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2024-03-29T02:26:25+01:00
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Lancement d’une coalition citoyenne pour la protection de l’océan
tag:lanvert.hautetfort.com,2024-03-26:6491459
2024-03-26T21:49:00+01:00
2024-03-26T21:49:00+01:00
Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité....
<div class="chapo"><div class="container"><div class="row align-items-lg-center"><div class="col-sm-10 offset-sm-1"><div class=" mb-0"><div class="ezrichtext-field"><p><strong>Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend.</strong></p></div></div></div></div></div></div><div class="article mb-5"><div class="container"><div class="row align-items-lg-center"><div class="col-sm-10 offset-sm-1"><div class="ezrichtext-field"><p style="text-align: justify;">Alors que la stratégie nationale de la France en matière de politique maritime est en train de se dessiner, que l’observatoire européen <a href="https://www.copernicus.eu/fr" target="_blank" rel="noopener">Copernicus</a> enregistre chaque mois des records de températures historiques pour l’océan et que la <a href="https://www.jpl.nasa.gov/news/nasa-analysis-sees-spike-in-2023-global-sea-level-due-to-el-nino" target="_blank" rel="noopener">NASA</a> vient d’alerter sur une hausse spectaculaire en 2022-2023 de l’élévation du niveau des mers (0,76 cm par an !), le Président Emmanuel Macron a été bien inspiré de décréter 2024 « Année de la Mer ». Face à l’urgence de la situation, la société civile s’est organisée pour que le chef de l’État s’engage dès 2024 sur <strong><a href="https://www.oceancoalition.org/requests" target="_blank" rel="noopener">15 mesures concrètes</a> </strong>qui permettraient de sauver le plus grand puits de carbone, le plus grand bien commun du monde, celui sans lequel le climat et les sociétés humaines s’effondrent : l’océan.</p><p style="text-align: justify;">Plus de 50 ONG, mouvements et collectifs dont BLOOM, la LPO, Foodwatch, Greenpeace, le Comité français de l’UICN, Blue Ventures, GoodPlanet etc. ainsi que plus de 80 personnalités telles que les auteurs de BD Jul et Pénélope Bagieu, les comédiennes Zar Amir Ebrahimi et Lucie Lucas, les activistes Camille Etienne et Gaëtan Gabriele, les musiciens Arthur H et Woodkid, les sportifs Guillaume Néry et François Gabart, les humoristes Swann Périssé, Antoine de Caunes et Guillaume Meurice, la féministe Victoire Tuaillon, les écrivains Marie Darrieussecq et Samuel Valensi et bien d’autres encore s’allient pour faire corps face à l’urgence et demander une solution simple pour l’océan : qu’on arrête de le détruire.</p><p style="text-align: justify;">Ensemble, ONG, fondations, entreprises et personnalités publiques appellent les citoyennes et citoyens à les rejoindre par centaines de milliers pour que leurs voix portent auprès du Président de la République alors que les signaux de cataclysme climatique et biologique s’accumulent : l’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles, les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont en cours de modifications profondes et irréversibles, les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim, etc.</p><p style="text-align: center;"><span class="ezstyle-green_button"><a href="https://www.oceancoalition.org/#join" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 18pt;">Rejoignez la coalition</span></strong></a></span></p></div></div></div></div></div><p style="text-align: justify;">Le changement climatique intervient à un moment où les océans sont déjà meurtris par les pêches industrielles<strong>.</strong> Mais alors que nous avons plus que jamais besoin d’écosystèmes en pleine santé pour contribuer à atténuer le plus efficacement possible le changement climatique, les responsables politiques continuent de soutenir la destruction de l’océan en finançant, par le biais de subventions publiques substantielles, des bulldozers sous-marins qui attrapent le poisson en pulvérisant tout le reste autour : le chalutage, qui génère sous l’eau une déforestation permanente.</p><p style="text-align: justify;">La coalition citoyenne rappelle que restaurer la santé de l’océan est un impératif, et que protéger l’océan est simple : il suffit d’arrêter de le détruire<strong>.</strong> Le collectif demande au Président de la République qu’il mette immédiatement en œuvre trois mesures urgentes d’intérêt général de façon à ce que la France puisse accueillir la tête haute la 3ème Conférence des Nations Unies sur l’océan qui se tiendra à Nice en juin 2025 :</p><ol><li style="text-align: justify;">Interdire les méthodes de pêche destructrices comme le chalutage dans les aires marines dites « protégées » (qui ne le sont pas du tout). Cela correspond également à une injonction de la Commission européenne et du droit européen.</li><li style="text-align: justify;">Utiliser l’argent public pour permettre la transition sociale, écologique et solidaire du secteur de la pêche vers des méthodes de pêche qui cessent de brutaliser l’océan et de le déforester. Un rapport récent d’un groupement de recherche sur les transitions des pêches a d’ailleurs établi que les pêches chalutières étaient 2 à 3 fois moins génératrices d’emplois et 3 à 4 fois moins rentables que les petites pêches côtières utilisant des engins sélectifs (lignes, casiers, filets).</li><li style="text-align: justify;">Protéger les écosystèmes et les pêcheurs côtiers en excluant les navires industriels de plus de 25 mètres du littoral français (une bande de 12 milles nautiques, soit environ 22 km).</li></ol><p style="text-align: justify;">La coalition invite les citoyens, les ONG, les fondations les entreprises, les pêcheurs et les personnalités publiques à renforcer les rangs pour que la France entière se lève pour la protection de l’océan et que nous soyons en mesure d’accueillir la tête haute la 3ème Conférence des Nations Unies sur l’océan qui se tiendra à Nice en juin 2025.</p><p>Ce n’est que le début de l’aventure.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://static.latribune.fr/full_width/1142661/plongee-ocean-poissons.jpg" alt="plongee-ocean-poissons.jpg" /></p>
HenriGolant
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Les Gardiennes de la planète
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2023-02-25:6430111
2023-02-25T01:56:00+01:00
2023-02-25T01:56:00+01:00
Ces gardiennes sont les baleines, héroïnes de ce documentaire...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Ces gardiennes sont les baleines, héroïnes de ce documentaire qui rappellera aux vieux cinéphiles <em>La Planète bleue</em> et <em><a title="Océans" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2010/02/12/oceans.html" target="_blank" rel="noopener">Océans</a></em>, de Jacques Perrin <em>(décédé l'an dernier)</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Pour sensibiliser son public à la protection de l'écosystème marin (et des cétacés), le film recourt à l'émerveillement, les images tournées sur et sous l'eau étant souvent de toute beauté. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> On a bien évidemment soigné les plans (larges ou serrés) des différentes baleines, qu'elles soient grises, bleues, à bosse ou boréales. On a ajouté un peu d'inventivité visuelle, certaines prises de vues ayant été tournées... à l'envers. Ainsi, à l'écran, on a l'impression que les animaux glissent sur la surface interne de l'océan. C'est joliment fait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Parents comme enfants goûteront les scènes montrant une mère avec son baleineau. Les cinéastes ont ajouté une image extraordinaire, où j'ai cru distinguer une vue d'un fœtus de baleine ! Impressionnante aussi est la scène d'allaitement :<br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/3189503948.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6427943" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/2850032890.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,écologie,nature,biodiversité,mer,planète,océan" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Ce documentaire est l'occasion de voyager. Différentes équipes ont parcouru le globe, du pôle nord au pôle sud, en passant par la côte atlantique de l'Europe, la Méditerranée, les rives du Brésil, de l'Argentine, du sud de l'Afrique, du Kamtchatka et de l'Australie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Contrairement à ce que j'ai pu voir dans d'autres documentaires, l'intérêt de celui-ci n'est pas que contemplatif. Le commentaire (dit par Jean Dujardin) nous informe du mode de vie des cétacés, de leur alimentation, leurs déplacements, leur communication, leur reproduction, leurs jeux... C'est instructif sans être pesant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Sachez donc que ces animaux sont apparus il y a environ cinquante millions d'années. Leur système de communication sonore aurait été créé au bout de plusieurs millions d'années. Chaque espèce a le sien... et son territoire de vie (en général, dans l'un des deux hémisphères). </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/1268317767.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6427944" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/2166086544.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,écologie,nature,biodiversité,mer,planète,océan" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> L'accouplement et la phase immédiatement postérieure à la naissance des petits se déroulent en eaux chaudes. Les eaux plus froides sont recherchées le reste de l'année, davantage consacré à l'alimentation. Spectaculaire est la manière dont des groupes de baleines s'organisent, de manière quasi circulaire, projetant des masses de bulles d'air pour ensuite "coincer" le plancton et le krill qu'elles vont absorber en grande quantité. Je n'avais jamais vu cela à l'écran auparavant.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/00/698449705.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6427942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/00/168791528.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,écologie,nature,biodiversité,mer,planète,océan" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Le chapitre qui traite de la reproduction mérite à lui seul le détour. Sachez que les baleines femelles sont de grandes coquines. Durant la saison du rut, elles s'accouplent avec de multiples mâles, certaines d'entre elles pratiquant... le triolisme (avec deux mâles en même temps) ! Les spectateurs masculins éviteront de comparer leur organe génital avec celui des cétacés mâles... l'engin dépassant à lui seul la taille d'un humain adulte. <em>(Et, d'après le commentaire, la langue d'une baleine bleue, un mastodonte de plus de 150 tonnes, est plus lourde qu'un éléphant !)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Tout au long de ces découvertes, à intervalle régulier, nous avons droit à un interlude, une séquence qui sert de fil rouge : l'histoire d'une baleine échouée sur une plage, à marée basse, et que des secouristes bénévoles vont tenter de sauver en attendant le retour de la marée haute. Cela se passe en Namibie. (Un autre exemple est visible <a title="ici" href="https://www.youtube.com/watch?v=ZvWBFPtpOKY" target="_blank" rel="noopener">ici</a>.)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Cela nous amène tout naturellement aux menaces qui pèsent sur les cétacés. Elles sont sans surprise d'origine humaine. Ici, le propos se fait militant, pour la bonne cause. Quelques rappels historiques (sur l'ampleur de la <a title="chasse à la baleine" href="https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-cetaces-nos-cousins-mers-782/page/8/" target="_blank" rel="noopener">chasse à la baleine</a>, jadis) sont les bienvenus. Le film se conclut sur les leçons que les humains pourraient tirer du mode de vie des cétacés. C'est un peu trop appuyé à mon goût, mais ça ne peut pas faire de mal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Je recommande vivement ce documentaire, une petite merveille qui dure moins d'1h20.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> P.S.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Pour en savoir plus (voire s'engager), je conseille <a title="le site associé" href="https://www.gardiennesdelaplanete-lefilm.com/en-savoir-plus/" target="_blank" rel="noopener">le site associé</a> au film.</span></p>
Bruno Chiron
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Je m'en irai à Guéthary
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-11-03:6407844
2022-11-03T00:00:00+01:00
2022-11-03T00:00:00+01:00
Étrange et magnétique projet musical que ce Guéthary , album en forme...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/2324294632.png" id="media-6396250" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Étrange et magnétique projet musical que ce <em>Guéthary</em>, album en forme de mélange thématique, autour de la ville basque d’où vient le pianiste <a href="http://www.aurelemarthan.com" target="_blank" rel="noopener">Aurèle Marthan</a>. Le musicien y a même créé un <a href="https://www.guethary.fr/annuaire/festival-classic-a-guethary/" target="_blank" rel="noopener">festival</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À la première écoute, il est impossible de voir le point commun qui relie des artistes aussi différents que Camille Saint-Saëns ("Le Carnaval des Animaux"), Philip Glass, François Couperin (la pièce pour clavecin "La Basque"), les Eagles ("Hotel California") ou le groupe pop français La Femme ("Sur la planche"). Voilà un choix éclectique pour ce répertoire qui a tout pour décontenancer l’auditeur. Le résultat est pourtant un opus cohérent et envoûtant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Guéthary </em>est un voyage géographique et musical dans cette petite ville de la côte basque située non loin de Biarritz. Le pianiste en fait un album fait de sensations et d’impressions aux mille teintes. Aurèle Marthan impose lui-même la signature et la marque de cet opus avec une de ses compositions. Le bien nommé morceau "Guéthary" se veut une déambulation magique dans son pays, non sans des teintes raveliennes. Ravel, justement, a une place de choix. Le natif de Ciboure, à quelques encablures de la modeste cité balnéaire, est présent grâce à son "Concerto en sol M.83". Aurèle Marthan exprime dans son interprétation la puissance maritime et les contrastes envoûtants. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Les familiers de cette région de la côte basque ont une place de choix dans l’album</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les familiers de cette région de la côte basque ont une place de choix dans l’album, à l’image de l’Espagnol Esteban Sánchez Herrero ("Recuerdos de viaje"). Citons aussi Alberto Iglesias et son "O Night Divine", d’après la bande originale du film de Luca Guadagnino (<em>O Night Divine</em>) mais aussi l’hispanique "Piano Bar y coro infantil" tiré d’une autre BO, celle de <em>Dolor y Gloria</em> de Pedro Almodóvar. Pablo de Sarasate, originaire de Pamplune a tout autant sa place, lui qui a posé ses bagages dans le Pays Basque français. Aurèle Marthan propose une délicate version de sa "Prière et berceuse, Op. 17". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Igor Stravinsky s’est exilé à Biarritz entre 1921 et 1924, d’où sa présence avec la "Danse russe" tirée de <em>Petrushka,</em> qu’il écrivit en partie là-bas. Rameau connaissait bien lui aussi cette région et sans doute a-t-il déambulé dans Guéthary. Le jeune pianiste ne l’oublie pas et propose le formidable extrait de la suite n° 14 "Les Sauvages".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un vent océanique et atlantique souffle sur ce très bel album qui emballera autant les amateurs de classique que les autres, à l’image des inratables versions d’"Hotel California" des Eagles et leurs plages océaniques? Parlons enfin du tube pop "Sur la planche" de La Femme. Un groupe dont les deux membres fondateurs sont originaire de Biarritz – bien entendu. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Aurèle Marthan, <em>Guéthary</em>, Alpha Classics, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.aurelemarthan.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.aurelemarthan.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/FestivalClassicAGuethary" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/FestivalClassicAGuethary</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/09/07/klaudia-kudelko-time-critique-6399443.html" target="_blank" rel="noopener">"Klaudia Kudelko, à la bonne heure"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Xdk47-zDlAs" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
DOUCE PLAGE OU NAQUIT MON AME (Paul-Jean TOULET 1867-1920)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2022-05-20:6382920
2022-05-20T14:15:45+02:00
2022-05-20T14:15:45+02:00
Douce plage où naquit mon âme ; Et toi, savane en fleurs Que l'Océan...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Douce plage où naquit mon âme ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Et toi, savane en fleurs</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Que l'Océan trempe de pleurs</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Et le soleil de flamme ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Douce aux ramiers, douce aux amants,</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Toi de qui la ramure</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Nous charmait d'ombre et de murmure,</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Et de roucoulements ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Où j'écoute frémir encore</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Un aveu tendre et fier -</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Tandis qu'au loin riait la mer</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Sur le corail sonore.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img id="media-6359020" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/3176438033.jpg" alt="poésie,culture,écriture,vers,rimes,été,plage,océan" /></span></p><p> </p>
galavent
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EAU (symphonie nippone : photos Gildas de La Monneraye)
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2021-07-13:6326734
2021-07-13T03:13:22+02:00
2021-07-13T03:13:22+02:00
Tu es eau, pure, à soixante pour cent Tu n’es cependant pas...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6276472" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/02/2438476492.jpeg" alt="© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 60.jpeg" /></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu es eau, pure, à soixante pour cent</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu n’es cependant pas transparent</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ton œil, mouillé, ne voit pas la larme </span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et ainsi l’eau, qui huile son charme</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Pourtant tu aimes le soleil asséchant</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Qui t’enlace tendrement dans le couchant</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et le feu que l’eau vainc facilement</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ou qui l’épuise subtilement</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">L’eau t’entraîne vers les rivages</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Où tu contemples l’horizon sauvage</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Frontière du liquide et du rêve</span></p><p style="padding-left: 200px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Là, tu erres en mal d’existence</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ne sachant où choisir ton inconstance</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Là, la solitude t’épouse sur la grève </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6276473" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/02/2695899217.jpeg" alt="© gildas de la monneraye - Symphonie Nippone - 50.jpeg" /></p><p style="padding-left: 120px; text-align: center;"> </p>
Estrella Oscura
http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.html
Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2020-04-20:6231644
2020-04-20T15:59:00+02:00
2020-04-20T15:59:00+02:00
Non mais regardez-moi cette beauté... Je ne sais pas vous mais avec ce...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6121426" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/02/3226178208.jpeg" alt="Vingt mille lieues sous les mers.jpeg" width="270" height="437" /><strong>Non mais regardez-moi cette beauté...</strong> Je ne sais pas vous mais avec ce confinement, j'ai des envies d'aventures littéraires ! Pour cela, j'ai toujours eu une affinité particulière pour la mer, qui exalte à merveille l'Histoire, la liberté, l'exotisme et la technique.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">La mer est le vaste réservoir de la nature. C'est par la mer que le globe a pour ainsi dire commencé, et qui sait s'il ne finira pas par elle ! Là est la suprême tranquillité. La mer n'appartient pas aux despotes. À sa surface, ils peuvent encore exercer des droits iniques, s'y battre, s'y dévorer, y transporter toutes les horreurs terrestres. Mais à trente pieds au-dessous de son niveau, leur pouvoir cesse, leur influence s'éteint, leur puissance disparaît ! Ah ! Monsieur, vivez, vivez au sein des mers ! Là seulement est l'indépendance ! Là je ne reconnais plus de maîtres ! Là je suis libre ! </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Puisque je n'avais encore jamais lu Jules Verne, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais d'embarquer à bord du Nautilus</strong> aux côtés du Professeur Aronnax, son serviteur Conseil et le harponneur Ned Land après le naufrage de leur navire. Ceux qui avaient pris la mer pour détruire le Nautilus, qu'ils pensaient un mammifère marin selon l'expertise d'Aronnax, se trouvent finalement secourus par lui et, conséquemment prisonniers à son bord : pour rien au monde, le commandant de cet étrange équipage ne voudrait que les secrets de son existence ne soient révélés. Dans un premier temps, nos personnages, surtout Aronnax, semblent vite s'en accommoder tant la vie à bord est riche, confortable et les découvertes alentours nombreuses.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">Adieu, soleil ! s'écria t-il. Disparais, astre radieux ! Couche toi sous cette mer libre, et laisse une nuit de six mois étendre ses ombres sur mon nouveau domaine ! </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Quel paradoxe, me suis-je dit très rapidement dans ma lecture, que de choisir pour m'évader du confinement un roman qui en est en même temps le parangon !</strong> En effet, comment faire plus confiné qu'un sous-marin ? D'autant que le séjour de nos trois personnages n'est ni plus ni moins qu'une incarcération à vie, quand bien même les premières semaines se vivent dans la joie et la bonne humeur de mets nouveaux et de poissons en tous genres. <br />Paradoxal, oui, mais pas tant que ça. Les murs du Nautilus se révèlent vite une fenêtre ouverte sur le monde. Aronnax et Conseil se gorgent d'observations naturalistes à travers les immenses hublots du bâtiment quand ils ne descendent pas les fonds marins en scaphandre. En dehors de cela, ils se repaissent aussi des prouesses techniques étourdissantes du sous-marin. Le dépaysement de cette lecture se trouve précisément dans cette acclimatation des personnages et dans leurs surprenantes découvertes.</p><p style="text-align: justify;">Ce fut particulièrement fascinant de lire si flagrante la paternité vernienne du steampunk. L'auteur pose les jalons d'aventures et de personnages à la fois ultra ancrés dans le XIXème siècle - la plupart des considérations politiques, sociales, humaines ou inter-espèces sont très exactement de leur époque - et pleine d'imagination voire d'anticipation sur le plan technique - exaltation typiquement dix-neuvièmiste aussi, d'ailleurs. J'ai goûté avec plaisir ce retour aux sources littéraires d'un mouvement né réellement cent ans plus tard mais dont les fondations sont déjà présentes dans chaque page de ce roman, brillantes d'une confiance absolue et aveugle en les capacités scientifiques humaines.</p><p style="text-align: justify;">Néanmoins, ce dépaysement fut parfois un poil ennuyeux aussi, soyons francs. On sait que Jules Verne écrivait des romans à vocation didactique selon les préconisations de son éditeur Hetzel et cela se ressent à travers les très (trop) nombreuses listes taxinomiques ou les détails techniques pointus et longs de telle ou telle spécificité du Nautilus. On finit par s'y faire, tant cette lenteur narrative est immersive. Cela devient un peu la berceuse lancinante, le rendez-vous théorique et régulier des pages du roman, et l'on n'y fait plus trop attention. Selon l'humeur, on les lit comme si l'entièreté de l'océan défilait sous nos yeux, ou on les saute pour attaquer directement dans le vif du sujet.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">Non seulement, il s'était mis en dehors des lois humaines, mais il s'était fait indépendant, libre dans la plus rigoureuse acceptation du mot, hors de toute atteinte! Qui donc oserait le poursuivre au fond des mers, puisque, à leur surface, il déjouait les efforts tentés contre lui? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">[...]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">À dix heures du soir, le ciel était en feu. L’atmosphère fut zébrée d’éclairs violents. Je ne pouvais en supporter l’éclat, tandis que le capitaine Nemo, les regardant en face, semblait aspirer en lui l’âme de la tempête.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Evidemment, c'est impossible de vous parler de <em>Vingt mille lieues sous les mers</em> sans m’appesantir sur le cultissime Capitaine Nemo.</strong> Quel personnage étrange et mystérieux ! Au fond, nous ne savons ni ne saurons rien de lui dans ce roman, si ce n'est ce qu'il veut bien montrer au présent : un caractère libre et solitaire, une misanthropie patentée, une grande soif de culture et de connaissance du monde marin, un charisme incroyable et des blessures dont on ne constate que les conséquences dévastatrices. Son histoire ne sera contée que dans<em> L'île mystérieuse</em> ; je dois donc attendre la fin du confinement pour la découvrir ! En attendant, même si Nemo n'est pas aimable, loin s'en faut, je n'ai pu m'empêcher d'être touchée par son magnétisme et cette dualité intrinsèque qui le rend très humain. En tournant la dernière page du roman, je me suis sentie triste de devoir le laisser poursuivre sa route solitaire, sans vraiment savoir ce qu'il advenait de lui. Jules Verne a réussi à me piquer suffisamment pour me donner envie de le retrouver dès que possible ! Certes, ce ne fut pas toujours de tout repos mais quelle verve et quel souffle épique !</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">Ce ne sont pas de nouveaux continents qu'il faut à la terre, mais de nouveaux hommes!</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span id="word_id_5">PS : Un certain 20 avril :</span></strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;"><span id="word_id_5">Cette</span> <span id="word_id_6">terrible</span> <span id="word_id_7">scène</span> <span id="word_id_8">du</span> <span id="word_id_9">20</span> <span id="word_id_10">avril</span>, <span id="word_id_11">aucun</span> <span id="word_id_12">de</span> <span id="word_id_13">nous</span> <span id="word_id_14">ne</span> <span id="word_id_15">pourra</span> <span id="word_id_16">jamais</span> <span id="word_id_17">l’oublier</span>. <span id="word_id_18">Je</span> <span id="word_id_19">l’ai</span> <span id="word_id_20">écrite</span> <span id="word_id_21">sous</span> <span id="word_id_22">l’impression</span> <span id="word_id_23">d’une</span> <span id="word_id_24">émotion</span> <span id="word_id_25">violente</span>. <span id="word_id_26">Depuis</span>, <span id="word_id_27">j’en</span> <span id="word_id_28">ai</span> <span id="word_id_29">revu</span> <span id="word_id_30">le</span> <span id="word_id_31">récit</span>. <span id="word_id_32">Je</span> <span id="word_id_33">l’ai</span> <span id="word_id_34">lu</span> <span id="word_id_35">à</span> <span id="word_id_36">Conseil</span> <span id="word_id_37">et</span> <span id="word_id_38">au</span> <span id="word_id_39">Canadien</span>. <span id="word_id_40">Ils</span> <span id="word_id_41">l’ont</span> <span id="word_id_42">trouvé</span> <span id="word_id_43">exact</span> <span id="word_id_44">comme</span> <span id="word_id_45">fait</span>, <span id="word_id_46">mais</span> <span id="word_id_47">insuffisant</span> <span id="word_id_48">comme</span> <span id="word_id_49">effet</span>. <span id="word_id_50">Pour</span> <span id="word_id_51">peindre</span> <span id="word_id_52">de</span> <span id="word_id_53">pareils</span> <span id="word_id_54">tableaux</span>, <span id="word_id_55">il</span> <span id="word_id_56">faudrait</span> <span id="word_id_57">la</span> <span id="word_id_58">plume</span> <span id="word_id_59">du</span> <span id="word_id_60">plus</span> <span id="word_id_61">illustre</span> <span id="word_id_62">de</span> <span id="word_id_63">nos</span> <span id="word_id_64">poètes</span>, <span id="word_id_65">l’auteur</span> <span id="word_id_66">des</span> <em><span id="word_id_67">Travailleurs</span> <span id="word_id_68">de</span> <span id="word_id_69">la</span> <span id="word_id_70">Mer</span></em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;"><span id="word_id_71">J’ai</span> <span id="word_id_72">dit</span> <span id="word_id_73">que</span> <span id="word_id_74">le</span> <span id="word_id_75">capitaine</span> <span id="word_id_76">Nemo</span> <span id="word_id_77">pleurait</span> <span id="word_id_78">en</span> <span id="word_id_79">regardant</span> <span id="word_id_80">les</span> <span id="word_id_81">flots</span>. <span id="word_id_82">Sa</span> <span id="word_id_83">douleur</span> <span id="word_id_84">fut</span> <span id="word_id_85">immense</span>...</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;">Voilà, il va vous falloir lire le roman pour savoir ce qu'il s'est passé... Et moi, il faudrait peut-être que j'en revienne à Hugo. On peut tout de même saluer l'honnêteté de Verne quant à ses talents littéraires face au dieu des dieux !</p>
