Last posts on modernite2024-03-29T12:05:31+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/modernite/atom.xmlXavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlExit la modernitétag:lapinos.hautetfort.com,2014-04-09:53431762014-04-09T13:49:00+02:002014-04-09T13:49:00+02:00 Plus on est intransigeant avec soi-même, plus on l'est avec autrui et ce que...
<p style="text-align: justify;">Plus on est intransigeant avec soi-même, plus on l'est avec autrui et ce que certains vieillards cuits par les années font passer pour de la tolérance apparaît comme le mépris d'autrui.</p><p style="text-align: justify;">Cette intransigeance, qui contredit l'éthique de l'homme moderne, est l'expression de l'amour de soi. ll peut se traduire comme le refus de vivre pour vivre, le refus de la vie comme un but en soi.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi Karl Marx voit-il dans l'épicurisme, et Nitche dans le bouddhisme, des religions décadentes, parce qu'elles incitent l'homme à la tolérance vis-à-vis de lui-même. Marx traduit la quête ou le calcul du bonheur (philosophie nécessairement inégalitaire), comme un désintérêt pour le progrès, c'est-à-dire une aspiration spécifiquement humaine, qu'aucune théorie biologique n'explique. Il n'y a que dans l'esprit d'un technocrate, c'est-à-dire d'un sous-homme acceptant d'être réduit à sa fonction, que bonheur et progrès sont deux notions exactement concordantes. Le progrès est réduit au mouvement, c'est-à-dire au sens mécanique du terme.</p><p style="text-align: justify;">L'anthropologie est le mot sophistiqué pour vanter sournoisement la renonciation de l'homme moderne au progrès au profit de réconfortantes fictions.</p><p style="text-align: justify;">L'intransigeance vis-à-vis de soi fonde l'individualisme. Socialement, il n'y aucune raison d'aller à l'encontre du mouvement général, fût-ce le plus bestial. Ce qui permet de caractériser le raisonnement moderne comme un raisonnement fonctionnel, fondateur d'une éthique totalitaire relativiste.</p><p style="text-align: justify;">D'une manière apparemment stupéfiante, le suppôt de Satan et le chrétien rejettent ensemble l'éthique moderne. Le suppôt de Satan (Nitche) y discerne un mouvement de décadence, un abrutissement sans précédent ; le chrétien (Shakespeare) y discerne un mouvement de décadence nécessaire, c'est-à-dire inéluctable, préalable de la fin des temps. Selon Nitche la modernité est chrétienne ; selon le chrétien, elle n'en a que l'apparence.</p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html« Le procès de l’Europe » de Jean-François Mattéi, par Pierre de Meusetag:lafautearousseau.hautetfort.com,2012-12-27:49369262012-12-27T00:30:00+01:002012-12-27T00:30:00+01:00 Jean-François Mattéi nous a donné il y a déjà trente mois un nouveau sujet...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-3894391" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1885139670.jpg" alt="PdM AG DREUX 026.jpg" />Jean-François Mattéi nous a donné il y a déjà trente mois un nouveau sujet de réflexion avec un livre intitulé « le procès de l’Europe ». La lecture de cet ouvrage est, comme toujours, pleine d’enseignements et même dispensatrice de plaisir. Jamais, en effet, on n’y trouve d’austères périodes, ni surtout de langage obscur ou ampoulé comme malheureusement de nombreux philosophes nous en infligent trop souvent le déchiffrement. Non, Mattéi parle en clair, dans un français hellénique, nous donnant sans cesse à penser avec le jeu des étymologies, un exercice que nous ont transmis les grecs, et qui révèle le sens des mots cachés sous l’acception commune. Parler avec élégance et naturel des choses graves et essentielles est le propre des grands esprits. Ils ne sont pas très nombreux par les temps qui courent. A l’érudition et la clarté, Mattéi ajoute le courage, puisque le sujet de son livre est la culpabilisation de l’Europe et sa mise en accusation par la pensée dominante. A-t-on le droit de vouloir que l’Europe soit autre chose qu’un marché ou une expression géographique ? Peut-on être fier de son identité européenne alors que tant de penseurs, de Julien Benda à Bédarida, en passant par Frantz Fanon, pointent du doigt les crimes qui jalonnent l’Histoire de notre vieux continent, simple excroissance à l’extrémité de l’Asie ? Mattéi, non seulement se refuse à plaider coupable, mais réclame le non-lieu. </span><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Avec sa connaissance exceptionnelle de la philosophie, notamment celle de Platon, mais aussi des sciences et de la musique, le philosophe montre comment la connaissance et la mesure du monde ont été possibles, non seulement par l’expérience de la main, comme l’ont fait toutes les cultures humaines, mais par deux inventions des grecs : la logique et l’abstraction, qui procèdent par généralisation et progression dialectique. Ainsi les Européens ont accumulé des inventions permettant de dominer la nature comme personne ne l’avait fait avant eux. Grâce à eux, selon Mattéi, le monde est devenu intelligible. De sorte qu’aujourd’hui, s’il existe encore <em>des</em> sciences et <em>des </em>musiques propres à certaines cultures, personne ne conteste que LA science et LA musique sont celles que les Européens ont conçues. Les fils de l’Europe ont créé un modèle universel de la raison et l’ont offert à l’humanité. Leur société, ouverte sur les autres et sur l’extérieur, a permis l’invention de l’humanisme. En effet, c’est l’Europe et l’Europe seule, éclairée par la pensée grecque et le christianisme, qui a imaginé que l’homme, l’homme en soi, pouvait exister. Et Mattéi d’égrener les étapes de cette naissance : de la Magna Carta à la controverse de Valladolid et aux bills of Rights, jusqu’à la déclaration des Droits de l’homme de 1948.