Last posts on palindrome2024-03-29T03:33:56+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/palindrome/atom.xmlfredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlREGARD SUR OLIVIER MESSIAEN 2tag:lantidote.hautetfort.com,2016-01-09:57391542016-01-09T09:00:00+01:002016-01-09T09:00:00+01:00 2/3 La preuve que tout l’être de Messiaen respire en musique,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">2/3</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"><img id="media-5257835" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/1876879503.jpg" alt="NOTANT DANS LA NATURE.jpg" />La preuve que tout l’être de Messiaen respire en musique, c’est la place qu’il a donnée dans son œuvre au chant des oiseaux (et à toute la « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">musique </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">» de la nature, si l’on en croit le texte dont il a accompagné chaque pièce de son <u>Catalogue d’oiseaux</u> - ci-contre l'ornithologue en train de noter ce qu'il entend). Dans ces conditions, les étiquettes peuvent bien valser : son insatiable curiosité pour toutes sortes de sonorités et de rythmes interdit de le classer. Bien sûr, il a tâté de la musique atonale, de la « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">musique concrète</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> », mais jamais pour s’y arrêter, et surtout : jamais pour en faire un système d’écriture.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Messiaen est étranger à tout esprit de système, contrairement à d’autres (suivez mon regard), qui ont peut-être d'autant plus à démontrer qu'ils sont moins musicalement « <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>inspirés </em></span>». La musique de Messiaen ne démontre pas : elle exprime, elle témoigne, elle habille de formes un monde intérieur intensément habité. Ça ne l'empêche pas d'innover. On lui doit, certes, les « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">modes à transposition limitée </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">» (le mode 1 ne se transpose pas, le mode 2 se transpose une seule fois, etc…), les « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">rythmes non rétrogradables</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> » (l’équivalent en musique du palindrome en littérature), etc. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Mais il n’en fait pas un usage systématique. Car Messiaen existe si intensément qu’il n’a pas besoin de béquilles techniques.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> Pour lui, la technique fournit des outils, rien de plus : l'instrument est un moyen. Il doit rester à sa place utilitaire et être mis au service de ... disons, allez, l'inspiration (puisqu'il faut nommer la chose). Ce qui prime sur tout le reste, c'est l'intention, c'est le contenu, c'est la signification. La forme musicale découlera toujours : elle ne sera jamais à la source. La recherche formelle est un moyen au service d'une intention. Même si l'auditeur, nécessairement et en toute liberté, traduit dans sa langue à lui (y compris athée) le "message" du compositeur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Chez Messiaen, cette vie intérieure qui recèle l'intention est au premier chef celle d’une foi catholique profondément enracinée. Je me demande d’ailleurs si cet aspect n’est pas pour quelque chose dans mon attirance pour les <u>Vingt Regards</u>, comme la nostalgie sécularisée, paganisée, esthétisée (je dis des horreurs !) d’un temps plus ou moins religieux de ma vie, où je n’avais pas encore assisté, en moi, à l’extinction de la foi et à l'effacement de Dieu. Savoir ce qu’il en est demeure cependant le cadet de mes soucis : je me contente de prendre les plaisirs comme ils viennent, sans leur demander leurs papiers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Mais s’il célèbre le Ciel, Messiaen n’en est pas pour autant un pur esprit. Il ne renie rien, bien au contraire, de ce que peut lui offrir la Terre, en matière de beauté ou de désir, comme le montre sa longue histoire d’amour avec Yvonne Loriod, son élève au Conservatoire et sa cadette de seize ans (la pièce la plus longue des <u>Visions de l’amen</u> (1943) s’intitule « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">Amen du désir</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> »), qu'il attendit, pour l'épouser, le temps raisonnable du deuil, après le décès de sa première femme (en asile psychiatrique), Claire Delbos (la dédicataire de <span style="text-decoration: underline;">Poèmes pour Mi</span>).