Last posts on nucléaire
2024-03-28T20:29:11+01:00
All Rights Reserved blogSpirit
https://www.hautetfort.com/
https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/nucléaire/atom.xml
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
(Géo)politique : le nucléaire, une énergie antidémocratique et néocoloniale
tag:lanvert.hautetfort.com,2024-01-02:6478387
2024-01-02T22:19:44+01:00
2024-01-02T22:19:44+01:00
Article publié le 29 décembre 2023 par "Sortir du nucléaire" ...
<p class="surtitre" style="text-align: justify;">Article publié le 29 décembre 2023 par "Sortir du nucléaire"</p><div style="float: right; text-align: justify;"><div class="socialtags" style="float: left; margin-right: 3px;"> </div><div style="float: right;"><div id="socialtags"></div><div class="socialtags"><p> </p><p> </p></div></div></div><div style="text-align: justify;"><p>Si aucune technologie ne peut être qualifiée de neutre, cette affirmation se vérifie encore plus pour le nucléaire. Dangereux, complexe, intimement lié au militaire, nécessitant l’extraction de quantités importantes de minerais, le recours à l’atome entraîne des implications politiques à des degrés divers, qu’il ait lieu dans des États démocratiques ou sous des régimes autoritaires. Petit tour d’horizon international</p><p class="spip"><strong>L’État nucléaire : antidémocratique, adepte du secret et de la répression</strong></p><p>Même dans les États démocratiques, le développement du nucléaire a généralement été amorcé sans vote parlementaire préalable et sur la base du fait accompli. Dans un certain nombre de cas, parmi les pays « vétérans » du nucléaire (France, Grande-Bretagne, États-Unis et même en Suisse), le programme nucléaire civil s’est enraciné dans la volonté, concrétisée ou pas ultérieurement, de se doter de la bombe.</p><p>En 1977, dans son ouvrage <em>Der Atomstaat</em> (L’État atomique), l’écrivain autrichien Robert Jungk analysait que le nucléaire nécessitait un pouvoir politique fort et centralisé, voire policier, afin de pouvoir gérer les risques liés à son utilisation (vol de substances radioactives, attentat, espionnage...). Le déploiement du nucléaire est ainsi allé de pair avec une culture du secret, à des degrés divers selon les pays. En France, les élu·es ne sont pas averti·es du <a class="spip_out" href="https://s.42l.fr/lelanceur-nucleaire-convois-radioactifs-france" target="_blank" rel="external noopener">passage de convois de déchets radioactifs dans leurs communes.</a> En Russie et au Kazakhstan, <a class="spip_out" href="https://s.42l.fr/francetvinfo-Ozersk-ville-fermee" target="_blank" rel="external noopener">des villes entières abritant des complexes nucléaires sont longtemps restées absentes des cartes</a>. Certaines sont toujours fermées aux non-résidents.</p><p>Toujours à des degrés divers, la surveillance et la répression s’étendent aux opposant·es à l’atome. En France, de l’attentat contre le Rainbow Warrior en 1985, dans lequel est mort Fernando Pereira, photographe de Greenpeace, aux <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Bure-Le-proces-de-l-association-des-malfaiteurs-n">opérations policières massives visant des opposant·es au projet d’enfouissement des déchets à Bure</a>, la théorie de Jungk s’est largement confirmée. La surveillance et la répression visent aussi, notamment, les mouvements antinucléaires en Bulgarie, au Bélarus et en Russie. Bien avant l’invasion de l’Ukraine, <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Quand-le-nucleaire-pousse-a-l-exil">plusieurs militant·es russes ont dû fuir leur pays pour échapper à un pouvoir qui les harcelait comme "agents de l’étranger"</a>.</p></div><p class="spip"><strong>Une technologie néocoloniale qui creuse les inégalités</strong></p><p style="text-align: justify;">Le nucléaire nécessite des ressources technologiques et des infrastructures coûteuses, généralement accessibles uniquement aux pays les plus riches (ou au prix de sacrifices importants, comme en Corée du Nord). Certains pays pauvres, comme le Bangladesh, s’engagent néanmoins dans des projets nucléaires, au prix d’une vassalité vis-à-vis de la Russie, qui a développé une véritable diplomatie atomique proposant le financement et la construction de réacteurs clé en mains.</p><p style="text-align: justify;">Le développement de programmes nucléaires militaires et/ou civils s’est accompagné de nuisances supportées par des populations invisibilisées, qui n’ont jamais bénéficié des « services » rendus par cette technologie. Pendant des décennies, les pays nucléarisés se sont approvisionnés en grande partie en uranium auprès de territoires colonisés, comme le Congo ou le Gabon. Ces relations inégalitaires ont perduré même après la décolonisation. Afin de conserver un accès facilité aux ressources minières, la France a maintenu son influence dans ses anciennes colonies, sans que celles-ci retirent un enrichissement notable de la vente des produits de leur sous-sol. Malgré ses immenses richesses minières, le Niger reste l’un des pays les plus pauvres du monde.</p><p style="text-align: justify;">Dans une grande partie des cas, <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Atlas-mondial-de-l-uranium">les impacts sanitaires et environnementaux de l’extraction de l’uranium</a>ont donc pesé soit sur des peuples colonisés, soit sur des minorités ethniques et peuples autochtones.</p><p style="text-align: justify;">En Afrique, l’extraction de l’uranium a d’abord débuté dans les années 1930 dans la mine congolaise de Shinkolobwe, sous domination coloniale belge, dans des conditions rudimentaires et sans protection pour les travailleurs autochtones. Au Niger, en Namibie, Gabon, Afrique du Sud… les populations sont confrontées à la pollution durable des sols et des eaux, sans bénéficier de l’électricité produite. Plus de 20 ans après la fermeture de la mine de Mounana, les anciens mineurs gabonais ayant développé des cancers n’ont pas été indemnisés, contrairement à leurs collègues français.</p><p style="text-align: justify;">Au Canada, l’extraction de l’uranium a commencé dès les années 1930 sur les territoires amérindiens, suivie quelques décennies après par une prolifération des cancers parmi la population Dénés, employée dans les mines. En Saskatchewan, le gouvernement canadien a attendu 50 ans pour entamer le nettoyage des 4,4 millions de tonnes de résidus laissés par la mine de Gunnar. Dans le Sud-Ouest des États-Unis, nombre de personnes des peuples Dineh, Acoma ou Laguna ont travaillé dans les mines sans information sur les dangers ni équipements adéquats. Malgré un long travail de plaidoyer, les indemnisations relèvent du parcours du combattant. Alors que la relation au territoire ancestral occupe une place majeure dans la spiritualité des différentes nations autochtones américaines, les permis d’exploration et d’exploitation violent la loi de 1978 sur la liberté religieuse pour les peuples Hopis, Apaches, Pueblos Acoma, Lagunas… Et en Australie, ce n’est qu’en 1993 que le Parlement fédéral a voté une loi protégeant les droits fonciers traditionnels des Aborigènes, leurs territoires ayant longtemps été considérés comme <em>terra nullius</em> et grevés par les concessions minières.</p><p style="text-align: justify;">Le besoin en uranium mène aussi certains pays nucléarisés à entretenir des relations diplomatiques contestables avec des États peu démocratiques, en fermant les yeux sur les violations des droits humains dans les pays concernés. C’est le cas, notamment, de la France avec le Kazakhstan.</p><h3 class="spip">La transition énergétique est aussi politique !</h3><p style="text-align: justify;">Passer à un système sobre et 100 % renouvelable n’est pas seulement une question technique et environnementale. Cela signifie aussi la possibilité d’une politique énergétique plus transparente, démocratique et gérée au niveau local, quel que soit le niveau de développement des territoires concernés, et d’en finir avec les rapports néocoloniaux liés à l’uranium. C’est aussi l’occasion d’une société plus apaisée : pas besoin d’une patrouille de gendarmerie pour surveiller un toit solaire !</p><p><strong>Charlotte Mijeon</strong></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-vignettes/L800xH528/ficelles-4e942.png?1703858448" alt="ficelles-4e942.png?1703858448" width="679" height="449" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Tripler les capacités de production nucléaire : une déclaration fallacieuse, irréaliste et hors-sol
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-12-06:6474563
2023-12-06T22:26:57+01:00
2023-12-06T22:26:57+01:00
Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" du 6 décembre 2023. Ce samedi 2...
<p style="text-align: justify;">Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" du 6 décembre 2023.</p><p style="text-align: justify;">Ce samedi 2 décembre, sous l’impulsion de la France, une vingtaine de pays rassemblés à Dubaï pour la COP28 ont annoncé leur volonté de <a class="spip_out" href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/02/cop28-une-vingtaine-de-pays-appellent-a-tripler-les-capacites-de-l-energie-nucleaire-dans-le-monde-d-ici-a-2050_6203504_3244.html" target="_blank" rel="external noopener">tripler les capacités de production d’électricité d’origine nucléaire d’ici à 2050</a>, prétendument au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Le Réseau "Sortir du nucléaire" juge cette déclaration fallacieuse, irréaliste et hors-sol.</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>La science ne viendra pas au secours du nucléaire</strong></p><p style="text-align: justify;"><em>« Nous savons par la science, la réalité des faits et des preuves qu’on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 sans nucléaire »</em>. C’est par cet argument que John Kerry, émissaire américain pour le climat, appuie la déclaration des pays signataires. <a class="spip_out" href="https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/01.12.2023_Declaration_production%20energie%20nucleaire.pdf" target="_blank" rel="external noopener">Le texte de la déclaration</a> mentionne plusieurs rapports scientifiques pour justifier cette ambition nucléaire au nom de la lutte contre le changement climatique, dont ceux du GIEC. Cet argument est fallacieux. Il convient en effet de rappeler que le GIEC n’est en aucun cas prescripteur. Ses rapports visent à modéliser plusieurs trajectoires illustrant des évolutions techniques et sociales possibles pour contenir le réchauffement à 1,5°C. Or, d’une part, parmi les scénarios, <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Que-dit-le-GIEC-sur-le-nucleaire-dans-son-dernier">certains envisagent un déclin du nucléaire voire le restreignent à un rôle totalement marginal</a>. Et d’autre part, ce sont in fine les capacités industrielles des différents pays, les possibilités de financement des évolutions technologiques possibles ou encore leur acceptabilité sociale qui détermineront leur faisabilité.</p><div style="text-align: justify;"><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Le gouffre financier du nucléaire</strong></p><p style="text-align: justify;">En ce qui concerne les possibilités de financement, l’invitation faite aux organisations financières internationales de financer le nucléaire, sonne comme un appel à l’aide désespéré. La réalité de la filière nucléaire aujourd’hui, c’est que <a class="spip_out" href="https://www.lazard.com/media/2ozoovyg/lazards-lcoeplus-april-2023.pdf" target="_blank" rel="external noopener">l’électricité quelle produit coûte de plus en plus cher</a> et qu’elle n’attire pour tous financements que ceux, publics, des pays moteurs dans cette course à l’atome pour des raisons qui n’ont rien de climatiques... et cela même <a class="spip_out" href="https://www.lejdd.fr/politique/tribune-la-france-doit-cesser-de-saboter-la-transition-energetique-europeenne-136596" target="_blank" rel="external noopener">au détriment des énergies renouvelables</a> ! Le tout pour une technologie inaboutie et hasardeuse. Des <a class="spip_out" href="https://global-chance.org/Les-SMR-Deux-exemples-NuScale-et-NUWARD" target="_blank" rel="external noopener">SMR qui n’ont toujours pas vu le jour</a>, et des <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/EPR-fiasco-monumental">EPR dont les déboires sont de notoriété publique</a>. Face à cette réalité, l’appel aux organisations financières internationales apparaît d’autant plus comme une tentative de s’accaparer des financements au profit de seuls pays aux complexes militaro-industriels développés, et au détriment de tous les autres.</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Le nucléaire ne sauvera pas le climat</strong></p><p style="text-align: justify;">Enfin et surtout, cette déclaration pourrait-elle réellement constituer une bonne nouvelle pour le climat ? <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Nous-le-mouvement-climat-demandons-la-fin-du">Aux côtés d’organisations de défense du climat</a>, nous avons rappelé à plusieurs reprises que l’impératif climatique nécessite une diminution rapide des émissions de GES et ne peut s’accommoder des délais hors-sol de construction d’hypothétiques EPR<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh1" class="spip_note" title="Luc Rémont, PDG d’EDF, a lui-même récemment jugé "très exigeant" l’objectif d’un (...)" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Tripler-les-capacites-de-production-nucleaire-une#nb1" rel="appendix">1</a>]</span>. Au-delà d’être hors délai, le nucléaire ne répondra jamais qu’à une infime partie des objectifs de décarbonation à atteindre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. À l’échelle européenne, Yves Marignac, de l’Institut négaWatt fait le calcul : si l’Europe construisait, comme l’ambitionne Luc Rémont, PDG d’EDF, entre 1 et 1,5 réacteurs par an dans la décennie, <a class="spip_out" href="https://www.linkedin.com/posts/yvesmarignac_nucléaire-construire-jusquà-15-epr-par-activity-7136716230052188160-1-BK" target="_blank" rel="external noopener">le nucléaire représenterait en 2040 moins de 3% des 6000 à 7000 TWh d’énergie décarbonée</a> qui seront nécessaires à l’Europe pour respecter ses engagements climatiques. Soit une goutte d’eau bien coûteuse et dangereuse, alors que <a class="spip_out" href="https://negawatt.org/clever-scenario-de-transition-energetique-pour-l-Europe" target="_blank" rel="external noopener">d’autres scénarios sont envisageables et possibles</a>.</p><p style="text-align: justify;">Cette COP se sera démarquée des autres par des déclarations et des actions des lobbys pro-nucléaires et pétroliers. À croire que ces COP, régulièrement dénoncées pour leur inefficacité climatique, ont maintenant franchi le pas de l’action climaticide.</p></div><div class="note" style="text-align: justify;"><hr size="1" /><h5 style="text-align: justify;">Notes</h5><div id="nb1"><p style="text-align: justify;"><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 1" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Tripler-les-capacites-de-production-nucleaire-une#nh1" rev="appendix">1</a>] </span>Luc Rémont, PDG d’EDF, a lui-même récemment jugé "très exigeant" l’objectif d’un nouvel EPR en 2035 : <a class="spip_url spip_out auto" href="https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-le-patron-d-edf-luc-remont-juge-tres-exigeant-l-objectif-d-un-nouvel-epr-en-2035-984041.html" target="_blank" rel="external nofollow noopener">https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/nucleaire-le-patron-d-edf-luc-remont-juge-tres-exigeant-l-objectif-d-un-nouvel-epr-en-2035-984041.html</a></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-gd2/d7/7c8b7ff81ecbddb09633f2a1342d68.jpg?1701852665" alt="7c8b7ff81ecbddb09633f2a1342d68.jpg?1701852665" width="593" height="322" /></p></div></div>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Musk collabore avec Poutine
tag:creseveur.hautetfort.com,2023-09-08:6460469
2023-09-08T18:24:54+02:00
2023-09-08T18:24:54+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6473687" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/1463930669.JPG" alt="Musk collabore avec Poutine.JPG" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Nucléaire : le gouvernement doit accepter le débat démocratique
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-09-04:6459789
2023-09-04T22:16:13+02:00
2023-09-04T22:16:13+02:00
Président de France Nature Environnement, Antoine Gatet répond à une tribune...
<p style="text-align: justify;">Président de France Nature Environnement, Antoine Gatet répond à une tribune pronucléaire de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le 25 août. Il rappelle que les émissions de carbone ne peuvent être le seul critère d’analyse du problème, et que le gouvernement ne peut rester sourd aux concertations en cours<em>.</em></p><p style="text-align: justify;">L’urgence climatique est une réalité et nous saluons le fait que ce sujet soit enfin inscrit à l’agenda politique sous l’autorité de la Première ministre. Si l’on peut aussi saluer la trajectoire à la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France, il faut rappeler que cette baisse est deux fois inférieure au rythme nécessaire pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone. Dans une tribune récente où elle plaide pour le nucléaire, Agnès Pannier-Runacher invoque des réalités objectives et scientifiques pour affirmer qu’il s’agit, aux yeux du gouvernement, d’un outil essentiel de la décarbonation de la France. Elle appelle aussi à un débat public sur le sujet.</p><p style="text-align: justify;">Mais pour que débat public il y ait, il faut ne pas omettre la réalité des controverses qui concernent le nucléaire. France Nature Environnement, qui a pour objet l’information et la participation au débat public, <a href="https://fne.asso.fr/communique-presse/nucleaire-avant-de-decider-s-informer">tient à sa disposition nombre de ces éléments</a>. En voici certains parmi les plus importants, qu’elle a largement omis de mentionner.</p><p style="text-align: justify;">La ministre revendique le fait que le nucléaire soit «une des énergies les moins carbonées». Certes, mais le nucléaire est objectivement une source d’énergie très polluante. Ses impacts environnementaux, de la production d’uranium (la France doit gérer les millions de tonnes de déchets radioactifs issus de décennies de production minière sur son territoire, entraînant des pollutions importantes des milieux ; <a class="ext" href="https://www.criirad.org/wp-content/uploads/2021/08/29.03.21-CP-CRIIRAD-Fermeture-mine-uranium-COMINAK-Niger.pdf" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">pollutions aujourd’hui subies par les populations du Niger</a>) à la gestion des déchets, en passant par <a class="ext" href="https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/limpact-secheresse-sur-fonctionnement-centrales-nucleaires" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">la gestion de l’eau par les centrales en période de sécheresse</a> , le bilan environnemental global de cette énergie est lourd et largement passé sous silence au seul prétexte d’une comparaison des émissions carbone d’une centrale nucléaire et d’une centrale à charbon.</p><p style="text-align: justify;">La ministre revendique un nucléaire «compétitif». C’est omettre le coût réel de la filière si elle intégrait l’ensemble des externalités économiques liées aux pollutions qu’elle produit, et c’est passer sous silence le fait que ce secteur est sous perfusion financière étatique, comme l’illustre la prise en charge de la multiplication par cinq du coût de l’<span class="caps">EPR</span> de Flamanville, passé de 3,3 milliards d’euros prévus <a class="ext" href="https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/12/20/les-derapages-de-l-epr-de-flamanville-en-graphiques-le-cout-multiplie-par-5-la-duree-du-chantier-par-4_5480745_4355771.html" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">à une facture de 19 milliards</a>, et <a class="ext" href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/03/18/edf-va-etre-renfloue-par-l-etat-a-hauteur-de-2-7-milliards-d-euros-par-l-etat_6118080_3234.html" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">le renflouement régulier d› <span class="caps">EDF</span> par l’Etat</a>. Il est d’ailleurs notable que l’approche économiquement libérale que la ministre défend, par exemple pour les énergies renouvelables, ne semble pas s’appliquer dans le cas du nucléaire, probablement parce que les investisseurs privés ne partagent pas ses conclusions.</p><p style="text-align: justify;">La ministre revendique le fait que le nucléaire «nous permet de limiter notre approvisionnement en énergies fossiles importées de pays qui ne sont pas toujours des alliés». C’est omettre que 100 % de l’uranium brûlé dans nos centrales est importé, c’est omettre le fait que l’approvisionnement en uranium et son enrichissement, comme la gestion des déchets produits par le nucléaire français, nous rendent dépendants de pays comme <a class="ext" href="https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/08/03/a-quel-point-la-france-est-elle-dependante-de-l-uranium-nigerien_6184374_4355770.html" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">la Russie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan ou le Niger</a>.</p><p style="text-align: justify;">La ministre oublie enfin de mentionner le sujet des accidents nucléaires, de la gestion du risque dans un monde en crise et des liens entre nucléaire civil et prolifération nucléaire militaire. Sujets particulièrement importants dans un débat démocratique que nous demandons le plus ouvert et transparent.</p><p style="text-align: justify;">Alors si, comme Agnès Pannier-Runacher, nous croyons qu› «il est temps de contribuer à un vrai débat sur l’énergie», un «débat au service des Français», nous appelons à cesser de refuser ce débat avec les Françaises et les Français mobilisés pour l’action climatique, et en premier lieu celles et ceux mobilisés dans nos 6 500 associations et fédérations partout en France hexagonale et en outremer.</p><p style="text-align: justify;">La relance de la filière nucléaire appartient aux sujets devant faire l’objet d’un débat public préalable à toute décision publique. Tant <span class="caps">RTE</span> que l’Ademe, dans leurs propositions de décarbonation de la France, avancent des scénarios tantôt avec, tantôt sans nucléaire. Le choix est donc possible. Ce fait est largement oublié par le président de la République quand il annonce la construction de nouvelles centrales sans débat préalable, ou par la ministre quand elle fait voter par le parlement une <a class="ext" href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047715784" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">loi sur la relance de la filière nucléaire</a> sans attendre le résultat d› une <a href="https://fne.asso.fr/communique-presse/energie-laissons-une-chance-aux-jeunes-de-donner-leur-avis">concertation alors en cours sur l’avenir énergétique de la France</a> et un <a class="ext" href="https://www.debatpublic.fr/nouveaux-reacteurs-nucleaires-et-projet-penly" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">débat public</a> portant en particulier sur la relance du nucléaire dans le cadre des projets d’<span class="caps">EPR2</span> de Penly. Ce dernier débat a d’ailleurs montré <a class="ext" href="https://www.debatpublic.fr/nouveaux-reacteurs-nucleaires-et-projet-penly/clarification-des-controverses-techniques-3732 ." target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">l’ampleur des controverses techniques non-tranchées liées aux <span class="caps">EPR</span></a>. Les ignorer ne les fait pas disparaître.</p><p style="text-align: justify;">La responsabilité de la ministre est de mettre en œuvre les cadres démocratiques prévus par le droit de l’environnement, et non de fermer le débat en simplifiant l’équation nucléaire et en oubliant les cadres de consultation du public prévus, en particulier en oubliant de consulter les associations environnementales ou le Conseil économique, social et environnemental (qui <a class="ext" href="https://www.lecese.fr/actualites/gouvernance-de-la-transition-ecologique-part-du-nucleaire-dans-le-mix-energetique-la-seance-pleniere" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">s’est pourtant saisi du sujet</a> et qui regroupe l’ensemble de la société civile organisée).</p><p style="text-align: justify;">L’avenir du nucléaire en France n’est pas qu’un sujet de politique partisane, c’est un sujet sociétal qui oblige la ministre.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://fne.asso.fr/system/files/styles/4_3_medium/private/images/frederic-paulussen-LWnD8U2OReU-unsplash_1.jpg.webp?itok=xWyX9164" alt="frederic-paulussen-LWnD8U2OReU-unsplash_1.jpg.webp?itok=xWyX9164" width="607" height="455" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Le mouvement antinucléaire s’est réunifié au Larzac
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-08-08:6455959
2023-08-08T21:51:06+02:00
2023-08-08T21:51:06+02:00
Extraits de l'article de Reporterre du 08.08.2023 Par Hervé Kempf «...
