Last posts on nakba2024-03-28T10:54:40+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/nakba/atom.xmlCreseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlIsraël-Palestine, des images d'enfants pour l'espoir de la paixtag:creseveur.hautetfort.com,2023-11-21:64720642023-11-21T15:28:00+01:002023-11-21T15:28:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6491524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/1432110306.JPG" alt="israël,palestine,colonisation,expropriation,nakba" /></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlPour les Palestiniens 71 ans de souffrancetag:lanvert.hautetfort.com,2019-05-15:61512742019-05-15T22:56:08+02:002019-05-15T22:56:08+02:00 Communiqué d'Amnesty International. Le 15 mai, nous commémorons la Nakba...
<p style="text-align: justify;">Communiqué d'Amnesty International.</p><p style="text-align: justify;">Le 15 mai, nous commémorons la Nakba qui désigne le déplacement de plus de 700 000 Palestiniens lors de la création de l’État d’Israël en 1948. 71 ans après, Israël continue de priver les réfugiés palestiniens de leur droit de retourner sur leurs terres.</p><p style="text-align: justify;">71 ans après le conflit qui a eu lieu à la suite de la création d’Israël, les réfugiés palestiniens qui ont été forcés de partir de chez eux et dépossédés de leurs terres continuent d’en subir les terribles conséquences.<br />Une triste réalité derrière l’Eurovision</p><p style="text-align: justify;">Ce weekend, près de 200 millions de personnes vont regarder le concours de chant de l’Eurovision qui se tient cette année en Israël, et les strass et les paillettes vont faire oublier à de nombreux spectateurs le fait qu’Israël a contribué aux graves difficultés endurées depuis 70 ans par des réfugiés palestiniens.</p><p style="text-align: justify;">Aucune solution durable ne pourra être trouvée à la crise des réfugiés palestiniens tant qu’Israël ne respectera pas le droit au retour de ces personnes. En attendant, les autorités libanaises et jordaniennes doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour atténuer les souffrances des réfugiés palestiniens, notamment en abrogeant les lois discriminatoires et en supprimant les obstacles qui empêchent les réfugiés d’avoir accès à des emplois et aux services de base.</p><p style="text-align: justify;">Israël n’a pas reconnu leur droit, au titre du droit international, de retourner là où eux-mêmes ou leurs proches vivaient, en Israël ou dans les territoires palestiniens occupés. Et ils n’ont jamais été indemnisés pour la perte de leurs terres et de leurs biens immobiliers.</p><p style="text-align: justify;"><strong>On dénombre actuellement plus de 5,2 millions de réfugiés palestiniens enregistrés.</strong></p><p style="text-align: justify;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://services.la-croix.com/webdocs/pages/longform_plan_kerry/images/carte_camps.jpg" alt="carte_camps.jpg" width="379" height="437" />La grande majorité d’entre eux vivent en Jordanie, au Liban, en Syrie et dans les territoires palestiniens occupés. Les réfugiés palestiniens qui se trouvent dans ces territoires sont pris au piège dans un cycle de pauvreté et de discrimination systématique qui semble ne devoir jamais prendre fin.</p><p style="text-align: justify;">La majorité des réfugiés palestiniens qui vivent au Liban sont nés dans ce pays et y ont toujours vécu, mais ils ne peuvent pas obtenir la nationalité libanaise, et un grand nombre d’entre eux sont toujours apatrides et privés d’accès aux services publics, y compris aux soins médicaux et à l’éducation.</p><p style="text-align: justify;">Plusieurs réfugiés palestiniens vivant au Liban ont expliquéque leur espoir de carrière professionnelle et d’avenir meilleur est anéanti en raison des lois discriminatoires qui empêchent les Palestiniens de pratiquer une trentaine de professions et notamment d’être médecins, dentistes, juristes, architectes ou encore ingénieurs.</p><p style="text-align: justify;">Près de 2,1 millions de réfugiés palestiniens vivent en Jordanie, et quelque 370 000 d’entre eux se trouvent dans des camps où les conditions d’existence sont généralement déplorables. Les trois quarts environ des réfugiés palestiniens qui vivent en Jordanie se sont vus accorder la nationalité jordanienne, qui leur permet d’avoir accès aux soins de santé et à l’éducation.</p><p style="text-align: justify;">Cependant, plus de 600 000 de ces réfugiés, dont quelque 150 000 qui ont fui la bande de Gaza et gagné la Jordanie à la suite du conflit israélo-arabe de 1967, n’ont pas été naturalisés et n’ont pas suffisamment accès aux services publics.</p><p><strong>Une décision inhumaine</strong></p><p style="text-align: justify;">En 2018, les États-Unis ont décidé de suspendre leur participation financière à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Ces fonds permettaient de financer des services de base à des millions de réfugiés palestiniens, y compris des soins de santé, une éducation, une aide d’urgence et des emplois. Le retrait de la participation financière des Etats-Unis a rendu la vie de ces personnes plus difficile encore.</p><p style="text-align: justify;">La situation des réfugiés palestiniens est intenable et le point de rupture approche avec chaque année qui passe. Combien de temps encore les réfugiés palestiniens devront-ils endurer une vie de souffrance, de privations et de discriminations uniquement en raison de leur origine ?</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.newsstandhub.com/files/le-monde-fr/images/lallemagne-va-augmenter-son-aide-a-lagence-de-lonu-pour-les-refugies-palestiniens/xhdpi/7f5daffadafc910b7186a0c99ba4bd79.jpg" alt="7f5daffadafc910b7186a0c99ba4bd79.jpg" width="680" height="340" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlIsraël célèbre l'ambassade américaine à Jérusalem par un massacre à Gazatag:creseveur.hautetfort.com,2018-05-15:60516652018-05-15T07:23:31+02:002018-05-15T07:23:31+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5815320" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/2619828958.JPG" alt="Massacre à Gaza.JPG" /></p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.html15 MAI 1948 - La Nakba - (la catastrophe)tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2018-05-14:60514582018-05-14T12:53:00+02:002018-05-14T12:53:00+02:00 La Nakba, la catastrophe palestinienne qui désigne les massacres, les...
