Last posts on minimalisme2024-03-29T09:28:16+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/minimalisme/atom.xmlBruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlUne session avec Françoiz Breuttag:www.bla-bla-blog.com,2019-02-26:61316512019-02-26T00:00:00+01:002019-02-26T00:00:00+01:00 L’émission Label Pop Session de France Musique invite depuis 2012 des...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/3918287796.jpg" id="media-6029261" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’émission <a href="http://www.francemusiques.fr/emission/label-pop" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Label Pop Session</a> de France Musique invite depuis 2012 des artistes pour des enregistrements souvent très attendus. La première artiste à se prêter à cet exercice fut Françoiz Breut. L’ancienne partenaire de Dominique A est revenue le 24 février 2016 pour un nouvel enregistrement. Un EP propose de découvrir cette session à travers six titres, dans un dépouillement et un esprit qui n’est pas sans rappeler les mythiques <a href="http://www.mtv.fr/emissions/w2nofb/mtv-unplugged" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Unplugged</em> de MTV</a>. Françoiz Breut est accompagnée d’un groupe réduit à ses deux acolytes, Stéphane Daubersy à la guitare et Antoine Rocca aux claviers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est peu dire que la discrète Françoiz Breut est toujours attendue par un public de fidèles et d’admirateurs. Label Pop Session lui offre une scène à la fois passionnante et périlleuse : la chanteuse et ses deux compagnons se sont lancés lors de cette séance dans des chansons inédites et sans filet, ce qui fait tout le sel de ce mini album.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le dispositif simple de Label Pop Session, qui propose des enregistrements dans les conditions d’un concert, convient parfaitement à Françoiz Breut. Dans ce minimalisme, l’artiste y retrouve l’esprit épuré de Dominique A et de ses premiers albums <em>(</em>à l'exemple de<em> Zoo</em> ou de <em>La Conquête</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Françoiz Breut donne vie à des titres pop écrits en français, à l’exception de <em>Deep sea river</em>. Dans <em>Le jardin d’Éden</em>, la rugosité des cordes et la noirceur des claviers vient contrebalancer la voix claire, fragile et précise de la chanteuse : la composition et l’interprétation servent idéalement un récit sur la chute du paradis originel.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #00ccff;">"<em>Mon corps est un zoo. Comment les dompter tous ces animaux ?</em>"</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Comme chez l’auteur de <em>La Fossette</em>, c’est grâce aux textes que s’épanouissent des titres interprétés avec simplicité, lorsqu’ils ne sont pas juste parlés-chantés : "<em>J’espère avoir en ma possession une histoire vraie, un amour véritable. Un qui brille comme une étoile dans le ciel énigmatique, là où la lumière ne s’éteint jamais. Dans l’espace cynique, l’amour devrait rester une espèce en voie de disparition</em>" (<em>La Conquête</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Françoiz Breut sait tout aussi bien s’affranchir de l’influence de Dominique A grâce à des textes à la fois intimes et poétiques : "<em>La vie est ainsi. Mon corps est un zoo. Comment les dompter tous ces animaux ?</em>" <em>(Zoo).</em> Dans <em>Loon Plage</em>, ce sont les souvenirs d’enfance qui sont conjurés pour un titre à la fois naturaliste et plein de nostalgie : "<em>Au hasard des courants je vais devoir partir. Sur la ligne horizon, glissent les cargos. Tout droit vers l’Angleterre, je veux voir ces vaisseaux. Me poser sur la mer, m’éclipser sur le dos.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’album se clôt avec <em>La danse amoureuse</em>, un subtil tableau d’une attirance amoureuse, aussi fragile que lumineux : "<em>N’aie pas peur de l’ombre, n’aie crainte qu’à tes pieds, elle reste accrochée. Elle se forme, se défait. À l’infini, elle semble bien fidèle comme un ange, un ami. Elle paraît puis disparaît dans la nuit.</em>"</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Françoiz Breut, <em>Label Pop Session</em>, Microcultures / Differ-Ant, 2018</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.francoizbreut.be" target="_blank" rel="noopener noreferrer">www.francoizbreut.be</a></strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.francemusiques.fr/emission/label-pop" target="_blank" rel="noopener noreferrer">www.francemusiques.fr/emission/label-pop</a></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/06/la-vie-a-deux-avec-maud-lubeck-6126978.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"La vie à deux avec Maud Lübeck"</a></em></span> </p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/q8563-UMKqI" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
Equisetum (prêle)http://prele.hautetfort.com/about.htmlLe nouveau minimalisme ou l'art de vivre avec l'essentiel...tag:prele.hautetfort.com,2018-05-25:60519512018-05-25T06:08:00+02:002018-05-25T06:08:00+02:00 La revue Avantages a publié sous la plume de M.L.M. un article, égayé de...
