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Carmen SERGHIE LOPEZ
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2022-11-01T08:01:00+01:00
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La plupart des hommes parlent sans avoir eu le temps de réfléchir, et...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #333399;"><em><img id="media-6397396" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/02/01/515757732.JPG" alt="Schopenhauer, argumenter, lire, penser" />La plupart des hommes parlent sans avoir eu le temps de réfléchir, et même s’ils constatent par la suite que ce qu’ils affirment est faux et qu’ils ont tort, ils s’efforcent de laisser paraître le contraire.</em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et pourquoi cela ? Eh bien, nous dit </span><span style="color: #003366; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Schopenhauer</strong></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">, à cause de la nature mauvaise du genre humain, de notre vanité innée, surtout en matière de facultés intellectuelles. Nous n’acceptons pas que notre raisonnement se révèle faux. Il faudrait que chacun puisse émettre des jugements justes et qu’il réfléchisse avant de parler. Mais chacun possède sa dialectique naturelle, tout comme il a sa logique naturelle. </span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #333399;">Un homme sera rarement dépourvu de logique naturelle, mais pas de dialectique naturelle : il s’agit là d’un don bien mal réparti </span>(…)</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">. La logique n’est pas d’une grande utilité pratique, tandis que la dialectique est essentielle, puisque la logique s’intéresse à la forme des énoncés (l’étude du général), et la dialectique à leur fond, c’est-à-dire à leur contenu ou à leur substance (l’étude du particulier). D'ailleurs, observe <span style="color: #003366;"><strong>Schopenhauer</strong></span>, il arrive souvent qu’on se laisse abuser par une argumentation, alors même qu’on a raison. Souvent, celui qui sort vainqueur d’un débat ne le doit pas tant à la justesse de son jugement dans l’articulation de sa thèse, mais plutôt à sa ruse et à son habileté à la défendre.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;"><strong>Schopenhauer</strong></span> rappelle que, pour <span style="color: #003366;"><strong>Aristote</strong></span>, nos énoncés sont perçus différemment, selon la perspective adoptée : dans une perspective philosophique, on cherche la vérité, dans une perspective dialectique, on cherche l’opinion et l’approbation d’autrui. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans <span style="color: #003366;"><em><strong>L’art d’avoir toujours raison</strong></em></span>, le philosophe se livre à une réflexion sur le langage et la dialectique et analyse les stratagèmes pour sortir vainqueur de tout débat ou dispute. En voici un exemple.</span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="color: #333399;">Stratagème 1. Ou l’extension. ll s’agit de pousser l’affirmation adverse au-delà de ses frontières naturelles, en l’interprétant de la manière la plus générale possible, en la prenant au sens le plus large possible, en la caricaturant ; tout en restreignant le sens de la sienne au maximum, en la délimitant au plus serré : de fait, plus une affirmation est générale, plus elle prêtera le flanc aux attaques. (…) Exemple 1. Je dis : « Dans le domaine dramatique, les Anglais se classent au premier rang des nations. » L’adversaire tente un contre-exemple : « Il est de notoriété publique qu’ils ne valent pas grand-chose en musique, et donc en opéra. » Je coupe court, rappelant que « le terme dramatique ne recouvre pas le champ musical, mais uniquement la tragédie et la comédie. » Ce dont il avait bien évidemment tout à fait conscience, essayant simplement de généraliser mon affirmation de telle sorte qu’elle vienne s’appliquer à tout type de représentation scénique, et donc à l’opéra, et donc à la musique, avant de pouvoir m’infliger le coupe de grâce.</span> </em>(…)</span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans ce livre, vous trouverez 38 stratagèmes précieux et sarcastiques, avec leurs exemples, l’ultime stratagème étant celui-ci : <span style="color: #333399;"><em>Si on constate que l’adversaire nous est supérieur, et qu’on ne pourra pas avoir raison, on s’en prendra à sa personne par des attaques grossières et blessantes. L’attaque personnelle consiste à se détourner de l’objet du débat (dès lors que la partie semble perdue) pour s’en prendre à la personne du débatteur. (…) L’attaque personnelle, elle, abandonne totalement le fond, pour ne cibler que la personne de l’adversaire : notre propos se fera alors blessant, hargneux, insultant, grossier.</em></span> Toutefois, observe <span style="color: #003366;"><strong>Schopenhauer</strong></span>, ce ne sont pas les paroles grossières et blessantes qui accableront le plus l’adversaire. Puisque rien n’est plus important à l’homme que la satisfaction de sa vanité, nulle blessure n’est plus douloureuse que celle qui est infligée à sa vanité. Or, la vanité se nourrit principalement de la comparaison avec autrui, ce qui est valable dans tout contexte, mais surtout lorsqu'on touche aux facultés intellectuelles. C’est pourquoi la solution la plus sûre est celle que formule <span style="color: #003366;"><strong>Aristote</strong></span> dans ses <span style="color: #003366;"><em><strong>Topiques</strong></em></span> : ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec des gens que l’on connaît et dont on sait qu’ils ont assez d’entendement pour ne pas débiter trop de stupidités, qui vont faire appel à la raison et non à des citations, qui seront capables d’entendre un argument rationnel et y souscrire, qui respectent la vérité et qui prennent plaisir à entendre un argument fondé, même de la bouche de l’adversaire, qui ont assez d’honnêteté intellectuelle pour reconnaître avoir tort si la vérité est dans l’autre camp.</span></p><blockquote><p><span style="color: #333399;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> La friction intellectuelle qu’est le débat crée les conditions d’un profit mutuel aux esprits qu’il confronte, leur permettant de rectifier leur propre pensée, et d’ouvrir des perspectives nouvelles. Mais les deux débatteurs doivent être au même niveau culturellement et intellectuellement. </span></em></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Nous parlerions aujourd'hui de dissonance cognitive, de théories du complot, de fake news.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mais regardons ce que le philosophe dit sur la lecture, les livres, les penseurs personnels, avec son style incisif, littéraire, et son pessimisme qui avait imprégné toute la moitié du XIX e siècle, jusqu'à <span style="color: #003366;"><strong>Nietzsche</strong></span> et <span style="color: #003366;"><strong>Freud</strong></span>.</span></p><blockquote><p><span style="color: #333399;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’ignorance ne dégrade l’homme que lorsqu'on la trouve accompagnée de la richesse. Le pauvre est accablé sous sa détresse ; son travail prend la place du savoir et occupe ses pensées ; par contre, les riches qui sont ignorants vivent uniquement pour leurs plaisirs et ressemblent aux bêtes : on constate cela chaque jour.</span></em></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Quand nous lisons, nous suivons le processus mental de celui qui a écrit. C’est-à-dire, nous ne faisons pas le travail de la pensée, en tout cas, pour la plus grande partie. Celui qui lit beaucoup et presque toute la journée, dit le philosophe, perd peu à peu la faculté de penser par lui-même, ce qui est le cas d’un grand nombre d’hommes instruits : <span style="color: #333399;"><em>ils ont lu jusqu'à s’abêtir</em></span>. Un excès de nourriture intellectuelle peut surcharger et étouffer l’esprit. <span style="color: #333399;"><em>Car, plus on lit, et moins ce qu’on a lu laisse de traces dans l’esprit… (…) on n’arrive pas à ruminer ; mais ce n’est qu’en ruminant qu’on assimile ce qu’on a lu.</em></span></span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #333399;"><em>Nous ne pouvons acquérir, par la lecture des écrivains, aucune des qualités qu’ils possèdent: par exemple, force de persuasion, richesse d’images, don des comparaisons, hardiesse ou amertume, brièveté, grâce, légèreté d’expression, ou esprit, contrastes surprenants, laconisme, naïveté, etc. Mais si nous sommes déjà doués de ces qualités, c’est-à-dire si nous les possédons <strong>potentiâ</strong>, nous pouvons par- là les faire éclore en nous, les amener à la conscience </em></span>(…)</span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Voici un extrait tellement actuel : </span></p><blockquote><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #333399;">Il n’en est pas autrement en littérature que dans la vie : de quelque côté qu’on se tourne, on se heurte aussitôt à l’incorrigible populace de l’humanité. Elle existe partout par légions, remplissant tout, salissant tout, comme les mouches en été. De là, la quantité innombrable de mauvais livres, cette ivraie parasite de la littérature, qui enlève sa nourriture au froment, et l’étouffe. Ils accaparent le temps, l’argent et l’attention du public, qui appartiennent de droit aux bons livres et à leur noble destination, tandis qu’eux ne sont écrits qu’en vue de grossir la bourse ou de procurer des places. Ils ne sont donc pas seulement inutiles, ils sont positivement nuisibles. (…) Auteurs, éditeurs et critiques on fait un pacte sérieux à ce suje</span>t.</span></em></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En fait, ce qui a motivé cette note, a été le dernier prix Nobel de littérature (2022) - un auteur qui m’était inconnu (ou, si vous préférez, une autrice/auteure). L’auteur en question est français, mais il aurait pu être sud-américain, ou autre, tout aussi inconnu. Car, dit <span style="color: #003366;"><strong>Schopenhauer</strong></span>, <span style="color: #333399;"><em>l’art de ne pas lire est des plus importants. Il consiste à ne pas prendre en main ce qui de tout temps occupe le grand public (…). Rappelez-vous plutôt, en cette occasion, que celui qui écrit pour des fous trouve de tout temps un public étendu ; et le temps toujours strictement mesuré qui est destiné à la lecture, accordez-le exclusivement aux œuvres des grands esprits de toutes les époques et de tous les pays, que la voix de la renommée désigne comme tels, et qui s’élèvent au-dessus du restant de l’humanité. Ceux-là seuls forment et instruisent réellement. Pour lire le bon, il y a une condition : c’est de ne pas lire le mauvais. Car la vie est courte, et le temps et les forces sont limités.</em></span> <strong>[</strong>J’ai suscité certaines réactions sur Facebook en avouant que je ne connaissais pas l'écrivain nobélisé cette année "pour sa littérature engagée", comme écrit le journal <em>Libération</em>, et que je n’avais pas la curiosité de le découvrir, après m’être renseignée un minimum sur son univers et ses valeurs<strong>]</strong>.</span></p><blockquote><p><span style="color: #333399;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Les mauvais livres sont un poison intellectuel ; ils détruisent l’esprit. Parce que les gens, au lieu de lire ce qu’il y a de meilleur dans toutes les époques, ne lisent que les dernières nouveautés, les écrivains restent dans le cercle étroit des idées en circulation, et l’époque s’embourbe toujours plus profondément dans sa propre fange. </span></em></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;"><strong>Schopenhauer</strong></span> remarque que l’effet exercé sur l’esprit d’une part par la pensée personnelle, d'autre part par la lecture, est très différent. Dans la lecture, l’esprit est contraint du dehors et les idées lues lui sont étrangères et hétérogènes, tandis que dans la pensée personnelle, au contraire, l’esprit suit sa propre impulsion, <span style="color: #333399;"><em>telle qu’elle est déterminée pour le moment ou par les circonstances extérieures, ou par quelque souvenir. Les circonstances perceptibles impriment dans l’esprit non une simple pensée définie, comme fait la lecture, mais lui donnent purement la matière et l’occasion de penser ce qui est conforme à sa nature et à sa disposition présente. En conséquence, lire beaucoup enlève à l’esprit toute élasticité, comme un poids qui pèse constamment sur un ressort ; et le plus sûr moyen de n’avoir aucune idée en propre, c’est de prendre un livre en main dès qu’on dispose d’une seule minute.</em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’opinion du philosophe est que par la lecture nous accédons aux pensées des autres, et que seules nos pensées fondamentales personnelles ont vérité et vie, la lecture étant un succédané de la pensée personnelle. Or, <span style="color: #333399;"><em>chasser ses pensées originales pour prendre un livre en main, c’est un péché contre le Saint-Esprit. On ressemble alors à un homme qui fuirait la vraie nature pour regarder un herbier ou examiner de belles régions en gravure.</em></span> Néanmoins, si, à force de travail, de méditation et de réflexion, nous découvrons une vérité que nous aurions pu trouver toute prête dans un livre, cette vérité obtient par la pensée personnelle cent fois plus de valeur. Elle pénètre alors comme partie intégrante, comme un membre vivant, dans tout notre système pensant.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En termes actuels, nous parlerions du pouvoir de la réflexion, qui est un processus personnel basé sur notre capacité de discernement, mais également sur notre vécu, sur nos expériences. Dans le même temps, la simple expérience ne peut remplacer la pensée, pas plus que la lecture. <span style="color: #333399;"><em>La vérité simplement apprise n’adhère à nous que comme un membre artificiel, une fausse dent, un nez en cire (…). Mais la vérité acquise par notre propre penser est semblable au membre naturel ; elle seule nous appartient réellement.</em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;"><strong>Schopenhauer</strong></span> conclut que ce monde n’est pas peuplé de pensants véritables, car si la nature avait destiné l’homme à penser, elle ne lui aurait pas donné d’oreilles, pour entendre <span style="color: #003366;"><em>les bruits illimités de toute espèce</em></span>. <span style="color: #333399;"><em>Mais l’homme est en réalité un pauvre animal semblable aux autres, dont les forces sont calculées en vue du maintien de son existence. Aussi doit-il tenir constamment ouvertes ses oreilles, qui lui annoncent d’elles-mêmes, la nuit comme le jour, l’approche de l’ennemi.</em></span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #003366;"><strong>Référence </strong></span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #003366;"><strong>Arthur Schopenhauer</strong>, <em>L’Art d’avoir toujours raison. La lecture et les Livres. Penseurs personnels</em>.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt; color: #003366;">Librio, 2021</span></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Lorsque les arbres pensent
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-07-29:6393362
2022-07-29T00:00:00+02:00
2022-07-29T00:00:00+02:00