<p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/1684593277.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5814897" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/387515548.jpg" alt="nakba2.jpg" width="439" height="295" /></a></p><p><strong>La Nakba, la catastrophe palestinienne qui désigne les massacres, les expulsions et l’exode subis entre 1947 et 1951 qui ont précédé et accompagné la proclamation de l’État d’Israël.</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em><strong>"La Nakba (catastrophe) n’est pas un évènement, mais un processus qui continue aujourd’hui : l’expulsion des Palestiniens de leur terre.</strong> </em></p><p>L'<strong>exode palestinien de 1948</strong> fait référence à l'exode de la population arabe palestinienne qui se produisit pendant la guerre israélo-arabe de 1948. L'événement est commémoré dans la mémoire collective palestinienne en tant que <strong>Nakba</strong> « désastre » ou « catastrophe »).</p><p>Durant cette guerre, approximativement 700 000 Arabes palestiniens fuient de leurs villes et villages. Ils se voient de manière générale refuser le droit au retour à la suite du refus d'Israël d'appliquer les accords de paix.</p><p>Le 11 décembre 1948 dans sa résolution 194 l’assemblée générale de l’ONU décide qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible ...</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/3509294040.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5814899" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/4285668856.jpg" alt="nakba.jpg" /></a>Approximativement 400 villages arabes sont abandonnés, évacués ou détruits. Leurs descendants sont aujourd'hui plus de 5 millions de réfugiés palestiniens.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le 15 mai 1948, la Palestine est rayée des cartes au lendemain de la proclamation de l’Etat d’Israël que la communauté internationale s’est empressée de reconnaître.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dans les mois qui ont précédé et suivi ce jour funeste, des centaines de villes et villages palestiniens furent détruits par les forces armées sionistes, forçant deux tiers de la population palestinienne à prendre la route de l’exil.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La Nakba (catastrophe) palestinienne n’est pas juste une période révolue, c’est une entreprise systématique de déracinement des Palestiniens de leur terre et de répression pour les priver de toute expression politique propre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">La colonisation est continue en Cisjordanie et l’épuration ethnique se poursuit à Jérusalem ou dans le Naqab (Néguev).</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Elle se poursuit avec le blocus inhumain et des bombardements que les habitants de Gaza subissent depuis plusieurs années.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le mur qui défigure la Palestine, prive les Palestiniens de leurs terres et participant à la ghettoïsation de régions entières.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/1987532882.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5814901" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/3160338777.jpg" alt="nakba,palestine,israël" width="440" height="401" /></a></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Plusieurs générations se sont succédées, mais la mémoire palestinienne n’en reste pas moins vive, et la jeunesse palestinienne est aujourd’hui marquée dans sa chair et dans son sang par un désir de résistance, de retour et de libération.</p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlPalestine, les traces de la mémoiretag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2014-08-11:54262102014-08-11T10:02:19+02:002014-08-11T10:02:19+02:00 Tel-Aviv (Israël), envoyée spéciale. Depuis Shuk Ha’Carmel, vieux...
<p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/3611990599.jpg" target="_blank"><img id="media-4654358" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/3906094918.jpg" alt="palestinian_refugees.jpg" /></a></p><p><strong>Tel-Aviv (Israël), envoyée spéciale.</strong></p><p><strong> Depuis Shuk Ha’Carmel, vieux marché de Tel-Aviv, le quartier yéménite dégringole en ruelles animées. Sur le seuil des maisonnettes fleuries de bougainvilliers, les vieux juifs orientaux y parlent un hébreu musical, adouci par leur accent arabe.</strong></p><p>L’offensive militaire à Gaza, si proche, ne semble pas troubler la quiétude de ce quartier populaire. Au détour d’une allée, surgit la ville nouvelle, avec ses tours de verre tutoyant le ciel. À l’ombre des grues, la spéculation immobilière va bon train, chassant toujours plus loin les habitants les plus modestes.</p><p>Aux portes de la vieille cité arabe de Jaffa, l’orgueilleuse Tel-Aviv est-elle sortie des sables, bâtie en 1909 par des pionniers sur des terres désertées, comme le proclame le mythe ?</p><p>Sous la légende, il y a l’histoire, celle de la Nakba, lorsqu’en 1948, les Palestiniens furent chassés de leurs terres après la proclamation de l’État d’Israël.</p><p>À Tel-Aviv même, quelques traces témoignent encore de l’existence passée de trois villages palestiniens détruits par les « conquérants ». Il y a plus d’une décennie, Eitan Bronstein est parti à la quête de ces traces ténues, partout en Israël, pour réhabiliter la mémoire de ces villages arabes rayés de la carte par la colonisation.</p><p>Avec l’association Zochrot (« Elles se souviennent », en hébreu), il milite pour la reconnaissance, en Israël, de la Nakba. « Il fallait retrouver le fil d’une mémoire effacée, raconter l’histoire palestinienne qui est aussi la nôtre », explique-t-il.</p><div><h2 class="IT">Des archives brûlés dès 1948</h2></div><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;">Là, à la lisière du quartier yéménite, il désigne, au milieu d’un parc, le centre du village de Manshiya, aujourd’hui disparu. Quelques maisons palestiniennes s’élevaient encore là jusque dans les années 1970. Il n’en reste plus qu’une, guettée par les chantiers voisins. </span></p><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;">Avec ses poutres apparentes, ses murs ocre et ses balcons ottomans, elle semble surgie d’un autre univers. À quelques pas, la mosquée Hassan Bek de Manshiya se dresse face à la mer. Détruite en 1948, elle a été réhabilitée par la communauté musulmane, qui a tenu à élever encore son minaret. </span></p><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;">En 2000, lorsque des émeutes ont éclaté dans les villes arabes d’Israël en écho à la seconde Intifada, la mosquée a été attaquée avec des engins incendiaires. Elle est aujourd’hui ceinte d’un muret surmonté de hautes grilles. Au pied des marches menant à la salle de prière, une plaque d’égouts de la Société des eaux de Palestine témoigne de l’époque du mandat britannique. Plus loin, entre la plage et la route menant à Jaffa, les ruines encore apparentes d’une maison arabe servent de fondations à l’édifice aux vitres noires abritant le « musée des conquérants ». Un panneau, à l’entrée, arbore le symbole de l’Irgoun, milice sioniste née en 1931, dans la Palestine mandataire, d’une scission de la Haganah (l’ancêtre de l’armée israélienne). </span></p><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;">En arrière-plan des initiales de cette organisation, une carte du « grand Israël » englobe les territoires palestiniens et même la Jordanie. « Lorsque ces miliciens ont conquis Jaffa en avril 1948, avant la proclamation de l’État d’Israël, leur premier geste fut de brûler les archives, il est donc très difficile de reconstituer l’histoire de ces ruines », explique Eitan Bronstein. Au nord de la ville, dans le quartier de Ramat Aviv, près de l’université, le militant de la mémoire vous guide encore sur les traces d’un autre village disparu, Sheikh Muwannis. Il déambule entre les immeubles flambant neufs, désignant des lieux invisibles, faisant revivre par la parole le bourg arabe jadis entouré d’orangeraies.