Last posts on met2024-03-29T10:34:12+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/met/atom.xmlAlainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlDroit à l'image des oeuvres d'arttag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-07-05:60639492018-07-05T08:13:00+02:002018-07-05T08:13:00+02:00 Johannes Vermeer – Femme lisant une lettre, 1663, Rijksmuseum,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5837744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/4218031099.jpg" alt="peinture, Rijksmuseum, Vermeer" width="522" height="626" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff; font-size: 12pt;">Johannes Vermeer – Femme lisant une lettre, 1663, Rijksmuseum, Amsterdam</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Georgia;">Toute utilisation commerciale ou la publication de matériel de ce site est strictement interdite.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Voici le genre de message que nous trouvons dans la plupart des musées du monde lorsque l’on souhaite télécharger une image de tableaux dont les droits d’auteur sont tombés dans le domaine public et que l’on désire en faire une utilisation commerciale.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Dans les mois à venir, je souhaiterais tenter l’aventure de l’autoédition pour quelques-uns de mes écrits. La plupart de mes textes ont souvent un rapport étroit avec des peintres et leurs tableaux et, de ce fait, je recherche systématiquement des images de grande qualité afin d’illustrer mes récits. À mes yeux, écrire sur la peinture sans montrer les tableaux qui m’ont inspiré n’a pas grand sens…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Depuis que j’ai commencé à écrire sur l’art, je m’interroge sur le droit à l'image des œuvres d’art tombées dans le domaine public. Ces images numériques peuvent être trouvées un peu partout sur le net, souvent en haute définition. Je les utilise régulièrement dans des articles sur mon blog, ou dans des éditions sur la plateforme de publication Calaméo dont le contenu est ouvert à tous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La législation en ce domaine me semblant particulièrement obscure ou diversement interprétée, j’ai décidé de faire une recherche et de faire un point le plus précis possible des différentes politiques des musées dans le monde en ce qui concerne le droit à l’image.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La plupart des tableaux que je souhaiterais utiliser pour une éventuelle publication sont la propriété des musées français ; je me suis donc intéressé en premier à la politique d’accès à l’image en France.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p align="center"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Georgia; color: #4f81bd;">1.</span></strong><strong><span style="font-family: Georgia; color: #4f81bd;"> POLITIQUE DES MUSÉES FRANÇAIS</span></strong></span></p><p><span style="font-family: Georgia;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Depuis l’arrivée récente d’internet, les possibilités de numérisation ont affecté profondément l’économie concernant l’accès aux biens culturels. La presse, l’industrie musicale, et les musées ont dû s’adapter à ces nouvelles pratiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> En ce qui concerne les œuvres détenues par les musées français, celles dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans tombent légalement dans le domaine public. Le nombre d’années peut varier suivant les pays. De ce fait, tout le monde devrait pouvoir librement télécharger les images dont l’usage est ainsi devenu accessible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> En France, une certaine frilosité s’est installée en la matière, modifiant le cadre légal. Le droit d’auteur protégeant les artistes peut aussi être revendiqué par les photographes reproduisant les œuvres, ce qui a entrainé des débats juridiques incessants. La jurisprudence considère que les photos d’œuvres d’art ne peuvent être considérées comme un acte de création « original », ce qui paraît évident à mes yeux puisqu’il s’agit de simples reproductions. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Un flou juridique s’est donc installé permettant ainsi aux musées de vendre les images qui sont destinées à un usage commercial. D’où un frein à la libre circulation numérique des œuvres d’art. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La France a la chance de posséder le plus grand musée du monde : le Louvre, ainsi que de nombreux musées de haut niveau sur tout son territoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Depuis 1946, l’Agence photo de la Réunion des Musées nationaux et du Grand Palais (établissement public industriel et commercial sous la tutelle du ministère de la Culture) est officiellement en charge de la valorisation et la diffusion des collections conservées dans les musées nationaux français. Je donne, ci-dessous, un résumé de quelques informations que l’on peut trouver sur le site de l’agence photo de la RMN :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">"La mission de l’agence photo de la RMN est d’assurer la préservation de l’image des oeuvres pour les générations futures, fournir le matériel photographique nécessaire aux besoins iconographiques des conservations et proposer ces images à tous les publics, particuliers, scientifiques ou professionnels.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Le site Internet <a href="https://www.photo.rmn.fr/C.aspx?VP3=CMS3&VF=Home">photo.rmn.fr</a> offre, en français et en anglais, un accès libre, gratuit et complet (images et notices) à l’exhaustivité des fonds diffusés.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Près de 800.000 images photographiques d'oeuvres d'art conservées dans les musées nationaux et régionaux français, comme les musées du <strong>Louvre</strong>, d'<strong>Orsay</strong>, le <strong>Centre Pompidou</strong>, le <strong>musée Condé de Chantilly</strong> ou le <strong>Palais des Beaux-Arts de Lille</strong>, sont accessibles en ligne.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">A partir du fonds de l’agence photographique, la Rmn-Grand Palais lance le site <a href="https://art.rmngp.fr/fr">Images d’art</a>.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il est le compagnon idéal de ceux qui souhaitent faire de nos images un usage privé ou pédagogique, et intègre notamment une fonction de téléchargement des images.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il est relié à photo.rmn.fr de manière que, toute image vue sur Images d’Art peut être achetée sur photo.rmn.fr.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il devient ainsi une interface alternative à votre site professionnel photo.rmn.fr, qui continue bien entendu de vous accompagner dans votre recherche et vos achats."</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #4d4d4d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Georgia;">L’on peut donc constater que l’accès libre et gratuit pour les images d’oeuvres des musées français tombées dans le domaine public ne concerne que l’usage privé ou pédagogique. L’utilisation pour un usage commercial reste payante. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Georgia;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je vais prendre un exemple précis que je connais bien pour illustrer mon ressenti. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Une de mes anciennes nouvelles décrit Vincent Van Gogh peignant le tableau « <em>L’Eglise d’Auvers </em>». Si je souhaitais publier ce récit pour un usage commercial, l’image numérique de ce tableau, qui appartient au musée d’Orsay, ne pourrait être obtenue qu’en l’achetant. Seule une image utilisée dans un but privé ou pédagogique peut être obtenue gratuitement sur le site de la RMN, mais seulement en basse résolution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia;"> Vincent Van Gogh ne vendit qu’un tableau dans sa courte vie. Il réclamait sans cesse à son frère Théo, marchand d'art, des gravures de tableaux pour s’informer sur l’art des autres peintres et s’en inspirer. Aujourd’hui, 128 ans après sa mort, je suis persuadé qu’il aurait souhaité un libre accès à l’image de son « <em>Eglise d’Auvers </em>» afin de permettre à tous les milieux sociaux de s’ouvrir à l’art, que ce soit pour une utilisation pédagogique ou commerciale. Cet homme cultivé, disait </span><span style="font-family: Georgia;">« Il y a du bon de travailler pour les gens qui ne savent pas ce que c'est qu'un tableau », ce qui permet d’entrevoir </span><span style="font-family: Georgia;">sa conception d’un droit universel à la culture.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le musée d’Orsay que j’ai interrogé pour l’obtention d’images, en leur faisant savoir que les éventuels bénéfices tirés d’une publication commerciale seraient reversés à une association à but social, m’a fait savoir qu’il fallait passer par l’agence photo de la RMN avec laquelle le musée travaille comme je l’ai indiqué précédemment, donc payer. Néanmoins, il me souhaitait gentiment de trouver ailleurs des images libres de droit à reproduire…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> J’ai donc parfaitement compris que les belles images des tableaux des musées français que l’on trouve facilement en haute résolution sur le site Wikimédia, et indiquées sur ce site comme étant dans le domaine public et donc utilisables, ne pouvaient être téléchargées librement à des fins commerciales dans notre pays.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je ne me suis pas découragé et ai décidé d’aller voir comment cela se passait ailleurs, dans les musées à l'étranger.