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lettre océan style télégraphique bouteille de la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6094475" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/00/850989275.jpg" alt="baleine,océan,bleue," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">lettre océan</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">style télégraphique</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">bouteille de la mer</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">lignes transatlantiques</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">lancées des eaux </span></p><p> </p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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Alain Pauzié, Musée d'art naïf et d'arts singuliers, Laval, 2019...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6054539" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/00/2035424209.jpg" alt="galets,sable,alain pauzié," /><br /><br /><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Alain Pauzié, Musée d'art naïf et d'arts singuliers, Laval, 2019</em></span></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">oreillettes</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">de plage en plage</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">coquillages</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">sur l'océan</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">numérique</span></p><p> </p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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2019-08-19T21:30:00+02:00
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océan de l'orchestre en arche sur la mer...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6021276" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/3938625523.jpg" alt="orchestre,océan,mer,arche," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">océan</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">de l'orchestre</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">en arche</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">sur la mer</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">houle des archets</span></p><p> </p><p> </p>
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Lumière
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2019-08-10T03:05:08+02:00
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Le soleil éclairait la nuit d’encre Des mâts de la mer indivisible Au...
<p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le soleil éclairait la nuit d’encre</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Des mâts de la mer indivisible</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Au creux des rochers sanglants</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Se perdent ses rayons d’enluminure</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Les pins s’échappent vers l’azur léger</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Où les mouettes blanches épanchent leur griserie</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Les vagues dorment au sein des terres</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Alourdies par la pesanteur de l’homme</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6020917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/02/1010748985.JPG" alt="04-05-21 (4bis).JPG" /></span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Les toits gris d’ardoise des maisons</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Oublient leur blancheur de sel et de vent</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Pour blêmir dans la brume des soleils trop vivants</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Qui couvrent les herbes de tiédeur morose</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">La fin des matins sur la mer</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Pointe son triste clocher de pierre</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Une cloche sonne, puis deux, puis trois</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Auxquelles répondent les coups sourds</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Du travail des eaux sur les coques de bois</span></p>
stephanedugast
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EXPÉDITION UTP III : LE CORAIL DU FUTUR
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2019-06-07T10:27:00+02:00
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Depuis juillet 2018, l’équipe de l’expédition Under The Pole III se...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Depuis juillet 2018, l’équipe de l’expédition Under The Pole III se consacre à l’étude des coraux mésophotiques - situés entre 30 et 150 mètres de profondeur - en Polynésie française</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">. Récemment, les plongeurs-explorateurs ont découvert le corail mésophotique le plus profond jamais récolté à 172 mètres de profondeur. Une première qui laisse augurer de nouvelles perspectives pour la biodiversité marine, et l’Homme finalement… </span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2858219863.jpg" id="media-6000379" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6000380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/3150011714.jpg" alt="C148_panorama.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"><span style="font-size: 8pt;">LES FAITS</span> Le 4 avril 2019, dans l’archipel des Gambier en Polynésie franç</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial, sans-serif; color: black;">a</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">ise, Ghislain Bardout (co-fondateur des expéditions Under The Pole) et deux plongeurs de son équipe ont rapporté́ le corail mésophotique le plus profond jamais prélevé au monde (-172 mètres) : le <em>Leptoseris hawaiiensis</em>.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Les scientifiques du Centre de Recherche Insulaire et Observatoire de l’Environnement Laetitia Hédouin, Michel Pichon et Héloi</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial, sans-serif; color: black;">̈</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">se Rouzé, présents sur place, ont immédiatement pu identifier l’espèce et valider ce record. </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6000381" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/4254509151.jpg" alt="C151.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="right"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">« Face à l’urgence écologique, il est indispensable de mettre tout en œuvre pour acquérir des connaissances qui nous permettront de mieux protéger les océans et de gérer leurs ressources de manière durable » </span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="right"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Ghislain Bardout<br /></span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Co-fondateur des expéditions Under The Pole</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6000382" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2390916145.jpg" alt="C165.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Au total, les plongeurs de l’expédition ont récolté 4000 échantillons de coraux mésophotiques, formant ainsi la collection la plus importante au monde. Ces découvertes contribuent à supporter l’hypothèse d’un refuge pour les coraux de surface dans les profondeurs de l’océan et un espoir pour les restaurer. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Cette découverte inédite fait partie des plus de 4000 échantillons de coraux mésophotiques récoltés. Michel Pichon, expert de renommée mondiale des récifs coralliens et de leur identification en particulier, qu’il étudie depuis près de 50 ans, ne cache pas son enthousiasme : « <em>J’ai attendu pareilles découvertes depuis 40 ans. L’ensemble des récoltes obtenues à la fin de l’expédition représentera la collection de coraux mésophotiques la plus importante au niveau mondial, tout particulièrement aux profondeurs supérieures à 90 m. Le partenariat « Under The Pole - Criobe » est un des plus intenses jamais réalisés à ce jour, les résultats scientifiques qui se dessinent, ainsi que leur impact, ont clairement un intérêt primordial à l’échelle planétaire</em> ».</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6000383" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1541514219.jpg" alt="C051.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="right"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000080;">« Il ne sera jamais plus possible de parler des récifs coralliens sans considérer cette vie dans les profondeurs comme pouvant constituer un radeau de sauvetage. Ils représentent un vrai espoir pour restaurer les récifs » </span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="right"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000080;">Laetitia Hédouin<br /></span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"><span style="color: #000080;">Chargée de recherche CNRS au Criob</span>e </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Ces 4 000 échantillons et ce corail prélevés à 172 m de profondeur sont sourcés d'espoir pour les scientifiques. Cela prouverait que les coraux de surface (atteint par les conséquences du réchauffement climatique) trouvent refuge. Et cela constituerait un espoir pour sauver ces mêmes coraux de surface.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6000384" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/363449555.jpg" alt="C048_panorama.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">LE SAVIEZ-VOUS ? </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Les écosystèmes coralliens, forê</span></strong><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial, sans-serif; color: black;">t</span></strong><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">tropicale des océans</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">La vie est apparue sur la Terre il y a 3,5 milliards d’années et après des centaines d’années d’expéditions scientifiques, deux millions d’espèces ont été découvertes dont un tiers provient des océans. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Dans les océans, les récifs coralliens représentent une surface extrê</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial, sans-serif; color: black;">m</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">ement faible, moins de 1 % de la planète, mais ce sont les écosystèmes les plus diversifiés abritant plus de 25 % de la vie marine et présentant une biodiversité́ égalant celle des forê</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial, sans-serif; color: black;">t</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">s tropicales. <br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6000385" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2858219863.2.jpg" alt="C029_panorama.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="right"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #000080;">« Nous avons l’espoir que ces résultats initient d’autres recherches et servent rapidement de levier à la création de nouvelles aires marines protégées » </span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="right"><span style="color: #000080; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Emmanuelle Périé-Bardout <br /></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Co-fondatrice des expéditions Under The Pole</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6000387" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2476469122.jpg" alt="EXPE19 UTPIII corail blanc.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Ils sont l’un des derniers habitats prolifiques encore largement méconnus de la Terre et de la société, ils apportent de la nourriture à plus de 500 millions de personnes et supportent le développement d’une économie touristique estimée à 9,6 milliards de dollars par an. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Les récifs coralliens ne sont pas juste utiles pour les populations insulaires, leur impressionnante biodiversité marine constitue une véritable pharmacie sous-marine offrant de nombreuses promesses pour la recherche médicale. Des médicaments ont déjà été développés pour soigner le cancer, l’asthme et l’arthrite. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: right;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Sources : Under the Pole / Photographies © agence Zeppelin network<br /><br /></span></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Vg4mnwFHpVc" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">EN SAVOIR +</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"><a style="color: #954f72;" href="https://www.underthepole.com/" target="_blank" rel="noopener"><span style="color: black;">https://www.underthepole.com</span></a></span></p>
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JEAN-MARIE CHOURGNOZ (1929-2019) : SAVOYARD, TÊTE DE LARD !
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2019-02-13:6128525
2019-02-13T15:45:00+01:00
2019-02-13T15:45:00+01:00
Ancien élève de l'école normale de musique, Jean-Marie Chourgnoz a été...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">Ancien élève de l'école normale de musique, Jean-Marie Chourgnoz a été tour à tour musicien, créatif, directeur d’une agence de publicité puis photographe et plasticien. Un embarquement sur le porte-hélicoptères R97 </span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Jeanne d'Arc</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;"> a changé sa vie. Portrait réalisé en 2008 et hommage à un "vieil" ami peintre de la Marine qui s'en est allé, le 13 février 2019, <span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: small;">voyager vers des mondes plus lointains</span>. </span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/602875675.jpg" id="media-5952475" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mars 1980, port de New York. Grand pavois sur le porte-hélicoptères R97. La <em>Jeanne</em> parade. Premier embarquement sur un bâtiment de guerre pour un photographe plutôt rompu aux croisières de luxe. «<em>Sur le paquebot</em> France<em>, j’avais même une cabine réservée à l’année !</em>». </span></p><div style="text-align: center;"><div style="text-align: right;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De la Marine militaire et de ses bateaux gris, Jean-Marie Chourgnoz ne connaît rien jusqu’à ce qu’un ami parisien lui présente un Amiral lors d’un dîner mondain. L’officier général convainc le photographe de partir à la rencontre d’une institution, alors plutôt hermétique aux objectifs des photographes civils. <br /></span></p><pre style="text-align: center;"><img id="media-5952489" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/2809445685.jpg" alt="jeanne d'arc,bateau,new york,chourgnoz,photographie,reportage,bateua,mer,océan,marin,marins,légende,navire" /><br /><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">© </span>Jean-Marie Chourgnoz</em></pre><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;">Arrivée à New York City. Les matelots chargés de le ramener à bord se perdent sur le chemin du retour. Lui, le passager connaît la «Grosse Pomme» dans ses moindres recoins, il lui a même consacré un livre. Beau joueur, il les guide vers les quais de Manhattan où est amarré le navire français. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Arrêt devant l’imposante «dame en gris». Premier impair lors de la montée à bord. Le baroudeur emprunte sans le savoir la mauvaise coupée. «<em>Celle du commandant !</em>». Volée de «bois vert» du gradé de service qui prend ce passager, aux longs cheveux et à la barbe hirsute, pour un appelé du contingent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">«<em>A l’époque, les traditions étaient vivaces. On ne badinait pas avec les grades…</em>» se remémore le photographe qui vexé sur le moment songe même à quitter le bord. <em>In extremis</em>, l’artiste reste sur la <em>Jeanne</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-5367454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/758818805.jpg" alt="jeanne,bateau,new york,chourgnoz,photographie,reportage,bateua,mer,océan,marin,marins,légende,navire" width="563" height="840" /><br /><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">© Aurélie Fava</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Fulgurante acclimatation aux us et coutumes de la «maison». <em>«Au milieu de ces 800 marins venant de tous les horizons, d’origines sociales, de formations ou de religions différentes, je me suis tout de suite senti à l’aise. Ce qui est incroyable, c’est que cet assemblage</em> a priori <em>hétéroclite donne un équipage cohérent et efficace</em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Une passion pour l’univers marin se révèle. Pendant trois décennies, le photographe embarquera régulièrement aussi bien sur les bateaux gris que sur les sous-marins ensuite - des «<em>formidables et énigmatiques vaisseaux noirs</em>» - ou au côté des commandos dans le chaud désert djiboutien.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5952494" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1373733987.jpg" alt="jeanne d'arc,bateau,new york,chourgnoz,photographie,reportage,bateua,mer,océan,marin,marins,légende,navire" /><br /><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">© Roger Godefroy</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>«C'est un cœur pur marin»</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">A la clef de chacun de ces reportages, des «beaux livres», autoproduits grâce à la société d’édition qu’il a lui-même créée. En point d’orgue à cette passion indéfectible, sa nomination comme peintre de la Marine en 1983.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5952576" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/2513385196.jpg" alt="jeanne d'arc,bateau,new york,chourgnoz,photographie,reportage,bateua,mer,océan,marin,marins,légende,navire" /><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">© Stéphane Dugast</span></em></p><blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;">«<em>Un hommage à mon travail de photographe. Je ne peins pas mais je garde ce même souci du cadre et des couleurs</em>». Depuis cette intronisation, trois grands noms de la photographie sont devenus également peintres de Marine : Philip Plisson, Yan Arthus-Bertrand et Jean Gaumy. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Quant à la <em>Jeanne</em>, elle est restée chère dans le cœur de Jean-Marie Chourgnoz, tant «<em>la moisson photographique à la mesure des océans</em>» a été conséquente.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5952492" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1338495177.2.jpg" alt="jeanne d'arc,bateau,new york,chourgnoz,photographie,reportage,bateua,mer,océan,marin,marins,légende,navire" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #000080;"><strong>Trente ans de bourlingues océanes et une demi-douzaine d’embarquements longue durée sur le porte-hélicoptères vous forgent de solides convictions. <em>«La</em> Jeanne<em>, c’est un mélange intime de puissance et de grandeur, de tendresse, de cocasserie parfois, un monde particulier et complexe où les règles ne sont pas exactement ce qu’elles sont à terre ou ni même sur les autres bâtiments de la Marine</em>».</strong> </span><br /><br /></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5952578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/98932237.jpg" alt="jeanne d'arc,bateau,new york,chourgnoz,photographie,reportage,bateua,mer,océan,marin,marins,légende,navire" /><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">© Stéphane Dugast</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De toutes ses productions artistiques, l’ouvrage sobrement intitulé<em> La Jeanne</em> - réalisé à partir de ses clichés pris durant deux campagnes (celles de 1987-88 et celle de 1988-89) restera son œuvre-phare et désormais une référence. «<em>Ce livre sera un véritable sésame tout au long de ma carrière</em>» confie l’artiste voyageur depuis sa dunette du quatorzième arrondissement de la capitale.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-2802017" style="margin: 0.7em 0;" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/3532332378.jpg" alt="08GEAOM004N181-MP LE NY YANN.jpg" width="601" height="402" /><br /></span><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">© CF Chove</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans son atelier parisien, la <em>Jeanne</em> est d'ailleurs omniprésente. Des photos grand formats aux murs. Des clichés souvenirs comme celui évoquant la rencontre à Bora Bora de Paul-Emile Victor. <em>«La Jeanne, c’est le bateau révélateur de mes passions marines»</em> souffle le «Maître» dans un large sourire avant de se replonger dans ses créations. <br /><br /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #000080;">Car, Jean-Marie «<em>80 printemps tout rond</em>» continue de créer des images. Dorénavant, par un savant jeu de découpage et de collage. N'évoquez pas le prochain retrait du service actif du porte-hélicoptères R97, vous risqueriez de voir l’homme chaleureux s’enfermer dans un troublant mutisme.</span> </strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5952493" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1240095173.jpg" alt="jeanne d'arc,bateau,new york,chourgnoz,photographie,reportage,bateua,mer,océan,marin,marins,légende,navire" /><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">© Christophe Géral</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><br />«<em>Savoyard, tête de lard !</em>», jure-t-il comme pour mieux évacuer la question avant d’enchaîner sur son récent embarquement à bord du porte-avions <em>Charles-de-Gaulle</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">«</span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>C’est un bateau incroyable avec un pacha en or</em>». Nouveau pied de nez de Jean-Marie-le-facétieux. «<em>Il est incorrigible</em>», confient ses proches. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">L’artiste est devenu un vrai marin, pudique et sensible. «<em>C’est un cœur pur marin</em>» corrige Hubert, un ami étoilé, compagnon de longue date…</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Stéphane DUGAST<br /><br /></span></p><pre style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-2802022" style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3772657706.jpg" alt="08GEAOM007N045-CF CHOVE.jpg" width="600" height="401" /><span style="font-size: 8pt;">© CF Chove </span><br /></span></pre><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">A LIRE</span><em><br /> La Jeanne</em> de Jean-Marie Chourgnoz, peintre de la Marine. 315 pages - 53.40 €. (Ouest-France éditions). Disponible sur Internet et sur commande.</span></p></div></div>
lanvert
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Haute mer : le traité de la dernière chance
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-09-04:6077434
2018-09-04T18:47:36+02:00
2018-09-04T18:47:36+02:00
Communiqué de Greenpeace le 3 septembre 2018 C’est une opportunité...
