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Jean-Marie Thévoz
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”J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte”
tag:clamans.hautetfort.com,2022-01-09:6351397
2022-01-09T07:43:00+01:00
2022-01-09T07:43:00+01:00
(7.1.2001) Matthieu 2 "J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte"...
<p>(7.1.2001)</p><p>Matthieu 2</p><p>"J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte"</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Deutéronome 16 : 1-3. Matthieu 2 : 1-15</p><p>télécharger le texte <a id="media-6313632" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/00/899545832.pdf">P-2001-01-07.pdf</a></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Chers amis,</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Vous avez sûrement mangé de la couronne des rois, le 6 janvier, date traditionnelle de la fête des Rois, aussi appelée Epiphanie. Traditionnellement, les rois mages, venus d'Orient n'arrivent pas vers Jésus le soir de sa naissance comme les bergers. Ils arrivent plus tard, car ils voient l'étoile qui paraît lors de la naissance de Jésus. Puis ils voyagent jusqu'à Jérusalem pour savoir où on peut trouver le futur roi des Juifs (tient, ce titre de "roi des Juifs" sera celui inscrit sur l'écriteau qui surmonte la croix !). Ensuite, il faut encore rassembler les autorités, les savant pour percer ce mystère. Finalement, c'est l'Ecriture sainte (Michée 5:1) qui révèle l'endroit où doit naître le Messie. La vérité ne se trouve pas dans les étoiles, mais dans l'Ecriture sainte.</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Plus on lit le récit biblique de l'avenue des mages, plus on se rend compte des différences et des contrastes qu'il y a entre la légende des rois mages — qui se raconte de Noël à l'Epiphanie — et le récit biblique qui n'a rien d'un conte de Noël.</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Matthieu ne nous raconte pas un conte où la naissance de Jésus apporte joie et paix dans le monde ! Matthieu nous montre comment — dès la naissance de Jésus — la venue de Dieu qui réclame sa royauté sur le coeur des humains crée des tensions, suscite des conflits.</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Que le règne de Dieu s'approche et le pouvoir temporel tremble de peur — ici Hérode. La venue de Jésus ne débouche pas sur un paradis, la venue de Jésus amorce un rapport de force — qui va persister tout au long du ministère de Jésus — entre les forces de la mort et les forces de vie de Dieu. Dès le moment de sa naissance, Jésus est l'objet de menaces : "Hérode cherche l'enfant pour le faire mourir" (Mt 2:13). </span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Ce premier affrontement va être esquivé, car Dieu avertit Joseph de prendre l'enfant et sa mère et de fuir en Egypte. Peut-être une indication, un conseil pour les parents pour leur dire : Votre enfant devra affronter la réalité — et elle n'est pas facile — mais votre rôle pour le moment, tant que l'enfant n'est pas mûr, c'est de le protéger, en lui évitant, autant que possible, le moment de faire face au mal qui viendra bien assez tôt. </span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Dieu avertit Joseph de prendre l'enfant et sa mère et de fuir en Egypte. L'Egypte — dans l'histoire et la pensée israélite — est un pays symbole. Symbole de l'esclavage et de l'oppression. C'est le pays du malheur, des dix plaies. C'est le pays du passé — où l'on a vécu — mais dont il faut sortir pour vivre vraiment.</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Il est intéressant et significatif que Matthieu nous montre que Jésus a aussi passé par l'Egypte, son Egypte intérieure, le pays de la frustration, le pays des blessures intérieures, de la violence subie — le massacre des innocents d'Hérode n'est pas sans rappeler le massacre des bébés hébreux ordonné par Pharaon autour de la naissance de Moïse !</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Personne — pas même Jésus, nous dit l'Evangile de Matthieu — personne n'échappe à un passage en Egypte, le plus souvent pendant son enfance. Malgré tous les soins, toutes les attentions que des parents peuvent porter à leurs enfants, il est impossible que l'enfant ne ressente pas des frustrations, des injustices, des malchances blessantes, des humiliations, des vexations. Le monde n'est pas le paradis... la vie n'est pas un conte de fée, malgré tous les cadeaux — et les trois rois mages en apportent d'importants — il y a une réalité qui fait que nous existons dans un monde limité où le malheur, à toutes les échelles, surgit, sans que ce soit la faute de quelqu'un en particulier. Peut-on reprocher aux mages d'avoir contacté Hérode et enflammé sa colère ?</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">L'Egypte intérieure existe pour chacun. Le malheur n'est pas d'y avoir été exilé, c'est inévitable, le malheur c'est d'y rester, de ne pas en sortir, de ne pas entendre l'appel de Dieu : "J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte" (Mt 2:15). </span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Descendre en Egypte et remonter d'Egypte, c'est le parcours historique du peuple d'Israël, Abraham, Jacob, Moïse. Descendre et sortir d'Egypte, c'est aussi comme un parcours initiatique qui marque l'appartenance au peuple d'Israël (dans la liturgie de la Pâque, "vous vous souviendrez à jamais du jour où vous êtes sortis d'Egypte"); un parcours qui marque aussi la vie du croyant aujourd'hui; un parcours qui passe par l'association à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ, au travers du baptême.</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Chacun, à l'âge où il se rend compte qu'il séjourne en Egypte, peut entendre l'appel de Dieu pour lui : "J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte". « Je t'appelle, mon fils, ma fille, à sortir d'Egypte.»</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Nous avons accueilli, N N , aujourd'hui dans notre communauté, avec l'espérance qu'un jour il entende lui-même cette appel, et qu'à ce moment il puisse demander lui-même son baptême, pour sortir d'Egypte et entrer dans le Royaume de Dieu.</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;"><span style="font-size: small;">Amen</span></span></p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Geneva, serif;">© Jean-Marie Thévoz, 2021</span></p>
Prieto
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Méditation - découragement
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-12-15:6198161
2019-12-15T05:05:00+01:00
2019-12-15T05:05:00+01:00
« Il est encore une tristesse que nous ne devons pas laisser pénétrer dans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Il est encore une tristesse que nous ne devons pas laisser pénétrer dans notre âme, une tristesse plus profonde et plus dangereuse que toute autre, sans doute, parce qu'elle est plus intime. C'est le découragement. Vous n'ignorez pas que la purification de l'âme s'opère par une série d'épreuves intérieures ou extérieures, qui sont d'autant plus bienfaisantes qu'elles sont supportées avec plus de courage. Comment supporter une épreuve de façon à ce que nous en sortions plus purs, plus forts, plus unis à Dieu ? En ne la laissant pas pénétrer jusqu'au fond de notre âme : en lui disant non. Non ! amertumes, scrupules écrasants, doutes sur ma prédestination, fatigue spirituelle, dégoût, écœurements, lassitudes, ténèbres, obscurités, purgatoires et enfers intérieurs, non ! vous ne ferez pas reculer ma confiance. Je ne sens plus rien, je ne vois plus rien, mais je veux quand même croire et espérer en Dieu. Je resterai fidèle à ma vocation et à mon idéal de dévouement et d'abandon à Dieu, quand bien même la tempête spirituelle soufflerait dix fois plus fort. Je connais des âmes qui, pendant des années, ont lutté de cette façon contre le doute, le scrupule et l'angoisse, qui se sont forgé ainsi une trempe d'acier et qui, aujourd'hui, dans la joie de l'union profonde et continue avec Dieu, bénissent ces années de tourments qui semblaient ne devoir jamais finir et les ont préparées et mûries pour la béatitude présente. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Un Chartreux</strong>, <em>Écoles de silence</em>, Parole et Silence, 2001.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6068138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/1403788551.jpg" alt="nuit-etoiles_5.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.scientificartist.com/2013/01/todays-earth-science-picture-of-the-day-epod-is-the-recent-sirius-image/" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation - L'émerveillement
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-08-28:6172251
2019-08-28T05:06:00+02:00
2019-08-28T05:06:00+02:00
« La vérité, c'est que toute appréciation sincère repose sur un certain...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« La vérité, c'est que toute appréciation sincère repose sur un certain mystère d'humilité, presque d'obscurité. L'homme qui a dit : "Bienheureux celui qui ne s'attend à rien, parce qu'il ne sera pas déçu", exprime la béatitude d'une manière imparfaite et mensongère. La vérité est celle-ci : Bienheureux celui qui ne s'attend à rien, parce qu'il sera magnifiquement surpris. Celui qui ne s'attend à rien voit les roses plus rouges que le commun des hommes ne les voit, l'herbe plus verte et le soleil plus éblouissant. Bienheureux celui qui ne s'attend à rien parce qu'il possèdera les cités et les montagnes. Bienheureux celui qui est doux parce qu'il héritera la terre. Tant que nous ne concevons pas que les choses pourraient ne pas être, nous ne pouvons concevoir qu'elles soient. Tant que nous n'avons pas vu l'arrière-plan des ténèbres, nous ne pouvons admirer la lumière comme une chose unique et créée. Dès que nous avons vu ces ténèbres, toute lumière est claire, soudaine, aveuglante et divine. Tant que nous ne nous sommes pas représenté le néant, nous n'apprécierons pas à sa valeur la victoire de Dieu et nous ne pouvons concevoir aucun des trophées de son ancienne guerre. La vérité a un million de jeux fantasques, l'un d'eux est que nous ne savons rien tant que nous ne sommes pas au point de ne rien savoir. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Gilbert Keith Chesterton</strong> (1874-1936), <em>Hérétiques</em>, Trad. Jenny S. Bradley, Librairie Plon, coll. "Le Roseau d'Or", Paris, 1930.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6025648" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/3638827690.jpg" alt="enfant_regard_1.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.naeyc.org/our-work/families/turn-any-walk-nature-walk" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation - Pause !
