Last posts on miller2024-03-29T13:54:14+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/miller/atom.xmlHoudaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.html”bougnats et mastroquets...”tag:houdaer.hautetfort.com,2021-08-26:63337372021-08-26T04:35:00+02:002021-08-26T04:35:00+02:00 En marge de Saint-Germain-des-Prés, il reste des bistrots ignorés du...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/3505963946.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6287375" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/4201408230.jpg" alt="235639601_10159603874168872_5891889720221883559_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En marge de Saint-Germain-des-Prés, il reste des bistrots ignorés du public interlope et qui ont chacun plus d’intérêt à mes yeux que les autres réunis. Ainsi tous les bougnats et mastroquets de la rue des Canettes qui vivent très loin du monde snobinard dit littéraire ou de celui pétrifié dit religieux qui les encadrent, et ne sont fréquentés que par les petits rentiers, commerçants, ouvriers, vieux et vieilles prêts pour l’hosto qui crèchent les uns sur les autres dans les maisons ventrues, et sous les toits mansardés de la rue Guisarde, population bistrotière dont les conversations ne dépassent pas la météorologie, la politique à petite semaine, les affres de la nourriture quotidienne, les derniers ragots pas bien méchants sur le voisin et les distractions s’arrêtent au domino, à la belote, au nain jaune, à la manille, et les consommations ne vont pas au-delà de trois verres. J’ai couché plus qu’habité, dans le plus discret hôtel de la rue, chez le père Jules, et l’étrange tranquillité, faite de silence respecté, de fatigue accumulée, d’obscurité économique, m’en semblait d’autant miraculeuse, qu’à moins de dix mètres le tabac du coin faisait un raffut de tous les diables, mais qui ne parvenait pourtant pas à faire le tour de la boulangerie jusque-là. Et son immense salle commune est encore le paradis du scribouilleur qui cherche un havre de paix pour pondre ses pages d’écriture, sans qu’il soit besoin de renouveler une consommation prise la matin et dont la tasse refroidit jusqu’au soir. </span></em></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">PARIS INSOLITE </span></em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">de Jean-Paul Clébert, éd. Attila</span><br /><br /><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« Le livre le plus étonnant, le plus vivant, le plus Mystères de Paris qui soit éclos depuis les vagabondages d’un Gérard de Nerval. »</span></em><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">René Fallet,</span><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> Le Canard enchaîné,</span></em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> 08 10 1952</span><br /><br /><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« Une purée déconcertante et féérique »</span></em><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Kléber Haedens, </span><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Paris Presse</span></em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">, 21 10 52</span><br /><br /><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« Un récit de voyage où tout est vrai, même la légende. Et qu’importe ? »</span></em><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Georges Arnaud, </span><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Arts, </span></em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">29 11 52</span><br /><br /></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlHenry Miller (parti un 7 juin)tag:houdaer.hautetfort.com,2021-06-07:63205472021-06-07T09:45:36+02:002021-06-07T09:45:36+02:00 En ce temps-là, je n’osais penser à rien d’autre qu’aux « faits »....
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/861678687.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6266023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/4242673858.jpg" alt="103349353_10158541519643872_1855066257016871706_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em>En ce temps-là, je n’osais penser à rien d’autre qu’aux « faits ». Pour aller chercher sous les faits, il m’eût fallu être artiste, et on ne devient pas artiste du jour au lendemain. Il faut d’abord qu’on soit écrabouillé un bon coup, que soient annihilés les éléments de contradiction que l’on porte en soi, que l’on soit entièrement balayé en tant qu’être humain, pour renaître en tant qu’individu ; carbonisé et minéralisé afin de s’élever progressivement en partant du dernier dénominateur commun de soi. Il faut dépasser la pitié si l’on veut que la sensibilité parte des racines mêmes de l’être. On ne fabrique pas un nouveau ciel, une nouvelle terre avec des « faits ». Il n’y a pas de « faits » : il n’y a qu’un fait, qui est que l’homme, n’importe quel homme n’importe où dans le monde, est en voie d’ordination. Certains prennent la route la plus longue, d’autres la plus courte. Tout homme travaille à sa destinée à sa façon et personne ne peut lui venir en aide, si ce n’est par générosité, bonté et patience. Dans mon enthousiasme d’alors, bien des choses m’apparaissaient inexplicables qui éclatent aujourd’hui. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Henry Miller "Tropique du Capricorne" </span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Nostalgie Friends” de Kelsey Millertag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2019-12-09:61944182019-12-09T17:48:48+01:002019-12-09T17:48:48+01:00 Ce livre parlera forcément aux fans de la série FRIENDS ! Ce qui est...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6062644" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/211051579.jpg" alt="nostalgie,friends,kelsey,miller,harper collins,série" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce livre parlera forcément aux fans de la série FRIENDS ! Ce qui est largement mon cas car je suis fan absolue de cette série, que je regarde encore et toujours !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Kelsey Miller est journaliste et comme beaucoup de monde, fan de la série Friends ! Elle a alors cherché à en savoir plus sur cette série phénomène. Comment a-t-elle été créée ? Comment se sont passés les castings ? Pourquoi a-t-elle toujours autant de succès encore aujourd'hui ? L'auteure s'évertue à apporter la réponse à toutes ces questions à travers différents chapitres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le livre s'ouvre sur la vie des créateurs de Friends, à savoir : David Crane, Marta Kauffman et Kevin Bright. On y apprend ce qu'ils faisaient avant la série, et comment, ils ont réussi à en faire une série culte. </span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Puis vient ensuite le casting. Chaque personnage y est détaillé et nous découvrons également le parcours des différents acteurs avant qu'ils aient accès à leur rôle phare dans Friends.</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">S'en suit, le début de la série, comment elle a été perçue au départ, la notoriété grandissante et le vécu des auteurs sur tout ça.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L'auteure s'applique aussi à aborder de grands sujets de notre société qui ont été exploité dans la série ou qui ont pu faire débat, comme l'homosexualité, l'absence ou le peu de personnages blacks ou encore la religion. Pour cela, l'auteure s'applique à faire intervenir des personnes extérieures à la série pour recueillir leurs avis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Certains sujets ont fait polémique et l'auteure en parle également. C'est le cas pour la revalorisation des six acteurs principaux. Néanmoins, on apprend pas mal de choses sur les coulisses de cette série, avec des histoires de droits de diffusion assez énorme pour l'époque et le parallèle qui est fait avec d'autres séries phares aux États-Unis comme Seinfeld.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Et enfin, l'auteure nous raconte les raisons de l'arrêt de la série (au grand dam des fans...) mais comme toute les bonnes choses ont une fin, c'était nécessaire !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le point de vue de l'auteure est assez objectif. On sent qu'elle aime la série mais elle sait en pointer les défauts quand il le faut. Ce livre permet d'avoir une vision plus large de la série, avec ses qualités et ses défauts.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, ce documentaire nous apprend des choses inédites sur les coulisses de la série, mais qui est tout de même traité d'un point de vue sociologique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie énormément <a href="https://www.harpercollins.fr/" target="_blank" rel="noopener">les éditions Harper Collins</a> !</span></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.html”La nue-propriété plutôt que l’usufruit...”tag:houdaer.hautetfort.com,2019-08-01:61677722019-08-01T10:42:56+02:002019-08-01T10:42:56+02:00 J’emploie les mots à la source, dans leur innocence première. La...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/2249021524.7.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6018389" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/2737274333.7.jpg" alt="1.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #ffffff; font-size: 18pt; background-color: #000000;"><span style="text-align: left; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline !important; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px;">J’emploie les mots à la source, dans leur innocence première. La nue-propriété plutôt que l’usufruit. Mais ce sont de pieux coquins et qui me jouent des tours pendables. Dès qu’on ne les a plus à l’œil, ils vous cherchent noise, font des fugues. Et caméléons avec ça ! Tantôt ils ne montrent que leur panache blanc, tantôt que leurs entrailles. Et leurs malices étymologiques. D’avoir fait le poiss</span><span class="text_exposed_show" style="text-align: left; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline; white-space: normal; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px;">on dans le secondaire ils gardent quelque écaille, et quelque plumasserie d’avoir hanté le ptérodactyle. Par-delà le dictionnaire, ils ont leur tempérament. À force de fréquenter les hommes, de partager nos aventures et l’odeur de nos amours, ils ont attrapé quelque hommerie : ce sont de petits hommes.<br style="display: inline; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif;" />Voyez comme “amoureux” vous a un air tendre, tandis qu’“amant” met les pieds dans le plat.<br style="display: inline; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif;" />(…)<br style="display: inline; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif;" />Il y a aussi les expressions toutes faites, parfois fertiles en perspectives savoureuses ou équivoques… <br style="display: inline; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif;" /><br style="display: inline; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif;" /></span></span></em><span style="color: #ffffff; font-size: 18pt; background-color: #000000;"><span class="text_exposed_show" style="text-align: left; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline; white-space: normal; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px;">Joseph Delteil</span></span></p>
ZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 2015tag:zoomarriere.hautetfort.com,2019-05-17:61512732019-05-17T18:27:00+02:002019-05-17T18:27:00+02:00 LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE : Une liste de 321 longs métrages (sur...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5992009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/02/2639010020.jpg" alt="100100.jpg" /></p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 321 longs métrages (sur les 872 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table width="642"><tbody><tr><td width="159"> </td><td style="text-align: center;" width="43">Antoine</td><td style="text-align: center;" width="43">Céline</td><td style="text-align: center;" width="43">Christophe</td><td style="text-align: center;" width="43">Dr.Orlof</td><td style="text-align: center;" width="43">Edouard</td><td style="text-align: center;" width="43">FredMJG</td><td style="text-align: center;" width="48">Jean-Luc</td><td style="text-align: center;" width="43">Ludovic</td><td style="text-align: center;" width="43">Nolan</td><td style="text-align: center;" width="43">Oriane</td><td style="text-align: center;" width="48">Vincent</td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=53746"><span style="color: windowtext;">Les Mille et Une Nuits</span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://www.cineclubdecaen.com/realisat/gomes/milleetunenuitslinquiet.htm">**</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"> </td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=54363"><span style="color: windowtext;">L'Image manquante </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2013/10/24/transmission-de-pensees-5204289.html">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=52861"><span style="color: windowtext;">A la folie </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://nagenocturne.tumblr.com/post/130414858780/%C3%A0-la-folie-limpressionnant-dernier-documentaire">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://www.cineclubdecaen.com/realisat/wang/alafolie.htm">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"> </td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=54723"><span style="color: windowtext;">Mia madre </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/2015/12/hiver-2015-premiere-partie.html">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=53645"><span style="color: windowtext;">Mad Max : Fury Road </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://www.cineclubdecaen.com/realisat/millergeorge/madmaxfuryroad.htm">**</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/2015/07/mad-max-4-aller-et-retour-dans-le-desert-une-metaphore-de-l-europe-politique.html">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=52826"><span style="color: windowtext;">Inherent Vice </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/2015/04/inherent-vice-tout-et-rien.html">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://nagenocturne.tumblr.com/post/117853053905/les-assez-beaux-restes-davril-inherent-vice">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://www.cineclubdecaen.com/realisat/anderson/inherentvice.htm">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"> </td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=52521"><span style="color: windowtext;">Souvenirs de Marnie </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"> </td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=53977"><span style="color: windowtext;">Cemetery of Splendour </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="https://www.cineclubdecaen.com/realisat/weerasethakul/cemeteryofsplendour.htm">**</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"> </td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=54986"><span style="color: windowtext;">L'Etreinte du serpent </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td></tr><tr><td style="vertical-align: top;" width="159"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 10pt;"><a href="http://www.encyclocine.com/index.html?menu=72608&film=54722"><span style="color: windowtext;">Le Pont des espions </span></a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/2016/01/hiver-2015-deuxieme-partie.html">***</a></span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">**</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">****</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">*</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"> </td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="43"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 18pt;">***</span></td><td style="vertical-align: bottom; text-align: center;" width="48"><span style="text-decoration: underli
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlLectures & relectures du moment (fin octobre 2018)tag:houdaer.hautetfort.com,2018-10-26:61000432018-10-26T06:20:00+02:002018-10-26T06:20:00+02:00 Cette semaine : du neuf, de l'occase + des bouquins & dvd...
<p><iframe width="560" height="315" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay; encrypted-media" frameborder="0" src="https://www.youtube.com/embed/wnFBe9lmg7I"></iframe></p><p id="eow-description" style="text-align: justify;" title=""><span style="font-size: 12pt;">Cette semaine : du neuf, de l'occase + des bouquins & dvd glanés à la bibliothèque municipale, etc. D'une anthologie de poésie amérindienne contemporaine établie et traduite par Béatrice Machet à un essai inédit et récent sur Drieu... au mode d'emploi de ma bagnole récemment achetée. </span></p><p style="text-align: justify;" title=""><span style="font-size: 12pt;">L'ouvrage le plus important de cette tablée n'est pas décrit dans cette liste.</span></p><p style="text-align: justify;" title=""> </p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlA l'Ouesttag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-12-30:55226862014-12-30T00:00:00+01:002014-12-30T00:00:00+01:00 Pour clore cette année résolument orientée à l'Ouest, et par empathie pour...