</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Comme le montre aussi sa contemplation passionnée des richesses de la nature, qu’il aura célébrées en plus d’une occasion. « <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>Seigneur, j'aime la beauté de votre maison, et le lieu où habite votre Gloire ! </em></span>», écrit-il d'ailleurs, en citant un psaume, pour le choral qui clôt <span style="text-decoration: underline;">La Transfiguration de N.S.J.C</span>. Par exemple dans son monument sonore intitulé <u>Des Canyons aux étoiles</u>, qui eut un tel succès aux USA que les Américains baptisèrent une montagne de l’Utah du nom du musicien (Mount Messiaen).</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Sans vouloir trop me hasarder sur le terrain proprement musical, je dirais volontiers qu’aucune des œuvres produites par Olivier Messiaen au cours de sa vie n’est conçue selon un schéma reproductible. Je me hasarde peut-être, mais je crois qu'aucune n'est conçue selon un "pattern". Messiaen a inventé son langage musical, mais il n'applique pas des "recettes". Chaque œuvre est animée d’une vie qui lui est propre, obéissant à une logique particulière. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Ce qui caractérise la musique de Messiaen, c’est la singularité : chaque morceau semble conçu en fonction d’une nécessité intérieure, à partir de laquelle s’élaborera l’unicité de la forme (par exemple, <u>Cinq rechants</u>, qui m’avait saisi dès la première audition, il y a bien longtemps, dans la version ORTF de Marcel Couraud ; par exemple le <span style="text-decoration: underline;">Quatuor pour la fin du temps</span>, écrit au Stalag VIII A de Görlitz, pour un improbable ensemble d'instruments et d'instrumentistes, piano déglingué, clarinette, violon et violoncelle à l'avenant : ce qu'il avait sous la main, quoi !). </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;">C'est la spécificité de l'intention créatrice qui décide de la forme aboutie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">C’est pour ça que chaque œuvre a quelque chose de nouveau à <u>dire</u>.<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span>Ou plutôt à faire éprouver à celui qui écoute. Ce qui distingue en effet la musique de Messiaen des bidouillages de la musique concrète ou électronique, ainsi que des calculs formels et abstraits du sérialisme, c’est qu’elle est toujours profondément <u>ressentie</u>. Ce n’est pas une musique <span style="text-decoration: underline;">réduite au cérébral</span>. Boulez pense trop, pour tout dire. Il lui arrive même de penser faux : n'affirme-t-il pas que la mitraillette du bec du pic-vert sur l'arbre ne produit pas un son, mais un bruit ? Comme si la résonance de l'arbre ne produisait pas une véritable note.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Dans la musique de Boulez (pour prendre cet exemple au hasard), il ne faut jamais perdre de vue qu'il compose en mathématicien, qui lorgne par-dessus le marché vers la physique. Il ne faut jamais perdre de vue que l'IRCAM, qu'il a fondé, est un "Institut de Recherche", et qu'il considère la production de musique sous l'angle "Acoustique" : la raison d'être de l'IRCAM est de "Coordonner" "Acoustique" et "Musique". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">La réduction du domaine musical au service de la Science, quoi. La composition musicale confinée dans un laboratoire. La musique se fabriquant "à la paillasse", selon un "protocole" rigoureux, au moyen de "manips" menées par un musicien en blouse blanche. La musique "in vitro", quoi. C'est une musique chimiquement pure faite pour impressionner et pour faire peur. Pour faire taire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Messiaen est lui-même pourvu d'un vaste cerveau. Mais c'est aussi un sensoriel. Il dit quelque part qu’il veut faire une musique « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">chatoyante </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">». Je ne sais plus où il va jusqu'à parler de "volupté".</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> Messiaen fait une musique certainement très savante (au moins autant que Boulez), mais en plus, une musique célébrant le bonheur d'exister. Messiaen ne travaille pas dans un laboratoire : il appartient au monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Je vais vous dire ce qui me botte définitivement dans les <u>Vingt Regards sur l’Enfant Jésus</u> : c’est la volupté. Ça fait peut-être bizarre, pour quelqu’un qui verrait dans la foi les seules exigences de macérations permanentes et de pénitences sans nombre, mais tant pis, c’est ce qui me rend cette musique intimement humaine et vivante. Il y a du bonheur voluptueux dans cette musique dont il fait l'offrande à son Dieu. Je ne crois pas que la musique ait un contenu précis. Y a-t-il vraiment des « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'; color: black;">musiques religieuses</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> » ? Y aurait-il davantage des musiques érotiques, des musiques communistes, des musiques écologistes ? Non : la musique est vierge de tout contenu idéologique. </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Ma petite – mais constante, ô combien ! – expérience de la musique (même chose en peinture) me fait à présent rejeter les compositions purement cérébrales émanées à grands renforts de calculs de grands cerveaux penseurs et pondeurs de théories et de concepts sophistiqués et abstraits. Les musiques qui se réduisent à appliquer un système : l'esprit de système, dogmatique et réducteur par essence, est ennemi du mouvement de la vie. Car la musique, c’est d’abord des sons physiques que l'auditeur reçoit physiquement.