Last posts on parent2024-03-28T20:22:55+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/parent/atom.xmlcentrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlParenttag:eklektik.hautetfort.com,2019-08-02:61671122019-08-02T09:00:00+02:002019-08-02T09:00:00+02:00 "Un des plus clairs effets de la présence d'un enfant dans un ménage est de...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6017520" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/02/2513834219.jpg" alt="220px-Georges_Courteline_circa_1890.jpg" />"Un des plus clairs effets de la présence d'un enfant dans un ménage est de rendre complètement idiots de braves gens qui, sans lui, n'eussent peut-être été que de simples imbéciles."</p><p style="text-align: justify;"> <strong>Georges Courteline</strong> (1858-1929)</p>
Littérature de partouthttp://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.htmlThomas Bernhard, ”Retrouvailles”, dans Goethe se mheurt [sic]tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2013-11-07:52123272013-11-07T05:00:00+01:002013-11-07T05:00:00+01:00 (...) Tant que nous avons vécu chez nos...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4312781" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/772533361.6.jpg" alt="images.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99.25pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><span style="font-family: Baskerville; font-size: 14pt;"> </span><span style="font-family: Baskerville; font-size: 14pt;">(...) Tant que nous avons vécu chez nos parents, nous étions en réalité enfermés dans deux cachots, et lorsque l'un de nous croyait être enfermé dans le cachot le plus terrible des deux, l'autre avait tôt fait de le détromper en rapportant que le sien était bien plus terrible. Les maisons familiales sont toujours des cachots, rares sont ceux qui parviennent à s'en évader, lui dis-je, la majorité, c'est-à-dire quelque chose comme quatre-vingt-dix-huit pour cent, je pense, reste enfermée à vie dans ce cachot, où elle est minée jusqu'à l'anéantissement, jusqu'à mourir entre ses murs. Mais moi, je me suis évadé, lui dis-je, à l'âge de seize ans je me suis évadé de ce cachot, et depuis je suis en fuite. Ses parents m'avaient toujours prouvé à quel point les parents peuvent être cruels, tandis que, réciproquement, les miens lui avaient toujours prouvé à quel point les parents peuvent être atroces. Lorsque nous nous retrouvions à mi-chemin entre nos maisons parentales, lui dis-je, sur le banc à l'ombre de l'if, je ne sais plus si tu t'en souviens, nous parlions chaque fois de nos cachots familiaux et de l'impossibilité d'y échapper, nous échafaudions des plans, uniquement pour les rejeter aussitôt comme totalement chimériques, sans cesse nous évoquions le renforcement continu du mécanisme répressif de nos parents, contre lequel il n'y avait aucun remède.</span></p><!-- [if gte mso 9]><![endif]--><p> </p><!-- [if gte mso 10]><![endif]--><p> </p><!--StartFragment--><p> </p><!--EndFragment--><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99.25pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Baskerville; font-size: 14pt;"> [...]</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99.25pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p> <span style="color: blue; font-family: Baskerville; font-size: 14pt; text-align: justify;">Thomas Bernhard, "Retrouvailles", dans <em>Goethe se meurt</em></span><span style="color: blue; font-family: Baskerville; font-size: 14pt; text-align: justify;">, récits, traduit de l'allemand par Daniel Mirsky, Gallimard, p. 11-13.</span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlCHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 22.05.2013tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-05-22:50769032013-05-22T18:40:00+02:002013-05-22T18:40:00+02:00 CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 22.05.2013
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4630652" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong> 22.05.2013</strong></span></p>
S. Lle noelhttp://defensederire.hautetfort.com/about.htmlChroniques d'un jeune parent : a chaque jour... Troisième partietag:defensederire.hautetfort.com,2013-04-22:50523532013-04-22T21:43:00+02:002013-04-22T21:43:00+02:00 Tant que le petit d’Homme reste cantonné à une hauteur maximale, bras...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://defensederire.hautetfort.com/media/02/00/2070410984.jpg" target="_blank"><img id="media-4071222" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/02/00/2254891186.jpg" alt="enfant, parent, equilibre, imagination, loi de murphy" /></a>Tant que le petit d’Homme reste cantonné à une hauteur maximale, bras dépliés, d’un mètre, la vie quotidienne, bien que légèrement bouleversée, n’en reste pas moins presque pépère. Au pire, il chute de sa propre hauteur qu’amortissent une certaine souplesse, que jamais l’adulte ne retrouvera, et un système d’amortisseur dernier cri appelé la couche culotte. Il en est autrement quand l’enfant se fait acrobate et commence à vouloir explorer la verticalité du monde : l’enfer ne sera pas chez les autres mais bien chez vous !!!</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Le processus commence toujours invariablement par les tentatives répétées, et avortées, de monter sur le canapé ou une chaise. Au début, le parent aide un peu l’enfant, tu devrais t’y prendre comme ça… Erreur monumentale, l’adulte vient de créer son propre malheur. Une fois en l’air, les techniques d’escalade assimilée, associées à cette souplesse hors du commun déjà évoquée, l’autonomie va aller galopante. Parallèlement, la conscience du danger n’empruntant pas le même chemin, elle est à ce stade inexistante, le danger guettera le parent à chaque seconde, pire que dans une émission de télé-réalité. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Vous pouvez vous armer d’une caméra et tenter de gagner le prix de la meilleure gamelle sur le net. Ou tout simplement exercer les responsabilités parentales et tenter de prévenir les accidents domestiques et les dommages corporels à votre progéniture. Car la liste est longue de ce que l’imagination d’un enfant d’un an et demi est capable de produire.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Pour analyser le terrain de guerre, pardon de jeu, du petit d’Homme, il faudra toujours avoir en tête la loi de Murphy ou théorie de l’emmerdement maximum : la réalité sera toujours pire que la prévision. Si l’enfant chute depuis le canapé ou un fauteuil du salon, il sera invariablement attiré par la table basse. L’auteur, pas chiche, vous livre quelques conseils : retirer la table basse, la remplacer avantageusement par un carton, pour faire une cascade comme au cinéma et ouvrant la possibilité de combiner avec un atelier création décoration du carton… Mesure plus radicale : équipez votre enfant d’une tenue gonflable sur tout le corps pour amortir les chocs… Que l’on sache, les enfants du Bibendum n’ont jamais eu à subir de conséquences dommageables à leur chute durant l’enfance.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">La chaise constitue pour l’enfant une sorte d’aimant, pour laquelle il exprimera une attirance irrésistible. Depuis la chaise, 40 siècles d’infarctus parentaux vous contemplent… Ce n’est pas tant la chaise en elle-même qui provoque l’attrait que ce qu’elle permet de réaliser. L’accès au stylo que vous laissez traîner, le vase sur la table, la table elle-même, le couteau de cuisine qui couperait un bœuf en trois secondes sur le plan de travail, votre Mac dernier cri, ce vaste univers s’offre au désir et au plaisir de l’enfant…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Un son va revenir ponctué inlassablement chacune de ses aventures : non, ne touche pas à ça, non ne grimpe pas la dessus, non ne pousse pas ce vase ming par terre. Comment peut-on être étonné par la suite qu’un des premiers mots que l’enfant maitrisera le mieux soit le non. Non, non, non, non… La vie est faite d’interdit que l’on se voit imposer dès le plus jeune âge… Et toi parent, tu ne dois pas capituler, baisser la garde, une seule seconde. Un oui explicite ou un accord tacite, c’est une brèche dans laquelle le petit d’Homme ne mettra pas une seconde à s'engouffrer, tu le sais car tu ferais la même chose... Non les clés de la voiture ne sont pas des outils pour faire comme les grands en les introduisant dans n’importe quel trou. Non, la cuisinière n’est pas une dinette et le bouton d’allumage du gaz n’est pas factice… Faire comprendre la distinction entre jouets et objets sérieux du quotidien, c’est un travail fastidieux mais nécessaire. L’auteur, un peu laxiste sur les bords, s’en mord les doigts aujourd’hui, la confusion dans l’esprit de sa progéniture venant singulièrement bordeliser les frontières entre téléphone de Papa et le marteau factice pour pousser des petits tubes sur un faux établi, sans parler du faux canard jaune de maman…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Le parent du jeune enfant devra être pareil à un super-héros. Capable d’entendre et d’anticiper le danger qui se déroule hors de son champ visuel, il lui faudra bondir telle une panthère pour rattraper l’enfant imprudent, voler littéralement pour rattraper l’assiette lancée dans les airs… Souplesse et forme physique sont deux qualités qui peuvent s’entretenir également dans la parentalité. L’habitation familiale peut s’apparenter à une salle de sport, option gymnastique, catégorie libre.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Au final, c’est un équilibre subtil qui s’instaure : l’enfant se lassera de son terrain de jeu, tout en prenant conscience de la douleur que provoque une chute. Le parent sera fataliste. Mais prévoyant. Ainsi, il prendra soin d’ôter toutes les chaises et marche pied du salon pour les entasser dans le couloir : effet garanti quand des copains débarquent ! Un rien pourra faire basculer la situation mais la plupart du temps, l’enfant se jouera des lois de la gravité et le canard de maman sera bien à sa place, caché au fond du tiroir…</span></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlGénérationtag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-12-28:49398092012-12-28T01:00:00+01:002012-12-28T01:00:00+01:00 Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong>Dans les démocraties, </strong></p><p style="text-align: center;"><strong>chaque génération est un peuple nouveau</strong></p><p style="text-align: center;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: center;"><strong>Tocqueville</strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3899038" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/3083549970.JPG" alt="IMG_6013.JPG" width="445" height="296" /></p>
