Last posts on nrh2024-03-29T15:45:34+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/nrh/atom.xmlhoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlProjet Balkantag:hoplite.hautetfort.com,2015-02-01:50042212015-02-01T20:56:03+01:002015-02-01T20:56:03+01:00 "En 2003,...
<blockquote><p><img id="media-3997620" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/00/2381868229.jpg" alt="tumblr_le1t3yi3Rk1qcytdro1_250.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> "En 2003, Mourad, déjà condamné à de multiples reprises pour des faits de violences aggravées, a été condamné à 7 ans de prison pour viols et agressions sexuelles. En 2005, soit 2 ans plus tard, alors qu'il est en semi-liberté, il commet à Orly son 3eme viol avec arme et séquestration (Le Parisien, 07/12/09). Ca ne rassurera pas grand monde de savoir qu'à cette occasion, Mourad s'est généreusement livré aux autorités.</p><p>En 2010 à Marcq-en-Barœul, Natacha est repérée par un prédateur. Elle est attaquée pendant son jogging, puis violée, étranglée puis frappée à coups de tournevis jusqu'à sa mort. L'assassin avait déjà été condamné en 2006 à dix ans de prison pour viol sous la menace d'une arme. Il avait été placé en liberté conditionnelle après cinq ans d'incarcération. Deux experts psychiatres ont validé cette décision. Comme le précise le magistrat Philippe Bilger, l'un d'entre eux l'a même jugée "excellente". L'individu voyait un psychiatre régulièrement et "remplissait les obligations" de son suivi socio-judicaire. Sa précédente victime (viol sous la menace d'un tournevis) se disait persuadé qu'il recommencerait (Figaro 04/09/2010). Mais les juges n'écoutent que les psychiatres et les psychiatres que les détenus.</p><p>En 2011, une fillette de cinq ans est violée à Toulouse. Un homme est rapidement mis en examen et écroué. Il reconnait les faits et raconte d'autres "terrifiants projets" concernant des enfants. Le procureur de Toulouse nous dresse son CV: l'homme a été condamné en 1996 sur viol sur enfant de moins de quinze ans et séquestration. En 2009, il a été condamné pour agression sexuelle sur mineur de moins de quinze ans à une peine de deux ans de prison avec obligation de suivi médical pendant cinq ans. Bien entendu, il suivait régulièrement des consultations psychologiques et psychiatriques dont la dernière remontait...au jour de l'enlèvement de sa dernière victime (La Parisien 18/04/2011).</p><p>Dans un communiqué publié en mars 2012, la préfecture de police de Paris nous apprend qu'un cambrioleur a été trahi par son ADN. Cela concerne "une série de cambriolages et tentatives perpétrées entre avril 2008 et aout 2011 dans le Val de Marne et à Paris". Toujours d'après la préfecture, l'homme, âgé de 42 ans, "avait déjà été impliqué dans 55 procédures" et "31 faits pouvaient lui être imputés". Il a été retrouvé à la prison de Fleury-Mérogis ou il purgeait une peine depuis aout 2011 pour de faits similaires. "Entendu le 6 décembre dernier, il reconnaissait avoir commis des vols dans la capitale et dans le Val de Marne et à Paris avec un complice. Les investigations se poursuivaient et grâce à la collaboration de la cellule anti-cambriolage de la sûreté départementale 94, 35 victimes étaient recensées. Le 6 mars, le complice, 45 ans, était arrêté et son comparse, de nouveau extrait de prison. Tous deux ont reconnu 66 cambriolages." Un joli palmarès! On se dit que la justice va cette fois se montrer exemplaire..."Jugé en comparution immédiate, l'homme déjà incarcéré a été condamné à trois ans d'emprisonnement dont deux avec sursis et mise à l'épreuve, son complice a été relaxé et remis en liberté." Nous disions donc: 66 cambriolages commis par un multirécidiviste déjà responsable de 55 délites, ne valent qu'un an de prison ferme, c'est-à-dire rien, puisque les peines de moins de deux ans sont rarement exécutées. Quant à se rendre complice de 66 cambriolages? Voilà qui mérite une relaxe."</p><p>La France orange mécanique, Obertone, 2013.