<div class="meta"><p style="text-align: justify;"><time> Communiqué de Greenpeace le 3 septembre 2018 </time></p><p style="text-align: justify;">C’est une opportunité historique qui se présente à nous : les négociations onusiennes sur le Traité mondial sur la haute mer vont enfin s’ouvrir. Greenpeace s’est battue pendant des années pour qu’un tel traité soit adopté. Les enjeux sont immenses. Les scientifiques parlent de “la dernière chance pour les océans”. Et c’est exactement de cela dont il s’agit.</p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;"><strong>Pourquoi l’adoption de ce traité est-elle si importante ?</strong></p><p style="text-align: justify;">C’est incroyable mais vrai : à l’heure actuelle, l’espace océanique se situant au-delà des frontières nationales (aussi appelé la haute mer) ne fait l’objet d’aucune protection. <a href="https://www.greenpeace.fr/lonu-franchit-une-etape-cruciale-dans-la-protection-de-la-biodiversite-en-haute-mer/">C’est le far west.</a> Il existe différents textes et organisations portant sur la haute mer, mais ils régulent principalement son exploitation et n’ont pas pour objet de la protéger.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, nous avons une chance de changer cela : un traité mondial pourrait rendre possible la création d’un vaste réseau d’aires marines protégées, couvrant au moins 30% des océans d’ici à 2030.</p><p style="text-align: justify;">Les océans sont un immense réservoir de nourriture pour les animaux marins et les êtres humains. Sans eux, nous ne pourrions pas survivre sur cette planète. Ce ne sont pas seulement d’immenses réserves d’eau salée. C’est tout un monde grouillant de vie qui s’étend à perte de vue, l’habitat d’une biodiversité exceptionnelle, dont des tortues, des baleines, des requins, des dauphins, et tellement plus. Au plus profond, sur le plancher océanique, des récifs coralliens et des jardins d’éponges foisonnent dans l’obscurité, offrant ainsi un refuge pour les poissons d’eaux profondes et de nombreuses autres créatures. Nous commençons à peine à explorer ce monde mystérieux, mais une chose est d’ores et déjà claire : si nous ne le protégeons pas dès maintenant, nous le perdrons avant même d’avoir vraiment fait sa connaissance</p></section><p style="text-align: justify;"><strong>Les écosystèmes marins de la haute mer sont-ils en danger ?</strong></p><p style="text-align: justify;">La pêche industrielle, la pollution plastique, les forages en eaux profondes… Plus que jamais, toutes ces activités humaines sont des menaces pour les océans. <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/rapport-de-greenpeace-leve-voile-lindustrie-connue-de-peche-krill-antarctique/">Les flottes de pêche les plus modernes parviennent à atteindre les zones les plus reculées et les plus profondes</a>. Des millions de tonnes de poissons sont capturées dans les filets des bateaux de pêche chaque année, et avec eux, des milliers de tortues, requins et dauphins, dommages collatéraux d’une activité pratiquée de manière industrielle (<a href="https://www.youtube.com/watch?v=4Wps_d5Y08U&index=14&list=PLxhehLUc_s-4AtDarsasWgY09d3ZtPdPR">c’est le cas de la pêche au thon par exemple</a>). Dans le même temps, environ huit millions de tonnes de déchets plastiques viennent polluer nos océans chaque année, les transformant en des décharges à ciel ouvert, et les conséquences du changement climatique (comme <a href="http://www.liberation.fr/planete/2018/08/30/co2-la-mer-defoncee-a-l-acide_1675581">l’acidification des océans</a> et le réchauffement climatique) font de la protection des océans une urgence de premier ordre.</p><p style="text-align: justify;">Les écosystèmes marins fatiguent et auraient bien besoin d’un peu de répit. La solution la plus efficace pour leur en donner est de créer un réseaux d’aires marines protégées, où toutes les activités extractives et destructrices seraient interdites. Ils pourraient alors se régénérer et prospérer sereinement. La communauté scientifique appelle à la protection d’au moins 30% des océans d’ici à 2030, au sein et en dehors des eaux territoriales. Jusqu’ici, nous atteignons tout juste les 1%. La marge de progression est immense. Cela pourrait commencer, nous l’espérons, avec la création de la plus grande réserve marine du monde en Antarctique.</p><p style="text-align: justify;">Les deux prochaines années sont cruciales : les gouvernements prendront-ils conscience des responsabilités qui leur incombent, en plaçant la protection des océans au-dessus des intérêts économiques ? Dans quelques jours, ce sera le moment de fixer le cap, mais surtout, de s’y tenir. Les négociations auront lieu jusqu’en 2020 et la bataille ne fait que commencer.</p><p style="text-align: justify;">Pour être efficace, le Traité mondial sur la haute mer devra donner la possibilité aux Etats parties de créer des sanctuaires marins, incluant des mesures de protection drastiques. Une délégation de Greenpeace sera donc présente à New-York au siège des Nations unies à partir du 4 septembre pour faire de la protection des océans une priorité.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2018/09/tortue_maldives-780x477.jpg" alt="tortue_maldives-780x477.jpg" width="628" height="384" /></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #6
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-24:5959406
2018-08-24T13:04:00+02:00
2018-08-24T13:04:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3688181686.jpg" id="media-5845009" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-5.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>LIRE L'EPISODE PRECEDENT</strong></a>)</span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5845008" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1086459314.jpg" alt="aventure,mer,océan,fleuve,amazone,trois-mâts,belem,voile,voilier,amazonie,brésil,tropiques,voyage,reportage,stéphane dugast,cols bleus,magazine,marine,grand reportage,bateau" width="600" height="450" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Pour ceux que les bonnes paroles du commandant n’auraient pas convaincu, la confirmation viendra le lendemain à 6 heures du matin. Dans la bannette pour les plus chanceux ! Sur le <em>Belem</em>, on se fait désormais branler. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva;">Les eaux devenues moins marrons et plus bleues sont moins calmes. Sur le <em>spardeck </em>du voilier, le point de vue est imprenable. Le voilier est dorénavant sous voiles. Malgré tout, sans vent, le trois-mâts semble complètement scotché. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3116496" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1832916361.jpg" alt="DSC05125 w.jpg" width="600" height="500" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva;">Naviguer à 2 ou 3 nœuds a de quoi surprendre et décourager un néophyte. Juste avant de manger, il va falloir carguer les voiles puisque le navire va devoir gagner du terrain au moteur. «<em>Nous allons faire cap au moteur vers l’Est et le grand large pour chopper des vents. Nous sommes en plein pot au noir</em>» précise le commandant en soirée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva;">Une bonne suée, un repas copieux et une douche plus tard, voilà l’apprenti marin du bord fourbu. L’air de la mer et le métier qui rentre…</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;"><span style="color: #000080;">Les manœuvres, l’ascension de la mâture et des vergues pour les plus courageux, l’apprentissage de la sémantique <em>Belem</em> (perroquet, grand hunier, mât d’artimon brigantine, beaupré), les quarts, les nuits étoilées et la croix du sud visible sous ces latitudes, les dauphins maculés de plancton phosphorescent… la vie va désormais lentement s’égrener au rythme du vent et de la mer.</span> </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Comme jadis ! Adieu vieux Brésil, le <em>Belem</em> te quitte avec un pincement au cœur. A croire qu’il n’y a qu’en mer qu’on peut toucher l’esprit du <em>Belem</em>. Et puis, loin de l’agitation des terriens, l’humeur du marin est loin d’être bougonne… (FIN) </span><span style="font-size: 8pt;">(A SUIVRE)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3116505" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/385117814.jpg" alt="DSC04688 w.jpg" width="600" height="549" /><span style="font-family: verdana, geneva;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">> EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a>.</span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #5
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-16:5959405
2018-08-16T13:03:00+02:00
2018-08-16T13:03:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1981733939.jpg" id="media-5853211" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-4.html%20" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>LIRE L'EPISODE PRECEDENT</strong></a>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Retour aux réalités de l’odyssée Atlantique. Après un mouillage de nuit sans anichroches, le <em style="font-family: verdana, geneva; color: #000080; text-align: justify;">Belem</em> est reparti vers 4 heures du matin et file à un train de sénateur à travers les différents <em style="font-family: verdana, geneva; color: #000080; text-align: justify;">rios</em> (rivières) plus ou moins larges de l’estuaire pour un transit sous haute protection.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une vedette de la police fluviale est au côté du trois-mâts. La région est peu sûre. C’est d’ailleurs dans le coin que le navigateur néo-zélandais, le géant des mers Peter Blake, est tombé sous les balles de pirates il y a quelques mois. Pas tellement rassurant ! Une protection rigoureusement indispensable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un voilier de couleur jaune et verte, le <em>Condessa Cristina</em> sur lequel a pris place une équipe de cinéastes, escorte également le <em>Belem</em>. Une véritable flotte de combat ! Les paysages ne varient guère par rapport au premier jour mais aucun des passagers ne s’en plaindra.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Dès midi, le voilier va mouiller au large de la ville de Portel. Un après-midi au cœur de la forêt et de ses mystères, la petite ville de Portel, ses rares bars et ses restaurants vont permettre à ceux qui se sont rendus à terre de toucher du doigt la réalité des villages amazoniens. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Départ le lendemain pour Macapa ou pour être plus exact le port de Santana, à une douzaine de kilomètres de la capitale de l’État d’Amapa. Là où mouillera le <em>Belem</em> pendant 3 jours avant d’entamer sa remontée vers la Guyane. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si le Para a été la destination de prédilection du <em>Belem</em> armé par Crouan, Cayenne a pris le relais lorsque le voilier a porté ensuite les couleurs des maisons Demange et Fleuriot. Point de jeux du hasard dans cette Odyssée... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Après une matinée de navigation sans problèmes, voilà le trois-mâts et son équipage presque arrivés à Santana. A quelques encablures du poste de douane de Fazendinha et de l’endroit où Sir Peter Blake a été assassiné. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’attente est interminable. Les autorités brésiliennes sûrement tatillonnes. «<em>Vous savez, le </em>Belem<em> est un bâtiment un peu à part. Pour qu’il soit reconnu au Brésil comme un bâtiment officiel, il a fallu se battre</em>» explique Hubert de Gevigney , atatyaché naval à l'ambasse de France à Brasilia et embarqué sur le Belem, comme pour mieux nous faire comprendre les difficultés rencontrées. </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3110851" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1916210322.jpg" alt="Dsc04656.jpg" width="657" height="505" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au mouillage depuis bientôt deux heures, on commence à s’impatienter. «<em>Où sont les pilotes ? J’ai besoin d’eux !» </em>s’affole le commandant Cornil. Enfin ! Si ces contretemps ont pu altérer l’humeur des marins et des passagers, le soir même une réception donnée par Mme le Gouverneur au musée Sacaca rassurera tout ce beau monde. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #000080;"><strong>Il faut dire que l’État d’Amapa, contigu avec la Guyane française, choie les «gaulois» et leur culture. L’ancien gouverneur Joa Alberto Capiberibe est un francophile averti qui a multiplié les échanges avec la Guyane et la métropole</strong></span>. </span> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le lendemain, une délégation du bord visitera la plus grande fortification construite par les portugais au Brésil : le fort de Sao Jose de Macapa. Les stagiaires réadmis sur le voilier ne profiteront pas trop quant à eux de l’escale à Macapa puisque la plupart arriveront, le surlendemain, juste pour l’appareillage.<br /><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-3116456" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/541327587.jpg" alt="DSC04700 W.jpg" width="600" height="491" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qu’importe ! Eux sont impatients de carguer et d’envoyer les voiles car le trois-mâts va entamer sa remontée sur la Guyane sous voile. Une navigation à l’ancienne qui les ravit. </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Pour aujourd’hui, c’est raté ! La sortie de l’embouchure de l’Amazone se fera au moteur. «<em>Nous allons prendre le passage difficile de Bara Norte, nous mettrons le cap ensuite vers le large pour nous éloigner de la terre et de ses dangereux fonds. Ensuite, nous pourrons envoyer la toile»</em> prévient le commandant. De quoi combler les stagiaires. Promis demain, le <em>Belem</em> arrêtera de jouer les péniches ! </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-6.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a>.</span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #4
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-12:5959404
2018-08-12T17:01:00+02:00
2018-08-12T17:01:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1266611587.jpg" id="media-5845001" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-3.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE L'EPISODE PRECEDENT</a>)</span></strong></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Même s’il n’est pas sous voiles, qu’il doit avoir fier allure le <em>Belem</em> ! Après une première nuit sans histoire, le trois mâts file dans les eaux limoneuses de l’estuaire de l’Amazone.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Plate-forme avant - le «gaillard» dans le parler <em>Belem</em> hérité de la marine à voile - le paysage défile en kaléidoscope. Sur les deux bords, la végétation luxuriante semble impénétrable. Du vert et l’ocre de la terre à l’infini, de temps en temps occupé par des maisons tout en bois sur pilotis. Une façon de rappeler que l’endroit est habité.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110855" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3372712888.jpg" alt="belem36.jpg" width="600" height="487" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Les nombreuses pirogues venant saluer le passage du <em>Belem</em> viennent pimenter la traversée. Durant cette première journée, tout le monde ou presque est sur le pont afin de voir, d’écouter et de déguster comme sûrement le faisaient à l’époque les navigateurs espagnols, portugais et même français qui ont exploré cette région immense parsemée d’îles, de rivières et de canaux.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;"><span style="color: #000080;">La démesure de l’embouchure de l’Amazone, de ces lieux où terre et mer s’entremêlent, a d’ailleurs donné le nom à la région. «<em>Pa’ra</em>» dans la langue des indiens Tupis signifie «grand océan».</span> </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le navigateur Vicente Yanez Pinzon lui-même impressionné par la taille de l’embouchure du fleuve le dénomma le <em>rio de la mar dulce</em> (le «fleuve de la mer d’eau douce») et refusa de s’y aventurer plus en amont.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Si les eaux marron et la verte végétation caractérisent les lieux, les bruits de la forêt sont l’autre particularité frappante. Les chants d’oiseaux et d’autres animaux nous rappellent que nous sommes bien en Amazonie.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110859" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/31919304.jpg" alt="belem33.jpg" width="600" height="530" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Un écosystème où foisonnent différentes espèces animales et végétales comme l’explique Michel Huet, naturaliste de formation et homme de télévision embarqué sur le <em>Belem</em> : «<em>L’Amazonie est une région qui regroupe une faune et une flore parmi les plus variées du globe. Une forêt exubérante, la plus grande du monde ? Un climat chaud et le plus humide ? Une forêt à étages regorgeant d’espèces les plus rares ? Un poumon pour la planète ? L’Homme se laisse parfois aller à délirer sur l’Amazonie. Pour moi, le fantastique réside exclusivement- dans la connaissance des phénomènes de la nature. Ainsi l’Amazonie comme toutes les forêts équatoriales est une machine à recycler formidable. Ses maigres ressources génèrent un taux de croissance extraordinaire, une infinie variété d’espèces pour pratiquement aucun déchet</em>».</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110860" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/936929770.jpg" alt="amazon_map.jpg" width="600" height="540" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Enthousiaste et intarissable sur le sujet, le scientifique, également animateur sur le petit écran, va partager ses connaissances encyclopédiques avec les marins et les passagers du <em>Belem</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">La croisière s’amuse ? Non, elle s’instruit… </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-5.html%20" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>LIRE LA SUITE</strong></a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p><span style="font-size: 8pt;">> EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le </span><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;" href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">. </span> </p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #3
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-03:5959402
2018-08-03T09:02:00+02:00
2018-08-03T09:02:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légendes : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/4183697811.jpg" id="media-5845000" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE L'EPISODE PRECEDENT</a>)</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L<span style="font-size: 10pt;">es docks réhabilités en restaurants, les grues jaunes, les hangars estampillés <em>Companhia docas do Para</em>, le marché coloré de Ver-O-peso, les paysages défilent.</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Plus loin, s'offre à la vue des villages lacustres (en fait des <em>favelas</em>) et leurs navires tout rouillés juste échoués devant, et des buildings modernes en béton déjà défraîchis du centre-ville. Les vieilles façades toutes lézardées vestiges d’un Belém de toute splendeur sont les plus impressionnantes.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">La capitale du Para nous livre ses différentes facettes et défile comme un long plan séquence au cinéma. Les passagers sont étonnamment silencieux. Un dernier coup de sirène pour saluer la ville. Le forte de Castelo, bâtiment fondateur de la ville, va bientôt disparaître du panorama.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="text-align: justify; font-family: verdana, geneva;"><em>Tchao</em> Belem, direction l’État d’Amapa et la ville de Macapa, de l’autre côté de l’embouchure de l’Amazone. Pour cette traversée, le «fameux trois-mâts» a fait le plein. <em>Exit</em> les stagiaires, place aux invités et à la presse pour une croisière sur l’Amazone. «<em>Traverser l’estuaire de l’Amazone, c’est mythique. Même au moteur !» </em>s’enthousiaste l’un des invités du bord.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">De quoi estomper les frustrations des stagiaires férus de voile pas prévus sur cette traversée très singulière. A bord, les discussions vont bon train sur la ville de Belem, ses environs et le reste du Brésil. Qu’elles sont loin les «images d’Epinal»...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110805" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1531070112.jpg" alt="belem40.jpg" width="600" height="385" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le touriste en quête de plages de sable fin, d’un grand ciel bleu azur et de jolies métisses en maillot de bain bariolés et échancrés en est pour ses frais.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Des clichés sur le Brésil qu’Hubert de Gevigney, attaché naval et adepte inconditionnel de ce pays extrême, bat en brèche : «<em>Les Français ont une vision très faussée du Brésil. Rio de Janeiro, le pain de sucre… C’est comme si pour les Brésiliens, la tour Eiffel représentait globalement la France !».</em></span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">L’officier en poste à Brasilia assène un argument de taille : <em>«Le Brésil ? C’est un véritable continent ! Rendez-vous compte, l’état du Para dont Belém est la capitale est grand comme 2 fois la France !». </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Et le marin de multiplier les comparaisons et les richesses de «son» pays à l’envi. Pendant ce temps là, les bâtisses et les autres traces de civilisation vont peu à peu disparaître des rives. Et la forêt reprendre ses droits. Notre voyage s'écrit en vert... </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-4.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">> EN SAVOIR + </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;"> Le <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a>.</span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #2
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-07-26:5959401
2018-07-26T12:48:00+02:00
