Last posts on pathologie2024-03-28T09:05:32+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/pathologie/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlQuelles sont les maladies médiévales et exotiques qui font leur retour en France ?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-09-10:60835482018-09-10T11:37:00+02:002018-09-10T11:37:00+02:00 Quelles sont les maladies médiévales et exotiques qui font leur...
<header class="post-body__header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5873885" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1795432206.jpg" alt="peste.jpg" width="549" height="361" /></p><h1 class="post-body__title post-title"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quelles sont les maladies médiévales et exotiques qui font leur retour en France ?</span></strong></span></h1></header><div class="post-body__content"><p><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="color: #99cc00;"><span style="color: #999999;">Ex: https://www.maxisciences.com</span> </span></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Choléra, tuberculose, gale, rougeole… Des noms d’épidémies et de pathologies qu’on ne pensait lire que dans des romans médiévaux ou des livres d’histoire font leur triste réapparition dans les cabinets médicaux. Aucun continent ne semble épargné. Maxisciences fait le point.</span> </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En juin dernier, on annonçait plusieurs cas de <a style="color: #999999;" href="https://www.maxisciences.com/polio/30-ans-apres-son-eradication-la-polio-est-de-retour-au-venezuela_art40945.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">polio </a> au Venezuela. Une pathologie pourtant éradiquée il y a 30 ans. Cet été, c’est la rougeole qui a fait un come-back fracassant avec une épidémie record en <a style="color: #999999;" title="France : news, Définition, photos, vidéos, dossiers, fonds d'écran, membres" href="https://www.maxisciences.com/france/">France</a> et en Europe alors qu’il existe un vaccin efficace. On fait l’inventaire. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Inquiétant<em> Retour vers le Futur</em> de maladies anciennes</span> </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- La gale : même si le scarpote, l’acarien responsable de <a style="color: #999999;" href="https://www.maxisciences.com/gale/la-gale-humaine-qu-est-ce-que-cette-maladie-de-la-peau_art29332.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cette maladie</a> qui démange, a toujours été présent dans l’environnement, on n’en avait pas entendu parler depuis longtemps. Pourtant depuis 2002 et d’après le Haut Conseil pour la Santé publique, une augmentation de 10% de cas de gale a été notée.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Sa transmission se déroule généralement dans les collectivités (écoles, maisons de retraite, établissements de santé…). Le diagnostic étant souvent long à établir _d’autant que la gale longtemps oubliée ne fait pas forcément partie des premières maladies auxquelles on pense _les mesures d’éviction tardent ainsi que le traitement de l’entourage et la désinfection du linge et des objets contaminés. Ces retards de réactions idoines qui expliquent cette propagation, comme le rappelle <a style="color: #999999;" href="https://www.sudouest.fr/2018/08/28/le-retour-de-la-gale-une-maladie-contagieuse-oubliee-5344736-10275.php" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer"><em>Sud Ouest</em></a>. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- Le scorbut. Même la <a style="color: #999999;" href="https://www.maxisciences.com/maladie/le-scorbut-qu-est-ce-que-c-est-et-pourquoi-cette-maladie-mortelle-du-18e-siecle-est-de-retour_art41389.html%20" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>maladie des marins</em></a> a fait son retour cette année ! Alors qu’on pensait ce terme réservé aux histoires de corsaires du XVIIIe siècle, il faut désormais s’y faire : le scorbut est de retour.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette carence en vitamine C qui provoque des saignements des gencives, la décomposition des dents, une perte de cheveux et une fatigue intense est la triste conséquence d’une pauvreté qui s’accroit dans le monde occidental.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">N’ayant pas les moyens de se nourrir correctement, les moins nantis se rabattent sur la malbouffe qui paraît rassasiante au départ mais qui est dénuée des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- La rougeole. Rien que ces 9 premiers mois, cette <a style="color: #999999;" href="https://www.maxisciences.com/maladie/rougeole-epidemie-record-en-france-et-en-europe_art41424.