</p></blockquote><p>************************************************************************************</p><p>Finalement, même au fond de ma Tarentaise, je ne résiste pas au plaisir de citer ces quelques lignes du livre d'Obertone. Pour aller vite, je pensais avoir une bonne idée (par la lecture des journaux, la fréquentation de beaucoup de gens ordinaires concernés par cette hyperviolence ordinaire) du chaos ambiant dans ce pays, j'étais loin loin du compte! Obertone fait la démonstration avec des chiffres officiels de l'explosion exponentielle de la criminalité tous azimuts depuis les années 60 et du laxisme stratosphérique des autorités (droite-gauche confondues) et, contrairement à la doxa progressiste, du découplement complet des courbes de la criminalité et des peines d'emprisonnement...(illustration ci-dessus). Coincidence qui n'en est pas une, cet ensauvagement sans égal dans l'histoire de ce pays (rien à voir avec les "apaches" ou les "blousons noirs" que nous ressort toute la sociologie institutionnelle, bien en peine de maquiller le réel dés qu'une nème fait divers bien sordide passe le filtre médiatique) est évidemment corrélé avec les premières vagues migratoires africaines et maghrébines (Obertone fait le distingo avec la communauté asiatique, largement pacifique, qui se manifesta il y a peu pour dire sa colère à l'encontre de ce lumpen afro-maghrébin hyperviolent).</p><p>Une fois le constat fait (et bien fait), on peut lire ce que dit Eric Werner dans le dernier numéro de la NRH:</p><blockquote><p>"Longtemps professeur de philosophie politique à l’université de Genève, Éric Werner s’est fait connaître du grand public par un essai retentissant, <em>L’Avant-guerre civile</em>, publié en 1998. Il faisait entendre une voix d’une lucidité inhabituelle. Il développait la thèse d’une stratégie délibérée par laquelle la nouvelle classe dirigeante européenne, structurée autour du triptyque : libéralisme, américanisation, mondialisme, a établi son pouvoir en favorisant la dislocation des anciens cadres sociaux et en suscitant des antagonismes internes à la limite de la guerre civile. Antagonismes d’âge de sexe, de statut social, de culture, de religion, d’ethnie… Parmi ces antagonismes, l’immigration de masse extra-européenne jouait un rôle décisif.</p><p>Éric Werner posait la question : pourquoi cette immigration de masse a-t-elle été voulue et encouragée par les gouvernements et classes dirigeantes européennes alors que ses conséquences nuisibles sont évidentes ? Réponse : s’ils favorisent cette immigration c’est qu’elle leur profite. En attisant les antagonismes et la défiance mutuelle, elle paralyse les réactions et défenses de la population. Pour une classe dirigeante corrompue, une société balkanisée est plus facile à contrôler qu’une société homogène. L’insécurité née de l’immigration devient même une arme formidable de gouvernement.</p><p>« <em>En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant </em>». Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense."</p></blockquote><p>CQFD.</p><p><span style="text-decoration: underline;">photo</span>: Obertone à droite avec la casquette. Et la corde au cou:)</p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlL'Afrique du Sud, entre Noirs et Blancstag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-05-01:27266782010-05-01T16:39:22+02:002010-05-01T16:39:22+02:00 La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°48, mai-juin 2010). Le...
<p><em>La <strong>Nouvelle Revue d'Histoire</strong></em> est en kiosque (n°48, mai-juin 2010). Le dossier central revient sur l'histoire de l'Afrique du Sud, avec notamment plusieurs articles de <strong>Bernard Lugan</strong>, africaniste réputé. Un dossier qui permettra à ses lecteurs de ne pas gober passivement les âneries politiquement correctes que les journalistes chargés de couvrir ce pays à l'occasion de la Coupe du monde de football ne vont pas tarder à déverser à hautes doses sur les différentes antennes de radio et de télévision. On trouvera aussi deux entretiens, l'un avec <strong>Régis Boyer</strong>, le spécialiste des Vikings, et l'autre avec <strong>Aymeric Chauprade</strong> à propos de <em><strong>Realpolitik</strong></em>, son site d'analyse géopolitique. A noter, aussi, un hommage à <strong>Jean-Claude Valla</strong> par <strong>Alain de Benoist</strong>.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/43615397.jpg" alt="NRH 48.jpg" id="media-2434700" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe désastre de 1940...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-02-28:26302772010-02-28T18:28:00+01:002010-02-28T18:28:00+01:00 La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°47, mars-avril 2010). Le...