</span></p><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;"> Là encore, une maison est restée debout. La bâtisse verte, rénovée dans les années 1990 par un architecte italien, tient aujourd’hui lieu de club universitaire ouvert aux conférences, fêtes et célébrations. C’était la demeure du mokhtar, le chef du village, Ibrahim Abu Kheel. Les polygones étoilés des carreaux au sol et les arcades ouvrant sur le patio ombragé attestent du passé arabe de cette maison au design contemporain. Étudiants et professeurs ont mené une lutte résolue pour faire apposer une plaque rappelant le passé palestinien de la Maison verte. Las, ils se sont heurtés, jusqu’ici, à l’intransigeance du président de l’université. De l’autre côté de la route, un terrain vague envahi de broussailles traîne sa désolation jusqu’au pied de l’immeuble blanc où est sis le siège du Shin Bet, les services israéliens.</span></p><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;"> Ici et là, d’imposantes pierres tombales émergent des buissons d’épineux. C’est le cimetière de Sheikh Muwannis. Les curieux, vite repérés par les caméras de vidéosurveillance, sont aussitôt rappelés à l’ordre par des hommes en uniforme. Même ceux dont les aïeux reposent ici n’ont pas le droit de venir s’incliner sur leurs tombes.</span></p><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;"> Rien ne signale ce lieu aux frontières floues, voué à l’oubli. À Manshiya, à Sheikh Muwannis et partout en Israël, les militants de Zochrot ont entrepris un patient travail d’exhumation, localisant les villages palestiniens détruits, plaidant pour la préservation et la signalisation de leurs vestiges, insistant sur la portée politique et symbolique qu’aurait la reconnaissance du droit au retour des réfugiés. « C’est une démarche provocatrice, nous touchons à un tabou, à quelque chose de très sensible dans la constitution de l’identité d’Israël comme “État juif”, admet Eitan Bronstein. </span></p><p class="TX"><span style="line-height: 1.53em;">La réécriture de l’histoire a effacé la Nakba des imaginaires et des représentations. » Lui tient à retrouver, pour les faire connaître, « les signes manquants » d’une mémoire collective amputée.</span></p><p class="TX">Rosa Moussaoui pour l'Humanité : <a href="http://www.humanite.fr/palestine-les-traces-de-la-memoire-549127">http://www.humanite.fr/palestine-les-traces-de-la-memoire-549127</a></p><div id="stcpDiv" style="left: -1988px; top: -1999px; position: absolute;"><div class="group-header"><div class="field field-name-title field-type-ds field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h1>Palestine, les traces de la mémoire</h1></div></div></div><div class="field field-name-field-news-auteur-nom-trias field-type-text field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even">Rosa Moussaoui</div></div></div><div class="field field-name-field-news-date-publication field-type-datetime field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><span class="date-display-single">Lundi, 11 Août, 2014</span></div></div></div></div><div class="group-left"><div class="ds-1col file file-image file-image-jpeg view-mode-full clearfix"><img title="près de 800000 Palestiniens sont contraints de fuir leur maisons, villes et villages par des groupes armés israéliens. " src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/images/1nakba_palestinian_refugees.jpg" alt="" width="600" height="350" /></div><div class="field field-name-field-news-chapo field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even">Des militants israéliens œuvrent pour la reconnaissance de la Nakba. Ils perpétuent le souvenir des villages palestiniens détruits en 1948.</div></div></div><div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p class="SP1">Tel-Aviv (Israël), envoyée spéciale. Depuis Shuk Ha’Carmel, vieux marché de Tel-Aviv, le quartier yéménite dégringole en ruelles animées. Sur le seuil des maisonnettes fleuries de bougainvilliers, les vieux juifs orientaux y parlent un hébreu musical, adouci par leur accent arabe. L’offensive militaire à Gaza, si proche, ne semble pas troubler la quiétude de ce quartier populaire. Au détour d’une allée, surgit la ville nouvelle, avec ses tours de verre tutoyant le ciel. À l’ombre des grues, la spéculation immobilière va bon train, chassant toujours plus loin les habitants les plus modestes. Aux portes de la vieille cité arabe de Jaffa, l’orgueilleuse Tel-Aviv est-elle sortie des sables, bâtie en 1909 par des pionniers sur des terres désertées, comme le proclame le mythe ? Sous la légende, il y a l’histoire, celle de la Nakba, lorsqu’en 1948, les Palestiniens furent chassés de leurs terres après la proclamation de l’État d’Israël. À Tel-Aviv même, quelques traces témoignent encore de l’existence passée de trois villages palestiniens détruits par les « conquérants ». Il y a plus d’une décennie, Eitan Bronstein est parti à la quête de ces traces ténues, partout en Israël, pour réhabiliter la mémoire de ces villages arabes rayés de la carte par la colonisation. Avec l’association Zochrot (« Elles se souviennent », en hébreu), il milite pour la reconnaissance, en Israël, de la Nakba. « Il fallait retrouver le fil d’une mémoire effacée, raconter l’histoire palestinienne qui est aussi la nôtre », explique-t-il.</p><div><h2 class="IT">Des archives brûlés dès 1948</h2></div><p class="TX"><img class="media-element file-default" style="width: 300px; height: 300px; line-height: 1.53em; float: left;" title=" Bruno Fert / Picturetank" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/medias/2014/08/bruno_fert_picturetank.jpg" alt=" Bruno Fert / Picturetank" data-file_info="%7B%22fid%22:%2256459%22,%22view_mode%22:%22default%22,%22fields%22:%7B%22format%22:%22default%22,%22field_file_image_alt_text%5Bund%5D%5B0%5D%5Bvalue%5D%22:%22%20Bruno%20Fert%20/%20Picturetank%22,%22field_file_image_title_text%5Bund%5D%5B0%5D%5Bvalue%5D%22:%22%20Bruno%20Fert%20/%20Picturetank%22,%22field_common_tags%5Bund%5D%22:%22%22,%22field_common_description%5Bund%5D%5B0%5D%5Bvalue%5D%22:%22%22,%22field_common_credit_photo%5Bund%5D%5B0%5D%5Bvalue%5D%22:%22%20Bruno%20Fert%20/%20Picturetank%22%7D,%22type%22:%22media%22%7D" /><span style="line-height: 1.53em;">Là, à la lisière du quartier yéménite, il désigne, au milieu d’un parc, le centre du village de Manshiya, aujourd’hui disparu. Quelques maisons palestiniennes s’élevaient encore là jusque dans les années 1970. Il n’en reste plus qu’une, guettée par les chantiers voisins. Avec ses poutres apparentes, ses murs ocre et ses balcons ottomans, elle semble surgie d’un autre univers. À quelques pas, la mosquée Hassan Bek de Manshiya se dresse face à la mer. Détruite en 1948, elle a été réhabilitée par la communauté musulmane, qui a tenu à élever encore son minaret. En 2000, lorsque des émeutes ont éclaté dans les villes arabes d’Israël en écho à la seconde Intifada, la mosquée a été attaquée avec des engins incendiaires. Elle est aujourd’hui ceinte d’un muret surmonté de hautes grilles. Au pied des marches menant à la salle de prière, une plaque d’égouts de la Société des eaux de Palestine témoigne de l’époque du mandat britannique. Plus loin, entre la plage et la route menant à Jaffa, les ruines encore apparentes d’une maison arabe servent de fondations à l’édifice aux vitres noires abritant le « musée des conquérants ». Un panneau, à l’entrée, arbore le symbole de l’Irgoun, milice sioniste née en 1931, dans la Palestine mandataire, d’une scission de la Haganah (l’ancêtre de l’armée israélienne). En arrière-plan des initiales de cette organisation, une carte du « grand Israël » englobe les territoires palestiniens et