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">infection virale </a>a déjà touché 41.000 personnes (adultes et enfants) en Europe dont 2.741 en France. Des chiffres inquiétants d’autant plus que l’épidémie pourrait être contenue grâce à un vaccin efficace et très sûr.Regroupé sous l’acronyme vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole), il est d’ailleurs obligatoire en France depuis le 1er janvier 2018. Il nécessite l'injection de deux doses, la première à l'âge de 12 mois et la seconde entre 16 et 18 mois. Seulement voilà, toutes les personnes à risques ne se font pas vacciner ou ne font pas le rappel indispensable à son efficience. Face à cette épidémie record, l’OMS a lancé, la semaine dernière, une grande campagne de sensibilisation. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- La tuberculose. Considérée comme la « maladie romantique du XIXème siècle » elle fait sa réapparition dans le monde et sur notre territoire, notamment à Mayotte, en Guyane et aussi en Ile-de-France. Selon l’OMS, cette pathologie infectieuse a devancé le SIDA parmi les maladies infectieuses les plus meurtrières et se classe désormais comme la<a style="color: #999999;" href="http://lavdn.lavoixdunord.fr/436669/article/2018-08-24/l-onu-alerte-sur-la-pandemie-de-tuberculose" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">9e cause de mortalité</a>de notre planète. Il existe pourtant un vaccin et un traitement adaptés mais les populations les plus défavorisées et isolées n’y ont pas forcément accès.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- Le choléra : Une soixantaine de cas avérés et déjà 2 décès. L’Algérie est touchée par une épidémie de <a style="color: #999999;" href="https://www.maxisciences.com/cholera/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">choléra</a> dont le foyer serait une source d’eau naturelle contaminée, située à Hamr Al Ain, entre Alger et Tipaza. Le pays n’avait pas connu une telle épidémie, depuis 1986. Elle est malheureusement la manifestation sanitaire de la pauvreté des campagnes et de certains quartiers défavorisés de grandes villes. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La crise est suffisamment grave pour que le ministère français des Affaires étrangères appelle ses ressortissants voyageant dans le pays à la prudence sur son site internet et rappelle des règles d’hygiène à respecter. Et d’après <em><a style="color: #999999;" href="http://www.leparisien.fr/societe/sante/vigilance-en-france-face-au-retour-du-cholera-en-algerie-01-09-2018-7872774.php" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">Le Parisien</a></em>, la DGS (Direction générale de la Santé) a demandé aux compagnies aériennes effectuant des liaisons directes avec l’Algérie ainsi qu’aux aéroports concernés de procéder à une désinfection en cas de suspicion de la <a style="color: #999999;" title="Maladie : news, Définition, photos, vidéos, dossiers, membres" href="https://www.maxisciences.com/maladie/">maladie</a>. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au regard des causes de la recrudescence de ces maladies qu’on pensait d’un autre temps, ne devrait-on pas aussi parler d’une plus inquiétante pandémie mondiale, celle de la pauvreté ?</span></strong></span></p></div>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlMenaces contre l'Iran : l'irresponsabilité pathologique du « Système »tag:verslarevolution.hautetfort.com,2012-01-10:43722792012-01-10T13:14:21+01:002012-01-10T13:14:21+01:00 (Cliquer pour agrandir) « (...) Nous ne sommes pas...
<p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/geopolitique-du-detroit-d-ormuz.gif" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/geopolitique-du-detroit-d-ormuz.gif" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>(Cliquer pour agrandir)</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« (...) <em>Nous ne sommes pas dans un état de guerre, ni même de volonté de guerre affichée (comme dans les six années précédente où le but affirmé implicitement mais violemment était une attaque contre l’Iran), mais dans un état de tension extrême avec des risques divers (dans le Golfe et alentour), avec comme facteur fondamental de cette tension ces mesures d’embargo. Même si l’embargo à ce degré peut légitimement être considéré comme "un acte de guerre", il n’empêche qu’il ne s’agit pas d’une guerre ou d’une menace précise de guerre dans sa brutalité et dans les regroupements forcés et urgents auxquels cela contraint. Il reste bien assez de place pour les manœuvres diplomatiques, directes ou indirectes, et il semble qu’on ne s’en prive pas, et que l’Iran, contrairement aux affirmations sarcastiques d’une porte-parole énervée du département d’État, est loin d’être isolé. (Cela serait sans doute différent, justement, s’il y avait une marche assurée vers la guerre, justement à cause du facteur de brutalité qui invite à la prudence, voire à la couardise, et contrecarre cette sorte de manœuvres.)