<p><em>La Nouvelle Revue d'Histoire</em> est en kiosque (n°47, mars-avril 2010). Le dossier central, soixante-dixième "anniversaire" oblige, est consacré au désastre de 1940. On y trouvera aussi un entretien avec <strong>François Gibault</strong>, le biographe de <strong>Céline</strong>, à propos des Lettres de cet auteur publiées dans la Pléiade, ainsi qu'un entretien avec <strong>Philippe Alméras</strong> à l'occasion de la sortie de sa <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2010/01/02/d47a8823cd9622832ce0bf2d31e2d82e.html">biographie de <strong>Montherlant</strong></a>. </p> <div style="text-align: center"><img src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/2134305930.jpg" alt="NRH 47.jpg" id="media-2307354" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlBoulevard des Maréchauxtag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-01-09:25344792010-01-09T15:25:00+01:002010-01-09T15:25:00+01:00 L'éditorial de Dominique Venner, publié dans le dernier numéro de la...
<p>L'éditorial de <strong>Dominique Venner,</strong> publié dans le dernier numéro de la Nouvelle Revue d'histoire et intitulé "Boulevard des Maréchaux", est en ligne sur <a href="http://www.dominiquevenner.fr/">le site personnel de l'auteur</a>, tout comme <a href="http://www.dominiquevenner.fr/#/dossiernapoleon/3448517">la présentation du dossier central de la revue</a>.</p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/1129931557.jpg" alt="maréchaux.jpg" id="media-2197767" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <blockquote> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: x-small;">Boulevard des Maréchaux</span></strong></p> <p style="text-align: justify;">(Edito de la Nouvelle Revue d'Histoire n°46)</p> <p style="text-align: justify;">Leur nom continue d’identifier les boulevards d’une capitale unique bien que défigurée : Berthier, Murat, Jourdan, Masséna, Soult, Brune, Bessières et les autres. Par son décret du 19 mai 1804, Napoléon avait créé quatorze premiers maréchaux d’empire, auxquels s’ajouteront ensuite une dizaine d’autres. Oui, leur nom subsiste encore sur le pourtour d’un Paris peu sensible à leur gloire.<br /> Bonaparte n’avait pas chômé. La décision de rétablir le maréchalat suivit de vingt-quatre heures le sénatus-consulte qui lui donnait le titre d’empereur des Français.<br /> Les titres de noblesse de l’Ancien Régime avaient été abolis en 1790. Dès son accession au trône, Napoléon voulut instituer une noblesse impériale, ce qu’il fit en plusieurs étapes, jusqu’au décret du 1er mars 1808 établissant une hiérarchie de titres héréditaires. En tant que distinction sociale, la noblesse était ainsi octroyée par l’Etat pour récompenser ses partisans. Bien entendu, un titre ne garantit jamais la noblesse du caractère ou de l’âme.</p> <p style="text-align: justify;">Napoléon s’efforçait visiblement de renouer avec la tradition monarchique, mais aussi avec une tradition beaucoup plus ancienne. En quelques années fulgurantes, imitant la Rome antique, la France était passée de la République à l’Empire. À la différence cependant de son modèle, elle était dépourvue du socle que constituait l’aristocratie sénatoriale des patres (1). Était-ce à cette carence que voulait répondre l’Empereur ? Le destin n’a pas ratifié son intention.<br /> Il n’a pas été le successeur des empereurs romains, mais il fut le premier des césars modernes. Son pouvoir s’édifiait sur les décombres de la royauté, mais plus encore sur ceux de l’ancienne noblesse qui, depuis au moins deux siècles, s’était laissée peu à peu priver de sens, dépossédée de ses fonctions sociales et politiques par la voracité de la monarchie administrative. Cette monarchie ne supportait pas une noblesse libre et vigoureuse. Elle voulait des fonctionnaires dépendants et soumis. Elle en est morte, contrairement à l’Angleterre et à d’autres grandes monarchies européennes qui s’appuyaient toujours sur des noblesses actives à la veille encore de 1914. <br /> Ensuite, sur le vide créé par la catastrophe de la Grande Guerre, les césars se sont multipliés. Mais, en dépit de diverses tentatives, nulle nouvelle noblesse n’a pu se constituer. On ne fonde pas une noblesse avec des fonctionnaires, même en uniforme. Spengler avait défini l’ancienne noblesse prussienne par deux propriétés morales en apparence peu conciliables : « être libre et servir ». Il était difficile de dire mieux en si peu de mots.