<p style="text-align: justify;">Extraits de l'article de Reporterre du 08.08.2023 Par <a class="lienauteur" href="https://reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Herv%C3%A9+Kempf">Hervé Kempf</a></p><p style="text-align: justify;"><em>«<small class="fine d-inline"> </small>C’est un moment historique, celui de la relance du mouvement antinucléaire<small class="fine d-inline"> </small>! Vous pourrez dire, </em>“Le 6 août 2023, j’y étais”<em>.<small class="fine d-inline"> </small>»</em> Angélique Huguin, de Stop Cigéo, ne cache pas sa joie, partagée par les quelque deux cents activistes présents ce dimanche sous le chapiteau Le muscardin, au Larzac.</p><p style="text-align: justify;">On y compte presque autant de jeunes que de militants aux cheveux blanchis, car c’est bien un renouvellement de la lutte qui s’est opéré ce jour avec l’assemblée générale de la Coordination antinucléaire (<span class="caps">CAN</span>). Dans une double avancée : réunifier un mouvement qui a pu se diviser, et opérer la jonction avec l’ensemble du mouvement écologiste présent lors des journées des Résistantes.</p><p style="text-align: justify;">D’où venait l’épuisement du mouvement<small class="fine d-inline"> </small>? <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Il y a eu la crise en 2010 au sein du Réseau Sortir du nucléaire, alors qu’il était en plein essor<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, explique Stéphane Lhomme, de l’Observatoire du nucléaire. Le Réseau était alors la colonne vertébrale du mouvement antinucléaire. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Mais aussi<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, poursuit Lhomme, <em>«<small class="fine d-inline"> </small>le fait que le nucléaire se cassait alors la gueule.<small class="fine d-inline"> </small>»</em></p><p style="text-align: justify;"><em>(...)</em></p><p style="text-align: justify;">Enfin, le mouvement antinucléaire veut renouer avec les autres luttes écologistes et avec le combat pour les libertés. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Ce qu’il y de passionnant avec la thématique nucléaire, c’est qu’elle relie toutes les luttes<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, dit Pauline Boyer, elle-même éveillée à l’activisme par le mouvement climat. En rappelant, selon Didier Latorre, que la lutte antinucléaire est <em>«<small class="fine d-inline"> </small>un socle de la lutte écologique en France<small class="fine d-inline"> </small>»</em>.</p><p style="text-align: justify;">Dans l’enthousiasme, la Coordination antinucléaire a travaillé en groupes régionaux. Des dates d’actions collectives ont été fixées pour l’automne et pour 2024, à commencer par le 23 septembre prochain, avec <a class="spip_out" href="https://icanfrance.org/marche-23-septembre/" target="_blank" rel="external noopener">des marches pour un monde sans armes nucléaires</a>, à articuler avec la <a class="spip_out" href="https://www.cgtetat.fr/societe-959/mobilisations/article/marche-unitaire-le-23-septembre-2023-pour-la-fin-du-racisme-systemique-des" target="_blank" rel="external noopener">marche contre le racisme et les violences policières qui aura lieu le même jour</a>. Un moment historique, ce 6 août<small class="fine d-inline"> </small>? L’avenir le dira. Mais le mouvement antinucléaire est de nouveau debout.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/rid2307-1-2-bb449.jpg?1691481007" alt="rid2307-1-2-bb449.jpg?1691481007" width="599" height="399" /></p><p style="text-align: center;"><a class="lienauteur" href="https://reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Herv%C3%A9+Kempf">Aux Résistantes, sur le plateau du Larzac, le 6 août 2023. <span class="copyright_logo">- © David Richard / Reporterre</span></a></p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Coup d'État au Niger
tag:creseveur.hautetfort.com,2023-07-28:6454419
2023-07-28T18:05:56+02:00
2023-07-28T18:05:56+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6465049" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/01/1225487176.JPG" alt="Coup d'Etat au Niger.JPG" /></p>
Zébra
http://fanzine.hautetfort.com/about.html
L'expert en nucléaire
tag:fanzine.hautetfort.com,2023-05-14:6443054
2023-05-14T15:37:26+02:00
2023-05-14T15:37:26+02:00
Caricature par ZOMBI
<p>Caricature par ZOMBI</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6446967" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/4008390411.jpg" alt="webzine,bd,zébra,zombi,caricature,fanzine,bande-dessinée,jean-marc jancovici,nucléaire,bombe,expert,guerre froide" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Le nucléaire français sous emprise russe
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-03-11:6432671
2023-03-11T21:37:48+01:00
2023-03-11T21:37:48+01:00
Publié par Greenpeace le 11 mars 2023 Alors que l’Assemblée...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> <em>Publié par Greenpeace le 11 mars 2023</em> </time></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Alors que l’Assemblée nationale examinera lundi le projet de loi d’accélération du nucléaire</span><span style="font-weight: 400;">, </span>Greenpeace France publie aujourd’hui une investigation inédite sur les liens entre l’industrie nucléaire française et l’entreprise nucléaire russe Rosatom<span style="font-weight: 400;">, qui démontre que la France est pieds et poings liés à la Russie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Le constat est accablant : Rosatom a la mainmise sur une grande </span>partie des importations d’uranium naturel provenant du Kazakhstan et d’Ouzbékistan<strong>.</strong><span style="font-weight: 400;"> Or ces dernières représentent près de la moitié de l’uranium naturel importé chaque année en France. La filière nucléaire française, loin d’être gage de la souveraineté énergétique française, est donc dépendante de la filière nucléaire russe à toutes les étapes du parcours de l’uranium, sans alternative crédible possible.</span></p><div class="responsive-table" style="text-align: justify;"><table><tbody><tr><td style="text-align: center;"><span style="font-weight: 400;">Télécharger le rapport complet </span><a href="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/03/Rapport-Greenpeace-Uranium.pdf"><span style="font-weight: 400;">ici</span></a><span style="font-weight: 400;">.</span></td></tr></tbody></table></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Malgré le début de la guerre en Ukraine il y a plus d’un an, la France n’a pas stoppé son commerce nucléaire avec la Russie, bien au contraire.</span> Au-delà de l’uranium naturel, la France a quasiment triplé ses importations d’uranium enrichi russe .</p></section><ul><li style="font-weight: 400; text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">En 2022, la Russie a livré un tiers de l’uranium enrichi nécessaire au fonctionnement des centrales nucléaires françaises pendant un an. </span></li><li style="font-weight: 400; text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Toujours en 2022, l’intégralité des exportations françaises d’uranium de retraitement (URT) ont été envoyées en Russie, et l’intégralité des importations d’uranium ré-enrichi (URE) en France provenaient de la Russie, qui possède la seule installation au monde capable de transformer l’URT. </span></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-weight: 400;">“L’opacité cultivée par l’industrie nucléaire française et l’État français est une tentative de masquer la dépendance de la France à des pays comme la Russie. Ce rapport, qui vient appuyer nos observations de livraisons d’uranium par des cargos russes en pleine guerre en Ukraine, met en lumière l’ampleur de la dépendance de l’industrie nucléaire française à Rosatom sur tout le commerce d’uranium, y compris l’uranium naturel. La construction de nouveaux réacteurs nucléaires, actuellement en débat, ne garantirait en aucun cas la souveraineté énergétique, car elle maintiendrait la France dépendante des pays fournisseurs d’uranium comme la Russie”</span></em><span style="font-weight: 400;">, déclare Pauline Boyer, chargée de campagne Nucléaire à Greenpeace France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Face à ce constat, Greenpeace France demande à l’État français :</span></p><ul><li style="font-weight: 400; text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">d’exiger la rupture des contrats d’EDF et d’Orano avec Tenex pour stopper le commerce d’uranium et de déchets nucléaires avec la Russie, </span></li><li style="font-weight: 400; text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">d’arrêter de s’opposer aux sanctions européennes à l’encontre de Rosatom, </span></li><li style="font-weight: 400; text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">de faire la lumière sur le commerce d’uranium en réalisant et en mettant à disposition un bilan des importations et exportations d’uranium de la France vers et depuis d’autres pays, détaillé pour chaque forme/catégorie d’uranium (uranium naturel, uranium enrichi, uranium de retraitement, uranium de retraitement réenrichi et uranium appauvri).</span></li></ul><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://framatome.epresspack.me/storage/clients/51/inner-newsroom-framatome-rosatom-mou_1638390500.jpg" alt="inner-newsroom-framatome-rosatom-mou_1638390500.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Le 2 décembre 2021 – Framatome et Rosatom ont récemment signé un nouvel accord stratégique de coopération à long terme</p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Nucléaire : les (mauvaises) idées du gouvernement démystifiées
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-02-20:6429288
2023-02-20T20:32:00+01:00
2023-02-20T20:32:00+01:00
Publié le 20 février 2023 par FNE. Le recours au livret A des français...
<p style="text-align: justify;">Publié le 20 février 2023 par FNE.</p><h3 style="text-align: justify;"><strong>Le recours au livret A des français pour financer le nucléaire : une catastrophe économique annoncée</strong></h3><p style="text-align: justify;"><strong>Pourquoi c’est une mauvaise idée ?</strong></p><p style="text-align: justify;">Le Ministère de la Transition Ecologique confirmait récemment dans la presse étudier le recours à une partie du livret A pour financer le nucléaire.</p><ul style="text-align: justify;"><li>Historiquement, le livret A est investi dans les politiques de renouvellement urbain et la construction de logements sociaux. Le financement du programme nucléaire se ferait donc au détriment des politiques sociales !</li><li>Cette hypothèse traduit <strong>les </strong>difficultés de l’Etat à solutionner le coût exorbitant du nucléaire. <span class="caps">EDF</span> estime le coût de six nouveaux <span class="caps">EPR</span> à 51,7 milliards d’euros, sans compter les coûts liés au retard des chantiers, qui deviennent monnaie courante (Flamanville, Olkiluoto en Finlande, Taishan en Chine…). Trouver une telle somme, pour financer de nouveaux réacteurs dont on ne sait pas s’ils fonctionneront, est une aberration. Parce qu’il s’agirait d’un investissement trop peu rentable pour les investisseurs privés, l’Etat envisage donc d’utiliser l’épargne des Françaises et Français pour une énergie qu’ils n’ont pas choisi et au détriment du logement social. Une pierre de plus dans la <a href="https://fne.asso.fr/actualites/debat-public-sur-l-energie-confisque-lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-et-au">confiscation du débat sur l’énergie</a>.</li></ul><p style="text-align: justify;"><strong>Nos propositions : promouvoir une réelle transition énergétique</strong></p><p style="text-align: justify;">S’il est évident pour <span class="caps">FNE</span> que l’hypothèse du recours au Livret A doit être écartée, c’est en fait tout l’enjeu du financement des projets nucléaires qui doit être mis au centre des discussions.</p><p style="text-align: justify;">Face à cette catastrophe économique qui s’annonce, c’est le choix d’un mix énergétique composé à 100% d’énergies renouvelables en 2050 qui doit être fait. Plus sûres, moins chères, plus rapides à développer et facilement appropriables par les citoyens, les énergies renouvelables répondent aux enjeux climatiques et démocratiques.</p><h3 style="text-align: justify;"> </h3><h3 style="text-align: justify;"> </h3><h3 style="text-align: justify;"><strong>La fusion de l’<span class="caps">IRSN</span> et de l’Asn fragilisera la recherche et l’expertise</strong></h3><p style="text-align: justify;">Un Conseil de Politique Nucléaire s’est tenu le 3 février, ignorant une fois de plus, le débat en cours sur le nucléaire. A son issue, la Ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher annonce que « <em>les compétences techniques de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (<span class="caps">IRSN</span>) seront réunies avec celles de l’Autorité de Sureté Nucléaire (<span class="caps">ASN</span>)</em> ».</p><p style="text-align: justify;"><strong>Pourquoi c’est une mauvaise idée ?</strong></p><ul style="text-align: justify;"><li>Depuis 20 ans, l’<span class="caps">IRSN</span> endosse le rôle de chercheur et consolide les connaissances en matière de sûreté nucléaire. C’est également un expert auprès des pouvoirs publics auprès desquels il rend régulièrement des avis sur les risques nucléaires.</li><li>De son côté, l’<span class="caps">ASN</span> réglemente les activités nucléaires civiles en France et contrôle ces activités en s’appuyant notamment sur les travaux de recherche indépendants réalisés par… l’<span class="caps">IRSN</span> !</li></ul><p style="text-align: justify;">Ce projet de fusion va donc à l’encontre de l’indispensable indépendance entre la recherche et la décision. L’<a class="ext" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">affaire du sang contaminé</a> a d’ailleurs rappelé l’importance de cette distinction dont plusieurs organismes de veille sanitaire sont issus.</p><p style="text-align: justify;">Cette fusion semble avoir été réalisée <strong>sans aucune concertation avec les salariés de l’<span class="caps">IRSN</span></strong>, comme le démontre l’appel à la grève de l’ensemble des syndicats. Ces deux organisations essentielles pour notre sécurité ont été plongées dans l’inconnu : quel avenir pour la recherche et l’expertise au sein de ce regroupement, qui sera sans doute soumis à des contraintes budgétaires ? Que deviendra le dialogue avec la société civile, absent au sein de l’<span class="caps">ASN</span> ?</p><p style="text-align: justify;">Depuis le début du quinquennat, le gouvernement presse les institutions pour lancer son nouveau programme nucléaire, en témoigne l’examen du projet de loi sur l’accélération du nucléaire par le Parlement, alors même qu’un débat public sur le sujet est en cours. Cette fusion s’inscrit dans cet entêtement qui se révèle coûteux pour notre démocratie et notre sécurité.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Nos propositions : interpeller les élu·es</strong></p><p style="text-align: justify;">Le gouvernement souhaiterait inclure un amendement actant cette fusion au sein de son projet de loi sur l’accélération du nucléaire.</p><p style="text-align: justify;">Nous appelons les députés et sénateurs à refuser cette fusion et à voter contre cet amendement. La décision est trop grave et ses implications sont trop importantes pour que ce soit décidé ainsi par amendement.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://fne.asso.fr/system/files/styles/4_3_medium/private/images/kilian-karger-CTkLczb9HeA-unsplash.jpg.webp?itok=swfMl-H9" alt="kilian-karger-CTkLczb9HeA-unsplash.jpg.webp?itok=swfMl-H9" width="535" height="401" /></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
DES LUTTES
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-02-07:6426995
2023-02-07T12:10:00+01:00
2023-02-07T12:10:00+01:00
Hier soir, sur la 3ème chaîne, j'ai regardé et aimé le reportage : PLOGOFF...
<p>Hier soir, sur la 3ème chaîne, j'ai regardé et aimé le reportage : PLOGOFF LES REVOLTES DU NUCLEAIRE.</p><p><a href="https://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/19676828-plogoff-les-revoltes-du-nucleaire/">https://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/19676828-plogoff-les-revoltes-du-nucleaire/</a></p><p>Il s'agit d'un retour vers les années 70, avec le projet d'une implantation d'une centrale nucléaire à la Pointe du Raz, et des luttes qui ont suivi jusqu'à l'abandon du projet en juin 1981.</p><p><a href="https://www.lecinematographe.com/Plogoff-des-pierres-contre-des-fusils_a7226.html">https://www.lecinematographe.com/Plogoff-des-pierres-contre-des-fusils_a7226.html</a></p><p><a href="https://reporterre.net/EN-VIDEO-Plogoff-1980-l-intense-combat-d-un-village-contre-une-centrale-nucleaire">https://reporterre.net/EN-VIDEO-Plogoff-1980-l-intense-combat-d-un-village-contre-une-centrale-nucleaire</a></p><p><a href="https://archives.finistere.fr/histoires-animees/expositions-numeriques/aff-mar-la-une/projet-de-centrale-nucleaire-plogoff">https://archives.finistere.fr/histoires-animees/expositions-numeriques/aff-mar-la-une/projet-de-centrale-nucleaire-plogoff</a></p><p><img id="media-6423164" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/1207029670.JPG" alt="luttes,nucléaire,mobilisations,bretagne,plogoff,bretons,mas dieu montarnaud camp larzac" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Dépôt de la DAC de Cigéo : Communiqué de presse des organisations nationales opposées au projet
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-01-18:6423208
2023-01-18T22:15:21+01:00
2023-01-18T22:15:21+01:00
Communiqué de presse du Front Associatif et Syndical contre CIGÉO du 17...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de presse du Front Associatif et Syndical contre CIGÉO du 17 janvier 2023</p><p style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: justify;"><p>Le 16 janvier 2023 l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (Andra) a déposé sa Demande d’Autorisation de Création (DAC) pour le projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Alors que le projet présente toujours de nombreux problèmes restés sans réponse depuis des années, une étape de plus est franchie dans une fuite en avant dangereuse et irresponsable.</p></div><div style="text-align: justify;"><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Une étape de plus vers la construction de CIGÉO</strong></p><p style="text-align: justify;">En juillet 2022, le projet CIGÉO a été déclaré d’utilité publique (DUP) et Opération d’Intérêt National (OIN), ce que 32 organisations et 30 habitant·es ont dénoncé en déposant un recours en septembre dernier. Cette DUP ouvre d’ores et déjà la voie à des travaux préalables.</p><p style="text-align: justify;">CIGÉO franchit une nouvelle étape avec le dépôt de cette demande d’Autorisation de Création (DAC) qui pourrait aboutir, après 30 mois d’instruction et une enquête publique en 2026, à l’autorisation, en 2027, de lancer une « phase pilote ». Cette phase verrait la construction des principaux ouvrages en surface et des premiers ouvrages souterrains et permettrait de recevoir les premiers déchets radioactifs entre 2035 et 2040.</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Un calendrier hasardeux et anti-démocratique</strong></p><p style="text-align: justify;">Une concertation nationale est en cours sur le futur mix énergétique de la France, ainsi qu’un débat public sur le projet d’ EDF de construction de 3 paires d’EPR2, dont la première à Penly.</p><p style="text-align: justify;">Pourtant, de fortes incertitudes techniques et financières demeurent quant à la prolongation des réacteurs au-delà de 50 ans souhaitée par le gouvernement. Les conséquences concernant les déchets seront différentes selon les décisions qui seront prises sur ces sujets.</p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, une étude est en cours, pour préciser les caractéristiques des déchets bitumés pouvant être accueillis à CIGÉO, avec des résultats attendus pour... 2026.</p><p style="text-align: justify;">Tout comme la DUP, la DAC est donc déposée sans connaître précisément le volume et la nature des déchets radioactifs, ce qui représente un non-sens et une précipitation hasardeuse et non-démocratique.</p></div><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Une opposition toujours active, prête à poursuivre ses mobilisations</strong></p><p style="text-align: justify;">Pourtant, l’opposition au projet est toujours vivante, localement comme institutionnellement. En août dernier, près de 2000 personnes ont exprimé leurs inquiétudes lors du Festival les Bure’lesques.</p><p style="text-align: justify;">Et cette opposition locale et nationale s’est récemment renforcée avec la création d’un Front Parlementaire Contre CIGÉO.</p><p style="text-align: justify;">D’autre part, créé en 2020, le Front Associatif et Syndical Contre CIGÉO, réunissant de nombreuses organisations au niveau national, étudiera le dossier de la DAC. Il vérifiera s’il répond aux nombreuses questions, incertitudes et insuffisances qu’il dénonce régulièrement, notamment : ce dossier prouve-t-il que CIGÉO est réellement faisable en toute sécurité ? Contient-il des analyses de risques précises et des procédures réalistes en matière de sécurité ? Les impacts sur l’environnement sont-ils correctement identifiés, notamment sur l’eau et la biodiversité ? L’estimation du coût du projet est-elle actualisée et réaliste ?</p><p style="text-align: justify;">Selon les résultats de son analyse, le front associatif et syndical décidera de l’opportunité de déposer un recours contre cette DAC. Nos organisations pourraient également se mobiliser médiatiquement et sur le terrain si les travaux devaient commencer.</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>La relance du nucléaire est impossible à défendre !</strong></p><p style="text-align: justify;">S’il n’existe pas de solution simple et peu onéreuse pour gérer ces déchets toxiques, l’enfouissement en grande profondeur apparaît techniquement et financièrement irréaliste.</p><p style="text-align: justify;">L’Andra et le gouvernement continuent à faire avancer coûte que coûte le projet CIGÉO, alors qu’il s’agit sans aucun doute de l’option la plus dangereuse et la plus incertaine, et éthiquement très contestable.</p><p style="text-align: justify;">Nos organisations continueront à s’y opposer fermement et à lutter pour stopper la production de ces déchets, dangereux pendant des centaines de milliers d’années et dont on ne sait que faire !</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/arton22932-d3df2.jpg?1622215176" alt="arton22932-d3df2.jpg?1622215176" width="630" height="420" /></p>
France Catholique
http://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.html
Nucléaire : les responsables du désastre .
tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2022-11-10:6411140
2022-11-10T20:19:28+01:00
2022-11-10T20:19:28+01:00
« Électricité : enquête sur une débâcle » ...