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Des sons, c’est d’abord des effets physiques produits sur les organes de la perception que sont les oreilles. Et les effets des sons ne se limitent pas aux oreilles : passez donc, une fois, au cours des "Nuits sonores" de Lyon, à proximité d’un boomer de 1,80 mètre de haut, et vous m’en direz des nouvelles au niveau du sternum. Mais ce qui est valable pour les sons percussifs est aussi valable pour les sons soufflés ou frottés : c'est tout votre sac de peau qui héberge la musique. Toutes les vibrations sonores vous atteignent. La destination de la musique est l’univers sensoriel de ceux qui la reçoivent.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">J’ai fini par nourrir de l'aversion à l’encontre de ce que produisent ces théoriciens qui veulent à tout prix faire avaler à notre oreille les concepts élaborés à froid par leurs cerveaux scientifiques. Ce sont gens à prétendre dompter l'auditeur en lui fouaillant les oreilles à grands coups d'éperons sonores. La musique ne doit jamais oublier qu’elle est faite pour être éprouvée par le corps, et un corps ne devient scientifique que sur la table de dissection. Pas seulement, bien sûr, mais en musique, on ne saurait atteindre l’esprit que si l’on touche les sens, <span style="text-decoration: underline;">pour commencer</span>.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Les sens sont la porte d’entrée qui conduit à l’esprit.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;">C'est-y pas bien envoyé ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: black;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5260987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/2349035669.3.jpg" alt="0 DRAPEAU.jpg" /></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlADIEU AU LANGAGEtag:lantidote.hautetfort.com,2014-06-05:53820032014-06-05T09:00:00+02:002014-06-05T09:00:00+02:00 Je commence à être inquiet : c’est la deuxième fois que je vais au...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je commence à être inquiet : c’est la deuxième fois que je vais au cinéma cette année. Ça commence à faire beaucoup. Cette fois, c’était pour voir le « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">dernier Godard </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» : <span style="text-decoration: underline;">Adieu au langage</span>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4582819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/3679298265.jpg" alt="adieu au langage,cinéma,littérature,jean-luc godard,le masque et la plume,guy debord,in girum imus nocte et consumimur igni,palindrome,georges perec,la société du spectacle,milan kundera" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Si je ne vais guère au cinéma, c’est que je ne veux plus qu’on me « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">raconte des histoires</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », j'attends qu’on me dise quelque chose, à la rigueur qu'on le fasse à travers un récit : roman, film ou autre. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Qu'on me dise quelque chose de consistant du monde tel qu'il est, tel qu'il va. Ou plutôt tel qu'il va mal. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">J'avais déjà rencontré ça dans les Maigret que j'ai lus. Avec <span style="text-decoration: underline;">Adieu au langage</span>, je n'ai pas été déçu ! Il ne m'étonne pas du tout que les fonctionnaires à bout de souffle (salut Godard !) du <span style="text-decoration: underline;">Masque et la Plume</span> (sauf Lalanne) aient été rebutés et aient envoyé le film à la poubelle. Un signe annonciateur : Jérôme Garcin l'avait placé en dernière position dans son énumération du début, ce qui garantissait qu'il fût expédié en un quart de seconde. Ces spécialistes autoproclamés du cinéma sont aussi fatigués que rebutants.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Moi, le pur « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">entertainment </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» à l’américaine, cette farcissure qui vous boulotte les boyaux de la tête façon hamburger, merci, très peu pour moi. J’ai assez donné. Et le fait que « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">les séries</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », amerloques ou autres, aient acquis une existence autonome, pour être parfois érigées en œuvres véritables, me laisse halluciné. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">On voudrait visser les gens devant leur télé 24/24, 7/7 qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Pire : il m’épastrouille que des foules innombrables se pressent pour en acquérir les coffrets de DVD bien complets de toutes leurs « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">saisons </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">», pour se les repasser quand elles sont au chaud et à l'abri. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">En observant ce phénomène, j’entends un seul message (voix suave d'hôtesse d'aéroport) : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Cessez de vivre votre vie, laissez ce soin à l'armée des scénaristes qui vont vous la raconter bien mieux que vous ne ferez jamais en existant vous-même dans la réalité, vous ne serez jamais aussi pleins, jamais aussi intenses, car vous êtes pauvres et vides</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Se passionner pour les séries américaines, c'est accepter de dormir sa vie. En payant pour ça.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ça me rappelle une histoire dessinée par le grand Gébé : l’histoire d’un type dont on filme la vie de sa naissance à ses quarante ans et qui, à son quarantième anniversaire, s’enferme pour toujours dans une salle de projection pour se repasser, pendant les quarante ans qui lui restent à vivre, le film de ce qu’il a été, accompli, vécu jusqu’au moment où il a décidé de se regarder vivre. C’était de longues années avant <span style="text-decoration: underline;">The Truman show</span> (1997), l’assez bon (ne soyons pas chien) film de Peter Weir.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Guy Debord a réalisé quelques films. Le plus célèbre (si l’on peut dire) s’intitule <span style="text-decoration: underline;">In girum imus nocte et consumimur igni</span> (« </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">nous marchons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> »), titre qui, comme on le sait, constitue un intéressant palindrome, pour une fois plein de sens, pas comme l’énorme palindrome écrit par Georges Perec, simple tour de force dans un jeu de langage : virtuose et desséché. Quand il devient une pure combinatoire, le langage a perdu son humanité.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4583253" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/3361467582.jpg" alt="adieu au langage,cinéma,littérature,jean-luc godard,le masque et la plume,guy debord,in girum imus nocte et consumimur igni,palindrome,georges perec,la société du spectacle,milan kundera" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">LE COFFRET DES OEUVRES CINEMATOGRAPHIQUES COMPLETES DE GUY DEBORD</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Les films de Guy Debord ne sont pas des films. Je veux dire qu’ils ne sont pas faits pour être vus par des spectateurs. Je veux dire des spectateurs normaux, qui attendent douillettement qu’on leur raconte une histoire, comme on fait aux enfants pour les endormir le soir. Les films de Guy Debord sont des manifestes politiques. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Car Guy Debord s'en prend précisément à la substitution généralisée des images à la vraie vie, vous savez, celle qui se construit dans la confrontation à des réalités et non à des artefacts. Or l'artefact (le « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>spectacle</em> </span>», dit pour aller vite) est devenu le monde. Les films de Guy Debord sont des applications radicales de <span style="text-decoration: underline;">La Société du spectacle</span>, livre de haute densité et de haute teneur en alcool intellectuel, où l’auteur déshabille jusqu’à l’os le système dans lequel l’époque nous fait vivre. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Adieu au langage</span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">, le dernier film de Jean-Luc Godard, emprunte à Debord quelques « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">trucs </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» de cinéma (genre « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">cartons </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">», écran noir, nombreux cuts de la bande-son …). Mais ce que Godard injecte dans son film, j’ai d’abord l’impression que c’est TOUT le manifeste de <span style="text-decoration: underline;">La Société du spectacle</span>. De Debord, Godard reprend, à température de fusion, la radicalité. A cet égard, <span style="text-decoration: underline;">Adieu au langage</span> est un film horriblement méchant. Et, à cet égard, incompréhensible de la plupart.