Last posts on nabokov2024-03-29T16:58:23+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/nabokov/atom.xmlRaymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlEntre l'auteur et le lecteurtag:raymondalcovere.hautetfort.com,2022-04-09:63758392022-04-09T09:52:24+02:002022-04-09T09:52:24+02:00 "Dans une œuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas entre...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6347945" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/00/01/2454591590.jpg" alt="Mark Littlejohn8.jpg" />"Dans une œuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas entre les personnages, mais entre l'auteur et le lecteur."</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Nabokov</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Photo : Mark Littlejohn</span></p>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlAu loup ! Au loup !tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2021-06-08:63207982021-06-08T15:24:00+02:002021-06-08T15:24:00+02:00 La littérature est née le jour où un jeune garçon a crié Au loup ! Au loup...
<p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt; color: #808080;"><img id="media-6266540" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/01/01/4279086736.jpg" alt="Nabokov, Ruvim Noga" />La littérature est née le jour où un jeune garçon a crié Au loup ! Au loup ! alors qu'il n'y avait aucun loup derrière lui.</span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt; color: #808080;"> Vladimir Nabokov </span></p><p><span class="css-901oao css-16my406 r-poiln3 r-bcqeeo r-qvutc0" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt; color: #808080;"><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql lr9zc1uh a8c37x1j keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v knj5qynh oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto">Image de Ruvim Noga</span></span></p>
Le déclinologuehttp://dernieregerbe.hautetfort.com/about.htmlAUTEURS RUSSES : ANTHOLOGIE DE CITATIONStag:dernieregerbe.hautetfort.com,2019-09-15:61802832019-09-15T17:12:00+02:002019-09-15T17:12:00+02:00 Les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 10pt;"> Les prénoms russes posent un problème délicat. Jusqu’au début du XX<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span> siècle, c’est-à-dire tant que le français était une langue forte, qui assimilait hardiment ce qui vient de l’extérieur, il ramenait les prénoms russes ou polonais (qui font partie de la langue) à des prénoms français. Ainsi a-t-on fait, à peu près jusqu’à la fin du XVIII<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span>, avec les prénoms et même les noms de nos voisins italiens (François Pétrarque, Nicolas Machiavel) et espagnols (Fernand Cortès, François Pizarre), et même anglais (François Bacon, Gilles Shakespeare) et allemands (Emmanuel Kant, Frédéric Schiller). Aujourdhui où nous nous faisons gloire de nous laisser envahir de tous les côtés, traduire les prénoms est devenu impensable, et nous commençons à ne même plus traduire les titres.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 10pt;"> Cependant l’adaptation des appellations russes du XIX<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span> s’est maintenue, comme celle des Italiens de la Renaissance (alors que pour les autres langues, on a <em>défrancisé</em> ce que nos ancêtres avaient francisé) : on déconcerterait nos contemporains en parlant d’<em>Evgueni Onieguine </em>par Aleksander Pouchkine, de Nikolaï Gogol, du prince Andreï et son ami Piotr Bezoukhov, les héros de Lev Tolstoï, etc. Cependant l’usage est flottant pour d’autres appellations : Michel ou Mikhaïl Lermontov ? Eugène ou Evgueni Zamiatine ? André ou Andreï Biely ?</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 10pt;"> Partisan résolu de l’<em>interpretatio gallica</em>, j’ai décidé de m’appuyer sur l’usage du XIX<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span> siècle pour maintenir la francisation des prénoms russes les plus proches du français, y compris pour les auteurs du XX<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span> qu’on connaît sous un prénom non francisé (comme Andreï Bitov, Evgueni Evtouchenko ou Vassili Axionov). Ainsi Aleksander => Alexandre ; Anatoly => Anatole ; Andreï => André ; Anton => Antoine, Evgueni => Eugène ; Fiodor => Théodore ; Gueorgui => Georges ; Iossif ou Ossip => Joseph ; Lev => Léon ; Mikhail => Michel ; Nikolaï => Nicolas ; Piotr => Pierre ; Sergueï => Serge ; Vassili => Basile. Néanmoins je garde tels quels Iouri et Ivan, dans lesquels on ne reconnaît pas spontanément Georges ni Jean.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 10pt;"> La moisson étant trop abondante pour Dostoïevski et Tolstoï (déjà une cinquantaine de citations chacun), je les ai retirés de cette page, afin qu’ils ne la gonflent pas de façon disproportionnée, et leur consacre une page spéciale pour tous les deux. </span><br /><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 10pt;"> Comme pour toutes les citations d’auteurs étrangers, j’ai pu retoucher légèrement les traductions ; donc les références indiquées ne sont là que pour pouvoir retrouver facilement la citation, il peut arriver qu’elles ne correspondent pas à la littéralité du texte que je produis.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 10pt;"> Principaux contributeurs, accessibles d’un clic : <a href="#berberova">Nina BERBEROVA</a> (3) ; <a href="#berdiaev">Nicolas BERDIAEV</a> (11) ; <a href="#boulgakov">Michel BOULGAKOV</a> (7) ; <a href="#bounine">Ivan BOUNINE</a> (3) ; <a href="#brioussov">Valéry BRIOUSSOV</a> (6) ; <a href="#chestov">Léon CHESTOV</a> (4) ; <a href="#gogol">Nicolas GOGOL</a> (35) ; <a href="#gorki">Maxime GORKI</a> (4) ; <a href="#griboiédov">Alexandre GRIBOÏEDOV</a> (3) ; <a href="#grossman">Basile GROSSMAN</a> (10) ; <a href="#leskov">Nicolas LESKOV</a> (3) ; <a href="#nabokov">Vladimir NABOKOV</a> (31) ; <a href="#olecha">Iouri OLECHA</a> (7) ; <a href="#pasternak">Boris PASTERNAK</a> (6) ;<a href="#pouchkine"> Alexandre POUCHKINE</a> (30) ; <a href="#rozanov">Basile ROZANOV</a> (6) ; <a href="#soljénitsyne">Alexandre SOLJÉNITSYNE</a> (15) ; <a href="#tchékhov">Antoine TCHÉKHOV</a> (20) ; <a href="#tourguéniev">Ivan TOURGUÉNIEV</a> (35) ; <a href="#tynianov">Iouri TYNIANOV</a> (8) ; <a href="#zinoviev">Alexandre ZINOVIEV</a> (6).