<p style="text-align: justify;">Pour clore cette année résolument orientée à l'Ouest, et par empathie pour cette entrée dans l'année 2015 qui doit être celle de tous les changements pour la formation professionnelle, le cabinet Willems Consultant se déplace un peu plus à l'Ouest. L'adresse administrative est, à compter de ce jour, la suivante : </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;">WILLEMS CONSULTANT</p><p style="text-align: center;">31 rue Gauthey</p><p style="text-align: center;">75017 PARIS</p><p style="text-align: justify;">Passer de l'écrivain-philosophe Diderot au mathématicien-ingénieur des ponts et chaussées Gauthey pourrait paraître manquer de fantaisie. Ce serait oublier qu'Emiland Gauthey fût le rédacteur d'un Traité de la construction des ponts, sa spécialité, qui fit autorité. Et que pour un consultant, faire des ponts, entre les individus et les organisations, entre les personnes qui souvent s'ignorent, entre des disciplines que personne ne songe à relier entre elles, conditionne la construction de solutions novatrices. Et après tout, que fait l'expert en génie civil que de traduire en oeuvres très concrètes des théories mathématiques incompréhensibles pour la plupart, comme le juriste bâtit des solutions opérationnelles en sollicitant autant que nécessaire la règle de droit et les théories qui la soutiennent ? voyons donc un signe positif dans ce voisinage nouveau avec celui qui inventa aussi une langue graphique universelle proche de la sténographie. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4830514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/1822404637.jpg" alt="Wepler.jpg" width="380" height="233" /></p><p style="text-align: justify;">Pour les clients, les rendez-vous concernant les projets gourmands, étudiés, complexes, raffinés, prestigieux, ambitieux, rétros, traditionnels, classiques, pharaoniques ou linéaires, seront donnés au Wepler, déserté par les grisettes qui le fréquentaient du temps d'Henry Miller, encore qu'il faudrait aller y voir de plus près, ce que nous ferons. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4830515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/1493278018.jpg" alt="1406536112-Paris-Brochant-Station.jpg" width="381" height="245" /></p><p style="text-align: justify;">Pour les clients qui ont des projets créatifs, extravagants, robustes, populaires, fraternels, amicaux, exubérants, téméraires, insolites, joueurs ou perdus d'avance, rendez-vous sera pris au Libre Echange qui invite à toutes les audaces. </p><p style="text-align: justify;">Et pour tout le monde, rendez-vous l'année prochaine. </p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlPacific onetag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-08-05:54230332014-08-05T08:51:00+02:002014-08-05T08:51:00+02:00 Ce n'est pas son nom, mais cela devrait. La route qui relie San Francisco à...
<p style="text-align: justify;">Ce n'est pas son nom, mais cela devrait. La route qui relie San Francisco à Los Angeles longe indéfiniment le froid Pacifique qui envoie ses brumes rafraîchir la côte, qui prend parfois des allures d'Ecosse ou de Bretagne, face à la mer grise. Les photographes sont souvent fascinés par le gris, comme les peintres. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648756" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/3866840151.jpg" alt="IMG_3982.jpg" width="375" height="250" /></p><p style="text-align: justify;">Et le vent vient de loin, des terres d'Asie ou peut être des steppes de Mongolie, où il a déjà fait disparaître les arbres. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648757" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/2942695753.jpg" alt="IMG_3956.jpg" width="394" height="257" /></p><p style="text-align: justify;">Et soudain tout s'éclaire, passée la baie de Monterrey, le vent s'est imposé à la brume pour colorer l'eau pacifique. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648758" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/2250673569.jpg" alt="IMG_3741.jpg" width="407" height="271" /></p><p style="text-align: justify;">A travers les montagnes russes des collines de Big Sur, ce sont des cartes postales du temps d'avant qui ressurgissent. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648759" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/345590260.jpg" alt="IMG_4018.jpg" width="400" height="307" /></p><p style="text-align: justify;">Et inévitablement Henry Miller s'invite au voyage, comme il savait s'inviter pour bouffer un peu certains jours. Dans ces montagnes rudes, Miller vécut dans des cabanes sans confort, partît se ravitailler comme on part en expédition et fit plus tard disperser ses cendres, auxquelles il n'attachait pas plus d'importance que nous n'en accordons à chacun des atomes qui nous constitue. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648761" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/3754269265.jpg" alt="IMG_4008.jpg" width="392" height="261" /></p><p style="text-align: justify;">Sitôt redescendu de Big Sur, voici les éléphants de mer, grands balourds anéantis par les efforts que leur demande tout déplacement terrestre. Tels des naufragés qui savoureraient leur bonheur sans avoir la force de l'apprécier totalement, ils s'alignent sur la plage et se laissent aller à l'abandon le plus total, sauf les deux imbéciles qui jouent au mâle dominant. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648763" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/2408475632.jpg" alt="IMG_4119.jpg" width="395" height="263" /></p><p style="text-align: justify;">Le temps de regarder philosopher les éléphants, et hop, la nuit surgit sur la plage de Santa Barbara qui prend des allures de Sunset Boulevard. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648766" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/3784146508.jpg" alt="IMG_4196.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">En vue de Los Angeles, s'ouvrent les plages de Malibu et ses villas sur pilotis qui défient le prochain tsunami. Car le big one ne sera pas véritablement un pacifique one. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4648767" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/3384164476.jpg" alt="IMG_4212.jpg" width="399" height="266" /></p>
ZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1962tag:zoomarriere.hautetfort.com,2014-01-10:52628042014-01-10T22:30:00+01:002014-01-10T22:30:00+01:00 EDITORIAL : Par Edouard S. " Avez-vous voyagé récemment ? Il y a...
<p><strong>EDITORIAL :</strong></p><p>Par Edouard S.<strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4389416" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/01/3255883375.jpg" alt="liberty00.jpg" />"<em>Avez-vous voyagé récemment ? Il y a deux choses que nous jalousent les pays étrangers : De Gaulle et la Nouvelle Vague.</em>" Cette sarcastique entrée en matière est celle d'un texte incendiaire signé Robert Benayoun, titré <em>Le Roi est nu</em> et ouvrant le numéro 46 de la revue <em>Positif</em>. Paru en juin, il arbore une photographie tirée du film d'Alain Cavalier, <em>Le Combat dans l'île</em>, sur laquelle Henri Serre braque son revolver. L'accroche est la suivante : "Feux sur le cinéma français".<br />Sur quatorze pages, Benayoun, dans le style brillamment imagé et drôlement enlevé qui est le sien, démonte avec une férocité revendiquée l'imposture que représente à ses yeux la Nouvelle Vague. Moquée pour son art de la publicité et du <em>packaging</em> développé au sein des <em>Cahiers du Cinéma</em> ("<em>Dans ce chaos sciemment édifié, qu'apportait de neuf la Nouvelle Vague, hormis des conditions nouvelles de production, et un réseau d'entraide limité mais efficace sur le plan des "relations publiques" ?</em>"), accusée de s'ébattre dans l'incompétence ("<em>On ne comprend pas pourquoi les cinéastes de la N.V. ont, dans l'exercice de la critique, jeté un discrédit sur John Huston en le traitant d'amateur. Car c'est un cinéma de l'amateurisme qu'ils promulguent. Un cinéma où l'incompétence, si elle n'est de règle, est adoptée comme clause de style</em>"), pointée du doigt parce qu'elle n'a "rien à dire" ("<em>Rien d'étonnant à ce compte si l'on croit retrouver dans les films de Godard l'état de certains maniaques dépressifs qui s'écoutent longuement parler sans savoir ce qu'ils se racontent</em>"), elle finit par être renvoyée dans les cordes d'une confusion idéologique faussement apolitique ("<em>Disons-le tout net, c'est dans ce jeu furtif que finalement surgissent les caractéristiques les plus perfides de la pensée de droite. Bien peu d'intellectuels </em>revendiquent<em> de nos jours une idéologie réactionnaire. C'est chez les fins causeurs sourds d'eux-mêmes, chez les défenseurs trop assidus de la </em>manière<em>, et les amateurs passionnés de la confusion mentale envisagée comme une liberté de dire n'importe quoi qu'on retrouve immanquablement les nostalgiques de l'arbitraire</em>").<br />Pour Benayoun et <em>Positif</em>, un autre cinéma doit être défendu, un cinéma "désembourgeoisé" et "déchauvinisé". Il est selon eux à chercher par exemple du côté des courts métrages marginaux consacrés à l'Algérie, et, plus sûrement encore, auprès de réalisateurs abusivement amalgamés par la presse au "noyau dur" de la Nouvelle Vague.<br />Ce tri, la revue l'effectue dans un dictionnaire du nouveau cinéma français placé au centre de ce numéro 46. Au fil de ces quarante-huit entrées, on retient les descentes en flammes de Chabrol, Doniol-Valcroze, Pollet ou Godard, la relative indifférence envers Demy, l'inquiétude inspirée par De Broca, Melville ou Vadim, l'indulgence, cependant, affichée envers Truffaut et Varda, et même la défense, entre Deville et Sautet, d'Astruc, Kast, Rouch, Rozier et Rivette. Et finalement, d'après <em>Positif</em>, les meilleurs se nomment Franju, Gatti, Malle, Marker et Resnais, soit ce que l'on a appelé, commodément, le groupe de la "Rive gauche".</p><p style="text-align: justify;">L'hostilité de Robert Benayoun et ses amis positivistes n'est pas nouvelle mais en cette année 62, elle devient un peu plus partagée. Au sein du cinéma français, des voix s'élèvent, de plus en plus régulièrement, certaines allant jusqu'à accuser la Nouvelle Vague d'être à l'origine de la crise le secouant. L'enthousiasme de la saison 59/60 semble déjà loin : après l'échec public de <em>Tirez sur le pianiste</em>, Truffaut n'arrive pas avec <em>Jules et Jim</em> à rassembler la moitié des spectateurs qui s'étaient pressés aux <em>400 Coups</em>, tandis qu'<em>Une femme est une femme</em> (Godard), <em>Lola</em> (Demy) ou <em>Les Bonnes Femmes</em> (Chabrol) enregistrent des scores d'une faiblesse préoccupante.</p><p style="text-align: justify;">Une riposte s'impose donc. Et celle-ci doit notamment s'orchestrer depuis la "maison-mère". En décembre 62, les <em>Cahiers du Cinéma</em> sortent, sous une couverture aguicheuse mettant en vedette les deux héroïnes d'<em>Adieu Philippine</em> de Jacques Rozier, un numéro spécial "Nouvelle Vague". Longtemps la position des <em>Cahiers</em> a été ambigüe : soumise à l'énorme difficulté de promouvoir des noms issus de ses rangs sans provoquer les accusations de pur copinage, la revue avait adopté jusque là une stratégie de défense <em>a minima</em>, comme si les choses allaient de soi. Et en effet, comme le rappelle l'introduction du numéro, les trois cinéastes longuement interviewés (séparément) pour cette occasion par des rédacteurs des <em>Cahiers</em>, le sont pour la première fois : Chabrol, Godard et Truffaut !<br />Avec eux est tiré un premier bilan de la Nouvelle Vague, bilan qui, en bien des endroits, apparaît comme un point final avant de passer à autre chose. Au-delà des problèmes spécifiques à chaque film abordé, sont notables les propos relatifs à la crise de la production et de la distribution ("<em>Tout ne va pas parfaitement ces temps-ci, mais il ne faut pas oublier que, lorsque tout allait bien, cela dépassait toute espérance</em>", Truffaut), à l'idéologie ("<em>Les gens, à l'époque, ne croyaient pas qu'il y avait des fascistes en France. C'est aussi bête que cela. Ils ont donc cru que c'était moi le fasciste, puisqu'ils ne voulaient pas croire que c'était ceux qu'ils voyaient sur l'écran. Depuis, ils ont changé d'avis. </em>Les Cousins<em>, actuellement, ce n'est absolument plus ambigu</em>", Chabrol), à la critique, totalement désabusés ("<em>Tant qu'un film comme</em> Une femme est une femme<em> ne sera pas imposé à des gens qui, au fond, ne demandent qu'à savoir ce qu'il faut en penser, le travail ne sera pas fait</em>", Chabrol, "<em>Avant, il y avait toujours de quoi dire. Maintenant que tout le monde est d'accord, il n'y a plus autant de choses à dire</em>", Godard, "<em>Quant aux</em> Cahiers<em>, tout ne m'y satisfait pas, bien sûr, mais je ne pourrais pas dire comment ils devraient être. C'est comme pour le reste : il y a crise, tout est beaucoup plus difficile</em>", Truffaut) et aux autres cinéastes ("<em>Lui, c'est le pire. Il a trahi tout ce qu'il a pu trahir, y compris lui-même</em>", Godard sur Vadim).<br />Après avoir abordé les problèmes économiques et le rapport au public sous la forme de tables-rondes, l'heure vient donc, là aussi, de faire clairement le tri, de dégager de la masse étiquetée "NV" ceux qui, dorénavant, seront défendus becs et ongles par la rédaction. La forme du dictionnaire est choisie ici aussi. Y entre un total de 162 "nouveaux cinéastes". L'idée étant de sélectionner drastiquement, les louanges sont finalement proportionnellement aussi rares qu'elles l'étaient dans <em>Positif</em> six mois plus tôt. Cavalier, Colpi, Malle, Mocky, Deville, Sautet ou De Broca soulèvent peu d'enthousiasme. Enrico, Vadim, Lamorisse ou Lelouch subissent de vigoureux assauts. Ceux qui s'en sortent ont pour noms Astruc, Etaix, Gatti, Marker, Melville, Pollet, Robbe-Grillet ou Varda et les "phares" désignés sont Demy, Leenhardt, Rouch, Rozier et, comme chez "l'adversaire", Franju et Resnais. Mais en ce qui concerne les réalisateurs étant passés par la case "critique aux <em>Cahiers</em>" me direz-vous (Chabrol, Givray, Godard, Kast, Keigel, Rivette, Truffaut, Doniol-Valcroze et Rohmer, ces deux derniers toujours aux commandes à la rédaction) ? Et bien l'astuce, dans une démarche ironique, est de remplacer la notice attendue par une citation tirée d'une presse défavorable (souvent sous la plume de Georges Charensol) !</p><p style="text-align: justify;">A Zoom Arrière aussi, le choix est fait, comme vous le découvrirez ci-dessous. Cette année, Godard, Truffaut et Varda ont reçu de notre part un soutien presque sans faille, tandis que Rohmer, Franju et Cavalier ne se retrouvent pas si loin au final.<br />Mais, bien sûr, le cinéma en 1962 ce n'était pas seulement la bataille franco-française : voyez l'abondance de péplums italiens, la mode du film à multiples réalisateurs, l'éternel retour de Welles, la confirmation Kubrick, l'éclat Edwards/Hepburn, la révélation Pasolini, la surprise Clayton, l'infini débat autour d'Antonioni et surtout, surtout, la permanence de deux maîtres, John Ford et Luis Buñuel !</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 121 longs métrages (sur les 430 sortis en salles), avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table border="0" frame="VOID" rules="NONE" cellspacing="0"><colgroup><col width="357" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /></colgroup><tbody><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" width="357" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Buster</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Christophe</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Dr.Orlof</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Edouard</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">FredMJG</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jean-Luc</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jocelyn</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Ludovic</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Rémi</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Vincent</span></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">L'Homme qui tua Liberty Valance (Ford)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-la-legende-de-l-ouest-53875503.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/ford/hommequitualibertyvalance.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Viridiana (Buñuel)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">**</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-24617673.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/bunuel/viridiana.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://ilaose.blogspot.com/2011/05/viridiana.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jules et Jim (Truffaut)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/truffaut/julesetjim.htm">**</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Vivre sa vie (Godard)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">**</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/godard/vivresavie.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlL’autre livre, l’autre…tag:www.lalettredemh.com,2013-09-17:51710932013-09-17T21:30:00+02:002013-09-17T21:30:00+02:00 Parfois, j'imagine les livres formant une guirlande, d'auteurs à auteurs,...