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Georgia; color: #4f81bd;">2. POLITIQUE DES MUSÉES À L'ÉTRANGER</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La plupart des musées mondiaux, comme je le signale au début de cet article, et dans la même logique que les musées français, mentionnent le plus souvent sur leur site :<strong> l’utilisation commerciale des images n’est pas permise.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia;"> Néanmoins, j’ai été heureux de constater que, dans notre monde interactif dans lequel les images circulent facilement, quelques musées, et non des moindres, ont depuis quelques années, <strong>intelligemment,</strong> fait machine arrière et proposent une politique d’accès totalement libre et gratuite </span><span style="font-family: Georgia;">pour les images numériques d'œuvres d'art du domaine public. Attachés à leur rôle « d’éducateur public », le téléchargement en haute définition est le plus courant</span><span style="font-family: Georgia;">.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Des musées finlandais, hollandais et, surtout, américains pratiquent cette politique. Trois d’entre eux, qui figurent dans le classement des plus grands musées d’art dans le monde, m’ont particulièrement séduit :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> - le Rijksmuseum à Amsterdam </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> - le Metropolitan Museum of Art à New York</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> - la National Gallery of Art à Washington</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt;"> Je donne quelques détails sur la politique d’accès libre de ces musées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt;"><strong>RIJKSMUSEUM</strong> <em>(Amsterdam)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><em> </em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;">Voir le site du musée : </span></em></span><a href="http://www.rijksmuseum.nl"><span style="font-family: Georgia;">www.rijksmuseum.nl</span></a></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">"Nous sommes une institution publique, donc les oeuvres et les objets que nous possédons, d'une certaine manière, appartiennent à tout le monde”. </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia;"> Cette phrase </span><span style="font-family: Georgia;">de </span><span style="font-family: Georgia;">Tacco Dibbits, directeur des collections du Rijksmuseum, devrait avoir de l'importance pour les internautes passionnés d'art.</span></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>THE MET </strong><em>(New York</em>)</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;">Voir le site du musée : </span></em></span><a href="http://www.metmuseum.org"><span style="font-family: Georgia; background: white;">www.metmuseum.org</span></a></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; color: #1a1a1a; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">"POLITIQUE D’ACCÈS LIBRE</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #1a1a1a;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Le 7 février 2017, le Metropolitan Museum of Art a mis en place une nouvelle politique appelée Open Access, qui rend les images d'œuvres d'art largement accessibles au public et librement disponibles, sans frais.</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il rend également disponibles les données de l'intégralité de la collection en ligne, qu'il s'agisse d'œuvres relevant du domaine public, de droits d'auteur ou d'autres restrictions, telles que le titre, l'artiste, la date, le support et les dimensions. Ces données sont disponibles pour tous.</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Vous êtes invités à utiliser des images d'œuvres d'art de la collection Met que le Musée croit être du domaine public, ou celles auxquelles le Musée renonce à tout droit d'auteur, à toutes fins, y compris l'utilisation commerciale et non commerciale, gratuite et sans avoir besoin de la permission du Musée.</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Pour identifier ces images, recherchez l'icône CC0 directement sous l'image."</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: Georgia; color: #1a1a1a;"> </span></strong></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>NATIONAL GALLERY OF ART </strong><em>(Washington)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;">Voir le site du musée : </span></em></span><a href="http://www.nga.gov"><span style="font-family: Times; background: white;">www.nga.gov</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Times;">&nbs
Denisehttp://specialdujour.hautetfort.com/about.htmlL'âme d'un artiste: Matthew Polenzanitag:specialdujour.hautetfort.com,2012-10-15:48649992012-10-15T19:50:00+02:002012-10-15T19:50:00+02:00 À l'entracte, la soprano Debora Voigt demande au ténor Matthew Polenzani...