<br /> J’ai effleuré ce sujet dans un précédent éditorial (NRH 45). Il avait pour titre « De secrètes aristocraties ». Plusieurs lecteurs m’ont interrogé. Pourquoi « secrètes » ?<br /> C’était une image. Et ce que suggèrent les images a souvent plus de portée que tous les raisonnements. Peut-être eut-il été plus exact de parler d’une aristocratie « implicite », mais c’eut été moins fort. Je voulais d’abord éviter toute confusion avec les rêveries de fausses chevaleries dont font usage des mystificateurs et leurs dupes. Je voulais écarter aussi les songes dont se régalent les romantismes politiques. Je voulais enfin suggérer qu’existe dès maintenant à titre individuel une élite invisible, étrangère aux distinctions de classes. Ce sont des hommes et des femmes qui, par souci d’excellence personnelle, s’imposent silencieusement des devoirs supérieurs. On les rencontre dans bien des milieux. Nul lien ne les associe et nul signe apparent ne les distingue aux yeux du commun.<br /> Les Japonais disent que ce sont justement à des signes invisibles que l’on reconnaît d’emblée un « maître », c’est-à-dire celui ou celle qui atteint une certaine perfection dans son existence ou dans un « art » pas nécessairement martial. Fonder une aristocratie « secrète » fut, en son temps, l’un des buts du génial créateur du scoutisme. Il avait l’expérience de la très ancienne aristocratie britannique, toute malade qu’elle fût, l’expérience aussi d’une armée encore pénétrée par un esprit de noblesse remontant à l’Iliade. Son dessein reste actuel, à condition de le purger durement de tout « bon-garçonnisme ».</p> <p style="text-align: justify;">Dominique Venner</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Notes</p> <p style="text-align: justify;">1. Sur la permanence de l’aristocratie romaine et son rôle sous l’Empire, on peut se reporter à l’étude du professeur Yann Le Bohec, publié dans la NRH n° 43, p. 46.</p> </blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlNapoléon, vu d'Europetag:metapoinfos.hautetfort.com,2009-12-31:25367042009-12-31T18:20:00+01:002009-12-31T18:20:00+01:00 Le numéro 46 de la Nouvelle revue d'histoire est en kiosque et...
<p>Le numéro 46 de la <strong><em>Nouvelle revue d'histoire</em></strong> est en kiosque et propose un dossier consacré à Napoléon, vu d'Europe, avec des contributions, notamment, de <strong>Jean Tulard</strong> et de <strong>Thierry Lentz</strong>. On y trouve, par ailleurs un entretien avec l'historien espagnol <strong>Bartholomé Benassar</strong>.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/1112982842.jpg" alt="NRH 46.jpg" id="media-2190590" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlL'Allemagne - Mille ans d'histoiretag:metapoinfos.hautetfort.com,2009-11-05:24521702009-11-05T18:05:00+01:002009-11-05T18:05:00+01:00 Le numéro 45 de la Nouvelle revue d'histoire est en kiosque et...
<p>Le numéro 45 de la <strong><em>Nouvelle revue d'histoire</em></strong> est en kiosque et propose un dossier consacré à l'Allemagne. On y trouve, par ailleurs un entretien avec <strong>Max Gallo</strong> et un artickle de <strong>Stéphane Courtois</strong> sur l'effondrement de l'URSS.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/100057066.jpg" alt="NRH 45.jpg" id="media-2083042" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>