Last posts on milice2024-03-29T15:54:24+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/milice/atom.xmlZébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlDona Quichottatag:fanzine.hautetfort.com,2021-11-02:63473962021-11-02T22:32:00+01:002021-11-02T22:32:00+01:00 Caricature par ZOMBI
<p>Caricature par ZOMBI</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/2207049026.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6308075" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/1806419418.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,anne hidalgo,milice,police,paris,brigade,2022,présidentielle,dessin,presse,satirique,zombi" /></a></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCaricature Gendarmerie nationaletag:fanzine.hautetfort.com,2018-04-11:60427072018-04-11T18:45:00+02:002018-04-11T18:45:00+02:00 dessin par WANER
<p>dessin par WANER</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5799177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/3561883083.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,caricature,milice,alcoolisme,bavure,chasseurs,oise,gendarmerie,dessin,presse,satirique,editorial cartoon" /></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlUne Garde Nationale. Pour quelles actions et avec qui ?tag:pdf31.hautetfort.com,2016-10-14:58604202016-10-14T08:36:00+02:002016-10-14T08:36:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2016 Bernard Plouvier...
<p>Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2016</p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p><a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/00/02/2013425894.jpg" target="_blank"><img id="media-5478182" title="" src="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/00/02/2333923164.jpg" alt="15377631-1789-2016-deux-siecles-plus-tard-le-retour-de-la-garde-nationale.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Bernard Plouvier</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Entre deux discours démagogiques, un livre de confidences grotesques et des gaffes diplomatiques de première ampleur, notre distingué Président, si dévoué à la Nation française (c’est sa version) ou à l’immigration-invasion (c’est l’analyse objective de ce triste quinquennat), vient de lancer une idée révolutionnaire : la création d’une Garde Nationale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">D’abord, soulignons un fait. En dépit de ce qu’a écrit Éric Zemmour, le règne nominal d’Hollande n’a pas été un « quinquennat pour rien », mais un « quinquennat négatif », c'est-à-dire que l’homme et son équipe de gens bizarres ont singulièrement aggravé les conditions de vie de la Nation française, de 2012 à 2016, en attendant probablement pire pour le premier semestre de 2017.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cinq millions et plus de chômeurs, une guerre stupide en Syrie et la poursuite de celle d’Afghanistan, des gaffes répétées envers le Président Poutine, une allégeance peu discrète aux roitelets islamo-pétroliers et une capitulation permanente devant les intérêts des multinationales, une multitude de scandales privés et publics entachant une foule de ministres et leurs encombrantes familles, en plus d’une attitude personnelle de potache jouisseur, ce n’est pas « rien ». C’est une honte pour l’institution républicaine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et voici qu’à la fin de 4,5 années de pilotage sans visibilité et d’absence de stratégie politique, le Président (ou son brain trust) accouche de la résurrection d’une vieille barbe : la Garde Nationale. S’il s’agit de ressusciter celle des Révolutions de 1789 ou de 1830, ce n’est peut-être pas nécessaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Celle créée en juillet 1789, pour contrer les monarchistes réfractaires à tout changement, s’est très vite muée en formation subversive (dès le printemps de 1792), puis en auxiliaire de la Terreur (à partir de l’été de 1792). La Garde de 1830 fut une milice assez ridicule, mais non sanguinaire à la différence de la première : des artisans et des petits commerçants se mirent au service des gros bourgeois, eux-mêmes dirigés par des financiers, où l’élément cosmopolite dominait déjà. En 1848, la révolution populaire aura une indéniable connotation anticapitaliste et (allez savoir pourquoi) antijuive.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Peut-être s’agit-il, dans l’idée jaillie à l’Élysée ou à Matignon, à moins que ce ne soit au ministère de l’Intérieur (les palais de gouvernement sont tellement proches les uns des autres qu’on ne sait pas toujours qui commande), de fonder une milice de citoyens ayant déjà une certaine formation militaire ou paramilitaire, comme celle des miliciens de la Garde Nationale des USA ? Ce n’est peut-être pas nécessaire, là encore !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lors des émeutes raciales si nombreuses au pays du « melting pot » et du brassage de races si harmonieux (selon la version d’Obama et de ses clowns médiatiques), lors des scènes de pillage qui suivent toute catastrophe naturelle (ouragans et tornades), la Garde Nationale est si vite débordée que l’autorité fédérale a pris l’habitude de décréter la loi martiale et d’appeler, pour « sécuriser le périmètre », des contractors, soit des agents de formations paramilitaires privées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pourquoi vouloir créer une Garde Nationale dans la V<sup>e</sup>République entrée en son stade d’agonie pourrissante ? À l’évidence, ce devrait être pour prévenir les multi-quotidiennes manifestations d’incivilités, pour rassurer la population meurtrie par l’insécurité permanente dans les cités de France, voire pour aider police et armée à réprimer les émeutes raciales, syndicales et les manifestations, religieuses (on continue de hurler les prières au dénommé allah dans les rues et places de diverses villes de France, en violation flagrante de la Loi de 1905).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il importe de définir le domaine d’activité des miliciens de la Garde Nationale… car, l’on peut raisonnablement penser qu’avec l’esprit tordu des princes, qui font semblant de nous gouverner pour le plus grand profit de la globalo-mondialisation, l’ennemi désigné ne soit pas celui que commanderait la logique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il se pourrait que nos princes et princesses – dont certains ne sont Français que d’assez fraîche date – aient pour objectif de renforcer la surveillance et la répression des patriotes qui en ont assez de voir la Nation victime d’un racisme anti-Blancs, assez de voir le pays envahi d’allogènes davantage avides de proies et d’allocations que de travail. En renfort des lamentables nervis des groupuscules trotskistes, financés par le ministère de l’Intérieur, la Garde new-look pourrait avoir pour objectif de neutraliser les populistes, soit les seuls défenseurs du petit peuple autochtone de France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On voit à quel point il est important de préciser la ou les missions qui seraient confiées aux miliciens. Car s’il s’agit de lutter contre les voyous, les violeurs, les tagueurs, les voleurs à la tire, les racketteurs, les incendiaires, les caillasseurs des forces de l’ordre, les trafiquants d’armes et de stupéfiants, il faut impérativement éviter les « conflits d’intérêts » et interdire de recruter les frères de race et/ou de religion des cibles délinquantes ou criminelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avant d’allouer des crédits de fonctionnement – peut-être inopportuns en une période d’inflation gigantesque de la Dette publique -, avant de présenter la chose comme une « grande idée », il importe de dire avec précision quel type de Garde Nationale l’on veut créer : une milice politique pour aider nos princes à conserver leurs places et privilèges ou une milice pour renforcer une police et une armée, débordées et inefficaces, confrontées à une explosion de haine anti-autochtones, à une croissance exponentielle de la délinquance et de la criminalité… les vraies, pas celles des statistiques truquées des ministères de l’Intérieur et de la « Justice ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une fois définis les objectifs, nos princes devront prendre l’avis du seul souverain : la Nation française, en organisant un referendum. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/">synthesenationale</a></span></p></div></div></div>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlUn coumençamen...tag:avignon.hautetfort.com,2015-01-15:60889492015-01-15T00:00:00+01:002015-01-15T00:00:00+01:00 Un commencement... A beginning...