2018-07-26T12:48:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/798624677.jpg" id="media-5844999" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 8pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-1.html">LIRE L’EPISODE PRECEDENT</a>) </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Direction le petit <em>roof </em>qui abrite le carré commandant. Le chef machine maugrée. Sommeil agité ? Contrariétés matinales liées à l’appareillage ? Agitation des grands jours autour du voilier ? L’œil est noir et le ton agacé. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;"><span style="color: #000080;"><strong>Si la musique adoucit les mœurs, celle jouée sur les quais devrait vite faire disparaître l’humeur maussade du chef. A moins que le thé et les quelques tartines beurre-confitures avalés y contribuent également. Qui sait ?</strong></span><br /></span><span style="font-size: 10pt;"><br /><img id="media-3110791" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2932007008.jpg" alt="belem44.jpg" width="600" height="447" /></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Une chose est sûre, les quais déserts pendant toute l’escale du navire français pour des raisons de sécurité, grouillent de monde en ce samedi matin. Il y a même une fanfare militaire, celle des fusiliers marins de Belém.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Des notes s’échappent involontairement des instruments. Visiblement les marins-musiciens brésilien sont impatients d’en découdre. Le flux des spectateurs grossit à vue d’œil. Les marins du <em>Belem, </em>quant à eux, sont à poste.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Appareillage imminent. Les manœuvres ne vont pas tarder à débuter. Musique <em>Maestrii </em>! «<em>La mer, qu’on voit danser le long des golfes clairs…</em>». C’est sur l’air de la célèbre chanson de Charles Trenet que la fanfare do Brasil a choisi d’ouvrir les hostilités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le soleil jusque là absent s’invite même à la <em>garden-party</em>. Le <em>Belem</em> va quitter la ville éponyme en fanfare et sous des reflets d’argent. En route pour la verte Amazonie… </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-3.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #1
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-07-14:5959400
2018-07-14T07:02:00+02:00
2018-07-14T07:02:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2208201459.jpg" id="media-5846245" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">L’humeur est bougonne en ce samedi matin sur le <em>Belem. </em>Au mouillage depuis bientôt 8 jours, l’unique trois-mâts barque français a pourtant fêté son retour en fanfare dans la capitale de l’Etat du Para au nord-est du Brésil. 95 ans après sa dernière escale dans cette ville brésilienne qui lui donna son nom, le fameux trois-mats est revenu. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">«<em>Le </em>Belem<em> retrouve tout simplement les routes de son histoire dont celles de l’Amérique du sud et des Antilles presque un siècle plus tard</em>», précise doctement le commandant, Marc Cornil.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5841333" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1128001421.jpg" alt="aventure,mer,océan,fleuve,amazone,trois-mâts,belem,voile,voilier,amazonie,brésil,tropiques,voyage,reportage,stéphane dugast,cols bleus,magazine,marine" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva;">Du Brésil à la Guyane via l’estuaire de l’Amazone pour un retour aux sources. «<em>De 1896 à 1914, le </em>Belem<em> a effectué 33 campagnes au commerce entre la France, le Brésil et les Antilles.</em> <em>Dès sa première traversée, ce voilier de commerce est allé dans l’embouchure du Rio Para dans le port dont il tire son nom</em>», ajoute le truculent commandant qui visiblement en connaît un rayon sur les grandes épopées maritimes dans cette région du Brésil.</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;">Jusqu’en 1907, la ville de Belém a été sa principale destination. En provenance de Nantes, le navire de petite taille, dit de la série des «Antillais», faisait route vers la capitale du Para avec une cargaison de divers produits manufacturés chargée en Angleterre, avant d’entamer sa remontée via les Antilles avec un chargement de fèves de cacao destinées au chocolatier parisien Meunier.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5841332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3961048772.jpg" alt="aventure,mer,océan,fleuve,amazone,trois-mâts,belem,voile,voilier,amazonie,brésil,tropiques,voyage,reportage,stéphane dugast,cols bleus,magazine,marine" width="600" height="801" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Autant d'anecdotes rappelant la riche histoire du trois-mâts et ses liens étroits avec le Brésil. Autre clin d’œil de l’histoire, les retrouvailles en Amérique du sud en avril dernier ont été savoureuses comme l’explique avec délectation le commandant : «<em>Lors des derniers jours de l’escale à Belém, j’ai fait une rencontre exceptionnelle. Celle d’un des descendants de l’armateur qui a décidé de la construction du trois-mâts. Il faut savoir que l’armateur Monsieur Crouan disposait à l’époque de comptoirs dans l’État du Para au Brésil</em>», avant d’ajouter pompeusement : «<em>Naviguer en Amazonie et en Guyane, c’est naviguer sur la plus grande scène naturelle du monde</em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Voilà qui promet... <span style="font-size: 8pt;"><strong>(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</strong></span></span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographie </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD / Illustration JY Delitte - Glénat<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 28pt 16pt 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Le site web de la <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">fondation BELEM</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 8pt;">BD</span><em> </em></strong></span><span style="font-size: 10pt;"><em>Belem - Le temps des naufrageurs </em>(tome 1) de Jean-Yves Delitte (dessin & scénario). 48 pages - 12,50 € (Glénat)</span></p>
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DOC : LE TRÈS RÉUSSI 700 REQUINS DANS LA NUIT
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-05-31:6055963
2018-05-31T10:55:00+02:00
2018-05-31T10:55:00+02:00
«700 requins dans la nuit» : c’est un film mêlant sciences...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">«700 requins dans la nuit» : c’est un film mêlant sciences et exploration diffusé le 9 juin prochain sur ARTE. Une immersion au sein de la plus grande meute de requins gris connue à ce jour aux côtés du biologiste et plongeur Laurent Ballesta et de son équipe. Signé Luc Marescot, un documentaire très réussi pour changer notre regard sur ce redoutable prédateur marin.</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/2703416020.jpg" id="media-5822617" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-5822619" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/4233952694.jpg" alt="tuamotu,requins,animaux,découverte,exploration,sciences,fakarava,mer,océan,océan pacifique,documentaire" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">L’HISTOIRE</span> Parti observer un rassemblement de milliers de mérous à la pleine lune de juin 2014 (<em>Le mystère mérou</em>) dans la passe sud de l’atoll polynésien de Fakarava, Laurent Ballesta y avait découvert une meute de plus de sept cents requins gris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Comment expliquer cette densité inédite ? Se pourrait-il que des comportements sociaux régissent cette horde sauvage ?</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-size: 8pt;">> BONUS :</span> écoutez Laurent Ballesta dans </span><a href="https://www.francebleu.fr/emissions/bleu-littoral/herault/bleu-littoral-33" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Littoral sur France Bleu</a></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/YUW0wmoArng" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Durant trois années de préparation, avec les autres plongeurs de l'équipe scientifique internationale qu'il pilote, ils vont apprivoiser leur peur en abandonnant les réflexes défensifs qui provoquent l'agressivité des requins, dans le but de se glisser au cœur de la meute déchaînée pour l'étudier et la filmer de l'intérieur.</span><span style="font-size: 10pt;"> </span> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Squales appareillés de puces électroniques, antennes réceptrices, hydrophones, arche de 32 caméras synchronisées... : tout un arsenal technologique est mobilisé pour le projet. Alors que les mérous approchent en vue de leur ponte annuelle, quel plan de bataille les requins déploieront-ils ?</span><span style="font-size: 10pt;"><strong> </strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-5822621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1250545427.jpg" alt="tuamotu,requins,animaux,découverte,exploration,sciences,fakarava,mer,océan,océan pacifique,documentaire" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">ODYSSEE SPECTACULAIRE</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Irrigué par la passion toujours communicative de Laurent Ballesta (<em>Antarctica</em>), ce documentaire aux images à couper le souffle nous entraîne au cœur d'un ballet hallucinant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Encerclement des proies, binômes mêlant coopération et concurrence, chasses soumises aux cycles lunaires… : charriant son lot de découvertes exclusives, cette passionnante odyssée scientifique, humaine et technologique lève le voile sur les stratégies collectives de survie et de chasse des requins, qui se révèlent plus efficaces que celles des meutes de loups.</span></p><blockquote><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>« Oubliés les frissons devant L<em>es Dents de la mer</em> ! Quand le biologiste Laurent Ballesta et son équipe plongent au milieu des requins de l'atoll de Fakarava, la fascination l'emporte face au ballet hypnotique mais pas anarchique de cette horde sauvage» (Télérama)</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Un film documentaire produit Le cinquième rêve <span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://www.lecinquiemereve.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">VOIR LEUR SITE</a>)</span>, ARTE France, Andromède Océanologie, Les Gens Bien Productions, Filmin Tahiti, CNRS Images, </span><span style="font-size: 10pt;">France O, Ushuaia TV et National Geographic Wild.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-5822623" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/2458467197.jpg" alt="tuamotu,requins,animaux,découverte,exploration,sciences,fakarava,mer,océan,océan pacifique,documentaire" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt; color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>L’AVIS DU BLOG EMBARQUEMENTS</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Disons-le d’emblée, ce documentaire est une pépite. Tout y habilement mêlé : images aériennes, terrestres et bien évidemment sous-marines. Proche des protagonistes de cette expédition, l’image nous permet de surcroit de véritablement nous immerger au cœur de cette grande aventure dont le décor est d’ailleurs majestueux : l’île de Fakarava en Polynésie française. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="color: #000080;"><strong>La dimension scientifique et humaine est donc habilement dosée, et la pédagogie de mise. Mention spéciale à ce scientifique belge truculent maniant fort bien le verbe. Quant au chef d’expédition, Laurent Ballesta, il se révèle comme un véritable «chef de meute» et surtout un formidable passeur pour nous faire comprendre les défis de l’expédition Gombessa IV. </strong></span> </span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-5822625" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/588352446.jpg" alt="tuamotu,requins,animaux,découverte,exploration,sciences,fakarava,mer,océan,océan pacifique,documentaire" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Si un dispositif (une arche de caméra digne d’un film de James Cameron) nous offre des images époustouflantes autorisant de « tourner » des requins dans des séquences figées (vous comprendrez…), des procédés plus artisanaux, comme un tableau transparent ou une maquette de la passe de Fakarava, nous permettent de totalement saisir les enjeux de cette expédition scientifique d’envergure. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-size: 10pt;">Et c’est là toute la réussite de ce documentaire : nous faire rêver autant que nous interroger sur cet animal légendaire. </span><span style="font-size: 10pt;">Signé du <em>maestro</em> Luc Marescot, un ancien d’<em>Ushuaia Nature</em> et réalisateur expérimenté, ce documentaire mixe les bons ingrédients : suspense, science, vulgarisation, humain ou encore découverte.</span></span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Ma «palme d’or» au récent Festival Aventure et Découverte de Val d’Isère mais le jury en décidera autrement <span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2018/04/22/festival-aventure-et-decouverte-val-d-isere-2018-palmares.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">VOIR LE PALMARES</a>)</span>. Ceci est une autre histoire…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Pour l’heure, un documentaire à déguster en famille » (Stéphane Dugast)</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Photographies © Laurent Ballesta - Arte - Le cinquième rêve</span></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/QXsP6x3-s3E" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><br />EN SAVOIR +</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">«700 requins dans la nuit», <a href="https://www.arte.tv/fr/videos/075178-000-A/700-requins-dans-la-nuit/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">rendez-vous le 9 juin à 20h30 sur ARTE</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-5822638" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/1111424503.jpg" alt="tuamotu,requins,animaux,découverte,exploration,sciences,fakarava,mer,océan,océan pacifique,documentaire" /></span></p><blockquote><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Post-scriptum : Ne ratez pas le petit frère de ce film : LA VIE SECRETE DES ATOLLS, réalisé par Gil Kebaïli et Manuel Lefèvre. Un documentaire diffusé juste après 700 REQUINS, le 9 juin à 22h25. </strong></span></blockquote><p><iframe width="640" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/244791112" frameborder="0" webkitallowfullscreen="webkitallowfullscreen" mozallowfullscreen="mozallowfullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><br /></p>
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TOUTES VOILES DEHORS [réactualisé]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-04-10:6042384
2018-04-10T19:07:00+02:00
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Officier de la toute jeune Marine républicaine, Gilles Belmonte est un...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Officier de la toute jeune Marine républicaine, Gilles Belmonte est un coureur des océans loyal et fidèle à ses idéaux. Il est le personnage haut en couleurs d'un roman maritime phare signé Fabien Clauw, skipper devenu écrivain. Un ouvrage que les éditions Paulsen ont eu la riche idée de bonifier et de mieux publier. Et dire que les tomes 2 et 3 devraient bientôt sortir. Jubilatoire ! </span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3874870292.png" id="media-5798526" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: 8pt;">L'HISTOIRE</span> Gilles Belmonte est d'abord le commandant de la frégate <em>L'Égalité,</em> à qui l’amiral Granger a confié la mission de faire escale à Madère. Là-bas l'attend lui et son équipage un mystérieux conseiller diplomatique naufragé. </span></span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Leur mission ? Conduire ce drôle d'énergumène auprès des autorités d'un pays neuf et redevable à la France : les États-Unis d'Amérique. <br /><br />Une mission <em>a priori</em> dans les cordes de Belmonte, sauf que les sujets de sa Majesté vont s'en mêler. Perfide Albion ! </span></span></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5798535" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3905208903.jpg" alt="histoire,mer,océan,roman,maritime,marine républicaine,fabien clauw,éditions paulsen" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #000080;">Pour les trois couleurs</span></span></em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="color: #000080;"><span style="font-size: 10pt;">, c'est un roman d'aventures maritime qui évite les écueils du genre. Bien au contraire, il passionnera les érudits des océans comme les néophytes.</span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="color: #000080;"> </span></span></span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: 8pt;">LA CHRONIQUE</span> Grâce à une intrigue riche en rebondissements, et bien étayée, ainsi qu'un style fluide, Fabien Clauw signe ici un premier roman surprenant de maturité.</span></span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Il embarque littéralement le lecteur dans son épopée maritime, dont l'intrigue se noue à la fin du 18ème siècle sur les océans quelques temps après la révolution française.</span></span></span></em></span></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x3dbh1w" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Une certitude : l'auteur - également ancien coureur au large basé à La Rochelle - s’est d'ores et déjà attelé à la suite des aventures de son héros Belmonte avec <em>Le trésor des américains</em>. Un tome 2 fort attendu avant le tome 3. Décidément, les aventures de Gilles Belmonte vont se lire toutes voiles dehors ! (SD)<br /><br /></span></span></span></em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Photographies © éditions Paulsen</span></span></span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5798527" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1583403911.jpg" alt="71RiZxS+GRL.jpg" /></p><p style="font-style: normal; font-weight: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 8pt;">> </span><em>Pour les trois couleurs </em>de Fabien Clauw. 459 pages– 22 € (Paulsen). <br /></span></span></p>
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LES BATAILLES NAVALES DE JEAN-YVES DELITTE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-01-10:6013485
2018-01-10T08:35:00+01:00
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«Les Grandes Batailles navales»: c’est une série BD parue aux éditions...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">«Les Grandes Batailles navales»: c’est une série BD parue aux éditions Glénat et c’est signé Jean-Yves Delitte, un maître du genre. Autant d’albums BD indispensables à la bibliothèque de tout lecteur féru d’histoire et de mer.</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2322007110.jpeg" id="media-5746787" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5746789" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2752102822.jpg" alt="série,bd,éditions glénat,les grandes batailles navales,mer,océan,histoire,marin" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Peintre Officiel de la Marine Belge, Jean-Yves Delitte n’en est pas à son coup d’essai. Il a ainsi déjà narré les péripéties du trois-mâts «Le Belem» (2 albums publiés en 2006 et 2008 chez Glénat), les aventures du corsaire amérindien «Black Crow» (9 titres depuis 2009 dont trois hors-séries consacrés <em>à L’Hermione</em>, à l’expédition de La Pérouse et aux mutinés de La Bounty).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5746790" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/371793334.jpg" alt="série,bd,éditions glénat,les grandes batailles navales,mer,océan,histoire,marin" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Jean-Yves Delitte a donc largement fait ses preuves en BD dans les domaines de la mer et du récit historique. N’oublions pas qu’il est aussi l’auteur et le dessinateur de la série «U-Boot» (4 titres entre 2011 et 2015). </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5746791" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/4005157127.jpg" alt="série,bd,éditions glénat,les grandes batailles navales,mer,océan,histoire,marin" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Pour dessiner et scénariser les batailles navales, et parce que la tâche était titanesque, Jean-Yves Delitte s’est entouré de collaborateurs chevronnés, dont Denis Béchu (dessinateur de «Trafalgar»), Roger Seiter et Christian Gine (pour la bataille de «Stamford Bridge» en 1066 entre Anglais et Vikings), ainsi que Federico Nardo (illustrateur de «Lépante», en 1571). </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5746792" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1827229398.jpg" alt="série,bd,éditions glénat,les grandes batailles navales,mer,océan,histoire,marin" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">« </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Ok pour de belles fresques historiques, mais surtout pas à la mode Oncle Paul. (…) Par contre, il m’est apparu pertinent de raconter l’Histoire par le «petit côté de la lorgnette». Faire vivre la bataille de Trafalgar du haut de hunes d’un vaisseau dans la peau de gabiers apeurés, évoquer l’enfer de la bataille Jutland à travers le regard naïf d’un jeune marin, montrer le dépit d’un maître de calfat dans la bataille de Chesapeake qui n’a pas conscience de l’importance des instants qu’il vit » </span></span></strong><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #000080; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">(Jean-Yves Delitte dans BD Gest)</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5746793" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3554275511.jpg" alt="série,bd,éditions glénat,les grandes batailles navales,mer,océan,histoire,marin" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5746796" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/486895901.jpg" alt="série,bd,éditions glénat,les grandes batailles navales,mer,océan,histoire,marin" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black; background: white;">Pour chacune de ces batailles navales, Delitte et sa bande ont rejeté </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">le strict cadre du seul récit historisant, en s’intéressant souvent aux simples marins.</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Une liberté narrative qui n’empêche pas la rigueur. Les lecteurs les plus pointilleux pourront retrouver en fin de chaque album de 45 planches un dossier historique constitué de 8 pages illustrées, au contenu fort didactique. Bref, le coup est parfait ! </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"> </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Sources © Glénat </span></span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5746795" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/543512749.jpg" alt="série,bd,éditions glénat,les grandes batailles navales,mer,océan,histoire,marin" /></p><ul><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">«Les Grandes Batailles navales T1 : Trafalgar» par Denis Béchu et Jean-Yves Delitte</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">. Éditions Glénat (14,95 €).</span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">«Les Grandes Batailles navales T2 : Chesapeake» par Jean-Yves Delitte</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">. Éditions Glénat (14,95 €).</span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">«Les Grandes Batailles navales T3 : Jutland» par Jean-Yves Delitte</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">. Éditions Glénat (14,95 €).</span></li></ul>
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BD AR-MEN : DU BEL OUVRAGE !