Alors que les forêts brûlent et souffrent, il est plus que jamais...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/1344337141.jpg" id="media-6374706" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Alors que les forêts brûlent et souffrent, il est plus que jamais nécessaire de se procurer le hors-série que <a href="https://www.philomag.com/archives/hors-serie-ndeg-53-printemps-ete-2022" target="_blank" rel="noopener"><em>Philosophie Magazine</em></a> consacré aux arbres. Le sujet de ce numéro ne peut qu’interpeler par son sujet : <em>"Vivre et penser comme un arbre, philosophie du monde végétal</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le thème est ambitieux et mérite vraiment que l’on s’y arrête. Évidemment, la question de l’éthique et de la responsabilité humaine est au cœur de ce dossier, comme le dit Sven Ortoli, dans l’éditorial : <em>"Il est désormais impératif de savoir que les fleurs des champs et les herbes folles, les arbres majestueux et les modestes fourrés ne sont ni des œuvres d’art, ni les éléments d’un décor de théâtre bâti à la mesure des humains… mais du vivant qui pose de nouvelles questions éthiques, politiques, métaphysiques</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après un détour par la forêt biélorusse de Bialowieza, la dernière forêt primaire d’Europe, que la photographe Andrea Olga Mantovani a arpenté inlassablement, le magazine de philosophie propose de parler des grandes dates qui ont jalonné l’histoire de la pensée sur les végétaux, entre indifférence, fascination, incompréhension et même mépris. Le magazine n’oublie pas de rappeler qu’aujourd’hui "<em>la moitié des forêts tropicales ont été détruites. Plus de 72 millions d’hectares de couverture végétale ont disparu en Amazonie entre 1985 et 2018… et 10 % des forêts restantes sont dégradées par l’exploitation du bois</em>". Cette exploitation fait d’ailleurs l’objet de plusieurs articles sur le "<em>dilemme du forestier</em>", un étonnant "<em>éloge de la hache</em>" mais aussi un focus sur la colonisation et sur l’utilisation de la forêt à des buts politiques et civilisationnels.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>"<em>Les arbres ont-ils des droits ?</em>"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le lecteur de<em> Philosophie Magazine </em>sera certainement intéressé tout autant que troublé par un éclairage synthétique autour des découvertes sur les intelligences, les émotions et les comportements dont sont capables plantes et arbres : les plantes sont-elles intelligentes ? Peut-on parler de capacités de cognition et de reconnaissance ? Peuvent-elles anticiper, prévoir, mémoriser, choisir et être douées d’altruisme ? Vous pensez que non ? Si la souffrance végétale semble admise par les scientifiques, le scientifique peut aussi s’interroger sur la question de la communication, de la conscience et de la sensibilité qui doivent être discutées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans un entretien, la philosophe Florence Burgat pose cette question volontairement provocatrice : "<em>Les plantes sont-elles des êtres vivants ?</em>" Elle s’oppose à un réflexe d’indistinctions entre les règnes végétaux, animaux et humains. "<em>Il y a une vie des plantes mais non un vivre des plantes</em>", explique la philosophe. Ce qui n’empêche pas de se poser cette autre question : "L<em>es arbres ont-ils des droits ?</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le hors-série met finalement l’homme au cœur de sa réflexion sur le végétal, non sans engagement pour l’environnement. C’est ainsi qu’est abordé la question de la "<em>démocratie végétale</em>", l’arbre pouvant inspirer les organisations humaines, ce que des penseurs avaient su deviner dans le passé, que ce soit Julien Grack, Gilles Deleuze ou Félix Guattari.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La forêt, largement fantasmée dans les arts, est aussi abordée sous un angle moins philosophique que littéraire. Que se passe-t-il lorsque nous traversons un bois la nuit ? Pourquoi parle-t-on d’horreur végétal ? Que représente symboliquement la lisière d’une forêt ? Entre fascination et mystère, l’arbre garde toute sa puissance d’évocation et son pouvoir d’affectivité comme l’analyse Alain Corbin. "<em>Dans de nombreuses régions, on plantait un arbre à la naissance de l’enfant</em>", nous apprend-il. Que l’on pense aussi aux jeux des enfants, aux pouvoirs divinatoires prêtés aux arbres, mais aussi à la sylvopathie, indissociable du zen japonais. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après avoir lu cet étonnant hors-série – tellement d’actualité en cette période de mégafeux, traités par ailleurs – vous ne regarderez plus les arbres, nos voisins, compagnons et amis, de la même manière. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">"<em>Vivre et penser comme un arbr</em>e", Hors-série, <em>Philosophie Magazine</em>, printemps-été 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.philomag.com/archives/hors-serie-ndeg-53-printemps-ete-2022" target="_blank" rel="noopener">https://www.philomag.com/archives/hors-serie-ndeg-53-printemps-ete-2022</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/04/10/ce-n-est-pas-un-lys-mais-une-alstromere-le-mea-culpa-des-cahiers-du-cinema.html" target="_blank" rel="noopener">"”Ce ne sont pas des lys mais des alstromères” : le mea culpa des Cahiers du Cinéma"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/sfSb2R8uUgQ" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
Pascale PETIT au LOIN
tag:surduvent.hautetfort.com,2021-10-05:6340992
2021-10-05T21:30:00+02:00
2021-10-05T21:30:00+02:00
Exposition Jeux de balles, jeux de ballons, Musée de Tessé, Le Mans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6298994" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/2700924355.jpg" alt="football,art contemporain," /><br /><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Exposition Jeux de balles, jeux de ballons, Musée de Tessé, Le Mans</em></span></p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Diminuendo</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">À toi, je me plais à penser, à toi, je me plais à penser, à toi, je me plais à penser par cercles de plus en plus éloignés - les diminuendo que j'entends, simulant la distance. Et nous devenons minuscules parce que nous sommes loin l'un de l'autre, et nous devenons minuscules parce que nous sommes loin l'un de l'autre, et nous devenons minuscules parce que nous sommes loin l'un de l'autre, si loin que nous pourrions poser l'index l'un sur l'autre pour nous faire disparaître - ensemble.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="color: #333333;"><strong>Pascale PETIT</strong></span>, L'audace, Nous, 2020</span></p><p> </p><p> </p>
galavent
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Distanciation
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-04-18:6230900
2020-04-18T03:32:00+02:00
2020-04-18T03:32:00+02:00
Il est deux heures. Je prends un café dans la cuisine après m’être levé...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Il est deux heures. Je prends un café dans la cuisine après m’être levé dans le noir, avoir enfilé ma robe de chambre et être descendu par le petit escalier menant au rez de chaussée. Comme d’habitude, tout ceci se fait sans une véritable conscience de ce que je fais. Mes gestes sont machinaux, je ne pense à rien réellement, je cuits dans mon bouillon de pensée, sans savoir réellement ce que je fais. Mes gestes ne sont pas réellement vécu et soupesés, je me laisse aller dans la pesanteur de la nuit. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Et, brusquement, je me regarde faire, je contemple ce petit vieux qui semble radoter, qui se laisse aller dans ses attitudes mécaniques et ne voit pas son ridicule. Oui, je ne prends pas de distance entre moi et ce que je fais, la vie que je mène. Je ne vois pas mon esclavage et je vis dans l’habitude sans conscience des secondes qui passent, des minutes qui s’écoulent, des heures qui s’enchaînent, des jours accumulés dans un sommeil indécent, des mois sans distanciation par rapport à cette vie vécue, des années perdues par manque de concentration sur le don de la vie qui nous est donné.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Pourtant l’existence n’a pas d’âge, elle est tout simplement, immuable et grandiose, à condition d’y prendre garde, de ne pas s’endormir dans le brouillard du temps et de l’espace. Je vois maintenant le fond de l’existence comme un tableau qui défile, immobile, figé, dressé entre moi et la réalité. Je contemple la maison, la cuisine, les objets usuels qui m’appartiennent. Je vis au milieu d’eux, comme un autre objet, confondu avec eux, comme un décor de théâtre. Je ne suis qu’un élément du décor, sans dimension, sans aucune distanciation entre lui et moi. Tout s’écoule automatiquement, je ne suis qu’un objet parmi d’autres, qui remue un peu plus, mais la plupart du temps sans savoir ce qu’il fait, ce qu’il veut réellement, sans conscience de cette distance y intégrer entre son existence et son environnement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Alors j’ouvre le dictionnaire et cherche le mot : distanciation, fait de créer une distance entre soi et la réalité. Il y a donc bien une réalité, bien réelle, qui est notre environnement, c’est-à-dire le monde qui nous entoure, que l’on observe et connaît par nos sens, et ce soi qui serait nous-même et que j’appelle moi. Je remarque aussitôt qu’il s’agit du « fait, pour un auteur, un metteur en scène, un acteur, de créer une certain distance entre le spectacle et le spectateur, afin de développer l’esprit critique de celui-ci, par le choix du sujet, par certaines techniques de mise en scène, par le jeu des acteurs<a style="color: #800080;" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> ». Mais ce n’est pas qu’un artifice de théâtre développé par <span class="st"> Brecht pour désigner l'effet par lequel l'acteur se dissocie de son personnage </span>. D’une manière générale, il s’agit du « recul pris vis-à-vis de ce qu’on dit, de ce qu’on fait, de ce qu’on montre ». Ainsi il y aurait mon personnage, celui que je regarde faire et moi, autre, prenant une distance par rapport à lui-même, s’observant agir et même penser d’une manière différente de ce qu’il fait habituellement. Je me regarde jouer ma vie sans y être impliqué pleinement, avec une distance entre ce moi qui me colle à la peau et un soi autre qui me fait vivre en relief, avec une troisième dimension qui ne lui est pas habituelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Mais je me demande aussitôt qui est vrai entre ces deux personnes, celui se fond dans le paysage ou celui qui se regarde vivre sans y mêler sensations, sentiments et raison. Cela suppose donc qu’il existe quelque chose d’autre en nous qui peut agir différemment et auquel on ne prend généralement pas garde. Celui-ci existe également. Mais qu’est-il ? Sans réponse immédiate à la question, je prends au jeu de la distanciation. Je voie le plan en deux dimensions dans lequel je vis, je me vois me voyant, comme la lentille d’une lunette qui réfléchit cette destinée et compare l’image à la réalité. Mais quel est le plus réel ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Nous en reparlerons, bien que je n’aie pour l’instant pas de solution claire à ce défi : le moi ou le soi ?</span></p><p> </p><p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">[1]</span></a> CNRTL, https://cnrtl.fr/definition/distanciation//0</p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Fernando Pessoa, Le gardeur de troupeaux
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-02-15:5910975
2017-02-15T05:00:00+01:00
2017-02-15T05:00:00+01:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5566798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/3046346067.jpg" alt="AVT_Fernando-Pessoa_5866.jpg" /></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je trouve si naturel que l’on ne pense pas </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">que parfois je me mets à rire tout seul, </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">je ne sais trop de quoi, mais c’est de quelque chose </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ayant quelque rapport avec le fait qu’il y a des gens qui pensent…</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et mon mur, que peut)il bien penser de mon ombre ? </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je me le demande parfois, jusqu’à ce que je m’avise </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">que je me pose des questions… </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Alors je me déplais et j’éprouve de la gêne </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">comme si je m’avisais de on existence avec un pied gourd…</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Qu’est-ce que ceci peut bien penser de cela ?</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Rien ne pense rien.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">La terre aurai-elle conscience des pierres et des plantes qu’elle porte ?</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">S’il en est ainsi, et bien, soit !</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que m’importe, à moi ?</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Si je pensais à ces choses, je cesserai de voir les arbres et les plates et je cesserai de voir la Terre, pour ne voir que mes propres pensées…</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je m’attristerais et je resterais dans el noir.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mais ainsi, sans penser, je possède et la Terre et le Ciel.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Fernando Pessoa, <em>Le gardeur de troupeaux</em>, traduction Armand Guibert, Gallimard, 1960, p. 98-99.</span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
Bernard NOËL EST
tag:surduvent.hautetfort.com,2016-10-17:5861505
2016-10-17T21:30:00+02:00
2016-10-17T21:30:00+02:00
JE SUIS BIEN QUE JE PENSE et que je me regarde penser...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5480622" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/02/2938582819.jpg" alt="égout,camping,merde," /></p><p> </p><p> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">JE SUIS BIEN QUE JE PENSE</span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">et que je me regarde penser</span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">m'obligeant à me chier moi-même dans la merde de ma pensée</span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">au lieu de rayonner</span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">immobile</span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">tel le soleil</span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><span style="color: #800000;"><strong>Bernard NOËL</strong></span>, Contre-mort, 1954, in Extraits du corps, Poésie/ Gallimard, 2006.</span></p><p> </p><p> </p>
Kraly
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Rester Positif...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-08-05:5833441
2016-08-05T05:00:00+02:00
2016-08-05T05:00:00+02:00
L’idée même de la loi d’attraction se résume en une seule règle simple :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5427408" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/02/94273290.jpg" alt="resterpositif.jpg" /><span style="color: #ff0000;"><em>L’idée même de la loi d’attraction se résume en une seule règle simple : Pensez uniquement aux bonnes choses. Mais cela arrive que ça ne soit pas aussi facile. Les psychologues sont tous d’accord pour dire que les individus pensent davantage à l’échec qu’au succès.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C’est parce que penser positivement demande plus d’énergie que penser négativement.</span></em></span><br /><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Devenir un aimant, c’est beaucoup de travail. Cependant une fois que vous avez essayé, vous allez voir qu’en pensant à de bonnes choses, votre vie se transforme grandement.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">rester positif</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Donc, maintenant voyons comment apprendre à être positif en toute circonstance…</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff6600;">1.Ne laissez pas votre esprit se concentrer sur le négatif, quoi qu’il arrive.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #33cccc;">Arrêtez de regarder des films tristes, de lire des drames, ou encore de regarder les infos à la télévision. Avant de vous coucher, ne pensez pas aux problèmes qu’il faut résoudre demain. C’est bien mieux de penser que tout se passe parfaitement, n’oubliez jamais que c’est vous qui avez le contrôle.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff6600;">2. Pensez du bien des autres</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #33cccc;">Si quelqu’un vous énerve mais que vous êtes contraint de le côtoyer, essayez de trouver des qualités chez cette personne. C’est pas toujours facile, mais allez même jusqu’à faire un compliment sincère. Si vous traitez cette personne gentiment, elle se sentira mal à l’idée de vous décevoir, et dans beaucoup de cas elle changera son comportement envers vous. Et puis chercher l’or chez les autres, c’est se focaliser sur le meilleur en toute chose, c’est votre travail.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff6600;">3. Ne concluez pas trop vite</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #33cccc;">Quand il arrive une situation qui vous parait horrible, ne vous blâmez pas vous-même ou les autres trop rapidement. Essayez de regarder cette situation d’un autre point de vue, elle a une issue positive, vous avez juste à la trouver. La loi d’attraction vous apporte le meilleur mais c’est à vous qu’il appartient d’exploiter ces évènements pour en tirer avantage.</span></p><p> </p>
Kraly
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Petite philosophie du soir...(19)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-05-08:5798604
2016-05-08T05:00:00+02:00
2016-05-08T05:00:00+02:00
Le temps passé à aimer, A être avec les siens, A penser à soi......
