trasversale dello scrittore a cento anni dalla nascita</strong></span></em></span></span></p><p><p><p><p><strong><span class="newsSottotitolo" style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo"><p><p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;">Da quando, verso la metà degli anni Settanta, ho incominciato a frequentare Cioran, dedicandomi anche alla diffusione della sua conoscenza in Italia, mi sono spesso chiesto in che cosa consistesse la sua singolarità e quale fosse il rapporto fra lo scrittore e l’uomo.<br /></span></span><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;">La voce di Cioran si era manifestata in Francia, a partire dal 1949 quando apparve il suo Sommario di decomposizione, come una nota del tutto isolata, diversa e dissonante dal concerto intellettuale e culturale dell’epoca, che era universalmente segnato dal dominio delle ideologie e delle utopie: l’opera e l’attività di Sartre ne rappresentavano allora in Francia, e non solo in Francia, una sorta di emblema. Cioran era l’anti-Sartre. Nel celebre filosofo esistenzialista, nell’eroe dell’engagement, egli non vedeva che un «impresario di idee» , secondo l’innominato ma riconoscibile ritratto che ne ha lasciato nel Sommario: un «pensatore senza destino» , nel quale «tutto è notevole, salvo l’autenticità» , «infinitamente vacuo e meravigliosamente ampio» , ma proprio per questo capace, con un’opera che degrada il nulla al rango di una merce intellettuale, di conquistare e soddisfare «il nichilismo da boulevard e l’amarezza degli sfaccendati» . Era dunque naturale che l’opera di Cioran, con la sua lucidità bruciante e solitaria, vissuta come esperienza e forma di un destino, restasse quasi senza eco: il riconoscimento doveva limitarsi al fulgore inusitato dello stile, che balzava agli occhi, se non di tutti, almeno di alcuni, tra i quali i primi lettori del manoscritto del Sommario, che si chiamavano Jules Romains, André Gide, André Maurois, Jean Paulhan, Jules Supervielle, ma certo anche Paul Celan, che poco dopo ne avrebbe fatto la traduzione in tedesco. Tuttavia sappiamo bene che lo stile, la forma, il tono di un’opera non sono l’abito o l’ornamento estrinseco del pensiero, ma il suo corpo, la sua vita, la sua essenza e che dunque essi rappresentano assai più di un indizio... Cioran affrontava i temi capitali dell’esistenza e del mondo col linguaggio più diretto e più chiaro, ripristinando la superba tradizione che si era perduta dopo Schopenhauer e Nietzsche. È ovvio, nello stesso tempo, che egli rimanesse estraneo alle mode culturali che negli anni Settanta e Ottanta furoreggiavano in Francia e in Europa: la linguistica, lo strutturalismo, la semiologia, la psicanalisi, il decostruzionismo, i cui esponenti o seguaci apparivano ai suoi occhi quanto meno segnati dalla superstizione della scienza e dalla maledizione dell’accademia. Ma qual è dunque il tratto fondamentale che distingue lo stile e il pensiero di Cioran, lo scrittore non meno che l’uomo? La ragione di una presa e di un fascino che oggi hanno conquistato una gamma indefinibile e trasversale di lettori, fino al E. M. Cioran nacque a Rasinari (Romania) l’ 8 aprile 1911 e morì a Parigi il 20 giugno 1995. La sua opera è stata tradotta da Adelphi sotto la direzione di Mario Andrea Rigoni che gli fu amico e che, tra il 1983 e il 1991, ne presentò alcuni scritti sul «Corriere» (raccolti in Fascinazione della cenere, Il Notes magico, 2005). Rigoni ha pubblicato in Francia Cioran dans mes souvenirs (P. U. F., 2009). punto di suscitare in molti un’identificazione spontanea e una devozione fanatica? È difficile non trovare ai singoli temi del pensiero di Cioran, come di chiunque altro, un precedente o un analogo nella letteratura antica o moderna; ma è la quintessenza di lucidità di cui si sostanzia costantemente la sua riflessione che non cessa di impressionare e di affascinare. Essa si fonda, a mio parere, sul carattere diretto e personale dell’esperienza, offerta come testimonianza intima e viva di un essere, anziché di una teoria astratta o di un esercizio professionale. Un aforisma dei Sillogismi dell’amarezza asserisce che «tutto ciò che non è diretto è insignificante» . Mi sembra che questo principio o questo imperativo, che Cioran non ha mai smesso di seguire, definisca molti tratti della sua fisionomia intellettuale e letteraria: la ricerca, anzi l’ossessione, di ciò che è l’essenziale, nella metafisica come nella politica o nella letteratura; l’interesse verso i grandi moralisti e i grandi saggi; l’orrore dell’ufficialità e del professionismo; il culto della chiarezza e il rifiuto del gergo; l’amore della brevità e la pratica dell’aforisma; l’attrazione per i generi letterari che recano l’impronta immediata dell’io, come i diari, le confessioni, le memorie, le lettere, le autobiografie. Cioran era interessato assai più alla vita che alla filosofia; più alle cose che alle idee; più agli istinti e alle emozioni che ai concetti. In un’opera cercava soprattutto l’elemento personale: «Guai al libro che si può leggere senza doversi interrogare a ogni momento sull’autore!» . D’altronde la letteratura, nella sua visione, nasce da una ferita esistenziale e da una tara metafisica: «La scrittura è la rivincita della creatura e la sua risposta a una Creazione abborracciata» . È significativo che nell’opera di Tolstoj egli abbia isolato e commentato La morte di Ivan Il’ic; come pure che, nel saggio su Fitzgerald, abbia trascurato i romanzi e i racconti dello scrittore americano per concentrarsi sulla notte dell’anima, sull’ «esperienza pascaliana» del crollo evocato nelle pagine impietose del Crack-Up. Analogamente Cioran amava più i santi e i mistici che i teologi: donde il rapporto contrastato, se non il dissenso, col suo vecchio amico e maestro Eliade, al quale rimproverava di essere non tanto uno spirito religioso quanto un semplice storico delle religioni, un indifferente cronista e archivista della varietà delle fedi. Si capisce che oggi, al culmine del disincanto al quale siamo giunti, molti di noi abbiano trovato in Cioran ciò che raramente si trova in un autore: non solo uno scrittore e un pensatore eccellente, ma uno spirito fraterno, un sodale, un amico, capace di parlare alla carne e all’anima non meno che all’intelletto. Tale egli era nella vita privata: semplice e immediato, partecipe e arguto, sempre sfiorato dall’ala nera della malinconia ma pronto a mitigarne il colpo con le risorse dell’ironia e dell’autoironia, qualche volta con un divertito esercizio di autodemolizione, anch’esso segno di uno spirito superiore.</span></span></p></p><p> </p></span></span></strong><p> </p></p></p></p></p></span></p><p><p><p><p><p> </p></p></p></p></p><p><p><p><p> </p></p></p></p><p><p><p> </p></p></p><p><p> </p></p><p> </p><p><p> </p></p><p> </p><p><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Tante altre notizie su <a title="www.ariannaeditrice.it" href="http://www.ariannaeditrice.it/">www.ariannaeditrice.it</a> </span></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe pessimisme européen...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-01-14:30643812011-01-14T10:45:00+01:002011-01-14T10:45:00+01:00 Dans un entretien accordé à Realpolitik.tv le 17 décembre 2010, Hervé...
<p><span style="font-size: small;">Dans un entretien accordé à <em><a href="http://www.realpolitik.tv/">Realpolitik.tv</a> </em>le 17 décembre 2010, <strong>Hervé Juvin</strong> analyse les causes du pessimisme européen ambiant.</span></p><p> </p><blockquote><p><object style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="480" height="270" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xggmcw?width=&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xggmcw?width=&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /><strong><a href="http://www.dailymotion.com/video/xggmcw_un-pessimisme-europeen-y_news">Un pessimisme européen ?</a></strong><br /><em>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/realpolitiktv">realpolitiktv</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/news" target="_self">Regardez les dernières vidéos d'actu.</a></em></p></blockquote>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlTout va pour le mieuxtag:talememore.hautetfort.com,2011-01-08:30572342011-01-08T19:41:00+01:002011-01-08T19:41:00+01:00 La ferme des animaux , Georges Orwell Avis Chrono' Un...
