Last posts on oisiveté
2024-03-29T05:46:03+01:00
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tiniak
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Clic-flaque !
tag:pavupapri.hautetfort.com,2020-06-30:6249055
2020-06-30T20:12:00+02:00
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à Ernesto Timor Es-tu libre... ? de t'attacher à ce qui compte, au...
<p style="text-align: right;"><em><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">à Ernesto Timor</span></span></em></p><p>Es-tu libre... ?<br />de t'attacher à ce qui compte, au vrai, pour toi<br />de ne plus t'abreuver au puits d'après l'orage<br />de coucher le dos nu sur un sol habité<br />de mêler ton cheveu à son rêche paillage<br />de nourrir ton courage à des sources poreuses</p><p>Quand tu vibres...<br />Est-ce, pied déchaussé, d'aller par la campagne ?<br />Est-ce d'être en émoi devant ce geste pur ?<br />Est-ce pour l'aventure et ce qu'elle hypothèque ?<br />Est-ce encore à l'endroit d'une enfantine audace ?<br />Est-ce d'enfin rasseoir ton songe au pied du mur ?</p><p>Je te livre...!<br />au moment délicieux de dé-lire le monde<br />à la lente surprise au regard attendri<br />aux quatre fers en l'air animant le parquet<br />aux stries de bleu pleureux allongeant les parois<br />en cet appartement apparemment comblé</p><p>Alors, tu prends tes clics<br />et moi, j'en fais des flaques</p><p style="text-align: right;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/00/2600703992.jpg" alt="2600703992.jpg" /><span style="color: #808080;"><span style="vertical-align: inherit;"><span style="vertical-align: inherit;">tiniak © 2020 DUKOU ZUMIN & ditions TwalesK</span></span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #808080;">(à mettre <a title="Mon premier regard sur cette photo..." href="http://pavupapri.hautetfort.com/archive/2012/03/12/bouteficelle.html">en regard avec ce rappel</a>...)</span></p>
MILIQUE
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CHEMIN DE CHIMÈRES
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-07-26:3842124
2016-07-26T09:43:00+02:00
2016-07-26T09:43:00+02:00
CHEMIN DE CHIMÈRES C'est dans les éléments...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3263463" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/1746562257.jpg" alt="zzzzmontre-molle.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><span style="font-size: 18pt;">CHEMIN DE CHIMÈRES</span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C'est dans les éléments multiples et confus</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'une vie outrageusement sécuritaire</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qu'elle cultive, non sans une insolite complaisance,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une existence luxueuse,oisive,relâchée, molle.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Comment dissiper le délire bouillonnant d'idées fauves,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Trésors ambigus indicateur de la déchéance à venir,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans le précipité ardent des voluptés dangereuses</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qui lestent d'une lourde nuit d'amertume cohérente</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les traces du chemin de chimères qu'elle s'est attribuée?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>P. MILIQUE</strong> </span></p>
Frasby
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Les spectateurs
tag:certainsjours.hautetfort.com,2015-02-24:5574685
2015-02-24T01:43:00+01:00
2015-02-24T01:43:00+01:00
Pas de sens sous la main la plupart du temps on chasse ce qui risque...
<p><strong>Pas de sens sous la main</strong></p><p><strong>la plupart du temps</strong></p><p><strong>on chasse ce qui risque la casse</strong></p><p><strong>on se maintient et va sans voir</strong></p><p><strong>comme tout le monde.</strong></p><p> </p><p><a href="http://www.maulpoix.net/Os.htm" target="_blank">ANTOINE EMAZ</a> : extr. de <a href="http://remue.net/cont/Emaz_peur.html" target="_blank">"Peur 1".</a></p><p> </p><p><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/20/la-realite-des-choses.html" target="_blank"><img id="media-4933329" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/323680842.jpg" alt="gens.jpg" /></a></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Ils se sont arrêtés pour contempler <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/03/02/un-voyageur.html" target="_blank">le Rhône</a>. Ils sont restés longtemps à émettre deux ou trois réflexions sur la beauté du fleuve et sa couleur <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/10/08/narcisse.html" target="_blank">verdâtre avec cette note de noir,</a> qui rend une impression de saleté par temps gris, mais l'ensemble demeure agréable à cause des reflets des nuages <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/07/tendre-est-le-jour.html" target="_blank">gris rosés</a>, ou des brumes qui offraient ce jour là, une vaporisation légèrement colorée propice à <a href="http://www.editions-allia.com/fr/livre/286/eloge-de-loisivete" target="_blank">l'oisiveté</a>. Eux, je les entendais échanger quelques phrases ponctuées de silences. Certains avaient dû dire qu'ils préféraient<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/10/19/comme-un-dimanche-au-bord-de-l-eau.html" target="_blank"> la Saône parce qu'elle était plus gaie</a>. Pour les autres, mitigés, ça dépendait toujours d'une <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/15/presque-rien.html" target="_blank">affaire de nuances, </a>ils préféraient le Rhône, finalement, parce que (je cite) "<em>c'était un fleuve plus franc".</em> Ils acceptaient, de bon gré, que les autres aient envie de modifier leur trajet afin de contempler de l'autre rive sur un pont de la Saône par <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/17/lugdunum-city-blues.html" target="_blank">St Georges</a> et <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/21/reperages.html" target="_blank">St Jean</a>, le coucher du soleil sur <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/02/20/la-presqu-ile.html" target="_blank">presqu'île</a>. Le fleuve Rhône est un fleuve assez tumultueux, et chacun en perçoit les tourbillons obscurs, et même en le croisant certains jours ordinaires, on devine qu'il pourrait raconter des histoires difficiles à comprendre. Le fleuve Rhône capte aussi puissamment les lumières. Alors c'est peut-être mieux de ne pas divulguer ces histoires à des gens qui ne souhaitent pas les entendre. Il faut laisser le temps aux histoires d'apparaître, et ne pas modifier ce que les spectateurs ont cru voir un instant qui semblait trop léger, égratignait un peu la conscience pointilleuse de celui qui savait et finit par se dire que ce n'est pas si grave si la vérité s'égratigne au passage. Il faut laisser courir tout ce qui se dépense, même si ça ne se lie plus à aucune vérité, "<em>pas de sens sous la main"</em>, il ne faut pas forcer cette main trop violente, qui se cache, on le dit, sous les plus beaux attraits. Il ne faut peut-être pas rejeter sans raison, les jours de convergences qui s'écoulent comme de l'eau, disparaissent sous les ponts disparaîtront un jour aussi souples que l'air mais gardent en eux l'étreinte de tous les paysages, et la mémoire de nous ; <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2012/03/07/denis-denis.html" target="_blank">il ne faut peut-être pas briser une illusion collective, rassurante</a>. A peine évoquerait-on les atmosphères d'un lieu qu'on s'emparerait aussi du style des personnages, on se tromperait d'objets en caressant <a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/108901279614" target="_blank">des cibles</a>, une façon de parler de soi pour l'agrément, quand dans la cruauté des mots et des images on nous démontrerait qu'être vu est utile, on affiche ce qu'on pense, et puis on va grimper, retomber aussi vite. Le silence s'opposerait avant de revenir trancher sur le sujet. On en reste à l'esquive, parce qu'on ne saura jamais traduire si fidèlement ce qu'on croyait savoir ou bien la cruauté (et ce qu'on en ressent) se change<a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/102142174809" target="_blank"> en marchandise,</a> ou bien d'où l'on se trouve pour s'exprimer, on tremble on se piège à distance dans la fragmentation du temps et d'autres corps, en présence, en attente, parmi les phénomènes qui se heurtent et s'agrègent comme des vagues et reviennent s'annexer de mémoire, ou vivent en transparence. On ne pouvait pas savoir sous quelle forme ça glisserait, on ignore quel chemin, ni quelle berge remonter pour rechercher la source de cette obscurité, peut-être ce n'est pas ici, en ces eaux tourmentées où par un clair instant retrouvé d'évidence on pourrait s'y pencher une fois que les spectateurs se seraient retirés un à un. Dire que ça ne mentait pas, il y a bien, quelque part un petit quelque chose qui avait l'air de clocher, et juste ici,<em> - c'est là !