Last posts on novlangue2024-03-28T16:56:16+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/novlangue/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLa novlangue, idiome de la macronietag:creseveur.hautetfort.com,2020-12-08:62829112020-12-08T16:27:20+01:002020-12-08T16:27:20+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6202042" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/2943290386.jpg" alt="Macron novlangue 1.jpg" /></p>
S. Lle noelhttp://defensederire.hautetfort.com/about.htmlContre la pandémie de la connerie, vacciner la démocratie.tag:defensederire.hautetfort.com,2020-11-25:62799142020-11-25T12:05:00+01:002020-11-25T12:05:00+01:00 Il y a dans la politique de l’exécutif quelque chose d’hypnotique. Cet en...
<p><img id="media-6197175" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/00/346417034.jpg" alt="macron, deconfinement, violences policières, vaccin, novlangue" />Il y a dans la politique de l’exécutif quelque chose d’hypnotique. Cet en même temps troublant, qui souffle le chaud et surtout le froid, qui se fait tour à tour moralisateur, je men foutiste, père fouettard, paternaliste, produit un syndrome de Stockholm sur un pays entier, pris en otage par un mouvement qui a gagné sur un malentendu (faire barrage au front national) tout en se laissant avoir par une communication bien huilée, avec une parole présidentielle décrédibilisée mais qui est attendue avec impatience.</p><p style="text-align: justify;">Sous un air de gestion de pieds nickelés, le calendrier est pourtant parfaitement maitrisé. Il n’est pas anticipé mais il s’adapte aux circonstances. Le projet de loi sur la sécurité est controversé (allez manifester, il ne doit pas passer), le comportement déviant de certains représentants des forces de l’ordre, vidéos à l’appui, éclate au grand jour (en fait déjà public mais il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir), ce projet de loi est adopté en première lecture à l’assemblée : ce n’est pas grave, la polémique est éteinte avec l’intervention d’Emmanuel Macron, qui déplace le regard sur la sortie du confinement, en père la nation de mauvais film de série Z (il y a certains films de série Z de qualité, quand ils annoncent la couleur). C’est vraiment très fort, la polémique se déplace sur les mesures et le calendrier de « l’allégement du confinement », faisant oublier le reste (l’absence de démocratie sanitaire, les violences étatiques, les textes passés en catimini…). Si le macronisme tombe aux oubliettes de l’histoire en 2022, il pourra être étudié néanmoins en cours de communication. L’agenda idéologique est respecté, enrobé d'éléments de langage et de novlangue, et sous le patronage de l’adage <em>Oderint, dum metuant, </em>qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent notamment avec une frange de la police confortée dans ses dérives à l’exception de quelques lampistes sanctionnés pour amuser la galerie.</p><p style="text-align: justify;">Et puis l’actualité est tellement dense, la crise sanitaire tellement anesthésiante, les crises diverses si prégnantes que la mémoire n’a pas le temps d’imprimer le rythme soutenu des contradictions, dérives et autres entourloupes. Mais tout cela renforce un peu plus ce détachement des individus des choses de la cité. Et c’est là le profond danger. Celui contre lequel il faut lutter. Contre l’apathie, la neurasthénie intellectuelle et des sens, il est urgent de vacciner la démocratie contre ces démons. Par une réappropriation des débats, de l'espace public, par toutes et tous. </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa novlangue bobo au service du capitalisme mondialisé...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2020-10-27:62713672020-10-27T10:00:00+01:002020-10-27T10:00:00+01:00 Le 25 février 2020, Pierre Bergerot recevait, sur TV libertés ,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Le 25 février 2020, <strong>Pierre Bergerot</strong> recevait, sur <em><a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, <strong>François-Marie Blanc-Brude</strong> à l'occasion de la publication de son ouvrage intitulé <em><strong>Les mots et les maux de la bien-pensance</strong></em> (Godefroy de Bouillon, 2020). Originaire de la gauche populaire, influencé par Jean-Claude Michéa, François-Marie Blanc-Brude est déjà l'auteur de </span><span id="productTitle" class="a-size-extra-large"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em><strong>Pour le peuple français - Mémento à l'usage de gens ordinaires</strong></em> (Godefroy de Bouillon, 2019).</span><br /></span></p><p> </p><p> <iframe width="373" height="210" src="https://www.youtube.com/embed/OTiwMSj2aBA" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe contrôle des mots dans 1984 d’Orwelltag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-03-02:62167682020-03-02T10:13:03+01:002020-03-02T10:13:03+01:00 Le contrôle des mots dans 1984 d’Orwell par Quraishiyah Durbarry...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6096814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/840606296.jpg" alt="1984-1.jpg" width="484" height="686" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Le contrôle des mots dans 1984 d’Orwell</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Quraishiyah Durbarry</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://echyelledejacob.blogspot.com </span></strong></span></p><div class="date-posts"><div class="post-outer"><div class="post hentry uncustomized-post-template"><div id="post-body-8732645288934212792" class="post-body entry-content"><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">“Les frontières de mon langage sont les frontières de mon monde” (Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus) </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">“On ne commande pas aux âmes comme aux langues”, affirme Spinoza. C’est le langage qui définit une société et crée la cohésion au sein d’un peuple. Contrôler le langage est l’apanage de l’État, que ce soit un État créé dans un but utopique, démocratique ou totalitaire car le langage permet d’avoir accès au logos du peuple, et ainsi commander leurs « âmes ».<a style="color: #999999;" name="more"></a> Dans les Histoires florentines, Machiavel relève comment pour conditionner l’homme, toute politique doit nécessairement passer par la logique, en se tissant par le biais du langage. Continuant la même idée, Hobbes affirme que l’humain peut facilement être assujetti par un système langagier qui amalgame la peur et l’orgueil. Ainsi si l’État créé une situation de frayeur et de fierté simultanées, il créé en même temps un peuple obéissant qui de lui-même serait prêt à renoncer à ses droits pourvu qu’il ait l’impression, fausse certes, d’être en train de faire ou encore de dire ce qu’il faut.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Le langage comme outil de contrôle politique </span><br /><span style="color: #ff6600;">Le contrôle utopique du discours</span> </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On peut penser que « contrôle utopique » est un genre d’oxymore qui met en parallèle deux idées contraires. Or, en nous basant sur le Kallipolis de Platon, nous voyons que tel n’est pas le cas. Comme dans un état dystopique, l’État utopique doit contrôler le langage pour contrôler le savoir du peuple. Dans La République, l’État est géré par un groupe de philosophes qui choisissent ce qui est bien pour la population en se donnant pour but le bien-être du peuple, au lieu du contrôle absolu qu’est le but avoué de Big Brother, mais la similitude entre les deux états est plus que dérangeante. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Par exemple pour créer les « guerriers » de l’État, Socrate établit les lois du discours qui doivent nécessairement être basées sur la vérité selon lui. Mais pour Socrate sa vérité est la seule qu’on puisse concevoir pour ne pas corrompre les jeunes esprits par le mensonge et la fiction. Il décide donc que pour la bonne gouvernance il faudrait bannir tout simplement certaines fables, et même les idées qui relèveraient du mensonge : </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« … jamais dans un État qui doit avoir de bonnes lois, ni vieux ni jeunes ne doivent tenir ou entendre de pareils discours sous le voile de la fiction, soit en vers soit en prose, parce qu’ils sont impies, dangereux et absurdes. » </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans les deux cas, utopie ou dystopie, c’est l’État qui détient le pouvoir de discerner entre le bien et le mal et dans les deux cas le libre arbitre individuel est sacrifié. Dans L’Orange mécanique d’Anthony Burgess nous voyons comment l’État en voulant réprimer ce qu’il considère mal, réprime le libre arbitre et de ce fait réprime l’homme aussi. </span></strong></div><div style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;"><img id="media-6096815" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1341797863.jpg" alt="novlangue.jpg" />La Novlangue</span> </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le novlangue est la langue inventée par le Parti pour remplacer l’ancilangue à Océania. Le novlangue n’est pas traité uniquement dans la trame du roman, mais Orwell consacre également une partie importante au développement de cette langue dans son appendice. En 1984, le Novlangue est encore en mode décollage, même si le dictionnaire novlangue est à sa onzième édition et ce n’est qu’en 2050 qu’il effacera complètement l’ancilangue. Se rapprochant de l’hypothèse Sapir-Whorf, selon lequel c’est le langage qui détermine notre perception du monde et que chaque société, différente de par leur système linguistique, développe des pensées et des réflexions distinctes, Orwell dépeint un monde inconscient, manipulé par un système de langage élaboré. Dans son essai Politics and the English Language publié en 1945, Orwell émet déjà l’idée de la corrélation qui existe entre la langue et l’esprit. Le novlangue, pour le but du Parti, se développe donc en s’appauvrissant. Dans un premier temps, toute connotation associée aux mots est éliminée, puis on procède par éliminer les synonymes et les antonymes. La langue devient rigide, ne permettant aucune souplesse d’esprit, aucune émotion d’y traverser. La grammaire subit le même traitement. Tout était simplifié de telle façon à ce que la personne réfléchit le moins possible, ou ne réfléchit pas du tout. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le novlangue a comme fin de sectionner la pensée en découpant la langue afin qu’il ne reste que des mots domestiques pour les robots de l’angsoc. De ce fait, il est planifié et instauré de manière à éliminer systématiquement, et plus efficacement que la torture, le crime par la pensée, et toute autre forme d’hérésie. </span></strong></div><div style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Le langage comme contrôle de la pensée</span> </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour Orwell, la situation politique reflète le langage et si l’un est corrompu, il s’ensuit que l’autre doit l’être aussi. S’appuyant sur les constructions de la langue anglaise, il démontre comment le langage est utilisé dans la politique pour créer une fausse impression de sécurité, pour rassurer le peuple à obéir sans réfléchir. L’Océania est continuellement en guerre. Cette guerre a deux buts. Premièrement de garder le peuple dans un État de frayeur et deuxièmement de faire de sorte que le peuple soit satisfait et même fier de cette guerre. De ce fait, au lieu de mettre l’emphase sur tous les manques, l’État utilise un langage hautement positif. L’emphase est mise sur les victoires, sur la capture des ennemis, sur des augmentations imaginaires et aucune mention n’est faite des bombardements continuels, sur la qualité de vie misérable ou sur la diminution permanente des ressources. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans Le Cru et le Cuit, Claude Lévi-Strauss démontre comment dans une région où la cuisson de la nourriture est inconnue, le peuple n’a pas de mot pour signifier le concept « cuit » et comme dans « la langue il n’y a que des différences», il ne possède pas de signifié pour désigner le concept « cru ». De la même façon, le novlangue éliminait toute idée de révolte en supprimant d’abord les mots et ensuite les concepts mêmes qui sont associés à ces mots : </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« On remarqua qu’en abrégeant ainsi un mot, on restreignait et changeait subtilement sa signification, car on lui enlevait les associations qui, autrement, y étaient attachées. » </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est le concept hégélien qui stipule qu’on ne peut penser ce qu’on ne peut dire. De même selon Boileau « ce qui se conçoit clairement s’exprime clairement et les mots pour le dire viennent aisément. » Ainsi donc, il faudrait retenir la conception anti-platonicienne et anti-idéaliste qui voudrait que les choses n’existent pas en dehors des mots qui servent à les designer. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Orwell relève aussi comment l’orthodoxie commande une certaine forme de répétition, tant et si bien que le langage ad absurdum résulte en un reductio ad absurdum de la logique. Dans 1984, les orateurs du Parti inculquent le même genre d’orthodoxie par leur jargon à la fois répétitif et inflammatoire. Dans ce système de répétition, les mots deviennent que des sons, du bruit qu’on émet à la gloire du Parti et ne véhiculant aucun sens à part bien-sûr la célébration du Parti. Ainsi les chansons accomplissent ce but à la perfection car elles permettent à la fois l’apprentissage par cœur sans réflexion et la scansion du Parti. </span></strong></div><div style="text-align: left;"><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Inversion de la logique </span></strong></span><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em><span style="color: #ff6600;">« Le gros mensonge »</span> </em></span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est par une manipulation psychologique élaborée que le Parti arrive à ses fins dans 1984, s’infiltrant subtilement dans le cerveau tant et si bien que la personne même ne se rencontre pas qu’elle a été lobotomisée. Inverser la logique de l’individu c’est changer sa perception de telle façon qu’il devient impossible à cette personne d’avoir un quelconque raisonnement approprié : </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Par manque de compréhension, ils restaient sains. Ils avalaient simplement tout, et ce qu’ils avalaient ne leur faisait aucun mal, car cela ne laissait en eux aucun résidu, exactement comme un grain de blé, qui passe dans le corps d’un oiseau sans être digéré. » </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans <em>Mein Kampf,</em> Adolf Hitler utilise le terme « Le Gros Mensonge ». Le gros mensonge est l’utilisation d’un mensonge, si grand, que personne ne croirait que quelqu’un puisse avoir eu l’audace d’avoir inventé une telle chose. Le public se laisse facilement manipuler par une voix autoritaire et au lieu de remettre en question la rhétorique étatique, ils préfèreront croire à n’importe quelle ineptie. « Big Brother », les termes ne sont pas anodins, représente ce parent qui veille sur eux, et crée dans leur esprit l’image de cette personne primordiale à leur sauvegarde. Les citoyens sont donc psychologiquement amputés de toute forme de rébellion. 1984, jouant sur les mots et la parole, crée un climat langagier envahissant où l’individu est amené à croire à tout ce que le parti proclame, même s’il détient des informations contraires. Par exemple, après avoir proclamé une diminution dans la ration de chocolat, le Parti annonce qu’il y a en effet une augmentation de ration et le peuple l’acclame sans se poser des questions. </span></strong><br /><br /><p style="text-align: center;"><img id="media-6096816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1975179400.jpg" alt="1984-2.jpg" width="467" height="652" /></p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le peuple utilisant différents niveaux de compréhension, de fanatisme ou même d’intelligence va boire les paroles de l’état qu’ils ont été amenés à croire infaillible, allant même jusqu’à mettre en doute leur propre conception de l’histoire. Par exemple, durant le rassemblement pour la semaine de la Haine, le parti change d’allégeance politique de sorte que son ennemi devient son allié et son ancien allié devient son ennemi et le peuple, par une prouesse d’imagination, accepte cela en rejetant la faute sur Goldstein, l’adversaire choisi de Big Brother, qui a dû changer leurs bannières. </span></strong></div><div style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">La double pensée</span> </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon Philippe Breton, la manipulation consiste à construire une image du réel de telle façon qu’il a l’air d’être réel. Océania est un état délabré où les gens croient quand même à la richesse, où le peuple est courbé et malade mais croit quand même à la vigueur, où c’est la pénurie qui règne et les gens croient à l’abondance. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La double-pensée est un mot novlangue signifiant « contrôle de la réalité. » C’est le fait d’accepter deux idées opposées, simultanément et absolument. Elle est utilisée comme arme de manipulation psychologique de sorte que la personne soit incapable de penser par soi ou même de voir la contradiction dans leurs idées et accepter plus facilement les « gros mensonges ». Ce sont les mots qui permettent la contradiction, mais utilisées à perpétuité les contradictions deviennent admissibles, voire même analogues. Ainsi les slogans du Parti sont eux-mêmes construits sur les propos antinomiques : </span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial black, sans-serif; color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">« La guerre c’est la paix. La liberté c’est l’esclavage. L’ignorance c’est la force. »</span> </span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De même, toutes les choses dégoûtantes sont décrites par des mots élogieux pour faire avaler la pilule à la population, par exemple la cigarette de la Victoire et le Gin de la victoire. Tout comme les noms des ministères : le ministère de la Paix s’emploie à faire la guerre, le ministère de la Vérité s’occupe des mensonges, le ministère de l’Amour se consacre à la torture, et le ministère de l’Abondance s’attèle à créer la famine. Le terme « canelangue » de même est insultant quand il est utilisé contre un opposant mais élogieux pour décrire un partisan. Et le mot « noirblanc », qui peut résumer le but machiavélique du parti et son système de double pensée, veut dire : faire croire à quelqu’un que le noir est blanc s’il est appliqué à un opposant mais signifie une croyance absolue dans le parti et ne pas seulement dire mais croire que le noir est blanc quand c’est voulu par ce dernier. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">2+2=5 </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En 1939, Orwell écrit déjà qu’il est « possible qu’on arrive à une ère où deux et deux font cinq quand le dirigeant le voudra. » 1984 est essentiellement axé sur le contrôle psychologique de la personne. Même si la torture physique est présente, c’est le contrôle mental qui est la priorité du Parti. La manipulation mentale, qui passe principalement par le langage, est si subtilement distillée dans l’inconscient que la population ne se rend même pas compte de son endoctrinement. Même Julia qui se révolte contre le Parti ne pouvait avoir d’autre mémoire que celle du Parti. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Dire de ce qui est que cela est, et dire de ce qui n’est pas que cela n’est pas, c’est dire la vérité » selon Aristote dans sa Métaphysique. De là découle l’idée que ce qui est vrai est réel. Or, la réalité de quelqu’un peut ne pas être partagée par un autre car l’imaginaire de chacun est différent. Mais dans 1984, le Parti travaille à ce que l’imaginaire soit le même pour tout le monde, la même réalité doit être partagée par tous et ainsi la même vérité sera détenue par tous. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Parti ne peut admettre que les gens puissent réfléchir par eux et procède donc à détruire toute logique chez la personne. Au début du roman, Winston écrit : </span></strong><br /><br /><span style="font-family: arial black, sans-serif; color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 14pt;">« La liberté, c’est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit»</span> </span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En détruisant même cette simple logique mathématique, le Parti détruit toute forme de réflexion et d’indépendance mentale. De sorte qu’il n’y a plus de réalité objective mais seulement la réalité à laquelle le Parti veut faire croire. Se basant sur le système de la double pensée, le Parti habitue la personne à accepter toute sorte d’incohérences. Pour soumettre la personne, il ne suffit pas de lui faire croire à une notion fallacieuse, mais de croire à ce que le Parti veut lui faire croire, et d’y croire seulement p
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlFRANCE | La novlangue du régime en traduction françaisetag:pdf31.hautetfort.com,2018-03-16:60347682018-03-16T14:04:00+01:002018-03-16T14:04:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2018 PAR THE WOLF ...
<p>Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2018 </p><div class="postmetadata" style="text-align: right;"><span class="text-by">PAR</span> <span class="author vcard"><a class="url fn n" title="Voir tous les articles par The Wolf" href="https://leblogalupus.com/author/lupus1/" rel="author">THE WOLF</a></span> <span class="text-on">LE</span> <a title="23:50" href="https://leblogalupus.com/2018/03/12/france-la-novlangue-du-regime-en-traduction-francaise/" rel="bookmark"><time class="entry-date" datetime="2018-03-12T23:50:42+00:00">12/03/2018</time></a> </div><section class="entry"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Ou quand les Diafoirus en Folie jouent au SpinDoctor : l’idéologie du vide au service de la pensée creuse</strong></span></p><blockquote><p><a href="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg"><img class="alignnone wp-image-102969" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg?w=686&h=451" sizes="(max-width: 686px) 100vw, 686px" srcset="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg 581w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg?w=150&h=99 150w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg?w=300&h=197 300w" alt="" width="485" height="319" data-attachment-id="102969" data-permalink="https://leblogalupus.com/2018/03/12/france-la-novlangue-du-regime-en-traduction-francaise/dflb5nsxgaunqj5/" data-orig-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg?w=686&h=451" data-orig-size="581,382" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="DFLb5NsXgAUnQJ5" data-image-description="" data-medium-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg?w=686&h=451?w=300" data-large-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dflb5nsxgaunqj5.jpg?w=686&h=451?w=581" /></a><a href="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg"><img class="alignnone wp-image-102977" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg?w=755&h=566" sizes="(max-width: 755px) 100vw, 755px" srcset="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg 480w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg?w=150&h=113 150w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg?w=300&h=225 300w" alt="" width="482" height="361" data-attachment-id="102977" data-permalink="https://leblogalupus.com/2018/03/12/france-la-novlangue-du-regime-en-traduction-francaise/dwwyjo_wsaajijd/" data-orig-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg?w=755&h=566" data-orig-size="480,360" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="DWWYJo_WsAAjIJD" data-image-description="" data-medium-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg?w=755&h=566?w=300" data-large-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/03/dwwyjo_wsaajijd.jpg?w=755&h=566?w=480" /></a><a href="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg"><img class="alignnone wp-image-102131" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg?w=691&h=401" sizes="(max-width: 691px) 100vw, 691px" srcset="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg?w=691&h=401 691w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg?w=150&h=87 150w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg?w=300&h=174 300w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg?w=768&h=446 768w, https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg 816w" alt="" width="483" height="280" data-attachment-id="102131" data-permalink="https://leblogalupus.com/2018/01/07/instrumentalise-par-le-mondialisme-fire-and-fury-le-livre-choc-pseudo-revelateur-de-la-guerre-ethnico-religieuse-qui-sannonce/ds43ih9xkamb1mn/" data-orig-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg" data-orig-size="816,474" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="DS43iH9XkAMb1mn" data-image-description="" data-medium-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg?w=300" data-large-file="https://lupus1.files.wordpress.com/2018/01/ds43ih9xkamb1mn.jpg?w=691&h=401" /></a></p></blockquote><h2>By Slobodan Despot, Antipresse.net, log.antipresse.net mars 9, 2018</h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>L’univers d’Orwell revient en force dans la patrie des droits de l’homme. Dans le sillage de la loi surréaliste contre les «fake news» en voie d’adoption, le régime libéral-socialiste de M. Macron® s’illustre aussi par un vocabulaire qui n’a rien à envier aux plus subtiles contorsions verbales du bloc soviétique. Si Molière nous revenait, il en tirerait sans doute une version augmentée des Précieuses ridicules, voire une série en plusieurs saisons. En attendant, Le Figaro propose un joli florilège :</strong></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Égalité hommes-femmes</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Égalité femmes-hommes</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Pour une raison toute bête, explique-t-on au ministère des Droits des femmes, c’est par ordre alphabétique. Il n’y a pas de raison que les femmes soient en deuxième position!»</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>L’école maternelle</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>La première école</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Changer le nom en “petite école” ou “première école”, c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective maternante du mot “maternelle”.» (Sandrine Mazetier, députée PS, le 1er février 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Travailler pour le pays</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Faire France</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Il s’agira donc, désormais, de “faire France” en reconnaissant la richesse des identités multiples.» («Refonder la politique d’intégration », 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Bâtir une société harmonieuse</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Faire de l’en-commun</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«De la conception à la gestion des espaces publics, comment construire un “en-commun”.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Se lancer dans des projets</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Produire des possibles</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Il faut changer de paradigme, proposer une nouvelle forme d’action publique, pour produire des “possibles” à l’intersection des valeurs de la République et du respect des gens eux-mêmes et de leurs capacités à coproduire de l’action publique.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>La France évolue</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Les dynamiques plurielles de la société</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«L’histoire enseignée se réfère à des figures incarnées qui demeurent très largement des “grands hommes” mâles, blancs et hétérosexuels. Il y a donc un enjeu fort à faire évoluer le “panthéon” des figures censées incarner les grands mouvements, les époques et les dynamiques plurielles de la société.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Couple homosexuel dans l’impossibilité de procréer</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Confronté à «l’infertilité sociale»</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«La présente proposition de loi a pour objet d’ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou “sociale”.» (Proposition de loi déposée au Sénat par cinq sénateurs socialistes le 19 juillet 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Être enceinte</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Être en état de grossesse médicalement constaté</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«La collaboratrice libérale en état de grossesse médicalement constatée a le droit de suspendre sa collaboration» (Projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes, septembre 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Les parents et les médecins</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Les acteurs impliqués dans la conception</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Aujourd’hui, la filiation biologique n’est plus la seule filiation possible ; il y a une multiplication des acteurs impliqués dans la conception et l’éducation des enfants.» (Dominique Bertinotti, commission des lois, réunion du 18 décembre 2012)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Construire la société française</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Le Nous inclusif et solidaire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«L’enjeu est dès lors de rendre possible l’identification à une communauté politique plurielle, c’est-à-dire une communauté concrètement caractérisée par des identités diverses et hétérogènes – que ce soit en raison d’une histoire faite d’immigration, de colonisation ou tout simplement et plus généralement de la pluralité des identités sociales et politiques et des croyances morales qui traversent la société – mais néanmoins capable de s’identifier positivement à un “Nous”. Ce que nous nommerons un Nous inclusif et solidaire.» («Refonder la politique d’intégration», 2013)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Donner aux élèves la même éducation</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Bâtir du commun</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Il revient à l’École française de contribuer à bâtir du commun.» (Vincent Peillon, charte de la laïcité à l’école)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>L’avenir des jeunes Français</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Leur devenir de citoyen</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Il s’agit d’accompagner les élèves dans leur devenir de citoyen.» (Vincent Peillon, charte de la laïcité à l’école)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Personnel scolaire chargé de veiller à la discipline</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Groupes académiques climat scolaire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«Afin de rendre effective cette lutte contre les violences, des “groupes académiques climat scolaire” sont par ailleurs déjà constitués pour aider localement chaque école et établissement.» (Site du ministère de l’Éducation nationale).</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>● NE PLUS DIRE</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Détruire l’identité sexuée</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Dire</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Déconstruire les stéréotypes de genre</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>«La création du programme “ABCD de l’égalité”, qui s’adresse à l’ensemble des élèves de la grande section de maternelle au CM2 et à leurs enseignants, vise à déconstruire des stéréotypes de genre.» (Site du ministère de la Santé, décembre 2012)</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong><a href="http://www.lefigaro.fr/politique/2014/01/22/01002-20140122ARTFIG00076-parlez-vous-la-novlangue-socialiste.php" rel="nofollow">http://www.lefigaro.fr/politique/2014/01/22/01002-20140122ARTFIG00076-parlez-vous-la-novlangue-socialiste.php</a></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="https://leblogalupus.com/2018/03/12/france-la-novlangue-du-regime-en-traduction-francaise/">leblogalupus</a></span></p></blockquote></section>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFeu sur la désinformation... (155)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-10-01:59846762017-10-01T10:00:00+02:002017-10-01T10:00:00+02:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission <strong>I-Média</strong> sur<em> <a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, consacrée au décryptage des médias et dirigée par <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong>, président de la fondation <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a>, avec le concours d'<strong>Hervé Grandchamp</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au sommaire :</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 10pt;">1 : <strong>AfD au Bundestag : le retour de l’Allemagne nazie ?</strong> </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Percée de l’AfD aux élections législatives allemandes. Le parti identitaire récupère 94 sièges au Bundestag et déstabilise Merkel. La presse française va traiter ces élections en reprenant le slogan des anti Afd, et en diffusant une fausse traduction d’une déclaration d'un cadre du parti. Pour les journalistes français, les nazis sont de retour au Bundestag. </span></li><li><p><span style="font-size: 10pt;">2 : <strong>Le Zapping d’I-Média <br /></strong>La légalisation de la PMA poussée par les médias. Alors que la question de la procréation médicalement assistée a été sortie de l’agenda politique par Emmanuel Macron, la thématique sociétale revient de manière récurrente dans les médias pour « éduquer » les consciences. Sophia Aram, "humoriste" sur France Inter, renie directement les principes démocratiques et réclame une ordonnance sur la PMA pour « s’épargner des débats qui nous fatiguent déjà ».<br /></span></p></li></ul><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 10pt;">3 : <strong>Ecriture inclusive : novlangue féministe dès le CE2</strong> </span><br /><span style="font-size: 10pt;">L’éditeur Hatier publie le premier manuel scolaire en écriture inclusive. Il s’engage contre « une langue sexiste ou le masculin domine ». Pour Raphael Enthoven, chroniqueur sur Europe 1, « on assiste à une réécriture qui appauvrit le langage exactement comme le novlangue dans 1984 ». La polémique est lancée et la presse est divisée. </span></li></ul><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 10pt;">4 : <strong>Les tweets de la semaine<br /></strong>Le Monde publie un « manifeste pour un nouveau média citoyen » visant à se positionner à contrepied d’une « idéologie dominante ». Alors que ce média n’existe pas encore, il bénéficie déjà, d’une promotion extraordinaire. A regarder de plus près, ce « nouveau média » ne parait pas si « nouveau » : Il se veut ouvertement immigrationniste et pour le changement des mœurs. Le créneau apparait comme bien occupé ! </span></li></ul><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 10pt;">5 : <strong>Portrait piquant de Jonathan Bouchet Petersen </strong> </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Nicolas Faure dresse le portrait piquant de Jonathan Bouchet Petersen, chef du service France à Libération… Un journaliste au centre d’un réseau de cooptation médiatico-médiocre.</span></li></ul><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;"> <iframe width="373" height="210" src="https://www.youtube.com/embed/OD2PQ8QqfGQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlLa direction des Scouts et Guides de France remplace père et mère par parent 1 et parent 2tag:pdf31.hautetfort.com,2017-09-24:59827492017-09-24T08:28:00+02:002017-09-24T08:28:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2017 Ecrit par Léo Kersauzie...
