Last posts on parasites2024-03-29T11:53:11+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/parasites/atom.xmlSabinehttp://sabineetassocies.hautetfort.com/about.htmlAidez l’association Handi’Chiens en participant à un jeu concourstag:sabineetassocies.hautetfort.com,2020-06-28:62483712020-06-28T08:00:00+02:002020-06-28T08:00:00+02:00 Dans la famille dingue de chiens, je demande le père, le fils, la fille et...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans la famille dingue de chiens, je demande le père, le fils, la fille et encore le fils ! Ici dans l’entreprise, les chiens sont des membres de la famille. D’ailleurs, deux de nos associés en sont tellement raides de leur toutou qu’ils sentent un peu comme eux… à force de leur faire des câlins. Régulièrement ça me fait pester car quand tu vis à la ferme, tu sais assez vite si t’es passée après le chien pour le bisou du matin… </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6149439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://sabineetassocies.hautetfort.com/media/00/02/1066827835.jpg" alt="pepsi-mini.jpg" /><br /><span style="font-size: 8pt;"><em>Pepsi mini</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mais bon, Pepsi, la petite Jack Russell, nouvellement arrivée chez nous, fait le bonheur de Pierrafeu, Milou, Rosette et Grand Mari. Zorro et moi l’aimons beaucoup mais clairement on est moins tactiles avec elle.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6149440" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://sabineetassocies.hautetfort.com/media/02/00/1537166822.jpg" alt="chiens-ed.jpg" /><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>Quand les enfants sont en vacances, ils nous demandent de faire une photo des chiens et de la leur envoyer </em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et j’ai beau râler (mollement) Pepsi est souvent avec nous dans la maison… et surtout dans le salon. J’avoue que les poils blancs qui volent quand je plie le linge ça me rend un peu folle… </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>Protéger ses enfants et ses animaux des parasites</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mais surtout là où je suis super vigilante pour le bien être du chien et celui de mes associés c’est sur ses traitements antiparasitaires. Tiques, puces adorent son pelage et j’ai pas envie que la maison et les humains qui y vivent en soient envahis…</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Pepsi est donc traitée régulièrement contre ces parasites (et les autres chiens aussi !). On attend pas qu’elle se gratte derrière les oreilles avec la patte… si vous voyez ce que je veux dire !</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Traiter son animal de compagnie, chien ou chat contre les parasites c’est aussi protéger ses enfants ! Car si les puces (actives toute l’année) et les tiques (surtout présentes à l’automne) sont connues du grand public, on sait moins que les animaux peuvent aussi être porteurs de vers. Ce sont les vers ascaris qui quand l’animal est infesté, se retrouvent dans les déjections et peuvent persister deux ans dans l’environnement. Les enfants de moins de 8 ans, les plus de 65 ans et les personnes immunodéprimées sont les plus sensibles vis-à-vis de ce parasite. Le plus souvent, ce vers provoque des symptômes d’ordre digestifs chez l’homme. Chez l’animal adulte, ce vers n'entraîne pas de douleurs et il est donc indétectable mais il continue de contaminer son environnement. Et c’est quand même moyen appétissant cette histoire de vers… quand on sait que les enfants les plus petits passent leur temps les doigts à la bouche. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://kx1.co/boeringher-concours-photo?utm_source=affiliate&utm_medium=blog&utm_campaign=2020" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6149441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://sabineetassocies.hautetfort.com/media/01/02/235978889.jpg" alt="V1.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Et comme je vous en parlais en titre de cet article, vous pouvez également aider l’association Handi’Chiens en participant simplement à un <a href="https://kx1.co/boeringher-concours-photo?utm_source=affiliate&utm_medium=blog&utm_campaign=2020">jeu concours</a>. Jusqu’au 15 août, en postant une photo de vous et votre animal, vous pouvez tenter de gagner 1 shooting photo avec Médor ou Chatoune, des paires de chaussettes à son effigie (trop dar !)…. Et surtout chaque photo postée, c’est une dose d’antiparasitaire aux chiens de l’association Handi’Chiens qui éduque et place des chiens d’assistance auprès de personnes en situation de handicap. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Alors vous participez ?</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 8pt;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Article sponsorisé</span></em></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes snipers de la semaine... (122)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2016-02-28:57656782016-02-28T16:00:00+01:002016-02-28T16:00:00+01:00 Au sommaire cette semaine : - sur son site personnel,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5304545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/31732971.jpg" alt="Sniper beau profil.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au sommaire cette semaine :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">- sur son site personnel, <strong>Richard Millet</strong> dézingue la réforme de l'orthographe, symbole du triomphe de l'inculture...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://richardmillet.wix.com/siteofficiel#!A-propos-de-l%E2%80%99orthographe/c1q8z/56c8c2cb0cf2de8a4792503a"><strong>A propos de l'orthographe</strong></a></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5304618" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/2696368521.jpg" alt="Najat-Vallaud-Belkacem-orthographe.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">- sur <em>Valeurs actuelles</em>, <strong>Laurent Dandrieu</strong> prend lui aussi dans son viseur ladite réforme et fait mouche...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.valeursactuelles.com/choc-de-simplification-59186">Choc de simplification</a></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5304619" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/2413484458.jpg" alt="réforme de l'orthographe.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">- sur son blog, <strong>Paul Fortune</strong>, auteur de l'excellent <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2015/10/10/voyage-au-bout-de-la-banlieue-5697958.html"><strong><em>Poids lourd</em></strong></a>, allume la caste des privilégiés qui prend la défense des migrants envahisseurs contre les autochtones...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="https://paulfortune1975.wordpress.com/2016/02/22/les-parasites-contre-le-peuple/">Les parasites contre le peuple</a></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5304629" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/3956244771.jpg" alt="Jude Law.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p> </p>