<p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">La revue Avantages a publié sous la plume de M.L.M. un article, égayé de témoignages, destiné à faire prendre conscience au grand public qu'une vie "minimaliste" c'est-à-dire plus économe et écolo est de nos jours fortement recommandée. Par exemple, il est écrit que l'on peut réduire ses déchets, compresser sa garde-robe, éviter les emballages par des achats en vrac, recycler ses objets inutilisés en allant dans des ressourceries ou des associations qui récupèrent meubles, livres et vêtements comme Emmaüs, faire soi-même certains produits et partager avec autrui le gros équipement de bricolage et de jardinage...</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">On peut se poser la question si ce nouvel art de vivre est une mode ou si elle permet de sortir en partie de la société de consommation en se reconnectant à ses véritables besoins. Le minimalisme est-il pour autant triste, culpabilisant et synonyme de retour en arrière? Les témoignages publiés ne semblent pas aller dans ce sens. Au contraire, la plupart soulignent le côté économique, sain, voire ludique de ce mode de vie qui allège et ouvre sur les autres. Après le "chacun pour soi" commence à naître en effet un espace de partage.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Après la période dominée par l'obsolescence programmée des appareils, le gâchis alimentaire, les emballages qui polluent tout notre environnement, les jouets plastiques made in China qui cassent rapidement et les achats compulsifs qui ne servent jamais, il s'est crée dans notre pays un mouvement pour se délester de l'inutile et pour viser la qualité dans ses achats. Des "repair café" se sont notamment crées pour réparer les objets, des sites de troc sont nés, des ateliers de création de produits ménagers, des associations "zéro déchet" ont vu le jour...</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">La première étape conseillée semble être d'accepter de faire le tri dans ses affaires en évitant le " je garde au cas où". Donner, vendre, échanger, tout est possible plutôt que jeter ou de s'encombrer inutilement! Puis, avant chaque nouvel achat, il est recommandé de se poser la question: en ai-je vraiment besoin? n'ai je pas déjà quelque chose de semblable? Généralement cela freine les élans irréfléchis. Ensuite, innover en organisant par exemple un apéro sans rien acheter avec des produits savoureux "faits maison" comme des chips d'épluchures de carottes, du caviar d'aubergines et des bâtons de carottes, des feuilles d'endives remplies de fromage blanc, de l'houmous, un cake aux courgettes et à la feta...</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Certaines personnes choisissent de ne garder que savon de Marseille, bicarbonate et vinaigre blanc à la place des produits ménagers qui remplissaient leurs placards. D'autres trouvent leur bonheur dans des brocantes ou en rénovant de vieux vêtements. D'autres fuient les supermarchés et vont chez des producteurs locaux, dans des A.M.A.P. faire leurs achats hebdomadaires. Non seulement on gagne en temps et en argent, mais on se sent plus créatif. S'alléger malin est en effet à l'ordre du jour!</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Pour aller plus loin avec cette démarche responsable, il est conseillé de lire les ouvrages suivants: " Le bonheur est dans le peu" de Mme F. Jay (éditions First), </span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">chez Thierry Souccar "Familles zéro déchet", "Ciao Bazar" au Courrier du Livre, "Le Livre du Lagom par Mme Thoumieux, "J'arrête de surconsommer" aux Editions Eyrolles par Mr T. Siceaux paru aux Editions First ou "Labo zéro conso" aux Editions Eyrolles ou "Change" de Mme A. Olive (Editions Edilivre). Il est également utile de suivre les conseils de l'Ademe - www.ademe.fr - comme de consulter les sites Internet ou les blogs: www.famillezerodechet.com, www.lacabane-antigaspi.com, myslowlife.fr, www.consovrac.com, www.unpeubocauxalafolie.com, www.marseillevert.fr, ressourcerie.fr, www.geev.com, www.demenagersansdemenager.fr ou www.labourseoulavie.fr, </span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">label-emmaus.com, www.myscandinavianhome.com...</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Lyliane</span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlMariscal sur les pas de son brillant Anétag:www.bla-bla-blog.com,2018-03-04:60313922018-03-04T14:22:00+01:002018-03-04T14:22:00+01:00 Je vais vous raconter, si vous le voulez bien, l’histoire de cette...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/464812178.jpg" id="media-6101608" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je vais vous raconter, si vous le voulez bien, l’histoire de cette chronique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La semaine dernière, <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/02/24/rock-in-nantes-6029250.