<h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #800080;"><strong><em><img id="media-2835066" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://talememore.hautetfort.com/media/00/02/1671754661.jpg" alt="ferme animaux.jpg" /></em></strong></span><span style="color: #ffffff; background-color: #b6a049;"><em>La ferme des animaux</em>, Georges Orwell</span></h2><p style="text-align: justify;"><strong>Avis Chrono'</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Un classique facile d'accès! Des passages amusants et une dénonciation des régimes totalitaires que même une ignare comme moi a réussi à comprendre.</strong></p><hr /><p style="text-align: justify;">Ma dernière lecture 2010.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">Un jour, les animaux de la ferme de M. Jones en ont assez: ils prennent le pouvoir. Ils chassent les humains, votent démocratiquement les décisions et s'occupent eux-mêmes des champs en chantant comme autant de Blanche-Neige et de Sept nains. Mais cette belle cohésion ne tarde guère à avoir du plomb dans l'aile.</span></p><p style="text-align: justify;">Je vais passer rapidement sur la référence à la révolution russe. L'histoire n'est pas ma tasse de thé et ce soir, je n'ai vraiment pas besoin de me retrouver sur les bancs de l'école. En plus j'ai une soirée raclette qui m'attend.</p><p style="text-align: justify;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://uppix.net/1/2/a/5d7cf8ac96f244f6bc970a6c056d9.jpg" alt="5d7cf8ac96f244f6bc970a6c056d9.jpg" width="172" height="62" />Plus que le renvoi - assez évident - à une ou deux pages de l'histoire de l'humanité, j'ai aimé le ton caustique dont use Orwell pour nous dépeindre l'évolution du groupe. Au début, tout est parfait, idéal. Utopique. L'entente, l'abondance, le travail sans pression... J'ai adoré la manière dont les règles, peintes sur le bâtiment sont peu à peu dévoyées. Chacun se dit bien qu'il avait de la loi un souvenir différent, mais comme il y a toujours un mouton pour dire que non non, c'était bien comme ça et que le chef a toujours raison, tout passe, tout est gobé. La héros de guerre, le camarade, devient un couard puis un terroriste dans la mémoire collective.</p><p style="text-align: justify;">Excellent guide pour apprendre à manipuler les masses crédules. Comment entuber vos semblables en quelques leçons efficaces: Comment crier au loup et à l'insécurité, comment bien choisir son bouc émissaire, comment faire accepter violences et répressions d'état...</p><p style="text-align: justify;">Atelier pratique: prenez une vessie, faites-en une lanterne. Ce passage avec le fourgon de l'équarrisseur qu'on leur fait prendre limite pour le carrosse de Cendrillon... Délicieux!</p><p>Je ne sais trop ce qu'il faut en déduire... Seuls ceux qui abusent de la crédulité et des rêves de la foule s'en sortent...</p><p style="text-align: justify;">C'est l'antichambre du cynisme, ce bouquin. Depuis que je l'ai lu, je rêve de fonder ma colonie de braves types avec pour devise "vous en avez marre de travailler plus pour gagner moins"? et de me la couler douce au soleil en les laissant bosser pour moi et m'aduler.</p><p style="text-align: justify;">On peut faire faire n'importe quoi à presque n'importe qui en le caressant dans le sens du poil, Orwell le pensais, je le pense aussi.</p><p style="text-align: justify;">Pas un hasard si une certaine chaîne de TV hautement intellectuelle se plaît à envoyer de petits groupes dans des fermes.</p><p style="text-align: justify;">A lire pour l'humour, si vous êtes d'humeur joyeuse. Ou pour cette vision pessimiste d'un monde dans lequel la meilleure intention ne peut que mener à la catastrophe, si vous préférez.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Ce livre pour...?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;">Ce livre pour votre voisin, qui vous retient chaque soir 20mn devant la porte sous la pluie pour râler contre le gouvernement.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;">Ce livre pour votre autre voisin, qui vous retient chaque soir 20mn devant la porte sous la pluie pour dire amen aux décisions du gouvernement.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;">Ce livre pour votre ado, qui crie à la révolution dès que vous tentez de comptabiliser les caleçons qui tapissent les meubles de sa chambre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong>Et vive le bonheur, la paix dans le monde, Pocahontas (et les miss France)!</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong><br /></strong></span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlDes jeunes Français mal partis?tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2011-01-04:30507752011-01-04T00:00:00+01:002011-01-04T00:00:00+01:00 Drôle de début d'année 2011. Alors que tout le monde se souhaite des...
<p><a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/03/les-jeunes-sont-mal-partis_1460368_3232.html"><img id="media-2828077" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/1191951788.jpg" alt="louis_chauvel_195.jpg" /></a>Drôle de début d'année 2011.</p><p>Alors que tout le monde se souhaite des "voeux", les chiffres de deux enquêtes internationales sont tombés, sans appel:<strong> <a href="http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/01/03/annee-noire-les-francais-tres-pessimistes-pour-2011/">les Français seraient le peuple plus pessimiste du monde</a></strong>...</p><p> </p><p>Plus pessimiste même que les Irakiens ou les Afghans, pourtant pas très bien lotis en ce moment...</p><p>Une des raisons tiendrait-elle dans un très mauvais rapport à l'avenir, et une jeunesse sacrifiée (par la Gauche comme par la Droite)?</p><p> </p><p>Allez, je ne résiste pas à vous renvoyer à un des sociologues que j'admire le plus, <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/tag/louis+chauvel"><strong>Louis Chauvel</strong></a>, auteur d'<a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/486875617.pdf">un billet de fond</a> particulièrement remarquable, publié hier (3 janvier 2011) sur <a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/03/les-jeunes-sont-mal-partis_1460368_3232.html">le site internet du <em><strong>Monde</strong></em></a>.</p><p style="text-align: center;"><a id="media-2828068" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/486875617.pdf">Les jeunes sont mal partis, par Louis Chauvel</a></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlHumeurs noires...tag:heresie.hautetfort.com,2010-06-11:27861612010-06-11T15:43:00+02:002010-06-11T15:43:00+02:00 Melclalex m'invite à être optimiste ou pessimiste, à mon choix, en trois...
<p>Melclalex <a title="A perdre la raison" href="http://perdre-la-raison.blogspot.com/2010/06/trois-raisons-qui-sapent-ou-donnent-le.html">m'invite</a> à être optimiste ou pessimiste, à mon choix, en trois aphorismes. Bon, je vais lui répondre. Sans surprise, d'abord par le pessimisme.</p> <p>1.Je suis convaincu que la crise des États se rapproche à grand pas. J'ai la quasi-certitude que je vais y perdre en pouvoir d'achat : salaire bloqué, hausse d'impôt, hausse des cotisations, je n'échapperai pas aux trois. Et puis je sais que mon temps de cotisation pour la retraite sera plus long. J'ai la crainte de ne pouvoir cotiser jusqu'au bout et je devrais me barrer avant d'avoir fait toutes mes annuités. Du coup, ma retraite sera très en deçà de mes derniers revenus de travailleur.</p> <p>2. J'ai la sale sensation que le pouvoir politique qui se mettra en place en 2012 ne sera pas celui pour lequel j'aurai voté au premier tour.</p> <p>3. Je vois des pans entiers du monde que j'ai aimé s'écrouler. Ce gouvernement détruit l'école et la culture avec la complicité active de toutes les forces politiques françaises à la notable exception de quelques individus isolés (dont Bayrou). Il ne trouve de solutions et n'a d'idées ni pour l'emploi, ni pour l'industrie.</p> <p>1.En fait, je ne trouve pas de raison d'être optimiste. Je vieillis et j'ai de plus en plus de mal à me secouer. Le temps passe de plus en plus vite, les années se succèdent et j'ai de moins en moins d'énergie pour me changer moi-même.</p> <p>2. Enfer et damnation, avec les changements successifs d'algorythmes de wikio, je peux dire adieu à cette forfaiture que constitue le statut de blogueur z'influent.</p> <p>3. Pas envie de parler du reste...</p> <p>Reste plus qu'à taguer d'autres blogueurs, histoire d'éprouver leur sentiment sur leur avenir. Tiens, par exemple, <a href="http://www.lespagespolitiquesdemirabelle.net/">Mirabelle</a>, <a title="Didier Goux" href="http://didiergouxbis.blogspot.com/">Didier Goux</a>, <a href="http://aymericpontier.blogspot.com/" title="Aymeric Pontier">Aymeric Pontier</a>, le <a href="http://unclavesien.blogspot.com/">coucou</a> et la <a href="http://gauchedecombat.wordpress.com/">gauche de combat</a>, s'il me suit encore. Observez mon œcuménisme ! Il y a tout de même une vraie diversité politique dans mon choix, non ?</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'insolente Ciorantag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-12-18:24939292009-12-18T00:15:00+01:002009-12-18T00:15:00+01:00 L'insolente Cioran Roberto Alfatti Appetiti /...