<p>Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2017</p><div id="post-80421" class="clearfix post-wrap post-80421 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail hentry category-societe tag-scouts-et-guides-de-france"><div class="entry"><div style="text-align: right;"><h3 class="title"><span style="font-size: 10pt;">Ecrit par<a href="http://www.medias-presse.info/author/kersauzie/">Léo Kersauzie</a></span></h3> </div><p><img class="alignnone size-full wp-image-80422" src="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/09/scouts-guides-de-france.jpg" sizes="(max-width: 398px) 100vw, 398px" srcset="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/09/scouts-guides-de-france.jpg 398w, http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/09/scouts-guides-de-france-300x154.jpg 300w, http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2017/09/scouts-guides-de-france-107x55.jpg 107w" alt="" width="398" height="204" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Surprise pour beaucoup de parents attentifs : le bulletin d’adhésion jeune, Saison 2017 – 2018, des Scouts et Guides de France, a remplacé les habituelles cases « père » et « mère » par « parent 1 » et « parent 2 ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Conformément à l’adage <em>Le diable se cache dans les détails</em>, on remarquera que la novlangue a donc fait son entrée chez les Scouts et Guides de France.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.medias-presse.info/la-direction-des-scouts-et-guides-de-france-remplace-pere-et-mere-par-parent-1-et-parent-2/80421/">medias-presse.info</a></span></p></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNumériser la langue de bois, remplacer le cerveau humaintag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-08-09:59699792017-08-09T14:07:51+02:002017-08-09T14:07:51+02:00 Discours assisté par ordinateur Numériser la langue de bois,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5670665" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/435752115.jpg" alt="numlb.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; color: #99cc00; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span class="article_titre">Discours assisté par ordinateur</span></strong></span></p><div class="resume" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Numériser la langue de bois, remplacer le cerveau humain</strong></span></div><div class="resume" style="text-align: left;"> </div><div class="resume" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>par François-Bernard Huyghe</strong></span></div><div class="resume" style="text-align: left;"> </div><div class="resume"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;">Ex: http://www.huyghe.fr</span><br /><br /></span></strong></span><div style="text-align: left;" align="justify"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un discours peut-il être tellement vide de sens qu’une machine le produise à la place d’un homme sans différence apparente ? Ou ce qui revient au même peut-on employer des catégories si vastes qu’elles englobent tout et que les mots se combinent dans n’importe quel ordre ? La réponse est évidemment oui. </span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Dès le XIX° siècle, les anti-hégeliens avaient inventé le principe de la matrice verbale pour se moquer du maître d’Heidelberg. Vous tracez verticalement une colonne sujet, une colonne verbe et une colonne complément sur un tableau. Vous les remplissez d’expressions standardisées et de stéréotypes. Puis vous pouvez démontrer qu’ils se combinent n’importe comment dans le sens de la largeur. Vous pensez ainsi avoir prouvé que le discours de votre adveïrsaire n’est qu’un bruit de la bouche : la profondeur de ses concepts ne paraît telle qu’à ceux qui en ignorent la vacuité et l’interchangabilité.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> En clair : faites suivre n’importe quel groupe sujet de n’importe quel groupe verbe et accolez lui n’importe quel complément : la phrase semblera avoir un sens grave et pompeux.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Bien entendu le principe peut s’appliquer à tout charabia, jargon, <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_205.htm">langue de bois</a> ou de coton… Vous pouvez ainsi faire une matrice à produire du discours de bureaucrate,de politicien, de psy, de sociologue… En passant sans relâche dans les colonnes horizontales de droite à gauche (en changeant de niveau à chaque fois) vous êtes en mesure de produire un discours de plusieurs heures. Vous pouvez enrichir en créant une quatrième colonne (des compléments d’objet de la troisième..) et continuer autant que vous voulez.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Ainsi, il circule à l’Ena un tableau destiné à produire de la langue de bois (téléchargeable ci-dessous en PDF) qui éclairera parfaitement ce qui vient d'être décrit. </span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> De cette façon, vous pouvez dire :</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>Je reste fondamentalement persuadé (col 1) que la conjoncture actuelle (col 2) conforte notre désir incontestable d’aller dans le sens (col 3) d’un projet porteur de véritables espoirs, notamment pour les plus démunis (col 4)</em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Aussi bien que :</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>Je reste fondamentalement persuadé (col 1) que la volonté farouche de tirer notre pays de la crise (col 2) interpelle le citoyen que je suis et nous oblige tous à aller de l’avant dans la voie (col 3) d’un plan correspondant véritablement aux exigences légitimes de chacun (col 4)</em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Et depuis la rédaction de cette "matrice", le marketing politique (voir Voir <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_195.htm">1</a>, <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_196.htm">2</a>,<a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_199.htm">3</a>, <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_194.htm">4</a>) a encouragé cette tendance.</span></strong></span><br /> <br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Suivant le même principe, on trouve sur Internet des <a style="color: #999999;" href="http://www.presidentielle-2007.net/generateur-de-langue-de-bois.php">générateurs de langue de bois</a>, des «<a style="color: #999999;" href="http://www.w3perl.com/fun/management/pipotron.html">pipotron</a>», et producteurs numériques d’autres parlures ébouriffantes. Ils démontrent parfaitement qu'un bon algorithme peut produire des discours pas très différents de ceux que reproduisent les médias chaque jour.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> En économie cela donne :</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>Untel/Unetelle joue dans la cour des grands ; il/elle caracole désormais en tête. Il faut dire qu'il/elle ne manque pas d'atouts. Il/Elle a su dynamiser son équipe de cadres et la mettre en ordre de bataille et la mode qu'il/elle a initiée sur le marché domestique est incontournable. Il/Elle dispose d'un vrai projet d'avenir au niveau de sa branche d'activité, ce qui est un signal fort en direction de la communauté des acteurs, et, cerise sur le gâteau, son activité devrait générer des marges conséquentes.</em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>Untel/Unetelle devra revoir sa copie au niveau de sa stratégie car sa marge de manœuvre est désormais trop étroite. Son business plan paraît plutôt un héritage du passé, une véritable usine à gaz. Il/Elle souffre, en outre, d'un déficit de communication. A force de bousculer le calendrier, il/elle n'a pu franchir la barre symbolique des 10% de progression et, à défaut de lancer un vrai débat et de monter au créneau pour y envoyer un signal fort, on peut dire qu'il/elle va droit dans le mur.</em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> En politique :</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>Par ailleurs, c'est en toute connaissance de cause que je peux affirmer aujourd'hui que la volonté farouche de sortir notre pays de la crise conforte mon désir incontestable d'aller dans le sens d'un processus allant vers plus d'égalité.Je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille pour clamer haut et fort que le particularisme dû à notre histoire unique doit prendre en compte les préoccupations de la population de base dans l'élaboration d'un avenir s'orientant vers plus de progrès et plus de justice. Dès lors, sachez que je me battrai pour faire admettre que l'acuité des problèmes de la vie quotidienne doit nous amener au choix réellement impératif d'une restructuration dans laquelle chacun pourra enfin retrouver sa dignité. Et ce n'est certainement pas vous, mes chers compatriotes, qui me contredirez si je vous dis que la volonté farouche de sortir notre pays de la crise conforte mon désir incontestable d'aller dans le sens d'un processus allant vers plus d'égalité.</em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Dans le genre pseudo-philosophique</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em>Si on ne saurait reprocher à Bergson son monogénisme moral, il systématise cependant la conception morale du primitivisme et il en particularise ainsi la démystification rationnelle dans sa conceptualisation.<br /> C'est d'ailleurs pour cela qu'il conteste ainsi l'herméneutique de la société alors qu'il prétend la resituer ainsi dans sa dimension sociale et politique, et on ne saurait assimiler, comme le fait Spinoza, l'universalisme minimaliste à une géométrie existentielle, cependant, il conteste l'expression morale du primitivisme.<br /> Par le même raisonnement, il donne une signification particulière à l'origine du primitivisme pour la resituer dans toute sa dimension sociale.</em></span></strong></span><br /> <br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Nous-mêmes en 1991 avions composé (mais sans logiciel à l’époque) un <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/livre_13.htm">guide</a> permettant au lecteur de composer des discours un peu plus pointus, puisqu’il pouvait générer à sa guise un discours de Bernard-Henri Lévy, de Michel Rocard, de Bourdieu, de Valéry Giscard d’Estaing, et ainsi de suite… Depuis, nous avons découvert qu’il existait un <a style="color: #999999;" href="http://fdr.free.fr/alldocs/2%20etudes/E2%20Gene_txt.htm">générateurs de discours creux en langue de coton</a> sur Internet.</span></strong></span><br /> <br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Que déduire de tout ce qui précède ? Que tout cela est bidon, qu’ils (politiciens, experts, journalistes, essayistes) se valent tous et qu’ils parlent pour ne rien dire ? Ce n’est malheureusement pas si simple. </span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Cette langue de coton qui nous bouche les oreilles a, dans la réalité, un sens caché. Pour prendre l’exemple du jour quand Jacques Chirac déclare aux joueurs de football qui viennent d’échouer de peur au Mondial <em> La France est forte quand elle est rassemblée dans sa diversité et quand elle a confiance en elle.</em>» (le Monde du 12 Juillet 2006), la phrase semble creuse : qui serait contre l’unité, la diversité ou la confiance en soi ?</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Mais elle fonctionne sur l’évocation quasi magique de l’unité dans la diversité, synthèse des contraires apparents par l’alchimie de l’universalisme républicain, et de la confiance en soi : il est bien connu que les problèmes de la France sont surtout psychologiques, de même que la croissance économique est affaire de « moral des ménages » et qu’avec un peu de volonté…. La phrase renvoie à tout un passé de l’imaginaire français, comme l’exaltation de l’équipe « black, blanc, beur » qui avait gagné la coupe en 1998. Bref une telle proposition est datée : elle aurait été absurde si elle avait été prononcée par le président Coty ou par Georges Pompidou. Ou plus exactement, à l’époque, elle aurait eu un contenu idéologique très paternaliste et très marqué à droite. Un Roland Barthes en aurait tiré une chronique qui aurait fait s’esclaffer les intellectuels. </span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Aujourd’hui cette phrase fait partie d’un corpus de lieux communs sur les valeurs, la République, l’Autre, la diversité, qui se retrouvent dans tous les discours, tous les médias et dans tout l’éventail de la classe politique. En vertu du principe «on ne peut pas ne pas communiquer (y compris en se taisant)», nous verrons qu’il est impossible de ne rien dire même quand on parle creux.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Vous pouvez écouter ce texte en cliquant<span style="color: #ff6600;"> <a style="color: #ff6600;" href="http://asp.readspeaker.net/demolinks/slsdemo_huyghe.html">ici</a>,</span> puis en activant le bouton "lis moi".</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Voir aussi sur <span style="color: #ff6600;"><a style="color: #ff6600;" href="http://www.huyghe.fr/actu_202.htm">novlangue et compagnie</a> </span>et <span style="color: #ff6600;"><a style="color: #ff6600;" href="http://www.huyghe.fr/actu_205.htm"> sur la langue de bois</a>,</span> sur le "<span style="color: #ff6600;"><a style="color: #ff6600;" href="http://www.huyghe.fr/actu_214.htm">Parler vrai</a></span>"...</span></strong></span></div></div>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlCHASSE AUX GROStag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-07-05:59558252017-07-05T08:34:00+02:002017-07-05T08:34:00+02:00 CHASSE AUX GROS Nuit intense de chasse...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5647341" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/01/780998745.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><div> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #008000;">CHASSE AUX GROS</span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Nuit intense de chasse aux gros,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et scènes de traques ordinaires</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pourvoyeuses de plaisirs exaltants.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Cela procure l'effroi et glace le dos,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Sorte de jouissance ultime et infinie</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pour ces nantis aux regards hostiles,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dont l'unique richesse est d'être mince.<br /> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>De l'arbitraire naît le privilège! </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Nuit intense de chasse aux gros,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et scènes de traques ordinaires</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pourvoyeuses de plaisirs exaltants.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Front de la Contre-Subversionhttp://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/about.htmlGabriele Adinolfi : « De la communication politique »tag:frontdelacontre-subversion.hautetfort.com,2016-11-21:58772412016-11-21T16:23:00+01:002016-11-21T16:23:00+01:00 Gabriele Adinolfi, directeur de l’Institut Polaris (Rome) et initiateur du...
<p style="text-align: justify;"><span class="watch-title" dir="ltr" style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;" title="Communiquer à l'ère de la Programmation Neuro-Linguistique (G. Adinolfi)"><img id="media-5507117" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/media/01/00/2818028667.jpg" alt="gabriele adinolfi,communication,novlangue,pascal lassalle,eurhope,lansquenets" />Gabriele Adinolfi, directeur de l’Institut Polaris (Rome) et initiateur du <a href="https://youtu.be/N_W63yLJksQ">Projet Lansquenet</a>, donne régulièrement des cours de formation politique pour la formation de cadres agissant en métapolitique, en politique, en communication et en économie.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="watch-title" dir="ltr" style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;" title="Communiquer à l'ère de la Programmation Neuro-Linguistique (G. Adinolfi)"><br />Voici le 2ème cours de préparation en ligne <span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;">pour les français et les francophones</span> du 1er octobre 2016 autour des thèmes suivants:<br /></span><br /><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;"> • La communication et la persuasion, le langage et la déstructuration psychique : comment les reconnaître et y faire face.</span><br /><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;"> • La communication sociale, culturelle et politique : être efficaces. Communiquer sans perdre l’âme.</span><br /><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;"> • Les mécanismes à reconnaître et à maîtriser.</span><br /><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;"> • L’art martial de la propagande.</span></p><p class="watch-title-container" style="text-align: center;"><img id="media-5507116" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/media/02/01/3441289659.jpg" alt="gabriele adinolfi,communication,novlangue,pascal lassalle,eurhope,lansquenets" /><strong><span class="watch-title" dir="ltr" style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;" title="Communiquer à l'ère de la Programmation Neuro-Linguistique (G. Adinolfi)">Communiquer à l'ère de la Programmation Neuro-Linguistique :<br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/FonbbYZGmsA?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></strong></p><p class="watch-title-container" style="text-align: center;"> </p><p class="watch-title-container" style="text-align: center;"><strong><span class="watch-title" dir="ltr" style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;" title="Communiquer en tant que sujet (G. Adinolfi)">Communiquer en tant que sujet :<br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/mvC4foxIxgU?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></strong></p><p class="watch-title-container" style="text-align: center;"> </p><p class="watch-title-container" style="text-align: center;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" style="font-size: 14pt;" title="Présentation d'ouvrages par Pascal Lassalle"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Présentation d'ouvrages par Pascal Lassalle :<br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/KU-Hp-4ngDE?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><br /></span> </span></strong></p><p class="watch-title-container" style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. »<br /> — Georges Orwell, 1984.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5507094" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/media/02/01/2846829078.jpg" alt="gabriele adinolfi, communication, novlangue, Pascal Lassalle, Eurhope, Lansquenets" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Source : http://fr.gabrieleadinolfi.eu/</em></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe pouvoir de la langue de boistag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-07-11:58226982016-07-11T00:05:00+02:002016-07-11T00:05:00+02:00 Le pouvoir de la langue de bois Imposer l'idéologie par le choix...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5408904" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1391381996.jpg" alt="materiaux-bois.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span class="article_titre">Le pouvoir de la langue de bois</span></strong></span></p><div class="resume" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Imposer l'idéologie par le choix des mots</strong></span></div><div class="resume" style="text-align: left;"> </div><div class="resume"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;">Ex: http://www.huyghe.fr </span><br /> </span></strong><br /><div style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5408899" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1889056311.jpg" alt="langue-de-bois.jpg" />L’expression langue de bois a plus d’un siècle. Au début, elle désigne un pathos pseudo-philosophique. L'expression est employée d'abord en polonais (le syntagme qui signifie à peu près « parole de bois » ou « langue d’arbre » vient du cette langue), puis elle passe en russe. Mais aujourd’hui, popularisée en France seulement dans les années 1978/1980, l'expression évoque surtout deux choses : </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> 1) le parler-marxiste, et en particulier la phraséologie employée en URSS, la sovietlangue. C'est la langue de l'<a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_197.htm">idéologie</a>, voire de ce qu'Alain Besacon nommera "l'idéocratie"</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> 2) puis par extension la façon de s’exprimer de nombre de politiciens ou des technocrates et spécialistes en tous genres.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Bref l’usage passe ainsi d’une langue purement idéologique au style officiel, à l’art de ne rien dire, au pathos, voire à la manie d’employer des mots prétentieux que l’on ne comprend pas toujours (et en ce sens nous sommes tous un peu des Monsieur Jourdain de la langue de bois). </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Bien sûr, personne ne prétend proposer un concept scientifique de « langue de bois », mais en faire une sorte d’injure facile n’est pas une solution.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Combien d’entre nous passent leur temps à promettre de « ne pas pratiquer la langue de bois » (c’est à peu près aussi rassurant que quelqu’un qui vous jure qu’il va être sincère) ? D’autres annoncent qu’ils vont <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_214.htm">parler vrai</a>, et ajoutent souvent « quitte à choquer ou à déranger », sous-entendant par là que leurs rivaux emploieraient un langage creux ou menteur. La langue de bois serait-elle simplement un verbiage coupé de la réalité ?</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Il semblerait dans tous les cas qu’elle s’oppose à une langue « authentique » qui serait à la fois simple dans sa forme, variée dans son vocabulaire, précise dans son contenu, sincère dans son intention (débattre ou décrire et non manipuler). Espérons qu’il existe un tel animal. Certains de ces reproches faits à la langue de bois se réfèrent à sa pauvreté (elle n’exprime pas grand-chose, se répète, décrit mal la complexité du réel) , d’autres à son projet (mentir, imposer des mécanismes mentaux,, confisquer la parole ou, plus modestement épater le pékin). </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Bien sûr, le second ne peut se réaliser sans la première. Mais cela nous donne néanmoins un indice : le problème de la langue de bois réside dans le rapport entre ce qu’elle interdit (de dire certaines choses, ou de les dire d’une certaine façon, ou de les penser, ou de les comprendre) et ce qu’elle fait (dire, penser, répéter, comprendre). Si l’on veut que la notion renvoie à autre chose qu’un parler ampoulé ou un bruit de bouche, il faut comprendre sa fonction par rapport à l’idée.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Comme le disait Paulhan « On peut appeler puce un éléphant, mais il vaut mieux prévenir ! ». Nous proposons de considérer comme langue de bois pure et dure ou langue de bois tout court, celle qui fut pratiquée dans les régimes communistes (et national-socialiste), celle qui inspira le modèle de la <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_202.htm">novlangue</a> à Orwell, celle qui a pu être imposée soit par la discipline du parti soit par l’appareil idéologique, celle qui se proposait explicitement de refléter une idéologie conquérante, d’imposer une vision du monde, de propager des idées et des comportements.</span></strong></div><div style="text-align: left;" align="justify"><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> On pourrait alors examiner si la notion est encore applicable aux formations idéologiques qui ont remplacé le marxisme (néo-libéralisme et altermondialisme). Puis enfin aborder les formes atténuées et modernisées de la langue de bois, plus spécialisées dans un domaine (sciences humaines, parler médiatique) et qui reflètent des idéologies plus molles ou plus partielles, bref ce que nous avons nommé ailleurs « <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/livre_13.htm">langue de coton</a> ».</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Dans le premier sens, la langue de bois est un domaine d’études bien repéré. Y compris par ceux qui en étaient victimes et qui étaient devenus habiles à interpréter les intentions de leurs maîtres. Un bon lecteur de la Pravda comprenait immédiatement ce qui l’attendait quand un discours du secrétaire général déclarait que « les avancées de la pratique ont confirmé la justesse des positions du parti et leur conformité avec le mouvement historique et social. ». </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Rappelons quelques caractéristiques de cette langue soviétique et de ses avatars :</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Groupes nominaux figés du type « forces démocratiques et populaires », « réalité naturelle et sociale », « la justesse de nos thèses », avec un goût prononcé pour les génitifs : « conditions objectives de production du discours », « stade actuel de développement des moyens de production »</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Abus du passif (ce qui permet de ne pas savoir exactement qui a fait quoi) : « De grands progrès ont été accomplis. «la vigilance des démocrates et des progressistes du monde entier a été éveillée… », « ce niveau de réalité devra céder la place à un nouveau degré de développement »</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Formules verbales vagues du type « prendre objectivement la forme de », « déterminer en dernière instance », « établir un rapport dialectique avec », « se révéler finalement », « se manifester à travers » qui permettent de donner l’apparence d’une explication scientifique au rapport établi entre deux choses ou deux idées. Corollairement, des expressions comme « dissimuler profondément », « cacher sous un voile », « se réduire en dernière analyse à » rappellent combien les adversaires capitalistes déploient de manœuvres et manipulent les mots et les apparences.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Formules comparatives destinées à donner l’impression d’un mouvement incessant dans une seule direction : « de jour en jour », « de plus en plus », « la progression inlassable… » ; « le processus qui a commencé à se développer et ne cesse de s’enrichir d’étape en étape… »</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Délicats euphémismes comme « difficultés résiduelles », « ultimes résistances de forces passéistes attachées à leur vision du monde condamnée par l’histoire » pour désigner des famines ou des massacres de masses.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Fausse dialectique – lois objectives contre conscience subjective, forme contre fond, abstrait contre concret, dynamique contre statique – permettant d’appliquer une grille binaire et manichéenne à n’importe quoi</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Etc…</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Toutes ces formules agaçantes pour le lecteur ont pourtant à un usage bien précis.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> D’abord, c’est une langue disciplinaire qui oblige le locuteur à fondre son expression et sa pensée dans un moule (avantage corollaire : le sceptique, l’opposant ou le non-initié, incapables d’employer ce langage se font vite repérer et ne peuvent s’exprimer de manière correcte).</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Ensuite, c’est une langue qui nie la réalité au profit de formules incantatoires et de catégories manichéennes préconstituées. Les choses ne sont jamais que ce révèle le discours officiel et l’analyse orthodoxe.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Enfin, on peut comparer la langue de bois à une formule magique ou liturgique. Ainsi ce qu’Alain Besancon avait nommé la « logocratie » soviétique repose largement sur le pouvoir de nommer et de désigner des catégories imaginaires, au moins autant que sur la capacité d’imposer une perception idéologique cohérente à tous ceux qui la pratiquent. Ce pouvoir qui s’est imposé jusque dans la bouche de chacun chante sans fin sa propre gloire. </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Fort bien ! Nous avons là un modèle qui est grosso modo celui d’Orwell en plus compliqué (ou plus exactement, en imaginant la novlangue, l’auteur de 1984 n’a fait qu’épurer et synthétiser le phénomène réel de la langue soviétique). Mais comme cette langue là est censée avoir disparu avec le « socialisme réel », la vraie question est plutôt celle de sa succession. </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> « Promis, j’arrête la langue de bois » se vantait Jean-François Coppé, le titre de son livre. « Qu'on l'appelle "parler vrai", "authenticité » ou "langage simple", la tendance de la communication d'entreprise est l'anti-langue de bois. » selon <a style="color: #999999;" href="http://www.adverbe.com/2004/11/16/les-blogs-vont-ils-tuer-la-communication-institutionnelle/">Adverbe</a>, un des meilleurs sites consacré aux blogs… Le « parler vrai » serait donc le remède à la <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_205.htm">langue de bois</a>.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Ce serait donc cet idiome que le Trésor de la langue française définit comme suit : «Manière d'exprimer sous une forme codée, dans une phraséologie stéréotypée et dogmatique, à l'aide d'euphémismes, de lieux communs, de termes généraux et / ou abstraits, un message idéologique qui ne sera pas opposable à ses auteurs, mais qui cependant sera compris dans son vrai sens par un petit nombre d'initiés ; p. ext. tout langage qui s'alimente au dictionnaire des idées et des formes reçues ... » </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Ou pour ceux qui préfèrent la définition plus courte du Petit Larousse : " manière rigide de s'exprimer en multipliant les stéréotypes et les formules figées, notamment en politique ".</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Face à ses adeptes se dresseraient ceux du « parler vrai », une expression reprise d’un livre de Michel Rocard publié en 1979. Comment ne pas choisir la seconde option ? Qui ne voudrait être sincère, moderne, compréhensible, efficace ? Pas si simple ! Tout d’abord, les gens qui parlent vrai évoquent fâcheusement ces gens qui parlent du cœur comme on parle du nez.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Surtout, que signifie « parler vrai » ? L’expression, outre qu’elle pose certains problèmes grammaticaux en accolant un adjectif à un verbe, n’est pas tout à fait équivalente à « dire la vérité » (auriez-vous confiance dans quelqu’un qui vous jurerait qu’il ne va pas mentir aux électeurs ?). Elle suggère au moins trois idées :</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Parler franc donc dire ce que l’on pense et ce qui est.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Parler clair donc employer des expressions que connaît bien l’interlocuteur, éventuellement les mots de tout le monde, et, dans tous les cas ne pas chercher à tromper l’auditeur avec du charabia et des termes ronflants.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Parler net donc bien désigner les choses par leur nom, ne laisser subsister aucune ambiguïté, même et surtout s’il s’agit de dire des choses désagréables, d’annoncer de mauvaises nouvelles, ou de formuler des thèses qui ne sont pas conformes au ron-ron rassurant qu’emploient les autres. Voire à la ligne officielle du parti ou au conformisme médiatique. Dans le cas de Nicolas Sarkozy, certains lui reprochent même son parler brutal.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Mais quand nous nous approchons de ces mots tout simples et si véridiques des « vraiparleurs », il nous semble que le sens s’éloigne aussitôt. Pour ne donner qu’un exemple le « désir d’avenir », et la « République du respect » de Ségolène Royal, ou la « France d’après » de Nicolas Sarkozy ont-ils vraiment beaucoup plus de sens que « les soviets plus l’électricité » ou « une seule solution : la révolution » ? Certes, il s’agit de slogans, mais, même à ce stade, une différence saute aux yeux : il est très possible d’être contre les soviets ou contre la révolution (il y a même des écologistes qui sont contre l’électricité). Mais allez souhaiter un avenir qui ne soit pas désirable, une République qui ne respecte pas les droits les dignités ou les personnes ou encore une France qui soit exactement comme celle d’avant (avant quoi, au fait ?). Voir aussi sur le <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_205.htm">marketing politique</a>.</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Un test simple consiste à formuler la phrase de façon négative pour voir s’il est possible de dire l’inverse sans tomber dans le non sens, dans le ridicule ou dans l’odieux. Ainsi, un homme politique pourrait-il proclamer : « Mon parti ne reflète absolument pas la diversité du pays. On n’y pratique pas le débat d’idées, c’est une véritable caserne idéologique ». Ou encore « Nous allons décentraliser à moitié, mais lâchement et de façon douteuse. Étant illogiques, nous n’accorderons aucune confiance aux territoires, etc. » ?</span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Même si leurs locuteurs prétendent le contraire et veulent « parler vrai », il existe des langages qui présentes des caractéristiques communes avec la langue de bois doctrinaire (prévisibilité des termes, automaticité des enchaînements, bien-pensance, capacité à masquer ou atténuer la réalité, stéréotypes) mais qui ne sont pourtant pas de la langue doctrinale comme la soviétlangue. </span></strong><br /> <br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Autrement dit, à la forme canonique de la langue de bois voire à la <a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/actu_202.htm">novlangue</a>, il faudrait opposer un modèle plus léger, plus moderne, plus « soft » de langue sans réplique, un modèle né dans les vingt dernières années, la «<a style="color: #999999;" href="http://www.huyghe.fr/livre_13.htm">langue de coton</a>»</span></strong></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.html« Targeter », « value », « input »: j’ai découvert la novlangue d’HECtag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-03-02:57676102016-03-02T00:05:00+01:002016-03-02T00:05:00+01:00 « Targeter », « value », « input »: j’ai découvert la novlangue d’HEC...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5308016" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/983359592.jpg" alt="HECa06 copie.jpg" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="http://www.oragesdacier.info/2016/02/targeter-value-input-jai-decouvert-la.html">« Targeter », « value », « input »: j’ai découvert la novlangue d’HEC</a></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.oragesdacier.info</span> </span></strong></span></p><div class="date-posts"><div class="post-outer"><div class="post hentry"><div class="post-body entry-content"><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Imaginez l’étonnement d’un étudiant qui, après deux ou trois ans d’études axées sur la pratique typiquement française de la dissertation, assiste pour la première fois à un cours dans l’enceinte d’HEC. </span></strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Tandis que des concepts et des mots étrangers valsent rapidement sur un Power Point squelettique, vaguement assorti de schémas aussi complexes qu’inutiles, il craint de ne pas tout comprendre. Mais la voix rassurante de son professeur résonne aussitôt : <em>« Vous avez tous un login ? Je vous forwarde les slides à la fin de l’heure. »</em> </span></strong></div><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> On croirait à une blague si l’emphase et le sérieux n’accompagnaient pas doctoralement ces mots.</span></strong></div><div class="post-body entry-content"><br /><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dire qu’une entreprise se « rationalise over-time » est-ce plus convaincant ou plus consistant qu’une entreprise qui se rationaliserait au cours du temps ? Vaut-il mieux « targeter » que cibler ? Pourquoi faut-il « implementer » une stratégie, plutôt que de la mettre en œuvre ? Est-ce plus efficace d’« incentiver » des employés que de les stimuler ou de les motiver ? L’externalisation s’avère-t-elle plus coûteuse que l’« outsourcing » ? La « willingness to pay » du consommateur a-t-elle plus à nous dire que sa propension à dépenser ? </span></strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En somme, ces signifiants sont-ils plus simples, plus courts, plus percutants ? Quelle est la plus-value sémantique ou fonctionnelle de ce patois managérial qu’HEC semble avoir pour mission de répandre ? </span></strong></div><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Camoufler un discours vide </span></strong></span><br /><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Voici ce que dira un professeur de stratégie, par ailleurs consultant chez McKinsey, au sujet d’une chaîne de cinéma : <em>« Cette entreprise a tout intérêt à se rationaliser over-time en targetant de nouveaux prospects. »</em> Cette phrase est vide de sens dans la mesure où elle peut s’appliquer à n’importe quel contexte. </span></strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Bien plus qu’une prosternation ridicule et puérile devant la langue originelle du management, cet abandon systématique du français manifeste donc la volonté de saupoudrer un discours superficiel d’une couche de modernité et de précision. Mais ce n’est pas tout. </span></strong></div><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Assommer d’un argument d’autorité</span></strong></span><br /><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les écoles de commerce n’ont pas vocation à garantir le respect scrupuleux des usages linguistiques, et rien n’est plus normal que de familiariser les futurs managers aux tournures langagières de l’entreprise. Néanmoins, plus qu’une langue vouée aux échanges commerciaux, ce jargon dissimule des enjeux de puissance où l’anglicisme inutile fuse comme un argument d’autorité qui donne nécessairement raison à celui qui l’emploie. </span></strong></div><br /><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Tel le « novlangue » inventé par Georges Orwell dans son roman « <em>1984</em> », il se compose de notions toutes faites, aboutissant à un appauvrissement de la pensée. Des expressions comme « business model », « dead line », « stakeholders », « process », « short term », « value », « data », « focus », « checker », « suppliers », « business unit », « input », affluent par milliers de la bouche des consultants : autant de termes péremptoires qui n’appellent aucun examen critique du signifié. </span></strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sur le « marché linguistique », pour employer une expression propre à Bourdieu, certains ont le monopole d’un certain jargon investi d’un pouvoir magique qui assure leur domination. L’anglo-saxon donne l’illusion d’un surplus sémantique et culturel auquel seront sensibles le locuteur et son destinataire. </span></strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Celui qui parle se sentira valorisé par l’emploi de termes neufs et opaques ; celui qui l’écoute acquiescera pieusement. </span></strong></div><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Se rassurer par un discours d’appartenance </span></strong></span><br /><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">On fait finalement dire aujourd’hui dans un dialecte mystificateur ce qu’on pourrait tout aussi bien désigner dans un français correct. Si l’anglais est utilisé dans les échanges commerciaux, pourquoi ne pas utiliser simplement cette langue dans la majorité des enseignements, plutôt que d’employer un français maltraité ? </span></strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Peut-être parce que ce langage utilisé pour enseigner la finance, le contrôle de gestion, la comptabilité, la communication ou encore la stratégie a précisément pour objectif de donner aux futures élites économiques les moyens de se retrouver entre elles autour d’un même système de signes, qui définit leur appartenance à une identité commune. </span></strong></div><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Une méthode appliquée par les élites </span></strong></span><br /><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les résultats sont visibles au plus haut sommet de la sphère politique et du CAC 40. La plupart des anciens d’HEC délaissent ou malmènent le français avec un sens aigu de la communication. </span></strong></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">François Hollande, en pleine campagne, se laisse tenter par une obamisation de sa candidature en choisissant un slogan foudroyant : « H is for Hope ». Il rejoint ainsi le tout aussi persuasif « Yes we Kahn » de l’ancien directeur du FMI, passé par la même école. Ou encore certaines déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur la fermeture éventuelle d’une centrale nucléaire : « Si Fessenheim avait été insecure, je l’aurais fermée. Fessenheim est secure, on la laissera ouverte ». What else ?</span></strong></div><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> <a style="color: #999999;" href="http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/05/19/targeter-value-input-jai-decouvert-la-novlangue-dhec-232295" target="_blank">Source</a></span></strong></div></div></div></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFeu sur la désinformation... (67)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-11-22:57195792015-11-22T10:00:00+01:002015-11-22T10:00:00+01:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission <strong>I-Média</strong> sur<em> <a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, consacrée au décryptage des médias et dirigée par <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong>, président de la fondation <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a>, avec le concours d'<strong>Hervé</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au sommaire :</span></p><ul><li><span style="font-size: 10pt;">1 : Terroristes, des français comme vous et moi.</span></li><li><p><span style="font-size: 10pt;">2 : Le zapping d’I-Média.</span></p></li><li><span style="font-size: 10pt;">3 : Hoax et fantasme, la novlangue médiatique.</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: 10pt;">4 : Tweets d’I-Média.</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: 10pt;">5 : Censure gouvernementale des images.</span></li><li><p><span style="font-size: 10pt;">6 : Le bobard breton de France bleue.</span></p></li></ul><p><span style="font-size: 10pt;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/oFjEH_GiO2Q" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFeu sur la désinformation... (63)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-10-25:57049812015-10-25T10:00:00+01:002015-10-25T10:00:00+01:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission <strong>I-Média</strong> sur<em> <a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, consacrée au décryptage des médias et dirigée par </span><span style="font-size: small;"><strong>Hervé</strong></span><span style="font-size: small;"> en présence de <strong>Michel Geoffroy</strong>.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire :</span></p><ul><li><span style="font-size: small;">1 : </span><span style="font-size: small;"><a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2015/09/20/la-novlangue-en-dictionnaire-5687607.html"><em>Le dictionnaire de la Novlangue</em></a>, avec l’interview de Michel Geoffroy, co-auteur du dictionnaire de Novlangue.</span></li><li><p><span style="font-size: small;">2 : Le zapping d’I-Média.</span></p></li></ul><ul><li><span style="font-size: small;">3 : Tweets d’I-Média.</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: small;">4 : </span><span style="font-size: small;">Le bobard de la semaine</span><span style="font-size: small;">.</span></li></ul><p><span style="font-size: small;"><iframe width="478" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/55mTMZ-QR-Y" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlL'agenda LGBT s'invite aux conférences de presse du Vaticantag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2015-10-10:56979922015-10-10T19:50:00+02:002015-10-10T19:50:00+02:00 ChurchMilitant report in Rome - 2015.10.09 Après...