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-02-10:6127665
2019-02-10T05:05:00+01:00
2019-02-10T05:05:00+01:00
« Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que notre attention se disperse trop. Nous sommes à la merci de chaque action, et, entre deux de nos actions, nous nous réservons à peine la minute de silence et de lumière qui nous mettrait face à l’esprit vivificateur, présent en nous, mais paralysé par nous, oublié par nous, laissé à son obscurité dans notre fond d’âme et attendant vainement un regard, un cri du cœur, un mouvement d’amour. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Raoul Plus</strong> (1882-1958), <em>Dans le Christ Jésus</em>, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5951053" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/1992124512.jpg" alt="Raoul Plus,attention,action,silence,lumière,esprit,obscurité,cri,regard,coeur,amour" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://childrenalwaysfirst.co.uk/wp-content/uploads/2013/04/Fotolia_47932875_L.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Littérature de partout
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Thomas de Quincey, Les derniers jours d'Emmanuel Kant
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-10-08:5857813
2016-10-08T05:00:00+02:00
2016-10-08T05:00:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5473522" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/137050316.jpg" alt="de_Quincey_Thomas.jpg" /></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je tiens pour acquis que toutes les personnes instruites admettront qu’elles portent un certain intérêt à l’histoire personnelle d’Emmanuel Kant, même si leurs goûts ou les circonstances ne leur ont guère donné l’occasion de connaître l’histoire des idées philosophiques de Kant. Un grand homme, fût-ce dans un domaine impopulaire, doit toujours susciter une large curiosité. Imaginer qu’un lecteur considère Kant avec une indifférence absolue ; c’est l’imaginer absolument dépourvu de penchants intellectuels ; donc, même si en réalité il se trouvait qu’il ne portât aucun intérêt à Kant, la courtoisie exigerait pourtant qu’on affectât de présumer le contraire. En vertu de ce principe je ne présente pas d’excuses à un quelconque lecteur, philosophe ou non, Goth ou Vandale, Hun ou Sarrazin, auquel j’impose une brève esquisse de la vie et des habitudes familières de Kant, fondée sur le témoignage de ses amis et de ses élèves. Il vrai que, sans que le public manque d’ouverture d’esprit, les œuvres de Kant ne bénéficient pas dans notre pays de tout l’intérêt suscité par son nom ; phénomène que l’on peut attribuer à trois causes : d’abord, la langue dans laquelle ses œuvres sont écrites ; deuxièmement la prétendue obscurité de la philosophie qu’elles exposent, obscurité soit intrinsèque, soit due à la manière particulière dont use Kant pour la formuler ; troisièmement, l’impopularité de toute philosophie spéculative, quelle qu’elle soit, et de quelque manière qu’elle soit traitée, dans un pays où les structures et les tendances de la société imposent à toutes les activités de la nation une orientation presque exclusivement pratique.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Thomas de Quincey, <em>Les derniers jours d’Emmanuel Kant</em>, traduction Sylvère Monod, dans Th de Q, <em>Œuvres</em>, Pléiade / Gallimard, 2011, p. 1339-1341.</span></p><p> </p>
Littérature de partout
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Anna Glazova, Expérience du rêve
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-08-13:5835413
2016-08-13T05:00:00+02:00
2016-08-13T05:00:00+02:00
choses dont on a besoin nées du besoin...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5431632" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/4178731705.jpg" alt="Glazova-Anna.jpg" /></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">choses dont on a besoin</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">nées du besoin</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">autrement dit faim et froid,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ni se décomposant ni s’amaigrissant.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">besoin dont est tissée la limite rugueuse du monde</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">choses importantes — signifiant</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">impondérables comme la lumière</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">et distinguer ce qui signifie</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">et ce que tu signifies</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">n’est pas nécessaire</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">mais il importe</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">que les signes discriminent</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">taillent</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">lumière entière autant qu’obscurité.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Anna Glazova, <em>Expérience du rêve</em>, traduit du russe</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">par Julia Holter et Jean-Claude Pinson, joca seria,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">2015, p. 69.</span></p>
Feuilly
http://feuilly.hautetfort.com/about.html
”Obscurité”
tag:feuilly.hautetfort.com,2016-02-12:5758724
2016-02-12T00:05:00+01:00
2016-02-12T00:05:00+01:00
Ci-dessous, une lecture de mon roman "Obscurité" par Christine Brunet :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ci-dessous, une lecture de mon roman "Obscurité" par Christine Brunet : </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Un père violent, une mère battue dominée, un fils maltraité... Lorsque le monstre s'en prend à la petite sœur, la mère trouve le courage de s'enfuir pour les mettre tous les trois à l'abri.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Fuir... Ne pas se retourner. Quel qu'en puisse être le prix : voici le fil de ce roman.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Jean-François nous propose avec "Obscurité" une sorte de road book à trois sur lequel plane l'ombre implacable du père dépossédé de ses souffre-douleur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Trois personnages, ballottés au gré d'événements que la mère ne peut surmonter mais qui, peu à peu se découvrent une envie commune de liberté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Un voyage vécu au travers des yeux du fils qui observe, juge, décide, évolue et va découvrir l'amour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Des régions, des paysages, des villes émaillent un trajet chaotique, de simples prétextes pour des épisodes jamais très heureux, toujours négatifs au final.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Des rencontres certes fortes mais souvent vécues comme autant de violences : la figure du chasseur violeur, violent, effrayant, ponctue le récit un peu comme ce notaire inhumain, ces gendarmes trop rigides, ces gens qui pourraient les aider mais qui préfèrent les dénoncer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Une mère et son fil déshumanisés par l'auteur qui leur refuse un prénom comme si les coups du père leur avaient enlevé cette simple existence que donne une identité formelle. La petite n'a pas encore été pervertie tout à fait et s'appelle Pauline : la seule candide de l'aventure, trop petite pour tout comprendre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">La mère inconsistante ne serait pas allée bien loin sans son fils de 12 ans, trop mûr pour son âge, trop lucide. Ce déséquilibre met le lecteur mal à l'aise et participe à ce sentiment lancinant que l'aventure ne peut durer et que cette fuite en avant se terminera mal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ce roman porte bien son nom... Obscurité... Celle de l'ombre pesante du père maltraitant, d'une justice aveugle, ou d'un destin inéluctable ? Peut-être celle de l'âme humaine, tout simplement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Christine Brunet</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="skimlinks-unlinked" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">www.christine-brunet.com</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">A lire aussi <a href="http://www.aloys.me/2016/02/christine-brunet-a-lu-obscurite-de-jean-francois-foulon.html">ici </a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-5291559" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://feuilly.hautetfort.com/media/01/00/3004313640.jpg" alt="Littérature, Obscurité" /></span></p>
MILIQUE
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OBSCURITÉ SUBITE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-01-12:5711470
2016-01-12T16:42:00+01:00
2016-01-12T16:42:00+01:00
OBSCURITÉ SUBITE Désarmé, je veux dormir Dans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5204615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/395036472.jpeg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>OBSCURITÉ SUBITE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Désarmé, je veux dormir</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans l'au-delà du partir,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Tant cette vie je veux fuir</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pour n'y jamais revenir.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C'est toute la complexité de la vie</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Enserrée dans un regard qui doute</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qui soudain ressasse l'interrogation</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'un équilibre patiemment constitué.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il sait ne pas devoir s'engager davantage</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans ce qui serait une dangereuse solitude,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ni accroître l'étendue du désert qui déjà,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Tout autour, ne demande qu'à s'amplifier.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dès lors, il est requis de faire crédit au temps!</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'obscurité subite résulte du soleil qui part.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Elle disparaîtra, majestueux enchantement,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dès que, fier aristocrate, l'astre s'éveillera,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Hérissé d'ardentes magnificences nouvelles.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Littérature de partout
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Eugène Savitzkaya, Bufo bufo bufo
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2015-09-24:5689317
2015-09-24T05:00:00+02:00
2015-09-24T05:00:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5164844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/407095383.jpg" alt="rubon821.jpg" /></p><p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Aperçu, à la morsure, à la langue de cendre,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">illuminé, ses draps déchirés dans la puanteur,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">oublié près du gouffre, la salive à la bouche,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">comme un garçon d’argile foudroyé, peint, dévoré et sali,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">à l’agonie sur l’herbe du pré, puni, poussé dans le trou,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dévorant son foie et touchant l’eau, choisissant,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">triant les coquilles dans le noir, écrasant les</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">bouquets qui puent et qui salissent, les morceaux</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">perdus dans l’obscurité, Innocent pinçant la fleur,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">la feuille rouge de l’arbre, les lèvres sur le bois poli,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">la bouche fermée, prêt à mourir, toujours châtié,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">toujours libre, les pieds nus sur le limon, en odeur</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">de neige.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Eugène Savitzkaya, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Bufo bufo bufo</em>, éditions de Minuit,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 120.5pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">1986, p. 44.</span></p>
Feuilly
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Obscurité (suite et fin)
tag:feuilly.hautetfort.com,2015-06-24:5645192
2015-06-24T10:16:00+02:00
2015-06-24T10:16:00+02:00
Un petit texte à lire ici :
<p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Un petit texte à lire ici :</span></p><p> </p><p><a href="http://chloedeslysblog.canalblog.com/archives/2015/06/22/32254262.html"><img src="http://www.editionschloedeslys.be/img/logo.jpg?1417868093" alt="Editions Chloé des Lys" width="147" height="62" /></a></p><p> </p>
Feuilly
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Une critique de mon roman ”Obscurité” par Jeanne R., romancière.