<h3 class="post-title entry-title"><a href="http://robertoalfattiappetiti.blogspot.com/2006/12/linsolente-cioran.html"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/239520639.jpg" alt="e_m_cioran.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2136682" name="media-2136682" />L'insolente Cioran</span></span></span></a></h3> <div class="post-header-line-1"></div> <div class="post-body entry-content"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_LwFwC1uPVBg/Rlb9SAqNuOI/AAAAAAAAAzA/MZEM1J4GuH0/s1600-h/cioranfoto.jpg"></a> <div style="text-align: left;"><br /> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">Roberto Alfatti Appetiti /</span></span></span> <a href="http://robertoalfattiappetiti.blogspot.com/"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">http://robertoalfattiappetiti.blogspot.com/</span></span></span></a></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Dal mensile <em>Area</em>, giugno 2001<br /></strong></span></span></span><a href="http://2.bp.blogspot.com/_LwFwC1uPVBg/Rlb9FAqNuNI/AAAAAAAAAy4/AvgFFFbIfiE/s1600-h/area+maggio.jpg"></a><br /></div> <div style="text-align: left;"> <div align="justify"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>«La mia missione è di uccidere il tempo e la sua di uccidermi a sua volta. Ci si trova perfettamente a proprio agio tra assassini». Con questa dichiarata volontà e nella convinzione che «chiunque non sia morto giovane merita di morire» Emile Michel Cioran, poeta, filosofo, saggista ha condotto il suo personalissimo duello con la vita, «il più grande dei vizi», sino al 20 giugno del 1995, giorno in cui è morto a Parigi.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><br /> A sei anni dalla scomparsa di questo affascinante esponente della cultura europea del Novecento, arrivano nelle librerie italiane i Quaderni 1957 - 1972. L’opera raccoglie il prezioso contenuto di trentaquattro taccuini, ritrovati dopo la sua morte, ora pubblicati da Adelphi in un ponderoso tomo di oltre mille pagine, per la delizia di noi lettori. Si tratta degli appunti più intimi di uno sferzante fustigatore della modernità, «scettico di servizio in un mondo alla fine», scritti nel lungo arco di tempo che va dal giugno 1957 al novembre 1972. Vi si trovano, tenuti insieme da una scrittura iperbolica e densa di suggestioni incantatrici, riflessioni, sentenze fulminanti, ritratti strabilianti, descrizioni minuziose di significativi episodi vissuti, aneddoti e paradossi. Soprattutto emerge, tra le righe, l’animo inquieto di un artista affamato d’assoluto, di uno spirito religioso senza religione, di uno scrittore lucido e delirante al tempo stesso, che per la sua natura contraddittoria sfugge ad ogni classificazione, tanto da definirsi egli stesso un «idolatra del dubbio, un dubitatore in ebollizione, un dubitatore in trance, un fanatico senza culto, un eroe dell’ondeggiamento».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Francese d’adozione, Cioran rimane uno scrittore di stirpe rumena e sentimenti balcanici. Nasce a Rasinari (Sibiu) in Transilvania l’8 aprile del 1911 e i Carpazi sono i compagni della sua adolescenza. Rimane sempre legato alla «madre patria immersa nella bruma» anche quando nel 1937 decide di lasciare l’insegnamento nei licei e accettare una borsa di studio a Parigi, «piccola Bucarest […] la sola città del mondo dove si poteva essere poveri senza vergogna, senza complicazioni, senza drammi, la città ideale per essere un fallito». Ed infatti la sua vita parigina è caratterizzata da quel modus vivendi studentesco che Robert Brasillach definiva «l’eminente dignità del provvisorio», ben descritto da Mario Bernardi Guardi nella monografia che il mensile Diorama Letterario ha dedicato nel maggio 1991 (n.148) a Cioran, profeta della decadenza: «Provinciale d’ingegno e studente ribaldo, legge e scrive, ma va anche in giro in bicicletta per i Pirenei e la Bretagna. E vive, fino a quarant’anni, da avventuroso adolescente: ha in tasca pochi soldi, dorme negli ostelli, abita nelle soffitte, alloggia negli albergucci, mangia alla mensa universitaria».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Con sofferenza matura la decisione di rinunciare alla sua lingua d’origine per scrivere in francese. «Ho scritto in rumeno fino al ’47. Quell’anno mi trovavo in una casetta a Dieppe, e traducevo Mallarmé in rumeno. Di colpo, mi son detto: Che assurdità! Che senso ha tradurre Mallarmé in una lingua che nessuno conosce? Allora ho rinunciato alla mia lingua. Mi sono messo a scrivere in francese, ed è stato difficilissimo, perché, per temperamento, la lingua francese non mi si addice. Io ho bisogno di una lingua selvaggia, di una lingua da ubriaco. Il francese è stato per me una camicia di forza».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Sono invece in rumeno, questa «mistura di slavo e latino, idioma privo di eleganza ma poetico», le sue opere giovanili. A soli ventitre anni scrive un saggio di «sfida al mondo», Al culmine della disperazione (Adelphi 1998), che riscuote un certo successo e viene premiato.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Nel 1937 pubblica Ascesa della Romania. Vi si scorge un Cioran ancora attento all’attualità politico culturale, persino interventista nel dibattito del suo paese: «Nessuno può dirsi nazionalista se non soffre infinitamente del fatto che la Romania non possiede la missione storica di una grande cultura e che un imperialismo culturale e politico come quello delle grandi nazioni non possa appartenerle; non è nazionalista chi non può credere con fanatismo alla repentina sublimazione della nostra storia». Nello stesso periodo scrive: «La cultura rumena vive attualmente il suo momento decisivo: abbandonare dietro di sé la tragedia di una cultura su piccola scala e, attraverso le sue imprese in materia di teorie, d’arte, di politica e di spiritualità, compiere un destino specificamente aggressivo da grande cultura. Lo sforzo dei rumeni deve dunque mirare a strappare il loro paese dalla periferia della storia per condurlo sul proscenio…».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Insieme a numerose personalità della cultura, come lo storico delle religioni Mircea Eliade, si schiera a fianco della Legione dell’Arcangelo Michele. E’ una stagione brevissima, prevale presto lo scetticismo e la sfiducia in ogni rivoluzione. Anni dopo scriverà: «Ogni progetto è una forma di schiavitù». E anche: «Mi basta sentire qualcuno parlare sinceramente di ideale, di avvenire, di filosofia, sentirlo dire noi con tono risoluto, invocare gli altri e ritenersene l’interprete, perché io lo consideri mio nemico».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Prima di partire per la Francia pubblica a sue spese Lacrime e Santi (Adelphi 1990) e qualche anno dopo il suo ultimo libro in lingua rumena, Il tramonto dei pensieri. Si appassiona a Shakespeare e Baudelaire, a Dostoevskij, agli antichi gnostici, a Buddha e Pascal.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Lo influenzano soprattutto Spengler e Schopenhauer, suo «grande Patrono, boicottato dalla tromba degli utopisti, senza parlare di quella dei filosofi» e Nietzsche. Sono in molti a paragonarlo al grande tedesco, dal filosofo spagnolo Fernando Savater, allievo ed amico di Cioran nonché traduttore delle sue opere e autore della biografia Cioran, un angelo sterminatore (Frassinetti 1998), a Jean François Revel che lo definisce «il solo rappresentante letterariamente riuscito dell’arte dell’aforisma dopo Nietzsche».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Termina presto l’idillio con la filosofia, («ha vinto l’incantesimo della filosofia», scrisse Alain De Benoist), che abbandona per abbracciare «l’esperienza, le cose vissute, la follia quotidiana». Preferisce finire «prima in una fogna che su un piedistallo». Detesta la pedanteria dei filosofi, piuttosto che sposare dogmi vuole demolirne. Ritiene l’erudizione un pericolo mortale per l’umanità. «Il sapere […] ci condurrà inesorabilmente alla rovina», avverte.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Soprattutto Cioran non vuole rinunciare al suo «dilettantismo»: «Se fossi costretto a rinunciarvi è nell’urlo che vorrei specializzarmi». Le sue opere, in effetti, gridano, nell’intento di svegliare le coscienze dal torpore morale: «scuotendole, le preservo dallo snervamento in cui le sommerge il conformismo». In esse vibra un’energia baldanzosa e vitale che stride, solo apparentemente, con la sfiducia di Cioran.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>La sua critica pungente si rivolge all’uomo contemporaneo, capace solo di «secernere disastro», alla ragione, «la ruggine della nostra civiltà», alla storia, «indecente miscela di banalità e apocalisse», al progresso, «l’ingiustizia che ogni generazione commette nei confronti di quella che l’ha preceduta» e al colonialismo occidentale nel Terzo Mondo, «l’interesse degli uomini civili per i popoli che vengono chiamati arretrati è molto sospetto, incapace di sopportarsi ancora, l’uomo civilizzato scarica su questi popoli l’eccedenza dei mali che lo opprimono, li incita a condividere le proprie miserie, li scongiura di affrontare un destino che ormai non può più affrontare da solo».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Eppure, pur esprimendo un inconfutabile pessimismo, Cioran non può essere ritenuto semplicisticamente un nichilista. Non si limita ad annunciare la catastrofica fine dell’occidente, ma invita tutti ad una vera e propria rivolta morale. Come ha scritto Bernardi Guardi il suo è comunque un messaggio positivo: «C’è da indietreggiare davanti a tanta copia d’angoscia. Eppure l’umor nero di Cioran, mettendoci in guardia contro tutto, paradossalmente ci insegna a riscoprire tutto, a fare carne e sangue di ogni esperienza, prima fra tutte quella del dolore, della religione, della morte».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>C’è in lui, infatti, una robusta vena di sensibilità sociale, scevra di ogni forma di retorica, scarna e proprio per questo più sincera. E’ singolare come tale sentimento conviva con l’aristocratico distacco rispetto alle sorti del mondo che caratterizza questo autore solitario e metafisico.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>La sua insofferente misantropia lo porta a scrivere feroci battute come queste: «appena si esce nella strada, alla vista della gente, sterminio è la prima parola che viene in mente […] quando passo giorni e giorni in mezzo a testi in cui si tratta unicamente di serenità, di contemplazione, di spoliazione, mi viene voglia di uscire per la strada e spaccare il muso al primo che incontro». La tolleranza diventa «una civetteria da agonizzanti». Malgrado affermazioni così temerarie Cioran non ha dubbi: «Ci si deve schierare con gli oppressi in ogni circostanza, anche quando hanno torto, senza tuttavia dimenticare che sono impastati con lo stesso fango dei loro oppressori». L’auspicio è quello di un mondo liberato dal lavoro, dove la gente possa «uscire in strada e non fare più nulla. Tutta questa gente abbrutita, che sgobba senza sapere perché, o si illude di contribuire al bene dell’umanità, che fatica per le generazioni future sotto l’impulso della più sinistra delle illusioni, si vendicherebbe allora di tutta la mediocrità di una vita vana e sterile, di tutto questo spreco di energia privo dell’eccellenza delle grandi trasfigurazione».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Per Cioran la scrittura non è un mestiere, ma un atto liberatorio. Si domanda: «Cosa sarei diventato senza la facoltà di riempire delle pagine. Scrivere significa distrarsi dei propri rimorsi e dei propri rancori, vomitare i propri segreti. Lo scrittore è uno squilibrato che si serve di quelle finzioni che sono le parole per guarirsi». Chiamato in numerose università a tenere dei corsi, rifiuta asserendo che ne è incapace, perché «ogni idea mi ripugna nel giro di un quarto d’ora».</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>In Italia, negli anni del più ortodosso fondamentalismo marxista, i suoi libri sono stati a lungo ignorati, in quanto ritenuti politicamente scorretti. Solo le edizioni del Borghese dettero alla luce due sue opere, Storia e Utopia (1969) e I nuovi Dei (1971), libro, quest’ultimo, ristampato successivamente anche dall’editore Ciarrapico nella bella collana de I classici della controinformazione, diretta da Marcello Veneziani.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Solo diverso tempo dopo ed in Italia soprattutto grazie ad Adelphi, che ne ha tradotto, nel corso degli ultimi quindici anni, quasi tutta l’opera, il grande pubblico ha potuto godere di buona parte dei suoi scritti, tra i quali la stessa Storia e Utopia (ovviamente trascurando di fare riferimenti alle precedenti edizioni), Il funesto demiurgo, L’inconveniente di essere nati, La caduta nel tempo, La tentazione di esistere, Sommario di decomposizione, Sillogismi dell’amarezza, Squartamento e Esercizi di ammirazione.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>In questo libro, in particolare, conosciamo un Cioran anomalo, non più sarcastico ma, al contrario, persino generoso nel giudicare alcuni personaggi della cultura suoi contemporanei, tra i quali gli amati Eliade, Borges e De Maistre.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Sul futuro delle sue opere Cioran ha dichiarato: «Il destino dei miei libri mi lascia indifferente. Credo però che qualcuna delle mie insolenze resterà». Noi invece siamo convinti che la sua opera rimarrà di assoluta attualità, così come la sua figura di provocatore “insolente”.</strong></span></span></span></div> <div align="justify"><br /> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>A tal proposito la definizione che Cioran ha dato del grande pensatore reazionario Joseph de Maistre, è per noi, lettori devoti, la più adatta a descrivere proprio il grande rumeno: «Senza le sue contraddizioni, senza i malintesi che, per istinto o calcolo, alimentò sul proprio conto, il suo caso sarebbe stato liquidato da tempo, ed oggi soffrirebbe la disgrazia di essere capito, la peggiore che possa abbattersi su un autore».</strong></span></span></span></div> </div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #99ccff;"><br /></span></div> <div style="clear: both;"></div> </div> <div class="post-footer"> <div class="post-footer-line post-footer-line-1"><span class="post-author vcard"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Pubblicato da <span class="fn">Roberto Alfatti</span></strong></span></span></span></span></div> </div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlOswald Spengler - Der optimistische Pessimisttag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-12-07:24993912009-12-07T00:14:00+01:002009-12-07T00:14:00+01:00 Oswald Spengler – Der optimistische Pessimist...