<div class="entry-content clearfix"><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;">«<em> Électricité : enquête sur une débâcle </em>» expliquant la succession de choix politiques désastreux qui ont mené à la crise énergétique actuelle et au saccage du parc nucléaire français.</span></p><div class="content-box-blue"><p><span style="font-size: 14pt;">Comment en sommes-nous arrivés là ? La France était championne du nucléaire civil, avec un vrai temps d’avance sur les autres pays. C’était une filière d’excellence qui attirait nos meilleurs ingénieurs, un savoir-faire français, une compétence technique et technologique rare. Mais aujourd’hui, seuls 30 des 56 réacteurs d’EDF fonctionnent et cela résulte d’un long processus de déconstruction du parc nucléaire français depuis plus de 20 ans. <span style="background-color: #ffff00;">Qui sont les responsables ?</span></span></p></div><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong>En 1997, sous la pression des Verts, <span style="color: #33cccc;">Lionel Jospin</span> enterre Superphénix</strong></span>. <span style="color: #ff0000;">C’était un réacteur de quatrième génération capable d’utiliser l’uranium naturel de manière cent fois plus efficace et de brûler les déchets nucléaires les plus dangereux. Cette « promesse d’un nucléaire durable » fit enrager les anti-nucléaires, e</span>n les dépossédant de l’argument écologique. Les multiples raisons qu’ils invoquèrent pour pousser à cette décision d’arrêt furent toutes démenties par la suite. Lionel Jospin renonce ensuite au projet d’un nouveau réacteur pour remplacer la centrale à charbon de Cordemais. Elle fonctionnera à plein régime cet hiver! ...<br /></span></p><div class="content-box-blue"><p><span style="font-size: 14pt;">Ce fut ensuite une longue bataille pour conquérir l’opinion publique. Les anti-nucléaires remportèrent une victoire morale conséquente en mettant leur cause sous l’étendard de la fausse lutte contre le réchauffement climatique. Le paradigme était ainsi inversé et leur combat légitimé par la question environnementale. Une vraie bascule.</span></p></div><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong>En conséquence, en 2007, toutes les associations de l’écologie politique sont invitées au Grenelle de l’environnement de<span style="color: #33cccc;"> Nicolas Sarkozy</span></strong><span style="color: #33cccc;">.</span></span> Dans la foulée, la question énergétique quitte la tutelle de Bercy pour celle du ministère de la transition écologique. <span style="color: #ff0000;">On ne parle désormais plus de l’énergie sous l’angle de l’économie ou de l’industrie, mais uniquement sous le spectre climatique.</span> Exit toutes les autres variables ! <span style="background-color: #ffff00;">Et fin des réunions stratégiques sur l’avenir du parc nucléaire et les investissements à réaliser</span>.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong>En 2012, <span style="color: #33cccc;">François Hollande</span> reprend le pacte vert négocié par Martine Aubry et Cécile Duflot</strong></span>. Il prévoit un désengagement massif du nucléaire dans le mix énergétique (de 75% à 50% d’ici 2025, soit la fermeture de 17 à 20 réacteurs). Des décisions très graves sont prises comme le plafonnement de la production d’électricité d’origine nucléaire.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong>En 2018, <span style="color: #33cccc;">Emmanuel Macron</span> met fin au programme Astrid</strong></span>. Décision prise sans débat et sans concertation. D’un revers de main, « 60 années de recherches scientifiques sont jetées aux oubliettes » (Le Point). Pourtant ce prototype reprenait l’ambition du Superphénix : réduire considérablement les déchets nucléaires par la réutilisation du plutonium. Il aurait « offert à la France une indépendance électrique de plusieurs siècles en utilisant le stock d’uranium appauvri ». <span style="background-color: #ffff00; color: #ff0000;">Bercy commande alors un rapport qui recommande de construire au plus vite trois paires de réacteurs. Rapport aussitôt classé secret défense.</span></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong>La fermeture de Fessenheim fut ensuite entérinée par <span style="color: #33cccc;">Emmanuel Macron</span></strong></span> qui invoqua des raisons de sécurité, malgré le fait qu’elle soit considérée comme l’une des centrales les plus sûres de France (selon l’Autorité Indépendante de Sureté Nucléaire). En réalité, le gouvernement céda à la pression des écologistes et des exécutifs allemand et suisse qui jugeaient cette centrale trop proche de leur frontière. Ingérence ?</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Finalement, les rapports s’accumulent sur le bureau de l’Elysée pour alerter sur la situation et les risques futurs. Qu’ils viennent de l’Autorité Indépendante de Sûreté Nucléaire, de l’Académie des Sciences ou de parlementaires, ces rapports restent bien trop longtemps lettre morte.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background-color: #ffff00;">Ce n’est qu’en 2022, lors de la campagne présidentielle, qu’Emmanuel Macron annonce la construction de 14 réacteurs nucléaires. <span style="color: #ff0000;">Aucune commande n’a cependant encore été passée</span></span><span style="color: #ff0000;">.</span> Le gouvernement et EDF se renvoient sans cesse l’ascenseur. En réalité, comme l’a dit publiquement son directeur général d’alors, en août 2022 lors de la rentrée du Medef, – Emmanuel Macron supporta très mal cette sortie publique – <span style="color: #ff0000;">EDF n’est pas en capacité d’ouvrir de nouvelles centrales.</span> Car suite aux demandes des gouvernements successifs, EDF a adapté sa stratégie pour fermer 12 centrales et non pour en créer de nouvelles. Il y a ainsi, aujourd’hui et pour longtemps, un manque très important de main d’œuvre (ingénieurs, soudeurs, robinetiers) mais aussi de compétences !</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="background-color: #ffff00;">Les politiques français sont responsables du problème actuel, mais ils ne sont pas les seuls. <span style="color: #33cccc;">L’Union Européenne,</span> en liant les prix du gaz et de l’électricité, a aussi une grande part de responsabilité dans l’explosion des prix</span> </strong>suite au conflit ukrainien, comme le fit remarquer Olivier Marleix (président du groupe LR à l’Assemblée nationale) le 4 octobre : « <em>Poutine a créé une crise du gaz en Europe, l’Europe s’est inventé une crise de l’électricité</em> ».</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><strong>Sans 20 années de mauvais choix, la France serait à l’évidence dans une situation toute autre</strong>. Cette crise énergétique est celle de la responsabilité des dirigeants politiques mais aussi celle des discours moralisateurs et lancinants des idéologues de l’écologie politique. Elle montre encore une fois le danger des politiques de court terme, cédant aux modes du moment. À l’heure de la responsabilité politique, le gouvernement se cache, avec pour seule réponse les chèques, boucliers tarifaires ou artifices de communication. !!!<br /></span></p><p> </p></div>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Poutine ne bluffe pas
tag:creseveur.hautetfort.com,2022-09-28:6403610
2022-09-28T21:57:14+02:00
2022-09-28T21:57:14+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6390154" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/2521766326.JPG" alt="Poutine menace nucléaire.JPG" /></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
La République imprévoyante...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2022-09-07:6399990
2022-09-07T20:32:48+02:00
2022-09-07T20:32:48+02:00
La rentrée scolaire est faite, et déjà les premiers cours font...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">La rentrée scolaire est faite, et déjà les premiers cours font oublier les vacances quand, dans le même temps, l’actualité fait entendre sa petite musique lancinante et que les inquiétudes, pour certains jamais complètement écartées, remontent à la surface : « Aurons-nous des professeurs devant tous les élèves cette année ? » ; « Pourrons-nous nous chauffer convenablement ? » ; « Que restera-t-il de l’économie française au printemps ? » ; etc. Il est vrai que la guerre en Ukraine, la menace d’une nouvelle vague de Covid et la crainte d’une dégradation climatique accélérée, sont autant de motifs de souci et, parfois, de désespérance. Et, plus encore que la colère, c’est une sorte de fatalisme qui paraît imprégner les populations, un sentiment d’abandon qui est d’autant plus dangereux qu’il est difficile d’en saisir tous les ressorts et tous les contours, et qu’il pourrait bien, en quelque occasion, se muer en ouragan, au moment où l’on s’y attend le moins : le gouvernement de la République et son chef de l’État en sont-ils conscients ? J’ai du mal à en douter, ne méconnaissant pas l’intelligence mâtinée de suffisance de ceux qui monopolisent les institutions de la République… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">En fait, nos gouvernants espèrent que la peur de l’inconnu et du désordre freinera toute contestation d’ampleur, et parient que les oppositions présentes à l’Assemblée nationale, soucieuses d’éviter une dissolution (même si cette option semble s’éloigner, le recours au 49-3 permettant de contourner, au moins temporairement, l’obstacle parlementaire) et cherchant à crédibiliser leur « alternative », sauront contenir les troubles qui, s’ils en semblaient les organisateurs ou les promoteurs, pourraient bien se retourner contre elles. Ce calcul, présidentiel avant que d’être proprement gouvernemental, est risqué, mais est-il juste ? L’avenir nous le dira, et il me semble prudent de n’écarter aucune possibilité de celui-ci, ne serait-ce que parce que « l’inédit » est aussi une des marques et des leçons de l’histoire qu’il s’agit de ne pas méconnaître. Autant j’évite de faire de la divination politique, autant je ne veux négliger, <em>a priori</em>, aucune des possibilités de l’avenir : « <strong>prévoir l’imprévisible, attendre l’inattendu</strong> » est aussi une nécessité politique pour qui ne veut pas subir l’histoire et cherche à en saisir les ressorts pour ne pas être désarçonné le jour venu, lorsque se lève le vent des « événements » … </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Ce qui est certain, c’est que la République, prisonnière de ses propres principes et de sa dérive électoraliste qui l’empêche d’inscrire une politique d’Etat sur le long terme et qui soumet celle-ci aux rapports de force et aux démagogies de tout (dés)ordre, n’a pas su prévoir ni préparer ce qui, hier avenir, est notre « aujourd’hui ». <strong>L’exemple terrible de la politique énergétique</strong>, celui-là même dont M. Macron refuse de porter la responsabilité alors qu’il a bien été (après, il est vrai, le premier ministre Lionel Jospin en 1997, initiateur du « désastre énergétique » et le président Hollande, tous deux soucieux de donner quelques os à ronger aux « Verts » antinucléaires…) le fossoyeur d’une stratégie nucléaire raisonnable en mettant fin au projet Astrid en 2019 (1) et en fermant la centrale de Fessenheim, <strong>est là pour nous prouver</strong>, si besoin en était, <strong>l’inconséquence de la République dont, aujourd’hui, notre pays comme ses habitants sont les principales victimes</strong>. Et il n’est pas inutile de rappeler que la République n’a même pas su, faute de volonté politique et de vision à long terme (le seul horizon de la République est… la prochaine élection présidentielle !), développer <strong>une stratégie des énergies marines renouvelables dont la France, avec ses 11,5 millions de kilomètres carrés de territoire maritime</strong> (la deuxième Zone Economique Exclusive – ZEE – du monde, ce n’est pas rien, tout de même !), pourrait être la première productrice mondiale si elle s’en donnait la peine ! Quel gâchis, quel scandale !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">« <strong>Gouverner c’est prévoir</strong> », dit-on ! Visiblement, la République a « oublié » cette formule de bon sens… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Notes : (1) : Selon le site électronique du quotidien <strong><em>Le Figaro</em></strong> du 20 avril 2022, le projet Astrid « <strong>était un projet de réacteur expérimental, à neutrons rapides, lancé en 2010 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Controversé en raison de son coût, il a été abandonné en 2019. Il devait ouvrir la voie vers les réacteurs nucléaires dits de quatrième génération, capables d'utiliser des extraits de combustibles usés pour fonctionner. </strong>» C’est bien le président Macron qui a pris la décision de mettre un terme à ce projet, tout comme le premier ministre Lionel Jospin, bien avant lui (en juin 1997), avait enterré, sans aucune concertation, le réacteur nucléaire Superphénix, pourtant prometteur… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Nucléaire : les 4 convictions de l'ASN
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-05-20:6383016
2022-05-20T22:07:00+02:00
2022-05-20T22:07:00+02:00
A l'occasion de la présentation de son rapport sur l’état de la...
<p style="text-align: justify;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="https://www.asn.fr/var/asn/storage/images/_aliases/standard/2/3/6/7/2077632-2-fre-FR/Rapport%20ASN%202021.jpg" alt="Rapport%20ASN%202021.jpg" width="234" height="334" />A l'occasion de la présentation de <strong><a href="https://www.asn.fr/l-asn-informe/actualites/rapport-de-l-asn-sur-l-etat-de-la-surete-nucleaire-et-de-la-radioprotection-en-france-en-2021">son rapport</a></strong> sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2021, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a mis en avant 4 convictions. Ces remarques constituent des mises en garde sérieuses sur une poursuite de l'utilisation des centrales nucléaires, étant donné les difficultés majeures rencontrées actuellement par la filière nucléaire.</p><p>Nous reproduisons ci-dessous ces réflexions :</p><p> </p><ol><li style="text-align: justify;">L<strong>e système électrique français doit aujourd’hui faire face à une double fragilité inédite en matière de <span tabindex="0" title="" data-plexi="default" data-bs-toggle="popover" data-bs-content="Le coefficient de disponibilité caractérise la performance industrielle d'une centrale. C'est le rapport entre la quantité d'énergie électrique que l'on peut produire en un temps donné et la quantité d'énergie maximale théorique pendant ce même temps. <a href="/lexique/D/Disponibilite">En savoir plus</a>" data-bs-original-title="Disponibilité">disponibilité</span> qui touche tant les installations du « <span tabindex="0" title="" data-plexi="default" data-bs-toggle="popover" data-bs-content="<img src="/var/asn/storage/images/_aliases/lexicon_thumb_medium/accueil/lexique/c/cycle-du-combustible/553854-4-fre-FR/Cycle-du-combustible.jpg"/>Désigne l'ensemble des opérations qui accompagnent la production d'électricité nucléaire : de l'extraction du minerai d'uranium à la fabrication de combustible (amont du cycle), de son utilisation dans un réacteur, à son traitement puis son recyclage jusqu'à son élimination définitive (aval du cycle). Le "cycle du combustible" est dit fermé s'il comprend le traitement du combustible irradié et le recyclage des matières fissiles issues du traitement. <a href="/lexique/C/Cycle-du-combustible">En savoir plus</a>" data-bs-original-title="Cycle du combustible">cycle du combustible</span> » que le parc nucléaire des réacteurs. </strong>Ces fragilités, qui résultent pour l’essentiel de l’absence de marge et d’un déficit d’anticipation, doivent servir de retour d’expérience pour l’ensemble de la filière nucléaire et les pouvoirs publics.</li><li style="text-align: justify;"><strong>Les préoccupations de sûreté nucléaire doivent être placées au cœur des décisions de politique énergétique, au même niveau que les préoccupations de production d’électricité décarbonée à horizon 2050. </strong>Dans les 5 ans qui viennent, EDF devra questionner et justifier individuellement la capacité des réacteurs les plus anciens à poursuivre leur fonctionnement au‑delà de 50 ans, voire de 60 ans, et d’ici la fin de la décennie au plus tard, le Gouvernement devrait se prononcer sur la poursuite ou non du retraitement des combustibles usés à l’horizon de 2040. </li><li style="text-align: justify;"><strong>La perspective d’une politique énergétique comportant une composante nucléaire de long terme doit être accompagnée d’une politique exemplaire en matière de gestion des déchets et du nucléaire historique. </strong>Une telle politique suppose que des décisions soient prises pour que tous les types de déchets disposent de filières de gestion opérationnelles, et que les exploitants nucléaires se mobilisent davantage pour conduire, dans les délais prévus, les projets de reprise et de conditionnement sûr des déchets nucléaires historiques dont ils ont la responsabilité.</li><li style="text-align: justify;"><strong>Les nouvelles perspectives de politique énergétique, quelles qu’elles soient, supposent un effort industriel considérable pour faire face aux enjeux industriels et de sûreté. </strong>Si le nucléaire fait partie des choix faits pour assurer un mix énergétique décarboné à horizon 2050, la filière nucléaire devra mettre en place un véritable « plan Marshall » pour rendre industriellement soutenable cette perspective, et disposer des compétences lui permettant de faire face à l’ampleur des projets et à leur durée.</li></ol><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.asn.fr/var/asn/storage/images/media/images/exercice-de-crise-a-cadarache/599800-1-fre-FR/Exercice-de-crise-a-Cadarache.jpg" alt="Exercice-de-crise-a-Cadarache.jpg" width="546" height="364" /></p><p style="text-align: center;">Exercice de crise à Cadarache</p><p> </p><p> </p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Cibles nucléaires de Moscou : Paris, Berlin et Londres
tag:plunkett.hautetfort.com,2022-05-02:6379624
2022-05-02T08:01:00+02:00
2022-05-02T08:01:00+02:00
...selon la TV russe ! C'est la spirale du pire. Mon éditorial...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6353957" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/6345817.png" alt="7ff0490b2e1268301490b2e1277014v-960x640.png" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">...selon la TV russe ! <em> </em>C'est la spirale du pire. Mon éditorial à RCF : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><< C’est de l’actualité chaude et même brûlante : </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">des millions de téléspectateurs russes viennent de voir, aux informations de Rossiya-1 (chaîne de télévision de Moscou) une séquence sur une attaque nucléaire russe. On y explique, à l’aide d’une carte avec animation lumineuse, comment le missile Sarmat – nouvelle arme russe à ogives nucléaires multiples – peut raser Paris, Berlin et Londres, et cela à une vitesse inouïe : pour atteindre Paris en décollant de Kaliningrad, le Sarmat <em>“ne mettrait que 200 secondes”,</em> explique la chaîne Rossiya-1. </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Les performances du missile nucléaire Sarmat étaient déjà connues des services de renseignement occidentaux. Ce qui est nouveau, c’est qu’une chaîne de télévision grand public diffuse une séquence pareille. Et à une heure de très grande écoute… Et ce qui est révélateur, c’est que la chaîne Rossiya-1 (se faisant de toute évidence la voix du Kremlin) indique, comme cibles de cette frappe nucléaire majeure, des capitales exclusivement <em>européennes</em> : il ne semble pas question de raser Washington. </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et cela, bien que Joe Biden, soutenu dans ce domaine par un Sénat unanime, vienne d’annoncer un colossal effort financier américain (33 milliards de dollars dont 20 milliards d’aide militaire) pour doter l’armée ukrainienne d’armes offensives lourdes…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Les Etats européens aussi envoient des armes en Ukraine, mais beaucoup moins – évidemment – que les Etats-Unis... Pourtant la télévision de Poutine parle de détruire des villes européennes et non des villes américaines. Que faut-il comprendre ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Arial', sans-serif;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Je ne suis pas kremlinologue. Je laisse à nos retraités de l’état-major ou du renseignement le soin d'étudier ce danger thermonucléaire au cours des débats de nos propres chaînes d’information. Pour ma part, je me contenterai (si j’ose dire) de regarder avec stupeur et tremblement le chemin parcouru en quelques semaines : début avril on en était au soutien humanitaire, début mai on frôle la troisième guerre mondiale. Alors prions pour la paix. Et pour le retour à la raison. >></span></span><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6353954" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/2915011424.7.png" alt="logo.png" /></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></strong></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Stupeur et tremblements
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-04-11:6375856
2022-04-11T00:00:00+02:00
2022-04-11T00:00:00+02:00
Olivier Peyon choisit d’introduire Tokyo Shaking par une scène...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/2070082641.jpeg" id="media-6347970" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Olivier Peyon choisit d’introduire <em>Tokyo Shaking</em> par une scène étonnante, décalée et très révélatrice : un chœur de chanteuses japonaises interprète – en français – "Tout va très bien, madame la Marquise".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà qui annonce d’emblée un film entendant faire d’une catastrophe réelle – le séisme de mars 2011, suivie d’un tsunami et de l’explosion nucléaire de Fukushima – un drame singulier sur fond de déclaration d’amour et de pont entre le Japon et la France. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Alexandra Pacquart vit et travaille à Tokyo dans une banque française qui s’apprête à faire un plan social et licencier une partie du personnel japonais. La manageuse est chargée de faire le sale boulot et de se débarrasser, entre autres, d’Amani Sassou, un stagiaire brillant et ambitieux. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un récit qui fait du Japon le personnage principal du film</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Survient le séisme et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Après avoir mis à l’abri sa famille, Alexandra doit gérer l’entreprise, s’occuper du personnel – et parmi eux certains et certaines dont elle devra se séparer d’ici peu –, organiser les évacuations et faire face à des ordres contradictoires. Contre toute attente, elle ne quitte pas le Japon, sous le regard incrédule de ses compatriotes expatriés mais aussi et surtout des autochtones japonais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Tokyo Shaking</em> revisite le film catastrophe pour en faire moins un récit survivaliste que le portrait d’une femme bien plus ancrée dans le Japon qu’on ne le soupçonnait, jusqu’à évacuer sa propre famille et privilégier le pays où elle vit et travaille. Olivier Peyron puise dans l’histoire récente (la catastrophe nucléaire de Fukushima) le cœur d’un récit qui fait du Japon le personnage principal du film. Avec une Karin Viard jamais aussi bonne lorsque est prise dans des turbulences incontrôlables, la fragilisant au point de faire de cette business woman impitoyable une femme bouleversée par ses propres employés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un joli film qui ravira tous les amoureux et amoureuses du Japon. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Tokyo Shaking</em>, drame franco-belge d’Olivier Peyon, avec Karin Viard, Stéphane Bak, Yumi Narita et Charlie Dupont : Bertrand Pacquart, 2021, 101 mn, Canal+</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://wildbunchdistribution.com" target="_blank" rel="noopener">https://wildbunchdistribution.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/cinema/tokyo-shaking/h/16381823_50001" target="_blank" rel="noopener">https://www.canalplus.com/cinema/tokyo-shaking/h/16381823_50001</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/03/07/la-nuee-film-critique-6368179.html" target="_blank" rel="noopener">"Nourrir son monde"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/vFY36JQz1Lw" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Macron signe l'édit de Belfort qui nous replonge dans le nucléaire
tag:creseveur.hautetfort.com,2022-02-10:6365394
2022-02-10T14:55:08+01:00
2022-02-10T14:55:08+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6332985" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/02/3829815158.JPG" alt="Macron signe l'édit nucléaire de Belfort.JPG" /></p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Macron, allocution pré-2022
tag:creseveur.hautetfort.com,2021-11-10:6348561
2021-11-10T10:41:08+01:00
2021-11-10T10:41:08+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6309584" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/1461505135.JPG" alt="Macron pré 2022.JPG" /></p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
L’OTAN nucléaire reste d'actualité
tag:www.upgradepc.review,2021-10-26:6346200
2021-10-26T11:43:00+02:00
2021-10-26T11:43:00+02:00
La guerre actuelle est biologique, chimique, numérique, cela ne veut...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6306484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/02/01/1226535131.jpg" alt="boum.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><em>La guerre actuelle est biologique, chimique, numérique, cela ne veut cependant pas dire que la formes traditionnelles peu ou pas utilisables ne sont pas actualisées et laissent le monopole à la mythologie Covid ou à la fable climatique. </em><em>En 2019, on apprenait par la fuite d'un rapport que les fameuses bombes sont entreposées dans six bases américaines et européennes - Kleine Brogel en Belgique, Büchel en Allemagne, Aviano et Ghedi-Torre à Italie, Volkel aux Pays-Bas et Incirlik en Turquie. </em><em>Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres: Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.</em></p><h2>Des milliards d’euros pour “innover” l’OTAN nucléaire</h2><h3 class="subtitle" style="text-align: justify;"><a href="https://www.mondialisation.ca/des-milliards-deuros-pour-innover-lotan-nucleaire/5661717">L’art de la guerre</a></h3><div class="meta"><div class="post-info"><div class="author" style="text-align: justify;">Par <a title="Articles par Manlio Dinucci" href="https://www.mondialisation.ca/author/manlio-dinucci">Manlio Dinucci</a></div><div class="grDate" style="text-align: justify;">Mondialisation.ca, 26 octobre 2021</div><div class="sourceDate" style="text-align: justify;"><a href="https://ilmanifesto.it/miliardi-di-euro-per-innovare-la-nato-nucleare/" target="_blank" rel="noopener">ilmanifesto.it</a></div><div class="sourceDate" style="text-align: justify;"> </div><div class="sourceDate"><p style="text-align: justify;">“L’OTAN a fini au grenier”, écrivaient il y a un mois les commentateurs politiques de la presse écrite, après que la France avait rappelé son ambassadeur de Washington le 16 septembre. Paris protestait ainsi pour avoir été exclus du partenariat stratégico-militaire entre États-Unis, Grande-Bretagne et Australie, annoncé la veille, et avoir perdu un lucratif contrat pour la vente de sous-marins à l’Australie, qui devaient être remplacés par des sous-marins nucléaires fournis par USA et Grande-Bretagne. Mais une semaine après la retentissante rupture diplomatique, le général français Lavigne était placé à la tête du Commandement Allié de la Transformation, dont la quartier général est à Norfolk aux USA, et les présidents des deux pays, Biden et Macron, publiaient un Communiqué conjoint (<a href="https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/09/22/entretien-telephonique-du-president-de-la-republique-avec-m-joe-biden-president-des-etats-unis-d-amerique">version de l’Élysée</a>) (<a href="https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2021/09/22/joint-statement-on-the-phone-call-between-president-biden-and-president-macron/">version de la Maison Blanche</a>).</p><p style="text-align: justify;">Biden y affirmait “l’importance stratégique de l’engagement français et européen dans l’Indo-Pacifique” (la région qui dans la géopolitique de Washington s’étend de la côte occidentale des USA à celle de l’Inde). La raison était expliquée par le Comité militaire des chefs de la Défense des 30 pays de l’OTAN, réuni à Athènes :</p><p style="text-align: justify;">“Alors que les actions agressives de Moscou menacent notre sécurité, l’ascension de la Chine est en train de déplacer l’équilibre de pouvoir, avec des conséquences pour notre sécurité, notre prospérité et notre style de vie”. Face à ces “menaces”, concluait-il, “nous avons besoin que l’Europe et l’Amérique du Nord soient forts, liés ensemble”. Comment doivent-ils être liés, Biden le réaffirme dans le communiqué conjoint avec Macron : “Les États-Unis reconnaissent également l’importance d’une défense européenne plus forte et plus capable, [qui contribue positivement à la sécurité globale et transatlantique et est] complémentaire à l’OTAN”. Donc une Europe militairement plus forte, mais comme complément de l’OTAN : alliance asymétrique, à laquelle appartiennent 21 des 27 pays de l’Union européenne, dans laquelle la charge de Commandant Suprême Allié en Europe revient toujours à un général des Etats-Unis, lesquels détiennent tous les autres commandements clé en Europe (comme le JFC-Naples avec quartier général à Lago Patria).</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgradepc.review/media/00/01/1389740884.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6306483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/00/01/2476670888.jpg" alt="armes-nucleaires-americaines-en-Europe-192059.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Sur ce fond s’est tenue, les 21-22 octobre au quartier général de l’OTAN à Bruxelles, la réunion des 30 ministres de la Défense (pour l’Italie Lorenzo Guerini, Pd). Elle a créé un “Fonds pour l’Innovation” avec une première allocation d’1 milliard d’euros, à la charge de 17 pays européens dont l’Italie, mais pas des Etats-Unis, pour le développement des technologies les plus avancées à usage guerrier. Elle a lancé la “<strong>Stratégie pour l’intelligence artificielle</strong>”, un programme encore plus coûteux pour que l’OTAN conserve l’avantage dans ce domaine qui “est en train de changer l’environnement mondial de la défense”, c’est-à-dire la façon de faire la guerre. Elle a décidé “l’amélioration de la rapidité et de l’efficience de notre dissuasion nucléaire”, c’est-à-dire le déploiement en Europe de nouvelles armes nucléaires, naturellement avec la motivation de se défendre de la “croissante menace de missiles de la Russie”.</p><p style="text-align: justify;">À la veille de la réunion OTAN, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a averti : “les États-Unis, avec le plein soutien des Alliés OTAN, ont intensifié le travail pour moderniser les armes nucléaires tactiques et leurs sites de stockage en Europe” et la Russie considère comme particulièrement préoccupant le fait que des “pilotes de pays OTAN non-nucléaires soient engagés dans des manoeuvres pour l’utilisation d’armes nucléaire tactiques”. Message dirigé en particulier vers l’Italie, où les USA se préparent à remplacer les bombes nucléaires B61 avec les nouvelles B61-12 et les pilotes italiens sont entraînés à leur utilisation même avec les F-35. “Nous considérons cela comme une violation directe du Traité de non-prolifération des armes nucléaires”, conclut Choïgou. Le message est adressé à l’Italie et aux autres membres eur</p><p style="text-align: justify;">opéens de l’OTAN qui, bien qu’ayant ratifié le Traité de non-prolifération en tant que pays non-nucléaires, hébergent des armes nucléaires et s’entraînent à leur usage. La signification implicite du message est claire : la Russie considère ces pays comme une source de menace et est en train de prendre des contre-mesures. Le message a été comme d’habitude ignoré par notre gouvernement et parlement, et, évidemment, par les médias qui ont mis l’OTAN au grenier.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Manlio Dinucci</strong></p><p>Article original en italien :</p><div class="alignleft forceWidth"><a href="https://www.globalresearch.ca/miliardi-di-euro-per-innovare-la-nato-nucleare/5759835"><img class="attachment-featured_thumbnail size-featured_thumbnail wp-post-image alignleft" src="https://www.globalresearch.ca/wp-content/uploads/2021/10/Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-le-2021-10-26-%C3%A0-11.17.23-51x46.png" alt="" width="51" height="46" /></a></div><p><strong class="title"><a href="https://www.globalresearch.ca/miliardi-di-euro-per-innovare-la-nato-nucleare/5759835">Miliardi di euro per «innovare» la Nato nucleare</a></strong></p><p>Edition de mardi 26 octobre 2021 d’<em>il manifesto</em></p><div><div class="copyright">La source originale de cet article est <a href="https://ilmanifesto.it/miliardi-di-euro-per-innovare-la-nato-nucleare/" target="_blank" rel="noopener">ilmanifesto.it</a></div><div class="copyright">Copyright © <a title="Articles par Manlio Dinucci" href="https://www.mondialisation.ca/author/manlio-dinucci">Manlio Dinucci</a>, <a href="https://ilmanifesto.it/miliardi-di-euro-per-innovare-la-nato-nucleare/" target="_blank" rel="noopener">ilmanifesto.it</a>, 2021</div><hr /></div><p><a href="https://ilmanifesto.it/miliardi-di-euro-per-innovare-la-nato-nucleare/">https://ilmanifesto.it/miliardi-di-euro-per-innovare-la-nato-nucleare/</a></p><p><em>Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio pour <a href="https://www.mondialisation.ca/des-milliards-deuros-pour-innover-lotan-nucleaire/5661717">Mondialisation.ca</a><br /></em></p></div></div></div>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Les ”petits réacteurs modulaires” : une illusion qui ne doit tromper personne
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-10-11:6342938
2021-10-11T21:15:00+02:00
2021-10-11T21:15:00+02:00
Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" du 11 octobre 2021...