S. Lle noelhttp://defensederire.hautetfort.com/about.htmlchroniques d'un jeune parent, des petits et grands bonheurs d'être parent deuxième partietag:defensederire.hautetfort.com,2012-12-12:49266842012-12-12T21:29:09+01:002012-12-12T21:29:09+01:00 Arrive le temps de l’accouchement. Rendons gloire à la femme en cet instant...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Arrive le temps de l’accouchement. Rendons gloire à la femme en cet instant pour cette épreuve terrible à plusieurs titres. Non seulement la femme souffre, mais elle va subir pendant quelques mois encore les conséquences de sa grossesse. Certaines ne s’en remettront pas, conservant définitivement un physique de maman sans jamais parvenir à retrouver un corps de femme fatale. La vie est cruelle, l’homme pourra se permettre pour sa part une petite bedaine sans subir le déclassement et l’infamie… Pourtant, ce qui compte en cet instant, c’est le bonheur de sentir le petit d’Homme contre soi, sentir ses doigts frêles et minuscules vous attraper par hasard la main. La machine à larmes se remet en marche, encore et encore. On accueille une nouvelle vie, il y a un je ne sais quoi de magique. Il y a de la joie, il y a de la spontanéité et aussi de la gravité. On devient responsable pas seulement de soi mais, et c’est plus lourd de conséquence, d’un autre individu. Et il y a un peu d’horreur également. Un accouchement a beau être aseptisé de nos jours, le sang, le cordon à couper et le placenta qui se retrouve dans une écuelle, c’est une épreuve à surmonter dans la vie d’un couple. On ne sort pas totalement indemne de ce genre d’événements, du moins à court terme. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Cela tombe bien car messieurs, le retour de couches, c’est ceinture pour quelques temps. Mais ne vous inquiétez pas outre mesure, la nature est bien faite : les premiers mois, les nuits sont si courtes, si hachées, que vous ne pensez à rien d’autre qu’à un lit douillet, un sommeil consécutif de huit heures et certainement pas à <em>tirlinlipimpon sur le chihuahua</em>, n’en déplaise à Carlos, avec la tête avec les bras… Non, durant cette période plus ou moins longue, le bonheur sera de voir s’endormir l’enfant dans vos bras. De le voir être rassuré en posant sa tête contre votre épaule, et là encore, si vous n’êtes pas une brute épaisse, les yeux s’humidifieront. L’Homme a beau être un loup pour l’Homme, il est des moments où il veut protéger l’agneau … du loup à la Louve, parfois il n’y a qu’un pas qu’il ne faut pas hésiter à franchir…</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">L’enfant pour un parent, c’est le rappel d’une époque perdue, il y a longtemps et que l’on se plaît à retrouver. L’époque de la spontanéité, de la douce naïveté, cette découverte perpétuelle du monde, s’extasier devant l’insignifiant, tout simplement parce que c’est la première fois qu’on le rencontre. Souvent, Cela paraît énervant à nos habitudes d’adultes post moderne gavés au fil d’info permanent que plus rien ne surprend, pourtant c’est réapprendre un rapport au temps qu’on avait enfoui dans un quotidien de personne responsable-mature-adulte-etblablabla. On rigole ensemble des petits riens, des petits progrès de tous les jours, c’est un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour bébé…. Parce que oui, le temps a beau filer à toute vitesse au quotidien, la parentalité reste plus que jamais l’école de la patience. Ce qui nous paraît naturel, être propre, manger avec une fourchette, s’habiller ou encore écouter et lire de la merde en boîte est pour une large part une question culturelle. Qui peut prendre plus ou moins de temps à être acquise. Tenez, prenez un enfant en bas âge et un plat de lentille : c’est le début d’une tragédie. L’ordre naturel des choses conduisant à ce que les lentilles quittent l’assiette pour rejoindre la bouche de l’enfant avec une perte substantielle de matière que vous retrouverez sur et sous le mioche (il n’y a rien de pire que les lentilles et le riz coincés entre les interstices d’un rehausseur… à mettre presque sur le même plan qu’un changement de couche post-diversification)… Il faudra serrer les dents en voyant les lentilles s’éparpiller tout autour de lui : un jour, tu sauras manger des lentilles, et ce jour-là, tu seras un Homme mon fils !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Apprendre à s’habiller à un enfant n’est pas plus facile et avouons-le honnêtement, les parents n’y arrivent pas toujours pour eux-mêmes. Combien d’entre nous, une fois adultes, sommes encore dépendants d’un ou d’une autre pour ne pas paraître trop ridicule sur le plan vestimentaire, autant pour renouveler la garde-robe que pour éviter la composition douteuse entre chaussures pantalon et veste totalement antinomiques, dépareillés et même de mauvais goût ???</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Bref, il faudra être patient, patient, patient et patient. Avec une grande dose de pédagogie. Toujours…ou presque. Parce que la patience ayant toujours une limite, il pourra être permis à l’occasion, en cas de retard avéré ou de foutage de gueule trop appuyé, de passer par-dessus cette exigence de la réussite d’une bonne éducation…en rappelant que l’Etat, c’est soi !!!! Un peu d’autorité, c’est le gage d’une bonne tranquillité !</span></p>