</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>ALEXANDRE RADITCHEV (1749-1802, Russe)</strong> : [À compléter]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>SERGE AKSAKOV (1791-1859, Russe)</strong> : [À compléter]</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">PIERRE TCHAADAEV (1794-1856, Russe)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Il y a des sols tellement stériles que le soleil même du génie ne saurait les féconder. / Il y a des esprits tellement faux que le vrai même devient faux exprimé par eux. (Pierre Tchaadaev, <em>Aphorismes et remarques diverses</em> (1855), n°13-14 ; dans <em>Œuvres inédites ou rares</em>, Bibliothèque slave – Centre d’études russes, 1990, p. 192).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. La maladie seule est contagieuse, la santé ne l’est pas : ainsi de l’erreur et de la vérité. Voilà pourquoi les erreurs se répandent avec rapidité, les vérités avec lenteur. (Pierre Tchaadaev, <em>Aphorismes et remarques diverses</em> (1855), n°15 ; dans <em>Œuvres inédites ou rares</em>, Bibliothèque slave – Centre d’études russes, 1990, p. 192).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Il n’y a rien de plus facile que d’aimer les gens que l’on aime, mais il faut aussi aimer un peu ceux que l’on n’aime pas. (Pierre Tchaadaev, <em>Aphorismes et remarques diverses</em> (1855), n°20 ; dans <em>Œuvres inédites ou rares</em>, Bibliothèque slave – Centre d’études russes, 1990, p. 194).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><a name="griboiédov"></a>ALEXANDRE GRIBOÏÈDOV (1795-1829, Russe)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Sophie : « Où vit-on le mieux ? » — Tchatski : « Où l’on n’est point. » (Alexandre Griboïèdov, <em>Le Malheur d’avoir de l’esprit</em> (1823), acte I scène 7 ; Pléiade, 1973, p. 20 ; ou L’Arche, 1989, p. 15).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Tchatski : « Quand on revient chez soi après avoir voyagé longtemps / On trouve agréable jusqu’à la crasse du pays. » (Alexandre Griboïèdov, <em>Le Malheur d’avoir de l’esprit</em> (1823), acte I scène 7 ; Pléiade, 1973, p. 20 ; ou L’Arche, 1989, p. 16).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Famoussov : « Mais que le monde est donc bizarre ! / Dès qu’on philosophe, on s’y perd. » (Alexandre Griboïèdov, <em>Le Malheur d’avoir de l’esprit</em> (1823), acte II scène 1 ; Pléiade, 1973, p. 25 ; ou L’Arche, 1989, p. 20).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><a name="pouchkine"></a>ALEXANDRE POUCHKINE (1799-1837, Russe)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6039903" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/00/02/132241614.2.jpg" alt="pouchkine,aphorismes,eugène onéguine,boris godounov" />. Ne disputons jamais contre l'opinion du monde ; la coutume est le seul despote sur la terre. (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, I, 25 (1823) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XII-48, avril 1863, p. 549 <a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Celui qui a vécu et qui a réfléchi ne peut point, quoi qu’il fasse, ne pas mépriser les hommes dans son âme. Celui qui a senti vivement est condamné à être hanté par le spectre des jours qui ne peuvent revenir. Celui-là n’a plus d’enchantement ; le serpent du souvenir le mord plus cruellement que celui du repentir. Tout celà, du reste, donne un grand charme à la conversation. (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, I, 46 (1823) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XII-48, avril 1863, p. 553-554). <a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Nous serait-il donc impossible / De composer d’autres poèmes / Que ceux qui parlent de nous-mêmes ? (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, I, 56 (1823) ; Seuil, 1990, p. 40).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. L'habitude est un don que nous accorde le ciel pour remplacer le bonheur qu'il ne peut nous donner. (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, II, 31 (1823) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XII-48, avril 1863, p. 565).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Eugène Onéguine : « Écoutez-moi donc sans colère : Une jeune fille remplace plus d’une fois ses rêveries par d’autres rêveries. Ainsi un jeune arbre change ses feuilles à chaque printemps. Le Ciel l’a voulu, et vous aimerez de nouveau. » (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, IV, 16 (1825) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XIII-49, mai 1863, p. 105).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Le goût des farces, aussi bien que l'amour, autre folie, passe avec la bouillante jeunesse. (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, VI, 7 (1826) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XIII-50, juin 1863, p. 305).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Ô mes amis, vous prenez pitié du poëte. Dans la fleur de ses joyeuses espérances, n'ayant pas encore eu le temps de rien achever, à peine sorti des langes de l’enfance, il est tombé. Où sont les agitations ardentes, les élans généreux, les sentiments et les pensées jeunes, élevés, tendres, hardis ? Où sont les désirs infinis de l’amour, et la soif de la science et du travail, et la terreur du mal et de la honte ? Et vous, illusions mystérieuses, vous, apparitions d’une vie qui n’est point celle de la terre, vous, rêves de la sainte poésie ? (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, VI, 36 (1826) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XIII-50, juin 1863, p. 311).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Aline : « Quelle vilaine chose que la vie quand on est vieux ! » (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, VII, 42 (1827) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XIII-51, juillet 1863, p. 479).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Heureux celui qui a été jeune dans sa jeunesse ; qui a mûri au temps de la maturité ; qui a su résister au refroidissement progressif qu’apporte la vie. (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, VIII, 10 (1830) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XIII-51, juillet 1863, p. 484).