</em> (le doigt ne montre pas) pourtant les promeneurs et même les spectateurs ont dû baisser les yeux, remarquer encore vite, ou ils l'ont ressenti, ils étaient tous gênés, sans voir, ni trop savoir pourquoi il existait quelque chose comme un poids ; subitement ça cassait l'harmonie de l'ensemble, alors que cet ensemble paraissait présenter les mêmes vues qu'autrefois, <a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/100070219869" target="_blank">à quelques détails près</a>. Ca pouvait perturber tous les petits plaisirs. Une image de la vie : des rives aménagées en aires de jeux festives <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/apps/search/?s=agglutin%C3%A9s" target="_blank">où l'on peut boire le soir entre amis, rencontrer du nouveau, danser sur des bateaux</a>, éclairés jour et nuit. Paradoxe émouvant de boire autant d'alcool, au bord des eaux hantées de <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/03/04/voyageuses.html" target="_blank">mouettes </a>et d'<a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/88658490159" target="_blank">immondices</a>. Tout un monde de reflets, où l'on se sent hagard dans <a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/102183783399" target="_blank">la vie parodique</a>, bercé par l'air et l'eau en y jetant des mots. Chacun sait que l'on tient grâce à ces illusions, des retouches esthétiques qui deviennent véridiques. Ainsi on dit parfois (à tort ou à raison, peu importe ! on dit surtout pour dire) de certaines jolies filles qu'elles seraient sans doute laides et même indésirables sans ces heures fastidieuses à se faire un maquillage si discret qu'il parait au final, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=SBIuyOxxdWY" target="_blank">beaucoup <em>"</em><em>plus vrai que nature"</em></a> et nous, on ferait semblant<a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/100009584754" target="_blank"> d'être d'accord avec ça.</a> Disons quand ils s'accordent avec nous et entre eux pour ne voir que cela, nous on s'arrange aussi avec eux, entre nous, pour laisser les choses en état. On peut se contenter, un peu de ceci-cela, apprendre à aimer vivre, quand il ne resterait qu'à se laisser porter en suivant les reflets. Le reste tient du pouvoir de s'éblouir ensemble, et oublier ensemble le coin des barques tristes, échouées sur<a href="http://www.buzzchallenges.com/images.php?id=21283" target="_blank"> l'île Barbe</a>. On pourrait retarder l'immersion dans la casse (liquidation forcée) et même s'en détacher. On laisserait flotter, on changerait de<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2015/01/26/barque.html" target="_blank"> rivage</a> ça découlerait toujours d'une mutation ratée, une saisie impossible, une partie du rivage s'était désagrégée, pendant qu'on écrivait des poèmes <a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/88663872924" target="_blank">sur des nappes,</a> et qu'on cherchait en soi une réponse qui n'existe qu'au-dehors, ou c'est la ligne de fuite qui vient nous <a href="http://www.francetvinfo.fr/decouverte/les-quatre-prochains-defis-de-la-conquete-spatiale_131657.html" target="_blank">rétrécir</a>. On regardait d'en bas, on ne peut plus en montrer ce point où la confiance guidait l'esprit plus loin, il n'y a plus de confiance ailleurs que dans ce cadre où déjà on comptait archiver, un par un, le nombre <a href="http://www.statistiques-mondiales.com/croissance_population.htm" target="_blank">des terriens</a> en tous les paysages traversés d'autres chiffres ouvraient aux sports de glisse, on remarquait déjà que pour chaque spectateur, à sa suite, accourait un autre spectateur, un second qui viendrait ravager l'expression du premier, de quoi bien saturer la peur de s'ennuyer. On traverse la vie comme on regarde <a href="https://www.youtube.com/watch?v=sDIYtvMP3RI" target="_blank">un film,</a> on montre des images, et nous voilà conquis. On vous affiche des gens qui n'ont pas de regard et maintenant il faudrait vous raconter leur vie sous prétexte qu'on a dû les croiser quelque part, un court fragment du temps, que cela fournirait un motif suffisant pour en faire un ouvrage dont on finirait presque par se persuader qu'il dit la vérité, celle qu'on ne vous montre jamais et que tout le monde attend. On revient simplement raconter les histoires sans même s'intéresser à ce qu'ils en penseraient, eux, les passeurs perdus, précédant nos balades. On rêvait d'escalade, la tête dans les étoiles, et on jetait nos sacs pour que la cruauté entrevue s'amortisse au passage d'un défaut de mémoire. Il importe dans ces détournements, que ces éclats de vies ne deviennent pas sans cesse des produits dérivés d'un système qui promet, et peu à peu dérive en suite d'effets de l'art, parfois on se demande si ces vagues d'escalades ne finissent pas déjà par toutes se ressembler, tandis qu'on se transforme, nous aussi en reflets. On les avait vu vivre, quelques minutes avant, ces gens, ces étrangers, ils parlaient avec nous, ils ont dû contempler quelque chose de spécial qui n'entre pas dans le cadre, mais qui pourrait montrer une tout autre vérité. On les a entendu s'en aller gentiment, on les a salué. On les a entendu rire encore très longtemps ils étaient redevenus des silhouettes minuscules, et nous on les cherchait, spectateurs silencieux, parmi d'autres curieux entrés dans le spectacle de la ville qui dévore les visages et sans cesse nous déplace, puis les a effacés. On les a écouté juste avant qu'ils nous parlent, ils émettaient des bribes d'un langage familier qui n'appartient qu'à eux, ils ont émis des phrases, elles déformaient un peu les histoires que leur guide leur avait raconté, ils avaient quartier libre, ce n'était pas à nous de corriger leurs phrases. C'était une chose à eux. Personne n'est assez clair avec ses propres histoires pour tenter de rétablir l'équilibre général, et que tout devienne vrai, à rectifier les fautes qu'on saisit chez un autre, rectifier par souci de l'authenticité quand ce n'est pas l'éthique qui s'en mêle, et au pire, on s'emparerait enfin du nom de dignité, et ensuite, on constate, qu'il n'est plus un espace dans cet étroit passage qui ne soit pas replié. Une réserve minimale nous tient sur<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2013/02/28/ataraxie.html" target="_blank"> l'autre rive</a>. Et le vent, nous ramène les <a href="http://clicnet.swarthmore.edu/litterature/classique/baudelaire/etranger.html" target="_blank">merveilleux nuages</a> sous le <a href="http://numericable-sfr.com/sites/default/files/styles/600x335/public/detail/cloudcomputing_0.jpg" target="_blank">cloud computing</a> et son divin stockage. Des poids de mots des corps des têtes sur des photos des murs et des rambardes des mesures des outils, des <a href="http://img.20mn.fr/pwMgNrPbSBaLAqD4aipdzw/648x415_premier-ministre-manuel-valls-2-mars-2014-plateau-20h-tf1.jpg" target="_blank">recommandations</a> pour que plus rien ne cloche et ne sorte du cadre. Quelles autres vérités<a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/89772174994" target="_blank"> pourrait-on mettre en boîte ?</a> Certes on n'avait pas vu ce qu'il y avait de figures accueillantes et déjà affectées par la férocité compactée en réclames, on était des réclames, on était devenu d'une banalité à pleurer, malgré les mots greffant un peu de l'air du temps qui toujours se trainait un ballot que<a href="http://www.editions-syrtes.fr/fr/02-Catalogue/Titres/78-Des-Larmes-invisibles-au-monde/" target="_blank"> Tchekhov</a> titrait en d'autres temps. Rien n'avait dû changer, après toutes ces années, ces ennuis qu'on bariole et jusqu'à la pénombre qui se danse <a href="https://www.youtube.com/watch?v=VHoT4N43jK8" target="_blank">émoussée</a>, nous recueille en eaux troubles, avec <a href="http://blabla-out.tumblr.com/image/96054161119" target="_blank">nos styles nomades</a> dont l'espèce d'air flotté dans la simple existence rendrait l'effacement des passerelles moins cruel que l'étrange cruauté du petit quelque chose qui paraissait clocher et n'avait semble-il pas encore submergé <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/18/la-question-remonte-les-fleuves.html" target="_blank">la présence attentive des autres spectateurs.</a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Photo: Sur le pont, à la recherche de<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/11/29/soir-tranquille.html" target="_blank"> la ligne de fuite</a> :-)</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://romainblachier.fr/wp-content/uploads/2013/04/lyon.jpg" target="_blank">Lyon</a>, Frb © 2015</p>
Prieto
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Méditation de la 3ème semaine de l'Avent : le recueillement (1er jour)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-12-15:5510558
2014-12-15T05:20:00+01:00
2014-12-15T05:20:00+01:00
« La dissipation est opposée au recueillement. Être dissipé, c'est penser à...