<p>Un commencement...<br /><em>A beginning...</em></p><p><a title="Un coumençamen..." href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/253192972.jpg" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3490748031.png" alt="3317755272.png" /></a></p>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.html”Corruption” ne figure pas au lexique de la Justice Françaisetag:anvedj.hautetfort.com,2013-02-27:50016702013-02-27T23:17:56+01:002013-02-27T23:17:56+01:00 « corruption » n'est pas un mot-clef de la Justice...
<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">« corruption » n'est pas un mot-clef de la Justice Française</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Sur le site du Ministère de la Justice, le portail vous invite à consulter les « mots-clés » de la Justice, classés par ordre alphabétique.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il sera bon de vérifier régulièrement jusqu'à quand le mot corruption va rester absent.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>En effet, à ce jour, il ne figure pas </strong>; <strong>la Justice ne connaît pas la corruption </strong>:</p><p> </p><ul><li><p style="margin-bottom: 0cm;">nous signons des engagements internationaux de lutte contre la corruption,</p></li><li><p style="margin-bottom: 0cm;">nous avons fait l'objet de rapports internationaux peu flatteurs,</p></li><li><p style="margin-bottom: 0cm;">nous sommes montrés du doigt dans plusieurs affaires de taille mondiale,</p></li><li><p style="margin-bottom: 0cm;">mais nous ne connaissons pas le mot « corruption » ;</p></li></ul><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Une fois de plus, les victimes, assurées d'être accueillies, aidées, soutenues et prises en charge auront de la peine à y croire : comment peut-on oser affirmer renforcer l'aide aux victimes lorsque les services ne connaissent même pas l'existence des problèmes qui peuvent vous arriver.</p><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Faites comme nous l'expérience de vous présenter dans une préfecture pour demander à informer l'administration dans le cadre d'une affaire de pressions destinées à avantager une entreprise mise en avant par un élu. Pressions psychologiques exercées surtout par téléphone bien sûr ! Tout ce que l'on vous proposera sera d'écrire au préfet, car il ne s'agit que d'une « affaire privée » !</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Chantage à l'usage des fonds publics, aides à la création, soutien à la recherche, marchés sur mesure, autant de moyens de jouer avec les fonds publics au bénéfice de généreux contributaires qui reverseront par d'autres biais une partie des soutiens obtenus. C'est la règle du jeu non écrite, le moyen de faire transiter des fonds, et de bénéficier de moyens de pression politiques dans le cadre d'un clientélisme bien compris, auquel tous les partis politiques adhèrent, afin de disposer d'un vivier de soutiens fidèles.</p><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Cette incapacité à appeler un chat un chat, qui vaut à la Grèce, mais aussi à d'autres pays d'être ruinés par un endettement fictif qui pèse surtout sur les sans-grade, ces choix renforcés de continuer à utiliser des règles de fonctionnement gages de détournements permanents, d'évaporations fiscales librement consenties, ces systèmes qui permettent à une haute fonction publique nationale, européenne, et internationale, de se tailler des fiefs et des rentes au dépens des citoyens non-informés, doivent être dénoncés et des moyens mis en œuvre pour les faire reculer. Les haut-dirigeants internationaux sont recrutés et choisis parmi des cadres supérieurs qui ont déjà prouvé leur inféodation au lobbying financier international, vous n'avez qu'à vérifier sur les C.V. de tout ce beau monde. Mais ceux qui n'y figurent pas n'offrent jamais de garanties de ne pas être achetables.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">C'est surtout une conception de l'organisation sociale qui devrait prévaloir, avec plus particulièrement l'accent mis sur la qualité de la mise en œuvre des moyens de transparence et de contrôle permettant de limiter la mise en place de procédures opaques et frauduleuses.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Refuser la tentation de tricher suppose une pensée sociale structurée capable de tenir tête à des moyens de pression que les énarques savent seulement apprendre à ignorer au mieux, à exploiter au pire.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les banques payent quelques amendes et font de fructueuses affaires au bénéfice de leurs actionnaires, qui ne se mouillent pas. La nationalisation sans indemnité de toute participation à des opérations de grande envergure avérées frauduleuses serait pourtant la moindre des condamnations. Le citoyen ordinaire ne demande pas la lune, mais il n'est pas obligé de servir de faire-valoir à des menteurs patentés, des paranoïaques illuminés, qui le prennent régulièrement en otage, détournant son vote pour faire vivre des milices, des trafiquants, des mercenaires sans état d'âme ni morale.</p><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLiaisons dangereuses ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-02-21:49941122013-02-21T16:01:00+01:002013-02-21T16:01:00+01:00 Les éditions Perrin publient cette semaine Liaisons dangereuses -...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Perrin publient cette semaine <em><strong>Liaisons dangereuses - Miliciens, truands, résistants - Paris 1944</strong></em>, une étude historique de <strong>Jean-Marc Berlière</strong> et <strong>François Le Goarant de Tromelin</strong>, qui devrait faire du bruit. Les auteurs nous présentent en effet les collusions qui ont existé entre "résistants", collaborateurs, FFI, miliciens et truands dans le Paris de la Libération... Bref, on est loin de la légende dorée de l'histoire officielle, avec ses bons et ses méchants...<strong></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Jean-Marc Berlière est déjà l'auteur de <strong><em>Liquider les traîtres</em></strong> (Robert Laffont, 2007), consacré à l'exécution, pendant la guerre, par le parti communiste de ses "renégats", et d'<strong><em>Ainsi finissent les salauds</em></strong> (Robert Laffont, 2012), , une enquête décapante sur les "exploits" des FTP communistes de l'Institut dentaire de Paris à la Libération...</span><strong><br /></strong></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3980574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/708823992.jpg" alt="Liaisons dangereuses.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" L'extraordinaire confusion qui a régné dans les deux mois qui séparent le débarquement en Normandie de la libération de paris fut propice aux métamorphoses les plus invraisemblables, aux collusions les plus improbables. Ainsi ce centre de « résistance » formé de miliciens - dont les assassins de Georges Mandel -, de quelques « gestapistes », de truands et trafiquants qui ont amassé des fortunes dans les arcanes de la collaboration et cherchent à se reconstruire en prévision de jours nouveaux ; ou ces FFI et FTP gagnés par l'ambiance qui succombent à la tentation et adoptent des comportements de gangsters...</span><br /><span style="font-size: small;"> Au-delà des légendes manichéennes, cet ouvrage dessine une réalité où toutes les frontières sont brouillées, où apparaissent de surprenantes compromissions, d'impudents retournements de veste et de choquantes complicités.</span><br /><span style="font-size: small;"> L'histoire de la Libération ne fut pas celle que l'on enseigne depuis 70 ans, cette histoire officielle qui offre une image si rassurante d'un peuple de résistants, patriotes et héroïques, luttant contre une « poignée de misérables » et de criminels..."</span></p></blockquote>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLa police n'a plus les moyens, les milices les auront peut-être!tag:creseveur.hautetfort.com,2011-01-28:30835412011-01-28T14:46:00+01:002011-01-28T14:46:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-2865452" style="margin: 0.7em 0;" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/01/3402453140.jpg" alt="Vive les milices.jpg" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMilitärische Tradition aus Schweizer Sichttag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-18:30624332011-01-18T00:25:00+01:002011-01-18T00:25:00+01:00 Militärische Tradition aus Schweizer Sicht Die geschichtliche...