<div id="body-padding"> <table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td width="100%" class="contentheading"><a href="http://www.hautetfort.com/v3/index.php/anstoss/171-oswald-spengler--der-optimistische-pessimist" class="contentpagetitle"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">Oswald Spengler – Der optimistische Pessimist</span></span></span></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/v3/index.php/anstoss/171-oswald-spengler--der-optimistische-pessimist?format=pdf" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="PDF"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/v3/index.php/anstoss/171-oswald-spengler--der-optimistische-pessimist?tmpl=component&print=1&layout=default&page=" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="Drucken"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a href="http://www.hautetfort.com/v3/index.php/component/mailto/?tmpl=component&link=aHR0cDovL3d3dy5ibGF1ZW5hcnppc3NlLmRlL3YzL2luZGV4LnBocC9hbnN0b3NzLzE3MS1vc3dhbGQtc3BlbmdsZXItLWRlci1vcHRpbWlzdGlzY2hlLXBlc3NpbWlzdA%3D%3D" onclick="window.open(this.href,'win2','width=400,height=350,menubar=yes,resizable=yes'); return false;" title="E-Mail"></a></td> </tr> </tbody> </table> <table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td valign="top"> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;"><span class="small">Geschrieben von: Daniel Bigalke</span> </span></span></span></p> </td> </tr> <tr> <td valign="top" class="createdate"> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">Ex:</span></span></span> <a href="http://www.blauenarzisse.de/"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #99ccff;">http://www.blauenarzisse.de/</span></span></span></a></p> <p><span style="color: #99ccff;"> </span></p> </td> </tr> <tr> <td valign="top"> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;"><img border="5" vspace="5" align="left" width="142" src="http://www.blauenarzisse.de/spengler.jpg" hspace="5" alt="Oswald Spengler" height="224" style="width: 142px; height: 224px;" title="Oswald Spengler" />Die Auseinandersetzung mit Oswald Spengler (1880–1936), dem begeisterten und zugleich leidenden Philosophen des Schicksals und dem Vertreter der „Konservativen Revolution“, hat wieder Hochkonjunktur. Was vor über 80 Jahren eindrucksvoll im <em>„Untergang des Abendlandes“</em> (1918) begann, in <em>„Preußentum und Sozialismus</em>“ (1919) die Abrechnung mit dem Marxismus praktizierte und ihm einen deutschen ethischen Sozialismus entgegensetzte, endete mit Spenglers letztem Werk <em>„Jahre der Entscheidung</em>“ (1933). Dieses prophezeite die heutigen politischen und ökologischen Krisen der globalisierten Welt und ihrer Wirtschaft.</span></strong></span></span></p> <div style="float: right; margin: 5px; padding: 5px;"><!--/* OpenX Javascript Tag v2.8.1 */--><!--/** Der Ersatzbannerbereich dieses Bannercodes wurde für eine nicht-SSL * Webseite generiert. Wenn Sie den Bannercode auf eine SSL-Webseite * plazieren, ändern Sie bitte alle Vorkommen von * 'http://lkb.berlinermedienvertrieb.de/www/delivery/...' * in * 'https://lkb.berlinermedienvertrieb.de/www/delivery/...' * * This noscript section of this tag only shows image banners. 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Als dieser ergriff er Partei gegen die Nationalsozialisten, um nach Hitlers Vorgehen z.B. gegen Edgar J. Jung und gegen die konservative Opposition am 30. Juni 1934 Ekel gegenüber der Geistlosigkeit des „braunen Haufens“ zu empfinden. Spenglers Werk ordnet sich charakteristisch in die deutsche Geistesgeschichte überhaupt ein. Man erkennt dies an den darin vorkommenden Dualitäten: Ambivalenz zwischen Politischem und Unpolitischem, Kultur und Zivilisation, Pessimismus und Aktivismus, dogmatischer Religiosität und tieferer Spiritualität.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Spengler, geboren im anhaltinischen Blankenburg, verstand sich als Überwinder des eurozentrischen Weltbildes. Die abendländische Kultur habe ihren Höhepunkt erreicht. Als Zivilisation, der Ära des entgrenzten und mit mächtigen exekutiven Befugnissen ausgestatteten Cäsarismus, gerate ihr Demokratismus zur Farce bloßer Parolen, die vom Pfad freiheitlicher Ansprüchen abgekommen ist. Damit personifiziert Spengler eine geistige und politische Zeitenwende, wie wir sie heute nach dem 11. September 2001 ähnlich erleben. Der Parteienstaat erhält sich durch trockene Parolen, die Staatsexekutive überwacht wesentliche Lebensbereiche. Ihre demokratistische Ideologie gerät zum zivilreligiösen Dogma und ruft zugleich die politische Fundamentalopposition auf den Plan.Spengler selbst ging es um einen oppositionellen Genius, der urteilsfähig und mit ganzheitlichem Bewußtsein ausgestattet den profanen Parteihader überwindet.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Ob Spengler damit heute Parteigänger eines politischen „Extremismus“ wäre, muß dahingestellt bleiben. Allein formale Begriffe und diskriminierende Kategorien können das Wesen der Welt nicht umfassend erschließen. Spengler stand an der Wegegabelung von ideellem Überbau und kreativem Ekel an der Realität. Womöglich war es jener Zwiespalt, der seine reifen Urteile ermöglichte, die in seinem Hauptwerk „<em>Der Untergang des Abendlandes“</em> artikuliert werden.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Konservative Revolution und aktive Metapolitik</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Edgar Julius Jung (1894-1934), Verfasser der am 17. Juni 1934 von Franz von Papen gehaltenen Marburger Rede vor Studenten, welche für Jung zum tödlichen Verhängnis werden sollte, schrieb noch kurz vor seiner Ermordung über den zurückgezogenen Spengler: „Persönlich Stolzeres und menschlich doch Weheres, aber auch sachlich Gerechteres und geschichtlich Gültigeres dürfte in den letzten 15 Jahren kaum von einem zweiten Zeitgenossen deutscher Zunge geschrieben worden sein.“ Der „<em>Untergang des Abendlandes</em>“ ist mehr als nur eine Kulturphilosophie, er ist in hohem Maße Träger einer politischen Botschaft, im Kern ein geschichtsspekulatives System, welches deutsche Denker nach Hegel wohl kaum wieder derartig in Angriff nahmen. Spengler war ein unpolitischer Intellektueller, der sich abseits der Politik hielt und sein Heil in höheren Sphären suchte.</span></strong></span></span></p> <table border="1" align="right" width="229" style="background-image: url(/v3/'http://www.blauenarzisse.de/info.jpg'); width: 229px; height: 266px;"> <tbody> <tr> <td> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Literaturempfehlungen</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Lisson, Frank 2005. Oswald Spengler. Philosoph des Schicksals. 150 Seiten. Schnellroda</span></strong></span></span></p> <p><a target="_blank" href="http://www.sezession.de/heftspengler_quer.html" title="Sezession: Heft "Spengler""><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #2c68a6;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Sonderheft Mai 2005 der <em>Sezession</em></span></strong></span></span></span></span></a> <span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">zu Oswald Spengler</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Spengler, Oswald zuletzt 2007. Der Untergang des Abendlandes. Umrisse der Morphologie der Weltgeschichte. 740 Seiten. Marixverlag. Wiesbaden</span></strong></span></span></p> </td> </tr> </tbody> </table> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">In intellektueller und sozialer Hinsicht kann man ihn vor 1918, vor Erscheinen dieses Buches, als einen <em>„declassé“</em> betrachten, bis er schließlich nach Erscheinen desselben in ein verzweigtes Netzwerk industrieller, politischer und paramilitärischer Kreise aufgenommen wurde, das sich in drei Machtzentren des Deutschen Reiches konzentrierte: Berlin, Ruhrgebiet, München. In ihm weitete Spengler seine „konservativ-revolutionäre“ Geisteshaltung aus und praktizierte gleichsam aktive Metapolitik. Metapolitik möchte mit dem Schaffen eines geistig-kulturellen Überbaus auf das politische Geschehen einwirken, ohne sich in tagesaktuellen Debatten zu verlieren. So gilt die Einkehr ins eigene Innere als Notwendigkeit für ein Wirken in der Welt. Wissen und gar Weisheit ist nicht von denen zu erwarten, die nicht auch ernsthaft an sich selbst gearbeitet, eigene Motivationen und Leidenschaften erkannt und in ihren Konsequenzen reflektiert und optimiert haben. Metapolitik artikuliert neue politische Methoden und Inhalte. Sie reflektiert, was hinter der Politik steht.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Wenn Metapolitik auf existentielle Erfahrungen und Beobachtungen, wie die Furcht vor einem neuerlichen Zusammenbruch einer haltgebenden Ordnung, zurückgreift, dann kann dies ganz neue, tiefgründige Zusammenhänge erschließen und kann das Krisenbewußtsein schärfen.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Der Schlüssel zum Verständnis des „Untergangs des Abendlandes“</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Spengler war sensibel für soziale und kulturelle Entwicklungen in Deutschland. Sein Kulturpessimismus umschließt die Dekadenz und das Spätzeitbewußtsein, die gespannte Beziehung zwischen Geist, Macht und Modernitätskrise. Seine persönlichen Enttäuschungen und Ressentiments kehrten sich gegen die Kultur und deren offizielle Repräsentanten. Spenglers eigene Tragödie als Mensch trug alle Farben seiner Zeit: “...den Kult des einsamen, des Fremdlings (...), die Begierde zu leiden, den Narzismus der Schwarzen Romantik. (...) Er versteht: es gibt keine Erkenntnis, kein Glück (...), es gibt nur Werden und Wollen.” So schrieb Koktanek in seiner Biographie von 1968.