<p>Parfois, j'imagine les livres formant une guirlande, d'auteurs à auteurs, d'un lieu à l'autre. Le dernier Delplanque me fera lire bientôt,<a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2020990970/ref=as_li_ss_il?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2020990970&linkCode=as2&tag=lalettrdemh-21" target="_blank"> Kossi Efoui : L’ombre des choses à venir.</a></p><p>D'autres livres m'ont menés ailleurs. Adolescente, je ne supportais pas Anaïs Nin. Plus tard, d’un coup, à mon rythme, je suis tombée avide, perplexe dans son <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2253132764/ref=as_li_ss_il?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2253132764&linkCode=as2&tag=lalettrdemh-21" target="_blank">journal</a>. Elle m’a lancée à <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2253032026/ref=as_li_ss_il?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2253032026&linkCode=as2&tag=lalettrdemh-21" target="_blank">Miller</a>, et de Miller je suis allée vers le<a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2253132756/ref=as_li_ss_il?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2253132756&linkCode=as2&tag=lalettrdemh-21" target="_blank"> quatuor de Durell</a> et la <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2846210802/ref=as_li_ss_il?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2846210802&linkCode=as2&tag=lalettrdemh-21" target="_blank">tambouille paléolithique de Delteil</a>. Je ne me souviens plus jusqu’à quels auteurs j’ai suivi le fil des livres. Je ne suis même plus très sûre de l’ordre de la lecture. <br /> Je crois que le boulevard du Montparnasse que je remontais en songant aux promenades des écrivains américains entre les deux guerres, n'était pas étranger non plus à ce "relais" littéraire. J’ai aimé les Américains à Paris, longtemps, (toujours) puis, Hemingway m’a ramenée au français (Suisse) en France en me tendant « <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2070366197/ref=as_li_ss_il?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2070366197&linkCode=as2&tag=lalettrdemh-21" target="_blank">la main coupée » de Cendrars</a>.</p><p>La merveille d'un bon livre c'est qu'il y en a toujours un autre quelques part. Il faut juste suivre la bonne piste et ne jamais se forcer à rien.</p><p> </p><p>mh, liseuse</p><p> </p><p> </p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlThe-blue-pipe - IX - and she is soon to be mine - Phlippe Sollerstag:fichtre.hautetfort.com,2013-05-22:50636532013-05-22T07:00:00+02:002013-05-22T07:00:00+02:00 Philippe Sollers Extrait d'une...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3739274" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/1680413487.jpg" alt="Philippe, Sollers, Fleurs" width="259" height="244" /><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Philippe Sollers</span></span></span></span></span></p><p> </p><p><strong><span style="text-decoration: underline;">Extrait d'une conversation entre Philippe Sollers e Jacques-Alain Miller, 2005</span> :</strong></p><p style="text-align: justify;">Jacques-Alain Miller : Vous devenez voyant, ou bien ça devient plus apparent. La sociomanie...</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Philippe Sollers : Vous savez d'où vient ce mot, de voyant, et là vous appelez Rimbaud. <span>C’est raconté par Baudelaire dans les <em class="spip">Paradis artificiels</em>, c’est-à-dire les soirées dans les soirées. Il décrit les soirées, les parties de prise de drogue, c’est-à-dire de haschisch à l’époque. Théophile Gautier, Baudelaire, Balzac qui refuse l’expérience. Le type qui restait sobre, et qui jouait un peu de piano pour faciliter les évolutions hallucinatoires, qui était donc en somme chargé de la sécurité des participants, s’appelait "le voyant", c’est-à-dire celui qui voyait juste, et non pas celui qui avait un transport de voyance. Parce que dans ce moment-là, la voyance, en effet, défile, à plein flots. C’est très intéressant à relire les Baudelaire là-dessus.</span></span></p><p style="text-align: justify;">[...]</p><p style="text-align: justify;">> Pour la suite : <span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=1166" target="_blank">http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=1166</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4089695" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/4293734039.jpg" alt="antoine gallimard, pléiade, bibliothèque" /><br />Antoine Gallimard<br />Source : <span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/09/17/chaque-livre-a-sa-chance" target="_blank">http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/09/17/chaque-livre-a-sa-chance</a></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><strong><span style="text-decoration: underline;">Extrait de Bibliobs, Philippe Sollers, 2011</span> : </strong></p><p style="text-align: justify;">Sans la littérature et l'art, nous ne connaîtrions qu'un petit monde étriqué, celui de la finance, des philosophes ou des idéologues, c'est-à-dire, aujourd'hui, le nôtre. Où est passé l'infini ? On ne sait pas, et ce n'est pas la télévision qui vous le dira. D'où la surprise renouvelée en ouvrant l'immense Thomas De Quincey (1785-1859), qui, avec Shakespeare, Poe, Coleridge et Melville, est la gloire de l'anglais, désormais aplati en langue de communication universelle. "Confessions d'un mangeur d'opium anglais" est la première brèche à travers ce qui s'annonçait déjà comme fermeture de l'être humain par rapport à lui-même. <span style="color: #333399;"><strong>Disons les choses : la vie intérieure vous est interdite, vous êtes là pour rumnier les clichés sociaux qu'on vous sert. La sinistre mondialisation du Spectacle bouche toutes les issues. Baudelaire et d'autres vous ont averti, en vain. Pourtant, quelque chose persiste à vous appeler personnellement vers une expérience.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080;"><strong>De Quincey souffre beaucoup. Un jour, pour calmer ses douleurs insupportables, il achète du laudanum dans une pharmacie de Londres. Et, là, coup de théâtre : "<em>Dans l'espace d'une heure, ô ciel ! Quelle révolution ! Quelle surrection de l'esprit intérieur du tréfonds de ses abîmes ! Quelle apocalypse du monde que je portais en moi !</em>".</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><strong>L'opium a mauvaise réputation : il serait religieux pour endormir les masses, il détournerait du travail en répandant la torpeur.</strong> De Quincey, avec une précision médicale, apporte ici un témoignage essentiel et très dérangeant. Contrairement à l'alcool, qui dépouille un homme de sa maîtrise de soi, "<em>il communique sérénité et équilibre à toutes les facultés, actives ou passives</em>". Telle est la révélation : "<em>Le mangeur d'opium ressent que la partie divine de sa nature est souveraine : ses sentiments moraux connaissent une sérénité sans nuages, et, au-dessus de tout, brille avec majesté la grande lumière de l'intelligence</em>." <strong>L'opium n'abrutit pas, au contraire, il est "<em>éloquent</em>".</strong> Si c'est une religion, il s'agit d'une Eglise dont le sujet concerné est le seul membre, et elle est fondée sur "<em>un abîme de divine volupté</em>". "<em>Ô juste, puissant et subtil opium !</em>". Il bouleverse toutes les coordonnées habituelles, destitue tous les pouvoirs, se balade dans toutes les dimensions, <strong>vous offre le paradis mais aussi l'enfer.</strong> Si vous en sortez vivant, comme De Quincey, on pourra dire que vous savez vraiment ce qu'est la santé et l'intelligence. Rien à voir avec la vertu ni avec la morale, l'opium ouvre sur une vérité qui est à la fois délice et horreur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><strong>Dans le paradis, le monde et vous même devenez un opéra fabuleux,</strong> et la musique se met à vivre intensément pour elle-même. Voyez De Quincey écoutant avec passion une cantatrice italienne, "la Grassini". L'opium multiplie l'harmonie, le chant, les vocalises. Vous entendez bien au-delà de ce qui s'entend. Surtout, <strong>sa magie vous prouve à quel point vous n'avez, le plus souvent, qu'une perception misérable de l'espace et du temps. L'espace est illimité, le temps sans mesure.</strong> Vitesse, intuition, métamorphoses, mais aussi grand calme. "<em>L'ocean, avec sa respiration éternelle, mais aussi par son grand calme, personnifiait mon esprit et l'influence qui le gouvernait alors.</em>" <strong>Attention, le tempête s'approche, et tout se renverse dans "<em>la véhémente chimie des rêves</em>". L'espace devient une succession de prisons à la Piranèse, et "<em>la tyrannie de la face humaine</em>" envahit le rêveur</strong> : "<em>L'Ocean m'apparut pavé d'innombrables têtes tournées vers le ciel, des visages furieux, désespérés, se mirent à danser à la surface, par milliers, par myriades, par générations, par siècles.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="color: #333399;"><strong>L'aventurier a dépassé les limites humaines, c'est comme si des foules lui faisaient sentir leur détresse, comme si elles se vengeaient sur lui des massacres dont elles sont l'objet.</strong></span> <span style="color: #333399;"><strong>L'espace s'enfle et se déchire, le temps déborde de partout, le mangeur d'opium a l'impression d'avoir vécu cent ans ou mille ans en une nuit, le moindre incident de son enfance est là, sous ses yeux, comme dans la vision panoramique de certains noyés ou mourants. Normal : <span style="color: #800080;">le cerveau humain est un palimpseste immense et naturel, un manuscrit sans cesse recouvert de nouvelles écritures, mais qui reste en attente d'un déchiffrage nouveau.</span></strong></span> [...]</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p>> Pour la suite : <span style="font-size: x-small;"><a href="http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110420.OBS1640/voyage-au-pays-de-l-opium.html" target="_blank">http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110420.OBS1640/voyage-au-pays-de-l-opium.html</a> </span></p><p> </p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlautomattag:hoplite.hautetfort.com,2013-01-20:49622252013-01-20T20:12:23+01:002013-01-20T20:12:23+01:00 ...
<blockquote><p><img id="media-3931588" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/01/1414046190.jpg" alt="kate-upton-730x400.jpg" /></p></blockquote><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><blockquote><p><em>"La crise n'a rien résolu. Au contraire, il y a moins de transparence aujourd'hui qu'il n'y en avait avant. La facture du gouvernement augmente et les abus qui ont mené à l'unique cause de la crise continuent. Je pense que par la suite, il y aura une grande débâcle économique et alors l'expansion du crédit dans son ensemble touchera à sa fin. (...) Avant que cela n'arrive, les gouvernements continueront à imprimer de l'argent qui en temps donné conduira à un taux d'inflation trés élevé, et l'économie ne répondra plus à aucun stimulus. (...) La famille moyenne sera frappée par cela et par conséquent, afin de détourner l'attention des gens, les gouvernements iront à la guerre. Les gens me demandent: "Contre qui?" Hé bien, ils inventeront un ennemi!"</em></p><p class="MsoNormal">Marc Faber, novembre 2009.</p></blockquote><p class="MsoNormal">Comme quoi, même un financier peut parfois y voir clair...</p><p class="MsoNormal">Passé quelqes jours à Paris, pour le boulot avant tout, mais avec le cortège habituel de rencontres édifiantes: bobos planifiant leur semaine de ski à Gstaat, un économiste américain au bar du MiniPalais m'assurant de la "bonne santé de l'économie US " et "inquiet pour nous autres européens" (je l'ai rassuré), rapide passage rue de Clichy à la librairie Facta (Ratier/Faits et Documents), les gravures, aquarelles et toiles de Hopper au grand Palais, un homme singulier puritain et osbcur à certains égards mais aussi hédoniste (la charge érotique de son modèle unique, sa femme) et profondément hostile à la marchandisation moderne de son monde (dans la veine d'un Miller), à l'emprise du capitalisme triomphant et de la publicité à la Bernays mais aussi à la vague non-figurative qui accompagne son époque et dans laquelle il ne voit qu'intellectualisme et supercherie, à d'autres égards. Figurant pour une fois, une Amérique aimable faite de scènes urbaines ou rurales quotidiennes, de personnages simples, de stations services ou de bars de nuit (Nighthawks) peuplés d'individus esseulés.</p><p class="MsoNormal">Vu Django unchained, dernier opus de Tarantino, plutôt réussi même si assez manichéen comme toujours (ne vaut pas Pulp Fiction ou Reservoir Dogs); pas demain que Tarantino et ses producteurs les frères Weinstein, nous éclaireront sur les arcanes de la traite triangulaire et sur la<a href="http://youtu.be/bi9CZnmDVjM"> trés grande homogénéité ethnique -sinon tribale- des armateurs de navires qui la financèrent</a>...pas demain non plus que les mêmes mettront en image les liens trés peu secrets entre Wall Street et la révolution bolchevique ou le troisième reich (lire A Sutton pour s'en convaincre). Reconstitution correcte du Sud avant guerre qui m'a fait immédiatement penser à Henry Miller et à son interrogation sur ce que cette civilisation aristocratique et agraire écrasée par le parti Yankee aurait pu produire (à l'image de la Grèce ou de la Rome antique) de magnifique:</p><blockquote><p class="MsoNormal"><em>(...) Dans le Mississipi, prés des rives du grand fleuve, j'ai vu les ruines de Windsor. Il ne reste plus rien maintenant de cette grande demeure que les hautes colonnes grecques couvertes de vigne vierge. On voit tant de ruines élégantes et mystérieuses dans le Sud, tant d'images de mort et de désolation, tant de spectacles fantomatiques. Et toujours dans les coins les plus beaux, comme si l'envahisseur, visant les centres vitaux, avait voulu frapper aussi l'orgueil et l'espoir de sa victime. On ne peut s'empêcher de rêver à ce qu'aurait pu être cette terre bénie si les ravages de la guerre lui avaient été épargnés, car dans nos Etats du Sud, ce qu'on appelle la « culture esclavagiste » n'avait donné encore que ses toutes premières fleurs. Nous savons ce que les cultures esclavagistes de l'Inde, de Rome, de l'Egypte et de la Grèce ont légué au monde. Nous leurs sommes reconnaissants de cet héritage ; nous ne le repoussons pas sous prétexte qu'il a été bâti sur l'injustice. Qui donc a le courage devant ces merveilles du passé, de s'écrier : « Il aurait mieux valu que rien de tout cela n'eut été si pour créer ces chefs-d'œuvre il a fallu priver un seul être humain de sa liberté ! » Qui sait quelles splendeurs auraient pu s'épanouir dans des foyers de culture comme Charleston, Savannah, New Orléans ! (...) Il est des milliers de lieux de rêve dans le vieux Sud. On peut s'asseoir sur un banc dans un minuscule jardin confédéré, ou s'allonger sur les rives d'un canal ou se poster sur un remblai dominant une réserve Indienne : l'air est doux, lourd encore de parfums, le monde semble endormi, mais l'atmosphère est chargée de noms magiques, d'événements historiques, d'inventions, d'explorations, de découvertes. Riz, tabac, coton : à partir de ces trois éléments, seul le Sud a composé une grande symphonie d'activité humaine. Tout cela est fini maintenant. Un nouveau Sud est né. On a retourné le sol du vieux Sud. Mais les cendres en sont encore tièdes. »</em><br /> <br /> Henry Miller, Le cauchemar climatisé, 1945.</p></blockquote><p class="MsoNormal">Photo: Kate Upton, un hommage à Miller (et à son dionysiaque "Tropique du cancer")</p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlMejores no hay !tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-12-26:49383072012-12-26T00:56:56+01:002012-12-26T00:56:56+01:00 Le 26 décembre 1891, il y a 121 ans, naissait Henry Miller qui comme Picasso...