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;"><img id="media-5364727" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/00/3959158024.2.png" alt="rambert,philosophe,temps,précieux,siens,aimer,penser,soi,irremplaçable,livre,soir,réflexion,comprendre,savoir,connaître" />Le temps passé à aimer,</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">A être avec les siens,</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">A penser à soi...</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">Ce temps-là est précieux et irremplaçable.</span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Catherine Rambert</span></em></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">à suivre...</span></em></span></p>
Kraly
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Toute conscience est conscience de quelque chose...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-03-03:5768342
2016-03-03T05:00:00+01:00
2016-03-03T05:00:00+01:00
La conscience intentionelle “Toute conscience est conscience de...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">La conscience intentionelle</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">“Toute conscience est conscience de quelque chose” car il n'y a pas de pensée de "rien" = la conscience "contient" toujours des objets = Toute conscience, toute pensée contient un cogitatum</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">la conscience n’est pas réduite à "je pense"</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">la conscience ne se réduit jamais à une conscience pure de tout contenu, elle est toujours conscience de quelque chose, visée de quelque chose qui se </span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">distingue d’elle, d’un objet. Cette caractéristique de la conscience s’appelle l’intentionnalité de la conscience.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff0000;"><img id="media-5309375" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/00/2591490107.jpg" alt="220px-Edmund_Husserl_1900.jpg" />Edmund Husserl (1859-1938)</span></em></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">“de” : préposition de mouvement, être en relation avec quelque chose</span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">I- Rappel de la définition : singulier/particulier</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">II- Généralisation</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">III- Universalisation</span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">On a toujours conscience (avant, pendant, après) de quelque chose.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">Même si un objet n’existe pas on en a quand même conscience.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">Que le monde existe ou pas la conscience est conscience de…</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">—> La conscience a une dynamique mais elle vise aussi avec une intention.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">=> Deux consciences en relation entrent en conflit et cela sera même un conflit à mort</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">Dire “je”, sujet, c’est-à-dire qu’il y a une relation avec un objet, mais Descartes ne l’a pas vu.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">—> A chaque cogito il y a un cogitatum</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">toute conscience réfléchie fonctionne comme cela.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">|—> Tournée vers l’extérieur</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">si je suis sujet c’est que je suis relation</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">La conscience n'est pas passive, elle est active, elle est consciente des objets qu'elle vise</span><br /> <br /> <br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">—> C’est l’essence de la conscience : Elle est relation, intention</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;"><em>Conscience : “La pensée est un domaine dans lequel le moi est maître chez lui. Là ou il y a l’âme, il y a la pensée et conscience de soi” Descartes</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">(Husserl, Alain, Kant, Socrate, Sartre,…)</span></em></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #3366ff;"><span style="color: #00ccff;">Non-Conscience : “Le moi n’est plus maître dans sa propre maison” Freud</span></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">Conscience : On se rend compte des choses, maître de la nature mais aussi maître de soi-même</span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">Si on a pas conscience on ne peut pas rendre compte des choses à l’extérieur de nous et en nous, nous ne contrôlons rien.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #00ccff;">—> On a l’impression mais c’est l’inconscient qui nous contrôle</span></p><p> </p>
Kraly
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La Pensée positive... (1)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2015-01-29:5546266
2015-01-29T05:00:00+01:00
2015-01-29T05:00:00+01:00
Positivez ! A l'heure où on ne parle que de crise et de catastrophes en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large; color: #0000ff;"><img id="media-4882464" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/01/585328407.6.jpeg" alt="pensée,positive,manières, santé, heureux, bien-être,communiquer,agir,penser, réflexion,comprendre,connaître,apprendre,livre,écolibris,attitude,changement,planète,monde" /><span style="color: #00ccff;">Positivez ! A l'heure où on ne parle que de crise et de catastrophes en tous genres, cet appel à l'optimisme peut sembler paradoxal. Et pourtant ! En ces temps difficiles, nous avons justement besoin de penser positivement afin d'envisager l'avenir sous un meilleur jour.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large; color: #00ccff;">Bonne nouvelle : la pensée positive est possible, même dans les conditions les plus défavorables. Il s'agit ni plus ni moins de changer d'attitude, de point de vue sur soi-même, sur les autres et sur les événements.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large; color: #00ccff;">- Comment agit la pensée positive ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large; color: #00ccff;">- Pourquoi la pensée positive rend plus heureux ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large; color: #00ccff;">- Quels sont les obstacles à la pensée positive ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large; color: #00ccff;">- Comment penser et communiquer de manière optimiste ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">(Extrait de "La Pensée Positive" de Elke Nümberger - Ed; "Ecolibris - 2014)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">Nous allons voir dans cette nouvelle rubrique toutes les étapes pour parvenir à une Pensée Positive.</span></em></span></p>
A lire
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”Réfléchir, c'est résister à soi-même” (magazine Sciences Humaines)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-11-14:5489427
2014-11-14T00:42:00+01:00
2014-11-14T00:42:00+01:00
A signaler, une fois encore, un excellent numéro du magazine français...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3754596699.4.JPG" target="_blank"><img id="media-4759918" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3983678453.4.JPG" alt="réfléchir, penser, intelligence, résistance, non-conformisme, sciences humaines, olivier houdé, jean-françois dortier" /></a>A signaler, une fois encore, un excellent numéro du magazine français <a href="http://www.scienceshumaines.com/"><strong><em>SCIENCES HUMAINES</em></strong></a> (n°265 de décembre 2014), avec un très bon dossier sur "l'art de négocier", un savoureux édito, particulièrement bien troussé, de Jean-François Dortier (intitulé "Sortir du rang", un <em>must</em>), et un passionnant entretien avec le psychologue <strong>Olivier Houdé</strong> (p.28 ) 31). Ce dernier souligne ceci: <span style="background-color: #ffff99;">"réfléchir, c'est résister à soi-même"</span>.</p><p>Pas de masochisme là-dedans! Il s'agit en fait de lutter contre ses routines, ses automatismes, ses "pièges perceptifs". L'auteur l'illustre avec la non-violence, qui inhibe le réflexe vengeur grâce à un apprentissage à la résistance. J'ajouterai que l'axiologie (les valeurs) jouent sans doute ici un rôle majeur, au côté des émotions dont parle par ailleurs l'auteur.</p><p>"Résister à soi-même"? A méditer, et à pratiquer plus souvent...</p>
MILIQUE
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NE PAS CÉDER 2
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-08-05:5380760
2014-08-05T11:03:00+02:00
2014-08-05T11:03:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4576332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/954004226.png" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>NE PAS CÉDER</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong> 2</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Il reste qu'il faut étouffer sans relâche l'attrait qu'il y a à ne penser qu'à soi. La peur est <span class="highlight">le</span> pressentiment du réel. Et si on ne parvient pas à faire face, il faut savoir neutraliser toute velléité d'amour-propre. Lâche ? Certes, la lâcheté sait toujours se trouver de bonnes raisons d'être. C'est une sagesse irréfléchie. Et il ne sert à rien de tenter de la justifier puisque aussi bien <span class="highlight">le</span> vrai <span class="highlight">courage</span> se situe peut-être dans l'acceptation spontanée. Avoir <span class="highlight">le</span> <span class="highlight">courage</span> de ne pas l'être !</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span class="highlight">Le</span> <span class="highlight">courage</span> c'est d'avoir, à l'instant précis où <span class="highlight">le</span> banal bascule dans l'insolite, des actes courageux que rien de rationnel ne peut expliquer.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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UN VOYAGE PARTAGE 2
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-07-16:5374312
2014-07-16T11:08:00+02:00
2014-07-16T11:08:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4565725" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/34100367.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="font-size: x-large; color: #008000;">UN VOYAGE PARTAGE</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="font-size: x-large; color: #008000;">2</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>S'il savait mettre sa pensée en mots, l'insoupçonné poète dirait </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>L'enrichissement éprouvé à s'approcher de l'être par la nature.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il les imaginerait inlassables arpenteurs de forêts romantiques</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui nicheraient le royaume d'un vagabondage au cadre enchanteur,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Lieu de liberté sauvage, de contemplation béate et </strong></span><strong> <span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">d'âcres solitudes </span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Découvertes au rythme lent des saisons et des paysages inattendus.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Les choses qui doivent arriver finissent toujours par le faire.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Simplement, ils prennent le temps de s'enlacer pour graver</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Leurs noms mêlés sur la page offerte d'un rocher attentif</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A ce que la marée déferle en ressacs d'amour éternel.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
Kraly
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Pensée du Jour...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-03-14:5321782
2014-03-14T05:00:00+01:00
2014-03-14T05:00:00+01:00
"Avant donc que d'écrire, apprenez à penser."...