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">j’étais en train d’écrire au sujet de la passionnante exposition <em>Rock ! Une histoire nantaise</em> (Château des Ducs de Bretagne, à Nantes, du 24 février 2018 au 19 novembre 2019)</a>, dont une partie est consacrée à <a href="https://www.dominiquea.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Dominique A</a>, lorsque je suis tombé sur le premier album de Grégory Mariscal,<em> Plus le Temps</em>. Et là, le choc : les similitudes avec ce nouvel arrivant de la scène française et l’auteur de <em>La Fossette</em> (1992) ou de <em>La Mémoire neuve</em> (1995) me sont apparues évidentes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Le Coton</em> a le grain du <em>Vivement Dimanche</em> de <em>La Fossette</em>. Quant à <em>Je Marche Je Respire</em>, ne renvoie-t-il pas au <em>Je ne respire plus, Milos</em> dans <em>La Mémoire neuve</em> ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Certes, la voix tendue et si particulière de Dominique Ané fait place à un timbre moins aérien (à l’exception toutefois de l’onirique<em> All the world flees</em>), mais il n’en reste pas moins vrai que Mariscal marche bien sur les traces de son brillant... aîné. Ajoutons d’ailleurs que Jeff Hallam, collaborateur notamment de Dominique A, a collaboré à ce premier album : bon sang ne saurait mentir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Comme lui, Grégory Mariscal empreinte le rock par des chemins de traverse, offrant par là-même un opus passionnant et personnel. Le dernier titre, qui donne son nom à l’album, est à ne pas manquer. Sur une ballade acoustique, Grégory Mariscal parle du temps qui passe et de son propre parcours : "<em>Plus le temps nous laisse /Plus on le conteste / On est tous quelque-part / Le temps défile / En fuyant le hasard / Le temps défile / Être de quelque-part</em>" (<em>Plus le Temps passe</em>).</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un univers à la fois brut, intime et poétique</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’écoute de <em>Plus le Temps</em> de Mariscal réserve des surprises étonnantes et un parti-pris artistique à saluer : pop minimaliste (<em>All the world flees</em>), travail artisanal soigneux (<em>Cimetière de l’Amour</em>), sujets rarement traités (<em>La Rouille</em>) ou textes charpentés (<em>La Rue Des Corps Saints</em>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le musicien tourangeau impose son univers à la fois brut, intime et poétique : "<em>Poser tes mains avant un rêve / Regarder l’animal qui dort / Penser aux gens à qui tu rêves / Poser tes lèvres et puis ton sort / Écoute les mots et les regards / Par la fenêtre la nuit très tard / Respire le corps juste à côté / Qui dort doucement sans se soulever / Fier de sa solitude</em>" (<em>Fier de sa Solitude</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Rock, pop, chanson et électro se mêlent dans une jolie symbiose, à l’exemple du séduisant <em>Buvons</em>, un hymne à l’amitié, à l’insouciance et au lâcher-prise : "<em>Allez buvons / Parce qu’il faut boire : Un dernier soir / Avant l’hiver / Buvons / Assis au bord / Du Guadalquivir / Qui dort.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’amateur de mots pourra goûter les texte simples, lumineux et efficaces d’un vrai auteur : "<em>Ils marchent dans la rue des Corps Saints / Marchent sur un chemin / Portent tous un rêve. / Ils marchent, agitant leur destin / dans la rue des Corps Saints / entendent des Sirène / Et ils chantent My Way</em>" (L<em>a Rue Des Corps Saints</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Huit clips accompagnent la sortie de ce premier album et déroulent une narration à tiroir, comme un puzzle qui s’assemble, avec des personnages croisés dans les chansons de <em>Plus le Temps</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Marsical a mis huit ans pour sortir son premier album. Le résultat final est là, dans cet opus âpre, soigné et inventif.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Mariscal, <em>Plus le Temps</em>, La Familia, sortie le 2 mars 2018</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="https://www.facebook.com/gregory.mariscal?ref=br_rs" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Page Facebook de Grégory Mariscal</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ASMfHrQCPrg" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlPalimpseste, de Siméon ten Holttag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-01-08:58961062017-01-08T07:04:00+01:002017-01-08T07:04:00+01:00 https://www.youtube.com/watch?v=OSX-TK_8Y90 Décédé en 2012 à...