tag:feuilly.hautetfort.com,2015-06-21:5643784
2015-06-21T21:58:00+02:00
2015-06-21T21:58:00+02:00
Je remets ici la belle analyse qu'une lectrice attentive et romancière par...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Je remets ici la belle analyse qu'une lectrice attentive et romancière par ailleurs vient de déposer en commentaire suite à mon article du 12.06.15 (sur mon roman Obscurité) car elle mérite d'être lue. Je suis heureux que ce roman puisse plaire, comme je suis heureux d'avoir des lecteurs(trices) de ce niveau. Merci à vous, Jeanne. Comme quoi Lyon reste un lieu où les femmes aiment la littérature et cela depuis Louise Labé et Pernette du Guillet. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">==============</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Jean-François Foulon, en conducteur attentif, nous balade avec des mots dans un parcours initiatique, lequel fait agir les héros du roman afin de se libérer du réel. Après le temps perdu, perdu à s'aimer mal, c'est le temps retrouvé que ce petit monde cherche durant des jours et des jours en pays de France pour réparer les bleus à l’âme.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Dès les premières images du livre, dans le noir profond d'une cachette qui voit l’obscurité dessiner les ombres de la nuit, comment ne pas penser à "La caverne de Platon" ? Mais, chez J.F. Foulon, le noir est profond et les ombres sont des fantômes d'où émerge la réalité d'un no man's land tandis que nous, lecteurs/lectrices, restons sur le seuil de cette caverne en attendant que l'histoire se déroule...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Il s'agit bien d'un huis-clos avec quatre personnages en partance pour un voyage au bout de soi-même : "la mère", ses deux enfants et une voiture, cette dernière a un rôle à part entière, assurément celui du refuge utérin.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Par un jeu intéressant, J.F. Foulon choisit de ne pas s'encombrer de noms ou de prénoms - seule - la petite fille est prénommée (Pauline), vu que c’est elle la lueur d’espoir, semble-t-il, et elle n’aura de cesse d’être protégée par les siens proches. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Dans cette grande aventure faite de petites aventures, tout le monde tente de se reconstruire, du plus petit au plus grand, et l'autorité se trouve transposée comme un passeur de témoin. L'unique garçon de l'histoire, appelé simplement "L'enfant", se présente ici sous un schéma œdipien, sauf que le regard de cet enfant en devenir n'est rien d'autre que notre regard, celui que nous posons sur un monde moderne cabossé qui va à vive allure comme la voiture, la voiture de l'histoire, la même qui se doit d'éviter d'autres écueils...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Il sera donc dit que le féminin s’avère très important dans ce beau roman triste au titre bien porté : "Obscurité".</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Entre parenthèses, si l'un des lieux le plus récurrent du récit se trouve être "le camping", nous pourrions définir l’intériorité rêvée de chacun des protagonistes, grâce à l'épisode situé au frontière de l'Espagne, ainsi : Château de sable pour "l'enfant" / Château de contes de fées pour "Pauline" / Château de cartes pour "la mère".</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Ce drame de la solitude à trois met surtout en lumière la question des règles de vie, celles édictées par la Société. Mais si une loi est mal faite, peut-on la transgresser ? Auquel cas, ce n’est pas sans risque…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Je salue bien bas Jean-François parce que dans ce "road movie", à la française, on sent très fort l'amour de la France que porte l'auteur en son cœur.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Littérairement vôtre,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Jeanne R.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">(Lyon, le 21/06/2015)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a style="font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8000001907349px; color: #1155cc;" href="http://jeannerromanciere.hautetfort.com/" target="_blank">http://jeannerromanciere.hautetfort.com/</a></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><img id="media-5080841" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://feuilly.hautetfort.com/media/01/02/2611828093.jpg" alt="Littérature, Obscurité" /></span></p>
Feuilly
http://feuilly.hautetfort.com/about.html
Mon roman ”Obscurité” vient de paraître.
tag:feuilly.hautetfort.com,2015-03-27:5591529
2015-03-27T00:05:00+01:00
2015-03-27T00:05:00+01:00
J’avais promis de vous en reparler et je vous en reparle donc. A vrai dire...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">J’avais promis de vous en reparler et je vous en reparle donc. A vrai dire et pour être tout à fait honnête, j’attendais même ce moment avec impatience. Mon livre « Obscurité » est enfin référencé. On peut donc se le procurer soit via les librairies, soit directement via le site de l’éditeur. C’est cette dernière solution que je vous conseille vivement puisqu’on vous fera alors une remise de trente pour cent. Certes vous devrez payer les frais de port (1,5 euros), mais vous l’obtiendrez à 26, 50 euros au lieu de 37,90. Ce dernier prix est assurément prohibitif et croyez que je suis le premier à le regretter. En tant que lecteurs potentiels, vous êtes en droit de savoir ce qui explique ce prix. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Les petits éditeurs qui éditent à leurs frais n’ont que deux solutions :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">La première, c’est de faire imprimer beaucoup d’exemplaires (par exemple 1.000 ou 2.000) et de les diffuser à travers la France via un intermédiaire. Mais là, soit ce « diffuseur » réclame sa part de bénéfice qui n’est pas mince (et l’éditeur ne gagne presque plus rien), soit il refuse carrément de prendre en charge les livres d’une petite maison. Dans ce dernier cas, l’éditeur essaie alors de diffuser lui-même ses exemplaires auprès d’un certain nombre de librairies (sorte de réseau qu’il s’est constitué lui-même au fil du temps). Cela signifie qu’il doit supporter l’envoi de colis par la poste, ce qui vient déjà grignoter dangereusement sa marge bénéficiaire. Mais un malheur n’arrive jamais seul et après quelque temps, les libraires lui renvoient à peu près l’entièreté des 2.000 exemplaires imprimés, car peu de lecteurs se sont laissé séduire par un auteur totalement inconnu. Bref, il se retrouve avec 1.900 exemplaires qui sont bons pour le pilon. Autant dire qu’après avoir renouveler l’expérience trois ou quatre fois, il peut mettre la clef sous le paillasson. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">La deuxième méthode (et c’est celle qu’a adoptée mon éditeur Chloé des Lys) consiste à imprimer au fur et à mesure des commandes. L’avantage, c’est qu’il n’y a aucun stock, aucun invendu et donc aucune perte. Cela permet à l‘éditeur de survivre. L’inconvénient c’est que l’imprimeur demande évidemment beaucoup plus cher par exemplaire (d’une part parce qu’il ne sait jamais combien d’exemplaires il aura l’occasion d’imprimer et d’autre part parce que cela lui prend pratiquement autant de temps de fabriquer deux livres que d’en fabriquer deux cents). Les seuls perdants, dans cette affaire, ce sont les lecteurs (qui se ruinent) et l’auteur (qui regrette que son livre ne soit pas beaucoup lu). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">La solution de Chloé des Lys pour que tout le monde y trouve son compte c’est donc de faire une remise importante sur le prix du livre. Il y clair que si un prix de 37,90 euros est tout à fait prohibitif, le fait de vendre finalement l’exemplaire à 26, 5. Est déjà beaucoup mieux. Même si cela reste cher, j’en ai bien conscience. Soyons honnêtes, pour le même prix vous pourriez acheter quatre livres de poche. Mais bon, Obscurité fait quand même 491 pages (avec une police de caractère que j’ai voulue assez grande, par égard aux lecteurs de plus de cinquante ans aux yeux fatigués) ce qui n’est pas rien non plus.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Bref, trêve de discussion, voici le lien vers le site de mon éditeur :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span><span><span><a href="http://www.editionschloedeslys.be/catalogue/870-obscurite.html"><span style="color: #0000ee; font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><span style="text-decoration: underline;">http://www.editionschloedeslys.be/catalogue/870-obscurite.html</span></span></a></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img id="media-4985074" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://feuilly.hautetfort.com/media/02/02/2611828093.2.jpg" alt="Littérature, Obscurité, roman" /> </p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (2)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-03-10:5579592
2015-03-10T05:05:00+01:00
2015-03-10T05:05:00+01:00
« Quand elle prend possession des peuples et déchaîne sur le monde les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Quand elle prend possession des peuples et déchaîne sur le monde les trois grandes passions qui la composent et sont sa vie elle-même ; quand le monde où elle règne en souveraine, est devenue ce que l’Écriture l'a bien nommé, <em>concupiscence de la chair, concupiscence des yeux, orgueil de la vie</em>, alors le monde se trouble, l'obscurité se fait dans les âmes, le désordre est partout...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Alors viennent ces heures néfastes où les hommes, ne supportant plus les saines doctrines, se font au gré de leurs désirs des docteurs qui flattent leurs oreilles ; les âmes, fermées à la voix de ces vérités simples et immortelles qui soutiennent le monde, se tournent aux fables inventées hier pour assouvir tous les pervers instincts. Et l'on voit s'accomplir à la lettre ces paroles du grand Apôtre prophétisant aux chrétiens le ravage que la concupiscence allait faire par le mensonge dans l'empire de la vérité : <em>Erit enim tempus, cum sanam doctrinam non sustinebunt, sed ad sua desideria coa cervabunt sibi magistros, prurientes auribus, et a veritate quidem auditum avertent, ad fabulas autem convertentur</em> : "Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l'oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables." (2 Tm IV, 3-4). »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>R.P. C.J. Félix</strong> s.j. (1810-1891), <em>Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris</em>, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4963752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/4094526425.jpg" alt="concupiscence,passions,chair,yeux,orgueil,vie,obscurité,désordre,instincts,mensonge,vérité,doctrine,fables" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a title="Crédit photo" href="http://www.artmajeur.com/en/gallery/houmandalong/collection/abstract-expersionism/1448230/artwork/concupiscence/6617065" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></p>