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Spengler entzog sich aber auch im <em>„Untergang“</em> nicht den direkt politischen Inhalten. Er kompensierte seine innere Zerrissenheit und sein Unvermögen tatsächlicher Teilhabe am Leben durch seine Mystik, durch sein allumfassendes Lebensprinzip, schlichtweg durch seine Lebensphilosophie. Er bezweckte damit die Verschiebung deutscher Mentalitäten nach seinen Ambitionen, um der Gefährdung der tradierten Kultur durch Massenhaftigkeit, Mechanisierung und durch Ökonomismus entgegenzuwirken. Wissenschaft konnte Gesetze erweisen, aber nicht die ersehnte Gewißheit erzeugen. <em>Der „Untergang“</em> ist ein Werk, welches diese Gewißheit zu schaffen in Angriff nahm.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Die Zeitenwende</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Spengler spürte darin die Polaritäten des Lebens: Ich und Welt, Mikrokosmos und Makrokosmos, das Eigene und das Fremde, Geburt und Weltangst. So betrachtet er das Leben aus der Perspektive des Geworfenseins: „Ein Denker ist ein Mensch, dem es bestimmt war, durch das eigene Schauen und Verstehen die Zeit symbolisch darzustellen. Er hat keine Wahl. Er denkt, wie er denken muß, und wahr ist für ihn, was als Bild seiner Welt mit ihm geboren wurde.“ Seine konservative Weltanschauung trug die Konturen einer politischen Haltung, die weniger durch einen streng wissenschaftlichen sondern vielmehr durch einen poetisch-intuitiven Zugriff gegen die verhaßte Entseelung seiner Zeit ankämpfte. Die Konzentration auf mythische Phänomene, die Wahrnehmung des künftig Notwendigen und der Drang, all jenes politisch mitzuteilen, führten zu einer spezifischen Motivation und zu einer einmaligen Ausdrucksweise, wie sie sich nur bei Spengler findet.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Konservative Weltanschauung durch einen poetisch-intuitiven Zugriff</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Die „Konservativen Revolutionäre“, darunter Spengler, können als die geistige Vorhut auf der Suche nach neuen Sicherheiten verstanden werden. Spengler entwickelte darunter eine antiintellektuelle und vitalistische Lebensphilosophie. Er wurde konfrontiert mit der Entstehung eines neuen Mittelstandes, der sich zusehends über Massenpolitik und Interessenverbände zu artikulieren wußte. Dadurch entstand der Druck auf die konservative Elite, die – zu recht – einstige Kulturideale wie Harmonie zwischen Innerlichkeit und Welt, Formkraft und Beseelung sowie Metaphysik verloren gehen sah oder, um mit Spengler zu reden, diese zur „Zivilisation“ erstarren sah. Daraus resultiert kompensatorisch eine überspannt subjektive Weltdeutung, die der eigenen Intuition mehr vertraut als wissenschaftlichen Methoden.</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Die Denker der „Konservativen Revolution“ hatten ein solches Bewußtsein, welches in Anlehnung an Kants transzendentale Wende und Fichtes Subjektphilosophie als jenes Bewußtsein gekennzeichnet werden kann, das mehr denn je das „Spezifisch Deutsche“ im Denken war und ist. Eine fortschreitende Entzweiung des Lebens wurde befürchtet. Dabei ging es den Deutschen, wie aus heutiger Sicht leichtfertig behauptet, nicht um eine konservative Verlängerung der linken Gesellschaftskritik, sondern vielmehr um die praktische Handhabung gesellschaftlicher und sozialer Umbrüche in Deutschland, welchen man eine deutsche Geistes- und Politikalternative entgegenstellte. In Deutschland eben leisteten sich damals wie heute die Gebildeten fern der politischen Praxis die Radikalität des reinen Gedankens. Das macht die deutsche Besonderheit aus. Georg Quabbe, auch „Konservativer Revolutionär“, hätte dazu gesagt: So sind wir! Und deshalb handeln wir danach!</span></strong></span></span></p> <p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;">Wir können Spengler einen optimistischen Pessimisten nennen, der wenig von der „demokratischen“ Litanei oberflächlicher Unverbindlichkeit hielt, sondern seine Hände unter emotionaler Wahrnehmung des existenziellen Fundamentalcharakters des Lebens strapazierte und beschmutzte, um eine demgemäße politische Ordnung zu schaffen. Es bleibt zu hoffen, daß innovative Menschengruppen zu dieser Kategorie Mensch aufsteigen.</span></strong></span></span></p> </td> </tr> </tbody> </table> <span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="color: #99ccff;"><span class="article_separator"> </span></span></strong></span></span></div>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlLa joie du pessimismetag:solko.hautetfort.com,2009-05-20:22011772009-05-20T05:12:00+02:002009-05-20T05:12:00+02:00 C elui qui est pessimiste est-il nécessairement triste ou...
<p class="MsoNoSpacing"> <span style="font-size: 12pt; font-family: "Cambria","serif";">C<span style="color: #000000;">elui qui est pessimiste est-il nécessairement triste ou morose ? Le pessimiste accueille la lucidité sans forcément subir le joug de la morosité. Il refuse en tout cas de s’aveugler ou de se divertir, c'est-à-dire de se laisser détourner de ce qu’il comprend de l’état des choses et de celui du monde par la facticité des événements, la superficialité des propos, la fatuité des opinions qui l'entourent. On peut être pessimiste et cependant joyeux, comme on peut être optimiste, et cependant morose. </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">Je ne crois pas que la France soit un pays en bonne santé. Je le déplore. Car je l’aime. Je ne crois pas non plus que l’Europe, cette mosaïque de résidus de nations et de peuples, soit un projet bien porteur. A quelques jours d’une élection, je ne me demande même plus pour qui voter : la gauche dite extrême, en tête de ses quatre propositions, place en n° 1 celle de <i>« mettre un carton rouge ( !) à Sarkozy</i> ! ». Quel projet pour des européennes, à la hauteur de la nullité des débats et de la démagogie désabusée de ceux qui les portent, de Mélanchon au facteur en passant par le clone d’Arlette et la survivante du PC. Les deux dames du PS, mairesse et présidente de région, ressemblent de plus en plus à des chefs d’entreprise, copies conformes à ce qu’on est de toute façon dans toute l’Europe libérale et bien pensante, que leur parti a fortement contribué à mettre en place (<i>Maastricht</i> sous les auspices de Mitterrand…). Et les petits soldats de l’UMP respirent par tous les pores de leur peau la technocratie qu’ils font mine de condamner, la duplicité électoraliste autant que carriériste. Sur cet arrière-plan se profile la silhouette de Bayrou et sa posture de cavalier seul : encore un jeu individuel. Quant à la droite nationale et à ses listes en tous genres, elle ressasse et mouline, sur l’orgue de barbarie qu’elle condamne, la même partition que les autres, mais en sens inverse. Cette Europe est, en effet, un fiasco. Comment s’étonner, après le désaveu scandaleux du référendum par Sarkozy et tous les ténors du PS, que les gens fort divers qui ont dit <b>non</b> à 55 % à ce système il n’y a pas plus de cinq ans (<i>dimanche 29 mai 2005</i>), aient envie d’aller déposer un bulletin dans l’urne un dimanche de plus, comme ils iraient à une messe, ni de s'intéresser à des débats resucés autant qu'inutiles ?</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">La machine à propagande tourne à fond sous les moulins à vent médiatiques (Obama et Michèle, derniers en date, comme si <i>Yes we can</i>, au pays de Montaigne, était une pensée !), assistée par la machine à endormir (foot et variétés). Le spectre de la fin des libertés rôde sur cette société d’incultes et d’impotents. Et tous les romanciers ou intellectuels, en tout cas ceux qui sont médiatisés et dont les œuvres sont distribuées, se font les complices putassiers de ce système : la lecture par Arielle Dombasle d’un texte de Marguerite Duras dans des <i>Assises internationales du roman</i> à Lyon dans quelques jours me semble être la parfaite caricature de ce qu’est devenue en effet la vie intellectuelle dans ce malheureux pays. Nous savons tous, par ailleurs que, sur Internet, Edvige et Facebook sont des enfants jumeaux, que la crise économique et la grippe <i>porcine</i> ou <i>mexicaine</i>, (comme si ça avait soudainement une importance, les mots !) ont de beaux jours devant elles avec les milliers de gratuits distribués chaque jour aux bouches de métro…</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">Voilà pour le pessimisme.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">Ce qui est extraordinaire, c’est que malgré tout ça, on puisse en effet s’enchanter de la qualité de la lumière sur la ville certains soirs lyonnais (<b><i>Lugdunum</i></b>, oui, cela vient de <i>lux, lucis</i> – la lumière). Et puis aussi se nourrir de la relecture du <i>Neveu de Rameau</i> (inépuisable, ce texte) ou de celle du <i>Journal</i> de Bloy (de bons coups de pieds au cul contre l’endormissement), ou tiens, pour se la jouer dans l’air du temps-comme tous ces cons qui ont l’air soudainement d’apprécier le classicisme vomi par les sbires de l’OCDE – celle de la sublime, en effet, <i>Princesse de Clèves</i>.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">S’il y a dans la France quelque chose qui tiendra bon, comme dans d’autres vieux pays, du genre de la Russie ou de l’Italie, c’est bien sa littérature.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;"><i>Et pour finir avec une idole de la bien pensance contemporaine, je rappelle un de ses versants joyeux, moins rose que celui des restos du cœur, et malheureusement plus oublié</i> :</span></span></p> <p class="MsoNoSpacing"><span style="color: #000000;"> </span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"><img src="http://solko.hautetfort.com/media/02/01/423801525.jpg" alt="affiche coluche.jpg" id="media-1766848" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></span></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNegras perspectivas para el hombre europeotag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-02-04:20096542009-02-04T00:07:00+01:002009-02-04T00:07:00+01:00 Negras perspectivas para el hombre europeo ...