<p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=OSX-TK_8Y90">https://www.youtube.com/watch?v=OSX-TK_8Y90</a></span> </strong></p><p style="text-align: center;"><strong><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/OSX-TK_8Y90?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Décédé en 2012 à l'âge de 89 ans, Simeon ten Holt est un compositeur néerlandais très connu dans son pays. Lié au mouvement <em>De Stijl</em>, il a étudié pendant cinq années à Paris sous la direction d’Arthur Honegger et Darius Milhaud. Un moment tenté par l'atonalité, le sérialisme, il élabore un procédé qu'il appelle "dialogisme", Le dialogisme désigne l'art du dialogue, de la conversation, l'art de savoir mener une discussion. Selon Mikhail Bakhtine, qui a mis en place les bases du dialogisme, il s'agirait d'une interaction entre le discours du narrateur principal et ceux émis par les autres personnages. Le dialogisme compris par Simeon ten Holt se caractérise par l’utilisation des tritons (quarte augmentée ou quinte diminuée, soit un intervalle de trois tons).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">« Souvent rattaché au courant minimaliste pour son écriture fondée sur des structures rythmiques répétitives, il conçoit des œuvres mouvantes, dont la durée n'est pas fixée, chaque interprétation permettant aux instrumentistes d'opérer des choix propres. De fait, chaque pièce devient une forme organique en perpétuelle évolution, travaillée par des boucles serrées variées. Je le comparerais volontiers à un Morton Feldman en raison de leur goût pour les longues tapisseries sonores. Mais autant l'américain crée un climat de quiétude par la juxtaposition de rares raréfiées, surtout à la fin de sa vie, autant le néerlandais (en tout cas ici) virevolte, caracole, donne à sa musique un caractère virtuose lié à une rythmique volontiers endiablée, infatigable...Deux compositeurs aux extrêmes de la constellation minimaliste, dans des marges très personnelles. » (<a href="http://inactuelles.over-blog.com/simeon-ten-holt-solo-piano-music-volumes-i-v">http://inactuelles.over-blog.com/simeon-ten-holt-solo-piano-music-volumes-i-v</a>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Musique répétitive, mais tellement endiablée...</span></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlLe miroir dans un miroir (Spiegel im Spiegel), d’Arvo Pärttag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2014-03-01:53041742014-03-01T07:42:00+01:002014-03-01T07:42:00+01:00 http://www.youtube.com/watch?v=iVa8zbqvLUM Arvo Pärt une...
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=iVa8zbqvLUM"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;">http://www.youtube.com/watch?v=iVa8zbqvLUM</span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: center;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-size: medium;"><br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/iVa8zbqvLUM?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-size: medium;">Arvo Pärt une fois de plus nous surprend. Quelques notes égrainées accompagnées par un chant très léger… Quelle atmosphère ! S’agit-il d’une musique d’enterrement, d’une nuit sans sommeil, du repos après les feux de l’amour ou encore de la méditation d’un adepte du zen.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-size: medium;">Rien de tout cela. Vous êtes seul face à vous-même, vous est renvoyée votre propre image, à l’infini. Rien que moi et ce moi n’est rien. Ce n'est qu’une enveloppe sans fond qui échappe à votre vue. Vous vous trouvez bien dans cette vision incongrue d’une forme invisible. Plus un souvenir, plus de volonté, plus d’avenir et même pas une présence dans l’instant. Et vous vous élevez dans les airs comme la fumée d’une cigarette dans un cendrier abandonné sur une plage.</span></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-size: medium;">Aux frontières de l’absurde ou une entrée dans la non douleur ? Le temps n’existe plus. Il tourne en boucle, avançant gauchement sur le chemin de la sérénité. Parfois une note aiguë résonne dans la tête comme une goutte d’eau qui tombe sur le crâne. Mais rien n’éclate, rien ne vient troubler l’inertie du corps qui n’est plus. Ce n’est plus une attente, ni même une absence.</span></span> </p><p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-size: medium;">Et pourtant le temps s’égrène avec ses trois notes et parfois quatre.</span></span></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlMusique minimaliste: 4′33″, une facétie ?tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-07-04:51122402013-07-04T07:46:00+02:002013-07-04T07:46:00+02:00 https://www.youtube.com/watch?v=HypmW4Yd7SY&list=PL662A05B44145601C...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-size: small;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=HypmW4Yd7SY&list=PL662A05B44145601C"><span style="color: #0000ff;">https://www.youtube.com/watch?v=HypmW4Yd7SY&list=PL662A05B44145601C</span></a></span></span></span></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> <iframe width="360" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/HypmW4Yd7SY?