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Bruno Chiron
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Voyages autour du monde en France
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-05-09:6312967
2021-05-09T00:00:00+02:00
2021-05-09T00:00:00+02:00
On le sait depuis le début de la crise sanitaire : voyager à l’étranger...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/3791242860.jpg" id="media-6252981" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On le sait depuis le début de la crise sanitaire : voyager à l’étranger est devenu sinon impossible, du moins fort risqué. Autant dire que l’idée de faire un tour du monde s’avère des plus périlleux. C’est sur cette idée que le journaliste et écrivain Philibert Humm, après son <em>Tour de France de deux enfants d’aujourd’hui,</em> a décidé de parcourir notre pays , dans l’optique de faire un tour du monde sans franchir les frontières. Il vient d'en sortir un livre au titre vernien : <em>Les Tribulations d’un Français en France </em>(<a href="https://www.editionsdurocher.fr/livre/fiche/les-tribulations-d-un-francais-en-france-9782268105468" target="_blank" rel="noopener">éd. Du Rocher</a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette idée n’est pas si étrange qu’il n’y paraît : "En cherchant un peu, j’ai appris que nous avions en France un Sahara, une Irlande, une petite Belgique et trois Monaco." Notre pays regorge en effet une "variété de paysages" mais aussi de "cent [noms de] pays" apposés à des villes ou des régions bien de chez nous. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà donc Philibert Humm parti sur les routes de la Tolède du Contentin (Coutances), de la Toscane-sur-Loire (Clisson), de la Venise du Gâtinais (<a href="http://www.bla-bla-blog.com/montargis-la-chinoise/" target="_blank" rel="noopener">Montargis</a>), de la petite Russie (<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2016/03/14/promenade-a-nice-5773947.html" target="_blank" rel="noopener">Nice</a>, bien entendu) ou encore du (petit) Colorado du Luberon (Rustrel).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Grâce à des chroniques courtes et qui se lisent avec plaisir, le journaliste raconte la visite de cités bien souvent discrètes et oubliées (<a href="https://www.coutances.fr/" target="_blank" rel="noopener">Coutances</a>), parfois magiques ("Saleccia, les Caraïbes corses") en tentant de saisir la ressemblance ou non de l’obscure commune alsacienne de Truchtersheim avec Monaco. De ce point de vue, Philibert Humm se montre parfois dubitatif, lorsque par exemple il s’intéresse à cette Amazonie auvergnate qu’il présente à un témoin, tout aussi perplexe : "Tu sais, mon p’tit gars, ton Amazonie, elle ressemble bougrement à l’Auvergne…"</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="color: #00ccff;"><strong><span style="font-size: 14pt;">"Tu sais, mon p’tit gars, ton Amazonie, elle ressemble bougrement à l’Auvergne"</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auteur se montre par contre plus laudateur lorsqu’il parle de Clisson, cette ville proche de Nantes, réputée aujourd’hui pour son festival de heavy metal, le <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/06/13/beb-de-soggy-le-sugar-man-francais-6059141.html" target="_blank" rel="noopener">Hellfest</a>. Mais ce qui intéresse l’auteur c’est bien la manière dont la ville a été reconstruite après les Guerres de Vendée sur le modèle de paysages italiens : "Le chianti local est le muscadet." On devine le journaliste s’attardant sur les routes sinueuses, entre les coteaux ligériens, tout en savourant un expresso à l’ombre des campaniles. "Et on voudrait nous faire croire que nous sommes en Loire-Atlantique", conclue-t-il. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le blogueur sait bien entendu arrêté sur une des nombreuses Venise de France (il y en a 13 en France, apprend-on) : celle du Gâtinais, <a href="http://www.bla-bla-blog.com/montargis-la-chinoise/" target="_blank" rel="noopener">Montargis</a>. Sa promenade dans cette sous-préfecture du Loiret est le moyen de discuter, comme souvent, avec quelques habitants : les dames de l’office de tourisme, une bouquiniste ("Le Monde à l’envers") ou cette habitante qui parle de <a href="http://www.bla-bla-blog.com/inondations-de-montargis/" target="_blank" rel="noopener">la crue centennale de 2016</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Les Tribulations d’un Français en France </em>est complété par un voyage en auto-stop un peu particulier. Grâce à une pancarte où est inscrit "N’importe où" en guise de destination, Philippe Humm, accompagné d’Hélène, une photographe, a traversé le pays de Paris à Toulon, en passant par Auxerre, Limoges et La Rochelle. Cette façon inédite de voyager lui permet de croquer des habitants "ordinaires", du routier au couple de jeunes retraités, en passant par Claire, la nomade solitaire, en passant par Catherine, qui semble aller nulle part. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais aller nulle part, n’est-ce pas aller quelque part ? </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Philibert Humm, <em>Les Tribulations d’un Français en France</em>, éd. Du Rocher, 2021, 148 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.editionsdurocher.fr/livre/fiche/les-tribulations-d-un-francais-en-france-9782268105468" target="_blank" rel="noopener">https://www.editionsdurocher.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2015/02/06/montargis-la-chinoise-1-5553721.html" target="_blank" rel="noopener">"Montargis la Chinoise"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/KMeDgQkdR7g" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Zébra
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Caricature Julie Gayet
tag:fanzine.hautetfort.com,2018-04-02:6040031
2018-04-02T19:05:28+02:00
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La Semaine de Suzette Zombi. Lundi : L'électeur de droite réclame du...