<h3 class="post-title entry-title"><a href="http://elfrentenegro.blogspot.com/2008/12/negras-perspectivas-para-el-hombre.html">Negras perspectivas para el hombre europeo</a></h3> <p> </p> <p><strong>http://elfrentenegro.blogspot.com/</strong></p> <p> </p> <div class="post-header-line-1"></div> <div class="post-body entry-content"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_pUCDUn79Zis/SVEyk9g6lxI/AAAAAAAAA3k/BN_1zYgRabM/s1600-h/Consumismo%25203.jpg"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/_pUCDUn79Zis/SVEyk9g6lxI/AAAAAAAAA3k/BN_1zYgRabM/s320/Consumismo%25203.jpg" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5283059448451602194" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5283059448451602194" /></a><br /> <div><em><span>Por Juan Pablo Vitali</span></em><br /> <br /> Oswald Spengler, ya sabía lo que iba a pasar. Lo decía con un tono, que a pesar suyo, era profético. Y digo a pesar suyo porque "Años decisivos”es un libro que ha sido escrito con descarnada objetividad. No nos impone nada, no nos quiere convencer de lo que dice, lo sabe cierto, no necesita un esfuerzo retórico para convencernos de lo que el autor sabe que será real, sino sólo decirlo bellamente. Los que lo pueden entender lo entenderán, los otros, no lo entenderán nunca. Todo está escrito allí, en 1933. Así son los sabios, los magos, los profetas.<br /> <br /> Me resistí a la tentación de citar algunos pasajes del libro. Hubiera sido una falta de respeto, porque todo el libro es una sola cita. Confieso que me corrió un frío por la espalda al releer algunos párrafos. Una cosa es aventurar que algo va a ocurrir, y otra cosa es verlo frente a nuestras narices, exactamente como alguien lo anticipó, hace ya setenta y cinco años.<br /> <br /> Todo lo que se gesta en la historia es algo que los adelantados a su época dicen que va a pasar, y casi nadie los escucha. Luego, los hechos aparecen en la realidad, y todos se miran entre sí sin saber qué hacer.<br /> <br /> Vemos que la mayoría de la descendencia europea son personas por lo general más preocupadas por el modelo de sus automóviles que por sus propios hijos, si es que los tienen, <em>ya que tener hijos afecta su nivel de vida y a su hedonismo</em>. <strong>Son unos soberbios desagradables, convencidos que su tarjeta de crédito es el pasaporte al paraíso.</strong><br /> <br /> Las clases medias son todavía, en Europa o en América del Sur, en su mayoría de origen europeo, y ésa es la trampa, el vaciamiento y la traición, porque <em>se han convertido en gente sin voluntad de nada que no sea consumir y girar en la rueda de la economía capitalista, porque piensan que ellos van a girar siempre con ella.<br /></em><br /> Abandonaron toda la historia de sus antepasados, por la tarjeta de crédito y un automóvil, y por otras cosas peores; pero hay algo que ellos no saben, y es que <strong>aún para conservar ciertos beneficios materiales, se necesita la capacidad de defenderlos</strong>, y esa capacidad, ya casi ningún descendiente de europeo la conserva. Tienen el dinero vacío que el sistema les da, pero lo perderán como perdieron todo lo demás. Sólo les funciona la cabeza para hacer unos numerillos que en el fondo los angustian, porque están llenos de incertidumbre, y para alejarla, se despiertan un día, enamorados de Obama, repitiendo que un mundo mejor ha llegado, y que a ellos nunca les va a pasar nada.<br /> <br /> Ellos están siempre prontos a convertirse en cualquier cosa, para mantenerse a flote, pero para eso, uno tiene que ser admitido, por esa otra cosa en que se ha convertido.<br /> <br /> <strong>Sudamericanos más blancos que muchos europeos actuales se convierten en indios, se arrastran, se disfrazan, pero quizá los indios no los quieran como amigos, sino como esclavos.</strong><br /> <br /> Los españoles pueden disfrazarse de “subsaharianos”, como se les dice ahora culposamente a los negros, pero <strong>puede ser que los negros no quieran, sino vengarse de los blancos</strong>, aunque los esclavistas fueran empresas mixtas de cazadores negros y corsarios blancos, que operaban en común, con la misma mafia comercial que luego explotaría a los obreros blancos.<br /> <br /> Los franceses pueden ser todos progresistas, pero los descendientes de argelinos musulmanes no quieren progresistas, sino mandar ellos según sus propios principios.<br /> <br /> <strong>Todos los europeos y su descendencia tendrán que pagar caro ser lo que son</strong>. <strong>No importa que un grupo de financieros y capitalistas de diversas razas —y no ellos— hayan sido siempre el real motivo de la explotación del hombre por el hombre.</strong><br /> <br /> Cuando los mercaderes vivían en Europa, eran llamados opresores, cuando trasladaron sus bases a otros continentes, y no tienen nada que ver con la verdadera Europa, todo parece estar bien. La injusticia de otros, puede considerarse parte de la revancha de las razas oprimidas, porque el racismo ha establecido que la raza blanca es deleznable en su conjunto.<br /> <br /> No es el caso analizar ahora si los mercaderes y banqueros de la historia fueron negros, semitas o asiáticos, además de blancos, el caso es que el nuevo racismo está instalado, y es el más viejo del mundo,<strong>es el racismo de los revanchistas y de los resentidos, al servicio del poder global</strong>.<br /> <br /> Pero recuerden los descendientes de los antiguos europeos que si bien pueden usufructuar todavía las bondades del capitalismo, no es eso lo que los diferencia de otros hombres; claro que viviendo bajo el igualitarismo de la ideología dominante lo habrán olvidado.<br /> <br /> <em>En el futuro, seguramente otros disfrutarán en su lugar del capitalismo, por ser más ordenados y eficientes, más astutos, o mejores esclavos, o simplemente por mantener una voluntad de lucha, incluso mediante la violencia desnuda, como la vemos hoy en las calles de cualquier ciudad del mundo.<br /></em><br /> En el futuro, los vacíos, los blandos, los consumistas progresistas, los blancos defensores de la ideología del automóvil último modelo, de la tarjeta de crédito, de los racismos ajenos, y de la revancha de los pueblos oprimidos, tendrán por fin su merecido por haber abandonado su destino trascendente, pero ya será tarde para reaccionar:<strong>perecerán del mismo modo materialista, vacío y miserable en que han elegido vivir.</strong></div> <div><strong><br /></strong></div> </div> <div class="post-footer"> <div class="post-footer-line post-footer-line-1"></div> </div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlOtto Dix: un regard sur le siècletag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-10-30:18491292008-10-30T00:15:00+01:002008-10-30T00:15:00+01:00 Otto Dix, un regard sur le siècle ...