</span><img id="media-3894394" style="display: block; margin: 0.7em auto;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/604448415.jpg" alt="mattei en attente.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Bien sûr, l’Europe a déraciné des cultures, au cours de ses conquêtes, mais elle ne fut pas la seule à le faire, ce qui est indiscutable, car toutes les cultures ont prospéré sur la ruine de celles qu’elles avaient dominées. De plus, ces cultures ne pouvaient pas survivre à l’irruption d’une abstraction qu’elles n’étaient pas en mesure d’assimiler : « La vie de l’anthropologie européenne signe, quoi qu’on fasse, la mort des cultures indigènes. La voix de la nature s’éteint quand les signes de l’écriture apparaissent : le monde ne résiste pas à la prise du concept » (p.91).</span> <span style="font-size: small;">D’autre part, l'auteur estime que beaucoup ne méritaient pas de se perpétuer, à cause de leur cruauté ou leur brutalité, comme les Aztèques ou les Incas. Mattéi écarte donc l’accusation, qu’elle concerne la colonisation ou la traite, dont il souligne que ce n’est pas l’Europe qui a inventé l’esclavage, mais que c’est elle qui l’a aboli. Enfin, il montre que c’est aussi l’Europe qui a fait des autres cultures les objets d’un regard neutre et attentif, grâce à la distanciation, le « regard éloigné » dont parle Lévi-Strauss. A mesure que les langues et les légendes des pays conquis disparaissaient, les savants, plus tard les ethnologues les recueillaient pieusement et même amicalement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Reste la question ultime, et la seule à notre avis, qui mérite qu’on la pose, car elle concerne notre survie : nous reste-t-il, à nous Européens, une identité qui nous soit propre ? Pouvons-nous espérer transmettre à nos enfants quelque chose qui n’appartienne à personne d’autre qu’à nous ? Mattéi répond, formellement oui, mais son argumentation attend encore quelques précisions pour être vraiment convaincante. </span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le philosophe passe en revue les critiques de ceux qui refusent d’admettre que l’Europe possède une identité exprimée par une culture propre, qui la distinguerait radicalement des autres cultures. Ainsi, il donne l’exemple d’Alain Badiou, pour qui « l’Europe vide ou évide la pensée », Denis Guenoun : « le vide est son avenir positif » ; Ulrich Beck : « vacuité substantielle et ouverture absolue ». En bref, tous proclament que l’identité de l’Europe est <em>impossible</em> et que le seul destin de l’Europe est de devenir étranger à soi. On pense immanquablement à Lévi-Strauss qui se demandait ironiquement « comment nous métisser nous-mêmes ? ». Citant Pierre Manent, Mattéi constate la permanence et la nocivité de cet interdit jeté sur l’identité de l’Europe. </span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pourtant, on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Si, comme le dit Mattéi, « la raison européenne s’est toujours <em>identifiée</em> à son ouverture vers l’Universel » (p.182), si la culture européenne n’est pas une culture mais une métaculture, alors elles ne nous appartiennent pas, et c’est à bon droit que les philosophes précités, quelle que soit parfois leur médiocrité, nous emprisonnent dans nos promesses inconsidérées. Si l’Europe est une Idée offerte aux autres hommes, de quel droit voulons nous l’accaparer dans notre chair ? En somme, le modèle universel de la rationalité peut il encore avoir une identité ? L’universalité du droit édifiée sur les modèles des Lumières est-elle compatible avec l’affirmation de ce qui nous est propre ? Et pour finir : peut-on encore se considérer comme une culture si l’on s’affirme comme une « culture supérieure », surtout si cette affirmation est acceptée par les autres cultures ? Les historiens savent que le peuple qui impose sa vision à l’empire qu’il a conquis perd toujours son particularisme. </span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Afin de répondre à cette question restée sans réponse valable, quelle que soit la forme sous laquelle on l’énonce, il convient de se demander si l’Europe ne s’est pas empoisonnée avec ses propres concepts. Elle a, nous dit l’auteur, créé le modèle d’une « société ouverte ». Peut-être trop ouverte, au point de détruire toutes les légitimes différences ? Elle a, poursuit-il, osé l’ouverture à l’ « homme ». Mais qu’est-ce que l’homme ? Croit-on qu’après avoir fabriqué un tel concept, il va