même la Jordanie. « Lorsque ces miliciens ont conquis Jaffa en avril 1948, avant la proclamation de l’État d’Israël, leur premier geste fut de brûler les archives, il est donc très difficile de reconstituer l’histoire de ces ruines », explique Eitan Bronstein. Au nord de la ville, dans le quartier de Ramat Aviv, près de l’université, le militant de la mémoire vous guide encore sur les traces d’un autre village disparu, Sheikh Muwannis. Il déambule entre les immeubles flambant neufs, désignant des lieux invisibles, faisant revivre par la parole le bourg arabe jadis entouré d’orangeraies. Là encore, une maison est restée debout. La bâtisse verte, rénovée dans les années 1990 par un architecte italien, tient aujourd’hui lieu de club universitaire ouvert aux conférences, fêtes et célébrations. C’était la demeure du mokhtar, le chef du village, Ibrahim Abu Kheel. Les polygones étoilés des carreaux au sol et les arcades ouvrant sur le patio ombragé attestent du passé arabe de cette maison au design contemporain. Étudiants et professeurs ont mené une lutte résolue pour faire apposer une plaque rappelant le passé palestinien de la Maison verte. Las, ils se sont heurtés, jusqu’ici, à l’intransigeance du président de l’université. De l’autre côté de la route, un terrain vague envahi de broussailles traîne sa désolation jusqu’au pied de l’immeuble blanc où est sis le siège du Shin Bet, les services israéliens. Ici et là, d’imposantes pierres tombales émergent des buissons d’épineux. C’est le cimetière de Sheikh Muwannis. Les curieux, vite repérés par les caméras de vidéosurveillance, sont aussitôt rappelés à l’ordre par des hommes en uniforme. Même ceux dont les aïeux reposent ici n’ont pas le droit de venir s’incliner sur leurs tombes. Rien ne signale ce lieu aux frontières floues, voué à l’oubli. À Manshiya, à Sheikh Muwannis et partout en Israël, les militants de Zochrot ont entrepris un patient travail d’exhumation, localisant les villages palestiniens détruits, plaidant pour la préservation et la signalisation de leurs vestiges, insistant sur la portée politique et symbolique qu’aurait la reconnaissance du droit au retour des réfugiés. « C’est une démarche provocatrice, nous touchons à un tabou, à quelque chose de très sensible dans la constitution de l’identité d’Israël comme “État juif”, admet Eitan Bronstein. La réécriture de l’histoire a effacé la Nakba des imaginaires et des représentations. » Lui tient à retrouver, pour les faire connaître, « les signes manquants » d’une mémoire collective amputée.</span></p></div></div></div></div></div>
C.CFhttp://lesillon04.hautetfort.com/about.html64 ème Nakbatag:lesillon04.hautetfort.com,2012-05-15:47170592012-05-15T16:05:00+02:002012-05-15T16:05:00+02:00 Un accord a été signé ce lundi 14 mai 2012 pour mettre un terme à la grève...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Un accord a été signé ce lundi 14 mai 2012 pour mettre un terme à la grève de la faim dans les prisons israéliennes. Selon le document, les conditions de détention et le droit de visite sont améliorés, et Israël ne reconduira pas la période de détention administrative des quelque 300 prisonniers qui sont aujourd’hui derrière les barreaux sans inculpation, ni condamnation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Cet accord a été conclu alors que les Palestiniens célèbrent aujourd’hui la « Nakba », la « catastrophe » que représente pour eux la création de l'Etat d'Israël en 1948.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;"><img id="media-3583304" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesillon04.hautetfort.com/media/01/00/2105778011.jpg" alt="nakba, 64ème anniversaire" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;"><em></em><strong></strong>La sirène hurle dans le centre de Ramallah en souvenir de la« Nakba », le début de l’exil pour les réfugiés palestiniens qui ont perdu leurs maisons et leurs terres pendant le conflit israélo-arabe de 1948.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Comme chaque année, les slogans affirment le droit au retour des réfugiés. Mais cette année, chacun pense aux quelque 1 600 grévistes de la faim dans les prisons israéliennes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Pour certains, l’accord conclu ce lundi est une victoire. D’autres sont beaucoup plus sceptiques, comme Farideh, dont le fils prisonnier a cessé de s’alimenter il y a près d’un mois : <em>« Maintenant, je ne sais rien ! Je n’ai pas vu mon fils et ses amis ! Jeudi, je vais le voir pour savoir ce qu’il va dire ».</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Farideh et d’autres proches de prisonniers passent leurs journées sous les tentes qui ont fleuri dans les centres-villes de toutes les localités palestiniennes. Ici, chacun soutient le mouvement, même si les détenus mettent leur vie en péril. «<em> Notre fils fait comme ça. Il ne mange pas et ne boit pas. Si notre fils ne fait pas comme ça, notre fils reste en prison ! »</em>, précise Farideh.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;">Comme chaque année, la célébration de la « Nakba» donne lieu à des affrontements entre jeunes Palestiniens et soldats israéliens. Ce mardi, c’est à la prison israélienne d’Ofer, en Cisjordanie, que les militants palestiniens se sont donné rendez-vous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;"><em></em>Nicolas Falez, RFI , Jérusalem<strong><br /></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlA propos du conflit israélo-palestinien...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-01-21:45658052012-01-21T16:27:00+01:002012-01-21T16:27:00+01:00 Les éditions Le Retour aux Sources viennent de publier un essai de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Le Retour aux Sources viennent de publier un essai de <strong>Jean-François Goulon</strong>, intitulé <strong><em>Le conflit israélo-palestinien - Des origines cananéennes de la Palestine à sa demande d'adhésion à l'O.N.U</em></strong>. Jean-François Goulon est l'animateur du site <em>Questions critiques</em>, consacré à la géopolitique.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3393002" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/410693581.jpg" alt="Conflit israelo-palestinien.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Alors que les officines de propagande israéliennes ont bien failli faire supprimer toute référence à la « Nakba » des manuels scolaires français (c’est déjà fait aux Etats-Unis ou en Israël…), que le président de la République française, s’entretenant en privé avec Barack Obama laisse échapper : « Je ne supporte plus Netanyahou, c’est un menteur ! », que la France a voté « OUI » à l’adhésion à part entière de la Palestine à l’UNESCO, il était temps de rétablir certaines vérités qui auraient pu tomber dans les oubliettes de l’histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour rappel, la Nakba est « la catastrophe » pour les Palestiniens qui furent chassés de chez eux en 1948, parfois dans d’horribles massacres, lors de la guerre d’Indépendance d’Israël. Le 15 mai 1948 est, pour les Israéliens, jour de fête nationale et, pour les Palestiniens, jour de deuil.<br /><br />Cet ouvrage, « Le Conflit Israélo-Palestinien, des origines cananéennes de la Palestine à sa demande d’adhésion à l’ONU », démonte pas à pas la thèse « officielle » d’Israël en apportant des preuves écrites noir sur blanc et en faisant voyager le lecteur à travers près de quatre millénaires d’histoire."</span></p></blockquote>
Parti National Françaishttp://partinationalfrancais.hautetfort.com/about.html”Nakba” disparaîtra des manuels scolaires pour Arabes israélienstag:partinationalfrancais.hautetfort.com,2009-07-22:22976512009-07-22T19:13:36+02:002009-07-22T19:13:36+02:00 Le ministère israélien de l'Education annonce la suppression du terme...
