Last posts on papon2024-03-29T15:12:38+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/papon/atom.xmlPaola Piganihttp://paolapigani.hautetfort.com/about.html17 octobre 1961tag:paolapigani.hautetfort.com,2017-10-17:59923732017-10-17T16:15:00+02:002017-10-17T16:15:00+02:00
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2yDM11-cPTQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.html17 octobre 1961 - 17 octobre 2013 : 52e anniversaire - Vérité et Justicetag:lanvert.hautetfort.com,2013-10-16:51980512013-10-16T18:34:00+02:002013-10-16T18:34:00+02:00 Communiqué de la Ligue des Droits de L'Homme Le 17 octobre 1961, des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Communiqué de la Ligue des Droits de L'Homme</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris.</span></p><p style="text-align: justify;">Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.</p><p> </p><p style="text-align: justify;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.pcf.fr/sites/default/files/imagecache/image/17-octobre-61.jpeg" alt="17-octobre-61.jpeg" width="292" height="253" />52 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. L’an dernier, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie, Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> redéfinition de la « Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie », (dotée de plus de sept millions d’euros), créée en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 (dont l’abrogation est demandée sous sa forme actuelle) vantant les « aspects positifs de la colonisation ». Cette Fondation est sous la coupe d’associations nostalgiques de l’Algérie Française qui voudraient exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de « certains » témoins ;</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de la Méditerranée ;</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> la vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein de l’ancienne majorité présidentielle ont voulu réhabiliter.</p><p style="text-align: justify;">Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le<img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://www.ldh-toulon.net/local/cache-vignettes/L255xH258/rafle-93e9a.jpg" alt="rafle-93e9a.jpg" /> racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.</p><p style="text-align: justify;">On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps :</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’Etat ;</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> que la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie soit redéfinie sur des bases totalement différentes ;</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps ;</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’abandon des harkis, les massacres et l’enfermement dans les camps en France en 1962 ;</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens ;</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" style="height: 11px; width: 8px;" src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" alt="-" width="8" height="11" /> que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.</p><p style="text-align: justify;"><strong>A l’occasion de ce 52<sup class="typo_exposants">e</sup> anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice</strong></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.html17 octobre 1961 - 17 octobre 2012, 51e anniversaire d'un crime d'Etattag:lanvert.hautetfort.com,2012-10-11:48622602012-10-11T14:34:59+02:002012-10-11T14:34:59+02:00 Appel pour qu'avec le 50 e anniversaire de la fin de cette Guerre...
<p><span style="font-family: arial black,avant garde;">Appel pour qu'avec le 50<sup class="typo_exposants">e</sup> anniversaire de la fin de cette Guerre d’Algérie, les plus hautes autorités de la République reconnaissent les responsabilités de la France afin qu’une page nouvelle s’ouvre sur l’amitié et la fraternité entre les peuples algérien et français.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils<img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://media.paperblog.fr/i/497/4973756/bd-commemore-50-ans-17-octobre-1961-episode-1-L-0msR8q.jpeg" alt="bd-commemore-50-ans-17-octobre-1961-episode-1-L-0msR8q.jpeg" /> défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.</p><p style="text-align: justify;">51 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République.</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: large;"><strong><a href="http://www.ldh-france.org/17-octobre-1961-17-octobre-2012.html"><span style="color: #008080;">Voir la suite de l'appel</span></a></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.herodote.net/Images/octobre1961.jpg" alt="octobre1961.jpg" /></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.html50 ANS APRES - CHARONNE, LES MORTS QU’ILS VEULENT OUBLIER !tag:pcfevry.hautetfort.com,2012-02-07:45904312012-02-07T19:17:38+01:002012-02-07T19:17:38+01:00 " Il faut faire parler les silences de l'Histoire " - Michelet 1962 -...