<p style="margin-top: 5px; margin-bottom: 0px; font-family: Times; font-size: medium;" align="center"><span style="color: #008000;"><span style="font-size: medium;"><img id="media-4478978" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/00/4105864202.23.jpeg" alt="boileau,pensée,écrire,penser,art,poétique,réflexions,comprendre,savoir,écrivain,philosophie," /></span><span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">"Avant donc que d'écrire, apprenez à penser."</span></span></span></p><p style="margin-top: 5px; margin-bottom: 0px; font-family: Times; font-size: medium;" align="center"><span style="color: #006699; font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></p><p style="margin-top: 5px; margin-bottom: 0px; font-family: Times; font-size: medium; text-align: left;" align="center"><span style="color: #ff0000; font-family: 'book antiqua', palatino;"><em><span style="color: #006699;"> Nicolas Boileau, Art poétique.</span></em></span></p>
MILIQUE
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AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 2
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-02-09:5278551
2014-02-09T09:39:00+01:00
2014-02-09T09:39:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4412042" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/435383899.jpg" alt="VAGUE EN FURIE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE <br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>2</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Dont la rédaction de nouveaux fragments</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Telle une aube nouvelle éclairée d'un soleil infini.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>(FIN)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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UN FUTUR ÉTOILÉ 2
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-11-14:5186502
2013-11-14T09:22:00+01:00
2013-11-14T09:22:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4271981" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/344635582.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">A l'attention </span><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">des multiples lecteurs</span></strong></span> <span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br /> Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large; color: #008000;">UN FUTUR ÉTOILÉ</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large; color: #008000;">2<br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large; color: #008000;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Depuis, tu ne peux imaginer le dense trésor qui m’est offert.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il n’est qu’à penser l’intensité de ce qui en mon âme bouillonne,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Éclate parfois au reflet d’un miroir juste parce que tu existes !</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Grâce à l’amour que je te porte et à la certitude que j’ai de toi,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tu es devenue l’unique réalité en laquelle au quotidien je puise.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Je reçois tellement de toi lorsque ta chaleur s’inscrit en moi !</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tu es le souffle de vie partagé au sensuel des baisers échangés,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tu es l’inespéré cadeau qui me hisse haut vers un futur d’étoiles,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Lorsque tous les possibles sont accessibles, palpables presque.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Au cœur d’un temps élargi d’or, l’amour exulte de ta présence.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ainsi, marcher, vivre, se taire, sourire, c’est t’habiter toujours.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Au tintamarre fou de mes caresses, entends-tu combien je t’aime ?</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(FIN)<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE </strong></span></p>
galavent
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L’ultime secret, roman de Bernard Werber
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-09-13:5164155
2013-09-13T07:04:00+02:00
2013-09-13T07:04:00+02:00
Qu’est-ce qui nous pousse à agir ? Quelle est votre motivation...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span>Qu’est-ce qui nous pousse à agir ? Quelle est votre motivation principale dans la vie ? </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span>Samuel Fincher, neuropsychiatre, vient de gagner sa partie d’échec contre Deep<img id="media-4247976" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/02/2415387951.jpg" alt="13-09-13 L'ultime secret.jpg" /> Blue IV. Il est champion du monde, devant l’ordinateur le plus puissant ; mais il meurt le soir même dans les bras de sa petite amie. Ses traits présentent tous les signes de l’extase absolue… Mort d’amour. Isidore Karzenberg, journaliste, prétend qu’il a été assassiné. Avec Lucrèce, une jeune pigiste, ils vont le prouver.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span>Ils font le tour de tout ce qui peut motiver un être humain : peur, sécurité, faim, plaisir. Les sept péchés capitaux y passent, même s’ils n’ont qu’un lointain rapport avec la motivation. A ceux-ci s’ajoutent le devoir, la colère, la sexualité et bien d’autres au fil de leur découverte. On vit leur aventure. Mais dans un récit parallèle, on vit le passé du docteur Fincher, sa rencontre avec un homme paralysé, Jean-Louis Martin, qui ne voit que d’un œil et n’entend que d’une oreille et qui refuse de mourir. Ils deviendront amis. Jean-Louis Martin se fait opérer par le docteur et doter d’un ordinateur qui lui permet de pensécrire : il inscrit sa pensée directement sur l’écran de l’ordinateur. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span>L’intrigue laisse du suspens, le thème est intéressant (un cerveau humain, aidé d’un ordinateur, accède à « l’ultime secret »), quelques réflexions de fond, scientifiques ou psychologiques, renforcent l’attractivité du livre. Celui-ci répond à la question : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« Qu’est-ce qui nous motive ? La cessation de la douleur, la cessation de la peur, la satisfaction des besoins primaires de survie, la satisfaction des besoins secondaires de confort, le devoir, la colère, la sexualité, les stupéfiants, la passion personnelle, la religion, l’aventure, la promesse de l’ultime secret, l’expérience de l’ultime secret. »</em></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span>Et la fin du livre ouvre à la sagesse, au rêve, voire au spirituel :</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif';"><span>Tout à l’heure, j’ai ressenti une impression étrange, une onde pure volupté qui me transcendait. Juste après, comme le contrecoup de cette onde, j’ai été traversé d’une autre sensation. Une sensation de grande plénitude, suivie d’un vertige comme si je pouvais englober par ma pensée l’infini de l’univers. Comme si, arrivé à un nouveau point d’observation, je m’apercevais que j’avais une conscience fausse de la dimension des choses. (…) On pourrait appeler cette nouvelle motivation : l’élargissement de la conscience. Elle est peut-être plus puissante que toutes les autres motivations. C’est pour cela que nous avons réussi. C’est une notion au-delà des mots, elle est difficile à expliquer.</span></span></em></span></p>
MILIQUE
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LA BOÎTE A LETTRES: FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-08-01:5133257
2013-08-01T13:03:00+02:00
2013-08-01T13:03:00+02:00
LA BOÎTE A LETTRES FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4675460" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>LA BOÎTE A LETTRES</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong> FERNAND LEGER A ADOLPHE BASLER</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><div class="field field-type-multimedia-editorial-element field-field-contenu"><div class="field-items"><div class="field-item odd"><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>Mon cher Basler</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>Merci pour votre aimable lettre, malheureusement je ne suis nullement en place pour répondre ni pour penser "art". Je suis sous le canon et ne vous étonnez pas d’une lettre correcte et avec plumes et encre dans cette position. On est arrivé à installer un confortable très relatif même à 50 mètres des Boches. Je suis sous une jolie tonnelle en pleine forêt d'Argonne et je vous écris ces mots pendant que les obus me passent au-dessus de la tête. Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une "position d'angle" c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier. Vous devez bien comprendre qu’après dix mois de ce truc, on en est arrivé à une habitude. Le flottement c’est fini. C’est une guerre sans « déchet », une guerre moderne. Tout vaut. Tout s’organise pour un maximum de rendement.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu. Nous sommes dirigés d'un côté comme de l'autre par des gens de beaucoup de talent. C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre. Tout cela se déclenche mécaniquement. J'ai cru assez longtemps à une rupture énorme entre la vie de paix et celle de guerre. Pas du tout. Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C’est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix à cette seule différence qu’on tue du monde. Ca ne suffit pas pour renverser les facteurs. C’est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres nous sommes dressés à cette momerie-là. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>Du moment que le côté matériel est réalisé, à peu près. Du moment que le côté boulotage etc ne nous manque pas il reste la résistance morale. Tout tient dans cette valeur-là. C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette, il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir. Une discipline aussi tendue soit-elle n'arriverait pas à ce résultat-là. On était prêt d'un côté comme de l'autre à cette situation. C'est pour cela que c'est long et que ce n'est pas encore fini. Aucun sentimentalisme dans tout cela. Ça c'est très bien. Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux. En septembre on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura. Cher Monsieur Basler parlez moi de la peinture. Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>Amicalement.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>F. Léger</strong></span></p></div></div></div>
MILIQUE
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JE M'ACCUSE 24
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-01-24:4957170
2013-01-24T09:39:00+01:00
2013-01-24T09:39:00+01:00
Je m'accuse De n'avoir toujours Pensé mon...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3582872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/2935823739.jpg" alt="JE M'ACCUSE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Je m'accuse</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">De n'avoir toujours</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Pensé mon existence</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;"> Qu'en termes de fuites et d'échecs. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">L'implacable bilan alors dressé s'exalte, </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Aussi lucide que désespérant.<br /></span></strong></span></p>
MILIQUE
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SE RENCONTRER ENCORE 7
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-01-17:4935943
2013-01-17T09:51:00+01:00
2013-01-17T09:51:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3885970" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/2946727999.jpeg" alt="RETROUVAILLES.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">A l'attention </span><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">des multiples lecteurs</span></strong></span> <span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br /> Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">SE RENCONTRER ENCORE</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">7</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">-- </span>«C'est bon, je vois! C'est plus grave encore que je le pensais. Et par conséquent, c'est plus grave que tout. Donc, il s'agit d'une déception amoureuse, c'est ça n'est-ce pas? </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Décidément, la foi de l'humain au dieu amour n'est pas prête à s'amenuiser dans l'éternité qui lui semble expressément réservée avec un souci du perpétuel recommencement qui devrait tout de même commencer à nous laisser, si ce n'est perplexes, à tout le moins songeurs. Pourtant, ça n'est pas faute de le savoir, ce bel objet de tentation sait aussi se faire fuyant, triste et insatisfaisant. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Constatons à quel point, hormis c'est vrai quelques passions essentielles, certes, mais si souvent éphémères, il lui arrive d'apparaître âpre, besogneux voire cynique. Comment nous y prenons-nous, dites-moi, pour trouver encore dans les ultimes décombres des humiliations successives l'énergie nécessaire à d'autres tentatives. Avouez tout de même le bien fondé de cette question-là! Qu'est-ce qui peut bien générer la force, la cohérence et la belle intensité d'une rencontre impromptue s'identifiant d'emblée dans une nouvelle osmose? </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>Est-ce que cela tient de la violente disproportion qui s'insinue, suspecte, à l'embrasé de l'émotion, ou plutôt de la séduisante singularité procurée par l'infini trouble d'un désir naissant?»</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)<br /></strong></span></p><p> </p>
MILIQUE
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LA PENSEE RESCAPEE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-08-09:4726016
2012-08-09T05:30:00+02:00
2012-08-09T05:30:00+02:00
Dado, Boîte , technique mixte, 2001. ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3594069" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/2371926419.jpg" alt="désordre.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Dado, <em>Boîte</em>, technique mixte, 2001.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">LA PENSEE RESCAPEE </span> </strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Dans le théâtre apparent soumis au désordre continuel,</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter ce paradoxe </span> </strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Qui propose le parcours agressif et vertigineux</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">De cet univers singulier qui se dérobe aux regards.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Dans l'authenticité du doute murmurant,</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Il restitue, avec une douceur exquise,</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">L'absurdité ludique promis d'un monde</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Dont la nostalgie émane au magnifique </span> </strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">D'une fragrance aux accents d'inachevé.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Extrême délicatesse du souvenir qui affleure</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Maintenant au ras de cette pensée rescapée </span> </strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Qui prétend, offusquée, n'avoir pas à l'engloutir.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">En dire davantage en irrépressible jets de mots</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">Serait se complaire d'un sourire à trop en dévoiler.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">P. MILIQUE </span></strong></p><p> </p>
MILIQUE
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RUPTURE DE VRAISEMBLANCE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-04-22:4568049
2012-04-22T06:25:00+02:00
2012-04-22T06:25:00+02:00
RUPTURE DE VRAISEMBLANCE Démarche d'exploration dans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3396372" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/837422504.jpeg" alt="HORIZON.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">RUPTURE DE VRAISEMBLANCE </span></p><p style="text-align: center;"><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Démarche d'exploration dans cette traversée des apparences</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Qui porte un regard distancié et lucide</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">A penser l'existence comme un horizon sans au-delà.</span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">D'une rupture de vraisemblance naît le principe d'incertitude</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Et soudain, plus rien d'extérieur n'est à absorber.</span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Cette mise en abîme nouvelle n'engendre aucune amertume</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Et, bien qu'il perçoive la séquence ultime en devenir,</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Il semble vain de désespérer, car épris d'absolu.</span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Au théâtre violent de ce monde déshumanisé</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Se décompose le fragmentaire multiplié</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Envers ce quelque chose de plus en plus fluide</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Qui, dans sa nouvelle façon d'appréhender l'humain,</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Lui enjoint de ne pas s'épuiser davantage</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Dans la quête irréfléchie d'un bonheur chimérique.</span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">P. MILIQUE </span> </p>
MILIQUE
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TIMIDE EXUBERANCE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-03-23:4128549
2012-03-23T06:04:00+01:00
2012-03-23T06:04:00+01:00
TIMIDE EXUBERANCE On penserait de lui que...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3354913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/410221825.png" alt="truculence_design.png" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">TIMIDE EXUBERANCE</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">On penserait de lui que c'est un homme timide,</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Aux gestes feutrés, au ton mesuré,</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Dont l'évidence est que, dans le registre intime,</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Il apparaît illusoire d'espérer obtenir de quelconques confidences,</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Tant il sait faire preuve d'une imperturbable discrétion.</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Parce qu'il habite toujours au plus près de sa grande timidité</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Aux turbulences de grands éclats réticents à se livrer.</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Certains observateurs plus espiègles feront remarquer</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Que sa vraie nature s'exprime dans l'exubérance débridée,</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Dans la fumeuse truculence du caractère méditerranéen.</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Aussi impertinent que taquin, il affiche</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Son besoin sensoriel d'affranchissement</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Dans la pratique systématique de la transgression.</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Incommensurable besoin de liberté</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Qu'il exhibe dans sa curiosité étonnée de tout...</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Dans cette marge où il se refuse à devenir invisible,</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Il est dans l'attente d'amis intellectuels</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Qui lui permettront de briller dans des joutes verbales</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">A l'atmosphère complice d'une époque enfiévrée</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Gardienne de souvenirs d'incontrôlables effervescences.</span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">P. MILIQUE</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p>
G
http://yoga.hautetfort.com/about.html
Le Yoga, c'est aussi ça...
tag:yoga.hautetfort.com,2012-03-04:4622919
2012-03-04T15:10:27+01:00
2012-03-04T15:10:27+01:00
Evitez de trop penser. Voyez seulement le présent et agissez. C'est la clé...