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Il est triste de penser que la jeunesse nous a été donnée en vain ; que, trompée à chaque pas, elle nous a trompés nous-mêmes ; que nos plus nobles désirs, que nos rêves les plus généreux, ont été corrompus aussi soudainement que les feuilles des arbres l’ont été au souffle de l’automne. Il est insupportable pour un homme de ne voir devant lui qu’une longue file de dîners ; de ne plus considérer la vie que comme une cérémonie à effectuer, et de marcher sur les traces de la foule disciplinée, sans partager avec elle ni aucune de ses opinions, ni aucune de ses passions. (Alexandre Pouchkine, <em>Eugène Onéguine</em>, VIII, 11 (1830) ; dans <em>Revue nationale et étrangère</em>, tome XIII-51, juillet 1863, p. 484-485). <img id="media-6039945" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/01/00/1779463237.jpg" alt="pouchkine,aphorismes,oeuvres,pléiade" /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Le tsar : « La populace abhorre le pouvoir des vivants. Elle n’aime que les morts. […] Voilà la populace et sa faveur ! Sème l’amour, tu récoltes la haine. » (Alexandre Pouchkine, <em>Boris Godounov</em> (1825), scène 7 ; Pléiade, 1973, p. 126).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Chouïski : « Mais tu connais l’absurde populace, / Si versatile et si superstitieuse, / Livrée à ses instincts, instable, obscure, / Capable de tourner au moindre vent, / Obéissante à toute suggestion, / Aveugle et sourde pour la vérité, / Les fables, les ragots sont sa pâture, / Et l’impudence a le don de lui plaire. » (Alexandre Pouchkine, <em>Boris Godounov</em> (1825), scène 10 ; Pléiade, 1973, p. 141).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Le tsar : « Oui, quand tu veux garder en main le peuple, / Il faut sérénité et vigilance. / C’était déjà l’avis du tsar Ivan, / Dompteur d’émeutes, et sage autocrate. / Son cruel petit-fils pensait de même. / Le peuple est insensible à la bonté. / Fais-lui du bien – attends l’ingratitude. / Torture-le – et rien n’ira plus mal. » (Alexandre Pouchkine, <em>Boris Godounov</em> (1825), scène 20 ; Pléiade, 1973, p. 174).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Le tsar à son fils : « Sois rigoureux dans le respect des rites. / Sois taciturne, car la voix du tsar / Ne doit pas retentir à tout propos. / Parfois, comme une cloche magistrale, / Elle vient annoncer un grand malheur / Ou une grande joie. Et c’est assez… / Mon cher enfant, tu approches de l’âge / Où le désir vient nous fouetter le sang. / Préserve-toi, garde ta pureté, / Et ta pudeur orgueilleuse et secrète. / Celui qui jeune, donne libre cours / À ses instincts, aux voluptés du vice, / Devient, plus tard, morose et sanguinaire / Et son esprit se voile et s’assombrit. / Dans la famille tiens toujours la tête. / Honore ta mère, mais règne seul. » (Alexandre Pouchkine, <em>Boris Godounov</em> (1825), scène 20 ; Pléiade, 1973, p. 177).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Ibrahim : « Le monde frivole traque en réalité implacablement ce qu’il permet en théorie. » (Alexandre Pouchkine, <em>Le Nègre de Pierre le Grand</em> (1827), ch. 2 ; Pléiade, 1973, p. 204).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Suivre les pensées d’un grand homme est la plus captivante des études. (Alexandre Pouchkine, <em>Le Nègre de Pierre le Grand</em> (1827), ch. 3 ; Pléiade, 1973, p. 208).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Korsakov : « La comtesse ? Elle a naturellement été, au début, très chagrinée de ton départ ; ensuite, celà va de soi, elle s’est peu à peu consolée et elle a pris un nouvel amant. […] Est-ce que celà te paraît étrange ? Ne sais-tu pas qu’un long chagrin n’est pas dans la nature humaine, et surtout féminine ? » (Alexandre Pouchkine, <em>Le Nègre de Pierre le Grand</em> (1827), ch. 3 ; Pléiade, 1973, p. 210).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Ibrahim : « Peut-on croire à l’amour ? Existe-t-il dans le cœur frivole de la femme ? » (Alexandre Pouchkine, <em>Le Nègre de Pierre le Grand</em> (1827), ch. 5 ; Pléiade, 1973, p. 225).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Orlik : « Avec une biche tremblante / Atteler un vieux destrier / Est une absurdité criante. » (Alexandre Pouchkine, <em>Poltava</em>, II (1829) ; <em>Œuvres poétiques</em>, L’Âge d’homme, tome I, 1981, p. 499). <a href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Vladimir : « Je n’ai jamais pu voir sans affliction l’abaissement de nos lignées historiques ; personne chez nous n’en fait cas, à commencer par ceux qui leur appartiennent. » (Alexandre Pouchkine, <em>Un roman par lettres</em> (1829), VIII ; Pléiade, 1973, p. 243).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Vladimir : « J’ai imaginé l’autre jour une légende pour le portrait de la petite princesse Olga […] : <em>Sotte comme la vérité, insipide comme la perfection</em>. À moins de dire peut-être : <em>Insipide comme la vérité, sotte comme la perfection</em>. L’un et l’autre ont l’air d’une pensée. » (Alexandre Pouchkine, <em>Un roman par lettres</em> (1829), X ; Pléiade, 1973, p. 247).</
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLe scandale pédophile perd du poids avec le suicide de Jeffrey Epsteintag:creseveur.hautetfort.com,2019-08-12:61696842019-08-12T18:46:09+02:002019-08-12T18:46:09+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6021631" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/3712313607.JPG" alt="Le suicide de Epstein éclabousse des chefs d'Etats.JPG" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlMacron s'exalte à l'ONUtag:creseveur.hautetfort.com,2017-09-20:59815742017-09-20T14:23:44+02:002017-09-20T14:23:44+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5690749" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/1230174007.JPG" alt="Lolito à l'ONU.JPG" /></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlLo...tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2016-09-10:58462762016-09-10T19:41:00+02:002016-09-10T19:41:00+02:00
<p><img src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/01/01/3707431123.12.jpeg" id="media-5452421" alt="" /></p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlArt d'heurttag:www.listesratures.fr,2015-01-29:55467112015-01-29T12:25:00+01:002015-01-29T12:25:00+01:00 Ada ou l'ardeur ? La note sensible ou La clef...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4883095" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/00/01/1818557734.jpg" alt="ada ou l'ardeur.jpg" /> <img id="media-4883097" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/02/01/199215613.jpg" alt="note sensible.jpg" /> <img id="media-4883098" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/02/02/1088264714.jpg" alt="clef des mensonges.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong> Ada ou l'ardeur</strong> ? <strong>La note sensible</strong> ou <strong>La clef des mensonges </strong>?</p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlHabit-güitétag:www.listesratures.fr,2015-01-23:55365532015-01-23T12:30:00+01:002015-01-23T12:30:00+01:00 Lolita , Une fille de pasteur , était Un amour de frère .