<p style="text-align: justify;">Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" du 11 octobre 2021</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Mini-réacteurs, maxi-dégâts ...</strong></p><p style="text-align: justify;">Pour les défenseurs du nucléaire, ces réacteurs de plus petite taille (ou "SMR") seraient plus sûrs et plus facilement acceptés par la population. Pourtant, il ne s’agit pas de réacteurs "de poche" ! Avec 170 MWe, Nuward, le projet français dans les cartons, représente 40% de la puissance du réacteur 1 de Fukushima, ce qui est loin d’être dérisoire.</p><p style="text-align: justify;">Si des réacteurs plus puissants sont effectivement plus dangereux, multiplier les installations de petite taille soulève d’autres problèmes : encore plus de sites nucléaires et des transports radioactifs potentiellement plus nombreux, qui accroissent la vulnérabilité du territoire français face au risque d’accident et au risque terroriste. </p><p style="text-align: justify;">Et malgré leur petite taille, ces nouveaux réacteurs continueront à générer des déchets radioactifs ingérables. Ils perpétueront la pollution des mines d’uranium et les rapports néocoloniaux de la France avec les pays producteurs de minerais.</p><div style="text-align: justify;"><p class="spip"><strong>Face à l’urgence climatique, le leurre des petits réacteurs </strong></p><p>Le fiasco de l’EPR, réacteur le plus puissant au monde, ne signifie pas pour autant que de petits réacteurs seraient une bonne affaire. Pour être rentables, ces réacteurs devraient être construits en série et nécessiteraient des commandes par dizaines d’unités. Or malgré les effets d’annonce, la demande pour de telles installations reste très faible, leur prix étant très élevé. Les quelques estimations pour différents projets de petits réacteurs modulaires suggèrent que le coût de leur électricité serait deux fois supérieur à celui des réacteurs les plus puissants<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh1" class="spip_note" title="Nous invitons à consulter à ce sujet les données compilées dans le World (...)" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Les-petits-reacteurs-modulaires-une-illusion-qui#nb1" rel="appendix">1</a>]</span>. Les retards et surcoûts rencontrés par les deux seuls SMR actuellement en fonctionnement et les différents modèles en projet dans le monde laissent penser qu’ils connaîtront les mêmes déboires que les réacteurs de grande taille.</p><p>Face à l’urgence climatique, le bon sens exigerait de miser fortement sur des options éprouvées, rapides à mettre en œuvre et peu onéreuses, comme les énergies renouvelables et le soutien à la rénovation énergétique. À l’inverse, prétendre investir dans un réacteur qui n’existe actuellement que sur le papier, comme s’apprête apparemment à le faire Emmanuel Macron, représente tout simplement un gaspillage d’argent public. Ces réacteurs ne seraient d’ailleurs pas opérationnels avant 2035, donc hors délai pour la décennie à venir, décisive pour réduire de moitié nos émissions. </p><p>Cette volonté de développer les SMR apparaît comme une ultime tentative pour sauver une industrie en difficultés techniques et financières, avec l’espoir fallacieux d’exporter cette technologie vers les pays émergents. </p><p>Relancer le nucléaire au nom de la lutte contre le changement climatique est une dangereuse impasse, qu’il s’agisse de petits réacteurs ou de nouveaux EPR. La surenchère dans le soutien au nucléaire à laquelle se livre la majeure partie des candidat.es à la présidentielle, Emmanuel Macron compris, est tout simplement lamentable. Les générations futures - et actuelles ! - méritent mieux que ces propositions d’un autre âge poussées par un lobby industriel décomplexé.</p></div><div class="note"><hr size="1" /><h5>Notes</h5><div id="nb1"><p><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 1" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Les-petits-reacteurs-modulaires-une-illusion-qui#nh1" rev="appendix">1</a>] </span>Nous invitons à consulter à ce sujet les données compilées dans le <a class="spip_out" href="https://www.worldnuclearreport.org/IMG/pdf/wnisr2021-lr.pdf" target="_blank" rel="external noopener">World Nuclear Industry Status Report</a> (voir le chapitre spécial sur les SMR, à partir de la page 280)</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.keysourceglobal.com/wp-content/uploads/2021/01/Screen-Shot-2021-01-06-at-9.40.24-AM-652x345.png" alt="Screen-Shot-2021-01-06-at-9.40.24-AM-652x345.png" /></p></div></div>
diazd
http://e-mosaique.hautetfort.com/about.html
Nucléaire : le festival Jadot
tag:e-mosaique.hautetfort.com,2021-10-09:6342425
2021-10-09T10:10:00+02:00
2021-10-09T10:10:00+02:00
Lors du débat entre Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, les deux...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6301339" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/00/3266950546.jpg" alt="Jadot.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Lors du débat entre Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, les deux candidats écologistes ont réaffirmé leur détestation de l’électro-nucléaire. Soit. Mais au prix d’un festival de désinformations. Listons en quelques unes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>« Cela fait 30 ans que l’on aurait pu débattre sur le nucléaire. Il y a une communication de l’Etat et d’EDF qui a tué le débat ». Yannick Jadot.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Le propos de Yannick Jadot est pour le moins stupéfiant. Depuis le choix nucléaire de 1974, confirmé en 1981 sous Mitterrand, ce sujet s’est toujours taillé une place de premier plan dans la vie publique. Des milliers d’articles de presse, de tracts, des manifestations (contre en général), des prises de positions à chaque élection nationale… c’est le sujet énergétique qui a le plus mobilisé le débat public. Et depuis bien plus que 30 ans, si l’on se souvient des vifs débats des années 1974-1980. Mais peut-être que Yannick Jadot est-il trop jeune pour se souvenir des manifestations contre le projet de centrale nucléaire à Plogoff en Bretagne à la fin des années 1970</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Quant à la communication de l’Etat et d’EDF qui aurait « tué le débat », on ne peut qu’ironiser sur son inefficacité en observant ce résultat d’enquête sociologique montrant que la majorité des Français ignorent que <a href="https://www.bilans-ges.ademe.fr/fr/basecarbone/donnees-consulter/liste-element/categorie/70">le nucléaire est, en France tout au moins, l’électricité la moins carbonée possible : 6 grammes par kWh produit</a> et qu’une majorité d’entre eux – écrasante dans deux cas : les jeunes et les personnes opposées à l’usage du nucléaire pour l’électricité – croient que les centrales nucléaires émettent beaucoup de gaz à effet de serre.</span></p><figure id="attachment_4946" class="wp-caption alignnone" style="width: 870px;" aria-describedby="caption-attachment-4946"><img class="wp-image-4946 size-full" src="https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/nucléaire-et-effet-de-serre.png" alt="" width="870" height="654" /><figcaption id="caption-attachment-4946" class="wp-caption-text">Cette enquête IPSOS montre que 44% des Français opinaient, en 2017, que les centrales nucléaires émettent « beaucoup » de gaz à effet de serre. Ce pourcentage monte à 63% chez les 18/24 ans et à 75% chez les personnes tout à fait « contre » l’usage du nucléaire pour l’électricité.</figcaption></figure><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>« Les déchets, après 50 ans de nucléaire, on ne sait toujours pas quoi en faire ». </strong><strong>Yannick Jadot.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Yannick Jadot est certes député européen, mais cela ne devrait pas l’empêcher de se renseigner sur les lois françaises. En <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000017758493/">2006, le Parlement a voté une loi</a> qui retient la solution de l’enfouissement géologique profond pour les déchets nucléaires de Haute activité et à vie longue (HAVL) et ceux dit de Moyenne activité et à vie longue (MAVL) qui concentrent plus de 99% de la radioactivité issue des centrales nucléaires. <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000032541847/">En 2016, le Parlement a voté une nouvelle loi</a> qui précise cette solution, sous la forme du projet CIGEO, prévu dans la couche géologique d’argilite, à 500 mètres de profondeur, près du laboratoire souterrain exploité par l’ANDRA depuis 2005 à la frontière de la Haute Marne et de la Meuse. Cette nouvelle loi décrit les modalités de création de cette installation et en prévoit la réversibilité jusqu’à la fin du processus d’enfouissement des déchets actuels et futurs des réacteurs existants (EPR de Flamanville compris). L’ignorance de Yannick Jadot d’un projet aussi important pour la sécurité des populations ne plaide pas en faveur de sa capacité à exercer la haute responsabilité à laquelle il prétend.</span></p><p><img class="alignnone size-full wp-image-4926" src="https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/schéma-CIGEO.png" alt="" width="866" height="555" /></p><p style="text-align: justify;"><strong> « On sait à peine démanteler une centrale nucléaire ». Yannick Jadot.</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://chrome-extension//efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/viewer.html?pdfurl=https%3A%2F%2Fwww.edf.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fcontrib%2Fgroupe-edf%2Fproducteur-industriel%2Fcarte-des-implantations%2Fcentrale-chooz%2Fdossier-presse%2Fdossierpresse_chooza_2021.pdf&clen=1600108&chunk=true"><span style="font-size: 14pt;">Les équipes d’EDF qui sont en train de démanteler la centrale nucléaire de Chooz-A </span></a><span style="font-size: 14pt;"> en toute sécurité et en respectant les coût et délais prévus apprécieront ce dénigrement de leurs compétences professionnelle. <a href="https://www.edf.fr/groupe-edf/produire-une-energie-respectueuse-du-climat/l-energie-nucleaire/edf-une-expertise-nucleaire-unique/deconstruction-centrales-nucleaires">Neuf centrales nucléaires sont en cours de démantèlement en France</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Sinon, on peut suggérer à Yannick Jadot de méditer sur ces photos avant/après de la<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Maine_Yankee"> centrale nucléaire de Maine Yankee</a>, tout à fait similaire à celles d’EDF. En haut, la centrale nucléaire en exploitation. En bas le même site, où l’on voit qu’il ne reste absolument plus rien de la centrale, on peut y faire paître un troupeau de vaches.</span></p><figure id="attachment_4927" class="wp-caption alignnone" style="width: 467px;" aria-describedby="caption-attachment-4927"><img class="wp-image-4927" src="https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/5467b2ee-maine_yankee_nuclear_power_plant.jpg" alt="" width="467" height="372" /><figcaption id="caption-attachment-4927" class="wp-caption-text">La centrale nucléaire de Maine Yankee</figcaption></figure><figure id="attachment_4928" class="wp-caption alignnone" style="width: 466px;" aria-describedby="caption-attachment-4928"><img class="wp-image-4928" src="https://asset.lemde.fr/prd-blogs/2021/10/519ff2d9-maine-yankee-isfsi-site-today-1024x612.jpg" alt="" width="466" height="279" /><figcaption id="caption-attachment-4928" class="wp-caption-text">L’emplacement de la centrale nucléaire de Maine Yankee dans son état actuel : le retour à l’herbe.</figcaption></figure><p><span style="font-size: 14pt;"><strong>« Aujourd’hui, vous avez des énergies renouvelables qui sont deux fois moins chères que le nucléaire ». Yannick Jadot.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">C’est presque vrai… sauf que cela ne l’est que pour l’électricité produite par les barrages hydrauliques et comme personne n’imagine qu’on va noyer de nouvelles vallées pour en construire en France, ce n’est pas de cela que parle Yannick Jadot. Mais c’est faux pour ce qui concerne l’électricité nucléaire produite en France comparée à l’électricité éolienne et encore plus photovoltaïque. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles sont massivement subventionnée (environ<a href="https://www.ccomptes.fr/fr/publications/le-soutien-aux-energies-renouvelables"> 120 milliards d’euros pour les contrats signés avant décembre 2016 selon la Cour des Comptes</a> et on ne peut que conseiller à un candidat à la Présidence de la république de lire les rapports de la Cour des Comptes ou du moins de se le faire résumer, <a href="https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/">comme ici par votre serviteu</a>r) L’ordre de grandeur des subventions à l’éolien et au photovoltaïque est de 6 milliards d’euros par an actuellement, pour une production électrique intermittente et très limitée. Pour une <a href="http://chrome-extension//efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/viewer.html?pdfurl=https%3A%2F%2Fwww.sfen.org%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fpublic%2Fatoms%2Ffiles%2Fnote_-_les_couts_de_production_du_parc_nucleaire_francais_-_ppe_-_sfen.pdf&clen=2326359&chunk=true">étude récente du coût de production de l’électricité nucléaire, lire ici</a>. Par ailleurs, les partisans des ENRI se contentent des coûts de fabrication et d’installation des éoliennes et panneaux solaires, en oubliant (volontairement) que ce qu’il faut compter c’est le coût du système électrique, or pallier l’intermittence des énergies renouvelables éoliennes et solaires présente un coût qui croît au fur et à mesure de l’augmentation de leur part dans le mix électrique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>« L’EPR en chine, ils ont été obligés de le fermer parce qu’il fonctionne mal ». Jannick Jadot</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Il y a<a href="https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/09/11/un-second-epr-chinois-en-service-commercial/"> 2 réacteurs EPR en fonctionnement en Chine</a>. L’un d’entre eux a battu dès sa première année pleine de fonctionnement le record du monde de production d’électricité par un réacteur nucléaire sur 12 mois. Il est a l’arrêt actuellement pour étudier pourquoi quelques un de ses crayons de combustibles (sur plus de 40 000) présentent une légère fuite de gaz radioactifs sans conséquence pour l’environnement.<a href="http://chrome-extension//efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/viewer.html?pdfurl=https%3A%2F%2Fwww.irsn.fr%2FFR%2Fexpertise%2Favis%2F2021%2FDocuments%2Faout%2FAvis-IRSN-2021-00151.pdf&clen=515764&chunk=true"> Un problème classique sur les réacteurs nucléaire</a>s. Le second fonctionne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Soyons honnête, sa compétitrice Sandrine Rousseau en a fait des tonnes elle aussi. Mais pour ne pas être trop long, en voici deux exemples seulement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>« Il y a des études de l’Ademe, RTE, Negawatt. Toutes disent que l’on peut sortir du nucléaire, et avoir un mix énergétique complètement renouvelable» Sandrine Rousseau . </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Les études <a href="https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/01/31/le-plan-tout-renouvelable-de-lademe-conteste/">de l’Ademe (ici une analyse critique)</a> et de RTE ne portent pas sur le mix énergétique mais sur le mix électrique uniquement. Elles montrent surtout que l’hypothèse de commande de ces études – un choix a priori 100% renouvelable – montre que la sécurité d’approvisionnement n’est pas assurée, notamment avec la perspective de l’électrification des transports. Le rapport de RTE liste quatre conditions à réunir pour qu’un très fort pourcentage d’ENRI (le I de Intermittent) ne soit pas incompatible avec la qualité et la quantité d’électricité nécessaires : la compensation de la variabilité des ENR, le maintien de la stabilité du réseau, la reconstitution des réserves et des marges d’approvisionnement, une évolution importante du réseau. Ces quatre conditions n’existent pour l’instant nulle part ensemble pour un pays de la taille de la France. Les technologies qui permettraient d’accéder aux conditions 1, 2 et 3 n’ont pas été démontrées à cette échelle pour le cas français. Quant à leur coûts, ils ne sont pas estimés par le rapport, mais seraient évidemment élevés. <a href="https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/02/15/nucleaire-ou-renouvelables-le-vrai-debat/">Comme le précise le Président de RTE Xavier Piechaczyk :</a> «<em>Pour se diriger vers un mix à très fortes parts d’ENR variables, bien qu’il n’y ait aucune barrière technique infranchissable a priori, il faut regarder les faits scientifiques, techniques et industriels : il reste beaucoup de sujets à résoudre</em>.»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Sur les coûts, le rapport de RTE est presque muet. Il précise dans son introduction que «l<em>‘évaluation économique de ces différentes conditions</em><em> dépasse le cadre de ce rapport</em>.» La seule indication donnée par le rapport sur l’évaluation de ces coûts devrait donner des boutons aux militants du solaire et de l’éolien, car elle démolit leur argument comptable favori : le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/LCOE#:~:text=LCOE%20est%20le%20sigle%20anglais,ont%20des%20co%C3%BBts%20tr%C3%A8s%20diff%C3%A9rents.">LCOE</a>. Autrement dit (c’est un acronyme en anglais) le coût moyen de l’électricité par technologie. Voyez comme le coût de fabrication des éoliennes et surtout des panneaux solaires s’écroulent !, s’enthousiasment-ils. Or, avertit le rapport, le LCOE n’est pas capable de compter «<em>l’ensemble des coûts associés à une part élevée d’ENR, dont ceux liés au stockage, à la flexibilité de la demande et au développement des réseaux. L’analyse montre que ce type de coûts pourrait être important après 2035</em>». Pourquoi 2035 ? Parce que cette date correspond à un objectif de 40% d’ENR dans le mix électrique. Une manière de souligner que les vrais gros problèmes commencent là.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>« Le coût estimé du grand carénage est de 100 milliards d’euros. Cela veut dire que ce cout se répercutera sur le prix de l’électricité ». Sandrine Rousseau.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Un chiffre sorti de nulle part, voire de l’imagination de la candidate à la primaire écologiste. <a href="https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/journalistes/tous-les-communiques-de-presse/edf-reajuste-le-cout-du-programme-grand-carenage">Le vrai coût est de 49,4 Mds d’euros courants sur la période 2014-2025, donc une bonne partie est déjà dépensée et les travaux effectués.</a> L’impact du grand carénage sur le prix de l’électricité est de quelques euros par MWh. Mais, sur ce sujet, le pompon a été décroché par<a href="https://twitter.com/frdossant/status/1441519851827343371"> Jean-Luc Mélenchon qui a hissé ce coût imaginaire à 150 milliards</a>.</span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt;"><a title="lien" href="https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/10/04/nucleaire-le-festival-jadot/?fbclid=IwAR3CAs-37BKJJ-04xtJuCPrT1r4IrAT_4WQ5uNzmacXyNQ_gkQolljAIiUI" target="_blank" rel="noopener">Sylvestre Huet, le Monde</a></span><br /></strong></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Nucléaire ou renouvelables : qui a produit le plus en 2020 ?
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-08-29:6334544
2021-08-29T20:57:00+02:00
2021-08-29T20:57:00+02:00
Un article écrit par Hugo LARA le 25 Août 2021 pour Révolution...
<p style="text-align: justify;"><strong>Un article écrit par Hugo LARA le </strong><span class="g-font-size-13"><strong><a href="https://www.revolution-energetique.com/nucleaire-ou-renouvelables-qui-a-produit-le-plus-en-2020/">25 Août 2021 pour Révolution Energétique</a></strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;">Pour la première fois de l’histoire, la production mondiale d’électricité renouvelable hors hydraulique a été supérieure à celle d’origine nucléaire. Une bascule opérée en 2020, poussée par la croissance explosive et ininterrompue des centrales solaires, éoliennes et biomasse.</p><p style="text-align: justify;">C’est un géant du pétrole qui le dit : en 2020, les énergies renouvelables (hydroélectricité non comprise) ont produit davantage que le nucléaire. L’observation provient du <a href="https://www.bp.com/content/dam/bp/business-sites/en/global/corporate/pdfs/energy-economics/statistical-review/bp-stats-review-2021-full-report.pdf">dernier rapport annuel sur les statistiques mondiales de l’énergie publié par BP</a>. La multinationale, qui analyse le secteur depuis 70 ans, a constaté que solaire, éolien et biomasse on produit plus de 3 147 TWh l’année dernière. Ils dépassent pour la toute première fois <a href="https://www.revolution-energetique.com/trop-cher-et-trop-lent-le-nucleaire-ne-sauvera-pas-le-climat/">l’énergie nucléaire</a>, qui a généré 2 700 TWh.</p><p style="text-align: justify;">Affecté par la fermeture de six centrales et réacteurs en Suède, Russie, aux États-Unis mais aussi en France <a href="https://www.revolution-energetique.com/innovation-prometteuse-le-black-pellet-remplacera-luranium-a-fessenheim/">(Fessenheim)</a>, l’atome a réduit sa production de 4,1 % entre 2019 et 2020. À l’inverse, les renouvelables ont bondi de 9,7 % et même 10,7 % en y ajoutant l’hydroélectricité. Une transition symbolique qui ne doit toutefois pas faire oublier l’écrasante domination des énergies fossiles.</p><p style="text-align: justify;">Malgré un repli, <a href="https://www.revolution-energetique.com/les-centrales-a-charbon-peuvent-elles-encore-servir/">le charbon</a> reste de loin la première source d’électricité dans le monde (9 421,4 TWh). Il est suivi par le gaz fossile (6 268,1 TWh) puis par l’hydraulique (4 296,8 TWh). Solaire, éolien et biomasse grimpent donc à la 4e place, devant le nucléaire, le fioul (758 TWh) et les autres modes (231,8 TWh).</p><p style="text-align: justify;">Les renouvelables hors hydro devraient conforter leur position, soutenus par une cadence ahurissante de <a href="https://www.revolution-energetique.com/leurope-a-branche-plus-de-18-gw-de-panneaux-solaires-en-2020/">nouvelles installations</a>. Elles profitent également des hésitations du nucléaire, au moment où de nombreux réacteurs arrivent en fin de vie. Leur objectif reste de supplanter les énergies fossiles. Un challenge de taille, qui ne devrait hélas <a href="https://www.revolution-energetique.com/quel-sera-le-mix-energetique-ideal-en-2050/">pas arriver avant au moins 2050</a>.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.revolution-energetique.com/wp-content/uploads/2021/08/Nucleaire-ENR.png" alt="Nucleaire-ENR.png" width="650" height="409" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Le petit réacteur atomique SMR fait rêver les nucléaristes
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-05-13:6315798
2021-05-13T22:44:00+02:00
2021-05-13T22:44:00+02:00
Extraits de l'article de Reporterre Les industriels du nucléaire...
