Last posts on oscillatoria2024-03-28T16:10:14+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/oscillatoria/atom.xmlNature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlProliférations de Cyanobactéries dans la Louetag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2010-06-07:27789152010-06-07T13:40:00+02:002010-06-07T13:40:00+02:00 Une pollution de la Loue a entraîné une prolifération de Cyanobactéries...
<p>Une pollution de la Loue a entraîné une prolifération de Cyanobactéries toxiques. Ces organismes émettent des toxines mettant en danger la vie aquatique et notamment les populations de truites</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><img id="media-2500800" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/01/134520653.jpg" alt="ombre_malade.jpg" />Pollution de la Loue : hécatombe parmi les poissons</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">par André Guyard</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">La Loue est une magnifique rivière qui entaille les plateaux du Jura. Il s'agit d'une résurgence du Doubs (voir dans ce même blog <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2009/10/02/source-de-la-loue-et-gorges-de-nouailles.html">Source de la Loue</a>).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Depuis le mois de mars 2010, on note une certaine mortalité parmi le peuplement de poissons de la Loue. Mais en mai, la presse locale s'est fait l'écho d'une véritable hécatombe. Le problème semble venir d'une efflorescence de <strong>Cyanobactéries</strong>. Les <strong>Cyanobactéries</strong>, appelées autrefois <strong>Cyanophycées</strong> ou <strong>Algues bleues</strong>, par leur absence de noyau cellulaire sont plus proches des <strong>Bactéries</strong> (<em>Procaryotes</em>) que des <strong>Algues</strong> (<em>Eucaryotes</em>). Leur forte capacité d'adaptation et l'absence de consommateurs spécifiques font qu'elles ont tendance à supplanter les autres espèces d'algues <strong>[1]</strong>.</p><p style="text-align: justify;">La prolifération des cellules cyanobactériennes s'accompagne alors de la formation d'une mousse verdâtre, due à l'accumulation des cellules à la surface de l'eau, puis de dépôts colorés (vert bleuté, rouge...) lorsque celles-ci meurent (<em>voir cliché 1 ci-dessous</em>). Or ces cellules émettent des <strong>toxines</strong> : la quasi-totalité des phycotoxines répertoriées dans les eaux douces et saumâtres seraient produites par ces micro-organismes. Lorsqu'elles prolifèrent, les <strong>Cyanobactéries</strong> toxiques peuvent entraîner une mortalité directe par empoisonnement ou une mortalité induite par d'autres maladies opportunistes comme des parasitoses (<strong>mycoses</strong> en particulier : <em>cf photo CPE ci-dessus</em>).</p><p style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2501471" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/00/1656595410.jpg" alt="cyanobactéries-1.jpg" /></div><div style="text-align: justify;"><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG /> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions /> <w:DoNotPrintRevisions /> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin /> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--StartFragment--><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>1. Plan d'eau envahi par un bloom de cyanobactéries. 2. filament (trichome) de cyanobactéries observé au microscope optique comportant des cellules normales (au centre) et deux types de cellules spécialisées : l'une (en bas, à gauche), appelée</strong> <strong>hétérocyste, permettant l'assimilation de l'azote ; l'autre (en haut, à droite), appelée</strong> <strong>akinète, permettant de résister à des conditions écologiques défavorables et de redonner un thalle après le retour à une situation normale.</strong> (Cliché L. Brient/ Université de Rennes-l)<strong>. 3. Trichome vue au microscope électronique. - pv : pseudovacuoles gazeuses ; pb : corps polyédriques responsables de la fixation du CO2 ; c : cyanophycine ; n : nucléoplasme et fibrilles d'ADN</strong> (cliché P. Borelly)<strong>.<br /></strong></em></span></p><!