S. Lle noelhttp://defensederire.hautetfort.com/about.htmlChroniques d’un jeune parent, des petits et grands bonheurs d'être parent...première partietag:defensederire.hautetfort.com,2012-11-27:49111472012-11-27T21:28:00+01:002012-11-27T21:28:00+01:00 Devenir parents, on peut s’y préparer de mille façons, il n’en reste pas...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/02/3985320703.jpg" target="_blank"><img id="media-3857152" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/02/711898645.jpg" alt="chronique, parent, echographie, bonheur, humour, monsieur patate" /></a>Devenir parents, on peut s’y préparer de mille façons, il n’en reste pas moins que les surprises sont multiples, inattendues et parfois rafraichissantes. Oui, c’est dur, sans conteste le quotidien ne pourra plus être ce qu’il était, et non la fatigue ne disparaîtra pas du jour au lendemain… mais vous êtes largement payés en retour. Mais payés de quoi ? C’est indescriptible, ne m’en demandez pas plus… et sachez qu’il est préférable ne pas entrer dans cette logique comptable pour compter les points. Avoir des enfants et faire usage de sa raison de consommateur ne font pas bon ménage, l’individu se jetant plus facilement sur le dernier Iphone que sur le premier paquet de couche venu. Pourtant s’il devait rester un argument pour les plus égoïstes et cyniques de nos congénères il faudrait se rappeler celui-ci : il faudra bien quelqu’un pour venir nous voir dans nos vieux jours et quoi de plus sûr que sa propre progéniture qui viendra vérifier que l’héritage à venir n’est pas trop dilapidé…</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Devenir parents, c’est une aventure, c’est une Odyssée presque aussi longue que la vraie, un peu moins exotique certes mais pratiquement aussi dangereuse. Ça commence par une rencontre, une envie commune et un premier épisode. Par voie naturelle, avec l’aide de la médecine ou par l’adoption, c’est une tempête d’émotions qui surgit à l’annonce de la paternité et de la maternité à venir.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Par exemple, la première échographie est un moment particulier dans une vie de parent. C’est une prise de contact précoce que la technologie moderne ne cesse de perfectionner. Il n’est qu’à voir les premières échographies, dont ma génération a été la bénéficiaire pour voir les progrès accomplis en matière de prise en photo dès le stade fœtus. A croire que la révolution technologique a été préparée pour que nous puissions alimenter nos comptes Facebook 30 ans plus tard…</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Masse informe, presque monstrueuse à la fin des années 70, le fœtus issu de l’échographie s’apparente de nos jours à une statue de cire, fidèle reconstitution en 3 D qui fait froid dans le dos, avec moult détails précis avec un risque toutefois avéré de faire ressembler parfois l’enfant à venir à un mix entre Gollum et Monsieur Patate. Il n’en reste pas moins que voir bouger sa descendance, entendre son cœur battre, ça vous met à terre le plus fort des hommes. C’est le début de la réactivation du canal lacrymal, qui ne cessera pas de sitôt, les enfants vous feront pleurer à intervalles réguliers, que ce soit de rire, de peur, de colère ou de fatigue…</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Si la grossesse n’est jamais un long fleuve tranquille, elle est toujours chargée d’émotion. Et pas seulement à cause des hormones qui chamboulent tout… C’est un mélange d’extases et de peurs profondes qui se succèdent, extase de sentir l’enfant pousser, sa présence s’affirmant presque de jour en jour, peur qu’il y ait un problème avec le bébé. Avant chaque visite contrôle, le stress monte invariablement. Les nouvelles technologies, elles encore, portent en elles le pire et le meilleur. Et dans le pire, il y a la multiplication des blogs et des forums, qui constituent une bombe à anxiété parentale. A part quelques Lou Ravis de la crèche qui font partager chaque moment de bonheur avec le monde entier, les forums de parents en devenir sont le refuge de tous ceux qui ont connus les pires malheurs en la matière. Quand tout va bien, on profite de son bonheur. En revanche, une fausse couche, une trisomie, une mort subite, une malformation, c’est une épreuve lourde que l’anonymat d’internet permet de partager avec le plus grand nombre. Souhaitant vous renseigner par vous-mêmes sur les étapes de la grossesse, et notamment les différents examens médicaux, vous tapotez sur votre moteur de recherche et découvrez une véritable galerie de ce qui peut arriver de pire à des parents. Comme si toutes les grossesses se passaient ainsi, comme si tous les enfants avaient de nos jours des malformations diverses et variées. Vous flippez : et si avoir un enfant constituait une forme de guerre atomique personnelle dévastant votre petite vie bien réglée... Vous commencez à interpréter chaque signe comme l’expression d’un dysfonctionnement de mauvais augure… Vous ne dormez plus, vous ne pensez plus qu’à cela…la vie devient un enfer…que la coupure de l’écran rend à nouveau respirable. Pour vivre sereinement la parentalité à venir, un seul conseil, ne pas (trop) y penser !!!</span></p>
Phil Chamhttp://philippechamosset.hautetfort.com/about.htmlLe Mariage pour Tous !tag:philippechamosset.hautetfort.com,2012-11-09:49021502012-11-09T22:45:00+01:002012-11-09T22:45:00+01:00 Que voilà une magnifique appellation marketing ! Là il...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Que voilà une magnifique appellation marketing ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Là il faut reconnaître au gouvernement actuel cette capacité à donner des noms à leurs projets qui percutent : quels seront ceux, sans pitié aucune, qui oseraient remettre en question cette quête si noble… et si prioritaire aujourd’hui…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Les termes pour justifier une pseudo absence de liberté ? Notre pays est une telle dictature…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">L’expression qui sous tend l’inégalité de droits pour une partie de notre peuple… L’accumulation de termes qui va sauver le mariage en perdition dans notre grand et beau pays… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">En ce qui me concerne je fais partie de ces gens qui pensent qu’une famille c’est une mère et un père qui se sont unis pour donner la vie, élever, protéger et donner la possibilité à leurs enfants de grandir dans notre société dans les meilleurs conditions possibles dans le respect de leur environnement et des devoirs qu’ils ont pour leur pays.