<p style="text-align: justify;"><strong>La Semaine de <span style="text-decoration: line-through;">Suzette</span> Zombi. Lundi : </strong>L'électeur de droite réclame du fric, l'électeur-rice de gauche il-elle veut des sentiments !</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/3286249400.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5794447" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/731885566.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,caricature,julie gayet,gauche,paris-match,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
Zébra
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Caricature Emmanuel Macron
tag:fanzine.hautetfort.com,2017-03-13:5921061
2017-03-13T21:31:00+01:00
2017-03-13T21:31:00+01:00
par l'Enigmatique LB
<p><em>par l'Enigmatique LB</em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/726802146.jpg" target="_blank"><img id="media-5583897" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/1923994026.jpg" alt="webzine,bd,gratuit,fanzine,bd,zébra,bande-dessinée,caricature,emmanuel macron,brigitte,paris-match,présidentielle,2017,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,énigmatique lb" /></a></p>
Zébra
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Caricature Emmanuel Macron
tag:fanzine.hautetfort.com,2016-08-26:5840225
2016-08-26T15:37:00+02:00
2016-08-26T15:37:00+02:00
par l'Enigmatique LB
<p><em>par l'Enigmatique LB</em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/3926249173.jpeg" target="_blank"><img id="media-5441722" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/3316399884.jpeg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,emmanuel macron,paris-match,photos,vacances,dessin,presse,satirique,enigmatique lb" /></a></p>
Zébra
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Caricature Emmanuel Macron
tag:fanzine.hautetfort.com,2016-04-18:5790155
2016-04-18T18:02:00+02:00
2016-04-18T18:02:00+02:00
par l'Enigmatique LB
<p>par l'Enigmatique LB</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/874339963.jpg" target="_blank"><img id="media-5349486" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/4219399584.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,emmanuel macron,paris-match,brigitte,interview,dessin,presse,satirique,énigmatique lb,editorial cartoon" /></a></p>
fredlautre
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POUR WOLINSKI, ORATEUR PAR ECRIT
tag:lantidote.hautetfort.com,2015-01-19:5536545
2015-01-19T09:00:00+01:00
2015-01-19T09:00:00+01:00
CABU, WOLINSKI, REISER ET LES AUTRES (3) WOLINSKI, LE...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">CABU, WOLINSKI, REISER ET LES AUTRES (3)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">WOLINSKI, LE SCEPTICISME ÉCLAIRÉ</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Non, je l'ai dit ici même (le 9 janvier), je ne suis pas Charlie. Je ne suis pas Cabu, ni Wolinski, ni aucun des autres. En dehors du deuil que je ressens après leur mort, je crois en revanche que ces meurtres, accomplis avec quel sang froid ..., sont d'une gravité sans précédent pour la France en tant que nation. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et je penserais de même si je me disais qu'après tout, la disparition de la revue médiocre et basse de plafond qu'était devenu <span style="text-decoration: underline;">Charlie Hebdo</span> ne serait pas un si grand drame. Raison de plus pour poursuivre la comparaison avec son vieux père, lui aussi hebdo, lui aussi Charlie, celui qui a défunté en 1981 faute de lecteurs.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Cabu, donc, a été assassiné. Wolinski a été assassiné. Je n’en reviens pas. Pour Wolinski en particulier, je crois qu’il serait resté incrédule si une voyante ou une diseuse de bonne aventure lui avait prédit qu’il mourrait pour ses idées, lui qui a publié aussi bien dans <span style="text-decoration: underline;">L’Humanité</span> que dans <span style="text-decoration: underline;">Paris Match</span>,</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4852993" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/3310097196.jpg" alt="W1.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">sans compter les innombrables collaborations, ponctuelles ou durables. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Des idées, vraiment ? Georges Brassens le dit : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Mourir pour des idées, L'idée est excellente. Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue</em> </span>». Wolinski, au fond, regardait avec un recul et un scepticisme certains les affrontements proprement politiques. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Wolinski avait un cœur politique d'artichaut : il donnait une feuille dessinée à tout le monde (il devait connaître la chanson de Tonton Georges "Embrasse-les tous"). </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et s'il avait des idées, il n'a sûrement jamais eu celle de mourir pour elles. Avait-il seulement des convictions ? Certainement et je n'en doute pas, au moins pour ce qui est de vivre joyeusement et entouré de jolies femmes. Pour les idées politiques, j'en doute avec force. Je peux me tromper : je ne le connaissais pas personnellement.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4852995" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/2196531708.jpg" alt="W2.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Pour les collaborations, je me garde bien de mettre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="text-decoration: underline;">Charlie Hebdo</span> dans le même sac. On ne peut pas faire de Wolinski un simple collaborateur de <span style="text-decoration: underline;">Charlie Hebdo</span>. Il a fait partie en effet de la grande équipe de <span style="text-decoration: underline;">Hara Kiri</span> dès 1960 ; il a succédé à Gébé à la direction de <span style="text-decoration: underline;">Charlie</span>, le fabuleux mensuel de bandes dessinées auquel il a donné une aura de gloire qui en fait un objet de collection bien connu des amateurs ;</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4852996" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/3213639756.jpg" alt="W3.