Last posts on normalie2024-03-29T14:48:17+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/normalie/atom.xmlZedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.html« Le quota de Robert Ménard est dépassé »...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-07-31:47879782012-07-31T12:05:00+02:002012-07-31T12:05:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Francis Richard , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Francis Richard</strong>, cueilli sur le site suisse <em><a href="http://www.lesobservateurs.ch/">Les Observateurs</a></em>, qui revient en détail sur l'"affaire Ménard"... Bienvenue en Normalie !... </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3679011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/407651191.jpg" alt="Robert Ménard.jpg" width="448" height="287" /></p><div class="entry-content"><div class="entry-excerpt"><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">« Le quota de Robert Ménard est dépassé »</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En France, sur 36 000 journalistes professionnels, 2 000 à 3 000 osent se dire de droite. Parmi ces journalistes anormaux – puisqu’ils ne sont pas de gauche –, une poignée, qui ne se compte pas sur les doigts des deux mains, fait parler d’elle plus que de raison. Ce qui est proprement intolérable et ne sera donc plus toléré en Normalie, ce nouveau régime inauguré par le camarade-président Hollande.</span></p></blockquote></div><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces quelques suspects, à qui il convient de clouer le bec, qu’ils ont trop grand ouvert, s’appellent, dans l’ordre alphabétique, <strong>Jean-Jacques Bourdin</strong>, <strong>Eric Brunet</strong>, <strong>Philippe Cohen</strong>, <strong>Elisabeth Lévy</strong>, <strong>Robert Ménard</strong>, <strong>Ivan Rioufol</strong> et <strong>Eric Zemmour</strong>. Ils n’ont bien sûr aucun talent et ne doivent leur audience qu’à leurs piètres provocations de droite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Ces journalistes anormaux, qui, en d’autres temps et en d’autres lieux, auraient été enfermés, comme de juste, dans des asiles psychiatriques pour les empêcher de nuire à autrui, doivent progressivement disparaître du paysage audiovisuel français, où ils font taches. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Comme ils travaillent sur des chaînes de télé ou des stations de radio privées, les patrons de ces dernières ont tout de même bien le droit de se séparer de leurs services quand bon leur semble, sans avoir à subir la moindre pression. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Le scénario d’éviction est d’une simplicité biblique. Une émission d’un de ces anormaux déplaît aux censeurs de la gauche bien-pensante. Pour leur complaire, les patrons de la chaîne de télé ou de la station de radio en question, sous couvert de concertation, proposent alors au coupable, qui est « libre » d’accepter ou de refuser, une émission de rechange, où sa capacité de nuisance sera réduite, voire anéantie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Vous avez aimé ce scénario, où <strong>Eric Zemmour</strong> a récemment tenu la vedette. Vous adorerez maintenant celui, dont Robert Ménard est le protagoniste. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Petit rappel. Pour son émission <strong>Z comme Zemmour</strong> du 23 mai dernier, sur <strong>RTL</strong>, consacrée au favoritisme pénal du nouveau Ministre de la Justice, <strong>Christiane Taubira</strong>, le journaliste Zemmour a été sanctionné. Sa chronique quotidienne sera remplacée à la rentrée de septembre par une chronique bihebdomadaire. Na! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Que RTL vienne d’être rappelée à l’ordre au sujet de cette émission par le <strong>CSA</strong>, l’autorité de censure audiovisuelle du régime, n’est que pure coïncidence…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Robert Ménard, fondateur de <strong>Reporters sans frontières</strong>, s’est déjà signalé dans un passé récent par son indocilité répréhensible et son anormalité. Dans un livre intitulé <strong>Vive Le Pen</strong>, il n’a certes pas invité à voter <strong>Front National</strong>, mais il a écrit, tenez-vous bien, que ce parti était un parti comme les autres puisqu’il n’était pas interdit et que ses électeurs ne devaient pas être ostracisés…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Cette fois, dans son émission quotidienne du 18 juin dernier, à 17h45, Ménard sans interdit, sur I-Télé <a href="http://www.myskreen.com/emission/3557030-menard-sans-interdit/4679544-louis-georges-tin">ici</a>, la chaîne d’informations en continu du groupe Canal+, le journaliste a franchi la ligne rouge, couleur qui lui est interdite, comme à tous ses semblables. Il recevait Louis-Georges Tin, président du CRAN, le Conseil représentatif des associations noires, qui veut faire voter par le Parlement français une loi pour imposer la représentation de la « diversité » à l’Assemblée nationale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Qu’entend par « diversité » ce brave homme dont la rondeur sereine doit tout au fait qu’il est maintenant du côté du manche? Selon lui, les noirs, les arabes et les asiatiques sont la « diversité ». Or ils ne sont que dix à la représenter à l’Assemblée nationale – moins deux, <strong>Kader Arif</strong> et <strong>George