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Même si je suis persuadé que des couples homosexuels ayant des enfants, c’est un fait, ne donnent pas plus et pas moins d’amour qu’un couple hétérosexuel, et qu’ils éduquent ces enfants dans le même respect de notre pays que la majorité de leurs concitoyens. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Mais je crois que des enfants ont besoin d’une présence féminine et d’une présence masculine dans le cadre de leur croissance. Et que ce n’est pas à la société, encore moins à l’école, de compenser tous les manques ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Le gouvernement et ses relais mettent en avant l’exemple d’autres pays européens tellement plus en avance que nous : j’aimerais tellement que ceux-ci aient plutôt cette démarche pour la gestion économique et administrative de notre pays.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">On nous dit que cette nouvelle décision ne concernera pas un nombre important de nos concitoyens : alors pourquoi remettre en question un des socles de notre société ? Pour une petite partie d’une minorité ? Je croix d’abord que le terme « mariage » est un terme qui a trait au religieux : je croix qu’un autre terme (pourquoi pas union) devrait être utilisé pour cette étape purement administrative en Mairie : il est un fait que nos concitoyens attendent de leur mairie qu’elle pallie à leur choix (respectable par ailleurs) de ne pas se « marier » religieusement. On veux des chants, des textes, des témoignages, des musiques, du riz, des fleurs,… tout, comme si on était à l’église mais surtout sans y être… On ne peut que comprendre ces fonctionnements, et personnellement je participe avec plaisir à ces mariages « animés », mais ils sont révélateurs des attentes de nos concitoyens.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Et pourtant, si cette loi est votée, en tant qu’élu, je ne me défausserais pas si on me demande de célébrer un mariage entre deux hommes ou deux femmes : parce que ce sera la loi et que de ne pas la respecter serait contraire à mes convictions ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Je respecterais le choix de la majorité de nos concitoyens qui auront mis au pouvoir le Président qui avait annoncé dans son programme cette promesse (au moins une qu’il aura tenu…). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">A ceux qui auront voté pour M. Hollande, à ceux qui n’auront pas été voté au second tour, et qui sont contre cette loi, d’assumer cette conséquence parmi d’autres de leur choix !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Par contre dans le projet de loi quelques éléments me semblent encore plus dangereux…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-size: small;">tout d’abord, notre gouvernement semble face à l’obligation de faire disparaître les notions de père et mère au profit par exemple de parent 1 et parent 2… qu’est ce qu’il y a de plus impersonnel et technocratique que ce type d’appellation ? </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-size: small;">Je crois aussi que l’on cherche surtout à faire plaisir à une minorité en prenant en compte un droit À l’enfant au détriment des droits DE l’enfant, on essaye de résoudre des problématiques d’une minorité en remettant en question des institutions qui soutiennent le fonctionnement de la majorité de nos concitoyens.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span><span style="font-size: small;">Enfin, et surtout, on envisage par le biais de cette nouvelle donne, de conférer la possibilité aux couples composés de deux hommes et de deux femmes d’adopter des enfants… Par contre, les enfants issus d’une procréation assistés (le sujet étant encore trop délicat dans notre société…) eux, enfants de première catégorie ne pourraient devenir enfants pour ces couples nouvellement sacralisés… On envisage simplement de créer sociétalement 2 niveaux entre les enfants… Ceux qui pourront être des enfants de certaines familles et ceux qui ne le pourront pas… répondre à une inégalité tout en créant une nouvelle…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Au final, un peu Tout ça pour ça, une promesse de campagne qui va remettre en question une institution qui évoluait au fil du temps avec les adaptations et les nouveaux modes de vie de nos concitoyens. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">On nous rabâche à longueur de journée l’avancée que cela représenterait pour notre société alors que l’on a pas encore « géré » une problématique qui concerne aujourd’hui directement ou indirectement une majorité de nos concitoyens : les familles recomposées. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Quid du statut de belle mère ou de beau père, pour quelles responsabilités… C’est beaucoup moins « tendance » certes, mais les problématiques générées par cette évolution naturelle de notre société sont bien réelles.</span></p>
Oriane BORJAhttp://orianeborja.hautetfort.com/about.htmlL'enfant sous rayons Xtag:orianeborja.hautetfort.com,2012-05-22:47248982012-05-22T14:36:00+02:002012-05-22T14:36:00+02:00 Le Conseil constitutionnel ayant été saisi d’une QPC, a validé la...