<div class="ynw-article-body mod"> <p class="ynw-standfirst">Le ministère israélien de l'Education annonce la suppression du terme "Nakba" - "Grande Catastrophe" - utilisé pour désigner la création de l'Etat juif en 1948 dans les manuels scolaires à destination des Arabes israéliens.</p> <div class="ft"></div> <p id="ynw-article-part2"><a target="_blank" href="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/01/02/915595843.jpg"><img src="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/01/02/369408316.jpg" alt="Palestinian_refugees.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1888416" name="media-1888416" /></a>Alors qu'il était encore il y a deux ans le chef du Likoud, principal parti de l'opposition de droite, l'actuel Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis de prendre une telle initiative, assurant que l'utilisation même du terme revenait à se prêter à la propagande arabe.</p> <p>Absent des programmes d'histoire destinés à la communauté juive, le mot "Nakba" avait été introduit en 2007 dans les ouvrages destinés aux écoliers arabes de huit à neuf ans par le ministre travailliste de l'Education de l'époque, Yuli Tamir.</p> <p>Il s'agit du vocable par lequel les militants nationalistes palestiniens désignent la fondation de l'Etat d'Israël au terme d'un conflit qui a contraint quelque 700.000 Arabes de <a href="http://fr.news.yahoo.com/fc/israel-palestiniens.html">Palestine</a> à fuir leurs foyers.</p> <p>Ceux qui sont restés et leur descendants représentent aujourd'hui un cinquième des sept millions d'habitants d'Israël et en possèdent la nationalité mais ils se plaignent d'être traités comme des citoyens de seconde zone par l'Etat juif.</p> <p>Un porte-parole du ministre de l'Education Gideon Saar, a estimé "inconcevable" que les manuels destinés aux Arabes israéliens déclarent à propos du conflit de 1948: "Les Arabes qualifient la guerre de Nakba - une guerre de catastrophe, de pertes et d'humiliations - et les Juifs l'appellent la guerre d'indépendance."</p> <p>Djafar Farrah, directeur du groupe de rapprochement israélo-arabe Mossawa, a déclaré que cette décision ne ferait que "compliquer les choses" en tronquant la vérité et en alimentant le ressentiment de la population arabe israélienne.</p> <p>Allyn Fisher-Ilan, version française Marc Delteil (Reuters)</p> </div>
Parti National Françaishttp://partinationalfrancais.hautetfort.com/about.htmlMai 1948...la NAKBA...la catastrophe...”Ils ont tué tous les gens qu’ils voyaient”tag:partinationalfrancais.hautetfort.com,2009-05-17:21970822009-05-17T15:11:00+02:002009-05-17T15:11:00+02:00 Par Khaled Amayreh Le jour de la Nakba ......
<p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small; font-family: Helvetica;">Par Khaled Amayreh</span></span></span></span></span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;">Le jour de</span> <a target="_blank" href="http://www.lepost.fr/tag/la-nakba/" class="tag_auto"><span style="font-size: small;">la Nakba</span></a><span style="font-size: small;">...</span></span></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: medium; font-family: helvetica;"><span style="font-size: small;"><strong> Mohammed al-Saghir Abu Sharar avait 37</strong> ans quand la Hagana et les autres gangs terroristes juifs ont attaqué Al-Dawwayema, un village situé à 18 kilomètres au nord-ouest d’Al-Khalil (Hébron) <strong>en 1948</strong>.</span></span></p> <p align="justify"> <img width="450" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539014-1242542387.jpg" height="389" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Mohammed al-Saghir Abu Sharar avait 37</strong> ans quand la Hagana et les autres gangs terroristes juifs ont attaqué Al-Dawwayema, un village situé à 18 kilomètres au nord-ouest d’Al-Khalil (Hébron) <strong>en 1948</strong>.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong><em>"Quand ils sont arrivés, ils ont commencé à tuer la population civile en masse, les hommes, les femmes et les enfants, "</em></strong> se souvient Mohammed, qui a maintenant près de 100 ans.</span></p> <p align="justify"><img width="230" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539015-1242542432.jpg" height="173" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>" Ils ont tué</strong> tous les gens qu’ils voyaient. Ils ont brisé les têtes des enfants et ouvert les ventres des femmes à la baïonnette. <strong>Ils ont même violé</strong> certaines femmes avant de les assassiner. "</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Mohammed dit qu’un des chapitres les plus sanglants a eu lieu dans la mosquée.</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">" C’était un vendredi et beaucoup des vieux étaient déjà à la mosquée locale pour la prière, " se rappelle-t-il.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">" Environ deux heures avant les prières, vers 10h ou 10h30, plusieurs véhicules transportant des hommes en arme sont arrivés. Ils nous ont mitraillé, tuant les 75 vieux. Il n’y a pas eu un seul survivant, " ajoute-t-il, les larmes aux yeux.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">" Ensuite, ils ont commencé à aller de maison en maison, tuant des familles entières. La tuerie a forcé les gens à fuir vers l’est. Cependant, les hommes de la Hagana les pourchassaient, tuant davantage de gens. "</span></p> <p align="justify"><img width="360" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539034-1242543512.jpg" height="275" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">Dans son livre <strong>" All That Remains ",</strong> Walid al-Khalid, historien palestinien incontesté, a écrit que Al-Dawayema avait une population de 3.710 personnes en 1945.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Le monde commémore le 15 mai le " Jour de la</strong> <span style="font-family: arial black,avant garde;">Nakba</span> <strong>", lorsqu’<a target="_blank" href="http://www.lepost.fr/tag/israel/" class="tag_auto">Israël</a> a été créé sur les décombres de notre pays.</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>- Le 18 avril 1948</strong>, le groupe Irgun de Menachem Begin s’est emparé de la ville palestinienne de Tibériade, mettant en fuite ses 5.500 habitants <a target="_blank" href="http://www.lepost.fr/tag/palestiniens/" class="tag_auto">palestiniens</a>.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>- Le 22 avril,</strong> Haifa est tombée aux mains des sionistes et 70.000 Palestiniens ont fui.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>- Le 25 avril,</strong> l’Irgun a commencé à bombarder les secteurs civils de Jaffa, terrifiant les 750.000 habitants qui ont fui, paniqués.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>- Le 14 mai,</strong> la veille de la création d’Israël, Jaffa était complètement encerclée par les militants sionistes bien mieux équipés, et seuls environ 4.500 résidents sont restés.</span></p> <p align="justify"><img width="382" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539019-1242542640.jpg" height="536" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">Aucun refuge</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Mohammed,</strong> qui vit maintenant avec sa famille dans le petit village d’al-Majd, à environ 7 kilomètres au sud-ouest d’Al-Dawayema, dit que des dizaines de familles ont cherché refuge dans une grande grotte appelée "Turel Zagh".</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">" Les Juifs leur ont dit de sortir, de se mettre en ligne et d’avancer. Et lorsqu’ils ont commencé à marcher, ils les ont mitraillés, " ajoute-t-il.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">" Une femme, l’épouse de Mir’ie Freih, a survécu au massacre en faisant semblant d’être morte. "</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Mohammed dit que les victimes du <a target="_blank" href="http://www.lepost.fr/tag/massacres/" class="tag_auto">massacres</a> furent ensuite ensevelies dans les puits de Bir al-Shara et Bir al-Sil.</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">Son témoignage est corroboré par les historiens et chercheurs israéliens, à partir d’archives déclassifiées de l’armée israélienne et d’entretiens avec des vétérans de l’armée.