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Comme l’écriture de Céline dans <span style="text-decoration: underline;">Mort à crédit</span>, ce film est un défi au spectateur : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">T’es pas cap de rester dans la salle jusqu’au bout</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », qu’il dit, Godard (je cite d'inspiration). L’autre Godard, Henri, celui qui parle de Céline, en est convaincu : l’écrivain Céline fait tout pour repousser le lecteur tout en se débrouillant pour qu'il ne puisse pas le lâcher. Eh bien, de même, Jean-Luc Godard, le cinéaste, fait ici tout ce qu’il faut pour se faire haïr de celui qui regarde, tout en le rivant à son fauteuil pendant 70 minutes : à ce point de densité, pas besoin de faire long.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Adieu au langage</span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">, si vous en êtes resté au linéaire du récit à la papa, c’est d’abord que vous n’êtes pas « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">moderne </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» : James Joyce, Claude Simon, William Burroughs et quelques autres ont arpenté et balisé le chemin dès longtemps en littérature. Ensuite, c'est que le film n’est pas pour vous. Il flanque mal au cœur à ceux qui ont l’estomac fragile. Il met les yeux à l’épreuve, avec un usage bizarre de la 3D, bizarre en ce qu’il n’est pas constant. Il met à l’épreuve la comprenette, qui essaie de saisir un fil conducteur, s’il existe. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">S’il y a une ligne narrative, Godard s’est débrouillé pour nous la livrer hachée menu. C’est d’ailleurs rigolo comme les choses se présentent : je viens de lire le dernier Henri Godard (<span style="text-decoration: underline;">A Travers Céline, la littérature</span>), puis le dernier Kundera (<span style="text-decoration: underline;">La Fête de l’insignifiance</span>), et j’enchaîne sur le dernier opus du Suisse (<span style="text-decoration: underline;">Adieu au langage</span>). </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Céline réduisait ses phrases en miettes bourrées de points d’exclamation et de suspension. Le récit de Kundera repose sur une logique apparemment foutraque. Quant à Godard, il juxtapose (on parle de montage) des images pour pulvériser la notion d’enchaînement. Dans ces trois cas de cinglés, il faut s’accrocher.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4583272" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/84971257.jpg" alt="adieu au langage,cinéma,littérature,jean-luc godard,le masque et la plume,guy debord,in girum imus nocte et consumimur igni,palindrome,georges perec,la société du spectacle,milan kundera" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Mais trêve de considérations oiseuses. <span style="text-decoration: underline;">Adieu au langage</span> ne nous raconte pas une histoire, il nous dit quelque chose, et ce n’est pas réjouissant. Il nous parle en effet du monde tel qu’il est, du monde en morceaux, tel qu’il va mal, tel qu’il dégoûte, jusqu’à l’écœurement et l’envie de vomir, les individus lucides, au nombre desquels regrette d'avoir à se compter Jean-Luc Godard. <span style="text-decoration: underline;">Adieu au langage</span> colle littéralement à la réalité du monde d'aujourd'hui, puisqu'il se présente comme une continuité pulvérisée.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Vouloir être lucide aujourd’hui, c’est accepter de voir que l’humanité s'achemine vers sa perte. Mais ne pas vouloir pour autant s'en laisser transformer en statue de glace.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Heureusement, on peut encore fermer régulièrement toutes les écoutilles. Se faire du bien. Célébrer la beauté des femmes. Boire une bouteille de Chusclan 2011. Se plonger dans la lecture de <span style="text-decoration: underline;">Nostromo</span>. Se réjouir entre amis. Rouvrir <span style="text-decoration: underline;">Les Fleurs du Mal</span>, <span style="text-decoration: underline;">Les Amours jaunes</span>... Déclarer son amour. Des trucs qui n'ont rien à voir avec la marche du monde. Exister, quoi. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et puis retourner voir <span style="text-decoration: underline;">Adieu au langage</span>. Excellent programme.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
pygrre35http://theartedarts.hautetfort.com/about.htmlprécession capillarité palindrome protohistoire part ennéagramme ir9tag:theartedarts.hautetfort.com,2008-06-30:26888382008-06-30T04:31:08+02:002008-06-30T04:31:08+02:00 un + ou en - d' Europe Francophonio pollen de l'oublie 9ir-ir9 au gratuit...