<p style="text-align: justify;">Extraits de<strong><a href="https://reporterre.net/Le-petit-reacteur-atomique-SMR-fait-rever-les-nuclearistes"> l'article de Reporterre</a></strong></p><div class="chapo" style="text-align: justify;"><p>Les industriels du nucléaire espèrent sauver leur filière avec un nouveau concept, les <span class="caps">SMR</span>, des réacteurs de petite taille. En France, <span class="caps">EDF</span> vante la puissance de son modèle. Pourtant, plusieurs études pointent le gouffre financier et l’aberration écologique que constitue cette technologie.</p></div><div class="texte"><p style="text-align: justify;">Le chantier de l’<span class="caps">EPR</span> de Flamanville accumule retards et surcoûts, le projet de réacteur de quatrième génération Astrid est suspendu<small class="fine d-inline"> </small>? Peu importe, <em>«<small class="fine d-inline"> </small>en avant le nucléaire<small class="fine d-inline"> </small>»</em><small class="fine d-inline"> </small>! C’est ainsi qu’<span class="caps">EDF</span> et ses partenaires ont sobrement baptisé leur dernier projet en date, le <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Nuward<small class="fine d-inline"> </small>»</em> (pour <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Nuclear Forward<small class="fine d-inline"> </small>»</em>). Ce petit réacteur de 170 mégawatts électriques (MWe) à eau pressurisée (la même technologie que les réacteurs du parc actuel et que l’<span class="caps">EPR</span>), dont il a présenté le design le 6 avril dernier, est supposé lui permettre de rentrer dans la course internationale aux <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Small Modular Reactor<small class="fine d-inline"> </small>»</em> (<span class="caps">SMR</span>, Petit réacteur modulaire). Des réacteurs dont la puissance est comprise entre 10 et 300 MWe, et qui sont censés révolutionner l’industrie nucléaire dans les prochaines décennies.</p><p style="text-align: justify;"><em>«<small class="fine d-inline"> </small>Ce réacteur sera petit et compact</em>, explique un porte-parole d’<span class="caps">EDF</span> à <em>Reporterre</em>. <em>Il sera équipé de générateurs de vapeur à plaques, inspirés de la technologie des sous-marins, qui prennent beaucoup moins de place. Pressuriseur et générateurs de vapeur seront imbriqués dans la cuve.<small class="fine d-inline"> </small>»</em> Le tout tiendra dans une enceinte de confinement plongée dans un cube d’eau de vingt-cinq mètres par vingt-cinq — la moitié d’une piscine olympique —, présenté comme un dispositif de sûreté passive. Autre particularité, les différentes parties du réacteur seront fabriquées en usine et transportées jusqu’au site en camion ou en bateau. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>L’idée est de réduire les assemblages sur site, ce qui permet d’éviter les </em>rework<em><span class="spip_note_ref"> [<a id="nh1" class="spip_note" title="C’est à dire devoir refaire certaines tâches, comme des soudures par (...)" href="https://reporterre.net/Le-petit-reacteur-atomique-SMR-fait-rever-les-nuclearistes#nb1" rel="appendix">1</a>]</span><small class="fine d-inline"> </small>»</em>, poursuit <span class="caps">EDF</span>.</p><p style="text-align: justify;">(...)</p></div><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Un succès commercial tout sauf acquis</strong></p><p style="text-align: justify;">Dans son article <a class="spip_out" href="https://www.researchgate.net/publication/349934693_Small_Modular_and_Advanced_Nuclear_Reactors_A_Reality_Check" target="_blank" rel="external noopener"><em>«<small class="fine d-inline"> </small>Petits réacteurs nucléaires modulaires et avancés : une confrontation avec la réalité<small class="fine d-inline"> </small>»</em></a> (en anglais) paru en mars 2021, M. V. Ramana, physicien au laboratoire de recherches sur l’énergie nucléaire de l’université de Colombie-Britannique à Vancouver, démonte cette possibilité. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Pour des taux d’apprentissage tels que ceux prévus pour l’industrie nucléaire, le même modèle de <span class="caps">SMR</span> devra être fabriqué par milliers pour que le coût de l’électricité produite par les <span class="caps">SMR</span> soit équivalent au coût correspondant de l’électricité produite par les grands réacteurs<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, prévoit-il. En outre, <em>«<small class="fine d-inline"> </small>si l’on examine les données historiques, on constate qu’au niveau du parc, l’énergie nucléaire pourrait même avoir ce que l’on a appelé un taux d’apprentissage négatif. Aux États-Unis et en France, les deux pays possédant les plus grands parcs de réacteurs nucléaires, les réacteurs construits plus tard ont en fait coûté plus cher que ceux construits plus tôt<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, poursuit le chercheur.</p><p style="text-align: justify;">Il douche tout espoir d’un vaste marché mondial : <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Les <span class="caps">SMR</span> développés en Russie (<span class="caps">KLT</span>-40S), en Chine (<span class="caps">HTR</span>-<span class="caps">PM</span>) et en Corée du Sud (<span class="caps">SMART</span>) n’ont pas trouvé de clients. Aux États-Unis, le premier projet <span class="caps">SMR</span> proposé, impliquant la construction d’un réacteur NuScale, a connu des difficultés, de nombreuses compagnies d’électricité qui s’étaient engagées dans le projet ayant choisi d’abandonner le processus lorsque le coût élevé est devenu plus évident</em>, rappelle-t-il. <em>Les marchés de niche, par exemple les mines et les communautés éloignées qui ne sont pas desservies par le réseau et qui sont actuellement électrifiées par des centrales diesel dont le coût du carburant est très élevé, sont assez limités. En effet, même dans le meilleur des cas, où l’économie ne joue aucun rôle et où presque tous les utilisateurs potentiels de <span class="caps">SMR</span> achètent un petit réacteur modulaire, il a été démontré que la demande nette des mines et des communautés isolées au Canada était bien inférieure à la demande minimale nécessaire pour construire les usines nécessaires à la construction de ces réacteurs.<small class="fine d-inline"> </small>»</em></p><blockquote class="spip"><p>«<small class="fine d-inline"> </small>On essaie de nous vendre des technologies qui ne seraient pas matures avant 2040<small class="fine d-inline"> </small>!<small class="fine d-inline"> </small>»</p></blockquote><p style="text-align: justify;">Le consultant en énergie Mycle Schneider, qui coordonne chaque année le <a class="spip_out" href="https://www.worldnuclearreport.org/-The-Annual-Reports-.html" target="_blank" rel="external noopener"><em>World Nuclear Industry Status Report</em></a>, s’est également penché sur le cas de ces petits réacteurs modulaires. Son panorama de la situation n’est guère plus engageant. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Quand on fait le bilan des <span class="caps">SMR</span> en regardant quelles sont les réalisations, les durées de construction et les coûts, il est catastrophique. La construction des réacteurs flottants russes a pris environ quatre fois plus de temps que prévu, pour un coût estimé à 11 600 dollars par kilowatt installé, ce qui est nettement plus cher que les réacteurs de troisième génération les plus chers. En Chine, un réacteur à haute température est en cours de développement depuis les années 1970, en construction depuis 2012 et son démarrage est finalement envisagé cette année, soit quatre ans plus tard que prévu et avec un surcoût de 40<small class="fine d-inline"> </small>%. Le projet auparavant le plus avancé, le <span class="caps">PBMR</span> d’Afrique du Sud, a été abandonné après plus d’un milliard de dollars de dépenses publiques<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, énumère l’expert.</p><p style="text-align: justify;">Il qualifie de <em>«<small class="fine d-inline"> </small>fumisterie<small class="fine d-inline"> </small>»</em> l’argument selon lequel les <span class="caps">SMR</span> seraient un outil de plus dans la lutte contre le changement climatique. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>On ne peut pas dépenser un euro deux fois, donc il faut le dépenser pour réduire un maximum d’émissions de gaz à effet de serre au plus vite. Or si les premiers prototypes de <span class="caps">SMR</span> voyaient le jour en 2030, cela signifierait qu’ils ne seraient pas produits en série avant 2040. On nous parle d’urgence climatique et on essaie de nous vendre des technologies qui ne seraient pas commercialisées avant 2040<small class="fine d-inline"> </small>! C’est une arnaque intellectuelle. Ceci, alors que le solaire photovoltaïque disponible aujourd’hui vient de battre le record de 0,9 centime d’euros le kWh en Arabie saoudite et 1,1 centime au Portugal, en Europe, soit environ le quart des coûts de fonctionnement des réacteurs nucléaires en service dans le monde.<small class="fine d-inline"> </small>»</em></p><h4>Notes</h4><div id="nb1"><p><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 1" href="https://reporterre.net/Le-petit-reacteur-atomique-SMR-fait-rever-les-nuclearistes#nh1" rev="appendix">1</a>] </span>C’est à dire devoir refaire certaines tâches, comme des soudures par exemple.</p></div><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/arton22802-ef235.jpg?1620056568" alt="arton22802-ef235.jpg?1620056568" width="662" height="441" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Prolongation des centrales : l'Autorité de sûreté nucléaire bâcle la consultation publique
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-12-02:6281713
2020-12-02T22:41:46+01:00
2020-12-02T22:41:46+01:00
Publié le 2 décembre 2020 par Greenpeace A partir de ce jeudi 3 décembre,...
<p style="text-align: justify;">Publié le 2 décembre 2020 par Greenpeace</p><p dir="ltr" style="text-align: justify;">A partir de ce jeudi 3 décembre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) proposera au public de se prononcer sur les conditions du fonctionnement au-delà de 40 ans des réacteurs nucléaires. Greenpeace France juge cette consultation bien trop tardive et de pure forme, alors que 13 réacteurs ont déjà dépassé 40 ans de fonctionnement.</p><p dir="ltr" style="text-align: justify;">Au fil de plusieurs centaines de pages, l’ASN va détailler ses prescriptions de travaux et d’études afin d’autoriser EDF à faire fonctionner ses centrales dix ans de plus. C’est ce document au contenu technique que les citoyens et citoyennes sont censés s’approprier et commenter en moins de six semaines, entre le 3 décembre et le 15 janvier, en pleine période des fêtes de fin d’année.</p><p dir="ltr" style="text-align: justify;">Lors de précédentes consultations publiques, l’ASN n’a pas répondu aux commentaires, provenant parfois d’études entières d’experts internationaux, qui lui étaient adressés. Pour Roger Spautz, chargé de campagne Nucléaire à Greenpeace France, « menée dans ces conditions, cette consultation risque de n’être qu’une mascarade. L’ASN veut appliquer un vernis citoyen à des décisions qui engagent la sécurité de toutes et tous, sans mettre en place les moyens d’un réel débat ».</p><p dir="ltr" style="text-align: justify;">Les prescriptions de l’ASN – si elles sont bien respectées par EDF – ne permettront pas aux vieux réacteurs nucléaires d’atteindre le niveau de sûreté d’un réacteur de 3e génération, comme l’EPR. « L’ASN ne prévoit pas ces mises aux normes parce qu’elles seraient trop coûteuses pour EDF, ou parce que ce n’est tout simplement pas faisable sur le plan technique », analyse Roger Spautz.</p><p dir="ltr" style="text-align: justify;">Les travaux de mise aux normes prescrits par l’ASN prendront des années. Certaines prescriptions de l’ASN ne seront donc pas respectées avant les 45 ans de fonctionnement des réacteurs, alors que ceux-ci continueront d’être exploités et de présenter un risque pour les populations et l’environnement.</p><p dir="ltr" style="text-align: justify;">Par ailleurs, l’ASN n’exige aucune évaluation environnementale pour autoriser le fonctionnement d’un réacteur au-delà de 40 ans. Greenpeace estime que cela place la France en situation d’illégalité et a donc déposé un <a href="http://anws.co/bLRSv/{bb35de67-e249-480f-b61e-487d3feb89d8}">recours</a> contre l’ASN devant le Conseil d’Etat le 18 novembre dernier.</p><p dir="ltr" style="text-align: justify;">Même rénovées, les vieilles centrales resteront un danger car elles n’ont pas été conçues pour répondre aux enjeux du 21e siècle. Le gouvernement doit présenter un calendrier précis pour leur fermeture, afin de limiter les risques et de permettre la transition socio-économique des territoires.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.actu-environnement.com/images/illustrations/breve/36521_large.jpg" alt="36521_large.jpg" width="554" height="291" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Fermeture de Fessenheim : l’État va verser 377 millions d’euros pour dédommager EDF
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-11-23:6279538
2020-11-23T22:30:00+01:00
2020-11-23T22:30:00+01:00
Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" le 16.11.2020. D’ici...
<p>Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" le 16.11.2020.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/images/logo.png" alt="logo.png" /></p><p> </p><div style="text-align: justify;"><p>D’ici à la fin de l’année, l’État devra verser 377 millions d’euros à EDF au titre de l’indemnisation pour la fermeture de Fessenheim. Alors que les parlementaires se prononcent sur le projet de loi de finance rectificative, qui prévoit une ligne de 300 millions d’euros à ce sujet, nous dénonçons fermement ce cadeau effectué avec l’argent du contribuable.</p></div><div style="text-align: justify;"><p>En effet, cette somme correspond à des dépenses dont une bonne partie (gestion des déchets, démantèlement…) constitue des charges de long terme qui incombaient à EDF et pour lesquelles l’entreprise, en toute logique, aurait déjà dû avoir constitué des provisions. En effet, les réacteurs ont été arrêtés 42 ans après leur mise en service commerciale, alors qu’EDF avait fixé en 2016 leur durée d’amortissement comptable à 40 ans<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh1" class="spip_note" title="Pour en savoir plus, consulter notre dossier : https://www.sortirdunucleaire.org" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-l-Etat-va-verser-377#nb1" rel="appendix">1</a>]</span> .</p></div><p style="text-align: justify;">Dans un <a class="spip_out" href="https://www.ccomptes.fr/system/files/2020-03/20200304-rapport-arret-demantelement-installations-nucleaires-2_0.pdf" target="_blank" rel="external noopener">rapport</a> publié en février 2020, la Cour des Comptes fustige les méthodes de calcul du protocole d’indemnisation - qui, à ce jour, n’a toujours pas été rendu public - , ainsi que le postulat que la centrale aurait pu fonctionner jusqu’à 60 ans et qu’EDF devrait être indemnisée en conséquence pour le "manque à gagner"<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh2" class="spip_note" title="Extrait du rapport, p.36 : "À la date de signature du protocole, (...)" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-l-Etat-va-verser-377#nb2" rel="appendix">2</a>]</span>. Cette hypothèse de fonctionnement, qui revient à passer outre l’éventuelle opposition de l’Autorité de sûreté nucléaire, était pourtant hautement improbable. Vieillissante, située en zone sismique et inondable, la centrale soulevait une inquiétude légitime. Surtout, EDF s’était auto-dispensée de certains coûteux travaux requis pour le passage de la quatrième visite décennale des réacteurs, tandis que d’autres n’apparaissaient tout simplement pas réalisables<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh3" class="spip_note" title="En savoir plus : https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-en-fi" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-l-Etat-va-verser-377#nb3" rel="appendix">3</a>]</span>.</p><p style="text-align: justify;">L’arrêt de Fessenheim n’avait donc rien d’"anticipé". En concédant à EDF une indemnité aussi généreuse pour une fermeture que l’entreprise savait pourtant inéluctable, l’État lui a accordé le beurre et l’argent du beurre. En 2019, en lien avec les associations alsaciennes, nous avions d’ailleurs <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fessenheim-indemnisation">déposé plainte pour aide d’État déguisée</a> et n’excluons pas d’autres actions. En cette période de crise économique, alors que la transition énergétique manque de financement et que près de 10 millions de personnes en France sont désormais sous le seuil de pauvreté, ce versement est profondément indécent.</p><h5><span style="font-size: 14pt;">Notes</span></h5><div id="nb1"><p style="text-align: justify;"><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 1" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-l-Etat-va-verser-377#nh1" rev="appendix">1</a>] </span>Pour en savoir plus, consulter notre dossier : <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/dossier_indemnisation_fessenheim-2.pdf">https://www.sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/dossier_indemnisation_fessenheim-2.pdf</a></p></div><div id="nb2" style="text-align: justify;"><p><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 2" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-l-Etat-va-verser-377#nh2" rev="appendix">2</a>] </span>Extrait du rapport, p.36 : <em> "À la date de signature du protocole, EDF était en situation d’arrêter d’exploiter un investissement qui sera complètement amorti à l’échéance de sa quatrième visite décennale, pour lequel une prolongation de quelques années seulement n’avait pas de sens en termes économiques, dont la rentabilité de la prolongation à plus longue échéance était fortement discutable et dans tous les cas beaucoup plus faible que celle des autres centrales 900 MW." </em></p></div><div id="nb3"><p style="text-align: justify;"><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 3" href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-l-Etat-va-verser-377#nh3" rev="appendix">3</a>] </span>En savoir plus : <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-en-finir-avec-les-idees">https://www.sortirdunucleaire.org/Fermeture-de-Fessenheim-en-finir-avec-les-idees</a></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sciencesetavenir.fr/assets/img/2018/10/25/cover-r4x3w1000-5bd2df5c3a170-1d2191e1b3c6d1c386d60ec835b56b0fdf3c4430-jpg.jpg" alt="cover-r4x3w1000-5bd2df5c3a170-1d2191e1b3c6d1c386d60ec835b56b0fdf3c4430-jpg.jpg" width="585" height="439" /></p></div>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Prolongation de la durée de vie des centrales : Greenpeace dépose un recours contre l’ASN
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-11-18:6278291
2020-11-18T22:57:00+01:00
2020-11-18T22:57:00+01:00
Publié le 18 novembre 2020 par Greenpeace. Ce matin, Greenpeace France a...
<p style="text-align: justify;">Publié le 18 novembre 2020 par Greenpeace.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Ce matin, Greenpeace France a déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui n’exige pas d’évaluation environnementale pour autoriser le fonctionnement d’un réacteur au-delà de 40 ans. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Greenpeace estime que la France est en situation d’illégalité. En effet, aucune évaluation environnementale n’est prévue dans le cadre des visites décennales actuellement en cours pour étendre de 10 ans le fonctionnement des réacteurs nucléaires atteignant 40 ans. Or, l’ampleur et les coûts des travaux de prolongation des centrales justifient une évaluation environnementale, comme la Cour de justice de l’Union européenne l’a rappelé à la Belgique. </span></p><h4 style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">La Belgique condamnée pour des faits similaires </span></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">En Belgique, la décision d’allonger la durée de vie des réacteurs 1 et 2 de Doel sans évaluation environnementale avait été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne en juillet 2019. Le coût et l’ampleur des travaux nécessaires pour ces prolongations justifiaient la réalisation d’une évaluation environnementale. En mars 2020, la Cour constitutionnelle belge avait donc dû annuler la loi de 2015 qui autorisait la prolongation de l’activité de ces réacteurs. </span></p><h4 style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Des évaluations environnementales pleinement justifiées </span></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Les centrales nucléaires françaises actuellement en activité ont été conçues pour fonctionner 40 ans. Au-delà, les réacteurs nucléaires entrent dans une phase de vieillissement non prévue par leurs concepteurs et inconnue pour l’exploitant EDF, avec des risques accrus pour l’environnement et la population. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">EDF a d’ores et déjà entamé des travaux d’ampleur pour tenter de relever le niveau de sûreté de ses centrales. </span><em><span style="font-weight: 400;">« Sans évaluation environnementale préalable, sans consultation des citoyen·nes et dans l’attente des prescriptions de l’ASN, comment garantir que ces rénovations sont pertinentes et suffisantes ? D’autant que nous savons qu’il est matériellement impossible de mettre des centrales de plus de 40 ans aux normes de sûreté et de sécurité actuelles »</span></em><span style="font-weight: 400;">, analyse Laura Monnier, chargée de campagne juridique à Greenpeace France. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Le vieillissement des centrales a déjà des conséquences négatives sur l’environnement qui demanderaient à être bien mieux étudiées. Une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD), commandée par Greenpeace France et finalisée en mai 2020, sur les rejets radioactifs de la centrale du Tricastin, met ainsi en évidence des fuites d’eaux contaminées dans la nappe phréatique, qui risquent de s’aggraver avec le vieillissement des installations (1). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Les conséquences du changement climatique, de plus en plus prégnantes en France, justifient également de réévaluer l’impact des centrales sur les milieux fragiles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Pour Laura Monnier, </span><em><span style="font-weight: 400;">« l’exception nucléaire française est intenable. On évalue l’impact environnemental des travaux modifiant une station-service, mais pas ceux qui prolongent de dix ans la durée de vie d’une centrale nucléaire ». </span></em></p><h4 style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Inquiétudes des pays voisins </span></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">La prolongation des centrales nucléaires françaises vieillissantes préoccupe les Etats frontaliers, qui ne semblent pas avoir leur mot à dire. Le</span><a href="http://www.unece.org/index.php?id=53213"><span style="font-weight: 400;"> comité des Nations unies chargé de l’application de la Convention d’Espoo</span></a><span style="font-weight: 400;"> a été saisi du sujet. Les autorités publiques françaises sont actuellement interrogées par ce Comité sur les raisons de l’absence d’évaluation environnementale. Le cas français devrait être au cœur des discussions de la réunion des Parties à la Convention d’Espoo, du 8 au 11 décembre à Vilnius, en Lituanie. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Greenpeace France s’inquiète du mépris du droit persistant affiché par EDF et l’ASN, qui pourrait avoir des conséquences graves sur l’environnement et la population. Il est temps que l’ASN demande davantage de comptes à EDF et qu’elle exige le plus rapidement possible une évaluation environnementale de la prolongation des centrales nucléaires françaises par une autorité environnementale indépendante. </span></p><p style="text-align: center;"> </p>
francois
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html
Incohérence énergétique
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2020-02-26:6215520
2020-02-26T16:12:00+01:00
2020-02-26T16:12:00+01:00
Triste jour, hier on a stoppé le premier réacteur de Fessenheim, il pouvait...
<p>Triste jour, hier on a stoppé le premier réacteur de Fessenheim, il pouvait encore fonctionner au moins dix ans, c’est si vrai qu’EDF a été indemnisé ! C’est une décision purement idéologique où les écologistes voient l’abandon de l’énergie nucléaire qui depuis 40 ans nous fournit une électricité, constante, sure et bon marché. Si nous ne démarrons pas maintenant un programme de renouvellement des centrales actuelles nous perdrons toute compétence industrielle et devrons acheter des réacteurs aux Russes et aux Chinois.</p><p>Parallèlement on vient d’interdire la recherche de pétrole et de gaz auprès de Juan de Nova, une Ile Eparse dans le Canal du Mozambique, après avoir fait de même au large de la Guyane. On s’interdit de rechercher de nouveaux gisements sur le territoire français. Le piquant c’est que le Président songe à donner les Iles Eparses aux Malgaches, les Chinois sont déjà aux aguets à Madagascar. Le plus étonnant est que, au même moment, le ministre ses Affaires Etrangères, Jean Yves le Drian est au Mozambique où un gisement géant est en cours d’exploitation avec le concours de Total le pétrolier français.</p><p>La France se pénalise en s’interdisant de rechercher du pétrole sur son territoire alors que ce n’est pas la production mais la consommation qu’il faudrait limiter. La plus grande partie de notre déficit commercial est due aux importations de produits pétroliers, on produirait chez nous qu’on réduirait ce déficit, on préfère se tirer une balle dans le pied.<br />Pendant ce temps là l’Amérique de Trump est devenue le premier producteur mondial en exploitant le pétrole et le gaz de schiste devant l’Arabie Saoudite et continue de bruler du charbon.</p><p>La France produit 0,9% du CO<sup>2</sup> mondial, c’est dire que tous les efforts que nous faisons et qui nous pénalisent, ne servent à rien.</p><div id="ffenetremailtomailModal" style="z-index: 8675311;"><div id="ffenetremailtopopupModalMail"><div id="ffenetremailtotoModalClose"> </div><div id="ffenetremailtopopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="ffenetremailtoemailOpen"></a>New mail<button id="ffenetremailtobuttonEmail">Copy</button><textarea id="ffenetremailtotextArea"></textarea></div></div><div><img /></div><div id="ffenetremailtomailModal" style="z-index: 8675311;"><div id="ffenetremailtopopupModalMail"><div id="ffenetremailtotoModalClose"> </div><div id="ffenetremailtopopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="ffenetremailtoemailOpen"></a>New mail<button id="ffenetremailtobuttonEmail">Copy</button><textarea id="ffenetremailtotextArea"></textarea></div></div><div><img /></div>
midier
http://icilleurs.hautetfort.com/about.html
Si le nucléaire n'était pas aussi sale...
tag:icilleurs.hautetfort.com,2019-12-13:6197951
2019-12-13T15:55:32+01:00
2019-12-13T15:55:32+01:00
L'argument en défense du nucléaire aujourd'hui est qu'il ne produit pas de...