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>L’historien israélien Benny Morris avait interviewé un participant au massacre, qui lui a dit qu’environ 80 à 100 personnes, dont des femmes et des enfants, avaient été tués par " la première vague des conquérants. "</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>En 1984, un journaliste israélien</strong> a interviewé l’ancien Mukhtar (notable du village) de al-Dawayema, Hasan Mahmoud Ahdeib, et est revenu avec lui sur le site, pour la première fois depuis le massacre.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Ihdeib lui a parlé des gens tués</strong> dans la mosquée et des familles assassinées dans la grotte, lui montrant le puits où les corps avaient été jetés.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Quelques jours plus tard</strong>, le journaliste israélien a fait venir des ouvriers qui ont creusé et ont découvert les os et les cranes.</span></p> <p align="justify"><img width="410" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539036-1242543579.jpg" height="460" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>En 1955,</strong> la colonie juive d’Amatzia était bâtie sur les ruines d’al-Dawayema.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Aharon Zisling, le premier Ministre de l’agriculture d’Israël, avait comparé le massacre, au nom de code " Opération Yo’av ", aux crimes nazis.</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">Mémoire vivante</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">Il y a quelques années, Mohammed et sa famille ont visité les ruines de son village, où son père, sa mère, son grand-père et ses ancêtres ont été enterrés.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">" Je suis resté là, en pleurs. J’ai vu notre maison, complètement délabrée. J’ai vu la pièce où mon père recevait les invités. J’ai vu les puits d’eau abandonnés. "</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Le vieux Palestinien centenaire espère</strong> toujours qu’il pourra revenir vivre dans son village natal.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>" Mon souhait reste inchangé, c’est de revenir dans mon village, d’y mourir et d’y être enterré. "</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">A la question</span> <strong>s’il accepterait une indemnisation pour sa propriété perdue, il reste un moment silencieux avant de répondre :</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong><em>" Ce n’est pas une question de propriété et de dédommagement, " dit-il.</em></strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong><em>" C’est mon pays, mon histoire, ma maison, mes souvenirs d’enfance. Mes grands-parents ont été enterrés là.</em></strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">Vendriez-vous la tombe de votre père pour tout l’or du monde ? "</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Palestine - 15-05-2009</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Source :</strong> Islam On Line</span></p> <p><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">Traduction : MR pour ISM</span></p> <p><img width="450" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539022-1242542829.jpg" height="325" /></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Mai 1948</span>, <span style="font-family: helvetica;"><strong>la création de l’Etat d’Israël</strong>, l’agression par les <strong>milices</strong> qui allaient devenir l’armée israélienne, l’exode et l’exil, la destruction, la mort,</span> <span style="font-family: arial black,avant garde;">la "<a target="_blank" href="http://www.lepost.fr/tag/catastrophe/" class="tag_auto">catastrophe</a>" <span style="font-family: helvetica;">pour les Palestiniens,</span> la Nakba.</span></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;">(…)</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Le terme</strong> <span style="font-family: arial black,avant garde;">Nakba</span> <strong>fait référence à la conséquence de la guerre israélo-arabe de 1948 durant laquelle plus de 700 000 Arabes israéliens</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">84%</span> <strong>de la population palestinienne a été exilée</strong> et ces personnes sont devenues des réfugiés. Ceux qui sont restés sont devenus en une nuit une minorité dans ce qui devenait un Etat juif.</span></p> <p align="justify"><span xml:lang="FR" lang="FR"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>Ainsi, la plupart des Palestiniens ont fui leurs villages et leurs villes dans la zone qui est devenue ensuite l’Etat d’Israël. Ils n’ont jamais été autorisés à y revenir et leurs terres, saisies par le gouvernement israélien, ont été données à des immigrants juifs.</strong></span></span></p> <p><img width="306" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539026-1242543219.jpg" height="197" /></p> <p align="justify"> <span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>De la population palestinienne d’avant 48 - 950 000 environ - deux catégories de réfugiés ont émergé :</strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">- 800 000 Palestiniens</span> ont été expulsés de leur pays et contraints à devenir des réfugiés dans les Etats arabes.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">- 150 000 Palestiniens</span> sont restés à l’intérieur du nouvel Etat d’Israël. Environ 25% de ceux qui sont restés ont été chassés de leurs maisons vers d’autres lieux et sont devenus des réfugiés de l’intérieur.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">- 530 villages ont disparu.</span></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><span style="font-size: small; font-family: helvetica;"><strong>(…) article à lire sur :</strong></span></p> <p><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.france-palestine.org/IMG/jpg/nakba6.jpg&imgrefurl=http://www.france-palestine.org/article3613.html&usg=__T_OrZqTTPyW_ay4jJ_TD7Vw4xD0=&h=325&w=450&sz=33&hl=fr&start=9&um=1&tbnid=k5Wksh9MsTiYUM:&tbnh=92&tbnw=127&prev=/images%3Fq%3Dla%2Bnakba%26hl%3Dfr%26lr%3Dlang_fr%26sa%3DN%26um%3D1"><span style="font-size: small;">http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.france-palestine.org/IMG/jpg/nakba6.jpg&imgrefurl=http://www.france-palestine.org/article3613.html&usg=__T_OrZqTTPyW_ay4jJ_TD7Vw4xD0=&h=325&w=450&sz=33&hl=fr&start=9&um=1&tbnid=k5Wksh9MsTiYUM:&tbnh=92&tbnw=127&prev=/images%3Fq%3Dla%2Bnakba%26hl%3Dfr%26lr%3Dlang_fr%26sa%3DN%26um%3D1</span></a></p> <p> </p> <p><img width="201" src="http://medias.lepost.fr/ill/2009/05/17/h-20-1539037-1242543648.jpg" height="258" /></p> <p> </p> <p>Source: <a href="http://www.lepost.fr/article/2009/05/17/1539039_mai-1948-la-nakba-la-catastrophe-ils-ont-tue-tous-les-gens-qu-ils-voyaient.html">http://www.lepost.fr/article/2009/05/17/1539039_mai-1948-la-nakba-la-catastrophe-ils-ont-tue-tous-les-gens-qu-ils-voyaient.html</a></p> <p> </p> <p>Commentaires du PNF:</p> <p>Pourquoi concernant l'histoire du sionisme, la règle du "deux poids deux mesures" est-elle toujours appliquée? Pourquoi ne voit-on jamais sur nos petits écrans (devenus grands) de reportage sur la Nakba, qui peut être apparentée à un génocide?</p> <p>On nous abreuve nuit et jour avec des reportages sur l'Holocauste. On nous répète à longueur de journée que l'Etat Français a été complice des exactions commises contre les Juifs, en oubliant de signaler que le pays était occupé et donc soumis à l'envahisseur allemand.</p> <p>Et par contre, sur les massacres commis par les Juifs sionistes en Palestine, rien ou presque.</p> <p>Pourquoi Sarkozy le sioniste n'émet-il pas l'idée que chaque écolier français porte en lui la mémoire d'un enfant palestinien massacré par les Juifs sionistes?</p> <p>Il est temps que les Français disent non au sionisme qui nous oppresse et s'approprie nos libertés. Les prochaines élections européennes nous donnent enfin la possibilité de nous défendre, en exprimant notre amour pour la vérité et la liberté.</p>
Parti National Françaishttp://partinationalfrancais.hautetfort.com/about.htmlUn dessin animé palestinien commémore la ”Nakba”tag:partinationalfrancais.hautetfort.com,2008-05-11:16127472008-05-11T23:01:00+02:002008-05-11T23:01:00+02:00 GAZA (Reuters) - Alors qu' Israël célèbre les soixante ans de sa fondation...