Feuilly
http://feuilly.hautetfort.com/about.html
”Obscurité”
tag:feuilly.hautetfort.com,2015-02-12:5557105
2015-02-12T00:05:00+01:00
2015-02-12T00:05:00+01:00
Ceux qui se souviennent avoir lu ici autrefois un roman qui s’intitulait...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Ceux qui se souviennent avoir lu ici autrefois un roman qui s’intitulait « Obscurité » seront ravis car ils pourront bientôt se le procurer en version papier. En effet, « Obscurité » a trouvé un éditeur ! Le plus heureux de tous, c’est moi, évidemment, je ne le cache pas. S’agissant d’une édition à compte d’éditeur, avec une sélection des manuscrits reçus, je change du coup de statut et d’écrivant je deviens écrivain, ce à quoi j’aspirais depuis longtemps sans jamais y parvenir. En effet, alors qu’il y a des académies de peinture et des conservatoires pour consacrer les peintres et les musiciens, il n’y a pas d’écoles d’écrivains (fort heureusement d’ailleurs). Du coup, le fait d’être accepté par un éditeur reste la seule manière de se voir conféré le statut d’écrivain. Certes on me dira que certains publient n’importe quoi et c’est vrai, mais il n’en reste pas moins que c’est l’éditeur qui consacre l’écrivain, que celui-ci soit bon ou mauvais, finalement.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Je possède déjà des exemplaires chez moi, mais pour ceux qui habitent loin, il leur faudra encore attendre un ou deux mois, que le livre soit référencé dans les catalogues des libraires et surtout dans celui de l’éditeur.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Il faut savoir que pour survivre mon éditeur imprime en fonction des besoins, ce qui veut dire qu’on ne verra pas le livre dans les rayons des librairies (où il ne serait de toute façon resté que deux semaines avant que les invendus ne soient envoyés au pilon) mais on pourra le commander. Ceci dit, je vous donne un petit conseil : quand le moment sera venu, commandez-le plutôt sur le site de l’éditeur. Vous paierez certes les frais de port, mais on vous fera une remise de trente pour cent, ce qui n’est pas négligeable. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Je ne manquerai pas d’en reparler ici plus tard, quand ce sera le bon moment. Quant aux nouveaux lecteurs de Marche romane qui ne connaîtraient pas « Obscurité », je ne peux que les inviter à se procurer le livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Pour terminer, je tiens à exprimer ma gratitude à mes fidèles lectrices et lecteurs. En effet, certains se souviendront que ce qui constitue aujourd’hui le premier chapitre de ce livre était en fait une simple nouvelle. Puis certains m’ont demandé de lui donner une suite. Je me suis d’abord montré réticent puis finalement j’ai accepté de jouer le jeu. Sans eux, ce roman-là n’existerait pas aujourd’hui. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><img id="media-4902469" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://feuilly.hautetfort.com/media/01/00/1672267251.jpg" alt="littérature,obscurité" /></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation : ”Dieu présent partout”
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-02-04:5551526
2015-02-04T05:05:00+01:00
2015-02-04T05:05:00+01:00
« Le respect qui est dû à la présence de Dieu demande particulièrement que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Le respect qui est dû à la présence de Dieu demande particulièrement que l'on évite le péché. Oh ! combien cette vérité est efficace pour nous empêcher d'offenser la majesté infinie de cet être suradorable, <em>Dieu nous regarde</em> ! Ce solitaire s'en servit saintement, à l'égard d'une malheureuse qui le sollicitait au péché. « Allons, lui dit-il, dans la place publique » ; ce qui ayant comblé de confusion cette infâme créature, elle s'écria qu'il n'était pas possible de commettre des actions pareilles devant tant de monde. « Hélas ! lui répondit le solitaire, comment donc peut-on les faire devant Dieu ! » Un autre ermite se servit encore heureusement de la même pensée : dans un voyage s'étant trouvé dans une hôtellerie où il rencontra une femme qui le portait au crime, il lui dit qu'il le voulait bien, à condition qu'elle le mena en quelque lieu si retiré, qu'ils ne pussent être aperçus de personne. Ensuite cette femme l'ayant conduit dans plusieurs chambres écartées, car l'ermite lui disait toujours qu'il n'en trouvait pas d'assez retirées, comme elle en demandait la raison : « C'est, lui dit-il, que je n'en trouve point où nous ne soyons vus de Dieu. » Où ira le pécheur pour se cacher de son esprit, et pour fuir de devant sa face ? il n'y a point de ténèbres qui le puissent cacher à ses yeux ; car la nuit même sera lumineuse au milieu de ses plaisirs. L'obscurité des ténèbres n'est point obscure pour Dieu, elle est claire pour lui comme le jour ; et la nuit et le jour sont pour lui la même chose : comment donc faire, en sa présence, ce qu'on ne voudrait pas faire devant le moindre des hommes ? Si saint Bernard s'étonnait si fortement de ce que l'on osait pécher en la présence de son ange gardien, dans quel étonnement devons-nous être de ce que l'on est assez hardi d'offenser Dieu devant Dieu ? »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #008080;"> <a href="http://monsieurboudon.blogspot.fr/" target="_blank"><span style="color: #008080;"><strong>Vénérable Henri-Marie Boudon</strong></span></a></span> (1624-1702), <em>in</em> "Œuvres complètes de Boudon, Grand Archidiacre d'Evreux", Tome Premier (Dieu présent partout, ch. V), J.-P. Migne, Editeur, Paris, 1856.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4890804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/576534918.jpg" alt="chemin-nuit-2a.jpg" /></span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Samuel Beckett, Malone meurt
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-11-04:5481074
2014-11-04T05:00:00+01:00
2014-11-04T05:00:00+01:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4745179" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/1679572226.2.jpg" alt="Samuel Beckett, Malone meurt, jeu, solitude, obscurité" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 134.7pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Cette fois je sais où je vais. Ce n'est plus la nuit de jadis, de naguère. C'est un jeu maintenant, je vais jouer. Je n'ai pas su jouer jusqu'à présent. J'en avais envie, mais je savais que c'était impossible. Je m'y suis quand même appliqué, souvent. J'allumais partout, je regardais bien autour de moi, je me mettais à jouer avec ce que je voyais. Les gens et les choses ne demandent qu'à jouer, certains animaux aussi. Ça commençait bien. Ils venaient tous à moi, contents qu'on veuille jouer avec eux. Si je disais, Maintenant j'ai besoin d'un bossu, il en arrivait un aussitôt, fier de la belle bosse qui allait faire son numéro. Il ne lui venait pas à l'idée que je pourrais lui demander de se déshabiller. Mais je ne tardais pas à me retrouver seul, sans lumière C'est pourquoi j'ai renoncé à vouloir jouer et fait pour toujours miens l'informe et l'incertitude, les hypothèses incurieuses, l'obscurité, la longue marche les bras en avant, la cachette. Tel est le sérieux dont depuis bientôt un siècle je ne me suis pour ainsi dire jamais départi. Maintenant ça va changer, je ne veux plus faire autre chose que jouer. Non, je ne vais pas commencer par une exagération. Mais je jouerai une grande partie du temps, dorénavant, la plus grande partie, si je peux. Mais je ne réussira peut-être pas mieux qu'autrefois. Je vais peut-être me trouver abandonné comme autrefois, sans jouets, sans lumière. Alors je jouerai tout seul, je ferai comme si je me voyais. Avoir pu concevoir un tel projet m'encourage.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 134.7pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;mso-ansi-language:EN-GB;mso-fareast-language:EN-US;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 134.7pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Samuel Beckett, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Malone meurt</em>, éditions de Minuit, 1951, p. 9-10. </span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
AMER CONSTAT
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-10-12:5423098
2014-10-12T09:57:00+02:00
2014-10-12T09:57:00+02:00
AMER CONSTAT Entre deux obscurités l'éclair crisse...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4648817" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/1469714788.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>AMER CONSTAT </strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Éclat d'or dans une fenêtre de nuit</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Illuminant la totalité crépusculaire</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De sa lumière stridente de fin du monde.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Chante alors l'aurore de la chair mortelle</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D'une mélodie assaillante et tristement véridique... </strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">P. MILIQUE</span> </strong></span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Nocturne au vélomoteur
tag:cottetemard.hautetfort.com,2014-06-04:5383941
2014-06-04T10:25:00+02:00
2014-06-04T10:25:00+02:00
Pas de flambée dans la cheminée ce soir (la flemme de remonter des bûches)...