Jacques-Emile Mirielhttp://jemiriel.hautetfort.com/about.htmlComplottag:jemiriel.hautetfort.com,2013-12-21:52522822013-12-21T10:10:00+01:002013-12-21T10:10:00+01:00 Le fameux livre de Pierre Klossowski ( photo ), Nietzsche...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4374144" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/00/01/2256331833.3.jpg" alt="Pierre Klossowski.jpg" /></p><p style="text-align: left;"> Le fameux livre de Pierre Klossowski (<em>photo</em>), <em>Nietzsche et le cercle vicieux </em>(Mercure de France, 1969), insiste longuement sur le concept de "l'Eternel Retour", qui demande à mon avis, pour être entendu, un effort presque religieux de croyance. Klossowski reconnaît d'ailleurs lui-même qu'en ceci "Nietzsche recommence l'Evangile : le <em>royaume est déjà parmi nous</em>." Mais la thèse de Klossowski, et je voudrais souligner à mon tour ce point particulier, se poursuit avec ce qu'il appelle un <em>complot</em> dans notre civilisation contemporaine. L'essor industriel et les processus économiques ont en effet mis sur la touche toute une frange d'individus, privés de travail, qui vivent donc en <em>parasites</em>. Nietzsche prophétise cependant que leur "avènement" est inscrit dans l'histoire. Ainsi, ces laissés-pour-compte improductifs constitueraient d'ores et déjà une élite <em>occulte</em>, secrètement prépondérante, grâce à des caractéristiques de "caste souveraine". Le complot ici n'est pas déterminé par une politique d'insurrection de type classique, mais plutôt par une nécessité objective qui le rend d'autant plus redoutable. Pour ma part, je discerne dans cette thèse une orientation dictée par l'idée de <em>désœuvrement</em>, que Nietzsche avait du reste déjà abordée à plusieurs reprises dans tel ou tel aphorisme (par exemple le § 329 du <em>Gai savoir</em>). Et à lire les fragments posthumes cités par Klossowski pour illustrer son commentaire, comment ne serait-on pas frappé par cette perspective moderne en train de naître à cette époque, même si Nietzsche faisait peut-être preuve d'un trop grand optimisme en plaçant d'emblée cet avènement des désœuvrés dans son Eternel Retour ?</p>
Kurganhttp://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/about.htmlPetits monstrestag:lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com,2013-08-26:51487732013-08-26T17:28:00+02:002013-08-26T17:28:00+02:00 D’autres « petits monstres »...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4226551" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/media/00/00/2595716805.jpg" alt="Acariens.jpg" width="482" height="357" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4226552" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/media/00/02/3090950323.jpg" alt="image-microscope-maggot.jpg" width="413" height="421" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4226553" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/media/01/02/840777268.jpg" alt="wb12.jpg" width="476" height="288" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4226555" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/media/01/02/3150280437.jpg" alt="dust-mite_1757450i.jpg" width="385" height="371" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4226557" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lapres-mididesmagiciens.hautetfort.com/media/02/00/3705447587.jpg" alt="tumblr_mr4j4sP55O1sexr67o1_500.jpg" width="430" height="350" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">D’autres « petits monstres » (ainsi que la possibilité d’agrandir les images)… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">Ici ></span> <a href="http://kurgankamargkhan.tumblr.com/tagged/Little-monsters">http://kurgankamargkhan.tumblr.com/tagged/Little-monsters</a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"> </span></p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlPapillon cherche Yuccatag:talememore.hautetfort.com,2011-07-25:37225212011-07-25T20:39:00+02:002011-07-25T20:39:00+02:00 La malédiction du cloporte , Christine Coustau & Olivier Hertel...
<p style="text-align: left;"><img id="media-3134728" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/02/00/2804931841.jpg" alt="la malédiction du cloporte, coustau, hertel, vulgarisation scientifique, science, biologie, parasites, vers, bactérie, anthrax, botox, variole, ADN d'alien, la p'tite bête qui monte qui monte qui monte" /><span style="color: #800080;"><strong><em>La malédiction du cloporte</em>, Christine Coustau & Olivier Hertel</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #800000;">___________________________</span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #800000;">Avis chrono'</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000;">Un p'tit bouquin très instructif. Une belle réussite autour d'un thème à priori très peu ragoûtant, celui des bestioles, petites ou moins petites, qui vivent aux dépens des autres.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #800000;">___________________________</span></p><p style="text-align: justify;">Une trouvaille dûe à <a href="http://laissezparlerlesptitspapiers.wordpress.com/2011/02/18/la-malediction-du-cloporte-christine-coustau-olivier-hertel/">Anou</a>, qui en a admirablement vanté les mérites. J'ai eu un peu de mal avec les derniers chapitres, moins intéressants que les autres car redondants, mais l'ensemble vaut le coup d'oeil, si vous n'êtes pas l'une de ces âmes purement littéraires qu'un peu de science rebute.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">Au programme: malaria, anthrax, paludisme, vie sexuelle des moules, fourmis suicidaires, crevettes folles, injections de Botox et tant et plus. Le point commun entre tous? Etre un parasite, ou en cotoyer un, dans l'acception la plus large du terme.</span></p><p style="text-align: justify;">Mon anecdote préférée est celle du coucou, qui n'hésite pas à fourguer ses mioches à d'autres (quel sage!), ce que je savais déjà, mais j'ai appris aussi que les bébés coucous étaient des as du lancer d'oeufs et qu'il existait des gangs de coucous, véritables mafiosi. <br />Si j'ai tant apprécié cette histoire, c'est parce qu'elle m'a permis de m'illustrer avec un certain succès en imitant l'épaulé-jeté d'omelette du petit coucou.</p><p style="text-align: justify;">(Beaucoup moins simple à imiter, par contre, le ver castrateur de moules.)</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffff00;">Saviez-vous que la tuberculose pouvait survivre un mois dans un crachat desséché?</span><br />Que la variole, éradiquée, devient par conséquent la plus désirable des armes bio-terroristes, puisque plus personne dans le monde n'est vacciné?</p><p style="text-align: justify;">Que des dizaines d'espèces (y compris la nôtre) ne pourrait survivre sans une autre espèce partenaire? D'où des couples improbables (mais heureux) de champignons et de fourmis, de vers et de bactéries, de papillons et de yuccas.</p><p style="text-align: justify;">Apprenez que certains parasites doivent, durant leur cycle, passer d'un poisson à un oiseau. Ce qui ne semble pas évident de prime abord (d'où l'intervention des crevettes possédées, qui viennent à la surface faire coucou aux prédateurs ailés).</p><p style="text-align: justify;">J'ai appris que sur mon poids total (très raisonnable, si, si, si), 1,5kg au moins n'était pas du 100% Sound', mais de l'ADN étranger: bestioles & organismes divers , parfois vitaux comme ceux qui nous servent à digérer. Parfois moins désirables. Beurk.</p><p style="text-align: justify;">Et que dire de la parthénogénèse, l'art de faire des bébés toute seule? <br />Et de la survie dans les grandes profondeurs marines?</p><p style="text-align: justify;">Tant de choses fascinantes. Ce qui nous reste encore à découvrir de notre monde doit se chercher à cette minuscule échelle.</p>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlParasitisme : en Belgique aussi !tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2010-01-14:25577722010-01-14T12:14:00+01:002010-01-14T12:14:00+01:00 A découvrir sur le site du mouvement identitaire wallon " Nation "...