<p style="text-align: center;"><img id="media-4853004" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/01/02/4282676451.jpg" alt="lolita.jpg" /> <img id="media-4853005" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/02/01/2316228858.2.jpg" alt="fille pasteur.jpg" /><img id="media-4853007" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/01/01/3991839910.jpg" alt="un amour de frère.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong>Lolita</strong>, <strong>Une fille de pasteur</strong>, était <strong>Un amour de frère</strong>.</p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlTonpié pas-sagetag:www.listesratures.fr,2014-08-06:54150112014-08-06T12:00:00+02:002014-08-06T12:00:00+02:00 Petit éloge des coins de rues : - Regarde,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4635721" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/00/00/3655963369.jpg" alt="petit éloge des coins de rue.jpg" /> <img id="media-4635722" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/02/02/1843127256.jpg" alt="regarde regarde les arlequins.jpg" /> <img id="media-4635724" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/01/00/2361219745.jpg" alt="magasin zinzin.jpg" /></p><p style="text-align: justify; padding-left: 90px;"><strong>Petit éloge des coins de rues</strong> :<br />- <strong>Regarde, regarde les arlequins !</strong> Qui dansent devant le <strong>Magasin Zinzin</strong> !</p>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlSincéritétag:raymondalcovere.hautetfort.com,2013-09-19:51758942013-09-19T16:11:00+02:002013-09-19T16:11:00+02:00 « Quand j’entends un critique littéraire louer un écrivain pour sa...
<h5 class="uiStreamMessage userContentWrapper" data-ft="{"type":1,"tn":"K"}"><span class="messageBody" style="font-size: medium; color: #c0c0c0;" data-ft="{"type":3,"tn":"K"}"><span class="userContent">« Quand j’entends un critique littéraire louer un écrivain pour sa sincérité, je suis certain qu’un des deux, au moins, est un crétin. »<br /> Nabokov<br /> Cité par Jack-Alain Léger, dans "Hé bien, la guerre"</span></span></h5>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlEssence d'un livretag:raymondalcovere.hautetfort.com,2013-09-10:51600652013-09-10T06:11:00+02:002013-09-10T06:11:00+02:00 "Le style et la structure sont l'essence d'un livre. Les grandes idées ne...
<h3><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;">"Le style et la structure sont l'essence d'un livre. Les grandes idées ne sont que des foutaises."</span></h3><p><span style="color: #c0c0c0;">Nabokov</span></p>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlEnfancetag:raymondalcovere.hautetfort.com,2013-09-09:51600612013-09-09T13:07:00+02:002013-09-09T13:07:00+02:00 "Il était impossible d'ajuster le langage à ses souvenirs - tout...
<p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;">"Il était impossible d'ajuster le langage à ses souvenirs - tout simplement, il n'existait pas de mots adultes pour ses impressions d'enfance."</span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;">Nabokov</span></p><p><span style="position: fixed; top: 0px; left: -9999px;"><span style="color: black;">l <a class="lienmot" title="Citations etait" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=etait">était</a> <a class="lienmot" title="Citations impossible" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=impossible">impossible</a> d'<a class="lienmot" title="Citations ajuster" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=ajuster">ajuster</a> le <a class="lienmot" title="Citations langage" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=langage">langage</a> à <a class="lienmot" title="Citations ces" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=ces">ces</a> <a class="lienmot" title="Citations souvenirs" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=souvenirs">souvenirs</a> - <a class="lienmot" title="Citations tout" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tout">tout</a> <a class="lienmot" title="Citations simplement" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=simplement">simplement</a>, il n'<a class="lienmot" title="Citations existait" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=existait">existait</a> <a class="lienmot" title="Citations pas" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=pas">pas</a> de <a class="lienmot" title="Citations mots" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=mots">mots</a> <a class="lienmot" title="Citations adultes" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=adultes">adultes</a> <a class="lienmot" title="Citations pour" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=pour">pour</a> <a class="lienmot" title="Citations ces" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=ces">ces</a> <a class="lienmot" title="Citations impressions" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=impressions">impressions</a> d'<a class="lienmot" title="Citations enfance" href="http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=enfance">enfance</a>.</span><br /><a class="lv8bk" href="http://www.dicocitations.com/reference_citation/90197/La_defense_Loujine_1930_.php">La défense Loujine (1930)</a><br /><span style="color: black;"><a class="lv8bk" href="http://www.dicocitations.com/auteur/3207/Vladimir_Nabokov.php">Citations de Vladimir Nabokov</a></span></span></p><p id="credit"><br /><br id="credit" /></p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlComme une image?tag:www.listesratures.fr,2012-07-01:47823582012-07-01T21:45:00+02:002012-07-01T21:45:00+02:00 L'inespérée, sage comme une image? Gare à la méprise..