<p style="margin-top: 5px; margin-right: 5px; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; font-size: 13px; text-align: justify; padding: 0px;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><img id="media-4582014" style="float: left; margin-top: 0.2em; margin-right: 1.4em; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2106435504.JPG" alt="carnet,note,journal,prairie journal,nocturne,nuit,grande ourse,étoile,ciel,obscurité,sommeil,hypnagogique,blog littéraire de christian cottet-emard,littérature,écriture de soi,autobiographie,lampadaire,halo,ombre" />Pas de flambée dans la cheminée ce soir (la flemme de remonter des bûches) mais la tentation de déclencher une petite heure le thermostat de la chaudière à gaz afin d’oublier ces températures anormalement frisquettes pour un mois de juin.</span></p><p style="margin-top: 5px; margin-right: 5px; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; font-size: 13px; text-align: justify; padding: 0px;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">À cette époque de l’année, au moment où j’écris ces lignes, je devrais normalement être assis dehors au milieu des effluves des arbres et des buissons en fleur en train de fumer un havane capiteux. Au lieu de cela, je remonte le col de ma veste polaire et je sors sur le pas de la porte griller un petit cigare sec du genre de ceux dont on tire quelques bouffées rapides en hiver lorsqu’il fait trop froid pour rêver sous les étoiles.</span></p><p style="margin-top: 5px; margin-right: 5px; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; font-size: 13px; text-align: justify; padding: 0px;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Elles sont bien pâlottes cette nuit ces étoiles qui brillent par intermittence dans le ciel brouillé où se répercute l’écho sinistre du vrombissement d’un avion. Je vois ses feux clignoter très haut entre deux bandes d’espace encore dégagées. Parfois, ce grondement me tire de mon sommeil trop léger et je me retrouve dans la peau de l’enfant que j’étais à l’époque où j’habitais dans la ville provinciale des années soixante où la circulation automobile nocturne était presque inexistante.</span></p><p style="margin-top: 5px; margin-right: 5px; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; font-size: 13px; text-align: justify; padding: 0px;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">En ce temps lointain qui était celui d’un autre monde, la fenêtre de ma chambre donnait sur une petite rue éclairée par un réverbère dont le halo filtrait à travers les persiennes. J’exigeais qu’elles fussent entrouvertes pour ne pas me sentir absorbé dans le noir complet.</span></p><p style="margin-top: 5px; margin-right: 5px; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; font-size: 13px; text-align: justify; padding: 0px;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">À cette époque de mon très jeune âge, je ne dormais déjà que d’un œil. Il m’arrivait même de dormir les yeux ouverts, ce qui procura une nuit une belle frayeur à ma grand-mère venue discrètement vérifier si je ne m’étais pas découvert. Cela se produisait lorsque je me trouvais dans ce demi-sommeil qu’on appelle, je crois, la phase hypnagogique de l’endormissement.</span></p><p style="margin-top: 5px; margin-right: 5px; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; font-size: 13px; text-align: justify; padding: 0px;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Dans ces moments-là, le ronronnement lointain d’un vélomoteur m’arrivant aux oreilles que j’ai toujours eues extrêmement sensibles suffisait à ouvrir en moi un abîme de questions : comment quelqu’un pouvait-il avoir suffisamment d’audace pour rouler la nuit en vélomoteur ? Où se rendait-il à pareille heure ce motocycliste si téméraire ? Quelles ombres furtives balayait le faisceau de son phare perçant d’à peine quelques mètres l’énorme obscurité des routes de campagne encore si proches du centre ville chichement éclairé par de maigrichons lampadaires ? Quelle joie et quel tourment (mais la joie peut être aussi un tourment) jetaient-ils quelqu’un sur des routes inconnues et ténébreuses ?</span></p><p style="margin-top: 5px; margin-right: 5px; margin-bottom: 5px; margin-left: 0px; font-size: 13px; text-align: justify; padding: 0px;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Les mêmes questions me reviennent au passage nocturne de l’avion rempli de passagers somnolant dans les couloirs aériens. Le bruit étouffé de ses réacteurs, à cette distance et à cette hauteur, n’est pas si différent de celui du vélomoteur avalé par la Grande Ourse, non pas celle, rassurante, qui brille toute une belle saison à la même place, mais celle, invisible et toujours en chasse, silencieuse, qui rôde pour l’éternité et dévore tout sur son passage.</span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
CIORAN 40
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-27:5243988
2014-03-27T09:55:00+01:00
2014-03-27T09:55:00+01:00
"Le philosophe Ne dispose d'aucune vérité Alors que le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3024079" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/2051173697.jpg" alt="CIORAN.jpg" /><strong></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">"Le philosophe </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Ne dispose d'aucune vérité </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Alors que le dernier des poètes </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Semble souvent </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">En savoir plus long</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Que le plus grand philosophe"</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;"><span style="color: #008000;">(E.M. CIORAN)</span><br /></span></strong></p>
MILIQUE
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FLAMBOIEMENT INDULGENT
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-22:3720963
2014-03-22T01:03:00+01:00
2014-03-22T01:03:00+01:00
FLAMBOIEMENT INDULGENT Pur émerveillement...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3131228" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/4287446610.2.jpeg" alt="lumière.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong><span style="font-size: x-large;">FLAMBOIEMENT INDULGENT</span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Pur émerveillement d'émotion poétique</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Dans cet attendrissant silence advenu.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Au sortir d'une vertigineuse plongée vers l'occulté</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Surgit, subreptice, une petite lumière de ce labyrinthe obscur.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Quelque chose qui tient de la sensation rassurante,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Très précisément contemporain et radieux,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Aussi sauvage qu'un torrent de montagne,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Plus brûlant que le vent du désert,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui, décisif, va excéder chaque flamme d'espoir</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Jusque dans le flamboiement indulgent de leur vérité.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>P. MILIQUE</strong> </span></p>
Prieto
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Méditation : ténèbres et lumière
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-03-06:5315318
2014-03-06T07:20:31+01:00
2014-03-06T07:20:31+01:00
« La vérité, c'est que toute appréciation sincère repose sur un certain...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La vérité, c'est que toute appréciation sincère repose sur un certain mystère d'humilité, presque d'obscurité. L'homme qui a dit : "Bienheureux celui qui ne s'attend à rien, parce qu'il ne sera pas déçu", exprime la béatitude d'une manière imparfaite et mensongère. La vérité est celle-ci : bienheureux celui qui ne s'attend à rien, parce qu'il sera magnifiquement surpris. Celui qui ne s'attend à rien voit les roses plus rouges que le commun des hommes ne les voit, l'herbe plus verte et le soleil plus éblouissant. Bienheureux celui qui ne s'attend à rien parce qu'il possèdera les cités et les montagnes. Bienheureux celui qui est doux parce qu'il héritera la terre. Tant que nous ne concevons pas que les choses pourraient ne pas être, nous ne pouvons pas concevoir qu'elles soient. Tant que nous n'avons pas vu l'arrière-plan des ténèbres, nous ne pouvons admirer la lumière comme une chose unique et créée. Dès que nous avons vu ces ténèbres, toute lumière est claire, soudaine, aveuglante et divine. Tant que nous ne nous sommes pas représenté le néant, nous n'apprécierons pas à sa valeur la victoire de Dieu et nous ne pouvons concevoir aucun des trophées de son ancienne guerre. La vérité a un million de jeux fantasques, l'un d'eux est que nous ne savons rien tant que nous ne sommes pas au point de ne rien savoir. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Gilbert Keith Chesterton </strong>(1874-1936), <em>Hérétiques</em>, Trad. Jenny S. Bradley, Librairie Plon, coll. "Le Roseau d'Or", Paris, 1930.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4467561" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/2729277031.jpg" alt="soleil_nuages_noirs_a.jpg" /></span></p>
Tousstoutoui
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NUIT
tag:radiomirliton.hautetfort.com,2014-01-30:5021101
2014-01-30T14:43:00+01:00
2014-01-30T14:43:00+01:00
Chansons A demain soleil - Anne Sylvestre...
<p><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://radiomirliton.hautetfort.com/media/01/02/3798393133.jpeg" alt="" width="175" height="249" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Chansons</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: 'Georgia','serif';">A demain soleil - </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Cambria; mso-fareast-font-family: 'Arial Unicode MS'; mso-bidi-font-family: 'Arial Unicode MS'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><a title="Son site" href="https://www.annesylvestre.com/biographie/" target="_blank" rel="noopener">Anne Sylvestre</a></span><!-- [if gte mso 9]><![endif]--></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Les liens sont fournis uniquement quand ils mènent </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">à un site dépourvu de publicité.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Vous retrouverez facilement la plupart des chansons</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">et artistes à l'aide de tout moteur de recherche.</span></p>
MILIQUE
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LE MASQUE OBSCUR 1
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-12-28:5233878
2013-12-28T09:18:00+01:00
2013-12-28T09:18:00+01:00
LE MASQUE OBSCUR 1 Je n’aime guère...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4346417" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/3078952080.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>LE MASQUE OBSCUR</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>1<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Je n’aime guère t’assujettir ainsi à mes moments de douleurs</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mais, puisque tu me dis que tu n’entends que ça dans ma voix.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il serait donc inutile et vain de tenter de dissimuler cette réalité.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Lorsque j’affirme mon extrême lassitude de cette rude souffrance, </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ça n’est pas qu’une image instable traduisant une vue de mon esprit.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et encore ces pics paroxystiques ne sont que dispersés dans le temps !</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comment font donc ceux qui endurent cela à l’infime de chaque jour ?</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Si la vie a déjà prouvé ma probable incompatibilité avec le bonheur,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(Mais j’ai confiance, ton apprentissage fait de moi un élève prometteur)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Je ne possède pas davantage de folles prédispositions pour la douleur.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A cause de cela je suis honteux car l’irréductible présence des tiennes</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Devrait suffire à relativiser comme il le faudrait mes bobos dérisoires.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mais je me sais tellement désarmé, tellement peu fait pour affronter ça !</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Rien ne m’insupporte plus que d’avoir à affronter toute cette férocité,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tout ce tourment de masque obscur qui, dans son ampleur prodigieuse,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Me fait souffrir bien au-delà de mes mots qui me livrent, l’esprit hébété,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A un monde de pulsations anarchiques fragmenté en vifs éclats de logique.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE)</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE<br /></strong></span></p>
Littérature de partout
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Jean Tardieu, Formeries
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2013-12-25:5253852
2013-12-25T05:00:00+01:00
2013-12-25T05:00:00+01:00