<p>Evitez de trop penser. Voyez seulement le présent et agissez.<br />C'est la clé d'un comportement vrai et positif.<br /><br />Swami Prajnanpad</p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
ILS ONT PENSE POUR NOUS 10
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-01-08:3860107
2012-01-08T15:27:00+01:00
2012-01-08T15:27:00+01:00
"L'enfance a des manières De voir, de penser, de sentir,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3282548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/01/3473687872.jpeg" alt="PENSEUR.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">"L'enfance a des manières </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">De voir, de penser, de sentir, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">Qui lui sont propres; Rien n'est moins pensé </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">Que d'y vouloir substituer les nôtres." </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;"> <span style="color: #ff9900;">(Jean-Jacques ROUSSEAU)</span></span></strong></p>
MILIQUE
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JE DENONCE 13
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2011-11-05:3746862
2011-11-05T16:54:00+01:00
2011-11-05T16:54:00+01:00
Je dénonce les Hommes De ne pas oser bouleverser...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3164051" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/1953638897.3.jpeg" alt="DENONCIATION.jpeg" /> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">Je dénonce les Hommes </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">De ne pas oser bouleverser </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">En un gigantesque chaos </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">Tout ce quI a été pensé, </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #000080;">Dit ou écrit auparavant.</span></p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Sur le banc de neige
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-12-01:3013176
2010-12-01T17:11:00+01:00
2010-12-01T17:11:00+01:00
Viens allons voir la neige jusqu’à nous ensevelir ! BASHÔ , ...
<p><strong>Viens</strong><br /><strong>allons voir la neige</strong><br /><strong>jusqu’à nous ensevelir !</strong></p><p><a href="http://nekojita.free.fr/NIHON/BASHO.html" target="_blank">BASHÔ</a><strong><a href="http://nekojita.free.fr/NIHON/BASHO.html" target="_blank">,</a> </strong>extr: <a href="http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/collectif/haiku-anthologie-du-poeme-court-japonais,756450.aspx" target="_blank">"Haïku. Anthologie du poème court japonais", </a><br />Gallimard, 2002.<strong><br /></strong></p><p><span style="font-size: xx-small;">Si ce banc vous déplaît en cliquant sur l'image, vous gagnerez sûrement un autre banc. </span><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/09/05/sur-le-banc-du-mont-d-or.html" target="_blank"><img id="media-2782102" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/00/3543781342.jpg" alt="banc de neige647 b.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: xx-small;"> </span>Sur le banc de neige je me suis allongée ce matin pour y dormir jusqu'au lendemain. Le banc avait des airs d'ermitage alcestien, quand je m'y suis réveillée, le froid m'engourdissait les mains alors j'ai pris<a href="http://lh5.ggpht.com/_PSocAAZiTN4/RtbNzDEGKuI/AAAAAAAAC7E/ldPCFDbm4rg/IMG_0480.JPG" target="_blank"> la position du penseur (de Rodin), </a>pour penser à des tas de trucs, à tout un tas de machins. Sur le banc de neige j'ai pensé...</p><p>Aux journées à<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Sea-chile.jpg" target="_blank"> la mer,</a> au bord des <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/11/05/promenade-en-barque-au-crepuscule.html" target="_blank">lacs </a>et<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/Kreuzbach-bei-altenberg-sandbruch-v-s.jpg" target="_blank"> des rivières,</a> <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/12/01/quai-de-province-en-hiver.html" target="_blank">aux trouées du vieux Blaise </a>sur des feuilles luisantes et caoutchoutées, j'ai pensé qu'on pourrait monter la route en lacets sur des bottes luisantes et caoutchoutées, j'ai pensé aux tours carrées des villes qui vues de loin paraissent rondes, j'ai pensé que nous regardons les jours diminuer tandis que les nuits deviennent longues, j'ai pensé à ces hommes célèbres qui ne sont pas encore nés, à ces talents ignorés, cette multitude d'artistes pourtant doués qui mourront sans avoir connu un<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/dd/Warhol_grave-LF.jpg" target="_blank"> quart d'heure de célébrité</a>, j'ai pensé aux<a href="http://www.rabanel.com/images/presse-select/creation_fl/f.lev10.jpg" target="_blank"> ateliers culinaires </a>de <a href="http://www.rabanel.com/auteur.html" target="_blank">Jean Luc Rabanel,</a> sur le banc de neige, j'ai pensé aux<a href="http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L420xH247/hiroshige20-f8b9-1e553.jpg" target="_blank"> îles flottantes, </a>aux dé-collages <a href="http://www.galeriebirch.com/index.php?id=31&L=3" target="_blank">d'Asger Jorn</a>, à la taille prodigieuse<a href="http://a35.idata.over-blog.com/3/65/43/22/ngc1888-9-LF-T355-new.jpg" target="_blank"> d'une force </a>dépassant tout ce qu'on peut imaginer, j'ai pensé à<a href="http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs232.snc1/7916_154287130812_146952505812_3770432_3650330_n.jpg" target="_blank"> Ariane dans l'île de Naxos</a>, gémissant sur l'abandon et<a href="http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/GenerateurNotice.php?numnotice=A1792" target="_blank"> l'ingratitude de Thésée,</a> j'ai pensé à <a href="http://www.reiki-formation.ch/images/mandala-reiki-baechler.jpg" target="_blank">la vérité du monde</a> qui n'est pas <a href="http://www.almanart.com/IMG/Image/permanentes3/codognato-atilio_Pendentif_v1950_collpart.jpg" target="_blank">notre vérité,</a> sur le banc de neige j'ai pensé...</p><p>Aux rochers suspendus au dessus de la mer éternellement rongés par le sel de ses eaux, aux corps qui ne semblent pas connaître l'érosion, aux âmes sans agitations, aux esprits qui renversent tout à la moindre contrariété, sur le banc de neige j'ai pensé à la<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/da/Puces_de_saint_ouen.jpg" target="_blank"> porte de Saint Ouen,</a> au <a href="http://www.palais.mc/monaco/x-net/internet-palais-princier/francais/accueil.1.html" target="_blank">prince de Monaco</a>, et au<a href="http://www.ekt.gr/parthenonfrieze_text_version/description/west.jsp?w=1440" target="_blank"> Panathénées. </a>J'ai pensé aux machines à polir et culotter les grains de cafés, au <a href="http://www.dinosaure.wikibis.com/grallator.php" target="_blank">grallator,</a> au<a href="http://www.cnrtl.fr/definition/academie8/t%25C3%25A9r%25C3%25A9binthe" target="_blank"> térébinthe</a>, sur le banc de neige j'ai pensé au visage de ce nègre qu'on crût longtemps barbouillé d'encre et aux joues gonflées du père Louis <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0e/Louis_Armstrong_restored.jpg" target="_blank">faisant corps avec sa trompette. </a>J'ai pensé aux amants qui n'auront le droit de s'épouser <a href="http://image.toutlecine.com/photos/t/o/t/total-recall-1990-03-g.jpg" target="_blank">qu'en 2797</a>, au tracé rectiligne qui coupe la forêt Morand jusqu'à ces feuilles géantes qu'on espérait <a href="http://www.gdbobalcons-shop.com/Files/19849/96149349060.jpg" target="_blank">de bananier </a>mais qui portent un nom trop savant pour un effet assez médiocre, j'ai pensé au lac de <a href="http://www.lepommier.net/saintpoint/village.htm" target="_blank">Saint Point </a>envahi par les<a href="http://alecks.free.fr/ecole/Cycle3/CM2/Arts.visuels/creature_fantastique/mollusque-crustaces%20copie.jpg" target="_blank"> crustacés,</a> au <a href="http://bugguide.net/images/raw/NR3K9RFKDRFKVRX0ARHQWR80Q0W0S040VRIQL00QZ090H070OQG0JQ50WRLQTQ40YQJKTRYKORW0.jpg" target="_blank">grallator </a>fuyant <a href="http://www.afleurdepau.com/Flore/anacardiaceae/pistacia-terebinthus/b.jpg" target="_blank">le térébinthe</a>. Sur le banc de neige j'ai pensé que l'on fondrait peut être à la place de la neige si on avait la certitude qu'elle ne fonde plus jamais, j'ai pensé aux amis malheureux qui cherchent à tout se dire, et ne trouvent pas moyen. J'ai pensé à<em> "l'heure bleue"</em>, à<em> <a href="http://graindemusc.blogspot.com/2009/02/guerlain-rhabille-en-rose-la-petite.html" target="_blank">"la petite robe noire"</a></em><a href="http://graindemusc.blogspot.com/2009/02/guerlain-rhabille-en-rose-la-petite.html" target="_blank"> de Delphine Jelk,</a> à ces notes de coeur citronnées, de tête au <a href="http://www.alifewortheating.com/wp-content/uploads/2007/11/laduree-macaron-a-la-framboise.jpg" target="_blank">macaron framboise,</a> à cette note de fond au thé fumé, j'ai pensé à des volets qui s'ouvrent, dans une auberge de Méditerranée avec vue imprenable sur un<a href="http://caribfruits.cirad.fr/var/caribfruits/storage/images/production_fruitiere_integree/conduite_de_son_verger/avant_de_planter/1_prealable_a_la_plantation/5350-20-fre-FR/1_prealable_a_la_plantation.jpg" target="_blank"> verger d'agrumes,</a> j'ai pensé aux formules poétiques courtes mais de grande densité, à l'interminable haiku<a href="http://haikuguy.com/issa4kids/" target="_blank"> d'ISSA :</a></p><p><em><strong>Être là,</strong></em><br /><em><strong>tout simplement,</strong></em><br /><em><strong>au milieu de la neige qui tombe.</strong></em></p><p>Aux questions imprudentes de <a href="http://www.terebess.hu/english/haiku/shiki.html" target="_blank">SHIKI (Masaoka)</a></p><p><strong><em>Il y a bien longtemps,</em></strong><br /><strong><em>je l'interrogeais sur</em></strong><br /><strong><em>la profondeur sans fond de la neige. </em></strong></p><p>Sur le banc de neige, j'ai pensé aux diverses déformations de la volonté jusqu'à l'exaltation ou l'excentricité puis à toutes les craintes qu'elles inspirent, j'ai pensé <a href="http://christian.mathis.perso.sfr.fr/icebergs.html" target="_blank">aux éternels hivers d'hyperborée</a>, à l'humidité qui attaque le bas des murs, aux moisissures qui se glissent entre les poils d'un col de<a href="http://a21.idata.over-blog.com/2/92/52/60/Animaux-Divers-1/Ragondin-006.jpg" target="_blank"> ragondin, </a>et aux paupières tristes comme des pétales fanés de <a href="http://www.france-info.com/france-regions-2010-11-30-les-sans-abris-premieres-victimes-du-froid-500313-9-13.html" target="_blank">ceux qui ne savent pas où aller.</a> Sur le banc de neige j'ai pensé qu'au lieu de penser sur un banc on pourrait tout autant penser la même chose sur<a href="http://www.deco-in.com/blog/wp-content/uploads/2009/12/mini_luge.jpg" target="_blank"> une luge,</a> qu'il suffirait peut être de décoller le banc et puis le bricoler de façon à le rendre plus mobile. J'ai pensé que ce banc ne serait beau que<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e3/Drapeau_blanc.svg/800px-Drapeau_blanc.svg.png" target="_blank"> blanc,</a> qu'il nous le faudrait blanc tout le temps mais que ce serait absurde de peindre la neige en blanc du fait qu'on aurait peine à trouver le même blanc et qu'il serait d'ores et déjà vain de s'évertuer à chercher un rendu plus fondant. Sur le banc de neige j'ai pensé qu'on penserait peut être différemment si l'on était bercé par les <a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3546,36-657633@51-657082,0.html" target="_blank">jeux vocaux des inuits,</a> qui battraient la mesure en tapant sur le banc, mais ça n'empêcherait pas de penser aux mêmes trucs, et aux mêmes tas de machins, et que, moralité: il n'est pas possible de battre le banc sans abîmer la neige. Sur le banc de neige j'ai pensé.</p><p> </p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: xx-small;">INUIT- Throat-Singing </span></p><p style="padding-left: 30px;">
<span style="font-size: xx-small;"><img id="media-2781985" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/492778065.mp3" /></span></p><p><span style="font-size: xx-small;"> </span><br /><span style="font-size: xx-small;"><br /></span>Photo : Le banc de neige, longeant les berges du Rhône quelquepart entre le pont <a href="http://www.visitelyon.fr/pages-photos/ponts-fleuves/rhone/pont,de-lattre,de,tassigny.php" target="_blank">De Lattre de Tassigny</a> et le<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/15/venise.html" target="_blank"> Parc de la Tête d'Or </a>à Lyon. Photographié dans les premières et volumineuses neiges du premier jour de December.© Frb 2010.</p>
Boreas
http://verslarevolution.hautetfort.com/about.html
Electroencéphalogramme plat
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2010-09-19:2906275
2010-09-19T23:02:00+02:00
2010-09-19T23:02:00+02:00
