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Littérature de partout
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Édith de la Héronnière, Mais la mer dit non
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-07-23:5965337
2017-07-23T05:00:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5663175" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/00/4238809477.jpeg" alt="AVT_De-la-Heronniere-E_5669.jpeg" /></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Non est un mot brutal. Il n’a pas la rondeur du oui. S’il fallait lui attribuer une couleur ce serait le noir, ou le blanc de la mort. Ses connotations sont, si l’on peut dire, négatives, hostiles et rédhibitoires. Les images qui l’accompagnent sont loin d’être sympathiques ; un mur, une porte qui se ferme sous le nez de celui qui reste dehors, un visage qui se rétracte devant celui qui est regardé, une main qui se crispe sur le bras de l’enfant et l’empêche de courir, de chahuter, de rire. Non est la barrière, la signalisation ronde et rouge coupée en deux par un trait horizontal sur les routes, sur les portes, dans les cœurs. Le mot nous ramène à l’enfance et à ses interdits qui sont la face noire de l’apprentissage qu’ensuite la vie se charge de gommer. Erreur, impasse, mauvais chemin, mot de mélasse et de goudron dont la lumière semble absente. Qui d’entre nous aime à se l’entendre dire ? Mais un abîme existe entre celui qui le prononce et celui qui le reçoit. Et dans la vie nous nous trouvons tantôt d’un bord, tantôt de l’autre bord de cet abîme, sans qu’il soit possible de l’enjamber.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Édith de la Héronnière, <em>Mais la mer dit non</em>, Isolato, 2011, p. 18.</span></p>
MILIQUE
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LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 3
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-11-20:5862717
2016-11-20T09:56:00+01:00
2016-11-20T09:56:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5482553" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/2849636270.jpg" alt="au magma présent de l'écriture" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong>A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.</strong></span><br /><span style="color: #0000ff;"><strong>Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</strong> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE</strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>3<br /></strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>Je n'en peux de toute cette médiocrité ordinaire<br clear="none" />Tout comme de leurs effets négatifs tant amplifiés.<br clear="none" /><br clear="none" />Je n'en peux plus de tout ce fiel qui s'accumule,<br clear="none" />Et je dois d'urgence faire cesser ces bassesses<br clear="none" />Avant qu'elles ne s'effondrent dans le dédain<br clear="none" />Inévitablement initié par les effets de l'habitude.<br clear="none" /><br clear="none" />La tolérance flirte bien souvent avec l'indifférence,<br clear="none" />Et je ne suis plus qu'un désenchanté dans le morose.<br clear="none" />C'est ce morose-là qui dirige le cours de mes pensées.</strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></div>
Littérature de partout
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Antoine Emaz, Planche
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-04-04:5783703
2016-04-04T05:00:00+02:00
2016-04-04T05:00:00+02:00
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<p> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5337835" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/1385343812.jpg" alt="Antoine Emaz, Plance, monde sans issue, poésie" /></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Tel qu’il est, et compte tenu de l’histoire, ce monde paraît sans issue. À partir de là, on peut commencer le travail vers quelle résistance ou quel espoir, même malingre. Poésie, une charpie de mots pour soigner, accompagner un peu cette blessure du négatif. Chanter quoi dans ce tohu-bohu de misères et d’impasses ? Chanter. Le peu possible. À bouche fermée, si nécessaire.</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Je revois le visage de cette élève de 2<sup>e</sup> me demandant pourquoi ce que j’écris est « si sombre ». Dans son ton, ce n’était pas une critique, plutôt une lassitude. Je comprends très bien ce désir d’échappatoire que mes poèmes ne permettent guère. « Nous ne sortirons pas du sort des condamnés » écrivait déjà Reverdy. Le poète n’est pas un enchanteur, même « pourrissant ». Mais il ne confond jamais peu et rien.</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Antoine Emaz, <em>Planche</em>, Rehauts, 2016, p. 46.</span></p>
Kraly
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Santé & Cosmo Tellurisme... (35)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-03-31:5781873
2016-03-31T05:00:00+02:00
2016-03-31T05:00:00+02:00
Les pierres ont une âme (suite) : L'homme de jadis, par...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff0000;"><strong>Les pierres ont une âme (suite) :</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff6600;"><img id="media-5334714" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/02/349057970.16.jpeg" alt="cosmo tellurisme,pierres,âme,positif,négatif,insolite,cathédrales,sanctuaires,énergies,édifiés,anciens,puissance,forces,nature,mégalithes,transformer,legrais,Altenbach,dangles,livre,réflexion,comprendre,savoir,connaître" />L'homme de jadis, par ce savoir et cette connaissance, aujourd'hui perdus, savait comment canaliser ces énergies et <strong>connaissait le moyen de transformer un lien négatif en un lien positif.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff6600;">Par des mégalithes ou des constructions parfois insolites, les Anciens ont su dompter ces forces de la nature et transformer certains sites extrêmement perturbés en lieux bénéfiques et régénérateurs, en utilisant la puissance des courants telluriques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff6600;">Les sanctuaires qui se sont succédé aux emplacements des cathédrales étaient édifiés en fonction de ce savoir concernant les énergies cosmo-telluriques.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">(Extrait de "Santé et Cosmo Tellurisme" de B. Legrais & G. Altenbach - Ed. "Dangles" - 1984)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">à suivre...</span></em></span></p>
Kraly
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La Pensée Positive... (13)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-01-03:5738883
2016-01-03T05:00:00+01:00
2016-01-03T05:00:00+01:00