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span> </span></span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span>Faisons un pas de plus par rapport à hier. Est-ce une facétie ou, plus sérieusement, cette pièce est-elle l’apogée de la musique minimaliste. Bien sûr, John Cage tout autant philosophe que musicien, va au bout de sa logique :</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">L'une des œuvres les plus célèbres de John Cage est probablement 4</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">′</span></span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">33</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">″</span></span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">, un morceau o</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">ù</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"> un(e) interpr</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">è</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">te joue en silence pendant quatre minutes et trente-trois secondes. Compos</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">é</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">e en trois mouvements devant cependant être indiqués en cours de jeu, l'œuvre a été créée par le pianiste David Tudor. L'objectif de cette pièce est l'écoute des bruits environnants dans une situation de concert. (…) 4</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">′</span></span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">33</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">″</span></span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"> d</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">é</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">coule aussi de l'exp</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">é</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">rience que Cage r</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">é</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">alisa dans une chambre an</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">é</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">cho</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">ï</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">que dans laquelle il s'aper</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">ç</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">ut que "le silence n'existait pas car deux sons persistent" : les battements de son c</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: 'Century Schoolbook';">œ</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">ur et le son aigu de son système nerveux. </span></em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><span>(From </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Cage"><span style="color: #0000ff;">http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Cage</span></a><span>) </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">Du silence émerge le son de l’absence. Et cette absence est attente. Car le premier réflexe du spectateur est bien l’attente : quand va-t-il (le pianiste) jouer ? Il ferme le couvercle du clavier, puis le rouvre, marquant ainsi chaque mouvement. Hors du geste, rien. Même pas un bruit qui est un son sans intention. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Malgré le chronomètre, le temps s’égare-t-il dans l’absence ? Le minimum se noie-t-il dans son maximum ? Encore eut-il fallu un son, un seul, quel qu’il soit.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span class="watch-title"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Alors, il s’agit bien d’une facétie !</span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span class="watch-title" style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Promis, je ne le referai plus. Deux jours sur le silence, avec pour seul son d’abord les mots, puis l’attitude. Non, cela donne des boutons !</span></span></em></span></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlFratres, d'Arvo Part pour douze violonstag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-06-18:51002842013-06-18T07:51:00+02:002013-06-18T07:51:00+02:00 http://www.youtube.com/watch?v=U20qOk8yORU ...
<p><span><a href="http://www.youtube.com/watch?v=U20qOk8yORU" target="_blank"><span style="mso-ansi-language: FR;" lang="FR"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><strong>http://www.youtube.com/watch?v=U20qOk8yORU</strong></span></span></a></span></p><p> </p><p><span><span style="mso-ansi-language: FR;" lang="FR"><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><strong><iframe width="360" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/U20qOk8yORU?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></strong></span></span></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span>Une pièce mystérieuse, tout en secret. On a l’impression qu’elle a du mal à sortir des instruments, que cela demande un effort inextinguible.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span>Le son vient du lointain, derrière la tête, d’un double de soi-même. Peu à peu, il envahit tout l’être, fait entrer un froid tendre dans le cerveau. En 04:30, le son se réveille, il prend de la puissance tout en conservant la même mélodie. En 05:45 tout s’achève, la source s’épuise. On respire difficilement, on se croit soulagé, mais la pièce repart, avec le même rythme. Même effet en 07:15, puis en 08:45, enfin en 10:15.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span>Toute la souffrance de l’humanité semble ici concentrée, dans la fine pointe de l’âme dont l’oreille est attentive à suivre cette mélopée lente et processionnelle. Si l’on voulait être méchant, on pourrait appeler cela la procession des limaces. Mais ce n’est qu’une plaisanterie en réaction à la gravité de la mélodie. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span>Lorsque la pièce se finit, c’est un soulagement comme si l’on respirait normalement après une crise d’asthme. Pourtant on la réécoute, pris par cet ensorcellement du son et du silence. L'empreinte indélébile de l'humanité a façonné notre âme, une grande langueur s'en empare. Arvo Part a atteint son but : Qui sommes-nous, frères ?</span></span></span></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlArvo Pärt, Für Alinatag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-06-04:50873732013-06-04T07:20:00+02:002013-06-04T07:20:00+02:00 http://www.youtube.com/watch?v=CNbuIh_1q1c ...