<p style="text-align: center;"><img id="media-3670743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/00/02/1451138166.jpg" alt="l'inespérée.jpg" /><img id="media-3670744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/00/00/3439677814.jpg" alt="comme une image.jpg" /><img id="media-3670745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/01/00/2358709356.jpg" alt="la méprise.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;">L'inespérée, sage comme une image? Gare à la méprise..</p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlLe guetteurtag:www.listesratures.fr,2011-09-15:38076622011-09-15T12:11:00+02:002011-09-15T12:11:00+02:00 " Comme chacun sait, mes livres se dinstinguent non seulement par...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3228154" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/02/02/3804637367.jpg" alt="guetteur.jpg" /></p><p style="text-align: left;">"<em>Comme chacun sait, mes livres se dinstinguent non seulement par leurtotale absence de portée sociale, mais par le fait qu'ils sont à l'épreuve des mythes : Les Freudiens voltigent tout autour avec circonspection et avidité, dévorés d'un besoin brûlant d'y déposer leurs oeufs, mais ils s'arrêtent, flairent mon texte avec perplexité et parfois même s'en écartent avec horreur. Par ailleurs, le psychologue qui se penche avec sérieux sur mes cryptogrammes cristallins étincelant sous la pluie peut y découvrir un univers mental en voie de dissolution où le pauvre Smourov n'existe que dans la mesure où...</em>" (avant-propos)</p><p style="text-align: justify;">Vous êtes émigré russe fraîchement arrivé à Berlin, précepteur de deux garçons de bonne famille qui vous méprisent , prennent plaisir à vous voir vous user la rétine jusqu'à l'extrême limite du clair-obscur. On vous téléphone, l'instant d'après on frappe à la porte, puis votre crâne ; l'on vous pourchasse sous les yeux presque ravis des garçons, qui semblent faciliter la tâche de votre agresseur. Votre adversaire anonyme vous laisse là, humilié, l'estime de soi éparpillée en mille reflets scintillant dans les pupilles adolescentes. <br />Alors vous regagnez votre chambre de bonne, déchirez la seule fortune dont vous disposiez, calez le canon du pistolet entre deux côtes, juste là où la vie se concentre, palpite, sublimée par sa fin propre. Et pui c'est fini, vous mourez.Mais pas votre imagination apparemment.</p><p style="text-align: justify;">Et vous vous voyez. "<em>Qu'elle n'est pas la puissance de la pensée humaine pour qu'elle puisse ainsi franchir le seuil de la mort !</em>"</p><p style="text-align: justify;">Votre esprit, votre si puissant esprit continue de fonctionner, et cherche à percer le mystère d'un indidivu aux multiples facettes Smourov, au sein d'un ballet "familia(l)mical" de l'intelligentsia russe de l'époque - de la belle et naîve Vania au juif énigmatique et paranoïaque Weinstock.</p><p style="text-align: justify;">Et puis qu'il est là, il essaiera de ramasser quelques traces que vous auriez pu laisser de votre (court) passage terrestre. Histoire de le justifier. Parce qu'après tout, n'est-ce pas là l'une des questions, sinon LA question que l'on se pose tous ? Ai-je, vais-je laisser une preuve de mon existence ?</p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlTu écris toujours ? (58)tag:cottetemard.hautetfort.com,2010-10-10:29120762010-10-10T10:38:39+02:002010-10-10T10:38:39+02:00 Conseils aux écrivains qui ont la migraine Cet épisode de TU...
<p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-2659613" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/906317840.jpg" alt="mdl-25.jpg" />Conseils aux écrivains qui ont la migraine</strong><br /><span style="font-size: xx-small;"><em></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Cet épisode de TU ÉCRIS TOUJOURS ? illustré par le dessinateur Miege est paru dans le </em><em><a href="http://www.magazinedeslivres.com/sommaires/page1.html">Magazine des Livres n°25</a></em><em> </em><em>(juillet-août 2010)</em></span></p><p style="text-align: justify;">La migraine n’est pas seulement une maladie d’écrivain, elle touche aussi les journalistes et probablement d’autres créatures. Parfois, j’ai l’impression qu’elle tourmente même Sir Alfred, le chat de mon voisin, lorsqu’il multiplie les aventures. Et les céphalopodes ? Souffrent-ils de la migraine ? On peut se poser la question et toute une série du même genre mais à quoi bon se casser la tête ? <br />À propos de tête, je me demandais, attablé à une terrasse de café en cette fin de matinée, à quoi pouvait bien ressembler celle de la journaliste avec qui j’avais rendez-vous pour lui parler d’une chose aussi importante pour l’humanité souffrante qu’un pet de souris mais à laquelle