Le style explicatif positif ou négatif : Dans le cadre de...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5256029" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/02/1915680420.34.jpeg" alt="pensées positives,nürnberger,écrivain,philosophie,positif,négatif,optimisme,pessimisme,comprendre,savoir,connaître" />Le style explicatif positif ou négatif :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #008080;">Dans le cadre de ses recherches, le psychologue américain Martin Seligman s'est posé la question suivante : comment les différents styles explicatifs, c'est-à-dire la prépondérance de l'optimisme ou du pessimisme, agissent-ils sur les actions et les comportements futurs ? Et les résultats de ses études montrent que les styles explicatifs influencent considérablement le niveau de motivation à agir ou à se comporter de telle ou telle manière. Manifestement, la raison objective d'une réussite ou d'un échec tient d'abord à des explications et à des jugements tout prêts.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">(Extrait de "La Pensée Positive" de Elke Nürnberger - Ed. "Ecolibris" - 2014)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">à suivre...</span></em></span></p>
MILIQUE
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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-11-24:3670100
2013-11-24T17:31:00+01:00
2013-11-24T17:31:00+01:00
IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT Cela a débuté par un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3069384" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/1156471538.jpg" alt="DEPRESSIF.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT</strong></span><br /><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Peu de temps après,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Rien n’y fait plus désormais !</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le goût de vivre s’est brisé sans retour.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il n’est plus qu’une plaie à vif.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans un grand apaisement</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Se désintégrer en un flash de particules invisibles.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un désordre suscité par l’omniprésence</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Nous vivons dans un monde de folie,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un monde de hantises et de pulsions secrètes,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Aveuglés que nous sommes par un véritable panel</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il y a tellement de motivations étranges </strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans les infimes événements du quotidien.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Alors, on erre le long des images intérieures,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans un jeu terrible et fascinant.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel </strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ils ressassent jusqu’à la nausée</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le passage du temps et les occasions manquées. </strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Jamais faites par personne.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Des choses qui bousculent l’existence.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Leur médiocrité sûrement !</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et encore ne savent-ils rien du futur…</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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N'ÊTRE RIEN !
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-04-17:5039958
2013-04-17T09:44:00+02:00
2013-04-17T09:44:00+02:00
N'ÊTRE RIEN ! C'est vrai qu'elles...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4052734" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/1076137847.jpeg" alt="au magma present de l'ecriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong><span style="color: #339966;"><span style="font-size: medium;">N'ÊTRE RIEN !</span></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>C'est vrai qu'elles prennent des proportions effarantes</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>Ces notions de culpabilités porteuses d'une mélancolie</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>Qui suinte de rêves improbables et toujours inassouvis.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>Le lien essentiel existant avec l'expérience de la déraison</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>Impose une suite continue de destructions partielles</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>Au cœur d'un impossible transférable qui confirme</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>Le ressort perdu, cependant lourd de significations,</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>Sans jamais apporter l'ombre d'un quelconque démenti</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>A l'humiliation ultime patiemment concoctée.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>On ne peut pas vivre quand on sait n'être rien!</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE </strong></span></span></p>
Kraly
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Astuces feng shui... (15)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2012-10-22:4872874
2012-10-22T05:00:00+02:00
2012-10-22T05:00:00+02:00
Les miroirs dans le séjour : Lorsque les miroirs accroissent...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><strong><span style="color: #ff0000;">Les miroirs dans le séjour :</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3802501" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/00/1187573466.2.jpg" alt="miroir-mito.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #6633ff;"><br />Lorsque les miroirs accroissent l'impression d'espace d'une pièce, ils apportent un chi propice. Tant qu'ils ne reflètent pas directement la porte d'entrée, des toilettes, des escaliers et d'autres sources de chi négatif, les miroirs muraux dans le séjour sont un excellent Feng Shui. Les miroirs ne doivent jamais être placés trop bas ou trop haut, car cela suscite un déséquilibre de l'énergie chi dans la maison. Les miroirs élargissent efficacement l'espace. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="color: #ff0000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><em>(Extrait de "365 astuces feng shui" de Lillian Too - Guy Trédaniel Editeur - 2006)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="color: #ff0000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><em>à suivre...</em></span></p>
Prieto
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18 avril : Méditation
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-04-18:4683463
2012-04-18T09:28:42+02:00
2012-04-18T09:28:42+02:00
« Nous sommes parfois tellement obnubilés par ce qui ne va pas, par ce qui...