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La dissipation est opposée au recueillement. Être dissipé, c'est penser à plusieurs choses lorsqu'on ne devrait penser qu'à une seule. Être recueilli, c'est se fixer à ce qui doit occuper actuellement sans penser à autre chose.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Le recueillement consiste à éviter la dissipation, et par conséquent à retenir ses sens intérieurs, qui sont l'esprit et l'imagination, ainsi que les sens extérieurs qui sont la langue, les yeux, les oreilles, afin qu'ils ne se portent pas à toutes sortes d'objets, et que l'esprit puisse s'appliquer entièrement à ce qui doit l'occuper.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> ...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Évitez l'oisiveté. Un esprit oisif court partout et ne s'arrête nulle part ; c'est un oiseau, c'est un papillon qui ne fait que voltiger.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Évitez l'empressement, modérez l'activité naturelle. Que votre âme ne sorte jamais de vos mains. Et si vous sentez que votre cœur veut vous échapper, dites-lui aussitôt : mon cœur, où vas-tu ? reviens, tu ne m'abandonneras pas.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> ...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Dieu pense toujours à nous, pensons le plus souvent que nous pouvons à Dieu. Que les yeux de notre âme soient toujours, comme ceux du prophète, fixés sur le Seigneur (1). Puissions-nous dire avec lui : je ne perds point de vue le Seigneur, qui est ma défense ; il m'accompagne et me met à couvert de ce qui peut me nuire (2). Un saint abbé disait souvent à ses moines, que l'exercice de la présence de Dieu était le moyen des moyens pour devenir parfait ; il leur répétait sans cesse ces paroles du Seigneur au père des croyants, afin qu'ils les méditassent : « Marchez en ma présence et soyez parfait, j'établirai pour toujours une alliance entre vous et moi » (3). »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> 1. "<em>Oculi mei semper ad Dominum.</em>" (Ps 24, 15) - 2. "<em>Providebam Dominum in conspectu meo semper, quoniam a dextris est mihi ne commovear.</em>" (Ps 15, 8) - 3. "<em>Ambula coram me et esto perfectus ; ponamque foedus meum inter me et te.</em>" (Gn 17, 1-2).</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> [<strong>Jean-Baptiste Lasausse</strong>], <em>La science de l'oraison mentale ou Instructions pour chaque jour du mois</em> (IXe Jour), A Paris, De l'Imprimerie de Crapart, 1791.</span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4803353" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/3154775930.jpg" alt="71254_1a.jpg" /></span></p></div>
Jacques-Emile Miriel
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Aristote et la question de l'oisiveté
tag:jemiriel.hautetfort.com,2014-10-28:5477883
2014-10-28T12:02:00+01:00
2014-10-28T12:02:00+01:00
Il faudrait relire ce qu'écrivait le père Rapin, au XVIIe...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4739634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/00/01/1612701349.jpg" alt="aristote 2.jpg" /></p><p style="text-align: left;"> <em>Il faudrait relire ce qu'écrivait le père Rapin, au XVIIe siècle, à propos de la réception en Europe de la pensée d'Aristote, son passage notamment chez les philosophes arabes, son éclosion à l'époque de saint Thomas d'Aquin parmi les savants : on aurait alors une idée assez exacte de l'importance du Stagirite à travers l'histoire comme fondement principal de la philosophie. Alors que paraissent deux recueils de ses œuvres complètes, l'un en Pléiade avec de nouvelles traductions, l'autre chez Flammarion, c'est le moment de s'interroger sur une question à mes yeux essentielle posée par Aristote dans son</em> Éthique de Nicomaque<em> : la question du "propre" de l'homme dans ses relations avec le désœuvrement.</em></p><p style="text-align: left;"> Aristote se demandait, à propos du bonheur, ce qui caractérisait avant tout l'homme, et si plus particulièrement "la nature aurait fait de celui-ci un oisif ?" (<em>Éthique de Nicomaque</em>, I, VII, 11). Le recours au concept d'oisiveté remet les choses bien à plat, et c'est sans doute pourquoi ce passage frappe autant certains commentateurs (dont par exemple le philosophe Giorgio Agamben). On voit très bien en effet que la pensée qui se déploie ici trouve son fondement dans ce qui en manque terriblement. Le paradoxe veut que c'est pour cette raison qu'elle sera si efficace. Le désœuvrement pousse la question dans ses derniers retranchements : de cette surface indéterminée naît ce qui fait le propre de l'homme. La réponse, inscrite dans le droit fil de cette <em>Éthique de Nicomaque</em>, nous ramène vers "l'activité de l'âme", et sa propension au Bien et au Beau. Rappelons que le propos d'Aristote est de nous parler du bonheur. C'est un "métier" d'être heureux, une occupation constante de notre âme qui, travaillant à la Vertu, permet à l'homme désœuvré de <em>contempler</em><em> </em>le cosmos. Il y a peut-être une réserve à apporter à ce si parfait scénario, et c'est Aristote lui-même qui l'évoque dans l'un des derniers chapitres : "Une telle existence, toutefois, pourrait être au-dessus de la condition humaine." (X, VII, 8) Ce qu'Aristote croyait encore possible, <em>devenir des dieux</em>, ne l'est plus, après seulement quelque deux millénaires de civilisation. L'histoire nous a montré quels périls étaient attachés à cette présomption. Le "travail" intime en vue d'une Vertu supérieure a été mis à mal par une nécessité pour l'homme de songer d'abord à <em>survivre </em>au rythme des révolutions dans le temps. Aujourd'hui, il est de fait presque interdit à l'être humain de prendre le loisir de penser à son âme, en tout cas de se tourner, même brièvement, vers un tel processus de désœuvrement ou d'oisiveté. Quand nous lisons désormais l'<em>Éthique de Nicomaque</em>, une immense nostalgie ne peut que nous saisir, et l'on se dit alors :<em> tout aurait dû être si bien</em>...</p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">Parutions : Aristote, <em>Œuvres complètes</em>, sous la direction de Pierre Pellegrin. Éd. Flammarion, 69 €. Du même, <em>Œuvres</em>, sous la direction de Richard Bodéüs. Traductions nouvelles. Éd. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 61 €.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;">J'ai utilisé dans la note ci-dessus la traduction de l<em>'Éthique de Nicomaque</em> de Jean Voilquin, éd. de poche GF Flammarion.</span></p>
Littérature de partout
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Emily Dickinson, Le Paradis est au choix, traduction Patrice Reumaux
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-09-24:5453831
2014-09-24T05:00:00+02:00
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L'Amour — est antérieur à la...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4700247" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/00/3716306591.16.jpg" alt="imgres.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">L'Amour — est antérieur à la Vie —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Postérieur — à la Mort</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Le Paraphe de la Création, et</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">L'Exposant de la Terre —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>*</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ceux qui ont été le plus longtemps dans la —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ceux qui arrivent aujourd'hui —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Échappent également à nos usages —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">La Mort est l'autre chemin —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>*</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Un long — long Sommeil — un merveilleux — Sommeil — </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Qui ne tient pas compte du Matin —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">En Étirant un membre — ou en soulevant une Paupière —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Un Somme indépendant —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Vit-on jamais Semblable oisiveté ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Sur une Rive de Pierre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Se chauffer au fil des Siècles —</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Sans jamais regarder une fois — s'il est Midi ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>*</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Love — is anterior to Life —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Posterior — to Death —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Initial of Creation, and</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">The Exponent of Earth —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>*</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Those who have been in the Grave the longest —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Those who begin Today —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Equally perish from our Practice —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Death is the other way —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Foot of the Bold did least attempt it —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">It — is the White Exploit —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Once to achieve, annuls the power</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Once to communicate —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>*</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">A long — long Sleep — A famous —Sleep —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">That makes no show for Morn —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">By Stretch of Lib — or stir of Lid —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">An independant One —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Was ever idleness like This?</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Upon a Bank of Stone</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">To bask the Centuries away —</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -28.65pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Not once look up — for Noon ?</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Emily Dickinson, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Paradis est au choix</em>, traduit et </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">présenté par Patrick Reumaux, Librairie Élisabeth</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Brunet, 1988, p. 323, 323, 241 et, pour l'anglais, 322, 322, 240.</span> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 155.95pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
Jacques-Emile Miriel
http://jemiriel.hautetfort.com/about.html
Pensées éparses
tag:jemiriel.hautetfort.com,2014-04-07:5341299
2014-04-07T15:48:00+02:00
2014-04-07T15:48:00+02:00
• Kundera, dans Les Testaments trahis , se place historiquement à...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4512239" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/02/00/1383513772.2.jpg" alt="Leiris par masson.jpg" /></p><p style="text-align: left;">• Kundera, dans <em>Les Testaments trahis</em>, se place historiquement à l'origine de la modernité ("je fais partie de quelque chose qui n'est déjà plus", écrit-il). Voilà un joli tour de passe-passe. Il se trouve bien parmi Kafka, Broch et les autres, mais sans considérer ce qui est venu après eux. D'ailleurs, Kundera se reconnaît comme un <em>néoclassique</em>, en somme. D'où son éloge de Stravinsky, très révélateur. C'est comme si Kundera avait en fait à nous tenir des propos, non pas d'aujourd'hui mais d'hier.</p><p style="text-align: left;">• <em>Le besoin de répit</em> : celui-ci peut être si constant et si obsédant, dans le monde où nous vivons, qu'il en devient tout naturellement oisiveté, puis désœuvrement. C'est alors que la pensée la plus fine, la plus dérangeante commence, sans jamais cesser.</p><p style="text-align: left;">• Je me compte parmi les déçus de la métaphysique.</p><p style="text-align: left;">• "Le suicide qui me convient le mieux est manifestement la vie." (Imre Kertész, <em>Journal de Galère</em>)</p><p style="text-align: left;"><em>• </em>La pensée d'être un grand malade, si exagérée soit-elle, <em>soulage.</em></p><p style="text-align: left;">• "Le temps passe trop vite" signifie : je vais devoir faire un effort à nouveau, par exemple pour me lever. L'immobilité est intermittente. Le repos aussi, par conséquent.</p><p style="text-align: left;">• Il est beaucoup plus facile de mener une vie <em>morale </em>lorsqu'on est riche.</p><p style="text-align: left;">• Aujourd'hui, l'abstention acquiert un sens. Elle n'est plus seulement le fruit de la négligence. Elle devient logique, manifestation personnelle de volonté. Elle règne de manière inassouvie.</p><p style="text-align: left;">• "Homme social désorienté", expression lue sur Internet. Belle et juste formule, et vraie partout, dans l'anonymat des villes comme dans le désert des campagnes — dans cette errance interminable où même le suicide est impossible.</p><p style="text-align: left;">• Ne nous laissons pas berner par la nostalgie, au détriment de notre logique.</p><p style="text-align: left;">• J'ai toujours du silence à rattraper.</p>
Prieto
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Méditation : ”Mets Seigneur une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres...”