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">il a pris en charge <span style="text-decoration: underline;">Charlie Hebdo</span> première manière (1970-1981) après la mort de De Gaulle et l’interruption brutale de l’hebdo <span style="text-decoration: underline;">Hara Kiri</span>. Bref, c’est un pilier de la boutique qui a dû être bien étonné de mourir sous les balles de fanatiques.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4852997" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/229416028.jpg" alt="W4.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Mettons-nous d’accord, pour commencer : on me dira ce qu’on voudra, mais si Wolinski dessine, ce n’est certainement pas un dessinateur. Attention : ça ne l’empêche pas d’avoir un style de trait qui le rend immédiatement reconnaissable. Son truc à lui (comme à Cabu et Reiser), c’est d’être efficace.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4852998" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/818722284.jpg" alt="W5.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ce qui compte, c’est l’effet produit. Et Wolinski, avec les moyens graphiques qui sont les siens, parvient avec une aisance stupéfiante à son but. Comment ? Il ne s'encombre d'aucun accessoire inutile. Il va droit à son but : le propos qu'il veut tenir. Son économie de moyens ne l’empêche pas d’obtenir une étonnante expressivité et de mettre dans ses schémas de personnages assez de signes distinctifs pour les caractériser.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4852999" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/2003619644.jpg" alt="W6.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">Est-ce qu'elle n'est pas géniale, cette formule ?</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Son art à lui tient à autre chose que la virtuosité du trait. Wolinski, en dehors d’être l’érotomane accompli que tout le monde connaît, quand il ne fait pas l’éloge du cul des Cubaines, je veux dire quand il travaille pour un journal, il devient un très grand inventeur de situations.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4853000" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/1242359436.jpg" alt="W7.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Wolinski est avant tout un maître de logique. Les raisonnements qu’il élabore autour des questions les plus diverses sont des enchaînements irrésistibles de propositions successives, qui aboutissent invariablement à des conclusions au moins paradoxales, souvent loufoques et pleines de bon sens. Quand on arrive au bout, on se pose la question, ahuri et stupéfait : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Mais comment a-t-il fait pour arriver là ? </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">».</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4853001" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/3361501533.jpg" alt="W8.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Du temps où j’achetais assidûment <span style="text-decoration: underline;">Charlie Hebdo</span>, j’aimais énormément la page ou la colonne où il mettait face à face deux personnages assis devant un verre. Tout se passait dans les bulles.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4853002" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/4114372845.jpg" alt="W9.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">L’art de Wolinski, c’est d’abord des petits bijoux de textes ouvragés et découpés par un orfèvre en matière de raisonnement. Il élabore des suites de propositions qu’il raboute l’une à l’autre de manière que l’enchaînement paraisse évident, et en bout de course, il vous pulvérise une cible inattendue. Vous n’avez pas vu venir. Et là, vous dites : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Chapeau !</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ».</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4853003" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/3965550399.jpg" alt="W10.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">C’est ça que je retiens de Wolinski : son génie du discours construit, rationnel et raisonnable, mis au service de la mise à distance de tout ce qui est idéologie, doctrine, système ou théorie (les « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">– ismes</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> »).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4853006" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/3510457999.jpg" alt="W11.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La vie, l’amour, les femmes : ma foi, ce credo vaut tous les autres. Wolinski aurait pu être pataphysicien. Il l’était sûrement (tout le monde l’est). Peut-être même faisait-il partie de la toute petite élite des « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">pataphysiciens conscients</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4853008" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/2526882911.jpg" alt="W12.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Si ce n’est pas le cas, nul doute qu’il eût mérité d'être « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>élevé à la dignité</em> </span>» de Transcendant Satrape. A ne confondre en aucun cas, comme chacun est invité à le savoir, avec la fonction de Vice Curateur. Encore moins avec celle de Curateur Inamovible.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Note : cette série de Wolinski, c'est la page 2 du <span style="text-decoration: underline;">Charlie Hebdo</span> n°90 du lundi 7 août 1972. La "Une" est de Reiser.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4853515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/10314514.jpg" alt="1972 2 AOÛT.jpg" /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
Jeanbatman
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Jean-Michel Jarre. L’album de sa vie. (Paris-Match, 22/03/2007)
tag:jarre-fan.hautetfort.com,2014-02-17:5273248
2014-02-17T00:00:00+01:00
2014-02-17T00:00:00+01:00
A 58 ans, il semble avoir retrouvé énergie et inspiration. Avec son...