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">« Nous sommes parfois tellement obnubilés par ce qui ne va pas, par ce qui (selon nos critères à nous !) devrait être différent dans notre situation, que nous en oublions le positif et de plus nous ne savons pas mettre à profit tous les aspects de notre situation, même les aspects apparemment négatifs, pour nous rapprocher de Dieu, grandir dans la foi, l'amour, l'humilité. Ce qui nous manque, c'est surtout cette conviction que "l'amour de Dieu tire profit de tout, du bien comme du mal qu'il trouve en moi" (sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, s'inspirant de Jean de la Croix). Combien d'imperfections qui sont les nôtres, au lieu de nous en lamenter et de vouloir en être débarrassés à tout prix, pourraient être des occasions splendides de progresser dans l'humilité et la confiance en la miséricorde de Dieu, et donc dans la sainteté.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Le problème de fond est que nous avons trop nos critères à nous sur ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, et nous n'avons pas suffisamment confiance dans la Sagesse et la puissance de Dieu ; nous ne croyons pas qu'il soit capable d'utiliser tout pour notre bien et que jamais, en quelque circonstance que ce soit il ne nous laisse manquer de l'essentiel, c'est-à-dire en fin de compte de ce qui nous permet d'aimer davantage. Car grandir, ou s'épanouir, dans la vie spirituelle, c'est apprendre à aimer. Tant de circonstances que j'estime dommageables pourraient de fait être pour moi, si j'avais plus de foi, des occasions précieuses d'aimer davantage : d'être plus patient, plus humble, plus doux, plus miséricordieux, de m'abandonner plus dans les mains de Dieu. »</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>P. Jacques Philippe</strong>, <em>Recherche la Paix et poursuis-la - Petit Traité sur la Paix du Coeur</em>, Edition des Béatitudes, 1991.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"><img id="media-3543688" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://chemindamourverslepere-aufildesjours.hautetfort.com/media/00/02/1520111647.jpg" alt="enfant-main-2.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Ci-dessus, statuette en vente sur <a title="statuette de la confiance" href="http://www.ephese.fr/A-4078-enfant-dans-une-main.aspx" target="_blank"><span style="color: #000000;">Ephèse Diffusion</span></a></span></p></div>
Pourny
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Temps révolus. Changement d'époque.
tag:michelpourny.hautetfort.com,2010-12-05:3015011
2010-12-05T12:26:59+01:00
2010-12-05T12:26:59+01:00
T emps révolus. Changement d’époque. Tout va vite. Les...
<p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <strong><span style="font-size: medium;"><span style="color: #0000ff; font-size: x-large;">T</span>emps révolus. Changement d’époque. Tout va vite. Les distances raccourcissent. D’ailleurs il n’y a plus de distances. Personne ne les prend plus ses distances. On a le nez collé aux situations. Le pied à Tokyo et la tête à New York, simultanément. Quand on est à Islamabad on est à Paris. Mais si ! C’est pour bientôt. La technologie sans fil en quelques années a tissé sa toile sur le globe. Les satellites veillent, surveillent, photographient. Tout le monde photographie tout le monde. Et hop ! Sur une capsule de la taille d’un timbre poste, vous avez en images toutes les cérémonies possibles, mariage, communion, mille photos d’identité des élèves d’un collège, et même des films ! Vous avez des films sur un timbre poste ! </span></strong></span><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Alors quand je dis que je passe encore des heures dans un labo sous mansarde à tenter de faire apparaître les détails dans les ombres, ou ce qui est aussi laborieux, dans les hautes lumières, on me regarde avec un mélange d’admiration et de commisération. Je note avec satisfaction que personne jamais ne susurre la moindre critique, et pourtant il y aurait de quoi. Mes tirages sont encore en noir et blanc, alors que depuis un siècle les frères Lumière ont inventé les autochromes, et que la moindre image produite par un appareil Playmobil pour enfant de 6 à 10 ans livre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel avec une définition supérieure à ce qu’offraient les optiques de prix il y a vingt ans. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Au commencement, mes images nécessitent l’achat d’un film noir et blanc à grain fin dans un grand centre parisien (au centre Leclerc, je ne pose plus la question à la spécialiste « médias » au risque d’une plainte pour agression, j’exagère à peine, elle alerte ses collègues hommes, des vrais du métier eux, qui se rappellent avoir entre aperçu un grand-père aujourd’hui décédé le pauvre, qui manipulait avec délicatesse un long ruban transparent dégoulinant en s’écriant : <em>chouette, il y en a deux ou trois qui sont tirables</em> !). </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Le film acquis, il faut le charger dans l’appareil, mettre ses lunettes, enfiler l’amorce dans la fente, passer délicatement les perforations sur les engrenages du cabestan, armer doucement, et quand on a fait tout ça, tenter à l’aveugle les deux premières vues car on ne sait jamais si elles ont pris le jour avant la fermeture du dos. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Survient alors le moment le plus agréable de l’opération : la prise de vues. Sans cellule (on disait posemètre), comme ça au pif, on dira ce qu’on voudra, mais cette façon primaire d’opérer cultive le sixième sens (les photographes l’ont obligatoirement) : celui de la lumière, de la bonne exposition. Pleine campagne, paysage aux couleurs variées, profondeur des bruns de la terre, bleus, blancs, roses du ciel, innombrables nuances de verts et de jaunes par les champs et les bois, blancheur des maisons du village frappées de soleil, allez, pas d’hésitation, f :8 au 125°. Attention malheureux, le vent souffle sur les blés ! On pousse au 500° pour que les épis soient nets, on ouvre à 4, c’est machinal, c’est le métier. J’arrête là les données techniques, car les nouveaux savants, les vendeurs FNAC ou autres je-sais-tout d’aujourd’hui pouffent de rire : avec le numérique mon brave monsieur, on ne s’embarrasse plus d’évaluer niveau d’éclairement ni degré de flou dans les blés, on prend dix vues successives, il y en a toujours une de réussie. Changement d’époque vous disais-je. L’homme la femme et l’enfant disparaissent derrière l’objet . Les dieux une fois enterrés, leur absence étant devenue insupportable, il a bien fallu les remplacer. C’est le rôle de ces nouveaux ustensiles qui font tout à notre place : omniscients, ubiquistes, capables de tout. Bon. </span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Une fois le film exposé, on rembobine en tournant une manivelle. Tiens, encore une chose qui disparaît. Vous allez me dire, pour démarrer une automobile par moins quinze en plein hiver, pour nos grands-parents c’était une souffrance je l’accorde. Dans le cas de la boîte à images, le geste du rembobinage n’est pas déplaisant : confirmation d’un travail accompli, joie intense de savoir qu’on enferme dans une petite cassette, image par image, des œuvres potentielles, qui sait, peut-être des chefs d’œuvre. Je mettrais un bémol à cette envolée, car le système argentique ne délivrant l’image qu’après un long processus appelé développement, vous n’êtes jamais sûr avant le retour à la maison, que le guépard que vous avez cru capter en pleine course au Kenya courra encore sur le négatif. Pire, il vous faudra vivre dans l’angoisse jusqu’à l’extraction du film de la cuve pour vérifier si à l’occasion du mariage de votre fils, le cordon du flash était bien enclenché, et si la vitesse de synchronisation était correctement engagée. Je dois reconnaître ici un avantage indéniable du système numérique : on sait dans l’instant si la photo est bonne… en gros. Mais je reviens à mon propos, j’en étais à : …<em>des œuvres potentielles, des chefs d’œuvre…</em>. C’est pourquoi pour ma part, je tourne lentement la manivelle, d’ailleurs cela évite de rayer le film. Car savez-vous, contrairement à l’image électronique, le film est fragile, il faut le préserver, le ménager, par exemple en plein été, si son traitement n’est pas envisagé dans l’immédiat, un conseil : placez-le dans le compartiment beurre du réfrigérateur. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Une fois ces opérations effectuées, pour que vous vous rendiez compte des difficultés, on est un peu dans la situation du concurrent de la Route du Rhum qui n’a pas encore quitté St Malo. On monte à l’étage. Auparavant toutefois, je dois rendre un hommage. En photographie comme en tant d’autres domaines, rien ne serait réalisé s’il n’y avait eu des pionniers. N’ayez crainte, je ne vais pas rappeler les premières expériences de Louis Jacques Mandé ou Joseph Nicéphore, ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque, non je vais me contenter d’évoquer un nom, un homme, un héros. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Monsieur Houppé. Connu surtout pour la construction des agrandisseurs Imperator en bois précieux africain, au parallélisme respecté au centième de millimètre entre les plans : plaque sensible, platine porte objectif et plateau, et pour la conception d’une lampe jaune recouverte de sept couches de peinture au four, dont l’intensité lumineuse permettait de juger confortablement la densité des tirages tout en restant parfaitement inactinique à un mètre des bromures, cet homme, bien avant Ansel Adams et Philippe Salaün (qui restent aujourd’hui encore des références en matière de tirage d’épreuves photographiques) cet homme avait dû tomber tout petit dans un bain de génol-hydroquinone. Pendant ses cours, il lui arrivait d’impressionner « <em>deux plaques d’un même sujet, donc même éclairage et avec le même diaphragme, l’une au 1/25° de seconde (…) et l’autre à 1 seconde</em> ». A la sortie du révélateur, devant les élèves ébaubis, les résultats étaient identiques ! Seulement voilà, pour en savoir plus, il fallait assister à ses cours ou acheter son livre (1) en sa boutique rue de Provence à Paris. Ce que je fis, et je dois avouer que, une fois oubliés les commentaires hautains et méprisants du personnage, j’en appris plus par la lecture de l’ouvrage qu’en une année de cours intensifs à la Société Française de Photographie. Pour résumer, et surtout ne pas ennuyer mes lecteurs, la solution miracle, c’était (et c’est toujours) le développement lent et progressif en plusieurs cuvettes, et l’emploi de bains usagés déjà imprégnés de bromure d’argent dont la douceur et la souplesse « <em>permettent d’obtenir des négatifs fouillés… et des épreuves franches et exemptes de gris </em>». </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Nous voici à l’étage, on ferme la porte et les rideaux. Si ceux-ci ne sont pas franchement hermétiques, il faut attendre le début de soirée ou s’y prendre le matin très tôt si la fenêtre est à l’ouest. Il faut préparer et mettre en ordre la totalité du matériel devant soi avant d’éteindre la lampe, car la suite des opérations se fait dans le noir. A tâtons. Engager l’amorce du film dans la spire en évitant la crise de nerfs, comme cela peut arriver dans le cas d’une pellicule de format 6x6. En général, votre conjoint en profite pour s’absenter, quitter la maison, faire des courses. Une fois le film engagé et bien enroulé, le plus difficile est de trouver les ciseaux, car la cassette pend encore au bout et entortille les dix derniers centimètres. Je les avais pourtant posés à droite de la cuve. Le temps de lâcher quelques grossièretés, ils se présentent là où vous ne les attendiez pas. Spire dans la cuve, c’est un cap, mais toujours penser à ce qu’on fait : visser le couvercle AVANT d’allumer la lampe ! Retour du Portugal, j’ai trois films qui ont vu le jour, et croyez-moi, le soleil intense de Nazaré n’est rien comparé à la faible lumière diffusée par la loupiote du labo, pour une émulsion de sensibilité moyenne. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> La suite se fait donc à la lumière. Faute de temps, je n’ai jamais vraiment tenté l’expérience de Monsieur Houppé : tout compris, préparation des bains et surtout gestion précise du degré de vieillissement de ceux-ci, mise en température, développement lent et progressif, cela prend plusieurs heures. Je m’en suis toutefois inspiré, ne plongeant jamais un film sec dans le révélateur, en diluant celui-ci dans trois parties d’eau, en agitant modérément et en évitant les trop grands écarts de température. Je vous signale –je m’adresse aux adeptes de la photographie numérique- qu’à cette étape du procédé, vous vivez encore dans l’angoisse, ne sachant toujours pas si le guépard court encore ni si le mariage de vos enfants se fit pendant l’éclipse du siècle…</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Rinçage, fixage en deux bains usagé et neuf, vidange et première mise en eau. <span style="text-decoration: underline;">VOUS POUVEZ OUVRIR LA CUVE</span>. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Votre cœur bat. S’il s’agit du reportage d’un événement qui ne pourra jamais se reproduire, c’est l’alerte orange niveau trois. Vos doigts tremblent et dégagent avec difficulté les cinq ou six premiers centimètres engoncés dans la spire. C’est l’heure de tous les dangers. Vous êtes seul face à vous-même, seul aussi dans la maison, car depuis longtemps votre bien-aimée, forte d’une grande expérience de vos manipulations en laboratoire et de ses effets collatéraux sur les nerfs en particulier, et connaissant à la minute près les durées des développements, ne met jamais le nez à la porte du labo avant l’essorage du film et même quelquefois longtemps après. En général, quand le silence plane à l’étage, c’est bon signe. Elle vous monte le café avec le sourire. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Je crois qu’Ansel Adams (2) disait que derrière un beau cliché, entendez par là bien exposé et correctement développé, on pouvait lire le journal. Rien de plus vrai. Transparent, mais pas trop, tirable sur papier n° 3 ou 4 ou multigrade filtré modérément. Vous êtes soulagé. Non pas que le plus dur soit fait, mais parce que vous avez -en négatif- les images que vous aviez espérées. Certes, du guépard on ne voit que la queue, les mariés ferment les yeux ou tournent la tête, mais c’est bien le diable si sur 10 vues il n’y en a pas une qui mérite d’être introduite dans le passe-vues de l’agrandisseur. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Alors seulement commence le travail d’artiste : le tirage. Le mot n’est pas exagéré, il s’agit bien d’un travail. Au nom de laboratoire, on devrait substituer celui de Salle de Travail. Ne s’agit-il pas là d’un accouchement ? Après la conception, moment unique, hymen lumineux entre l’œil et l’esprit, la gestation sous la forme d’un long développement de quelque chose qui n’était rien que latent mais riche de toutes les potentialités, nous voici maintenant confronté à la dernière difficulté : donner le jour à cette petite chose qui n’a depuis toujours connu que le noir. C’est l’Epreuve. D’un tirage photographique, on dit que c’est une épreuve (3).</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Théorème du tireur : <span style="text-decoration: underline;">Tout cliché correctement exposé et développé n’est pas celui qu’on aurait souhaité, car le sujet représenté est inintéressant au possible.</span></span></span></strong><strong><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Corollaire : <span style="text-decoration: underline;">Le cliché intéressant dont il fallait absolument obtenir un tirage est mal exposé, donc intirable</span>.</span></span></strong><strong><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;">On comprendra en conséquence que le bon photographe est celui qui, de l’exposition du cliché jusqu’à son développement, maîtrise tout. Fait extrêmement rare. Au moins dans mon cas. Et je ne parle que de la technique ! Mettant volontairement de côté l’aspect artistique du métier : cadrage, composition, capture de l’instant décisif… Pour cela des milliers d’ouvrages ont été écrits.</span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Nous ne sommes plus dans le noir, une ampoule qui coûte cher diffuse une faible lueur jaune-vert dans la pièce. On glisse le cliché dans le passe-vues de l’agrandisseur, dont boîte à lumière et condenseur projettent une image (négative) sur le margeur. Photo de groupe. Cadrage, mise au point. Première surprise : une personne ferme les yeux, un enfant qui bougeait est complètement flou, le grand-père au deuxième rang apparaît coiffé d’un bac à fleurs, on passe au cliché suivant. En général on se console avec les paysages. C’en est un. Magnifique. Aucun mérite, mais magnifique. Quand vous êtes devant la mer, à 9 heures du soir en Irlande, que le soleil dans un dernier effort dessine les contours des cumulus (4), et que du ciel tourmenté jusqu’à l’écume qui vient frôler vos pieds, rien n’échappe au champ de vision du 40mm, si la photo est bonne à qui le doit-on sinon à la nature des choses ? </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Le tirage prendra une partie de la matinée, mais tout se passera bien : choix du papier, gradation et surface, exposition et développement. Nombreux bouts d’essai qu’on examine minutieusement à la faible clarté de la lampe inactinique. Et puis… </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> …on se lave pour la énième fois les mains, on les essuie soigneusement C’est le moment fatidique, on ouvre la pochette noire. Format 30x40, celui des grands jours. La grande feuille est placée dans le margeur. Filtre rouge sous l’objectif. Grande ouverture. On vérifie une dernière fois le cadrage. Fermeture du diaphragme à f :8. Filtre rouge escamoté. On dégage le balancier du métronome (plus sûr que le compte pose électrique, on ne sait jamais…une panne pendant l’exposition ?) tic-tac, tic-tac, tic-tac. On expose jusqu’au huitième tic-tac. On ne bouge plus, n’oublions pas que nous sommes à l’étage, et que le moindre mouvement du parquet pourrait faire trembler l’agrandisseur et provoquer un flou. On saisit la feuille par un coin, quelques pas jusqu’à la cuvette d’eau pour qu’elle s’imbibe avant le plongeon dans le révélateur qui doit agir uniformément. Après une trentaine de secondes, c’est l’instant magique qu’il faudrait faire vivre à tous les enfants du monde. Progressivement l’image apparaît, d’abord les zones de forte densité, le noir des nuages et de la mer, mais peu à peu se déclinent les gris, puis les hautes lumières, contours lumineux des cumulus, écume des vagues venant mourir sur le rivage. On soulève régulièrement un bord de la cuvette pour l’agitation, on la protège de l’éclairage qui n’est jamais complètement inactinique. Après trois minutes, toutes les valeurs sont arrivées à bon port, on a tous les détails sur toute l’échelle des gris, la feuille est égouttée et plongée dans l’eau qu’on renouvelle une dizaine de fois. Je veux épargner à mes lecteurs les multiples efforts nécessaires pour qu’après les siècles des siècles cette photographie résiste aux outrages du temps. Le fixage aussi est une épreuve, mais il ne s’agit plus que d’un effort physique. Quand au lavage, il se fait en pleine lumière. Du jour de préférence, pour jouir au maximum du travail réalisé. Quand l’épreuve est essorée, on l’examine à souhait. Moins les spectateurs et leurs exclamations, vous ressentez ce que doit vivre un navigateur au long cours arrivant en vainqueur à Pointe-à-Pitre après dix jours dans la tourmente.