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Un autre facteur intéressant, qui montre également l’évolution de la situation, est que ce "regroupement", plutôt en faveur de l’Iran puisque les adversaires de l’Iran sont en mode automatique de regroupement-Système depuis longtemps, s’effectue sous la forme indirecte d’actes commerciaux et d’échange ; l’intérêt de la chose est alors que cette forme d’évolution signifie non seulement un refus de l’embargo mais conduit à une situation plus générale et plus importante de l’abandon de la devise US pour les échanges. Cela donne une dimension générale qui dépasse la seule crise iranienne et met en cause la politique générale des USA, en intégrant d’une façon intéressante la crise iranienne dans la crise générale. Cela rejoint d’une façon également intéressante et, en plus, révélatrice, cette remarque du général israélien Dan Halutz, cité ce</em> <em><a href="http://www.dedefensa.org/article-les_nouveaux_negationnistes_israeliens_et_la_dissolution_du_monde_09_01_2012.html" target="_blank">9 janvier 2012</a> dans un autre contexte, et sans aucun doute dans un autre sens : "</em>…but Iran is a global problem – not just Israel's problem." ["mais l'Iran est un problème global - pas seulement le problème d'Israël."] <em>Certes, Halutz parle du "problème iranien", et l’on comprend pourquoi, mais l’intérêt de sa remarque est le fait de l’"internationalisation" du "problème", c’est-à-dire de son intégration dans les problèmes généraux, ce qui revient effectivement et objectivement, quoi qu’on en veuille, à l’intégration de la crise iranienne dans la crise générale. Un tel processus est une défaite fondamentale pour le bloc BAO</em> [Bloc américaniste-occidentaliste] <em>qui a toujours joué sur la spécificité iranienne pour soutenir sa politique extrémiste et <a href="http://www.dedefensa.org/article-l_iran_et_la_maniaco-depression_de_la_modernite_30_12_2011.html" target="_blank">maniaque</a> ; si la crise iranienne s’intègre dans la crise générale, on est aussitôt conduit à observer cette évidence qu’il n’y a plus de spécificité iranienne, donc plus de responsabilité exclusive de l’Iran (selon la thèse du bloc BAO), donc un élargissement de la crise du nucléaire au reste et ainsi de suite… Nous entrons alors dans le vaste territoire de la crise générale où les responsabilités sont plus que partagées et où l’on sait bien que la cause première revient évidemment au Système lui-même. Le processus déjà identifié au <a href="http://www.dedefensa.org/article-de_l_amiral_fallon_au_uss_john_c_stennis_04_01_2012.html" target="_blank">niveau stratégique</a> se poursuit donc et s’élargit à tous les domaines.</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.dedefensa.org/article-la_crise_iranienne_de_plus_en_plus_integree_dans_la_crise_generale_09_01_2012.html" target="_blank">Philippe Grasset</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">«</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> (...) <em>Dans ce chaos d’irresponsabilité et de pathologie, ou d’irresponsabilité pathologique, on ne trouve ni stratégie, ni but, sens, mais un simple processus automatique qui dénote la puissante et irrésistible influence du Système et les réactions psychologiques qui s’en déduisent effectivement. Tout cela conduit évidemment à des situations éminemment dangereuses (l’embargo du pétrole comme "</em>last step short of war<em>"), sorte de "chas de l’aiguille" sorti du "trou noir" du processus, où l’on se trouve confrontés à des situations exigeant des décisions graves que plus personne n’a vraiment les moyens d’assumer, sans parler du réel désir de les prendre ; cela, bien entendu, comme cette situation que nous connaissons aujourd’hui, à laquelle nul n’est vraiment préparé par contraste avec les agitations des années 2006-2008 où l’on nous préparait soi-disant