<p>À l'entracte, la soprano <strong>Debora Voigt</strong> demande au ténor <a href="http://www.matthewpolenzani.com/" target="_blank">Matthew Polenzani</a>, qui joue le rôle de Nemorino dans <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27elisir_d%27amore" target="_blank">L'elisir d'amore</a> (<strong>opéra du Met</strong> présenté samedi au <a href="http://www.cinentreprise.com/cinema/Qu%E9bec/Jonquiere/Cin%E9ma+Jonqui%E8re/" target="_blank">cinéma Jonquière</a>), qu'est-ce qu'il ressent alors qu'il va bientôt chanter <strong>Una furtiva lagrima</strong>, célébrissime aria interprétée par <strong>Pavarotti, Caruso, Domingo</strong> et autres grands ténors de ce monde (au bout de <a href="http://youtu.be/Geb5mJdCnKo" target="_blank">ce lien</a>, par Pavarotti, en 1985 à l'émission française <strong>Le grand échiquier</strong> animée par <strong>Jacques Chancel</strong>).</p><p>En fait répond-il (je traduis librement son anglais):</p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">"je vais <strong>penser à cette larme</strong>, cette larme qu'elle (Adina) vient de verser et qui me prouve son amour. Je vais exprimer mon émotion et ma joie d'avoir vu couler cette larme".</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/02/2867330581.jpg" target="_blank"><img id="media-3791612" style="margin: 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/02/2532106215.jpg" alt="metropolitan opera,met,cinéma jonquière,matthew polenzani,anna netrebko" /></a></p><p style="text-align: center; margin-top: 0;"><span style="font-size: x-small;"><em>(Anna Netrebko et Matthew Polenzani. Photo: Ken Howard, Metropolitan Opera)</em></span></p><p style="text-align: center; margin-top: 0;"><span style="font-size: x-small;"><em><br /></em></span></p><p><strong>Quelle réponse magnifique!</strong> Celle d'un <strong>véritable artiste</strong>. Quand il est sur scène, <strong>il ne songe pas</strong> à la gloire, à la compétition, à la performance, futilités auxquelles peuvent penser les journalistes qui l'interrogent ou les <strong>badauds</strong> qui l'écoutent. Il est simplement là, tout entier là, en train de <strong>faire son métier</strong>, concentré à <strong>être ce personnage d'amoureux</strong> bouleversé par cette <em>larme furtive</em> aperçue sur la joue de sa bien-aimée.</p><p>D'ailleurs son <a title="paroles en italien eet en français" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Una_furtiva_lagrima" target="_blank">Una furtiva lagrima</a> était tout à fait <strong>sublime</strong>. Des instants de <strong>pur bonheur</strong> pour nous qui l'écoutions dans la salle obscure, et pour ceux qui l'ont <strong>ovationné</strong> pendant de longues minutes à <strong>New York</strong>. Il a <strong>surmont</strong><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/1887297893.jpg" target="_blank"><img id="media-3792658" style="float: left; margin: 1em;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3255032109.jpg" alt="metropolitan opera,met,cinéma jonquière,matthew polenzani,anna netrebko" width="203" height="203" /></a><strong>é avec aisance</strong> les aigus et les fortissimi, mais c'était <strong>encore plus beau</strong> quand il chantait <strong>pianissimo</strong>: nous pouvions entendre <strong>sa voix pure et douce</strong> et observer, <strong>en gros plan</strong> sur son visage, l'expression de son sentiment amoureux, <strong>extatique</strong> sur les dernières syllabes de "<em>si puo morir d'amor</em>".</p><p>Voilà la réponse d'un <strong>authentique artiste</strong>, ai-je pensé, moi qui l'admirais <strong>depuis le début</strong> de cette belle production du <a href="http://www.metoperafamily.org/metopera/liveinhd/LiveinHD.aspx" target="_blank">Metropolitan Opera</a>. Pourtant, je l'avais déjà vu dans <a href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2010/11/13/donizettite-aigue.html" target="_blank">Don Pasquale</a> (aussi de <strong>Donizetti</strong> et aussi avec <strong>Anna Netrebko</strong>), et <a href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2012/04/14/la-traviata-souffrante-et-magnifique.html" target="_blank">La Traviata</a> où, je l'avoue, il ne m'avait <strong>pas tellement impressionnée</strong>. Mais cette fois, j'étais sous le charme (il est <strong>très beau</strong> en plus...)</p><p>La mise en scène de <strong>Bartlett Sher</strong>, finement nuancée, met l'accent sur le côté <strong>romantique</strong> de cette oeuvre <strong>très légère</strong>, plutôt que sur l'aspect rigolade et<strong> grosse farce</strong> auquel on <strong>réduit parfois L'elisir...