Last posts on moineaux2024-03-28T18:16:07+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/moineaux/atom.xmlLe Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlLe TGV entre en gare veuillez vous éloigner du quaitag:corboland78.hautetfort.com,2014-08-19:54298982014-08-19T05:00:00+02:002014-08-19T05:00:00+02:00 Les départs ne sont souvent que l’avers d’une pièce dont le revers est le...
<p>Les départs ne sont souvent que l’avers d’une pièce dont le revers est le retour. Ma femme <a href="http://corboland78.hautetfort.com/archives/category/echos_de_ma_vie/index-3.html"><span style="color: #ff0000;">m’avait quitté</span> </a>– pour les vacances ! – l’heure était venue d’aller la rechercher dans cette même gare où son train me la ramenait bronzée et reposée.</p><p>Bien entendu j’étais arrivé en avance, anticipant d’éventuels incidents de circulation des trains de banlieue ou de métro, sachant aussi qu’en ce 15 août férié, les uns comme les autres n’étaient pas en grand nombre sur les voies. Du coup, avantage de la situation, je me suis promené dans la grande gare parisienne, sans souci de bagages encombrants ou d’horaire à respecter.</p><p>Les marchands en ce temple du voyage ne manquent pas. Restauration et journaux évidemment, mais aussi la FNAC et un éditeur, ce qui n’est pas illogique, lecture et trains vont souvent de paire. Mais des boutiques de vêtements ? Peut-être que certains viennent jusque là avec une valise vide, afin de n’être pas trop chargés, puis qu’ils la remplissent avec des achats faits sur place, t-shirts et maillots de bain ? Le fin du fin étant de s’en débarrasser au retour, auprès du Secours Populaire, pour rentrer à la maison les mains dans les poches. Un bon plan quand on y réfléchit. </p><p>La gare est très calme en ce vendredi matin. Peu de voyageurs, c’en est reposant. J’essaie différentes places assises aux quatre coins des lieux, aucune n’est réellement confortable pour une longue attente, les sièges n’ont pas de dossier pour repousser les squatters professionnels, sdf et autres. Seule la salle d’attente proprement dit, m’offre un fauteuil où reposer ma carcasse, certes il faut être muni d’un billet valide, mais le contrôle s’il existe bel et bien, prend son temps et laisse aux gens dans ma situation, tout le temps nécessaire pour filer discrètement.</p><p>Les moineaux de Paris, sont une attraction à eux seuls. Ici, ils sont chez eux et ça se voit. Dès qu’ils repèrent un mangeur de sandwich ou un picoreur de gâteaux secs – ce qui ne manque pas – ils le talonnent comme pickpockets roumaines, le touriste dans les rames de métro de la ligne numéro un. C’est tout juste s’ils ne vous grappillent pas les miettes prises dans votre moustache. Pas effrayés pour un sou, ils slaloment entre vos jambes, se baladent sous les sièges, passent d’un piqueniqueur à un autre et ratissent tout ce qui tombe à terre. Les balayeurs du service entretien peuvent leur dire merci.</p><p>Autres animaux étonnants dans ce zoo, les trouffions qui circulent en mission dans le cadre du plan Vigie-pirate. Pour être honnête, je les ai trouvés bien jeunes et je crains qu’ils fassent plus peur aux honnêtes gens qu’aux éventuels terroristes. Je pense à un très jeunot au visage rougeaud, énorme béret noir, comme un cèpe géant en treillis, l’air bonasse et souriant, son flingot sous le bras m’effraya vraiment. S’il devait l’utiliser, j’ai bien peur qu’il ne nous rejoue la scène éculée de l’arroseur arrosé… J’ai préféré m’éloigner de son périmètre de manœuvre.</p><p>Ca tombait bien, l’heure fatidique approchait confirmée par l’annonce dans le haut-parleur, « Le TGV entre en gare veuillez vous éloigner du quai.» Retrouvailles, baisers, je me suis retrouvé chargé comme un bourricot des bagages de ma douce. Retour au bercail. </p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlLe retour du printempstag:corboland78.hautetfort.com,2010-03-17:26569232010-03-17T18:19:44+01:002010-03-17T18:19:44+01:00 Depuis quelques jours, le soleil, une légère augmentation des températures...