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-03-31:5336068
2014-03-31T07:22:31+02:00
2014-03-31T07:22:31+02:00
« La langue de l’homme a grand besoin d’être bien réglée et tenue en bride,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La langue de l’homme a grand besoin d’être bien réglée et tenue en bride, parce que nous sommes tous fort enclins à parler à tout propos des choses qui flattent les sens. L’intempérance de langage vient le plus souvent d’un certain orgueil qui nous persuade que nous avons de grandes connaissances. Pleins d’admiration pour nos propres pensées, nous nous efforçons, à force de les redire, de les imprimer dans l’esprit des autres et de nous constituer leurs maîtres, comme s’ils avaient besoin de nos leçons... La loquacité est une source d’oisiveté, une marque d’ignorance, une folie, une porte ouverte à la médisance, une source de mensonges et un obstacle à la ferveur. L’affluence des paroles fortifie les passions mauvaises, et cette force qu’elle donne aux passions porte la langue à se livrer de plus en plus à l’indiscrétion du langage... Évitez le ton magistral et les éclats de voix. Cette manière de parler est fort désagréable et dénote beaucoup de suffisance et de présomption. Ne parlez jamais de vous, de vos actions... à moins que la nécessité ne vous y oblige ; et en ce cas, faites-le brièvement et avec beaucoup de retenue... Parlez le moins possible du prochain et des choses qui le concernent, si ce n’est pour en dire du bien quand l’occasion s’en présente. Parlez volontiers de Dieu et tout spécialement de son amour et de sa bonté pour nous, mais en cela même craignez de dépasser les bornes ; prenez plutôt plaisir à écouter ce que les autres disent à cet égard, et conservez leurs paroles dans le fond de votre cœur. Quant aux discours profanes, qu’ils s’arrêtent à vos oreilles et laissent votre pensée absorbée dans le Seigneur. Que s’il est nécessaire d’écouter celui qui parle pour le comprendre et être à même de lui répondre, ne laissez point pourtant d’élever de temps en temps un regard vers le Ciel où votre Dieu habite ; considérez sa majesté suprême, comme lui-même regarde votre bassesse. Pesez bien les choses qui vous viennent à l’esprit avant de les confier à la langue, et vous en trouverez beaucoup qu’il serait mieux de taire. Parmi les choses même qui vous sembleront bonnes à dire, plusieurs pourront avec avantage être passées sous silence... Le silence est une grande force dans le combat spirituel ; c’est le gage assuré de la victoire. Le silence est ami de celui qui se défie de lui-même et se confie en Dieu ; il conserve l’esprit d’oraison et nous aide merveilleusement dans l’exercice des vertus. Pour vous accoutumer à vous taire, considérez souvent les maux et les dangers qu’entraîne l’intempérance de langage, les avantages immenses que procure le silence. Excitez-vous à l’amour de cette vertu et, pour en acquérir l’habitude, taisez-vous durant quelque temps, alors même que vous auriez sujet de parler, pourvu toutefois que votre silence ne soit préjudiciable ni aux autres, ni à vous-même... »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Lorenzo Scupoli</strong>, <em>Le combat spirituel</em> (chap. XXIV), Trad. R.P. Jean Brignon, Chez Durand, Paris, 1774.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #008080;"> <a title="Lorenzo Scupoli, Le combat spirituel" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/lorenzoscupoli/Le%20combat%20spirituel%20-%20Laurent%20Scupoli.pdf" target="_blank"><span style="color: #008080;">Texte intégral</span></a></span> (Abbaye Saint-Benoît - format pdf).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4503473" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/185334910.gif" alt="bla-bla-bla-d.gif" /></span></p>
Prieto
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Méditation : ennui, négligence, découragement, dégoût et abandon de la prière, de la pénitence, des lectures spirituelle
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-03-29:5334730
2014-03-29T07:30:05+01:00
2014-03-29T07:30:05+01:00
« Les amis des plaisirs de la vie présente vont des pensées aux fautes ;...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Les amis des plaisirs de la vie présente vont des pensées aux fautes ; car, emportés par un jugement inconsidéré, ils désirent faire passer presque toutes les idées de leurs passions en des discours iniques et des œuvres impies. Mais ceux qui entreprennent de pratiquer la vie ascétique vont des fautes aux mauvaises pensées ou à certaines paroles perverses et nuisibles. Car si les démons voient de tels hommes accepter de railler, se livrer à des propos oisifs et intempestifs, rire indécemment, s'emporter plus que de raison ou désirer la gloire vide et futile, alors, d'un commun accord, ils s'arment contre eux : c'est la gloriole surtout qu'ils prennent pour occasion de leur propre malice, ils sautent par elle dans les âmes comme par une fenêtre obscure et les saccagent. Il faudrait donc que ceux qui veulent vivre dans la multitude des vertus n'aspirent pas à la gloire, ne rencontrent pas beaucoup de gens, ne sortent pas continuellement, ne se raillent pas d'autrui, même si ceux qu'ils raillent méritent ces railleries, et qu'ils ne parlent pas beaucoup, alors même qu'ils pourraient tout dire comme il faut. C'est que l'abondance des paroles, en dissipant l'esprit sans mesure, non seulement lui enlève toute aptitude à l'activité spirituelle, mais encore le livre au démon de "l'acédie" (*), qui, en l'énervant sans mesure, le livre à celui de la tristesse, puis à celui de la colère. Il faut donc que l'esprit se consacre toujours à l'observation des saints commandements et à un souvenir profond du Seigneur de gloire. Car "celui qui garde le commandement, dit l’Écriture, ne connaîtra pas de propos pervers" (Eccl. 8,5), c'est-à-dire qu'il ne se tournera pas vers des pensées ou des paroles mauvaises. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> (*) : en résumé : mal de l'âme qui conduit à l'ennui, l'abattement, la torpeur, la négligence - l'indifférence, le découragement, le dégoût et l'abandon de la prière, de la pénitence, des lectures spirituelles...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Plus précisément, l'acédie est le découragement, l'état de dégoût "que tous les Pères spirituels regardent comme le plus grand danger pour l'âme. L'acédie est l'impossibilité pour l'homme de reconnaître quelque chose de bon ou de positif ; tout est ramené au négativisme et au pessimisme. c'est vraiment un pouvoir démoniaque en nous, car le diable est fondamentalement un menteur. Il ment à l'homme au sujet de Dieu et du monde ; il remplit la vie d'obscurité et de négation. Le découragement est le suicide de l'âme, car lorsque l'homme en est possédé, il est absolument incapable de voir la lumière et de la désirer."</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Alexandre Schmemann, <em>in</em> "Le Grand Carême", Spiritualité Orientale n°13, Abbaye de Bellefontaine, 1977.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>St Diadoque de Photicé</strong> (fêté ce jour), <em>Cent chapitres sur la perfection spirituelle</em> (Cent chapitres gnostiques), XCVI, Introduction et traduction Edouard des Places S.J., Éditions du Cerf, coll. Sources Chrétiennes n°5, Paris, 1943.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4501365" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/1485730398.jpg" alt="acedie-durer-a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Le rêve du Docteur d'Albrecht Dürer (1471-1528) - détail (<span style="color: #008080;"><a title="Source et crédit photo" href="http://lepetitrenaudon.blogspot.fr/2014/01/la-renaissance-et-le-reve.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Source</span></a></span>)</span></span></p>
Prieto
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Méditation : l'usage du temps (la lecture)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-04-03:5034552
2013-04-03T09:57:08+02:00