<a href="http://theartedarts.hautetfort.com/media/02/00/1906568550.jpg" target="_blank"><img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/01/01/1900185569.jpg" id="media-16562" title="" alt="b087017d722e81dd3fa401632c180367.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />un + ou en - d' Europe Francophonio pollen de l'oublie 9ir-ir9 au gratuit par google 999 à la potence du temps abu-def-phi ou s'écoule le temps de la paléontologie-des-marées pour les sentinelles-du-littoral de la_guimorais prof du vivrenu ir9 sans nom n' y blason d'une lettre en géométrie il est palindromy ou orphelin d'un savoir palindrome 111 ajs pour marquis et flibustier bâtard en baie3 sur la vague de la merveille commercial 9ir ir9 au gratuit d_m_f reconstitution s_d_f h_a_d autel table d' Emeraude Ennéagramme web à la règle du démon def au compas abu de l'équerre de phi pollen ir9.biz</a><a href="http://theartedarts.hautetfort.com/media/00/00/482265484.jpg" target="_blank"><img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/00/01/657177172.jpg" id="media-16563" title="" alt="cf72fbabae2c8f006aaf8e1b50bc712b.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></a>
Frasbyhttp://certainsjours.hautetfort.com/about.htmlNous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feutag:certainsjours.hautetfort.com,2008-06-17:16686432008-06-17T01:00:00+02:002008-06-17T01:00:00+02:00 "In girum imus nocte et consumimur igni" est le titre...
<p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=c5Si6cTE_n8" target="_blank"><img id="media-1079805" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/1156614542.jpg" alt="igni.jpg" name="media-1079805" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.larevuedesressources.org/in-girum-imus-nocte-et-consumimur-igni-1978,2204.html" target="_blank"><strong><em>"In girum imus nocte et consumimur igni"</em></strong></a> est le titre d'un film de <a href="http://1.bp.blogspot.com/_Iw25sZ6g5sM/TQd84QeGLFI/AAAAAAAABi0/mFnlhEf5G4U/s1600/GuyDebord.jpg" target="_blank">Guy Debord</a> réalisé en 1977 et achevé en 1978, considéré comme <a href="http://owni.fr/files/2011/12/debord.jpg" target="_blank">le plus beau.</a></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>Voici un film où je ne dis que des vérités sur des images qui sont toutes insignifiantes, ou toutes fausses, un film qui méprise cette poussière d'images qui le compose.</strong></em> (G.D)</p><p style="text-align: justify;">Guy Debord est <a href="http://www.monde-libertaire.fr/portraits/14994-dernier-lever-de-rideau-pour-guy-debord" target="_blank">mort </a>le 30 novembre 1994 à l'âge de 62 ans, refusant à la maladie le droit de lui ravir son indépendance, il se tire une balle de carabine en plein coeur.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">(Pour visionner un extrait du film il suffit de cliquer dans l'image)</span></p>
pygrre35http://theartedarts.hautetfort.com/about.htmll'archipel de scissy précession au palindrome des marées en baie3tag:theartedarts.hautetfort.com,2008-06-15:26888372008-06-15T23:05:11+02:002008-06-15T23:05:11+02:00patate-chaude des arts_mineures h_a_d du pétrole le sang-de-la-terre du rire...