une attaque unilatérale très soigneusement élaborée, et qui met tous les acteurs impliqués dans des situations extrêmement périlleuses et délicates (voir les balbutiements automatisés et incantatoires du général Dempsey, ce <a href="http://www.dedefensa.org/article-l_iran_et_l_incertitude_du_general_dempsey_09_01_2012.html" target="_blank">9 janvier 2012</a>). Il est bien difficile, dans ce cas, et même de plus en plus difficile, d’accepter la version machiavélique d’une manœuvre pensée de longue date et menant vers la guerre, puisqu’on obtient le résultat d’une situation extrêmement dégradée pour soi-même, dans les pires conditions opérationnelles pour les soi-disant machinistes de la chose, alors que des occasions infiniment plus favorables pour une action militaire, dans une position stratégiquement bien mieux aménagées, contre un Iran bien plus mal préparé, etc. (2006-2008), ne furent pas exploitées. Il y a certes des "machinistes", des "comploteurs", etc., mais eux aussi agissent aveuglément, eux aussi dans leur épisode maniaque, tout cela "conduisant" une politique caractérisée par avance comme totalement nihiliste, du mode de la surpuissance se transformant en mode autodestructeur… Le sceau du Système ne laisse aucun doute.</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.dedefensa.org/article-les_sanctions_contre_l_iran_manifestation_de_l_episode_maniaque_10_01_2012.html" target="_blank">Philippe Grasset</a><br /></span></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlD'une culture l'autretag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-08-26:37530962011-08-26T10:41:00+02:002011-08-26T10:41:00+02:00 Il n'est pas un français pour contester que la cuisine est une tradition...
<p style="text-align: justify;">Il n'est pas un français pour contester que la cuisine est une tradition française. Peut être un peu moins pour reconnaître que cette tradition existe dans tous les pays et que le rapport à la nourriture, à la manière de la préparer et de la consommer, en dit aussi long sur l'état d'une société que la lecture de son Code pénal (non moins bon révélateur toutefois).</p><p style="text-align: justify;">Le succès des émissions culinaires télévisées est à cet égard instructive. On pourrait penser que pour des passionnés de cuisine, la participation à un programme où il s'agit avant tout de cuisiner est une fête, dans la tradition française, mais aussi européenne : si le banquet marque la fin de toute aventure d'Astérix, archétype du héros Gaulois, il emprunte parfois aux maîtres flamands.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3171185" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/1159943971.jpg" alt="bruegel revu par Uderzo.jpg" width="416" height="290" /></p><p style="text-align: center;">Le Banquet de Bruegel revu par Uderzo</p><p style="text-align: justify;">Mais surprise, les candidats tirent des têtes de six pieds de long, pleurent à tout instant, sont en permanence à fleur de nerfs et vivent névrotiquement le rapport au succès ou à l'échec. Toute mise à l'écart est plus terriblement vécu que le départ d'Eve et d'Adam du paradis. Traversant les siècles, la culpabilité aurait donc poursuivi son terrible office ? pourquoi ce rapport pathologique à l'échec ? problème éducatif ? reste judéo-chrétien ? infantilisme généralisé ? égos déployés à tout va ?</p><p style="text-align: justify;">Un début de réponse peut être trouvé outre-atlantique. Dans le même type d'émission culinaire, des Québécois (libres évidemment), apprentis cuisiniers, concourent pour un titre de Chef. Compétition joyeuse, remerciements de ceux qui sont éliminés pour la participation, convivialité. Taux lacrymal quasi-nul, concentration n'excluant pas le sourire, sérieux mariné dans l'humour. Bref, pas encore la bacchanale de Picasso, mais pas loin.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3171223" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/3019178578.jpg" alt="Bacchanale-Picasso.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Picasso - Bacchanale</p><p style="text-align: justify;">Pourquoi tant de décalage ? il vient peut être de loin et les peintres, comme souvent, peuvent nous aider. D'où le Caravage a-t-il sorti ce Bacchus triste devant l'abondance de chère ? d'une profonde mélancolie qui habite la vieille Europe et qui en fait la zone du monde à la fois la plus riche et la plus consommatrice d'anti-dépresseurs ?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3171228" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/3924847332.jpg" alt="Bacchus-Caravage.