j’accorde tout de même un peu d’intérêt : la parution de mon dernier livre. Lors du contact téléphonique, j’avais proposé à la rédactrice de l’attendre en ce lieu si propice à l’échange culturel qu’est le bistrot en arborant un signe de reconnaissance, le <span style="font-style: italic;">Républicain Populaire Libéré du Centre</span> ouvert à la page culturelle. Cette idée pourtant originale faillit échouer. En effet, on était lundi et la page culturelle avait disparu au profit de la publication des résultats d’un tournoi interdépartemental de pétanque particulièrement endiablé. Cet inconvénient eût été négligeable si la moitié des clients du bar n’avaient pas tous décidé le même jour de déplier le <span style="font-style: italic;">Républicain Populaire Libéré du Centre</span> en s’hydratant le gosier. La localière finit tout de même par me reconnaître au milieu de tous ces passionnés de pétanque. Sans doute ne ressemblais-je point à un lecteur régulier de son journal. J’en conclus que mon idée de signe de reconnaissance avait finalement fonctionné mais à l’envers. Qu’importe ? La vie n’est pas un exercice de mathématiques dont le résultat pourtant juste est considéré comme faux s’il n’est pas établi au moyen du bon raisonnement. <br />Je vis donc se plier sur la chaise en face de moi une grande jeune femme au style neurasthénique. Elle s’excusa de garder au visage ses larges lunettes noires en raison d’une migraine qui avait dû lui déclencher pour quelques temps des humeurs aussi chagrines que celles d’une araignée veuve noire privée de son amant qui est aussi, ne l’oublions pas, son déjeuner. À certains moments, la vie nous dépossède de tout. « Bienvenue au club des migraineux ! » lançai-je pour dédramatiser. Les lunettes descendirent d’un cran et deux yeux sombres noyés de douleur coulèrent en direction de mon insignifiante personne, fait remarquable quand on sait que le vrai migraineux en crise n’est plus en mesure de s’intéresser aux affaires du monde puisque pour lui, plus rien n’existe, pas même le monde, rien que la migraine. Un pâle sourire s’évada sous les verres fumés : « alors vous aussi ? » Connexion en cours ! « Hélas... » répondis-je d’un air contrit. Il faut toujours se mettre à la portée de son interlocuteur. Jai lu cette recommandation dans un manuel intitulé <span style="font-style: italic;">« Bien communiquer avec les autres »</span> écrit par un ancien directeur des ressources humaines devenu moine trappiste puis ermite des montagnes quelque part dans l’Himalaya où il a auto-édité tous ses autres livres à tirage limité sur feuilles de papier de riz humectées à la bave de lama et reliées avec des poils tressés du même animal. Pourquoi du papier humecté à la bave de lama ? Je préfère ne pas m’étendre sur un sujet aussi dégoûtant juste avant le repas. « Que prenez-vous pour soulager votre migraine ? » s’enquit la journaliste. Nous nous livrâmes alors à un échange d’une rare intensité sur le thème des différents mérites et inconvénients de l’effervescence et des anti-inflammatoires combinés aux trucs et astuces permettant de tenir le fléau à distance au moins quelques minutes. <br />« Dans nos activités littéraires, c’est embêtant la migraine » assénai-je au bout d’une heure de considérations pharmaceutiques, dans l’espoir de rappeler à la journaliste que nous n’étions pas là pour préparer l’assemblée générale des meurtris de la casquette mais pour présenter mon livre aux lecteurs avides. La jeune femme opina du chef qu’elle avait semble-t-il encore plus douloureux qu’à son arrivée et me demanda pardon de devoir prendre congé car elle risquait de s’évanouir. Elle oublia sur la table l’exemplaire dédicacé de mon ouvrage qu’elle avait reçu en service de presse et m’abandonna au moment où je sentis naître au fond de mes yeux un mal pesant. Contagieuse, avec ça ! Quelques jours plus tard, je lui téléphonai pour solliciter un autre rendez-vous mais elle m’expliqua qu’elle avait finalement trouvé ma prose « un peu trop prise de tête » (selon son expression) pour les lecteurs d’une rubrique locale.<br />Si j’avais su, j’aurais écrit un livre moins brillant, baissé un peu le niveau, mais que voulez-vous, je doute fort d’en être capable.<br /><br />Extrait de TU ÉCRIS TOUJOURS ? inédit. <a href="http://lepontduchange.hautetfort.com/archive/2010/09/19/tu-ecris-toujours-tous-les-articles-critiques.html">Précédents épisodes parus en volume aux éditions Le Pont du Change, Lyon.</a></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlTu écris toujours ? (Conseils aux écrivains qui ont la migraine)tag:cottetemard.hautetfort.com,2010-07-19:28316682010-07-19T17:05:00+02:002010-07-19T17:05:00+02:00 Après sa parution en volume en avril dernier aux éditions Le Pont du...