<p><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=CNbuIh_1q1c"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=CNbuIh_1q1c</span></a> </span></p><p><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/CNbuIh_1q1c?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;">Un conte fantastique ! Pas besoin de commentaires. Et comme l’homme, nous en tombons sur... le cul. </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;">La descente est longue jusqu’au moment où il se décide à frapper au-delà des trois marches. Prise de connaissance… par les pieds et les mains, dans la fumée de l’ignorance… jusqu’à l’harmonie ou la folie.</span></span></span></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlPhilip Glass, soliste ou orchestraltag:off-shore.hautetfort.com,2013-04-10:49312442013-04-10T18:58:22+02:002013-04-10T18:58:22+02:00 Opening : tu ouvres la boîte......
<p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Opening</em> : tu ouvres la boîte...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/eDN8NzIGz-Y?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Closing</em> : tu fermes les yeux</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/TnihJdn786w?fs=1&feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Compositions intiale et finale de </span><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Glassworks </span></em>(1981)<br /><br /></span></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlTriodion, d'Arvo Parttag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-11-08:48905762012-11-08T07:26:00+01:002012-11-08T07:26:00+01:00 http://www.youtube.com/watch?v=uwmmnmVFTjg&feature=related...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=uwmmnmVFTjg&feature=related" target="_blank"><span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=uwmmnmVFTjg&feature=related</span></span></a></span></strong></span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Nous avons déjà entendu ce compositeur estonien. Il signe là une œuvre pour chœur mixte chantée a capella, intitulée Triodon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Cette œuvre est une commande pour le 150e anniversaire de la fondation du Lancing College au Royaume-Uni. Sa première mondiale a été exécutée le 30 avril 1998 par le chœur de la chapelle de Lancing sous la direction de Nicholas Cox à l'abbaye de Westminster à Londres.</span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(</span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 11pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Triodion_(P%C3%A4rt">http://fr.wikipedia.org/wiki/Triodion_(P%C3%A4rt</a></span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Le triode est un livre de la liturgie orthodoxe constitué de trois odes qui se chantent au temps pré-pascal. La plupart des canons du Triode ont été composés par St. Théodore de Stoudion (†826) et par son frère Joseph de Stoudion (†830), qui ont complété les chants plus anciens des Saints Côme de Mayuma et André de Crète, du VIIIe siècle (</span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 14.0pt;"><a href="http://fr.orthodoxwiki.org/Triode"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">http://fr.orthodoxwiki.org/Triode</span></a></span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Ces trois odes sont chantées en anglais : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: EN; mso-bidi-font-size: 14.0pt;" lang="EN"><span style="font-size: small;">Ode I: O Jesus the Son of God, Have Mercy upon Us ;</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: EN; mso-bidi-font-size: 14.0pt;" lang="EN"><span style="font-size: small;">Ode II: O Most Holy Birth-giver of God, save Us ;</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: EN; mso-bidi-font-size: 14.0pt;" lang="EN"><span style="font-size: small;">Ode III: O Holy Saint Nicholas, Pray unto God for Us.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">L’œuvre débute par une prière chantée par une femme, à la manière grégorienne. Puis le chœur des hommes. Selon l’habitude des chœurs orthodoxes, la composition utilise le bourdon, accompagnement du chant par un fond permanent sur une seule note. Les répons sont chantés par l’ensemble du chœur, hommes et femmes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Le compositeur utilise parfois des accords de seconde qui donnent une note insolite dans la parfaite harmonie classique de l’œuvre. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Dans son style minimaliste, Arvo Part nous donne une musique profondément religieuse, apparemment très traditionnelle, presque conventionnelle au début, pour progressivement entrer dans un dialogue insolite, fait de chant et de silence, qu’il faut laisser vibrer en soi pour en saisir la subtilité spirituelle et se laisser envahir par cette prière magnifique. C’est une sorte de méditation intérieure qui donne toute sa force parce qu’au-delà des prières habituelles de remerciement, de supplication et de demande.</span></p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlGymnopédie 1, d’Eric Satietag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-08-02:47944162012-08-02T07:14:00+02:002012-08-02T07:14:00+02:00 http://www.youtube.com/watch?v=R21ZJBAK_6U Calme,...