<p style="text-align: center;"><em>" Il faut faire parler les silences de l'Histoire " - Michelet</em></p><p><strong><img id="media-3427242" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/2759560980.jpg" alt="charonne5.jpg" />1962 - 2012 : LA TUERIE DU METRO CHARONNE</strong></p><p>En 1962, la guerre coloniale en Algérie dure depuis huit ans déjà. L'Organisation armée secrète (O.A.S.), groupuscule fasciste, sème la terreur par des attentats tant à Alger qu'en métropole. Le 7 février, ses militants posent dix charges plastiques dans la capitale, visant des hommes politiques et des écrivains. Les domiciles de R. Guyot, membre du bureau politique du PCF, de l'écrivain Vladimir Pozner, du professeur de droit international R. Pinto, du professeur Vedel, de l'acteur P Meurisse, du journaliste S Bromberger etc... étaient visés.</p><p>Attentat aussi contre le domicile d'A. Malraux . Il ne fut pas atteint, mais une fillette de quatre ans est défigurée et grièvement blessée aux yeux.</p><p><em><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/3058942216.jpg" target="_blank"><img id="media-3427249" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/1375414740.jpg" alt="charonne1.jpg" /></a>Le Parti Communiste appelait à une réaction immédiate «pour demander le châtiment des assassins ». La CGT, la CFTC, l'UNEF, la JC, la FEN, le SNI, le PSU se joignaient à l'appel.</strong></em></p><p>Une manifestation est organisée le lendemain à la Bastille, réclamant des mesures contre l'OAS. La préfecture l'interdit, mais les organisations la maintiennent, et le rassemblement commence dans le calme. A 19h30, les soixante mille manifestants commencent à se disperser.</p><p>Au moment de la dislocation de la manifestation qui se déroulait pacifiquement, la police donna l'assaut réprimant au niveau du boulevard Voltaire les participants, avec une violence insensée.</p><p>Certains militants tentent de se réfugier dans le métro Charonne. Les policiers leur jettent bombes lacrymogènes et grilles d'aération en fonte, pesant près de trente kilos. Sous les coups de matraque et les grilles, huit manifestants perdent la vie. Certaines sont mortes étouffées ; dans d'autres cas, le décès semble dû à des fractures du crâne sous l'effet de coups de matraque administrés par les meurtriers.</p><p>Telle sera encore la cause d'un neuvième décès, intervenu, plusieurs mois plus tard, à l'hôpital, des suites de ces blessures.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/800171785.jpg" target="_blank"><img id="media-3427253" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/375083780.jpg" alt="charonne2.jpg" /></a>Toutes les victimes étaient syndiquées à la CGT et, à une exception près, membres du Parti communiste : Jean-Pierre Bernard, 30 ans, dessinateur, Fanny Dewerpe, 31 ans, secrétaire, Daniel Féry, 16 ans, apprenti, Anne-Claude Godeau, 24 ans, employée PTT, Édouard Lemarchand, 41 ans, menuisier, Suzanne Martorell, 36 ans, employée à L'Humanité, Hippolyte Pina, 58 ans, maçon, Raymond Wintgens, 44 ans, typographe</p><p>Maurice Pochard (décédé à l'hôpital), 48 ans.</p><p>Plusieurs dizaines (centaines ?) de blessés sont par ailleurs dénombrés.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/3441360781.jpg" target="_blank"><img id="media-3427256" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/1558924197.jpg" alt="charonne8.jpg" /></a>Le lendemain, une grève nationale est lancée contre la répression. Près d'un million de personnes se rendent le 13 février aux obsèques des victimes.</p><p>Il apparaît très vite que les assassins n'ont pas agi de leur propre initiative : ils devaient charger pour tuer. Les ordres venaient directement de la préfecture de police, dirigée alors par Maurice Papon, qui s'était rendu célèbre en raflant des juifs durant la guerre.</p><p>Le gouvernement du général De Gaulle s'empresse de mentir, attribuant les meurtres à des émeutiers ou à des agents de l'OAS. Longtemps, une rumeur prétendra que les grilles du métro étaient fermées, et que les militants se seraient écrasés dessus.</p><p>Naturellement, aucun des policiers assassins ne fut condamné, aucune enquête n'eut lieu.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/3338956106.jpg" target="_blank"><img id="media-3427258" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/2568726180.jpg" alt="charonne4.jpg" /></a>Le 12 février 1962, le Premier ministre Michel Debré se rend dans les locaux de la police parisienne, pour « apporter le témoignage de sa confiance et de son admiration » ; puis, le 13 avril de la même année, il écrit une lettre à Maurice Papon, rendant « un particulier hommage à [ses] qualités de chef et d’organisateur, ainsi qu’à la façon dont il a su exécuter une mission souvent délicate et difficile ».</p><p>Aujourd'hui, les amis de l'OAS sévissent toujours. Dans le Sud de la France, des nostalgiques de l'Algérie française élèvent des stèles à la mémoire de ces terroristes.</p><p><strong>Mais l'oubli volontaire des crimes de l'armée française et de l’organisation fascisante l’OAS rassemble hélas bien au-delà de ces groupuscules pour des raisons le plus souvent purement électorales et politiques. Pourtant l’histoire est un bien commun que personne ne peut faire taire et ne fera taire.</strong></p>
C.CFhttp://lesillon04.hautetfort.com/about.htmlLe crime d’Etat du 17 octobre 1961tag:lesillon04.hautetfort.com,2011-10-17:38286252011-10-17T14:56:00+02:002011-10-17T14:56:00+02:00 Communiqué de la LDH : Reconnaître le crime d’Etat du 17 octobre 1961...