2013-04-03T09:57:08+02:00
« L'usage du temps... voilà une autre grande difficulté de la vie...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« L'usage du temps... voilà une autre grande difficulté de la vie spirituelle. Si nous pouvions bien voir la différence du voeu de sainte Thérèse, de faire toujours ce qu'il y a de plus parfait, et de celui de saint Alphonse, de ne jamais perdre un instant, c'est ce dernier qui nous effraierait le plus ; et parmi les merveilles des quatre-vingt-huit ans de saint André Avellin, la plus étonnante est de n'avoir jamais laissé un seul moment passer oisif et inaperçu. Il y a dans cette pensée de quoi effaroucher la foi, et nous pouvons douter sérieusement que même les saints puissent tenir si constamment leur attention fixée sur Dieu ; mais, n'ayant nulle expérience de la sainteté, nous ne pouvons nous prononcer sur ce qui les regarde. Quant à nous, ce serait une présomption de vouloir l'essayer : et cependant, presque dans toutes nos journées, il y aura des intervalles qui seront vraisemblablement remplis par des inutilités ; ces inutilités sont fort innocentes, mais malheureusement combien l'esprit s'y évapore ! C'est alors qu'une lecture bien choisie, même sur un sujet tout séculier (pour ne point parler de notre lecture spirituelle régulière qui nous met plus sérieusement et plus directement en rapport avec Dieu), viendra fort à propos, non seulement pour nous faire éviter le mal, mais encore pour nous procurer un bien positif.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Ce passe-temps prend possession de l'âme, l'occupe et y met garnison de pensées plus ou moins directement divines, empêchant par là l'esprit du mal, qui est toujours en alerte, de pouvoir s'y insinuer. Il y a de nos jours, dans l'atmosphère qui nous environne, deux influences dont la contagion est très nuisible à la vie spirituelle : la multiplicité d'intérêts et la succession rapide des objets. Il est triste de voir combien ces deux choses réussissent à chasser Dieu de nos âmes en empiétant ligne par ligne ; de sorte que l'occupation à des sujets religieux est devenue pour nos esprits une chose importante en dévotion, surtout pour ceux qui, vivant dans le monde, sont obligés d'entendre le fracas et de voir les révolutions effrayantes de cette espèce de machine divine qui a brisé son frein. Je n'ai pas besoin d'insister là-dessus, mais il serait difficile d'exagérer le danger ; car on peut dire que ce qui s'empare de toutes nos pensées est maître de nous. Il est donc nécessaire d'avoir du goût pour la lecture, à cause des périls et des moeurs de notre temps. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>R.P. Frederick William Faber</strong> (1814-1863), <em>Conférences spirituelles</em>, Bray et Retaux, Paris, 1872 (6e éd.).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4044608" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/1847147605.jpg" alt="livre-lumiere.jpg" /></span></p>
Prieto
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Mai : le mois de la Vierge Marie - 9ème jour
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-05-09:4709703
2012-05-09T10:59:00+02:00
2012-05-09T10:59:00+02:00
Neuvième jour : Le travail Lorsque le premier homme eut péché, Dieu...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><strong>Neuvième jour : Le travail</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;">Lorsque le premier homme eut péché, Dieu lui infligea, comme l’une des punitions de sa faute, la nécessité du travail. « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, lui dit-il ; la terre ne produira d’elle-même que des ronces et des épines. »</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> Cette obligation est générale, quelle que soit la position dans laquelle la Divine Providence nous ait placés. L’ennui, la peine, la fatigue, la souffrance que nous y trouvons, ne doivent ni nous étonner, ni nous décourager, car le travail est une expiation. Si parfois nous y rencontrons une certaine jouissance, c’est que Dieu, dans sa bonté, veut bien nous aider à accomplir notre tâche.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> Le divin Maître a sanctifié ce labeur quotidien dont nous nous plaignons parfois : Jésus a été ouvrier ; Il s’est occupé à de pénibles travaux, et Marie, fille des rois, qui devait être un jour la Reine des Anges, a été soumise à la même loi. La tradition nous la représente, tantôt filant et tissant les étoffes nécessaires à ses vêtements et à ceux de son Fils, tantôt vaquant aux humbles soins de son ménage. Levons souvent les yeux vers la Sainte Famille de Nazareth, lorsque nous nous sentons accablés par la longueur ou l’aridité de notre travail, et demandons-lui de nous aider à l’imiter.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> <strong>Exemple</strong>. – Saint Sylvain, qui habitait le mont Sinaï avec ses religieux, reçut un jour la visite d’un ermite qui, voyant les moines travailler, s’en étonna.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> - Pourquoi, leur dit-il, travaillez-vous avec tant d’ardeur pour vous procurer une nourriture périssable ? Marie n’a-t-elle pas choisi la meilleure part ? et Marthe n’a-t-elle pas été reprise par le Seigneur à cause de son occupation ?</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> Sans répondre à cette interpellation, Saint Sylvain fit donner un livre à l’ermite étranger et lui assigna une cellule inhabitée. A 3h. de l’après-midi, l’ermite s’étonna de ne voir personne l’appeler pour le repas ; il attendit jusqu’au moment où, ne pouvant plus résister à la faim qui le tourmentait, il alla alors trouver l’abbé Sylvain.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> - Mon père, lui dit-il, les moines ne mangent-ils pas aujourd’hui ?</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> L’abbé lui répondit que tous avaient déjà dîné.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> - Et comment se fait-il que vous ne m’ayez pas invité à partager leur repas ?</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> - Comment ? reprit Saint Sylvain en souriant ; mais parce que, comme Marie, vous prétendez avoir choisi la meilleure part. Puisque vous regardez le travail comme superflu, il est probable que vous ne vivez que de nourriture spirituelle ; quant à nous qui sommes revêtus d’un corps, nous sommes condamnés à le nourrir pour entretenir la vie en lui, à le nourrir et par là même à travailler.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> L’ermite confondu lui demanda pardon de s’être permis un blâme aussi inconsidéré.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> - Je suis heureux, lui dit Saint Sylvain avec bienveillance, que vous reconnaissiez votre erreur, au reste il m’est d’avis que Marie eut besoin du secours de Marthe. Car si Marthe n’eût pas travaillé, Marie n’aurait jamais pu se reposer aux pieds de Jésus.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> <strong>Prière</strong>. – Nous vous supplions, ô Marie, de ne point nous abandonner dans les labeurs de cette vie. Vous avez voulu vous soumettre à la loi commune du travail ; faites qu’à votre exemple, nous acceptions avec résignation les fatigues et les souffrances qui sont le résultat du péché et qu’ainsi nous acquerrions de vrais mérites aux yeux du Seigneur. Ainsi soit-il.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> <strong>Résolution</strong>. – Je fuirai l’oisiveté comme un grand mal.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> Mère admirable, priez pour nous.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> <em>Approbation</em> + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"> <em>Imprimatur</em> Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.<strong></strong></span></p>
tiniak
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Boute ficelle
tag:pavupapri.hautetfort.com,2012-03-12:4634474
2012-03-12T13:27:00+01:00
2012-03-12T13:27:00+01:00
Elle, sans paître s'empêtre de lin doux Oisiveté sans ailes sans karma de...