<div class="csc-header csc-header-n1"><h1 class="csc-firstHeader"><p style="text-align: center;"><img id="media-2840859" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2723777856.png" alt="Capturedcran20100310161739.png" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Militärische Tradition aus Schweizer Sicht</strong></span></h1></div><!-- Header: [end] --><!-- Text: [begin] --><h4><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Die geschichtliche Entwicklung der Armee in der Schweiz<sup>1 </sup></span></strong></span></h4><h3><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">von Professor Dr. Albert A. Stahel</span></strong></span></h3><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://www.zeit-fragen.ch/">http://www.zeit-fragen.ch/</a></span></strong></span></p><p class="bodytext"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ffff00; font-size: medium;"><strong><span style="font-style: italic;">Wenn im Ausland von der militärischen Tradition der Schweiz die Rede ist, dann wird gemeinhin an die Milizarmee gedacht. Dabei gibt es eine militärische Tradition der Schweiz, die älter ist als ihre Milizarmee. Es ist dies die Tradition der Fremdendienste der Alten Eidgenossenschaft. Im folgenden soll zuerst auf die Fremdendienste eingegangen werden, um anschliessend die Milizarmee zu beschreiben. Am Ende soll die schweizerische Tradition in der Gegenwart beurteilt werden.</span></strong></span></p><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Bereits vor der Gründung der alten Eidgenossenschaft 1291 waren die Innerschweizer (Uri, Schwyz, Unterwalden) auf den damaligen Kriegschauplätzen Europas als gefürchtete Söldner und Kriegsknechte begehrt. So stellte Kaiser Friedrich II. von Hohenstaufen den Schwyzern für ihre Kriegshilfe bei Faenza 1240 den begehrten Freiheitsbrief aus und unterstellte sie dadurch direkt seiner Gerichtsbarkeit. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Den eigentlichen Anstoss für das Abschliessen von Verträgen der Tagsatzung für die Kriegsleistung zugunsten fremder Mächte löste paradoxerweise eine verlorene Schlacht aus. Am 26. August 1444 wurde vor den Toren Basels, bei St. Jakob an der Birs, eine Schlacht europäischen Ausmasses ausgefochten. Am 26. August trafen in drei Etappen 1500 Eidgenossen auf 40 000 Armagnaken-Söldner, die unter der Führung des französischen Kronprinzen standen. Die Schlacht begann am frühen Morgen und war nach durchkämpfter Nacht beendet. Von den Eidgenossen überlebten nur wenige, die, einmal nach Hause zurückgekehrt, Mühe hatten, nicht geköpft zu werden, da man sie für Feiglinge hielt. Die Armagnaken hatten 8000 bis 14 000 Tote zu beklagen. Der Kronprinz von Frankreich war von der militärischen Schlagkraft der Eidgenossen derart beeindruckt, dass er sein Heer abzog und am 5. September sein Hauptquartier im elsässischen Ensisheim aufschlug. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Die Eidgenossen wurden am 21. Oktober zu einem Treffen mit dem französischen Bevollmächtigten nach Zofingen eingeladen. Am 28. Oktober 1444 wurde in Ensisheim ein Vertrag zwischen Frankreich und den Städten und Landschaften Basel, Bern, Luzern, Solothurn, Uri, Schwyz, Unterwalden, Zug und Glarus und ihren Verbündeten, dem Herzog Louis von Savoyen, dem Grafen Jean von Neuenburg, dem Grafen Jean von Aarberg und Valangin sowie den Städten Biel und La Neuveville abgeschlossen. Dieses Abkommen war eine Vorstufe zu einem Bündnisvertrag mit Frankreich. Frankreich wurde durch die Möglichkeit, Eidgenossen anzuwerben, zu einer Schutzmacht der Eidgenossenschaft. Diese erhielt dadurch einen bedeutenden Wirtschaftsmarkt im Westen.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Interessanterweise führte wiederum eine verlorene Schlacht zur Vertiefung der Beziehungen der Alten Eidgenossenschaft zu Frankreich und zur Institutionalisierung der Fremdendienste. Diesmal ging es um den Besitz des Herzogtums Mailand, das damals unter Vorherrschaft der Eidgenossen stand. Franz I., König von Frankreich, der das Herzogtum unbedingt für sich wollte, bot am 2. Januar 1515 den Eidgenossen Verhandlungen an, die aber zu keinem Ergebnis führten. Es wurde zum Krieg gerüstet. Während der König seine Kriegsmacht vereinigte, hatten die Eidgenossen Ende Mai südlich der Alpen 30 000 Mann in drei Hauptgruppen verlegt. Dank des königlichen Angebots mit Pensionen und Privilegien zog ein Drittel der Truppen ab. Der Walliser Kardinal Matthäus Schiner feuerte die Eidgenossen an, die darauf die Auseinandersetzung wollten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vom 13. bis 14. September 1515 tobte die Schlacht bei Marignano in Oberitalien. Als sich die Niederlage infolge der Überlegenheit der französischen Artillerie und der Erschöpfung der eidgenössischen Kampfkraft abzeichnete, zog der Hauptharst der Eidgenossen ab. Nach der verlorenen Schlacht wollte aber die Mehrheit der eidgenössischen Stände noch nicht aufgeben. Schliesslich wurden die Verhandlungen mit Frankreich am 7. Juli 1516 wieder aufgenommen. Nachdem sich die Versprechungen des Kaisers und jene von Heinrich VIII. von England jedoch als unzuverlässig erwiesen, wurde am 29. November 1516 in Freiburg im Uechtland der Ewige Friede mit Frankreich abgeschlossen. Dieser Vertrag wurde mehrmals erneuert und galt bis 1792. Mit der militärischen Kapitulation (ein Vertrag, der in Kapiteln aufgeteilt war) verpflichtete sich das ‹Helvetische Corps› (die Eidgenossenschaft wurde im 17. Jahrhundert so bezeichnet) bzw. verpflichteten sich einzelne Kantone, für Frankreich Kontingente zu stellen, die in der Schweiz ausgehoben werden durften.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">In allen Kapitulationen, die später auch als Vorbild für die Verträge mit anderen europäischen Mächten galten, wurde festgehalten, dass:2 </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">1. die Schweizer nur in Schweizer Regimentern unter Schweizer Flagge und unter Schweizer Offzieren dienen durften und dass der Generaloberst der Schweizer Regimenter entweder der König selbst oder ein Mitglied der königlichen Familie sein musste;</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">2. die Schweizer Soldaten nur durch Schweizer Richter nach schweizerischem Recht und unter eidgenössischer Hoheit verurteilt werden durften;</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">3. die Tagsatzung jederzeit das Recht hatte, die Regimenter für die Verteidigung zurückzurufen, wenn die Eidgenossenschaft bedroht war.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Grundsätzlich mussten die Schweizer Regimenter, die in Frankreich die Stellung von Hilfstruppen hatten, den Interessen der Eidgenossenschaft dienen. Die Schweizer unterstanden nur den militärischen Kapitulationen und genossen eine bevorzugte Stellung im Vergleich zu anderen Söldnern, die sich als Einzelkämpfer der Jurisdiktion und Autorität der Fürsten unterworfen hatten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Frankreich war auf Grund seiner Aussenpolitik gegenüber dem Heiligen Römischen Reich Deutscher Nation für die protestantischen Orte glaubwürdig und wegen seiner katholischen Innenpolitik für die katholischen Orte annehmbar. Mitte des 18. Jahrhunderts hatte der König von Frankreich zwölf Schweizer Regimenter in seinen Diensten. Dazu kamen noch das berühmteste von allen, das Regiment der Schweizergarde, und die Kompanie der ‹Cent-Suisses›. Verschiedene Male trugen die Eidgenossen zur Rettung der Monarchie von Frankreich bei. Die Treue zur Krone war jedoch immer mit Opfern verbunden. Dazu gehörte die Niedermetzelung des Regiments der Schweizergarde bei den Tuilerien am 10. August 1792, ein Ereignis, das sich 1830 wiederholte.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dem Beispiel Frankreich folgend, durften später auch andere Mächte Einheiten in der Eidgenossenschaft anwerben. Dazu gehörte der Papst, der neben einer kleinen Streitmacht von 2000 Schweizern das Recht auf eine eigene päpstliche Schweizergarde erhielt. Diese Garde musste 1527 mit 189 Mann den Vatikan gegen den Angriff der Soldateska von Kaiser Karl V. verteidigen. Nachdem die spanischen Söldner und die deutschen Landsknechte am 6. Mai 1527 8000 wehrlose Römer niedergemetzelt hatten, stiessen sie auf 147 Gardisten unter der Führung ihres Zürcher Hauptmanns Kaspar Röist vor dem Petersdom. Die Garde hatte dem Papst Treue geschworen, und für diese Treue war sie bereit, mit dem Leben einzustehen. Nach einem sechsstündigen Kampf gegen 10 000 kaiserliche Soldaten wurden die Gardisten und ihr Hauptmann niedergemetzelt. Mit dem 6. Mai 1527 erhielt die Garde ihr Adelsprädikat. Noch heute wird dieser Heldentat gedacht.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vom 15. Jahrhundert an bis zum Jahr 1787 wurden in der Eidgenossenschaft insgesamt 614 257 Berufssoldaten für Frankreich ausgehoben.3 Unter Franz I. diente gar eine Streitmacht von 163 000 Eidgenossen. Bei allen Schlachten der Krone Frankreichs stiessen die Eidgenossen immer wieder auf ihre alten Erbfeinde, die deutschen Landsknechte, so auf den Italien-Feldzügen oder in den französischen Religionskriegen. Da gab es gegenseitig kein Pardon. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Mitte des 18. Jahrhunderts stellte die Eidgenossenschaft für Frankreich, die Niederlande, Spanien, Savoyen, Neapel und Österreich insgesamt 76 800 Berufssoldaten, dies bei einer Bevölkerungszahl von 1,5 Millionen Einwohnern. Das letzte Kontingent an Eidgenossen diente noch 1859 dem König von Neapel und beider Sizilien. Bis zu diesem Zeitpunkt hatten mehr als zwei Millionen Schweizer in den Fremdendiensten mit oder ohne Kapitulation gedient.</span></strong></p><h4><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Milizarmee</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Die militärische Sicherheit der Eidgenossenschaft beruhte bis zum Untergang der Alten Eidgenossenschaft grundsätzlich auf den Kapitulationen, die es der Tagsatzung ermöglichen sollten, im Bedrohungsfalle auf ausgebildete Berufssoldaten zurückgreifen zu können. Der Anstoss zur Bildung einer Art Milizarmee für die Sicherung der Neutralität war der Dreissigjährige Krieg. Als dieser 1618 ausbrach, beschlossen die protestantischen und katholischen Stände der Tagsatzung, «still zu sitzen» und in diesem schrecklichen Krieg neutral zu bleiben. Bedingt durch die Bündner Wirren, Alt Fry Rätien gehörte damals als zugewandter Ort noch nicht zur Eidgenossenschaft, und der verschiedenen Grenzverletzungen beschloss die Tagsatzung 1647 in Wil ein Defensional- und Schirmwerk zur Sicherung der östlichen Grenzen. Zum ersten Mal wurde ein gemeinsames Kontingent von 36 000 Mann mit 147 Geschützen festgelegt, das die Neutralität der Eidgenossenschaft zu verteidigen hatte. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Eine doppelte Truppenzahl wurde «auf Pikett» gestellt. Dank der Bemühungen des Basler Bürgermeisters Johann Rudolf Wettstein bei den Verhandlungen in Westfalen wurde in Artikel 6 des Friedensvertrages von Westfalen vom 29. Juli 1648 die Unabhängigkeit der Eidgenossenschaft verankert. 1664 wurden die Defensionalen erneuert. 1668, beim Einfall von Frankreich in die Freigrafschaft Burgund, erweiterte die Tagsatzung in Baden das Defensionalwerk. Von da an wurde ein Bundesheer mit 40 000 Infanteristen, Reiterei und Artillerie in drei Auszügen gebildet. Bei der Eroberung der Freigrafschaft durch Frankreich 1674 folgte die erste Neutralitätserklärung. 1702 fand die letzte Erneuerung der Defensionale statt. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Durch die Französische Revolution wurde nicht nur das Machtgleichgewicht in Europa beseitigt, sondern auf Grund der Wehrpflichtseinführung in Frankreich wurden auch die eidgenössischen Berufssoldaten entlassen. Als die Franzosen 1798 in die Schweiz einfielen, ein Treuebruch, der bis auf den heutigen Tag nicht vergessen worden ist, gab es keine intakten Regimenter der Fremdendienste mehr, die man hätte einsetzen können. Den Franzosen ging es um die Plünderung der Zeughäuser und der Vermögen in der Eidgenossenschaft. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nach der Gründung der Helvetischen Republik wurde am 27. September 1803 mit Frankreich unter Zwang eine neue Kapitulation unterzeichnet. Die Helvetische Republik musste Frankreich 16 000 Mann in vier Regimentern stellen. Am 28./29. November 1812 mussten diese den Rückzug des Rests der Grande Armée über die Beresina decken. Die Russen griffen damals achtmal an. Es überlebten nur 300 Eidgenossen des Kontingents. Während der Napoleonischen Kriege dienten Schweizer auch in den Armeen anderer kriegführender Staaten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nach dem Zusammenbruch des napoleonischen Reichs arbeitete die Tagsatzung der 19 Kantone im August 1815 eine neue Verfassung der Eidgenossenschaft aus. Im zweiten Pariser Frieden vom 20. November 1815 anerkannten die europäischen Mächte die immerwährende Neutralität der Schweiz, die diese militärisch aber selbst zu sichern hatte. Mit dem «Allgemeinen Militair-Reglement» vom 20. August 1817 wurde die erste eidgenössische Wehrorganisation der Neuzeit geschaffen. Das Reglement bekannte sich zum Grundsatz der allgemeinen Wehrpflicht und damit zur Milizarmee und lehnte das Berufsheer zur Verteidigung der Schweiz ausdrücklich ab. Das eidgenössische Heer wies damals einen Bestand von 67 516 Mann auf, davon waren 33 758 Mann Auszug und 33 758 Mann Reserve. Daneben gab es noch die Landwehr der Kantone. </span></strong></p><h4><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vereidigung der Schweizergarde</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Für die Ausbildung des Kaders wurde 1819 in Thun die Militärschule eröffnet. Dieses Reglement wurde 1840 und 1842 revidiert. Im Dezember 1845 gründeten die katholischen Kantone der Urschweiz zusammen mit Freiburg und dem Wallis den Sonderbund. Der Grund dafür war die politische Uneinigkeit über die zukünftige Gestaltung der Eidgenossenschaft als Bundesstaat sowie religiöse Spannungen zwischen den Kantonen. Die Mehrheit der Kantone in der Tagsatzung forderte mehrmals, so zuletzt am 3. September 1847, die Aufösung des Sonderbundes und die Ausweisung der Jesuiten aus der Schweiz, die man als die Drahtzieher hinter dem Sonderbund vermutete. Als dies verweigert wurde, bot die Tagsatzung am 18. Oktober 1847 50 000 Mann auf. Guillaume-Henri Dufour wurde zum General und zum Oberbefehlshaber ernannt. Am 4. November beschloss die Tagsatzung, den Sonderbund gewaltsam aufzulösen. Der Sonderbund selbst verfügte über 29 500 Mann Auszug und Landwehr. Am 6. Dezember endete der Feldzug mit 104 Toten und 373 Verwundeten auf beiden Seiten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Es folgten in den Kantonen Volksabstimmungen über die neue Verfassung des Bundesstaates, die mehrheitlich von 15½ Kantonen angenommen wurden, was an der Tagsatzung vom 12. September 1848 zur Kenntnis genommen wurde. Gemäss der neuen Verfassung waren die Fremdendienste und die Annahme von Pensionen, Titeln, Geschenken und Orden fremder Regierungen verboten. Auf der Grundlage dieser Verfassung wurde am 8. Mai 1850 das Bundesgesetz über die Militärorganisation der Eidgenossenschaft verabschiedet. Es wurden drei Heeresklassen gebildet:4</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> Auszug: 20 bis 34 Jahre</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> Reserve: 35 bis 40 Jahre</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> Landwehr: 41 bis 44 Jahre</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Das Bundesheer wies total einen Bestand von 104 354 Mann mit 252 Feldgeschützen und 48 Festgeschützen auf. Neben der Grundausbildung wurden jährliche Wiederholungskurse eingeführt, mit denen das Ausbildungsniveau der Truppe und der Stäbe aufrechterhalten werden konnte. Auf der Grundlage dieser Organisation wurde die Milizarmee bis 1989 immer wieder reorganisiert und der Lage angepasst. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Es gab mehrere Herausforderungen: Der Neuenburger Handel mit Preussen 1856, der Deutsch-Französische Krieg von 1870/71, die Grenzbesetzung von 1914 bis 1918 und der Aktivdienst von 1939 bis 1945, welche die Armee zu bestehen hatte.</span></strong></p><h4><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Beurteilung aus heutiger Sicht</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ab 1989 bis heute sind bezüglich Aufrechterhaltung und Ausrüstung der Milizarmee mehrere Volksabstimmungen durchgeführt worden, so die Armeeabschaffungsinitiative von 1989 und die Kampfflugzeugbeschaffungsabstimmung von 1993. Bei allen Abstimmungen über die Armee hat sich das Schweizer Volk zu seiner Armee bekannt. Die Probleme über die gegenwärtige Existenz der Armee sind nicht an der Basis, sondern an der Spitze entstanden. 1989 beschloss eine verunsicherte Regierung die sogenannte Armeereform 95, die nichts anderes als eine Bestandesreduktion von 625 000 Mann auf 400 000 Wehrpflichtige war. Dank des unermüdlichen Einsatzes des Miliz- und Berufskaders gelang es, diese «Reform» mehr oder weniger zu bewältigen. 1995 übernahm Adolf Ogi das Verteidigungsministerium. Unter dem Einfluss seiner Berater beschloss er, obwohl die Reform 95 noch nicht beendet war, eine weitere Armeereform. Das Vorbild für die Armee XXI, die neue Reform wurde so bezeichnet, sollte eine Einsatzarmee nach amerikanischem Vorbild sein. Die bisherige Ausbildungsarmee galt plötzlich als überholt. Wieder war eine Bestandesreduktion geplant, und zwar auf 120 000 Wehrpflichtige und 80 000 Reservisten. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Diese Reform misslang vollständig. Heute muss sich unsere Bevölkerung damit abfinden, dass ihre Armee nicht mehr funktioniert, einen Unterbestand an Milizkadern hat, eine nicht funktionierende Logistik aufweist und der Unterhalt der Waffensysteme nicht mehr gewährleistet ist. Gleichzeitig ist das engmaschige Netz, das seit Generationen zwischen der Bevölkerung, den Gemeinden, den Kantonen und der Eidgenossenschaft bestand, zerstört worden. Der heutige Verteidigungsminister, Bundesrat Ueli Maurer, steht vor einer Herausforderung, die fast nicht zu erfüllen ist. Einfache Korrekturen des Fiaskos genügen nicht mehr. Im Prinzip muss er wieder bei null beginnen. Die früher existierende Tradition der Wehrbereitschaft der Schweizer Milizarmee besteht nicht mehr. Gleichzeitig ist Maurer mit der Tatsache konfrontiert, dass für die Erneuerung des Materials auch kein Geld mehr zur Verfügung steht. Die Befürworter der Armee XXI zielen leider weiterhin auf eine Berufstruppe ab, mit der sie in Kriege ziehen können, in welche die Schweiz auf Grund ihrer humanitären Tradition (IKRK) nicht einbezogen werden darf. Dazu kommt noch, dass die in der Bundesverfassung verankerte Souveränität der Schweiz missachtet wird.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Wie steht es mit den bis 1848 erlaubten Fremdendiensten? Als letzter Zeuge dieser glanzvollen Vergangenheit ist die päpstliche Schweizergarde übriggeblieben. Dank besonderer Vereinbarungen können in ihr junge Schweizer katholischen Glaubens dienen. Der junge Gardist, der bereits eine Rekrutenschule der Schweizer Armee absolviert hat, muss sich für mindestens zwei Jahre verpflichten. Der Dienst stellt eine ausserordentliche Herausforderung dar und ist von einem harten Drill bestimmt. Der Gardist verpflichtet sich durch seinen Schwur, den Heiligen Vater unter Opferung des eigenen Lebens zu schützen. Die päpstliche Schweizergarde ist ein Kleinod, das in der Schweiz immer noch hochgehalten wird. Vielleicht gelingt es dank ihrem Bestehen, der neu zu schaffenden Milizarmee den Geist und die Tradition der alten Eidgenossenschaft und ihrer Fremdendienste einzuhauchen: Treue zum Vaterland und Wehrwille. •</span></strong></p><p class="quelle"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Quelle: Der «Panzerspähtrupp» Nachrichtenblatt, Nr. 48</span></strong></p><p class="fussnote"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">1 Stahel, Albert A. (1994): Von den Fremdendiensten zur Milizarmee. In: Armee 95. Chance für die Milizarmee? Hg.: Albert A. Stahel. Zürich, Vdf Verlag, Strategische Studien Band 7, S. 11.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">2 Stahel, Albert A. (1994): S. 17. 2. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">3 Stahel, Albert A. (1994): S. 18. 3. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">4 Stahel, Albert A. (1994): S. 25. 4. </span></strong></p><!-- Text: [end] --><!-- CONTENT ELEMENT, uid:5417/text [end] -->
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa tradition militaire suissetag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-16:30624092011-01-16T00:30:00+01:002011-01-16T00:30:00+01:00 La tradition militaire suisse Histoire de l’Armée en Suisse 1...
<div class="csc-header csc-header-n1"><h1 class="csc-firstHeader"><p style="text-align: center;"><img id="media-2840809" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3746973170.jpg" alt="armsuissedrap.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;">La tradition militaire suisse</span></h1></div><!-- Header: [end] --><!-- Text: [begin] --><h4><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Histoire de l’Armée en Suisse<sup>1</sup></span></h4><h4><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Ex: <a href="http://www.horizons-et-debats.ch/">http://www.horizons-et-debats.ch/</a></span></h4><h3><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><em><span style="font-size: medium;">par Albert A. Stahel, professeur d’études stratégiques à l’Université de Zurich et directeur de l’Institut d’études stratégiques de Wädenswil</span></em></span></h3><p class="bodytext"><strong><span style="font-style: italic; color: #c0c0c0; font-size: small;">A l’étranger, quand on parle de la tradition militaire suisse, on pense généralement à l’armée de milice. Cependant il existe une tradition plus ancienne, celle du service étranger de l’ancienne Confédération. Nous commencerons donc par décrire ce service étranger pour passer ensuite à l’armée de milice. Et pour terminer, nous examinerons la tradition suisse aujourd’hui.</span></strong></p><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Dès avant la fondation de l’ancienne Confédération en 1291, les Suisses d’Uri, de Schwytz et d’Unterwald étaient des mercenaires redoutés sur les champs de bataille d’Europe. Ainsi, en 1240, l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen accorda aux Schwytzois, en récompense de leur aide militaire à Faenza, l’immédiateté impériale en vertu de laquelle ils dépendaient directement de l’Empereur et non plus de ses vassaux.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">C’est paradoxalement une bataille perdue qui fut à l’origine de la conclusion d’accords de la Diète sur le service au profit de puissances étrangères. Le 26 août 1444, aux portes de Bâle, près de Saint-Jacques-sur-la-Birse, eut lieu une bataille d’ampleur européenne. Ce jour-là, 1500 Confédérés se heurtèrent, en trois phases, à 40 000 Armagnacs commandés par le dauphin (futur Louis XI). La bataille commença le matin et prit fin le lendemain après une nuit de combats. Seuls quelques centaines de Confédérés en réchappèrent qui, une fois rentrés chez eux, eurent quelque peine à échapper à la décapitation, car on les considéra comme des lâches. Les Armagnacs perdirent entre 800 et 14 000 hommes. Le dauphin fut si impressionné par la combativité des Confédérés qu’il retira son armée et alla, le 5 septembre, établir son quartier général en Alsace, à Ensisheim.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Le 21 octobre, les Confédérés furent invités à rencontrer le plénipotentiaire français à Zofingen. Le 28, à Ensisheim, fut signé un accord entre la France et les villes et cantons de Bâle, Berne, Lucerne, Soleure, Uri, Schwytz, Unterwald, Zoug et Glaris et leurs alliés: le duc Louis de Savoie, le comte Jean de Neuchâtel, le comte Jean d’Aarberg et de Valangin ainsi que les villes de Bienne et de La Neuveville. Cet accord représentait la première étape d’un traité d’alliance avec la France. Grâce à la possibilité d’enrôler des Confédérés, la France devint une puissance protectrice de la Confédération, laquelle se vit ouvrir un important marché à l’Ouest.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Il est intéressant de constater que c’est une autre bataille perdue qui permit d’approfondir les relations entre l’ancienne Confédération et la France et d’institutionnaliser le service étranger. Il s’agissait cette fois du duché de Milan qui était à l’époque sous la domination des Confédérés. Le roi de France François 1er, qui voulait absolument s’emparer du duché, proposa, le 2 janvier 1515, des négociations aux Confédérés, mais elles n’aboutirent pas. On prépara la guerre. Tandis que le roi rassemblait ses forces armées, les Confédérés avaient déplacé 30 000 hommes en trois groupes principaux au sud des Alpes. A la suite des offres de pensions et de privilèges de la part du Roi, un tiers des troupes prirent le chemin du retour. Le cardinal valaisan Matthieu Schiner encouragea avec succès les autres à se battre.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">La bataille fit rage les 13 et 14 septembre près de Marignan, en Italie du Nord. Lorsque, en raison de la supériorité de l’artillerie française et de l’épuisement de la combativité des Confédérés, la défaite fut prévisible, le gros des troupes confédérées se retira. Toutefois, après la défaite, la majorité des cantons ne voulut pas abandonner la partie. Finalement les négociations avec la France reprirent le 7 juillet 1516. Après que les promesses de l’empereur et celles d’Henri VIII d’Angleterre se furent avérées douteuses, les Confédérés signèrent avec la France, le 29 novembre 1516, à Fribourg, une paix perpétuelle. Ce traité fut renouvelé à plusieurs reprises et resta en vigueur jusqu’en 1792. Avec cette capitulation militaire – traité divisé en chapitres – le Corps helvétique (c’était un des noms de la Confédération depuis le XVIIe siècle) s’engageait à mettre à la disposition de la France des contingents pouvant être levés en Suisse. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Toutes les capitulations, qui servirent plus tard de modèle pour les traités avec d’autres puissances européennes, stipulaient<sup>2</sup>:</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">1. que les Suisses ne pouvaient servir que dans des régiments suisses sous la bannière suisse et que le colonel général des régiments suisses devait être soit le Roi soit un membre de la famille royale;</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">2. que les soldats suisses ne pouvaient être condamnés que par des juges suisses selon le droit suisse et sous la souveraineté de la Confédération;</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">3. que la Diète avait en tout temps le droit de rappeler les régiments pour défendre la Confédération en cas de menace.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Les régiments suisses, qui avaient en France le statut de troupes auxiliaires, devaient en principe servir les intérêts de la Confédération. Les Suisses n’étaient subordonnés qu’à la capitulation militaire et jouissaient d’un statut privilégié par rapport à d’autres mercenaires qui, en tant que combattants individuels, étaient soumis à l’autorité et à la juridiction des princes. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En raison de sa politique étrangère à l’égard du Saint-Empire romain germanique, la France était crédible aux yeux des cantons protestants et du fait de sa politique intérieure catholique, elle était acceptable par les cantons catholiques. Au milieu du XVIIIe siècle, le roi de France avait douze régiments suisses à son service. A cela s’ajoutait le plus célèbre, celui de la Garde suisse ainsi que la Compagnie des Cent Suisses. A plusieurs reprises, les Confédérés aidèrent à sauver la monarchie française. Cependant la fidélité à la Couronne ne cessa de faire des victimes: le régiment de la Garde suisse fut massacré aux Tuileries le 10 août 1792, événement qui se reproduisit en 1830.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Suivant l’exemple de la France, d’autres puissances eurent le droit de recruter des unités dans la Confédération. Ce fut notamment le cas du Pape qui entretenait, outre une petite armée de 2000 Suisses, une Garde suisse. En 1527, celle-ci dut défendre le Vatican contre une attaque de la soldatesque de l’empereur Charles-Quint. Après avoir massacré 8000 Romains sans défense, le 6 mai 1527, les mercenaires espagnols et les lansquenets allemands se heurtèrent, devant la basilique Saint-Pierre, à 147 gardes commandés par le capitane zurichois Kaspar Röist. La Garde, qui avait juré fidélité au Pape, était prête à risquer sa vie. Au cours d’un combat contre 10 000 soldats de l’Empereur, qui dura six heures, les gardes et leur capitaine furent tous massacrés. Suite au 6 mai 1527 la Garde a été anoblie. Aujourd’hui encore, on célèbre leur héroïsme.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Du XVe siècle à 1787, 614 257 soldats furent recrutés en Suisse pour la France<sup>3</sup>. Sous François 1er, la troupe en comptait 163 000. Lors de toutes les batailles de la Couronne, les Confédérés se heurtaient à leurs anciens ennemis, les lansquenets allemands, par exemple lors des campagnes d’Italie ou des guerres de religion françaises. On se montrait impitoyable dans les deux camps.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Au milieu du XVIIIe siècle, la Confédération mettait à la disposition de la France, des Pays-Bas, de l’Espagne, de la Savoie, de Naples et de l’Autriche un total de 76 000 mercenaires, et cela pour une population de 1,5 million d’habitants. Le dernier contingent était encore, en 1859, au service du roi de Naples et des Deux-Siciles. Jusque-là, plus de deux millions de Suisses avaient servi à l’étranger, avec ou sans capitulation.</span></strong></p><h4><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">L’armée de milice</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En principe, la sécurité militaire de la Suisse reposa, jusqu’à la fin de l’ancienne Confédération, sur les capitulations qui permirent à la Diète de rappeler des soldats de profession bien formés en cas de menace. C’est la guerre de Trente Ans qui fut à l’origine de la constitution d’une armée de milice pour garantir la neutralité. Lorsque la guerre éclata, en 1618, les cantons protestants et catholiques de la Diète décidèrent de «ne pas bouger» et de rester neutres dans cet effroyable conflit. A la suite des troubles des Grisons – la Rhétie ne faisait pas encore partie de la Confédération – et de diverses violations de frontière, la Diète de 1647 adopta le Défensional de Wil voué à la défense des frontières orientales. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Pour la première fois, on prévoyait un contingent commun de 36 000 hommes et de 147 pièces d’artillerie destiné à défendre la neutralité de la Confédération. Grâce aux efforts du bourgmestre de Bâle Johann Rudolf Wettstein lors des négociations de paix de Westphalie, la souveraineté de la Confédération fut inscrite à l’article 6 du Traité de Westphalie du 29 juillet 1648. Le Défensional fut renouvelé En 1664.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En 1668, lorsque la France envahit la Franche-Comté, la Diète de Baden compléta le Défensional. On créa alors une armée fédérale de 40 000 hommes constituée de trois corps: infanterie, cavalerie et artillerie. La neutralité fut proclamée pour la première fois lors de la conquête de la Franche-Comté par la France en 1674. Le dernier renouvellement du Défensional eut lieu en 1702.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">La Révolution française eut non seulement pour effet de bouleverser l’équilibre des forces en Europe, mais l’introduction du service militaire obligatoire entraîna le renvoi des mercenaires suisses. Lorsque les Français envahirent la Suisse en 1798 – félonie dont on se souvient encore – il n’y avait plus aucun régiment intact du service étranger qu’on aurait pu déployer. Il s’agissait pour les Français de piller les arsenaux et les biens des Confédérés.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Après la création de la République helvétique, une nouvelle capitulation militaire fut signée sous la contrainte avec la France le 27 septembre 1803. La République helvétique devait mettre à la disposition de la France quatre régiments de 4000 hommes chacun. Les 28 et 29 novembre 1812, ils durent couvrir la retraite de ce qui restait de la Grande Armée après le passage de la Berezina. Les Russes attaquèrent alors à huit reprises. Seuls 300 Confédérés survécurent. Pendant les guerres napoléoniennes, des Suisses servirent également dans les armées d’autres Etats en guerre.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Après l’effondrement de l’Empire napoléonien, la Diète des 19 cantons élabora, en août 1815, un nouveau Pacte fédéral (constitution). Par le second Traité de Paris, du 20 novembre 1815, les puissances européennes reconnurent la neutralité perpétuelle de la Suisse, que celle-ci devait défendre elle-même militairement. C’est le Règlement militaire du 20 août 1817 qui créa la première armée fédérale moderne. Il affirmait le principe du service militaire obligatoire et donc de l’armée de milice et s’opposait ainsi à l’idée d’une armée de métier pour défendre le pays. L’armée suisse comptait alors 67 516 soldats: 33 758 soldats d’élite et 33 758 soldats de réserve. Il y avait en outre la landwehr des cantons. En 1819, on créa à Thoune l’Ecole militaire destinée à la formation des cadres. Ce Règlement fut révisé en 1840 et en 1842.</span></strong></p><h4><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Prestation de serment de la Garde suisse</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En décembre 1845, les cantons catholiques de la Suisse primitive ainsi que Fribourg et le Valais fondèrent le Sonderbund («Alliance séparée»). La raison en était le désaccord politique sur l’organisation future de la Confédération en tant qu’Etat fédéral ainsi que des tensions religieuses entre les cantons. La plupart des cantons de la Diète demandèrent à plusieurs reprises – la dernière fois le 3 septembre 1847 – la dissolution du Sonderbund et l’expulsion hors de Suisse des jésuites supposés être les instigateurs du Sonderbund. Se heurtant à un refus, la Diète mit sur pied, le 18 octobre 1847, une armée fédérale de 50 000 hommes. Guillaume-Henri Dufour fut nommé général-commandant en chef. Le 4 novembre, la Diète décida de dissoudre le Sonderbund par la force des armes. Ce dernier disposait de 29 500 soldats d’élite et de la landwehr. Les combats prirent fin le 6 décembre: ils avaient fait de part et d’autre 104 morts et 373 blessés.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Des votations eurent alors lieu dans les cantons sur la nouvelle Constitution fédérale, laquelle fut acceptée par quinze cantons et demi, résultat enregistré par la Diète du 12 septembre 1848. La Constitution interdisait le service étranger ainsi que l’acceptation de pensions, de titres, de décorations et de cadeaux de la part de gouvernements étrangers. Le 8 mai 1850 fut adoptée la loi fédérale sur l’organisation militaire de la Confédération. Elle prévoyait la création de 3 classes d’âge:<sup>4</sup></span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Elite 20–34 ans</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Réserve 35–40 ans</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Landwehr 41–44 ans</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">L’armée avait un effectif total de 104 354 soldats et possédait 300 pièces d’artillerie. Outre l’instruction de base, on introduisit des cours de répétition annuels afin de maintenir le niveau de formation de la troupe et des cadres. C’est sur ces bases que l’armée de milice fut constamment réorganisée et adaptée à la situation jusqu’en 1989. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Il fallut faire face à plusieurs défis: l’Affaire de Neuchâtel, qui opposa la Confédération à la Prusse, la guerre franco-allemande de 1970-71, l’occupation des frontières de 1914 à 1918, le service actif de 1939 à 1945.</span></strong></p><h4><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Appréciation actuelle</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">De 1989 à aujourd’hui, plusieurs votations populaires ont été organisées à propos du maintien et de l’équipement de l’armée de milice: initiative sur l’abolition de l’armée en 1989 et initiative «pour une Suisse sans avions de combat» en 1993. Lors de toutes les consultations, le peuple suisse a montré son attachement à son armée. Les problèmes ne sont pas venus de la base mais du sommet. En 1989, un gouvernement désorienté a décidé la Réforme de l’Armée 95 qui n’était qu’une réduction des effectifs de 625 000 à 400 000 hommes. Grâce à l’engagement sans faille des cadres professionnels et de milice, cette «réforme» a pu être plus ou moins bien maîtrisée.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En 1995, Adolf Ogi reprit le ministère de la Défense et, sous l’influence de ses conseillers, il décida, alors que la Réforme 95 n’était pas terminée, de réaliser une nouvelle réforme. L’Armée XXI – tel était son nom – devait être une armée d’intervention sur le modèle américain. L’armée «de formation» apparaissait dépassée. Une nouvelle réduction d’effectif fut prévue: on devait passer à 120 000 appelés et à 80 000 réservistes. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Cette réforme a été un échec total. Aujourd’hui, la population doit s’accommoder du fait que son armée n’est plus opérationnelle, qu’elle n’a pas suffisamment de cadres de milice, que sa logistique ne fonctionne pas et que l’entretien des armes n’est plus assuré. En même temps, les liens étroits tissés entre la population, les communes, les cantons et la Confédération ont été détruits. L’actuel ministre de la défense Ueli Maurer doit relever un défi quasi insurmontable. Il ne suffit plus d’apporter de simples corrections à un modèle qui a échoué. Il devrait en principe repartir de zéro. La traditionnelle volonté de défense de l’armée de milice n’existe plus. En outre, Ueli Maurer est confronté au fait que son budget ne lui permet pas de renouveler le matériel. Les partisans d’Armée XXI veulent posséder une troupe professionnelle avec laquelle ils puissent participer à des guerres contraires à sa tradition humanitaire (CICR) du pays. A cela s’ajoute le fait que cet objectif contrevient au principe de souveraineté de la Suisse inscrit dans la Constitution.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Qu’en est-il du service étranger autorisé jusqu’en 1848? Dernier témoin de son passé glorieux, seule la Garde suisse pontificale a subsisté. Grâce à des accords particuliers, des jeunes Suisses de confession catholique peuvent y servir. Le jeune garde qui a effectué une école de recrues de l’Armée suisse doit s’engager pour deux ans au minimum. Ce service représente un défi extraordinaire et suppose un entraînement très dur. Le garde s’engage par serment à protéger le Pape au sacrifice de sa vie. La Garde pontificale est un joyau qui jouit encore d’un grand prestige en Suisse. Peut-être que grâce à son maintien, on réussira à réinsuffler à l’armée de milice, qui reste à créer, l’esprit traditionnel de l’ancienne Confédération et de son service étranger: la fidélité à la patrie et la volonté de se défendre. •</span></strong></p><p class="quelle"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Source: Der «Panzerspähtrupp», Nachrichtenblatt no 48. (Traduction Horizons et débats)</span></strong></p><p class="fussnote"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">1 Stahel, Albert A. (1994): Von den Fremdendiensten zur Milizarmee. In: Armee 95 – Chance für die Milizarmee? Hrsg.: Albert A. Stahel. Zürich, Vdf Verlag, Strategische Studien Band 7, pp. 11 sqq.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">2 ibid, p. 17.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">3 ibid, p. 18.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">4 ibid, p. 25.</span></strong></p>