<p style="text-align: left"><a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/tag/t%C3%A9o+et+t%C3%A9a"><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/01/01/3447786819.33.jpg" id="media-4467646" title="" alt="2007,coupure presse,téo et téa" style="margin: 0.7em 0;" /></a></p><br /><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/00/01/3447786819.40.jpg" id="media-4404233" title="" alt="coupure presse,téo et téa,2007" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />A 58 ans, il semble avoir retrouvé énergie et inspiration. Avec son quatorzième album studio, «<a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2011/04/28/teo-tea-2007.html">Téo & Téa</a>», très autobiographique, il entend rappeler qui est le maître de la musique électronique.<br /><br />Ce n’est pas le genre de disque très attendu. Et c’est bien là son charme. « Téo & Téa », premier véritable nouvel album de Jean-Michel Jarre depuis «<a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2011/04/22/metamorphoses-2000.html">Métamorphoses</a>» paru en 2000, surprend. Comme si, agacé d’être honteusement copié depuis l’arrivée de la « french touch », Jarre avait essayé de montrer qui est le patron. Il y a ce son d’abord, puissant, lourd et efficace, ces morceaux aussi, treize au total, mais tous assez courts, très énergiques le plus souvent, mélancoliques parfois. Aucun texte, seulement des émotions que le compositeur met en musique. Réussi ? Oui, franchement. <br /><br /><em>«Ces cinq dernières années ont été assez bouleversantes, raconte l’intéressé. Ma vie professionnelle et ma vie personnelle ont connu de nombreux soubresauts.» </em>Tout le monde se souvient de sa brève romance avec Isabelle Adjani, de leur séparation médiatique par presse interposée. Puis Jean-Michel a épousé la comédienne Anne Parillaud, et n’a pas hésité à afficher son nouveau bonheur. Histoire de mettre un terme aux rumeurs. <em>«Je me suis retrouvé, je suis resté debout, dit-il. Ma vie a souvent traversé des montagnes russes. Je me sens parfois dépressif, c’est l’absurdité des hauts et des bas. Ça vous tombe sur la gueule un jour ou l’autre… Cela vous plonge dans un état de vertige, un état d’égarement.»</em> Puis vous sortez la tête de l’eau. Le jour de son mariage avec Anne, Maurice, son père, est présent. Jean-Michel, peu enclin aux grandes déclarations d’amour, peut, enfin, tourner la page d’une interminable brouille. <em>«Je sais ce que je dois à Anne dans cette réconciliation. Aujourd’hui, j’ai des relations avec mon père, ce qui n’a pas été le cas pendant des années. La boucle est bouclée.»</em><br /><p style="text-align: left"><a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/tag/paris-match"><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/02/02/3447786819.42.jpg" id="media-4452263" title="Tous les articles de Patis-Match" style="margin: 0.7em 0;" /></a></p><br />Apaisé, le cœur moins lourd, l’esprit plus léger, Jarre s’empare de ses claviers et se lance dans la composition. Une centaine de titres arrivent très vite. Le projet « Téo & Téa » se dessine. <em>«Je voulais évoquer le retour à l’autre, la recherche de son double. A tous les âges, on passe notre temps à vouloir partager nos émotions avec quelqu’un, peu importe le sexe ! » </em>« Téo & Téa » va droit au but. On sent le coup de foudre, l’envie d’être éternellement jeune, le désir de vivre à fond, comme des gamins. Il y a un peu d’Anne dans Téa (on l’entend très distinctement pousser des cris sur « Beautiful Agony ») et beaucoup de Jean-Michel dans Téo. <em>«La société dans laquelle on vit imprègne forcèment nos créations. J’ai le sentiment que, dans les années 80 et 90, nous étions dans une époque cynique. Aujourd’hui, nous sommes prêts à tout dans notre quête absolue de l’autre. Téo et Téa sont dans l’insouciance de l’amour, dans l’envie d’avancer ensemble. Ils ne sont pas nécessairement jeunes, ils ont chacun évolué dans des mondes parallèles avant de se trouver. Et l’étincelle de leur rencontre leur donne une nouvelle énergie.»</em><br /><br />« Téo & Téa » fait effectivement preuve d’une inspiration retrouvée… <em>«Même si j’aime beaucoup «<a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2011/04/22/cd-dvd-aero-2004.html">Aero</a>» (son album paru en 2004), j’étais à l’époque trop occupé par les histoires de « son 5.1″ et de « son surround » pour arriver à composer moi-même. J’étais enfermé dans la technologie, enfermé dans la quête de sons inouïs. J’étais frustré par la mauvaise qualité du C.d., la crise du disque vient de là également. Le C.d., pour moi, c’est le 78-tours du numérique !»</em> avoue-t-il aujourd’hui. Depuis, Air, Daft Punk, les Chemical Brothers, Bob Sinclar, Emilie Simon et bien d’autres ont imposé leur talent sur la scène électronique mondiale. <em>«Je n’ai pas de revendications musicales, car j’ai toujours eu du recul. Je fais de la musique électronique depuis toujours. J’ai vu des vagues passer et emporter plein de gens avec elles. Qui parle encore de la « french touch » ? Depuis 1976, j’aurais pu me contenter d’être le truc branché du moment, mais j’ai toujours su m’en préserver. En ne cherchant pas à comprendre, car un artiste n’a pas à se poser cette question.»</em><br /><br />En concert le 15 avril au Queen à Paris.