<p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Communiqué de la LDH :</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;"><strong>Reconnaître le crime d’Etat du 17 octobre 1961 et permettre l’accès aux archives</strong></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">"La Ligue des droits de l’Homme demande que, par la voix des plus hautes autorités de la République, soit reconnu dans le crime d’Etat qu’a constitué la violente répression d’une manifestation désarmée d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961. Cet épisode est emblématique des atteintes aux droits de l’Homme commises tout au long de la période coloniale, notamment pendant la guerre d’Algérie, durant laquelle la France s’est trop souvent éloignée des valeurs qu’elle avait pourtant proclamées."</span></em></p></blockquote><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesillon04.hautetfort.com/media/02/00/616216585.jpg" target="_blank"><img id="media-3248071" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://lesillon04.hautetfort.com/media/02/00/49108572.jpg" alt="rafle du 17 octobre 1961,papon,soumission à l'autorité" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">A ceux qui ont exécuté un ordre abjecte :</span><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://garandel.e-monsite.com/pages/archives-2010-cours/cours-sur-la-liberte/4-determinisme-inconscient.html"><span style="color: #000000;"><strong><span style="color: #000080;"><br />"La soumission à l'autorité est un principe explicatif beaucoup plus puissant que la méchanceté, l'égoïsme ou la barbarie. Ce sont généralement des "gens normaux" qui sont les exécuteurs des massacres ; et les gens normaux ne sont pas méchants : ils obéissent."</span></strong></span></a></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><br /><span style="color: #000000;">Mais rien ne saurait les exonérer de toute responsabilité ni justifier la soumission à laquelle ils se sont abandonnés.</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">"Pour que soit faite, cinquante ans après, la lumière sur ce drame, elle demande que soit assurée la liberté d’accès aux archives concernant cet événement, en particulier celles :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">- du conseil interministériel convoqué le 5 octobre 1961 par le Premier ministre, à la suite duquel un couvre-feu discriminatoire et inconstitutionnel a été mis en place dans le département de la Seine par le préfet de police Maurice Papon ;</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">- des conseils des ministres de cette période, en particulier par les notes prises par le secrétaire général de la présidence de la République, M. Geoffroy de Courcel.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">- du ministère de l’Intérieur, de la préfecture de police, du Premier ministre et du Ministère des Affaires étrangères relatives aux négociations d’Evian.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Attachée à la connaissance par les citoyens de l’histoire contemporaine de la France, la Ligue des droits de l'Homme pense que c’est à ce prix que, cinquante ans plus tard, cet épisode de notre histoire pourra être mieux connu.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Plus généralement, elle demande que les archives de l’Etat soient soumises à des règles communes en matière d’archives conformes au fonctionnement des Etats démocratiques. Ce qui implique que soient versées aux Archives nationales celles de la préfecture de police de Paris, des ministères de la Défense et des Affaires étrangères, quitte à ce que leurs fonds relèvent de dispositions particulières précises et justifiées. Et que les archives des anciens ministres, Premiers ministres et présidents de la République relatives à leur fonction ne soient pas privatisées par les intéressés mais versées dans leur ensemble aux Archives nationales.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Elle réclame également que la notion d’archives « incommunicables » telle qu'elle apparaît dans la loi de 2008 soit effacée par une nouvelle loi."</span></em></p></blockquote>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlun article sur ”AUX VENTS !”tag:houdaer.hautetfort.com,2009-04-23:21597702009-04-23T07:15:00+02:002009-04-23T07:15:00+02:00 C'est dans KIBLIND , cette belle revue -et gratuite en plus de cela-...