<p> </p><p><span style="font-size: small;"><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/1gIOn2767mM?rel=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.churchmilitant.com/video/episode/the-vortexgay-press-conferences"><em>ChurchMilitant report in Rome - 2015.10.09</em></a></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Après Mgr Bruno Forte et Mgr Krzysztof Charamsa, le P. Thomas Rosica est le troisième prêtre fonctionnaire au Vatican à demander publiquement que l’Église "respecte davantage toutes les personnes indépendamment de leurs orientations sexuelles". Mais tout catholique authentique sait que l’Église <a href="https://web.archive.org/web/20110810144857/http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P80.HTM">respecte déjà</a> et a toujours respecté toutes les personnes selon l'authentique esprit chrétien: ces prêtres qui réclament un changement de langage réclament en réalité un changement beaucoup plus radical de l'enseignement de l’Église sur l'homosexualité elle-même. Ils ne peuvent pas changer l'immuable doctrine catholique, mais ils peuvent changer la perception, la connaissance et l'adhésion d'innombrables baptisés, prêtres et évêques à cette doctrine immuable. Cette révolution, qui est déjà en cours, appelle une réponse énergique de la part des chrétiens fidèles à la foi catholique.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/10/09/oui-avoir-pitie-5697418.html"><span style="font-size: small;">> La réponse d'un homosexuel catholique au P. Thomas Rosica</span></a></p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/archive/2015/10/06/retour-sur-le-synode-de-2014-reportage-a-rome-5695738.html">> Vidéo: Le langage confus de Mgr Bruno Forte au sujet de l'homosexualité</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/conflit-dinteret.html">> Conflit d'intérêt: lobby LGBT et service au Vatican</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/archive/2015/10/03/le-lobby-lgbt-a-rome-prelat-de-curie-et-professeur-a-l-unive-5694558.html">> Le lobby LGBT à Rome: prélat de curie et professeur à l'Université Grégorienne</a></span></p><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p><a href="http://www.churchmilitant.com/video/episode/the-vortexgay-press-conferences"><span style="font-size: small;">> ChurchMilitant - 9 octobre: L'agenda LGBT s'invite aux conférences de presse</span></a></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.churchmilitant.com/news/article/synod-showdown-reportoctober-6-2015">> ChurchMilitant - 6 octobre: La réaction d'un prêtre aux propos de Mgr Durocher en conférence de presse</a></span></p><p> </p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlSynode: ”indissolubilité” et ”transsubstantiation” sont des termes incompréhensibles pour l'homme contemporain, selon Motag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2015-10-06:56960822015-10-06T21:20:00+02:002015-10-06T21:20:00+02:00 Pourtant, les mots "indissolubilité" et...
<p> </p><p><iframe width="580" height="327" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/oIIebOucnmk?start=3375&rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pourtant, les mots "indissolubilité" et "fidélité" ne sont pas indifféremment interchangeables. <em>La culture contemporaine</em>, justement, parle volontiers d'une "fidélité sérielle" qui permet de changer de "partenaire" pourvu de renoncer au "partenaire" précédent. Une pratique radicalement contraire à l’Évangile et à la foi catholique.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/archive/2014/10/21/paul-vi-a-propos-du-langage-pastoral-dans-l-eglise-catholique-5472785.html">> Paul VI: À propos du langage pastoral dans l'Église catholique</a></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.churchmilitant.com/news/article/synod-confusion">> Un évêque propose de remplacer la confession par des absolutions collectives</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.churchmilitant.com/news/article/synod-showdown-reportoctober-6-2015">> Mgr Durocher aux journalistes : "Si vous voulez du dogme, allez lire le Denzinger"</a></span></p><p><a href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/6-oct-synod-notes/"><span style="font-size: small;">> 6 Oct – Synod notes</span></a></p><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa novlangue en dictionnaire...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-09-24:56876072015-09-24T16:00:00+02:002015-09-24T16:00:00+02:00 Les éditions Via Romana viennent de publier un Dictionnaire de novlangue...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Via Romana viennent de publier un <strong><em>Dictionnaire de novlangue</em></strong>, établi par <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong> et <strong>Michel Geoffroy</strong>. Ancien député européen, Jean-Yves Le Gallou préside la fondation Polémia, et Michel Geoffroy, haut fonctionnaire au ministère de l’Économie et des Finances, en est un de ses principaux animateurs.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5161864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/2132916959.jpg" alt="Dictionnaire-de-novlangue.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Voici l’outil indispensable à qui veut comprendre le monde contemporain, livrer la bataille du vocabulaire contre la pensée perroquet et libérer la langue française de la tyrannie du politiquement correct. Ce dictionnaire de <em>novlangue</em> comporte plus de 1000 mots et décode le langage utilisé par les médias de l’oligarchie et celui des hommes politiques. La <em>novlangue</em> est un instrument d’oppression politique et idéologique, établissent ici<strong> Jean-Yves Le Gallou</strong> et <strong>Michel Geoffroy</strong>, avec un triple objectif :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">– Faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes et camoufler la réalité par le recours à des mots trompeurs, subliminaux ou sidérants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">– Rééduquer politiquement les locuteurs dans une logique « antisexiste », « antiraciste », « antiphobies », cosmopolite et droits-de-l’hommiste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">– Expurger la langue en rendant certains mots tabous, pour que l’expression des « mauvaises pensées » devienne impossible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le bobardement précède le bombardement. "</span></p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL’affaire Charlie, ou l’essor d’une novlangue médiatico-politiquetag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-01-24:55412522015-01-24T00:05:00+01:002015-01-24T00:05:00+01:00 L’affaire Charlie, ou l’essor d’une novlangue médiatico-politique...
<div id="xma30004000" class="xhstitre"><p style="text-align: center;"><img id="media-4874983" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/281481687.jpg" alt="90929704.jpg" /></p><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>L’affaire Charlie, ou l’essor d’une novlangue médiatico-politique </strong></span></div><div class="xhsillu"> </div><div id="xmt30" class="xhschapo"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong> C’est fatigant de réfléchir. Il vaut mieux abdiquer ; rejeter l’horreur du côté de l’irrationnel, et donc de l’inintelligible ; enfin s’avouer incompétent. </strong></span></div><div class="xsauteurcol"><div class="auteurboxavatar"> </div><div class="xauteurboxlabel"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> <a title="Articles par Xavier Mignot" href="http://www.bvoltaire.fr/auteur/xaviermignot" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Xavier Mignot</span></a> </span></strong></span></div><div class="xauteurboxjob"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> Étudiant en droit </span></strong></span></div><div class="xauteurboxjob"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.bvoltaire.fr</span></strong></span></div><div class="xauteurboxbio"> </div><div class="xpub120600"><div id="beacon_4b3d55355c" style="position: absolute; left: 0px; top: 0px; visibility: hidden;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img src="http://cat.nl.eu.criteo.com/delivery/lg.php?cppv=1&cpp=y7uOcXxuV2JyMTk3SmxJR0ovcjVPbzkzUUVSQWg5RVEvVlY1UDdSMU0yM20yUWVBaWszWTQxc1g4UUpzYmJNMmMraVBVY3dRZytDcXMvVEsraDU1S1kwWUdiaCtBVnREd0ZhL2xIS01oU2lxU29MUkJMMCtQSUxESHRuNTh1MUJHRGo5SGpuODhmVXZEdWdQSE1uWHdqNThsb3ErY1VvaXBtak9MaERLUms3eTlBU1FvUmRHVGMvV3lYNWZDVk9DdWZQNTFwdnJxR2FIMHhIcVNxS3RST0RtbS9GM1pSMHlOT2Q3UzhJNzgxUXRsbk1JPXw%3D" alt="" width="0" height="0" /></span></strong></div></div></div><div class="pf-content"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">C’est l’histoire d’une valse à trois temps. Trois stratégies langagières qu’on aura dû subir <em>ad nauseam</em> sur tous les grands médias, et par lesquelles la caste s’efforce encore, jusqu’au-boutiste, de garder bonne contenance dans l’assurance inexpugnable de son infaillibilité pontificale. Les exécutants étaient, il est vrai, surentraînés et le spectacle, millimétré, eut été presque convaincant, si tout ne s’écroulait autour d’eux. Mais pas question pour eux de s’abandonner à une quelconque palinodie ! Eux aussi mourront en loyaux martyrs de leurs idées, dans l’espoir sans doute d’enfouir leur sottise sous les oripeaux d’une abnégation zélée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Premier temps : <em>hermétiser</em>. La vieille antienne <em>« padamalgam »</em> nous a été servie sous ses formes les plus subtiles. On notera en particulier l’emploi florissant d’une formule éloquente : <em>« islamisme radical »</em>. Non, non, ce n’est plus guère « islam radical » ni « islamisme » qu’il faut dire : les Français pourraient encore s’y tromper… Au diable le pléonasme ! Qu’importe ! Pas d’ambiguïté, pas d’amalgame ! De l’étanchéité, vous dis-je ! Dut-on pour cela leur agresser l’esprit !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Poussant cette logique jusqu’au ridicule, l’imam de Drancy (chouchou des médias s’il en est) a osé lâcher que les trois criminels n’ont <em>« rien à voir avec l’islam »</em>. Voire ! Si cette extranéité est à ce point complète et indubitable, pourquoi donc croit-il bon de nous le rappeler ? Plus que jamais, nous nageons en pleine négation du réel. Est-ce qu’il suffit, pour clore le débat, d’assener cette évidence, que tous les musulmans de France ne sont pas des terroristes ? Quand cessera-t-on de récuser cette autre évidence, que oui, l’islamisme a davantage à voir avec l’islam qu’avec le christianisme ? Que si l’islam n’est certes pas le problème en soi, il en est tout aussi indiscutablement la source ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Deuxième temps : <em>déconsidérer</em>. Ils auraient pu se borner à dire ce que nous pensons tous : combien cet attentat est odieux. Mais non. Il leur fallait aller plus loin, pour déplorer des hommes <em>« lâchement »</em> assassinés dans un «<em> lâche »</em> attentat. Cette épithète insupportable a été sur toutes les lèvres. Voilà une collocation devenue presque naturelle et dont on n’interroge plus la pertinence : il semble qu’un attentat soit forcément <em>« lâche »</em>.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4874988" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2423026560.jpg" alt="politiquement-correct-500-e0b04.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">À première vue, certes, massacrer des journalistes sans défense ou un policier tombé à terre n’indique pas un grand courage. Mais concevons-nous seulement que ces terroristes, par leurs actes, se condamnaient sciemment à une traque acharnée, puis, <em>in fine</em>, à une alternative peu enviable et absolument inévitable – au pire perpét’, au mieux une mort imminente et certaine ? On peut dire qu’ils sont inhumains ; pas qu’ils sont lâches. Les taxer de lâcheté, c’est encore méjuger du danger en refusant de voir ce qui fait toute la force des islamistes : leur désintéressement absolu, leur piété fanatique en considération de laquelle toute contingence terrestre apparaît dérisoire et insusceptible de les faire aucunement reculer.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Troisième temps : <em>dérationaliser</em>. Ils ne sont pas seulement lâches. Ils sont <em>« fous »</em>. Patrick Pelloux l’a dit – dans l’état où il se trouvait, on eut préféré qu’il s’abstînt de toute analyse. Variante : <em>« leur place est dans un asile »</em>, a martelé Amaury de Hauteclocque, ex-patron du RAID. N’a-t-on pas fait le même coup à Breivik, qui a bien failli être déclaré dément et irresponsable ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On les comprend : c’est fatigant de réfléchir. Il vaut mieux abdiquer ; rejeter l’horreur du côté de l’irrationnel, et donc de l’inintelligible ; enfin s’avouer incompétent. Affaire réglée ; l’on peut de nouveau s’adonner à une pleurniche ostentatoire mais à peu près consensuelle. Le panurgisme populaire prendra le relais : <em>Je suis Charlie</em>… du verbe « suivre » ?</span></strong></p></div><div class="signature"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <a title="Articles par Xavier Mignot" href="http://www.bvoltaire.fr/auteur/xaviermignot" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Xavier Mignot</span></a> </span></strong></div><div class="signature"> </div><div class="signature"><p style="text-align: center;"><img id="media-4874992" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3968100929.jpg" alt="BlahBlahBlah.jpg" /></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlRegering Obama voert eerste test uit met uitschakelen kritische internetmediatag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-12-10:55054322014-12-10T00:05:00+01:002014-12-10T00:05:00+01:00 Regering Obama voert eerste test uit met uitschakelen kritische...
<div class="title" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Regering Obama voert eerste test uit met uitschakelen kritische internetmedia</strong></span></div><div class="contentinfo" style="text-align: left;"> </div><div class="contentinfo" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://xandernieuws.punt.nl</span></strong></span></div><div class="introtext" style="text-align: left;"><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;"><strong><em>Onafhankelijke berichtgeving in VS kan nu op ieder gewenst moment worden geblokkeerd</em></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;"><strong><em>‘Nieuwspraak’ ook in EU (en Nederland) harde realiteit: speciale raad in Duitsland controleert op politiek correcte berichtgeving over immigratie, misdaad en islam</em></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://xandernieuws.punt.nl/_contentimages/2014-12-06-15-00-50.newspeak%201984%202014%20a.jpg" alt="" width="468" height="252" /> <br />De Amerikaanse regering heeft afgelopen woensdag voor het eerst gericht enkele nieuwssites op internet voor korte tijd platgelegd. Volgens Mike Adams, beheerder van <em>Natural News</em> –één van de grootste alternatieve websites van het land-, was dit een eerste test waarmee de regering Obama voorbereidingen treft om de onafhankelijke berichtgeving op het internet uit te schakelen, zodat er alleen nog maar ruimte overblijft voor overheidspropaganda.</span></strong></p></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">In Californië waren woensdag bekende nieuwssites, waaronder Drudge Report, CNN, Epoch Times en het christelijke World Net Daily twee uur lang niet meer te bereiken. Adams’ bronnen onthulden dat de Amerikaanse regering hier achter zat, die tevreden geconstateerd zou hebben dat het technisch mogelijk is om vijandig gezinde websites op ieder moment razendsnel af te sluiten of te veranderen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Overheid wil totale controle over berichtgeving</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Dat laatste is mogelijk nog verontrustender, want dat betekent dat de overheid valse kopieën van bestaande websites in de lucht kan brengen. Er is weinig fantasie voor nodig om te bedenken dat het op deze wijze erg eenvoudig wordt om ook aan de meest kritisch denkende Amerikaan leugenachtige propaganda voor ‘waarheid’ te verkopen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">De overheid, politie en geheime diensten willen bij eventuele natuurrampen, grote terreuraanslagen of andere calamiteiten –denk aan een eventuele ebola epidemie- de nieuwsvoorziening aan het publiek totaal onder controle houden. Dat betekent dat zoveel mogelijk mensen alleen de officiële lezing van de gebeurtenissen te horen en te lezen mogen krijgen, voordat onafhankelijke journalisten, bloggers of activisten met andere, niet gewenste verklaringen en bewijzen (zoals foto’s en filmpjes) komen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bespioneren van burgers</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Sinds de ‘war on terror’ begon na de aanslagen op 9/11/01 heeft het bespioneren van burgers door de NSA en andere geheime diensten een hoge vlucht genomen. Tegelijkertijd werd de politie en ME omgevormd tot een militaristische macht. Inmiddels worden er dus ook voorbereidingen getroffen om het internet, het laatste bolwerk van vrije meningsuiting, lam te leggen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Hackaanval</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">De geheime diensten hadden afgelopen maandagavond via een zogenaamde ‘flash memo’ de infiltratie van bedrijvenwebsites door ‘onbekende hackers’ voorspeld. Daar was een digitale inbraak bij ’s werelds grootste filmstudio <em>Sony Pictures Entertainment </em>aan vooraf gegaan. Daarbij werd persoonlijke informatie van talrijke prominente filmsterren gestolen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Achter deze hack zou Noord Korea zitten, dat woedend zou zijn op de recente actiekomedie ‘The Interview’, waarin de regisseur van een celebrity-show door de CIA wordt ingeschakeld om de Noord Koreaanse dictator Kim Jong-un na een interview te vermoorden.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">False-flag</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Waar of niet, het uitschakelen van grote websites in Californië toonde aan dat de Amerikaanse overheid in staat en bereid is om het gehele internet over te nemen en te manipuleren. Dat houdt ook in dat de regering op ieder gewenst moment een crisis in gang kan zetten of zelfs kan veinzen. Dan kan het gebeuren dat er een grote ‘false flag’ terreuraanslag plaatsvindt, waarna de overheid onmiddellijk overvloedig –maar vals- bewijs van ‘gewenste’ daders –natuurlijk vijanden van de globalisten in Washington- op het internet zet.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">‘Nieuwspraak’ harde realiteit in VS en EU</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">In de EU staan we al jaren bloot aan manipulatie door de overheid. Soms lekt daar iets van naar buiten, zoals bijvoorbeeld de recente ‘wens’ van de Nederlandse regering dat TV-programma’s niet meer zoveel aandacht besteden aan criminaliteit die door allochtonen wordt gepleegd.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">In Duitsland bestaat zelfs een speciale raad die bepaalt hoe de reguliere media op ‘politiek correcte’ wijze moeten berichten (2), zoals het verdoezelen van criminaliteit van buitenlanders en het zo positief mogelijk weergeven van immigranten en de islam.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">In het in 1949 geschreven boek ‘1984’ beschreef George Orwell een totalitaire staat waarin het denken en spreken door ‘Nieuwspraak’ (bijv. ‘oorlog = vrede’) totaal wordt gecontroleerd, bestuurd en gemanipuleerd.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">De schrijver bleek er slechts 30 jaar naast te zitten, want anno 2014 is ‘Nieuwspraak’ (‘werkloosheid = economische groei; bezuinigingen = betere zorg; EU = welvaart; islam = vrede; multiculti = verrijking; Rusland = het kwaad; CO2 = opwarming’; etc.) in onze media en politiek de harde realiteit geworden. Het enige wat nog ontbreekt is het definitief monddood maken van alle tegengeluiden, iets wat afgelopen week in de VS werd uitgetest.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Xander</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">(1) <a href="http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/markus-gaertner/zensur-keule-us-regierung-probt-knockout-von-info-webseiten.html;jsessionid=6BC70C606974258A500A19E099AE3C8E"><span style="color: #c0c0c0;">KOPP</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"> (2) <a href="http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/edgar-gaertner/medien-das-obskure-neusprech-gleichschaltungskomitee.html;jsessionid=4A32287245F73F03E4F159A79A8ABC06"><span style="color: #c0c0c0;">KOPP</span></a></span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPolice du langage : les jurons bientôt interdits?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-11-25:54950572014-11-25T00:05:00+01:002014-11-25T00:05:00+01:00 Police du langage: les jurons bientôt interdits? Les...
<div class="title" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-4769936" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2343332897.jpg" alt="gast_6.jpg" /></p><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Police du langage: les jurons bientôt interdits? </strong></span></div><div class="chapo" style="text-align: left;"><div class="ladate"> </div><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong> Les jeunes cons ne savent décidément plus quoi inventer pour se rendre intéressants</strong></span></div><div class="chapo" style="text-align: left;"> </div><div class="chapo" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Nicolas Gauthier</span></strong></span></div><div class="chapo" style="text-align: left;"> </div><div id="socialtopedito" class="socialtop" style="text-align: left;"><div class="mashsb-box"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.bvoltaire.fr </span></strong></span></div></div><div class="pf-content"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bon, c’est pas pour jouer aux vieux cons, mais les jeunes cons ne savent décidément plus quoi inventer pour se rendre intéressants. Ainsi, ce collectif <em>Georgette Sand</em>, dirigé par une certaine Ophélie Latil, sûrement très connue de sa famille et de son proche voisinage, qui entend en finir, à en croire <em>Le Figaro </em>, avec les « <em>préjugés sexistes, homophobes et racistes </em>».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>« On ne peut pas se passer des insultes, mais dans la plupart des sociétés, elles sont porteuses de stéréotypes. […] La déconstruction des préjugés “genrés” passe aussi par un véritable travail sur le langage »</em>, estime donc Ophélie Latil, persuadée que des injures telles que <em>« pédé »</em> ou <em>« pute »</em>, toutes <em>« liées à la sexualité des personnes »</em>, devraient donc disparaître du vocabulaire et des dictionnaires allant généralement avec.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Toujours dans le registre et à en croire le même quotidien, une certaine Dominique Lagorgette, « <em>linguiste spécialisée dans le discours transgressif. […] L’idée est très bonne, car elle cherche à rendre sexy des insultes politiquement correctes.</em> »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4769938" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2715493161.jpg" alt="imagesPR.jpg" />Fort bien et au feu les pompiers ! Car pétard de pétard, non d’un petit bonhomme, le juron a toujours fait partie de notre culture française. Certes, pour cause de blasphème, il était logique que « Mort de Dieu » devienne « Morbleu », que « Par le sang de Dieu » finisse en « Palsambleu » et que le bon roi Henri IV, sur les conseils de son confesseur, se soit converti à des « Jarnicoton » plutôt qu’à ses habituels jurons. Enfin, allô, quoi ? Et saperlipopette !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il y a maintenant près de trente ans, mon défunt ami Pierre Gripari, dans son putain (oups) de bon livre qui n’était pas un bouquin de tarlouzes (re-oups), intitulé <em>Patrouille du conte </em>, prédisait déjà l’actuel bousin. Soit l’entreprise mortifère de réécriture de la langue et de notre patrimoine commun. Pierre était pédé comme pas deux (re-re-oups), mais fut aussi le premier à m’avoir félicité pour la naissance de mon fils aîné ; ce, sur le thème : « C’est pas en se faisant empapaouter par des Arabes dans des cabanes de chantiers qu’on va repeupler la France ! » Accessoirement, Pierre Gripari aurait bien ri de cette inepte polémique…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alors, on dit quoi, maintenant ? Il faudrait poser la question à Laurent Baffie qui, sur le plateau de l’émission « C à vous », traite Frigide Barjot de <em>« pute »</em>. <em>« Touche pas à ma pute ! »</em>, a assez logiquement tweeté Basile de Koch, son compagnon. Bref, plus ça va, moins ça va. Toujours dans le registre, la fessée parentale serait en passe de devenir premier fléau de France. Stop ! Pourtant, la fessée érotique a également ses adeptes. Demandez aux Anglais, tous des invertis testiculaires, (re-re-re-oups). </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En attendant les jours heureux du goulag mou et fleuri de demain, ces quelques vers signés de Serge Gainsbourg et de Jacques Dutronc :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">«<em> Bougnoule, Niakoué, Raton, Youpin/Crouillat, Gringo, Rasta, Ricain/Polac, Yougo, Chinetoque, Pékin/ C’est l’hymne à l’amour/Moi l’ nœud.</em> »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bien le bonjour chez vous.</span></strong></p></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFeu sur la désinformation... (20)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-11-02:54802482014-11-02T10:00:00+01:002014-11-02T10:00:00+01:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission <strong>I-Média</strong> sur<em> <a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, consacrée au décryptage des médias et dirigée par <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong>, président de la fondation <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a>, avec le concours d'<strong>Hervé</strong></span><span style="font-size: small;">.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire :</span></p><ul><li><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">1 : Cazeneuve établit la censure sur le net.</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">2 : La cyber haine », nouveau mot du novlangue.</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">3 : Zemmour censuré.</span></p></li><li><span style="font-size: small;">4 : Qu’est ce qu’être français</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: small;">5 : Le zapping d’I-Média.</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: small;">6 : L’immigration vue par le décodeur du monde.</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: small;">7 : Le dossier de l’OJIM sur le 28 minutes d’Arte.</span></li></ul><p><span style="font-size: small;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/z3RtzIJP_N0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p> </p><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFeu sur la désinformation... (19)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-10-26:54756022014-10-26T10:00:00+01:002014-10-26T10:00:00+01:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission <strong>I-Média</strong> sur<em> <a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, consacrée au décryptage des médias et dirigée par <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong>, président de la fondation <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a>, avec le concours d'<strong>Hervé</strong></span><span style="font-size: small;">.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire :</span></p><ul><li><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">1 : </span><span style="font-size: small;">Place Vendôme : Art cochon ou art bidon ?</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">2 : </span><span style="font-size: small;">Le zapping d’I-Média.</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">3 : </span><span style="font-size: small;">« Europhobie » : La novlangue des médias.</span></p></li><li><span style="font-size: small;">4 : </span><span style="font-size: small;">Football : TF1 en flagrant délit de désinformation.</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: small;">5 : </span><span style="font-size: small;">Le Synode : Tyrannie médiatique à l’Eglise.</span></li></ul><p><span style="font-size: small;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/ggtwtcbAoqk" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFeu sur la désinformation... (15)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-09-28:54558762014-09-28T10:00:00+02:002014-09-28T10:00:00+02:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission <strong>I-Média</strong> sur<em> <a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, consacrée au décryptage des médias et dirigée par <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong>, président de la fondation <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a>, avec le concours d'<strong>Hervé</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire :</span></p><ul><li><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">1 : </span><span style="font-size: small;"> Le nouveau zapping médiatique d’I-Média.</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">2 : </span><span style="font-size: small;"> La novlangue sur l’état islamique.</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">3 :</span><span style="font-size: small;"> L</span><span style="font-size: small;">a désinformation sur les banlieues de l’immigration.</span></p></li><li><span style="font-size: small;">4 : La nationalisation de TF1.</span></li></ul><ul><li><span style="font-size: small;">5 : </span><span style="font-size: small;">Anne le Pape, journaliste et écrivain qui présente son dernier ouvrage sur le journaliste Brigneau.</span></li></ul><p> </p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/z_VJ6JMMYAo" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.html10 George Orwell Quotes that Predicted Life in 2014 Americatag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-08-30:54353142014-08-30T00:05:00+02:002014-08-30T00:05:00+02:00 10 George Orwell Quotes that Predicted Life in 2014 America...