La plupart des gens ne pensent pas. Quand je dis : "la plupart",...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/76-big-brother.jpg" alt="76-big-brother.jpg" /></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La plupart des gens ne pensent pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Quand je dis : "la plupart", j'estime la proportion de ces anencéphales virtuels à environ 95% de la population.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et quand je dis : "ne pensent pas", je dois généralement préciser : "par eux-mêmes", justement parce que l'auditeur... ne pense pas. En effet, comment prétendre penser, s'il s'agit juste de régurgitation d'un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram" target="_blank">conditionnement par autrui</a> ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bref, ils ne pensent pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Néanmoins, ils croient penser, bien sûr.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">D'ailleurs, quand je dis qu'ils ne pensent pas, cela ne choque personne. Aucune manifestation de susceptibilité, parce que l'auditeur croit qu'il n'est pas concerné. Mais aussi parce qu'il s'en fout, de penser.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pour lui, ce n'est pas une valeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce qui se passe, c'est que les gens ne sont pas là pour penser, mais juste pour engouffrer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Engouffrer deux douzaines de concepts basiques que leurs parents, le système scolaire, les médias, l'entreprise qui les emploie, leur conjoint, leur déversent dans ce qui leur sert de système d'orientation au sein de la société, et puis c'est marre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Après, dans n'importe quelle situation, suffit de remuer tout ça, comme dans un shaker - "agitez bien !" -, et la réponse juste, l'attitude juste, c'est à dire adaptée au grand foutage de gueule général, sort comme d'un distributeur automatique, rétribuée en intégration collective, en gratifications sociales variées, en grégarisme renforcé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le prêt-à-penser, c'est ça. Et vous pouvez l'appliquer à quasiment toutes les situations, ça marche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Engouffrer, ce n'est donc pas tout, puisqu'il y a aussi régurgiter, pour obtenir autre chose à engouffrer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais tout de même, engouffrer, c'est le principal, pour l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray" target="_blank">Homo festivus</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Parce que le but de la vie de ces 95 % de non-pensants, consiste essentiellement à jouir et donc, à capter, acquérir, prendre, dérober, voler, garder, conserver, thésauriser, consommer, posséder, manger, ingérer, absorber, se goinfrer, profiter, savourer, se délecter, se goberger ; bref, à s'en foutre plein la poire, à s'en faire péter la sous-ventrière, à être un imbécile heureux de son indigestion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Oui, parce qu'à la fin :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">"<em>Il n’y a que le ver pour faire aussi bonne chère qu’un empereur. Nous engraissons toutes les autres créatures pour nous engraisser, et nous nous engraissons nous-mêmes pour les asticots... Roi bien gras et mendiant maigre, cela ne fait qu’un menu varié – deux plats, mais pour une seule table. Tout finit par là.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(William Shakespeare, Hamlet - Acte IV, scène III)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Or doncques, vous qui pensez ou tentez au moins de le faire, sachez qu'il est inutile de discuter littérature, philosophie, poésie, arts en général, ou d'un quelconque sujet intelligent, avec l'immense majorité des braves gens qui vous entourent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ils n'y entravent que dalle, ils n'en pipent pas une broque, ils sont bouchés à l'émeri, ils ont la cervelle barrée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais surtout, gardez bien ça en tête, ils s'en tamponnent le coquillard, ils s'en balancent, ils s'en battent l'oeil avec une queue de sardine, ils s'en soucient comme d'une guigne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et pourquoi ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Simplement parce que penser, d'abord ils n'ont aucune, mais alors absolument aucune idée de ce que ça peut bien vouloir dire, et ensuite et principalement, à leurs yeux, ça ne rapporte rien, que des ennuis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Eux, leur truc, c'est tout ce que j'ai déjà dit (en engouffrer un max, etc.). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ça peut aller de se taper un bon gueuleton à s'acheter fort cher une voiture moche et inutile, de débiner un collègue pour prendre sa place à pleurer de joie au mariage d'un rejeton, de regarder le dernier épisode de "Plus belle la vie" à se payer le dernier <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Smartphone" target="_blank">smartphone</a> (je mets le lien Wikipédia, parce que les gens intelligents savent rarement ce que c'est, alors que les cons, toujours)...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il y a une infinité de choses que ces gens-là aiment et veulent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le tout premier indice de ce qu'on est peut-être en train de commencer à penser, c'est de s'apercevoir qu'on n'aime ni ne veut quasiment rien de ce que eux, ils aiment et veulent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Là commencent les emmerdements, parce que sortir du prêt-à-penser, du mode festivus festivus, du processus binaire bien-mal noir-blanc juste-injuste, de la tétralogie conjoint-bagnole-maison-enfants qui débouche sur l'idéal : "Une vie réussie"... c'est le plus grand sacrilège qui soit, le plus grand blasphème contre la religion jouisseuse des anencéphales et des gastéropodes à visage humain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le sens, plutôt que le profit ; le fond, plutôt que la forme ; la vérité, plutôt que le plaisir ; la connaissance, plutôt que le savoir ; voilà des aspirations que les déficitaires du bulbe, les bas du front, les étroits du bonnet et les nécessiteux du neurone ne vous pardonneront pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Non pas parce qu'ils seront jaloux de votre intelligence pour elle-même (bien qu'ils sentent parfois confusément que ça leur manque), mais parce qu'ils croiront que vous détenez quelque chose qui pourrait leur profiter ; pour briller en société, ou lever davantage de poules, ou monter des combines lucratives, par exemple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Donc, ils vous créeront des emmerdes, pour voir s'ils ne pourraient pas vous prendre quelque chose ou, au moins, se prouver que, finalement, vous n'êtes que de la daube.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Par conséquent, si vous voulez vivre tranquille, passez plutôt pour un inoffensif original, pour un savant cosinus, pour un gentil fada.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et puis, comme disait Courteline, "<em>Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il aurait pu ajouter que, de toute façon, on n'a pas vraiment le choix.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">C'est ça, ou rejoindre le troupeau, ce qui est impossible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Apprendre à penser, c'est un voyage sans retour.<br /></span></p>
Frasby
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Sur le banc de la gare de St Germain au Mont d'Or
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-08-30:2885270
2010-08-30T03:46:00+02:00
2010-08-30T03:46:00+02:00
"Si l'homme ne fermait pas les yeux, il finirait pas ne plus voir ce qui...
<p><strong>"Si l'homme ne fermait pas les yeux, il finirait pas ne plus voir ce qui vaut la peine d'être regardé"</strong></p><p>RENE CHAR</p><p><span style="font-size: xx-small;">Si ce banc vous déplaît, la maison propose un autre modèle il suffit de cliquer sur l'image</span><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/24/sur-le-banc-de-la-quietude.html" target="_blank"><img id="media-2630692" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/00/1243414134.2.JPG" alt="BANC17.JPG" /></a></p><p>Sur le banc de la gare de <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a7/StGermain13.jpg" target="_blank">St Germain au Mont d'Or,</a> je me suis assise ce matin, j'y suis restée je ne sais combien d'années en espérant l'arrivée du<a href="http://www.deezer.com/listen-2459886" target="_blank"> train de 19H00.</a> J'ai regardé tourner les heures, et j'ai pensé à tout un tas de trucs, tout un tas de machins. Sur le banc de la gare de St Germain au Mont d''Or, j'ai pensé.</p><p>Qu'on pourrait se trouver<a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/80/Paris_Saint_Germain_Metro_Eglise_160109.jpg" target="_blank"> en gare de St Germain des Près </a>et cela ne changerait pas le cours de cette histoire, j'ai pensé aux âmes simples qui partent en voyage pour la première fois avec une étiquette pendue autour du cou, j'ai pensé que dans un autre pays<a href="http://benedicte-multimedia.fr/blog-australie/wp-content/gallery/identite-australie/identite-fuseau.gif" target="_blank"> il devait être plus de deux heures du matin,</a> j'ai pensé à l'air frais, à tous ces vents qui nous fouetteraient le visage avant le retour du printemps, j'ai pensé à ce néant, aux gens qui vous oublient <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/01/03/le-mal-en-patience.html" target="_blank">au fond d'une salle d'attente </a>et qui reviennent trois heures après, vous dire en souriant <em>"pardonnez moi je vous ai oublié"</em> alors que chacun sait qu'on ne se pardonne pas soi même mais on peut <a href="http://www.chilton.com/paq/archive/PAQ-97-283.html" target="_blank">présenter des excuses</a>. J'ai pensé <a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/71/Grotten_van_Han_-_grot_1.jpg" target="_blank">aux grottes, </a><a href="http://www.freemages.fr/album/normandie/etretat_falaises_2.jpg" target="_blank">aux falaises</a>, à la fatigue, aux accidents, à ces <a href="http://www.navi-mag.com/site_img/ARTICLES/large/lave-vaisselle-id697.jpg" target="_blank">vies corvéables </a>qu'on doit fuir et refuir, à cette affreuse affaire <a href="http://farm4.static.flickr.com/3025/3063554028_b27f31a1e8_o.jpg" target="_blank">concernant la circonférence des cercles </a>qu'il faudrait un jour qu'on m'explique, aux ventres écaillés <a href="http://www.francesoir.fr/sites/default/files/tortue_0.jpg" target="_blank">des carapaces énormes</a> sur l'île de la tortue, à <a href="http://epistolaire.hautetfort.com/archive/2010/09/05/saorge.html" target="_blank">Saorge</a> qu'on croyait imprenable et au<a href="http://noniouze.blogspot.com/2009/10/sutra-de-larbre.html" target="_blank"> sutra de l'arbre.</a> Sur le banc de la gare, j'ai pensé que nous pourrions lire en nos âmes comme dans un abécédaire noblement illustré, j'ai pensé qu'il serait impensable d'oublier les<a href="http://www.ibiblio.org/expo/vatican.exhibit/exhibit/a-vatican_lib/images/vlib24.jpg" target="_blank"> enluminures</a>. Sur le banc de la gare j'ai pensé.</p><p>Qu'il n'était pas désagréable d'allumer une cigarette pré-roulée en machine avec des tubes<em> cobalt premium,</em> j'ai pensé aux moments d'absence qui nous surprennent<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/12/01/quai-de-province-en-hiver.html" target="_blank"> juste après le départ d'un train,</a> j'ai pensé qu'ici, ça pourrait être tout aussi bien<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8a/Gare_de_St_Germain_en_Laye.jpg" target="_blank"> la gare de St Germain en Laye </a>et que ça n'aurait pas l'importance qu'on croit. Sur le banc de la gare j'ai pensé au mât de cocagne, à la dépense à la luxure. J'ai pensé aux bedaines, aux cheveux grisonnants<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/03/procrastination.html" target="_blank"> des messieurs élégants assis sur d'autres bancs</a> face aux kiosques ou près des manèges. Sur le banc j'ai pensé que du quai A jusqu'au quai B, de la gare de St Germain au Mont d'Or, précisément, il était impossible de trouver une correspondance pour la ville de<a href="http://leportailferroviaire.free.fr/limoges/noeud.htm" target="_blank"> Limoges</a>, ni pour la ville de<a href="http://www.lameuse.be/actualite/dossiers_editions/2009-09-17/nouvelle-gare-liege-727347.shtml" target="_blank"> Liège.</a> J'ai pensé aux anges dissipés et punis dont le diable se débarrasse en les envoyant vivre sur terre, incognito. J'ai pensé que les filles se trompent à croire toujours que n'importe quel homme est ému de sécher leurs larmes, j'ai pensé aux chemins de <a href="http://blankonthemap.free.fr/3_geographie/31_cartographie/312_cartes_us/pic-us/carte-map-j10_katmandu.jpg" target="_blank">Katmandou, </a>à ceux de<a href="http://www.laporterie.com/images/large/voyage_avec_mon_ane_sur_les_chemins_de_compostelle.jpg" target="_blank"> Compostelle</a>, au masque de<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/archive/8/8e/20100112190118!Bhairava_Kathmandu_1972.jpg" target="_blank"> Bhairava,</a> à <a href="http://www.cegway.com/wp-content/uploads/2009/04/caravaggio-thomas.jpg" target="_blank">la conversation que j'aurais demain avec Dieu </a>ou bien avec des champignons du type ascomycète ectomycorhizien tels le<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bc/Bulgaria_inquinans1.jpg" target="_blank"> bulgaria inquinans</a>, les truffes noires ou même<a href="http://www.okstate.edu/artsci/botany/bisc3034/lnotes/images/lichens.jpg" target="_blank"> les lichens</a> pourvu qu'ils soient juste assez <a href="http://www.francoisemmanuel.be/HenriMichaux.html" target="_blank">hallucinogènes.</a></p><p>Sur le banc de la gare de St Germain au Mont d'Or j'ai pensé qu'au lieu de me contenter d'être là, je pourrais penser à des trucs et à des machins sur le banc de<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/Gare_de_La_Norville_-_SGLA_01.jpg" target="_blank"> la gare de St Germain les Arpajon</a> cela serait plus original quoiqu'un peu loin de tout. J'ai pensé que ce n'était peut être pas normal de faire de si lointains voyages en restant assise sur un banc sans même payer sa place. Sur le banc de la gare j'ai pensé aux<em> "maisons oniriques"</em> qui logeraient nos souvenirs, nos secrets amoureux et nos extraversions. J'ai pensé à <a href="http://www.youtube.com/watch?v=JriOH3MdS_w" target="_blank">Sandro et Claudia</a> seuls sur le banc d'en face, au lever du soleil. J'ai pensé que c'était idiot de ne pas oser leur faire une petite place. J'ai pensé si que la gare de St Germain au Mont d'Or était précédée ou suivie par <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b0/Saint_Germain.JPG" target="_blank">la gare de St Germain du Puy</a> on arriverait plus vite à<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f2/Vue_nevers.jpg" target="_blank"> Nevers</a>, j'ai pensé que Nevers en hiver devait être aussi triste que Nevers en été. Sur le banc de la gare de St Germain au Mont D'or j'ai pensé...</p><p>Photo : Le lecteur aura bien compris qu'il s'agit véritablement du banc de la gare de St Germain au Mont d'Or <span style="text-decoration: line-through;">(je ne vois pas pourquoi je vous mentirai)</span> où je n'ai jamais mis les pieds. Je remercie Dame SNCF dans son immense générosité de m'avoir accordé environ deux minutes d'arrêt afin que je puisse immortaliser cette merveille aux lignes simples et pures saisie derrière la vitre du redoutable transnabirosinien N° 16846 en provenance de Lyon, la ville. Août 2010.© Frb</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Sur le banc de la quiétude
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-08-18:2870494
2010-08-18T22:22:00+02:00
2010-08-18T22:22:00+02:00
Qu'est ce qu'on raconte ? JAMES SACRE extr : "La petite herbe des...