<p><img src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/02/02/978636990.jpg" alt="baillement_1191690064.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2215766" />A découvrir sur le site du mouvement identitaire wallon " <strong><em>Nation</em></strong> " quelques photographies fort édifiantes prises au sein du Parlement belge.</p> <p>Comme un petit un reportage-photo sur cet épuisant travail politique qui vieillit prématurément les représentants du peuple chez nos voisins belges. Ce n' est pas en France que l' on verrait des élus scier la branche sur laquelle ils sont assis en aidant ainsi l' anti-parlementarisme, nécessairement primaire, à s' élever au rang d' un anti-parasitisme réfléchi. Quoi que... </p> <p>Florilège sur <a href="http://www.nation.be">www.nation.be</a></p>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlL’échinococcose alvéolaire : une maladie franc-comtoise ? Généralitéstag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2009-10-03:24011942009-10-03T19:49:00+02:002009-10-03T19:49:00+02:00 1. Généralités : parasitose et agent de la parasitose par...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;"><strong><img id="media-2037029" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/01/1837354612.jpg" alt="00-Microtus_arvalis1-logo.jpg" />1. Généralités : parasitose et agent de la parasitose</strong></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">par André Guyard<strong><br /></strong></p><p style="text-align: center;">(Voir la suite de l'article : <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2009/10/05/l-echinococcose-alveolaire-une-maladie-franc-comtoise-le-cyc.html">2. Le cycle parasitaire de l'échinoccose</a>)<em><br /></em></p><p><strong> </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>L’échinococcose alvéolaire</strong> constitue une parasitose relativement rare en Europe, où elle tend cependant à augmenter, elle se concentre principalement en Franche-Comté (en particulier le Haut-Doubs), en Suisse et en Allemagne.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>L’échinococcose alvéolaire (EA</strong>) est une parasitose due à un ver plat, <em>Echinococcus multilocularis</em> une espèce de <strong>ténia échinocoque</strong> appartenant au phylum des <strong>Plathelminthes</strong> et à la classe des <strong>Cestodes</strong>.</p><p style="text-align: justify;"><br /> Les <strong>Plathelminthes</strong> (Vers plats) sont des <strong>Métazoaires</strong> (animaux pluricellulaires) à corps aplati dans lequel les différents organes sont inclus au sein d’un tissu mésenchymateux. Leur appareil digestif est nul ou incomplet. Leur appareil excréteur est constitué de cellules à flammes vibratiles et ils sont généralement hermaphrodites.<br /> <br /> À côté de la classe des <strong>Turbellariés</strong> (planaires) dont les espèces sont libres et aquatiques, les autres Plathelminthes sont des parasites possédant des organes de fixation (<strong>ventouses</strong> ou <strong>crochets</strong>). Ils se divisent en deux grands groupes :</p><p style="text-align: justify;"> </p><ul style="text-align: justify;"><li>les <strong>Trématodes</strong> au tube digestif incomplet et dont le corps n’est pas segmenté (ex : douves, bilharzies),</li><li>les <strong>Cestodes</strong> dépourvus de tube digestif et dont le corps est segmenté (ex : ténias).</li></ul><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le développement dans l’organisme humain ou de certains animaux de la larve d’<em>Echinococcus multilocularis</em> provoque un ensemble de manifestations pathologiques connues comme l’échinococcose alvéolaire (EA), cette entité morbide se différenciant fondamentalement de l’échinococcose hydatique, cette dernière affection étant due à <em>Echinococcus granulosus</em>, un autre <strong>ténia échinocoque</strong>.</p><p style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2017989" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/01/2015881229.jpg" alt="01-Echinococcus multilocularis-adulte-1.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong>Echinococcus multilocularis,</strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>parasite du Renard ou du Chien</strong><br /></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Sur le cliché ci-dessus, à l’extrémité antérieure (en haut), on distingue</span> <span style="color: #000000;">la tête ou <strong>scolex</strong>.</span> <span style="color: #000000;">Cette tête ne bourgeonne à la fois que trois anneaux.</span> <span style="color: #000000;">Le dernier se détachera lorsque les œufs seront mûrs.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le ver adulte d’<em>Echinococcus multilocularis</em> mesure 1,2 à 3,5 mm de long et comporte trois anneaux. Il vit fixé par sa tête aux villosités de l’intestin grêle de certains carnivores, non seulement chez le <strong>Chien</strong>, mais surtout chez le <strong>Renard</strong>. C’est le <strong>scolex</strong> qui bourgeonne les anneaux, le plus jeune étant celui le plus proche de la tête. La longévité du parasite est assez courte puisqu’elle est de l’ordre de 3 à 4 mois.<br /> <br /> Quand le dernier anneau du parasite est mûr, il se détache, et les œufs ou <strong>embryophores</strong> qu’il renferme se trouvent éliminés avec les excréments du Renard dans le milieu extérieur.<br /> <br /> Les <strong>embryophores</strong> arrondis mesurent de 30 à 35 μm de diamètre ; à l’intérieur d’une coque épaisse se trouve l’embryon muni de six crochets (<strong>embryon hexacanthe</strong>).</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="color: #ff0000;"><strong>Bibliographie sommaire :</strong></span><br /> <br /> - Giraudoux P. et al – <strong>Où l’échinoccose sévit-elle ?</strong> <em>Bull. Acad. Natle Méd.</em> 2008, <strong>192</strong>, n° 6, 1119-1130.<br /> <br /> - Observatoire régional de l’environnement Besançon – <strong>Du renard au pissenlit, l’échinoqui ? Du pissenlit au campagnol, l’échinoquoi ?</strong> <em>Plaquette d’information de l’Observatoire régional de l’environnement.</em> 2004, 12 p.</span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /> - Guyard A. - <strong>Cours de parasitologie</strong>. 1980.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="color: #ff0000;"><strong>Contacts :</strong></span><br /> <br /> • Centre Collaborateur OMS pour la Prévention et le Traitement des Echinococcoses humaines, Centre hospitalier universitaire et Université de Franche-Comté, patrick.giraudoux@univ-fcomte.fr<br /> <br /> • Laboratoire d’études et de recherches sur la rage et la pathologie des animaux sauvages, AFSSA, Domaine de Pixérécourt. B.P. 43. 54 220 Maizeville.<br /> <br /> • Observatoire régional de l’environnement, Conseil régional de Franche-Comté, 4 square Castan – 25031 Besançon cedex.</span></div></div>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlL’échinococcose alvéolaire : une maladie franc-comtoise ? Le cycle parasitairetag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2009-10-03:24036212009-10-03T11:28:00+02:002009-10-03T11:28:00+02:00 2. Le cycle parasitaire de l'échinocoque par André Guyard...