<p><span style="color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: arial black, avant garde;"><a title="10 George Orwell Quotes that Predicted Life in 2014 America" href="http://www.lewrockwell.com/2014/08/no_author/10-george-orwell-quotes/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600;">10 George Orwell Quotes that Predicted Life in 2014 America</span></a></span></strong></span></p><div class="two-cols inner container clearfix"><div class="main-col"><div id="post-507417" class="blog-box blog-post post-type-article"><div class="clearfix post-info"><p class="attribution"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial black, avant garde; font-size: large;">By Justin King </span></strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: large;"><a href="http://www.theantimedia.org/"><span style="color: #c0c0c0;">The Anti-Media</span></a> & <a href="http://www.lewrockwell.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lewrockwell.com/</span></a> </span></strong></span></p></div><div class="blog-content clearfix"><p><img class="responsive wp-post-image" src="http://pontiactribune.com/wp-content/uploads/2014/08/speakit-900x800.jpg" alt="speakit" width="507" height="451" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">George Orwell ranks among the most profound social critics of the modern era. Some of his quotations, more than a half a century old, show the depth of understanding an enlightened mind can have about the future.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">1) “In our age there is no such thing as ‘keeping out of politics.’ All issues are political issues, and politics itself is a mass of lies, evasions, folly, hatred and schizophrenia.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Though many in the modern age have the will to bury their head in the sand when it comes to political matters, nobody can only concern themselves with the proverbial pebble in their shoe. If one is successful in avoiding politics, at some point the effects of the political decisions they abstained from participating in will reach their front door. More often than not, by that time the person has already lost whatever <a href="http://www.ushmm.org/wlc/en/article.php?ModuleId=10007392" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">whisper of a voice</span></a> the government has allowed them.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">2) “All the war-propaganda, all the screaming and lies and hatred, comes invariably from people who are not fighting.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Examining the nightly news in the run up to almost any military intervention will find scores of talking heads crying for blood to flow in the streets of some city the name of which they just learned to pronounce. Once the bullets start flying, those that clamored for war will still be safely on set bringing you up-to-the-minute coverage of the carnage while their <a href="http://www.digitaljournal.com/article/360218" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">stock in Raytheon</span></a> climbs.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><img class="wp-image-1364 alignnone" src="http://pontiactribune.com/wp-content/uploads/2014/08/toldyouso.jpg" alt="toldyouso" width="561" height="401" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">3) “War against a foreign country only happens when the moneyed classes think they are going to profit from it.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">It’s pretty self-explanatory and while it may be hard to swallow, it’s certainly true. All it takes is a quick look at who <a href="http://www.huffingtonpost.com/2014/04/07/rand-paul-says-dick-chene_n_5104391.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">benefited</span></a> from the recent wars waged by the United States to see Orwell’s quip take life.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">4) “The very concept of objective truth is fading out of the world. Lies will pass into history.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">My most prized books are a collection of history books from around the world. I have an Iraqi book that recounts the glory of Saddam Hussein’s victory over the United States in 1991. I have books from three different nations claiming that one of their citizens was the first to fly. As some of the most powerful nations in the world agree to let certain facts be “<a href="http://theantimedia.org/google-implements-right-to-be-forgotten-and-begins-censoring-history/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">forgotten,</span></a>” the trend will only get worse. History is written by the victor, and the victor will never be asked if he told the truth.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">5) “In a time of deceit, telling the truth is a revolutionary act.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Even without commentary, the reader is probably picturing Edward Snowden or Chelsea Manning. The revolutions of the future will not be fought with bullets and explosives, but with little bits of data traveling around the world destroying the false narratives with which governments shackle their citizens.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">6) “Journalism is printing what someone else does not want printed: everything else is public relations.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Make no mistake about it; if an article does not anger someone, it is nothing more than a public relations piece. Most of what passes for news today is little more than an official sounding advertisement for a product, service, or belief.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">7) “In real life it is always the anvil that breaks the hammer…”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">In every conflict, it is not the side that can inflict the most damage, but the side that can sustain the most damage that ultimately prevails. History is full of situations in which a military “<em>won the battles but lost the war.</em>”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">8) “The nationalist not only does not disapprove of atrocities committed by his own side, but he has a remarkable capacity for not even hearing about them.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Haditha. Panjwai. Maywand District. Mahmudiyah. These names probably don’t ring a bell, but it is almost a certainty that the reader is aware of the brutality that occurred in Benghazi. The main difference is that in the first four incidents, those committing the acts of brutality were wearing an American flag on their shoulder.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">9) “Threats to freedom of speech, writing and action, though often trivial in isolation, are cumulative in their effect and, unless checked, lead to a general disrespect for the rights of the citizen.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Everyday there is a new form of censorship or a new method of forcing people into self-censorship, and the people shrug it off because it only relates to a small minority. By the time the people realize their ability to express disapproval has been completely restricted, it may be too late. That brings us to Orwell’s most haunting quote.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">10) “If you want a picture of the future, imagine a boot stamping on a human face—forever.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Once the people are indoctrinated with nationalistic beliefs, and the infrastructure to protect them from some constantly-changing and ever-expanding definition of an enemy is in place, there is no ability for the people to regain liberty. By the time all of the pieces are in place, not only is opportunity to regain freedom lost, but the will to achieve freedom has also evaporated. The reader will truly love Big Brother.</span></strong></p></div><div id="wpa2a_2" class="a2a_kit a2a_target addtoany_list" style="text-align: left;"> </div><div class="clearfix blog-footer"><p class="post-bio" style="text-align: left;"> </p><p class="post-copyright" style="text-align: left;"><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">This article is free and open source. You have permission to republish this article under a <a style="color: #dd3333;" href="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/" target="_blank"><span style="color: #ffcc99;">Creative Commons</span></a> license with attribution to Justin King and <a style="color: #dd3333;" href="http://theantimedia.org/" target="_blank"><span style="color: #ffcc99;">TheAntiMedia.org</span></a></span></strong></span></p></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDe la ”novlangue” aujourd'huitag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-08-01:54192662014-08-01T00:05:00+02:002014-08-01T00:05:00+02:00 Robert Steuckers: De la “novlangue” aujourd’hui...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4642299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1771409956.jpg" alt="george-orwell-6.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"><span style="font-size: medium;">Robert Steuckers:</span></span></span></strong></span></p><h2 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: xx-large;">De la “novlangue” aujourd’hui</span></strong></span></h2><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #99cc00; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><em><span style="font-family: Arial; font-size: x-large;">Conférence prononcée au “Club de la Grammaire”, Genève, 9 avril 2014</span></em></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">C’est à la demande de Maître Pascal Junod, Président du “Club de la Grammaire”, que j’ai composé tout récemment cette conférence sur la novlangue, suite à l’allocution que j’avais déjà prononcée, à cette même tribune en avril 2010, sur la biographie d’Orwell, sur les étapes successives de sa pensée. Cette conférence s’inscrivait dans le cadre d’un cycle consacré aux “romans politiques” (les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">political novels),</em> où j’ai abordé aussi Soljénitsyne (en 2009) et Koestler (en 2011). A l’évidence, la notion orwellienne et romanesque de “novlangue” correspond aux pesanteurs actuelles de la “political correctness” ou “rectitude politique”, comme on le dit plus justement au Québec. Aborder ce thème de la manipulation systématique du langage, perpétrée dans le but de freiner toute effervescence ou innovation politiques, est, on en conviendra, un vaste sujet, vu le nombre d’auteurs qui se sont penchés sur ce phénomène inquiétant depuis la mort d’Orwell.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Le point de départ de cette conférence —car il faut bien en trouver un— reste le fonds orwellien, abordé en avril 2010. L’approche biographique et narrative que nous avions choisie, il y a quatre ans, permettait de pister littéralement les étapes de l’éveil orwellien, toutes étapes importantes pour comprendre la genèse de sa théorie du langage, laquelle est sans cesse réétudiée, remise sur le métier, notamment en France par un Jean-Claude Michéa, professeur de philosophie à Montpellier. Orwell, au cours de son existence d’aventurier et d’écrivain, est sorti progressivement de sa condition humaine, trop humaine, de ses angoisses d’adolescent, d’adulte issu d’une classe privilégiée un peu en marge du monde réel, en marge du monde de ceux qui peinent et qui souffrent, pour devenir, grâce à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Animal Farm </em>et à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">1984,</em> un classique de la littérature et, partant, de la philosophie, tant son incomparable fiction contre-utopique a été prémonitoire, a signalé des glissements de terrain en direction d’un monde totalement aseptisé et contrôlé.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Le fonds orwellien</span></em></span></strong></span></h1><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Le fonds orwellien est donc incontournable, est un classique du 20ème siècle auquel on ne peut échapper si l’on veut s’armer pour faire face à un monde de plus en plus déraciné, de plus en plus contrôlé par des agences médiatiques et étatiques qui oblitèrent la luxuriance du réel, veulent empêcher les hommes de voir et d’aimer cette luxuriance et d’y puiser des recettes pour changer ou faire bouger les choses selon les rythmes d’une harmonie toute naturelle. Certes, le contexte, notamment le contexte technologique, mis en place dans l’oeuvre romanesque d’Orwell n’est plus le même. Les périodes du début du 20ème siècle, marquées par le militantisme virulent et les totalitarismes utopiques et messianiques, ne sont plus reproduisibles telles quelles. Néanmoins, la genèse de la situation actuelle, où tout est contrôlé via la NSA, les satellites et l’internet, Orwell l’a bien perçue, l’a anticipée conceptuellement. Notre réalité, plus surveillée que jamais, est un avatar <em style="mso-bidi-font-style: normal;">mutatis mutandis</em> d’une volonté politique de contrôle total, déjà mise en place au temps d’Orwell.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Quel est-il, ce contexte, où émerge l’oeuvre orwellienne? Il est celui 1) du totalitarisme ambiant et 2) de la volonté d’aseptiser la langue pour contrôler les esprits. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">◊ 1. Le totalitarisme ambiant.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">L’époque d’Orwell est celle où viennent d’émerger en Europe continentale deux formes de totalitarisme, le communisme et le national-socialisme, qui sont, pour reprendre le vocabulaire de Guy Debord, des “sociétés du spectacle spectaculaire”, du spectacle hystérique. Le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">1984</em> le reproduira tout en le caricaturant à l’extrême, lui donnant finalement une “coloration” plus communiste que nationale-socialiste, aussi parce que le communisme soviétique survit à l’élimination du national-socialisme, suite à la défaite allemande de 1945. Orwell ne connaît pas encore le “spectacle diffus”, dénoncé par Debord dans les années 60, ni le “festivisme”, fustigé par Philippe Muray dans les années 90 et les premières années du 21ème siècle, où l’essentiel, le “politique politique” (Julien Freund), est submergé par des “festivités” destinées à amuser, abrutir, décérébrer et dépolitiser les masses. Le monde fictif, né de l’imagination d’Orwell, est durablement marqué par l’agitprop communiste, qui avait d’abord séduit les avant-gardes artistiques (dada, surréalisme, André Breton) dans les années 20 et 30. Pour l’Orwell de la fin des années 40, cette “agitprop” est la quintessence même de ce totalitarisme dur, constat qu’il formule après avoir eu derrière lui une existence de militant de gauche, fidèle et inébranlable, qui a participé à toutes les mésaventures des gauches radicales anglaises, s’est engagé dans les milices anarchistes de Barcelone pendant la Guerre civile espagnole. Cette aventure espagnole le rapprochera d’Arthur Koestler, lui aussi protagoniste de la guerre civile espagnole (cf. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le testament espagnol).</em> Koestler rompt ensuite avec les services du Komintern, qu’il avait pieusement servi, notamment sous l’égide de Willy Münzenberg, un communiste allemand exilé à Paris, chargé par les instances moscovites d’organiser en Occident une propagande soviétique bien conforme aux directives du “Politburo” dirigé par Staline. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Willy Münzenberg et la guerre civile espagnole</span></em></span></strong></span></h1><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><img id="media-4642310" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/559860092.jpg" alt="Munzenberg.jpg" />A Paris, Willy Münzenberg orchestre toute la propagande soviétique antinazie et antifasciste. Lors de l’incendie du Reichstag, il est chargé de propager la version communiste des faits, au besoin en travestissant la réalité. De même, lors de la guerre d’Espagne, il fait fabriquer par ses services des brochures de propagande où les faits sont enrobés d’inventions et de mensonges délibérés de manière à susciter des vocations militantes et à couvrir l’adversaire d’opprobre. Koestler, dans son autobiographie, décrit parfaitement l’atmosphère qui régnait dans les officines parisiennes du Komintern sous la direction de Münzenberg. L’objectif était de faire éclore, dans le vaste public, la vision d’un monde manichéen où une bonne gauche, parée de toutes les vertus, et dont les communistes étaient l’avant-garde, s’opposerait dans un combat planétaire à une méchante droite, dont la perversité culminerait dans les régimes dits “fascistes” d’Allemagne, d’Italie ou d’Espagne. Pourtant, ce tableau en noir et blanc n’a jamais correspondu à aucune réalité du conflit civil espagnol: les gauches, unies selon la propagande, vont au contraire s’entre-déchirer à Barcelone et faire crouler le front catalan du “Frente Popular”, scellant définitivement le sort de la République espagnole. Orwell a été un témoin direct des événements: il a vu et entendu les communistes espagnols et étrangers enclencher une propagande virulente et dénigrante contre les autres formations de gauche. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">C’est dans ce contexte qu’est née la fameuse expression, qui a tant fait sourire, de “vipères lubriques hitléro-trotskistes”. Orwell, blessé après un combat contre les troupes franquistes, doit fuir la métropole catalane, à peine sorti de l’hôpital, pour échapper aux équipes d’épurateurs communistes, chassant les anarchistes, les militants du POUM et les trotskistes, qui formaient le gros des troupes irrégulières de la République espagnole et des autonomistes catalans. En posant l’équation entre hitlériens et trotskistes, le manichéisme propagandiste des communistes visait à faire passer les forces de la gauche non communiste dans le même camp que les adversaires les plus radicaux du Komintern: dans le mental de la propagande, comme dans celui de la “political correctness” actuelle, il ne peut y avoir de demies teintes. Il y a toujours des “gentils”, des “purs”, et des “affreux”, des “âmes noires”. La propagande communiste, hostile aux autres gauches, et le vocabulaire hystérique et dénigrant qu’elle utilisait, vont donner à Orwell l’idée du “quart d’heure de la haine”, qu’il mettra en scène dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">1984.</em> Les historiens actuels de la guerre civile espagnole, comme Pio Moa et Arnaud Imatz, démontrent que la République a implosé, à cause de cette guerre civile dans la guerre civile: un fait d’histoire que toutes les gauches vont tenter de camoufler après la victoire des armées de Franco, renouant avec les lignes directrices de la propagande orchestrée par Münzenberg, avant le pacte germano-soviétique d’août 1939. Travestir et camoufler la réalité deviennent des agissements politiques courants, appelés à s’amplifier considérablement au fur et à mesure que les moyens techniques se perfectionnent, aboutissant à une oblitération de plus en plus accentuée des réalités concrètes. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">1936: année cruciale</span></em></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Pour Orwell, 1936 est une année cruciale. Simon Leys, dans son livre <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Orwell ou l’horreur de la politique,</em> rappelle un extrait de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Looking Back on the Spanish War,</em> où Orwell se souvient avoir eu une conversation sur la guerre civile espagnole avec Arthur Koestler où il aurait dit: “L’Histoire s’est arrêtée en 1936”. Pourquoi? Parce que, pour la première fois, Orwell a vu des articles de journaux, relatant les événements du front, “qui n’avaient absolument plus aucun rapport avec la réalité des faits”. Et il ajoutait: “Je vis des descriptions de grandes batailles situées là où nul combat n’avait pris place, tandis que des engagements qui avaient coûté la vie à des centaines d’hommes étaient entièrement passés sous silence. Je vis des troupes qui avaient courageusement combattu, accusées de trahison et de lâcheté, et d’autres qui n’avaient jamais vu le feu, acclamées pour leurs victoires imaginaires”. Pire: “je vis (...) des intellectuels zélés édifier toute une superstructure d’émotions sur des événements qui ne s’étaient jamais produits. Je vis en fait l’Histoire qui s’écrivait non pas suivant ce qui s’était passé, mais suivant ce qui aurait dû se passer, selon les diverses lignes officielles”. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4642317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4186011846.jpg" alt="Orwell_in_de_Lenin_Barracks.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Aujourd’hui, force est de constater que les techniques de propagande mises au point par Münzenberg pour le compte du Komintern dans les années 30 du 20ème siècle sont toujours les mêmes, sauf qu’elles ne sont plus diffusées par des communistes mais par les agences de presse américaines: on se souvient des “couveuses de Koweit City” en 1990, on se souvient des “quarts d’heure de haine” aboyés par Shea, le porte-paroles de l’OTAN à accent “cockney” lors de la guerre contre la Serbie en 1999; en Crimée, aujourd’hui, le ton est quelque peu édulcoré car aux Etats-Unis mêmes, l’opposition à toutes les guerres extérieures<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>déclenchées par le Pentagone est plus largement répandue, surtout sur la grande toile, que dans les années 20 et 30 où certains républicains, avec le Sénateur Taft, et les populistes, autour du père et du fils LaFollette, s’étaient opposés au bellicisme hypocrite des Présidents Wilson et Roosevelt, camouflé derrière un verbiage pacifiste, moraliste et “démocratique”. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></
Europa Patria Nostrahttp://vouloir.hautetfort.com/about.htmlDe la ”novlangue” aujourd'huitag:vouloir.hautetfort.com,2014-08-01:54192912014-08-01T00:05:00+02:002014-08-01T00:05:00+02:00 Robert Steuckers: De la “novlangue” aujourd’hui ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4642299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1771409956.jpg" alt="george-orwell-6.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"><span style="font-size: medium;">Robert Steuckers:</span></span></strong></span></p><h2 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: xx-large;">De la “novlangue” aujourd’hui</span></strong></span></h2><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #99ccff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><em><span style="font-family: Arial; font-size: x-large;">Conférence prononcée au “Club de la Grammaire”, Genève, 9 avril 2014</span></em></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">C’est à la demande de Maître Pascal Junod, Président du “Club de la Grammaire”, que j’ai composé tout récemment cette conférence sur la novlangue, suite à l’allocution que j’avais déjà prononcée, à cette même tribune en avril 2010, sur la biographie d’Orwell, sur les étapes successives de sa pensée. Cette conférence s’inscrivait dans le cadre d’un cycle consacré aux “romans politiques” (les <em style="mso-bidi-font-style: normal;">political novels),</em> où j’ai abordé aussi Soljénitsyne (en 2009) et Koestler (en 2011). A l’évidence, la notion orwellienne et romanesque de “novlangue” correspond aux pesanteurs actuelles de la “political correctness” ou “rectitude politique”, comme on le dit plus justement au Québec. Aborder ce thème de la manipulation systématique du langage, perpétrée dans le but de freiner toute effervescence ou innovation politiques, est, on en conviendra, un vaste sujet, vu le nombre d’auteurs qui se sont penchés sur ce phénomène inquiétant depuis la mort d’Orwell.</span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Le point de départ de cette conférence —car il faut bien en trouver un— reste le fonds orwellien, abordé en avril 2010. L’approche biographique et narrative que nous avions choisie, il y a quatre ans, permettait de pister littéralement les étapes de l’éveil orwellien, toutes étapes importantes pour comprendre la genèse de sa théorie du langage, laquelle est sans cesse réétudiée, remise sur le métier, notamment en France par un Jean-Claude Michéa, professeur de philosophie à Montpellier. Orwell, au cours de son existence d’aventurier et d’écrivain, est sorti progressivement de sa condition humaine, trop humaine, de ses angoisses d’adolescent, d’adulte issu d’une classe privilégiée un peu en marge du monde réel, en marge du monde de ceux qui peinent et qui souffrent, pour devenir, grâce à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Animal Farm </em>et à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">1984,</em> un classique de la littérature et, partant, de la philosophie, tant son incomparable fiction contre-utopique a été prémonitoire, a signalé des glissements de terrain en direction d’un monde totalement aseptisé et contrôlé.</span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Le fonds orwellien</span></em></span></strong></span></h1><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Le fonds orwellien est donc incontournable, est un classique du 20ème siècle auquel on ne peut échapper si l’on veut s’armer pour faire face à un monde de plus en plus déraciné, de plus en plus contrôlé par des agences médiatiques et étatiques qui oblitèrent la luxuriance du réel, veulent empêcher les hommes de voir et d’aimer cette luxuriance et d’y puiser des recettes pour changer ou faire bouger les choses selon les rythmes d’une harmonie toute naturelle. Certes, le contexte, notamment le contexte technologique, mis en place dans l’oeuvre romanesque d’Orwell n’est plus le même. Les périodes du début du 20ème siècle, marquées par le militantisme virulent et les totalitarismes utopiques et messianiques, ne sont plus reproduisibles telles quelles. Néanmoins, la genèse de la situation actuelle, où tout est contrôlé via la NSA, les satellites et l’internet, Orwell l’a bien perçue, l’a anticipée conceptuellement. Notre réalité, plus surveillée que jamais, est un avatar <em style="mso-bidi-font-style: normal;">mutatis mutandis</em> d’une volonté politique de contrôle total, déjà mise en place au temps d’Orwell.</span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Quel est-il, ce contexte, où émerge l’oeuvre orwellienne? Il est celui 1) du totalitarisme ambiant et 2) de la volonté d’aseptiser la langue pour contrôler les esprits. </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">◊ 1. Le totalitarisme ambiant.</span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">L’époque d’Orwell est celle où viennent d’émerger en Europe continentale deux formes de totalitarisme, le communisme et le national-socialisme, qui sont, pour reprendre le vocabulaire de Guy Debord, des “sociétés du spectacle spectaculaire”, du spectacle hystérique. Le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">1984</em> le reproduira tout en le caricaturant à l’extrême, lui donnant finalement une “coloration” plus communiste que nationale-socialiste, aussi parce que le communisme soviétique survit à l’élimination du national-socialisme, suite à la défaite allemande de 1945. Orwell ne connaît pas encore le “spectacle diffus”, dénoncé par Debord dans les années 60, ni le “festivisme”, fustigé par Philippe Muray dans les années 90 et les premières années du 21ème siècle, où l’essentiel, le “politique politique” (Julien Freund), est submergé par des “festivités” destinées à amuser, abrutir, décérébrer et dépolitiser les masses. Le monde fictif, né de l’imagination d’Orwell, est durablement marqué par l’agitprop communiste, qui avait d’abord séduit les avant-gardes artistiques (dada, surréalisme, André Breton) dans les années 20 et 30. Pour l’Orwell de la fin des années 40, cette “agitprop” est la quintessence même de ce totalitarisme dur, constat qu’il formule après avoir eu derrière lui une existence de militant de gauche, fidèle et inébranlable, qui a participé à toutes les mésaventures des gauches radicales anglaises, s’est engagé dans les milices anarchistes de Barcelone pendant la Guerre civile espagnole. Cette aventure espagnole le rapprochera d’Arthur Koestler, lui aussi protagoniste de la guerre civile espagnole (cf. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le testament espagnol).</em> Koestler rompt ensuite avec les services du Komintern, qu’il avait pieusement servi, notamment sous l’égide de Willy Münzenberg, un communiste allemand exilé à Paris, chargé par les instances moscovites d’organiser en Occident une propagande soviétique bien conforme aux directives du “Politburo” dirigé par Staline. </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><h1 style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;">Willy Münzenberg et la guerre civile espagnole</span></em></span></strong></span></h1><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><img id="media-4642310" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/559860092.jpg" alt="Munzenberg.jpg" />A Paris, Willy Münzenberg orchestre toute la propagande soviétique antinazie et antifasciste. Lors de l’incendie du Reichstag, il est chargé de propager la version communiste des faits, au besoin en travestissant la réalité. De même, lors de la guerre d’Espagne, il fait fabriquer par ses services des brochures de propagande où les faits sont enrobés d’inventions et de mensonges délibérés de manière à susciter des vocations militantes et à couvrir l’adversaire d’opprobre. Koestler, dans son autobiographie, décrit parfaitement l’atmosphère qui régnait dans les officines parisiennes du Komintern sous la direction de Münzenberg. L’objectif était de faire éclore, dans le vaste public, la vision d’un monde manichéen où une bonne gauche, parée de toutes les vertus, et dont les communistes étaient l’avant-garde, s’opposerait dans un combat planétaire à une méchante droite, dont la perversité culminerait dans les régimes dits “fascistes” d’Allemagne, d’Italie ou d’Espagne. Pourtant, ce tableau en noir et blanc n’a jamais correspondu à aucune réalité du conflit civil espagnol: les gauches, unies selon la propagande, vont au contraire s’entre-déchirer à Barcelone et faire crouler le front catalan du “Frente Popular”, scellant définitivement le sort de la République espagnole. Orwell a été un témoin direct des événements: il a vu et entendu les communistes espagnols et étrangers enclencher une propagande virulente et dénigrante contre les autres formations de gauche. </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">C’est dans ce contexte qu’est née la fameuse expression, qui a tant fait sourire, de “vipères lubriques hitléro-trotskistes”. Orwell, blessé après un combat contre les troupes franquistes, doit fuir la métropole catalane, à peine sorti de l’hôpital, pour échapper aux équipes d’épurateurs communistes, chassant les anarchistes, les militants du POUM et les trotskistes, qui formaient le gros des troupes irrégulières de la République espagnole et des autonomistes catalans. En posant l’équation entre hitlériens et trotskistes, le manichéisme propagandiste des communistes visait à faire passer les forces de la gauche non communiste dans le même camp que les adversaires les plus radicaux du Komintern: dans le mental de la propagande, comme dans celui de la “political correctness” actuelle, il ne peut y avoir de demies teintes. Il y a toujours des “gentils”, des “purs”, et des “affreux”, des “âmes noires”. La propagande communiste, hostile aux autres gauches, et le vocabulaire hystérique et dénigrant qu’elle utilisait, vont donner à Orwell l’idée du “quart d’heure de la haine”, qu’il mettra en scène dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">1984.</em> Les historiens actuels de la guerre civile espagnole, comme Pio Moa et Arnaud Imatz, démontrent que la République a implosé, à cause de cette guerre civile dans la guerre civile: un fait d’histoire que toutes les gauches vont tenter de camoufler après la victoire des armées de Franco, renouant avec les lignes directrices de la propagande orchestrée par Münzenberg, avant le pacte germano-soviétique d’août 1939. Travestir et camoufler la réalité deviennent des agissements politiques courants, appelés à s’amplifier considérablement au fur et à mesure que les moyens techniques se perfectionnent, aboutissant à une oblitération de plus en plus accentuée des réalités concrètes. </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">1936: année cruciale</span></em></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Pour Orwell, 1936 est une année cruciale. Simon Leys, dans son livre <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Orwell ou l’horreur de la politique,</em> rappelle un extrait de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Looking Back on the Spanish War,</em> où Orwell se souvient avoir eu une conversation sur la guerre civile espagnole avec Arthur Koestler où il aurait dit: “L’Histoire s’est arrêtée en 1936”. Pourquoi? Parce que, pour la première fois, Orwell a vu des articles de journaux, relatant les événements du front, “qui n’avaient absolument plus aucun rapport avec la réalité des faits”. Et il ajoutait: “Je vis des descriptions de grandes batailles situées là où nul combat n’avait pris place, tandis que des engagements qui avaient coûté la vie à des centaines d’hommes étaient entièrement passés sous silence. Je vis des troupes qui avaient courageusement combattu, accusées de trahison et de lâcheté, et d’autres qui n’avaient jamais vu le feu, acclamées pour leurs victoires imaginaires”. Pire: “je vis (...) des intellectuels zélés édifier toute une superstructure d’émotions sur des événements qui ne s’étaient jamais produits. Je vis en fait l’Histoire qui s’écrivait non pas suivant ce qui s’était passé, mais suivant ce qui aurait dû se passer, selon les diverses lignes officielles”. </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-4642317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4186011846.jpg" alt="Orwell_in_de_Lenin_Barracks.jpg" /></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Aujourd’hui, force est de constater que les techniques de propagande mises au point par Münzenberg pour le compte du Komintern dans les années 30 du 20ème siècle sont toujours les mêmes, sauf qu’elles ne sont plus diffusées par des communistes mais par les agences de presse américaines: on se souvient des “couveuses de Koweit City” en 1990, on se souvient des “quarts d’heure de haine” aboyés par Shea, le porte-paroles de l’OTAN à accent “cockney” lors de la guerre contre la Serbie en 1999; en Crimée, aujourd’hui, le ton est quelque peu édulcoré car aux Etats-Unis mêmes, l’opposition à toutes les guerres extérieures<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>déclenchées par le Pentagone est plus largement répandue, surtout sur la grande toile, que dans les années 20 et 30 où certains républicai
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlProgrès et regrèstag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-07-15:54112932014-07-15T23:11:00+02:002014-07-15T23:11:00+02:00 Bientôt, l'humain sera réellement « néo »... ...