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Caravage - Bacchus</p><p style="text-align: justify;">Les Québecois ont fait leur cuisine avec une part de culture greco-latine et une part de culture anglo-saxonne. Le mélange est plutôt savoureux. Il nous permet de ne pas oublier ce que proclamait un grand ripailleur français, François Rabelais, que le rire, et non les larmes, est le propre de l'homme.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3171237" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/00/1402618744.jpg" alt="le_rire_de_gouarch_m.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://tonylotteillustration.blog.ouestjob.com/index.php/">Anthony Lelgouarch</a> - Le rire de Gouarch</p>
Ferrierhttp://thomasferrier.hautetfort.com/about.htmlFaire face à l'europhobie de ”gauche” et de droite !tag:thomasferrier.hautetfort.com,2011-05-08:33369292011-05-08T22:36:00+02:002011-05-08T22:36:00+02:00 Qu’est-ce que l’europhobie ? Il s’agit au sens strict de la peur...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2449733" style="border-width: 0px;" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/02/02/356790240.4.png" alt="bandeaubillets2ferrier2.png" /></p><div class="postbody" style="text-align: justify;">Qu’est-ce que l’europhobie ? Il s’agit au sens strict de la peur irrationnelle de l’Europe, de l’unité politique du continent européen, ou simplement des Européens en général. Le réflexe europhobe peut arriver à des personnalités publiques qui par la suite feront promotion de l’union politique. Ainsi François Mitterrand a-t’il été atteint par deux fois d’un tel réflexe, en 1954 lorsqu’il vota contre le traité de la Communauté Européenne de Défense et en 1989 lorsqu’il manifesta publiquement ses réticences à l’idée d’une réunification allemande, blessant profondément l’opinion de beaucoup d’allemands. Mitterrand avait connu la seconde guerre mondiale et malgré cette empoignade célèbre avec Helmut Kohl, la réconciliation n’était pas si facile. Dans un discours à Strasbourg, quelques années après, célébrant le courage des soldats, quel que soit leur uniforme, Mitterrand a démontré qu’il était tout autant capable de manifester une europhilie sincère.<br /><br />Il existe une europhobie de « gauche » et une europhobie de droite, qu’on ne saurait confondre avec l’euroscepticisme, même si la frontière entre les deux est parfois fragile. Il est difficile de dire si Chevènement par exemple est europhobe, sachant qu’il s’efforce toujours malgré des a priori très défavorables d’élaborer une critique qui se veut constructive et optimiste. De la même façon, le diplomate Hubert Védrine est très réservé sur le processus unitaire européen, de même que le géopoliticien « de droite », Aymeric Chauprade, hostile à ce qu’il appelle les pan-ismes selon sa grille d’analyse. On ne saurait les qualifier selon moi d’europhobes.<br /><br />L’europhobe de « gauche » ne se contente pas de dénoncer le libéralisme de l’Union Européenne, les menaces sur les acquis sociaux ou sur le service public, et a cessé de revendiquer une « Europe sociale ». Le Parti des Travailleurs réclame ainsi que la France quitte l’Union Européenne. En vérité, l’essentiel de l’europhobie de « gauche », et des banlieues, est avant tout un racisme anti-blancs, et par extension une hostilité à la culture européenne et à la spiritualité pagano-chrétienne. C’est le rejet de l’européen en tant qu’européen au profit d’une diversité mondialiste et d’une « citoyenneté » planétarisée. L’extrême-« gauche » rejette aussi l’Union Européenne pour sa potentialité anti-mondialiste, parce qu’elle pourrait échapper à ses maîtres et devenir l’embryon d’une Europe régénérée, resourcée en elle-même, et à nouveau européenne. Bien que les flux migratoires vers l’Union Européenne soient intenses, et que le refoulement migratoire demeure marginal, l’extrême-« gauche » dénonce une Europe de l’exclusion, une « forteresse Europe » (expression rappelant la Festung Europa de la propagande nationale-socialiste), alors que c’est une « Europe passoire ».<br /><br />L’europhobe de droite, souverainiste ou nationaliste, dénonce dans l’Union Européenne une entité politique qui attaque la nation, une nation fétichisée et redéfinie au mépris des faits historiques. L’européisme y est dénoncé comme un mondialisme, même si les européistes en question définissent l’Europe sur des bases anthropologiques et civilisationnelles objectives, comme un complot contre la nation, comme un viol du peuple. L’europhobe de droite ne cherche pas à fonder son refus sur une démarche critique, à la différence de l’eurosceptique, même s’il peut utiliser les arguments de ce dernier pour alimenter sa phobie ou la communiquer.