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-12-17:6008868
2017-12-17T08:18:00+01:00
2017-12-17T08:18:00+01:00
Ar men : c’est un phare situé au large de l’île de Sein en Bretagne...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ar men : c’est un phare situé au large de l’île de Sein en Bretagne fameux autant pour sa dangerosité que ses légendes. C’est également le «personnage principal» du dernier ouvrage d’Emmanuel Lepage, auteur et dessinateur. Le premier album BD coup de cœur du blog <em>Embarquements</em> pour Noël 2017.</span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3333967643.jpg" id="media-5738745" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5738741" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2521654821.jpg" alt="culture,bd,bande-dessinnée,bretagne,histoire,mer,océan,emmanuel lepage,phare,ar-men,futuropolis" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">Disons-le d’emblée, l’auteur et dessinateur Emmanuel Lepage affectionne les univers à part et rugueux. Après </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">Tchernobyl</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;"> </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">(</span><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">Un Printemps à Tchernobyl</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">), les Terres Australes et Antarctiques Françaises (<em>Voyage aux îles de la désolation</em>), puis l'</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">Antarctique </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">(</span><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">La Lune est blanche</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">), Emmanuel Lepage s’attaque à un monument du patrimoine maritime : le phare </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">breton d’Ar-men</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">.<br /><br /></span></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x60cusj" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #222222;"><strong><span style="color: #000080;">Ar-men, c’est d’ailleurs plus qu’un phare. C’était « l'enfer des enfers » pour ses gardiens et un huis clos rêvé pour un scénariste et dessinateur de BD</span></strong>.</span></span><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #333333;"> </span></span></p></blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">P</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #222222;">hare breton emblématique, Ar-Men a été construit au terme d’un d’exploit architectural et humain sur une roche affleurant seulement quelques heures aux seules grandes marées, à l’extrémité de la chaussée de Sein. C’est un lieu impressionnant qui défie les éléments, les tempêtes et la rationalité.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5738742" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/3521977589.jpg" alt="culture,bd,bande-dessinnée,bretagne,histoire,mer,océan,emmanuel lepage,phare,ar-men,futuropolis" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Dans </span><em><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">son nouvel opus</span></em><em><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">,</span></em><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Emmanuel Lepage</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">raconte donc cette pièce phare du patrimoine maritime, convoquant avec brio histoire, fiction, reportage et légendes bretonnes, comme celle de la ville engloutie d’Ys, <em>le</em> </span><em><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Bag Noz</span></em><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">(le bateau fantôme).<br /><br /> </span></strong></span></p></blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/rPI0uxNaPdU" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;"><br />Dans son récit, </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">conçu façon poupées gigognes, </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">Emmanuel Lepage varie également les époques, narrant aussi bien la période héroïque de la construction que celle du quotidien </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">des derniers gardiens. J<span style="color: #333333; background: white;">usqu’en 1990, le phare était, en effet, occupé par des gardiens qui veillaient à son entretien. </span></span></p><blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Une</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;"> narration habilement troussée, servie par une mise en page et des dessins époustouflants. Son trait raconte comme jamais l’océan et l’univers maritime. C’est à la fois </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">instructif, esthétique, poétique mais surtout magnifique. </span></strong></span></p></blockquote><p style="background-color: white; text-align: justify; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #333333;">Le monde des phares est ainsi illuminé. (SD)</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5738743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1674428645.jpg" alt="culture,bd,bande-dessinnée,bretagne,histoire,mer,océan,emmanuel lepage,phare,ar-men,futuropolis" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">LE MOT DE L’EDITEUR </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Bourlingueur, Emmanuel Lepage est un artiste,</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MS Mincho',serif; color: black;">
</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">dont les voyages nourrissent ses histoires.</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MS Mincho',serif; color: black;">
</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Avec <em>Ar-Men</em>, il trouve le décor idéal à une plongée fantastique dans les légendes de cette côte bretonne et la mythique ville d’Ys. </span><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Il livre un récit aux couleurs somptueuses où les vagues, les ciels et les coques de navires se confondent, décors changeants d’une épopée romanesque sans limite.</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MS Mincho',serif; color: black;">
</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Il s’affirme comme l’un des grands maîtres des scènes maritimes, ces paysages sublimes et lyriques qui caractérisent ses plus grands succès. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">L’ACBD, association des critiques de bande dessinée, lui a décerné le Grand Prix de la critique en 2017</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MS Mincho',serif; color: black;">
</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">à l’occasion de la parution de son précédent titre <em>Les Voyages d’Ulysse</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Avec ce nouvel album, Lepage confirme sa signature d’auteur de récits de voyage et d’épopées romanesques. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5738744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3968677189.jpg" alt="culture,bd,bande-dessinnée,bretagne,histoire,mer,océan,emmanuel lepage,phare,ar-men,futuropolis" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">LA GÉNÈSE </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">La première édition du livre est publiée</span> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">avec un DVD inédit : <em>Gardiens de nos côtes</em></span> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">est un documentaire (52’) réalisé par Herlé Jouon, diffusé par Thalassa sur France 3 en janvier 2016 et produit par Grand Angle Productions :</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'MS Mincho',serif; color: black;">
</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">« <em>À travers le regard d’Emmanuel Lepage,</em></span> <em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">nous partons à la découverte de la construction mouvementée du plus mythique des phares : Ar-Men, une tour de granit au milieu de la mer bretonne</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"> ».<br /><br /></span></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Eu0I17KViWg" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Emmanuel Lepage a été hélitreuillé sur Ar-Men, avec le dernier gardien du phare, pour les besoins de ce lm. Il y a joué son propre rôle, celui</span> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">d’un auteur de bande dessinée aux prises</span> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">avec le décor d’un futur récit. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Ce tournage va lui donner l’idée d’un huis clos</span> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">qui conjugue documentaire et légendes, grande épopée autant que récit intimiste : <em>Ar-Men, l’Enfer des enfers ! </em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Visuels © Emmanuel Lepage / Futuropolis</span> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5738740" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/1588455765.jpg" alt="culture,bd,bande-dessinnée,bretagne,histoire,mer,océan,emmanuel lepage,phare,ar-men,futuropolis" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Ar-Men, l’Enfer des enfers ! </span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"> Récit et dessin d’Emmanuel Lepage. 96 pages - 21 € </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">(Futuropolis)</span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Hélène Hérault. LA PETITE PRIGENT, nouvelles, éditions Delphine Montalant. 91p, 2017. 14 €
tag:cottetemard.hautetfort.com,2017-11-19:6000592
2017-11-19T01:38:00+01:00
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Le début semble annoncer un moment de lecture au coin du feu, une...
<p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5724864" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1611595904.jpg" alt="la petite prigent,hélène hérault,éditions delphine montalant,blog littéraire de christian cottet-emard,lecture,service de presse,océan,mer,embruns,filets de pêche,cordages,christian cottet-emard,note de lecture,îles,ponant,côte atlantique,nouvelles,recueil,littérature" />Le début semble annoncer un moment de lecture au coin du feu, une petite friandise salée. On peut lire ainsi ce recueil tout en demi-teinte et en fraîcheur. Cependant, le style limpide d’Hélène Hérault, une ligne claire qui peut rappeler Claire Keegan, emporte l’attention beaucoup plus loin, au large, dans les profondeurs des expériences et des destins les plus humbles.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Pour l’instant, il lui fallait se réconcilier avec l’océan, se laisser embrasser par les flots ; les êtres humains, c’était autre chose.</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On devine les sensations à fleur de peau et les sentiments malmenés. <a href="http://editions-delphine-montalant.blogspot.fr/2017/10/la-petite-prigent.html">La Petite Prigent</a> qui ouvre la première nouvelle <em>La mer avait bon dos</em> par un retour dans la maison de la lande en compagnie intime et pleine d’espoir du plus surprenant des narrateurs est un être à la fois unique et multiple. Toutes les nouvelles rayonnent doucement de sa présence au monde, celui, cher au cœur d’Hélène Hérault, <em>des îles, du Ponant ou de bien plus loin</em>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Chaque histoire au fil souvent ténu, parfois presque anecdotique, se tresse aux suivantes à l’image des entrelacs de cordages et de filets de pêche sur la photo de couverture. L’écriture économise tout ornement pour laisser sourdre les émotions de personnages taiseux, secrets et tourmentés, la rencontre improbable, l’enfance dont il faut larguer les amarres, le désir d’empathie, la volonté de renaissance, toutes ces nuances de frêle humanité déclinées sur fond d’immensité battue de vents et d’embruns.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard</span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
stephanedugast
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CHASSEURS, TRESORS & BELLES HISTOIRES !
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-11-01:5993394
2017-11-01T12:38:00+01:00
2017-11-01T12:38:00+01:00
De la Renaissance à nos jours, sur terre et sous les eaux, enquête sur les...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">De la Renaissance à nos jours, sur terre et sous les eaux, enquête sur les aventuriers qui se sont lancés à la recherche de trésors les plus insolites. Un livre grand public fait par un spécialiste et paru chez un éditeur au nom totalement prédestiné.</span></strong></p><p> </p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1485913345.jpg" id="media-5712518" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #222222;"><span style="font-size: 8pt;">L’HISTOIRE</span> Chasseurs professionnels, archéologues aguerris ou promeneurs munis de poêles à frire, qui sont ceux qui partent réellement à la recherche de trésors ? Des grands mythes liés à la conquête de l’Amérique aux récits d’îles au trésor pirate, des épaves englouties de riches galions aux trésors archéologiques des civilisations passées, Jean-Pierre Moreau revient sur l’épopée de ces inestimables trésors et sur celle des hommes qui les ont cherchés avec passion. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #000080;"><img id="media-5712519" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3387983373.jpg" alt="livre, histoire, mer, océan, chasseurs, trésors, jean-pierre moreau, éditions du trésor" />Démêlant le vrai du faux, l’auteur lève le voile sur bon nombre d’histoires de trésors à travers un exposé historique documenté, mâtiné de détails insolites et de conseils pratiques pour les chasseurs en herbe !</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">L’AUTEUR</span> <span style="color: #222222; background: white;">Historien et Docteur en archéologie, Jean-Pierre Moreau a consacré la majeure partie de ses recherches à ses passions : les Petites Antilles avant la colonisation et le monde de la flibuste. Il est notamment l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la piraterie.</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">Pour résumer, ce livre mêle histoire et archéologie, aventures humaines et quêtes extraordinaires en retraçant l'histoire passionnante de trésors réels ou légendaires et de ceux qui les ont cherchés avec passion.</span></span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #111111;"><span style="font-size: 8pt;">></span> <em>Une histoire des chasseurs de trésors</em> de </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #222222; background: white;">Jean-Pierre Moreau</span> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333;">219 pages – 18 € (Editions du Trésor)</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5712520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/2344778838.jpg" alt="livre, histoire, mer, océan, chasseurs, trésors, jean-pierre moreau, éditions du trésor" /></p>
MILIQUE
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LA NOTE 2
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-09-10:5971867
2017-09-10T10:35:00+02:00
2017-09-10T10:35:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5673549" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/356420616.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> </span><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span> </span></span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><div> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>LA NOTE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 18pt; color: #008000;">2<br /></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pourtant, à chaque fois que je réécoute ce passage du morceau presque, presque au début, l'affaire se renouvèle: ti da da dam, ti da, da, dam, ti da,da...</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ça y est, soudain il est là, blanc, énorme, béant et terriblement exaspérante pour l'oreille.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Certes, l’interruption ne dure que très peu de temps.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une écoute un rien distraite, relâchée, ne la remarquerait peut-être même pas tant le solo se poursuit avec une quasi instantanéité, ti da da dam, ti da da dam...</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il reste que ce n'est pas mon genre de prendre de telles choses à la légère.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Je me sens lésé, brutalisé, violenté presque.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Cela me laisse comme hébété, l'oreille écorchée, obnubilé et incapable de poursuivre le reste du morceau comme si de rien n'était.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>J'ai beau essayer de multiples manières, de relativiser l'évènement, de me dire que je me jette dans l’irrationalité totale en agissant ainsi, et qu'une note, une seule note, ce n'est vraiment pas beaucoup, c'est infinitésimal et ça ne représente jamais qu'une toute petite note manquante à la multitude rien n'y fait, je m'angoisse.<br /></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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A L’ORÉE DE L'AUBE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-08-20:5967847
2017-08-20T09:23:00+02:00
2017-08-20T09:23:00+02:00
A L’ORÉE DE L'AUBE Inoubliable jardin...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5667545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/3061513128.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>A L’ORÉE DE L'AUBE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Inoubliable jardin d'intelligence</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Né par amour de l'échange absolu.<br clear="none" /></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une bulle irisée de mille couleurs</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Me prend la main et me la caresse.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><br clear="none" />Ce chevauchement d'univers ouaté de douceur</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Est une iridescente manière de débuter l'année.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
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NOUVELLES VAGUES [REACTUALISE]
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2017-07-10:5959860
2017-07-10T08:46:00+02:00
2017-07-10T08:46:00+02:00
Photographier la mer et ses humeurs, c’est devenu la passion de Philippe...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>Photographier la mer et ses humeurs, c’est devenu la passion de Philippe Dannic au point de devenir son obsession. Patient, l'artiste est désormais prêt à publier un livre dédié à son sujet de prédilection grâce à une exposition. Rapides explications. </strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/3375658365.jpg" id="media-5654365" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-size: 8pt;">BIOGRAPHIE</span> Eté comme hiver, c’est à Belle Ile en Mer, où il habite, que Philippe Dannic photographie inlassablement l’océan, ses mouvements et ses lumières changeantes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">À la clef, une moisson de clichés pour lesquels l’intéressé approfondit désormais son approche artistique. Flou des vagues, lumières évanescentes ou effets filés, certains de ses clichés font penser à des toiles de maîtres. «<em>Tant mieux car j’aime la peinture et les grands maîtres !</em>», concède fièrement l’intéressé.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5654363" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/342375848.jpg" alt="7841010.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si l’artiste breton affectionne les océans, son registre est plus étendu qu’il n’y paraît de prime abord. Ancien photographe de mode, il affectionne le portrait. En s’intéressant aux habitants de «son» île qu’il a «portraités» à leur guise, il a ainsi voulu témoigner de la vie insulaire en ce début de vingt-et-unième siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">D’autres projets sont à l’étude, comme celui d’exposer ses œuvres dans des galeries en France comme à l’étranger, ou encore celui de publier un nouveau «Beau-Livre» chez un éditeur réputé.<br /></span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5654366" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3740871919.jpg" alt="photographe-philippe-dannic-belle-ile-en-mer-2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #1d2129;"><span style="font-size: 8pt;">SON ACTU</span> Il y a quelques années, un collectionneur néerlandais a acquis deux de ses tirages photographiques. Au bout de 10 ans de recherches et d'achats, ce dernier a décidé de léguer sa collection au Rijksmuseum d'Amsterdam. </span></p><p><iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/fLRCusng31U" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #1d2129;">Ce musée organise en son sein jusqu’au 17 Septembre une exposition «Sea views» afin de faire découvrir au public 35 photographies parmi lesquelles figure l'un des deux tirages de Philippe Dannic. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #1d2129;">L’artiste breton a ainsi l'honneur de se retrouver parmi plusieurs photographes de grande renommée, comme Hiroshi Sugimoto, Chip Hooper, Jo Ractliffe, Viviane Sasse et Franco Fontana.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5654368" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1370881921.jpg" alt="en-vague.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #000080;">Philippe Dannic a, dès lors, jugé opportun d'éditer «EnVague» pour le présenter à la librairie du Rijksmuseum, à la condition qu’il puisse donner naissance à cet ouvrage grâce à une souscription.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #1d2129;">L’artiste compte, en effet, en réunir la somme nécessaire à sa fabrication. Le prix de vente du livre sera de 49 € hors frais de port. Son format : 29cmX25cm à l'italienne, 128 pages et 108 photographies.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #1d2129;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Stéphane Dugast <br /></span><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Photographies © Philippe Dannic</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5654369" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1371134287.jpg" alt="photographe-philippe-dannic-belle-ile-en-mer-4.jpg" /></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">EN SAVOIR +<br /></span><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: 10pt;">Clichés en rafale sur <a href="http://www.philippedannic.com/hommes-du-bord.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">son site internet</a>.</span> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5654443" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1682085169.jpg" alt="rijksmuseum,amsterdam,philippe dannic,artiste,photographe,mer,belle-ile,vague,vagues,océan,art" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Souscription sur <a href="https://collecte.io/souscription-au-livre-en-vague-21882" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://collecte.io/souscription-au-livre-en-vague-21882</a> ou par chèque à adresser à : Philippe Dannic - Borgrouager - 56360 Le Palais.</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5654444" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/602075105.jpg" alt="rijksmuseum,amsterdam,philippe dannic,artiste,photographe,mer,belle-ile,vague,vagues,océan,art" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Saudade
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2017-04-02T01:00:00+02:00
2017-04-02T01:00:00+02:00
Photos © Christian Cottet-Emard //...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5598085" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/1547396636.JPG" alt="saudade,carnet,photo,atlantique,océan,portugal,lisbonne,parc des nations,blog littéraire de christian cottet-emard,image,lignes,horizon" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5598086" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/3548091324.JPG" alt="saudade,carnet,photo,atlantique,océan,portugal,lisbonne,parc des nations,blog littéraire de christian cottet-emard,image,lignes,horizon" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5598087" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/1633374124.JPG" alt="saudade,carnet,photo,atlantique,océan,portugal,lisbonne,parc des nations,blog littéraire de christian cottet-emard,image,lignes,horizon" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5598088" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/653997436.JPG" alt="saudade,carnet,photo,atlantique,océan,portugal,lisbonne,parc des nations,blog littéraire de christian cottet-emard,image,lignes,horizon" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5598089" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/463150284.JPG" alt="saudade,carnet,photo,atlantique,océan,portugal,lisbonne,parc des nations,blog littéraire de christian cottet-emard,image,lignes,horizon" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5598090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/3032412260.JPG" alt="saudade,carnet,photo,atlantique,océan,portugal,lisbonne,parc des nations,blog littéraire de christian cottet-emard,image,lignes,horizon" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5598091" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2766815100.JPG" alt="saudade,carnet,photo,atlantique,océan,portugal,lisbonne,parc des nations,blog littéraire de christian cottet-emard,image,lignes,horizon" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 8pt;">Photos © Christian Cottet-Emard</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
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JULIEN MOREAU, L'ÉCO-AVENTURIER
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-10-29:5866817
2016-10-29T10:41:00+02:00
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Swim4ocean : c’est un défi maritime mené par Julien Moreau, un...
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="justify"><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/07/28/julien-moreau-aventures-swim-4-ocean-sea-sheperd.html" target="_blank">Swim4ocean</a> : c’est un défi maritime mené par Julien Moreau, un jeune breton de 27 ans, qui aime à se présenter comme «<em>un créateur d’aventures au service de l’homme et de l’environnement</em>». Diplômé d’une école de commerce, Julien l'éco-aventurier a choisi de se consacrer - corps et âme - à l'exploration utile. L'été dernier, Julien a ainsi nagé depuis Jersey jusqu'à Saint Malo pour mettre en lumière la nécessité de défendre les océans.</span> </span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/4033413952.jpg" id="media-5490930" alt="" /></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2hYpEl4RjoM" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
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POLAR POD #3 : LE NOUVEAU DÉFI DE JEAN LOUIS ETIENNE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-10-11:5852720
2016-10-11T08:58:00+02:00
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Une exploration innovante, une audace technologique et une opportunité...
<p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><strong>Une exploration innovante, une audace technologique et une opportunité rare : celle de faire progresser la science dans les eaux australes autour du continent Antarctique si mal connu. C'est le prochain défi de Jean-Louis Etienne…</strong> </span></span></span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/696440729.jpg" id="media-5464693" alt="" /></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/10/03/explorateur-polaire-sciences-polar-pod-antarctique-jean-louis-etienne-2.html" target="_blank">LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT</a>) </span></span></span></em><strong><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">« </span></span></em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><strong>Explorateur, vous êtes aussi un conférencier hors-pair et un écrivain engagé. Votre dernier ouvrage s'intitule «Persévérer» »<a class="sdfootnoteanc" href="#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a>. Plus qu'un art de vivre, ce verbe infinitif est un credo qui vous guide depuis vos débuts, non ?</strong> </span></span></span></strong></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">- Jean-Louis Etienne : «Persévérer», cela vient du latin </span></span></span></strong><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">perseverare</span></span></em><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> et cela signifie «continuer, poursuivre, persister». Ce verbe infinitif véhicule en lui une symbolique forte. Court, précis et percutant, ce verbe résume ma vie, mon parcours et mes expéditions. </span></span></span></strong></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Avant de devenir médecin et explorateur, j'ai passé mon enfance né dans le Tarn. Côté études, j</span></span></span><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">'ai commencé par passer un CAP d'ajusteu</span></span></span></em><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">r à Mazamet. </span></span></em></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xzlhi2" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">Puis j'ai ensuite fait des études de médecine. J'ai alors participé à une course autour du monde avec un certain Éric Tabarly et à des expéditions d'alpinisme. En réalité c'est le métier de médecin qui m'a ouvert toutes ces possibilités. </span></span></em></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">Pendant longtemps, j'étais à la fois médecin généraliste et explorateur</span></span></em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">.</span></span> <strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Quant au moteur de ma vie, je le martèle à longueur de conférences. Je dis chaque fois qu'i</span></span></span></strong><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">l faut savoir persévérer. C'est ce qui permet de se construire dans la durée. Enfin à l'attention des jeunes, je dis toujours : Allez sur le chemin de vos rêves ! »</span></span></span></em><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> (FIN)</span></span></span></strong></span></p><p class="western" style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 150%; text-align: right;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Propos recueillis par Stéphane Dugast<br />Photographies © Jean-Louis Étienne / 7ème Continent</span></span></p><p class="sdfootnote-western" style="margin-left: 0cm; text-indent: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><a class="sdfootnotesym" href="#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">: « Persévérer – On ne repousse pas ses limites, on les découvre » de Jean-Louis Etienne. 216 pages – 22,50 € (éditions Paulsen)</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5464690" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/3227415718.jpeg" alt="aventure,exploration,antarctique,polaire,polar pod,sciences,courant circumpolaire,océan,persévérer,jean-louis etienne,explorateur" /></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">RDV sur <a href="http://www.jeanlouisetienne.com/polarpod/" target="_blank"><span style="color: #000080;"><span lang="zxx"><u><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">http://www.jeanlouisetienne.com/polarpod/</span></span></span></u></span></span></a></span></p>
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POLAR POD #2 : LE NOUVEAU DÉFI DE JEAN LOUIS ETIENNE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-10-03:5852696
2016-10-03T08:42:00+02:00
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Une exploration innovante, une audace technologique et une opportunité...