Note
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poznań 28 czerwca 1956 ! Paris-Match, numéro 379, samedi 14 juillet 1956
tag:almasoror.hautetfort.com,2014-02-08:5293139
2014-02-08T08:41:00+01:00
2014-02-08T08:41:00+01:00
Le brillant reporter de guerre Jacques Le Bailly relatait, dans cette...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.universdesara.org/" target="_blank"><img id="media-4433562" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/02/3847355401.jpg" alt="poznan, insurrection, peuple polonais, lech.Bazar, wilkopolesky, poznanski, misère, paris-match, 14 juillet 1956, archive, 28 juin 1956, Foire, exposants, jacques le bailly, soulèvement de poznan, grève spontanée" /></a></p><p>Le brillant reporter de guerre Jacques Le Bailly relatait, dans cette édition de <strong><em>Paris-Match</em></strong> de juillet 1956, l'insurrection de Poznan, dans un style épique. AlmaSoror vous livre les premières phrases de ce magnifique article.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>À POZNAN VILLE INSURGÉE</strong></span></p><p>Le dernier vœu de ceux qui vont mourir est sacré. C'est à un vœu analogue que <em>Paris-Match</em> répond ici. À l'heure où la répression - une répression que ceux qui la dirigent annoncent eux-mêmes sévère - s'abat sur les insurgés de Poznan, nous avons voulu respecter la volonté de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui criaient aux visiteurs étrangers : "Quand vous serez rentrés chez vous, racontez au monde ce que vous avez vu." Nous avons donc interrogé un à un tous les voyageurs revenus de Poznan, confronté et recoupé leurs récits et tenté de reconstituer heure par heure le film de cette journée mémorable du 28 juin au cours de laquelle le peuple polonais, éternellement malheureux et éternellement fier, a essayé une fois de plus de secouer le joug de la misère et de l'oppression. Cet article est donc avant tout un témoignage. </p><p>Ce fut imprévisible. Les exposants étrangers de la Foire qui étaient logés dans les hôtels Lech. Bazar, Wilkopolesky et Poznanski, au centre de la ville, s'éveillèrent au bruit immense et confus d'une foule en marche. Ils bondirent à leur fenêtre - et ce qui paraissait incroyable était vrai : des milliers d'hommes, toute la ville semblait-il, dans ses vêtements de misère, défilaient sous le soleil en scandant ces mots bouleversants : "Nous voulons du bonheur."</p><p>Lire la suite de cette description de la grève spontanée et du soulèvement de Poznan dans le <em>Paris-Match</em> du 14 juillet 1956...</p>
Jeanbatman
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Jean-Michel Jarre: sa musique ne doit rien à papa (Paris-Match, 01/01/1977)
tag:jarre-fan.hautetfort.com,2014-01-12:5266013
2014-01-12T00:00:00+01:00
2014-01-12T00:00:00+01:00
Ce n’est pas souvent drôle d’avoir un père célèbre, tous les fils à papa...
<p style="text-align: left"><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/02/01/3447786819.38.jpg" id="media-4394099" title="" alt="coupure presse,1977,maurice jarre" style="margin: 0.7em 0;" /></p>Ce n’est pas souvent drôle d’avoir un père célèbre, tous les fils à papa vous le diront. Tous, sauf Jean-Michel Jarre, fils de Maurice Jarre qui fait six musiques de films par an depuis vingt ans à Hollywood, où il connaît gloire et fortune : «Lawrence d’Arabie» et «Docteur Jivago», c’était lui. Son fils Jean-Michel, vingt-neuf ans, vient de faire des débuts éclatants, sans problème : son album «<a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2011/04/22/oxygene-1976.html">Oxygène</a>» est premier au hit-parade européen, dans les tout premiers aux Etats-Unis et il a déjà reçu trois disques d’or. Bachelier à seize ans, licencié ès lettres, Jean-Michel Jarre, en même temps que ses études littéraires, a suivi les classes d’harmonie, de contrepoint et de fugue au Conservatoire de Paris. <br />Puis il s’est orienté vers la recherche musicale, dans le groupe animé par <strong>Pierre Schaeffer</strong>. Il y a découvert au-delà de la gamme traditionnelle, l’ensemble des sons qui forment notre environnement acoustique, base de la musique concrète. Il a été l’un des premiers en Europe à travailler sur un synthétiseur, cette étrange machine électronique à reproduire et transformer les bruits. Mais il s’est retrouvé dans une impasse. <br /><p style="text-align: left"><a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/tag/paris-match"><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/02/02/3447786819.42.jpg" id="media-4452263" title="Tous les articles de Patis-Match" style="margin: 0.7em 0;" /></a></p><br />Aussi, mieux qu’un titre, «Oxygène», c’est un programme : <em>«Je veux que ma musique soit un bol d’air frais et doux. Je m’adresse à la sensibilité. Je ne veux pas faire une musique qu’on écoute la tête entre les mains.»</em> Ce qui ne l’éloigne pas radicalement de la musique paternelle, bien qu’il affirme n’avoir subi aucune influence qu’une disposition héréditaire à charmer : <em>"Mes parents ont divorcé quand j’avais cinq ans. Mon père s’est installé à Hollywood et je le voyais tous les deux ans. Nous nous rencontrons régulièrement, nos rapports sont excellents, mais ce sont des rapports d’ami à ami, pas de père à fils."</em><br />Un type de rapport qu’il cultivera bientôt avec David, deux mois, son fils, qui est aussi celui de Charlotte Rampling. David-charlotte-Jean-Michel se sont installés pour l’instant à Paris. David découvre la vie. Charlotte a décidé de se reposer après « Un taxi mauve », dont elle est la vedette féminine et Jean-Michel travaille évidemment à un deuxième disque qui sortira en septembre avec une innovation ambitieuse : le disque sera accompagné par une vidéocassette, un film réalisé aussi par Jean-Michel Jarre et qui sera la version image de la musique. Image et son comme papa.