<p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Matrix%20-%20La%20ferme%20des%20humains.jpg" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Matrix%20-%20La%20ferme%20des%20humains.jpg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>Bientôt, l'humain sera réellement « néo »...</em></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>« Il reste entendu que tout progrès scientifique accompli dans le cadre d’une structure sociale défectueuse ne fait que travailler contre l’homme, que contribuer à aggraver sa condition. »</em> (André Breton. Le Figaro littéraire, 12 octobre 1946)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>« En comparant l’état des connaissances humaines avec les états précédents, Fontenelle découvrit non pas précisément l’idée de progrès, qui n’est qu’une illusion, mais l’idée de croissance. Il vit assez bien que l’humanité, à force de vivre prend de l’expérience et aussi de la consistance. (…) Progrès ne voulut pas dire autre chose d’abord qu’avancement, marche dans l’espace et dans le temps, avec ce qu’implique d’heureux un état de constante activité. Plus tard, on donna à ce mot le sens d’amélioration continue (Turgot), indéfinie (Condorcet) et il devint ridicule. »</em> (Remy de Gourmont. Sur Fontenelle. Promenades littéraires. Mercure de France, 1906)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cela fait des décennies, sinon un siècle ou deux, que des gens cherchent le mot, l’ont « sur le bout de la langue », qu’il leur échappe, leur laissant une vive et chagrine frustration – sans le mot comment dire la chose ? Comment donner et nommer la raison du désarroi, de la révolte, du deuil et pour finir du découragement et d’une indifférence sans fond. Comme si l’on avait été amputé d’une partie du cerveau : amnésie, zone blanche dans la matière grise. La politique, en tout cas la politique démocratique, commence avec les mots et l’usage des mots ; elle consiste pour une part prépondérante à <em>nommer les choses</em> et donc à les nommer du mot <em>juste</em>, avec une exactitude flaubertienne. Nommer une chose, c’est <em>former une idée</em>. Les idées ont des conséquences qui s’ensuivent inévitablement. La plus grande part du travail d’élaboration de la novlangue, dans <em>1984</em>, consiste non pas à créer, mais à <em>supprimer des mots</em>, et donc des idées – de mauvaises idées, des idées nocives du point du vue du Parti</span><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"> –</span>, et donc toute velléité d’action en conséquence de ces mots formulant de mauvaises idées. Ce mot nous l’avons approché quelquefois, nous avons essayé « regret », c’était joli « regret », un à-peu-près qui consonnait, même s’il appartenait à un autre arbre étymologique. Une autre fois, nous avons dit « régrès » en croyant créer un néologisme, une déclinaison de « régression » qui rimerait avec « progrès », terme à terme. Nous y étions presque. Nous sommes tombés sur « regrès », il y a fort peu de temps, <a href="http://fr.wiktionary.org/wiki/regr%C3%A8s" target="_blank">un bon et vieux mot de français</a>, « tombé en désuétude » comme on dit, bon pour le dictionnaire des obsolètes qui est le cimetière des mots. Et des idées. Et de leurs conséquences, bonnes ou mauvaises.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il est évidemment impossible de croire que le mot « regrès », l’antonyme du « progrès » ait disparu par hasard de la langue et des têtes. Le mouvement historique de l’idéologie à un moment quelconque du XIXe siècle a décidé que désormais, <em>il n’y aurait plus que du progrès</em>, et que le mot de regrès n’aurait pas plus d’usage que la plus grande part du vocabulaire du cheval aujourd’hui disparu avec l’animal et ses multiples usages qui entretenaient une telle familiarité entre lui et l’homme d’autrefois. Ainsi <em>les victimes du Progrès, de sa rançon et de ses dégâts</em>, n’auraient plus de mot pour se plaindre. Ils seraient juste des <em>arriérés</em> et des <em>réactionnaires</em> : le camp du mal et des maudits voués aux poubelles de l’histoire. Si vous trouvez que l’on enfonce des portes ouvertes, vous avez raison. L’étonnant est qu’il faille <em>encore</em> les enfoncer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Place au Tout-Progrès donc. Le mot lui-même n’avait à l’origine nulle connotation <em>positive</em>. Il désignait simplement une avancée, une <em>progression</em>. Même les plus acharnés <em>progressistes</em> concéderont que l’avancée – le progrès</span><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"> – </span>d’un mal, du chaos climatique, d’une épidémie, d’une famine ou de tout autre phénomène <em>négatif</em> n’est ni un petit pas ni un grand bond en avant pour l’humanité. Surtout lorsqu’elle se juge elle-même, par la voix de ses autorités scientifiques, politiques, religieuses et morales, au bord du gouffre. Ce qui a rendu le progrès si <em>positif</em> et impératif, c’est son alliance avec le pouvoir, énoncée par Bacon, le philosophe anglais, à l’aube de la pensée scientifique et rationaliste moderne : <em>« Savoir c’est pouvoir »</em>. Cette alliance dont la bourgeoisie marchande et industrielle a été l’agente et la bénéficiaire principale a conquis le monde. Le pouvoir va au savoir comme l’argent à l’argent. Le pouvoir va au pouvoir. Alliance du microscope (de l’éprouvette, de l’ordinateur, etc.) et du Capital. A rebours de ce que prétendent le socialisme <em>scientifique</em> et ses innombrables séquelles (de la gauche du PS à la « gauche de gauche »), les sans pouvoirs ne peuvent pas « se réapproprier » ce pouvoir. Ils ne peuvent pas plus s’emparer de l’appareil scientifico-industriel et le faire marcher à leur profit, que la Commune (1871) pouvait faire marcher à son profit l’appareil d’Etat <em>bourgeois</em>. Elle devait le <em>détruire</em>. Et c’est la leçon qu’en tire Marx dans <em>La Guerre civile en France</em>. Les sans pouvoirs ne peuvent pas se « réapproprier » un mode de production qui exige à la fois des capitaux gigantesques et une hiérarchie implacable. L’organisation scientifique de la société exige des scientifiques à sa tête : on ne gère pas cette société ni une centrale nucléaire en assemblée générale, avec démocratie directe et rotation des tâches. Ceux qui savent, décident, quel que soit l’habillage de leur pouvoir. Contrairement à ce que s’imaginait Tocqueville dans une page célèbre, sur le caractère <em>« providentiel »</em> du progrès scientifique et démocratique, entrelacés dans son esprit, le progrès scientifique est d’abord celui du pouvoir sur les sans pouvoirs. Certes, une technicienne aux commandes d’un drone, peut exterminer un guerrier <em>viriliste</em>, à distance et sans risque. Mais cela ne signifie aucun progrès de l’égalité des conditions. Simplement un progrès de l’inégalité des armements et des classes sociales. C’est cette avance scientifique qui a éliminé des peuples multiples là-bas, des classes multiples ici et prolongé <em>l’emprise étatique</em> dans tous les recoins du pays, de la société et des (in)dividus par l’emprise numérique. Chaque progrès de la puissance technologique se paye d’un regrès de la condition humaine et de l’émancipation sociale. C’est désormais un truisme que les machines, les robots et l’automation éliminent l’homme de la production et <em>de la reproduction</em>. Les machines éliminent l’homme des rapports humains (sexuels, sociaux, familiaux) ; elles l’éliminent <em>de lui-même</em>. A quoi bon vivre ? Elles le font tellement mieux que lui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Non seulement le mot de « Progrès »</span><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"> – </span>connoté à tort positivement</span><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"> – </span>s’est emparé du monopole idéologique de l’ère technologique, mais cette coalition de collabos de la machine, scientifiques transhumanistes, entrepreneurs <em>high tech</em>, penseurs <em>queers</em> et autres avatars de la <em>French theory</em> s’est elle-même emparé du monopole du mot « Progrès » et des idées associées. Double monopole donc, et double escroquerie sémantique. Ces <em>progressistes</em> au plan technologique sont des régressistes au plan social et humain. Ce qu’en langage commun on nomme des <em>réactionnaires</em>, des partisans de la pire régression sociale et humaine. Cette réaction politique – mais toujours à l’avant-garde technoscientifique</span><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"> – </span>trouve son expression dans le <em>futurisme</em> italien (Marinetti) (1), dans le communisme russe (Trotsky notamment), dans le fascisme et le nazisme, tous mouvements <em>d’ingénieurs des hommes et des âmes</em>, visant le modelage de <em>l’homme nouveau</em>, de l’Ubermensch <em>« augmenté »</em>, du cyborg, de l’homme bionique, à partir de la pâte humaine, <em>« hybridée »</em> d’implants et <em>d’interfaces</em>. Le fascisme, le nazisme et le communisme n’ont succombé que face au surcroît de puissance technoscientifique des USA (nucléaire, informatique, fusées, etc.). Mais <em>l’essence</em> du mouvement, la volonté de puissance technoscientifique, s’est réincarnée et amplifiée à travers de nouvelles enveloppes politiques. Dès 1945, Norbert Wiener mettait au point la cybernétique, la « machine à gouverner » et « l’usine automatisée », c’est-à-dire la fourmilière technologique avec ses rouages et ses connexions, ses insectes sociaux-mécaniques, ex-humains. Son disciple, Kevin Warwick, déclare aujourd’hui : <em>« Il y aura des gens implantés, hybridés et ceux-ci domineront le monde. Les autres qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles gardées au pré. »</em> (2) Ceux qui ne le croient pas, ne croyaient pas <em>Mein Kampf</em> en 1933. C’est ce techno-totalitarisme, ce « fascisme » de notre temps que nous combattons, nous, luddites et animaux politiques, et nous vous appelons à l’aide.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Brisons la machine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">NOTES</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">(1) cf. <em><a href="http://sniadecki.wordpress.com/2014/06/23/recension-lampe-horloge/" target="_blank">La lampe hors de l’horloge. Eléments de critique anti-industrielle</a>.</em> Editions de La Roue </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">(2) cf. <a href="http://www.au-fait.fr/wp-content/uploads/pdf/numero008.pdf" target="_blank">Magazine <em>Au fait</em>. Mai 2014</a></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=509" target="_blank">Source</a> (N.B. : </span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">article initialement paru <a href="http://www.reporterre.net/spip.php?article6043" target="_blank">ici</a>)</span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlFeu sur la désinformation... (10)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-07-06:54047542014-07-06T12:00:00+02:002014-07-06T12:00:00+02:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission <strong>I-Média</strong> sur<em> <a href="http://www.tvlibertes.com/">TV libertés</a></em>, consacrée au décryptage des médias et dirigée par <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong>, président de la fondation <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a>, avec le concours d'<strong>Hervé</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire :</span></p><ul><li><p><span style="font-size: small;">Partie 1 : Le football, la peste du mondial.</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">Partie 2 : Festival de la novlangue.</span></p></li><li><p><span style="font-size: small;">Partie 3 : Victoire footballistique de l'Algérie, déni de réalité des journalistes.</span></p></li></ul><p> </p><p><iframe width="439" height="248" src="http://www.youtube.com/embed/M9GEsYeRUbs" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPoutine ou le Maître de la Paroletag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-06-05:53836442014-06-05T00:05:00+02:002014-06-05T00:05:00+02:00 Poutine ou le Maître de la Parole... Nous reproduisons...
<h3 id="p2"><img id="media-4578120" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/2818442131.jpg" alt="Poutine conférence de presse.jpg" /></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><blockquote><h3 id="p2"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;">Poutine ou le Maître de la Parole...</span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="font-size: medium;">Nous reproduisons ci-dessous un texte remarquable de Philippe-Joseph Salazar, cueilli sur le site </span><a href="http://www.lesinfluences.fr/"><span style="color: #c0c0c0;"><em><span style="color: #336699; font-size: medium;">Les Influences</span></em></span></a><span style="font-size: medium;"> et consacré à Vladimir Poutine et à sa parfaite maîtrise de la parole dans la conduite de la crise ukrainienne. Philippe-Joseph Salazar est philosophe et spécialiste de la rhétorique.</span></span></strong></p></div></div></div><h3 id="p2" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: medium;">par Philippe-Joseph Salazar</span></span></span></strong></span></span></span></strong></h3><h3 style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: medium;">Ex: <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/">http://metapoinfos.hautetfort.com</a> </span></span></span></strong></span></span></span></strong></span></span></span></strong></h3><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">On se souvient de la phrase du philosophe allemand Hegel, le génial auteur de la <em>Phénoménologie de l’Esprit</em>, quand il vit Napoléon passer sous sa fenêtre, en octobre 1806 : « J’ai vu l’âme du monde à la manœuvre »<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh1" class="spip_note" title="On traduit toujours mal cette phrase en français (« j’ai vu Napoléon passer à (...)" href="http://www.lesinfluences.fr/Poutine-ou-le-Maitre-de-la-Parole.html#nb1" rel="footnote"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">1</span></span></a>]</span>. Eh bien, voilà un mois en écoutant Vladimir Poutine s’adresser à la Diète fédérale russe, lors de la réincorporation des terres irrédentes de Crimée à la Mère Patrie Russe, j’ai entendu parler l’âme du monde. J’ai entendu, et vu, la plus puissante des paroles se déployer, avec une telle sûreté de ton, une telle acuité d’arguments, une telle saisie du moment qu’une autre phrase de Hegel m’est venue naturellement aux lèvres : Poutine explique la politique « comme l’oiseau de Minerve qui prend son vol à la nuit tombée », pour mieux saisir sur le vif ceux qui n’y voient goutte, qui sont dans la nuit de leurs idées toutes faites, et ne savent plus ni parler, ni écouter – je veux dire « l’Ouest » comme le disent les médias, ces perroquets câblés.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vladimir Poutine, âme du monde ? Ça mérite une explication. Maître absolu de la parole ? Ça mérite une analyse.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Depuis l’Irak et l’Afghanistan les directeurs de la communication des Etats-Unis et de l’OTAN ont mis au point une technologie rhétorique dite de « stratcomm », « communication stratégique », d’une simplicité qui s’est voulu génialement opérationnelle (ça tient sur une carte qu’on met dans la besace du trouffion, littéralement) et qui s’est révélée accablante d’efficacité, comme on le sait. Le spectacle désolant qu’offrent ces deux pays, jadis féodaux mais en paix, désormais féodaux mais en guerre, suffit à démontrer la terrible stupidité de la « stratcomm ». La stratcomm est supposée suppléer à la force brutale par l’influence persuasive, en alimentant le discours public et la propagande à coups de mots simples comme « stabilité, paix, prospérité »<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh2" class="spip_note" title="J’explique le montage dans ActuDéfense ." href="http://www.lesinfluences.fr/Poutine-ou-le-Maitre-de-la-Parole.html#nb2" rel="footnote"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">2</span></span></a>]</span>.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dans le cas de l’Ukraine le mot clef, dès que l’Union Européenne, les Etats-Unis et l’OTAN ont mis le doigt dans l’engrenage, a été « désescalade ». Il faut « désescalader » ont répété les perroquets et les perruches médiatiques.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le terme est codé : il implique que l’adversaire a « escaladé » ; en bon français (mais qui s’en soucie) le mot est très récent (1970) et il est militaire : « Ensemble d’opérations stratégiques visant à diminuer ou à supprimer la gravité des mesures militaires »<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh3" class="spip_note" title="Trésor de la langue française, en ligne." href="http://www.lesinfluences.fr/Poutine-ou-le-Maitre-de-la-Parole.html#nb3" rel="footnote"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">3</span></span></a>]</span>. On a bien lu : « mesures militaires ». Dans ce langage codé que parlent entre eux les services secrets, qui manipulent les médias en usant d’honorables correspondants, ou en plantant des infos sur les fameux réseaux sociaux, et les services de communication/propagande, le concept est militaire. Dire « désescalade » c’est déjà accuser la Russie d’avoir « escaladé ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Qu’a fait Vladimir Poutine. Rien. Il a laissé dire. Sachant que s’il dit le mot, il est pris au piège.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Quel piège ? Celui-ci : le problème, avec le langage de la stracomm, c’est qu’il faut que l’adversaire le parle aussi. En philo on appelle ça le « différend » : vous m’accusez de ceci, et vous voulez que j’utilise pour me défendre les mots que vous employez pour m’accuser ? Le piège est grossier ! Car me défendre avec les termes que vous employez, c’est déjà accepter que c’est vous qui définissez le cadre de ma défense. Je suis cuit. Allez au diable ! Je « diffère »<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh4" class="spip_note" title="Tout ça, of course, dans Lyotard." href="http://www.lesinfluences.fr/Poutine-ou-le-Maitre-de-la-Parole.html#nb4" rel="footnote"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">4</span></span></a>]</span>, et je dis autrement.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Un autre terme a donc été lancé par les services de stratcomm de l’OTAN et Cie, pour tenter de cerner et donc de cataloguer les récusants russophones d’abord de Crimée et depuis des régions frontalières orientales : ils ont été « radicalisés ». Les protestataires (on ne dit pas qu’ils sont des agents russes, ce qui est aussi difficile à prouver que de démontrer qu’à chaque fois qu’un chef de la CIA vient à Kiev, deux jours plus tard, comme par miracle, les Ukrainiens ont une poussée d’adrénaline et de frais uniformes), les protestataires, donc, sont « radicalisés ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ce terme est apparu lors de l’attentat de Boston par les frères Tsarnaev. « Ces jeunes gens ont été radicalisés » jacassait la presse américaine, aussitôt relayée par les médias français, jamais en retard d’une attrape. Or le terme est toujours employé à la voix passive : « ils ont été radicalisés », pas « ils se sont radicalisés » . Il existe un « par », un agent qui radicalise. Ici : la Russie, bien sûr<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh5" class="spip_note" title="Dans l’attentat des Tsarnaev, les services de sécurité, incapables et d’avoir (...)" href="http://www.lesinfluences.fr/Poutine-ou-le-Maitre-de-la-Parole.html#nb5" rel="footnote"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">5</span></span></a>]</span>.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ce qui est intéressant est que, devant la faillite rhétorique de « désescalade/escalade », la stratcomm a tenté de lancer « radicalisation ». Mais, derechef, bec dans l’eau. Vladimir Poutine (et à faire pâlir d’envie le Quai d’Orsay, ce grand diplomate à la Metternich ou à la Kissinger, M. Lavrov), à la manœuvre, a fait comme si rien n’avait été dit. Il a ignoré. Magistral.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">On va me dire : tout cela est un langage entre eux, nous, les péquins, on s’en tamponne le château arrière comme le déclama un jour Régine Crespin, sur la scène du Châtelet, dans son immortelle <em>Grande Duchesse de Gérolstein</em>. Or justement, la réplique de Vladimir Poutine à cette ligne de stratcomm a été de réduire l’OTAN, et les bavards de Bruxelles, non loin du GQG, à n’être que des grandes duchesses d’opérette. Il a simplement ignoré le mot, et donc mis de côté l’implication.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">C’est alors que Poutine a retourné contre la communication « occidentale » sa propre méthode, à la stupéfaction des commentateurs américains depuis dix jours (<em>Wall Street Journal</em>, Reuters). Par exemple, il a ré-expédié à « l’Ouest » un autre terme clef de la stratcomm : « faire la guerre contre son propre peuple ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">De fait, dans l’arsenal rhétorique de la bienfaisance militaire occidentale, « to wage war against your own people », « faire la guerre contre votre propre peuple », a été l’expression clef, la litanie médiatique issue du glossaire américain de la stratcomm, pour justifier l’invasion de l’Iraq, l’intervention en Lybie et l’appui donné à la rébellion en Syrie : « Assad/Yanoukovitch, si vous faites la guerre contre votre propre peuple, alors nous, qui sommes les représentants de la démocratie, c’est à dire, du droit des peuples, nous avons le droit d’intervenir, car ce droit est moral ». Certes, mais encore ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vladimir Poutine a retourné l’expression. Les putschistes en place à Kiev « font la guerre à leur propre peuple ». Donc la Russie endosse le manteau dont s’est drapé jusque là « l’Ouest », pour venir à la défense des opprimés.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Du coup soudain, la chandelle est soufflée, et on n’entend plus l’expression naguère favorite de M. Obama. Lequel, par une de ces bévues dont il parsème ses discours quand il se prend lui-même dans les réticules séduisants de sa propre éloquence, a nommé la Russie : « Une puissance régionale ». Je suppose que ça a dû plaire à son auditoire américain, très cultivé, mais il suffit de regarder une mappemonde pour voir que ladite région, ma foi … Vladimir Poutine n’a de nouveau rien répliqué. Il laisse dire. Il ne pratique pas le jeu psychanalytique du <em>fort-da</em>, du tu me donnes, je te prends, je t’envoie, tu me renvoies, qui, chez Freud, est une marque d’infantilisme.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Quand on a rétabli les armoiries de la Russie impériale sur son drapeau, qu’on prépare un grandiose défilé militaire célébrant la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne, qu’on méprise les fameuses sanctions comme un pauvre arsenal de boutiquier capitaliste, s’entendre dire que son empire, qui va de l’ancienne capitale Teutonique et prussienne de Königsberg à Vladivostok, on ne peut que sourire et laisser dire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La maladie infantile du néo-capitalisme communicationnel est la fièvre de la réponse instantanée, de la re-réponse, de la re-re-réponse. Je ne vais pas vous faire un dessin. Voyez internet.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Laisser dire, un grand art. A « l’Ouest » règne l’irrépressible désir de parler, toujours, encore, et plus. De Russie, qui est aussi occidentale que nous le sommes, on mesure ses mots, comme à la manœuvre. Car, une des forces de la machine rhétorique de M. Poutine, est sa capacité à ne parler le langage de l’adversaire quand ça lui sert, et à ne rien rétorquer quand ça ne lui sert pas.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Car l’art du pouvoir exige le silence, la réponse mesurée à l’effet à obtenir, ce contrôle exigeant de soi-même à ne pas parler. A attendre. Et à frapper.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dans la saga tragicomique et saignante de l’Ukraine, une vraie pièce d’Alfred Jarry, tout le monde est là à parler, à s’époumoner, à vitupérer, à baragouiner dans un anglais de bastringue (je recommande les débats désopilants sur France24 où des experts français bafouillent dans un anglais d’Auvergnat devant des Ukrainiens d’opéra-bouffe, sous l’œil ironique du très patient M. Picard), évidemment afin de satisfaire les médias – tandis que Vladimir Poutine, maître de la parole, calibre chaque conférence de presse, juge exactement du timing d’un communiqué, prend à chaque fois l’ « Ouest » au dépourvu, et simplement impose son rythme, son calendrier, sa marche, sa « manœuvre » en un mot.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vladimir Poutine est donc l’âme du monde, au sens exact du « monde » dont il s’agit ici, le monde du politique, et au sens exact où « âme » signifie principe – Vladimir Poutine nous donne à voir ce que nous vîmes jadis à l’œuvre avec le Général, quand la France comprenait ce qu’est la puissance : la politique comme principe vital du monde où nous vivons, et la parole politique comme mesure de l’action à entreprendre.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Et l’âme, bien sûr, c’est aussi là où se loge, dans un fusil, la balle.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Philippe-Joseph Salazar </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">(<em>Les influences</em>, 6 mai 2014)</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="color: #ff6600;">Notes :</span><br /></span></strong></p><div id="nb1" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 1" href="http://www.lesinfluences.fr/Poutine-ou-le-Maitre-de-la-Parole.html#nh1" rev="footnote"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">1</span></span></a>] </span>On traduit toujours mal cette phrase en français (« j’ai vu Napoléon passer à cheval », pourquoi pas en patinette ?) car, dans l’allemand de haute précision de Hegel, elle est terrible, et le mot clef y est « recogniziert » : Napoléon est là, dans une manœuvre de reconnaissance du terrain. Relisez cette phrase hautaine et décisive, où la langue ennemie devient presque du latin cicéronien : « Den Kaiser – diese Weltseele – sah ich durch die Stadt zum rekognoszieren hinausreiten ».</span></strong></p></div><div id="nb2" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 2" href="http://www.lesinfluences.fr/Poutine-ou-le-Maitre-de-la-Parole.html#nh2" rev="footnote"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">2</span></span></a>] </span>J’explique le montage dans ActuDéfense <a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.actudefense.com/salazar-stratcomm-chef-veut-pas-communiquer-narrative" rel="nofollow external"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #336699;">http://www.actudefense.com/salazar-stratcomm-chef-veut-pa...</span></span></a>.</span></strong></p></div><div id="nb3" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span class="spip_note_ref">[<a c
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe Gallou: Novlanguetag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-04-10:53250972014-04-10T00:05:00+02:002014-04-10T00:05:00+02:00
<div class="media"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://25.media.tumblr.com/aaa00d87c9348ae34546ad96199aea45/tumblr_n2l5x6yTrQ1rnng97o1_500.gif" alt="" /></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMy hero: George Orwelltag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-04-03:53362882014-04-03T00:06:00+02:002014-04-03T00:06:00+02:00 My hero: George Orwell by John Carey Ex:...
<div id="main-article-info"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">My hero: George Orwell</span></div><div> </div><div><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">by John Carey</span><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://www.theguardian.com</span></p><div id="stand-first" class="stand-first-alone" data-component="Article:standfirst_cta"><span style="color: #99cc00;"><em><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Orwell was a truth-teller whose courage and sense of social justice made him a secular saint</span></em></span></div></div><p> </p><div id="main-content-picture"><img src="http://static.guim.co.uk/sys-images/Books/Pix/pictures/2014/3/27/1395928595126/George-Orwell-009.jpg" alt="George Orwell" width="460" height="276" data-pin-description="George Orwell with his son in 1946. Photograph: Veina Richards" /><div class="caption"><strong><span style="color: #ffcc99; font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>George Orwell with his son in 1946. Photograph: Veina Richards</em></span></strong></div></div><p> </p><div id="article-body-blocks"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">I admire Orwell for how he lived as well as for how he wrote. He would have sneered at the notion that he was a saint – he once described the Christian heaven as "choir practice in a jeweller's shop". All the same, for me he was a secular saint. His road-to‑Damascus moment came when he resigned from the Indian Imperial police in 1927. He was aware, he said, of an "immense weight of guilt" he had to expiate, so he joined the beggars and outcasts, as described in <a title="" href="http://www.guardianbookshop.co.uk/BerteShopWeb/viewProduct.do?ISBN=9780141042701"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Down and Out in Paris and London</em></span></a> and "<a title="" href="http://www.orwell.ru/library/articles/Poor_Die/english/e_pdie"><span style="color: #c0c0c0;">How the Poor Die</span></a>".</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">He was a truth-teller, admitting to feelings others would hide. In Burma he had found the taunts and insults of the radicalised Buddhist priests hard to bear. Part of him thought of the British Raj as a tyranny, but another part thought "the greatest joy in the world would be to drive a bayonet into a Buddhist priest's guts".</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">He admired courage and "the military virtues", regarding pacifism as a luxury others pay for. He wrote: "Those who 'abjure' violence can only do so because others are committing violence on their behalf." He regretted having been too young for the first world war, but in Spain he fought against fascism with the POUM anarchist militia, was shot in the throat and almost killed.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Spain opened his eyes to the ruthlessness of Soviet communism. The communists had no intention of allowing the anarchists an independent role; they were hunted down and liquidated. Orwell and his wife Eileen only just escaped. He also witnessed the communist media's rewriting of history – battles in which he had fought were completely misreported. His vision of a totalitarianism in which the very concept of objective truth vanishes grew into <a title="" href="http://www.guardianbookshop.co.uk/BerteShopWeb/viewProduct.do?ISBN=9780141393056"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Animal Farm</em></span></a> and <a title="" href="http://www.guardianbookshop.co.uk/BerteShopWeb/viewProduct.do?ISBN=9780141391700"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Nineteen Eighty-Four</em></span></a>.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Comradeship with common soldiers in Spain clarified what socialism meant to him: that the highest-paid would not get more than 10 times what the lowest-paid got; that hereditary privilege would be abolished; that the public schools and universities would be filled with state‑aided students chosen simply for ability. Far too much like social justice for anyone to advocate now.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">• John Carey's <a title="" href="http://www.guardianbookshop.co.uk/BerteShopWeb/viewProduct.do?ISBN=9780571310920"><span style="color: #c0c0c0;"><em>The Unexpected Professor</em></span></a> is published by Faber.</span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL’antiracisme, outil de dominationtag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-11-25:52269482013-11-25T00:05:00+01:002013-11-25T00:05:00+01:00 L’antiracisme, outil de domination par Etienne Mouëdec...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4335955" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1416084483.png" alt="les_races_n-existent_pas_metissons-les_anti-racisme1500x1000_10x15.png" /></p><h2 class="itemTitle" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>L’antiracisme, outil de domination</strong></span></h2><p style="text-align: left;"> <span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">par Etienne Mouëdec</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.minute-hebdo.fr</span></strong></span></p><div class="itemFullText"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’antiracisme est un cache-sexe : celui d’une France officielle qui n’a d’autres moyens pour cacher ses reniements que le rideau de fumée. Entendons-nous bien : dénoncer le dogme de l’antiracisme, ce n’est pas – à quelque degré que ce soit – vouloir habiliter le racisme, qui restera toujours une aberration. Mais sortir du manichéisme, c’est si compliqué pour un socialiste…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La « semaine de la haine » est terminée. Le déferlement s’est tari… jusqu’aux prochains mots d’ordre. Toujours la même « ferveur mimétique de notre presse pluraliste. On rivalise dans la colère grave » (Elisabeth Lévy, Les Maîtres censeurs). D’autant que je mettrais ma banane à couper (enfin, façon de parler…) que pas un de ces gueulards n’a lu l’article de « Minute ». Tous ont suivi la meute des cris et des lamentations, qui s’auto-alimente de son propre bruit. « Mimétisme médiatique et hyperémotion », résume Ignacio Ramonet.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Quelle rigolade pourtant ! Car cette gamine, avec sa peau de banane à Angers, méritait une bonne fessée et peut-être ses parents aussi. Pas ce brouhaha de cœur de vierges effarouchées toujours prompt à rejouer l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Parce que, franchement, qui croit vraiment à une « résurgence » du racisme ? De l’antisémitisme, oui, mais de façon circonstanciée, et à cause de certaines franges radicales de l’islam. Mais sinon ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le « transcendantal-coluchisme » se perpétue</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Qu’importe la réalité : voila vingt ans, trente ans même que la gauche en panne d’idées cherche son épouvantail pour se parer de toutes les vertus et faire oublier son ralliement au capital, cacher ses rangs désertés et toutes ses saloperies. Depuis qu’elle n’est plus marxiste, ni sociale, ni politique, la gauche est morale.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dès lors, cela fait trente ans que les télés, à la recherche de l’ennemi intérieur, furètent partout en France en quête du moindre crâne rasé pour effrayer la ménagère. Et qu’importe si le mouvement skin n’existe plus depuis plus de vingt ans ! Le vrai danger, c’est le fascisme qu’on vous dit. En France, oui, pays où il n’y eut jamais un seul mouvement fasciste, excepté des groupuscules juste avant la Deuxième Guerre mondiale et quelques bandes d’hurluberlus après qui ne perdurent qu’à travers de pauvres gamins déboussolés qui se font « la voix du système » en allant jusqu’à adopter le portrait robot du méchant, dressé par le système lui-même. Mais bref.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Depuis Carpentras, les bidonnages et accusations risibles se succèdent, suivis des mêmes déclarations grandiloquentes rejouant sans cesse la « mobilisation des potes » : quarante ans que « tous les enfoirés du monde se donnent la main » contre la misère, contre le sida, contre le mal lui-même, le Front national. Par shows télévisés successifs, la France d’en haut, celle qui ne paie pas d’impôts, celle qui se moque du petit franchouillard à longueur de journée s’offre une bonne conscience à grand renfort de larmes qui n’en finissent pas de couler : c’est le transcendantal-coluchisme que François-Bernard Huyghes décrivait déjà… en 1987 dans son livre La Soft-idéologie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La « duperie consciente » érigée en système</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Quoi de neuf depuis ? La gauche garde une forme olympique : calibrée par le milliardaire BHL, trompée par le millionnaire DSK et incarnée par le triste Hollande, elle n’a d’autre choix que de ressortir les bonnes vieilles formules, aussi éculées soient-elles. Et les baudruches fleurissent : « Les digues ont sauté. La libération de la parole raciste a atteint un niveau d’abjection intolérable dans notre pays », annonce la Licra sur son site. Suivra immanquablement la sempiternelle manif pour toute la « France démocratique », électrisée à l’idée de ne pas manquer le rendez-vous avec l’histoire en s’engageant courageusement contre le fascisme qui vient, cet ennemi intérieur qui n’a ni structure, ni journaux, ni leader, ni militant. Danger imaginaire et fantasmé, celui-ci permet toutes les mobilisations et… toutes les manipulations.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La réalité rejoint le roman d’anticipation 1 984 d’Orwell. Quand Harlem Désir compare gravement la LMPT à une montée fasciste, personne n’est censé rigoler. Lorsque les bonnets rouges sont annoncés être « récupérés par l’extrême droite », en attendant d’être traités eux-mêmes de fascistes, interdit de rire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La novlangue socialiste ne passera pas par nous !</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Aux annonces du loup, tout un « peuple de gauche », parfaitement formaté, répond présent. Voici qu’après « La guerre, c’est la paix » de Big Brother, vient « la tolérance, c’est l’intolérance » du Parti socialiste. C’est la « doublepensée » décrite par Orwell :</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« La doublepensée est le pouvoir de garder à l’esprit simultanément deux croyances contradictoires, et de les accepter toutes deux. […] La doublepensée se place au cœur même de l’Angsoc, puisque l’acte essentiel du Parti est la duperie consciente, tout en retenant la fermeté d’intention qui va de pair avec l’honnêteté véritable. Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants puis, lorsque c’est nécessaire, les tirer de l’oubli pour seulement le laps de temps utile, nier l’existence d’une réalité objective alors qu’on tient compte de la réalité qu’on nie, tout cela est d’une indispensable nécessité. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans La Révolte des élites (Climats, 1 996), le sociologue Christopher Lasch analysait cette duplicité des nouvelles élites : « Lorsqu’ils sont confrontés à des résistances, ils révèlent la haine venimeuse qui ne se cache pas loin sous le masque souriant de la bienveillance bourgeoise. La moindre opposition fait oublier aux humanitaristes les vertus généreuses qu’ils prétendent défendre. Ils deviennent irritables, pharisiens, intolérants. Dans le feu de la controverse politique, ils jugent impossible de dissimuler leur mépris pour ceux qui refusent obstinément de voir la lumière – ceux qui ne sont pas dans le coup – dans le langage autosatisfait du prêt-à-penser politique. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ou, pour dire encore autrement ce mépris, « ces gens-là […] ceux qui sont vaincus, du passé, déjà finis. Dévitalisés, desséchés », pour reprendre les mots de Christiane Taubira lors d’un hommage à Frantz Fanon, grand ami de la France, ce samedi 16 novembre 2013.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La novlangue socialiste n’est pas un outil de pacification sociale. Elle s’affirme plutôt comme un véritable moyen de contrainte tant elle sert à masquer une réalité de plus en plus violente et que l’on n’ose plus dire. De la famille jusqu’au monde du travail, tout vient illustrer des rapports sociaux et humains de plus en plus dégradés, le tout couronné par une parole politique creuse, incapable de donner sens.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alors, l’interdiction de « Minute » – le rêve de Manuel – serait-elle un progrès ou le symptôme des griffes qui se resserrent ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"> <br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Etienne Mouëdec</span></strong></p></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlPetit dictionnaire de novlangue...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-11-08:52151992013-11-08T16:02:00+01:002013-11-08T16:02:00+01:00 Polémia a rassemblé dans son Nouveau dictionnaire de novlangue 500...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a> a rassemblé dans son <em><strong>Nouveau dictionnaire de novlangue</strong></em> 500 mots parmi les plus employés par l’oligarchie dirigeante et les médias pour tromper l’opinion. Des mots tabous, trompeurs, marqueurs, sidérants ou subliminaux décryptés pour nous. On trouvera également dans ce recueil un texte de <strong>Michel Geoffroy</strong> (« Les habits "républicains" de l'oligarchie ») et un texte de <strong>Jean-Yves Le Gallou</strong> (« La novlangue de l'Union européenne ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cet ouvrage est en vente sur le site de <a href="http://www.polemia.com/la-boutique/">Polémia</a>.<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4317260" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/1791414792.jpg" alt="novlangue-2013.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" La novlangue se développe et se répand à la vitesse d’un cheval au galop. Comme dans bien d’autres domaines, on assiste à une dénaturation du langage, les médias étant le gros porteur du nouveau vocabulaire. Des mots sont inventés ; on les appelait naguère néologismes et ils étaient prononcés avec réticence et presque un sentiment de culpabilité jusqu’à ce qu’ils soient entrés dans le langage courant ; d’autres perdent leur sens étymologique et, au regard de leur signification première, sont utilisés à mauvais escient. Aujourd’hui, c’est la compétition : le bobo « néologise » et rivalise avec les médias qui vendent ce nouveau vocabulaire sans retenue.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Curieusement, ces mots de la novlangue ont une fonction banalisante, visant à adoucir la réalité : à la société il faut parler avec précaution (en jouant du principe du même nom), dans des termes édulcorés, non seulement pour cacher volontairement des choses qui ne seraient pas bonnes à dire, mais aussi, et surtout, pour lobotomiser les cerveaux et ainsi éviter des réactions brutales. "</span></p></blockquote>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlNovlanguetag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-08-11:51393022013-08-11T22:25:50+02:002013-08-11T22:25:50+02:00 – Comment va le dictionnaire ? demanda Winston en élevant...