<p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=R21ZJBAK_6U" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=R21ZJBAK_6U</span></a> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Calme, paisible, les notes s’égrainent, rythmées par la <img id="media-3688291" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/01/2824982358.jpg" alt="musique, minimalisme, mysticisme" />main gauche, deux notes simples sur un accord de ré majeur augmenté. La droite chante la mélodie, très simple, en écho de l’accompagnement. On ne sait s’il s’agit d’une mélodie ou de la prolongation de l’accompagnement, mais est-ce un accompagnement ? Ne serait-ce pas des gouttes de pluie qui tombe sur le zinc de la gouttière et qui nous ébranle avec toute la douceur du liquide de ces pluies d’automne, une sorte de brouillard d’eau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">On peut parler de musique minimaliste, c’est-à-dire d’utilisation d’un fond régulier, sorte de pulsation qui donne à la musique son ambiance avant de lancer les courts motifs de la mélodie qui elle-même reprend les mêmes notes inlassablement. C’est en cela que cette musique est apaisante. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">En fait Satie, sous des dehors humoristes et fantasques, était un mystique et cette pièce, au-delà de tous les attributs musicaux que l’on voudrait lui donner, en est le reflet. C’était un être insolite, une sorte de précurseur de tout un courant de pensée, dont le minimalisme qui n’apparaît aux Etats-Unis qu’en 1965. Il écrivait aussi, de courtes pièces drolatiques qui exprimaient une vision de la vie différente, aérienne et affranchie de toute idée de séduction. Eric Satie était un être entier et, rien que pour cela, il mérite notre attention. Seuls ces gens-là révèlent l’au-delà du miroir à ceux qui ne le voient pas.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlArvo Pärt: The Deer's Crytag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-07-07:47730812012-07-07T07:25:00+02:002012-07-07T07:25:00+02:00 http://www.youtube.com/watch?v=OO9U4QWZUoI&feature=related...
<p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=OO9U4QWZUoI&feature=related" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=OO9U4QWZUoI&feature=related</span></a> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Oui, nous avons déjà écouté cette musique minimaliste d’Arvo Pärt, c’était le 27 mai, un magnificat extraordinaire. Aujourd’hui, écoutez le cri du cerf. C’est un cerf qui n’est ni l’animal sauvage et fier de nos forêts, ni l’homme esclave appartenant au seigneur. Ce cerf, c’est vous, c’est moi, qui bramons dans les bois notre soif de l’autre nous-même. C’est cet animal sauvage qui s’humanise et se divinise à la fois dans la durée d’une vie.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;">Christ with me, Christ before me, Christ behind me,<br />Christ in me, Christ beneath me, Christ above me,<br />Christ on my right, Christ on my left,<br />Christ when I lie down, Christ when I sit down,<br />Christ in me, Christ when I arise,<br />Christ in the heart of every man who thinks of me,<br />Christ in the mouth of every man who speaks of me,<br />Christ in the eye that sees me,<br />Christ in the ear that hears me,<br />Christ with me.<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;"> </span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;">Dans le chœur des hommes, le Christ devient la caresse du vent, l’eau qui coule sur la peau, le baiser tendre d’une mère pour son enfant, le souvenir lointain de jours heureux de l’enfance ou de la plongée dans la nature. Le Christ est partout, avec moi, au-dessus de moi, derrière moi, sur ma droite et ma gauche, présent à chaque moment. Il est avec moi, en moi. Il est moi.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;">La soprane incarne au contraire la pureté du ciel, la sortie de ce monde contingent, plein de sensations et de sentiments. Son chant est désincarné, abstrait, comme un rappel de notre condition humaine qui nous conduit vers l’achèvement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vers cette rencontre avec le divin. Et cette rencontre éclate par le rapprochement de voix, hommes et femmes dans un jaillissement sonore et lumineux. La rencontre du haut et du bas, de l’humain et du divin, mais aussi celle de la transcendance et l’immanence.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;">Nous sommes deux au commencement du chant, puis sous l’étincelle de la révélation, nous devenons un, plus fort, plus tendre, plus accompli, comme une symphonie vibrante de cette révélation qui crie au monde sa joie tendre, douce, profonde, qui ne se dit pas, mais qui se vit jusqu’au retour dans le royaume.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-ansi-language: FR;">Quelle merveilleuse musique, quel chant, profond, tendre, puissant, évocateur de ce que les mots ne peuvent dire, mais de ce à quoi l’âme aspire !</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
galaventhttp://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.htmlMagnificat, d'Arvo Parttag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-05-27:47302822012-05-27T02:26:00+02:002012-05-27T02:26:00+02:00 http://www.youtube.com/watch?v=1A6BfyhFSVQ&feature=related...