<p class="first">GAZA (Reuters) - Alors qu'<a href="http://fr.news.yahoo.com/fc/israel-palestiniens.html">Israël</a> célèbre les soixante ans de sa fondation avec des feux d'artifice, des spectacles et des défilés militaires, une Palestinienne de Gaza a choisi de marquer l'événement avec un film d'animation commémorant la "Nakba" des Palestiniens, la "Catastrophe" de la perte de leur patrie.</p> <script type="text/javascript" language="javascript"> //<![CDATA[ if(window.yzq_d==null)window.yzq_d=new Object(); window.yzq_d['mFqfYdkMBYI-']='&U=13kr9583j%2fN%3dmFqfYdkMBYI-%2fC%3d200089790.201644663.202877918.200555405%2fD%3dLREC%2fB%3d200768391'; //]]> </script> <p><img name="media-1010581" src="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/01/01/915595843.jpg" alt="369408316.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1010581" />Dans "Le conte d'une clé", des combattants juifs présentés comme "les ennemis de la religion et les ennemis de la Patrie", tirent sur des Palestiniens et bombardent leurs maisons. Il est censé illustrer ce que les auteurs du film appellent le droit "sacré" des Palestiniens à revenir sur les terres dont ils ont été dépossédés et qui font aujourd'hui partie du territoire israélien.</p> <p>Moamena Abou Hamda, la directrice d'une société de production de Gaza, est à l'origine de ce projet. Selon elle, les auteurs n'ont pas de motivations politiques mais souhaitent raconter aux enfants et aux adultes palestiniens les événements qui les ont chassés de chez eux.</p> <p>"Cela raconte les souffrances, les meurtres et les déplacements" de population, explique la directrice de la société JohaToon. "Cela montre que le peuple palestinien n'a pas quitté sa terre de son propre gré mais qu'il a été forcé à le faire".</p> <p><a target="_blank" href="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/00/00/1212199794.JPG"><img name="media-1010587" src="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/00/00/431605453.JPG" alt="1212199794.JPG" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1010587" /></a>JohaToon a l'intention de diffuser ce film de 32 minutes, destiné selon la société à la fois aux adultes et aux enfants, à Gaza ce mois-ci, et espère le vendre ensuite dans d'autres pays arabes voire au-delà.</p> <p>Quelque 700.000 Palestiniens ont fui ou ont été chassés de leur maison lors de la guerre qui a conduit à la fondation de l'Etat d'Israël en 1948. Environ 4,5 millions de réfugiés et leurs descendants vivent aujourd'hui dans des camps au <a href="http://fr.news.yahoo.com/fc/liban.html">Liban</a>, en Syrie, en Jordanie, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.</p> <p>DROIT AU RETOUR</p> <p>La question du droit au retour de ces réfugiés est l'une des questions les plus épineuses dans les discussions en cours entre Palestiniens et Israéliens pour tenter de parvenir à un accord de paix.</p> <p>Abou Hamda insiste sur le fait que "Le Conte d'une clé", en référence aux clés que de nombreux Palestiniens arborent en symbole de leurs maisons perdues, n'a pas pour but d'inciter à la violence contre les Israéliens mais de raconter les histoires transmises par les générations passées.</p> <p><a target="_blank" href="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/00/02/1982079519.jpg"><img name="media-1010615" src="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/00/02/107354172.jpg" alt="1982079519.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1010615" /></a>"Nous avons exposé les faits tels qu'ils nous ont été transmis par nos grand-pères et nos grand-mères", explique-t-elle. "Nous avons raconté le conte tel qui nous a été dit et tel que les gens l'ont vu".</p> <p>La chaîne de télévision palestinienne al Aksa a provoqué un tollé en Israël et dans la communauté internationale en diffusant des dessins animés et des spectacles de marionnettes reprenant les personnages de Mickey et du Roi Lion pour illustrer le combat du mouvement pour la libération de la Palestine.</p>
Gaëlle Mannhttp://gaelle.hautetfort.com/about.htmlLa génération de la Nakbatag:gaelle.hautetfort.com,2008-03-24:15311502008-03-24T22:25:20+01:002008-03-24T22:25:20+01:00 Cette année, soixante ans se sont écoulés depuis la Nakba...