<br /><br />En premier lieu, l’europhobe de droite, souvent primaire, assimile l’Union Européenne à différents régimes totalitaires ou non. Certains qualifient à l’instar du libéral atlantiste russe Vladimir Boukovski, qui n’hésite jamais à exprimer son hostilité à Poutine et Medvedev par ailleurs, et qui ne vit pas en Russie, l’Union Européenne de nouvelle Union Soviétique. Marine Le Pen évoque ainsi une « UERSS » totalitaire. On cherche en vain goulags ou asiles pour dissidents politiques. En même temps, elle dénonce le libéralisme économique qui règne à Bruxelles. Une URSS libérale et atlantiste, voilà bien un étrange objet. D’autres considèrent que l’Union Européenne est un quatrième Reich, à l’instar de Pierre Hillard, qui voit dans les projets d’Europe des régions la réminiscence d’un fédéralisme SS. Il est vrai que la IXème symphonie de Beethoven par Von Karajan a pu être joué au moins d’avril 1945 dans les rues de la capitale allemande et que l’expression « communauté économique européenne » a pu être employé par Funk (Europäische Wirtschaftgemeinschaft). Mais en vérité, la comparaison est tellement caricaturale qu’elle n’en est que plus pathétique. Pan-Europe n’était pas la NSDAP, l’Union Européenne ne persécute pas les juifs. Enfin, certains comparent l’Union Européenne aux USA. Mais il y a plus fort encore. Certains réussissent l’exploit d’associer les trois comparaisons en même temps. Voilà donc une Union Européenne communiste mais libérale, fasciste mais mondialiste, totalitaire mais qui permet aux mouvements nationalistes d’avoir des députés à Strasbourg. Etonnant, non ?<br /><br />En revanche, le drapeau français est paré de toutes les vertus. Pour des souverainistes ou nationalistes comme Dupont-Aignan ou Marine Le Pen, c’est assez logique. C’est plus surprenant chez une Ségolène Royal qui revendique ce drapeau à son tour, refusant de le laisser à l’extrême-droite. Mais la réponse au nationalisme n’est pas dans le nationalisme, de type universaliste qui plus est, de Ségolène Royal, qui est le même en fait que celui de Marine Le Pen. Mais dans le drapeau bleu étoilé.<br /><br /><img id="media-3021864" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/00/118943796.jpg" alt="UERSS.jpg" /><img id="media-3021866" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/02/01/3927113834.gif" alt="eunaz2.gif" />Pour symboliser leur « conception », différentes caricatures du drapeau européen sont proposées. J’en présente ici trois. Les deux premières considèrent l’UE comme nouvelle URSS. Le premier drapeau ajoute la faucille et le marteau ainsi que la mention « UERSS ». Le second drapeau, que je ne présente pas, représente l’actuel drapeau de l’UE repeint en rouge. Fortuitement, c’est aussi la couleur du drapeau du PSUNE et de l’euro-socialisme qu’il entend représenter. Le troisième drapeau témoigne de la volonté de nazifier l’Union Européenne, avec la couleur rouge, le cercle blanc et les étoiles noires. L’absurdité de cette caricature n’empêche pas des associations, des partis politiques et des groupuscules à les utiliser.<br /><br />Que reproche-t’on à l’Union Européenne lorsqu’on est un europhobe de type nationaliste ? De détruire une nation qui existerait depuis deux millénaires ? Bien évidemment, tout historien sérieux sait que Vercingétorix, Clovis ou Charlemagne ne sont en rien des rois de France, même en gestation, et que le sentiment national français émerge au XVème siècle pour exploser à partir de la fin du XVIIIème siècle, comme dans les autres pays d’Europe. En fait, la nation française, comme la nation italienne ou la nation allemande, est beaucoup plus récente. Et l’unification capétienne doit tout à des contingences historiques, au hasard des traités et des mariages, et rien à une volonté nationale populaire. On pourrait même affirmer que Sieyès est le premier à théoriser véritablement la France comme nation, en 1789, dans son « Qu’est-ce que le tiers-état ? ». <br /><br />Au nom d’une France universelle, on refuse une Europe unitaire. On refuse d’imaginer un devenir commun avec les autres européens, l’idée d’un peuple européen au singulier amènera l’europhobe de droite à nier la parenté entre européens, à la relativiser, selon le principe du « on est trop différents », alors même qu’on considérera les migrants francophones venant d’Afrique par exemple comme des compatriotes. En clair, la différence marginale est fétichisée et devient un obstacle absolu, alors que des différences beaucoup plus significatives sont niées au nom d’un universalisme français, qui a été responsable notamment de la colonisation, ce qui indique à quel point il est tout sauf une idéologie de progrès.