<p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><strong>Une exploration innovante, une audace technologique et une opportunité rare : celle de faire progresser la science dans les eaux australes autour du continent Antarctique si mal connu. C'est à bord d'un drôle de navire, une sorte d'éolienne flottante, que Jean-Louis Etienne compte prochainement dériver, sans assistance mécanique, et ce jusque pendant 6 mois. Des tenants et aboutissants de cette expédition polaire d'envergure, l'explorateur bientôt septuagénaire dit tout…</strong> </span></span></span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2611088265.jpg" id="media-5464679" alt="" /></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/09/26/explorateur-polaire-sciences-polar-pod-antarctique-jean-louis-etienne.html" target="_blank">LIRE L'ÉPISODE PRÉCÉDENT</a>) </span></span></span><strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;">« Pourquoi avoir choisi un engin de ce type comme tout droit sorti d’un roman de Jules Verne ?</span></span></strong></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">- Jean-Louis Etienne : Cet engin comme vous dîtes, je l'ai appelé le Polar Pod. Comment ça marche ? Le principe est simple. Tracté à l'horizontale jusqu'à la zone d'étude par un bateau, le Polar Pod bascule, une fois sur place, en position verticale par remplissage des ballasts à l'eau de mer. </span></span></span></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">C'est un engin hybride, inspiré du RP FLIP (<em>Floating Instrument Platform</em>)</span></span></span><sup><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><a class="sdfootnoteanc" href="#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a></span></span></span></sup><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> de l’U.S. Navy, une plate-forme dérivante de la flotte océanographique américaine toujours en activité après 60 ans au service de la recherche.</span></span></span></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xzlhi2" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Le Polar Pod fait la synthèse entre l'expérience du Flip américain et la technologie des flotteurs des futures grandes éoliennes offshore. En termes de chiffres, c'est une plate-forme de 100 mètres de hauteur pour un poids de 720 tonnes complètement dimensionnée pour affronter les plus grosses vagues des "cinquantièmes hurlants". </span></span></span></span></p><blockquote><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><strong>Sa période de pilonnage, plus longue que celle de la houle, permet de ne pas entrer en résonance avec les mouvements de la mer, transformant le Polar Pod en une plateforme scientifique, exceptionnellement stable.</strong> </span></span></span></span></p></blockquote><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">La nacelle habitable est située à 19 mètres au-dessus de la surface. Elle peut héberger 7 membres d’équipages avec 6 mois d'autonomie. C'est un habitat à énergie dite "positive" grâce à la performance de l'isolation thermique. </span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5464680" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/2797740601.jpg" alt="aventure,exploration,antarctique,polaire,polar pod,sciences,courant circumpolaire,océan,persévérer,jean-louis etienne,explorateur" /></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Quant à la production d'électricité pour les capteurs et les instruments de mesure, l'éclairage, les télécommunications, l'informatique, le dessalement d'eau de mer, l'eau chaude et la cuisine, elle sera assurée par 4 éoliennes de 3,2 kilos Watts et stockée dans des packs de batteries au lithium-ion. </span></span></span></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">A l'instar du Flip des américains, ma plate-forme très stable. Les marins et spécialistes apprécieront ! Polar Pod : c'est 5° de gîte dans le gros temps et un mouvement vertical qui ne dépasse pas 10% de la hauteur des vagues. </span></span></span></span></p><blockquote><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="color: #000080;">Comme un satellite autour de l'Antarctique, le Polar Pod va ainsi permettre l'acquisition de données et d'observations sur le long terme qui seront transmises aux chercheurs, océanographes, climatologues impliqués dans le projet.</span> </span></span></span></strong></p></blockquote><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Le partage en « temps réel » de l'expédition par l'image, le son et les voix, alimenteront un grand projet pédagogique international sur les Sciences de la Vie et de la Terre ». <span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/10/10/explorateur-polaire-sciences-polar-pod-antarctique-jean-louis-etienne-3.html" target="_blank">LIRE LA SUITE</a>)</span></span></span></span></span></p><p class="western" style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 150%; text-align: right;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Propos recueillis par Stéphane Dugast<br />Photographies © Jean-Louis Étienne / 7ème Continent</span></span></p><p class="western" style="font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><a class="sdfootnotesym" href="#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1 : </a><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Lancé en juin 1962 le Flip appartient au Bureau de Recherche Navale (</span></span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">Office of Naval Research</span></em></span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">). </span></span></span></span></strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;">Ce bateau de recherche </span></span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-weight: normal;">made in USA</span></em></span></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> a été conçu pour passer d’un état à un autre en pleine mer, afin que les scientifiques à bord, puissent mieux étudier le climat et l’océan. Ce navire pèse 700 tonnes, il mesure 108 mètres de long (355 pieds) et il ne met que 28 minutes pour se mettre à la verticale (Source : www.allboatsavenue.com).</span></span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5464681" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3227415718.jpeg" alt="aventure,exploration,antarctique,polaire,polar pod,sciences,courant circumpolaire,océan,persévérer,jean-louis etienne,explorateur" /></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">RDV sur </span></span></span><span style="color: #000080;"><span lang="zxx"><u><a href="http://www.jeanlouisetienne.com/polarpod/" target="_blank"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">http://www.jeanlouisetienne.com/polarpod/</span></span></span></a></u></span></span></span></p>
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POLAR POD #1 : LE NOUVEAU DÉFI DE JEAN LOUIS ETIENNE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-09-26:5852688
2016-09-26T14:39:00+02:00
2016-09-26T14:39:00+02:00
C'est à bord d'un drôle de navire, une sorte d'éolienne flottante, que...
<p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt;">C'est à bord d'un drôle de navire, une sorte d'éolienne flottante, que Jean-Louis Etienne compte prochainement dériver, sans assistance mécanique, et ce jusque pendant 6 mois. Des tenants et aboutissants de cette expédition polaire d'envergure, l'explorateur bientôt septuagénaire dit tout… </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2033719630.jpg" id="media-5464651" alt="" /></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Pourquoi explorer l’Antarctique alors que tous les regards médiatiques et scientifiques semblent braquer sur l'Arctique ?</span></strong></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">- </span><span style="color: #000000;">Jean-Louis Etienne : </span><span style="color: #000000;">D'abord, parce que cette région du globe est encore très mal connue, surtout l'océan Austral qui l'entoure. C'est d'ailleurs le seul océan au monde qui n'est pas bordé par des continents. C'est un océan en mouvement qui circule d'Ouest en Est autour du continent Antarctique, c'est ce qu'on appelle le «courant circumpolaire antarctique». </span></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Ce courant est un acteur majeur du climat encore mal connu du fait de son éloignement, de son isolement hors des zones de navigations traditionnelles, du coût élevé et donc de la rareté des campagnes océanographiques que l'on peut y mener. Long de 24 000 kilomètres et large de 1 000 kilomètres, c'est le plus puissant courant de la planète. </span><br /><br /></span></span></span></span><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xzlhi2" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="western" style="line-height: 150%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #000000;">Poussé par des vents légendaires, les fameux "cinquantièmes hurlants", rien n'arrête sa grande houle autour de l'Antarctique. L'activité biologique est intense, c'est un immense refuge d'oiseaux de mer et de mammifères marins. </span><em><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;">Ses eaux froides absorbent une part importante du CO2 émis par les activités humaines. </span></span></em></span></p><p class="western" style="line-height: 150%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;">Véritable courroie de transmission, ce courant relie les eaux des océans, Atlantique, Indien et Pacifique avec les eaux froides de l'Antarctique. Il contribue aussi à isoler le froid du continent Antarctique des flux de chaleur des moyennes latitudes. C'est la principale source de formation des eaux profondes de l'océan Mondial. Les périodes de gel et dégel à proximité de l'Antarctique alimentent la formation des eaux profondes. </span></span></em></span></p><p class="western" style="line-height: 150%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;">Bref, c'est un territoire d'importance sur lequel la </span></span></em><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;">communauté scientifique doit se pencher. Or, effectuer des observations sur la durée avec un bâtiment classique est impossible. Il a dès lors fallu imaginer un nouveau type de bateau pour mener à bien, sur la durée et de façon efficace, une exploration pas aisée à cause des glaces, des icebergs, de la banquise, du climat et des courants »<span style="font-size: 8pt;"> </span></span></span><span style="color: #000000; font-size: 8pt;"><span style="font-style: normal;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/10/03/explorateur-polaire-sciences-polar-pod-antarctique-jean-louis-etienne-2.html" target="_blank">LIRE LA SUITE</a>)</span></span></span></p><p class="western" style="line-height: 150%;" align="right"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">Propos recueillis par Stéphane Dugast<br />Photographies © Jean-Louis Étienne / 7</span></span><sup><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">ème</span></span></sup><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;"> Continent</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5464652" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/3227415718.jpeg" alt="aventure,exploration,antarctique,polaire,polar pod,sciences,courant circumpolaire,océan,persévérer,jean-louis etienne,explorateur" /></p><p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">EN SAVOIR +<br /></span></span></span><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">RDV sur</span></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> <a href="http://www.jeanlouisetienne.com/polarpod/" target="_blank"><span style="color: #000080;"><span lang="zxx"><u><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">http://www.jeanlouisetienne.com/polarpod/</span></u></span></span></a></span></span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Les apprentis chercheurs” d'Hélène Montardre et Laurent Audouin
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-09-12:5833194
2016-09-12T18:28:21+02:00
2016-09-12T18:28:21+02:00
- Sur la piste de l'arc-en-ciel : Matt a lu dans un livre qu'il existe...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5426987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/00/2433330063.JPG" alt="apprentis,chercheurs,piste,arc-en-ciel,mystère,océan,empreintes,pierre,lumière,espace,hélène,montardre,laurent,audouin,nathan,premiers romans" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Sur la piste de l'arc-en-ciel</strong> : Matt a lu dans un livre qu'il existe un trésor au pied de chaque arc-en-ciel. Aujourd'hui, le temps est favorable à la présence d'arcs-en-ciel. Matt convainc sa sœur Lisbeth de venir avec lui à la recherche du trésor.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Un mystère sous l'océan</strong> : Matt et Lisbeth trouvent que la mer a une couleur et une odeur bizarre aujourd'hui. En plus, elle fait des bulles comme si l'eau était en train de bouillir. Matt est alors persuadé qu'un dragon est à l'origine de tout ça. Mais Lisbeth est bien décidée à lui démontrer le contraire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Des empreintes dans la pierre</strong> : En pleine randonnée avec leurs parents, Matt et Lisbeth tombe sur un énorme os fossilisé. Ni une, ni deux, ils appellent leur oncle Philibert qui arrive accompagner de son ami Thomas le paléontologue. Que les fouilles commencent !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Une lumière venue de l'espace</strong> : Matt observe les étoiles quand il aperçoit quelque chose d'étrange. Il réveille sa sœur : il en est persuadé : c'est un vaisseau extraterrestre. Encore une fois, leur oncle Philibert va leur présenter une de ses amis astronome Sarah, à l'observatoire pour qu'elle leur explique cet étrange phénomène.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Voici un charmant duo frère/sœur qui s'intéresse à divers phénomènes scientifiques : la météo, l'océanologie, l'archéologie ou encore l'astronomie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les apprentis chercheurs se posent pas mal de questions et vont tout faire pour tenter d'y trouver des réponses. Heureusement que leur oncle Philibert et son calmar géant Oskar ne sont jamais très loin pour les aider. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les différents sujets sont amenés de manière assez originale et je dois dire que j'ai apprécié les chouettes illustrations de Laurent Audouin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, quatre petits romans qui devraient plaire aux petits scientifiques !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">les éditions Nathan</a> !</span></p>
stephanedugast
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JULIEN MOREAU : UNE AUTRE PAIRE DE MANCHE
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-07-28:5830322
2016-07-28T08:27:00+02:00
2016-07-28T08:27:00+02:00
Plus rien ou presque n'arrête Julien Moreau ! Son tour de Bretagne à...
<p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Plus rien ou presque n'arrête <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/04/08/bzh-tour-julien-moreau-aventure-environnement.html" target="_blank">Julien Moreau</a> ! Son tour de Bretagne à peine bouclé, l'explorateur malouin s'apprête à se lancer en Manche pour une traversée à la nage extrême. Un défi sportif au service d'une cause : les océans et <em>Sea Shepperd</em>, l'ONG du médiatique Paul Watson.</strong></span></span></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3895718414.jpg" id="media-5422333" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Sauf imprévus, <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/04/08/bzh-tour-julien-moreau-aventure-environnement.html" target="_blank">Julien Moreau</a> va se lancer dans le grand bain à Fort Elisabeth (Jersey) le mardi 9 août prochain. Pendant 4 jours, sans palmes mais avec une combinaison, Julien va battre des pieds et mouliner des bras pour devenir le premier français à rejoindre à la nage Saint Malo.</span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Côté logistique, Julien sera accompagné tout au long de son défi par le skipper Nils Boyer et son navire <em>Let’s Go</em>. Dans l’eau, il pourra compter sur un kayak et une planche de sauvetage pour assurer sa sécurité. Julien pourra se reposer à bord du bateau et repartira toujours du point GPS indiquant la progression avec exactitude de Jersey à Saint-Malo, éthique oblige ! </span></span></span></p><p><img id="media-5422330" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3632495789.jpg" alt="julien moreau,aventures,défi,nage,océan,mer,manche,sea shepperd,paul watson,océans,protection,environnement" width="639" height="574" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Julien Moreau ne sera cependant pas le premier humain à relier Saint Malo et Jersey. C'est </span></span>Wendy Trehiou qui a té la première à réussir cet exploit le 10 août 2015. Wendy a nagé - durant 24 heures non stop et sans combinaison - de Saint-Malo à Jersey. Un exploit que n'a pas oublié de mentionner Julien sur sa page facebook sûrement rappelé à l'ordre par des internautes tatillons. Le jeune explorateur a fait amende honorable et c'est tout à son honneur. </span></p><blockquote><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000080;">Plus que le défi physique, c'est bien le message que Julien compte adresser au grand public via sa nouvelle aventure qui le motive. Un message en faveur de la protection des océans et au profit de l’organisation non gouvernementale <em>Sea Shepherd</em>.</span> </span></span></span></strong></p></blockquote><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le «patron» de <em>Sea Sheperd</em>, l'emblématique Capitaine Paul Watson a d'ailleurs adoubé le jeune aventurier-anageur : «<em>Si l’océan meurt, nous mourons. Je soutiens vigoureusement </em><em>le </em><em>projet </em><em>de Julien</em><em>, j’ai le sentiment que ça va être quelque chose d’important à suivre. Il s’agit en </em><em>même temps d’ une démonstration d’engagement de soi et un exemple de passion, de courage et d’imagination nécessaire pour que nous puissions sauver cette planète !»</em>.</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5422331" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/923538159.jpg" alt="julien moreau,aventures,défi,nage,océan,mer,manche,sea shepperd,paul watson,océans,protection,environnement" width="638" height="875" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em>Swin4ocean </em>: c'est donc le nouveau défi de Julien Moreau évidemment sur motivé et enthousiaste. Mais c'est avant tout la situation des océans qui d'abord le préoccupe : «<em>Rendez-vous compte ! </em><em>960 kilos de déchets arrivent dans les océans par seconde dont 500 kilos de plastique. Les océans produisent grâce au plancton plus de 50% de notre oxygène, hélas ils disparaissent chaque jour un peu plus. Depuis 1970, la population marine à été divisée par deux ! Le pêche industrielle, la surconsommation de poissons la perte de biodiversité, le braconnage et les massacres de cétacés contribuent à gravement détruire la vie dans les océans. </em><em>Il faut réagir</em>».</span></span></span></p><blockquote><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000080;">Qu'il s'agisse d'un tour de Bretagne à pied <span style="font-size: 8pt;">(<a style="color: #000080;" href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/04/08/bzh-tour-julien-moreau-aventure-environnement.html" target="_blank">LIRE LA CHRONIQUE</a>)</span> ou de sa prochaine traversée à la nage, Julien Moreau met chacune de ses aventures au service de l'environnement. «<em>Plus qu'une marque de fabrique, c'est ma raison d'être et surtout de vivre !</em>», aime-t-il à rappeler à chacun de ses interlocuteurs.</span> </span></span></span></strong></p></blockquote><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Nul doute que Julien est entrain de tracer sa voie, celle d'un explorateur au savoir-faire et au faire-savoir indéniables. Deux denrées indispensables dans le monde moderne de l'exploration. Bon vent, bonne mer donc à Julien ! </span></span></span></p><blockquote><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Une aventure connectée à suivre sur</strong><a href="https://www.facebook.com/Julien-Moreau-Adventures-1510525085925338/info/?tab=page_info" target="_blank"><strong> son Facebook</strong></a></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="right"><iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/d87oFbbGulA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5422329" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/3895718414.jpg" alt="julien moreau,aventures,défi,nage,océan,mer,manche,sea shepperd,paul watson,océans,protection,environnement" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="right"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: 8pt;">Photographie Paul Watson @Simon Guillemin / Hans Lucas – Julien Moreau Aventures</span> </span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"> <br /><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Qui est <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2016/04/08/bzh-tour-julien-moreau-aventure-environnement.html" target="_blank">Julien Moreau</a> ?</strong> Breton, fraîchement diplômé d’un Master de l’École de Management de Normandie a choisi une orientation particulière… Il crée des projets de sports aventures en faveur de l’environnement. En novembre dernier, il faisait parler de lui en courant deux fois de suite le marathon de La Rochelle. Il a collecté 1 700€ soit deux ans de salaire pour un instituteur malgache. En juin dernier, il clôturait un tour complet de la Bretagne après 68 jours de marche et de course à pied. Lors de ce périple, il a réalisé plus de 35 conférences sur le développement personnel et l’environnement, il a rencontrée 2 000 jeunes du CP aux grandes écoles pour leur demander d’imaginer des propositions de lois en faveur de l’environnement. Le 15 Novembre prochain, julien se rendra à l’assemblée nationale pour remettre aux 27 députés Bretons lors d’une réunion exceptionnelle les idées de lois des jeunes bretons. <br /></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5422332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2044860946.png" alt="julien moreau,aventures,défi,nage,océan,mer,manche,sea shepperd,paul watson,océans,protection,environnement" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>L'ONG Sea Shepherd</strong> Fondée en 1977, <em>Sea Shepherd Conservation Society</em> (SSCS) est une organisation internationale à but non lucratif de conservation de la faune et de la flore marine. Leur mission est de mettre un terme à la destruction des écosystèmes marins et aux massacres des espèces dans le but de conserver et de protéger la biodiversité des océans du monde entier. Ils mettent en place des stratégies novatrices d’action directe pour enquêter, documenter et intervenir si nécessaire afin d’exposer et de combattre les activités illégales de haute mer. En sauvegardant la biodiversité, nous nous efforçons de préserver la survie de nos fragiles écosystèmes marins pour les futures générations.</span></span></span></p>
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VAN GOGH TRAVAILLE À LA NASA !
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-04-10:5783949
2016-04-10T09:26:00+02:00
2016-04-10T09:26:00+02:00
Embarquez et naviguez depuis votre fauteuil grâce à une animation...
<p class="western" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">Embarquez et naviguez depuis votre fauteuil grâce à une animation de 131 secondes mettant en lumière les courants marins en Europe occidentale. Magique !</font></font></span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1964073096.jpg" id="media-5338278" alt="" /></p><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">Une animation pédagogique des courants marins en Méditerranée et dans l'océan Atlantique, c'est en substance le time lapse réalisé par la Nasa (</font></font><em><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">National Aeronautics and Space Administration</font></font></em><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">, en français l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace plus connue son son acronyme Nasa).</font></font></span></p><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">Chaque seconde de cette animation vidéo est l'équivalent de 2,75 jours dans la réalité et le tout représente les courants sur 11 mois de l'année. </font></font></span></p><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">Une «trouvaille cartographique» de Virginie Raisson, directeur du <a href="http://www.lepac.org/" target="_blank">Lepac</a>, le laboratoire de recherche appliquée en géopolitique, dirigé en collaboration avec Jean-Christophe Victor, animateur de l'émission TV «Le dessous des cartes» sur Arte. </font></font></span></p><p class="western" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">A noter que tous les jours, le Lepac donne de belles leçons de géographie et géopolitique sur sa page facebook (à consulter <a href="https://www.facebook.com/L%C3%A9pac-129710727230573/?fref=nf" target="_blank">ICI</a>) <br /><br /></font></font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/-hJmjoowwGU" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="western" style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 8pt;" size="1">Crédits: © NASA/Goddard Space Flight Center Scientific Visualization Studio<br />Musique : Kevin MacLeod, "Peace of Mind", Incompetech.com</font></font></span></p><p class="western"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 8pt;" size="2"> </font></font></p>
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THALASSA : TOUS SOLIDAIRES !