Jeanbatman
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La Concorde tricolore (Paris-Match, 15/07/1979)
tag:jarre-fan.hautetfort.com,2014-01-11:5266005
2014-01-11T00:00:00+01:00
2014-01-11T00:00:00+01:00
:: Article de Paris Match sur le Concert de la Concorde ::...
<p style="text-align: left"><a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/tag/la+concorde"><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/00/02/3447786819.40.jpg" id="media-4468295" title="" alt="coupure presse,1979,la concorde,claviers magazine" style="margin: 0.7em 0;" /></a></p><br /><p style="text-align: left"><a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/tag/paris-match"><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/02/02/3447786819.42.jpg" id="media-4452263" title="Tous les articles de Patis-Match" style="margin: 0.7em 0;" /></a></p><br /><strong>:: Article de Paris Match sur le <a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2012/08/20/concert-de-la-place-de-la-concorde-1979.html">Concert de la Concorde</a> ::</strong> Paris bleu – blanc – rouge, la grande de la place de la Concorde pour le 14 Juillet était à annoncée 22 heures. Arriver à une heure et demie à l’avance était raisonnable. L’air était doux, et on pouvait espérer un endroit où on pouvait s’inslaller comodément. Mais non. Des rues convergent et des Champs-Elysées – jalonés par des vendeurs de saucisses et par les cars des forces de l’ordre se déversait une foule flâneuse qui trébuchait sur les innombrables super-prudents. Beaucoup étaient déjà assis à même les pavés. Certains étaient carrément allongés, faisant semblant de bronzer comme sur une plage surchargée. D’autres encore étaient debout, un peu hésitants, surtout les femmes à hauts talons, prêtes pour les bals de nuit. Au milieu, un malin vendait des canettes de bière dans un baquet d’eau fraîche. Près des barrières, des jeunes gens offraient contre 2 francs un quartier de pastèque.<br /><br /><strong>:: Les nostalgiques de Woodstock ::</strong><br />Parvenus en face de l'échafaudage encadré de deux panneaux ('Mairie de Paris" en rouge et "Europe 1" en bleu) tout espoir de confort minimum était perdu, d'autant plus que le public s’épaisslssait par flots. Un public détendu et hétérogène. Un peu comme à la Fête de l’Humanité : des familles traditionnelles, des couples jeunes et vieux des bandes de jeunes cadres bien coiffés, des nostalgiques de Woodstock. Avec, en plus nombre incroyable de cosmopolites et quelques habitués nocturnes des bosquets des Tuileries, venus prendre un bain d’innocence.<br /><br />Restait donc à repartlr à contre-courant, attelndre la rue du Faubourg-Saint-Honoré pour tenter sa chance de I’autre côté de la place. La rue Royale était barrée. Les gendarmes, souriants, mals Incorruptibles, réslstaient aux sourires et aux sollicitations du genre : "Je veux seulement prendre un verre chez Maxim’s", Quant aux autres rues, elles étalent totalement engorgées, et la foule se déversail toujours. Restait donc à courir jusqu’à sa télévision pour la retransmlssion sur TF1 et en Eurovision. Après un faux départ, un long blanc meublé n’importe comment par le présentateur Claude Dufresne, on a entendu la musique de Jean-Michel Jarre qui a conçu l’ensemble du spectacle. Et surtout on l’a vu lui. On l’a vu manipuler ses consoles et ses synthétiseurs, ôter et remettre son casque, s’angoisser, fermer les yeux, prendre un air inspiré. On pouvait croire que Paris le fêtait. On a vu quand même la partie audiovisuelle, les images scandées au rythme de la musique, projetées sur les pierres des hôtels, des paysages, des animaux irréels, des gravures du temps, des photos d’aujourd’hui, des desslns genre Pop’art un petit peu désuets… Elles étaient montrées en gros plan ou se partageaient l’ecran avec Jean-Michel Jarre, et on ne se rendait pas compte de l’effet produit sur place. Mais trois gendarmes mobiles, interviewés sur Europe 1 – Qui diffusalt également la fête en direct, – ont declaré émus, qu’il "fallait le voir pour le croire". Et la soirée s’est terminée par un feu d’artifice sur les fontaines éclairées, fantastique, féerique, une grandloss splendeur. On n’a encore rien inventé de plus beau que ces joyaux d’un instant.