Comme bientôt...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4376449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/3716306591.6.jpg" alt="imgres.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Comme bientôt</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Grains de sable les étoiles</em>)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Comme</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">j'entends déjà</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">mourir ma raison ma mémoire</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dans les chantiers déments de l'avenir</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">soit que j'ouvre la porte</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">ou que je <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la referme sur</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">l'obscurité qui m'enfante et qui m'efface</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">et qui livre au néant radieux le réel</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">toujours promis aussitôt dérobé</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">bientôt</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">ne seront plus les signes de tous noms</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">que grains de sable au fond des arches creuses</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">où fut le tendre globe de nos yeux et où</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">circule et se dérobe nu</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">le solitaire espace</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">et sonneront les sons des mots</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">toujours repris et déformés de bouche en bouche</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">et déjà dans ma voix</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">depuis longtemps</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">ils se sont sans rien</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">dire entrechoqués jusqu'à</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">l'éclatement</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">et redisant et redisant rabâchent</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">un seul époumoné murmure</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">car c'était toi oui c'était moi</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">l'un qui profère l'autre se tait</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">l'un qui parle et l'autre entend</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">si c'est lui c'est aussi moi</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">c'est vous aussi mais nul ne vient nul n'apparaît</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">pour interrompre ou désigner</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">l'origine et la fin sinon</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">cet astre obtus porté vers l'astre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">et cent mille qui viennent</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">vers cent mille autres qui s'en vont</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">en s'enfonçant dans cette nuit</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">inconcevable</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">où le miracle me fascine m'éblouit</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">me fait vivre me tue</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">mais sans remède</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Jean Tardieu, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Formeries</em>, Gallimard, 1976,</span></p><p style="padding-left: 60px;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4cm; text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">p. 35-36.</span></p>
Littérature de partout
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Valère Novarina, Notre parole
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2013-12-12:5243910
2013-12-12T05:00:00+01:00
2013-12-12T05:00:00+01:00
Qui communique ? Est-ce moi qui...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4361832" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/3716306591.3.jpg" alt="Valère Novarina, Notre parole, communiquer, parler, obscurité, exil " /></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 35.1pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Qui communique ? Est-ce moi qui parle ? Écoutons notre langue et comme il y a quelque chose de mystérieux dans<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ce mot même de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">personne</em>...Et comme nous avons reçu une idée trop petite, précise, trop étriquée, trop mensurée,, trop propriétaire de l'homme : « acteur social », « particulier », « consommateur », « ego d'artiste », « usager de soi »... Chacun de nous est bien plus ouvert, non fini, et visité. Il y a quelque chose de présent, d'absent et de furtif en nous. Comme si nous portions la marque de l'inconnu. Comme si l'homme était parmi les bêtes le seul animal qui ne s'appartienne pas. Il y a comme un voleur en nous, une présence dans la nuit. Nous ne pouvons en parler. Nous luttons contre lui pour lui demander son nom et il répond par des énigmes. Nous lui demandons son nom et c'est le nôtre qui a changé. Il y a un autre en moi, qui n'est pas vous, qui n'est <em style="mso-bidi-font-style: normal;">personne</em>.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 35.1pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Quand nous parlons, il y a dans notre parole un exil, une séparation d'avec nous-mêmes, une faille d'obscurité, une lumière, une autre présence et quelque chose qui nous sépare de nous. Parler est une scission de soi, un don, un départ. La parole part du moi en ce sens qu'elle le quitte. Il y a en nous, très au fond, la conscience d'une présence autre, d'un autre que nous même, accueilli et manquant, dont nous avons la garde secrète, dont nous gardons le manque et la marque.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 35.1pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 35.1pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Valère Novarina, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Notre parole</em>, dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le théâtre des paroles</em>, P.O.L, 2007, p. 237-239.</span></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 20.95pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 3.0cm; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></em></p>
MILIQUE
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CIORAN 4
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-11-15:3355042
2013-11-15T00:43:00+01:00
2013-11-15T00:43:00+01:00
"Toute ma vie Est un baptême d'ombres. Leurs baisers...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3024079" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/2051173697.jpg" alt="CIORAN.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>"Toute ma vie</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>Est un baptême d'ombres.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>Leurs baisers m'ont rendu mûr</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #003366;"><span style="font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>Pour l'obscurité et la tristesse."</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #003366;"><span style="font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong><br /></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #003366;"><span style="color: #008000; font-size: large;"><strong>(E.M. CIORAN)</strong></span><br /></span></p>
Littérature de partout
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Shoshana Rappaport, Milonga
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2013-05-30:5082199
2013-05-30T05:00:00+02:00
2013-05-30T05:00:00+02:00
[...] Si je pouvais je...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>[...]</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Si je pouvais je t'apprendrais tout ce que je ne t'ai pas appris.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Comment trouver les mots justes ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Je voudrais rêver. Le monde est fait de correspondances admirables. (Comme dans le conte inventif, il faudrait poser son souffle au sol et entendre le pas des hommes.) Pouvoir errer des années durant pour retrouver la clarté d'un feu de bois. Considérons les rencontres.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Nulle corneille noire assombrissant, obscurcissant le ciel.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il faudrait trancher dans le vif. Mais quoi ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ma foi, émerger de l'obscurité provisoire. (On n'hérite pas du courage.) Prendre appui sur l'obscurité passagère. Donner enfin sur un espace intérieur libre, hors des lieux communs. (Hors du champ des passions éteintes ?) Avancer. Une parole serait-elle inégale à celle qui la retient ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>C'est tout.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Voilà pour les faits. (Ne pouvoir offrir que ce qu'on a.)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(Sous prétexte de parler de nous, j'exerce à ma manière l'art de la miniature.)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il est des chemins qui tranquillisent. Des chemins qui rassurent et qui portent. Ce qui compte c'est le rapprochement. « Large porte de la connivence. » Porte laissée entrouverte. Porté toujours à y croire, porté à cet extraordinaire-là. (Tel étendard levé.)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Que vais-je faire ? (Ne pas sombrer.) Prendre les choses bravement. Voilà. Ne rien hâter. Vagabondage licite. Malgré tout. (Friends will be friends ?)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">[...]</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 63.8pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Shoshana Rappaport, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Milonga</em>, Le bruit du temps, 2013, p. 50-52.</span></span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation : Dieu dans l'obscurité
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-02-28:5001836
2013-02-28T09:44:27+01:00
2013-02-28T09:44:27+01:00
« Il faut (comme dit la petite Thérèse) passer par des tunnels très...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Il faut (comme dit la petite Thérèse) passer par des tunnels très obscurs, si obscurs que l'on se demande si le soleil existe encore. Il faut risquer sa vie, il faut se jeter les yeux fermés dans les bras du Bon Dieu qui nous attend dans cette obscurité. C'est à ce prix qu'est l'héroïsme des saints ! »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Un Chartreux</strong> (Dom Jean-Baptiste Porion, auteur de "Amour et Silence", † 1987), <em>Ecoles de silence</em>, Parole et Silence, 2001.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-3993937" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/3446550171.jpg" alt="arbres-nuit-a.jpg" /></span></p>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
Grande clarté
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2012-12-15:4929530
2012-12-15T23:30:46+01:00
2012-12-15T23:30:46+01:00
Que les poètes s’inspirent plus de la...
<p style="text-align: center;"><a href="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/02/02/3618547816.jpg" target="_blank"><img id="media-3883846" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/02/02/3348742420.jpg" alt="proust jeune.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong><span style="line-height: 115%;">Que les poètes s’inspirent plus de la nature, où, si le fond de tout est un et obscur, la forme de tout est individuelle et claire. Avec le secret de la vie, elle leur apprendra le dédain de l’obscurité. Est-ce que la nature nous cache le soleil, ou les milliers d’étoiles qui brillent sans voiles, éclatantes et indéchiffrables aux yeux de presque tous ? Est-ce que la nature ne nous fait pas toucher, rudement et à nu, la puissance de la mer ou du vent d’ouest ? A chaque homme elle donne d’exprimer clairement, pendant son passage sur la terre, les mystères les plus profonds de la vie et de la mort. Sont-ils pour cela pénétrés du vulgaire, malgré le vigoureux et expressif langage des désirs et des muscles, de la souffrance, de la chair pourrissant ou fleurie ? Et je devrais citer surtout, puisqu’il est la véritable <em>heure d’art</em> de la nature, le clair de lune où pour les seuls initiés, malgré qu’il luise si doucement sur tous, la nature, sans un néologisme depuis tant de siècles fait de la lumière avec de l’obscurité et joue de la flûte avec le silence.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong><span style="line-height: 115%;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong><span style="line-height: 115%;">Proust, <em>Contre l’obscurité</em>, 1896</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong><span style="line-height: 115%;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong><span style="line-height: 115%;"> </span></strong></span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
AMER CONSTAT
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-11-16:4877526
2012-11-16T09:16:00+01:00
2012-11-16T09:16:00+01:00
AMER CONSTAT Entre deux obscurités l'éclair...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3809319" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/2651056819.jpeg" alt="CREPUSCULE.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>AMER CONSTAT </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Éclat d'or dans une fenêtre couleur de nuit</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Illuminant le crépuscule exaspéré</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">De sa lumière stridente de fin du monde.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Chante alors l'aurore chagrine de la chair mortelle</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Son amère mélodie, assaillante et tristement vraie... </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">P. MILIQUE </span></strong></span></p></div>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
Auprès de ma blonde
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2012-11-01:4884278
2012-11-01T22:08:00+01:00
2012-11-01T22:08:00+01:00
Séchés éjaculats photographiés sous vitre, Monde vague...