<p style="text-align: justify;">Après sa parution en volume en avril dernier aux <a href="http://lepontduchange.hautetfort.com/">éditions Le Pont du Change</a>, mon feuilleton <a href="http://lepontduchange.hautetfort.com/archive/2010/04/01/tu-ecris-toujours-de-christian-cottet-emard.html">Tu écris toujours ?</a> continue dans le <a href="http://www.magazinedeslivres.com/sommaires/page1.html">Magazine des Livres dont le n°25</a> qui vient de sortir en kiosques publie le nouvel épisode illustré par le dessinateur Miège : <em>Conseils aux écrivains qui ont la migraine</em>. Pour les oyonnaxiens, mon livre <em>Tu écris toujours</em> <em>?</em> est disponible à la librairie Buffet et à la Maison de la presse où l'on trouve aussi <em>Le Magazine des Livres</em>.</p> <p><span>LE MAGAZINE DES LIVRES n°25</span> <span>/ juillet-août 2010<br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /></span><strong><img class="imageStyle" src="http://www.magazinedeslivres.com/sommaires/files/mdl-25.jpg" alt="MDL 25" width="252" height="324" /></strong><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /></span></p> <p><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Sommaire :<br /></span></p> <p><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Digressions]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Guest stars</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Joseph Vebret</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /> DOSSIER<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Sexe et littérature</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Olivier Bessard-Banquy</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Genèse et métamorphoses de la littérature érotique</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Tang Loaec</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Question de genre</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Anne Bert</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> La nudité, la femme et l’art</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Orlando de Rudder</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Extension du domaine de la littérature érotique</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Tang Loaec</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Contre l’érotisme</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Orlando de Rudder</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /> RENCONTRES<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Marcelin Pleynet : « La solitude a un lien indissociable avec la création »</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Joseph Vebret</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Michel Le Bris : « Donner aux lecteurs une part des trésors accumulés pendant une vie »</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Bertrand du Chambon</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">UNE VIE D’ÉCRIVAIN<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Sandro Veronesi : « Donner une deuxième chance à la réalité »</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Thierry Richard</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">ENTRETIENS<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Patrick Cauvin : « Peut-on encore mener une carrière de "raconteur" ? »</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Olivier Quelier</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Émile Brami : « Pour qui aime la littérature, il y a des écrivains indispensables »</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Joseph Vebret</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Sébastien Doubinsky. La confession de Billy the Kid</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Éric Bonnargent</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Dominique Inchauspé : « L’influence du journaliste est supérieure à celle de l’écrivain »</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Joseph Vebret</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Juan Asensio : « Judas ou le refus d’être aimé, le refus de l’Amour »</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Éric Bonnargent</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> Antoni Casas Ros. L’écriture anonyme</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Éric Bonnargent et Marc Villemain</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">APARTÉ<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Annie Lemoine. Nouvelle vie : l’écriture</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Laure Rebois</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /> CLASSIQUE<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Vladimir Nabokov. Portrait d’un auteur en illusionniste</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Frédéric Saenen</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">PERDU DE VUE<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Stig Dagerman. Le jeu avec la mort</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Michel Loetscher</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /> LE CAHIER DES LIVRES<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">Focus, Romans, Polars, SF, Théâtre, Documents, Musique, Revues, Beaux livres, BD, En vrac<br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /> Les livres que vous n’avez pas lus]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Des météorites signées José Bergamín</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Bertrand du Chambon</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Chemin faisant]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Déroutes</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Pierre Ducrozet</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Les mains dans les poches]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Le goût estival du morbide</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Anthony Dufraisse</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Musique & littératures]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Brassens, poète chapardeur</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Jean-Daniel Belfond</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Relecture]</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>Le crime de Lord Arthur Savile</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">, Oscar Wilde</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Stéphanie Hochet</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Poésies]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Host figure l’amante en remontant ses sources</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Gwen Garnier-Duguy</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Cinéma & littératures]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Une douce odeur de violette</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Anne-Sophie Demonchy</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Lire la musique]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Passions hendrixiennes</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Guy Darol</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Économie du livre]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">La FNAC, l’agitateur agité ?</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Christophe Rioux</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;"><br /> BONNES FEUILLES<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">La sélection d’Annick Geille : Promesses tenues<br /></span><span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>Fruits & légumes</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">, Anthony Palou<br /></span><span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>Nos cœurs vaillants</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">, Jean-Baptiste Harang<br /></span><span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>Le Sel</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">, Jean-Baptiste Del Amo<br /></span><span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>Écrivains</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">, Antoine Volodine<br /></span><span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>Le jour où le ciel s’en va</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">, Jean-Philippe Domecq<br /></span><span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>La Montagne de minuit</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;">, Jean-Marie Blas de Roblès<br /> Les meilleurs livres de la période</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Annick Geille</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> <br /></span> <span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Feuilleton]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Conseils aux écrivains qui ont la migraine</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Christian Cottet-Emard</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Feuilleton]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Voyage dans une bibliothèque</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Raphaël Juldé</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Feuilleton]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">L’Auteur et Internet</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Emmanuelle Allibert</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /></span><span style="font: bold 11px Verdana,serif;">Visages d’écrivains]</span> <span style="font: 11px Verdana,serif;">Julien Gracq</span> <span style="font: 11px Verdana-Italic;"><em>par Louis Monier</em></span><span style="font: 11px Verdana,serif;"><br /> <br /> Avec : Emmanuelle Allibert, Stéphane Beau, Jean-Daniel Belfond, Anne Bert, Olivier Bessard-Banquy, Éric Bonnargent, Brigit Bontour, Arnaud Bordes, Christian Cottet-Emard, Guy Darol, Hubert de Champris, Anne-Sophie Demonchy, Orlando de Rudder, Stéphanie des Horts, Bertrand du Chambon, Pierre Ducrozet, Anthony Dufraisse, Eli Flory, Gwen Garnier-Duguy, Annick Geille, Stéphanie Hochet, Stéphanie Joly, Raphael Juldé, Tang Loaec, Michel Loetscher, Clara Mainardi-Begnis, Valère-Marie Marchand, Ludovic Maubreuil, Christophe Mory, Olivier Philipponnat, Olivier Quelier, Laure Rebois, Thierry Richard, Christophe Rioux, Frédéric Saenen, Marc Villemain, Carole Zalberg. Photos : Louis Monier. Illustrations : Miège et Innocent.<br /> Coordination : Delphine Gay.<br /></span><span style="font: 11px Verdana,serif; color: #1a1718;"><br /></span></p>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlLe Stade du miroirtag:raymondalcovere.hautetfort.com,2010-05-13:26422532010-05-13T01:47:27+02:002010-05-13T01:47:27+02:00 Le sens de la création littéraire : dépeindre des objets ordinaires tels...
<p><i><span style="font-size: medium;"><img src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/01/02/1316158657.jpg" id="media-2455627" alt="la_condition_humaine-magritte.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="color: #c0c0c0;">Le sens de la création littéraire : dépeindre des objets ordinaires tels que leur reflet apparaîtrait dans des miroirs magiques</span></span></i></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><i><span style="font-size: medium;">Nabokov</span></i></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><i><span style="font-size: medium;">René Magritte, La Condition humaine</span></i></span></p>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlle conflittag:raymondalcovere.hautetfort.com,2010-04-24:27119032010-04-24T00:10:00+02:002010-04-24T00:10:00+02:00 "Dans une oeuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas...