--EndFragment--></div><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Les toxines émises par les <strong>Cyanobactéries</strong> font l'objet d'une surveillance accrue en raison de risques sanitaires importants. On les classe habituellement en trois types : les <strong>dermatoxines</strong>, les <strong>neurotoxines</strong> et les <strong>hépatotoxines</strong>. Les premières provoquent chez certains sujets de fortes irritations cutanées, voire - en cas d'ingestion - des gastro-entérites accompagnées d'une forte fièvre. Les <strong>neurotoxines</strong> sont responsables, chez les animaux intoxiqués, de tremblements, de suffocations, de convulsions... Les <strong>hépatotoxines</strong>, quant à elles, regroupent de nombreuses toxines dont les <strong>microcystines</strong> qui peuvent endommager le foie et l'intestin grêle. Ingérées à faible dose dans les eaux de boisson, elles auraient des effets chroniques et pourraient favoriser le développement de tumeurs. Dans le cas de la Loue, il semblerait qu'il s'agisse de <strong>neurotoxines</strong>.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Ces <strong>proliférations</strong> (<strong>blooms</strong> ou <strong>fleurs d'eau</strong> ou <strong>efflorescences</strong>) sont dues à la présence dans les eaux d'un <strong>excès de phosphore</strong>. En effet, cet élément constitue un facteur limitant dans les eaux et le dépassement d'un certain seuil entraîne donc des proliférations de <strong>Cyanobactéries</strong> ou d'<strong>Algues</strong>. En outre, <strong>Algues</strong> et <strong>Cyanobactéries</strong> peuvent l'assimiler au-delà de leurs besoins (consommation dite de luxe) pour le partager avec les générations suivantes. Le développement algal sur le fond entraîne l'asphyxie du sol de la rivière et de la faune qui s'y trouve (larves d'insectes, petits crustacés et vers). Cette faune est la source de nourriture du réseau alimentaire de la rivière. Lors du pourrissement des algues, il faudra tenir compte du <strong>relargage du phosphore</strong> qu'elles ont accumulé. Toutes ces proliférations (<strong>pollution directe</strong> et <strong>pollution différée</strong>) participent à l'<strong>eutrophisation</strong> du cours d'eau (Voir sur ce même blog, <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2010/08/07/proliferations-algales-dans-la-haute-vallee-du-doubs.html">le problème des pollutions algales dans la région et surtout dans le cours supérieur du Doubs</a>).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Ce problème de prolifération de microorganismes émettant des toxines dans le milieu aquatique est le même que celui des blooms constatés en mer et responsables d'intoxications. Voir à ce propos l'article sur la <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2010/03/15/la-ciguatera-aux-antilles-francaises.html"><strong>Ciguatera</strong></a> dans ce même blog.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3345082" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/00/1805356696.jpg" alt="loue,poissons,pollution,cyanobactéries,algues bleues,bloom,efflorescence,oscillatoria" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Bloom en mer de cyanobactéries (marées rouges)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">D'où provient ce phosphore ?</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span class="spip"><span class="spip">Le phosphore peut provenir de rejets d'élevage agricoles (purin, fumier, cadavres), de piscicultures (excédent de nourriture, excréments de poissons) ou d'effluents résiduaires urbains (lessives phosphatées).</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Il est urgent de détecter les sources de phosphore et d'y remédier le plus rapidement possible.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Mais le problème n'est pas récent. La toxicité des<strong> Cyanobactéries</strong> a été mise en évidence en Australie, dès 1880 (mortalité de moutons et de bovins). C'est dans ce même pays que, en 1991, 1400 moutons et 40 bovins sont morts, contaminés par des eaux renfermant des <strong>Cyanobactéries</strong>.</p><p style="text-align: justify;">D'autres cas similaires ont été rapportés dans la quasi-totalité du globe au cours des années 1990. Chez les humains, plusieurs cas d'irritation de la peau, des problèmes respiratoires et des gastro-entérites ont été signalés à cette même époque. En 1996, au Brésil, cinquante personnes sont décédées et une centaine d'autres ont développé des maladies graves suite à l'utilisation, par un centre de dialyse, d'eau provenant d'un lac envahi par des <strong>Cyanobactéries</strong>.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">En France, les pouvoirs publics ont pris tardivement conscience du danger malgré des études alarmantes, comme celle qui a été réalisée en 1994 par l'Université de Rennes I et qui montrait que 74 p. 100 des plans d'eau échantillonnés en Bretagne étaient envahis par des <strong>Cyanobactéries</strong> hépatotoxiques.