Last posts on orbital2024-03-29T11:04:36+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/orbital/atom.xmlla bouche plein de terrehttp://manoeuvres.hautetfort.com/about.htmlLa Carte postale du jour ...tag:manoeuvres.hautetfort.com,2016-12-07:58840322016-12-07T16:35:00+01:002016-12-07T16:35:00+01:00 "Une carte du monde sur laquelle ne figure pas le pays d' Utopie ne...
<blockquote><p><em><strong><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">"Une carte du monde sur laquelle ne figure pas le pays d' Utopie ne mérite pas le moindre coup d'œil."</span></strong></em></p><p><strong><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">- Oscar Wilde</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5519239" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://manoeuvres.hautetfort.com/media/01/00/2268360086.jpg" alt="mercredi 7 décembre 2016.jpg" /></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Je me souviens de cet album, <strong>Felt Mountain</strong>, parce que la photo du Mont Cervin figure au dos de la pochette et que cela m'avait particulièrement ému, mais aussi parce que c'est l'un des disques les plus élégants, sensuels et magnifiquement conçu qu'il m'ait été donné d'entendre et aussi parce qu'il a définitivement marqué, pour moi en tout cas, le début des années 2000.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Je me souviens bien d'avoir découvert la voix d'Alison Goldfrapp sur un maxi d'Orbital, en 1996, dans la version "vocal reprise" du titre <em>The Box</em>, splendidement dramatique et pour le moins envoûtant, sans parler de la performance vocale de Grant Fuldon, très émouvante aussi.</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Je me souviens aussi qu'il ne s'est pas passé un jour, puis un mois, puis, le temps passant, un an, sans que j'écoute <em><strong>Utopia</strong> </em>de <strong>Goldfrapp</strong>, avec son apophtegme délicatement susurrée, "<em>fascist baby... utopia, utopia</em>".</span></p><p> </p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">https://vimeo.com/61254780</span></p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Il fut un temps où l'Europe, l'union européenne donc, était une utopie ; maintenant c'est, au mieux, un constat, au pire, une catastrophe, allez savoir. En tout cas, "utopie" est probablement le dernier mot qui vient à l'esprit quand on entend ceux d'union européenne (le premier étant peut-être "administration"?). Heureusement, David Van Reybrouck vient nous rafraichir l'esprit et raviver l'espoir d'une union utopique entre nations avec ce très beau texte, fruit d'une enquête menée pendant quelques années dans le village de Moresnet-Neutre (le nom changera à de multiples occasions), nommé ainsi en 1816 après un compromis consistant en une absence de compromis entre la Prusse et les Pays-Bas, délimitant des frontières "provisoires" et laissant un triangle dit neutre, n'appartenant ni à l'un, ni à l'autre... et 2016 marque précisément le bicentenaire de cette curiosité du droit international, curiosité située aujourd'hui aux frontières de la Belgique, de l'Allemagne et des Pays-Bas. C'est que pendant près de cent ans, les habitants de ce petit pays sans douane, ni langue officielle, ni monnaie d'ailleurs, vont vivre une véritable utopie réalisée. Des hommes et des femmes viennent s'y cacher, et la population augmente subitement en quelques décennies. Mais le rêve se termine avec les grandes guerres du début du vingtième siècle. Certains habitants se retrouvent alors dans l'armée allemande, d'autre sous le drapeau belge, parfois des frères se retrouvent face à face dans les tranchées - Le cauchemar commence, et s'achèvera bien après la seconde guerre mondiale. Pour nous exposer cela, Van Reybrouck a pu se pencher sur le destin d'Emil Rixen, né en 1903 dans ce curieux mais très attachant petit pays neutre et libre de tout nationalisme ; Emil changera, bien malgré lui, cinq fois de nationalité pour mourir en 1971 (l'année de naissance de David Van Reybrouck justement, et la mienne au passage), et c'est travers ce destin particulier que cet essai - qui se lit d'ailleurs comme un roman tant il est passionnant - nous invite à réfléchir sur la fin d'une utopie européenne et le retour de la territorialité et des frontières, symboles de la résurgence des nationalismes ; reste quand même le souvenir de cet endroit extraordinaire, maintenant conservé grâce au travail méticuleux de l'auteur belge, travail dont le seul souvenir ravive peut-être en nous des envies et des rêves d'utopie - c'est à espérer. Excellent texte.