<p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Séchés éjaculats photographiés sous vitre,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Monde vague alentour, – poème, cap au pitre !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Congelée libido d’assèchement du moi,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Triste conduit verbeux ne me tirant qu’un pouah !,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Tu fais pourtant la joie des petites dadames</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">De l’entrecuisse rêche extirpant semblant d’âme,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Et des garçons falots qui voudraient bien fourrer…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Si la Vierge ou chérie voulaient l’autoriser.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">N’intéressant personne ils s’entrelisent entre eux ;</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">L’audace ébaubissant ils phrasent à qui mieux-mieux, </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Se dilatent l’égo vers-librant sans vergogne </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Et finissent en bon cons par se finir à pogne.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Sentimentalisant ce qu’ils n’ont pas vécu</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Pour s’étonner plus tard que leur malheur a crû,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Ils pondent du commun en d’abstraites outrances</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Qui ne feront jamais de personne la transe, </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Vendent l’obscurité pour de la profondeur</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">A quelques amateurs qui s’inventent éditeurs.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">– Je me souviens qu’avant nos vieux jouaient au scrabble</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Et plus haut que leurs culs ne se pétaient le râble</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">(Lors, chômage et loisirs n’avaient point transformé</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Cent mil surdiplômés en rats d’auteurs paumés) ;</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Eux aussi au camping, l’été, fuyaient le monde</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Mais préféraient chanter quelque <em>Auprès de ma blonde</em>.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Je ne sais pas pour vous, mais j’ai bien rigolé</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">A envoyer ceci en vers si mal gaulés.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; font-family: 'times new roman', times;"><em><span style="line-height: 115%;">Appendice mal foutu</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Pas qu’<em>Auprès de ma Blonde</em> eût bien plus de talent,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Mais on y chantait plus, et c’est l’équivalent.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; text-indent: 7.1pt;" align="right"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Rh, 13 juillet 2012</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p>
MILIQUE
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JE M'ACCUSE 19
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-08-02:4716699
2012-08-02T05:29:00+02:00
2012-08-02T05:29:00+02:00
Je m'accuse De classer avec trop de facilite,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3582872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/2935823739.jpg" alt="JE M'ACCUSE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Je m'accuse </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">De classer avec trop de facilite,</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"> Dans l'obscur des caves </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Et des greniers de ma conscience endormie, </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Un passé encombré </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">D'objets mal identifiés </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Pour cause de coupable négligence</span></strong></span></p>
MILIQUE
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TRISTESSE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-05-08:4590976
2012-05-08T05:43:00+02:00
2012-05-08T05:43:00+02:00
TRISTESSE Un nuage est passé et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3427905" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/3445682398.jpeg" alt="TRISTESSE.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>TRISTESSE </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un nuage est passé et tout a obscurci.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Nous vivons au centre même d’un temps morose</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Aux chaudes larmes de nos délires.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A façonner l’amertume en perles de dégoût,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A errer dans un champs de ruines amères</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Disposées en mode survie </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Parfois la tristesse est une enfant</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ou alors, redondante voyageuse solitaire,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Elle s’affirme telle l’ultime fleur</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D’un vieil arbre décharné et agonisant.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>On a beau aimer entendre la nuit tomber,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui est en nous telle une barque qui flotte</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Toute en ondulations chevauchant les remous.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et la tristesse semble prendre un malin plaisir</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A toujours se déposer sur les points déjà sensibles</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Que la face lasse et sombre de chaque chose.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cela tombe bien, demain est un autre jour. </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Joie prévisible de l’alternance.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et à certaines réalités de prime abord opposées,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Faisant fi des préoccupations de chacun,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>En appréciant les instants de joie nouvelle</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La tristesse… c’est la vie pense-t-on !</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Chauds les cœurs camarades!</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Excédant l’absolu soleil des lendemains</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et de ramasser, indigné par leur chute, </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Prieto
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3 mai : Méditation
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-05-03:4702374
2012-05-03T11:10:38+02:00
2012-05-03T11:10:38+02:00
« Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">« Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que notre attention se disperse trop. Nous sommes à la merci de chaque action, et, entre deux de nos actions, nous nous réservons à peine la <strong>minute de silence et de lumière</strong> qui nous mettrait face à l’esprit vivificateur, présent en nous, mais paralysé par nous, oublié par nous, laissé à son obscurité dans notre fond d’âme et attendant vainement un regard, un cri du coeur, un mouvement d’amour. »</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Père Raoul Plus</strong> (1882-1958), <em>Dans le Christ Jésus</em>, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922.</span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"><img id="media-3565667" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/1306798472.jpg" alt="vitrail-2.jpg" /></span></p>
MILIQUE
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AMER CONSTAT
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-03-14:4040922
2012-03-14T15:55:00+01:00
2012-03-14T15:55:00+01:00
AMER CONSTAT Entre deux obscurités l'éclair...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3348188" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/599019422.jpg" alt="ECLAT D OR.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">AMER CONSTAT </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Éclat d'or dans une fenêtre de nuit</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Illuminant le crépuscule entier</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">De sa lumière stridente de fin du monde.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">Chante alors l'aurore de la chair mortelle</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">D'une mélodie assaillante et tristement véridique... </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: medium;">P. MILIQUE </span></strong></span></p>
Plume
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Gérard Augustin (1942 - 2012)
tag:poesiemaintenant.hautetfort.com,2012-01-23:4569264
2012-01-23T12:30:00+01:00
2012-01-23T12:30:00+01:00
L'obscurité douce opère des substitutions autour du temple il y a...
<p> </p><p>L'obscurité douce opère des substitutions</p><p>autour du temple il y a un étagement</p><p>d'ombres plus légères que l'air que nous</p><p>respirons et nous aspirons l'obscurité</p><p>qui tombe de la voûte intacte pour rester</p><p>silencieux pour ne pas troubler les corps</p><p>déchus qui gisent dans l'herbe et</p><p>se mêlent aux blocs éparpillés l'obscurité</p><p>fait écran entre notre visage et notre respiration</p><p>mais nous l'aspirons parce qu'elle nous rend</p><p>la vie que nous risquions de perdre</p><p>en faisant le tour du temple à la recherche</p><p>d'une entrée plus lisible qu'une grotte</p><p>dans l'obscurité qui nous permette de nous</p><p>souvenir de la première fois où nous avons</p><p>vu le temple quand il n'était encore</p><p>qu'un écran dans la ville dressé au-dessus</p><p>des arbousiers et de l'unique oranger</p><p>qui donne des oranges dont on peut manger</p><p>la peau et la peau est un nouvel écran</p><p>entre l'obscurité et notre respiration</p><p>d'étagement inaperçu en arrière-plan</p><p>nous aspirons le souvenir qui nous relève</p><p>d'entre les morts ceux qui ont attendu</p><p>cette visite pour colmater les trous béants</p><p>dans l'herbe où devraient reposer des tambours</p><p>en surnombre nous dissimulons les coulisses</p><p>de l'obscurité lorsqu'elle frôle notre visage</p><p>et falsifie les traits auxquels nous tenions</p><p>plus qu'à l'écran chaleureux de l'obscurité</p><p>mais ce souvenir masque l'obscurité</p><p>que nous essayons d'étendre à nos pieds</p><p>devant les marches trop hautes comme si</p><p>nous devions en jouir à notre heure</p><p>qui n'est pas encore arrivée à notre</p><p>naissance plaquée sur la scène</p><p>comme si la perspective de notre visage</p><p>devait nous être restituée quand toute</p><p>l'obscurité sera sortie des actes de vie</p><p>qui s'agitent entre les colonnes trop droites</p><p> </p><p>* * *</p><p> </p><p>Nous longeons les tentes où s'abritent</p><p>les grévistes de la faim et nous n'avons rien</p><p>à leur donner même pas un sourire parce</p><p>qu'il fait trop sombre et notre visage est</p><p>caché par les feuillages et nous n'osons</p><p>insister alors que des policiers veillent et</p><p>recueillent tous les sourires et les formules</p><p>d'encouragement pour en faire un testament</p><p>indéchiffrable nous avons quitté notre père</p><p>dans les beaux quartiers et nous n'avons gardé</p><p>en réserve que le sourire qui accompagnait</p><p>le départ et la descente dans la nuit de la rue</p><p>nous avons souri à la nuit comme si nous</p><p>voulions ajuster à la lumière des réverbères</p><p>une image synthétique de nous-mêmes qui</p><p>nous empêche de nous joindre aux grévistes</p><p>de la faim dont nous ignorons la détermination</p><p>et la cause nous préférons bavarder avec les</p><p>silhouettes du déclin de la ville qui nous</p><p>accompagnent comme des animaux fidèles</p><p>en nous interdisant de prononcer les noms</p><p>qui pourraient être reconnus et pourraient</p><p>faire de nous les amis de ceux qui veillent</p><p>auprès des tentes des minuscules abris à</p><p>même le trottoir que nous ne finissons pas de</p><p>parcourir avec la légère culpabilité de ceux</p><p>qui ont aperçu la vérité l'espace d'un éclair</p><p>et ne cherchent pas à la communiquer</p><p>surtout aux visages irrépressibles et</p><p>neutres qui nous entourent d'un défilé de</p><p>mots soufflés en sourdine les mêmes mots</p><p>que nous avons entendus chez notre père</p><p>mais comme l'aboutissement d'un événement</p><p>qui n'a pas eu lieu parce que nous n'en</p><p>croyons pas nos yeux nous prenons les tentes</p><p>pour des abris d'alpinistes éperdus glissés</p><p>dans la ville par la même effraction qui</p><p>introduit les visages et nous réfléchissons à</p><p>tous les mots monotones et excités à la fois</p><p>qui nous viennent dès que nous avons dépassé</p><p>les tentes et regagné la lumière de la place</p><p>qui nous arrive par négligence comme le seul</p><p>événement que nous méritons la lumière</p><p>suffisante au calcul de la vie</p><p> </p><p> </p><p style="text-align: right;"><em>Athènes dispersée parmi les fleurs</em> /</p><p style="text-align: right;">photos de Julien Augustin ; présentation de Michel Cassir.</p><p style="text-align: right;">- éd. L'Harmattan, 2010 (collection<em> Levée d'Ancre</em>).</p><p> </p><p> </p><p><strong><em>Gérard Augustin</em></strong></p><p style="text-align: justify;">Né en 1942, il vient de nous quitter le 20 janvier 2012.</p><p style="text-align: justify;">Parmi ses autres recueils : <em>Sans intention </em>(éd. Atelier des Grames, 1970) ;<em> Vies nouvelles</em> (éd. Flammarion, 1979) ; <em>Indes méditerranéennes </em>(éd. Flammarion, 1984) ;<em> Dragons</em> (éd. Atelier des Grames, 1987) ; <em>Sinon pour cette lumière</em> (éd. Atelier des Grames, 1991) ; <em>La fille de Roland </em>(éd. Atelier des Grames, 1992) ; <em>Dialogue avec la Sibylle au bord du lac Averne</em> (éd. Digraphe, 1998) ;<em> Le guide des égarés</em> (éd. Digraphe, 1999) ; <em>Le voyage de Lao-Tseu à Constantinople</em> (éd. L'Harmattan, 2004) ; <em>Nicosie</em> (éd. L'Harmattan, 2008).</p><p style="text-align: justify;">Nombreuses traductions de poètes grecs contemporains : Ntinios Siotis, Myrta Sessarego, Nanos Valaoritis, ...</p><p style="text-align: left;">Un hommage de Marc Fontana :<br />http://www.culture.paris-sorbonne.fr/placedelasorbonne/2013/01/07/pour-saluer-gerard-augustin-par-marc-fontana/</p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Pensée du Jour...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2011-07-09:3706898
2011-07-09T08:12:27+02:00
2011-07-09T08:12:27+02:00
Mieux vaut allumer ...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Mieux vaut allumer <img id="media-3113142" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/00/1072060335.2.jpeg" alt="images-3.jpeg" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">une chandelle</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">que de maudire</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">l'obscurité.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Proverbe chinois)</span></em></span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
Jean-Pascal DUBOST, à la LAMPE FRONTALE
tag:surduvent.hautetfort.com,2009-07-21:2289730
2009-07-21T21:30:00+02:00
2009-07-21T21:30:00+02:00
Allez dans la langue, l'obscurité en vaut la chandelle...