<p>L'argument en défense du nucléaire aujourd'hui est qu'il ne produit pas de CO2.</p><p>Il en produit un peu quand même, mais il a d'autres problèmes avec surtout la radioactivité, qui semble un élément qu'on puisse oublier quand canicules et tempêtes frappent à nos portes.</p><p>Basculer vers un tout-nucléaire consiste une fois encore à... <strong>changer de problème</strong>, pour passer d'un GES à la radioactivité. A voir les plans des industriels, ils veulent en mettre partout bien sûr, puisque c'est leur métier, leur habitude, leur vieille manie... Chaque réacteur va produire ses <strong>déchets</strong>, dont on ne sait que faire à part <strong>aller les planquer</strong> dans des coins où les gens ne sont pas au courant, et s'ils le sont de leur <strong>imposer</strong> à coups de matraque dans la gueule. Parce que le nucléaire ne marche pas sans police.</p><p>Il y a des alternatives, avec un plus d'intelligence humaine pour les développer, bien plus en tout cas qu'il en faut pour faire bouillir de l'eau avec la chaleur de la réaction nucléaire (Il faut être un génie pour avoir pensé à ça quand même!)</p><p>Donc, un peu plus d'intelligence, et on va trouver (on trouve!) des moyens VRAIMENT durables de produire de l'énergie sans POURRIR cette planète encore plus (C'est juste un peu plus à chaque fois. Il faut tolérer le dégueulasse<strong> à moyen terme</strong> parce qu'on a un petit bénéfice <strong>à court terme, </strong>généralement<strong> égoïste: </strong>on se prend notre électricité parce qu'on en a besoin, tout de suite, maintenant, et tant pis pour les autres).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6067858" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://icilleurs.hautetfort.com/media/02/01/1478887596.jpg" alt="centrale solaire 500pts.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">Centrale solaire thermique Shouhang Dunhuang (Désert de Gansu, Chine)</span></p><p> </p>
francois
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html
La mort d'Astrid
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2019-09-08:6174670
2019-09-08T18:25:00+02:00
2019-09-08T18:25:00+02:00
On vient d’annoncer l’abandon du projet de réacteur nucléaire Astrid....
<p>On vient d’annoncer l’abandon du projet de réacteur nucléaire Astrid. Immédiatement des contempteurs de l’énergie nucléaire y voient le début de l’abandon de cette source d’énergie.</p><p>Il n’en est rien : le projet ASTRID avait comme objectif la construction d’un réacteur de démonstration surgénérateur de 600MW.</p><p>Un réacteur surgénérateur utilise le plutonium comme combustible et en même temps transforme de l’uranium appauvri en plutonium au point qu’on produit plus de plutonium qu’on en consomme, ce qui évidemment utilise beaucoup mieux l’uranium.</p><p>Depuis très longtemps le CEA cherche à développer cette filière, il y eut d’abord Rapsodie, puis Phénix et enfin Superphénix.</p><p>Superphénix était prévu pour fournir 1240MW électrique, l’équivalent d’un réacteur classique PWR.</p><p>Pourquoi s’est-t-on livré à la réalisation de ce projet : d’abord pour mieux utiliser l’uranium dont on pensait qu’on finirait par manquer et qui de ce fait deviendrait cher.</p><p>La deuxième et vraie raison est que le CEA y voyait une revanche à l’adoption des réacteurs PWR qui constituent la totalité du parc de réacteurs nucléaires français mais dont la conception est d’origine américaine.</p><p>Superphénix construit à Creys Malville à partir de 1977, mis en service en 1984 après un doublement du coût prévu ne fonctionnera jamais correctement et sera la bête noire des écologistes, au point qu’en 1997 son arrêt et son démantèlement seront décidés par le gouvernement Jospin.</p><p>Il faut savoir que Superphénix était refroidi par 5000 tonnes de sodium liquide et contenait 3 tonnes de plutonium. Le sodium est un métal alcalin qui explose au contact de l’eau et s’enflamme au contact de l’air et on ne sait pas éteindre un feu d’une grande quantité de sodium. Quant au plutonium, le réacteur le produit en quantité industrielle de qualité militaire c’est à dire apte à la fabrication d’armes nucléaires. La filière est donc très proliférante. Ajoutons que les installations utilisant du sodium liquide ont souvent été victimes d’incendie ou d’explosion.</p><p>Les vraies raison qui ont conduit à l’abandon d’Astrid sont les suivantes : d’abord le coût de son développement, on dépassait les 600 millions d’euros, ensuite le constat que l’uranium n’était pas rare donc pas cher et que l’on ne prévoyait pas son épuisement.</p><p>Dans ces conditions il valait mieux se consacrer à une filière connue et ayant fait ses preuves et construire des EPR ou des réacteurs similaires. Peut être aussi ne tenait-on pas à relancer une nouvelle affaire Creys Malville qui n’a pas laissé un bon souvenir.</p><p>Il ne faut donc pas voir dans l’abandon d’Astrid un désengagement nucléaire alors que l’expérience allemande de « sortie du nucléaire » tourne à la catastrophe : explosion du coût de l’électricité, augmentation de la consommation de charbon et de pétrole, refus croissant des populations de la construction de nouvelles éoliennes et de lignes à haute tension.</p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Trump et Kim Jong Un étalent leurs atomes crochus
tag:creseveur.hautetfort.com,2019-07-01:6161482
2019-07-01T18:32:58+02:00
2019-07-01T18:32:58+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6008562" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/36546275.jpg" alt="Trump met le pied en Corée du Nord.jpg" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-06-24:6160236
2019-06-24T22:50:00+02:00
2019-06-24T22:50:00+02:00
Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" C’est un fait avéré : la France...
<p style="text-align: justify;">Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"</p><p style="text-align: justify;">C’est un fait avéré : la France est de plus en plus régulièrement touchée par des épisodes de canicule et de sécheresse et ce n’est pas prêt de s’arranger. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, aggravent les impacts des centrales nucléaires sur les cours d’eau. Mais pour EDF, les<img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-vignettes/L640xH480/tre_fle_secheresse_fond_blanc-1670b.jpg?1558709062" alt="tre_fle_secheresse_fond_blanc-1670b.jpg?1558709062" width="290" height="217" /> intérêts financiers priment sur la protection des écosystèmes aquatiques.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Des centrales nucléaires gourmandes en eau</strong><br />Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même à l’arrêt.<br />En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3/seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim.<br />Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : chaque réacteur pompe près de 2 à 3 m3/seconde dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté.<br />Les deux tiers de l’énergie produite par une centrale sont perdus sous forme de chaleur. Celle-ci sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui constitue elle-même un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau</p><p style="text-align: justify;"><strong>Des dérogations sur mesure pour les étés chauds</strong><br />Le fonctionnement des centrales en été exige donc un débit suffisant. D’où certains arrangements pour conserver suffisamment d’eau dans les fleuves !<br />En cas de sécheresse, on préfèrera vider le lac de Vassivière (Limousin) pour que la Vienne continue à refroidir la centrale de Civaux.<br />Cette question peut même prendre une dimension internationale : en avril 2015, François Hollande a négocié avec la Suisse pour qu’en cas de sécheresse, le débit du Rhône à la sortie du Lac Léman reste suffisant pour refroidir les 14 réacteurs français situés au bord du fleuve !<br />Surtout, ces rejets d’eau chaude ne font pas le bonheur des milieux aquatiques. En 100 ans, la température du Rhin a augmenté de près de 3°C, notamment à cause de la centrale de Fessenheim. Ces rejets thermiques agissent comme une barrière qui réduit considérablement les chances de survie des poissons grands migrateurs, comme les saumons et truites des mers. Leur impact est d’autant plus important en période de fortes chaleurs, avec des fleuves au débit réduit et à la température en hausse.<br />La loi fixant des limites au réchauffement des fleuves, EDF peut se voir contrainte de réduire la puissance de certains réacteurs et pourrait théoriquement être conduite à les arrêter en cas de trop forte chaleur. Mais il faut bien faire tourner les climatiseurs, et tout arrêt de réacteur représente un manque à gagner d’un million d’euros par jour pour EDF… si bien que l’électricien n’a jamais cessé d’intervenir pour modifier la législation et obtenir des dérogations !<br />Ainsi, pendant la canicule de 2003, un grand nombre de centrales ont bénéficié de dérogations successives. Dans les années suivantes, chaque centrale a eu droit à une réglementation ad hoc plus souple, avec par exemple une température limite en aval à ne pas dépasser basée sur une moyenne de 24h. Et si, en cas de "canicule extrême et nécessité publique", les limitations habituelles ne peuvent être respectées, un décret de 2007 autorise à modifier encore les conditions de rejets thermiques ! Les poissons apprécieront...</p><p style="text-align: justify;"><br /><strong>Une pollution chimique et radioactive accrue en cas de sécheresse</strong><br />En temps normal, les sites nucléaires sont autorisés à rejeter dans l’eau d’importantes quantités de substances radioactives (tritium, carbone 14... qui s’accumulent dans la végétation aquatique) et surtout chimiques : bore, hydrazine, phosphate, détergents, chlore, ammonium, nitrates, sulfates, sodium, métaux (zinc, cuivre…).. La chaleur favorisant la prolifération des amibes, EDF a tendance à utiliser encore plus de produits chimiques en été, notamment pour éviter que les tours de refroidissement se transforment en foyers de légionellose.<br />Or lorsque le débit des cours d’eau se réduit, la concentration des substances polluantes augmente. En 2012, des militants ont illustré cette faible dispersion en versant dans la Garonne en étiage bas un colorant qui, faute d’un courant suffisant, se diluait à peine.</p><p style="text-align: justify;">Plus de centrales le long d’un fleuve signifie plus de rejets. Le Rhône et la Loire refroidissent respectivement 14 et 12 réacteurs. Selon des études menées par EDF, si plusieurs sites procédaient simultanément à des rejets chimiques en période d’étiage sévère de la Loire, leur impact cumulé serait désastreux pour l’environnement. La législation impose aux centrales situées sur le même bassin versant de se concertent entre elles avant d’effectuer ces rejets… mais les agents de la centrale nucléaire de Belleville (Cher), interrogés en 2014, étaient incapables de dire si et comment EDF mettait en oeuvre cette concertation au niveau local et national [2] !<br />Certes, lorsque le débit devient particulièrement bas, les rejets chimiques dans les cours d’eau sont interdits. Ces substances sont alors stockées dans de grands réservoirs en attendant des conditions plus propices. Mais ces stockages précaires ne permettent de tenir que quelques semaines. Bien que la situation ne se soit encore jamais présentée, EDF pourrait être contrainte d’arrêter les centrales si la sécheresse perdure alors que ces réservoirs sont pleins. Dans tous les cas, ces substances seront relarguées plus tard dans l’année. Or un grand nombre de communes prélèvent leur eau potable dans les cours d’eau, comme Agen (Lot-et-Garonne), à seulement 20 km en aval de la centrale nucléaire de Golfech. Et bien des agriculteurs utilisent cette eau polluée pour arroser leurs cultures…<br /><strong>Des nuisances croissantes avec le réchauffement du climat</strong><br />Le changement climatique promet la multiplication des épisodes extrêmes (notamment sécheresses et canicules) et risque d’aggraver la pression sur les cours d’eau. Plutôt que d’accumuler dérogation sur dérogation au mépris des écosystèmes aquatiques, EDF ferait mieux de se rendre à l’évidence : à terme, bon nombre de centrales ne pourront plus produire d’électricité. Des études prédisent une baisse de débit d’étiage des fleuves de 20 à 40 % d’ici à 2050 [3] , mais il ne sera sans doute pas nécessaire d’attendre cette date ; dès 1995, les commissaires-enquêteurs en charge de l’enquête publique pour la centrale de Civaux avaient émis un avis défavorable, estimant que les rejets prévus n’étaient pas compatibles avec le débit de la Vienne.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-vignettes/L700xH806/carte-etiage2050-web-3-a881d.jpg?1558709063" alt="carte-etiage2050-web-3-a881d.jpg?1558709063" width="572" height="659" /></p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
L'Iran s'affranchit de l'accord sur l'enrichissement de l'uranium
tag:creseveur.hautetfort.com,2019-06-19:6159227
2019-06-19T16:18:27+02:00
2019-06-19T16:18:27+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6004385" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/01/1191075948.jpg" alt="Rohani s'affranchit à son tour de l'accord sur le nucléaire.jpg" /></p>
joliefille
http://netravaillezjamais.hautetfort.com/about.html
Odezenne signe une vidéo colorée avec Bleu Fuchsia
tag:netravaillezjamais.hautetfort.com,2019-04-27:6146760
2019-04-27T12:32:00+02:00
2019-04-27T12:32:00+02:00
Le groupe bordelais Odezenne vient de dévoiler le premier morceau de son...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5984119" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/00/00/1924360254.jpg" alt="Odezenne, Bleu Fuchsia" /></p><h2>Le groupe bordelais Odezenne vient de dévoiler le premier morceau de son prochain EP. Il s'appelle Bleu Fuchsia.</h2><p>Auto-proclamé musique botanique, romantique et pathétique sur leur compte Instagram, Odezenne propose avec "Au Baccara" un album singulier, qui impose son propre style. Entre la verve du quotidien, l’émotion ciselée des paroliers et les rythmes dansants de notre époque électronique. Envolée vers des contrées plus absurdes et décalées ? Les paroles semblent le confirmer : “Le ciel est triste / Je tris les pommes”. Les codes de la poésie ne sont cependant jamais loin. Un bond vers un été kitsch et fruité.</p><h3>Voici Odezenne - Bleu Fuchsia - Clip Officiel :</h3><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/5xsikJv1a10" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>Le groupe français Odezenne est déjà de retour avec de nouveaux projets. Et plus précisément un nouvel EP, dont le premier single "Bleu Fuchsia" vient d'être mis en ligne sur YouTube ce mercredi 24 avril. On y découvre Jacques sur une plage lors du coucher de soleil, ce qui n'est pas sans rappeler le clip "Nucléaire" extrait de leur précédent projet.</p><h3>Odezenne en <a href="http://www.odezenne.com/tour">tournée</a></h3><p style="text-align: center;"><img id="media-5984120" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/01/01/2403818284.png" alt="Odezenne, Bleu Fuchsia" /></p>
francois
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html
Arrêtons la transition énergétique
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2019-03-07:6134099
2019-03-07T16:39:00+01:00
2019-03-07T16:39:00+01:00
Les gilets jaunes demandent deux choses, une revalorisation des salaires et...
<p>Les gilets jaunes demandent deux choses, une revalorisation des salaires et des retraites et le maintien des services publics. Ce qui a déclenché leur révolte c’est l’augmentation du prix de l’essence due à la taxe carbone, ce cheval de bataille des écologistes. Personne ne s’est préoccupé de « sauver la planète » et du « réchauffement climatique »</p><p>La France est un des pays les plus vertueux pour ce qui est des émissions de CO<sub>2</sub> et pourtant elle s’impose des contraintes qui pénalisent son industrie et augmentent notre déficit commercial. Pendant que les grands pays industriels, les Etats Unis, la Russie et la Chine continuent à polluer en brulant du charbon voire du lignite dans leurs centrales, nous nous imposons des contraintes qui deviennent insupportables tant aux Français qu’à nos industriels.</p><p>Pour des raisons obscures nous avons décidé de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 à 50% ce qui nécessitera l’arrêt de centrales amorties pouvant fonctionner encore pendant de nombreuses années. La France est le seul pays capable de maitriser la filière nucléaire de la fabrication du combustible, jusqu’au retraitement des combustibles usés, elle avait une expertise reconnue dans la fabrication des réacteurs, nous allons perdre tout ce savoir faire et des milliers d’emplois pour mettre en service des dizaines de milliers d’éoliennes allemandes et de panneaux solaires Chinois. Un récent calme plat sur l’Europe a fait la preuve que seule l’énergie nucléaire pouvait produire de l’électricité à bas coût et d’une façon continue. Les pays voisins qui abandonnent l’énergie nucléaire pour des « énergies renouvelables » ont été bien contents qu’on les dépanne.</p><p>Pendant que les Etats Unis sont devenus premier producteur mondial de produits pétroliers en exploitant gaz et pétrole de schiste, monsieur Hulot a arrêté toute recherche et exploitation de nouveaux gisements alors que nous importons pour 40 milliards de produits pétroliers, soit les deux tiers de notre déficit commercial. Pendant ce temps la Grande Bretagne a découvert un énorme gisement de gaz de schiste qu’elle va certainement exploiter.</p><p>Nous nous imposons des normes antipollution pour la construction des voitures que le président de PSA, Carlos Tavares, considère inatteignables. Le but est à l’évidence la mort du Diesel, spécialité française, qui a fait d’énormes progrès et la généralisation des voitures électriques qui nécessitent des batteries que nous ne savons pas faire et qui seront importées notamment de Chine. Le « bilan carbone » de la voiture électrique de sa fabrication jusqu’au démantèlement et au recyclage des batteries est probablement moins favorable que celui des voitures diésel modernes. Cette transformation, en plus de l’augmentation du coût des voitures et la nécessité de la mise en place d’une infrastructure fort couteuse va entrainer la perte de milliers d’emplois.</p><p>A part le lobby écolo qui demande ça en France ? La France produit 0,9% des « gaz à effet de serre » autrement dit tout ce que nous ferons n’aura aucune importance au niveau de la planète mais aura des répercussions sur notre industrie et sur l’emploi.</p><p>Il est urgent de ne rien faire de nous affranchir de contraintes que personne ne respecte et en particulier de relancer l’énergie nucléaire en prévoyant le remplacement des centrales en fin de vie.</p><p><strong><span style="font-size: 16.0pt;"> </span></strong></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Rassemblement à Paris pour la sortie du nucléaire en France et au Japon
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-03-02:6132903
2019-03-02T22:52:52+01:00
2019-03-02T22:52:52+01:00
Cette année, le 11 mars sera le huitième anniversaire de la catastrophe de...
<p style="text-align: justify;">Cette année, le 11 mars sera le huitième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.<br />Le gouvernement japonais fait tout pour banaliser la radioactivité et les conséquences sanitaires et sociales de l’accident nucléaire de Fukushima, survenu en 2011. Les autorités nippones s’appuient sur des normes établies par les pronucléaires, protègent la santé (économique) de l’industrie plutôt que celle des populations, organisent une politique de retour dans des territoires contaminés et maintiennent des épreuves des Jeux Olympiques en 2020 sur des terres polluées !<br />En France comme au Japon, nous dénonçons les relances et les prolongations des réacteurs nucléaires et la poursuite de nouveaux projets qui font subir à la population l’augmentation de l’exposition à la radioactivité et le risque permanent d’accident nucléaire.<br />Au programme : commémoration, témoignages, concerts, prises de parole, animations, info-kiosques et goûter (apportez gâteaux, fruits et autres fantaisies : on réfléchit mieux le ventre plein !)</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-vignettes/L500xH708/recto_v2_-75ec9.jpg" alt="recto_v2_-75ec9.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les intervenants :</strong></p><ul class="spip"><li style="text-align: justify;">Youki Takahata - Yosomono : <strong>Lecture du message de Ruiko Muto, écrit depuis le Japon</strong></li><li style="text-align: justify;">Kolin Kobayashi - Echo Echanges : <strong>Point sur la situation au Japon et boycott des JO 2020</strong></li><li style="text-align: justify;">Yves Lenoir - Enfants de Tchernobyl Bélarus : <strong>À Tchernobyl, toujours plus de malformations</strong></li><li style="text-align: justify;">Sortir du Nucléaire Paris : <strong>En 2019, pourquoi être contre le nucléaire ?</strong></li><li style="text-align: justify;">Andrea Fuori : <strong>Point sur le projet Cigéo et la répression des opposants à Bure</strong></li><li style="text-align: justify;">Michèle Rivasi - Europe Écologie Les Verts : <strong>Nucléaire et Europe</strong></li><li style="text-align: justify;">Dominique Lalanne - <strong>Abolition des armes nucléaires : Dissuasion nucléaire en France et TIAN</strong></li><li style="text-align: justify;">Mathlide Panot - La France Insoumise : <strong>Point sur la politique énergétique en France</strong></li><li style="text-align: justify;">Charlotte Mijeon - Réseau "Sortir du nucléaire" : <strong>Mobilisons-nous contre la prolongation du risque nucléaire</strong></li></ul>
francois
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html
Energie
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2019-02-26:6131874
2019-02-26T17:08:27+01:00
2019-02-26T17:08:27+01:00
Avec l’anticyclone installé sur l’Europe depuis des semaines, faute de vent,...
<p>Avec l’anticyclone installé sur l’Europe depuis des semaines, faute de vent, les éoliennes s’arrêtèrent, que croyez vous qu’il arriva ? Les pays voisins, l’Italie et l’Espagne qui ne veulent pas de centrales nucléaires, se tournèrent vers la France qui exporta jusqu’à 17.415 MW, le quart de sa production d’électricité bien entendu nucléaire, permettant aux deux pays de ne pas démarrer leurs centrales thermiques. La leçon de cette affaire est que seule l’énergie nucléaire permet de produire de façon continue de l’électricité décarbonée et qu’il convient de relancer l’industrie nucléaire pour remplacer les centrales arrivant en fin de vie plutôt que de miter nos paysages de milliers d’éoliennes dont d’ailleurs le bilan carbone n’est pas bon si on prend en compte la fabrication de ces machines.</p><p>Le déficit commercial de la France est pour les deux tiers dus à l’importation de produits pétroliers, 40 milliards d’euros. Il n’empêche que Monsieur Hulot a fait interdire toute recherche et prospection concernant le gaz de schiste. Pendant ce temps grâce aux hydrocarbures non conventionnels, gaz et pétrole de schiste, les Etats-Unis sont devenus en quelques années le premier producteur mondial devant l’Arabie Saoudite, étant bientôt autosuffisant et étant dès maintenant exportateur de gaz liquéfié.</p><p>Pendant ce temps là l’Europe s’est retirée de la course, l’Allemagne après la France s’interdisant la fracturation hydraulique nécessaire à l’exploitation des schistes. Seule la Grande Bretagne l’autorise et vient de découvrir dans la région de Nottingham un énorme gisement de gaz quelle se prépare à exploiter. Les réserves correspondraient à un siècle de consommation britannique.</p><p>Notre position est d’autant plus ridicule que Total exploite à l’étranger, en particulier aux Etats-Unis, en Argentine, en Chine et en Australie, des sites de production de gaz de schiste. Apparemment les nuisances ne seraient pas si insupportables qu’on le dit.</p><p>S’interdire la recherche et la production de produits pétroliers, conventionnels ou non est parfaitement hypocrite si on ne réduit pas la consommation.</p><p> </p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Conférence-débat à Rethel ”Nucléaire : le prix du danger”
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-01-27:6124117
2019-01-27T17:49:00+01:00
2019-01-27T17:49:00+01:00
Plus que jamais, l’industrie nucléaire profite de la lutte contre le...