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-02-23:5764086
2016-02-23T15:14:00+01:00
2016-02-23T15:14:00+01:00
Sur les océans, la solidarité n'est pas qu'un beau principe !...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Sur les océans, la solidarité n'est pas qu'un beau principe ! L'émission TV «Thalassa» a légitimement choisi de consacrer une soirée à celles et ceux qui vivent au quotidien cette générosité entre gens de mer. Parmi eux : Yves Marre, un navigateur solidaire.</span> </font></font></font></span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2914597800.png" id="media-5301811" alt="" /></p><p><img id="media-5301818" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/2626713649.jpg" alt="mer,marin,océan,solidarité,émission tv,thalassa,france 3,bangladesh,ong watever,yves marre" /></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">Janvier 2002, des journalistes de Thalassa viennent enquêter au Bangladesh pour raconter la péniche hôpital d’Yves Marre. 14 ans plus tard, une équipe de Thalassa est revenue pour filmer les nouveaux projets d'Yves Marre, que l'on a depuis baptisé le «navigateur solidaire».</font></font></font></span></p><blockquote><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1"><strong><span style="color: #000080;">«Une péniche-hôpital au Bangladesh», c'est le reportage diffusé en 2002 dans l'émission TV Thalassa sur France 3. Un grand reportage consacré à Yves Marre et sa péniche transformée en hôpital flottant pour les populations les plus défavorisées du Bangladesh.</span> </strong><br /><br /></font></font></font></span></p></blockquote><p><iframe width="480" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/FMOixxumtdE" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1"><br />14 ans plus tard, l'équipe de Thalassa est partie à Chittagong, dans le sud du Bangladesh, à la découverte des projets de l’<a href="http://watever.org/" target="_blank"><strong>ONG Watever</strong></a>, dont Yves Marre est le vice-président et l'une des chevilles ouvrières. </font></font></font></span></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">Au sein de Tara Tari, le chantier naval initié par Yves, se mélangent travailleurs locaux et jeunes expatriés, tous au service de projets innovants et sociaux centrés autour de l’utilisation de bateaux comme des outils de développement. <br /><br /></font></font></font></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5301816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1416689473.jpg" alt="mer,marin,océan,solidarité,émission tv,thalassa,france 3,bangladesh,ong watever,yves marre" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5301814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3633077812.jpg" alt="mer,marin,océan,solidarité,émission tv,thalassa,france 3,bangladesh,ong watever,yves marre" /></p><p align="justify"><br /><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> <font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">DES PROJETS CONCRETS</font></font></font></span></strong></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">Parmi ces projets : les navires de ramassage scolaire construit pour l’UNICEF qui seront bientôt livrés aux enfants du lac Rangamati, le Centre de Formation de Watever, un projet de recherche sur un bio composite bambou ou encore les premiers bateaux d’intervention de la M.S.R.S, la société de sauvetage du Bangladesh.</font></font></font></span></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">La mise à l’eau de ces bateaux sera d’ailleurs un prétexte pour Yves d’emmener l’équipe de Thalassa à Cox’s Bazar ou l’ONG Watever compte installer la première station d’intervention de la flotte de la MSRS.</font></font></font></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5301817" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3963154570.jpg" alt="mer,marin,océan,solidarité,émission tv,thalassa,france 3,bangladesh,ong watever,yves marre" /></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1"><strong>LE BATEAU-LUNE</strong><br /><br />Outre ces découvertes, le reportage Thalassa version 2016 va aussi permettre de partir à la rencontre des pêcheurs de la baie du Bengale et de leur navire aux lignes si caractéristiques : le Bateau-Lune. </font></font></font></span></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">Yves Marre tente, en effet, de protéger les bateaux lune, une embarcation emblématique de l'Est du Bangladesh. Avec la raréfaction du bois, leur construction devient de plus en plus difficile et ils risquent de disparaître. </font></font></font></span></p><p style="text-align: right;" align="justify"><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/8gBdC9DnZZI" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> <br /><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="2">Photographies © Zeppelin</font></font></font></span></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p><img id="media-5301826" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/1785693175.jpg" alt="mer,marin,océan,solidarité,émission tv,thalassa,france 3,bangladesh,ong watever,yves marre" /></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1"><br />EN SAVOIR +<br /></font></font></font></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">Soirée spéciale «Solidarités en mer» dans l’émission TV de <a href="http://www.france3.fr/emissions/thalassa" target="_blank">Thalassa</a>, avec la diffusion notamment du reportage de 26 minutes «Yves Marre, le navigateur solidaire». <strong>RDV vendredi 26 février à 20h55 sur France 3 et sur le Pluzz.</strong> <br /></font></font></font></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5301820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3487675735.jpg" alt="mer,marin,océan,solidarité,émission tv,thalassa,france 3,bangladesh,ong watever,yves marre" /></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">BONUS<br /></font></font></font></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font color="#000000"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 10pt;" size="1">Le reportage complet d'Yves Marre et de ses actions solidaires en photos par les amis de Zeppelin, c'est à voir <a href="http://www.zeppelin-geo.com/galeries/bangladesh/yvesmarre/yvesmarre.htm" target="_blank">ICI</a>. </font></font></font></span></p>
Denise
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Voir la mer... au loin
tag:specialdujour.hautetfort.com,2016-02-15:5760044
2016-02-15T18:28:00+01:00
2016-02-15T18:28:00+01:00
Je livre ici la première d'une série de fragments textuels et visuels...
<p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/2999188693.jpg" target="_blank"><img id="media-5294349" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3124577694.jpg" alt="Varadero, Cuba, Melia Marina Varadero, océan, mer, marina" width="363" height="272" /></a></p><p style="text-align: left;">Je livre ici la première d'une série de <strong>fragments textuels et visuels</strong> sur mon récent -et fort agréable- séjour dans un <strong>tout-inclus à Cuba</strong>.</p><p style="text-align: left;"><br />Nous avions une bien <strong>jolie vue</strong> sur la superbe marina de ce complexe qui mérite bien son nom: <a href="http://www.melia.com/fr/hotels/cuba/varadero/melia-marina-varadero-apartments-fr/index.html" target="_blank">Meli<span class="st">á</span> Marina Varadero</a>.</p><p style="text-align: left;">Du balcon et des fenêtres de notre confortable et <strong>luxueux condo</strong>, du lever au coucher du soleil, toute la nuit si nous étions debout, par <strong>temps gris</strong>, par temps clair, par <strong>grand vent</strong> ou calme plat, par <strong>lune brillante</strong> ou voilée, nous apercevions ce grand et paisible <strong>port de plaisance</strong>.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/01/611476892.jpg" target="_blank"><img id="media-5294351" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/01/2736864969.jpg" alt="varadero,cuba,melia marina varadero,océan,mer,marina" width="360" height="269" /></a></p><p style="text-align: left;">Chaque fois que<strong> nous nous déplacions</strong> vers le hall de l'hôtel pour aller manger, ou vers n'importe quel endroit sur le site, nous <strong>marchions sur la promenade</strong> en l'ayant sous les yeux.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/00/3297827084.jpg" target="_blank"><img id="media-5294352" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/00/109952932.jpg" alt="varadero,cuba,melia marina varadero,océan,mer,marina" width="361" height="241" /></a></p><p style="text-align: left;">Oui, elle est vraiment <strong>magnifique</strong>, cette marina, avec tous ces catamarans, voiliers et autres embarcations qui <strong>larguent les amarres le matin</strong> et rentrent au port en fin de journée, avec cette eau, ces bâtiments, ce soleil, ce vent, ces couleurs, ces vagues, ce <strong>lent mouvement des êtres et des choses</strong>.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/02/1897269133.jpg" target="_blank"><img id="media-5294353" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/02/1078562927.jpg" alt="varadero,cuba,melia marina varadero,océan,mer,marina" width="363" height="272" /></a></p><p style="text-align: left;">Au moment de <strong>choisir notre hôtel</strong>, nous avions vu des photos, et <strong>savions</strong> bien sûr que cette vue serait la nôtre la plupart du temps.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;">Mais parfois, <strong>assise sur le balcon</strong>, embrassant des yeux <strong>ce grand bassin</strong>, j'avais un petit <strong>pincement au coeur</strong>...<strong><br /></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong>Où est la mer?</strong></p><p style="text-align: left;"><strong>Que fait-elle</strong> pendant ce temps?</p><p style="text-align: left;">me demandais-je...</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;">Elle était <strong>bien là,</strong> pourtant, <strong>au-delà des eaux</strong> de la marina, qui sont <strong>les mêmes</strong> en quelque sorte. <strong>Je l'ai zoomée,</strong> tiens! c'est <strong>une des premières photos</strong> que j'ai prises là-bas:</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/01/2843369792.jpg" target="_blank"><img id="media-5294354" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/01/1152958434.jpg" alt="varadero,cuba,melia marina varadero,océan,mer,marina" width="363" height="272" /></a></p><p style="text-align: left;">La mer est au-delà de la <strong>pointe verte à gauche</strong>. Et de cette <strong>bande ocre</strong> sur laquelle on construit, m'a-t-il semblé, d'autres installations récréo-touristiques.</p><p style="text-align: left;">Vers l'arrière, quand nous sortions de l'appartement, nous apercevions <strong>un petit bout d'océan</strong>, bordant la <strong>courbe de la péninsule</strong>. Et nous l'avons beaucoup vu en circulant <strong>ailleurs à Cuba</strong>.</p><p style="text-align: left;">Néanmoins j'avoue que la mer, et <span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif;"><strong><em>le déroulement infini de sa lame</em></strong></span>, m'a quelque peu manqué...</p>
Ithur Burua
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TEMPETE
tag:ithurburua.hautetfort.com,2016-02-10:5757790
2016-02-10T02:12:00+01:00
2016-02-10T02:12:00+01:00
Belle tempête hier 18 heures pleine mer avec un...
<p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/501331027.JPG" target="_blank"><img id="media-5289557" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/1078333338.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Belle tempête hier </strong></p><p style="text-align: center;"><strong>18 heures pleine mer </strong></p><p style="text-align: center;"><strong>avec un coefficient de 104</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/02/00/912969169.JPG" target="_blank"><img id="media-5289559" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/02/00/4166638558.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/02/386687227.JPG" target="_blank"><img id="media-5289561" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/02/58016698.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/00/414127030.JPG" target="_blank"><img id="media-5289563" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/00/3441620915.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/01/501331027.JPG" target="_blank"><img id="media-5289564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/01/1078333338.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Mr mamita s'approche bien près</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/02/2074521360.JPG" target="_blank"><img id="media-5289569" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/02/2640934530.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/00/19313851.JPG" target="_blank"><img id="media-5289571" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/00/00/2554411213.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/133155337.JPG" target="_blank"><img id="media-5289575" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/00/3593848083.JPG" alt="océan" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>encore un peu plus il est rentré trempé</strong></p><p style="text-align: center;"><strong>A bientôt !!!!!!!!!</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/01/1646452234.JPG" target="_blank"><img id="media-5289567" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ithurburua.hautetfort.com/media/01/01/2413705536.JPG" alt="océan" /></a></p>
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TOUTES VOILES DEHORS
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-02-09:5753579
2016-02-09T07:22:00+01:00
2016-02-09T07:22:00+01:00
Officier de la toute jeune Marine républicaine, Gilles Belmonte est un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><strong>Officier de la toute jeune Marine républicaine, Gilles Belmonte est un coureur des océans loyal et fidèle à ses idéaux. Il est le personnage de l'un des rares romans maritimes phares du moment. Un premier roman signé Fabien Clauw, skipper devenu écrivain.</strong> </span></span></span></em></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2737274333.2.jpg" id="media-5290922" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Gilles Belmonte est d'abord le commandant de la frégate <em>L'Égalité,</em> à qui l’amiral Granger a confié la mission de faire escale à Madère. Là-bas l'attend lui le «pacha» et son équipage un mystérieux conseiller diplomatique naufragé. </span></span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Leur mission ? Conduire ce drôle d'énergumène auprès des autorités d'un pays neuf et redevable à la France : les États-Unis d'Amérique. <br /><br />Une mission <em>a priori</em> dans les cordes de Belmonte sauf que les sujets de sa Majesté vont s'en mêler. Perfide Albion ! </span></span></span></em></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><img id="media-5290920" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3834054413.jpg" alt="histoire,mer,océan,roman,maritime,marine républicaine,fabien clauw" /><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: small;">© Photographie : Fabien Clauw / Mer et Belle événements</span></span></span></em></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="color: #000080;">Cet ouvrage est un véritable roman d'aventures maritime. Un genre étrangement peu prisé des écrivains français à l'inverse des Patrick O'Brian, Alexander Kent et consorts, sujets de sa Majesté.</span> </span></span></em></span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Grâce à une intrigue riche en rebondissements, et bien étayée, ainsi qu'un style fluide, Fabien Clauw signe un premier roman surprenant de maturité qui nous plonge dans une épopée maritime, dont l'intrigue se noue à la fin du 18ème siècle sur les océans quelques temps après la révolution française.</span></span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Une certitude : l'auteur - également ancien coureur au large désormais basé à La Rochelle - s’est d'ores et déjà attelé à la suite des aventures de son héros Belmonte avec <em>Le trésor des américains</em>. Un tome 2 dorénavant fort attendu… <br /><br /></span></span></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5290921" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/3502821334.jpg" alt="histoire,mer,océan,roman,maritime,marine républicaine,fabien clauw" /><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: small;">© Photographie : Fabien Clauw / Mer et Belle événements</span></span></span></em></p><p style="font-style: normal; font-weight: normal; text-align: justify;"> </p><p style="font-style: normal; font-weight: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">></span> <em>Pour les trois couleurs </em>de Fabien Clauw. 412 pages– 20 € (Néolibris). Un livre à commander <a href="http://store.neo-libris.com" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ICI</a>.<br /></span></span></p>
Prieto
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Méditation : La miséricorde de Dieu n'a point de bornes
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-01-21:5747753
2016-01-21T05:05:00+01:00
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« La vue de vos faiblesses vous décourage trop. Il faut avoir plus de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« La vue de vos faiblesses vous décourage trop. Il faut avoir plus de confiance en la bonté de Dieu. Ce qu'il a fait pour votre salut est une marque qu'il vous aime, et ses miséricordes sont plus grandes sur vous que vous ne le concevez. Si vous aviez les yeux aussi ouverts à son amour et aux motifs qui vous devraient obliger de vous confier en lui, comme vous les avez ouverts à vos misères et à ces sujets qui vous abattent, vous seriez bientôt délivré de vos peines. Car, soit qu'elles naissent de votre propre infirmité ou de la multitude de vos péchés, tout cela ne vous paraîtrait rien auprès de l'étendue des biens qu'une foi vive et constante vous ferait trouver en Jésus-Christ.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Je vous conseille d'avoir souvent en vue sa miséricorde infinie, qui absorbe tout péché, comme une fournaise ardente consume en un moment un brin de paille, ou comme le vaste océan absorbe dans son sein un grain de sable qu'on y jette. La miséricorde de Dieu n'a point de bornes : elle est immense, et nos péchés devant elle ne sont rien qu'un atome. Sa grande gloire est d'engloutir les plus grands crimes. Plus elle en absorbe, plus elle paraît éclatante. De la multitude de nos péchés et de nos misères immenses il prend sujet de faire sa puissance et d'exalter la grandeur infinie de sa bonté. C'est là le grand fondement de la confiance chrétienne, dont vous devez vous servir souvent pour vous soutenir dans vos abattements, et pour vous fortifier contre vos craintes. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>M. Jean-Jacques Olier</strong> (1608-1657), <em>Lettres spirituelles</em>, extrait de la Lettre LVIII, <em>in</em> "Œuvres complètes" publiées par M. l'Abbé Migne, J.-P. Migne Éditeur, 1856.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5272589" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/254246565.jpg" alt="beaches-sun-rays_1a.jpg" /></span></p>
Nessie
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Océan Mer
tag:eclats-de-textes.hautetfort.com,2016-01-13:5741052
2016-01-13T18:03:00+01:00
2016-01-13T18:03:00+01:00
Océan Mer, un roman d'Allessandro Barricco, d'une construction singulière et...