<p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/1984-2.jpg" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/1984-2.jpg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– Comment va le dictionnaire ? demanda Winston en élevant la voix pour dominer le bruit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– Lentement, répondit Syme. J’en suis aux adjectifs. C’est fascinant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– Le visage de Syme s’était immédiatement éclairé au seul mot de dictionnaire. Il poussa de côté le récipient qui avait contenu le ragoût, prit d’une main délicate son quignon de pain, de l’autre son fromage et se pencha au-dessus de la table pour se faire entendre sans crier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– La onzième édition est l’édition définitive, dit-il. Nous donnons au novlangue sa forme finale, celle qu’il aura quand personne ne parlera plus une autre langue. Quand nous aurons terminé, les gens comme vous devront le réapprendre entièrement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Vous croyez, n’est-ce pas, que notre travail principal est d’inventer des mots nouveaux ? Pas du tout ! Nous détruisons chaque jour des mots, des vingtaines de mots, des centaines de mots. Nous taillons le langage jusqu’à l’os. La onzième édition ne renfermera pas un seul mot qui puisse vieillir avant l’année 2050.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il mordit dans son pain avec appétit, avala deux bouchées, puis continua à parler avec une sorte de pédantisme passionné. Son mince visage brun s’était animé, ses yeux avaient perdu leur expression moqueuse et étaient devenus rêveurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– C’est une belle chose, la destruction des mots. Naturellement, c’est dans les verbes et les adjectifs qu’il y a le plus de déchets, mais il y a des centaines de noms dont on peut aussi se débarrasser. Pas seulement les synonymes, il y a aussi les antonymes. Après tout, quelle raison d’exister y a-t-il pour un mot qui n’est que le contraire d’un autre ? Les mots portent en eux-mêmes leur contraire. Prenez « bon », par exemple. Si vous avez un mot comme « bon » quelle nécessité y a-t-il à avoir un mot comme « mauvais » ? « Inbon » fera tout aussi bien, mieux même, parce qu’il est l’opposé exact de bon, ce que n’est pas l’autre mot. Et si l’on désire un mot plus fort que « bon », quel sens y a-t-il à avoir toute une chaîne de mots vagues et inutiles comme « excellent », « splendide » et tout le reste ? « Plusbon » englobe le sens de tous ces mots, et, si l’on veut un mot encore plus fort, il y a « double-plusbon ». Naturellement, nous employons déjà ces formes, mais dans la version définitive du novlangue, il n’y aura plus rien d’autre. En résumé, la notion complète du bon et du mauvais sera couverte par six mots seulement, en réalité un seul mot. Voyez-vous, Winston, l’originalité de cela ? Naturellement, ajouta-t-il après coup, l’idée vient de Big Brother.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Au nom de Big Brother, une sorte d’ardeur froide flotta sur le visage de Winston. Syme, néanmoins, perçut immédiatement un certain manque d’enthousiasme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– Vous n’appréciez pas réellement le novlangue, Winston, dit-il presque tristement. Même quand vous écrivez, vous pensez en ancilangue. J’ai lu quelques-uns des articles que vous écrivez parfois dans le Times. Ils sont assez bons, mais ce sont des traductions. Au fond, vous auriez préféré rester fidèle à l’ancien langage, à son imprécision et ses nuances inutiles. Vous ne saisissez pas la beauté qu’il y a dans la destruction des mots. Savez-vous que le novlangue est la seule langue dont le vocabulaire diminue chaque année ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Winston l’ignorait, naturellement. Il sourit avec sympathie, du moins il l’espérait, car il n’osait se risquer à parler.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Syme prit une autre bouchée de pain noir, la mâcha rapidement et continua :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. Déjà, dans la onzième édition, nous ne sommes pas loin de ce résultat. Mais le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n’y a plus, dès maintenant, c’est certain, d’excuse ou de raison au crime par la pensée. C’est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. Le novlangue est l’angsoc et l’angsoc est le novlangue, ajouta-t-il avec une sorte de satisfaction mystique. Vous est-il jamais arrivé de penser, Winston, qu’en l’année 2050, au plus tard, il n’y aura pas un seul être humain vivant capable de comprendre une conversation comme celle que nous tenons maintenant ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– Sauf..., commença Winston avec un accent dubitatif, mais il s’interrompit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il avait sur le bout de la langue les mots : « Sauf les prolétaires », mais il se maîtrisa. Il n’était pas absolument certain que cette remarque fût tout à fait orthodoxe. Syme, cependant, avait deviné ce qu’il allait dire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">– Les prolétaires ne sont pas des êtres humains, dit-il négligemment. Vers 2050, plus tôt probablement, toute connaissance de l’ancienne langue aura disparu. Toute la littérature du passé aura été détruite. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron n’existeront plus qu’en versions novlangue. Ils ne seront pas changés simplement en quelque chose de différent, ils seront changés en quelque chose qui sera le contraire de ce qu’ils étaient jusque-là. Même la littérature du Parti changera. Même les slogans changeront. Comment pourrait-il y avoir une devise comme « La liberté c’est l’esclavage » alors que le concept même de la liberté aura été aboli ? Le climat total de la pensée sera autre. En fait, il n’y aura pas de pensée telle que nous la comprenons maintenant. Orthodoxie signifie non-pensant, qui n’a pas besoin de pensée, l’orthodoxie, c’est l’inconscience.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">« Un de ces jours, pensa soudain Winston avec une conviction certaine, Syme sera vaporisé. Il est trop intelligent. Il voit trop clairement et parle trop franchement. Le Parti n’aime pas ces individus-là. Un jour, il disparaîtra. C’est écrit sur son visage. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.ebooksgratuits.com/pdf/orwell_1984.pdf" target="_blank">George Orwell, « 1984 », première partie, chapitre V</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce roman visionnaire date, rappelons-le, de 1948. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En prime, un film qui date, lui, seulement de 2004 ; ce qui, à notre époque de grandes transformations à toute allure, serait néanmoins déjà beaucoup s'il n'avait, lui aussi, largement conservé son actualité :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/401eP97u7h0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlDe la perte du sens des mots...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-08-05:51347812013-08-05T10:00:00+02:002013-08-05T10:00:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Alain de Benoist à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par <strong>Alain de Benoist</strong> à Nicolas Gauthier et publié sur <em><a href="http://www.bvoltaire.fr/">Boulevard Voltaire</a></em>. Alain de Benoist y évoque la perte du sens des mots et l'instauration progressive d'une novlangue orwellienne...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4139849" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/339465302.jpg" alt="Alain_de_Benoist 6.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Vous vous êtes déjà exprimé sur <em>Boulevard Voltaire</em> à propos de la langue française. Vous en avez souligné le déclin et, surtout, les mauvais usages. Dites-en plus…</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Kŏngzĭ, alias Confucius, disait : <em>« Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté. »</em> La perte du sens des mots fait partie de l’effondrement général des repères qui caractérise notre époque. D’où l’importance des définitions. Si l’on ne s’accorde pas sur ce que les mots désignent, il n’y a plus de débat possible, mais seulement un dialogue de sourds. Beaucoup de nos contemporains emploient déjà un mot pour un autre, ce qui traduit leur confusion mentale. Mais les mots sont aussi des armes, et le flou sémantique en est une autre. Il vise avant tout à discréditer ou à délégitimer. Employés de façon systématiquement péjorative, certains mots deviennent des injures (populisme, communautarisme, par exemple). La novlangue orwellienne alimente les polémiques à la façon d’une technique d’ahurissement. On ne peut répondre à cette dérive qu’avec une exigence de rigueur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Alors, prenons quelques exemples. <em>« Extrême droite »</em> ? En quoi est-elle extrême ? En quoi est-elle de droite ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il y a chez les politologues deux écoles pour traiter de l’<em>« extrême droite »</em>. Les uns y voient une famille <em>« extrêmement de droite »</em>, qui se borne à radicaliser des thématiques attribuées à tort ou à raison à la droite. Les autres préfèrent l’analyser à partir de la notion d’extrémisme, ce qui ne fait guère avancer les choses car cette notion est elle-même problématique (où commence-t-elle ?). Dans le discours public actuel, l’<em>« extrême droite »</em> est un concept attrape-tout, dont l’usage ressortit à une simple stratégie de délégitimation. Il est évident que, dès l’instant où l’<em>« extrême droite »</em> peut aussi bien désigner un sataniste néonazi qu’un catholique réactionnaire, un gaulliste souverainiste et un nostalgique de Vichy, un adversaire de l’avortement et un partisan de l’eugénisme, un national-bolchevique et un contre-révolutionnaire, un monarchiste et un défenseur convulsif de la laïcité, une telle expression est vide de sens. Elle n’a aucune valeur heuristique, phénoménologique ou herméneutique. À ceux qui l’emploient, il faut seulement demander quel contenu ils lui donnent, à supposer bien sûr qu’ils soient capables de le faire. La plupart en sont incapables.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Antifascisme sans fascistes ? Ce dernier est mort depuis 1943 avec le putsch du maréchal Badoglio. On continue pourtant à nous faire peur avec…</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il n’existe aucune définition scientifique du fascisme qui fasse l’unanimité chez les spécialistes. En toute rigueur, le mot ne s’applique qu’au ventennio mussolinien et, par extension, aux mouvements des années 1930 qui ont cherché à l’imiter. Le nazisme, fondé sur le racisme et l’antisémitisme, qui furent étrangers au fascisme jusqu’en 1938, constitue un cas tout à fait à part. La désignation du mouvement hitlérien comme <em>« fascisme allemand »</em> appartient à la langue du Komintern, c’est-à-dire de Staline. Bien entendu, on ne peut parler des <em>« idées fascistes »</em>, ni les stigmatiser, sans en avoir lu les principaux théoriciens : Giuseppe Bottai, Giovanni Gentile, Carlo Costamagna, Berto Ricci, Alfredo Rocco, Ugo Spirito, Sergio Panunzio, etc. Le fascisme associe des thématiques qui ne lui appartiennent pas en propre (et qui me sont pour la plupart totalement étrangères), mais ce qui lui appartient en propre, c’est de les avoir réunies d’une manière spécifique. Le plus important est de bien voir qu’il est lié à une époque. Indissociable de l’expérience des tranchées, caractéristique de l’ère des masses, le fascisme n’est pensable que sous l’horizon de la modernité. Né de la guerre (la Première Guerre mondiale), il est mort de la guerre (la Seconde). Son souvenir peut susciter ici ou là des nostalgies pittoresques, comme l’épopée napoléonienne ou la résistance des Chouans, mais il n’est plus d’actualité à l’époque postmoderne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le <em>« fascisme »</em> est devenu aujourd’hui un mot passe-partout, susceptible lui aussi de désigner n’importe quoi : fascisme vert, fascisme rose, sans oublier le fascisme islamique (l’<em>« islamo-fascisme »</em>, pour parler comme les néoconservateurs américains qui ont créé cette chimère). On a même inventé des dérivés comme <em>« fascisant »</em> ou <em>« fascistoïde »</em>. Les Allemands parlent à juste titre de <em>Gummiwort</em>, de <em>« mot-caoutchouc »</em>. Quant à l’<em>« antifascisme »</em>, qui prête à sourire, sa principale différence avec l’antifascisme des années 1930, c’est qu’il est absolument sans danger. Se dire antifasciste à l’époque du fascisme réel, c’était prendre un risque sérieux. Aujourd’hui, c’est un excellent moyen de faire carrière en s’affichant d’emblée comme un adepte de l’idéologie dominante. Il y a quelques années, voulant protester contre des expulsions d’immigrés clandestins, des hurluberlus étaient venus manifester près de la gare de l’Est en pyjamas rayés. Ils ressemblaient moins à des déportés qu’à des zèbres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tout <em>« anti »</em> court par ailleurs le risque de tomber dans la spécularité. Pierre-André Taguieff a bien montré comment l’antiracisme manifeste une propension certaine à <em>« raciser »</em> les racistes, réels ou supposés. Il en va de même de l’antifascisme, de l’anticommunisme, de l’anti-islamisme, etc. Comme le disait en substance Aristote, il n’y a de contraires que du même genre. On devrait méditer pendant quelques heures sur cette observation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Anticommunisme sans communistes ? Même punition, même motif… Là, le <em>« socialo-communisme »</em> fait frémir les lecteurs du <em>Figaro</em>. Mais c’est un peu le même théâtre d’ombres…</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le fascisme est en partie né d’une réaction au bolchevisme. L’époque des communismes est comme celle des fascismes : elle est derrière nous. Le Parti communiste français est devenu un parti social-démocrate, et le <em>« dernier pays communiste du monde »</em>, la Chine, est aujourd’hui l’un des agents les plus actifs du capitalisme mondial. On peut même se demander si ce pays a jamais été vraiment communiste et si le maoïsme n’a pas été avant tout un radical avatar du vieux despotisme asiatique. Se dire aujourd’hui fasciste ou antifasciste, communiste ou anticommuniste, c’est avancer en regardant dans le rétroviseur. C’est surtout se tromper d’époque et, de ce fait, rester aveugle aux problématiques qui s’annoncent. Les militaires ont une invincible tendance à concevoir les prochaines guerres sur le modèle de celles qu’ils ont connues. Les civils ont du mal à penser un monde où ils n’ont jamais vécu. Il n’y a pire défaut pour quiconque veut entreprendre une action sociale ou politique que de n’avoir pas conscience du moment historique qui est le sien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Alain de Benoist</strong>, propos recueillis par Nicolas Gauthier (<em>Boulevard Voltaire</em>, 1er août 2013)<br /></span></p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPolitieke correctheid en taalepuratietag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-24:50493582013-04-24T00:09:00+02:002013-04-24T00:09:00+02:00 Politieke correctheid en taalepuratie: het mysterie van de...
<h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Politieke correctheid en taalepuratie: het mysterie van de verdwenen allochtoon</strong></span></h1><div class="entry-meta" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="meta-prep meta-prep-author" style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"> Ex: http://visionairbelgie.wordpress.com/ </span> </span></strong></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Tot een van de bloedigste regimes sinds de tweede wereldoorlog kan dat van de <em>Rode Khmer</em> gerekend worden, de militaire tak van de Communistische Partij van Democratisch Kampuchea (nu Cambodja). Hun bezieler en leider, Pol Pot, had het plan opgevat om de stedelijke beschaving, en eigenlijk de beschaving <em>tout court</em>, af te schaffen via massale deportaties naar het platteland. Men schat dat tussen 1975 en 1979 2 à 3 miljoen Cambodjanen (op een totaal van 7 miljoen) zijn omgekomen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Behalve in wreedheid overtrof Pol Pot zijn leermeesters Stalin en Mao ook inzake de totale beslaglegging op het sociale verkeer en het privé-leven. Slapen, ontlasting, eten en drinken: het moest allemaal collectief gebeuren. Alles wat naar cultuur, expressie en individualiteit verwees, werd verboden, op straffe van executie: eigendom (uiteraard), naast kleding en uiting van persoonlijke smaak (iedereen liep in het zwart), boeken (behalve dan de reguliere communistische literatuur), het dragen van een bril (te intellectueel!), kennis van een vreemde taal (gevaar voor imperialistische smetten), maar ook vriendschappen en familiale banden die konden leiden tot groepsvorming buiten de cellulaire staatsstructuur. Allemaal fout, weg ermee.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Opmerkelijk is ook het belang dat de Khmers in hun ijver hechtten aan een <em>juist taalgebruik.</em> Daartoe moest er grote schoonmaak gehouden worden, niet alleen in de politieke terminologie. Woorden als <em>vader</em> of <em>moeder</em> waren taboe wegens niet conform de communistische gemeenschapszin, naast een hele resem andere <em>vervuilde</em> woorden uit de omgangstaal. Deze opkuis vereenvoudigde het leven aanzienlijk, en zou leiden tot de ideale maatschappij, zo meenden de Khmers oprecht: hun insteek was, hoe schandalig we dat nu ook vinden, idealistisch, op het maakbaarheidsprincipe gebaseerd, en, tja, in die zin zelfs <em>politiek-correct.</em></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Uiteindelijk werden de Khmers verjaagd door de Vietnamezen, die hen ook eerst in het zadel hadden geholpen. Waarna de indoctrinatie gewoon doorging. Tot daar de recente geschiedenis.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="text-decoration: underline;">Newspeak</span></em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De verhouding tussen politieke macht en taalcontrole was het stokpaardje van de Engelse schrijver-filosoof George Orwell. Al in 1945 publiceerde hij zijn legendarisch geworden <em>Animal Farm</em>, een grotesk-satirische allegorie over een boerderij waar de varkens het hebben overgenomen en een welzijnsstaat creëerden volgens hoger beschreven Stalinistische principes. Maar de wreedheid is nagenoeg afwezig: de propaganda en de indoctrinatie hebben de vrijheidsberoving en de fysieke liquidatie grotendeels overbodig gemaakt. Iedereen is gelukkig omdat… het woord ongeluk gewoon is afgeschaft, meer moet dat niet zijn!</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Orwell had vooral de Stalin-dictatuur voor ogen –in die zin was hij zelfs een pleitbezorger van de Koude Oorlog-, maar de eigenlijke visionaire dimensie van zijn distopische roman reikte verder: hij zag al de “perfecte democratie” opdoemen, waar macht en controle over het discours, in al zijn aspecten, samenvalt. Daartoe is dus geen dictatuur nodig, integendeel: hoe groter het gepalaver, hoe groter de verwarring, des te beter voor het systeem.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De moderne macht is niet meer repressief, ze grijpt in op het niveau van de taal, de betekenissen, de tekst. Ze organiseert de democratie en de publieke opinie op zo’n manier, dat de <em>free speech</em> alleen nog een variatie is op de legitieme thema’s, in een vast verbaal stramien. Alles wat daar buiten valt, wordt gekwalificeerd als ongeoorloofd, nefast, grof, extreem.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het systeem dat vandaag spreekwoordelijk als “Orwelliaans” wordt gekarakteriseerd, drijft daarom voornamelijk op taalmanipulatie en massapsychologie, met de <em>communicatiewetenschap</em> als sleuteldiscipline. Zowel de simplifiërende <em>on-liner</em> als het omgekeerde, de quasi-onbegrijpelijke woordenbrij, behoren tot het retorisch arsenaal van de macht.</span></strong></p><blockquote><p><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">De moderne macht is niet meer repressief, ze grijpt in op het niveau van de taal, de betekenissen, de tekst. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het ingrijpen in de woordenschat is daarvan een essentieel aspect: termen worden gedumpt, andere worden uitgevonden. De nieuwe termen zijn nooit helder of éénduidig,- ze zijn veeleer wollig en mistig, om de contradicties van het systeem zelf toe te dekken. In een weinig bekend essay van 1946, getiteld “<em>Politics an the English Language”,</em> doet George Orwell die <em>newspeak</em> haarfijn uit de doeken. Macht berust op verwarring en ondoorzichtigheid, en daartoe moeten er verbale mistgordijnen geschapen worden. Dat gebeurt op alle niveau’s. We kennen allemaal het fenomeen van de informaticatechneut die u om de oren slaat met vakjargon, en zo zijn autoriteit bevestigt: het is jammer genoeg schering en inslag.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Zowel systemen als individuen ontlenen hun autoriteit aan een complex taalgebruik, een groteske overdaad aan woorden, frasen, alinea’s en voetnoten, die op de duur alleen nog naar elkaar verwijzen. Het euvel komt voor bij wetenschappers, technici, kunstenaars, en zeker ook politici. Er ontstaan dan kasten van specialisten die elkaar afschermen via een jargon dat zogezegd noodzakelijk is om ingewikkelde knopen te ontwarren, terwijl ze de knopen juist nog dikker maken. (→ meer hierover: <a href="http://visionairbelgie.wordpress.com/2012/12/20/het-eiland-van-het-gezond-verstand/"><span style="color: #c0c0c0;">“Eilanden van gezond verstand”</span></a>).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Op het politieke vlak wordt de verloren gegane legitimiteit (“wie gelooft die mensen nog?”) ruimschoots gecompenseerd door de professionele inbreng van spindoctors en communicatiestrategen allerhande. Woorden worden gecreëerd, gecombineerd, gedumpt, helemaal conform hun inwerking op de publieke opinie. Met de media uiteraard als noodzakelijke sluis, en het academisch-cultureel establishment als aangever.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="text-decoration: underline;">Allo-wat? </span></em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ik moest dan ook voortdurend aan Orwell denken, toen steden zoals Amsterdam en Gent aankondigden dat ze het woord “allochtoon” zouden schrappen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het woord werd ons ooit opgedrongen als hallucinant staaltje<em> newspeak</em> (omdat men niet over vreemdelingen, migranten of mensen-van-buitenlandse-origine mocht spreken), en nu wordt het dus door diezelfde taalpolitie weer afgevoerd. Verre van dit met het Rode Khmer-regime te willen vergelijken, stelt men toch vast dat hier een gelijkaardig politiek-correct voluntarisme aan het werk is: het idee dat problemen zich oplossen door de taal te fatsoeneren. Terwijl het net andersom is: de taal is een weerspiegeling van de sociale realiteit, die niet homogeen is, maar heterogeen en conflictueus.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De ontkenningsstrategie die erachter schuilt is perfide en lachwekkend tegelijk. Ooit stelde Steve Stevaert, nu actief als havenbaas in Vietnam, voor om de term “Vlaams Belang” niet meer uit te spreken, en enkel nog de afkorting “VB” te gebruiken (wat dan evengoed op “Vuile Bruinzakken” of “Vunzige Bastaards” kon slaan, kies zelf maar). Daarmee zou het probleem volgens hem wel van de baan geraken. Het was ook de tijd dat de zo slimme professor Etienne Vermeersch in de media elke vraag over die verboden partij beantwoordde met een lakoniek <em>“Wie?”</em>, in dezelfde optimistische veronderstelling dat het probleem zo zichzelf zou oplossen.</span></strong></p><blockquote><p><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">In het kader van een permanente goed-nieuws-show wordt de realiteit geregisseerd en verbaal uitgefilterd,- iets waar de media overigens voluit aan meedoen.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dit taalkundig proberen te overrulen van de realiteit is typerend voor een maakbaarheidsideologie die <em>au fond</em> niet geïnteresseerd is in het werkelijke maatschappelijke spanningsveld: in het kader van een permanente goed-nieuws-show wordt de realiteit geregisseerd en uitgefilterd,- iets waar de media overigens voluit aan meedoen. De quasi-ethische omlijsting van het woordverbod (“onzuiver taalgebruik” wordt meteen ook “immoreel taalgebruik”) is kenmerkend voor een bovenbouw die wanhopig op zoek is naar legitimatie: Gent en Amsterdam, redders van het correcte Nederlands, en hoeders van de beschaving!</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Op zich totaal betekenisloos geworden stoplappen als “racistisch” en “(on-) democratisch” fungeren als sleutelwoorden in deze epuratie, die ver voorbij de strikt politieke sfeer gaat. De manier bv. hoe kreupelen, steeds vanuit de bemoeizucht van de sociale sector, invaliden werden, dan gehandicapten, daarna mindervaliden, nog later andersvaliden, om voorlopig te eindigen als personen-met-een-beperking,- is tekenend voor de fascinatie van de socio-politieke sector voor<em> labelling</em> en semantische inkapseling.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">We denken ook aan de systematische kruistocht van de reguliere media die afgeven op het “racistische”, “vunzige”, “barbaarse” taalgebruik op het internet, en de filters die worden toegepast op de eigen publieksfora. Op die manier proberen de elites taalkundig greep te krijgen op de massa, via een progressief-ethisch alibi, met zelfs esthetische parfums van “goede smaak”. De missionarishouding dus. Het is nog maar een kwestie van tijd, voor ze bij de UNESCO er achter komen wat de term <em>“voil Janet</em>” precies betekent, en dan krijgt het Aalsters carnaval zijn genadeslag…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Tentensletje</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Conclusie? De overheid moet zich niet moeien met taalkundige epuratie. Als ze de treinen op tijd laat rijden en sneeuw ruimt ben ik al heel tevreden. Taal is iets levend, en baart constant nieuw materiaal dat van onderuit ontstaat, als vulkanische lava. Elk jaar neemt de Dikke Van Dale zo’n 1500 woorden op die tot de omgangstaal zijn gaan behoren. Het zijn woorden die soms door individuen worden verzonnen, schrijvers of journalisten, maar dikwijls ook uit de volksverbeelding zelf voortkomen. Vooral de jeugd- en jongerentaal is een vruchtbare bron, denk aan het <em>tentensletje</em> van de editie 2010.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In essentie loopt het woordenboek dus steeds de feiten achterna. Dat kan ook niet anders: de officiële taal, het AN, is maar een schaduw van de levende taal. Maar de Orwelliaanse krachten in het bestel willen op de feiten vooroplopen en de maatschappij kneden via het plichtlexicon, het Groene of het Rode boekje, het geadministreerde discours.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Toen een brave academische borst recent meende dat het woord <em>“makak</em>” moest geschrapt worden, wees <a href="http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20130219_00476124&word=Roover"><span style="color: #c0c0c0;">Peter de Roover</span></a> er fijntjes op dat dit woord vrijwel enkel nog gebruikt wordt… als scheldwoord door Marokkaanse allochtonen onderling. Ook het woord “neger” is in onbruik geraakt, niet bij decreet maar spontaan. Het woord <em>boerka</em> maakt in de volksmond dan weer opgang als vuilzak voor gemengd huishoudelijk afval. De etymologie is dikwijls complex en verrassend, het gebruik onorthodox. Zo is het woord “bougnoul” van oorsprong een Arabische term die… “neger” betekent. Verbieden dan maar?</span></strong></p><blockquote><p><span style="color: #99cc00; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">De enige autonomie die mensen nog rest, en waar ze fanatiek aan moeten houden, is de vrijheid om hun woorden te kiezen, vanuit de onderbuik, niet alleen vanuit het hoofd.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het verzet tegen de standaard- en plichttaal is fundamenteel, en gelukkig springlevend. Om die reden maak ik me, zoals de lezer al heeft kunnen vaststellen, ook niet al te druk over de spellingregels, uitgedokterd door een clubje taalgeleerden ergens in den Haag. Nog veel minder maak ik me bezorgd over de door puristen zo gehate chat- en SMS-taal, of andere idiomen en tussentalen. Integendeel, ze vormen een vitaal tegengewicht voor de opgelegde <em>new speak</em>, de bureaucratische sluiers en het abrakadabra van de systeemtechnici.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Deze stille –en soms luidruchtige- strijd tussen spontane idiomen en cultuurtaal is, is veel belangrijker dan de immer verwaterende politieke tegenstelling. Het is dé nieuwe conflictzone van de postmoderne democratie, waar alles draait rond retoriek, taalspelen, demagogie en massamanipulatie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De enige autonomie die mensen nog rest, en waar ze fanatiek aan moeten houden, is de vrijheid om hun woorden te kiezen, vanuit de onderbuik, niet alleen vanuit het hoofd. En er desnoods nieuwe te verzinnen als het vocabularium niet volstaat.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De schutting- en straattaal, samen met het kernproza dat op het internet floreert, is geen verbale restfractie maar vormt, integendeel, de stamcellen van het spraakweefsel. In ons geval het Nederlands. Als containerbegrip, niet als standaard. De vitale kern van een taal bestaat uit schimpscheuten en krachttermen, niet uit blabla.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Daar kan de Gentse burgemeester Termont, goede leerling van Stevaert, niets aan veranderen. Gelukkig maar, dedju.</span></strong></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes habits républicains de l'oligarchie...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-04-25:46877052012-04-25T10:09:00+02:002012-04-25T10:09:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue Michel Geoffroy , cueilli sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue <strong>Michel Geoffroy</strong>, cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/index.php"><em>Polémia</em></a> et consacré au détournement de l'idée de république par les serviteurs de l'oligarchie...</span></p><p> </p><p> </p><p><img id="media-3548516" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/2632400060.jpg" alt="République multiculturelle postraciale.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">Les habits « républicains » de l'oligarchie ou comment le politiquement correct se cache derrière le mot République</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si l’on interroge nos concitoyens – du moins les Français de souche - sur ce que représente pour eux le mot République aujourd’hui, ils l’associent en général à la liberté et bien sûr à la devise « liberté, égalité, fraternité » ainsi qu’aux « immortels principes » de 1789. L’exclamation populaire « on est en République » - pour dire que l’on peut faire ce que l’on veut-en témoigne encore.