<p style="text-align: justify;">Plus que jamais, l’industrie nucléaire profite de la lutte contre le réchauffement climatique pour se présenter comme une alternative aux énergies fossiles. Ni propre, ni décarbonée, l’énergie nucléaire n’est pourtant pas une solution miracle. Avec les énergies renouvelables et les économies d’énergie, nous ne sommes plus contraints de devoir choisir entre charbon et nucléaire. Découvrez pourquoi et comment.</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><strong>Conférence-débat organisée par Nature et Avenir</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt;"><strong>Mardi 5 février 2019, à la mairie de Rethel à 18h : Le nucléaire : le prix du danger </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt;"><strong>Avec Laurence Coutant et Muriel Martin de l'association "Sortir du nucléaire 08"</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-vignettes/L700xH240/cop21-700x240b-700a4.jpg" alt="cop21-700x240b-700a4.jpg" /></p><p style="color: black;">Voici un extrait de l'argumentaire tiré du<strong> <a href="https://www.sortirdunucleaire.org/Que-dit-le-GIEC-sur-le-nucleaire-dans-son-dernier">site Sortir du Nucléaire</a></strong></p><p style="color: black;"><strong>Que dit le GIEC sur le nucléaire dans son dernier rapport ?</strong></p><div style="text-align: justify;"><p>Le 8 octobre 2018, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat) a publié un rapport sur les solutions pour rester sous 1,5°C de réchauffement global d’ici à la fin du siècle. Pour les partisans du nucléaire, ce rapport présenterait cette technologie comme « indispensable » pour répondre au défi climatique.</p><p>Une telle affirmation révèle une interprétation erronée du rapport et une méconnaissance de son contenu. En réalité, ce texte rappelle que le nucléaire est une option marginale et dispensable. Critique sur les opportunités de développement de cette technologie, il met clairement en évidence ses impacts négatifs.</p></div><p style="color: black;"><strong><br /><br /></strong></p><div style="text-align: justify;"><p>Pour l’industrie nucléaire, la crise climatique est une opportunité de verdir son image. Chaque année, elle assaille les conférences climatiques, espérant faire bénéficier cette technologie d’un traitement de faveur au prétexte de ses émissions peu élevées. En parallèle, elle finance des expertises pour tenter de démontrer les bienfaits du nucléaire.</p><p>De ce fait, elle surveillait attentivement la sortie du dernier rapport du GIEC, qui synthétise les réflexions sur l’enjeu de la limitation du réchauffement à 1,5°C d’ici 2100 et les moyens pour y parvenir. En effet, ce rapport démontre la nécessité d’un effort supplémentaire pour viser plus loin qu’une limitation du réchauffement à 2°C, afin de préserver des millions de vies humaines<span class="spip_note_ref"> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.usinenouvelle.com/mediatheque/9/1/5/000524519_image_896x598/la-centrale-nucleaire-de-chooz.jpg" alt="la-centrale-nucleaire-de-chooz.jpg" width="695" height="464" /></p><p style="text-align: center;">La centrale de Chooz</p></div>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Sécurité nucléaire : action sur la piscine du site Orano La Hague
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-01-26:6123945
2019-01-26T21:28:00+01:00
2019-01-26T21:28:00+01:00
Publié par Greenpeace le 25 janvier 2019 Le 25 janvier vers...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> <em>Publié par Greenpeace le 25 janvier 2019</em> </time><p><span class="mark"> <strong><br /></strong></span></p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Le 25 janvier vers 10h30, des activistes de Greenpeace France ont déclenché, à l’aide d’un drone, des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine d’entreposage des combustibles irradiés de l’usine Orano (ex-Areva) de La Hague pour dénoncer le risque de saturation et sa vulnérabilité.</p><p style="text-align: justify;">En effet, ce bâtiment concentre l’équivalent de plus d’une centaine de cœurs d’un réacteur nucléaire. Pourtant son toit, en simple tôle métallique, est bien trop fragile pour protéger les bassins remplis de matière radioactive en cas d’acte malveillant par les airs.</p><p style="text-align: justify;">Alix Mazounie, chargée de campagne Energie à Greenpeace France, déclare : « <em>Greenpeace a démontré, une fois de plus, que les installations nucléaires françaises ne sont pas suffisamment protégées contre les risques d’agression externe. Mais ce qui est particulièrement choquant, c’est que ce drone ait pu allumer des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine, c’est-à-dire le point faible d’un bâtiment contenant la plus grande quantité de matières radioactives dans le monde</em> ».</p></section><p style="text-align: justify;"><strong>Des piscines mal protégées </strong><br /> Depuis octobre 2017, un rapport d’experts [1] et trois actions d’intrusion menées par des activistes de Greenpeace ont alerté sur la vulnérabilité des piscines de refroidissement des combustibles irradiés face aux actes de malveillance.</p><p style="text-align: justify;">Alix Mazounie rappelle : « <em>En 2018, la Commission d’Enquête parlementaire a reconnu ce problème et demandé que l’Autorité de Sûreté Nucléaire soit dotée de pouvoirs supplémentaires afin de mieux protéger les installations nucléaires contre les agressions externes. Cette préconisation ne doit pas rester lettre morte et il est urgent d’élargir le mandat de l’ASN aux enjeux de sécurité passive</em> » [2].</p><p style="text-align: justify;"><strong>Des piscines saturées</strong><br /> La piscine de l’usine d’Orano La Hague contient environ 10 000 tonnes de combustibles irradiés en attente d’être retraités ou d’une solution définitive. EDF continue d’envoyer à La Hague plus de combustible usé qu’Orano n’est capable d’en retraiter. Année après année, les combustibles irradiés s’accumulent jusqu’à la saturation [3]. L’engorgement de ces piscines a été rappelé fin 2018 dans un rapport du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) : la marge d’espace disponible est inférieure à 7,4 % [4].</p><p style="text-align: justify;">Dans les mois qui viennent se tiendra un débat public sur le Plan National de gestion des matières et déchets radioactifs : il doit être l’occasion d’envisager sérieusement la fin du retraitement, qui contribue à l’accumulation de déchets hautement radioactifs, et l’entreposage et le stockage à sec des déchets.</p><p style="text-align: justify;">« <em>La piscine de l’usine Orano La Hague concentre de manière spectaculaire tous les problèmes du nucléaire français: des bâtiments vieillissants et très mal protégés, des piscines quasiment engorgées de déchets radioactifs et une politique de « retraitement » qui échoue à réduire les volumes de déchets ultimes. Observez cette piscine et vous contemplerez tout l’échec du nucléaire français</em> », conclut Alix Mazounie.</p><p><strong>Notes :</strong></p><p>[1] : « La sécurité des réacteurs nucléaires et des piscines d’entreposage du combustible en France et en Belgique, et les mesures de renforcement associées », rapport commandité par Greenpeace France, octobre 2017, résumé public (<a href="https://www.greenpeace.fr/resume-rapport-securite-reacteurs-nucleaires-2017/">lien</a>)</p><p>[2] : rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, 28 juin 2018 (<a href="http://www.assemblee-nationale.fr/15/rap-enq/r1122-tI.asp#P1161_299761">lien</a>)</p><p>[3] : Plus de précisions dans le billet « La Hague : l’overdose nucléaire » publié par Greenpeace France le 23 janvier 2019 (<a href="https://www.greenpeace.fr/hague-loverdose-nucleaire/">lien</a>)</p><p>[4] : Présentation du « Cycle du combustible » français, HCTISN, septembre 2018 (<a href="http://www.hctisn.fr/IMG/pdf/HCTISN_rapport_cycle_2018_cle0af1f2.pdf">lien</a>)</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2019/01/photo-LaHague-LG6.jpg" alt="photo-LaHague-LG6.jpg" width="693" height="452" /></p><p style="text-align: center;"><strong><a href="https://media.greenpeace.fr/539">Voir la vidéo de l'action de Greenpeace par ce lien</a></strong></p><p style="text-align: center;"> </p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
L'Atomik Tour et le Cine Attac à Charleville le 29 janvier
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-01-17:6121617
2019-01-17T23:29:07+01:00
2019-01-17T23:29:07+01:00
Une caravane, une cinquantaine d’étapes de 2 ou 3 jours, 8 mois. Pour...
<p style="text-align: justify;">Une caravane, une cinquantaine d’étapes de 2 ou 3 jours, 8 mois. Pour questionner notre rapport au nucléaire, mieux cerner les enjeux localement et susciter des actions.</p><p style="text-align: justify;">L’Atomik Tour, c’est un voyage à travers la France, en 50 étapes pour se rencontrer, s’interroger sur la France Nucléaire (et son monde), et sortir du cadre imposé par le (faux) débat public uniquement au sujet de ses déchets.</p><p style="text-align: justify;">La caravane commence son périple à Lunéville (54), où elle restera 3 jours. Au programme : discussions, échange et partage de matériel militant et d’expériences, temps conviviaux, projections-débats, actions de porteur.euse.s de parole...</p><p style="text-align: justify;">Pour lire le mot de présentation des organisateurs.trices. c’est par ici :</p><p style="text-align: justify;"><strong><a class="spip_out" href="http://atomik-tour.org/index.php/page-d-exemple/" target="_blank" rel="external noopener noreferrer">http://atomik-tour.org/index.php/page-d-exemple/</a></strong></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.sortirdunucleaire.org/local/cache-vignettes/L500xH250/bandeau-accueil-3d3f3.jpg" alt="bandeau-accueil-3d3f3.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://img.over-blog-kiwi.com/1/56/51/86/20190116/ob_b77082_nucle-aire-la-fin-d-un-mythe.jpeg" alt="ob_b77082_nucle-aire-la-fin-d-un-mythe.jpeg" /></p>
francois
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html
L'empereur de Chine
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2018-05-18:6052641
2018-05-18T14:41:00+02:00
2018-05-18T14:41:00+02:00
On pourrait penser que pour faire la promotion des énergies renouvelables on...
<p>On pourrait penser que pour faire la promotion des énergies renouvelables on mettrait en avant le cout du kilowatt.heure, la disponibilité, l’absence d’émission de gaz à effet de serre, il n’en est rien. Deux articles, l’un dans Le Monde <em>« Les énergies renouvelables passent le cap des 10 millions d’emplois »</em>, l’autre dans le Figaro « <em>La lutte pour le climat va créer 18 millions d’emplois », </em>me laissent songeur, car enfin la lutte contre le supposé réchauffement climatique n’a pas pour objet de résorber le chômage, il faudra bien que quelqu’un paye et ce ne peut être que par le coût de l’énergie. On pourrait aussi bien demander à EDF de doubler ses effectifs, sans pour autant augmenter la production d’électricité. Une sage politique énergétique a pour objet de réduire au maximum les coûts qui se répercutent immédiatement sur les produits.</p><p>Dans l’article du Figaro on peut lire <em>« </em><em><span style="color: black;">Les actions pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C vont se traduire par 24 millions de créations d’emploi. C’est beaucoup plus que les 6 millions de postes qui devraient être supprimés dans les activités à forte intensité de carbone et de ressources grâce au passage aux énergies renouvelables, aux véhicules électriques et à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments».</span></em> <span style="color: black;">Quel aveu, cela veut dire que les prix vont augmenter et que c’est le consommateur final qui va voir son pouvoir d’achat diminuer.</span></p><p><span style="color: black;">L’article du Monde est encore beaucoup plus instructif : d’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) on apprend que le cap des dix millions d’emplois a été franchi en 2017, toutes filières confondues. Oui mais 40% de ces emplois ont été créés en Chine principalement dans la filière photovoltaïque où elle affirme sa suprématie : elle monopolise 65% des effectifs mondiaux, c’est en effet en Chine qu’est fabriquée la majorité des panneaux solaires. </span></p><p><span style="color: black;">L’Europe crée 1,2 millions d’emplois dont le quart en Allemagne où sont fabriquées beaucoup éoliennes. Mais dans cette filière, la Chine fournit aussi 44% des salariés. <br /> Ajoutons les agrocarburants, 1,9 millions d’emploi dont 41% au Brésil et les grands barrages hydrauliques : 1,5 million principalement en Chine encore, au Brésil et en Inde.</span></p><p><span style="color: black;">Et la France dans tout cela ? On recense 107 000 postes dans les renouvelables soit seulement 1% du total mondial.</span></p><p><span style="color: black;">Ce 1% doit correspondre aux installateurs de panneaux solaires chinois et au montage d’éoliennes allemandes, ce n’est pas brillant, la France n’ayant développé que peu d’industrie dans ces domaines.</span></p><p><span style="color: black;">D’autant qu’il y a peu la France était en tête dans le développement de l’énergie nucléaire : réacteurs, éléments combustibles, retraitement, et travaillait pour de nombreux pays notamment en Europe, en Chine, en Inde, au Japon. C’est cette filière non polluante que les différents gouvernements poussés par des écologistes irresponsables s’emploie à saboter depuis des années, notamment en imposant à la France une limite de 50% d’énergie nucléaire dans le « mix », énergétique, limite n’ayant aucune justification rationnelle. Pendant ce temps la Russie, la Chine et la Corée s’emploient avec succès à nous supplanter.</span></p><p><span style="color: black;">Les 107 000 emplois dans les énergies renouvelables seront perdus et au delà par la disparition de la filière nucléaire. </span></p><p><span style="color: black;">A cela il faut ajouter l’interdiction que la France s’impose de toute nouvelle prospection pétrolière et de l’exploitation du gaz de schiste.</span></p><p><span style="color: black;">Etonnons nous du chômage et du déficit commercial endémiques depuis des années.</span></p><p><span style="color: black;">Ce n’est plus pour le roi de Prusse que nous travaillons mais pour l’empereur de Chine.</span></p><p> </p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Trump relance avec l'Iran sa stratégie du ”panic-stricken”
tag:creseveur.hautetfort.com,2018-05-13:6051265
2018-05-13T17:59:28+02:00
2018-05-13T17:59:28+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5814398" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/02/4202010816.JPG" alt="La stratégie de Trump avec l'Iran 2.JPG" /></p>
diazd
http://e-mosaique.hautetfort.com/about.html
On ne peut sortir du nucléaire civil comme on sort de sa douche
tag:e-mosaique.hautetfort.com,2018-03-16:6034799
2018-03-16T15:37:48+01:00
2018-03-16T15:37:48+01:00
Gérard Le Puill, Journaliste et auteur La France insoumise propose de...
<p><span style="color: #ffffff; background-color: #008000;">Gérard Le Puill, Journaliste et auteur</span></p><p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/02/3285473593.2.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5784013" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/02/1625489062.2.jpg" alt="nucléaire2.jpg" /></a>La France insoumise propose de faire voter quelques milliers de Français dans un millier de lieux en faveur de fermeture rapide des centrales nucléaires qui produisent aujourd’hui 72% de l’électricité que nous consommons. Mais il convient de se demander quel sera le prix de l’électricité payé par les ménages au bout d’un tel processus, sans oublier ce que sera le bilan carbone de notre production électrique. </strong></p><p><strong>Celui de l’Allemagne est en augmentation constante depuis que ce pays a décidé de sortir du nucléaire. Le prix de l’électricité pour les ménages est également en hausse chez notre voisin.</strong></p><p>Dimanche 11 mars, en Inde, Emmanuel Macron a inauguré en compagnie du Premier ministre indien, une centrale de panneaux voltaïques de 100 MW à Mirzapur. Il s’agissait d’une installation construite par le groupe français Engie. En même temps, les entretiens entre le chef de l’Etat français et le Premier ministre indien ont beaucoup porté sur la vente possible de six réacteurs nucléaires de type EPR à l’Inde par la France. La délégation française a fait état d’une « avancée majeure » de ce dossier qui est en discussion depuis une dizaine d’années.</p><p>Pendant ce temps là, à Paris, Jean –Luc Mélenchon lançait, au nom de la France Insoumise, une campagne de « votation » sur la sortie du nucléaire qui devrait durer jusqu’au 26 avril prochain sous le titre générique « Tchernobyl, Fukushima plus jamais ça ! ». Il avait fait, de ce 11 mars le top départ de cette action, ce qui correspond au septième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.</p><p> Il faut ici se soutenir que cette centrale japonaise, construite de manière imprudente sur une zone soumise aux tremblements de terre, avait été noyée par une puissante vague, consécutive à une secousse sismique en plein océan. Ajoutons que TEPCO , l’entreprise privée en charge de la gestion de cette centrale n’avait pas respecté les procédures qu’il convenait de même en œuvre pour éviter l a possible explosion d’un réacteur, dans la mesure où ses dirigeants espéraient pourvoir relancer l’activité de la centrale après quelques réparations. Comme à Tchernobyl, c’est avant tout le non respect des procédures de sécurité par l’exploitant face à un accident qui fut la cause principale des dégâts à Fukushima.</p><p>A Paris, Jean-Luc Mélenchon a déclaré que « le président Macron doit comprendre sa responsabilité devant l’histoire. C’est sous son mandat que sera prise une importante décision : continuer comme avant ou commencer à sortir » du nucléaire. Depuis 2014, Jean-Luc Mélenchon s’est prononcé pour une sortie totale et définitive du nucléaire en 2050 pour produire de l’électricité.</p><p>Aujourd’hui, la seule question de la sécurité des centrales sur le territoire national est mise en avant par la France insoumise pour justifier la politique de fermeture progressive de tous les sites d’ici 2050. La France Insoumise évoque aussi la possibilité d’avoir 100% d’énergies renouvelables dans la production électrique d’ici 2050. La formation dirigée par Jean-Luc Mélenchon occulte enfin le rôle très important de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) totalement indépendante depuis une loi votée par les parlementaires en 2006 et qui exerce un contrôle rigoureux sur toutes les centrales, exigeant leur arrêt complet chaque fois que de besoin.</p><p><strong>Ce que nous apprend la situation de l’Allemagne</strong></p><p> Notre voisin allemand a décidé au début de ce siècle de sortir totalement du nucléaire pour sa production électrique en 2022. Les centrales d’outre Rhin n’ont jamais fourni plus de 25% de la production électrique de ce pays contre plus de 75% en France. En dépit de la progression rapide des énergies renouvelables chez notre voisin, la sortie du nucléaire conduit ce pays à relancer la consommation de charbon et de lignite pour compenser le recul de la production des centrales nucléaires. Il en résulte deux conséquences dont les Français doivent avoir connaissance au moment de voter pour ou contre la sortie du nucléaire à l’appel de la France Insoumise. En France, les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles sont de 4,3 tonnes par habitant et par an contre 8,9 tonnes en Allemagne. Cette différence provient du fait que les centrales nucléaire produisent de l’électricité sans émettredeCO2. En 2016, le prix, toutes taxes comprises pour un MWh de consommation électrique pour un ménage de taille moyenne, était de 168,5 € en France contre 296,9€ en Allemagne.</p><p>Il est enfin une autre question que les partisans de la sortie rapide du nucléaire n’abordent jamais en France. Plus la part de cette énergie est élevée, plus une sortie rapide sera doublement coûteuse. En 2018, notre production électrique provient à hauteur de 72% des centrales nucléaires après avoir dépassé les 75% au début de la décennie. Fermer toutes ces centrales en une trentaine d’années impliquerait d’investir des sommes colossales dans l’éolien, dans le photovoltaïque, mais aussi dans les centrales au gaz, voire au charbon en raison de la production intermittente du vent et du soleil. Mais il faudrait parallèlement investir des sommes également colossales dans le démantèlement des centrales nucléaires mises à l’arrêt de manière anticipée. Tout cela pourrait se traduire par un triplement, voire un quadruplement du prix de l’électricité en France pour les ménages.</p><p><strong>N’aggravons pas la précarité énergétique des ménages</strong></p><p> Il serait bien que les personnes qui choisiront de voter pour où contre la sortie du nucléaire civil à l’appel de la France Insoumise disposent de ces informations avant de choisir cet abandon rapide du nucléaire civil dans le pays dont la production électrique est la plus nucléarisée au monde. Chacun peut approuver ou contester le choix fait par la France de dépendre à ce point du nucléaire dans les années 1970. Il reste que nous héritons de cette situation et qu’il convient de la gérer sans ruiner le pays et sans accroître la précarité énergétique des ménages modestes.</p><p>Ajoutons enfin que la production de chaque centrale nucléaire peut se moduler rapidement en fonction des besoins en termes de volume de consommation d’électricité. Quand on manque de vent et de soleil pour les énergies renouvelables, les centrales nucléaires assurent la transition sans rupture de flux sur le réseau électrique. Autant de raisons qui font que l’on ne sort pas du nucléaire comme on sort de sa douche. Mais à vouloir en sortir trop rapidement on risque de manquer d’eau chaude pour la douche et d’électricité pour bien des appareils dans la vie de tous les jours, à commencer par les ordinateurs.</p>
diazd
http://e-mosaique.hautetfort.com/about.html
Nucléaire : pourquoi les partisans de Mélenchon se trompent
tag:e-mosaique.hautetfort.com,2018-02-23:6028970
2018-02-23T10:16:00+01:00
2018-02-23T10:16:00+01:00
Quelques arguments ici autour du nucléaire civil, alors que sont lancées...