</strong></p><p><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Netrebko" target="_blank">Anna Netrebko</a> dans le rôle d'Adina, surmonte sans trop de problèmes les<strong> écueils de ce bel canto </strong>qui la tire hors de sa <strong>zone de confort</strong>. Le baryton polonais <strong>Mariusz Kwiecien</strong> s'acquitte honorablement du <strong>rôle unidimensionnel</strong> de Belcore, tandis que l'énorme -et excellent chanteur- <strong>Ambrogio Maestri</strong> nous fait bien <strong>rire avec les boniments</strong> du <em>dottore Dulcamara.</em> À noter, le clin d'oeil amusant de ses deux sbires, portant <strong>costumes blancs</strong> et <strong>verres fumés</strong> teintés de rose...</p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/01/2035720545.jpg" target="_blank"><img id="media-3792922" style="margin: 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/01/2077172709.jpg" alt="metropolitan opera,met,cinéma jonquière,matthew polenzani,anna netrebko" width="367" height="228" /></a></p><p style="text-align: center; margin-top: 0;"><span style="font-size: x-small;"><em>(Anna Netrebko, </em></span><span style="font-size: x-small;"><em>Mariusz Kwiecien. Ambrogio Maestri. Photo: Ken Howard, Metropolitan Opera)</em></span></p><p style="text-align: center; margin-top: 0;"><span style="font-size: x-small;"><em><br /></em></span></p><p>Bons points aussi pour <strong>l'impeccable diction</strong> (italienne) de tous ces interprètes: tellement précise que je comprenais <strong>presque toutes les paroles</strong> sans avoir besoin de lire les <strong>sous-titres anglais</strong>, et pour la <strong>direction musicale</strong> tout aussi impeccable de <strong>maestro Maurizio Benini</strong>.</p><p>C'était un plaisir de <strong>renouer avec l'opéra du Met</strong>, en compagnie des <strong>fidèles habitués</strong> et de quelques <strong>nouveaux adeptes</strong>. De <strong>beaux samedis</strong> après-midi en perspective <strong>au cinéma Jonquière</strong> encore cette saison.</p>
Patrick Ayachehttp://patrickayache.hautetfort.com/about.htmlLa Mouvement des Etudiants...tag:patrickayache.hautetfort.com,2010-08-25:28712852010-08-25T17:10:00+02:002010-08-25T17:10:00+02:00 [communiqué] Le Mét , un nouveau mouvement au service des...
<h3 class="style1"><span style="color: #000080;"><em>[communiqué]</em></span></h3><h3 class="style1">Le <span class="spip_surligne">Mét</span>, un nouveau <span class="spip_surligne">mouvement</span> au service <span class="spip_surligne">des</span> <span class="spip_surligne">étudiants</span></h3><div class="img-left-border-topmargin"><img class="spip_logos" style="height: 134px; width: 200px;" src="http://www.uni.asso.fr/local/cache-vignettes/L200xH134/arton1553-03bbe.jpg" alt="" width="200" height="83" /></div><p><strong>19 associations, dont la branche étudiante de l’UNI, se sont rassemblées pour créer le <span class="spip_surligne">Mét</span>, le <span class="spip_surligne">mouvement</span> <span class="spip_surligne">des</span> <span class="spip_surligne">étudiants</span>.</strong></p><p>Ce nouveau <span class="spip_surligne">mouvement</span> présidé par Rémi Martial tiendra son premier congrès, les 29 et 30 janvier prochains à Paris. L’ambition de cette nouvelle structure est de proposer une alternative positive et constructive aux syndicats qui ont jusqu’ici « cogéré » les universités, avec les résultats que l’on connaît, échec massif en premier cycle, mauvaise orientation, difficultés d’accès au premier emploi…</p><p>L’UNI salue la création de ce nouveau <span class="spip_surligne">mouvement</span>, fruit d’un large rassemblement d’associations et d’<span class="spip_surligne">étudiants</span> de différents horizons (FAC +, Libre, Fédération <span class="spip_surligne">des</span> <span class="spip_surligne">étudiants</span> africains FEAF, Fédération <span class="spip_surligne">des</span> <span class="spip_surligne">étudiants</span> de l’enseignement libre – FEEL, Fed mouv’ …..) et lui apporte son entier soutien pour les prochaines élections étudiantes.</p><p><span class="spip_surligne">Désormais</span>, l’UNI ne présentera plus de listes aux élections étudiantes. Son activité sera recentrée sur le débat <span class="spip_surligne">des</span> idées et <span class="spip_surligne">des</span> valeurs. « La droite » ne doit plus laisser « la gauche » réfléchir seule à l’Éducation. L’UNI et son centre de recherche, le CERU ont vocation à devenir « la boîte à idées » de la droite, notamment sur l’éducation.</p>