<p style="text-align: justify;">Le 26 décembre 1891, il y a 121 ans, naissait Henry Miller qui comme Picasso savait que le plus difficile est de retrouver l'instantanéité de l'enfant lorsque l'on peint.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3896514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/2002085833.jpg" alt="henry miller002.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Henry Miller - Sans titre - 1944</p><p style="text-align: justify;">En 1953, Miller traverse l'Espagne Franquiste avec un couple d'amis et la photographe Denise Bellon. Un livre récemment paru témoigne de ce voyage. Il porte le titre "Mejores, no hay !", autrement dit : "Y a pas mieux !". L'incroyable avec Miller, c'est qu'il n'y a jamais mieux que ce qu'il est en train de faire. Qu'il soit en Grèce, à Big Sur, à Paris, en Espagne ou dans les rues de New-York, qu'il soit à l'aise ou sans un sou, qu'il soit en train d'écrire, de peindre, de manger ou de lire dans les lieux d'aisance : "Y a pas mieux !". Miller aimait la vie, et la rue : "Les journaux peuvent bien mentir, les magazines affabuler et les politiciens truquer la réalité, la rue, elle, est hurlante de vérité.". Il est toujours temps d'aller vérifier.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3896515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/3878919793.jpg" alt="Miller-mejores-no-hay.jpg" /></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlEn avant, route !tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-11-19:49016762012-11-19T16:15:07+01:002012-11-19T16:15:07+01:00 Il y a deux ans, à 16h11, tu surgissai tel un furet , petit...
<p style="text-align: justify;">Il y a deux ans, à 16h11, tu surgissai tel un <a href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/archive/2010/11/20/et-que-le-siecle-te-soit-doux.html">furet</a>, petit homme à qui l’on souhaita l’an dernier de <a href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/archive/2011/11/19/titre-de-la-note.html">voler selon</a>. Dans ce vol au long cours lors de ta deuxième année, tu rencontras les mots. Quelle aventure ! les mots qui permettent tous les voyages, comme ceux que racontent les peintures d’Henry Miller.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3843188" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/432439590.jpg" alt="Miller-Hawaiian Serenade.jpg" width="393" height="270" /></p><p style="text-align: center;">Henry Miller - Hawaiian Serenade</p><p style="text-align: justify;">Tout bateau est un départ et le bateau de Miller voisine avec ceux de Staël autour de ton lit. Faire le tour des bateaux est le jeu du soir, pour choisir la destination de tes rêves.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3843190" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/348061869.jpg" alt="Nicolas de Stael - bâteaux.jpg" width="274" height="366" /></p><p style="text-align: justify;">En cette deuxième année, ton doigt se leva tous les jours pour désigner objets, lieux, peintures, photos, personnes et demander de les nommer : « Et ça ? ». Jeu de la quête des mots. Que la curiosité te fût donnée, c’est qu’une fée sur toi a du se pencher.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3843193" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/464352853.jpg" alt="2012-09-05_15.05.40.jpg" width="397" height="297" /></p><p style="text-align: justify;">Les mots, ces passants mystérieux de l’âme comme les appelait Victor Hugo, t’amusent. Restons en à l’amusement, on verra plus tard pourquoi lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté (Confucius). Pour l’heure, que te souhaiter pour l’année qui vient ? De poursuivre le voyage des mots et tous les autres : En avant, route ! Bon anniversaire ioannes.<img id="media-3843196" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/900222836.JPG" alt="DSCF9191.JPG" width="442" height="248" /></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlSoutenir les cochonstag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-11-17:49004322012-11-17T15:38:00+01:002012-11-17T15:38:00+01:00 Les manifestations se multiplient, non pas en France où il ne s'agit ce jour...
<p style="text-align: justify;">Les manifestations se multiplient, non pas en France où il ne s'agit ce jour que d'un aéroport à la campagne ou du mariage pour tous (il suffirait au lieu de manifester de retenir la proposition de Jérôme Leroy du mariage avec tous, voir <a href="http://www.causeur.fr/pour-le-mariage-avec-tous,20010">ici</a>), mais dans le Sud. Chez ces cochons de sudistes, selon l'humour anglo-saxon qui ne voit que PIGS (Portugal, Italy, Greece, Spain) au sud de la City. En passant, retenir le mot cochon comme une insulte confirme le peu d'aptitude à la gastronomie et à la contemplation de la nature chez certaines populations. Manifestations au Sud donc et particulièrement en Grèce. Les voyages en train étant propices à la lecture, la rencontre d'un déplacement et de l'actualité mit dans mes mains "Premiers regards sur la Grèce" d'Henry Miller, qui ressemble sur la couverture à Giscard d'Estaing matiné de singe chinois.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3841274" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/1474081125.jpg" alt="Miller---premiers-regards-sur-la-grece.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">La lecture de ces courtes notes de voyage (en nos temps stressés, il est toujours utile de rappeler qu'un livre est court si on souhaite le faire partager) rappelle ce que l'on pressentait. A savoir que si la Grèce rentre dans le rang, c’est toute l’Europe qui basculera à l’Ouest Atlantique et le Sud sera à jamais un paradis perdu. L’homme ne sera de passage sur cette terre que pour revêtir son costume de consommateur addicté et d’agent économique à l'irrationalité contrôlée par les potions délétères (publicité, pharmacopée, discours d’experts, …) qui achèveront de tuer en lui toute imagination.</p><p style="text-align: justify;">"Le jour où ils accepteront le harnais, les Grecs cesseront d'être Grecs. Mais seuls les Anglais, totalement insensibles à ce qui est autre, à ce qui est différent, pourraient croire pareille absurdité" écrit Miller.</p><p style="text-align: justify;">Car comment vivre sans projeter sur ce qui nous entoure une vision fantasmatique qui permet de faire émerger la poésie du réel aussi sûrement que le vin du Sud apporte le bien-être, la joie et la conversation comme le dit Miller.</p><p style="text-align: justify;">En Grèce « tout est légendaire, fabuleux, incroyable, merveilleux et pourtant vrai. Tout commence et s’achève ici ». On dirait un télégramme reçu ce jour des alentours d'Epidaure "l'endroit le plus parfait de tous ceux que j'ai contemplé jusqu'ici". Il s'agit juste d'un rappel rédigé pour nous en Novembre 1939.</p>
Ghttp://yoga.hautetfort.com/about.htmlLe Yoga, c'est aussi ça...tag:yoga.hautetfort.com,2012-07-08:47741342012-07-08T15:05:13+02:002012-07-08T15:05:13+02:00 Méditer sur le problème du jour, ou même sur ses problèmes personnels, est...
<p>Méditer sur le problème du jour, ou même sur ses problèmes personnels, est la dernière chose que désire faire l'individu normal.<br /><br />Henry Miller</p>
starnohttp://starnoweekend.hautetfort.com/about.htmlLa Renaissance du bassiste Marcus Millertag:starnoweekend.hautetfort.com,2012-05-22:47253282012-05-22T19:30:25+02:002012-05-22T19:30:25+02:00 Brillant musicien, Marcus Miller prouve sa longévité avec...
<p><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/Ol5YMCi1G0k" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/WMfJYsoRXFU" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Brillant musicien, Marcus Miller prouve sa longévité avec Renaissance, album marquant de sa discographie déjà bien remplie ! Avec un casting incroyable de jeunes musiciens, et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère.<br /> <br /> Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : « Slippin’ Into Darkness » par War, « Tightrop » par Janelle Monae, « Setembro » par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson pour n’en nommer que quelques uns.<br /> </p><p><a href="http://www.disquesdreyfus.com">http://www.disquesdreyfus.com/</a></p><p><img id="media-3593167" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://starnoweekend.hautetfort.com/media/00/02/2038432772.jpg" alt="marcusmiller.jpg" /></p><p> </p><p> </p>
gdeuxamourhttp://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/about.htmlMarcus Miller, une Renaissance à la bassetag:tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com,2012-05-22:47253132012-05-22T19:26:59+02:002012-05-22T19:26:59+02:00 Compositeur et multi-instrumentiste, le New-Yorkais Marcus Miller est un...
<p><img id="media-3593150" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/00/00/2569625843.jpg" alt="MARCUS MILLER RENAI#250A61.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Compositeur et multi-instrumentiste, le New-Yorkais Marcus Miller est un monstre sacré du jazz fusion, adepte des métissage musical en tout genre et virtuose de la technique du slap (à la basse). Ses collaborations sont innombrables: Aretha Franklin, Jean-Michel Jarre, Claude Nougarou, France Gall, Miles Davis (qui lui a mis le pied à l'étrier) ou encore récemment Stanley Clarke et Victor wooten, avec qui il forme le trio SMV.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En 1986, le jeune Marcus Miller compose et produit l’un des chefs d’œuvre les plus percutants du jazz moderne, «Tutu», pour le légendaire Miles Davis. Aujourd’hui, pour son premier album studio depuis cinq ans («Free» paru en 2007), il innove à nouveau. <em>«Je sens qu’une page se tourne»</em>, dit Marcus Miller ; <em>«Nos derniers héros disparaissent et nous entrons dans une ère nouvelle, à la fois politique et culturelle. Mais la musique n’est pas aussi révolutionnaire que les médias. Il est temps pour une Renaissance».</em> Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : «Slippin’ Into Darkness» par War, «<span style="color: black;">Tightrope» par</span> Janelle Monae, «Setembro» par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson pour n’en nommer que quelques-uns.</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">sortie le 28 mai de Renaissance</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/9rxhHa9ybB4" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/Ol5YMCi1G0k" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p> </p>
joliefillehttp://netravaillezjamais.hautetfort.com/about.htmlMarcus Miller slappe vers la Renaissancetag:netravaillezjamais.hautetfort.com,2012-05-22:47252202012-05-22T18:24:28+02:002012-05-22T18:24:28+02:00 Un retour magistral pour Marcus Miller avec le disque...