<div style="text-align: center"><strong><span style="text-decoration: underline;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2073279098.jpg" alt="assault432.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1334373" name="media-1334373" /></span></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Otto Dix, un regard sur le siècle</strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><strong>Guillaume HIEMET</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Le centième anniversaire de la naissance d'Otto Dix a été l'occasion pour le public allemand de découvrir la richesse de la production d'un peintre largement méconnu. Plus de 350 œuvres ont en effet été exposées jusqu'au 3 novembre 1991, dans la galerie de la ville de Stuttgart, puis, à partir du 29 novembre, à la Nationalgalerie de Berlin. Peu connu en France, classé par les critiques d'art parmi les représentants de la Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit), catalogué comme il se doit, Otto Dix a toujours bénéficié de l'indulgence de la critique pour un peintre qui avait dénoncé les horreurs de la première guerre mondiale, figure de proue de l'art nouveau dans l'entre-deux guerres, et ce, en dépit de son incapacité à suivre la mode de l'abstraction à tout crin dans l'après-guerre. Quelques tableaux servent de support à des reproductions indéfiniment répétées et à des jugements qui ont pris valeur de dogmes pour la compréhension de l'œuvre. A l'encontre de ces parti-pris, les expositions de 1991 permettent aux spectateurs de se faire une idée infiniment plus large et plus juste des thèmes que développent la production de Dix.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Dix est né le décembre 1891 à Untermhaus, à proximité de Gera, d'un père, ouvrier de fonderie. Un milieu modeste, ouvert cependant aux préoccupations de l'art; sa mère rédigeait des poèmes et c'est auprès de son cousin peintre Fritz Amann que se dessina sa vocation artistique. De 1909 à 1914, il étudie à l'école des Arts Décoratifs de Dresde. Ses premiers autoportraits, à l'exemple de l'Autoportrait avec oeillet de 1913, sont clairement inspirés de la peinture allemande du seizième siècle à laquelle il vouera toujours une sincère admiration. Ces tableaux de jeunesse témoignent déjà d'un pluralisme de styles, caractérisé par la volonté d'intégrer des approches diverses, par la curiosité de l'essai qui restera une constante dans son œuvre.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>La guerre: un nouveau départ</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>En 1914, Dix s'engageait en tant que volontaire dans l'armée. L'expérience devait, comme toute sa génération, profondément le marquer. S'il est une habitude de dépeindre Dix comme un pacifiste, son journal de guerre et sa correspondance montrent un caractère sensiblement différent. La guerre fut perçue par Dix, comme par beaucoup d'autres jeunes gens en Allemagne, comme l'offre d'un nouveau départ, d'une coupure radicale avec ce qui était ressenti comme la pesanteur de l'époque wilhelminienne, sa mesquinerie, son étroitesse, sa provincialité qu'une certaine littérature a si bien décrites. Elle annonçait la fin inévitable d'une époque. Les premiers combats, l'ampleur des destructions devaient, bien sûr, limiter l'enthousiasme des départs, mais le gigantisme des cataclysmes que réservait la guerre, n'en présentait pas moins quelque chose de fascinant. Le pacifiste Dix se rapproche par bien des aspects du Jünger des journaux de guerre. L'épreuve de la guerre pour Ernst Jünger trempe de nouveaux types d'hommes dans le monde d'orages et d'acier qu'offrent les combats dans les tranchées.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Avec nietzsche: “oui” aux phénomènes</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Une philosophie nietzschéenne se dégage, “la seule et véritable philosophie” selon Dix, qui, en 1912, avait notamment élaboré un buste en platre en l'honneur du philosophe de la volonté de puissance. Des écrits de Nietzsche, Dix retient l'idée d'une affirmation totale de la vie en vertu de laquelle l'homme aurait la possibilité de se forger des expériences à sa propre mesure. Ainsi, il note: «Il faut pouvoir dire “oui” aux phénomènes humains qui existeront toujours. C'est dans les situations exceptionnelles que l'homme se montre dans toute sa grandeur, mais aussi dans toute sa soumission, son animalité». C'est cette même réflexion qui l'incite à scruter le champ de bataille, qui le pousse à observer de ses propres yeux, si importants pour le peintre, les feux des explosions, les couleurs des abris, des tranchées, le visage de la mort, les corps déchiquetés.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>De 1915 à 1918, il tient une chronique des événements: ce sont des croquis dessinés sur des cartes postales, visibles aujourd'hui à Stuttgart, qui ramassent de façon simple et particulièrement intense l'univers du front. Le regard du sous-officier Dix a choisi de tout enregistrer, de ne jamais détourner le regard puis de tout montrer dans sa violence, sa nudité. Les notes du journal de guerre montrent crûment sa volonté de considérer froidement, insatiablement le monde autour de lui. Ainsi, en marche vers les premières lignes: «Tout à fait devant, arrivé devant, on n'avait plus peur du tout. Tout ça, ce sont des phénomènes que je voulais vivre à tout prix. Je voulais voir aussi un type tomber tout à côté de moi, et fini, la balle le touche au milieu. C'est tout ça que je voulais vivre de près. C'est ça que je voulais». Dans cette perception de la réalite, Dix souligne le jeu des forces de destruction, les peintures ne semblent plus obéir à aucune règle de composition si ce n'est les repères que forment les puissances de feu, les balles traçantes, les grenades. Tout dans la technique du dessin sert, contribue vivement à cette impression d'éclatement, les traits lourds brusquement interrompus, hachures des couleurs, parfois plaquées. Le regard est obnubilé par la perception d'ensemble, la brutalité des attaques, vision cauchemardesque qui emporte tout.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>La dissolution de toute référence stable</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Le réalisme de ces années 1917-1918 qui caractérise ces dessins et gouaches est dominé par cette absence d'unité, l'artiste a jeté sur la toile tel un forcené la violence de l'époque, la dissolution de toute reférence stable. L'abstraction dit assez cette incapacité de se détourner des éclairs de feu et de se rapprocher du détail. Cette peinture permettra pareillement à Dix de conjurer peu à peu les souvenirs de tranchées. Ce rôle de catharsis, cette lente maturation s'est faite dans son esprit pendant les années qui suivent la guerre. L'évolution est sensible. Ce sont en premier, le cycles des gravures intitulé la Guerre qu'il réalise en 1924 puis les grandes compositions des années 1929-1936. Les gravures presentent un nouveau visage de la guerre, Dix s'attarde à représenter le corps des blessés, les détails de leurs souffrances. Ici, le terme d'objectivité est peut-être le plus approprié, il n'est pas sans évoquer toutefois les descriptions anatomiques du poète et médecin Gottfried Benn. Le soin ici de l'extrême précision, de la netteté du rendu prend chez ces guerriers mourants, mutilés ou dans la description de la décomposition des corps une force incroyable.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Les souvenirs de guerre ne se laissaient pas oublier aisément, il avouait lui-même: «pendant de longues années, j'ai rêvé sans cesse que j'étais obligé de ramper pour traverser des maisons détruites, et des couloirs où je pouvais à peine avancer». Dans les grandes toiles qu'il a peintes après 1929, il semble que Dix soit venu à bout des stigmates, entaillés dans sa mémoire, que lui avaient laissées la guerre, ou tout du moins que l'unité ait pu se faire dans son esprit. La manière dont l'art offre une issue aux troubles des passions, ce rôle pacificateur, il l'évoque à plusieurs moments dans des entretiens à la fin de sa vie. Dans ces toiles grands-formats qui exposent maintenant, l'univers de la guerre, se conjuguent une extrême précision et l'entrée dans le mythe que renforce encore la référence aux peintres allemands du Moyen-Age. Dix a choisi pour la plus importante de ces oeuvres, un tryptique, La Guerre, la forme du retable. Le renvoi au retable d'Isenheim de Mathias Grünewald, étrange et impressionnant polyptique qui dans la succession de ses volets propose une ascension vers la clarté, l'aura de la Nativité et de la Résurrection, est explicite. En comparaison, le triptyque de Dix semble une tragique redite du premier volet de Grünewald, La tentation de Saint Antoine. Ici, l'univers apocalyptique de la guerre, la mêlée de corps sanglants, les dévastations de villages minés par les obus, correspondent aux visions délirantes de monstres horribles et déchainés, aux corps repoussants, aux gueules immondes mues par la bestialité de la destruction chez Grünewald.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>des tranchées aux marges de la société</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>L'impossibilité de s'élever vers la clarté, l'éternel recommencement du cycle de destructions est accentué par l'anéantissement du pont qui ferme toute axe de fuite et le dérisoire cadavre du soldat planté sur l'arche de ce pont qui forme une courbe dont l'index tendu pointe en direction du sol. Le cycle du jour est rythmé par la marche d'une colonne dans les brouillards de l'aube, le paroxysme des combats du jour, et le calme, la torpeur du sommeil, les corps allongés dans leur abris que montre la predelle (le socle du tableau). L'effet mythique est encore accentué par la technique qu'utilise Dix pour ces toiles: la superposition de plusieurs couches de glacis transparents, technique empruntée aux primitifs allemands, qui nécessite de nombreuses esquisses et qui confère une perfection, une exactitude extraordinaire aux scènes représentées. Ainsi dans le tableau de 1936, la mort semble être de tout temps, la destinée des terres dévastées de Flandre —“en Flandre, la mort chevauche...”, selon les paroles d'un air de 1917—, et le combat dans son immensité parvient à une dimension cosmique.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Sous la République de Weimar, Dix conserve en grande partie le style éclaté des peintures de guerre. Il demeure successivement à Dresde, Düsseldorf, Berlin puis à nouveau Dresde jusqu'en 1933. Les thèmes que traite Dix se laissent difficilement résumer: le regard froid des tranchées se tourne vers la société, une société caractérisée, disons-le, par ces marges. Dix est fasciné par le mauvais goût, la laideur, les situations macabres, grotesques. L'esprit du temps n'est pas étranger à cet envoûtement pour la sordidité, et souvent ses personnages tiennent la main aux héroïnes de l'opéra d'Alban Berg Lulu: thèmes des bas-fonds de la littérature, aquarelles illustrants les amours vénales des marins, accumulation de crimes sadiques décrits avec la plus grande exactitude. Le cynisme hésite entre le sarcasme et l'ironie la moins voilée. L'atmosphère incite aux voluptés sommaires, comme disait un écrivain français. Une des figures qui apparaît le plus souvent et qui nous semble des plus caractéristiques, est celle du mutilé. La société weimarienne ne connaît pour Dix qu'estropiés, éclopés, que des bouts d'humanité, et tout donne à penser que ce qui est valable pour le physique l'est aussi pour le mental. Ainsi les cervelets découpés et asservis aux passions les plus vulgaires et les plus automatiques.