Pau-Langevin</strong>, devenus, depuis, membres du gouvernement <strong>Jean-Marc Ayrault</strong> – alors que dans le pays la « diversité » représenterait de 10% à 12% des citoyens français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Louis-Georges Tin prétend que sa religion n’est pas faite sur la manière dont la « diversité » pourrait parvenir à être représentée à l’Assemblée nationale. Des quotas? Pourquoi pas? Mais dans l’audiovisuel les quotas n’ont pas été nécessaires pour obtenir à la télé un grand nombre de journalistes de la « diversité ». Comment cela s’est-il produit? Grâce à un outil statistique, le <strong>baromètre de la diversité</strong>, mis en place en 2009 par le CSA, « qui compte clairement le nombre de personnes noires »…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Louis-Georges Tin préconise donc la création d’une commission composée d’élus de gauche comme de droite, à l’Assemblée nationale comme au Sénat, pour en débattre. Robert Ménard n’arrive toutefois pas à obtenir de lui une réponse nette à la question: « Que fait-on concrètement? », parce que son interlocuteur prétend n’avoir pas d’idées derrière la tête…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Au cours de l’entretien Robert Ménard dit que l’important, pour lui, n’est pas qu’un journaliste-télé soit noir, mais qu’il soit excellent et que la seule chose qui l’intéresse est que « la télé nous dise la vérité ». Pour lui le mot race n’est pas choquant, c’est le racisme qui l’est. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Au cours de l’entretien, surtout, Robert Ménard ose souligner, ou obliger à reconnaître, les contradictions de Louis-Georges Tin:</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: %value; font-size: small;">Pour ce dernier la non-représentation des blancs en outre-mer n’est pas la même chose que la sous représentation des noirs dans l’hexagone… </span></li><li><span style="font-family: %value; font-size: small;">Le CRAN refuse les statistiques ethniques, mais verrait d’un bon œil les statistiques de la « diversité »… </span></li><li><span style="font-family: %value; font-size: small;">Le CRAN dit que les races et les ethnies n’existent pas, mais qu’il existe des gens de couleur « qui sont discriminés à cause de ça » (Robert Ménard avec son franc-parler parle de « truc de faux-cul »)…et que c’est de la « discrimination raciale ». </span></li><li><span style="font-family: %value; font-size: small;">Louis-Georges Tin dit: « Je pense que ce n’est pas en changeant les mots qu’on change les choses » à propos de la suppression par Hollande du mot race dans la Constitution, mais utilise à la place le terme de « diversité ». </span></li><li><span style="font-family: %value; font-size: small;">Vouloir que la « diversité » soit représentée n’est-ce pas « mettre le doigt dans un engrenage terrible »: les homosexuels, les pieds-noirs ne vont-ils pas « nous dire la même chose »? </span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Robert Ménard reconnaît qu’il fait du mauvais esprit quand il remarque, à propos de quotas, que, parmi les trois premiers pays où il y a le plus de femmes au Parlement, figurent le Ruanda et Cuba, ces « dictatures de merde »…Louis-Georges Tin lui demande alors de ne pas être arrogant à l’égard des pays du Sud (sic) et ajoute que « cela veut dire qu’il y a des dictatures qui font mieux que nous »…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">A la fin de l’entretien qui dure un peu moins de 10 minutes, Louis-Georges Tin dit que le seul fait d’énoncer le problème peut faire changer les choses. A quoi Robert Ménard lui répond:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">« En tout cas, je vous souhaite bonne chance, même si, vous l’avez compris, je pense que c’est une connerie. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Un peu plus tôt, comme Robert Ménard est pied-noir et comme il a osé parler de revendication possible des 4 millions de pieds-noirs à vouloir être représentés, Louis-Georges Tin lui a fait cette réponse prémonitoire:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">« Je crois que le quota de Ménard est déjà dépassé.»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Quoiqu’il en soit, le bruit court que c’est cet entretien, diffusé au lendemain de la victoire de la gauche aux législatives, qui a scellé le sort de Robert Ménard à I-Télé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">La direction de la chaîne donne sa version tout à fait lisible:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">« Il y a une semaine, nous avons expliqué à Robert Ménard qu’il y avait un problème de lisibilité avec son émission qui mélangeait l’interview et l’opinion. Nous lui avons proposé une chronique en tant qu’éditorialiste où il pourrait exprimer son point de vue. Il vient de nous donner sa réponse par l’intermédiaire des médias. Mais nous n’avons jamais voulu nous séparer de lui. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Le scénario prévisible était bouclé… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;">Dieu soit loué, Robert Ménard ne pourra plus mettre ses interlocuteurs en difficulté ! La Normalité pourra régner à la rentrée sur cette chaîne télé!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: %value; font-size: small;"><strong>Francis Richard</strong> (<em>Les Observateurs</em>, 19 juillet 2012)</span></p></blockquote></div>