<p><img id="media-3593076" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/02/01/2744404146.jpg" alt="marcusmiller2.jpg" /></p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/zXtS_hmzLCk" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/9rxhHa9ybB4" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un retour magistral pour Marcus Miller avec le disque Renaissance qui brille des feux de la maturité, comme en témoignent ces deux exemples.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span>Multi-instrumentiste surdoué Marcus Miller a donné à la basse électrique ses lettres de noblesse.<br /> A l'aise dans tous les registres du jazz, c'est aujourd'hui LA star du jazz fusion. Il entre dans la légende dans les années quatre-vingts en composant avec Miles Davis l'album mythique «Tutu» ; pendant une décennie il va l'accompagner et lui redonner une seconde jeunesse. Maitre incontesté du slap et du tapping, sa rapidité d'exécution, son travail harmonique et ses grooves impressionnants font de lui un bassiste d'exception.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Avec un casting incroyable de jeunes musiciens et des invités comme Dr. John, Gretchen Parlato et Ruben Blades, Marcus Miller crée un nouveau chef d’œuvre moderne pour une nouvelle ère. Huit nouvelles compositions originales ainsi que cinq standards : «Slippin’ Into Darkness» par War, «<span style="color: black;">Tightrope» par</span> Janelle Monae, «Setembro» par Ivan Lins, et un hommage virtuose à Michael Jackson pour n’en nommer que quelques-uns.</span></p><p> </p><p><img id="media-3593084" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/01/00/2569625843.jpg" alt="MARCUS MILLER RENAI#250A61.jpg" /></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlJ'étais tueur à Beckenra City, de Hugo Buantag:unpolar.hautetfort.com,2012-04-25:46926222012-04-25T14:18:00+02:002012-04-25T14:18:00+02:00 Une chronique de Christine . Entre les voisins...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> <img id="media-3554149" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/02/00/3026646963.jpg" alt="hugo buan,tueur,beckenra city,luth,miller" /><strong><em>Une chronique de </em></strong><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-christine.html" target="_self"><strong><em>Christine</em></strong></a>.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Entre les voisins sans-gêne, les employeurs tyranniques, la guichetière qui est partie depuis deux heures prendre son café et le malotru qui vient de vous chiper sous le nez la dernière place libre du parking alors que vous aviez consciencieusement mis votre clignotant, avouez, mes p’tits loups, qu’il y a de quoi s’énerver certains jours. <br />Et je ne parle même pas de votre meilleure amie qui ne vous téléphone que pour vous emprunter votre cachemire préféré. <br />Ni de Michel-Gustave qui vient de renverser votre bouteille de Grands Échézeaux 1959… <br />Que celui ou celle qui n’a jamais eu envie de connaître l’adresse perso d’un tueur à gages lève le doigt ! <br />Personne ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je m’en doutais un peu… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times;"><em><span style="font-size: small;">« J’avais acquis tellement de connaissances dans les Forces Spéciales, que ça aurait été un gâchis de ne pas les utiliser. Je ne défendais aucune cause précise si ce n’est celle de l’argent… »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Qui peut se targuer de connaître réellement Leonard ? Découvert à l’âge de seize ans inanimé sur un trottoir de Beckenra City, orphelin sans mémoire ni passé devenu pupille du Roi, il a servi son pays pendant quinze ans avant de redevenir un anonyme dans la foule. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Mais un anonyme ayant une connaissance parfaite des armes, doté d’un sang froid à toute épreuve et d’une capacité d’analyse sans faille. Aucun état d’âme, aucune passion connue. À part le frisson que donne la sensation d’avoir une cible en ligne de mire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Leonard est un tueur à gages. <br />Et rien ne peut le détourner des missions qu’on lui confie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">C'est une qualité très appréciée par son employeur, le juge Laupper, qui se fait fort d’utiliser la main armée de Leonard pour nettoyer la ville de la racaille qui y pullule. Ou des notables qui ne partageraient pas son sens du devoir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Prochain contrat : éliminer Luth Miller. Pas une criminelle, pas n’importe qui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Luth Miller, la bourgmestre de Beckenra City ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La tâche ne s’annonce pas aisée. L’approcher, déjà, n’est pas si simple. La villa de Luth est sous haute protection. Ses bureaux aussi. Et par le biais de son mari, pas mieux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Peut-être que le prochain « <em>Bal des débutantes</em> » serait l’occasion idéale pour se trouver face à elle ? Faire un peu connaissance, trouver la faille, peaufiner une stratégie. <br />Mais voilà que les obstacles surgissent de tous les côtés. <br />Luth Miller est aussi belle que manipulatrice. <br />Beckenra City, sous ses allures de fière cité lisse et sûre, cache une fange aussi traîtresse que le Fleuve qui la coupe en deux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Leonard va rapidement réaliser que de tueur à gages il est en train de devenir cible. Pourtant, pas question de renoncer. Un contrat est un contrat, celui-ci sera mené à bien comme tous les autres. Quoi que cela puisse en coûter. <br /><em>« J’avais fait mien le précepte : « Pour être heureux il faut vivre caché ». On me rétorquera que ce n’est pas en allant bousiller un maximum d’individus que je mets en principe cet adage, mais qu’est-ce que vous voulez, on a tous nos failles et nos faiblesses… »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Hugo Buan met entre parenthèses les aventures du commissaire Workan pour proposer ici un roman à part. Plus noir, plus dense, et un héros qui ne l’est pas moins. Qui évolue dans une cité créée de toute pièce avec un incroyable sens du détail. Histoire, contexte géographique, social, ou politique, sans oublier l’urbanisme ou l’architecture. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Et dans cet univers de fiction mais pourtant ô combien proche de certaines réalités, Leonard. Un personnage qui a tout pour inciter méfiance et répulsion. Et auquel on s’attache malgré tout. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Car Hugo Buan a le chic pour rendre attachant le pire des individus grâce à un dialogue, un élément surgi du passé, une réflexion, un petit rien ou un danger, tous ces éléments partagés avec le lecteur et qui font que la lecture n’est jamais passive. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ici comme partout ailleurs, il ne faut pas se fier aux apparences. Leonard est un colosse aux pieds d’argile, la belle cité repose sur des marécages, et celui qui croit maîtriser la situation trouvera toujours plus retors que lui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Un roman plus sec, plus nerveux, plus direct, que l’auteur veut complètement à l’opposé de ce qu’il proposait habituellement, mais dans lequel on retrouve son style ainsi que son sens du dialogue. Percutant, bien sûr. Parce que chassez le naturel… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Et ne cherchez pas la petite bête dans le récit. Hugo Buan en maîtrise les rouages, soigne les détails, emboîte tous les éléments qui s’enchaînent de manière implacable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La base de l’intrigue, celle du tueur qui devient proie, a été maintes fois utilisée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Classique ? Vous pensiez être blasé ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ne pariez pas un caramel mou là-dessus, vous seriez perdant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Corruption, traquenards, manipulations, héroïnes fatales et héros acculé, tout ceci est revisité de manière énergique et ne laisse guère de répit jusqu’au point final. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, aussi peu réussie et alléchante qu’une tranche napolitaine oubliée en plein soleil. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Fiez vous plutôt à votre instinct qui vous avait fait aimer les livres précédents de Hugo Buan. n</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Celui-ci vous surprendra, et vous l’aimerez aussi. </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Depuis son premier roman, Hugo Buan construit une œuvre, une bibliographie qui n’a rien à envier à personne. </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">C’est du bon boulot, c’est bien écrit, c’est prenant du début jusqu’à la fin, et on en redemande. </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Christine, <em>(<span style="text-decoration: underline;">Blog : </span></em></strong><strong><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://bibliofractale.over-blog.com/" target="_blank"><em>Bibliofractale</em></a></span><em> )</em></strong></span></span></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><strong></strong></em> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times;">J’étais tueur à Beckenra City <br /></span></strong></em><em><strong><span style="font-family: times new roman,times;">Hugo BUAN <br /></span></strong></em><em><strong><span style="font-family: times new roman,times;">Pascal Galodé éditeurs <br /></span></strong></em><em><strong><span style="font-family: times new roman,times;">263 pages ; 20 euros</span></strong></em></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlDes cadeauxtag:houdaer.hautetfort.com,2011-11-11:38644192011-11-11T09:02:00+01:002011-11-11T09:02:00+01:00 Après vous avoir conseillé un roman , voici de la poésie ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Après vous avoir conseillé <span style="color: #800000;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2011/11/08/milieu-hostile-de-marignac-un-livre-qui-vous-veut-du-bien.html"><span style="color: #800000;">un roman</span></a></span>, voici de la <span style="color: #800000;"><a href="http://www.larumeurlibre.fr/fr/livres/collections/plupart_du_temps/dans_la_neige"><span style="color: #800000;">poésie</span></a> <span style="color: #000000;">(on est un lecteur omnivore ou on ne l'est pas)</span></span><span style="color: #000000;">...</span></span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/2568993107.jpg" target="_blank"><img id="media-3287070" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/2292864960.jpg" alt="dans la neige.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: medium;">... un <span style="color: #800000;"><a href="http://www.francoisthomazeau.fr/blog/mods-la-revolte-par-l-elegance.html"><span style="color: #800000;">essai passionnant</span></a></span>...</span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/3031610857.jpg" target="_blank"><img id="media-3287073" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/563280796.jpg" alt="MODS2.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">... une <span style="color: #800000;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/CPF07011849/un-americain-en-france.fr.html"><span style="color: #800000;">extraordinaire vidéo</span></a></span> de <span style="color: #800000;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/miller"><span style="color: #800000;">Miller</span></a></span> à Cannes (avec l'irruption d'un drôle de serveur)...</span><span style="font-size: medium;"> et une <span style="color: #800000;"><a href="http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/271011/transtroemer-et-le-prix-nobel-de-lignorance"><span style="color: #800000;">mise au poing</span></a></span> de Jean-Pierre Siméon concernant <span style="color: #800000;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/transtr%C3%B6mer"><span style="color: #800000;">Tranströmer</span></a></span>, le dernier <span style="color: #800000;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2011/10/03/semaine-a-nobels.html"><span style="color: #800000;">Prix Nobel</span></a></span> de Littérature.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Des "cadeaux", vous dis-je...</span> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlDe M. à M.tag:houdaer.hautetfort.com,2011-07-19:37208822011-07-19T08:56:00+02:002011-07-19T08:56:00+02:00 « Vous parlez des forces démocratiques en Europe et ailleurs....
<p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: Times New Roman;">« <em>Vous parlez des forces démocratiques en Europe et ailleurs. J’aimerais bien savoir où elles sont. La Grèce ancienne fit des centaines d’expériences démocratiques, du moins c’est ce que nous disent les historiens. Pour moi c’est un mot sans aucun sens, tant que le dernier des hommes ne sera pas pris en considération, tant que nous ne renverserons pas tout le système d’éducation, d’éthique, de moralité basé sur la peur et le besoin, les superstitions et la bigoterie, les traditions et les conventions. Je ne connais aucun parti dont le programme annonce cet objectif, et vous ?</em> »</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: Times New Roman;">Extrait d’une lettre <a href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2005/02/06/aux-amis-qui-souffrent.html">d’Henri Miller</a> à Malaparte (trouvée dans <a href="http://passouline.blog.lemonde.fr/2011/01/13/le-paradoxe-de-malaparte/">ce livre passionnant</a> signé Maurizio Serra)</span></span></p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlC'était mieux avant... (Décembre 1985)tag:nightswimming.hautetfort.com,2010-12-10:30191062010-12-10T23:43:00+01:002010-12-10T23:43:00+01:00 Novembre s'étant éloigné à une vitesse faramineuse, il est grand temps de...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2010/11/01/c-etait-mieux-avant-novembre-1985.html">Novembre</a> s'étant éloigné à une vitesse faramineuse, il est grand temps de reprendre le cours de notre chronique (faussement) nostalgique. Voyons donc ce qui se tramait dans les salles obscures françaises pendant le mois de <strong>Décembre 1985</strong> :</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2792210" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/00/4141830132.jpg" alt="santaclaus.jpg" />Fêtes de fin d'année obligent, honneur aux enfants. Deux dessins animés leur étaient destinés : <strong><em>La dernière licorne</em></strong> d'Arthur Rankin Jr. et Jules Bass, et une nouvelle adaptation des BD d'Uderzo et Goscinny, <strong><em>Astérix et la surprise de César</em></strong>, réalisée par Paul et Gaëtan Brizzi. <strong><em>L'arroseuse orange</em></strong>, chronique du Hongrois Zsolt Kezdi-Kovacs datant de 1973 (comme nous le verrons, cette fin d'année fut propice aux rattrapages), pouvait également séduire les plus (ou moins) jeunes, tout comme le conte de Noël de Jeannot Szwarc <strong><em>Santa Claus</em></strong> (avec Dudley Moore et John Lithgow).</p><p style="text-align: justify;">Les grands frères (et les grandes sœurs) friands de SF et d'heroic fantasy pouvaient, eux, profiter du savoir faire US grâce aux sorties conjointes des <strong><em>Goonies</em></strong>, aventure spielbergienne signée par Richard Donner, d'<strong><em>Explorers</em></strong> de Joe Dante, gérant l'après <em>Gremlins</em>, et de <strong><em>Kalidor</em></strong> de Richard Fleischer, capitalisant sur <em>Conan le Barbare</em>.</p><p style="text-align: justify;">Les ados trouvèrent-ils leur bonheur dans le branché <strong><em>Moi vouloir toi</em></strong> de Patrick Dewolf (avec Gérard Lanvin en animateur de NRJ), dans le fantastico-musical <strong><em>Night magic</em></strong> de Lewis Furey (avec Carole Laure), dans le James-bondien <strong><em>Adieu canaille</em></strong> de Lindsay Shonteff (vieillerie anglaise de 79), dans la farce Maccionesque <strong><em>Pizzaiolo et Mozzarel</em></strong> de Christian Gion (sur un scénario de Wolinski), dans la série B philippine <strong><em>Vendicator</em></strong> de Willie Milan ? Il est permis d'en douter.</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Billy-Ze-Kick</em></strong>, la comédie de Gérard Mordillat, <strong><em>Les Féroces</em></strong>, polar transalpin de 76 réalisé par Romolo Guerrieri et <strong><em>Les loups entre eux</em></strong> de José Giovanni (film d'action sur fond de terrorisme international, d'après son propre roman), sans doute destinés à un public plus adulte, ne semblent guère plus enthousiasmants. <strong><em>Baton Rouge</em></strong>, premier long métrage de Rachid Bouchareb, chronique sociale entre la France et les Etats-Unis, doit receler de plus évidentes qualités.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, pour clore cette première recension par tranches d'âges, n'oublions pas le film pour les vieux : <strong><em>La partie de chasse</em></strong> d'Alan Bridges, un drame britannique à l'allure bien académique mais bénéficiant tout de même de la présence de James Mason dans ce qui restera son dernier rôle.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2792215" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/01/3089846784.jpg" alt="silverado.jpg" />Dans cette livraison de décembre, je ne peux cocher que trois titres. En 88, je fus plus que séduit par <em>La petite voleuse</em> de Claude Miller, que je vis alors au moins deux ou trois fois d'affilée. Ensuite seulement je découvris <strong><em>L'effrontée</em></strong>, première collaboration entre le cinéaste et la jeune Charlotte Gainsbourg, qu'il révéla à cette occasion. Cette sensible variation sur les affres de adolescence me paru plaisante sans pour autant me contenter entièrement. Le second événement du mois, du point de vue du cinéma français, était alors l'arrivée sur les écrans du Lion d'or vénitien <strong><em>Sans toit ni loi</em></strong>. Agnès Varda y décrivait de manière elliptique la dérive de Mona, jeune femme sans domicile fixe, incarnée par Sandrine Bonnaire. Beau succès public, le film me laissa personnellement quelque peu insatisfait et distant lorsque je le vis à l'occasion d'une diffusion télévisée, lui préférant d'autres Varda plus "chaleureux". Plus lointain mais plus agréable est le souvenir laissé par <strong><em>Silverado</em></strong>, tentative de revitalisation d'un genre, le western, alors maintenu presque uniquement sous une lumière crépusculaire (celle de Clint Eastwood). Son réalisateur, Lawrence Kasdan, faisait en ce temps figure d'outsider prometteur. La distribution qu'il réunit à cette occasion pourrait presque suffire à évoquer, à elle seule, les petits plaisirs distillés par le cinéma (anglo-)américain de l'époque : Kevin Kline, Scott Glenn, Kevin Costner, Danny Glover, Brian Dennehy, Linda Hunt, Jeff Goldblum, Rosanna Arquette, John Cleese...</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2792219" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/00/167768611.jpg" alt="nightdreams.jpg" />Il me reste à lister les titres éveillant en moi quelque curiosité, à commencer par deux italiens, <strong><em>Cuore</em></strong>, nouvelle projection, historique, dans le monde de l'enfance par Luigi Comencini (et version cinéma d'une série télé), et <strong><em>Une saison italienne</em></strong>, de Pupi Avati, relatant un épisode de la vie du jeune Mozart. <strong><em>Tonnerres lointains</em></strong> est généralement reconnu comme l'une des œuvres majeures de Satyajit Ray. Le fait que ce film social et historique de 1973 ait mis douze ans à être distribué en France n'en est que plus surprenant. <strong><em>The way it is or Eurydice in the avenues</em></strong> d'Eric Mitchell est un film indépendant américain entre théâtre et réalité dont l'intérêt ne doit sûrement pas se limiter aux premières apparitions de Vincent Gallo et Steve Buscemi dans des seconds rôles. <strong><em>Drôle de missionnaire</em></strong> de Richard Loncraine est une comédie écrite et interprétée par Michael Palin, ce qui suffit à nous attirer.</p><p style="text-align: justify;">Notons pour terminer ce panorama que parmi les produits pornographiques diffusés alors, nous trouvons deux classiques américains du genre (millésimés 1981) qui doivent se distinguer aisément du tout-venant : d'une part, <strong><em>Nightdreams</em></strong>, baptisé ici <em>Journal intime d'une nymphomane</em>, hard expérimental inspiré notamment du <em>Eraserhead</em> de David Lynch et signé par F. X. Pope (auteur de <em>Café Flesh</em>, autre fameux X), et d'autre part, <strong><em>Pandora's mirror</em></strong>, aventure fantastique filmée par Warren Evans et affublée, en guise de titre français, d'un subtil <em>Sodomise-moi jusqu'à la garde</em>.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2792214" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/01/3888114731.jpg" alt="jeunecinema171.jpg" />Nous ne savons si <em>Nightdreams</em> ou <em>Pandora's mirror</em> fit en décembre 85 la couverture de l'un de ces magazines spécialisés qui, placés sur la rangée du haut de notre marchand de journaux, nous étaient alors encore interdits, mais nous sommes certains que <em>Sans toit ni loi</em> et son actrice principale étaient à l'honneur sur bien des supports, à en juger par les couvertures des <em>Cahiers du Cinéma</em> (378), de <em>Cinématographe</em> (114), de<em> Premiere</em> (105) et de<em> Jeune Cinéma</em> (171). Bernard Giraudeau faisait, lui, la une de<em> Starfix</em> (31), alors que <em>Silverado</em> plaisait à <em>La Revue du Cinéma</em> (411), que <em>L'Ecran Fantastique</em> (63) effectuait un tir groupé avec <em>Explorers</em>, <em>Santa Claus</em> et <em>Les Goonies</em> et que <em>Positif</em> (298) anticipait sur la sortie de <em>L'honneur des Prizzi</em> de John Huston.</p><p style="text-align: justify;">Voilà pour décembre 1985. La suite le mois prochain...</p><p style="text-align: justify;"> </p><p>Pour en savoir plus : <em><a href="http://eightdayzaweek.blogspot.com/2010/12/silverado.html">Silverado</a></em>, <em><a href="http://eightdayzaweek.blogspot.com/2010/11/les-goonies_29.html">Les Goonies</a></em>, <em><a href="http://eightdayzaweek.blogspot.com/2010/11/kalidor-la-legende-du-talisman.html">Kalidor</a></em>, <em><a href="http://eightdayzaweek.blogspot.com/2010/11/pizzaiolo-et-mozzarel.html">Pizzaiolo et Mozzarel</a></em> et <em><a href="http://eightdayzaweek.blogspot.com/2009/04/explorers.html">Explorers</a></em> vus par le consciencieux (et courageux) Mariaque.</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlC'était mieux avant... (Septembre 1985)tag:nightswimming.hautetfort.com,2010-09-05:28765042010-09-05T19:54:00+02:002010-09-05T19:54:00+02:00 L' été passé, et notre emploi du temps n'allant pas en s'allégeant, il...