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le mot a donc plutôt une connotation positive aujourd’hui. Et c’est d’ailleurs pourquoi la plupart des mouvements politiques, y compris à droite, s’efforcent de se l’approprier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Néanmoins ce mot est trompeur car il est devenu une composante de la novlangue : il véhicule donc désormais l’idéologie de l’oligarchie française. Le propre de la novlangue est <em>d’inverser le sens des mots</em> pour leur faire désigner le contraire de ce qu’ils signifiaient jusqu’alors. Il faut donc décrypter le terme et se méfier de l’usage qui en est fait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>République est devenue synonyme d’apartheid politique</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong></strong>De nos jours, un parti qualifié de « républicain » n’est pas un parti qui se réclame des principes de la Révolution Française mais seulement un parti qui <em>exclut</em> de constituer des alliances électorales et gouvernementales avec la terrible « extrême droite ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le mot « républicain » sert à sidérer l’électeur car il s’applique à toute la gauche et l’on n’entend jamais dire que l’extrême gauche ne serait pas républicaine. Tout au plus admet-on qu’elle est « radicale ». Par contre le qualificatif « républicain » permet de diviser la droite entre celle qui serait fréquentable et celle qu’il faudrait diaboliser : la fameuse « extrême droite ». Car la droite fréquentable est justement celle qui s’est ralliée à l’idéologie de la gauche.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Le mot « républicain » sert donc à valoriser l’attitude de ceux – notamment à droite - qui organisent un impitoyable apartheid culturel, social et politique à l’égard d’une partie de leurs concitoyens.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><strong>Républicain est devenu synonyme d’impopulaire et de minoritaire</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;">En novlangue un parti « républicain » n’est pas un parti qui exprime la volonté du peuple. Un parti « républicain » de nos jours, doit refuser au contraire toute « démagogie », ce qui veut dire qu’il ne doit s’intéresser au peuple que dans le cadre des élections périodiques (qualifiées aussi de « respiration démocratique » en novlangue: ce qui signifie donc qu’en dehors des campagnes électorales la démocratie étouffe….). Et ne pas être « populiste » veut dire en novlangue qu’il ne faut pas suivre le point de vue de la majorité de ses concitoyens. Il faut au contraire se préoccuper prioritairement du sort et du point de vue des « minorités ».</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Sur les principaux sujets de société les hommes politiques « républicains » adoptent donc des positions qui vont <em>à l’encontre des préférences de la majorité de la population,</em> telles qu’elles apparaissent notamment dans les sondages.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Ils sont ainsi tous favorables à l’immigration, à l’islam, aux transferts de souveraineté au profit de l’union européenne, au libre-échangisme, au remboursement de l’avortement, aux revendications homosexualistes, à l’augmentation des impôts, à l’OTAN, à la « réinsertion » des délinquants, au gouvernement des juges et à la « discrimination positive » : c’est le programme commun des partis « républicains » c’est à dire le catalogue des différentes façons de décliner le politiquement correct.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est que « la majorité n’a pas toujours raison » disait significativement, à propos de la votation suisse sur les minarets, M. Cohn-Bendit, un « républicain » modèle adulé des médias.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces républicains sont minoritaires, favorables aux « minorités » et ils s’en flattent !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>République est devenue synonyme de communautarisme</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La révolution française a démantelé les structures communautaires de l’ancien régime, à commencer par les corporations, comme autant d’obstacles à la libre expression des droits individuels et de l’égalité des citoyens. De là vient aussi son hostilité à la religion et le culte de la « laïcité ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour les mêmes raisons, les républicains marqueront leur hostilité à toute forme de communautarisme - comme on dirait aujourd’hui - et on se souvient de la célèbre formule de Clermont-Tonnerre lors du débat sur l’émancipation des Juifs : « Il faut tout accorder aux Juifs comme individus et rien comme nation ». De la fin du XIX<sup>e </sup>siècle à la première moitié du XX<sup>e</sup>, les républicains resteront des assimilationnistes farouches, des centralisateurs hostiles aux identités régionales et indifférents aux identités ethniques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais aujourd’hui ceux qui se prétendent « républicains » ont inventé un nouveau concept : la « laïcité positive ». Cette laïcité ne serait plus la séparation de l’Église et de l’État, mais la « défense des cultes » !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Elle consisterait au contraire à ce que les collectivités publiques favorisent l’exercice des cultes - et pour être plus précis celui du culte musulman - en finançant des mosquées, en reconnaissant dans l’espace public les pratiques musulmanes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces « républicains » prétendent en outre que la France serait désormais composée non plus de citoyens français mais de « communautés » diverses, dont il faudrait reconnaître l’existence et respecter les usages propres : les Musulmans, les Juifs, les Antillais, les Africains, les gens du voyage, les Roms etc….Bref selon cette curieuse logique l’égalité devrait être « diverse » !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>République est devenue synonyme de promotion des privilèges de la naissance</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les « républicains », de nos jours, prônent non pas les droits égaux pour tous mais au contraire la « discrimination positive », un concept américain qu’ils ont importé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La « discrimination positive » est le contraire de « l’égalité républicaine » c’est à dire de l’égalité des droits. Elle consiste à octroyer des avantages à certaines catégories de population en fonction <em>de leur origine </em>: en particulier au profit des personnes issues de l’immigration et d’origine africaine ou arabe. Ces droits sont donc au sens propre des <em>privilèges</em> (c'est-à-dire des droits privés) en fonction de la naissance comme sous l’ancien régime,<em> </em>même si la novlangue les repeint d’une fausse couleur « sociale ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces « républicains » ont donc <em>inversé</em> la logique de l’égalité : pour eux c’est l’égalité des droits qui constituerait ….une discrimination, car elle ne permettrait pas de <em>corriger</em> les inégalités liées à l’origine ou au milieu social. Dès lors la justice ne reposerait plus sur les droits égaux mais sur la réparation de discriminations passées, réelles ou supposées, sur l’ingénierie sociale. Saint Just doit se retourner dans sa tombe !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>République est synonyme de gouvernement des juges </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les républicains d’hier affirmaient, à l’encontre des protestants anglais, que <em>c’était la loi qui fondait le droit</em> et non la jurisprudence ou la tradition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais les « républicains » d’aujourd’hui sont devenus anglo-maniaques : ils imposent la prééminence des juges inamovibles sur les législateurs élus. Cela s’appelle en novlangue « l’État de droit ». En réalité c’est la mise en tutelle de la souveraineté du peuple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les modernes « républicains » ont ainsi transformé les parlements en exécutifs, mais dans les sens passif du terme ! C'est-à-dire en assemblée qui n’impulsent rien mais se bornent à <em>exécuter</em> (on dit « transposer » en novlangue) des directives venues d’ailleurs, des juges européens, de Bruxelles, de Strasbourg ou des marchés. Montesquieu doit aussi se retourner dans sa tombe !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Républicain est synonyme de cosmopolite</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les idées républicaines étaient perçues comme universalistes dans la mesure où elles devaient finir par <em>s’imposer </em>à tous avec le progrès des « Lumières de la raison ». Mais les républicains n’étaient pas pour autant des cosmopolites car ils pensaient que les droits de l’homme devaient <em>s’incarner</em> dans la communauté nationale et la citoyenneté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais les « républicains » d’aujourd’hui sont des cosmopolites qui sacrifient tout au culte du veau d’or, au culte de l’homme aux semelles de vent. Ils prétendent que la fraternité devrait reposer, non plus sur la nation et la citoyenneté, mais sur le brassage des cultures et la « diversité ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comme le déclarait significativement M. Fabius en 2003 « quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune française issue de l’immigration, ce jour là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République » (le 17 mai 2003 au congrès socialiste de Dijon). Dans son esprit le métissage serait donc la quintessence des valeurs républicaines !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les partis « républicains » n’ont d’ailleurs eu de cesse de réduire la citoyenneté à une simple formalité administrative, à une obscure affaire de « papiers » que certains auraient et d’autres n’auraient pas (les pauvres). Et de reconnaître à tout homme, dès lors qu’il est <em>présent</em> sur le territoire national, les mêmes droits que ceux des citoyens voire des droits supérieurs (comme l’aide médicale d’urgence ou l’hébergement gratuits pour les « réfugiés »). Dans cette logique, les partis de gauche préconisent d’ailleurs d’octroyer le droit de vote sur la base de la résidence et non plus sur celle de la citoyenneté. Pour eux le résident et le citoyen c’est pareil !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les « républicains » ont d’ailleurs consciencieusement démantelé les institutions et processus qui dans notre pays cimentaient la citoyenneté en France: l’école publique, le service militaire et l’assimilation des étrangers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’école publique a été livrée aux talibans de la pédagogie égalitaire, aux égoïsmes syndicaux et abandonnée par le pouvoir exécutif. Le service militaire a disparu avec la professionnalisation des armées. L’assimilation des étrangers a cédé la place à « l’intégration des immigrés » : c'est-à-dire au bouleversement de la société française pour qu’elle s’adapte, de gré ou de force, au flot d’immigration réclamé par le patronat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le mot République est le signe de reconnaissance des escrocs de la politique</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les « républicains » autoproclamés et encensés par les médias trahissent en réalité sans vergogne l’héritage dont ils se réclament bruyamment. Ce sont en d’autres termes des <em>escrocs.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le bicentenaire de la révolution française en 1989 permet de dater avec précision ce tournant du « républicanisme » new-look – version Jean-Paul Goude - en cosmopolitisme de plus en plus affirmé, au service des intérêts et appétits croissants de la nouvelle oligarchie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>La liberté ?</em> Mais les partis « républicains » ont adopté des législations répressives et de plus en plus intrusives dans l’existence de chacun. Les lois mémorielles mettent en tutelle la liberté de recherche historique. Les lois « antiracistes » et « anti-phobies » s’attaquent en permanence à la liberté d’expression. Les « républicains » bradent en outre la souveraineté du peuple qui seule peut fonder sa liberté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>L’égalité ?</em> Mais ils la bafouent chaque jour en mettant en place un droit inégal au profit de leurs clientèles minoritaires. Et l’oligarchie s’isole de plus en plus du reste de la nation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>La fraternité ?</em> Mais ils organisent la préférence étrangère, détruisent la citoyenneté et sèment la haine politique et sociale en diabolisant l’opinion majoritaire et en réduisant l’être à l’avoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et où sont <em>les incorruptibles</em> de nos jours ? Du côté de ces « républicains », qui sont de toutes les « affaires », ou justement du côté de ceux qu’ils diabolisent ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le retour du Directoire</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le mot République est désormais frelaté. Il sert d’emballage politiquement correct, à la potion que le système nous inflige, car celle ci a très mauvais goût pour le plus grand nombre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">A cette « République » usée et corrompue, il est maintenant plus fructueux d’opposer d’autres principes fondateurs : la souveraineté du peuple, la primauté des législateurs sur les juges, la démocratie directe, la préférence nationale, le rétablissement des libertés individuelles et de l’égalité des droits entre les citoyens, le respect des frontières et de la souveraineté des Etats, le respect de l’identité des peuples. Car c’est dans ces principes que réside l’universalisme de demain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’oligarchie est « républicaine » comme les régimes communistes s’appelaient « démocraties populaires » !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais nous vivons aujourd’hui sous la domination des républicains du Directoire. Le Directoire fut la période de décadence finale de la première République qui avait versé dans l’affairisme, la corruption politique et le mépris cynique du peuple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le Directoire n’a duré que 4 ans : le peuple, conduit par les héros, a fini par jeter dehors ces Incroyables et ces Merveilleuses qui tenaient le haut du pavé en parlant une langue incompréhensible. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Avis aux oligarques « républicains » !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Michel Geoffroy</strong> (<em>Polémia</em>, 19 avril 2012)</span></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes snipers de la semaine... (40)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-04-01:46602502012-04-01T16:39:00+02:002012-04-01T16:39:00+02:00 Au sommaire cette semaine : - sur L'arène nue , son blog, Coralie...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3514449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/2687802841.jpg" alt="Rob Roy.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire cette semaine :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur <em>L'arène nue</em>, son blog,<strong> Coralie Delaume</strong> dézingue la novlangue administrative...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.marianne2.fr/l-arene-nue/Modernisation-de-l-administration-vive-le-novlangue-du-progres-_a20.html"> <strong>Modernisation de l'administration : vive la novlangue du progrès !</strong></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3514527" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/330245498.png" alt="Consultant-en-conduite-du-changement.png" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur <em>Acrimed</em>, <strong>Laurent Dauré</strong> flingue les médias qui encensent Xavier Niel, le capitaliste cool...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.acrimed.org/article3795.html"><strong>Xavier Niel, le capitalisme cool à l'assaut des médias</strong></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3514533" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/156919483.jpg" alt="Xavier Niel free.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p></blockquote><p style="text-align: center;"> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.html« The Artist ! » : la nouvelle superproduction électorale...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-03-09:46260132012-03-09T10:25:00+01:002012-03-09T10:25:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de Michel Geoffroy ,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de <strong>Michel Geoffroy</strong>, cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/index.php"><em>Polémia</em></a> et consacré à l'artiste comique qui anime nos soirées électorales...</span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3472300" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/1982408545.jpg" alt="Sarkozy_the_artist_2012.jpg" width="447" height="349" /></p><p> </p><blockquote><p><strong><span style="font-size: medium;">« The Artist ! » : la nouvelle superproduction électorale</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il faut lui reconnaître un talent certain. Il sait y faire avec le public et les caméras. Il sait jouer les nominés, dans son costume sombre et élégant, sous les flashs et les projecteurs de la scène médiatique. Car, malgré sa petite taille, Nicolas est un excellent acteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Un excellent acteur </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Déjà avant 2007 il avait très bien réussi dans le rôle de M. Sécurité, celui qui voulait nettoyer les banlieues au kärcher. Un bon western, dans le genre <em>Justicier dans la ville</em> avec Charles Bronson, qui l’avait mis en valeur auprès des spectateurs âgés, qui ne vivaient pas en banlieue justement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En 2007, ensuite, sa performance fut inespérée : il réussit à faire croire à une partie de la droite qu’il était son candidat et qu’il allait rompre avec l’immobilisme chiraquien : pensez donc, il avait employé le mot « identité nationale » !</span><br /><span style="font-size: small;"> Mais il faut reconnaître aussi que les acteurs concurrents n’étaient pas à la hauteur et que la pauvre Ségolène, qui s’empêtrait dans le nombre de sous-marins nucléaires, faisait piètre figure face à l’homme de « la rupture ». Il fut donc nominé en 2007. </span><br /><span style="font-size: small;"> Il joua ensuite pendant 5 ans l’hyper-président à l’Elysée. Ce fut son premier contre-emploi : il continuait de jouer les aspirants jeunes-premiers alors qu’il était dans le rôle du patriarche. On le voyait partout, à la différence des résultats. Ce fut un bide et il commença de lasser le public, qui se mit à rêver à de nouveaux visages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais voilà que, loin de se retirer, Nicolas candidate en 2012 pour de nouveaux oscars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Quel comédien ! </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour ce faire Nicolas a renouvelé sa garde-robe et son look.</span><br /><span style="font-size: small;"> Ainsi il a redécouvert le peuple français à l’issue de son premier mandat. Le faubourg Saint-Honoré fut son chemin de Damas, en quelque sorte.</span><br /><span style="font-size: small;"> On le voit aujourd’hui faire les sorties d’usine et se promener dans les rues, pour parler avec les passants. Quel charmeur !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Finis la « discrimination positive » et son souhait d’une « France d’après » où l’expression Français de souche aurait « disparu ». Non : ce qui l’intéresse, c’est la France de maintenant, et plus exactement celle qui va voter le mois prochain.</span><br /><span style="font-size: small;"> Il aime tant le peuple qu’il lui promet beaucoup de référendums sur tous les sujets. Tiens ! Il propose même un référendum sur les chômeurs. C’est vrai que personne n’y avait pensé !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et puis, quelle conversion de la part de celui qui, sous la forme du pacte de Lisbonne, a imposé aux Français un traité qu’ils avaient pourtant refusé d’approuver par référendum ! Saint Nicolas se fait l’apôtre du référendum ! Quel comédien !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Un acteur qui nous aime </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est que Nicolas a une qualité essentielle pour un acteur : il sait s’adapter à son rôle, à son public comme aux circonstances. On appelle cela « pragmatisme » en novlangue. En français on dirait plus trivialement que c’est un bon baratineur. Il sait nous dire tout et son contraire, avec sa belle voix : car il nous aime tant, nous autres les Français, qu’on voit bien qu’il cherche avant tout à nous faire plaisir. En tout cas, le temps de la campagne électorale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il n’est pas du tout le président des riches. Il regrette, bien sûr, son dîner de victoire au Fouquet’s. Car il se soucie de la France qui souffre. C’est pourquoi il nous promet une « France forte ». Il veut aussi sauver notre modèle social : nos économies, notre sécurité sociale et nos retraites. Et, bien sûr, aussi, l’avenir de nos enfants. Ce n’est plus un candidat c’est un saint-bernard : il ne lui manque plus que le petit tonneau de rhum autour du cou.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On finirait par oublier qu’il est au pouvoir depuis des années et que, si la France est faible, c’est sans doute aussi à cause de lui. Quel talent ! </span><br /><span style="font-size: small;"> Mais en campagne, Nicolas est dans son élément : il saisit le micro et ne le lâche plus. Le ministère de la parole, c’est son truc : il excelle dans le rôle de « crooner ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>De très bons partenaires </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il faut dire que dans cette superproduction électorale permanente, il a toujours eu d’excellents partenaires. Il dispose aussi des meilleurs producteurs d’effets spéciaux médiatiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Des vedettes internationales comme Mme Angela ou Mister Obama lui donnent très bien la réplique : on finirait par croire qu’ils ont fréquenté la même école d’art dramatique ! </span><br /><span style="font-size: small;"> On voit sur tous les écrans le couple Angela et Nicolas déjouer tous les périls pour sauver en permanence l’euro menacé par les terribles Grecs. Mieux qu’<em>Indiana Jones</em> !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et puis il a aussi de très bons partenaires français. </span><br /><span style="font-size: small;"> Comme Claude Guéant, par exemple, qui a succédé à Brice Hortefeux dans le rôle du méchant ténébreux : il dit plein de vilaines paroles pour complaire aux électeurs du Front national et exciter la gauche. Ou comme Nathalie, son porte-parole de campagne qui, elle, dit plein de mal de ces mêmes électeurs pour s’attirer les bonnes grâces des centristes ; elle est très bien aussi dans son rôle de la jeune ingénue qui ne connaît pas le prix du ticket de métro, la pauvre. Pas mal aussi, ce François Fillon, un excellent acteur du cinéma muet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Mais où est donc le public ? </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pourtant cette année, le public semble bouder ce remake de 2007. Un remake où François a pris la place de Ségolène : c’est en effet nettement moins drôle que la première fois, même si Mélanchon fait quelques apparitions communistes burlesques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans cette nouvelle version du film électoral, la gauche fait, certes, des efforts pathétiques pour donner la réplique à Nicolas : pas un jour où elle n’annonce un nouvel impôt ou de nouvelles dépenses publiques ! Mais le scénario, pesant, est mal emmené et les spectateurs somnolent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Malgré la débauche publicitaire, dans les entrées, l’artiste Nicolas ne fait toujours pas recette.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les spectateurs français s’ennuient : ils espéraient <em>Les Visiteurs III</em> ou bien encore <em>Bienvenue chez les Ch’tis II</em> : on leur sert un pesant <em>Titanic II</em>, sur fond de crise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ils connaissent d’avance la fin du film et en particulier qui va payer au bout. Cela ne les fait pas rire du tout et beaucoup, n’en doutons pas, partiront dès l’entracte.</span></p><p><span style="font-size: small;"><strong>Michel Geoffroy</strong> (<em>Polémia</em>, 2 mars 2012)</span></p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlO Guia de George Orwell para as Notíciastag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-01-14:43968972012-01-14T00:05:00+01:002012-01-14T00:05:00+01:00 O Guia de George Orwell para as Notícias Por: Dan Canuckista...
<h2 class="date-header"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">O Guia de George Orwell para as Notícias</span></h2><div class="date-posts"><div class="post-outer"><div class="post hentry"> </div><div id="post-body-3243330524450371876" class="post-body entry-content" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"> Por: Dan Canuckista</span></div></div><div class="post-body entry-content" style="text-align: left;"> </div><div class="post-body entry-content" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://yrminsul.blogspot.com/</span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A corrente principal da mídia Ocidental falsifica as notícias, recorrendo à eufemismos, meias-verdades e mentiras no melhor (pior) estilo do romance 1984, de George Orwell. Nós todos vivemos no falso mundo da “Novilíngua”* usada pela Elite Global para controlar as nossas mentes [...]</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-gXQzn-DS1oU/TwMDFu85cgI/AAAAAAAAAyg/cUhet7RgebU/s1600/orwells-guide-news-george-n.jpg"><span style="color: #c0c0c0;"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5693397750964122114" style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 370px; height: 277px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-gXQzn-DS1oU/TwMDFu85cgI/AAAAAAAAAyg/cUhet7RgebU/s400/orwells-guide-news-george-n.jpg" alt="" border="0" /></span></a></span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">O Guia dos Sete Passos para a Destruição de um País, pela Mídia Principal</span></strong><br /><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">1. Eles começam por a se focar em um país pronto para uma “Mudança de Regime”, e o rotulam de “estado desonesto”; então...</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">2. Eles armam, treinam e financiam grupos terroristas locais, através da CIA, MI6, Mossad, Al-Qaeda (uma operação da CIA), cartéis de drogas (frequentemente, operações da CIA) e os chamam de “lutadores pela liberdade”; então...</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">3. Encenam Resoluções do Conselho de Segurança da ONU e chovem morte e destruição sob milhões de civis, eles chamam de “Sanções da ONU para proteger os civis”, então...</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">4. Eles espalham escandalosas mentiras através de suas “salas de imprensa” e jornalistas comprados, e chamam de “a preocupação da comunidade internacional expressada por porta-vozes e analistas de prestígio...”; então...</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">5. Eles bombardeam, invadem e começam a controlar o país alvo e chamam de “libertação”; então...</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">6. Enquanto o país alvo cai totalmente sob seu controle, eles impõem “o tipo de democracia que nós queremos ver” (como disse Hillary Clinton antes de visitar o Egito e a Tunísia em 10 de Março de 2011), até que finalmente...</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">7. Eles roubam as apetitosas reservas petrolíferas, minerais e agriculturais e as entregam para as corporações da Elite Global, e impõem dívidas desnecessárias de bancos privados e chamam de “investimento estrangeiro e reconstrução”.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Suas palavras-chave são: Força e Hipocrisia, que eles têm usado continuamente para destruir países inteiros, sempre em nome da “liberdade”, “democracia”, “paz” e “direitos-humanos”. A mai severa força e violência é usada para conquistar seus fins e objetivos.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">* * *</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">* Novilíngua ou Novafala é um idioma fictício criado pelo governo hiperautoritário na obra literária 1984, de George Orwell. A novilíngua era desenvolvida não pela criação de novas palavras, mas pela "condensação" e "remoção" delas ou de alguns de seus sentidos, com o objetivo de restringir o escopo do pensamento. Uma vez que as pessoas não pudessem se referir a algo, isso passa a não existir. Assim, por meio do controle sobre a linguagem, o governo seria capaz de controlar o pensamento das pessoas, impedindo que ideias indesejáveis viessem a surgir. [NdT: Soa impressionantemente verdadeiro, não?]</span></strong><br /><br /><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Fonte: http://americanfront.info/2011/12/02/george-orwells-guide-to-the-news/</span></strong></span><br /><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Tradução: Yrminsul </span></strong></span></div></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes snipers de la semaine... (34)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-12-18:40221172011-12-18T16:28:00+01:002011-12-18T16:28:00+01:00 Au sommaire cette semaine : - sur Causeur , Jérôme Leroy dézingue...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3345462" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3040795748.jpg" alt="Robin-Hood-Errol-Flynn.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire cette semaine :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur <em>Causeur</em>, <strong>Jérôme Leroy</strong> dézingue la novlangue néo-française et ses serviteurs...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.causeur.fr/l%E2%80%99etranger-dans-sa-langue-natale,14023"> <strong>L'étranger dans sa langue natale</strong></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3345507" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3126893323.jpg" alt="SMS.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur <em>Acrimed</em>, <strong>Mathias Raymond</strong> flingue les éditocrates, propagandistes de la pensée unique...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.acrimed.org/article3729.html"><strong>Les éditocrates sonnent le clairon de la rigueur</strong></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3345565" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/3578185961.jpg" alt="éditocrates 21.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNovlangue médiatique : « Islamistes modérés » et « populistes extrémistes »tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-12-06:38936112011-12-06T00:05:00+01:002011-12-06T00:05:00+01:00 Novlangue médiatique : « Islamistes modérés » et « populistes...