AR GEDOUR MAG - Le Blog
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PORTRAITS DE BRETONS EN COLÈRE (in Paris-Match)
tag:www.ar-gedour-mag.com,2013-11-07:5215319
2013-11-07T01:00:00+01:00
2013-11-07T01:00:00+01:00
C'est dans le nouveau Paris-Match, à sortir en cette fin de semaine .......
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Portraits-de-Bretons-en-colere-535621" target="_blank">C'est dans le nouveau Paris-Match, à sortir en cette fin de semaine</a>.... Quatre portraits de Bretons en colère, de Christian Troadec, maire de Carhaix, à Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, en passant par Bertrand D ou Yannick B., interviewés suite aux événements d'actualité en Bretagne et à cette prise de conscience bretonne face à l'adversité. Nous vous invitons à découvrir l'article et ces divers portraits <a href="http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Portraits-de-Bretons-en-colere-535621" target="_blank">dans la revue Paris-Match ou sur leur site</a>. Mentionnons ce passage de Mgr Centène : <em>« Les bretons sont façonnés par des traditions et un attachement à une terre, cela a une résonance particulière pour le catalan que je suis. D’autre part, je pense qu’il est de ma responsabilité d’incarner ces valeurs, j’appelle les Bretons à manifester leur solidarité envers les travailleurs ». </em></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><em><br /></em></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img style="box-sizing: border-box; height: auto; max-width: 100%; vertical-align: middle; outline: none;" title="KW02_11_13BRETAGN2073" src="http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/media/images/kw02_11_13bretagn2073/4908886-1-fre-FR/KW02_11_13BRETAGN2073_inside_full_content_pm_v8.jpg" alt="KW02_11_13BRETAGN2073" width="620" height="412" /></p><div class="object-pm_full" style="box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Arial; font-size: 15px; line-height: 20px; text-align: justify;"><div class="desc" style="box-sizing: border-box; font-size: 12px; font-weight: bold; line-height: 17px; padding: 0px 0px 30px; border-bottom-width: 2px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: #000000; width: 278.375px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Monseigneur Centene<span style="box-sizing: border-box; color: #999999; display: block; font-weight: normal; padding: 15px 0px 0px;">© Kasia Wandyscz</span></span></div></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Un soutien inattendu vient s’ajouter avec l’appel des quatre évêques de la région. Face à la détresse des bretons et aux échauffourées de l’écotaxe, l’Eglise bretonne lance un appel à la solidarité et au calme. Monseigneur Centène, évêque de Vannes depuis 2005, va plus loin, en exprimant par un billet d’humeur son soutien à la détresse des travailleurs. Au-delà de la tradition religieuse de la Bretagne, il s’agit pour le religieux originaire de la Catalogne Française et fils de paysan, d’un devoir personnel de soutenir ces manifestants.<em> « Les bretons sont façonnés par des traditions et un attachement à une terre, cela a une résonance particulière pour le catalan que je suis. D’autre part, je pense qu’il est de ma responsabilité d’incarner ces valeurs, j’appelle les Bretons à manifester leur solidarité envers les travailleurs »</em> affirme l’évêque de 55 ans. Assis dans le salon de l’évêché dans son costume noir, l’homme à la barbe grise et foisonnante pèse ses mots. Il n’ira finalement pas à la manifestation de Quimper, après avoir demandé à son entourage un covoiturage, l’évêque laisse entendre que ce n’est peut-être pas sa place. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: x-small; line-height: 1.6em; color: #000000;">Source : </span><a style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: x-small; line-height: 1.6em;" href="http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Portraits-de-Bretons-en-colere-535621" target="_blank">Paris-Match</a></span></p>
Jeanbatman
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Dans les coulisses de la tournée anglaise 2010 de Jean michel Jarre
tag:jarre-fan.hautetfort.com,2013-06-04:5087775
2013-06-04T00:00:00+02:00
2013-06-04T00:00:00+02:00
Article réalisé le 9/10/2010 à bord du bus de la tournée de Jean...