<p>C'est dans <a href="http://kiblindwebzine.phx-data.com/magazine/Kib_25.pdf">KIBLIND</a>, cette belle revue -et gratuite en plus de cela- que l'on trouve partout à Lyon.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoBodyText"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>AUX VENTS !</em></span></span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>par A.Demousson</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em> </em></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>Il fallait oser : publier le gros roman d’un parfait inconnu ! C’est le nouveau pari de la collection « <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2008/04/06/article-sur-la-collection-a-charge.html">À charge</a> » des éditions <a href="http://aplus1titre.nerim.net/editions.htm">À plus d’un titre</a>, avec la sortie du troisième titre de son catalogue. Mais quel roman… Imaginez « L’étranger » de Camus raconté/redécouvert dans la langue de <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/C%C3%A9line">Céline</a> ! Bien plus, bien mieux qu’un roman noir !</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>« <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2009/03/13/aux-vents-enfin.html">Aux vents !</a> » de Marc Pellacoeur, c’est l’histoire d’un homme qui laisse (par lâcheté) son ami Mustapha se faire tuer par un autre ami, le terrible Plantu. S’ensuit une descente aux enfers de 450 pages qui jamais ne sortira du territoire de Saint-Amand (ville dont le maire s’appelait… Maurice Papon !). Pour être encore plus précis : l’essentiel de l’histoire se déroule entre les murs de la (seule) discothèque de Saint-Amand.</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>Pas d’erreur possible : dans ce roman censé se passer dans les années 70, c’est le portrait de la société française d’aujourd’hui que Pellacoeur nous trace avec force et sensibilité. Il y a bien quelque chose de pourri dans notre royaume hexagonal, mais Pellacoeur, avec le verbe qui est le sien, parvient à faire (sur)vivre au milieu de ce chaos quelques personnages émouvants (dont Michelle, figure inoubliable pour le lecteur, aussi passionnée de cinéma et de livres que de… cul). Signalons aussi, entre autres morceaux de bravoure, un match de football narré sur de nombreuses pages et qui réconciliera les amoureux et les détracteurs du ballon rond (un tour de force que seul un grand écrivain peut réussir).</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em> </em></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>« Aux vents ! »</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>de Marc Pellacoeur</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>Editions A plus d’un titre, collection « A charge »</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><em>454 pages / 19euros</em></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Pour commander ce livre par Internet, cliquez sur ce <a href="http://livre.fnac.com/a2487649/M-Pellacoeur-Aux-vents">lien</a>. Mais vous pouvez AUSSI le trouver (ou le commander) chez votre libraire préféré!</p> <p style="text-align: justify;">Un <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2008/10/31/aux-vents-de-marc-pellacoeur-1.html">premier</a>, puis un <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2009/01/08/aux-vents-de-marc-pellacoeur-2.html">second extrait</a> à lire.</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/1996873700.jpg"><img name="media-1714051" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/01/400137725.jpg" alt="liseur on WC.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1714051" /></a></div>
Nikolazhttp://inblogwetrust.hautetfort.com/about.htmlLésion d'HONNEURtag:inblogwetrust.hautetfort.com,2007-02-22:8954172007-02-22T00:40:00+01:002007-02-22T00:40:00+01:00 Papon, qui n'est de toutes les façons sans doute pas blanc comme la neige...
<div align="justify">Papon, qui n'est de toutes les façons sans doute pas blanc comme la neige hivernale floconnant au-dessus de Treblinka ou Sobibor, veut se faire enterrer avec sa Rosette ? La belle affaire ! <b><font color="#CC99FF">Cette distinction lui a été retirée, de toute façon</font></b>. Or, légalement, si un ex-récipiendaire veut porter en public une décoration qui lui a été retirée, il encourre une sanction pour port injustifié de décoration, si ma mémoire est bonne... <font color="#9999CC"><i><b>Or, Papon ne portera vraisemblablement plus sa Rosette en public, et pour longtemps.</b></i></font> Je ne vois rien de répréhensible à ce qu'il l'emporte avec lui, je n'y vois que dérision et absolue futilité. Mais de tous les temps les hommes se sont fait enterrer avec leurs objets de valeur ; reconnaissons au moins à cette Rosette une valeur sentimentale et personnelle, et à Papon celle qu'il a lui même niée à ses victimes : l'humanité. <font color="#CCCCCC"><b>Sa décoration ? Elle mettra juste un peu plus de temps que lui à pourrir.</b></font></div>