<br /><br />Haro sur l’€. De l’économiste Jacques Sapir à Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, l’euro est devenu le mal économique absolu. La dévaluation, ruinant les petits épargnants, devient en revanche une vache sacrée à honorer. Bien sûr, l’euro a des difficultés, essentiellement exogènes (la crise américaine des subprimes), comme le dollar d’ailleurs, difficultés principalement dues à l’indépendance de la Banque Centrale Européenne et à la volonté du gouvernement allemand de maintenir un euro fort, plus favorable à l’économie du pays. C’est ainsi qu’on peut considérer à sa manière Angela Merkel comme europhobe. Il faudrait, et le PSUNE le prône, que la BCE soit contrôlée par un véritable gouvernement européen, démocratiquement élu et légitime, et dans un premier temps, par une commission parlementaire européenne. C’est la seule réponse crédible à opposer aux adversaires de l’€. Marine Le Pen, toujours elle, prétend avoir toujours su que l’€ allait échouer et joue les Madame Irma en pronostiquant la disparition de l’euro. Méthode Coué.<br /><br />L’€ est attaqué d’abord parce que c’est un des rares symboles européens qui parlent aux gens. C’est une preuve concrète et quotidienne de la réalité de l’Europe. Bien sûr, les europhobes dénoncent l’€ comme responsable d’une hausse des prix, ce qui est partiellement exact, mais le phénomène est compensé dans d’autres domaines, comme le coût de l’énergie. Et de toutes façons les opposants à l’euro fort sont bien souvent des anciens partisans du franc fort. Par ailleurs, si l’idée de revenir à une monnaie nationale n’est pas en soi choquante, pourquoi les opposants français à l’euro veulent ils appeler cette monnaie « franc » ? On voit bien ici que l’euro n’est un problème que parce qu’il blesse le fétichisme cocardier de certains. Les considérations économiques de « gauche » ou de droite contre l’€ ne sont en vérité qu’un cache-sexe pour des considérations bassement europhobes.<br /><br />On fétichise la nation, tout en refusant l’idée de l’Europe comme nation. On fétichise le service public tout en refusant d’imaginer un service public européen qui en serait le meilleur rempart. On dénonce l’euro comme ruineux alors que son abandon appauvrirait considérablement le pays. On souhaite le retour aux frontières nationales au lieu d’exiger de vraies frontières européennes. Schengen n’est en rien un problème si les clandestins extra-communautaires sont systématiquement réimplantés dans leur pays. On dénonce une Europe vassale des USA alors que la France seule le serait bien davantage encore, pour de simples raisons de moyens. On récupère De Gaulle dans un sens europhobe alors que le général, bien que sceptique face à la construction européenne qu’il voyait en son temps, avait compris l’Europe politique unitaire comme une nécessité absolue.<br /><br />Face à l’europhobie, ce n’est pas en parlant d’identité nationale, mal définie d’ailleurs puisque rendu compatible avec la diversité, selon un contre-sens absolu, comme le fait Nicolas Sarkozy, ce n’est pas en voulant imposer le drapeau bleu-blanc-rouge à chaque foyer comme le voulait Ségolène Royal en 2007, ce n’est pas en cessant de parler d’Europe comme le fait François Bayrou depuis plusieurs années, qu’on s’oppose à l’europhobie. On s’y oppose d’abord en prenant en compte les critiques des euro-sceptiques et en faisant de l’Union Européenne une véritable Europe politique puissante ! C'est-à-dire en opposant à la souveraineté française imaginaire (on n’est souverain que si on est assez fort pour l’être) une souveraineté européenne bien réelle. On s’y oppose ensuite en montrant que la « francité authentique » c’est l’européanité. On ne s’y oppose pas en imitant les europhobes, imaginant faussement que leurs électeurs le sont aussi, alors que généralement ils ne votent pour la droite « populiste » qu’à cause de l’immigration extra-européenne et pour la gauche « populiste » qu’à cause du chômage et des outrances de l’hyper-classe, et pas par rejet de l’UE. Tout au plus par déception de cette dernière, déception justifiée, et déception qu’on résorbera en faisant de l’Europe une nation au sens fort, une nation souveraine, puissante et vraiment européenne !</div><div class="postbody" style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><strong>Thomas Ferrier<br /></strong><em>Secrétaire général du PSUNE</em></p></div>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlHannah, une enfant de 13 ans peut-elle choisir de mourir ?tag:heresie.hautetfort.com,2008-11-13:18937642008-11-13T09:45:00+01:002008-11-13T09:45:00+01:00 Le cas de Chantal Sébire , en mars dernier, avait bouleversé la France....