<p style="text-align: left"><img src="http://jarre-fan.hautetfort.com/media/01/00/3447786819.28.jpg" id="media-4129551" title="" alt="Korg pa-500" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><em>Article réalisé le 9/10/2010 à bord du bus de la <a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2012/09/03/2010-world-tour-tournee-en-salles-2010.html">tournée <2010></a> de Jean Michel Jarre. Le journaliste de Paris-Match a suivi le musicien sur la route de Manchester à Birmingham.</em><br /><br /><strong>Douze heures.</strong> Le concert de la veille s’est bien passé. <em>« A Londres, 15 000 personnes, 12 000 à Manchester, c’est du jamais-vu, s’extasie Jean Michel Jarre grimpant dans son bus. Connaissez-vous d’autres musiciens de chez nous qui attirent autant de monde ? »</em> Mi-ironique, mi-déçu, le pape de l’électronique française est sur les routes depuis un mois pour présenter son « World Tour », soit 150 concerts autour du globe, qui passera par tous les continents. Ces quelques dates européennes lui servent de rodage.<br /><br /><strong>13 heures.</strong> Le bus s’ébranle en direction de Birmingham. Jarre prépare son thé. Ce n’est pas un matinal, il a ouvert l’œil seulement deux heures plus tôt. Avec ses trois musiciens, ils refont le film de la veille. <em>« Dominique<a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2012/09/02/dominique-perrier-clavier-celeste.html">*</a> s’est complètement laissé aller. Je ne savais plus où j’en étais. »</em> Pierre Garnier, son homme de confiance, lui fait part de quelques remarques. <em>« Quand tu as évoqué la mémoire de ton père, toute la salle s’est tue. C’était très émouvant. »</em> Maurice Jarre, avec qui Jean Michel a longtemps été fâché, est décédé en mars dernier pendant les répétitions. <em>« Cela a complètement chamboulé mon emploi du temps et mon cerveau. Je ne m’y attendais pas vraiment, même si je savais qu’il ne serait pas éternel. Heureusement, nous étions réconciliés, grâce à ma femme. »</em><br /><br /><strong>15 heures.</strong> Dans sa chambre, au premier étage du bus, noyée de rose et de rouge, Jarre s’isole pour travailler à son prochain album <a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/projets-d-albums/">(+)</a>. <em>«Je ne sais pas encore sous quelle forme cela sortira. Le CD a fait son temps, mais est-ce que je me contenterai d’Internet pour autant ? Je réfléchis. »</em> Son Korg PA 500 ne le quitte jamais, <em>« C'’est l’instrument avec lequel je compose le plus. Depuis toujours ».</em><br /><br /><strong>17 heures.</strong> Le convoi arrive enfin à la salle où aura lieu le concert du soir. Pas le temps de passer à l’hôtel, il faut déjà se lancer dans les balances. <em>« A Manchester, nous n’avons pu faire que vingt minutes de réglages. Cela accentue le stress. »</em> Du coup, les musiciens prennent une bonne heure pour peaufiner les enchaînements ou les jeux de lumière. <em>« J’ai envie de faire évoluer ce spectacle. Pour l’heure, je tâtonne encore. J’aimerais pouvoir interpréter des morceaux différents tous les soirs. C’est l’enjeu que je me suis fixé pour la tournée française [de 2010]. »</em><br /><br /><strong>18h30.</strong> Dans sa loge, sobrement décorée, Jarre évoque ses projets. <em>« J’ai envie que les concerts français soient complètement exceptionnels. Je n’ai pas fait ce genre de shows depuis des années en France. Alors que je suis reconnu dans le monde entier, j’ai un sentiment de manque avec mon propre pays. Je souhaite que tous ceux qui ont aimé <a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2012/08/20/concert-de-la-place-de-la-concorde-1979.html">la Concorde</a> ou <a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2012/09/04/paris-la-defense-concert-exterieur-1990.html">la Défense</a> soient de nouveau éblouis. »</em> Après un bref repas avec l’équipe, Jarre s’enferme un quart d’heure, le temps de se changer. <em>« Je n’ai pas besoin d’une concentration maximale. Parfois, quand je monte sur scène, c’est comme si je grimpais sur un ring de boxe. J’ai encore des choses à prouver ! » </em>dit-il en se servant une rasade de saké.<br /><br /><strong>20h03.</strong> La salle remplie aux trois quarts est plongée dans le noir. Aussitôt un triangle de laser se dessine sur la scène, duquel sort Jarre. La foule frissonne...<br /><br /><strong>22h10.</strong> Après avoir revisité tous ses classiques, et ressorti sa harpe laser du placard, Jarre revient pour interpréter «Oxygène IV<a href="http://jarre-fan.hautetfort.com/archive/2013/01/26/oxygene-4-1976.html">*</a>», le titre qui l’a rendu célèbre en 1976. Sautillant derrière ses claviers, il sourit comme un gamin. Qu’il ne cessera jamais d’être.
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Les poignées
tag:corboland78.hautetfort.com,2007-08-23:1186932
2007-08-23T14:49:00+02:00
2007-08-23T14:49:00+02:00
On apprend que Paris-Match a publié une photo de notre Zébulon national...
<span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'">On apprend que Paris-Match a publié une photo de notre Zébulon national faisant du canoë torse nu lors de ses vacances américaines et que cette photo a été retouchée pour faire disparaître des poignées d’amours disgracieuses. On se demande à quoi pense la presse quand elle agit ainsi ? Sarkozy est sous les feux des médias et de l’opinion 24h sur 24h, le moindre de ses clignements d’œil est analysé et commenté, ce qui ne manque pas d’agacer l’opposition et ses détracteurs à juste titre, alors pourquoi mettre de l’huile sur le feu en « bricolant » une photo aussi banale ? Le président S…arkozy n’est pas S…uperman ! Qui pourrait le croire ? Aujourd’hui on gomme les bourrelets, demain on étire dans le sens de la hauteur, après demain on rectifie les oreilles et le nez etc. et dans six mois on ne le reconnaitra plus ! On a déjà vu dans le passé ce genre de traficotage, en URSS par exemple, où un dirigeant disgracié et passé à la trappe était gommé des photos officielles. Alors s’il vous plaît, n’utilisez Photoshop que pour de bons motifs …</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'"> </span></p>