<p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=1A6BfyhFSVQ&feature=related" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=1A6BfyhFSVQ&feature=related</span></a> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Entrée au paradis comme une plongée dans l’espace intersidéral. Oubliez votre petit moi, laissez-vous gagner par cette grande solitude face à Dieu qui, malgré l’inconnaissance, vous réchauffe l’âme. C’est le propre de l’espérance : derrière l’apparent vide du soi se cache le retour au divin, qui résonne dans la totalité de votre être et votre joie renouvelée vous conduit à l’ignorance bienheureuse de celui qui se laisse bercer par cette exaltation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Mon esprit a exulté en Dieu, mon Sauveur !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Quel compositeur, grandiose d’intimité avec le divin ! C’est un estonien qui a fait ces études musicales en URSS et a commencé par la musique sérielle, qui n’a rien à voir avec ce que nous entendons. Dans les années soixante, il se consacre à l’étude du grégorien et des musiciens médiévaux comme Machaut et Josquin des Prés. Il invente le style « tintinnabuli », appelé ainsi parce qu’il rappelle les clochettes et qui se caractérise par l'utilisation simultanée de deux voix, l'une arpégeant sur une triade tonique dite « tintinnabulante » et l'autre reposant sur une basse évoluant de manière diatonique. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Il se lance dans la musique minimaliste, d’inspiration religieuse, presque simpliste de par les éléments de la composition : utilisation d’harmonie tonale et parfois modale, utilisant le plus souvent les trois notes de l’accord parfait, peu d’instruments, quelques voix, très peu de modulations. La musique minimaliste se caractérise par l’utilisation de la répétition de motifs musicaux courts, qui se projettent en pulsation régulière. Ecoutez « Tabula Rasa » qui met en évidence toutes ces caractéristiques :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=bxDc24zSuzU&feature=related" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=bxDc24zSuzU&feature=related</span></a> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
WGhttp://www.guydarol.com/about.htmlMOONDOG ❘ RARE MATERIAL ❘ 2006tag:www.guydarol.com,2009-10-08:23513092009-10-08T06:30:00+02:002009-10-08T06:30:00+02:00 Maître du contrepoint, luthier sauvage,...
<p> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-1957831" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://www.guydarol.fr/media/02/02/748293999.jpg" alt="moondog-rare-material.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;">Maître du contrepoint, luthier sauvage, fondateur du minimalisme (selon Philip Glas), Louis Thomas Hardin aka Moondog fut un compositeur prolixe camouflé en roi Viking. Il écrivit 80 symphonies, 300 madrigaux et de nombreuses pièces pour orgue, orchestres à vent et à cordes. Son œuvre enregistrée est considérable mais elle souffre, hélas, d'une diffusion restreinte. Le label allemand Roof Music a le mérite de la faire vivre. Après avoir édité « The German Years, 1977-1999 », il propose en un double CD somptueux des pièces devenues introuvables. Le premier album présente la totalité de « Big Band » avec son grand orchestre de saxophones. Le second rassemble des éléments autrefois publiés sur EP, cinq titres de « Bracelli » et <em>Guggisberglied,</em> un traditionnel suisse joué avec Stephan Eicher. Ce théoricien du <em>snaketime</em> aux influences médiévales, caribéennes, amérindiennes et jazzistiques est sans égal dans la musique du XXème siècle. Frank Zappa, Miles Davis et Dizzy Gillespie ne s'y sont pas trompés qui voyaient en lui l'un des plus grands compositeurs de tous les temps. <strong>Guy Darol</strong></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p> </p> <p><strong><span style="color: #800000;">MOONDOG</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #800000;">RARE MATERIAL</span></strong></p> <p><strong>ROOF MUSIC/</strong><a href="http://www.orkhestra.fr/catalog.php?FIND=KD263327"><strong><span style="color: #808000;">ORKHÊSTRA</span></strong></a></p> <p style="text-align: center;"><object width="425" height="344" data="http://www.youtube.com/v/QZeENjvXgjU&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/QZeENjvXgjU&hl=fr&fs=1&" /> <param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/QZeENjvXgjU&hl=fr&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong>CONSULTER</strong></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong><a href="http://minisym.wordpress.com/"><span style="font-size: large;"><span style="color: #808000;">THE VIKING OF 6TH AVENUE</span></span></a></strong></span></p> <p> </p>
kl lothhttp://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/about.htmlLess is more !tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2008-09-01:17795002008-09-01T17:57:00+02:002008-09-01T17:57:00+02:00 Less is more ! La publicité, c'est vraiment mieux quand il y en a moins....
<p style="text-align: justify;">Less is more !<br /> La publicité, c'est vraiment mieux quand il y en a moins.<br /> Ici, elle a momentanément disparu au profit d'une belle surface opalescente. Pourvu que ça dure !</p> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/02/1980070139.jpg" id="media-1255254" alt="less-is-more.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>