<p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/01/177124924.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5773310" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/01/62435833.jpg" alt="nucléaire.jpg" /></a>Quelques arguments ici autour du nucléaire civil, alors que sont lancées plusieurs campagnes en France en faveur de la « sortie du nucléaire », notamment par les partisans de Mélenchon (FI, PG). Ces campagnes se font à coup de tracts, d’affiches (ci dessous une illustration) avec pour point d’orgue un « référendum » sur le sujet.</strong></p><p align="JUSTIFY">Les argumentaires « antinucléaires » que l’on peut lire sur ces tracts ou dans des livrets du « parfait militant » se contentent de jouer sur les peurs, et expédient en quelques lignes la difficile équation énergétique, équation qui doit pourtant tenir compte des besoins mondiaux, de l’épuisement des ressources, et du grave problème du réchauffement climatique et des pollutions en générales.</p><p align="JUSTIFY"><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/02/3285473593.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5773311" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/02/1625489062.jpg" alt="nucléaire2.jpg" /></a>Aussi remarquons que ces campagnes émanent toutes de partis politiques ou organisations (PG, ELLV, Greenpeace…) qui consacrent pourtant de longs passages de leurs textes fondateurs sur la menace que fait peser le réchauffement climatique à toute l’humanité et l’urgence et la nécessité de le combattre.</p><p align="JUSTIFY">Pourtant, il est contradictoire d’affirmer qu’il faut « sortir du nucléaire » en avançant l’argument de la dangerosité, tout en sachant que le GIEC reconnaît clairement que cette énergie sera un des leviers incontournables pour contrer le réchauffement climatique, et <em>en même temps,</em> répondre à une demande mondiale considérable pour 2050<a class="sdfootnoteanc" href="https://environnement-energie.org/2018/02/21/nucleaire-pourquoi-les-partisans-de-melenchon-se-trompent/#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc"><sup>1</sup></a> afin de satisfaire au droit à l’énergie si vital pour des milliards d’être humains. Rappelons qu’un réchauffement global de +5°C prévu pour la fin de ce siècle si rien n’est fait, c’est une planète méconnaissable, et qui pourra difficilement nourrir les 10 milliards d’êtres humains qui s’y trouveront. Difficile de balayer cela d’un revers de main si on est un minimum progressiste et internationaliste.</p><p>Précisons un peu mieux les données du problème concernant le niveau de dangerosité du nucléaire mais aussi des autres activités industrielles en général :</p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><strong>L’accident nucléaire</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Dans le domaine de l’énergie, le risque d’un accident nucléaire est l’argument le plus fort pour l’arrêt du nucléaire civil. C’est peut-être l’objection la plus sérieuse et la plus fondée à l’utilisation de cette énergie, cela est vrai. Et c’est un point qui revient systématiquement dans les débats, ce qui traduit une vraie préoccupation chez les citoyens.</span></p><p>Le risque qu’un accident majeur se produise en France existe bel et bien, même si sa probabilité est extrêmement faible. Là comme ailleurs, le risque zéro n’existe pas.</p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Est-ce que, pour autant, cet événement très rare qu’est l’accident majeur, avec des conséquences importantes, doit nous conduire à sortir du nucléaire en France ? Un tel raisonnement, bien que séduisant et somme toute assez confortable, nous conduit à une impasse, et nous amènera à répondre par la négative à cette question.</span></p><p><span style="color: #000000;">Tout d’abord, si, parce qu’il y a risque d’un accident, même très faible, il faut sortir du nucléaire, alors il va falloir faire la liste de tous les domaines où il y a des risques comparables, et en sortir aussi si on veut être cohérent et ne pas motiver une telle décision juste pour « surfer » sur une peur. <em>(voir plus loin explication autour de l’accident de Fukushima)</em></span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Sortir de l’hydraulique ?</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Prenons l’exemple de Grenoble. Cette agglomération est entourée de barrages qui, s’ils venaient à se rompre, produiraient une vague de boue et de débris de la hauteur d’un bâtiment de quatre étages et qui déferlerait sur la ville à près de 200 km/h (scénario catastrophe décrit dans le PPRI</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" href="https://environnement-energie.org/2018/02/21/nucleaire-pourquoi-les-partisans-de-melenchon-se-trompent/#sdfootnote2sym" name="sdfootnote2anc">2</a></sup></span><span style="color: #000000;"> [Plan de prévention des risques d’inondation]). On disposerait de quelques minutes pour prévenir les 400 000 habitants de l’agglomération. Et cette vague emporterait tout, y compris des usines du secteur de la chimie, avec des produits hautement toxiques qui seraient disséminés. </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Le bilan serait catastrophique : des dizaines de milliers de victimes et des vallées polluées à jamais. Bien sûr, on pourra objecter que, pour qu’un barrage se rompe, il faut qu’il y ait de gros défauts de conception et de construction. D’autre part, ce type de rupture donne des signes et prévient, le plus souvent, et donc on aura toujours le temps d’évacuer, et même de réparer le défaut ou de vider le barrage. Mais, comme pour le nucléaire, toutes ces objections ne réduisent pas le risque à zéro. Cela reste malgré tout possible. Alors, faut-il sortir de l’hydraulique ?</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Sortir de la chimie ?</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Des sites industriels à risque, classés Seveso, sont présents par centaines sur tout notre territoire. Ils touchent essentiellement le secteur de la chimie, crucial dans tous les aspects de nos vies. Sur le Rhône, il en existe qui peuvent déverser des poisons mortels et polluer le fleuve de façon irréversible pour des milliers d’années. Ce sont des scénarios catastrophes qui existent, qui sont très officiels et pris au sérieux par les préfectures. Dans le cas d’une explosion avec déversement de produits hautement toxiques, il y aura des victimes, mais aussi un environnement pollué pour des générations. Et insistons sur ceci : malgré toutes les précautions prises, le risque est réduit mais pas nul. Faut-il pour autant renoncer au secteur de la chimie ?</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Arrêter les recherches en biochimie, sur les virus, les bactéries ?</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Mettre au point de nouveaux vaccins, comprendre le fonctionnement des virus, faire reculer les maladies, n’est pas sans risque, car la dissémination des germes sur lesquels on travaille pourrait provoquer des catastrophes sanitaires à l’échelle planétaire – cela a inspiré de nombreux films « catastrophes » d’ailleurs. Pour réduire au minimum ces risques, les laboratoires dans lesquels ces recherches s’effectuent sont extrêmement surveillés, avec des protections et des mesures draconiennes. Il y a ainsi de multiples barrières de protection à franchir avant que les virus ne puissent sortir. C’est rassurant, mais, encore une fois, le risque n’est pas nul : il y a toujours une possibilité qu’un supervirus sorte et décime les populations. Ces laboratoires sont dits« P4 »</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" href="https://environnement-energie.org/2018/02/21/nucleaire-pourquoi-les-partisans-de-melenchon-se-trompent/#sdfootnote3sym" name="sdfootnote3anc">3</a></sup></span><span style="color: #000000;">, il en existe deux en France et une bonne vingtaine dans le monde. Faut-il, au nom du risque d’une possible épidémie mondiale, abandonner pour autant ces recherches, et donc mettre un frein à tout progrès dans le domaine de la médecine ?</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Sortir du pétrole, du gaz et du charbon ?</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">On peut en dire autant de la possible explosion d’un navire transportant du GNL (gaz naturel liquéfié) : une boule de feu de 1 km de diamètre pourrait se former lors d’une telle explosion en plein port (scénario très officiel qui sert de référence aux préfectures). On pourrait aussi parler du risque de marée noire, toujours réel : des millions de tonnes de pétrole avec, plus grave, les métaux lourds contenus dans ce pétrole polluant de façon irréversible des écosystèmes entiers. Nous avons vu également la pollution silencieuse du charbon, qui n’est pas un risque mais une réalité quotidienne. Et ces trois énergies émettent beaucoup de CO</span><span style="color: #000000;"><sub>2</sub></span><span style="color: #000000;">. On pourrait donc aussi parler du risque climatique qui est une catastrophe globale qui pourrait être classée XXL pour ses conséquences en comparaison avec les risques industriels (des centaines de millions de victimes dans un proche avenir ?).</span></p><p><span style="color: #000000;">Au nom de tous ces risques, faut-il plutôt prioritairement sortir du pétrole, du gaz, du charbon ?</span></p><p><span style="color: #000000;">À partir de ces exemples, on comprend que si on généralise le raisonnement avec le nucléaire, il faudrait alors « sortir de tout », organiser des référendum sur la sortie de l’hydraulique, de la chimie, de la biologie, du gaz, du pétrole, du charbon, ce qui pose tout de même un gros problème.</span></p><p>Et si on reprend la logique de la carte de France imprimé par les partisans de Mélenchon : il n’y aurait plus de place en France où vivre:</p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><strong>Sortir du nucléaire pour entrer dans le charbon et le gaz…</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Par ailleurs, il ne faut jamais oublier que sortir de certains risques (par exemple le risque du nucléaire) c’est entrer dans d’autres risques majeurs, qui ne sont d’ailleurs plus vraiment de simples risques, mais des dangers avérés avec des conséquences certaines (les pollutions quotidiennes, le réchauffement climatique, la pénurie d’énergie…). En effet, aujourd’hui, et l’Allemagne le démontre à grande échelle, </span><span style="color: #000000;"><em>sortir du nucléaire</em></span><span style="color: #000000;"> implique forcément d’</span><span style="color: #000000;"><em>entrer dans le charbon et le gaz</em></span><span style="color: #000000;">. Avec le cas allemand, la fable du nucléaire remplacé par de l’éolien et du photovoltaïque, le tout accompagné d’une diminution de la consommation, ne fait plus illusion : ce que les professionnels clament depuis des années finit par s’imposer comme une évidence. On se débarrasse du risque nucléaire pour mieux embrasser les conséquences du charbon et du gaz : les 5°C de réchauffement climatique d’ici 2100, les famines généralisées touchant des milliards d’êtres humains, sans compter l’ empoisonnement par les métaux lourds de la biosphère ainsi que l’acidification des océans .</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Tous ces éléments doivent être débattus démocratiquement. Car, après tout, si les citoyens en ont conscience et qu’ils décident malgré tout de « préférer » les risques et pollutions quotidiennes liés aux énergies fossiles, et toutes leurs conséquences à l’échelle planétaire, plutôt que le risque nucléaire, c’est la démocratie qui s’exprime, et ce sera alors une décision légitime. Par contre, ce qui est illégitime, c’est de mettre en avant uniquement les risques du nucléaire, de faire peur en taisant les problèmes que posent les autres alternatives. </span></p><p><span style="color: #000000;">Amar Bellal</span></p><p><em><span style="color: #000000;"><span class="st">Amar Bellal, ingénieur de formation (INSA de Lyon), professeur agrégé de génie civil à l'IUT de Rennes, rédacteur en chef de la revue du PCF « Progressistes » et membre du Conseil national du PCF, auteur du livre « Environnement et énergie » (2016). A</span>uteur de « Environnement et énergie, comprendre pour débattre et agir » aux éditions du « Temps des Cerises » </span></em></p><p><span style="color: #000000;">—————-</span></p><p><span style="color: #000000;"><em><u><strong>POUR APPROFONDIR (pour ceux vraiment intéressés par le sujet) : </strong></u></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><strong>—————————————————–</strong></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Le nucléaire, ses pollutions et ses déchets : une spécificité particulière, par rapport aux autres activités industrielles ? Spécificité qui justifierait de bannir cette activité du champs humain ?</strong></span></p><p><span style="color: #000000;">Il est ici fait référence aux pollutions dues aux trois accidents nucléaires et à la production des déchets hautement toxiques et à vie longue (plusieurs centaines de milliers d’années). C’est ce qui fait dire à certains que le nucléaire a une spécificité particulière et qu’il doit être banni des activités humaines.</span></p><p><span style="color: #000000;">Mais lorsqu’on compare ces pollutions à celles découlant d’autres accidents, notamment du secteur chimique, il n y a pas lieu de placer ce type de pollution comme un phénomène « à part ». L’accident de Bhopal</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" href="https://environnement-energie.org/2018/02/21/nucleaire-pourquoi-les-partisans-de-melenchon-se-trompent/#sdfootnote4sym" name="sdfootnote4anc">4</a></sup></span><span style="color: #000000;"> ne nous a pas conduits, par exemple, à un débat pour « sortir de la chimie » et ni même à lancer l’idée d’un tribunal pour juger des « crimes de la chimie » ; cette attitude absurde prévaut pourtant lorsqu’il est question du nucléaire civil</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" href="https://environnement-energie.org/2018/02/21/nucleaire-pourquoi-les-partisans-de-melenchon-se-trompent/#sdfootnote5sym" name="sdfootnote5anc">5</a></sup></span><span style="color: #000000;">. Bhopal a pourtant un bilan plus lourd, sur le plan sanitaire et humain, que tous les accidents nucléaires réunis. La réaction pour le cas de Bhopal a été autre : refonte des normes de sûreté, campagne contre le comportement des multinationales dans le tiers monde… c’est ce type de réaction qu’il faudrait avoir pour le nucléaire. De même, les 100 t de cyanure rejetées dans la biosphère par l’accident de Tianjin</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" href="https://environnement-energie.org/2018/02/21/nucleaire-pourquoi-les-partisans-de-melenchon-se-trompent/#sdfootnote6sym" name="sdfootnote6anc">6</a></sup></span><span style="color: #000000;"> en août 2015 n’a pas déclenché la création d’un réseau « sortir de la chimie » ni le déroulement de manifestations un peu partout dans le monde.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Inutile de répéter que les déchets chimiques, rejetés quotidiennement par diverses activités industrielles, ont eux aussi une durée de vie infinie et contaminent toute la biosphère en fonctionnement </span><span style="color: #000000;"><em>normal</em></span><span style="color: #000000;"> (tous les jours, tous les ans). C’est alors bien plus grave que le nucléaire, activité où les rejets ne se font qu’en cas d’</span><span style="color: #000000;"><em>accident</em></span><span style="color: #000000;"> ! D’autre part, les volumes ne sont pas du tout identiques. Rappelons que la totalité des déchets nucléaires à vie longue, pour tout le parc nucléaire français, depuis sa création jusqu’à nos jours, a un volume de la taille d’une piscine olympique. Rappelons encore une fois que ces déchets sont confinés et maîtrisés : on se préoccupe de leur devenir, et c’est tout le débat autour du site de stockage Cigéo</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" href="https://environnement-energie.org/2018/02/21/nucleaire-pourquoi-les-partisans-de-melenchon-se-trompent/#sdfootnote7sym" name="sdfootnote7anc">7</a></sup></span><span style="color: #000000;"> . Les déchets chimiques sont au contraire cent fois plus volumineux et sont, eux, tout simplement rejetés dans la nature.</span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>————————————–</strong></span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Sur l’accident de Fukushima et sur les enjeux de la sureté nucléaire.</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">Ce qui a entrainé un accident majeur à Fukushima, c’est la perte des systèmes de refroidissement du combustible. Deux scénarios principaux sont alors possibles dans le cas d’une perte de refroidissement, y compris de secours, du réacteur qui conduirait à la fusion du combustible à l’intérieur de l’enceinte de protection.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">1. Si l’enceinte de protection remplit son rôle, alors la pollution restera confinée et les populations, après avoir été dans un premier temps évacuées, pourront retrouver leur domicile au bout de quelques jours. Une grosse frayeur, mais pas vraiment de catastrophe : c’est ce qui s’est passé pour l’accident de Three Mile Island (TMI, 1982). Notons que les réacteurs Français sont de ce type, car à l’origine ce sont des réacteurs de conception Etats-uniennes.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">2. Si l’enceinte ne remplit pas son rôle, ou le remplit imparfaitement, ou, pis, si elle est inexistante (le cas de Tchernobyl), alors il y a rejet dans l’environnement et on peut s’attendre à des centaines de kilomètres carrés de terre polluée et inhabitable pendant des années, et à de nombreuses victimes si les mesures d’évacuation et de prise de pastilles d’iode n’ont pas été faites rapidement, dès les premiers signes de l’accident. C’est le scénario catastrophe que les autorités de sûreté de tous les pays cherchent à tout prix à éviter.</span></p><p><span style="color: #000000;">Il faut donc franchir plusieurs barrières pour en arriver à une catastrophe de type Fukushima : à la fois perte complète de refroidissement (avec des systèmes de secours défaillants) et enceinte qui ne confine pas efficacement la pollution.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">En France, il existe une Autorité de sûreté nucléaire indépendante, qui a vraim
Zébra
http://fanzine.hautetfort.com/about.html
Caricature Nucléaire
tag:fanzine.hautetfort.com,2017-12-20:6010130
2017-12-20T16:51:01+01:00
2017-12-20T16:51:01+01:00
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans "Siné-Mensuel" )
<p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/2021459610.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5740866" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/971821268.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,sécurité,nucléaire,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,énigmatique lb,siné-mensuel" /></a></p><p>par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans <a title="Siné-Mensuel déc. 2017" href="https://www.sinemensuel.com/numero-sine/n70-decembre-2017/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Siné-Mensuel"</a>)</p>
.
http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Nucléaire : pour EDF, Greenpeace a joué avec la vie de ses militants
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-10-12:5988571
2017-10-12T12:44:00+02:00
2017-10-12T12:44:00+02:00
Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2017 Huit militants de...
<p>Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2017</p><div class="col-md-12 aside-container"><article><figure><img class="img-responsive " style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://cdn1-europe1.new2.ladmedia.fr/var/europe1/storage/images/europe1/societe/nucleaire-pour-edf-greenpeace-a-joue-avec-la-vie-de-ses-militants-3462230/44651177-1-fre-FR/Nucleaire-pour-EDF-Greenpeace-a-joue-avec-la-vie-de-ses-militants.jpg" alt="Nucléaire : pour EDF, Greenpeace a joué avec la vie de ses militants" width="622" height="311" /></figure><section class="content"><h2 class="chapo"><span style="font-size: 10pt;">Huit militants de Greenpeace ont été interpellés jeudi matin.@ SEBASTIEN BOZON / AFP</span></h2><h2 class="chapo">Les militants de Greenpeace ont investi jeudi le site d'une centrale nucléaire en Moselle. "Irresponsable", aux yeux d'EDF.</h2><div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les militants de Greenpeace, <a class="link" href="http://www.europe1.fr/societe/nucleaire-feu-dartifice-de-greenpeace-a-la-centrale-de-cattenom-3461927" target="_self">interpellés jeudi matin sur le site de la centrale nucléaire de Cattenom</a>, sont des "irresponsables" car ils ont joué avec leur vie pour "une opération de communication", a dénoncé Olivier Lamarre, directeur adjoint du parc nucléaire d'EDF. "Ils ont pris des risques", a-t-il déploré lors d'une conférence de presse téléphonique. "Nous ne l'accepterons plus."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>"Détectés très tôt".</strong> "S'ils avaient été mal intentionnés ou s'il y avait eu doute, les choses se seraient passées différemment dans un temps différent", a-t-il expliqué, laissant entendre qu'une intervention radicale des forces de l'ordre est prévue en cas de menace grave. "Je ne voudrais pas avoir un jour à communiquer des choses plus embêtantes", a-t-il averti.</span></p><div style="text-align: justify;"><div data-radium="true"><div class="ak_placement_17922"><div id="ak-6f7866ab-f37e-441c-8514-9f8b5c2cf3ac" data-radium="true"><div class="ak-story-play-desktop" data-radium="true"><div class="ak-disclaimer"><span style="font-size: 10pt;">Un peloton de gendarmerie spécialisé est stationné en permanence sur le site de la centrale, a précisé Olivier Lamarre. "Les militants de Greenpeace ont été détectés très tôt et ont été interceptés en moins de huit minutes par les gendarmes qui ont adapté leur intervention au fait que les personnes avaient les mains en l'air et portaient des panneaux Greenpeace", a-t-il souligné.</span></div></div></div></div></div></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>"Opération de communication".</strong> EDF a décidé de se montrer très ferme face à cette nouvelle intrusion de militants de Greenpeace sur un site nucléaire et a porté plainte afin que les intrus soient condamnés. "Ils ont fait prendre des risques pour une opération de communication", a déploré le responsable d'EDF. "Ils risquent plusieurs années de prison et plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amende", a-t-il dit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tôt jeudi matin, deux jours après une mise en garde sur la sécurité des centrales nucléaires françaises, des militants de Greenpeace ont défié EDF en s'introduisant sur le site de Cattenom afin d'alerter sur le risque autour des piscines de combustible usagé. Mais pour Olivier Lamarre, Greenpeace "n'a rien démontré, sinon que le dispositif de sécurité a fonctionné parfaitement".</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.europe1.fr/societe/nucleaire-pour-edf-greenpeace-a-joue-avec-la-vie-de-ses-militants-3462230">europe1</a></span></p></div></section></article></div>
herisson
http://deliredumonde.hautetfort.com/about.html
machiavélisme International . . .
tag:deliredumonde.hautetfort.com,2017-09-16:5980040
2017-09-16T23:55:00+02:00
2017-09-16T23:55:00+02:00
15/09/2017 Après...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5687797" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://deliredumonde.hautetfort.com/media/01/00/1614972454.jpg" alt="kim2.jpg" /></p><p style="text-align: left;">15/09/2017</p><p style="text-align: left;"> Après avoir fait exploser une bombe H, le dictateur nord-coréen Kim Jong-un poursuit l'escalade. Et nul ne semble pouvoir le stopper. <a href="http://www.francesoir.fr/actualites-monde/la-coree-du-nord-repond-lonu-par-un-nouveau-tir-de-missile-au-dessus-du-japon">L'escalade c'est ici</a></p>
Zébra
http://fanzine.hautetfort.com/about.html
Caricature Donald Trump
tag:fanzine.hautetfort.com,2017-08-24:5972992
2017-08-24T12:10:00+02:00
2017-08-24T12:10:00+02:00
Dessin par WANER
<p style="text-align: center;"><img id="media-5675516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/3738119489.jpg" alt="webzine,bd,gratuit,zébra,fanzine,bande-dessinée,caricature,donald trump,champignon,nucléaire,dessin,presse,satirique,editorial cartoon" /></p><p>Dessin par WANER</p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Les faillites de l'industrie nucléaire
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-08-21:5972881
2017-08-21T23:13:00+02:00
2017-08-21T23:13:00+02:00
Extraits de l'article de l'Observatoire du nucléaire La polémique fait...
<p style="text-align: justify;">Extraits de l'article de l'Observatoire du nucléaire</p><p style="text-align: justify;">La polémique fait actuellement rage à propos des 4,5 milliards d’économies exigées par M. Macron pour satisfaire la Commission européenne en contenant le déficit de la France à 3% du PIB. Mais il n’est presque personne pour pointer une des causes principales des difficultés budgétaires de la France : l’industrie nucléaire, avec en particulier la faillite consommée d’Areva et celle programmée d’EDF.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi, le 8 mars 2017, l’Etat a versé 3 milliards pour recapitaliser EDF. Et, entre le 12 et le 31 juillet 2017, l’Etat injecte pas moins de 5 milliards dans les différentes structures issues de la faillite d’Areva. En particulier, dès le 12 juillet, 2 milliards ont déjà été versés par l’Etat à Areva SA, qui n’est désormais plus qu’une structure de défaisance sur le modèle du fameux "Consortium de réalisation" créé pour faire payer par les citoyens la faillite du Crédit Lyonnais.<br /><br />De toute évidence, ce puits sans fond va continuer à coûter très cher puisque, le 20 juillet, l’opérateur Finlandais TVO a annoncé que la Chambre de commerce internationale (CCI) avait rendu un nouvel arbitrage partiel en sa faveur et au détriment d’Areva concernant le chantier désastreux de l’EPR finlandais. Il est désormais quasiment certain, comme annoncé de longue date par l’Observatoire du nucléaire, que cet arbitrage va se terminer un nouveau fiasco général pour Areva… et donc pour les finances publiques françaises : TVO réclame (à juste titre) près de 3 milliards de dédommagements…<br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><br />On peut ajouter à ce triste tableau la curieuse opération mise sur pied en décembre 2014 par un ministre de l’économie nommé Emmanuel Macron qui, sans la moindre justification, a fait racheter par l’Etat plus de 27 millions d’actions d’Areva (détenues par le Commissariat à l’énergie atomique) à un prix supérieur à la cotation officielle : 12,2 € au lieu de 9,04 € . Depuis, comme on pouvait le prévoir, l’action d’Areva a continué à s’effondrer (elle ne vaut plus que 4,4 €), achevant de faire un nouveau fiasco de cette étrange opération macronienne.<br />.<br />On notera aussi la grande "pudeur" du premier ministre Edouard Philippe lorsqu’il s’est ému des 8 milliards manquant dans les caisses de l’Etat, oubliant que plus du quart de cette somme venait des errements d’Areva en particulier à l’époque où il était lui-même un cadre influent de cette entreprise à la dérive !</p><p style="text-align: justify;">(...)</p><p style="text-align: justify;"><br class="autobr" />Il est toujours possible de se consoler en rappelant qu’Areva et EDF ne sont pas seuls dans cette galère : Westinghouse, l’entreprise historique du nucléaire aux USA et dans le monde, a elle aussi fait faillite, entrainant dans les bas fonds son actionnaire majoritaire, le japonais Toshiba .<br class="autobr" />.<br class="autobr" />L’industrie nucléaire est entrée dans la dernière phase de son existence, mais son agonie va hélas durer encore des années, sur fond de catastrophes nucléaires en cours (Tchernobyl, Fukushima) et probablement à venir, de déchets radioactifs abandonnés, de centrales à démanteler "offertes" à nos descendants, et de factures insensées qui vont faire passer pour une aimable plaisanterie (et une cynique diversion) les polémiques actuelles sur le budget de l’armée française…</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.observatoire-du-nucleaire.org/local/cache-vignettes/L499xH372/nucleaire-cher-4-00d2f.jpg" alt="nucleaire-cher-4-00d2f.jpg" /></p>
.
http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Merci, M. Hulot !
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-07-23:5965376
2017-07-23T08:43:00+02:00
2017-07-23T08:43:00+02:00
Publié par Guy Jovelin le 23 juillet 2017 Jean-ebles D'Ussel POSTÉ...
<p>Publié par Guy Jovelin le 23 juillet 2017</p><div class="meta-onsinglepost2"><div class="features-onsinglepost" style="text-align: right;"><div class="meta-detilsingle2"><h4><a title="Articles par Jean-ebles D'Ussel" href="https://www.les4verites.com/profile/jean-ebles-d-ussel" rel="author">Jean-ebles D'Ussel</a></h4></div><div class="meta-detilsingle2">POSTÉ LE 18 JUILLET , 2017, 2:20</div> </div></div><article id="post-2340360905" class="clearfix post-2340360905 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail hentry category-economie-4v category-societe tag-4v1103"><section class="entry-content clearfix"><div class="entry-contentinside"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><img src="https://www.les4verites.com/wp-content/uploads/2017/07/nicolas-hulot-222x150.jpg" alt="les4verites" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous avons un nouveau ministre écolo, qui prône, non pas l’écologie, mais « l’écologisme ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est, comme tous ses confrères, animé d’une idéologie mortifère pour la France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il envisage de fermer 17 réacteurs nucléaires d’ici à 2025.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le nucléaire est donc dangereux ? Alors, pourquoi prendre cette décision imbécile pour seulement 17 réacteurs, alors que la France en compte 58 ? Si le nucléaire est dangereux, alors, il faut les fermer tous, de toute urgence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et l’on notera que, pour fermer 17 réacteurs, cela va déjà coûter une quinzaine de milliards d’euros.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La fermeture de ces 17 réacteurs va nécessiter de construire plus de 13 000 éoliennes, jolies et agréables à voir dans nos paysages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous allons alors devenir encore plus dépendants de la Chine qui nous vend les métaux rares indispensables pour faire tourner ces équipements. Bravo pour l’indépendance énergétique de la France !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais ces éoliennes, qui sont des EnRi, le « i » voulant justement dire « intermittentes » (ce que M. Hulot se garde bien de dire à la télévision, pour ne pas effrayer le bon peuple) nécessitent de mettre en route des centrales aux énergies fossiles (fuel, charbon, gaz, ou lignite comme en Allemagne).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">M. Hulot semble n’avoir rien compris à la COP 21, qui a pour objectif de réduire l’impact carbone, car il est dit qu’un KW fourni par une EnRi doit être complété par un KW produit par des énergies fossiles. Bravo pour le CO2 et merci M. Hulot qui va ainsi pouvoir augmenter considérablement la taxe carbone !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et je ne parle pas de la CSPE, que vous voyez sur vos factures d’électricité, et qui va doubler ou tripler dans les prochaines années, pour développer plus d’EnRi !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et je ne parle pas non plus du prix du KW/h que nos voisins allemands paient en raison de leur abandon du nucléaire et qui est 70 % plus élevé que le nôtre. Voilà la prouesse de M. Hulot : doubler ou tripler le prix du KW/h des Français et amener la France à être, comme l’Allemagne, le plus pollueur en CO2 de l’Europe. Encore merci, M. Hulot !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je dirai encore un mot des automobiles qui vont rouler avec autre chose que du gazole ou de l’essence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà encore une utopie « écologiste ». Parcourant plus de 25 000 km par an, je me demande comment je ferai avec un véhicule électrique que je devrai recharger tous les 300 ou 400 kilomètres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais là n’est pas le problème majeur : pensez aux poids lourds, aux tracteurs agricoles et aux bateaux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les constructeurs vont-ils pouvoir trouver des solutions d’ici à 2030 ? J’en doute et j’en conclus que les élucubrations de M. Hulot ne sont encore que des manifestations de com, comme sait si bien le faire Macron. Et, là encore, merci M. Hulot !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je me demande pourquoi ce type n’est pas resté à faire de l’hélicoptère autour d’Ushuaïa. Il était beaucoup moins nuisible qu’aujourd’hui.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="https://www.les4verites.com/societe/merci-m-hulot">les4verites</a></span></p></div></section></article>