<p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;"><strong> </strong></span><strong>Qu'est ce qu'on raconte ?</strong></p><p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Sacré" target="_blank">JAMES SACRE</a> extr : <a href="http://terreaciel.free.fr/poetes/poetesjsacre.htm#os" target="_blank">"La petite herbe des mots",</a> (1986), <a href="http://terreaciel.free.fr/poetes/poetesjsacre.htm#ras2" target="_blank">"Si peu de terre et tout"</a>. Editions <a href="http://lideebleue.unblog.fr/" target="_blank">"Le dé bleu" </a>2000.</p><p><span style="font-size: xx-small;">Pour découvrir quand et où se trouve la quiétude vous pouvez cliquer sur l'image.<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/09/02/2012.html" target="_blank"><img id="media-2613022" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/1503790389.JPG" alt="banc.JPG" /></a></span></p><p><strong> </strong>Sur le banc de la quiétude, je me suis assise ce matin, j'y suis restée je ne sais combien d'années, jusqu'à l'heure du coucher du soleil, j'ai pensé à tout un tas de trucs, à tout un tas de machins, sur le banc de la quiétude j'ai pensé.</p><p>A l'enthousiasme qui n'est pas un état d'âme d'écrivain, j'ai pensé aux longs chats allongés sur des crêtes, j'ai pensé à tout ce qui peut être l'objet d'un désir honnête, j'ai pensé à la gymnastique, rien qu'à la gymnastique, j'ai pensé aux objets miroitants et fragiles, j'ai pensé à<a href="http://www.paranormalnews.fr/Brueghel-tower-of-babel.jpg"> l'amoncellement des volumes informes,</a> j'ai pensé à ce roi qui se couche sur des feuilles après un repas de fruits, j'ai pensé au secret de la beauté, à l'étang lustral, aux lotus, j'ai pensé à<a href="http://www.mediterranees.net/litterature/ovide/art_aimer/index.html" target="_blank"> l'art d'user des plaisirs,</a> j'ai pensé <a href="http://www.deezer.com/listen-942777" target="_blank">aux messagers, aux bien aimés,</a> j'ai pensé à ces cages d'escalier, à leur pauvre lumière, j'ai pensé à <a href="http://www.cnrtl.fr/definition/métempsychose" target="_blank">la transmigration des âmes</a>, aux lucioles et aux vers de terre, j'ai pensé au bateau qui prend forme, aux planchers de sapin usés, j'ai pensé au défi qu'on lance à tous les vices, au repli sans trêve et sans fin, au peuple qui s'engage de son plein gré, sur le banc de la quiétude j'ai pensé.</p><p>Midi a sonné à la petite église, il ne m'est pas venu à l'esprit l'idée de déjeûner. Assise sur le banc de la quiétude, j'ai pensé que désormais plus personne n'aurait plus jamais besoin de déjeûner. J'ai pensé à <a href="http://auriol.free.fr/yogathera/chakras/chakras-global/satan-adam-eve.JPG" target="_blank">l'arbre de la connaissance, </a>au cloître où sont formé les maîtres, au monstre, à la bête abattue, aux veillées de noël rustiques, j'ai pensé <a href="http://www.esprit-de-la-nature.fr/geobiologie/geobiologie-colline-des-fees-t170.html" target="_blank">aux fées des roches et des collines</a>, j'ai pensé à la solidité de l'oeuvre, j'ai pensé à<a href="http://abbayedesainthilaire.pagesperso-orange.fr/reglebenedictine.htm" target="_blank"> la règle bénédictine,</a> aux <a href="http://www.instituthongrois.fr/dinamikus/images/Mirador.jpg" target="_blank">miradors</a>, <a href="http://www.mespetitsbonheurs.com/wp-content/uploads/2009/08/mirabelles-lorraine.JPG" target="_blank">aux mirabelles</a>, j'ai pensé au <a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/83/Sycomoros_old.jpg" target="_blank">figuier sycomore</a>, aux magnolias, aux <a href="http://www.pluct.fr/immortelle.htm" target="_blank">immortelles </a>j'ai pensé aux <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/10/19/l-art-de-l-ornement.html" target="_blank">mantilles,</a> à l'évènement ébruité, j'ai pensé aux entrelacs qui se peuplent d'animaux, au spectre de soi qui va et vient entre les murs, j'ai pensé aux âmes des morts ensevelies dans l'étroit cimetière autour d'une église en ruine, j'ai pensé aux hommes visant le gibier, j'ai pensé à <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/10/28/phyllomancie.html" target="_blank">l'effeuillement gai,</a> j'ai pensé au rayonnement d'un jour total, au vierge sable osant battre la couche, j'ai pensé aux petites heures et aux grandes heures, j'ai pensé aux livres rangés sur le dos qu'une languette permet d'attraper, j'ai pensé aux confiscations révolutionnaires, à la timidité mortelle. Sur le banc de la quiétude, j'ai pensé.</p><p>Je sens que la lumière est moins vive, le jour baisse, assise sur le banc de la quiétude j'ai pensé qu'il devait être plus de cinq heures du soir, j'ai pensé que désormais cinq heures du soir ne voudrait plus jamais rien dire. J'ai pensé que<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d9/MA_Route_4.svg/600px-MA_Route_4.svg.png" target="_blank"> quatre</a> ou<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/MA_Route_5.svg/600px-MA_Route_5.svg.png" target="_blank"> cinq </a>c'était comme <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/MA_Route_5.svg/600px-MA_Route_5.svg.png" target="_blank">cinq </a>ou <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d2/MA_Route_6.svg/600px-MA_Route_6.svg.png" target="_blank">six,</a> j'ai pensé aux <a href="http://medialille.formation.univ-lille3.fr/documents/sigles_lexique/chiffres_romains.htm" target="_blank">chiffres romains,</a> aux <a href="http://math.univ-lyon1.fr/irem/spip.php?article110" target="_blank">racines carrées,</a> aux<a href="http://argolance.free.fr/les_chevaliers_de_la_table_ronde.htm" target="_blank"> tables rondes</a>, et au <a href="http://www.swp.in.th/multimedia/s_khim.html" target="_blank">khim,</a> j'ai pensé à l'étincelle en lieu de ce néant, à<a href="http://mallarme.direz.fr/Autour/ContesIndiens" target="_blank"> la main de Damayantî</a> s'en allant vers la capitale du<a href="http://images.cdn.fotopedia.com/flickr-8695904-original.jpg" target="_blank"> Vidarbha,</a> j'ai pensé à <a href="http://www.greece.org/romiosini/st_symeon.gif" target="_blank">Saint Syméon</a> qui vécut quarante ans sur une colonne, j'ai pensé à l'eau froidement présente, aux grenades entr'ouvertes, aux cloisons de rubis, j'ai pensé à la dispersion et à la perte des livres, aux<a href="http://img3.imageshack.us/img3/5067/alex2l.jpg" target="_blank"> enluminures romanes</a> et gothiques, j'ai pensé aux moucherons agités qui s'engluent dans la confiture, au rocher que l'on roule devant une porte ouverte, j'ai pensé que très bientôt sur les marchés ça sentirait<a href="http://de.academic.ru/pictures/dewiki/77/Mandarine.png" target="_blank"> la mandarine,</a> j'ai pensé aux questions indécises et à la force d'inertie, aux pierres disjointes, j'ai pensé aux intempéries, j'ai pensé à la joie paresseuse, aux <a href="http://www.yvelines.fr/archives/actu/2010/velo/img/174-15_hd.jpg" target="_blank">perfections des mécanismes,</a> aux gens qui se mordillent la lèvre inférieure avant de se rendre à un rendez-vous, j'ai pensé à la théorie du chaos, aux épaves de la guerre, aux chavirements et aux mouvements de cils d'une biche, aux coeurs qui s'y fient, à l'effacement, j'ai pensé au soleil couchant sur le banc de la quiétude, j'ai pensé.</p><p>Le jour décline, je dors couchée sur le banc de la quiétude, j'y dors toutes les nuits depuis près de deux ans et je rêve que je m'assois chaque matin sur le banc de la quiétude, pour penser à des trucs et à des machins<span style="color: #000000;">.</span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">Nota </span>: Remerciements à<em> Stéphane Mallarmé</em>,<em> Paul Valéry, Etiemble</em>, <em>Julio Cortazar, Boris Vian, Hermann Hesse, Spinoza,</em> et <em>Corneille</em> qui m'ont quand même un tout petit peu aidée (mais pas trop, hein !) pour la rédaction de ce billet. Je dédie le banc de "La quiétude" et même "La quiétude" entière à <em><a href="http://lettreslibres.zeblog.com/" target="_blank">Christophe Borhen </a></em>parce que je sais que c'est un endroit qu'il apprécie et enfin, (belle âme !) je dédie "La quiétude" à tous ceux qui en ont besoin (vous pouvez me remercier :)</span></p><p>Photo : Le banc de "La quiétude" n'est pas un tombeau. "La quiétude" est le nom d'une petite maison plus que charmante, (mais je crois que le lecteur aura compris), découverte et photographiée au coeur du bourg de Vareilles, au mois d'Août de l'année dernière, en contrée nabirosinaise © Frb.</p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
MÉDITATION (définition)
tag:surduvent.hautetfort.com,2009-07-10:2278527
2009-07-10T21:30:00+02:00
2009-07-10T21:30:00+02:00
méditation, n.f.: action de penser profondément avec une grande...