<p>Depuis quelques jours, le soleil, une légère augmentation des températures et ce petit je ne sais quoi dans l'air nous rappellent comme tous ans à cette époque que le printemps approche, qu'il est à notre porte. Les petits vieux se risquent dehors, le moral réconforté, les filles se hâtent un peu vite de montrer leur nombril et leurs jambes, brimées par cet hiver long et rigoureux qui les condamnait à rester emmitouflées dans leurs manteaux - mais l'imagination ne leur manquant jamais, elles réussissaient néanmoins à rester sexy - en tout cas désormais avec ce soleil qui luit, on allait voir ce qu'on allait voir. Je leur fais confiance.</p> <p>Les moineaux friquets eux aussi s'excitent derrière mes volets, piaillant tôt le matin et chiant n'importe quand sur mon balcon. Les pigeons et les pies se disputent des territoires faits de pelouses et d'arbres du domaine que les jardiniers ont réinvesti pour préparer les parterres qui fleuriront bientôt.</p> <p>Enfin, dernier signe de ce printemps à l'approche bien que je n'en vois pas réellement le lien de cause à effet, plusieurs fois cette semaine en allant travailler, alors que j'approchais de mon bureau à Paris, entre Marais et Châtelet, tôt le matin quand les cafés ne sont pas encore ouverts, j'ai croisé des travelos. Echassiers de nuit perchés sur leur hauts talons, titubants au bras d'un dernier client ou d'un ami charitable, Laurel et Hardy version <i>trash</i>, ils regagnaient leur antre en tortillant du cul comme des barques à la godille. </p>
Frasbyhttp://certainsjours.hautetfort.com/about.htmlLa gravité et son accélérationtag:certainsjours.hautetfort.com,2009-06-20:22686022009-06-20T17:11:00+02:002009-06-20T17:11:00+02:00 L'oiseau vogueur dit "Colibri" aux prises avec les forces ennemies (Ou...
<p><b><i>L'oiseau vogueur dit "Colibri" aux prises avec les forces ennemies (Ou des dangers du "pot au noir" vus et revisités par Hozan Kebo).<br /></i></b></p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/230085763.2.jpg" id="media-1854975" alt="RENFORT.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1854975" /></p> <p><i>Imaginez deux personnes qui se trouvent enfermées dans deux cabines identiques, l'une à la surface de la Terre, l'autre dans l'espace, accrochée à une fusée en pleine accélération. Ces deux observateurs se livrent alors à une petite expérience : ils lâchent une pomme. Le premier voit simplement sa pomme tomber, donc accélérer, sous l'effet de la gravité. Mais que se passe-t-il dans la deuxième cabine ?</i></p> <p>Ca c'est pour <i>"la gravité et son accélération".</i></p> <p>Imaginez maintenant qu'on fasse l'expérience similaire avec un colibri lâché dans l'espace au hameau dit le <i>"pot au noir" ...</i></p> <p>Que se passera t-il au ciel ? ... Et sur terre ???<i><br /></i></p> <p>Or, le colibri d'Hozan K. n'ayant aucune idée de la réponse sombrera un instant dans un mouvement de panique, surtout quand il s'apercevra qu'une des personnes de la cabine n'a pas lâché que des pommes<i>...</i></p> <p>Et que peut-être, il ne s'agit pas seulement de cela. Et, que peut-être une escadrille de moineaux terroristes ...</p> <p>Par conséquent si les secours n'arrivent pas très vite, il y a fort à craindre. Un ravage, une catastrophe. Enfin, l'imaginer, je n'ose. Quand on sait de quoi sont capable les moineaux dans la zone dite du <i>"pot au noir",</i> moi je dis qu<a target="_blank" href="http://www.centpourcentnaturel.fr/public/moineau2.jpg">'il faut se méfier de l'eau qui dort</a> et redouter que le mistral ne se lève pas à l'ouest... Auquel cas, le sort même de l'humanité en serait jeté.</p> <p>Mais vous n'êtes pas obligés de me croire bien sûr.</p> <p>Photo: Renfort, tentative de sauvetage par le colibr<i>i (Tango fox)</i>. intervention de la dernière chance réalisée par le commandant Hozan Kebo, et sa patrouille héroïque d'oiseleurs. Juin 2009. <a target="_blank" href="http://noniouze.blogspot.com/">(HK/LR)</a><b><i><br /></i></b></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlLes oiseaux et le déserttag:almasoror.hautetfort.com,2009-02-20:19390372009-02-20T15:14:00+01:002009-02-20T15:14:00+01:00 Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4...