rester sagement limité aux passions humaines communes, à la littérature ou aux fins dernières ? Et laisser intacts traditions, langues, religions et particularismes ? Et les Droits de l’Homme dont le Pape Pie IX disait qu’ils étaient « une monstruosité », non pas parce qu’ils sont des droits, mais parce qu’ils se prétendent attachés à l’homme. Souvenons nous enfin de ce fameux quolibet de Maistre : « l’homme, je ne l’ai jamais rencontré ! »</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Osons nous demander, en espérant que notre éminent ami ne nous en tiendra pas rigueur, s’il ne conviendrait pas, au lieu d’accepter sans réserve tout l’héritage accumulé depuis l’École de Salamanque jusqu’aux Lumières, de faire sécession de cette Europe mentale, incompatible avec notre survie, et de nous demander à quel moment les choses ont commencé à déraper. Une telle démarche nous permettrait, comme disent les juristes, d’accepter la succession « sous bénéfice d’inventaire ». Après tout avons-nous toutes les raisons de nous glorifier de notre cadeau de la raison universelle offert au monde ? Le voyageur peut constater aisément en visitant les pays de tous les continents, que le monde s’enlaidit <em>à mesure et à proportion</em> de son européanisation. C’est le visage hideux de la modernité, certes, mais comme le montre Mattéi, c’est notre œuvre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Or, de Vico à Herder, à Maistre, Donoso Cortès et Spengler, nombreux furent les penseurs qui contestèrent et rejetèrent « l’idée d’une intelligibilité qui régirait aussi bien le monde que l’homme », refusèrent « l’idée de raison universelle » et espérèrent « en finir avec l’idée linéaire menant l’humanité vers le progrès » (p.121). Avaient-ils tort, ou n’étaient-ils pas européens ? </span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-3897937" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3599132655.jpg" alt="mattei,europe,modernite" />Osons aussi regretter que notre Europe contemporaine n’ait pas conservé comme les grecs classiques, à côté de leur philosophie, une poésie épique, qui façonnait les esprits et les volontés vers les vertus vitales. Osons déplorer encore que notre société ait perdu le sens du tragique, dont Mattéi nous dit qu’il « s’enracine dans le théâtre des Grecs plus que dans leur philosophie », ajoutant que « c’est toujours cette dernière qui donne le la ». </span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">N’allons pas jusqu’à souhaiter, comme Platon qui exigeait que les poètes restassent en dehors de la cité, réserver le même sort aux philosophes, afin que l’Europe, telle Ulysse « abandonne son nom de « Personne », Ουτις, lorsque le fils de Laërte aura retrouvé, avec la terre natale, son identité (p.93). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">___________________</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Jean-François Mattéi, <em>Procès de l’Europe, Grandeur et misère de la culture européenne</em>, PUF, 22 €, 264 p.<br /></span></p>
jeanplumehttp://misterplume.hautetfort.com/about.htmlConvergencestag:misterplume.hautetfort.com,2011-02-03:30920112011-02-03T22:19:00+01:002011-02-03T22:19:00+01:00 Exo et éso sont sur un même bateau, tradition et modernité imbriquées...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">Exo et éso sont sur un même bateau,</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">tradition et modernité imbriquées comme le Yin et le Yang,</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">Ce qui s'est élevé de Terre a trop longtemps régné,</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">c'est maintenant l'heure de la descente du Ciel</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">Il est temps de cesser les débats stériles :</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">l'expérience personnelle est plus que le concept</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">Vivant, celui dont les écluses sont ouvertes,</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">régénéré, celui dont l'identité est connectée à la Matrice </span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">Tout est chemin, porte ouvrant sur l'éternité,</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">le nivellement est céleste, l'acte pur est grâcieux</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">Le petit serviteur a autant de valeur à Ses yeux</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">que l'Esprit de Vérité dont il convient de se faire scribe</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">Dieu est plus proche de moi que ma veine jugulaire,</span></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;">les données celestes s'harmonisent crûment à l'actualité terrestre...</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #993366;"> </span></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlPape moderne, affronté au monde moderne, ”Benoît XVI est le seul vrai rebelle de la modernité”...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-04-07:26855872010-04-07T08:04:00+02:002010-04-07T08:04:00+02:00 Ou:...