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;"><strong><img id="media-2037020" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/02/1837354612.2.jpg" alt="00-Microtus_arvalis1-logo.jpg" />2. Le cycle parasitaire de l'échinocoque</strong></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">par André Guyard</p><p style="text-align: center;">(suite de l'article 1 : <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2009/10/03/l-echinococcose-alveolaire-une-maladie-franc-comtoise.html">l'échinoccose : une maladie franc-comtoise</a>)<strong><br /></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Dans la première partie, nous avons vu que c’est le <strong>scolex</strong> du ver adulte qui bourgeonne les anneaux, le plus jeune anneau étant celui le plus proche de la tête. La longévité du parasite est assez courte puisqu’elle est de l’ordre de 3 à 4 mois.<br /> <br /> Quand le dernier anneau du parasite est mûr, il se détache, et les œufs ou <strong>embryophores</strong> qu’il renferme se trouvent éliminés avec les excréments du Renard dans le milieu extérieur.<br /> <br /> Les <strong>embryophores</strong> arrondis mesurent de 30 à 35 μm de diamètre ; à l’intérieur d’une coque épaisse se trouve l’embryon muni de six crochets (<strong>embryon hexacanthe</strong>).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Pour poursuivre son cycle biologique, l’<strong>embryophore</strong> doit être avalé par des rongeurs, essentiellement des microtidés (mulots ou campagnols).</p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2021517" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/02/607094574.jpg" alt="02-Microtus_Arvicola-1.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><em>À gauche :</em> Microtus arvalis<em>. À droite :</em> Arvicola terrestris</strong><em><br /></em> M. arvalis <em>et</em> A. terrestris <em>sont les deux hôtes intermédiaires les plus fréquents de E. multilocularis</em></span><em>.</em></div><div style="text-align: center;"><em> </em></div><p style="text-align: justify;">Chez ces hôtes intermédiaires, la morphogenèse larvaire est rapide. La coque de l’<strong>embryophore</strong> dissoute dans l’estomac, l’<strong>embryon hexacanthe</strong> est libéré et traverse la paroi intestinale pour gagner le foie par l’intermédiaire du système veineux porte.<br /> <br /> La larve d’<em>Echinococcus multilocularis</em> occupe ainsi essentiellement une localisation hépatique, alors que pour la larve d’<em>Echinococcus granulosus</em>, agent de l’échinococcose hydatique, cette localisation est loin d’être exclusive. En 3 à 5 mois, selon le caractère plus ou moins favorable de l’hôte intermédiaire, la larve achève son développement.<br /> <br /> Les lésions de l’EA sont très caractéristiques par leur caractère diffus et envahissant, l’absence de formation fibreuse adventicielle ne permettant pas une limitation de l’extension de la tumeur parasitaire comme dans le cas du kyste hydatique.<br /> <br /> Le foie, envahi par une multitude de petites <strong>vésicules fertiles</strong> contenant des <strong>protoscolex</strong>, présente un aspect dit de "pain bis". Ce bourgeonnement de vésicules correspond à une multiplication larvaire, un véritable <strong>clonage</strong>.</p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2021534" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/02/2051405478.jpg" alt="04-Echino_campagnol_foie1.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Dissection de la cavité abdominale du Campagnol</em></span></strong></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;">Microtus subterraneus</span></strong></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>infesté par l’échinocoque alvéolaire<br /> Au-dessus des reins, on observe,</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>encadrant la vésicule biliaire deux lobes hépatiques envahis</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>par le parasite (cliché Patrick Giraudoux)</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em> </em></span></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><img id="media-2021542" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/01/1655169252.jpg" alt="04-Echino_campagnol_protoscolex1.jpg" /></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Préparation microscopique entre lame et lamelle</strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>de parenchyme hépatique d’un campagnol infesté</strong><br /> L’intensité de la multiplication des protoscolex est impressionnante (cliché Patrick Giraudoux)</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em> </em></span></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><img id="media-2021547" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/00/1898446977.jpg" alt="04-Echino_campagnol_protoscolex21.jpg" /></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Détail d’un protoscolex</strong>.</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>La "couronne d’épines" qui permettra la fixation</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>de chaque verdans l’intestin de l’hôte définitif est</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>bien visible sur ce cliché (Patrick Giraudoux).</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em> </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em> </em></span></div></div></div><div style="text-align: justify;">Lorsque l’hôte intermédiaire (le <strong>Campagnol</strong>) est dévoré par l’hôte définitif, en l’occurrence le <strong>Renard</strong>, le <strong>Chien</strong> ou le <strong>Chat</strong>, chaque <strong>protoscolex</strong> des <strong>vésicules</strong> va se transformer dans l’intestin grêle du prédateur en un <strong>ver adulte</strong>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: center;"><img id="media-2021552" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/01/59473725.jpg" alt="05-renard3-1.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Le Renard est le principal hôte définitif de l’échinocoque alvéolaire</em></span></strong></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em> </em></span></strong></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img id="media-2021553" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/00/1473674862.jpg" alt="06-Echinoccose_contamination-crottes-1.jpg" /></div></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Renards, chiens et chats, prédateurs des campagnols</strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>hébergent l’échinocoque</strong><br /> (Document : <a href="http://giraudoux.pagesperso-orange.fr/PlaquetteEchinoR%C3%A9gion.pdf">plaquette de l’Observatoire de l’environnement</a>)</em></span></div><div style="text-align: justify;"><br /><p>Les renards ne sont pas les uniques responsables de la transmission de l'échinococcose à l'Homme, pas plus que la prairie ou la forêt ne sont ses seuls terrains de prédilection. D'abord, les renards n'hésitent plus à sortir du bois pour trouver de la nourriture facile dans les poubelles, et amènent l'échinocoque jusque dans les villes et les villages. Ensuite, les chats et les chiens peuvent être parasités et transmettre la maladie lors de séances de léchage intempestif ou par l'intermédiaire de leurs excréments infestant la terre. La pratique du jardinage est donc susceptible de favoriser la contamination. Protéger son potager de l'intrusion d'animaux est un impératif. Fermer les bacs à sable des enfants également.