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Extrait de <em><strong>Zinc</strong></em>, de <strong>David Van Reybrouck</strong> (traduit du néerlandais par Philippe Noble et publié aux éditions Actes Sud)</span></p><p> </p><blockquote><p><strong><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">"Des élections? jamais tenues. Des impôts? Extrêmement faibles et uniques en leur genre, calculés sur la base de la superficie du terrain, du nombre de portes, de fenêtres, de meubles et de personnel de maison que l'on possédait. De monnaie? Aucune. Officiellement, seul le franc français avait cours, mais on acceptait aussi les pièces allemandes, thaler, reichsmark, sou d'argent, ainsi que le franc belge. De langue? Aucune. L'allemand, le français et le dialecte local, le </span></em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Kelmeser Platt</span><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">, à mi-chemin du bas allemand et du limbourgeois, se mêlaient joyeusement. La douane? C'était bon pour les autres pays voisins. L'enseignement? Aucune obligation de scolarité. La défense? Pas de service militaire. La justice? Pas de juridiction. Au civil ou au pénal, les affaires devaient être portées devant un tribunal belge ou allemand. Le juge devait alors se remettre à feuilleter son Code Napoléon de 1804 ou son Code pénal de 1810 et prononcer des condamnations pour des délits parfois abolis en tant que tel dans son pays, et ce au nom des lois d'un pays qui, dans l'intervalle, avait lui-même cessé d'exister. Condamné pour vagabondage en 1900? Pas de chance ! Chez nous, ce n'est plus vraiment sanctionné, mais dans l'Empire français d'il y a cent ans, c'était passible de six mois de prison. La mésaventure est arrivée à un homme qui avait mendié à Moresnet-Neutre."</span></em></strong></p></blockquote>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlVANVES ET LES ROCADES DE METRO: ARC EXPRESS ET GRAND HUITtag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2010-07-02:28125362010-07-02T06:00:00+02:002010-07-02T06:00:00+02:00 Vanves est concerné par le passage de ses deux rocades de métro qui...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Vanves est concerné par le passage de ses deux rocades de métro qui auraient de toute façon une station au moins dans ou à proximité de notre commune. Occasion de rappeler la saga des rocades de métro dont ces deux projets qui devraient faire l’objet d’une enquête publique cet automne, se sont inspirés</span></span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Une note rapide (n°502 –Avril 2010) de l’IAU (Institut d’Aménagement et d’urbanisme) Ile de France rappelle la saga des rocades de métro de la Région Capitale : « <em>De nombreuses lignes de rocade ont été conçus depuis 1976, mais aucune n’a vu le jour. Depuis 20 ans, deux notions continuent de s’opposer : la vitesse et la finesse de desserte</em> » indiquent ses auteurs. Deux rocades ont été aménagés, raccordés au chemin de fer radial, dédiées aux marchandises mais ouvertes aux voyageurs : la petite ceinture bouclée en 1867 afin de relier les portes de Paris (39 millions de voyageurs au début du XXéme siécle) mais fermée aux voyageurs en 1934, et la Grande Ceinture terminée en 1886 et aménagée en arc de cercle à une distance de 5 à 20 km des limites de Paris qui sera utilisée pour les voyageurs jusqu’en 1939 alors que la banlieue est marquée par une extension pavillonnaire. «<em> Leur offre limitée ne leur a pas permis de résister à l’arrivée du métro et de l’autobus pour la première et l’essor de la voiture pour la seconde </em>».</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">A la suite du premier choc pétrolier (1973), un schéma directeur des transports en commun en site propre portant essentiellement sur des itinéraires de rocade est réalisé et une réouverture de la grande ceinture aux voyageurs est envisagée entre Satrouville et Val de Fontenay. Le Schéma Directeur de 1976 prévoit la réalisation d’une radiale en proche banlieue maillant l’ensemble du réseau radial, et la mise en place de 3 liaisons tangentielles. « <em>Il faudra attendre la dernière décennie du XXéme siécle pour voir la mise en service des premières liaisons banlieue à banlieue avec le tram Saint Denis-Bobigny, le bus en site propre Trans Val de Marne (TVM)</em> ». Le Livre Blanc de 1990 point de départ du SDRIF de 1994, préconise la réalisation d’une rocade ferrée dans le bassin central pour mailler les lignes radiales qui donne lieu à deux projets aux philosophies différentes : La Rocade des Pôles (dénommée « Ring » ou « Interpôles ») proposé par la DREIF (Direction Régionale de l’Equipement), reliant les villes nouvelles avec une interstation de l’ordre de 3 km et une vitesse commerciale de 55-60 km/h. Et Orbitale proposé par l’IAURIF dans la Petite Couronne avec une interstation de 1 km, qui se développe au niveau de la RN 186 dans le prolongement du tram Saint Denis-Bobigny. C’est ce dernier qui sera inscrit au SDRIF de 1994 en privilégiant la version Tram plutôt que Métro. Avec le lancement des liaisons tangentielles portées par les collectivités locales de Grande Couronne.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">14 ans plus tard, avec le SDRIF de 2008 la rocade Arc Express défendu par la Région reprend les mêmes caractéristiques fonctionnelles que la rocade Orbitale. Mais voilà, avec le projet de Grand Paris, le secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région Capitale défend son projet de rocade ferrée de banlieue, le Grand Huit, « <em>qui n’est pas sans rappeler dans sa philosophie et sa localisation le projet de « Rocade des Pôles </em>». Ainsi deux projets s’affrontent : « <em>Le premier vise à faire enfin franchir à la banlieue dense un cap de desserte de sa population et de ses emplois comparable à celui franchi par Paris il y a cent ans avec le métropolitain. Le second veut encourager la création de futurs pôles économiques porteurs d’attractivités pour la Région Capital</em> »</span></span></p>