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Les travaux publiés en 2004 montrent que la charge en composés azotés et phosphorés des eaux de surface, associée à une politique de barrages transformant les eaux courantes en eaux stagnantes et en piège à nutriments, favorise une hyper-eutrophisation caractérisée, le plus souvent, par ces <strong>Cyanobactéries</strong> toxiques.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Rappelons que les premières mesures destinées à protéger les populations ont été prises à partir de 2001 : le seuil de vigilance est atteint avec 200 cellules par millilitre et le <strong>niveau d'alerte 1</strong> avec 20 000 cellules par millilitre, ce qui peut correspondre à 4 microgrammes par litre de microcystine-LR. Ce niveau 1 déclenche des restrictions sur l'utilisation de l'eau pour la baignade et une surveillance des eaux d'alimentation. Le contrôle ne s'effectue, pour l'instant, que sur la <strong>microcystine-LR</strong>, considérée comme la plus toxique des microcystines. Il y a obligation de recherche de la <strong>microcystine-LR</strong> en cas de prolifération algale, alerte des services sanitaires par les distributeurs d'eau dès que les teneurs en microcystine dépassent un microgramme par litre dans les eaux brutes et interdiction de la pratique de la baignade et des activités nautiques dans les plans d'eau à risques et dans certaines rivières.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La <strong>Commission de Protection des Eaux</strong> a réagi en portant plainte contre X. Elle fait état de ce dépôt de plainte sur son site. Un article qui analyse bien la situation et énumère les sources possibles de la contamination de la rivière par les phosphates.</p><p style="text-align: justify;"> </p><h4 style="text-align: justify;"><a href="http://www.cpepesc.org/Demain-la-Loue-vide-de-poissons.html"><span style="color: #fd0000;">Demain, la Loue vide ? Cyanobactéries et hécatombe de poissons record : la CPEPESC porte plainte pour pollution.</span></a></h4><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Vendredi 21 mai 2010, au lendemain d'une première réunion en préfecture, la Fédération de pêche du Doubs et le Syndicat Mixte de la Loue sont réunis au Conseil général pour faire le point sur la pollution de la Loue. Au-delà du constat sur la fragilité de ce fleuron du patrimoine franc-comtois, il s'agissait de mettre au point des solutions pour y remédier</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Les autorités avaient été alertées à la suite de la découverte de poissons trouvés morts récemment à Ornans. De premières analyses ont révélé une prolifération de cyanobactéries dans l'eau de la rivière. D'autres prélèvements ont été transmis à un laboratoire spécialisé dans les cyanobactéries. Ils ont permis de découvrir la présence d'<em>Oscillatoria</em>, connu pour produire des neurotoxines qui mettent à mal les nerfs.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le 30 mai, un colloque a été organisé à Rurey pour sauver la Loue. Après une présentation détaillée des spécificités du bassin versant de la Loue par le cabinet Reilé, élus et responsables associatifs ont proposé plusieurs pistes de travail pour tenter d'enrayer la dégradation de la qualité de l'eau de la Loue. L'Etat et la Région doivent établir un schéma de cohérence écologique et au niveau local, le département du Doubs va mettre en place plusieurs mesures pour aider les communes à améliorer leur réseau d'assainissement, les agriculteurs à gérer leurs effluents. Des conseils devraient être donnés également auprès du grand public et des industriels. Certains élus souhaitent que ces actions aillent au-delà de ce que les normes préconisent.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le 8 juin, la <strong>Commission de protection des eaux</strong>, <strong>Franche-Comté Nature Environnement</strong>, <strong>Saône et Doubs vivants</strong>, <strong>Loue Vive</strong> et l'<strong>Association Nationale pour la Protection des Eaux et des Rivières-Truite, Ombre, Saumon</strong> ont annoncé avoir déposé une plainte contre X suite à cette pollution dont est victime la Loue.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Au cours d'une conférence de presse qu'elles ont tenue à la <strong>Maison de l'Environnement de Besançon</strong>, les plaignants ont annoncé avoir demandé au procureur de la République de mener les investigations nécessaires pour savoir comment la situation de la rivière a pu se dégrader à ce point. Elles ont affirmé que "60 à 80% des poissons de toutes espèces sont touchés de la source à Quingey, mais aussi la microfaune du substrat, crustacés, insectes qui nourrissent les poissons et participents à l'épuration.