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5470459" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/00/913061871.jpg" alt="santé,parasites,plathelminthes,ténia échinocoque,échinoccose alvéolaire,franche-comté,campagnol,renard,chien,chat" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Le Renard est un grand prédateur de campagnols</em></span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>Cliché DR</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p></div></div><div style="text-align: justify;">Il reste que c’est tout à fait exceptionnellement que l’Homme se contamine en ingérant les <strong>embryophores</strong> d’<em>Echinococcus multilocularis</em> disséminés avec les excréments des renards. L’infestation se produit en consommant certaines herbes sauvages (pissenlits) ou en mangeant des fruits sauvages sur lesquels des embryophores ont pu se déposer comme, par exemple des fraises des bois. En revanche les fruits portés par des arbustes érigés et suffisamment élevés : framboises, mûres ou myrtilles échappent à la contamination par les excréments de renards ou de chiens contaminés. N'oublions pas que l'échinocoque est résistant à la congélation. Seule la cuisson peut le détruire. Aussi, les fraises des bois et autres baies sauvages ramassées à ras du sol ne se consommeront qu'en confiture.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img id="media-2021560" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/02/550732626.jpg" alt="06_echinococcose_cycle-1.jpg" /></div></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Le cycle de l’échinococcose alvéolaire</strong><br /> (D’après : Parasitologie, documentation scientifique des laboratoires Roland-Marie)</em></span></div><p> </p><p> </p><p><span style="color: #000000;"><strong>Bibliographie sommaire :</strong></span></p><p><span style="color: #000000;"><br /> - Giraudoux P. et al – <strong>Où l’échinoccose sévit-elle ?</strong> <em>Bull. Acad. Natle Méd.</em> 2008, <strong>192</strong>, n° 6, 1119-1130.</span></p><p><span style="color: #000000;"><br /> - Observatoire régional de l’environnement Besançon – <strong>Du renard au pissenlit, l’échinoqui ? Du pissenlit au campagnol, l’échinoquoi ?</strong> <em>Plaquette d’information de l’Observatoire régional de l’environnement.</em> 2004, 12 p.</span></p><p> </p><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">- Guyard A. - <strong>Cours de parasitologie</strong>. 1980.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="color: #000000;"><br /> <strong>Contacts :</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /></span><span style="color: #000000;">• Centre Collaborateur OMS pour la Prévention et le Traitement des Echinococcoses humaines, Centre hospitalier universitaire et Université de Franche-Comté, <a href="mailto:patrick.giraudoux@univ-fcomte.fr.">patrick.giraudoux@univ-fcomte.fr.</a></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="mailto:patrick.giraudoux@univ-fcomte.fr."><span style="color: #000000;"><br /></span></a> <span style="color: #000000;"> <br /> • Laboratoire d’études et de recherches sur la rage et la pathologie des animaux sauvages, AFSSA, Domaine de Pixérécourt. B.P. 43. 54 220 Maizeville.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /></span> <span style="color: #000000;"> <br /> • Observatoire régional de l’environnement, Conseil régional de Franche-Comté, 4 square Castan – 25031 Besançon cedex.</span></div>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlL’échinococcose alvéolaire : une maladie franc-comtoise ? Évolution épidémiologique et options de contrôletag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2009-10-03:24036912009-10-03T09:03:00+02:002009-10-03T09:03:00+02:00 4. L’échinococcose alvéolaire : évolution épidémiologique et...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;"><img id="media-2036997" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/01/1837354612.3.jpg" alt="00-Microtus_arvalis1-logo.jpg" />4. L’échinococcose alvéolaire : évolution épidémiologique et options de contrôle</span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">par André Guyard</p><p style="text-align: center;"><strong>(Suite de l'article 3 : <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2009/10/05/l-echinococcose-alveolaire-une-maladie-franc-comtoise-la-rep.html">répartition géographique</a>)<br /></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">De nombreux éléments indiquent que <strong>la situation épidémiologique de l’EA est en train de changer en Europe</strong>. On note depuis 1990 une augmentation de la prévalence chez le Renard et l’extension vers le nord de l’aire de distribution du parasite.</p><p style="text-align: justify;"><br /> À l’heure actuelle, la présence du parasite a été démontrée chez le <strong>Renard</strong> au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique et de l’ouest au sud de la France (dont les côtes de la Manche et et la région parisienne), jusqu’à la Lithuanie, en passant par la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, et le nord de l’Italie.<br /> <br /> Pour la France, on a pu montrer qu’entre les périodes 1984-1989 et 1996-1999, les prévalences vulpines étaient de 1,4 à 2 fois plus élevées dans les zones d’endémie traditionnelles comme le Haut-Doubs pour atteindre 65 % en hiver, une tendance également constatée dans le sud de l’Allemagne et l’Autriche.</p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"><strong><img id="media-2021616" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/01/1842734932.jpg" alt="18-Echinoccose_Evolution-1.jpg" /></strong></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Évolution de la contamination de la parasitose</strong><br /> (Document : plaquette de l’Observatoire de l’environnement)</em></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Cette augmentation générale de l’aire de distribution de l’EA et de sa prévalence chez l’hôte définitif, est concomitante de l’augmentation générale des populations de <strong>renards roux</strong> en Europe. Celle-ci est attribuée au succès des campagnes de vaccination antirabiques menées depuis le début des années 1980 et de la moindre pression de chasse exercée sur l’espèce en comparaison de celle qui prévalait dans la première moitié du XXe siècle, du fait de la valeur relativement élevée de sa fourrure.<br /> <br /> Cette nouvelle situation explique que de fortes prévalences puissent maintenant être observées chez le <strong>Renard</strong> dans les zones qui ne sont pas connues pour leurs pullulations de rongeurs. C’est le cas par exemple dans les Ardennes, où une prévalence de 53 % a été observé chez le Renard, dans des paysages où les prairies sont fragmentées avec des populations d’hôtes intermédiaires faibles et stables.<br /> <br /> Cette augmentation des populations de renards s’est également accompagnée de changements de comportements. Le <strong>Renard roux</strong> n’est plus seulement rural mais est devenu aussi urbain, ce qui s’est traduit par une implantation du parasite, non seulement aux abords et dans les villages et petites villes des zones traditionnelles d’endémie, mais aussi dans les grandes villes, où elle peut atteindre localement jusqu’à 70 % des animaux dans leur périphérie. L’infestation des renards a été observée à Zurich, Stuttgart, Genève, Copenhague, Nancy et la banlieue parisienne telle qu’en Seine-et-Marne. Quant au cycle urbain entre chats et souris, il est tout à fait exceptionnel.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><img id="media-2021622" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/01/1782928081.jpg" alt="08-Renard_ville-1.jpg" /></em></span></div></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Les incursions des renards en ville sont de plus en plus fréquentes</em></span></strong></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><br /></em></span></div><div style="text-align: justify;">En règle générale, un gradient décroissant de prévalence s’établit de la ceinture périphérique rurbaine vers le centre de la ville, où les prévalences observées peuvent cependant encore dépasser quelque 10-20 %.<br /> <br /> Par exemple, l’analyse génétique de la population de <strong>renards urbains</strong> zurichois montre que les échanges avec l’extérieur de la ville sont limités. La présence avérée d’<em>A. terrestris</em> infestés dans les parcs urbains indique que le cycle pourrait y être bouclé. La densité des chiens urbains peut atteindre de 0,5 à 5 individus/ha dans certaines villes, et celle des chats trois fois plus, ce qui rend très probable la prédation de rongeurs infestés.<br /> <br /> Dans le contexte rural du canton de Fribourg (Suisse), il a été montré que 7 % des <strong>chiens errants</strong> et 3 % des <strong>chats</strong> examinés lors d’un cycle de pullulation d’<em>A. terrestris</em> étaient infestés. Le rôle des chiens et des chats dans l’exposition humaine en Europe, si ce n’est dans le maintien du cycle lui-même, mériterait d’être clarifié notamment dans un contexte urbain.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><img id="media-2021629" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/02/1292488422.jpg" alt="16-Echinoccose_homme-Europe-evolution-1.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Les foyers et les cas d’échinoccose humaine et animale augmentent en Europe :</em></span></strong></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>c’est une maladie émergente<br /> (Document : plaquette de l’Observatoire de l’environnement)</em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><strong><img id="media-2021626" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/00/1522874599.jpg" alt="17-Echinoccose_homme-Franchecomté-evolution-1.jpg" /></strong></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Évolution du pourcentage de renards contaminés</em></span></strong></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>dans les départements du Doubs et du Jura<br /> (Document : plaquette de l’Observatoire de l’environnement)</em></span></div><div style="text-align: center;"><strong><br /></strong></div><div style="text-align: justify;">Par ailleurs, la distribution agrégée de la charge parasitaire chez le <strong>Renard</strong> (moins de 20 % des renards hébergent plus de 80 % de la biomasse parasitaire) pose le problème de la distribution spatiale hétérogène et localement imprévisible du matériel infestant, notamment quand sont envisagées des opérations de contrôle. Celles-ci, encore au stade expérimental, pourraient être fondées sur la vermifugation locale des renards par distribution d’appâts contenant une dose de <strong>praziquantel</strong>. Une telle entreprise, qui devrait être répétée fréquemment (environ une fois par mois s’il s’agit de petites surfaces de quelques kilomètres carrés) et sur le long terme, ne se justifierait qu’en cas de danger majeur pour la santé publique et ne pourrait être pratiquée qu’à des échelles spatiales restreintes.<br /> <br /> La régulation par le tir ou le piégeage n’est pas à recommander car, au-delà, des controverses qu’elle peut susciter, elle pourrait conduire à l’effet inverse de celui escompté, en vidant des territoires qui seraient alors très rapidement comblés par des renards ruraux plus infestés, comme ce fut le cas pour la rage.<br /> <br /> S’il est évident que <strong>l’échinocoque alvéolaire</strong> est un parasite qui étend son aire de distribution et augmente l’intensité de sa transmission en Europe, les données qui permettraient de constater un changement de l’épidémiologie humaine sont encore fragmentaires. Ceci peut s’expliquer soit par le fait que ce changement n’entraîne pas, pour des raisons comportementales (hygiène et mode de vie, etc.), une exposition plus forte de la population humaine en ville, soit plus probablement par le fait que <strong>l’échinococcose alvéolaire</strong> est une maladie longtemps asymptomatique et que les conséquences d’un changement d’exposition ne seront mesurées que plusieurs années après (voir plus bas).<br /> <br /> Il serait judicieux que dans l’ensemble des zones européennes concernées, puisse être assuré le meilleur couplage entre un dispositif de surveillance de la parasitose chez les hôtes définitifs (principalement <strong>Renard</strong> et <strong>Chien</strong>), seul capable d’anticiper le risque d’exposition, et un dispositif de surveillance de la maladie humaine, qui malheureusement et pour utile qu’il soit en terme d’épidémio-surveillance, ne permet que de constater a posteriori le problème de santé publique posé après que la maladie se soit déjà largement développée.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong>Bibliographie sommaire :</strong><br /> <br /> - Giraudoux P. et al – <strong>Où l’échinoccose sévit-elle ?</strong> <em>Bull. Acad. Natle Méd.</em> 2008, <strong>192</strong>, n° 6, 1119-1130.<br /> <br /> - Observatoire régional de l’environnement Besançon – <strong>Du renard au pissenlit, l’échinoqui ? Du pissenlit au campagnol, l’échinoquoi ?</strong> <em>Plaquette d’information de l’Observatoire régional de l’environnement.</em> 2004, 12 p.</span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /> - Guyard A. - <strong>Cours de parasitologie</strong>. 1980.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /> <strong>Contacts :</strong><br /> <br /> • Centre Collaborateur OMS pour la Prévention et le Traitement des Echinococcoses humaines, Centre hospitalier universitaire et Université de Franche-Comté, patrick.giraudoux@univ-fcomte.fr<br /> <br /> • Laboratoire d’études et de recherches sur la rage et la pathologie des animaux sauvages, AFSSA, Domaine de Pixérécourt. B.P. 43. 54 220 Maizeville.<br /> <br /> • Observatoire régional de l’environnement, Conseil régional de Franche-Comté, 4 square Castan – 25031 Besançon cedex.</span></div></div></div>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlL’échinococcose alvéolaire : une maladie franc-comtoise ? La clinique de l'échinococcose alvéolairetag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2009-10-03:24037042009-10-03T08:12:00+02:002009-10-03T08:12:00+02:00 5. La clinique de l'échinococcose alvéolaire par André...