<p>Elle, sans paître<br />s'empêtre de lin doux</p><p>Oisiveté sans ailes<br />sans karma de l'hindou</p><p>Qui sait ce que fit celle<br />qui tire de son être<br />la ficelle à deux bouts<br />debout sur la margelle<br />au Puits du Casse-Cou ?</p><p>« - Petite dame oiselle,<br /> t'en fous ?<br />« - Oh, ça ! …de bout en bout ! »</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"><a href="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/00/3055591406.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-3483859" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/00/2600703992.jpg" alt="poésie,ernesto timor,oisiveté,dame,oiselle,ficelles" /></a></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span><br />pour une photographie de <a title="atteindre le SITE DE L'ARTISTE..." href="http://www.ernestotimor.com/" target="_blank" rel="noopener">ernesto timor</a><br />[click to enlarge pix]</p>
Frasby
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Buller...
tag:certainsjours.hautetfort.com,2011-04-02:3150307
2011-04-02T04:42:00+02:00
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Définition : a) - Buller : v. transitif 1er groupe...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">Définition </span>: a) -<span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #4b6db3;"> Buller </span>:</span> v. transitif 1er groupe (conjugaison) /by.le/ Sceller d'une bulle.</strong><strong> b) - buller intransitif 1er groupe (conjugaison) /by.le/ Présenter des bulles, des cloques</strong><em><strong> : "Si on ne fait pas attention, le papier peint peut buller."</strong></em><strong> c) - (Familier)<span style="color: #4b6db3;"> Ne rien faire.</span></strong><span style="color: #4b6db3;"><em><strong> "J'ai passé mes vacances à buller sur la plage".</strong></em></span><strong> Synonymes : couniller (Familier), glander (Vulgaire), paresser... </strong>(Source Wiki)</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/27/on-the-air.html" target="_blank"><strong><img id="media-2977716" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/225479811.JPG" alt="BULLER4945.JPG" /></strong></a> Tu reviens d'un temps lumineux qui ne t'a rien enseigné. Tu as pris le funiculaire pour une colline. Tu as vu le fumier dans une télé<a href="http://www.digitalglobe.com/downloads/featured_images/japan_earthquaketsu_fukushima_daiichi_march14_2011_dg.jpg" target="_blank"> s'échapper d'une centrale nucléaire</a>. Tu as suivi<a href="http://www.liberation.fr/monde/01012326812-direct-libye-bombardements-kadhafi-benghazi" target="_blank"> la guerre.</a></p><p style="text-align: justify;">Tu marchais dans une rue <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/01/25/le-soleil-de-la-rue-pouteau.html" target="_blank">parallèle à la pente.</a></p><p style="text-align: justify;">Tu as croisé <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/13/des-rives2.html" target="_blank">un vieux qui ne pouvait plus marcher,</a> tu as eu peur de lui ressembler. Tu as rêvé <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/12/05/lyon-sous-la-neige.html" target="_blank">de neige</a>. Tu as reconnu <a href="http://www.artbible.net/5NEWCOL/621_3_audiovisuel_Techniques/oeufs%20suspendus%20%E0%20Courchevel.jpg" target="_blank">Courchevel </a>sur une carte postale <a>de Georges</a>. Un long sol verglacé, un traineau et des traces de doigts suivant une fine traînée d'encre. Plus loin tu as été un peu déçu de lire, juste trois phrases : <em>"on s'amuse bien, on a beau temps. Gros mimis à toi et Chantal</em>. Signé "<em>Georges"</em>. Tu as pensé à Georges comme il était avant, quand vous alliez tous deux <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/09/eaux-profondes.html" target="_blank">à bicyclette</a> dans <a href="http://www.youtube.com/watch?v=HmpqksLuvdU" target="_blank">la plaine africaine</a> voir le dîner des éléphants. Tu t'es assis sur une chaise devant un bureau monté en kit, imitation chêne blond. Tu as posé<a href="http://www.direct-fournitures.fr/uploads/product_images/big/09VR16804.jpg" target="_blank"> un cahier de brouillon</a>, devant toi. Tu as ouvert une nouvelle page. Tu as entendu la porte grincer. C'était Chantal de retour du Proxymarché qui venait voir si tu étais rentré. Elle a balayé la pièce du regard, puis elle t'a dit <em>"Tu es rentré ?"</em> Tu n'as pas répondu.</p><p style="text-align: justify;">Tu voulais<a href="http://www.unpeudamour.com/poemes/" target="_blank"> écrire un poème.</a></p><p style="text-align: justify;">Un poème fleuve au sol doux des sommets, poser ta cheville sur un coussin, ta cheville foulée qui te fait boîter comme le président <a href="http://www.le-media.fr/wp-content/uploads/2009/07/nicolas-sarkozy.jpg" target="_blank">Nic</a>, pas boîter. Tu claudiques, dans cette gaine noire au long cours de<a href="http://les-livres-de-b0uille.cowblog.fr/images/lerevecouv.jpg" target="_blank"> l'Emile Z. </a>jusqu'à la petite maison de Cusset où la vieille fait pousser des<a href="http://images.doctissimo.fr/autres/photo/hd/1003975100/carre-pelouse/pivoines-floraison-33838591a.jpg" target="_blank"> pivoines</a>. Tu as écrit "<em>Pivoines"</em>, sur ton cahier. Ton poème s'appelerait "<em>Pivoines"</em> et tu as commencé : <em>"D'un charme irrésistible ô pivoines arbustives ! ô pivoines herbassées !</em>". Tu as cherché dans le dictionnaire comment s'écrivait le verbe <em><a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=herbasser&btnG=Recherche+Google&aq=f&aqi=&aql=&oq=" target="_blank">herbasser</a>.</em> Tu n'as pas trouvé le dictionnaire tu es allé demander à Chantal où elle l'avait rangé. Tu as pensé que ça n'avait aucune importance, tu as pensé que Chantal était un peu pénible avec<a href="http://www.desordre.net/textes/bibliotheque/tous_les_livres.html" target="_blank"> sa manie de tout ranger.</a> Chantal t'a demandé "<em>C'est pourquoi faire ?"</em>. Tu as répondu <em>"c'est pour rien!"</em>. Tu as regardé par la fenêtre <a href="http://www.youtube.com/watch?v=aIQtNN89pqA&feature=related" target="_blank">ta voisine tricoter</a>. Tu as songé que ça faisait des années qu'elle tricotait devant la fenêtre des chaussons de laine pour des bébés. Tu appelé Bernard, ça sonnait occupé. Tu as rayé le mot <em>"herbassées".</em> Tu as songé aux pivoines de Cusset, plante magique tu as lu dans les internettes que la pivoine était entourée de rites insensés, tu as cliqué sur<em> "citations" </em>tu es tombé sur <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d3/Teofrasto_Orto_botanico_detail.jpg" target="_blank">Théophraste</a> qui menait<em> à "pivoine</em>: <strong><em>"Cette plante, que l'on appelle aussi glukusidê, doit être arrachée la nuit; si on l'arrache de jour, et que l'on est vu par<a href="http://www.oiseaux-birds.com/fiche-pic-vert-ou-pivert.html" target="_blank"> un pivert</a> en train de cueillir le fruit, on risque de perdre les yeux, et si on coupe la racine, on risque la procidence de l'anus". </em></strong></p><p style="text-align: justify;"><em></em>Tu cueillais le fruit. Sur une branche<a href="http://www.linternaute.com/science/science-et-nous/dossiers/07/vaches-escalier/pivert.jpg" target="_blank"> un pivert t'observait.</a></p><p style="text-align: justify;">Tu as eu mal aux yeux. Tu es allé chercher un verre dans la cuisine, n'importe lequel, un <em>"Babar à la gare" </em>de<a href="http://www.priceminister.com/image?action=slideshow&prdimageid=859043093&productid=93925949" target="_blank"> la série <em>"Babar" </em>des verres à moutarde Amora.</a> Tu as rempli le verre d'eau tu as jeté un cachet de très haut, comme si tu t'y plongeais toi même ça a fait <em>"spchlocksss !"</em> et le bruit t'aura amusé;<a href="http://www.universal-soundbank.com/mp3/sounds/3829.mp3" target="_blank"> Tu as écouté les bulles te parler.</a> Tu t'es enfermé dans la tienne.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">Herber</span><span style="font-size: xx-small;">t Henck : "A l'ombre, près des fontaines de marbre"</span><span style="font-size: xx-small;"><br /></span></p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><img id="media-2977727" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/1426704732.mp3" /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Photo : <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/01/10/bain-d-hiver.html" target="_blank">Les génies de l'industrie, de l'agriculture,</a> qu'en sais je ? Ont décidé de ne rien faire (comme si des statues décidaient, mais enfin, avec un peu d'imagination...). Génies de la paresse de certains jours, photographiés place Morand (ou Lyautey) à Lyon, par un printemps des plus d'(a)out. © Frb 2011</p>
Frasby
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Petit à petit, l'oisif ...
tag:certainsjours.hautetfort.com,2009-11-29:2496826
2009-11-29T10:38:00+01:00
2009-11-29T10:38:00+01:00
Johnson - L’oisiveté engendre l’ennui. Boswell - Si fait,...