<p><span style="font-family: mceinline;"><br /></span></p> <p><span style="font-family: mceinline;"><b>méditation, n.f.:</b> action de penser profondément avec une grande concentration.</span></p> <p><span style="font-family: mceinline;">Littéralement : aller au centre, ce qui n'empêche pas de musarder en chemin.</span></p> <p> </p>
voltaire I see
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ce n’est pas une impiété que dire la vérité
tag:voltaireathome.hautetfort.com,2009-04-08:2137848
2009-04-08T16:36:00+02:00
2009-04-08T16:36:00+02:00
Aujourd'hui, journée mondiale sur la maladie de Parkinson ! ...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Aujourd'hui, journée mondiale sur la maladie de Parkinson !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;"><img src="http://voltaireathome.hautetfort.com/media/00/01/1477128640.jpg" alt="parkinsonPDSymbol.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1687010" /></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Les Italiens ont mis le paquet, chez eux, même la terre a tremblé : trop fort ces latins !!</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Dans le domaine : "il y a de l'énergie qui se perd" : les émeutiers de Moldavie ! Qu'on les envoie vite dégager les victimes prisonnières des ruines des villages dévastés ! J'aimerais savoir s'ils auraient autant de coeur à l'ouvrage pour aider que pour détruire ; ça me rassurerait. Suis-je un optimiste ? oui, mais réaliste . Alors oublions ma proposition . Peut-être plus tard, beaucoup plus tard ...</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://voltaireathome.hautetfort.com/media/02/02/1631968461.jpg" alt="Cause-of-Parkinson-Disease-lg.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1687019" /></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">Un réaliste : Volti : "<span style="color: red;"><strong><span style="text-decoration: underline;">privé de la capacité de travailler, seule ressource d’un homme qui pense"</span></strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">« A Marie-Louise Denis</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Vous voyez l’état où je suis, qui me fait un tourment d’écrire de ma main, qu’<span style="color: red;">il faudrait que je fusse fou, pour me flatter de l’espérance incertaine d’un établissement à Paris dans quatre ou cinq années. Je ne dois songer qu’à un établissement dans la postérité </span>; c’est pour cela que je vous ai envoyé mes quatre volumes corrigés</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[pour édition chez Lambert ?]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> ; c’est pour cela que j’ai retravaillé à mon Histoire universelle, dès l’instant que j’ai reçu de Mgr l’Électeur palatin et de vous mes véritables manuscrits. Il est bien étrange qu’on s’obstine en France à me croire l’auteur de l’édition de Jean Néaulme, dans le temps que le roi de Prusse lui-même m’écrit pour me justifier</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[Frederic a écrit qu’il a encore le manuscrit et qu’on ne lui a pas pris pour édition]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Je compte que vous avez eu la bonté de donner à Lambert les trois volumes en question</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[Œuvres mêlées, en attendant le 4<sup>ème</sup> volume à corriger]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">. Je ne pourrai faire partir le second tome des Annales de l’empire qu’après les fêtes de Pâques ; mon libraire a obtenu un privilège impérial, ainsi <span style="color: red;">il n’appartient pas aux <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">petits critiques ignorants, dont la France fourmille</b>, de trouver mauvais ce que l’Empire trouve bon </span>; c’est à lui à juger dans sa propre cause. Pour finir cet article de littérature, je vous dirai que j’ai oublié dans ma dernière lettre de vous parler de l’ode au pape, parce que je <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ne sais ce que c’est que cette antienne au Saint-Père. Ce pourrait bien être une ode de l’abbé de Bernis</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[ce n’est sans doute pas de celui-ci]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> : en ce cas il y aura de belles choses. Je ne suis d’ailleurs pas si mal avec les dévots d’Italie qu’avec les bigots de France. J’ai reçu des lettres de quelques cardinaux qui connaissent les lois de l’histoire, et qui savent qu’il y a eu de très méchants papes, comme il y en a eu de très bons, et que <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">ce n’est pas une impiété que dire la vérité</span></span></b> .</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> C’est assez vous ennuyer de mes ouvrages, permettez-moi de vous dire un petit mot de ma personne. Je ne pouvais mieux faire que de prévenir Mme de Pompadour du dessein et de la nécessité où je suis de voyager, en cas que ma santé me le permette ; et je n’ai pu mieux faire que de ne prendre aucun engagement avec personne. Voici ce que m’écrit Mme la duchesse de Gotha </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[30 mars 1754]</span></i> <span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">: <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pourquoi me frustrer de ma plus chère espérance, du plaisir charmant de vous revoir ? Faut-il donc absolument que nul plaisir puisse exister sans être accompagné et mêlé d’amertume ? et pourquoi faut-il que j’ignore les raisons qui vous empêchent de revenir ici ? Eh ! de grâce, mon cher ami, dites-les moi, ne me les cachez point : peut-être pourrais-je lever les obstacles, surmonter les difficultés ; vous êtes bien cruel pour être aussi aimable</i>. Le mot de mon cher ami dont se sert Mme la duchesse de Saxe-Gotha est quelquefois dangereux dans les pays du Nord</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[allusion à Frederic II]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">, comme vous le savez ; mais ce n’est pas dans la bouche d’une princesse aussi vertueuse, et aussi pleine de raison<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> et de véritable esprit. Je proteste ici contre les louanges qu’elle me donne, et <span style="color: red;">je ne vous envoie l’extrait de sa lettre que pour vous faire voir que je n’ai voulu m’engager à rien.</span> Tout ce que je peux vous assurer, c’est que <span style="color: red;">tous les pays me sont ouverts,</span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[propositions de l’Electorat palatin, Bayreuth, Lausanne, etc…]</span></i> <span style="font-size: 16pt; color: red; font-family: Garamond;">excepté le mien</span><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">. Je vous prierai donc toujours de vendre mes meubles et mes gros livres, comme vous le pourrez, en prenant un homme qui vous épargne cette fatigue. Vous aurez depuis Pâques jusqu’à la Saint Jean pour cette besogne sur laquelle vous donnerez vos ordres, comme vous jugerez à propos.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> J’ai dicté cette lettre, mais mon cœur ne s’accommode pas d’une main étrangère quand il faut vous expliquer mes sentiments. Ma seule consolation est de vous aimer. <span style="color: red;">Accablé de maladies et de persécutions, craignant à tout moment de me voir</span> <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">privé de la capacité de travailler, seule ressource d’un homme qui pense</span></span></b>, <span style="color: red;">il faudra me borner à sentir,</span> et puis-je rien sentir plus vivement que votre privation ? Je vous embrasse tendrement.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> V.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Il faut s’attendre à tout de la part des hommes. Voici Jean Néaulme qui fait mettre dans les gazettes un galimatias absurde pour se justifier. Voici ma réponse. Je vous prie de la faire mettre dans le Mercure. Allons courage.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Je suis curieux de savoir ce que vous a dit M. Bourgeois sur Laubé</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[ peut-être Béat de la Tour-Châtillon, baron de Zurlauben, officier auteur d’une Histoire militaire des Suisses au service de la France]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">. Ce n’est pas avec Ericard</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">[= <span style="text-decoration: underline;">Louis XV</span>]</span></i> <span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">qu’on doive espérer de faire une bonne affaire. <span style="text-decoration: underline;">C’est un homme d’un bien petit esprit et bien intraitable à ce qu’on me mande</span>.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> J’espère que M. de Laleu vous fera payer de votre rente sur la succession de M. Bernard attendu que ce n’est pas un objet considérable. Je suis dans le même cas avec beaucoup de personnes.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Du 8 avril 1754. »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">Sauvons le monde , disent-ils !!</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">Mon Dieu, pardonnez leur ! </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">Tête blanche ou tête repeinte, esprit es-tu là ? Si oui, frappe deux coups !!</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><img src="http://voltaireathome.hautetfort.com/media/01/01/1942683816.jpg" alt="berlusconi-pope.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1687055" /></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;">ça ne sera pas trop ...</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p>
voltaire I see
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a la fin on pensera
tag:voltaireathome.hautetfort.com,2008-12-02:1927676
2008-12-02T18:11:00+01:00
2008-12-02T18:11:00+01:00
" A Jean François Marmontel, de l'Académie française, etc ....Mais...
<p>" A Jean François Marmontel, de l'Académie française, etc</p> <p><img src="http://voltaireathome.hautetfort.com/media/02/01/1759566360.jpg" alt="250px-Jean-Fran%C3%A7ois_Marmontel.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1430568" /></p> <p>....Mais pour la Sorbonne, je suis toujours de l'avis de Des Landes qui assure à la page 299 de son troisième volume que c'est le corps le plus méprisable du royaume.</p> <p>...</p> <p>Mon cher ami, vive le ministère de France, vive surtout M. le duc de Choiseul qui ne veut pas que les sorboniqueurs prêchent l'intolérance dans un siècle ausi éclairé. On lime les dents à ces monstres, on rogne leurs griffes, c'est déja beaucoup. Ils rugiront et on les entendra seulement pas. Votre victoire est entière, mon cher ami, ces drôles- là auraient été plus dangereux que les jésuites si on les avait laissés faire.</p> <p>Je suis bien affligé que l'édit en faveur des protestants n'ait point passé. Ce n'est pas que les huguenots ne soient aussi fous que les sorboniqueurs, mais pour être fou à lier on n'en est pas moins citoyen, et rien ne serait assurément plus sage que de permettre à tout le monde d'être fou à sa manière.</p> <p>.... Le théatre est désert comme les prêches de Genève. <span style="color: #ff0000;">La décadence s'annonce de toutes parts</span>. Nous allions nous sauver par la philosophie, mais <strong><em><span style="color: #ff0000;">on veut nous empêcher de penser</span></em></strong>. <span style="color: #ff0000;"><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Je me flatte pourtant qu'à la fin on pensera</span></em></strong></span>, et que le ministère ne sera pas plus méchant envers les pauvre philosophes qu'envers les pauvres huguenots.</p> <p>Je vous supplie d'embrasser pour moi le petit nombre de sages qui voudra bien se souvenir du vieux solitaire, votre tendre ami.</p> <p>Voltaire</p> <p>le 2 décembre 1767"</p> <p>Comment encore penser , que penser, à quoi penser ? Je suis bien niais de poser ces questions ! La réponse est dans la boite à images qui nous offre des sujets de réflexion sans fin; je n'ose pas dire sans limite, vous me taxeriez de critique primaire ( ou primate si vous voulez) !</p> <p> "A la fin on pensera", trop tard ? Encore assez tôt ? Rêvons que notre temps de cerveau libre ne soit pas éternellement dédié à des biens de consommation qui portent bonheur quand on marche dessus du pied droit ( ou gauche , je ne sais plus, toujours est-il que ça ne sent pas bon ).</p>
VALERIE BERGMANN
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L'incendie créateur
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2008-11-25:1915989
2008-11-25T18:49:00+01:00
2008-11-25T18:49:00+01:00
A celui que j’aime... Ab imo pectore Dans la grande galerie...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">A celui que j’aime... Ab imo pectore</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Dans la grande galerie de tous les musées</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Je n’ai d’autres ennemis que ton portrait</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Il n’est de personne, c’est mon esprit créatif qui résonne</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Et je ne fais que penser comme d’autres ne font que passer</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Je ne sais pourquoi ton image est toujours là</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Pas tout le temps, pas à chaque instant</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Non, juste quelquefois, je ne sais pourquoi</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">C’est une histoire qui fut, mais ne s’enfuit pas</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Dans mon cœur et dans ma tête</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Nous étions pareils, au fond, cher esthète</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Et votre romantisme me<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> mit à terre</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Plusieurs fois je fis marche arrière</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Mais vos mots dissipaient mes maux</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Une muse vous étiez, mais une muse rusée</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Voilà, c’est à cause de vos excès</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Que vous m’avez eue, puis perdue</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Quand me prend l’envie de rêver de vous</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Notre première nuit, je n’en viens pas<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> à bout</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Votre voix me manque, vos lettres enflammées</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Etaient faites pour durer, toujours</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Les pages de notre histoire sont déjà cornées</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">A trop vouloir se perdre on s’est abimés</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Pour que vous m’aimiez sans méfiance</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">J’avais même ôté mon alliance</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Mais prudence, les sentiments et les bijoux</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Sont des aimants sans carat qui reviennent toujours sur leurs pas.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span></p>