<p><!--[if !mso]> <mce:style><! v:* {behavior:url(#default#VML);} o:* {behavior:url(#default#VML);} w:* {behavior:url(#default#VML);} .shape {behavior:url(#default#VML);} --> <!--[endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:ApplyBreakingRules /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:UseFELayout /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]> <mce:style><! /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} --> <!--[endif]--></p> <p style="text-align: center;" align="center">La rubrique Fragment offre des morceaux de textes classiques, connus ou inconnus, qu'il est heureux de relire.</p> <p style="text-align: center;" align="center"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/00/2120429761.jpg" target="_blank"><img src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/00/796756344.jpg" id="media-1444017" alt="Louis_Charles_of_France2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-1444017" /></a></p> <h3>George-Louis Leclerc,<br /> comte de Buffon<br /> (1707-1788)<br /> <br /> Histoire Naturelle</h3> <p>(Deux extraits)</p> <h2 style="text-align: center;" align="center"><script src="http://www.google-analytics.com/urchin.js" type="text/javascript"> //<![CDATA[ <!-- // --> //]]> </script> <script type="text/javascript"> <!-- //<![CDATA[ _uacct = "UA-1132441-1"; urchinTracker(); // --> </script> <!-- /wrapper --><!-- /header --> I Les oiseaux</h2> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;">« Peu d’oiseaux sont aussi ardents et puissants en amour que les moineaux ; ils ont été vus en train de copuler jusqu’à vingt fois de suite et toujours avec la même impatience, la même trépidation, la même expression de plaisir ; et, étrange à dire, c’est la femme qui semble perdre patience la première à un jeu qui devrait la fatiguer moins que le mâle, mais il peut également lui procurer bien moins de plaisir car il n’existe ni préliminaires, ni caresses, ni variantes à l’acte ; beaucoup de pétulance sans tendresse, des mouvements toujours hâtifs, n’indiquant qu’un besoin d’être satisfait pour la propre finalité de l’acte. Comparez les amours des pigeons et celles des moineaux et vous verrez toutes les nuances qui s’étendent entre le physique et le moral. (…) [Chez les pigeons on observe de tendres caresses, des mouvements doux, des baisers timides, qui ne deviennent intimes et pressants qu’au moment du plaisir ; ce moment lui-même, retrouvé en quelques secondes, par de nouveaux désirs, de nouvelles approches également nuancées ; une ardeur toujours durable, un goût toujours constant et encore un bénéfice plus grand : le pouvoir de les satisfaire sans fin ; pas de mauvaise humeur, de dégoût, de querelle ; une vie entière consacrée au service de l’amour et au soin de ses fruits ».</p> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;"> </p> <h2 style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;" align="center">II Le désert</h2> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;">« Essayez d’imaginer un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des montagnes plus arides encore, que l’œil balaie en vain et sur lequel le regard se perd sans fixer une seule fois un objet vivant ; une terre morte, comme dénudée par le vent chaud, n’offrant à la vue que des restes d’ossements, des pierres éparpillées, des affleurements de rochers, levés ou couchés, un désert sans secrets dans lequel jamais aucun voyageur n’a respiré dans l’ombre, ni rencontré un compagnon, ou quoi que ce soit qui lui rappelle la nature vivante : la solitude absolue, mille fois plus terrifiante que celle des forêts profondes, car les arbres sont d’autres êtres, et constituent une autre vie pour l’homme qui se voit seul, plus isolé, plus nu, plus perdu dans ces terres vides et sans limites, il fixe l’espace de tous côtés, l’espace qui ressemble à un tombeau ; la lumière du jour, plus mélancolique que les ombres de la nuit, ne renaît que pour briller sur sa nudité et son impuissance, que pour lui permettre de voir plus clairement l’horreur de la situation, repoussant les frontières du vide, étendant autour de lui l’abysse de l’immensité qui le sépare de la terre des hommes, une immensité qu’il tentera en vain de traverser, car la faim, la soif et la chaleur le harcèlent à tous les instants qui restent entre le désespoir et la mort ».</p> <p class="MsoNormal"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/02/1584094241.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/02/8782227.jpg" id="media-1444022" alt="scala26_plage+_silhouettes2.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-1444022" />Phot <a target="_blank" href="http://universdesara.org/">Sara</a></p>