<div style="line-height: 0em"></div> <div class="div-align-just-fps"><font size="3" face="Arial, Helvetica, sans-serif"><strong>Cette année, soixante ans se sont écoulés depuis la Nakba (catastrophe). Soixante ans depuis que nous, Palestiniens, sommes devenus des réfugiés. Plus de six millions de réfugiés palestiniens vivent encore loin de leurs villages, de leurs villes et de leurs cités, suite à l’invasion sioniste qui les a déracinés de leur patrie en 1948.</strong></font></div> <div class="texte"> <p class="spip"><strong>Des générations sont nées, ont grandi et sont mortes dans les camps de réfugiés, mais la communauté internationale continue d’ignorer les droits politiques des réfugiés palestiniens.</strong></p> <p class="spip">Ce qui m’attriste en tant que réfugié – je suis né et j’ai grandi dans un camp de réfugiés et je me bats pour ne pas y mourir – c’est que la génération de la Nakba est en train de mourir. <strong>Dans les camps, il ne reste plus que quelques personnes qui ont encore le souvenir de la vie dans les villages qui nous ont été volés.</strong> Elles ne sont que quelques-unes à pouvoir encore raconter comment c’était d’être déraciné et d’être envoyé vivre dans une tente dans un camp de réfugiés. Une partie de mon travail, dans l’histoire orale et les projets des médias au Centre culturel et communautaire à Ibdaa, dans le camp de réfugiés de Dheisheh, est d’interviewer des gens et de récolter les témoignages et les récits qui n’ont pas encore été enregistrés, afin que, lorsque ces personnes mourront, leurs souvenirs et leurs récits ne meurent pas avec elles.</p> <p class="spip">En cette année du soixantième anniversaire, je suis venu ici aux Etats-Unis pour finir mes études et compléter un stage en travaillant avec le Middle East Childrens’s Alliance (MECA) [Association des enfants du Moyen-Orient]. Avant de partir je m’étais promis que pendant ce séjour, je ferais de mon mieux pour susciter la prise de conscience au sujet de la Nakba, et d’aborder la question de ce que ces soixante ans ont signifié pour le peuple palestinien.</p> <p class="spip">Depuis que je suis ici, j’ai constaté que les Américains sont très occupés, ils sont nombreux à avoir deux emplois, leurs pensées sont occupées par leur vie quotidienne. La plupart des gens sont soit indifférents, soit n’ont pas le temps d’y réfléchir, soit encore n’ont pas envie de savoir ce qui est en train de se passer en Palestine, en Irak ou dans le reste du monde. Cela me rappelle ce que m’a dit mon oncle Mahmoud juste avant mon départ.</p> <p class="spip"><strong>Mon oncle Mahmoud appartient à la génération de la Nakba. Il a 78 ans maintenant, et a vécu dans le camp de réfugiés de Dhegisheh pendant soixante ans. Il avait dix-huit ans lorsqu’il a été déraciné du village de Jirash, à l’ouest de Jérusalem, qui est maintenant vide et que le gouvernement israélien a transformé en une réserve nationale</strong>. Mon oncle est malade. Il ne peut plus bouger ni se déplacer. J’ai été lui rendre visite avant de quitter la Palestine et le camp de Dheisheh parce que je craignais qu’il ne décède pendant mon séjour aux Etats-Unis. Je lui ai dit que j’allais en Amérique pour étudier, et que j’allais prendre avec moi une de nos clés familiales [clés des maisons qu’ils ont dû fuir]. Il m’a demandé pourquoi, et je lui ai expliqué que je la montrerais aux Américains et que je leur raconterais : comment nous avions des maisons et des villages ; comment nous en avions conservé les clés, bien que nos maisons furent détruites, il y a soixante ans ; comment nous gardions encore un droit à cette terre. Après un moment il me répondit avec une moue ironique : « Quoi ? Les Américains ? Qu’est-ce que notre situation peut bien leur faire ? ». Je lui avais répondu qu’il était important, puisque le gouvernement américain soutenait l’occupation israélienne, de faire connaître aux Américains notre situation et nos droits politiques, et il a rétorqué : « Je vis dans ce camp de réfugiés depuis soixante ans, j’ai vu des gens de partout dans le monde, y compris des Américains, venir nous voir. Mais rien ne change. Nous sommes encore dans le camp. » Il est persuadé que les gens sont indifférents à la souffrance des réfugiés palestiniens et à notre désir de retourner dans nos terres.</p> <p class="spip">Mon oncle a été le premier à m’amener à notre village détruit de Zakariah, et aussi au village d’origine de ma mère, Jirash, également détruit. C’est lui qui m’a appris l’histoire de ce qui s’est passé en 1948. Il a été à mes côtés lorsque je faisais visiter le camp à des délégations d’écoles venues d’Europe, des Etats-Unis et même d’Israël, et c’est lui qui leur expliquait l’histoire de la Nakba.</p> <p class="spip">Mon oncle était fermier au village, ensuite, en tant que réfugié, il est devenu ouvrier. Lorsque lui et sa famille ont fermé la porte de leur maison, ils ont pris la clé, car ils pensaient qu’ils reviendraient quelques jours plus tard, dès que les violences auraient cessé. Dans le camp, mon oncle a refusé d’ajouter un étage à sa maison, même si sa famille grandissait. Il insistait sur le fait que ce bâtiment était provisoire, et qu’un jour il retournerait chez lui dans son village. Pendant sa vie dans le camp, il a vu les colonies israéliennes engloutir des terres palestiniennes ; il a vu la construction de murs et de prisons, et beaucoup de gens se faire tuer. Il a perdu un fils au cours de la première Intifada en 1989. A cette époque, le camp même de Dheisheh est devenu une prison entourée d’une barrière de huit mètres de haut, avec une seule entrée et sortie. Maintenant c’est l’ensemble de la Palestine qui est devenue une prison. Mon oncle Mahmoud a passé l’entièreté de sa vie dans cette prison.</p> <p class="spip">Le mois passé, le président états-unien Georges Bush s’est rendu en Palestine pour des négociations de dernière minute avant de quitter la Maison Blanche. Il a passé tout près de notre camp lorsqu’il est allé visiter l’Eglise de la Nativité à Bethléem. Mais, une fois de plus, il a dénié le droit au retour des réfugiés palestiniens. Il ne se rend pas compte à quel point les réfugiés palestiniens sont engagés pour ce droit. Il n’a jamais rencontré mon oncle, ni les centaines d’enfants qui apprennent la force et l’engagement pour le droit au retour de leurs aînés. La génération de mon oncle a passé leurs clés à la génération suivante, qui a fait de même. Ma mère est décédée, il y a vingt ans. Elle m’avait demandé d’enterrer ses restes au village quand nous y retournerions. Ceux qui restent encore de la génération de la Nakba s’en vont. Au lieu de rêver de rentrer dans leur patrie, ils rêvent d’y être un jour enterrés. Leurs enfants, comme moi, et la génération suivante, celle des enfants qui sont nés et jouent dans les rues et dansent à Ibdaa, portent maintenant les lourdes clés de la maison de leurs familles, ils continuent à lutter pour leurs droits et leur rêve de rentrer chez eux.</p> </div> <p> </p> <div class="ps"> <p class="spip"> (<em>Ziad Abbas est journaliste et co-directeur du Centre culturel et communautaire de Ibdaa, dans le camp de réfugiés de Dheisheh, en Palestine. Il est actuellement étudiant aux Etats-Unis et travaille dans la Middle East Children’s alliance (MECA) [Association des enfants du Moyen-Orient].)</em></p> </div>