<p><strong><span style="font-size: medium;"><img id="media-3592737" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://orianeborja.hautetfort.com/media/00/01/865970725.jpg" alt="bebe-avec-options.jpg" />Le Conseil constitutionnel ayant été saisi d’une QPC, a validé la constitutionnalité de la Loi sur l’accouchement sous X..</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: medium;"> Cette Loi était censée prévenir des infanticides et des abandons d’enfants (Sic).</span></strong></p><p> </p><p><span style="font-size: medium;">En pratique, l’accouchement sous X permet à la mère de mettre au monde son enfant et de l’abandonner à l’Etat sans que l’enfant et son éventuelle famille adoptive, ne sachent l’identité de la mère et on s’en doute, encore moins, celle du père.</span></p><p><span style="font-size: medium;">La jurisprudence a eu à connaître des drames humains, du père putatif qui ne désirait pas abandonner son enfant, à la grand-mère qui ne le voulait pas non plus, jusqu’à la mère, conseillée dans la détresse, qui sa vie durant, cherchera à renouer avec sa chair, et de cet enfant lui-même qui n’en finira jamais de se torturer sur ses origines et cet amour absent.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: medium;">Contrairement à ce que l'idéologie libérale d'extrême-droite nous fait dire, aucun nationaliste ne saurait être pour l'accouchement sous X. </span><br /><span style="font-size: medium;"> La filiation, les racines, c'est humain, c'est vital, c'est national.<br />Nous sommes sans doute pétris de droit romain qui reconnaît tant l'enfant dès sa conception que la mère de façon certaine, et peut-être encore imprégnés de la justice du roi Salomon.</span></p><p><span style="font-size: medium;"> Actuellement, le programme dit national est favorable à l'accouchement sous X parce que nous ne l'avons pas encore purgé de toutes ses dérives libérales.</span></p><p><span style="font-size: medium;">La bourgeoise de droite incapable d'enfanter et n'acceptant pas la loi naturelle, veut s'offrir un enfant tout de même, elle volera bien celui d'un manant mais ne tolère pas de géniteurs ah hoc dans sa famille, il faudra le cacher.<br />Dans la situation inverse, accoucher sous X serait pour elle, si elle est pleinement consciente de ce qu'elle fait, une situation confortable la dédouanant, légalement, de toute responsabilité.</span></p><p><span style="font-size: medium;">Quant à la bourgeoise de gauche, elle va s'en acheter un sur le marché étranger où il est en solde toute l'année, et pense du haut de la supériorité de sa race, que l'enfant sera mieux chez elle que dans son milieu naturel.<br />On en a même vu qui retournait la marchandise pour cause de vices cachés (si si, c'est possible), sans que l'on nous dise d'ailleurs si le vice venait de l'enfant ou de l'éducation qui lui était donnée.</span></p><p><span style="font-size: medium;">Vous avez encore les bourgeoises droite-gauche du chaud-bize qui veulent aussi d’un « nenfant » malheureux exotique pour assortir au dernier sac croco et qui pensent que le bonheur transpire d'une Laura Smet alors que de leurs pores, on ne voit guère ce qu’il sort hormis d'essence de produits défendus ...</span></p><dir></dir><p> </p><p><span style="font-size: medium;">Alors Antigone sait qu’elle va mourir, elle fait ce qu’elle a à faire et dit ce qu’elle a à dire.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: medium;">Les prétextes de cette loi sont fallacieux, l’infanticide existe, l’abandon d’enfants existe, ils ne sont seulement que légalisés et arrangent une caste de privilégiés.</span> <br /><span style="font-size: medium;">Le Conseil Constitutionnel s'en fait seulement là le garant.</span></span></p><p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: medium;">Du reste tout étudiant en droit apprend très tôt de ses maîtres-mêmes, qu'un juriste, c'est aussi fait pour savoir contourner la Loi.</span></span></p><p> </p><p> </p><p><br /><span style="font-size: large;"> La Loi n’est là que pour organiser comme l’idéologie anglo-saxonne nous y incite, le contrôle des naissances.</span><br /><br /><span style="font-size: large;"> Actuellement, on se contrefout des enfants, on ignore au mieux le lien charnel qui l’attache à sa mère.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: large;">Le prétexte matériel est totalement gratuit, l’enfant n’a besoin que de l’amour de sa mère et elle-même méconnaît seulement quel trésor elle pourrait en tirer.</span><br /><br /><span style="font-size: large;"> En France, nul ne peut se prévaloir de ne pouvoir matériellement s’occuper de son enfant.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: large;">Je peux l'affirmer ayant élevé mes quatre enfants entièrement seule quand le dernier venait à peine de naître. Je n’ai demandé d’aide à absolument personne, ne vivant que d’un congé parental et des maigres allocations familiales ignorant même que l’aide spécifique de parent isolé ou même que le RMI à l’époque, était d’un montant supérieur. Mes enfants ont poursuivi une scolarité et même une vie sociale normale. </span></p><p><span style="font-size: large;">Je ne dis pas que c’est simple, je dis que c’est faisable. A condition toutefois que l'on ne continue pas à sabrer dans les conditions de vie.</span><br /><br /><span style="font-size: large;"> Il vous faut sans doute potentiellement affronter les condamnations d’une famille et d’un Etat qui au fond, vous reprochent la folie de nos jours d’avoir désiré des enfants.</span><br /><br /><span style="font-size: large;"> Si on peut heureusement échapper à ce malheur du côté de sa famille, on n’y réchappe pas côté Etat, l’assistante sociale à laquelle j’avais eu l’idée de m’adresser m’a bien fait comprendre les principes qui prévalaient dans l’administration, il n’y a pas idée de vouloir garder ses enfants. Il n’y a aura donc pas de ce côté, ne serait-ce qu’un soutien moral.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: large;">Société qui sera toute prête en revanche à conseiller d’autres à concevoir des enfants en tube - chez lesquels les dernières recherches montrent une propension à la dépression « inexpliquée » - quitte à sacrifier ceux en trop, on tiquera sur la discrimination, on permettra l’élimination pour « raisons » « médicales », pas encore sur le choix du sexe ou de la couleur des cheveux, mais en regardant bien, le marché est ouvert, il y a bien des endroits où cela est possible.