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Ces éternels râleurs qui marmonnent que la vie est faite de 3 minutes de bonheur pour trois jours de peine n’ont pas tort, au moins en ce qui concerne la photographie à l’ancienne, celle qui s’étale sur les grains d’argent. Mais justement, le travail, l’effort, la durée, l’incertitude, le doute, ne sont-ils pas le prix du bonheur ?</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">(1) « <em>Les secrets de la photographie dévoilés</em> », 1947, 5° édition ; un titre un peu prétentieux, à l’image du personnage qui en 250 pages ne cesse de faire son propre éloge, considérant les autres photographes comme de pauvres hères plongés dans l’erreur et allant même jusqu’à comparer son génie incompris à celui de Galilée qui « souleva contre lui l’animadversion des scholastiques de la cour de Rome ». Dommage. Quand on a de l’admiration pour quelqu’un, on attend de lui –à tort- la perfection.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">(2) Adams (Ansel) (San Francisco, 1902 Monterey, 1984), photographe américain, spécialiste du paysage. © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">(3) épreuve n. f. 1. Événement pénible, malheur, souffrance, qui éprouve le courage, qui fait apparaître les qualités morales. Passer par de rudes épreuves. 2. PHOTO Image (le plus souvent positive) tirée d’un cliché photographique (le plus souvent négatif). © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">(4) cumulus [kymylys] n. m. inv. METEO Nuage dense, à contours nets, plus ou moins développé verticalement et présentant des protubérances qui le font ressembler à un chou-fleur. © Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2001</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Pour le bonheur des yeux...et de l'ouie :
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2010-04-14:2702881
2010-04-14T18:37:00+02:00
2010-04-14T18:37:00+02:00
<p><br /> <object data="http://www.youtube.com/v/3bCaiCrqa9k&rel=1" width="425" height="355" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/3bCaiCrqa9k&rel=1" /></object></p>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
Comment je suis devenu positif (pub)
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2009-06-29:2263521
2009-06-29T00:19:00+02:00
2009-06-29T00:19:00+02:00
C’est une chose assez éprouvante, à la longue, de faire le jour...
<div style="text-align: center"><span style="font-size: small;"><a target="_blank" href="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/00/1220685414.jpg"><img name="media-1848851" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/00/1589310879.jpg" alt="magritte.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1848851" /></a></span></div> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><strong>C’est une chose assez éprouvante, à la longue, de faire le jour tout ce qu’on pense, la nuit, qu’il ne faudrait pas faire. Et puis, à un moment, tout cela devient indifférent. La mort engourdit vos membres ; vous aimeriez dormir. Avant, selon votre humeur, votre force, vous trouviez moyen de rire des choses atroces ; ou bien vous en pleuriez de rage. <i>On</i> vous disait cynique, nostalgique, pire encore ; <i>on</i> dit n’importe quoi, c’est son job. Vous étiez simplement vivant, pas sans contradiction. L’indifférence, l’habitude, la reconnaissance aussi ont tout nivelé, <i>égalisé</i>. Vous faites une chose le jour, une autre la nuit, elles sont peut-être encore contradictoires, mais elles sont aussi devenues <i>les mêmes</i>. C’est votre routine à vous, c’est tout. La douleur s’atténue. Vous dormez mieux, et plus. Il n’y a plus qu’à faire, le jour, ce que vous savez faire le jour. Ce que vous pensez de ce que vous faites vous indiffère – au diable ! Vous êtes mort. Bien sûr, ce n’est pas désagréable. <i>On</i> trouve d’ailleurs que vous avez gagné en sincérité.</strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"><strong>Autoportrait du 28 juin 2009.</strong></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"> </span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il ne me reste plus, pour illustrer cela, qu’à vous laisser cliquer sur la phrase publicitaire suivante : <a target="_blank" href="http://compagniecestlanuit.hautetfort.com/archive/2009/06/27/ce-que-j-ai-fait-quand-j-ai-compris-que-j-etais-un-morceau-d.html">Ce que j’ai fait quand j’ai compris que j’étais un morceau de machine ne sauvera pas le monde.</a></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p>
presso
http://alamanieredelost.hautetfort.com/about.html
Bilan de mars : match nul?
tag:alamanieredelost.hautetfort.com,2008-03-31:1540992
2008-03-31T06:43:00+02:00
2008-03-31T06:43:00+02:00
ou ? Mars, pour vous, c'est quoi ou c'est...