<p><span style="font-size: x-small;"><i><b>Johnson</b></i></span> <b>- L’oisiveté engendre l’ennui.<br /></b></p> <p><b><i><span style="font-size: x-small;">Boswell</span></i></b> <b>- Si fait, monsieur, parce que les autres sont occupés, de sorte que nous manquons de compagnie. Si au contraire nous étions tous oisifs, nous n’éprouverions nulle lassitude ; nous nous divertirions les uns les autres.<br /></b></p> <p><a target="_blank" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/43/James_Boswell_by_Sir_Joshua_Reynolds.jpg">JAMES BOSWELL</a> (1740-1795). Extr. <a target="_blank" href="http://wapedia.mobi/fr/Samuel_Johnson">"La vie de Samuel Johnson"</a>. Editions "L'âge d'homme", 2002.</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/01/680495698.JPG" id="media-2140250" alt="tranquille.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2140250" /></p> <p>En juillet 1877, <a target="_blank" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a9/Robert_Louis_Stevenson_by_Sargent.jpg">Robert Louis STEVENSON</a> publia un essai philosophique tout autant qu'une critique (dans la revue <i>Cornhill Magazine</i>) sur la société et sa relation au travail : <a target="_blank" href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/0/6/5/9782844850560.jpg"><i>"Une apologie des oisifs"</i></a> disponible en français aux éditions <i>Allia,</i> en langue originale sous le titre : <i>"An apologize for idlers".</i> Dans l'esprit magnifique de R. L. STEVENSON, (et l'on notera au passage que nos politiques actuelles dites <i>"de civilisation"</i> n'ont pas encore atteint ce seuil extra de modernité, de bienveillance ; pour ne pas dire <a target="_blank" href="http://www.liberation.fr/economie/0101563824-pour-l-emploi-des-jeunes-sarkozy-mise-sur-l-apprentissage">qu'elles s'en éloignent...</a>), <b><i>oisif</i> ne signifie pas <i>"ne rien faire"</i>,</b> mais plus exactement (et dans le flou le plus espéré) : <b><i>"faire des choses intéressantes"</i></b> qui bien sûr, <b><i>"échapperont aux dogmes de la classe dominante"</i></b> il faut bien que l'auteur le mentionne un peu. STEVENSON s'en donne à coeur joie pour critiquer les <i>"besogneux"</i> et cette sacro-sainte valeur-travail, qui n'enlèvera pas pour autant aux humains leur insignifiance. Bien sûr, à présenter comme ça, par ce sujet louant l'être oisif, et qui caresse assez le sens du poil des paresseux, on pourrait vite verser dans la facilité voire dans la complaisance, mais l'imagination solaire (et pas seulement), de STEVENSON, son style digressif, profondément talentueux nous embarquent comme rien. Jamais docte, ni futile, STEVENSON connaît son sujet, évitant les écueils d'une séduction truquée, il se pose en passeur et plus encore, en éclaireur. Ses petits textes gagnent en saveur, quand on les lit, tête en l'air (c'est ainsi que lisent les oisifs), parfois, au bord d'un fleuve drainant tous les lumbagos de sa ville, juste en dessous du tintamarre et du dernier soupir dominical déjà voué aux astreintes <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/05/19/comme-un-lundi.html">de maître lundi</a>. Ainsi ai-je dévoré le livre, sans y penser ! près de la cabane du pêcheur Honoré, fine comme l'aile de <a target="_blank" href="http://www.blog.libellulesmaizieres.fr/wp-content/uploads/2009/06/anax_imperator_male_immature_2.jpg">l'Anax imperator</a>, tendre comme <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/10/23/dendromancie.html">les pilotis de la maison d' Alceste</a>, que vous finirez bien un jour par entrevoir dans quelque frayage buissonnier, à cette improbable croisée des mondes quand l'oisiveté devient un lit presque amoureux.</p> <p>Sans réserve, j'adorerai toute ma vie STEVENSON qui me prit par la main un jour d'été afin que je puisse échapper à d'autres sortes de lectures, par exemple, celles de ces <i>organismes</i> qui déjà sur l'enveloppe raccolent votre culpabilité. Celles de ces <i>structures</i> qui vous demandent de leur rappeler ce que vous faites dans la vie, cocher des cases, fournir des preuves, remplir encore, et puis signer avec la date, exactement là, où c'est dit. Le tout <i>"accompagné"</i> par le nom de quelqu'un qui <i>"suit votre dossier"</i> <span style="font-size: x-small;">(votre dossier numero tant est suivi par Madame <i>Claude</i> <i>Vairolle)</i></span> tandis que nous, avant que le papier ne soit posté, nous sommes déjà pris dans la <a target="_blank" href="http://imagesinsolites.free.fr/parkimages/ANPEabuse.jpg">peur des conséquences<i>.</i></a> Le dossier doit être renvoyé avant la date prévue, notée en gros <span style="font-size: x-small;">(en rouge parfois)</span> sinon, gare ! s'ensuivront de sourdes menaces aussi lourdes en malentendus etc... Rien que du très banal, mais du très banal de survie.</p> <p>Pour avoir subi deux fois le même entretien dans une pièce sans fenêtre, couleur papier kraft, avec je ne sais quel employé diplômé dans les <i>ressources sociales</i> <span style="font-size: x-small;">(c'est pas comme ça qu'on dit ?)</span> asservi à vous <i>"reclasser</i>", <span style="font-size: x-small;">(parfois on peut très mal tomber)</span>... Pour avoir, par le commerce avec monsieur le subordonné, éprouvé quelques temps la certitude, qu'il fallait urgemment que je sois reclassée, ou que je meurs à petit feu voire sur le champ ; à moins, que j'accepte obligatoirement un autre entretien avec une subordordonnée supérieure et plus spécialisée dans les cas plus ou moins <i>"sensibles"</i> comme ils disent... N °456, deux heures de chaises en plastique orange un gros tas d'épaves dans mon genre tous diplômés des écoles d'art, des comédiens postulant pour figurer (en figurants) dans un futur <a target="_blank" href="http://series-tv.premiere.fr/Louis-la-Brocante"><i>"Louis la Brocante",</i></a> des plasticiens portant à bout de bras, des books monumentaux remplis de photos d'installations en plexiglass qui n'intéresseront pas. Tous, présentables pour la carrière, au rendez vous de la dite chef des subordonnés. Pas de quoi pavoiser. N° 456 ? -<i>" Oui, le 456 c'est moi ! bonjour madame</i> !'. Rampant et lèchant le pied de mon sauveur : <i>"bonjour madame la subordonnée supérieure etc etc..."</i>. Pour avoir foulé un instant le bureau d'une haute responsable de l'ANPE <span style="font-size: x-small;">(lisez encore pour la poilade = de <i>"l'ANPE des artistes",</i> il y a des jours où on se demande qui a crée ces mondes...)</span>, qui regarda une demie-seconde mon piteux Curricoucou.V que j'avais tapé à la machine toute la nuit , recommencé cent fois ... Face à cette dame très importante qui, ne comprenant pas le genre de diplôme que j'avais obtenu, me dit <span style="font-size: x-small;">(en secouant sa grosse tête de lionne, emmanchée d'un petit cou de serpent à tordre)</span> : "<i>Vous ne comptez tout de même pas trouver un travail avec ce genre de diplôme là ?"</i>. Que dire ? Répondre - <i>Ben si !"</i> serait d'une insolence... Donc écouter. Oui. <i>"Chercher la solution ensemble",</i> comme elle disait<i>.</i> <i>"La solution, <span style="text-decoration: line-through;">(ensemble )</span> c'est de vous envoyer au bureau de l'anpe normale pour un reclassement, voilà tout !"</i>. Que dire encore ? Répondre que j'en revenais tout juste, et que c'était même le subordonné, son inférieur de <i>"la normale",</i> qui m'avait envoyée ici ? C'aurait été d'une imprudence ! Ainsi, ai-je durant des jours <span style="font-size: x-small;">(semaines ? mois ?)</span> gaspillé ma jeunesse en cheminant, de l'anpe <i>"normale"</i> à l'anpe des <i>"artistes"</i>, <span style="font-size: x-small;">(c'était le temps où rien n'était regroupé, aujourd'hui ça a fusionné, l'idée est d'ailleurs formidable !!!)</span> pour trouver (ah, j'ai oublié de le mentionner, pardonnez moi), pour trouver un travail. A la base c'était ça l'idée. Trouver un travail. Voilà.</p> <p>Pour avoir vendu des espadrilles invendables dans une vague chausseria de la <i>fosse aux ours</i> <span style="font-size: x-small;">(on en rit encore, moi pas vraiment)</span>, pour avoir classé des barboteuses par ordre alphabétique dans un magasin du genre <i>Grobaby</i> rue de la Barre, pour avoir emballé des éléphants imitation <i>Ganesha</i> en pseudo bois écolo-gaga <span style="font-size: x-small;">(méfiez vous des imitations !)</span> et des bougies idiotes aux vertus relaxantes à l'<i>Hippopotashop</i> du <span style="text-decoration: line-through;">grand</span> centre commercial la part-Dieu par la grâce du reclassement et de mes diplômes prestigieux<i>.</i>.. Pour tout cela, oui, sans réserve j'adorerai toute ma vie STEVENSON, qui, par ses beaux écrits me l'a en quelque sorte sauvée. La vie. Je veux dire la vraie. (Pardonnez la syntaxe), et par la grâce... <span style="font-size: x-small;">(La vie, encore ! n'est pas si mal foutue, au final)</span> de mon <i>"supérieur hiérarchique" =</i> oyez ce terme qui sonne diable ! comme une tautologie à en tartuffer les babouines et les babouins qui se disputent leurs <i>Kinder bueno</i> autour d'une machine à café ; mon patron, donc, (restons simples) du magasin de <i>la fosse aux ours,</i> qui n'était pas un mauvais patron <a target="_blank" href="http://photo.parismatch.com/actu-match/economie/actu/les-grands-patrons-francais-sereins-malgre-la-crise.