</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: medium;">Le prisme est ici la rupture avec les origines. Certains parents adoptifs d'enfants étrangers cultivent le lien avec la famille originelle de l’enfant qui a toujours à l’étranger une tante, un grand-parent, une cousine. C’est le manque de moyen qui contraint là-bas, à l’abandon d’enfants, on peut donc aussi aider les familles plutôt que de leur prendre complètement leurs enfants.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: medium;">Je sais que la vérité est dure à entendre, le fait est que l’on voit peu d’haitiens venir adopter des orphelins français.</span><br /><span style="font-size: medium;">D’ailleurs, l’accouchement sous X est un principe occidental, les pays pauvres n’ayant alors sans doute pas atteint notre niveau d’incivilisation (je ne suis pas naive mais ne confonds pas pas les réseaux maffieux qui pillent, tuent, enrôlent des enfants-soldats avec les peuples) qui permet de se délester d’un enfant sans raison valable, en manipulant des jeunes femmes en détresse.</span> </p><p><span style="font-size: medium;"> Et si dans certains pays les petits sont parfois abandonnés pour raisons culturelles (les filles essentiellement), de plus en plus les pays veillent à ce que leurs orphelins ne sortent plus du territoire pour satisfaire une demande étrangère.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: large;">Alors, non, on ne dit pas qu’une famille adoptive serait moins aimante qu’une mère charnelle, nous connaissons Hector Malot et sa mère Barberin, mais oui, on peut aimer un enfant sans se l’accaparer et le couper de sa sève, de quoi a-t-on peur ?</span></p><p><span style="font-size: large;">Ensuite, c’est l’amour qui tranche et détermine le reste.</span></p><p> </p><p> </p><p> </p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlMa rencontre avec Violet Park (J. VALENTINE)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2011-08-14:37413612011-08-14T00:21:00+02:002011-08-14T00:21:00+02:00 « Le bureau de la compagnie de taxis se trouvait en haut d’une ruelle...
<p>« Le bureau de la compagnie de taxis se trouvait en haut d’une ruelle pavée, bordée de part et d’autre de rangées de maisons basses. »</p><p>Lucas SWAIN est un adolescent de quinze ans qui vit à Londres avec sa mère, sa grande sœur et son petit frère. Leur père, Pete, brillant journaliste, a disparu un beau jour avant la naissance de Jed, le petit dernier, les laissant dans le doute, l’expectative, l’angoisse et la colère. Lucas avait dix ans à l’époque, il se souvient de bribes de son père, qu’il tente de faire revivre en portant ses vêtements et affectant son allure.</p><p>Mais une rencontre va tout changer : celle de Violet Park. Ou plus exactement de l’urne contenant ses cendres, abandonnées dans un taxi. De fil en aiguille, cette Violet va mener Lucas beaucoup plus loin qu’il ne l’aurait cru…</p><p>Ce premier roman de Jenny VALENTINE est une petite merveille de subtilité. A travers un fil conducteur presque farfelu, il nous amène à explorer la psychologie adolescente, les rapports parents-enfants, la relation à la mort, tout en conservant fantaisie et humour.</p><p><em>Ma rencontre avec Violet Park</em> évoque presque avec légèreté des faits graves, lourds, et plonge dans les secrets de famille absolument inattendus. Roman d’apprentissage qui voit le héros devenir (presque) adulte et apprenant à vivre avec les failles et les parts d’ombres des siens, roman d’amour aussi puisque Lucas va vivre sa première vraie histoire, roman familial enfin, car Jenny VALENTINE dépeint avec beaucoup de sensibilité les rapports entre petits-enfants et grands-parents.</p><p>Écrit à la première personne, <em>Ma rencontre avec Violet Park</em> saura toucher filles et garçons par ses préoccupations et sa manière de traiter les choses et les gens.</p><p><em>Il y a une minute encore, ces pensées ne m’étaient jamais venues à l’esprit, et maintenant, j’étais vraiment et sincèrement préoccupé par ce que pouvait être la vieillesse, quand on est coincé à Londres, où tout le monde bouge plus vite que vous, et où la chose la plus simple peut vous prendre toute la journée.</em></p><p><em>C’était à cause d’elle. Je sais que c’était à cause d’elle, de ma vieille dame, de celle qui était morte et qui se trouvait dans l’urne.</em></p><p><em>Je me revois assis là, sur la colline, tandis que les cerfs-volants traversaient l’air avec un bruit cinglant derrière moi, me demandant soudain si nous n’étions pas en train d’avoir une sorte de conversation, elle et moi. Une vieille dame morte, du haut de son étagère, essayait de m’apprendre qui étaient les gens de plus de soixante ans. C’était une sensation agréable, à fleur de peau, comme celle qu’on ressent lorsqu’on écoute un super morceau de musique, qu’on plane un peu et qu’on est assis à côté de quelqu’un de très attirant.</em></p><p align="right">Jenny VALENTINE, <em>Ma rencontre avec Violet Park.</em></p><p align="right">Ecole des Loisirs - Médium</p><p align="right">231 pages – 11€</p><p align="right">Titre original : <em>Finding Violet Park</em> – Paru en 2007 – Traduit en français en 2010</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur :</span> Pour rien au monde, Jenny VALENTINE ne renoncerait à l’une de ses activités. Le jour, elle vend des produits bio dans le magasin d’alimentation qu’elle vient d’ouvrir dans une bourgade du Pays de Galles. Le soir, une fois ses enfants couchés, cette jeune auteur, épouse du musicien Alex VALENTINE, écrit des romans. Et cela lui réussit plutôt bien.<br /> Son premier livre, <em>Ma rencontre avec Violet Park</em>, s’est vu décerner en 2007 le Guardian Children’s Fiction Price.</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2211092225&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
quitteriehttp://lesjeuneslibres.hautetfort.com/about.htmlWikipédia libre : c'est notre affaire à tous !tag:lesjeuneslibres.hautetfort.com,2009-12-14:25148722009-12-14T18:50:00+01:002009-12-14T18:50:00+01:00 Combien d'entre nous se servent de wikipédia chaque jour, pour notre...