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;"><strong><img id="media-2036983" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/00/1837354612.jpg" alt="00-Microtus_arvalis1-logo.jpg" />5. La clinique de l'échinococcose alvéolaire</strong></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">par André Guyard</p><p style="text-align: center;"><strong>(suite de l'article : <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2009/10/05/l-echinococcose-alveolaire-une-maladie-franc-comtoise-evolut.html">évolution épidémiologique</a>)<br /></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Chez l’Homme, la localisation de l’EA est pratiquement toujours hépatique. Les lésions faites d’une multitude de vésicules communiquant entre elles et donnant à la masse kystique son aspect classique en "pain bis", s’accompagnent chez l’Homme, hôte tout à fait inhabituel des larves, de phénomènes dégénératifs avec nécrose, qui n’empêchent pas le cheminement germinatif ni l’extension des vésicules.</p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2021641" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/02/1763354268.jpg" alt="09-Echinoccose_foie humain-1.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Foie humain atteint d’échinoccose alvéolaire</em></span></strong></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>À droite : aspect macroscopique du foie atteint. À gauche</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>coupe histologique du foie montrant l’extension de la</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>parasitose sous forme de cavités mal limitées</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em>(aspect de pain bis)</em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;">Ainsi se trouve réalisé <strong>l’aspect alvéolaire caractéristique</strong> qui s’oppose radicalement à celui du <strong>kyste hydatique</strong> parfaitement bien limité par sa membrane adventice. Les alvéoles vésiculaires hépatiques ne contiennent habituellement que des lambeaux plus ou moins sphacélés de membrane germinative, et la présence de scolex est tout à fait exceptionnelle. En réalité, l’hôte humain constitue pour la larve d’<em>Echinococcus multilocularis</em> une véritable impasse parasitaire, et le manque de spécificité parasitaire explique l’inachèvement de l’évolution larvaire.<br /> <br /> Cependant, dans les quelques rares cas où l’on a constaté de véritables <strong>métastases pulmonaires</strong> et même cérébrales d’un foyer hépatique initial, on a découvert des <strong>scolex</strong> au niveau de ces métastases.<br /> <br /> D’une façon générale, on pense que ces lésions secondaires sont dues à la mobilisation de petits fragments de membranes issus des vésicules primitives. Entraînés dans le torrent circulatoire, ces fragments finiraient par s’immobiliser dans différents organes et ils y constitueraient le point de départ de nouveaux foyers kystiques.<br /> <br /> <strong>La biopsie du foie</strong> utilisée pour assurer le diagnostic de l’EA, doit par conséquent être faite avec une certaine prudence.<br /> <br /> La symptomatologie de l’EA est très discrète au début et cela explique la difficulté d’un diagnostic précoce de l’affection. Ce n’est le plus souvent qu’à un stade plus avancé et tout spécialement lorsque les voies biliaires sont atteintes (cette évolution étant d’ailleurs quasi inéluctable) que la symptomatologie devient expressive.<br /> <br /> La parasitose se traduit alors par un <strong>ictère de type cholestatique</strong>. <strong>L’amaigrissement rapide</strong> et la constatation à la <strong>palpation d’un foie dur</strong> et irrégulier évoquent habituellement le cancer du foie métastatique, à moins que les examens biologiques spécifiques ne rétablissent le diagnostic exact.<br /> <br /> Dans les autres éventualités cliniques, tout comme au début de l’affection, si l’attention peut être attirée vers le foie par les douleurs de l’hypocondre droit et les troubles dyspeptiques, il est exceptionnel de pouvoir établir le diagnostic d’après la seule clinique.<br /> <br /> Il faut savoir ne pas s’arrêter au diagnostic de cancer métastatique du foie et évoquer l’EA. On doit alors s’aider des <strong>examens biologiques et d’imagerie médicale</strong> adéquats d’autant plus que, lorsque les voies biliaires n’ont pas été manifestement envahies, on peut espérer que les lésions hépatiques sont suffisamment localisées pour permettre de tenter une hépatectomie réglée, capable d’assurer une guérison totale et définitive. La notion d’endémicité dans la région habitée par le malade, celle de contact de ce dernier avec des renards revêtent une grande valeur d’orientation.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/02/1150858868.jpg"><img id="media-5137466" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/01/2400252906.jpg" alt="santé,parasites,plathelminthes,ténia échinocoque,échinoccose alvéolaire,franche-comté,campagnol,renard,chien,chat" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/02/2947485047.jpg"><img id="media-5137468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/02/3978825081.jpg" alt="santé,parasites,plathelminthes,ténia échinocoque,échinoccose alvéolaire,franche-comté,campagnol,renard,chien,chat" /></a></p></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong>Bibliographie sommaire :</strong><br /> <br /> - Giraudoux P. et al – <strong>Où l’échinoccose sévit-elle ?</strong> <em>Bull. Acad. Natle Méd.</em> 2008, <strong>192</strong>, n° 6, 1119-1130.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">- Mantion G. et al – <strong>Le traitement de l’échinococcose alvéolaire humaine : une approche multidisciplinaire</strong>. <em>Bull. Acad. Natle Méd</em>. 2008, <strong>192</strong>, n° 6, 1151-1158.</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /></span><span style="color: #000000;">- Observatoire régional de l’environnement Besançon – <strong>Du renard au pissenlit, l’échinoqui ? Du pissenlit au campagnol, l’échinoquoi ?</strong> <em>Plaquette d’information de l’Observatoire régional de l’environnement.</em> 2004, 12 p.</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /> - Guyard A. - <strong>Cours de parasitologie</strong>. 1980.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /> <strong>Contacts :</strong><br /> <br /> • Centre Collaborateur OMS pour la Prévention et le Traitement des Echinococcoses humaines, Centre hospitalier universitaire et Université de Franche-Comté, patrick.giraudoux@univ-fcomte.fr<br /> <br /> • Laboratoire d’études et de recherches sur la rage et la pathologie des animaux sauvages, AFSSA, Domaine de Pixérécourt. B.P. 43. 54 220 Maizeville.<br /> <br /> • Observatoire régional de l’environnement, Conseil régional de Franche-Comté, 4 square Castan – 25031 Besançon cedex.</span></div></div>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlL’échinococcose alvéolaire : une maladie franc-comtoise ? Le diagnostictag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2009-10-03:24037112009-10-03T07:20:00+02:002009-10-03T07:20:00+02:00 6. Le diagnostic de l'échinococcose alvéolaire par André...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;"><strong><img id="media-2036976" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/01/1837354612.jpg" alt="00-Microtus_arvalis1-logo.jpg" />6. Le diagnostic de l'échinococcose alvéolaire</strong></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">par André Guyard</p><p style="text-align: center;"><strong>(suite de l'article 5 : <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2009/10/05/l-echinococcose-alveolaire-une-maladie-franc-comtoise-la-cli.html">la clinique de l'échinoccose alvéolaire</a>)<br /></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Le diagnostic biologique proprement dit comporte la recherche d’une <strong>éosinophilie sanguine</strong>, la pratique d’une <strong>intradermoréaction spécifique</strong>, l’<strong>examen anatomopathologique</strong> du foie et un certain nombre de <strong>réactions sérologiques.