-69816/416199-1-fre-FR/Les-grands-patrons-francais-sereins-malgre-la-crise1_articlephoto.jpg"><span style="text-decoration: line-through;">(j'adore le patronat !)</span></a><span style="text-decoration: line-through;">,</span> juste un monsieur âgé, genre vieux singe fatigué par sa propre grimace, qui avait pris la peine <span style="font-size: x-small;">(tout de même!)</span> de lire en entier mon <i>"parcours",</i> me convoqua dans son bureau un jour d'été pour m'annoncer : <i>"Enfin je ne comprends pas, vous n'avez rien à faire ici"</i>, j'ai répondu <i>"ben oui je sais bien !</i> et puis de fil en aiguille, comme j'étais plus ou moins virée, nous bavardâmes un brin, le monsieur, m'avoua qu'il s'ennuyait assez dans son métier qu'il avait plus ou moins choisi et qu'il se préparait un départ avant l'âge, pour se retirer à tout jamais, dans les Cevennes afin de passer ses jours à se promener et lire ses auteurs préférés, drôle de destin pour un roi de l'espadrille.... De là il me parla du <a target="_blank" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/83/Travels_with_a_Donkey_in_the_C%C3%A9vennes.jpg"><i>"Voyage avec âne dans les Cevennes"</i></a> puis de fil en aiguille d'un autre petit livre... C'est un comble, mais grâce à cet homme admirable, je découvris les pensées de STEVENSON et par delà cette très fugitive apologie du patronat, celle <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/10/08/comme-un-mercredi.html">des oisifs.</a></p> <p>Ainsi effeuillant au plus loin, une biographie de chausseria, les affres de petite quotidienneté, j'aimerais, vous présenter <a target="_blank" href="http://www.larevuedesressources.org/rubrique.php3?id_rubrique=7">monsieur STEVENSON</a> (faites entrer !). Au grand luxe des flemmes, sous un soleil d'automne baillant dans un ciel doux un peu lacté, <a target="_blank" href="http://www.delemme.fr/calendrier.htm#Hours">de l'heure du coq à l'heure du chien</a>, sur des rives aquarellisées, quand chaque fraction de secondes, entrent toutes en béatitude et <a target="_blank" href="http://www.actualitte.com/actualite/4678-explication-expression-peigner-girafe-oisivete.htm">peignent la girafe</a> aux frais de l'empereur. Monsieur STEVENSON en personne traverse la grande allée, pour nous montrer les beaux sentiers, en déchirant nonchalamment quelques dossiers, et autres pages un peu tâchées...</p> <p><i><b>"Une apologie des oisifs"</b>.</i> Extrait :</p> <p><b>"[...] Je n'ai pas le temps de m'étendre sur ce formidable lieu d'instruction qui fût l'école préférée de Dickens, comme de Balzac, et d'où sortent chaque année bien des maîtres obscures dans la science des aspects de la vie. L'élève qui fait l'école buissonnière [...] peut tomber sur un bouquet de lilas au bord de la rivière et fumer d'innombrables pipes en écoutant le murmure de l'eau sur les pierres. Il entend un oiseau chanter dans les halliers et là, il se laisse aller à des pensées généreuses et voit les choses sous un jour nouveau. Qu'est ce donc si ce n'est de l'instruction ? [...]"</b></p> <p><b><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/144742858.JPG" id="media-2140879" alt="BRESAR_ 1.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2140879" /></b><i>Nota 1 :</i> <span style="font-size: x-small;">Toute ressemblance avec des situations réelles, ou des personnes existantes ou ayant existé serait fortuite et indépendante de ma volonté.</span></p> <p>Photo 1 : Le pêcheur Honoré, au bord de son fleuve sacré, pêchant pour rien. Vu côté berges du Rhône, à l'heure du coq.</p> <p>Photo 2 : Un autre petit coin de berge, et son brésar déplumé photographié par l'oisive même, juste après le départ d'Honoré, à l'heure du coq, s'acheminant cahin- caha, vers l'heure du chien. Lyon. Avant- Dernière de Novembre 2009. © Frb.</p> <p><i>Nota 2 : <span style="font-size: x-small;">Pour des raisons bêtement techniques, je suis désolée de ne pouvoir actuellement, visiter, les blogs amis autant que je le souhaiterais. Je vous remercie ô commentateurs ! de venir ajouter un grain extra, au jour le jour, à C.J. et j'ose espérer, être en mesure de reprendre à loisir, ces balades virtuelles, appréciées aux domaines kamarades.</span></i></p>
Yfig
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A quoi reconnaît-on une civilisation décadente ?
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2008-01-16:1413236
2008-01-16T17:34:18+01:00
2008-01-16T17:34:18+01:00
Parfois, sur nos...
<p> </p> <p> </p> <p> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://yfigexnihilo.hautetfort.com/media/02/00/b0d0fc2a11af470a51137a8694149695.jpg" target="_blank"><img src="http://yfigexnihilo.hautetfort.com/media/02/00/b0be3dd219fc53c3798db8bbefa9ec48.jpg" id="media-777564" alt="b0d0fc2a11af470a51137a8694149695.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" name="media-777564" /></a></div> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'"> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'"> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">Parfois, sur nos étranges lucarnes, on nous montre des reportages d’ethnologie sur des peuplades lointaines et exotiques.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">On peut y voir des hommes et des femmes légèrement vêtus vacant à des occupations (à des préoccupations<span> </span> pour être plus exactes) de chasse, pêche, culture. Bref, se démenant pour trouver pitance.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">Leur organisation sociale est rudimentaire. Le plus souvent, un chef pour une tribu de quelques dizaines d’individus.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">Si nous passions en accéléré le film de la vie de ces gens se projetant vers le futur, on les verrait stocker le résultat de leur travail pour s’alimenter plus tard, inventer de nouvelles techniques de pêches, de culture …. Augmenter les rendements et les profits. Des déséquilibres se formeraient entre les plus valides, les plus courageux, les plus intelligents et les plus démunis. En peu de temps, les plus démunis deviendraient les redevables des plus riches pour l’ensemble de leurs besoins vitaux tandis que les plus riches, tout en cherchant à conforter leurs positions, auraient plus de temps libre. Au bout de quelques temps, on verrait des officines s’ouvrir pour répondre aux besoins des oisifs qui entretiendraient des animaux de compagnie auxquels ils porteraient plus d’attention et de soins qu’à leurs congénères.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">De petites boutiques pour chiens fleuriraient un peu partout.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">Les riches, tentés de voir ailleurs comment ça se passe, feraient construire par leurs ouvriers un bel aérodrome et s’achèteraient un avion pour visiter les nuages.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">Ils demanderaient à leurs ouvriers de se remuer un peu le cul parce qu’ils n’auraient pas assez de sous pour se payer un deuxième avion pour leurs enfants et un joli bateau pour voguer sur l’eau et se faire bronzer sur le pont en sirotant du pastis et en suçant des olives.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">La compétition serait bientôt à son paroxysme et les richesses se concentreraient entre les mains de quelques uns après la faillite de quelques riches subalternes qui rejoindraient les rang des travailleurs sans biens ni droits.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">A la fin, les riches ne seraient plus que quelques uns, mais très riches et très lascifs et blazés cherchant sans repos de nouvelles distractions pour occuper leurs longues heures de loisirs.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">Ils créeraient une télé avec des jeux à la con et des usines ultra modernes pour produire des boîtes de nourriture pour chats et chiens tout en demandant à la main d’œuvre d’activier le rythme trop lent de la productivité.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'"> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'"> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Bradley Hand ITC'">…….<span> </span> Ouais ….. en attendant, à les voir, ils semblent bien peu préoccupés par les chiens et ils n’ont même pas de chats …… quelle honte !!!!!</span></p> <p> </p>
Raymond ALCOVERE
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Miettes
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2007-04-18:993217
2007-04-18T11:04:07+02:00
2007-04-18T11:04:07+02:00
"Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c'est parce que les gens occupés...
<p><em>"Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c'est parce que les gens occupés à rien, se permettent d'être oisifs comme moi"</em></p> <p><em>Jules Renard, Journal, 29 juin 1895</em></p> <p><em>"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature"</em></p> <p><em>Jules Renard, Journal, 18 janvier 1896</em></p> <p> </p>