<p><img src="http://heresie.hautetfort.com/media/00/00/597601776.jpg" id="media-1389716" alt="HannahJones.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Le cas de <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/03/12/euthanasie.html">Chantal Sébire</a>, en mars dernier, avait bouleversé la France. Mais celui d'Hannah Jones risque de nous frapper de stupeur encore bien plus. Il s'agit d'une enfant de 13 ans, hospitalisée à de nombreuses reprises et victime d'une cardiomyopathie contractée à la suite d'un traitement contre une leucémie à 5 ans. Elle est condamnée à mort à plus ou moins brève échéance, d'après ce que j'ai compris, sauf à tenter une incertaine greffe du coeur, et, même dans ce cas, il lui faudrait alors suivre à vie un traitement d'immuno-dépresseurs susceptible de réactiver sa leucémie. Une cardiomyopathie est un dysfonctionnement du muscle cardiaque. La survie à l'opération n'est pas assurée, et des complications très graves peuvent survenir.</p> <p>Choix terrifiant. Comment peut-on avoir 13 ans et choisir de mourir ? Car cette jeune fille ne veut plus passer encore du temps à l'hôpital. Elle se juge condamnée et veut finir son existence chez elle, quand bien même cela raccouricrait sa vie. Bien peu de médias se sont intéressés à cette triste histoire, en France, mais le quotidient le Figaro la suit avec attention. Il lui a consacré deux articles dont je recommande la lecture (<a href="http://www.lefigaro.fr/sante/2008/11/13/01004-20081113ARTFIG00017-ethique-medicale-le-cas-hannah-jones-vu-de-france-.php">Le cas Hannah Jones vu de France</a>, <a href="http://www.lefigaro.fr/sante/2008/11/12/01004-20081112ARTFIG00522-a-ans-elle-obtient-de-ne-pas-etre-operee-.php">A 13 ans elle obtient de ne pas être opérée</a> ).</p> <p>Comment ne pas être bouleversé par un choix aussi dramatique ? N'y a-t-il donc vraiment aucun moyen de sauver Hannah ? Personnellement, j'ai le plus grand mal à nme résoudre à admettre qu'une enfant de cet âge puisse mourir, doive mourir. La loi Kouchner de 2002 prévoit pour les individus mineurs qu'ils puissent refuser des traitements s'ils sont en état de discernement. Les équipes médicales oeuvrent en fait un peu dans le flou, en essayant d'adopter une attitude pragmatique et en évaluant elles-mêmes la maturité de l'enfant.</p> <p>Hannah a exprimé elle-même son avis sur la chaîne TV SkyNews.</p> <p><object height="280" width="397" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullSceen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://news.sky.com/sky-news/app/flash/SkyvideoWrapper.swf?playerType=embedded&type=sky_prod_v7&videoSourceID=710000&flashVideoUrl=/feeds/skynews/latest/flash/hannah_jones_intv_111108.flv" /> <embed height="280" width="397" src="http://news.sky.com/sky-news/app/flash/SkyvideoWrapper.swf?playerType=embedded&type=sky_prod_v7&videoSourceID=710000&flashVideoUrl=/feeds/skynews/latest/flash/hannah_jones_intv_111108.flv" allowscriptaccess="always" allowfullsceen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p> <p>J'avoue une forte détresse quand j'entends cette enfant choisir sa mort. Comment ne pas s'insurger ? Confronté à ces morts choisies de préférence à la souffrance, nous sommes désarmés, comme je l'avais noté dans mon article sur Chantal Sébire, et, pour ma part, je me tourne une fois de plus vers <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2007/08/05/vaincre-la-peur-de-la-mort.html">Épicure sur son lit de mort</a>, dans sa lettre à Idoménée, son ami : il dit que le souvenir des bons moments passés ensemble lui permet de mourir en paix. Il me semble qu'Hannah a choisi de suivre la même voix que le philosophe grec. Si elle doit mourir, que le maximum de moments heureux aient été vécus, avec sa famille et avec ses amis. Quant à moi, tout hérétique que je suis, j'en suis à espérer le miracle pour Hannah, parce que je crois que c'est tout ce qu'il reste.</p> <p> </p>