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/106638843.jpg" alt="otto.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1334376" name="media-1334376" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>déshumanisation, désarticulation, pessimisme</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Une des peintures les plus justement célèbres de Dix, la Rue de Prague en 1920, fournit un parfait résumé des thèmes de l'époque. D'une manière particulièrement féroce, Dix place les corps désarticulés de deux infirmes à proximité des brillantes vitrines de cette rue commerçante de Dresde, dans lesquelles sont exposés les mannequins et autres bustes sans pattes. Le processus de déshumanisation est complet, les infirmes détraqués, derniers restes de l'humain trouvent leur exact répondant dans la vie des marionnettes. La composition du tableau —huile et collage— accentue d'autant plus la désarticulation des corps, la régression des mouvements et pensées humains à des processus mécaniques dont l'aboutissement symbolique est la prothèse. Nihilisme, pessimisme complet, dégoût et aversion affichée pour la société, il y a sans doute un peu de tout cela.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Bien des toiles de cette époque pourraient être interprétées comme une allégorie méchante et sarcastique de la phrase de Leibniz selon laquelle “nous sommes automates dans la plus grande partie de nos actions”. L'absence de plan fixe, de point d'appui suggère cette dégringolade vers l'inhumain. Le rapprochement de certains tableaux de cette époque —Les invalides de guerre, 1920— avec les caricatures de George Grosz est évident, mais celui-ci trouve bientôt ses limites, car très vite il apparaît que si la source de tout mal pour Grosz se situe dans la rivalité entre classes, pour Dix, le mal est beaucoup plus profond. La société tout entière se vend, tel est le thème du grand triptyque de 1927-1928, La grande ville, misère et concupiscence d'une part, apparence de richesse, faste et vénalité de l'autre. Rien ne rachète rien. On a souvent reproché à Dix son attirance pour la laideur, la déchéance physique et la violence avec laquelle il traite ses sujets. La volonté de provocation rentre directement en ligne de compte, mais plus profondément, ces thèmes se présentaient comme un renouvellement de la peinture. Il avouait d'ailleurs: “j'ai eu le sentiment, en voyant les tableaux peints jusque là, qu'un côté de la réalité n'était pas encore représenté, à savoir la laideur”.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Haut-le-cœur, immuables laideurs</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Si l'impressionnisme a porté le réalisme jusqu'à son accomplissement ce qui n'était pas sans signifier l'épuisement de ces ressources, les tentatives des années vingt restent exemplaires. Le beau classique s'était mû en un affadissement de la réalité, la perte de la force inhérente à la peinture ne pouvait être contrecarrée d'une part, que par une abstraction de plus en plus poussée à laquelle tend toute la peinture moderne, de l'autre, par la confrontation avec un réel non encore édulcoré. Naturellement, de la façon dont Dix, animé d'une sourde révolte, tire sur les conformismes du temps, on comprend le haut-le-cœur des contemporains devant ces corps qui semblent jouir du seul privilège de leur immuable laideur. Aujourd'hui cependant, le spectateur n'est pas sans sourire à cette atmosphère encanaillée des pièces de Brecht, aux voix légèrement discordantes, le parler-peuple de l'Opéra de Quatre-sous. Il en est de même de la caricature de la société de Weimar, attaque frontale contre les vices et vertus de l'époque à laquelle procède méthodiquement Dix, époque de vieux, de nus grossiers, de mères maquerelles, de promenades dominicales pour employés de commerce.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>La toile Les Amants inégaux de 1925, dont il existe également une étude à l'aquarelle, condense particulièrement les obsessions chères à Dix. Un vieillard essaie péniblement d'étreindre une jeune femme aux formes imposantes qui se tient sur ses genoux. Le caractère vain du désir, l'intrusion de la mort dans les jeux de l'amour que symbolisent les longues mains décharnées du vieillard forment une danse étonnante de l'aplomb et de la lassitude, de la force charnelle et de sa disparition.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>les révélations des autoportraits</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Dix a tout au long de sa vie produit un grand nombre de portraits. L'exposition de Stuttgart en 1991 a montré le fabuleux coloriste qu'il fut. Il affectionne les rouges sang, le fard blanc qui donne aux visages quelque chose du masque, de tendu et de crispé, et les variations de noir et de marron que fournit la fourrure de Martha Dix dans le magnifique portrait de 1923. Selon l'aveu même du peintre, l'accentuation des traits jusqu'à la caricature ne peut que dévoiler l'âme du personnage et la résume d'une façon à peu près infaillible. Il n'est pas interdit de retourner cette remarque à Dix lui même, car il n'est pas sans se projetter dans sa peinture et tout d'abord, dans les nombreux autoportraits que nous disposons de lui. L'esprit qui anime les peintures de l'entre-deux guerres se retrouvent ici aisément: l'Autoportrait avec cigarettes de 1922, une gravure, partage la brutalité des personnages qu'il met en scène. Dix se présente les cheveux gominés, les sourcils froncés, le front décidément obtus, la machoire carrée, bref, une aimable silhouette de brute épaisse dont seul la finesse du nez trahit des instincts plus fins que viennent encore démentir la clope posée entre les lèvres serrées. Qui pourrait nier que ces autoportraits fournissent des équivalences assez exactes de la rudesse et de la brutalite de la peinture de Dix?</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Art dégénéré ou retour du primitivisme allemand?</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>A partir de 1927, Dix fut nomme professeur à 1'Académie des Beaux-Arts de Dresde. En 1933, quelques temps après 1'arrivée au pouvoir du nouveau régime, il est licencié. Dix représentait pour le régime nazi le prototype de l'art au service de la décadence, et des œuvres tels que Tranchées, Invalides de guerre, eurent l'honneur de figurer dans l'exposition itinérante ”d'art dégenéré” organisée par la Propagande du Reich en 1937, plaçant Dix dans une situation délicate. Il est clair que Dix n'a jamais temoigné un grand intérêt pour la chose politique, refusant toute adhésion partisane avec force sarcasmes. Mais, rétrospectivement, ces jugements apparaissent d'autant plus absurdes que la manière de Dix depuis la fin des années vingt avait déjà considérablement évoluée et témoignait d'un très grand intérêt pour la technique des primitifs allemands que le régime vantait d'autre part. Situation ô combien absurde, mais qui devait grever toute la production des années trente.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>En 1936, 1'insécurité présente en Saxe l'incite à s'installer avec sa famille sur les bords du lac de Constance dans la bourgade de Hemmenofen. A l'exil intérieur dans lequel il vit, correspond une production toute entière consacrée aux paysages et aux thèmes religieux. Tous ces tableaux montrent une maîtrise peu commune, l'utilisation des couches de glacis superposés, fidèle aux primitifs allemands du seizième, permet une extraordinaire précision et la description du moindre détail. Si Dix a pu dire qu'il avait été condamné au paysage qui, certes, ne correspondait pas au premier mouvement de son âme, on reste néanmoins émerveillé par certaines de ses compositions. Randegg sous la neige avec vol de corbeaux de 1935: la nuit de 1'hiver enclot le village recouvert d'une épaisse couche de neige, les arbres qui se dressent dénudés évoquent les tableaux de Caspar David Friedrich, unité que seule perçoit le regard du peintre. Loin de se contenter d'un plat réalisme, cet ensemble n'a jamais rendu aussi finement la présence du peintre, léger recul et participation tout à la fois à l'univers qui l'entoure.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Devant les gribouilleurs et autres tâcherons copieurs de la manière ancienne aux ordres des nouveaux impératifs, et dans une période où l'humour est si absent des œuvres de Dix, celui-ci semble dire magistral: “Tas de boeufs, vous voulez du primitif, en voilà!”. Art de plus en plus contraint à mesure que passaient les années, mais au moyen duquel Dix exposait une facette majeure de sa personnalité. Dès 1944, il éprouvait le besoin d'en finir avec cette technique minutieuse, exigeante qui bridait son besoin de créativité. La dynamique formelle reprend vivement le dessus dans ses Arbres en Automne de 1945 où les couleurs explosent à nouveau triomphantes. Les peintures de la fin de sa vie renouent avec la grossièreté des traits des œuvres des années vingt.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Peu reconnu par la critique alors que le combat pour l'art abstrait battait son plein, Dix est resté, dans ces années, en marge des nouveaux courants artistiques auxquels il n'éprouvait aucunement le besoin d'adhérer. Les thèmes religieux, ou plutôt une imagerie de la bible qu'il essaie étrangement de concilier avec la philosophie de Nietzsche, tiennent dans cette période un rôle fondamental. Sa peinture semble parvenir à une économie de moyens qui rend très émouvantes certaines de ses toiles —Enfant assis, Enfant de réfugiés, 1952—, la prédisposition de Dix pour les couleurs n'a jamais été aussi présente, l'Autoportrait en prisonnier de guerre de 1947 est organisé autour des taches de couleur, plaquées sur un personnage muet, vieilli, dont les traits se sont encore creusés. Après plusieurs années de vaches maigres, les honneurs des deux Allemagnes se succédèrent —il resta toujours attaché à Dresde où il se déplaçait régulièrement . Atteint d'une première attaque en 1967 qui le laissa amoindri, il devait néanmoins poursuivre son travail jusqu'à sa mort deux ans plus tard. Un des ces derniers autoportraits, l'Artiste en tête de mort, montre le crâne du peintre ricanant ceint de la couronne de laurier, image troublante qui rejette au loin les nullissimes querelles entre art figuratif et art abstrait.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p align="right" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right;" class="MsoNormal"><strong>Guillaume HIEMET.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Les citations sont tirées de : Eva KARCHNER, Otto Dix 1891-1969, Sa vie, son œuvre, Benedikt Taschen, 1989.</strong></p>