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Elles mettent en cause l'assainissement inexistant, incomplet ou inefficace, les rejets domestiques, les épandages de lisier excessifs ou incontrôlés,, les produits de traitement du bois et demandent un plan de sortie de crise s'appuyant sur le renouvellement du Contrat de rivière 2004-2010 avec des objectifs contraignants. Cela passe notamment, selon elles, par la généralisation de l'élevage porcin sur paille, l'interdiction des phosphates dans les lessives, la restauration des zones humides, l'arrêt de l'importation de céréales et de protéagineux pour nourrir le bétail, l'amélioration des réseaux d'assinissement, la récupération des eaux pluviales.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Et pour éviter que certaines cyanobactéries qui peuvent être neurotoxiques et hépatotociques ne soient "à l'origine de pathologies humaines", les associations affirment qu'il faut interdire la baignade sans limiter les autres activités récréatives "lorsque 100 000 cellules par millimètre de cyanobactéries sont dénombrées et lors de la présence d'écume".</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La pollution de la Loue pourrait avoir de lourdes conséquences sur le tourisme. Les pêcheurs désertent les rives de la rivière. Selon la Fédération de pêche du Doubs, la rivière pourrait avoir perdu près de 80% de son cheptel. En outre, les professionnels du tourisme du Doubs s'inquiètent en cas d'interdiction de la baignade et de la pratique du canoé-kayak.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Tous les professionnels attendaient les décisions des services de l'Etat pour enfin savoir quoi répondre aux touristes et aux pêcheurs. Le jeudi 3 juin, la préfecture du Doubs a pris un premier arrêté interdisant la consommation de toutes les espèces de poissons pêchés dans la Loue depuis sa source jusqu'au barrage de Quingey. Un second arrêté interdit l'utilisation de l'eau de la rivière Loue pour l'abreuvement du bétail.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La baignade et les autres activités nautiques ne sont pas, pour l'instant, interdites, sauf sur des sites où l'interdiction est antérieure par arrêté municipal, pour des motifs de sécurité.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Il est cependant recommandé d'éviter d'ingérer de l'eau, de prendre une « douche soignée » après la baignade ou l'activité nautique et de nettoyer le matériel et les équipements de loisirs nautiques. Une attention particulière doit être apportée aux jeunes enfants afin qu'ils n'ingèrent pas de substrats algaux ou d'eau ni ne jouent dans des zones d'eau stagnante.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Il est également recommandé de ne pas laisser approcher les animaux domestiques au bord de la rivière. Effectivement, les analyses faites sur un chevreuil retrouvé mort aux abords de la Loue ont établi la <strong>présence de cyanobactéries</strong> dans son organisme.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Des <a href="http://www.doubs.equipement-agriculture.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=383">analyses régulières de l'eau</a> sont effectuées par la DDT (<strong class="spip"><span class="spip_in">Direction Départementale des Territoires</span><span class="spip_in">)</span></strong> pour suivre le phénomène et une recherche des causes de prolifération des cyanobactéries diligentée. Une source unique de cette pollution est peu probable. Il s'agit plutôt d'émissaires multiples dont la synergie engendre une détérioration de la qualité de l'eau débouchant sur une eutrophisation croissante des cours d'eau de notre région. Ci-dessous le résultat des prélèvements réalisés le 10 et le 19 juin 2010.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Prélèvements du 10 juin 2010</span></span></span></p><p class="spip" style="text-align: justify;"> </p><p class="spip" style="text-align: justify;">Pour chacun des sites, des prélèvements ont été réalisés dans la colonne d’eau seule et sur plusieurs substrats (galets, herbes, mousses...).</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><br /> Les résultats confirment des concentrations importantes de cyanobactéries dans le substrat, quoique globalement légèrement en-deçà des semaines précédentes.</p><p class="spip" style="text-align: ju