<p style="text-align: justify;">L'<a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2010/07/12/c-etait-mieux-avant-ete-1985.html">été</a> passé, et notre emploi du temps n'allant pas en s'allégeant, il s'agissait de prendre une décision quant à la continuation de notre série mensuelle. Après mûre réflexion, <span style="text-decoration: line-through;">devant la masse de courriers inquiets émanant de lecteurs fanatiques</span>, nous avons décidé <span style="text-decoration: line-through;">de ne pas saborder cette rubrique qui, en deux ans seulement, est devenue incontournable dans la blogosphère cinéphile internationale et</span> de nous engager dans une Saison 3. Ainsi soulagés, nous pouvons tranquillement nous poser la question rituelle : Mais, Diable, que trouvions-nous donc dans les salles françaises en <strong>Septembre 1985</strong> ?</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2629007" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/00/232894808.jpg" alt="recherchesusan.jpg" />Une ligne de force inattendue se dégage de ce mois-ci : la célébration des noces du cinéma et de la musique pop-rock. <strong><em>Mad Max, au-delà du dôme du tonnerre</em></strong>, troisième volet de la saga de George Miller créait l'événement. Mel Gibson en partageait l'affiche avec la tigresse soul Tina Turner. Le film fut, dans notre souvenir, reçu de manière assez tranchée, les uns affichant une déception tenant à la débauche spectaculaire et à l'humanisme messianique dont l'auteur chargeait son personnage principal, les autres saluant l'originalité de sa vision et son dépassement formel. Du haut de nos 13 ans et quelques, nous nous étions ralliés alors au deuxième groupe. Y resterions-nous aujourd'hui ?</p><p style="text-align: justify;">En 85, le chanteur Sting, ayant déjà trouvé le groupe Police trop contraignant à l'endroit de son ego démesuré, misait autant sur la musique en solo que sur le cinéma. Dans <strong><em>La promise</em></strong> de Frank Roddam, il endossait les habits du Baron Frankenstein pour une variation romantique du mythe (en compagnie, charmante, de Jennifer Beals). Ai-je vu ce film ? Plus aucune idée... Plus fraîchement starisée (<em>Like a virgin</em>, 1984), Madonna jouait de façon plus modeste mais avec finalement un retentissement plus grand devant la caméra de Susan Seidelman pour la comédie urbaine <strong><em>Recherche Susan désespérément</em></strong>. Faute de l'avoir revu depuis, nous qualifierons prudemment le film d'agréablement mode et retiendrons surtout qu'il révéla une actrice particulièrement attachante, Rosanna Arquette (en attendant sa sœur...).</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2629010" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/01/177102582.jpg" alt="breakfastclub.jpg" />Il n'est pas jusqu'à James Bond qui n'ait succombé à cette vague. <strong><em>Dangereusement vôtre</em></strong> de John Glen, avec un Roger Moore dangereusement vieillissant (ce serait son dernier effort dans le costume de 007), bénéficiait non seulement d'un titre, bientôt hit mondial (<em>A view to a kill</em>), signé des garçons coiffeurs de Duran Duran, mais aussi de la présence singulière de Grace Jones en bras droit du méchant Christopher Walken. Plus sincèrement et plus profondément lié à la culture musicale contemporaine, porté également par un succès discographique renversant (qui m'est devenu aujourd'hui, pour de multiples raisons, quasiment inécoutable), <em>(Don't you) Forget about me</em> de Simple Minds, <strong><em>Breakfast Club</em></strong> de John Hughes a marqué durablement de nombreux cinéphiles de ma génération (bien qu'assez "secrètement", la plupart d'entre nous, et moi le premier, hésitant à jeter à nouveau un œil sur cette histoire de lycéens astreints à une journée de "colle" dans leur établissement désert).</p><p style="text-align: justify;">Pour évoquer les rapports entre pop-rock et cinéma, nous nous arrêterons-là et nous garderons bien de gonfler ce corpus de films en y ajoutant <strong><em>P.R.O.F.S.</em></strong> de Patrick Schulmann au prétexte qu'il met en vedette Patrick Bruel. Si cette suite de sketchs en milieu scolaire n'est peut-être finalement pas si indigne que cela, la carrière musicale de son interprète principal l'est en tous points. Tant que nous sommes au rayon rigolade, passons sans regret sur <strong><em>Double zéro de conduite</em></strong> (italien, de Giuliano Carnimeo) et sur <strong><em>Le gaffeur</em></strong> (de Serge Pénard, avec Jean Lefebvre), mais rappelons le surprenant et historique succès public obtenu par Coline Serreau avec son aimable comédie sociologique <strong><em>Trois hommes et un couffin</em></strong>.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2629011" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/01/696615270.jpg" alt="police.jpg" />Deux grands auteurs étaient au rendez-vous de septembre : Maurice Pialat et Akira Kurosawa. Si nous reconnaissons que <strong><em>Police</em></strong> et <strong><em>Ran</em></strong> tiennent la dragée haute à presque tous les autres films de ce mois-là, nous avouons qu'ils ne font ni l'un ni l'autre partie de nos opus préférés au sein des belles filmographies des deux cinéastes. Venant après les superbes <em>A nos amours</em> et <em>Kagemusha</em>, et malgré leurs beautés respectives, ils peinent légèrement, selon nous, à réussir le grand écart entre un univers singulier et un genre bien défini (le polar) pour le Français et à faire oublier plusieurs longueurs (sur 2h45) et un hiératisme un peu pesant pour le Japonais. A l'inverse, Louis Malle en réalisant <strong><em>Alamo Bay</em></strong> effectuait sans doute son meilleur travail aux Etats-Unis. Très solidement charpenté, son film traitait avec une certaine force du racisme anti-vietnamien gangrénant une petite communauté de pêcheurs américains (emmenés par Ed Harris).</p><p style="text-align: justify;">Dans cette liste mensuelle, d'autres œuvres sont certainement à découvrir : <strong><em>Dance with a stranger</em></strong> de Mike Newell, drame britannique de bonne réputation, situé dans les années 50 ; <strong><em>Dust</em></strong> de Marion Hänsel avec Jane Birkin et Trevor Howard ; <strong><em>Mystère Alexina</em></strong> de René Féret ; <strong><em>Notre mariage</em></strong>, mélodrame forcément distancié puisque signé par Valéria Sarmiento, épouse et collaboratrice de Raoul Ruiz ; <strong><em>Le pouvoir du mal</em></strong> réflexion philosophique de Krzysztof Zanussi ; <strong><em>Orinoko</em></strong>, essai poétique et historique du vénézuélien Diego Risquez. Avec plus de précautions, nous avançons les titres des films de Gérard Vergez (<strong><em>Bras de fer</em></strong>, Giraudeau et Malavoy bataillent sous l'Occupation), de Tobe Hooper (<strong><em>Life force</em></strong>, mélange d'horreur et de SF qui ne semble guère prisé, y compris par les connaisseurs), de Paul Morrissey (<strong><em>Le neveu de Beethoven</em></strong>, biopic franco-allemand), de James Bridges (<strong><em>Perfect</em></strong>, mêlant journalisme et aerobic, avec John Travolta et Jamie Lee Curtis), de Jeff Kanew (<strong><em>Touché</em></strong>, film d'espionnage) et de Yaky Yosha (<strong><em>Le vautour</em></strong>, drame israélien). Et ce n'est que poussé par notre volonté d'exhaustivité que nous mentionnons <strong><em>Les guerriers de la jungle</em></strong> (Ernst Ritter von Theumer), <strong><em>Les huit guerriers de Shaolin</em></strong> (Chou Ming), <strong><em>L'implacable défi</em></strong> (Bruce Le), <strong><em>Ninja III</em></strong> (Sam Firtsbenberg), <strong><em>Les 36 poings vengeurs de Shaolin</em></strong> (Chen Chih Hua), <strong><em>La femme pervertie</em></strong> (Joe D'Amato) ou <strong><em>Les confidences pornographiques de Lady Winter</em></strong> (de José Benazeraf avec Olinka, également à l'affiche de <strong><em>Je t'offre mon corps</em></strong> de Michel Leblanc).</p><p style="text-align: justify;">Enfin, n'oublions pas <strong><em>L'homme au chapeau de soie</em></strong>, remarquable film de montage réalisé par Maud Linder en hommage à son père Max, figure aujourd'hui malheureusement bien oubliée du burlesque "primitif".</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2629003" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/01/225300822.jpg" alt="premiere102.jpg" />Dans les kiosques, du côté des mensuels (<em>Cinéma</em> devenant, pour quelques temps, hebdomadaire), les couvertures se faisaient sur le film de Pialat (<em>Cahiers du Cinéma</em> (375), <em>Cinématographe</em> (113)), celui de Miller (<em>Starfix</em> (28), <em>L'Ecran Fantastique</em> (60), <em>Premiere</em> (102)<em>,</em> qui publia par ailleurs un numéro en août avec Alain Delon en vedette (101)<a></a>), et celui de Roddam (enfin, surtout pour afficher Sting, comme le fit <em>L'Ecran Fantastique</em> pendant l'été (59) et parler du genre, comme <em>La Revue du Cinéma</em> (408)). A <em>Positif</em> (295), on attendait impatiemment la sortie du <em>Ginger et Fred</em> de Federico Fellini (prévue alors seulement pour janvier 86) et chez <em>Jeune Cinéma</em> (169) on célébrait le cinéma indien.</p><p style="text-align: justify;">Voilà pour septembre 1985. La suite le mois prochain...</p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlen dernière analysetag:hoplite.hautetfort.com,2010-06-21:28003012010-06-21T19:37:00+02:002010-06-21T19:37:00+02:00 ...