<p><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ffffff;"><img src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/00/02/1256562491.2.jpg" alt="Lippiallégoriedelasimulation.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2417153" />"Dans une oeuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas entre les personnages, mais entre l'auteur et le lecteur."</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ffffff;">Nabokov</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ffffff;">Lippi, Allégorie de la simulation</span></span></p>
KALLYVASCOhttp://leonmazzella.hautetfort.com/about.htmlSuivre le courstag:leonmazzella.hautetfort.com,2010-02-18:26158352010-02-18T19:45:00+01:002010-02-18T19:45:00+01:00 J'en ai rêvé, Bouquins/Laffont l'a fait. Les fameux cours de littérature...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">J'en ai rêvé, Bouquins/Laffont l'a fait. Les fameux cours de littérature donnés par l'auteur de <i>Lolita</i> dans plusieurs universités américaines, notamment celle de Cornell, entre 41 et 58, reparaissent en un seul et épais volume au papier bible délicat. Dedans? Des trésors, la caverne d'un Ali forcément baba : <i>lo mejor de</i> Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson, Proust, Kafka, Joyce, Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov, Gorki, Cervantes... Du pur jus d'intelligence libre et claquante, du talent d'un écrivain dont on devine le grain de la voix, de la verve d'un qui vilipendait vertement les Philistins (la préface lumineuse de Cécile Guilbert est sur ce point salutaire, ainsi que les pages 98 à 114 du <i>Nikolaï Gogol</i>, essai virulent du même Nabokov, reparcouru pour l'occasion dans sa belle édition de 1953 à La Table Ronde) comme Socrate jetait avec l'eau du bain les Sophistes. Introduction de John Updike, quand même (mais bof...). Ulysse, Swann, Anna Karénine, La métamorphose, le Quichotte, La Dame au petit chien... Passés au tamis nabokovien deviennent des astres lustrés par un vieux flacon de Mirror que l'on n'espérait plus. Le BONHEUR.</span></span></p>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlDans une oeuvre d'imagination de premier ordretag:raymondalcovere.hautetfort.com,2009-09-19:23766752009-09-19T00:15:00+02:002009-09-19T00:15:00+02:00 « Dans une oeuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas...
<p><em><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ffffff;"><img src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/00/02/1836229216.jpg" alt="nng2_images.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1986916" />« Dans une oeuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas entre les personnages, mais entre l'auteur et le lecteur. »</span></span></em></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ffffff;"><em>Nabokov</em><br /></span></span></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlQu'est-ce qu'un écrivain ?tag:cottetemard.hautetfort.com,2008-06-09:16549802008-06-09T23:52:00+02:002008-06-09T23:52:00+02:00Dimanche, alors que je sortais de l'église Saint-André de...
Dimanche, alors que je sortais de l'église Saint-André de Châtillon-sur-Chalaronne où j'étais allé écouter ma fille jouer de l'orgue (du Clérambault), une jeune femme m'a posé une étrange question : « qu'est-ce qu'un écrivain ? »Peut-être quelqu'un qui est capable de retenir votre attention, même avec une histoire sans intérêt... ai-je répondu, Flaubert avec Madame Bovary (une bourgeoise qui s'ennuie et qui prend des amants), Nabokov avec Lolita (un homme d'âge mûr qui s'amourache d'une jeune fille ordinaire), Cossery avec Les fainéants dans la vallée fertile (la vie au ralenti d'une famille de paresseux), etc...Une question sur mon cher Louis-Nicolas Clérambault m'aurait peut-être mieux inspiré.
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlCarnet de nuit, suite...tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2008-05-14:16157652008-05-14T05:22:00+02:002008-05-14T05:22:00+02:00 Ce n'est pas le temps qui fuit, mais une présence éveillée dans le temps...
<ul> <li><img src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/02/01/1488987006.jpg" alt="835474206.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1014494" />Ce n'est pas le temps qui fuit, mais une présence éveillée dans le temps</li> <li>Nabokov: "Dans une oeuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas entre les personnages, mais entre l'auteur et le lecteur."</li> </ul> <p>Philippe Sollers, Folio, 4,20 €</p>
Raymond ALCOVEREhttp://raymondalcovere.hautetfort.com/about.htmlUne négation du tempstag:raymondalcovere.hautetfort.com,2007-04-21:9995322007-04-21T20:36:58+02:002007-04-21T20:36:58+02:00 La mémoire et l'imagination sont toutes les deux une négation du temps...
<p><strong><em>La mémoire et l'imagination sont toutes les deux une négation du temps</em></strong></p> <p><strong><em>Nabokov</em></strong></p>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlAda ou l'ardeurtag:www.listesratures.fr,2006-12-03:7661802006-12-03T10:45:00+01:002006-12-03T10:45:00+01:00 Quatrième de couverture Le château d'Ardis - les Ardeurs et les...
<p align="justify"><strong> <img src="http://www.listesratures.fr/images/thumb_ada_ou_l_ardeur.jpg" alt="medium_ada_ou_l_ardeur.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" /></strong><strong>Quatrième de couverture<br /></strong>Le château d'Ardis - les Ardeurs et les Arbres d'Ardis - voilà le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve - car nos souvenirs d'enfance ne sont-ils pas comparables aux caravelles voguant vers la Vinelande, qu'encerclent indolemment les blancs oiseaux des rêves ? Le protagoniste, héritier de l'une de rios plus illustres et plus opulentes familles, est le Dr Van Veen, fils du baron " Démon " Veen, mémorable personnalité de Reno et de Manhattan. La fin d'une époque extraordinaire coïncide avec la non moins extraordinaire enfance de Van. Il n'est rien dans la littérature mondiale, sauf petit-être les réminiscences du comte Tolstoï, qui puisse, le disputer en allégresse pure, innocence arcadienne, avec les chapitres de ce livre qui traitent d'" Ardis ".<br /></p>