<p>Océan Mer, un roman d'Allessandro Barricco, d'une construction singulière et unique.</p><p>Dans Océan Mer, l'auteur évoque des destins parallèles ou qui se croisent, des personnages singuliers dans leurs comportements. Cela peut paraître décousu et dépourvu de sens, mais c'est parce que le véritable personnage de ce roman, c'est la mer ; la mer qui unit ces destins, qu'ils se tiennent au bord de l'eau, là où la mer finit, ou qu'ils soient sur l'océan, navigateurs malchanceux victimes de naufrage dramatique. On y voit comment la mer influe sur ces différents destins, par sa force créatrice, évocatrice, destructrice. Une réflexion sur les limites, celles de la mer, celles des hommes et des femmes, aussi.</p><p> </p><p>Océan Mer d'Alessandro Barricco, Albin Michel, ISBN 2-226-09570-5</p>
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LES DESSOUS DE L’OCÉAN #5
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-12-28:5724296
2015-12-28T07:45:00+01:00
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À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144, et France Ô racontent le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144, et France Ô racontent le changement climatique et les océans dans un programme transmédia inédit. Diffusion chaque mardi sur le blog Embarquements de deux épisodes des programmes courts TV présentés par le sémillant Sébastien Folin.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2729575421.jpg" id="media-5228867" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Comprendre l'impact du changement climatique sur l'Océan, c'est le leitmotiv de ce programme avec le concours de la fondation Tara expéditions ; le CNRS, l’institut océanographique de Paris, des instituts de recherche internationaux et l’appui de l’Unesco. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Ce programme transmedia se déploie en deux programmes : des programmes TV diffusés sur France Ô et une interface interactive en ligne mettant en scène des data-visualisations animées.</span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/mnhReKWWIlY" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">A noter que le programme TV – format court de 2 minutes - est présenté a par Sébastien Folin qui anime en temps réel la visualisation des données. Le programme interactif quant à lui est immersif, génératif et entièrement responsive. Ce programme interactif reprend la même dataviz que le programme antenne, sauf qu’en ligne, l’internaute pourra interagir avec elle en temps réel.</font></span></p><p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">Quant à ces deux programmes, ils sont structurés en 10 épisodes, autant de thématiques sur l’impact du changement climatique sur les océans. 10 épisodes diffusés sur France Ô et sur le <a href="http://www.lesdessousdelocean.com/" target="_blank">site web «Les dessous de l'océan».</a><br /></font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/iiGV3tqrs88" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">© Atelier 144 - France Ô</span></p>
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LES DESSOUS DE L’OCÉAN #4
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-12-21:5724295
2015-12-21T07:42:00+01:00
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À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144, et France Ô racontent le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144, et France Ô racontent le changement climatique et les océans dans un programme transmédia inédit. Diffusion chaque mardi sur le blog <em>Embarquements</em> de deux épisodes des programmes courts TV présentés par le sémillant Sébastien Folin.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2729575421.jpg" id="media-5228866" alt="" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">Comprendre l'impact du changement climatique sur l'Océan, c'est le leitmotiv de ce programme avec le concours de la fondation Tara expéditions ; le CNRS, l’institut océanographique de Paris, des instituts de recherche internationaux et l’appui de l’Unesco.</font></span></p><p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">Ce programme transmedia se déploie en deux programmes : des programmes TV diffusés sur France Ô et une interface interactive en ligne mettant en scène des data-visualisations animées.</font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/FfHeqO9Z0l8" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">A noter que le programme TV – format court de 2 minutes - est présenté a par Sébastien Folin qui anime en temps réel la visualisation des données. Le programme interactif quant à lui est immersif, génératif et entièrement responsive. Ce programme interactif reprend la même dataviz que le programme antenne, sauf qu’en ligne, l’internaute pourra interagir avec elle en temps réel.</font></span></p><p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">Quant à ces deux programmes, ils sont structurés en 10 épisodes, autant de thématiques sur l’impact du changement climatique sur les océans. 10 épisodes diffusés sur France Ô et sur le <a href="http://www.lesdessousdelocean.com/" target="_blank">site web «Les dessous de l'océan».</a><br /></font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/RTYZp-9BtrE" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: right;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif">Photographies </font></span><font face="Verdana, sans-serif">© Atelier 144 - France Ô</font></span></p>
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LES DESSOUS DE L’OCÉAN #3
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-12-14:5724293
2015-12-14T07:41:00+01:00
2015-12-14T07:41:00+01:00
À l’occasion de la COP-21, L’Atelier 144 et France Ô racontent le...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">À l’occasion de la COP-21, L’Atelier 144 et France Ô racontent le changement climatique et les océans dans un programme transmédia inédit. Diffusion chaque mardi sur le blog <em>Embarquements</em> de deux épisodes des programmes courts TV présentés par le sémillant Sébastien Folin.</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2729575421.jpg" id="media-5228865" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Comprendre l'impact du changement climatique sur l'Océan, c'est le leitmotiv de ce programme avec le concours de la fondation Tara expéditions ; le CNRS, l’institut océanographique de Paris, des instituts de recherche internationaux et l’appui de l’Unesco. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Ce programme transmedia se déploie en deux programmes : des programmes TV diffusés sur France Ô et une interface interactive en ligne mettant en scène des data-visualisations animées.</span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/WTgOIv35KgM" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">A noter que le programme TV – format court de 2 minutes - est présenté a par Sébastien Folin qui anime en temps réel la visualisation des données. Le programme interactif quant à lui est immersif, génératif et entièrement responsive. Ce programme interactif reprend la même dataviz que le programme antenne, sauf qu’en ligne, l’internaute pourra interagir avec elle en temps réel.</font></span></p><p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">Quant à ces deux programmes, ils sont structurés en 10 épisodes, autant de thématiques sur l’impact du changement climatique sur les océans. 10 épisodes diffusés sur France Ô et sur le <a href="http://www.lesdessousdelocean.com/" target="_blank">site web «Les dessous de l'océan».</a><br /></font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/HUa3xfrdUrA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">© Atelier 144 - France Ô</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: right;" align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"> </font></span></p>
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LES DESSOUS DE L’OCÉAN #2
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-12-07:5724289
2015-12-07T07:39:00+01:00
2015-12-07T07:39:00+01:00
À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144 et France Ô racontent le...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144 et France Ô racontent le changement climatique et les océans dans un programme transmédia inédit. Diffusion chaque mardi sur le blog <em>Embarquements</em> de deux épisodes des programmes courts TV présentés par le sémillant Sébastien Folin.</span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2729575421.2.jpg" id="media-5228864" alt="" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif">Comprendre l'impact du changement climatique sur l'Océan, c'est le leitmotiv de ce programme avec le concours de la fondation Tara expéditions ; le CNRS, l’institut océanographique de Paris, des instituts de recherche internationaux et l’appui de l’Unesco.</font></span></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif">Ce programme transmedia se déploie en deux programmes : des programmes TV diffusés sur France Ô et une interface interactive en ligne mettant en scène des data-visualisations animées.</font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/wPxEaeW0d1g" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif">A noter que le programme TV – format court de 2 minutes - est présenté a par Sébastien Folin qui anime en temps réel la visualisation des données. Le programme interactif quant à lui est immersif, génératif et entièrement responsive. Ce programme interactif reprend la même dataviz que le programme antenne, sauf qu’en ligne, l’internaute pourra interagir avec elle en temps réel.</font></span></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"><span style="font-size: 10pt;">Quant à ces deux programmes, ils sont structurés en 10 épisodes, autant de thématiques sur l’impact du changement climatique sur les océans. 10 épisodes diffusés sur France Ô et sur le <a href="http://www.lesdessousdelocean.com/" target="_blank">site web «Les dessous de l'océan».</a></span><br /></font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/T6uH6WlIQSQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: right;" align="justify"><span style="font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Photographies ©Atel</span>ier 144 - France Ô</font></span></p>
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LES DESSOUS DE L’OCÉAN #1
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-12-01:5724288
2015-12-01T07:37:00+01:00
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À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144 et France Ô racontent le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><strong>À l’occasion de la COP21, L’Atelier 144 et France Ô racontent le changement climatique et les océans dans un programme transmédia inédit. Diffusion chaque mardi sur le blog <em>Embarquements</em> de deux épisodes des programmes courts TV présentés par le sémillant Sébastien Folin.</strong></font></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2729575421.jpg" id="media-5228862" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Comprendre l'impact du changement climatique sur l'Océan, c'est le leitmotiv de ce programme avec le concours de la fondation Tara expéditions ; le CNRS, l’institut océanographique de Paris, des instituts de recherche internationaux et l’appui de l’Unesco.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif">Ce programme transmedia se déploie en deux programmes : des programmes TV diffusés sur France Ô et une interface interactive en ligne mettant en scène des data-visualisations animées.</font></span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/ieHdvq--mRU" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><font face="Verdana, sans-serif">A noter que le programme TV – format court de 2 minutes - est présenté a par Sébastien Folin qui anime en temps réel la visualisation des données. Le programme interactif quant à lui est immersif, génératif et entièrement responsive. Ce programme interactif reprend la même dataviz que le programme antenne, sauf qu’en ligne, l’internaute pourra interagir avec elle en temps réel.</font></span></p><p align="justify"><font face="Verdana, sans-serif"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Quant à ces deux programmes, ils sont structurés en 10 épisodes, autant de thématiques sur l’impact du changement climatique sur les océans. 10 épisodes diffusés sur France Ô et sur le <a href="http://www.lesdessousdelocean.com/" target="_blank">site web «Les dessous de l'océan».</a></span><br /></font></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/6k0MBQTWbEY" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: right;" align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif">Photographies ©Atelier 144 - France Ô</font></span></p>
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LE CLIMAT, LES HOMMES & LA MER
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-11-18:5717629
2015-11-18T07:39:00+01:00
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L’océan où est né la vie, pourrait-il nous sauver d’un désastre annoncé ?...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>L’océan où est né la vie, pourrait-il nous sauver d’un désastre annoncé ? C’est ce que raconte un film documentaire réalisé par Christophe Cousin et diffusé le 27 novembre prochain à 20h50 sur Thalassa (France 3).</strong> </span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/2501326817.jpg" id="media-5216193" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5216203" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/1401644031.jpg" alt="film,documentaire,thalassa,christophe cousin,michael pitiot,climat,océan,nature" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">L'HISTOIRE</span> <span style="font-size: 10pt;">Entre océans et climat. Nomade de la mer de Sulu, pêcheur de calamar géant au Pérou, vigie de l’Arctique, scientifiques à bord de Tara le long des côtes du Groenland, ils nous dévoilent le rôle des océans dans la machine climatique. Mais un danger menace. </span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #000080;"><font face="Verdana, sans-serif">« </font><strong>Plus pédagogique et moins haletant peut-être que mon précédent film sur l’Arctique, mais probablement plus déterminant en ces temps où les Océans sont les grands oubliés de la COP21<font face="Verdana, sans-serif">P »</font> (Christophe COUSIN, réalisateur)</strong></span></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><br /></span></span></p></blockquote><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/Ssi5lgEOpio" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">La prolifération du dioxyde de carbone engendre des mutations qui semblent irréversibles, pourtant ce monde d’eau qui couvre les deux tiers de la planète réagit. L’océan où est né la vie, pourrait-il nous sauver d’un désastre annoncé ? C’est ce que raconte ce film.</span></p><p><iframe width="640" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/b3a-WlHzWng" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5216204" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1860913743.jpg" alt="film,documentaire,thalassa,christophe cousin,michael pitiot,climat,océan,nature" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Un film écrit par Christophe COUSIN & Michaël PITIOT</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Réalisation : Christophe COUSIN</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Images : Fitzgerald JEGO, Sébastien THIEBOT-CHIFFOLEAU</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Montage : Stephan DUFRENET assisté de Guillaume QUIGNARD</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Musique : Stéphane PEYROT</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Illustration : Eric SERRE</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Directeur Artistique, MAC GUFF, France TV / SIGNATURE</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Mixage : Mathieu COCHIN, Pom’Zed</span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Une Co-Production <a href="http://www.viadecouvertes.fr" target="_blank">VIA DECOUVERTES PRODUCTION</a> & <a title="TARA EXPEDITIONS" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/%20http:/oceans.taraexpeditions.org/" target="_blank">TARA EXPEDITIONS</a></span><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Distribution : JAVA Films – Roch Bozino – contact@javafilms.fr</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Images © Via Découvertes / Tara Expéditions</span></p>
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TARA À PARIS POUR LA COP21
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2015-11-15:5715120
2015-11-15T06:56:00+01:00
2015-11-15T06:56:00+01:00
Le voilier polaire Tara est de retour à Paris pour notamment...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Le voilier polaire <em>Tara</em> est de retour à Paris pour notamment apporter une meilleure compréhension des relations entre océan et climat à l'occasion du sommet la COP21. Après plus de 320 000 kilomètres parcourus autour du globe, <em>Tara Expéditions</em> invitera le grand public mais aussi les décideurs à poser un regard nouveau sur la place de l’océan dans le climat.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2567646082.jpg" id="media-5211685" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5211680" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/522072004.jpg" alt="05©F.Latreille-Tara-Expeditions.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Les expéditions scientifiques et pédagogiques menées à bord de <em>Tara</em> depuis 2003, de l’Arctique aux mers du sud, permettent d’étudier et comprendre l’impact des changements climatiques et de la crise écologique sur nos océans, en collaboration avec de prestigieux laboratoires et institutions scientifiques français et internationaux. </span></p><p><iframe width="960" height="540" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" src="https://www.youtube.com/embed/HU_YM1KaVvY"></iframe></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;">La venue de <em>Tara </em>aura pour but d’apporter plus de lisibilité aux enjeux liant l’océan et le climat. Ce rendez-vous international est une nouvelle opportunité pour faire entendre la voix de l’océan auprès des chefs d’Etat et des décideurs.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Alors que la relation entre les systèmes océaniques et climatiques est fondamentale, les décisions qui seront adoptées lors de la Conférence Paris Climat 2015 auront un impact majeur sur le milieu marin et sur les milliards de personnes qui en dépendent. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5211681" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1425371042.jpg" alt="30BAN_KI_MOON_TARA_003_NY_J.Girardot_Tara_Expeditions.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Un accord ambitieux à Paris est donc essentiel pour maintenir l’océan en bonne santé, et nécessite aujourd’hui une véritable attention et des mesures spécifiques pour permettre à l’océan d’assurer les services essentiels qu’il rend au système climatique de notre planète.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><strong>Faire entendre la voix de l’océan dans les discussions climatiques</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">La conférence de Paris Climat 2015 est pour Tara une opportunité historique, un rendez-vous immanquable pour mobiliser les citoyens, associations, entreprises et institutions concernés par l’importance des changements climatiques en cours et de leurs impacts sur nos sociétés. Aux côtés de la Plateforme Océan et Climat, Tara Expéditions s’engage pleinement pour contribuer à l’effort de sensibilisation publique nécessaire au succès des négociations.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5211682" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2464315843.jpg" alt="CC M.Veith-Tara Expeditions.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;">La goélette sera amarrée au cœur de Paris, au pied du Pont Alexandre III (rive droite), au Port des Champs Elysées. A ses côtés, le Pavillon Tara « Océan & Climat » accueillera de nombreux événements ouverts au grand public - expositions, conférences scientifiques et projections - et déploiera un dispositif éducatif pour accueillir plus de 2 500 écoliers d’Ile de France.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: right;"><img id="media-5211686" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2287091957.jpg" alt="J.Girardot-PO2008-12-03_011rt.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>› LE PROGRAMME </strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><strong> Nouvelle exposition Tara « L’océan au 21<sup>ème</sup>siècle »</strong></em> pour découvrir le rôle majeur de l’océan dans le système climatique. Seront également présentés deux aquariums uniques d'Océanopolis (Aquarium de Brest).<br /><br /></span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><strong>Visites guidées du pont de la goélette avec l'équipage</strong></em>ouvertes au public tous les week-ends (<a href="http://r.sib.net-helium.com/link.php?str=MzY5MzMxNTR%2BcGF0cmljay5maWxsZXV4QGFmcC5jb21%2BPDIwMTUxMTA1MDYwNy44OTgxMTM3NzUxNkBzbXRwLXJlbGF5Lm1haWxpbi5mcj5%2BNTYyZjUxNjk4ZDEyYTYwMmQ3MDAwMjE5&mailin-url=https://goo.gl/MUScv8"><span style="color: windowtext;">sur inscription</span></a>)<strong>.<br /><br /></strong></span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><strong> Dispositif éducatif </strong></em>à destination du jeune public et des scolaires avec visite guidée du bateau, de l’exposition Océan et Climat et un atelier de découverte de la faune marine du littoral breton avec l’équipe d’Océanopolis (<a href="http://r.sib.net-helium.com/link.php?str=MzY5MzMxNTR%2BcGF0cmljay5maWxsZXV4QGFmcC5jb21%2BPDIwMTUxMTA1MDYwNy44OTgxMTM3NzUxNkBzbXRwLXJlbGF5Lm1haWxpbi5mcj5%2BNTYyZjUxNjk4ZDEyYTYwMmQ3MDAwMjE5&mailin-url=https://goo.gl/MUScv8"><span style="color: windowtext;">sur inscription</span></a>).<br /><br /></span></span><p style="text-align: center;"><img id="media-5211688" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/171918979.jpg" alt="27©V.Hilaire-Tara-Expeditions.jpg" /></p></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><strong> Projections de films et documentaires</strong></em> sur l'océan, le climat, les expéditions Tara, la connaissance de l’océan.<br /><br /></span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><em><strong> Ocean & Science Days </strong></em>du 30 novembre au 1er décembre : la venue de la goélette sera l’occasion de réunir les scientifiques à travers des conférences et rencontres-débats sur l'Arctique, le plancton ou le changement climatique (<a href="http://r.sib.net-helium.com/link.php?str=MzY5MzMxNTR%2BcGF0cmljay5maWxsZXV4QGFmcC5jb21%2BPDIwMTUxMTA1MDYwNy44OTgxMTM3NzUxNkBzbXRwLXJlbGF5Lm1haWxpbi5mcj5%2BNTYyZjUxNjk4ZDEyYTYwMmQ3MDAwMjE5&mailin-url=https://goo.gl/MUScv8"><span style="color: windowtext;">sur inscription</span></a>).</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><br /> <strong><em> #OceanForClimate Days </em></strong>du 3 au 6 décembre : pour la première fois, la COP21 sera aux couleurs de l'océan, sur le site des négociations au Bourget dans les Espaces Générations Climat, mais également au Pavillon Tara Océan & Climat.</span></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-5211687" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/837499269.png" alt="tara-parisclimat-affiche-paris-v7-fr.png" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>> OU EST TARA ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Jusqu’au 18 décembre 2015</strong> <strong>au Pont Alexandre III - Rive droite - Port des Champs Elysées (Grand Palais) à Paris</strong>. Horaires d’ouverture du Pavillon Tara « <em>Océan & Climat </em>» : de 11h à 17h30 en semaine, de 10h à 18h30 le week-end. Accès : métro lignes 1 et 13 : Champs-Elysées/Clémenceau ; RER ligne C ou métro ligne 8 : Invalides ; bus lignes 72, 83 et 93. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><em>Tous les événements et activités proposées au public sont gratuites.</em></strong><strong> Un événement labellisé « Cop 21 ».</strong></span></p>
MCSJuan
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Un site, un exergue. Barzakh, intermonde et océan… Mohammed Dib et Jeff Foster… L’écriture et la vague...
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2015-10-20:5703325
2015-10-20T18:43:00+02:00
2015-10-20T18:43:00+02:00
Qu’est-il arrivé à cette part du Monde ; à ses jours, à ses nuits ?...
<div><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-6160639" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/00/3286157149.2.jpg" alt="barzakh,barzakh éditions,almora éditions,intermonde,océan,mohamed dib,jeff foster,écriture,vague,livres,littérature,philosophie,spiritualité,idées,exergues,éveil" />Qu’est-il arrivé à cette part du Monde ; à ses jours, à ses nuits ? Serait-elle tombée dans un entre-deux où chaque composante du temps ne sait dire que son contraire ? (…) N’est-ce pas le barzakh, s’il pouvait exister et s’il faut y vivre ? </span></div><div><p>Mohammed Dib, <em>Neiges de marbre</em></p><p>Citation en exergue sur le site de Barzakh éditions... <a href="http://www.editions-barzakh.com/">http://www.editions-barzakh.com</a></p></div><div><p>Note sur le livre, librairie <span style="text-decoration: underline;">Ombres blanches</span> (Toulouse) : <a href="http://bit.ly/1NlToUL">http://bit.ly/1NlToUL</a> )</p><div class="page" title="Page 5"><div class="layoutArea"><p>…</p></div></div></div><div><span style="font-size: small;">Barzakh peut se comprendre de multiples façons. Dans l’ouvrage, « Neiges de marbre », c’est la perte, le deuil qui fait s’interroger sur le « barzakh », mot qu’on traduit par la notion d' « intermonde », cet espace entre la vie physique et un monde où seraient les âmes après la mort. Séparation, barrière, écran, espace… Mais aussi, dans la trame du livre de Mohammed Dib, la part d’ombre des êtres, des marges de la folie. On peut voir, dans le barzakh, simplement la métaphore du mystère de cet entre-deux qu’est le temps de la mort (nous étions, corps présent, ancré, heureux ou souffrant, et nous ne sommes plus, nous entrons dans la mémoire et dans l’oubli des autres). On peut y lire aussi le symbole du trouble entre savoir et ne rien savoir, croire et ne pas croire. Mais chez le poète on peut aller encore plus loin, autoriser toutes les lectures, en faire une méditation sur la part d’ombre de notre monde, enfermé dans ses barrières, ses masques et ses haines. </span></div><div><p>….............................................................................................</p><p><span style="font-size: medium;"><img id="media-6160645" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/3286157149.3.jpg" alt="barzakh,barzakh éditions,almora éditions,intermonde,océan,mohamed dib,jeff foster,écriture,vague,livres,littérature,philosophie,spiritualité,idées,exergues,éveil" />"La vague regarde l’océan et demande : Pourquoi tant de vagues si tout est l’océan ? " / "Bien sûr, il n’y a jamais eu de vague séparée. Ainsi les questions se dissolvent et la réponse devient absolument apparente." </span></p><p>Jeff Foster, <em>Une absence extraordinaire</em>, p.142, éd. Almora <a href="http://www.almora.fr/telechargement/jeff-foster/383-une-absence-extraordinaire.html">http://www.almora.fr/telechargement/jeff-foster/383-une-absence-extraordinaire.html</a></p><p><span style="font-size: small;"><em>Et, autre citation, la vague, encore (métaphore qu’il utilise dans ces passages de deux livres, pour tenter de traduire ce que peut être l'expérience de la non-dualité, dans l’esprit de quelqu’un qui vit une ouverture de conscience qui métamorphose le sens de l’identité personnelle, la perception de l’altérité supposée d’autrui)... </em></span></p><p><span style="font-size: medium;">« D’un certain point de vue, une vague peut sembler éloignée d’une autre au milieu de l’océan, mais du point de vue de l’océan, dans la mesure où chaque vague est l’océan lui-même, le concept de distance ou son absence, perd son sens. » (…) « Toutes les vagues dans l’océan que je suis sont par essence ce que je suis même si en apparence certaines sont à des milliers de kilomètres les unes des autres. » </span></p><p>Jeff Foster, <em>L’acceptation profonde</em>, p.90, éd. Almora <a href="http://www.almora.fr/telechargement/jeff-foster/382-l-acceptation-profonde.html">http://www.almora.fr/telechargement/jeff-foster/382-l-acceptation-profonde.html</a> </p><p><span style="font-size: small;">N’est-ce pas cela que nous tentons de rejoindre quand, comme les Israéliens et Palestiniens qui dialoguent et refusent la haine, parents qui partagent ensemble leur souffrance d’endeuillés, nous voyons en l’autre le même? </span></p><p><span style="font-size: small;">Difficile, devant certains faits de l’actualité quotidienne, ici et ailleurs, partout, devant la noirceur et la brutalité de crimes, de voir en l’autre le même, bien sûr… Mais pourtant, si nous savons être en train de vivre dans un monde dont nous sommes aussi les co-créateurs, que devient la pensée de la vague? </span></p></div>