</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>L’éosinophilie sanguine</strong> lorsqu’elle existe est très évocatrice d’une étiologie parasitaire ; elle est malheureusement inconstante et non spécifique ; elle peut en outre avoir déjà disparu au moment où la symptomatologie clinique devient patente.<br /> <strong><br /> Le test de sensibilisation cutanée</strong> pratiqué sous forme d’intradermoréaction à l’aide, non pas d’antigène spécifique, mais d’antigène hydatique, ne possède pas de valeur décisive car, malgré la relative parenté antigénique entre <em>Echinococcus granulosus</em> et <em>Echinococcus multilocularis</em>, la réponse à l’antigène hydatique au cours d’une EA est de faible intensité.<br /> <br /> Le risque de déclencher, à l’occasion d’une biopsie hépatique, une échinococcose secondaire, bien que considérablement réduit par rapport à l’hydatidose, existe cependant.<br /> <br /> Les méthodes sérologiques classiques de <strong>fixation du complément</strong>, d’agglutination en utilisant différents supports, d’<strong>immunoprécipitation</strong>, requièrent un antigène soluble difficile à préparer et à purifier. La plupart du temps, on n’utilise pas un antigène alvéolaire spécifique et on se contente des antigènes hydatiques plus aisément disponibles. On comprend que dans ces conditions, les réactions sérologiques soient entachées d’un manque de sensibilité.<br /> <br /> Le meilleur test biologique actuel est constitué par <strong>la réaction d’immunofluorescence</strong>. Dans cette réaction, on utilise comme antigène figuré des coupes de tumeur d’origine humaine ou animale réalisées par congélation au cryostat. Après la mise en contact de ces coupes avec le sérum du malade suspecté d’EA et l’adjonction du conjugué fluorescent, on procède à une contre coloration à l’aide de bleu Evans.<br /> <br /> Lorsque la réaction est positive, les membranes germinatives kystiques présentes sur la coupe congelée montrent une intense fluorescence. En cas de réaction négative, les mêmes membranes germinatives apparaissent en rouge. Mis en présence de coupes de scolex d’Echinococcus granulosus, le sérum de malades atteints d’EA manifeste dans les mêmes conditions expérimentales une réaction d’immunofluorescence positive, mais à un titre inférieur.<br /> <br /> Cette différence dans le comportement du sérum vis-à-vis des deux antigènes permet d’envisager de faire le diagnostic différentiel entre les deux échinococcoses.<br /> <br /> Les examens par <strong>échographie</strong>, <strong>scanner</strong> et <strong>IRM</strong> sont particulièrement intéressants lors de l’établissement du bilan préopératoire. Leur contribution au diagnostic étiologique n’est cependant pas négligeable.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-small;">De nouveaux marqueurs pour pister l'échinococcose humaine</span> (<em>Addition du 05/07/2011)</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em>L'échinococcose soulève encore de nombreuses questions au sein de la communauté scientifique. Si l'on sait détecter la maladie, on ne connaît en revanche pas bien son aspect fonctionnel. Sur des territoires particulièrement touchés par cette parasitose en Europe, l'université de Franche-Comté et l'université de Berne font preuve de recherches très actives. Un projet franco-suisse vient d'obtenir un soutien financier dans le cadre du programme <strong>Interreg</strong>, visant à améliorer les résultats obtenus grâce à une technique d'imagerie médicale particulièrement adaptée, la tomographie par émission de positons (TEP).</em></p><p style="text-align: justify;"><em> </em></p><p style="text-align: justify;">Relativement rare en Europe, où elle tend cependant à augmenter, l'<strong>échinococcose</strong>, se concentre principalement en Franche-Comté, en Suisse et en Allemagne. Un tiers des patients atteints sont guéris par chirurgie (ablation de la partie de foie infecté), deux tiers doivent supporter un traitement à vie. Une centaine de patients venus de toute la France sont actuellement suivis au CHU de Besançon, centre collaborateur de l'OMS pour toutes les échinococcoses humaines. La tomographie par émissions de positons (TEP) est la technique d'imagerie fonctionnelle employée pour dépister la maladie, à l'aide de traceurs radioactifs introduits dans l'organisme. Le fluoro-deoxyglucose (FDG) est le plus couramment utilisé. Rendu radioactif par un marquage au fluor, ce glucose est détecté par la caméra TEP alors qu'il se concentre autour de la lésion. Car les cellules de défense de l'organisme, très actives à l'endroit précis de l'infection, "attirent" à elles le glucose, énergie qu'elles consomment en grande quantité pour être efficaces. Conclusion : là où se trouve le glucose se trouve aussi la lésion.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La recherche s'oriente vers la mise au point de nouveaux traceurs, des molécules susceptibles d'être consommées directement par le parasite et par lui seul. « <em>On pourra alors directement étudier la maladie et connaître le comportement du parasite pour mieux le détruire</em> » explique Okg Blagoskionov, médecin et enseignant-chercheur en imagerie médicale à l'Université de Franche-Comté. L'espoir de mettre au point un nouveau traitement, permettant d'éradiquer l'échinocoque, est à la clé de ces recherches. Le projet IsotopEchino participe à la réalisation de ces travaux, intègre le financement de thèses, notamment en cotutelle avec des universités en Chine, où la parasitose est très répandue. Les fonds octroyés s'élèvent à 249 905 € pour la participation FEDER et 68 343 € pour les subventions suisses, sur un coût total de 815 972 €.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>*Contact :</strong> Oleg Blagosklonov – Service de médecine nucléaire - CHU Jean Minjoz de<strong> Besançon </strong>Tél. (0033/0) 3 8l 66 82 94 - oleg-blagoskIonov.univ-fcomte.fr.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong>Bibliographie sommaire :</strong><br /> <br /> - Observatoire régional de l’environnement Besançon – <strong>Du renard au pissenlit, l’échinoqui ? Du pissenlit au campagnol, l’échinoquoi ?</strong> <em>Plaquette d’information de l’Observatoire régional de l’environnement.</em> 2004, 12 p.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal">- Mantion G. et al – <strong>Le traitement de l’échinococcose alvéolaire humaine : une approche multidisciplinaire</strong>. <em>Bull. Acad. Natle Méd</em>. 2008, <strong>192</strong>, n° 6, 1151-1158.</p><p class="MsoNormal"> </p><!--EndFragment--><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">- Guyard A. - <strong>Cours de parasitologie</strong>. 1980.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><br /> <strong>Contacts :</strong><br /> <br /> • Centre Collaborateur OMS pour la Prévention et le Traitement des Echinococcoses humaines, Centre hospitalier universitaire et Université de Franche-Comté, patrick.giraudoux@univ-fcomte.fr<br /> <br /> • Laboratoire d’études et de recherches sur la rage et la pathologie des animaux sauvages, AFSSA, Domaine de Pixérécourt. B.P. 43. 54 220 Maizeville.<br /> <br /> • Observatoire régional de l’environnement, Conseil régional de Franche-Comté, 4 square Castan – 25031 Besançon cedex.</span></div>