<p><a href="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/00/234720891.jpg" target="_blank"><img src="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/00/458473290.jpg" id="media-2525289" alt="LbBH0BCjlonc0y2qhHB576rOo1_500.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2525289" /></a></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p>(photo:le choix des armes)</p> <p> </p> <p>« <a href="http://info.sfr.fr/france/articles/drapeau-brule-a-Villeneuve-Saint-Georges-etait-celui-de-la-ville,140412/"><i>Un drapeau portant l'emblème de la commune de Villeneuve-Saint-Georges (photo), dans le Val-de-Marne, a été brûlé, à la mairie, dans la nuit de dimanche à lundi, et remplacé par un drapeau algérien. La bannière vandalisée n'est pas, comme cela a été affirmé dans un premier temps, le drapeau français.</i></a></p> <p><a href="http://info.sfr.fr/france/articles/drapeau-brule-a-Villeneuve-Saint-Georges-etait-celui-de-la-ville,140412/"><i>(…) Cécile Duflot, maire-adjointe de Villeneuve-Saint-Georges et secrétaire nationale des Verts, avait fait état lundi d'un incident "souciant", mais "dans un contexte de Coupe du Monde", "avec les emportements que cela peut susciter", appelant à ne pas faire "d'interprétations hâtives</i>. »</a></p> <p>« souciant »…</p> <p>Entièrement d’accord avec cette autruche progressiste : « pas d’interprétation hâtive » ! On ne sait jamais, il pourrait arriver –dans le feu de la réaction- que l’on sorte quelque bonne vérité et que l’on déroge au politiquement correct et à la langue de bois habituelle… le mieux est de s’enterrer rapidement. As usual.</p> <p>***********************************************************************************</p> <p>« Crise chez les Bleus - Pour Julien Dray, c'est “<i>un règlement de comptes contre la France métissée</i>”</p> <p>(…) <a href="http://www.francesoir.fr/equipe-de-france-football-mondial-2010/crise-chez-les-bleus-pour-julien-dray-cest-un-reglement-de-comptes-contre-la-france-metis"><i>Cela n’a plus rien à voir avec le foot et avec les difficultés d’une équipe. Depuis trois jours, nous assistons à une offensive en règle, à un règlement de comptes contre la France métissée de l’équipe de 1998, contre les banlieues. On voit bien le scénario qu’on est en train de nous écrire : il y a un contenu idéologique qui n’est pas acceptable. Que Finkielkraut s’occupe de ce qu’il sait bien faire : la philosophie. Je ne suis pas sûr qu’il ait à s’investir dans un jugement qui est assez déplacé. On est en train encore une fois de faire le même procès : est-ce que l’équipe de France est trop métissée ? Est-ce qu’elle chante La Marseillaise ?… Ça suffit ! Ce climat est très mauvais On est en train de communautariser les choses.</i> »</a></p> <p>Clap, clap !</p> <p>Du grand art, juju-la rollex !</p> <p>Ce qu’il y a de bien avec ce genre d’ordure « anti-raciste », c’est qu’il n’y a pas de discussion possible : quiconque n’est pas de son avis est ipso facto raciste et/ou antisémite !</p> <p>Cool !</p> <p>(Je ne sais pas vous mais, en ce qui me concerne, voir le paquebot progressiste du vivre-ensemble festif "black-blanc-beur" sombrer dans la cuistrerie générale comme le Titanic moyen sur un glaçon ne me tire pas des larmes. hu, hu!)</p> <p>Mais le mieux, devant autant de saloperie intellectuelle, est de relire gentiment Henry Miller :</p> <p>« <i>Pour celui qui pense avec la tête, la vie est comédie. Pour celui qui pense avec les sentiments, ou qui met ses sentiments dans son travail, c’est une tragédie.</i> »</p> <p>(H Miller, Ma vie et moi, 1971)</p> <p>Ou Jünger :</p> <p>« <i>Le trait propre qui fait de moi un anarque, c'est que je vis dans un monde que, "en dernière analyse", je ne prends pas au sérieux.</i> »</p> <p>(Ernst JÜNGER, Eumeswill (1977))</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlJe suis heureux que ma mère soit vivantetag:nightswimming.hautetfort.com,2009-11-02:24477252009-11-02T13:34:00+01:002009-11-02T13:34:00+01:00 (Claude et Nathan Miller / France / 2009) □□□□ Misère du cinéma...
<p style="text-align: justify;">(Claude et Nathan Miller / France / 2009)</p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">□□□□</span> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/02/1400774850.jpg" alt="jesuisheureux.jpg" id="media-2077686" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Misère du cinéma français du milieu, rentrée 2009, épisode 2 (*)</p> <p style="text-align: justify;">Décrire de façon troublante les retrouvailles d'un jeune homme avec sa mère, quinze ans après son abandon, comme une passion amoureuse est plutôt une bonne idée. C'est la seule à se détacher de <em><strong>Je suis heureux que ma mère soit vivante</strong></em>, film qui n'a pour lui que sa relative brièveté (90 minutes).</p> <p style="text-align: justify;">Nous sommes dans un drame <span style="background-color: #ffff00;">PSYCHOLOGIQUE</span>, au sens <em>Stabilo</em> du terme. C'est à dire que dès la première séquence, celle de la baignade estivale entre père et fils (adoptif), tout concourt à nous faire sentir qu'il y a du lourd en train de se jouer là : de l'étrangeté dans le quotidien, du secret familial pesant, du traumatisme qui affleure, des regards intenses, des dialogues appuyés. Pas une scène, pas un plan dans ce film qui ne soient écrasés par du sur-signifiant. Le seul moment qui échappe à cette fatalité est celui où la violence éclate, de manière totalement inattendue. Pour un instant, l'étude psychologique se suspend enfin... avant de reprendre son cours.</p> <p style="text-align: justify;">A l'inscription sociale des personnages, on ne croit pas un instant (à côté, le <em><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2009/02/17/ricky.html">Ricky</a></em>de François Ozon passerait pour du Ken Loach). Bien évidemment, les auteurs clament qu'il était hors de question de porter un jugement. Or, dans la façon de la regarder, de la faire bouger ou parler, il n'est laissé aucune chance à la mère "indigne", qui ne peut que provoquer l'apitoiement du spectateur (comparez avec le personnage similaire interprété par Kierston Warreing dans le récent <em><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2009/10/14/fish-tank.html">Fish tank</a></em>). De toute manière, tous les acteurs sont affreusement dirigés et la mise en scène n'a aucune grâce.</p> <p style="text-align: justify;">Auteur passionnant pendant ses quinze premières années d'activité, Claude Miller ne cesse de s'enliser depuis quelques temps dans un cinéma de papa où l'âpreté des sujets est relayée par une réalisation pachydermique et déprimante. L'association avec son fils Nathan n'a rien changé à l'affaire : après <em>La petite Lili</em> et <em><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2007/10/11/un-secret.html">Un secret</a></em>, il réalise une troisième horreur d'affilée.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">(*) : Pour l'épisode 1, voir <a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2009/10/08/les-regrets.html">ici</a>.</p> <p style="text-align: justify;">Un avis voisin : <a href="http://www.toujoursraison.com/2009/10/je-suis-heureux-que-ma-mere-soit.html">Rob Gordon</a></p> <p style="text-align: justify;">Un avis opposé : <a href="http://lecinedeanna.blogs.allocine.fr/lecinedeanna-243279-je_suis_heureux_que_ma_mere_soit_vivante.htm">Goin' to the movies</a></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlLISTE NOIRE # 1tag:houdaer.hautetfort.com,2009-05-08:21827252009-05-08T09:41:00+02:002009-05-08T09:41:00+02:00 " L’inquisition aujourd’hui ? Vous plaisantez ? Mais non,...
<p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;" lang="FR" xml:lang="FR">" <em>L’inquisition aujourd’hui ? Vous plaisantez ? Mais non, mais non, écoutez bien, vous entendrez vite son violent désir de purification rétroactive. Chaque écrivain ou penseur du passé peut être radié de la mémoire collective pour cause de péché majeur.</em></span></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;"><em>Voici le programme :</em></span></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;"><em>Gide, le pédophile Nobel ; Marx, le massacreur de l’humanité que l’on sait ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/Nietzsche">Nietzsche</a>, la brute aux moustaches blondes ; Freud, l’anti-Moïse libidinal ; Heidegger, le génocideur parlant grec ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/C%C3%A9line">Céline</a>, le vociférateur abject ; Genet, le pédé ami des terroristes ; Henry <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/Miller">Miller</a>, le misogyne sénile ; Georges Bataille, l’extatique pornographique à tendance fasciste ; Antonin <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/artaud">Artaud</a> l’antisocial frénétique ; Claudel, l’ignoble tank catholique ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/sartre">Sartre</a>, le bénisseur des goulags ; Aragon, le faux hétérosexuel, chantre du KGB ; Ezra Pound, le traître à sa patrie, mussolinien chinois ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/album/sherpas/Hemingway_2.html">Hemingway</a>, le machiste tueur d’animaux ; Faulkner, le négrier alcoolique ; Nabokov, l’aristocrate pédophile papillonnaire ; Voltaire, le hideux sourire de la raison, dénigreur de la Bible et du Coran, totalitaire en puissance ; Sade, le nazi primordial ; Dostoïevski, l’épileptique nationaliste ; Flaubert, le vieux garçon haïssant le peuple ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/Baudelaire">Baudelaire</a>, le syphilitique lesbien ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/Proust">Proust</a>, l’inverti juif intégré ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/drieu+la+rochelle">Drieu la Rochelle</a>, le dandy hitlérien ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/Morand">Morand</a>, l’ambassadeur collabo, antisémite homophobe ; <a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/shakespeare">Shakespeare</a>, l’antisémite de Venise ; Balzac, enfin, le réactionnaire fanatique du trône et de l’autel, etc.</em></span></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;"><em>Je n’oublie personne ? Complétez la liste.</em> "</span></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;">Sollers, " <a href="http://www.evene.fr/livres/livre/philippe-sollers-un-vrai-roman-30325.php">Un vrai roman</a> "</span></p>
Sandra Mézièrehttp://www.inthemoodforcannes.com/about.html62ème Festival de Cannes: toutes les rumeurs sur la sélection officielle 2009!tag:www.inthemoodforcannes.com,2009-04-19:21540482009-04-19T16:24:00+02:002009-04-19T16:24:00+02:00 Pour vous faire patienter en attendant le 23...
<div style="text-align: center;"><a href="http://www.inthemoodforcinema.com/media/00/01/1682333499.jpg" target="_blank"><img id="media-1706948" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.inthemoodforcinema.com/media/00/01/1729241332.jpg" alt="etreintes.jpg" name="media-1706948" /></a></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.inthemoodforcinema.com/media/00/02/1082173223.jpg" target="_blank"><img id="media-1706964" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.inthemoodforcinema.com/media/00/02/578503190.jpg" alt="regrets.jpg" name="media-1706964" /></a></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.inthemoodforcinema.com/media/02/00/108681388.jpg" target="_blank"><img id="media-1706972" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.inthemoodforcinema.com/media/02/00/366116512.jpg" alt="inglourious2.jpg" name="media-1706972" /></a></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.inthemoodforcinema.com/media/00/00/1148025841.jpg" target="_blank"><img id="media-1706983" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.inthemoodforcinema.com/media/00/00/1944488453.jpg" alt="woodstock.jpg" name="media-1706983" /></a></div></div></div></div></div><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.inthemoodforcinema.com/media/02/02/1226105796.jpg" target="_blank"><img id="media-1706928" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.inthemoodforcinema.com/media/02/02/1865774518.jpg" alt="les fameuses marches....jpg" name="media-1706928" /></a>Pour vous faire patienter en attendant le <strong>23 Avril, date à laquelle sera annoncé le programme de ce 62ème Festival de Cannes</strong>, un programme entièrement repris et commenté sur <a href="http://www.inthemoodforcinema.com/">« In the mood for cinema</a> » et « <a href="http://www.inthemoodforcannes.com/">In the mood for Cannes »</a> dès le 23 Avril, voici une liste de films qui pourraient bien figurer dans la sélection officielle 2009 avec une rumeur très persistante pour certains d’entre eux comme <a href="http://www.inthemoodforcinema.com/archive/2009/02/17/inglourious-basterds-de-quentin-tarantino-teaser.html#more">«</a><strong><a href="http://www.inthemoodforcinema.com/archive/2009/02/17/inglourious-basterds-de-quentin-tarantino-teaser.html#more"> Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino</a>, « Public Enemies » de Michael Mann, « Soudain le vide » de Gaspard Noé, « Les Etreintes brisées » de Pedro Almodovar, « Socialisme » de Jean-Luc Godard, « <a href="http://www.inthemoodforcannes.com/archive/2009/04/11/johnnie-to-et-johnny-hallyday-a-cannes-pour-vengeance.html#comments">Vengeance » de Johnnie To</a></strong>…</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">On remarque dans cette liste de <strong>nombreux habitués de la Croisette (Jim Jarmusch, Fatih Akin, Michael Haneke, Christophe Honoré, Pedro Almodovar, les frères Coen, Ken Loach...) mais aussi, parmi eux, de nombreux réalisateurs déjà récompensés parfois même d’une palme d’o</strong>r.</p><p style="text-align: justify;"> D’autres, absents ces dernières années de la Croisette, pourraient revenir cette année comme <strong>Jane Campion ou Jean-Luc Godard.</strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> Je vous propose, en prime, (ci-dessous, sous la liste) <strong>la bande-annonce de "Public Enemies" de Michael Mann et celle de "Looking for Eric" de Ken Loach.</strong></p><p style="text-align: justify;"> Je vous rappelle que vous pourrez <strong>suivre ce 62ème Festival de Cannes commenté en direct sur «</strong><a href="http://www.inthemoodforcannes.com/"><strong> In the mood for Cannes</strong></a><strong> » (dont je vous rappelle aussi qu’il est le blog lauréat du <a href="http://www.lorealcannes.fr/">concours de blogs du Festival de Cannes 2008)</a> et «</strong><a href="http://www.inthemoodforcinema.com/"><strong> In the mood for cinema</strong></a><strong> » du 13 au 25 Mai 2009</strong>.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> Je vous rappelle enfin que nous savons pour l’instant <strong><a href="http://www.inthemoodforcannes.com/archive/2009/01/02/isabelle-huppert-presidera-le-jury-du-62eme-festival-de-cann.html">qu’Isabelle Huppert</a> sera la présidente du jury</strong>, <a href="http://www.inthemoodforcannes.com/archive/2009/04/10/edouard-baer-maitre-de-ceremonie-pour-la-2eme-annee-consecut.html">qu</a><strong><a href="http://www.inthemoodforcannes.com/archive/2009/04/10/edouard-baer-maitre-de-ceremonie-pour-la-2eme-annee-consecut.html">’Edouard Baer</a>, pour la deuxième année consécutive, sera le maître de cérémonie de l’ouverture et la clôture et que <a href="http://www.inthemoodforcannes.com/archive/2009/03/20/la-haut-le-nouveau-film-des-studios-disney-pixar-en-ouvertu.html">« Là-haut »</a> sera le film d’ouverture.</strong></p><p class="MsoNormal"> <strong><span style="text-decoration: underline;">Liste des films pressentis pour la sélection officielle du Festival de Cannes 2009 (<em>par ordre alphabétique des noms de leurs réalisateurs)</em> :</span></strong></p><p class="MsoNormal"><em>Cliquez sur "lire la suite" pour voir la liste des films pressentis pour cette sélection cannoise 2009 et pour voir les bandes-annonces</em></p><div style="text-align: center;"> <strong><span style="text-decoration: underline;">Liste des films pressentis pour la sélection officielle du Festival de Cannes 2009 (<em>par ordre alphabétique des noms de leurs réalisateurs)</em> :</span></strong></div><p style="text-align: center;"> Soul Kitchen de Fatih Akin</p><p style="text-align: center;">Les Etreintes brisées de Pedro Almodovar</p><p style="text-align: center;">Agora d'Alejandro Amenabar</p><p style="text-align: center;">Fish Tank d'Andrea Arnold</p><p style="text-align: center;">Le Prophète de Jacques Audiard</p><p style="text-align: center;">Vincere de Marco Bellocchio</p><p style="text-align: center;">Rapt de Lucas Belvaux</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Bright Star de Jane Campion</p><p style="text-align: center;">L'affaire Farewell de Christian Carion<span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US" xml:lang="EN-US"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Thirst de Park Chan-Wook</p><p style="text-align: center;">Persécution de Patrice Chéreau</p><p style="text-align: center;">The Vintner's Luck de Niki Caro</p><p style="text-align: center;">A Serious Man des frères Coen</p><p style="text-align: center;">Tetro de Francis Ford Coppola</p><p style="text-align: center;">White Material de Claire Denis</p><p style="text-align: center;">Ne te retourne pas de Marina De Van</p><p style="text-align: center;">Hadewijch de Bruno Dumont</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Napoli, Napoli, Napoli d'Abel Ferrara</p><p style="text-align: center;">Liberté de Tony Gatlif</p><p style="text-align: center;">Je suis parti de rien de Xavier Giannoli</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">The Imaginarium Of Dr Parnassus de Terry Gilliam</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">This is love de Matthias Glasner<span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US" xml:lang="EN-US"> </span></p><p style="text-align: center;">Socialisme de Jean-Luc Godard</p><p style="text-align: center;">Io sono l'amore de Luca Guadagnino</p><p style="text-align: center;">L'Armée du crime de Robert Guédiguian</p><p style="text-align: center;">Le Ruban blanc de Michael Haneke</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Kûki ningyô (Air Doll) d'Hirokazu Kore-Eda</p><p style="text-align: center;">Non ma fille, tu n'iras pas danser de Christophe Honoré</p><p style="text-align: center;">Le Syndrome du Titanic de Nicolas Hulot</p><p style="text-align: center;">Biutiful d'Alejandro Gonzalez Inarritu</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Ahasin Watai de Vimukthi Jayasundara</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">The Limits of Control de Jim Jarmusch</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Mother de Bong Joon-Ho</p><p style="text-align: center;">Les Regrets de Cédric Kahn</p><p style="text-align: center;">Seven Nights de Naomi Kawase</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Coco Chanel & Igor Stravinsky de Jan Kounen</p><p style="text-align: center;">Les Derniers jours du monde des frères Larrieu</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Looking for Eric de Ken Loach</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Spring Fever de Lou Ye</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Taking Woodstock d'Ang Lee</p><p style="text-align: center;">Public Enemies de Michael Mann</p><p style="text-align: center;">Terminator 4 de McG</p><p style="text-align: center;">Chop Chop de Brillante Mendoza</p><p style="text-align: center;">Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude Miller</p><p style="text-align: center;">Visages de Tsai Ming-Liang </p><p style="text-align: center;">Bailout de Michael Moore</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Tales of the Golden Age de Cristian Mungiu</p><p style="text-align: center;">Soudain le vide de Gaspard Noé</p><p style="text-align: center;">Il Grande Sogno de Michele Placido</p><p style="text-align: center;">Intermediar de Corneliu Porumboiu</p><p style="text-align: center;">Nymph de Pen-ek Ratanaruang</p><p style="text-align: center;">Les herbes folles, d'Alain Resnais</p><p style="text-align: center;">Heartless de Philip Ridley</p><p style="text-align: center;">Metropia de Tarek Saleh</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">You don't Even Know d'Hong Sang Soo</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US" xml:lang="EN-US"> </span>Red Eagle de Wisit Sasanatieng</p><p style="text-align: center;">Les Beaux gosses de Riad Sattouf</p><p style="text-align: center;">El Árbol de Carlos Serrano Azcona</p><p style="text-align: center;">Ashecliffe de Martin Scorsese</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">A Goldfish of the Flame de Seijun Suzuki</p><p style="text-align: center;">Sound of Noise d'Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">The Informant de Steven Soderbergh</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Forgiveness de Todd Solondz</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">The Time that remains d'Elia Suleiman</p><p style="text-align: center;">Triage de Danis Tanovic</p><p style="text-align: center;">Inglourious Basterds de Quentin Tarantino</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">The Warrior and the Wolf de Tian Zhuangzhuang</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Vengeance, de Johnnie To</p><p style="text-align: center;">Baria de Giuseppe Tornatore</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Mr. Nobody de Jaco van Dormael</p><p style="text-align: center;">Antichrist de Lars von Trier</p><p style="text-align: center;">Vision – Hildegard Von Bingen de Margarethe Von Trotta</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> My Year Without Sex de Sarah Watt</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;">The Age of Tatoo de Jia Zhang Ke</p><p class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">BANDES-ANNONCES ("Public Enemies" de Michael Mann et "Looking for Eric" de Ken Loach- teaser-):</span></strong></p><p class="MsoNormal"> </p><div id="allocine_blog" style="width: 420px; height: 335px;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><object width="100%" height="100%" data="http://www.allocine.fr/blogvision/18878665" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.allocine.fr/blogvision/18878665" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></strong></div><p class="MsoNormal"><a style="font-size: 10px; font-family: Arial;" href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136219.html" target="_blank">Plus d'infos sur ce film</a></p><div id="allocine_blog" style="width: 420px; height: 335px;"><object width="100%" height="100%" data="http://www.allocine.fr/blogvision/18871613" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.allocine.fr/blogvision/18871613" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></div><p><a style="font-size: 10px; font-family: Arial;" href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128515.html" target="_blank">Plus d'infos sur ce film</a></p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlUn secrettag:nightswimming.hautetfort.com,2007-10-11:12609732007-10-11T22:35:00+02:002007-10-11T22:35:00+02:00 (Claude Miller / France / 2007) □□□□ Embarrassant. En sortant de la...
<p align="justify">(Claude Miller / France / 2007)</p> <p align="justify"><font size="4">□□□□</font></p> <p align="justify"><img name="media-596460" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/01/7a0c92499a334b1268f2ba5adbec2315.jpg" alt="ce6685fa3042adffb99672a10934ca99.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-596460" />Embarrassant. En sortant de la projection je me suis dit que je traiterais le film de façon ironique en tirant en particulier sur Bruel. Puis, j'ai eu envie de l'expédier en deux-trois phrases. Mais bon, je vais tout de même me forcer à expliquer un minimum pourquoi j'ai vécu l'heure et demie la plus pénible depuis le début de cette année cinématographique.</p> <p align="justify">Claude Miller est un cinéaste attiré par les sentiments troubles, par les corps, par les terreurs de l'enfance. C'est aussi l'un des représentants de ce cinéma français du milieu, si malmené ces dernières années, un cinéma populaire de qualité et ambitieux. Mais, vraiment là, c'est pas possible. Premier handicap de taille : l'interprétation du "couple star". En me remémorant le très bon <em>Toutes peines confondues</em> (Michel Deville, 1991), j'espérais au mieux une surprise ou au pire ne pas être dérangé par ce pauvre Patrick Bruel. Peine perdue. Si j'ajoute que je suis assez peu sensible au charme de Cécile de France, la cause est déjà pratiquement entendue. Toute la presse s'est déjà moquée des scènes où les deux apparaissent vieillis, je n'en rajouterai pas. Pour les autres, Julie Depardieu, Nathalie Boutefeu, Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric, c'est la routine (Michel Ciment au dernier <em>Masque et la plume</em> : "<em>C'est le meilleur rôle d'Amalric cette année</em>"; je t'aime bien Michel, mais je te jure, des fois, t'en fais trop....).</p> <p align="justify">Pour ce qui est du sujet, apparemment si cher à Miller, le fait qu'il ne soit pas porté par les acteurs de façon satisfaisante pour moi me le rend peu passionnant. La reconstitution d'époque est totalement empesée et la restitution de l'ambiance passe par des procédés d'une subtilité éléphantesque. Il semblerait que cette famille ne voit au cinéma que des actualités sur Hitler, tombe sur un discours chaque fois qu'elle allume la radio et ne laisse traîner dans sa maison que des journaux aux titres alarmistes. Un plan anodin traduit bien cette impression : un panoramique amorcé par un employé changeant la plaque portant le nom de la rue où habite la famille, baptisée maintenant "Rue du Maréchal Pétain". En plus de situer ainsi grossièrement son sujet dans l'Histoire pour-que-les-plus-jeunes-spectateurs-comprennent-bien et de multiplier les allers-retours temporels sans résultat, Claude Miller rate toutes les scènes clés. Car il a plein d'idées visuelles. Sauf que depuis quelques films (<em>La classe de neige</em>, précisément), il abuse d'effets balourds, notamment pour les moments les plus violents (ralentis, lumières inquiétantes, plans oniriques...). Un seul passage nous sort de la torpeur ambiante : le brusque accès de sauvagerie de François pendant la projection du film (<em>Nuit et brouillard</em>, peut-être) et ses explications à Louise.</p> <p align="justify">J'avais bien aimé <em>Betty Fisher et autres histoires</em>, mais trois ans après, je m'étais demandé si Claude Miller n'avait pas réalisé avec <em>La petite Lili</em> son plus mauvais film. La réponse était non.</p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlaux amis qui souffrenttag:houdaer.hautetfort.com,2005-02-06:10862852005-02-06T08:35:00+01:002005-02-06T08:35:00+01:00 Aux amis qui souffrent et n’ont pas besoin de vaines consolations… Je ne...
<p>Aux amis qui souffrent et n’ont pas besoin de vaines consolations…<br /> Je ne sais pas. Parmi les nombreuses pages de Miller que j’ai pu recopier, il y a ces deux passages que je souhaite copier-coller.<br /> <br /> “ <em>Quand j’abaisse les yeux vers ce foutu con de putain, je sens le monde entier sous moi, un monde qui chancelle et s’écroule, un monde épuisé et poli comme le crâne d’un lépreux. S’il y avait un homme qui osât dire tout ce qu’il pense de ce monde, on ne lui laisserait pas un pouce de terrain pour s’y tenir. Quand un homme apparaît, le monde lui tombe dessus et lui casse les reins. Il reste toujours trop de piliers pourris, trop d’humanité infecte pour que l’homme puisse s’épanouir. La superstructure est un mensonge et le fondement une vaste peur frémissante. Si par intervalles plus que séculaires, paraît un homme au regard avide et éperdu, un homme qui mettrait le monde sens dessus dessous pour créer une nouvelle race, l’amour qu’il porte au monde tourne en bile et il devient un fléau. Si de temps en temps nous découvrons des pages qui explosent, des pages qui blessent et flétrissent, qui arrachent des gémissements, des larmes et des malédictions, sachez qu’elles viennent d’un homme acculé, un homme dont la seule défense sont ses paroles, et ses paroles sont toujours plus fortes que le poids mensonger et accablant du monde, plus fortes que toutes les roues et les chevalets de torture qu’inventent les lâches pour anéantir le miracle de la personnalité. Si quiconque osait jamais traduire tout ce qui est dans son cœur, exposait ce qui est réellement son expérience, ce qui est vraiment sa vérité, je crois que le monde se fracasserait, volerait en éclats, et aucun Dieu, aucun accident, aucune volonté ne pourraient jamais en rassembler les morceaux, les atomes, les éléments indestructibles qui l’ont fait ce monde.</em> ”<br /> Henry Miller, Tropique du Cancer (trad. de Gérald Robitaille)<br /> <br /> « <em>En ce temps-là, je n’osais penser à rien d’autre qu’aux « faits ». Pour aller chercher sous les faits, il m’eût fallu être artiste, et on ne devient pas artiste du jour au lendemain. Il faut d’abord qu’on soit écrabouillé un bon coup, que soient annihilés les éléments de contradiction que l’on porte en soi, que l’on soit entièrement balayé en tant qu’être humain, pour renaître en tant qu’individu ; carbonisé et minéralisé afin de s’élever progressivement en partant du dernier dénominateur commun de soi. Il faut dépasser la pitié si l’on veut que la sensibilité parte des racines mêmes de l’être. On ne fabrique pas un nouveau ciel, une nouvelle terre avec des « faits ». Il n’y a pas de « faits » : il n’y a qu’un fait, qui est que l’homme, n’importe quel homme n’importe où dans le monde, est en voie d’ordination. Certains prennent la route la plus longue, d’autres la plus courte. Tout homme travaille à sa destinée à sa façon et personne ne peut lui venir en aide, si ce n’est par générosité, bonté et patience. Dans mon enthousiasme d’alors, bien des choses m’apparaissaient inexplicables qui éclatent aujourd’hui.</em> »<br /> Tropique du Capricorne, Henry MILLER<br /> <br /> Je fais quoi, là ? Le prêchi-prêcheur, le Saint-Bernard que personne n’a appelé ? J’aggrave mon cas avec une dernière salve (de Nimier cette fois, extrait de « Les écrivains sont-ils bêtes ? ») :<br /> <br /> « <em>Pour la vérité, il suffit d’ouvrir les yeux et de voir –voir la réalité telle qu’elle est. Mais comment est-elle ? Rectifions : voir la réalité telle qu’elle est la plus forte. Désarmer les choses, voilà déjà tout un destin d’écrivain.</em> »</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/9d5610c909054094b20a7522a01b1237.jpg"><img src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/9d5610c909054094b20a7522a01b1237.jpg" alt="9d5610c909054094b20a7522a01b1237.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlLundi 31 janviertag:houdaer.hautetfort.com,2005-01-31:10695782005-01-31T22:20:00+01:002005-01-31T22:20:00+01:00 Enième opération sur mon vélo (un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana"><span> </span> Enième opération sur mon vélo (un pneu crevé à réparer depuis un mois!). Malheureusement, celui que <span style="color: maroon"><a href="http://aubry.free.fr/Miller.htm"><span style="color: maroon">Miller</span></a></span> a surnommé "mon meilleur ami" ne comprend pas que je ne désire que son bien... et il ne se laisse pas faire !</span> </p> <p> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/08021bcf3d9e058e3008d71a8c6a284b.jpg"><img src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/08021bcf3d9e058e3008d71a8c6a284b.jpg" alt="08021bcf3d9e058e3008d71a8c6a284b.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana"><span> </span> Lectures :</span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">"Les usages de l’éternité" essai de Patrick Kechichian sur <span style="color: maroon"><a href="http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Hello"><span style="color: maroon">Ernest Hello</span></a></span></span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">« Les auteurs de la Série Noire,</span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">Voyage au bout de la Noire, 1945-1995 »</span></p>