<p><span style="font-family: mceinline;"><br /></span></p> <blockquote> <p><span style="font-family: mceinline;">Allez dans la langue, l'obscurité en vaut la chandelle</span></p> <p><span style="font-family: mceinline;"><br /></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-family: mceinline;">Jean-Pascal DUBOST, extrait d'un chantier en cours, publié par N4728.</span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-family: mceinline;"><br /></span></p> <p style="text-align: right;"> </p> </blockquote>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Les insouciantes
tag:certainsjours.hautetfort.com,2009-06-13:2249576
2009-06-13T21:28:00+02:00
2009-06-13T21:28:00+02:00
"Et si les bas-fonds remontaient à la surface ?" Question...
<p><b>"Et si les bas-fonds remontaient à la surface ?"</b></p> <p><b><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/01/1361734293.png" id="media-1829871" alt="bas fonds1388.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1829871" /></b></p> <p>Question inspirée par <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/06/26/lles-dessous-de-l-attente.html">J.B. PONTALIS</a> <i>("traversée des ombres")</i>, après avoir passé des heures à regarder le fleuve.</p> <p>Photo : Deux <i>insouciantes</i> sur les berges de la Saône vues du quai St Antoine à Lyon, en Juin 2009. © Frb.</p>
kl loth
http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/about.html
Jour sombre
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2008-09-06:1788561
2008-09-06T12:25:00+02:00
2008-09-06T12:25:00+02:00
Ambiance lugubre ces derniers jours où le mauvais temps sévit. Vue de...
<p style="text-align: justify;">Ambiance lugubre ces derniers jours où le mauvais temps sévit.<br /> Vue de l'intérieur de l'appartement un peu avant midi… Seule la baie vitrée apporte un minimum de lumière, sinon la photo serait quasi noire.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/00/756467112.jpg" id="media-1264484" alt="jour-sombre.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>
tiniak
http://pavupapri.hautetfort.com/about.html
inanité sonore
tag:pavupapri.hautetfort.com,2008-07-16:1706372
2008-07-16T12:25:00+02:00
2008-07-16T12:25:00+02:00
Pas à pas confiants aveugle, je l'entends avancer lentement dans...
<div style="text-align: left"><a href="http://epinal.blogspot.com/" title="atteindre le blog de GAENA..."><img name="media-1125072" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/01/699359082.jpg" alt="Gaena_strip.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1125072" /></a></div> <p>Pas à pas confiants<br /> aveugle, je l'entends<br /> avancer lentement<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Dans cet état latent<br /> de mon retranchement<br /> je la perçois vibrant<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Elle sait que j'y suis<br /> et comme je la suis<br /> tout mon corps ébahi<br /> <b>dans la Chambre Noire<br /></b><br /> Pour elle aucun repli<br /> bien au-delà de l'ouïe<br /> je sais tout de sa vie<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> La voilà qui s'effeuille<br /> se démaquille l'oeil<br /> odeurs que je recueille<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Ce parfum qui l'habille<br /> en exsudats de fille<br /> tout l'espace en fourmille<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Puis, c'est le moment doux<br /> genou contre genoux<br /> des lèvres sur le cou<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Le moment rouge sang<br /> de nos peaux palpitant<br /> au moindre attouchement<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Débute un festival<br /> de lumière abyssale<br /> et de chaleur foetale<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Mes mains ont mille doigts<br /> ses cris ont mille voix<br /> qui font chanter les bois<br /> <b>dans la Chambre Noire</b><br /> <br /> Et je meurs sur le dos<br /> - passe un souffle nouveau<br /> elle ouvre les rideaux<br /> <b>sur la Chambre Noire</b></p> <p align="right"><span style="color: #999999;">tiniak le niak inspiré d'une photo</span><br /> <span style="color: #999999;">extraite de <a href="http://epinal.blogspot.com/" title="atteindre le blog..."><span style="color: #ffffff; background-color: #333333;"><b>La CHAMBRE NOIRE de Gaëna</b></span></a></span><br /> <span style="color: #999999;">© 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></p>
JustmarieD
http://www.lesfemmesendisent.fr/about.html
Un jeudi au Danemark - part 3
tag:www.lesfemmesendisent.fr,2007-08-30:4831807
2007-08-30T22:15:00+02:00
2007-08-30T22:15:00+02:00
Nous voguons vers le nord de Copenhague et là un attroupement...
<div style="text-align: center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><a target="_blank" href="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/02/01/294658047.jpg"></a></span></div> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal">Nous voguons vers le nord de Copenhague et là un attroupement terrestre attire notre attention : petite fanfare militaire, ça ressemble à une cérémonie mais que célèbrent-ils face à la mer ? ah mais regardez là : la petite sirène. Bon là je dois bien vous dire qu’on devrait l’appeler la toute petite sirène parce qu’en fait la miss relève plus de la sardine que du thon, la guide nous explique que ce n’est plus l’original, qu’en fait ce dernier se trouve dans un coffre DECAPITE … arghhh il y a pourtant un guignol qui s’est fait la tête de la petite sirène, ben oui ça doit faire un joli presse-papier non ?? Bon en plus vu qu’on la voit de l’eau du coup elle nous tourne le dos donc taaaadaaaaa la photo des fesses de la petite sirène</p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><a target="_blank" href="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/00/00/596228212.jpg"><img name="media-36302" src="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/00/00/596228212.jpg" alt="9081a862ab2999cdc34839b089510cfb.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-36302" /></a></span></div> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">(bon là je ne vous cache pas que photo et fesses 2 fois dans la même note va probablement attirer sur mon blog un grand<span> </span> nombre de visiteurs venus d’ailleurs … allez ouste du balai, y’a rien de ce que vous cherchez ici … non non : on y parle juste de femmes libres et aventurières qui matent les fesses des gros poissons en frétillant de plaisir sous les caresses du … vent, avant d’aller dormir dans une chambrée de huit … voyez bien : rien d’excitant !!) (juste pour rire dans deux jours je vous fais une image des stats </span><span style="font-size: 8pt; font-family: Wingdings"><span>J</span></span><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">)</span></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Nous rentrons sur le c anal qui mène au centre de la ville en passant par des ponts si bas que nous avons le réflexe de rentrer la tête dans les épaules (vous l’avez fait là ? vous avez la tête rentrée dans les épaules ? au boulot ?</span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Wingdings"><span>J</span></span><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">) puis déchargement de la baleine en l’occurrence moi rrrrrooo je blague !!</span></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Nous voilà de retour sur la terre ferme, nous découvrons par hasard une foire et là re-taaaaadaaaaa qu’est-ce que je vois « les galettes de chaises spéciales Cath » les fameuses galettes de chaise en feutre super jolies et trop classes !!</span></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><a target="_blank" href="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/02/01/294658047.jpg"></a></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><img name="media-36304" src="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/02/01/294658047.jpg" alt="ad8c32420991985dcb54a68a24cee8ac.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-36304" /></span></div> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Puis parce que de temps en temps faut bien se nourrir et que surtout il faut que je recharge la batterie du fauteuil nous nous installons à une terrasse d’un resto italien (pensée pour Pascal entre autres …), pendant que nous rechargeons toutes les batteries nous nous plions à une coutume locale top zen-attitude : chaque chaise est garnie d’un plaid pour prévenir le petit coup de froid qui ne manquerait pas de chasser les clients prématurément, tout le monde s’emballe dans son petit plaid et ça c’est juste le pied total !! voyez plutôt elles sont pas mimi comme tout les cops ??</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><a target="_blank" href="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/00/01/2015586616.jpg"><img name="media-36306" src="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/00/01/2015586616.jpg" alt="bc28dc48af6080ec466412a9f23c0c2d.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-36306" /></a></span></div> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Bon à noter que la coutume veut <font color="#FF00FF"><strong>qu’ON NE PARTE PAS AVEC LE PLAID</strong></font>, ben non : on le replie et <font color="#3366FF"><strong>ON LE LAISSE</strong></font> et là je pense que c’est le genre de truc, en France : plaid le matin, le soir peau de chagrin !! mais à cogiter quand même pour vos terrasses, c’est super joli et très très agréable mmmmmmmmmmh je reprendrais bien un petit coup de plaid danois moi !!</span></p> <p><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">La journée va se clore par une longue, longue marche pour aller au cocktail informel, une terrasse en bois en bordure des quais, des canapés blancs et …. Re-les plaids mais rouges cette fois !!! et puis aussi de jour comme de nuit des bougies allumées partout et ça c’est aussi super chaleureux.</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><a target="_blank" href="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/02/01/1623047291.jpg"><img src="http://lesfemmesendisent.hautetfort.com/media/02/01/1623047291.jpg" alt="66d5c2d09fbb40b6d596a2d143c5583b.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-36312" name="media-36312" /></a></span></div> <p><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Bon là nous sommes accueillies par la CEO du concours et là nos dernières illusions s’envolent : elle ne sait pas qui je suis il est donc fort peu probable que nous gagnons quoique ce soit, en fait non : nous ne gagnons pas le prix mais nous avons gagné cette magnifique journée et ça c’est déjà énorme ! Là le jeu consiste à comprendre et se faire comprendre en anglais mais parlé ou écouté par : une chinoise, une coréenne, un argentin, un espagnol, quelques danois et des gens de … Chambéry : ouais les pompiers sont arrivés !!</span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Trêve de plaisir : il est plus de 23h00, une petite marche encore pour retrouver l’auberge, <font color="#FF9900"><strong>nous sommes levées depuis plus de 20 heures, je crois qu’on appelle ça une journée bien remplie non ?</strong></font> direction dodo !</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Nous arrivons à l’auberge et je pilote au radar, petite bataille avec les cartes magnétiques pour l’ascenseur<span> </span> puis nous entrons, non sans pouffer de rire, dans la chambre plongée dans l’obscurité avec une seule hâte : d’être en position horizontale pour quelques heures <font color="#FF9900"><strong>mais …</strong></font></span></p>