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/02/00/1460792075.jpg"></a> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_(barre_chocolat)"><img name="media-932290" src="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/01/02/2123028833.jpg" alt="1663658242.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-932290" /></a></div> <div style="text-align: center">ou</div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_(plan%C3%83%C2%A8te)"><img name="media-932291" src="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/01/00/20937634.jpg" alt="1460792075.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-932291" /></a></div> </div> <a target="_blank" href="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/02/01/1663658242.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center">?</div> <div style="text-align: center"><em>Mars, pour vous, c'est quoi ou c'est qui (voir plus bas)?</em></div> <div style="text-align: center"><em>Pour votre culture, vous pouvez cliquer sur les images.</em></div> <p>En résumé, mon mois de mars :</p> <ul> <li>J'ai gagné une job que je voulais pas mais j'ai perdu quelqu'un que je voulais</li> <li>J'ai gagné quelques employés mais j'ai perdu un boss adorable</li> <li>J'ai perdu l'appétit mais j'ai gagné une soif terrible (mais plutôt alcoolisée, je bois pas assez d'eau)</li> <li>J'ai perdu quelques kilos (pas si mal sauf que j'ai l'impression de moins remplir mon soutien-gorge, argh!) mais j'ai gagné quelques rides (pas terrible, on va faire quelques gommages pour repartir à neuf!) à force de pleurer</li> <li>J'ai perdu quelques dollars (quelques comme j'y vais, ma taxe de "bienvenue" + les taxes municipales de 2007 ET 2008 à payer entre janvier et juin, ça fait quelque chose comme 4500$!) mais je vais bientôt gagner quelques sous supplémentaires grâce à mon appart et à mon augmentation (d'ailleurs décidé de mettre les quelques dollars de différence de mon salaire au paiement de mon hypothèque ou de mes REER, suis-je raisonnable!)</li> <li>J'ai fini de payer mes vacances de décembre-janvier mais je commence tout juste à payer pour (si j'avais su les enjeux!)</li> <li>J'ai gagné quelques chansons géniales qui me tiennent compagnie dans mon ipod mais j'ai perdu confiance en quelques amis</li> <li>J'ai perdu une heure de sommeil mais gagné quelques heures de soleil</li> <li>J'ai reçu quelques capotes en cadeau mais j'ai perdu pas mal d'occasions de les tester</li> <li>J'ai brunché au <a target="_blank" href="http://www2.voir.ca/restos/fiche.aspx?id=331&q=byblos">Byblos</a> mais je n'ai pas lunché à la <a target="_blank" href="http://www2.voir.ca/restos/fiche.aspx?id=895&q=lait">Montée de Lait</a></li> <li>J'ai reçu quelques spams pathétiques (enfin quand je dis quelques...) mais j'ai envoyé quelques emails désespérés (et ridicules sans doute)</li> <li>J'ai gagné quelques muscles en pelletant mais j'ai gagné quelques cheveux blancs (teints avec les autres mais quand même) en pestant</li> <li>J'ai gagné quelques parties de Scrabulous mais j'ai perdu un peu ma joie de vivre</li> <li>J'ai gagné de l'âge (super!) mais j'ai perdu quelques illusions (re super!)</li> <li>J'ai appris qu'il valait mieux dire et agir en fonction de ce qu'on pensait mais j'ai aussi appris que certains disaient et faisaient ce qu'ils ne pensaient pas (bon je le savais avant mais là je me le suis pris en pleine poire, c'est plus marquant!)</li> <li>J'ai pris une résolution le premier du mois que je vais enfin réaliser le dernier du mois (au moins c'est le même mois!)</li> <li>...</li> </ul> <p> Je continue?</p> <p>Qu'on me demande pas de conclusions, franchement je sais pas quoi en dire, j'ai globalement plutôt un sentiment de perte, de vide même. Donc tout ce qu'il me reste c'est espérer du mieux pour avril, même s'il ne faut pas se découvrir d'un fil, j'ai l'intention de sortir quelques décolletés et qui sait? me faire accuser de harcèlement sexuel maintenant que je suis en position d'autorité, bien que ma seule victime potentielle soit <a target="_blank" href="http://alamanieredelost.hautetfort.com/archive/2008/02/15/p-de-tranche-de-vie-ou-avoir-la-les-batterie-s-a-plat.html">mon bon samaritain de l'autre jour</a>!</p> <p>Bref match nul? hmmmmmmmm peut-être mais plutôt dans le sens de nul à chier, nullisime, nul nul nul quoi! Et vous, votre mois (ou moi)?</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/02/02/1448026566.jpg"><img name="media-932280" src="http://alamanieredelost.hautetfort.com/media/02/02/1600316945.jpg" alt="1448026566.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-932280" /></a></div> <div style="text-align: center"><em>Belle pièce d'homme (les tablettes!!!), ce <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_%28mythologie%29">Mars</a> ne doit pas manger trop de chocolat!</em></div> <div style="text-align: center"><em>Ça me réconcilie presque avec ce mois pourri (faut dire que je suis en manque, ça aide!)</em></div> <p>Cette histoire de match nul et "break even" me fait penser à un épisode de <a target="_blank" href="http://www.seinfeldscripts.com/TheOpposite.htm">Seinfeld</a> (et oui encore!)!</p>
joguess
http://lefetard.hautetfort.com/about.html
~Négatif~
tag:lefetard.hautetfort.com,2007-08-28:1192849
2007-08-28T08:55:00+02:00
2007-08-28T08:55:00+02:00
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lefetard.hautetfort.com/media/00/02/7b7df200c9c5b4d5134e15c0800162b5.jpg"><img name="media-517449" src="http://lefetard.hautetfort.com/media/00/02/7b7df200c9c5b4d5134e15c0800162b5.jpg" alt="7b7df200c9c5b4d5134e15c0800162b5.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-517449" /></a></div>