<p style="text-align: justify;"><b>Combien d'entre nous se servent de wikipédia chaque jour, pour notre travail, pour notre culture, pour notre plaisir ?</b></p> <p style="text-align: justify;"><b>Il est une richesse, nous transformons ces informations en informations, compréhension, c'est une plus value pour chacun d'entre nous, que nous monétisons souvent d'ailleurs, dans nos savoirs faire. C'est un modèle exemplaire qui se passe de publicité, et qui doit continuer pour être "libre". Sommes-nous redevable du service que nous utilisons chaque jour ?</b></p> <p style="text-align: justify;"><b>A chacun de se poser la question en conscience.</b></p> <p style="text-align: center;"><b><span style="color: #ff00ff;">Plus qu'un don, c'est une vision de société qu'on promeut et qu'on soutient !</span><br /></b></p> <p style="text-align: justify;"><b>Wikipédia est un formidable outil quotidien et une magnifique histoire humaine qui démontre que l'intelligence et l'organisation collective peuvent construire des outils libres grâce à des contributeurs et être au service de tous.</b></p> <p style="text-align: justify;">Wikipédia est un exemple à suivre.</p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Il nous appartient à tous de continuer à faire vivre cette merveilleuse histoire du 21ème siècle :</b></span></p> <div style="text-align: center"> <p><b><a target="_blank" href="http://wikimediafoundation.org/wiki/Global_Support/fr?utm_source=2009_Notice21_g&utm_medium=sitenotice&utm_campaign=fundraiser2009&referrer=http%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FWikip%25C3%25A9dia%3AAccueil_principal&target=Support_Wikipedia2"><span id="center-logo"><img src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/63/Wikipedia-logo.png/63px-Wikipedia-logo.png" width="63" height="63" /></span></a></b></p> <p><b><span style="font-size: x-large;"><a target="_blank" href="http://wikimediafoundation.org/wiki/Global_Support/fr?utm_source=2009_Notice21_g&utm_medium=sitenotice&utm_campaign=fundraiser2009&referrer=http%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FWikip%25C3%25A9dia%3AAccueil_principal&target=Support_Wikipedia2">Pour la pérennité de Wikipédia</a></span></b></p> </div> <p> </p>
Denis Desassishttp://maitrechronique.hautetfort.com/about.htmlProcurationtag:maitrechronique.hautetfort.com,2009-05-08:21827642009-05-08T10:07:46+02:002009-05-08T10:07:46+02:00 Photo : Mad Jazz Girl Être père d’un musicien, en 2009, n’est...
<div style="text-align: center"><img src="http://www.maitrechroniquelight.com/media/02/01/1719683808.jpg" id="media-1742809" alt="mjb_nouveau_casino.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /><br /> <span style="font-size: xx-small;"><i>Photo : Mad Jazz Girl</i></span><br /></div> <div style="text-align: justify;"><br /> Être père d’un musicien, en 2009, n’est pas forcément un statut de tout repos, parce que les questions se bousculent au portillon : en ce monde troublé qui n’accorde pas aux artistes<b>*</b> la place qui devrait leur revenir, n’aurait-il pas mieux valu inciter son propre fils à choisir une autre voie ? A quoi sert-il d’être musicien, puisque tout doit désormais être quantifié, évalué, rationalisé ? L’art, l’irrationnel, la dimension poétique de l’individu ont-ils encore cours dans la sécheresse économique des discours ambiants ? Ces questions, je me les pose, chaque jour… Mais elles sont souvent balayées par les échos des scènes, ces commentaires qu’on vous fait parvenir et qui vous confirment que, probablement, vous n’avez pas eu tort dans vos choix de parents. Si, vous avez tort parfois, mais d’être absent ! Comme tout récemment, sur une scène parisienne dont vous ne connaissez que ce fugitif cliché vous laissant deviner des heures hautes en couleurs que vous devez vous contenter de vivre par procuration.<br /> <br /> <b>*</b> <i>J’ai de ce mot une définition suffisamment restrictive pour ne pas y inclure un certain nombre de faiseurs et d'imposteurs qui occupent malheureusement une place bien trop importante…</i><br /></div>