<h3 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Novlangue médiatique : </span></h3><h3 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">« Islamistes modérés » </span></h3><h3 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">et « populistes extrémistes »</span></h3><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">Andrea MASSARI</span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.polemia.com/</span></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nouveau pouvoir libyen sous influence islamiste, succès électoral d’Ennhada, le parti islamiste tunisien, victoire électorale des islamistes du Parti de la justice et du droit au Maroc, Frères musulmans en position de force en Egypte : le message des « révolutions arabes » est clair. Les régimes laïcs et autoritaires, fruits du nationalisme arabe issu de l’Occident et enfants tardifs du kémalisme, ne cèdent pas la place à des démocrates libéraux mais à des islamistes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les médias de la superclasse mondiale qui avaient salué, début 2011, les « révolutions arabes » se tranquillisent néanmoins fin 2011, en parlant « d’islamistes modérés ». Une manière de se rasséréner, tout en continuant à rassurer la population française confrontée à une poussée de l’Islam sur son propre territoire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> « Islamiste modéré », un mot vide de sens </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pourtant ce terme d’islamiste modéré est vide de sens : les islamistes en question ne sont ni « extrémistes » ni « modérés » ; ce sont tout simplement des musulmans qui se réfèrent à l’islam comme guide de l’action politique. Dans le Dictionnaire historique de l’islam, paru aux PUF en 1996, Dominique et Jeanne Sourdel, professeurs émérites, écrivent : « L’islamisme est actuellement une tendance qui consiste à exiger l’application stricte des préceptes de la loi religieuse ou chari’a. » (…) Les islamistes prônent le jihad, d’une part dans leur propre pays contre les « mauvais » musulmans et les gouvernants corrompus de manière à instaurer si besoin est un Etat purement islamique, d’autre part, de façon plus générale, contre les valeurs séculières qui dominent le monde non musulman. » Attitude non dénuée de cohérence puisque l’islam est une totalité qui ne distingue pas le domaine de Dieu de celui de César.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« Modérés » ou non, les islamistes tunisiens, libyens, marocains et égyptiens ont tous pour projet d’islamiser la société, ce qui implique :</span></strong></p><ul style="text-align: left;"><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- de rapprocher le droit local des préceptes de la chari’a ;</span></strong></li><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- d’en revenir à une conception soumise et minorée de la femme, dont le voile islamique est le symbole visible ;</span></strong></li><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- de marginaliser, sinon d’éliminer, les minorités chrétiennes catholiques, coptes ou évangélistes.</span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Toutes choses que font d’ailleurs, tranquillement mais fermement, les « islamistes modérés » de l’AKP turque qui sert de modèle.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Là encore il n’y a pas lieu d’être surpris : dans leurs réactions au modèle occidental, les peuples musulmans se retournent vers leurs racines. Quoi de plus normal ? D’autant que l’islam n’est pas seulement une religion, c’est aussi, c’est surtout une civilisation.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Confondre « modération politique » et « libéralisme économique » : une imposture </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Confondre « modération politique » et « libéralisme économique » est une imposture : un fait que les oligarchies occidentales sont incapables de comprendre. D’où l’usage du mot « modéré » qui sert de cache-sexe à une réalité qui sinon les révulserait. Sur le site <a href="http://oumma.com/_Mohamed-Tahar-Bensaada_"><span style="color: #c0c0c0;">Oummah.com Mohamed Tahar Bensaada</span></a> propose une explication complémentaire : selon <em>Le Monde</em>, « Ils (les islamistes) n’ont pas de doctrine économique précise - et sont souvent, en la matière, très libéraux ». Et le commentateur d’Oummah d’ironiser ainsi : « Le terme magique est lancé : “libéraux” ! C’est donc cela qui explique que tous les médias sont unanimes à parler de la victoire des “islamistes modérés” ? Les termes <em>“modérés” </em>et <em>“libéraux” </em>sont donc devenus synonymes dans le nouveau dictionnaire de la science politique française et on ne le savait pas ? ». Et l’analyste musulman de poursuivre : « L’imposture intellectuelle est plus grave. D’abord, on fait preuve de légèreté en cherchant à confondre <em>“modération politique”</em> et <em>“libéralisme économique”</em> (…) Ensuite, la “modération” et le “libéralisme” encensés le sont en fait pour des raisons que généralement les éditorialistes ne divulguent pas et qu’il faut aller rechercher entre les lignes. Le “libéralisme” qui vaut aux “islamistes” la sympathie relative des médias et des intellocrates occidentaux signifie que ces derniers ont montré patte blanche et qu’ils ne vont pas tomber dans le “protectionnisme” et le “nationalisme économique” synonymes d’une tentative de renégociation des rapports de dépendance qui lient leurs pays aux centres du capitalisme mondial ! »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> « Populiste extrémiste » : un terme disqualifiant </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les médias de la superclasse mondiale gardent leurs réserves de répulsion aux « populistes » : ces mouvements qui partout en Europe sont à l’écoute des peuples, ce qui les conduit :</span></strong></p><ul style="text-align: left;"><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- à s’opposer à la poursuite de l’immigration de peuplement que les nations européennes subissent ;</span></strong></li><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- à refuser l’implantation de coutumes étrangères contraires à leurs règles d’urbanisme (mosquées avec minarets) ou leurs modes de vie (voile islamique, abattage hallal, hallalisation des cantines et des restaurants, invasion des préceptes religieux à l’école, à l’hôpital, dans l’entreprise) ;</span></strong></li><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- à réaffirmer leur identité européenne et chrétienne ;</span></strong></li><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- à refuser que les valeurs issues de leurs traditions soient placées sur le même plan que celles de religions étrangères ;</span></strong></li><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- à défendre la séparation du spirituel et du temporel et la laïcité ;</span></strong></li><li style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- à remettre en cause le libréchangisme mondial.</span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Populistes européens et islamistes du Maghreb et du Machrek ont néanmoins un point commun : les uns et les autres s’inscrivent dans une démarche identitaire. Ils veulent que leurs peuples restent ou redeviennent eux-mêmes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De ce point de vue-là, les uns et les autres s’opposent à la marche triomphale du mondialisme. Car ils rétablissent, sinon des frontières physiques, du moins des frontières mentales et psychologiques.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il est donc naturel que les médias de la superclasse mondiale s’opposent aux populistes européens en les qualifiant « d’extrémistes » pour mieux les disqualifier. Il l’est moins qu’ils baptisent « modérés » les islamistes qui prennent le pouvoir au sud de la Méditerranée et dans les banlieues européennes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le formatage de l’opinion par les médias de la superclasse mondiale</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Utiliser les termes « extrémistes » et « modérés » pour définir une idéologie politique est d’ailleurs stupide. La modération, l’extrémisme ou la radicalité ne sont pas en soi des idéologies, ce sont des attitudes, des comportements qui dépendent des personnalités et des circonstances.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cette confusion des termes et des analyses s’explique : les médias de la superclasse mondiale ne cherchent pas à éclairer l’opinion, ils cherchent à la formater ; les médias de la superclasse mondiale ne sont pas des médias d’information mais des médias de manipulation qui appliquent les commandements du discours dominant : faisant contre mauvaise fortune bon cœur à propos des évolutions au sud de la Méditerranée, ils continent de militer pour des sociétés les plus ouvertes possibles au nord.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Andrea Massari </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> 30/11/2011</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Voir aussi : </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=1166"><span style="color: #c0c0c0;"><em>« Dictionnaire historique de l'islam », par Jeanne et Dominique Sourdel </em></span></a><em><br /> </em><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=3055"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Les 20 Commandements du discours dominant Un nouveau « Novlangue » (mise à jour 1) </em></span></a><em><br /> </em><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=3575"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Réflexions sur les révolutions dans le monde arabe</em></span></a><em>. <br /> </em><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=3515"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Le lotus et le jasmin sont-ils déjà fanés ? </em></span></a><em><br /> </em><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=3473"><span style="color: #c0c0c0;"><em>De la Révolution de jasmin à la révolution islamique ? (Tunisie - 5e vole</em></span></a><em>t) <br /> </em><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=3350"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Oskar Freysinger, éveilleur des peuples européens </em></span></a><em><br /> </em><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=3109"><span style="color: #c0c0c0;"><em>« Des hommes et des dieux » : un film beau et poignant mais lourd d'influence pernicieuse </em></span></a><em><br /> </em><a href="http://www.polemia.com/article.php?id=945"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Ce que nous voile le voile</em></span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Correspondance Polémia – 30/11/2011</span></strong></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlL'Union européenne contre l'Europe !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-11-29:38830712011-11-29T10:15:00+01:002011-11-29T10:15:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d' Andrea Massari cueilli sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'<strong>Andrea Massari</strong> cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a> et consacré à la trahison de l'europe par l'Union européenne... </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3311225" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/178408809.jpg" alt="UE contre Europe.jpg" width="410" height="220" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">L'Union européenne contre L'Europe</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La confusion entre l’Union européenne (institution politico-bureaucratique politiquement correcte) et l’Europe (héritage culturel et mythologique) est un mensonge qui fait beaucoup de mal. Car ce qui va de travers est attribué à l’Europe alors que ce qui est en cause, c’est l’Union européenne et son idéologie néfaste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Destruction des frontières et conflits de frontières </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En fait, la destruction des frontières et la volonté générale de normalisation et de centralisation dressent les Européens les uns contre les autres :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- ce sont l’Irlande et la Pologne qui s’opposent à propos des immigrés polonais en Irlande ; ou la Roumanie qui entre en conflit avec les autres pays à propos des Roms ; </span><br /><span style="font-size: small;">- ce sont l’Italie et la France qui se chamaillent à propos des migrants clandestins de Lampedusa ;</span><br /><span style="font-size: small;">- c’est le Danemark qui se fait gourmander quand il rétablit des contrôles à ses frontières ;</span><br /><span style="font-size: small;">- ce sont les pays du nord qui ne veulent pas payer pour les pays du sud, appelés avec mépris les pays de « Club Méd » ; </span><br /><span style="font-size: small;">- ce sont les pays du sud qui se sentent humiliés par les pays du nord qui veulent racheter leurs îles et leurs côtes ;</span><br /><span style="font-size: small;">- ce sont les petits pays qui regimbent devant les diktats des plus grands.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">« L’Europe c’est la paix » est un slogan qui parle encore aux générations qui ont connu la guerre. Mais dans la réalité d’aujourd’hui, c’est de la novlangue, car l’Union européenne – qui n’est pas l’Europe – est un multiplicateur de conflits entre Européens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>L’euro et le retour de la germanophobie</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’euro a imposé une monnaie unique à des pays qui ne constituaient pas une zone monétaire optimale. L’euro a imposé le même carcan monétaire à des pays de culture économique et monétaire différente. La monnaie commune était une idée heureuse, la monnaie unique une idée dangereuse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Aujourd’hui les craquements de l’euro – sorte de Mark continental – développent l’acrimonie entre Européens. Les Allemands se plaignent de l’irresponsabilité et de la nonchalance de leurs voisins. La France et les pays du sud répondent que le modèle allemand n’est pas généralisable : pour une raison simple, l’Allemagne réalise ses excédents commerciaux non sur le reste du monde (elle a eu, en 2009, 19 milliards de déficit commercial sur la Chine) mais sur les autres pays européens. Si les voisins de l’Allemagne s’alignaient sur le modèle allemand, l’Allemagne plongerait dans la déflation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette analyse objective s’accompagne souvent de commentaires germanophobes : sur le site Atlantico, l’essayiste Jean-Luc Schaffauser, qui se présente comme « Alsacien, Germain et Français », écrit : « Il revient à la France, avec l’appui de l’Espagne et l’Italie, et d’autres pays de l’Europe du Sud, de contenir le démon allemand. A défaut, l’Europe n’aura aucune chance de survie. Nous sommes, en effet, en train d’aller vers une Europe allemande, c’est-à-dire vers plus d’Europe du tout ! L’Allemagne, après avoir détruit deux fois l’Europe, risque fort de la détruire une troisième fois par la guerre des temps modernes, la guerre économique. L’Allemagne a besoin d’une correction ; sa correction, c’est la vérité sur sa politique ! ». « Europe allemande », « démon », « correction » : derrière une analyse économique rationnelle, c’est le retour d’un vocabulaire stigmatisant, culpabilisant et diabolisant, peu propice à l’amitié entre les peuples.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans le même esprit un auteur des <em>Echos</em> avait sérieusement envisagé que l’Allemagne prenne en charge la dette grecque au titre de « réparations » dues pour la Seconde Guerre mondiale pourtant officiellement terminée il y a… deux tiers de siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>La faute de l’Union européenne : ne pas s’être (op)posée face au reste du monde</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’Union européenne a un marché unique et une monnaie unique mais elle n’a pas de politique commerciale face au reste du monde. L’Union européenne est la zone économique la plus ouverte du monde ; son déficit commercial n’est pas dû à ses faiblesses économiques mais à ses faiblesses politiques. Son tort est d’accepter le dumping social et environnemental des pays émergents ; son tort est d’accepter les pratiques commerciales déloyales de ses principaux concurrents ; son tort est d’accepter sans réagir la politique mercantiliste de la Chine qui impose un yuan sous-évalué tout en exigeant des exportateurs européens qu’ils transfèrent leur technologie et abandonnent, de facto, leurs droits de propriété intellectuelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’Union européenne a une monnaie unique mais elle n’a pas de politique financière commune. Elle se trouve donc exposée aux pratiques prédatrices de la finance anglo-saxonne. Les déficits budgétaires américains et britanniques sont supérieurs à ceux de l’Italie et de la France ; leur endettement public et privé est aussi supérieur : pourtant la spéculation (« les marchés ») s’attaque à l’Italie et à la France, non, pour le moment du moins, aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. La raison en est simple : les banques centrales anglo-saxonnes rachètent la dette des Etats anglo-saxons ; la Banque centrale européenne ne rachète pas (elle n’en a d’ailleurs pas le droit) les dettes des Etats européens. Résultat : la masse monétaire créée par les Anglo-Saxons est disponible pour spéculer sur les dettes européennes. Inspiré par l’Allemagne, le modèle monétaire de la BCE est sans doute vertueux mais il n’est pas tenable dans un monde complètement ouvert. L’Union européenne devra choisir : réglementer et protéger son marché financier ou faire, comme les autres, fonctionner la planche à billets.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’Union européenne cherche à construire un gouvernement économique commun mais les personnalités mises en avant appartiennent toutes à la superclasse mondiale : le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, est un homme du Bilderberg et de la Trilatérale ; comme l’est Mario Monti, le nouveau premier ministre italien, par ailleurs ancien de Goldman Sachs ; tout comme Mario Draghi, le nouveau président de la BCE. Ce qu’on appelle la « gouvernance européenne » est de fait au service de la finance mondialisée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>L’Europe, une figure singulière face aux trois impérialismes : américain, musulman, chinois </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les peuples et les nations européennes sont en train de reprendre leurs chicaneries.</span><br /><span style="font-size: small;">Pour deux raisons :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- l’Union européenne veut leur imposer des règles communes qui ne leur conviennent pas ; </span><br /><span style="font-size: small;">- et dans le même temps l’Union européenne les livre pieds et poings liés à trois impérialismes :</span></p><ul><li><span style="font-size: small;">l’impérialisme financier des Etats-Unis et de la superclasse mondiale ;</span></li><li><span style="font-size: small;">l’impérialisme commercial des Chinois ;</span></li><li><span style="font-size: small;">l’impérialisme migratoire et civilisationnel des musulmans.</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En face de cela, l’Europe ne peut survivre qu’en retrouvant le sens de son identité, de ses frontières et de ses intérêts. L’Europe a des concurrents, des adversaires, des prédateurs et même des ennemis. Son problème c’est que l’Union européenne ne veut pas en tenir compte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Andrea Massari</strong> (<em>Polémia</em>, 24 novembre 2011)</span></p></blockquote>
Philippe Landeuxhttp://philippelandeux.hautetfort.com/about.htmlLA NOVLANGUE illustréetag:philippelandeux.hautetfort.com,2011-11-25:38816572011-11-25T01:40:00+01:002011-11-25T01:40:00+01:00 Exemple de novlangue : = Chevaux (jouant du piano) Novlangue...
<p><span style="font-size: medium;">Exemple de novlangue :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3309733" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://philippelandeux.hautetfort.com/media/00/02/1046377572.jpeg" alt="Mouton.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>= Chevaux</strong></span> (jouant du piano)</p><p><span style="font-size: medium;">Novlangue usuelle :</span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-3309739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://philippelandeux.hautetfort.com/media/00/02/2543818017.2.jpeg" alt="Braquage.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>= victime </strong><span style="font-size: small;">(à gauche)</span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3309735" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://philippelandeux.hautetfort.com/media/01/00/690957683.jpg" alt="Français 2.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">= Français</span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3309741" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://philippelandeux.hautetfort.com/media/02/01/2339155193.jpeg" alt="Equipe de France de foot 3.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">= Equipe de France de football</span></strong></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3309742" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://philippelandeux.hautetfort.com/media/01/02/3791130163.jpeg" alt="Français raciste.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>= Raciste</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3309743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://philippelandeux.hautetfort.com/media/00/01/1499105529.jpeg" alt="Sarkozy NYPD.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>= Président de la République française</strong></span> <span style="font-size: small;">(à gauche)</span></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlIl n’y a pas d’ ”islamophobie” en Francetag:verslarevolution.hautetfort.com,2010-12-11:30233252010-12-11T17:57:00+01:002010-12-11T17:57:00+01:00 Musulmans en prière, rue Myrha, Paris 18e A l'heure où,...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/priere_rue_myrha.jpg" alt="priere_rue_myrha.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><strong>Musulmans en prière, rue Myrha, Paris 18e</strong></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">A l'heure où, envahis par environ 15 millions d'immigrés extra-européens, dont une bonne part de Musulmans, certains Français de souche, mais aussi certains sous-marins politiques et médiatiques intéressés comme <a href="http://www.les4verites.com/La-burqa-qui-cache-l-islam-2970.html" target="_blank">Guy Millière</a> ou <a href="http://www.fdesouche.com/120003-caroline-fourest-contre-les-prieres-musulmanes-rue-myrha" target="_blank">Caroline Fourest</a>, s'étonnent et s'indignent de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Niqab" target="_blank">moeurs vestimentaires peu compatibles avec notre culture</a>, de la construction de mosquées sur notre sol (essayez donc de construire une église en Algérie...) ou encore de <a href="http://www.fdesouche.com/156985-rue-myrha-les-prieres-continuent-et-les-haut-parleurs-sont-desormais-a-plein-volume" target="_blank">prières publiques dans la rue</a>, d'autres leur reprochent leur "islamophobie", maladie honteuse de l'intolérance franchouillarde dont seuls peuvent évidemment être porteurs des ploucs à l'esprit étroit, sinon de méchants <a href="http://www.leparisien.fr/lyon-69000/marine-le-pen-sort-l-oriflamme-fasciste-selon-des-responsables-ps-11-12-2010-1187348.php" target="_blank">nostalgiques du fascisme</a>, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Petite mise au point.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">D’abord, « phobie » est <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Phobie" target="_blank">un terme issu de la psychiatrie</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Or, les Français ne sont pas, par nature, des malades mentaux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Autre définition, très moderne, du terme "phobie" : "<em>désigne aussi dans le langage courant un sentiment individuel ou collectif allant de la détestation à la haine accompagné d’une attitude hostile, de rejet et de crainte vis-à-vis d’une catégorie de personnes, ou parfois d’une activité ou d’un phénomène</em>" (même lien Wikipédia).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Existe-t-il couramment, en France, un tel sentiment, une telle attitude, vis-à-vis de l’Islam et des Musulmans ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Non plus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais dans la grande forgerie de mots de l’usine Novlangue, grouillent des foules de parasites, spécialistes de l’amalgame et de la culpabilisation (partis politiques, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_contre_le_racisme_et_pour_l%27amiti%C3%A9_entre_les_peuples" target="_blank">MRAP</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/SOS_Racisme" target="_blank">SOS Racisme</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Haute_Autorit%C3%A9_de_lutte_contre_les_discriminations_et_pour_l%27%C3%A9galit%C3%A9" target="_blank">HALDE</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_fran%C3%A7aise_pour_la_d%C3%A9fense_des_droits_de_l%27homme_et_du_citoyen" target="_blank">LDH</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27information_et_de_soutien_des_immigr%C3%A9s" target="_blank">GISTI</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_au_logement_%28association%29" target="_blank">DAL</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_%C3%A9ducation_sans_fronti%C3%A8res" target="_blank">RESF</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimade" target="_blank">CIMADE</a>, etc., intellectuels et journalistes de tout poil, grands patrons ou ex-grands patrons comme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Schweitzer_%28haut_fonctionnaire%29" target="_blank">Louis Schweitzer</a> et <a href="http://www.charte-diversite.com/charte-diversite-la-charte.php" target="_blank">Claude Bébéar</a>, etc., ectoplasmes divers et variés comme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_repr%C3%A9sentatif_des_associations_noires_de_France" target="_blank">CRAN</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Indig%C3%A8nes_de_la_R%C3%A9publique" target="_blank">PIR</a>, etc. - vous remarquerez la présence insistante des "etc." : on ne compte plus les traîtres...) ; parasites, qui n’ont de cesse d’inventer des formules et des concepts mensongers, comme vache qui pisse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Martelées par les médias du système, ces âneries que tout le monde reprend, sans y avoir réfléchi et sans s’en soucier plus que cela, puisque personne ne se sent concerné (et pour cause !), finissent par former une brume, un décor, une espèce de fond sonore où la fiction finirait presque par supplanter la réalité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Certes, l’Islam n’a rien à faire chez nous, c’est une évidence culturelle et historique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Sauf, au pays de la laïcité et de la liberté de conscience (en théorie), s’il reste dans la sphère privée, sans mosquées, sans signes vestimentaires et comportementaux (ce qui paraîtrait quasiment impossible à bien des Musulmans).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il n’en est pas moins vrai qu’avoir une vision monolithique de l’Islam, comme croire que nous pourrions "récupérer" le terme "islamophobie", forgé par nos ennemis, afin de nous en servir comme d’un repoussoir contre l'invasion, seraient deux erreurs profondes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L’Islam est un intrus sur notre sol, certes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais contrairement aux fantasmes de certains, hors de quelques cercles marginaux, il n’a ni choisi d’y venir, ni ne planifie une conquête.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il accompagne simplement la part musulmane d’une immigration extra-européenne voulue par ceux qui y ont économiquement intérêt, notamment pour faire baisser les salaires, détruire nos identités ethniques et culturelles, saper toute chance de révolte ; en un mot, nous dissoudre dans le melting-pot mondialiste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ne nous laissons pas abuser par <a href="http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=1199&var_recherche=intifada" target="_blank">la propagande</a> soigneusement entretenue par de faux amis, comme <a href="http://www.guymilliere.com/" target="_blank">les néoconservateurs</a> et les <a href="http://nuevomundo.revues.org/6183" target="_blank">néolibéraux</a> américains : ceux qui jouent les va-t-en-guerre anti-musulmans à la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bat_Ye%27or" target="_blank">Bat Ye'or</a> (<a href="http://www.laviedesidees.fr/spip.php?page=print&id_article=104" target="_blank">"Eurabia" et blablabla…</a>) et nous appellent à soutenir telle ou telle cause contre les "islamistes" qu’ils voient partout, sont les mêmes qui copinent avec les monarchies fondamentalistes du Golfe, qui ont bombardé la Serbie chrétienne pour les Albanais musulmans du Kosovo, qui ont réduit l’Irak laïc à l’état de poudrière, qui détruisent l’Afghanistan et devront l’abandonner aux "Talibans", qui poussent à l’entrée de la Turquie dans l’UE, qui trouvent normal le voile islamique en Europe, qui menacent de déchaîner le feu nucléaire sur l’Iran qui ne détient pas la bombe…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pendant que le gouvernement Sarkozy faisait voter <a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000022911670&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id" target="_blank">une loi (inapplicable) contre "<em>la dissimulation du visage dans l'espace public</em>"</a>, l'immigration a-t-elle diminué ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le pouvoir a beau jeu de surfer sur l’indignation du quidam, au spectacle d’une bâche ambulante croisée sur le trottoir.</span><br /> <br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Peut-être même Talonnette 1er compte-t-il ramener vers l’UMP une partie de l’électorat frontiste, déçu par trois années et demie de promesses trahies, en nous refaisant <a href="http://www.dailymotion.com/video/xo44a_sarkozy-et-le-nettoyage-au-karcher_people" target="_blank">le coup du "<em>kärcher</em>"</a>.</span><br /> <br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Quoi qu’il en soit, ne soyons pas dupes de la manoeuvre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il ne s’agit pas de nier l'existence d'islamistes radicaux (souvent utilisés, d'ailleurs, <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2010/10/28/quand-zbigniew-brzezinski-reconnaissait-qu-il-n-y-a-pas-d-is.html" target="_blank">pour faire croire à l'existence d'Al Qaïda</a>), ni de laisser l’Islam devenir hégémonique chez nous, ni de ne pas tout faire pour parvenir à la réémigration de la plupart des allogènes, attirés ici par <a href="http://fortune.fdesouche.com/11746-crise-et-mutation-suite-et-fin" target="_blank">le mirage consumériste occidental</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais en nous en prenant principalement à l’Islam, ou aux immigrés, nous tomberions dans le panneau de conflits souhaités par <a href="http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=215:le-travail-rend-libre-&catid=45:politique&Itemid=54" target="_blank">ceux qui tirent les ficelles</a> pour, sinon nous neutraliser, du moins nous égarer.</span></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlRelativement...tag:theatrummundi.hautetfort.com,2010-09-09:28922582010-09-09T23:39:00+02:002010-09-09T23:39:00+02:00 ...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: Times New Roman;">Chaque jour, d’un même geste, une société relativiste emploie, consomme et détruit un nombre immodéré de superlatifs. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlVisilisation, nolphabet?tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2010-08-03:28483292010-08-03T14:09:00+02:002010-08-03T14:09:00+02:00 Erreur d'affichage dans le métro en mars 2008 ; cela devait...
<div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/422193278.jpg" target="_blank"><img id="media-2585302" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/1114269016.jpg" alt="Erreur d'affichage, métro parisien, mars 2008, ph. Bruno Montpied.jpg" width="476" height="344" name="media-2585302" /></a></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Erreur d'affichage dans le métro en mars 2008 ; cela devait annoncer au départ une exposition sur les Phéniciens à l'Institut du Monde Arabe, à l'arrivée, il n'est plus question de civilisation, ni d'alphabet ; est-ce cela la novlangue?</span></div> <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/290843069.jpg" target="_blank"></a></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlTout se barre en sucette !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-07-12:28231092010-07-12T17:22:00+02:002010-07-12T17:22:00+02:00 Tout fout le camp en France ?... Flash nous dit pourquoi dans son...
<p> Tout fout le camp en France ?... Flash nous dit pourquoi dans son numéro 43, que vous pouvez vous procurer <a href="http://www.flashmagazine.fr/">ici</a>.</p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2553355" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/1171480151.jpg" alt="Flash 43.jpg" /></div> <blockquote> <div style="text-align: justify;"> <p>SOMMAIRE</p> <p><strong>Tout se barre en sucette !</strong></p> <p>• Nicolas Gauthier condamne ces voyous au sommet de l’État. • Novlangue et politiquement correct, par Topoline. • Claude Camille Cornilleau, traducteur : “L’Académie française est inadaptée à notre époque !” • Entretien exclusif : Frédéric Martel, écrivain et producteur à “France Culture”, analyse les dessous de la culture mondialisée.</p> <p>• Retraites : “Enfumer pour mieux plumer, c’est la technique sarkozyste encore une fois à l’œuvre !”</p> <p>• Sur les traces de George Orwell, Nicolas Bonnal décrypte la prolétarisation de la race blanche.</p> <p>• Les commandos israéliens formés par les fascistes de la République de Salo ! Par Christian Bouchet.</p> <p>• Années de plomb et stratégie de la tension. Ou quand la CIA faisait la loi en Italie…</p> <p>• Les Chinois contre les racailles : tout le monde en a marre ! Reportage dans le 19e arrondissement de Paris</p> <p>• Un G20 inutile de plus. Une troisième phase de la crise se profile sur fond de bruit de bottes en Iran.</p> </div> </blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlCinq cents mots pour la dissidencetag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-06-26:28064902010-06-26T19:26:00+02:002010-06-26T19:26:00+02:00 La Fondation Polémia a publié sur son site, au cours du premier semestre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La Fondation Polémia a publié sur son site, au cours du premier semestre 2010, un <em><strong>Dictionnaire de la réinformation - Cinq cents mots pour la dissidence</strong></em> pour lutter contre la novlangue stérilisante du système. Ce dictionnaire est accessible sur le site, en version complète, <a href="http://www.polemia.com/pdf/DicoTotal.K.pdf">ici</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais une version papier est également disponible et peut être commandé au prix unitaire de 15 euros port compris à :</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: small;">Polémia</span></li><li><span style="font-size: small;">60 ter rue Jean-Jacques Rousseau</span></li><li><span style="font-size: small;">92500 Rueil-Malmaison</span></li></ul><p style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2533405" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/687133814.jpg" alt="réinformation.jpg" name="media-2533405" /></div><blockquote> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Les mots sont des armes.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">La Novlangue orwellienne est, avec la diabolisation des mal pensants, l’arme principale du Système dominant pour stériliser les intelligences et priver les</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">âmes de courage. Polémia y a consacré une première étude.</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Mais en contrepoint de la Novlangue, le franc-parler politique est une arme pour</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">libérer les esprits et leur donner des outils pour mieux comprendre le monde.</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">C’est le but de ce dictionnaire de la réinformation, de ce lexique de la dissidence.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Il ne comprend qu’un peu plus de 400 mots : il ne prétend donc pas à</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">l’exhaustivité ni même à l’impartialité, encore moins à l’unicité de points de vue</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">exprimés : car tout ce qui peut nourrir de forces la dissidence est bienvenu.</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana-Bold,sans-serif; font-size: small;"><strong>Dissidents de toutes sensibilités, unissez-vous !</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Aussi, nul besoin d’être d’accord avec chacune de ces 464 définitions pour</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">participer à la bataille. Il s’agit juste ici pour Polémia d’ouvrir la réflexion et</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">d’inciter chacun à la poursuivre pour ouvrir des brèches dans le mur de</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">l’idéologie unique… avant de le faire tomber !</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: small;">Dans cette première ébauche le lecteur trouvera :</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">- des <span style="font-family: Verdana-Bold,sans-serif;"><strong>mots libérateurs</strong></span>, pour dévoiler ce que le politiquement correct et la</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">censure médiatique veulent cacher ;</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">- des <span style="font-family: Verdana-Bold,sans-serif;"><strong>mots accusateurs</strong></span>, pour comprendre les ressorts du Système mondialiste</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">dominant qui conduit les Européens sur la route de la servitude et de la</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">décadence, afin de mieux le combattre ;</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">- des <span style="font-family: Verdana-Bold,sans-serif;"><strong>mots oubliés</strong></span>, qu’il faut invoquer pour retrouver notre identité et la voie</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">du renouveau de notre civilisation ;</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">- des <span style="font-family: Verdana-Bold,sans-serif;"><strong>mots clés,</strong></span> pour interpréter les réalités et les forces de domination en</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">oeuvre.</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">A chacun de poursuivre ! Car « Chaque Philoctète sait que sans son arc et ses</span> <span style="font-family: Verdana,sans-serif;">flèches Troie ne sera pas conquise ».</span></span></p></blockquote><blockquote><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlImpactéstag:solko.hautetfort.com,2010-05-09:27369612010-05-09T09:38:00+02:002010-05-09T09:38:00+02:00 « Si nous ne stabilisons pas la situation, c'est...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin;"><span style="color: #000000;">« <em><span style="font-family: "Cambria","serif"; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Si nous ne stabilisons pas la situation, c'est l'ensemble des autres places financières dans le monde qui seraient aussi impactées</span></em> »</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin;"><span style="color: #000000;">Nicolas Sarkozy, <span class="txtl130618">à Bruxelles (8 mai 2010)</span></span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2447064" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/2028512745.jpg" alt="dead_confederate_soldier.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin;"><span style="color: #000000;">Ce terme, qui provient de la novlangue de la finance et de la communication, n’est pas recensé dans mon <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Petit Robert</em> (édition de 1992). J’y trouve, en revanche, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">impact</em>, du supin de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">impengere</em>, (heurter) « impactum », qui signifie donc « collision, heurt » et, de manière plus molle, « effet d’une annonce forte, brutale ».</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin;"><span style="color: #000000;">Chaque guerre de l’histoire a créé son vocabulaire. Celle qui se déroule sous nos yeux, qui est d’ordre politico-économique, invente aussi le sien. « Défendre, sauver, gagner » : ça, tout le monde comprend. Sauf qu’aujourd’hui il s’agit de défendre un territoire monétaire (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">la zone euro</em>) qui n’a ni âme ni identité ni histoire, et sur lequel le commun des mortels aura bien du mal à planter et faire pousser le moindre chou.</span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 12pt; mso-ascii-theme-font: major-latin; mso-hansi-theme-font: major-latin;"><span style="color: #000000;">Toutes les rotatives de propagande, celles de droite comme de gauche, vont tourner à plein régime sur le thème « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">il faut sauver l’euro</em> », comme avant quatorze il fallut sauver la patrie. Z’allez voir ça ! Prononcer le moindre mot de travers contre l’euro, cela équivaudra bientôt à dire du mal de la mère patrie en Quatorze, ou de l’immigré du coin dans le conseil d’administration du MRAP. . A chacun son terrorisme : un plan de rigueur en guise de mobilisation générale, et tout le monde au pas…</span></span></p></div>