Last posts on nollywood2024-03-28T09:37:33+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/nollywood/atom.xmlLe Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlPosters du Ghana peints à la main, une expo de quelques jours à Ménilmontanttag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2016-01-28:57513212016-01-28T10:28:00+01:002016-01-28T10:28:00+01:00 Une affiche du Ghana exposée au Monte-en-l'air ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5278854" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/3878061920.jpg" alt="V.Privat 2 (6812).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Une affiche du Ghana exposée au Monte-en-l'air</p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;">Pressons-nous de réagir si on s'intéresse aux affiches peintes à exemplaires uniques africaines, une petite exposition d'une jolie sélection de plusieurs d'entre elles, réunie par Vincent Privat, est montrée depuis ce jeudi 27 janvier jusqu'à dimanche prochain à la librairie Le Monte-en-l'air rue des Panoyaux, à Ménilmontant. Ce n'est pas loin du tout des ateliers de l'ESAT de la même rue, où officie, entre autres créateurs handicapés, Philippe Lefresne.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5278857" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/1872433913.jpg" alt="V.Privat 3.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Une autre affiche du Monte-en-l'air</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Cela n'est pas la première fois que ce genre d'affiches est montré (il y eut dans le passé de nombreuses occasions d'en présenter déjà à Paris, rappelons-nous en effet les expos de la galerie Art factory quand elle se trouvait rue d'Orsel à Montmartre, et il me semble qu'il y a eu aussi, il n'y a pas si longtemps, une expo au Musée du quai Branly...), mais cela reste relativement peu fréquent (il se murmure en outre que ces posters commencent à se faire rares). L'ensemble ici présenté dans cette <a href="https://montenlair.wordpress.com/2016/01/18/affiches-peintes-de-cinema-du-ghana-very-brutal-and-horror-expo-vente/">librairie</a> n'a jamais été montré, car il vient d'une collection qui n'a fait l'objet d'aucune expo jusqu'à présent.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5279536" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/3309667270.jpg" alt="posters peints du ghana,art modeste,affiches de cinéma peintes à la main,vincent privat,librairie le monte en l'air,art populaire africain,nollywood,enseignes populaires,films d'horreur" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> On sait que ces affiches furent produites dans les années 1980 dans le cadre des productions de films d'action ou d'horreur de série Z venus de ce que l'on appelle Nollywood. Chaque officine qui passait une vidéo d'un de ces films avait besoin d'une affiche à l'extérieur du lieu de projection pour faire enseigne. Des peintres amateurs, démarquant plus ou moins naïvement les affiches imprimées commerciales, ou créant de toutes pièces, se chargeaient alors de réaliser une affiche peinte sur un support d'occasion (on parle souvent de sacs à farine par exemple).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5278861" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/782268074.jpg" alt="V. Privat 6.jpg" /></p><p style="text-align: center;">"Les Ténèbres du mal"... "Nous avons besoin de sang frais"... Sanglant à souhait...</p>
Catherine Morandhttp://est-cebienraisonnable.hautetfort.com/about.htmlNollywood vaut bien Hollywoodtag:est-cebienraisonnable.hautetfort.com,2009-08-08:49495442009-08-08T21:59:03+02:002009-08-08T21:59:03+02:00 Par Catherine Morand, journaliste - Le Matin Dimanche - le 9 août 2009...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Par Catherine Morand, journaliste - Le Matin Dimanche - le 9 août 2009</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Nous connaissons par cœur les séries et les films hollywoodiens qui squattent nos écrans. On sait aussi que Bombay est la capitale du cinéma indien, d’où son surnom de « Bollywood ». Mais qui a entendu parler de « Nollywood », avec un « N » comme Nigeria ?</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et pourtant. Dans le trio de tête des principaux pays producteurs mondiaux de films, le Nigeria dame désormais le pion à l’Inde et aux Etats-Unis, avec plus de 2000 productions par année. Dans les studios de Lagos, on tourne très vite, pour pas cher grâce au numérique, à partir de scénarios qui mettent en scène des affrontements sanglants entre gangs, des histoires d’amour sans issue, les pratiques occultes qui permettent aux puissants de prospérer.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le public adore et en redemande. Après avoir abondamment consommé des films américains, indiens et ceux de kung-fu made in Hong-Kong, les Nigérians sont conquis par une production locale, qui inonde le continent africain et bien au-delà. Les stars de Nollywood, Geneviève Nnaji, Rita Dominic ou Omotola, sont aussi connues qu’Angelina Jolie, de Johannesburg à Chicago, en passant par Freetown ou Liverpool.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Malgré un piratage très bien organisé, l’immense succès remporté auprès du public, ainsi que des techniques qui allègent considérablement les frais de tournage, permettent aux producteurs de Nollywood de fonctionner sans l’aide de l’Etat ni de la coopération internationale. Un mode de faire qui a gagné le cinéma francophone, longtemps soutenu à bout de bras par des fonds européens, devenus de plus en plus rares.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le film policier burkinabé « Traque à Ouaga », qui a fait un tabac, a ainsi été rentabilisé en quelques semaines. Et dans les bus qui sillonnent l’Afrique de l’Ouest, les passagers rient à gorge déployée en regardant les vidéos du sitcom ivoirien « Ma famille », totalement irrésistible. On est loin des films présentant une Afrique immuable et traditionnelle, si chère aux bailleurs de fonds et au public européens, mais boudés sur le continent.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Demeure cependant la question de l’existence même de salles, qui disparaissent les unes après les autres. Après les récentes fermetures de l’Abbia à Yaoundé et du Wouri à Douala, le Cameroun n’a plus aucune salle de cinéma. Le public, pourtant féru de films, devra-t-il se contenter de DVD sur petit écran ou de clubs vidéo ? Lors du dernier festival de Cannes, l’actrice Juliette Binoche s’était faite l’ambassadrice de l’association « Des cinémas pour l’Afrique » qui ambitionne de faire rouvrir, pour commencer, le mythique cinéma « Soudan » en plein centre de Bamako au Mali.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p>