<p> Ou: quand Tillinac parle comme Boutang, et dans la forme (avec les mêmes mots) et dans le fond.....</p><p> C'est dans <em>France Soir</em> du 3 avril, et les propos ont été recueillis par Philippe Cohen-Grillet...</p><p> Cette fort juste réflexion de Tillinac nous a fait penser que nous pouvions utilement redonner notre Grand Texte n° 5, consacré par Hilaire de Crémiers à <em><strong>Benoît le Romain. </strong></em></p><p> Vous pouvez le consulter en permanence dans notre Catégorie <em><strong>Grands Textes,</strong></em> mais pour les pressés, on vous le remet ici: <a id="media-2376677" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/49425379.pdf" name="media-2376677">GRANDS TEXTES 5 BENOIT LE ROMAIN.pdf</a></p><p> </p><p> Nous redonnons également l'Appel d’intellectuels, journalistes, artistes et personnalités de la société civile, chrétiens ou non chrétiens, lancé à l’initiative de François Taillandier (écrivain), Frigide Barjot (<a href="http://www.touchepasamonpape.com/"><span style="color: #9c8a6a;">humoriste</span></a>), Natalia Trouiller (journaliste et <a href="http://www.nystagmus.me/"><span style="color: #9c8a6a;">blogueuse</span></a>), Koz (<a href="http://www.koztoujours.fr/"><span style="color: #9c8a6a;">blogueur</span></a>et avocat), François Miclo (<a href="http://www.causeur.fr/auteur/fmiclo"><span style="color: #9c8a6a;">philosophe</span></a>).</p><p> Vous pouvez signer, et faire signer cet Appel (déjà 18.000 signatures...): <a href="http://www.appelaverite.fr/" target="_blank"><span style="color: #01717f;">http://www.appelaverite.fr/</span></a></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/1048713876.2.JPG" target="_blank"><img id="media-2376680" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/161911004.2.JPG" alt="BENOIT XVI.JPG" width="333" height="374" name="media-2376680" /></a></div><p class="MsoNormal" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 6.8pt; background: white; mso-outline-level: 4;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: small;">Pédophilie dans l'Eglise - “Certains médias ont été plus indulgents avec Polanski et Frédéric Mitterrand !”</span></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 11.55pt; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 11.55pt; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Denis Tillinac, écrivain, éditeur et « <em>esprit libre</em> », apporte un soutien vigoureux à Benoît XVI.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 11.55pt; margin: 6.8pt 0cm;"><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">France-Soir. Secouée par des scandales de pédophilie, l’Eglise catholique traverse une crise. Celle-ci peut-elle déboucher, selon vous, sur une profonde « crise de foi » des fidèles ?</span></strong><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><br /></span></strong><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Denis Tillinac.</span></strong> <span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Je ne le crois pas. L’Eglise connaît un malaise ponctuel. En vingt siècles, elle a connu des périodes plus troublées ! Mais aujourd’hui elle est une religion solide, la première au monde avec plus d’un milliard et cent millions de fidèles.</span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 11.55pt; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 11.55pt; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">F.-S. Vous stigmatisez les « raccourcis médiatiques ». Croyez-vous à une cabale dirigée contre Benoît XVI ?</span></strong><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><br /></span></strong><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">D. T.</span></strong> <span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Oui, je crois que l’on s’en prend à ce pape parce qu’il est un intellectuel et parce qu’il avance une analyse critique et radicale de la modernité. De BHL à Onfray en passant par Finkielkraut, aucun n’y résiste. Benoît XVI est le seul vrai rebelle de la modernité. C’est cela que l’on tente de lui faire payer. Et en particulier un certain système médiatique qui a trouvé toutes les indulgences à Roman Polanski, qui a été condamné pour pédophilie, ou à Frédéric Mitterrand, qui en a fait l’apologie dans un livre. Il y a enfin, et particulièrement en France, un vieil anticléricalisme qui ne demande qu’à prospérer sur de telles polémiques.</span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 11.55pt; margin: 6.8pt 0cm;"><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">F.-S. Le débat sur le célibat des prêtres resurgit à la faveur de cette polémique. Est-ce hors sujet ?</span></strong><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><br /></span></strong><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">D. T.</span></strong> <span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Il n’est pas nouveau. Le célibat des prêtres a été débattu après Saint-Augustin, à la Renaissance, au XIXe siècle ou lors de Vatican II. Il s’agit d’un débat disciplinaire et non dogmatique. Si cela peut détendre l’atmosphère et apaiser les crispations, pourquoi pas ? Mais le mariage des prêtres ne changera rien à la crise des vocations.</span><span style="font-family: Calibri; font-size: small;"> </span></p>