patate-chaude des arts_mineures h_a_d du pétrole le sang-de-la-terre du rire hier gribouille l'ineffable-indomptable de mes geste mots en chantier d' Hippocrate aphorisme nos note d' âne pour muse en avez maria à voir Bécassine sang de muse géométrie en vignette par le web l'arbre Elysée danse le caméléon a la contre façon de la laïcité du 1 grenelle sans réflexion glacé par avis en arts-mineur vignette politique en art mineur contre-feux des bistrot-de-pays de France sciences-culture arts-majeure d' est Âne-cotentin<img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/01/00/1335504966.jpg" id="media-15892" title="" alt="1c5e61143f6ed8f7a9e7b2590e39cfc2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /><img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/01/01/748060539.jpg" id="media-15893" title="" alt="9eab732f3a54335dd1cffa4c38159027.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />
pygrre35http://theartedarts.hautetfort.com/about.htmlflibustier au lèvre du bouche a l'oreille rivages en baie D eugiatag:theartedarts.hautetfort.com,2008-04-26:26888332008-04-26T06:36:04+02:002008-04-26T06:36:04+02:00flibustier en baie3 au lèvre du bouche a l'oreille à l'appel en démocratie de...
flibustier en baie3 au lèvre du bouche a l'oreille à l'appel en démocratie de la flamme des anneaux Olympie de_Coubertin voile portes-d'écluses ou la molécule d'eau à son intelligence de vie et nous d'ès droit-devoir au pollen en l'oublie des droits_de_l'homme ou sdf en 9ir de golf en baie d'archipel 2008 a l'heure de la mondialisation de Paris en république-monarchie seigneur de Pékin d'avis nous hier blason d_eugia T eugia sur l'pont-des-arts palindrome d'un nom-guerre Président_Sarkosy ou les valeurs sur le web De_Nagy_Bocsa music_scissy<a href="http://theartedarts.hautetfort.com/media/00/02/1383177326.jpg" target="_blank"><img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/01/02/1669739624.jpg" id="media-13334" title="" alt="ae9806465fed1426979bfe4843e65468.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>
pygrre35http://theartedarts.hautetfort.com/about.htmlla flamme Paris pékin 2008 les valeurs d'Olympie de-Coubertintag:theartedarts.hautetfort.com,2008-04-14:26888312008-04-14T05:40:00+02:002008-04-14T05:40:00+02:00par les océans atlantique-pacifique-indien plus-vite-plus-haut-plus-fort d'...
par les océans atlantique-pacifique-indien plus-vite-plus-haut-plus-fort d' Henri_Didon au édition-électronique 9ir les anneaux du drapeaux des jeux_olympique_1914 au centenaire du centenaire de la flamme 9ir Paris_Pékin 2_0_0_8 de golf en archipel à la précession en toupie des mouvement de la terre la flamme circule qu'au grande maré d'equinoxe Hipparque remarque comme dans l'Archipel de la manche Victor-Hugo autour des anciens sur les pas de la marée en palindrome la précession en sable la merveille de_scissy Saint-Anne .,? au centenaire du souvenir la politique_religion-laïcité_athéisme<img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/01/00/1898102004.jpg" id="media-12735" title="" alt="e79a2148276c11495dc630b9c183b6fc.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /><img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/00/01/1094190671.jpg" id="media-12736" title="" alt="7d8f734f156367ebb84e948fe1997be1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /><img src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/02/02/1311886453.jpg" id="media-12737" title="" alt="5bee89c04c82d68de65babc619527d2c.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />